mardi, 31 mai 2022
Guerre en Ukraine : quelle voie de sortie ?
Renaud Girard
Comment arrêter la guerre fratricide en Ukraine, déclenchée il y a trois mois par la Russie ? Il faut se rendre compte que ce conflit a déjà fait au minimum 20000 morts chez les Russes et un chiffre approchant chez les Ukrainiens. Les destructions sont gigantesques et pas seulement à Marioupol. Plus de six millions d’Ukrainiens, principalement des femmes, des enfants et des vieillards, ont quitté leur pays.
Le bilan humain est donc déjà très lourd. On n’en est pas encore aux 100 000 morts provoqués par l’invasion de l’Irak par les Anglo-Saxons il y a dix-neuf ans. Mais c’est un chiffre qu’on pourrait très bien atteindre un jour si le conflit se poursuivait avec la même intensité qu’aujourd’hui.
Économiquement, les perspectives sont également sombres. Elles le sont pour les belligérants, mais aussi pour de nombreuses nations, en Europe et en dehors, qui sont pénalisées par l’interruption de leur commerce avec eux.
L’Ukraine était devenue une superpuissance agricole, capable de nourrir 400 millions de personnes à travers le monde. Aujourd’hui elle a beaucoup de mal à exporter ses céréales. Ses débouchés sur la mer Noire, les ports d’Odessa et de Mykolaïv, subissent le blocus de la flotte russe de Sébastopol. Les exportations se font actuellement, au compte-goutte, par voie ferrée, via la Pologne, ce qui oblige à un pénible transbordement de wagon à wagon. L’écartement des rails n’est pas le même dans l’ancien Empire russe qu’en Europe occidentale. De nombreux pays d’Afrique (Égypte, Algérie, etc.) nourrissaient leurs populations grâce aux céréales ukrainiennes. Ce n’est plus possible. Le renchérissement des produits agricoles va créer des phénomènes de famine sur le continent noir. Une catastrophe économique se profile également pour la Russie. Elle a perdu des centaines de milliers d’ingénieurs du secteur du high-tech, qui ont fui le pays dès le début de l’«opération militaire spéciale » de Poutine. Elle ne peut plus importer, depuis l’Occident, ou depuis les nations asiatiques alliées des Américains, les puces électroniques et les pièces détachées indispensables au fonctionnement de son industrie. Elle ne peut plus exporter une grande partie de son gaz et de son pétrole à ses clients européens habituels.
En raison des sanctions qu’ils ont adoptées, les pays européens, obligés d’acheter du gaz de schiste américain liquéfié, vont payer des factures énergétiques astronomiques. Ils vont perdre aussi leurs débouchés commerciaux en Russie. Le marché russe représentait le quart des ventes de véhicules Renault.
Avec ses sanctions, l’Union européenne (UE) se tire une balle dans le pied, tout en avantageant commercialement les Américains, qui n’ont jamais entretenu de liens commerciaux importants avec le marché russe. Si les sanctions étaient politiquement efficaces contre les autocraties, cela aurait un sens. Mais l’histoire a prouvé qu’elles ne l’étaient pas. Les sanctions internationales n’ont nullement affaibli les régimes de Castro, Saddam Hussein, Khamenei, ou Kim Jong-un. Elles les ont renforcés. Il n’y a hélas aucune chance aujourd’hui pour que les sanctions fassent plier la Russie. Comme, en Occident, l’UE est la première pénalisée par cette guerre, elle devrait tout faire pour trouver une voie de sortie. Elle ne pourra pas compter sur ses alliés anglo-saxons. Ils sont indifférents à ce que le conflit se prolonge : il a permis à Boris Johnson de sauver son poste de premier ministre et à Joe Biden d’accroître la vassalisation politique et militaire de ses alliés européens.
L’UE ne pourra pas compter sur la Russie non plus. La seule chose qui importe à Poutine est de sauver son régime. Peu importe que les Russes souffrent, l’important est que l’autocratie survive. Le président russe joue la montre, attendant la lassitude des pays européens et le retour des trumpistes à Washington.
Les Ukrainiens ne prendront pas non plus d’initiative de paix, car ils refusent, de manière compréhensible, de faire des concessions territoriales à l’agresseur, estimant qu’elles ne feraient que renforcer, dans le futur, son appétit. Il reste une étroite voie de sortie, qui est celle de l’Onu. Elle a été utile dans l’évacuation des soldats ukrainiens piégés dans l’usine Azovstal de Marioupol. La France pourrait saisir le Conseil de sécurité pour qu’un corridor naval strictement civil soit institué, depuis Odessa jusqu’au Bosphore. Asseoir à la même table les Ukrainiens et les Russes pour refaire de la mer Noire un lac de paix est un défi relevable. Lever les sanctions empêchant les Russes d’utiliser les ports européens pour vendre leurs propres céréales ne représente pas un coût politique exorbitant.
Le jour où Russes et Ukrainiens accepteront de parlementer sur des dossiers techniques d’intérêt commun (exportations céréalières, gazoducs, etc.), une lumière apparaîtra au bout du tunnel.
Source : Le Figaro 31/5/2022
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Mardi 7 juin, dans le Trégor (22)
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lundi, 30 mai 2022
Économie : Rien ne va plus en France et dans l’UE !
Marc Rousset
Dans une excellente chronique du Figaro, Christian Saint-Étienne remarque que distribuer du pouvoir d’achat, sans contrepartie productive, c’est préparer un scénario à la grecque ! Macron, Marine le Pen et Mélenchon se sont pourtant lancés dans une course démagogique folle afin de s’attirer les électeurs, une des plaies mortelles des démocraties occidentales !
Le problème c’est que la France ne fabrique plus assez de produits industriels et a un déficit commercial annuel d’environ 100 milliards d’euros ! Le déficit public flirte désormais avec les 6,5 % du PIB ! La croissance dégringole, a été nulle début 2022 pour atteindre au mieux 1,3 % en 2023 et 1,1 % en 2024 ! On parle même de plus en plus de récession et de « stagflation », suite aux stupides sanctions suicidaires antirusses qui vont d’abord frapper « ceux qui fument des clopes et roulent au diesel » ! L’industrie française croule sous les charges sociales et les impôts de production pour payer des dépenses publiques folles avec 2 millions de fonctionnaires en trop, un coût annuel de l’immigration de 84 milliards d’euros par an et un régime des retraites déficitaire ! L’emploi créé par la « high tech » du manipulateur Macron, c’est mieux que rien, mais seulement 1 % de l’emploi en France : cela ne peut remplacer les investissements gigantesques de Tesla et d’Intel en Allemagne et de véritables usines pour fabriquer des biens essentiels importés de Chine et des pays émergents !
Christian Saint-Étienne nous rappelle le syndrome de Tsipras en Grèce qui consisterait en France à faire élire les députés d’un parti exigeant la distribution de pouvoir d’achat tout en l’empruntant, un SMIC à 5 000 euros, une retraite à 50 ans, pour nous apporter dans les trois mois qui suivent leur élection, avec la remontée des taux, une crise de confiance dans le Système, l’effondrement de l’économie, une retraite à 68 ans et une diminution de 20 % des retraites ! Les promesses démagogiques impossibles à tenir n’engagent que les naïfs et les crétins qui les écoutent. Demain on rase gratis !
C’est aussi la débandade dans l’UE puisqu’elle renonce jusqu’en 2023 au pacte de stabilité avec une dette maximale de 60 % du PIB et un déficit inférieur à 3 % du PIB, en raison de la guerre en Ukraine. L’UE renonce à la reprise en main des finances publiques. 17 pays ne respectent pas le critère de déficit et cinq, dont la France, le critère des dettes. Le pacte devrait eêtre réactivé seulement en 2024 ! L’UE pacifiste, droit-de-l’hommiste, mercantile et immigrationniste, éprise d’une soudaine folie guerrière contre la Russie, traverse une période d’incertitude économique la plus totale.
En Italie Mario Draghi ne connaît plus l’état de grâce. La croissance ne devrait pas dépasser 2,4 % cette année et 1,9 % en 2023. Les réformes de la fiscalité et de la concurrence semblent bloquées. Les dettes vont continuer d’augmenter et que fera Draghi sinon annoncer la faillite de l’Italie en cas de hausse des taux ?
Quant à la zone euro, elle est écartelée : l’écart d’endettement entre l’Allemagne et l’Italie a plus que doublé en dix ans et atteint 90 % du PIB, contre 45 % entre la France et l’Allemagne. Or les taux montent ! Christine Lagarde de la BCE veut mettre fin au programme de rachats d’actifs en juillet. De plus l’actuel taux négatif de – 0,50 % devrait passer à 0 % en septembre, suite à deux augmentations successives de 0,25 % en juillet et en septembre. Christine Lagarde, en fin d’année dernière, jugeait cependant peu probable une hausse de taux en 2022 car le taux de dépôt est en territoire négatif depuis 2014 !
Le problème, c’est que l’indice des prix à la consommation dans la zone euro a atteint le niveau record de 7,4 % sur un an en avril ; même en excluant l’alimentation et l’énergie, l’inflation dépasse largement l’objectif de 2 % fixé par la BCE. En fait Christine Lagarde est complètement déboussolée, s’exprime dans un charabia grandiloquent incompréhensible en parlant de gradualisme, d’optionnalité, de flexibilité et d’ajustement de la politique monétaire en fonction d’évènements imprévisibles à venir. Christine Lagarde reconnaît en fait que la situation est de plus en plus incontrôlable et qu’elle ne sait pas où elle va ! Il semble que ce soit vers la catastrophe et l’explosion de la zone euro !
La stupide politique des sanctions économiques et financières contre la Russie est la cerise sur le gâteau qui vient aggraver la situation ! En cas d’embargo du pétrole, la Russie pourra remplacer très facilement la demande européenne par celle de l’Inde et de la Chine. Par contre l’embargo entraînera une hausse inacceptable des prix à la pompe pour les Gilets jaunes ! Les fournisseurs potentiels de pétrole tels que l’Arabie saoudite, le Brésil, les États-Unis sont reluctants car s’ils augmentent leur production, la Russie cassera les prix, comme elle l’a déjà fait avec l’Inde à 25 dollars le baril, et ils seront perdants ! De plus les coûts de transport seront beaucoup plus élevés que pour le pétrole russe. Enfin le pétrole russe est d’une qualité supérieure pour produire dans les raffineries européennes des distillats moyens (gazole).
En ce qui concerne le gaz, un gros pays producteur tel que le Qatar ne veut pas vendre tout son gaz à l’Allemagne car si Berlin décidait d’arrêter ses commandes, il serait pris au piège. Le Chancelier Olaf Scholz très naïvement a fait la tournée des popotes en Afrique (Sénégal et Afrique du Sud) pour se sevrer du gaz russe et trouver de nouveaux fournisseurs, mais il a fait chou blanc avec des projets futuristes aléatoires, trop coûteux.
En dehors de l’Europe, la situation n’est pas brillante aux États-Unis (inflation élevée, croissance faible, hausse des taux et petits krachs boursiers successifs), mais elle est aussi préoccupante, ce qui est nouveau, du côté de la Chine ! L’Empire du milieu a dévoilé courant mai ses pires performances économiques depuis deux ans, avec une consommation au plus bas et un chômage proche du record absolu. Selon la banque UBS, la croissance chinoise pourrait se limiter à 3 % cette année, alors que Pékin s’accroche à son objectif de 5,5 %. La stratégie du « Zéro Covid » s’avère catastrophique pour de nombreux secteurs, dont celui du luxe, avec un écroulement des ventes de 47 % par rapport à 2021. On assiste à un plongeon des mises en chantier et des ventes de logement. La production de crédit s’est révélée deux fois inférieure aux attentes ; les ventes au détail ont décroché de 11 % et l’indice des prix à la consommation est supérieur aux anticipations. Si le confinement semble s’assouplir à Shangaï, la ville de Pékin renforce ses mesures anti-covid, avec de nombreux commerces et sites touristiques fermés ou au ralenti. Depuis Davos, la directrice du FMI parle de « vents contraires » en Chine.
Quant aux « cryptos » , Christine Lagarde estime que « ça ne vaut rien et que ça ne repose sur rien ». La Banque de France évoque la célèbre bulle spéculative des tulipes en Hollande au XVIIe siècle et compare le phénomène bitcoin à la « tulipomanie ». La Banque centrale américaine veut aussi siffler la fin de la récréation. Le marché des cryptomonnaies a déjà perdu plus de la moitié de sa valeur, passant de 3000 milliards de dollars à 1400 milliards de dollars en seulement six mois. Pour Le Bitcoin avec un prix record de 66 000 dollars, et un cours actuel de 29 000 dollars, la chute est aujourd’hui de 57 % ! Certains investisseurs estiment qu’il pourrait même dégringoler jusqu’à 8 000 $, tout comme l’explosion de la bulle internet en 2000. À quand le tour des actions en Bourse et celui des obligations si les taux d’intérêt s’envolent ?
Jane Fraser, PDG de la grande banque américaine Citi, est convaincue à Davos que l’Europe va entrer en récession ! Viktor Orban a décrété le couvre-feu en Hongrie et estime que nous allons devoir affronter une grave crise économique. Il y a même un risque de récession mondiale avec une augmentation du chômage, des prix des denrées alimentaires, de l’endettement public et privé déjà trop élevé dans le monde.
Il n’y a que la France inconsciente, privée de campagne présidentielle sérieuse, qui rêve de pouvoir d’achat en augmentation financé par la dette publique, sans travailler davantage ni produire davantage, avec le traître fédéraliste immigrationniste Macron, la patriote incapable Marine le Pen et l’islamo-gauchiste démagogue Mélenchon !
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dimanche, 29 mai 2022
Sus aux anti-woke en Angleterre !
La chronique de Philippe Randa
Lors d’une conférence faisant parti du programme scolaire Personal, Social, Health and Economic education (PSHE), une imprudente élève a répondu de façon fort peu politiquement (ou sexuellement) correct à une représentante de la chambre des Lords. Crime impardonnable aux yeux d’une soixante d’élèves de son école qui lui ont fait passer à leur manière l’envie de s’exprimer en l’injuriant et en lui crachant dessus… contredisant par la même le chanteur Renaud selon qui :
« Y a pas de gonzesses hooligans
Imbéciles et meurtrières
Y en a pas, même en Grande-Bretagne… » (extrait de la chanson Miss Maggie, 1985).
Asphyxiée par le nombre des harpies, la malheureuse collégienne a perdue connaissance ; en d’autres temps, elle aurait été tondue et en d’autres lieux, sans doute, lapidée.
La direction de l’école a, certes, apporté son soutien à la malheureuse, mais, nous apprend le site actualitte.com, « les accusations de transphobie répétées l’ont esseulée petit à petit. Elle aurait été également victime d’intimidation à plusieurs reprises et de menaces si elle réitérait ses propos. Elle a finalement quitté cette école en septembre de l’année dernière. »
Ce site consacré à la littérature a rapporté ce fait-divers parce que la célèbre romancière JK Rowling (auteur de la saga Harry Potter), qui avait déjà eu maille à partir, dans le passé, avec les fanatiques LGBT+…XYZ, a pris fait et cause pour la jeune fille dans un tweet : « Tout à fait honteux. Ajoutez cela à la pile chancelante de preuves que les personnes dans l’éducation et les universités, qui sont censées avoir un devoir de diligence envers les jeunes, ont succombé à une flambée de fanatisme quasi religieux. Le crime de la fille ? Dire ‘“le sexe existe”. »
Mais si JK Rowling est écœurée – ce n’est pas la seule – par l’affaire, il n’en va pas de même pour un enseignant de cette école anglaise qui, sur le site Transgender Trend, a écrit ces lignes à peine croyable d’intolérance, de fanatisme et de menace pas même voilée : « Remettre en question cette idéologie est simplement une hérésie, et les hérétiques, d’une manière ou d’une autre, doivent être exposés, attaqués et éliminés. (…) Même s’il s’agit de personnalités aussi remarquables et apparemment intouchables que JK Rowling (…) Nous savons comment ces opinions (contre l’idéologie trans) sont réduites au silence dans le monde des adultes à travers des affaires judiciaires très médiatisées et l’intimidation de célébrités telles que JK Rowling. »
Quant au site Actuallite.com, il se contente pour sa part de ce commentaire explicite : « L’écrivaine semble aujourd’hui faire plus parler d’elle pour les accusations de transphobie qui se multiplient à mesure que les affaires s’accumulent, que pour son travail de romancière… »
Ce sont les mêmes, de nos jours, qui hurlent au fanatisme religieux et à l’horreur des « chasses aux sorcières » au Moyen Âge et n’ont de cesse de chasser à leur tour – au propre et au figuré, la preuve ! – ceux qui ne partagent pas leur délire, comme le montre le harcèlement et le quasi-lynchage de cette lycéenne-« sorcière » anglaise, qui a simplement contesté « l’idéologie trans ».
Lire EuroLibertés cliquez ici
20:19 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La face cachée de Volodymyr Zelensky
Les médias et les dirigeants occidentaux ne savent plus quels superlatifs utiliser pour chanter les louanges du président ukrainien, tant ils sont fascinés par la « stupéfiante résilience » du comédien miraculeusement transformé en « chef de guerre » et en « sauveur de la démocratie. » Comment ne pas tomber sous le charme de cet improbable Mr. Bean qui, après avoir conquis le public avec ses grimaces et ses extravagances a su en une nuit troquer ses pitreries et ses jeux de mots graveleux contre un T-shirt gris-vert, une barbe d’une semaine et des mots pleins de gravité pour galvaniser ses troupes assaillies par le méchant ours russe ?
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Source : blog de Guy Mettan
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samedi, 28 mai 2022
Journal du chaos
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jeudi, 26 mai 2022
Le livre "Jean Picollec l'atypique" honoré d'un article dans Presse Edition
18:27 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
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Henry Kissinger, le diplomate du siècle
Les lectures de Scipion de Salm
Henry Kissinger, né juif allemand en 1923 - d’où un accent prononcé obstiné -, a été le célèbre conseiller principal pour les affaires étrangères, puis ministre, du président états-unien Nixon (1969-1974). Il a été une vedette médiatique à son époque, chose très rare dans sa fonction ; ses prédécesseurs et successeurs immédiats ont été tous oubliés.
L’auteur est un diplomate français, qui a rencontré le personnage, et l’admire. Le livre, certes intéressant, donne quand même beaucoup dans l’hagiographie, pas toujours inspirée ou justifiée. Il n’en reste pas moins que Kissinger, universitaire brillant, a marqué son époque, et a essayé, avec courage, en dépit de quelques contradictions, de promouvoir une école réaliste pour les affaires étrangères. Rien n’est plus dangereux pour la stabilité du monde, la paix, que les croisades idéologiques. Sur ce point, il a eu parfaitement raison.
Dans ses fonctions, Kissinger a négocié, peut-être au mieux dans des circonstances difficiles, le retrait états-unien du Viêt-Nam, et le rapprochement avec la Chine continentale communiste, manœuvre réaliste par excellence.
Henri Kissinger, Gérard Araud, Tallandier, 2021, 330 pages, 20,90€
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mercredi, 25 mai 2022
ROBERT PATUREL, ANCIEN FORMATEUR DU RAID, INVITÉ DE L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR TV LIBERTÉS
Roland Hélie, Philippe Randa et Pierre de Laubier reçoivent dans cette nouvelle émission « Synthèse » l’ancien champion de France et champion d’Europe de boxe française, Robert Paturel, dit « Patu » : une figure légendaire du RAID qui a été formateur pendant 20 ans au RAID et au GIPN, groupe d’intervention de la police nationale. Il est également connu pour ses ouvrages mémoriels sur les débuts de cette unité d’élite et sur la boxe de rue, technique qu’il a développé.
Pour découvrir tous les livres de Robert Paturel, cliquez ici
Les précédentes émissions cliquez là
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Jean Picollec : le survivant d’une génération d’éditeurs français aujourd’hui tous disparus
Un entretien avec Philippe Randa, auteur du livre Jean Picollec l'atypique
Philippe Randa nous fait découvrir un personnage hors du commun. Figurez-vous que sans jamais renier des convictions politiques tant haïes de la République des Lettres, cet éditeur a publié auteurs politiquement incorrects et personnalités politiques souvent sulfureuses (d’André Castelot à Jacques Vergès, de Jean Bothorel à Roland Jacquard, de Jean Markale à Olier Mordrel, de François Duprat et Roland Gaucher à Bernard Lugan) sans crainte de la “Bien-Pensance”.
Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de ce livre d’entretiens avec l’éditeur Jean Picollec ?
Je reprends votre question : qui a eu le premier l’idée de ce livre, l’éditeur Roland Hélie ou moi ? Plus vraisemblablement, nous avons eu l’idée en même temps, alors que nous devisions sur l’édition en générale et nos éditions en particuliers… On fait rarement les choses par hasard et l’évidence s’est imposée à nous : l’exemple de Jean Picollec n’a pas été pour rien dans nos aventures éditoriales respectives…
C’est-à-dire ?
Nous revendiquons, Roland et moi, la même indépendance d’esprit vis-à-vis des modes littéraires et du politiquement correct ; l’exemple de notre aîné de vingt ans et plus dans la partie, nous a forcément beaucoup inspiré.
C’est quelqu’un qui a édité des gens de tous horizons politiques, parfois très opposés (voire anciens ennemis) au seul motif que leurs écrits – témoignages, récits, enquêtes – servaient l’histoire, la politique, la culture… ou même le divertissement.
De plus, Jean Picollec, « modérément » de gauche, a été politiquement engagé dans sa jeunesse…
Oui, il a été membre du bureau politique d’Ordre nouveau au début des années 1970 et il n’a jamais renié cet engagement. Ce qui n’a pas empêché sa maison d’édition d’être présente dans la quasi-totalité des salons du livres organisés en France et à l’étranger et jusqu’en Israël, tous frais payés par l’État français qui ne trouvait pas, cette année-là, d’autre éditeur français assez courageux pour y représenter notre pays. Pour Jean Picollec, qui a été l’ami et éditeur, notamment de François Duprat, c’était pour le moins… atypique, non ? Comme d’en revenir avec un contrat pour publier Freddy Eytan, premier ambassadeur israélien dans un pays musulman… Ça, c’est tout Jean Picollec !
Au-delà de l’atypisme du personnage, quel intérêt les lecteurs vont-ils retirer de votre livre ?
La saga éditoriale de Jean Picollec, c’est quarante ans des grands événements politiques, culturels, économiques de la France et des grands pays du Monde, des grandes affaires politico-criminelles (les assassinats de Jean de Broglie ou d’Henri Curiel, etc.), mais également des portraits parfois intimes, parfois incroyables de personnalités aussi variées que les écrivains et journalistes Yann Queffelec, Jean-Edern Hallier, Pierre Péan, Maurice Bardèche, Alain de Benoist ou Patrick Poivre d’Arvor, les hommes politiques Patrick Devedjian, Claude Goasgen et bien sûr Jean-Marie Le Pen et des grandes figures de la Bretagne, d’Olier Mordrel à Jean Markale en passant par la famille Bolloré dont il est un intime… La liste de tous les personnages qu’il a fréquentés ou sur lesquels il a publié est évidemment trop importante pour les citer tous…
Qu’on sache seulement qu’il a été le premier éditeur à s’intéresser à Oussama Ben Laden, ce qui lui permit de publier le premier livre sur le fondateur des réseaux Al-Qaïda le mois suivant les terribles attentats-suicides à New York le 11 septembre 2001. Le livre fut, évidemment, un best-seller traduit en 29 langues.
Propos recueillis par Guirec Sèvres
Jean Picollec l’atypique, Philippe Randa, préface de Roland Hélie, éditions Synthèse nationale, 256 pages, 29,00 €, avec de très nombreuses illustrations.
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mardi, 24 mai 2022
Qui est Rima Abdul Malak ?
Sophie Akl-Chedid
La franco-libanaise Rima Abdul Malak, née dans une famille chrétienne du Kesrouan au nord de Beyrouth, a été nommée vendredi ministre de la Culture dans le cabinet d’Elisabeth Borne. Elle a passé les dix premières années de sa vie à Beyrouth en pleine guerre civile, scolarisée à Notre-Dame de Jamhour, avant d’arriver à Lyon avec sa famille où elle a brillamment poursuivi ses études au lycée international. Parlant couramment l’arabe, le français et l’anglais, elle est diplômée de Sciences Po Lyon et de l’université Lyon II (spécialité monde arabe contemporain) et titulaire d’un DESS Développement et coopération internationale obtenu à la Sorbonne.
Rima Abdul Malak a commencé à travailler auprès d’associations culturelles soutenues par le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD) dans les territoires occupés palestiniens. A 23 ans, de 2001 à 2005, elle devient directrice de programme de l’association Clowns sans frontières avant de diriger le pôle musique de l’Institut français de 2007 à 2008. Conseillère chargée de la culture et du spectacle vivant à la mairie de Paris, elle fait ses armes politiques à partir de 2008 dans le cabinet de Christophe Girard, alors adjoint à la culture de Bertrand Delanoë. Socialiste, progressiste, travailleuse, sa carrière connaît alors une ascension fulgurante avec sa nomination comme attachée culturelle de l’ambassade de France aux Etats-Unis, de 2014 à 2018. En décembre 2019, conseillère à la culture et à la communication d’Emmanuel Macron, elle a plus particulièrement contribué à la gestion de la crise du Covid dans les milieux artistiques.
Dès sa nomination, le nouveau ministre de la Culture s’est engagé à défendre « la souveraineté culturelle, à investir dans l’éducation artistique et à relever le défi de la transition écologique dans le milieu artistique ». « Je suis résolue à défendre notre souveraineté culturelle pour affirmer la place de la création française, de la langue française, de l’innovation française dans l’océan numérique, et bientôt dans le métavers [programme technologique visant à mettre à portée de tous les internautes l’expérience virtuelle] », a-t-elle déclaré avant de poursuivre sur une note plus inquiétante : « Je suis résolue à me battre pour investir plus massivement que jamais dans l’éducation artistique, dans l’encouragement des pratiques artistiques pour développer l’envie de culture de notre jeunesse et je me réjouis de pouvoir travailler avec Pap Ndiaye [le nouveau ministre woke et indigéniste de l’Education nationale], et de placer la culture dans la politique d’apaisement des mémoires impulsée par Emmanuel Macron. » « Ce n’est ni une politique de repentance ni une politique de déni, c’est une politique de reconnaissance », a-t-elle assuré, sans donner plus de détails.
Gaspard Gantzer, ancien conseiller du président François Hollande, et Jack Lang ne tarissent pas d’éloges à son endroit. Pour Bruno Julliard, ancien premier adjoint du maire de Paris Anne Hidalgo, « elle a une vraie vision d’une politique culturelle, avec des convictions progressistes de gauche ainsi qu’une ambition élevée pour la démocratisation culturelle, qui pour elle ne veut pas dire nivellement par le bas ». Un drôle de pedigree pour relever le niveau socio-éducatif et culturel de la France.
Source :Présent 24/5/2022
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lundi, 23 mai 2022
La nomination de Pap Ndiaye, un tournant idéologique
Le nouvel hôte de la Rue de Grenelle, qui défend une grille de lecture des rapports sociaux cet article, à travers un prisme racial, représente reprend une « ligne » diamétralement opposée à l’universalisme républicain que soutenait Jean-Michel Blanquer, argumente l’universitaire, Xavier-Laurent Salvador, agrégé de lettres modernes et maître de conférences en langue et littérature médiévales.
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Source : Le Figaro 23/5/2022
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L’utopique union des droites
Le billet de Patrick Parment
Sur le papier, une union des droites serait largement majoritaire dans ce pays. Et ce n’est pas le zinzin mélanchonien, Dupes, qui pourrait changer quelque chose. Rappelons quelques évidences. Comme nous l’écrivions il y a déjà quelques années, la gauche promet du rêve, la droite reste avant tout pragmatique. A gauche, un socialisme dispendieux – Mélenchon est en train de nous refaire le coup de la fantasmatique union de la gauche – quand la droite s’emmêle les pinceaux dans un libéralisme qui enrichit des riches toujours plus riches. D’un côté comme de l’autre, deux utopies aussi mortifères l’une que l’autre. Conclusion, on est gouverné par une sorte de centrisme mou, tendance libérale mais surtout inculte, ignorant qu’un peuple c’est avant tout une histoire branchée sur une mémoire, un sol, une race (au sens culturel du terme). Dans cet ordre d’idée, un Ukrainien est plus proche de nous qu’un Pap Ndiaye, métis franco-sénégalais.
Mais revenons à notre sujet l’union des droites. A regarder de près, c’est en effet la galère. Marine Le Pen campe dans son coin, forte de ses 20% d’électeurs, ce qui lui assure une sorte de rente qui suffit à sa peine et plus encore à ses besoins. Et ce au mépris des idées qui ont fait le succès à son père mais aussi une réputation de paria. Ce dont il se foutait complètement par ailleurs. Sauf qu’aujourd’hui le RN est une caisse vide que Marine Le Pen a centrisé (gaytrisé ?) pour n’être plus qu’un simple « gueuloir » électoral. Sur l’air de « J’suis pas content, j’vote RN ». Hier encore, c’était le parti bolchevique qui tenait ce rôle.
Et il y a les Républicains. Un vaste fourre-tout qui se veut de droite sans trop savoir d’ailleurs ce que cela signifie, mais qui électoralement veut dire, « j’suis pas de gauche ». Ce parti est un melting pot où se croisent et s’encanaillent les lobbies et pas uniquement homo, franc-mac ou juif. On trouve aussi les bétonneux, les chasseurs, les bouilleurs de cru, les amoureux de la bagnole, les tenants du nucléaire, j’en passe et des meilleurs. Ce qui fut au départ un gaullisme populaire culturellement marqué franchouillard est devenu au fil du temps un marigot purement voué à fabriquer des candidats aux diverses élections. Dont cet imbécile de Chirac fut l’archétype - inscrit au pavillon de Sèvres - dont l’œuvre fut poursuivie par Nicolas Sarkozy. Valérie Pécresse a confirmé brillamment que ce parti n’était plus rien. On n’abordera pas le sujet des centristes qui par nature ne sont rien, si ce n’est qu’ils se situent entre la droite et la gauche. Quand on ne veut ni l’un ni l’autre, on vote centriste. Un bulletin blanc en quelque sorte.
Et puis, dans ce marigot sans âme, a soudain débarqué Eric Zemmour qui, malgré ses défauts, a tenu à rappeler que la France ce n’était pas rien. Que c’était aussi un peuple, une histoire, une longue mémoire qu’au fil du temps nos politiques avaient relégué aux oubliettes. Que la France profonde était profondément attachée à ses racines, à sa culture, à ses identités régionales, à son terroir, à ses mœurs. Autant de thèmes largement relégués dans les poubelles par nos politiques traditionnels. Seulement voilà, les Gilets jaunes ont réveillé ces sentiments enfouis, ce besoin d’une France fraternelle conforme à ses traditions, son âme, sa culture.
Le résultats des courses, c’est une France fracassée, divisée, fracturée entre la ville et les champs, entre les bourgeois et les prolétaires, les riches et les pauvres, les Gaulois et les immigrés arabe, jaune, noir et autres. Les Français veulent qu’on pense d’abord aux Français comme le clamait d’ailleurs les politicards sous la Troisième République. Dans un monde déboussolé, preuve est faite que tout homme se replie d’abord sur son petit Liré ! D’où l’émergence de ce que l’on a appelé le populisme. Rien de fasciste là-dedans, n’en déplaise à tous ces imbéciles de gauche, du centre et d’ailleurs. Comme l’a bien démontré l’éthologue Konrad Lorenz chez les animaux, l’homme défend d’abord son territoire. Et à l’heure d’un mondialisme que le conflit ukrainien est en train de remettre en cause, on voit ressurgir l’égoïsme des nations.
La question est donc : l’union des droites est-elle possible ? Mais autour de quel projet ? Car les Républicains pas plus que le Rassemblement national n’en ont un susceptibles de plaire à tout le monde et dont la France et les Français seraient le centre. Le seul à en avoir un, c’est bien Eric Zemmour. Que les Républicains comme le Rassemblement national vont tout faire pour le tuer. Sous le soleil rien de nouveau, on a la droite, la plus bâte du monde…
11:22 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
« Détenus go home » au Danemark
La chronique de Philippe Randa
Partout, les prisons sont surpeuplées… Ce leit-motiv finit par lasser tout à chacun, enclin dès lors à penser que « c’est comme ça, on n’y peut rien »… Une fatalité toutefois battue en brèche par le Danemark dont une initiative vaut son pesant… de réflexion !
La population carcérale danoise ayant « augmenté de 19 % depuis 2015, atteignant plus de 4 000 détenus début 2021 et dépassant 100 % des capacités, selon les statistiques officielles » comme le rapporte The Gardian, ce pays vient de signer un accord avec le Kossovo pour que 300 détenus étrangers, tous « originaires d’un pays non-membre de l’Union européenne, sans enfants au Danemark, dont la peine s’accompagne d’une expulsion » aillent y purger leur peine. Coût de l’opération : 15 millions d’euros.
Tous les détenus concernés devant être expulsés à l’issue de leur détention, ce sera donc déjà chose faite.
Le ministre danois de la Justice, Nick Haekkerup indique que la signature de cet accord « garantira une meilleure capacité dans nos prisons surpeuplées et soulagera la pression sur nos agents pénitentiaires. »
Et d’ajouter pour bien se faire comprendre : « Avec cet accord, le Danemark envoie également un signal clair aux étrangers originaires de pays tiers qui ont été condamnés à l’expulsion : votre avenir n’est pas au Danemark, et vous ne devez donc pas y purger votre peine. »
Une initiative qui, bien évidemment, n’est pas du goût de tous, à l’instar de Catherine Woollard, directrice du Conseil européen sur les réfugiés et exilés (ECRE), un réseau d’ONG qui voit cela d’un très mauvais œil : « Avec la Hongrie, c’est le pays avec le positionnement le plus hostile aux migrants au sein de l’Union européenne. »
Des esprits chagrins pourraient faire remarquer à cette dame que sa remarque associe de fait « immigration » et « délinquance »… Lapsus révélateur ? Simple bêtise de fanatique immigrationniste ? L’un n’empêche pas forcément l’autre…
Lire EuroLibertés cliquez là
01:00 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 21 mai 2022
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
10:05 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
21 mai 2013 : acte ultime de Dominique Venner
09:45 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 20 mai 2022
Pauvre France ... jusqu’où va-t-elle tomber ?
Bernard Germain :
En ce vendredi 20 mai, deux faits ont retenu mon attention : Tout d’abord, j’ai vu dans le média « Culture chrétienne » le petit encadré ci-dessous :
D’autre part, j’apprends que Pap Ndiaye vient d’être nommé ministre de l’Éducation nationale.
Rappelons que ce « grand intellectuel », dixit la presse bien pensante, s’est fait connaître ces dernières années par ses déclarations :
• En 2020, au moment de la mort de Georges FLOYD aux USA, il déclarait sur France Inter qu’il existait aussi en France « un racisme structurel »
• Il dénonçait également, lors de la même émission, qu’il y avait aussi en France, notamment dans les banlieues, « des violences policières ».
• Par ailleurs, ce « grand intellectuel » a accepté à plusieurs reprises, d’après la presse, de participer à des réunions interdites aux blancs, organisées par les indigénistes.
Voilà le triste sire qu’Emmanuel Macron a décidé de mettre à la tête du ministère chargé « d’éduquer » notre jeunesse.
Autant dire que le wokisme prend officiellement le pouvoir dans ce ministère si important pour les jeunes générations présentes et à venir. Nous n’avons pas fini d’en payer les conséquences.
Pauvre jeunesse et pauvre France !
Bernard Germain cliquez ici est candidat Reconquête dans la 5e circonscription des Côtes d'Armor.
21:27 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Actualité de la chevalerie
L'excellent site Le Salon Beige, sous le titre Notre situation est l’occasion de retrouver l’actualité intempestive de la chevalerie, relaye un article paru dans le bulletin de l'association Notre-Dame de Chrétienté qui organise le pèlerinage annuel Paris-Chartres.
Télécharger ici le bulletin : cliquez ici
A l'heure où "tout fout l'camp", il est bon et réconfortant de mettre à l'honneur ceux qui ont bâti notre civilisation...
F.F.
Actualité de la chevalerie
par Thibaud Collin dans l’Appel de Chartres
La lassitude est mauvaise conseillère. Et pourtant Dieu sait si elle a des occasions de nous saisir au regard de la situation de notre civilisation ! Situation religieuse, situation politique, pour ne pas parler de culture ni d’économie. La lassitude est mauvaise conseillère car elle ronge notre espérance qui est source de notre engagement envers le bien. C’est parce que l’on espère obtenir ou réaliser un bien à venir que l’on se détermine et que ce bien advient. La lassitude est le vice des âmes fatiguées et habituées. Cette fatigue sanctionne un engagement « à la force du poignet », sûr de lui-même et refusant de se recevoir d’une Source plus profonde et plus haute.
Dieu donne l’homme à lui-même pour qu’il se prenne en charge à travers l’épaisseur des médiations humaines (famille, métier, patrie, etc.). Mais cette liberté, don précieux et redoutable d’un Dieu magnanime, ne peut déployer toute sa mesure que si elle ne cesse de puiser la force de son élan dans la nature humaine et dans la grâce divine. L’homme qui se croit absolument autonome oscille entre exaltation et dégoût de soi. Cette grandeur qu’il cherche, souvent ardemment, il prétend la produire alors qu’il s’agit en réalité de coopérer à plus grand que lui. Notre situation religieuse et politique peut expliquer notre lassitude mais elle ne peut la justifier. La lassitude est à voir comme un signe à interpréter, un appel à changer notre regard sur notre engagement.
Car notre situation exige plus que jamais notre esprit de service et non pas un esprit de résignation et d’ennui. Notre situation est l’occasion de retrouver l’actualité intempestive de la chevalerie.
Dans un petit livre plein de saveur, Une autre chevalerie naîtra (NEL, 1949), Jean-Louis Lagor (Jean Madiran) vient recevoir ce trésor de notre civilisation chrétienne. La bonne nouvelle est que ce trésor est encore disponible. Il n’est pas réservé à l’histoire médiévale.
« Le Chevalier, écrit Lagor, était, tout simplement, un chrétien accomplissant en chrétien sa tâche quotidienne où Dieu l’avait placé. C’était une tâche militaire, parce que les tâches militaires avaient une primauté d’urgence, parce que la barbarie à vaincre était d’abord militaire. »
Aujourd’hui, la barbarie a pour nom le consumérisme, le nihilisme, sans parler bien sûr du djihadisme, bref elle est le fruit conjoint de nos renoncements intérieurs et d’ennemis forts de nos faiblesses. Le chevalier est le chrétien qui n’a pas fui le monde chaotique dans lequel la violence régnait mais qui l’a affrontée. « La Chevalerie médiévale fut une force mesurée par une vie intérieure », dit excellemment Lagor. La force est nécessaire pour lutter contre le mal. La force est en elle-même un bien en tant qu’elle est l’expression de l’activité d’un être mais elle a besoin d’être finalisée par le bien de cet être. Face à la force anarchique qu’est toujours la barbarie, le chrétien se doit d’engager sa force ; celle-ci est de nature physique, morale, intellectuelle et spirituelle. La mobilisation de ses différentes forces se nomme la vertu. Le chevalier est ce chrétien qui pratique les différentes vertus par lesquelles son humanité se bonifie. Il est fidèle et loyal au Christ serviteur. Il ne se regarde pas agir, il ne prend pas la pose. La chevalerie n’est pas une posture esthétique. C’est un esprit d’ascèse et de prière par lequel la puissance et l’humilité s’embrassent au service de la cité et de la civilisation chrétienne. Dans un monde déstructuré où les autorités temporelles étaient en crise, les chevaliers ont été une des modalités de cette suppléance que l’Église a exercée.
Dans la vie de saint Géraud d’Aurillac, écrite par l’abbé de Cluny saint Odon aux environs de l’an 930, est montrée en exemple la vie d’un laïc, de condition noble, qui consacre sa vie à protéger les pauvres et l’Église. Voilà le cœur de la chevalerie : mettre la force des armes au service de la protection des plus faibles, de ceux qui subissent le mal qu’est la pauvreté, d’abord matérielle bien sûr, mais aussi de la pauvreté morale, intellectuelle et spirituelle. Qui peut nier que cette mission est d’actualité ?
13:13 Publié dans 10 - La 10e Journée nationale et identitaire, François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Médias, morne plaine
Le billet de Patrick Parment
Jusqu’au 12 juin, l’essentiel de l’actualité est concentré sur les élections législatives et toute la tambouille qui tourne autour de la désignation des candidats. L’autre volet de l’actualité vue par l’œilleton français, c’est la guerre en Ukraine où carbure à fond une désinformation parfaitement orchestrée et à laquelle se soumettent la plupart des médias. On assiste ainsi à cette mascarade de ce pauvre soldat russe qui a tiré sur un civil et dont on va instruire un procès pour « crime contre l’humanité ». Ca frise quand même la caricature aux regards de toutes les guerres et exactions menées par les troupes américains depuis le Vietnam ! On notera que peu de voix s’élèvent, notamment à la télévision, pour dénoncer cette guerre que les Américains mènent par procuration contre la Russie et dont, quel que soit l’issue, ce sont bel et bien nous, les Européens, qui paieront l’addition.
Comme le souligne Pierre Lellouche dans un article de Valeurs actuelles (19/5) : « En tout état de cause, cette guerre va avoir des conséquences monumentales, notamment une coupure physique de l’Europe entre la Baltique et la mer Noire ainsi qu’une division profonde à l'échelle internationale entre ceux qui partagent les valeurs occidentales et ceux qui se retrouvent dans le modèle autoritaire russe. Sans compter les conséquences à long terme sur l’économie mondiale, les milliers de morts au combat, les mouvements de populations et les famines occasionnées par cette guerre. La Russie et l'Ukraine représentent le tiers des exportations de blé de la planète. Dans ce contexte, on a plus intérêt à circonscrire l’incendie qu’à souffler sur les braises. »
On notera pour compléter ce tableau que faute d’avoir du gaz et du pétrole – sans parler de l’uranium – les Européens vont devoir se chercher de nouveaux maitres et donc se rendre encore plus dépendant de l’Amérique ! Vladimir Poutine était-il le pire d’entre eux ? Que dire également de l’implication des entreprises européennes en Russie et des collaborations fructueuses nouées dans de nombreux domaines et pas des moindres – l’espace notamment. L’Europe avait une occasion de prendre son destin en main en menant la négociation avec Vladimir Poutine et en lui proposant la neutralité de l’Ukraine à l’image de la Finlande et le retrait des missiles américains dans le cadre de l’Otan. Mais, une fois de plus, démonstration est faite que l’Europe est un leurre et que l’on assiste, ô paradoxe, à l’égoïsme des nations. L’Europe a toujours été un champ de bataille. Il semble bien qu’elle le demeure.
10:03 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les Français doivent apprendre à préférer les Français aux autres peuple
Entretien avec Daniel Conversano publié sur Riposte laïque cliquez ici
C’est toujours du bonheur d’écouter, d’entendre et de lire un entretien avec cet esprit libre qu’est Daniel Conversano… surtout quand cet échange est mené par notre contributeur Claude Lefranc…
Je défends l’idée d’une gauche identitaire, proche du projet initial de Riposte Laïque
Riposte Laïque : Vous avez rédigé un livre ZOZ7 de conseils à Z pour l’aider à gagner en 2027. Vous avez sans ambiguïté soutenu Z au 1er tour et fait un choix de raison pour MLP au 2e. Croyez-vous à la faisabilité et pertinence de l’union des droites ?Les nationalistes doivent cesser d’être tournés vers le passé
Le sécessionnisme est interdit, mais s’il s’agit de ne fréquenter au quotidien que les nôtres, d’accord !
Je ne crois pas à un éclatement spectaculaire de la société occidentale
Les Français doivent apprendre à préférer les Français aux autres peuples
Z0Z7 : comment faire gagner Eric Zemmour à la prochaine présidentielle
10:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Paiement en roubles et sanctions : les guignols de l’UE capitulent !
L’UE se voit obligée d’autoriser les sociétés européennes acheteuses de gaz à ne pas respecter les sanctions qu’elle a mises en place : payer en euros ou dollars, mais pas en roubles ! Elle a finalement plié face aux exigences de Poutine de payer le gaz en roubles.
Tout acheteur de gaz russe doit ouvrir un compte à Gazprombank. Cette banque russe reçoit les paiements dans la devise du contrat, les convertit à ses frais sur un deuxième compte en roubles ouvert par la société européenne acheteuse de gaz et paie ainsi Gazprom, le fournisseur de gaz, en roubles ! Pour ne pas perdre la face, l’UE exige des sociétés européennes acheteuses de gaz une déclaration guignolesque selon laquelle leurs obligations sont remplies puisqu’elles paient en euros ou en dollars conformément aux contrats signés. La déclaration ment par omission en disant qu’elle clôt le paiement pour la livraison de gaz concernée car elle oublie de préciser que le paiement ultime a finalement été effectué par le débit en roubles sur un deuxième compte en roubles ouvert chez Gazprombank.
Pourtant les dirigeants de l’UE affirmaient que jamais au grand jamais ils n’accepteraient de payer le gaz en roubles. Il s’agit donc d’une capitulation pure et simple de Bruxelles. L’important pour la Russie est d’éviter la saisie des paiements en euros ou en dollars dans des comptes ouverts auprès des banques occidentales. De plus, ces dollars et euros sont immédiatement revendus sur le marché des changes contre des roubles avec des frais de change facturés à la société européenne acheteuse de gaz. C’est la raison pour laquelle le rouble a non seulement retrouvé son taux de change d’avant le 24 février 2022, date de l’intervention militaire russe en Ukraine, mais il l’a même dépassé, narguant l’euro en train de dévisser et même le dollar américain ! Les Occidentaux qui rêvaient de voir le rouble s’écrouler pour déclencher une inflation monstrueuse en Russie se retrouvent donc, il n’y a pas d’autres termes pour exprimer le mieux possible la réalité de la situation, tout « cons » !
Selon l’agence Bloomberg, 20 entreprises européennes ont déjà ouvert des comptes auprès de Gazprombank pour payer le gaz russe en convertissant des euros en roubles. 14 autres clients ont demandé des documents nécessaires pour les ouvrir. Et 4 ont déjà effectué le paiement en roubles !
La Russie vient de gagner par exemple son bras de fer avec l’Italie : l’ENI, le groupe énergétique italien détenu par l’État, a accepté d’ouvrir un deuxième compte en roubles. A contrario, la Pologne et la Bulgarie avaient réglé leurs achats dans la devise prévue, mais avaient refusé d’ouvrir un second compte en roubles ; Gazprom, en rétorsion, a suspendu ses livraisons, considérant que le règlement n’avait pas été effectué. Selon le journal italien La Repubblica, malgré la pantomime grotesque des guignols de l’UE, « le gaz, à raison de 155 milliards de m3 en 2021, continuera à affluer de la Russie vers l’UE ».
Quant à la politique des sanctions contre le pétrole russe, c’est aussi le fiasco le plus complet !
Les divergences entre les pays européens sont très vives ! La Hongrie, dépendante à 100 % de l’énergie russe par gazoduc et oléoduc, a chiffré à 15-18 milliards d’euros le coût d’un arrêt de ses achats de pétrole russe pour expliquer sa demande d’exemption, suite à un approvisionnement russe exclusif par oléoducs terrestres, du projet d’embargo pétrolier de l’UE.
Pour Vladimir Poutine, il est impossible pour certains pays européens d’abandonner rapidement le pétrole russe, comme le souhaite l’UE. « Il est évident que certains États de l’UE, dont la part des hydrocarbures russes dans le bilan énergétique est particulièrement élevée, ne seront pas en mesure de le faire avant longtemps, qu’ils ne pourront pas se passer de notre pétrole ». Le chef du Kremlin a ajouté qu’en abandonnant les approvisionnements énergétiques russes, l’Europe risquait d’acquitter à terme les tarifs les plus chers du monde, tandis que la compétitivité de son industrie serait sapée, avec la désindustrialisation et le chômage à la clé pour les Européens.
Selon le site pro-européen Euractiv.fr « l’UE joue sa réputation alors que la Hongrie continue de bloquer les sanctions contre Moscou ». Il est évident que les sanctions devraient viser la Russie et lui causer du tort plutôt que de causer du tort aux États membres, ce qui est hallucinant de bêtise et d’impréparation. Plusieurs États membres, tels que la Slovaquie, la République tchèque et la Bulgarie ne sont pas mécontents de voir la Hongrie monter en première ligne.
Les sanctions énergétiques ne sont ni plus ni moins qu’un suicide économique et industriel pour l’Allemagne et tous les pays européens qui ont besoin d’une énergie abondante, écologique par gazoducs (ce qui n’est pas le cas des méthaniers) et peu coûteuse.
Les responsables de l’UE, suite à la concurrence du Royaume-Uni qui voulait tirer les marrons du feu, ont aussi abandonné un projet visant à interdire aux navires de l’UE de transporter du pétrole russe, après l’opposition de la Grèce et de Chypre quant à l’impact sur leur économie. Dans les problèmes de ce type, il n’y a que la règle de l’unanimité qui peut sauver certains États, ce que souhaitait de Gaulle, contrairement à ce que veut mettre en place le fédéraliste Macron, vendeur de la France industrielle à l’encan.
Face à toutes ces difficultés la Commission européenne a dévoilé un plan de 210 milliards d’euros. L’objectif technocratique est de mettre fin à la dépendance de l’Europe aux combustibles russes fossiles d’ici 2027 et d’accélérer le passage aux coûteuses et catastrophiques énergies renouvelables. Viktor Orban a pu déclarer à ce sujet : « Cela vaut la peine de se demander s’il y a un sens à une transformation coûteuse qui ne peut commencer à fonctionner que dans quatre à cinq ans., alors que la cause de tout cela est une guerre qui se déroule en ce moment ».
Le résultat provisoire des courses, c’est que la Russie gagne plus d’argent avec ses ventes de gaz et de pétrole qu’avant la guerre en Ukraine et va réorienter son secteur des hydrocarbures vers la Chine, l’Inde, les BRICS et les pays émergents. Vladimir Poutine a pu déclarer « Commettre un tel autodafé, un tel suicide économique, c’est évidemment leur problème. Nous devons agir de façon pragmatique et tenir tout d’abord compte de nos propres intérêts ( ..). Le résultat des actions chaotiques de nos partenaires a été une hausse de nos revenus du secteur des hydrocarbures, les changements sur le marché pétrolier étaient de nature « tectonique (…). Il est peu probable qu’on pourra refaire des affaires comme avant. »
La Russie croule donc sous les excédents financiers. Ses profits avec la hausse du baril sur les marchés internationaux sont supérieurs à ce qui était anticipé dans les prévisions budgétaires russes. Les sanctions de l’UE sont un échec majeur. La Russie s’enrichit tandis que « les pauvres bougres qui fument des clopes et roulent au diesel » s’appauvrissent en France et en Europe !
Le paiement en roubles du gaz russe, l’embargo par l’UE du pétrole russe, c’est un travail d’idéologues, d’enfants de chœur, d’amateurs irresponsables, de traîtres immigrationnistes et droit-de-l’hommistes, pris subitement d’une rage folle, suicidaire et gratuite pour faire une guerre économique à la Russie qui n’est pas la nôtre, mais celle de l’Amérique !
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01:25 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 19 mai 2022
LORSQU'UN SIMPLE CITOYEN S'ADRESSE À EMMANUEL MACRON, ÇA POURRAIT DONNER :
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Monsieur le Gouverneur, excellence,
Permettez à un simple citoyen de vous exprimer ce qu’il a sur « la patate » !
Après votre seconde élection à la magistrature suprême de l’État, j’ai l’honneur de vous informer que je m’écarte volontairement de la communauté active des citoyens français : « Un quinquennat de Monsieur Emmanuel Macron, ça va, deux quinquennats, bonjour les dégâts ! »
Vous allez pouvoir continuer votre détestable politique mondialiste et anti-souverainiste, au sein des pseudos États-Unis d’Europe, cette nouvelle entité multinationale dont vous êtes l’un des parangons.
Pour ma part, au soir de ma vie, je m’interroge sur l’opportunité d’avoir servi la France, notamment comme caporal-chef dans les FFA, - classe 64-1 A -, et d’avoir été un élu municipal pendant 39 ans, dont 19 passés en tant que 1er adjoint au maire de ma commune.
Désormais, tout cela ne me concernera plus : effacé ou presque, de ma mémoire ! En tant que sujet Patagon de Sa majesté Orélie-Antoine 1er , roi d’Araucanie et Patagonie par la grâce de feu Jean Raspail, son Consul-général, explorateur, grand écrivain monarchiste et catholique, - primé par l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre -, je vais me réfugier dans cette identité de substitution, en attendant de le rejoindre, - le plus tard possible !-, dans l’au-delà des mers.
Désormais, considérant que vous n’êtes rien de plus qu’un gouverneur d’État au même titre que ceux du Texas, de l’Utah ou de l’Arizona, - au demeurant fort belles contrées ou j’ai mis les pieds jadis -, je renonce à voir dans le pays qui m’a vu naître et où je me sens de plus en plus étranger, autre chose qu’un pays disparu. Il n’est plus que l’un des membres de cette pseudo « Union européenne », véritable « URSS sans le goulag », gouvernée par une oligarchie qui n’est pas sanctionnée électoralement par les peuples !
15:07 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sortie prochaine du nouveau numéro de la revue Réfléchir & Agir
11:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 18 mai 2022
Samedi 3 et dimanche 4 septembre prochains : 52e Journées chouannes à Chiré-en-Montreuil (86)
09:52 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
PHILIPPE VARDON, FIGURE DE LA DROITE NATIONALE ET IDENTIAIRE NIÇOISE, VIENT DE REJOINDRE RECONQUÊTE !
01:28 Publié dans Législatives 2022 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 17 mai 2022
Une rose des vents hégémonique et décadente
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Parmi les nombreuses hétérotélies qui découlent de l’« opération militaire spéciale » russe en Ukraine, destinée entre autres à empêcher l’ancrage de ce pays dans l’orbite euro-atlantique, la plus flagrante serait le renoncement par la Suède et la Finlande de leur neutralité historique afin de rejoindre au plus tôt l’Alliance Atlantique et son bras armé, l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord).
Signé le 4 avril 1949, le traité de Washington réunit douze États des deux rives septentrionales de l’Atlantique dont le Portugal de Salazar et l’Islande qui présente la particularité de ne pas disposer d’armée. Ce pacte fonde l’Alliance Atlantique en opposition frontale à l’Union Soviétique et au bloc de l’Est. La guerre de Corée en 1950 l’incite à se doter d’une composante militaire : l’OTAN.
La fin de la Guerre froide qui s’étend du 9 novembre 1989 (chute du mur de Berlin) au 25 décembre 1991 (éclatement imprévu de l’URSS) aurait pu – et aurait dû – provoquer la dissolution de l’OTAN. Son pendant soviétisé, le Pacte de Varsovie, a bien disparu dès 1991. Or la structure atlantiste va survivre à ce grand tournant de l’histoire. Elle va contribuer à l’hégémonie des États-Unis d’Amérique en Europe et à renforcer la domination occidentale matérialiste – eudémoniste sur les cinq continents. Aujourd’hui, l’organisation occidentaliste comprend trente membres dont les plus récents datent de 2009 (Albanie et Croatie), de 2017 (Monténégro) et de 2020 (Macédoine du Nord). L’arrivée prochaine de la Suède et de la Finlande sonnera le glas de toute « Europe – puissance » indépendante. À l’exception de l’Irlande, de Malte, de Chypre, de l’Autriche, de la Suède et de la Finlande, tous les États de la soi-disant Union européenne sont plus ou moins intégrés dans l’OTAN. La neutralité affichée d’États européens tels que la Suisse n’a jamais empêché une intense coopération discrète. Dans la perspective d’une invasion soviétique, l’état-major otanien avait très tôt mis en place des unités clandestines de guérilla connues sous le nom de code de Stay Behind et, en Italie, de Gladio. L’Autriche, la Suède et même la Suisse ont bénéficié de ce soutien implicite. Aucun État européen n’est de nos jours étranger à l’atlantisme institutionnel.
Dans la décennie 1990, certains milieux républicains conservateurs, souvent marginaux, tablent sur un ralliement rapide de la Russie à la sphère occidentale. L’arrivée de l’ancien ennemi aurait bouleversé la donne géopolitique et diplomatique pour tout le début du XXIe siècle, car, une fois dans l’OTAN, la Russie aurait incité les anciennes républiques soviétiques, y compris l’Ukraine et la Géorgie, à l’y rejoindre. L’extension de l’alliance militaire atlantique de Vancouver à Vladivostok via Moscou aurait toutefois été vue par l’Iran et la Chine comme une menace frontalière existentielle. Incapables de dépasser leurs préjugés russophobes, les cénacles néo-conservateurs, démocrates et républicains, rejetèrent cette éventualité et ratèrent leur rendez-vous avec le kairos. Au contraire, l’agression russe contre l’Ukraine concrétise leur lubie géostratégique. Dans les années 2000, l’OTAN participa à l’invasion et à l’occupation de l’Afghanistan et de l’Irak.
Aucune autre entente multinationale ne présente un tel écho planétaire qui correspond aux visées d’un Occident-monde totalitaire. L’OTAN a ainsi noué d’intenses contacts avec divers pays non-européens dans une série de contrats appelés « Plans d’action individuel de partenariat » (Serbie, Ukraine, Géorgie, Arménie, Kazakhstan), « Partenariat pour la paix » (Irlande, Suisse, Autriche), « Dialogue méditerranéen » (Israël, Jordanie, Égypte, Maghreb dont l’Algérie) », « Initiative de coopération d’Istanbul » (Koweït, Émirats arabes unis, Qatar) et « Partenariat global » (Colombie, Irak, Pakistan, Mongolie, Corée du Sud, Japon, Nouvelle-Zélande). Quant à l’Australie, considérée comme un « allié majeur », elle posa en 2014 sa candidature à l’Alliance Atlantique.
Le bloc euro-atlantique constitue un grand espace qu’ordonnent et dominent les États-Unis d’Amérique. C’est un Commonwealth ultra-libéral de ploutocraties d’apparence démocratique qui sert aussi de vaste marché au complexe militaro-industriel étatsunien. Sans vouloir empiéter sur les analyses judicieuses de l’émission de Radio Méridien Zéro versée dans les questions militaires, « Ça se défend », le Rafale français, l’Eurofighter Typhoon anglo-germano-hispano-italien et le JAS 39 Gripen suédois ne peuvent pas rivaliser avec le F-35 étatsunien à la réputation (au choix) de fer à repasser volant ou de corbillard aérien. Les industries d’armement européens, en particulier françaises et suédoises, connaîtront dans les prochaines années le sort peu enviable d’Alstom racheté par General Electric grâce à une prise d’otage légale outre-Atlantique (l’affaire Frédéric Pierucci, par exemple).
À côté de son action patiente de pillage systématique du savoir-faire européen, l’OTAN, l’Alliance Atlantique et leur complice, l’Union dite européenne, attisent le nouveau chaos mondial. L’OTAN n’a jamais défendu l’Occident boréen. Elle représente plutôt l’avant-garde de la révolution sociétaliste cosmopolite. Ses instances dirigeantes souscrivent à toutes les pathologies de la modernité tardive liquide. Le 19 mars 2021, le siège bruxellois de l’OTAN tenait une conférence interne consacrée à la dimension LGBTQ+ sur le lieu de travail. La rose des vents se trouvait pour l’occasion associée au fameux drapeau arc-en-ciel… Le communiqué de presse officiel de l’entité atlantiste affirmait qu’elle « est attachée à la diversité. Toute discrimination fondée sur l’orientation sexuelle, le sexe, la race ou l’origine ethnique, la religion, la nationalité, le handicap ou l’âge y est strictement interdite. Elle a également fait œuvre de pionnière en étant la toute première organisation au monde à reconnaître le mariage entre personnes du même sexe, offrant à ces couples les mêmes avantages qu’aux conjoints hétérosexuels, à une époque où le mariage homosexuel n’était reconnu que dans un seul pays, les Pays-Bas ». Jamais l’OTAN n’est intervenue dans la crise des migrants en 2015. Elle ne s’est jamais déployée pour protéger et stabiliser le flanc Sud de la Méditerranée. L’idéologie multiculturaliste, la pensée « woke » et l’« inclusivisme » sont devenus avec l’ultra-libéralisme sécuritaire les mamelles conceptuelles de l’atlantisme 2.0.
On ne peut que constater toute la nocivité de cette organisation qu’Emmanuel Macron estimait avec erreur le 7 novembre 2019 en « mort cérébrale ». La mort cérébrale, c’est en fait ce qui attend les peuples albo-européens s’ils ne décident pas de se lever contre cette folle emprise mortifère civilisationnelle.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°32, mise en ligne, le 10 mai 2022, sur Radio Méridien Zéro.
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Une nouvelle tentative de suicide des Européens ?
Bernard Plouvier
Contrairement à ce que certains commentateurs écrivent sur le conflit opposant depuis 2014 le gouvernement des USA (et sa marionnette ukrainienne) à l’autocrate russe, la situation actuelle de l’Europe occidentale n’évoque pas l’année 1914, mais bien celle de 1938-39.
Certes la tentative de suicide européen de 1914-18 fut assez réussie : la France récupéra l’Alsace-Moselle au prix d’1,7 million de morts (immédiates et retardées) et de 4 millions de blessés dont un tiers d’invalides (sans compter les traumatisés moraux) ; la Grande-Bretagne mit la main sur les pétroles de Mésopotamie en payant ses Dominions avec des colonies volées aux Allemands, dépossédés de leurs Flottes de guerre et commerciale ainsi que d’une foule de brevets techniques ; les Russes gagnèrent la sublime Révolution bolchevique (70 années de la dictature la plus inepte, la plus impérialiste et la plus sanglante de l’histoire).
Tout cela pour permettre aux Serbes (responsables du motif de guerre) de dominer Croates, Slovènes, Monténégrins et Bosniaques, aux Tchèques d’asservir les Sudètes, Slovaques, Ruthènes, Polonais de Teschen et autres Magyars de Slovaquie méridionale, aux Roumains de dominer les Magyars de Transylvanie, aux Polonais d’asservir des Allemands, des Biélorusses et des Ukrainiens. Chapeau bas !
Dans cette longue guerre, coûteuse en vies et en biens, les USA se contentèrent essentiellement du rôle de Shylock jusqu’en 1937, se faisant payer prêts et intérêts, sans trop se mêler des affaires européennes, d’où vingt années de paix, seulement troublée par les tueurs et les propagandistes du Komintern.
Seulement, la spéculation forcenée aux USA, de 1925 à 1928, avait détourné une énorme partie des moyens de paiement destinés à faire tourner l’économie, d’où une énorme bulle spéculative – plus importante que celle de 1871-73 en terres judéo-germaniques dont l’explosion en 1873 fit naître l’expression « Krach » (à la fois boursier et immobilier).
La nouvelle bulle (de New York et autres Bourses des USA, de Londres, de Berlin et Francfort/Main) explosa – d’abord à Londres, puis à New York, que des langues vipérines nommaient « Jew York » - et ce fut la dégringolade, d’autant que l’économie des pays riches avait déjà souffert en 1928 d’une certaine saturation en biens : les riches avaient 2 ou 3 résidences encombrées de téléphones, de frigidaires, d’appareils électriques, 2 voitures etc. Même le standard de vie a ses limites !
Et ce fut l’hécatombe économique mondiale : une carence en moyens de paiement, parce que les pontifes des Banques centrales hésitaient à faire tourner la planche à billets – c’étaient des financiers à scrupules : a-t-on jamais vu cela ?!? La chute dramatique de la consommation provoqua un chômage d’ampleur inédite et un effondrement des prix. Pourtant, on crevait de faim : dans le Tiers-Monde où on avait pris l’habitude d’être assistés par le généreux Blanc, mais aussi aux USA et en Europe, du côté des chômeurs et des ex-riches appauvris par les dévaluations d’après-guerre (une époque où certains financiers d’État se comportèrent en pirates avec leurs nationaux).
La crise épargnait seulement l’URSS – où le vulgum pecus manquait de tout sauf de propagande, de vodka et de terreur -, mais on l’on surarmait dès 1929, car le Tsar Rouge se donnait les moyens de devenir plus impérialiste encore que les Tsars des XVIIIe et XIXe siècles. Elle épargna très vite aussi le Japon, où l’on mit en valeur l’énorme Mandchourie et le Jehol, volés à une Chine en pleine anarchie.
On connaît la suite. En Allemagne, des ploutocrates ne faisaient rien de bon et un génie populiste arriva très démocratiquement au pouvoir. Il fit merveille en remettant au travail 7 millions de chômeurs, grâce à une politique de grands travaux financée par des Traites de travail escomptées par la Reichsbank comme des effets de commerce, ce qui permit de faire reprendre – et avec quel brio – l’économie, sans inflation… ce qui démolissait les stupidités de Fischer (breveté made in USA) et de son imitateur so british Keynes.
Le menu inconvénient de ce génie résidait dans sa paranoïa délirante. Il s’estimait investi par sa divinité panthéiste de la mission de créer un gigantesque espace de l’Atlantique à la Volga où sa « race germano-scandinave » pourrait se reproduire selon un plan eugénique, excluant les non-« Nord Aryens », dans l’espoir de faire naître, au bout de quelques siècles ou « de mille ans », le Surhomme chanté par le paranoïaque délirant Nietzsche… on recommençait le racisme du sieur Moïse, mais avec un peuple infiniment plus puissant, doté d’une technicité et de réserves d’énergie prodigieuses. En 1945, ce fut pour les Allemands l’heure Zéro : débâcle, déréliction et début de la diabolisation.
Aux USA, un riche rejeton de deux lignées de négociants internationaux voulut jouer au Démocrate de gauche – une expression incompréhensible, si l’on n’a pas été initié aux subtilités sémantiques de la politique judéo-US, un pays où les milliardaires d’origine anglo-saxonne sont de purs Yankees, gavés d’Ancien Testament, racistes anti-noirs, anti-asiates, et où les milliardaires juifs sont des racistes mosaïques et des marxistes de fantaisie. FDR (Franklin-Delano Roosevelt) arriva au pouvoir très exactement à la même époque que celle où commençait d’œuvrer le génie psychotique austro-allemand et le mollasson français qui se faisait représenter en taureau, le sieur Daladier, un peu trop alcoolisé.
FDR fit semblant de jouer au dictateur socialisant, alors qu’il volait au secours du capitalisme. Il prit des mesures inflationnistes, ce qui provoqua une hausse des prix, donna du travail à un quart des chômeurs en les transformant en fonctionnaires de l’État fédéral, à un autre quart par une politique de grands travaux, tandis que 50% restaient – stricto sensu - sur le carreau. Et comme le bon FDR n’avait pas mis en garde les spéculateurs, ceux-ci, dès que fut rouverte la source des emprunts bancaires, se mirent de nouveau à spéculer, d’où nouvelle bulle, qui s’évapore au milieu de 1937 ; derechef : 12 millions de chômeurs, une dégringolade des productions agricole, minière et industrielle… les mêmes causes engendrent en principe les mêmes effets.
Mais le FDR, sous ses allures de bonhomme niais, était lui aussi un génie – et un génie du Mal ; il n’est pas prouvé que de l’homme puisse naître un génie du Bien ! FDR réfléchit beaucoup l’été 37 et trouve la solution pour éviter toute nouvelle crise aux USA : déclencher une guerre en Europe (pour faucher les colonies des Européens : sources de matières premières, mais aussi d’une main d’œuvre à bon marché que l’on pourrait faire travailler dans ces pays exotiques – surtout pas d’immigration aux States de primitifs ! – pour produire à bas coût des biens fabriqués sous brevets US. Il venait d’inventer l’économie globale.
1938 lui offrit matière à réflexions géopolitiques. Les Allemands réclamaient le Sudetenland dont la population était brimée depuis 1919 par les Francs-maçons racistes et sectaires de Prague ; le Président tchèque, un nabot ambitieux qui voulait faire de Prague la nouvelle Vienne, soit la capitale des pays danubiens, avait concocté des alliances avec la France dont la « formidable armée » était considérée comme « la meilleure du monde » et avec le Tsar Rouge, qui regorgeait de chars et d’avions de combat. La guerre aurait ainsi éclaté pour faire respecter les « Traités de la région parisienne » de 1919 où l’on avait accumulé assez de casus belli pour engendrer des guerres un peu partout en Europe.
FDR n’était pas prêt : il n’avait pas d’armée et le complexe militaro-industriel n’existait encore que dans sa très fertile imagination. En outre, à Londres, dirigeait un honnête homme, pacifiste, et à Rome un homme de grand bon sens. Et au lieu de s’entre-égorger, les Européens appliquèrent le Droit des peuples : les Accords de Munich, parfaitement démocratiques, attribuèrent les Sudètes au Reich, les Polonais de Teschen à la Pologne, les Magyars de Slovaquie du Sud à la Hongrie et donnèrent l‘autonomie aux Slovaques et aux Ruthènes qui l’attendaient depuis les promesses à eux faites durant la Grande Guerre ! La paix était sauvée et la démocratie l’avait objectivement emporté.
Cela ne faisait pas l’affaire du Tsar Rouge, tenu à l’écart, ni des plans mirifiques de FDR – affublé d’une opinion publique sage, ni impérialiste ni belliciste, il lui fallait une énorme guerre en Europe pour avoir l’autorisation du Congrès de créer le complexe militaro-industriel qui lui permettrait officiellement de transformer son pays en « arsenal de la bonne cause » et, surtout dans son esprit, de doter les USA de la plus formidable armée permanente de l’histoire. Et FDR eut une chance extraordinaire : au bon moment, il put actionner deux groupes de fous furieux bellicistes.
Le génie austro-allemand estimait que depuis 1917, les Juifs avaient tout gâché dans les deux pays germaniques : le Reich de Weimar et l’Autriche. Depuis 1933, il avait donc exclu progressivement les Juifs de la vie publique, des media et de la vie économique, les priant « d’exercer dans d’autres pays leurs inestimables talents » (Adolf Hitler dixit). Depuis 1933, les dirigeants des associations juives avaient « déclaré la guerre au Reich nazi » (Haïm Weizmann scripsit). FDR avait donc derrière lui une armée de propagandistes déchaînés, riches et, en dignes élèves du judaïsme talmudique-rabbinique, prêts à déformer quelque peu les faits pour servir leur cause, sans trop se soucier du sort des millions de Juifs restés en Europe continentale.
Mieux encore pour FDR : depuis 1918 existait une Pologne dont les aristocratiques chefs rêvaient de ressusciter l’éphémère Grande Pologne médiévale, étendue des États baltes jusqu’à la Mer Noire. Pour l’heure, ils se contentaient d’irriter le colosse germanique à propos de Dantzig, un État peuplé à 96,7% de Germains, administré par des esthètes de la SDN (l’ONU de l’époque, avec la même efficacité, à ceci près qu’elle était dominée par les Britanniques, comme de nos tristes jours, l’ONU est la servante des USA).
Le casus belli était mince, voire ridicule, d’autant que là encore le Droit des peuples était en faveur des Allemands judéophobes… et les Polonais l’étaient également, comme l’étaient aussi les Baltes, les Biélorusses, les Ukrainiens, les Roumains, les Slovaques, les Croates. La diabolisation du Germain judéophobe, partie de New York, de Chicago et d’Hollywood, épargna l’idiot utile polonais comme elle avait épargné le judéophobe « Staline »-Djougashvili. Et toutes les paroles de bon sens des pacifistes n’y purent rien : on fit « la Guerre pour Dantzig ».
Il ne restait plus au gentil FDR, réélu en 1940 sur un programme pacifiste et neutraliste, de multiplier les vexations envers les vilains Nippons, qui occupaient le tiers de la Chine évinçant les négociants US, pour « leur faire tirer le premier coup de canon » (FDR dixit).
Le triomphe de FDR fut posthume. On avait utilisé l’Armée Rouge pour vaincre la Wehrmacht et « Staline », ce voyou, en avait profité pour voler la moitié de l’Europe ; surtout FDR était mort prématurément, vaincu par une hypertension artérielle maligne, mais de brillants esprits avaient compris son schéma politique. Ce furent la Guerre Froide (ainsi appelée en dépit d’une multitude de points chauds), puis la débâcle des Soviétiques, accablés de bêtise, d’ineptie, de corruption et de népotisme.
Et nous nous retrouvons, près de 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, en état de « menace de danger de guerre » (Guillaume II de Prusse et Empereur des Allemands dixit en juillet 1914). Cette fois encore, comme en 1939-41, les USA veulent la guerre, car ils en ont besoin !
En effet, toute la politique impérialiste US suit le schéma rooseveltien : la guerre et le complexe militaro-industriel sont financés par la Dette fédérale, grâce au dollar-monnaie de singe, que la FED fait imprimer sans le moindre gage, hormis bien sûr les immenses retombées économiques, donc financières, de la guerre permanente, génératrice dans l’immédiat d’une hyperconsommation et de destructions, puis source de reconstitution des stocks et de reconstruction… et le cycle peut reprendre.
FDR a transposé à l’économie politique le principe de la vis sans fin… ou du vice sans fin.
11:40 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 16 mai 2022
Ukraine : nous marchons vers la guerre comme des somnambules
L’ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République, Henri Guaino, relève des analogies entre la situation internationale née de la guerre en Ukraine et l’état de l’Europe en juillet 1914. Sans renvoyer dos à dos l’agresseur et l’agressé, et tout en distinguant le bellicisme de Moscou et le discours désormais martial de Washington, il s’alarme du durcissement des positions en présence qui ne laisse aucune place à une initiative diplomatique et à une désescalade.
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Source : Le Figaro 13/5/2022
16:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Régis Debray-SylvainTesson : faut-il changer le monde ou le contempler ?
Tout oppose et tout réunit Régis Debray et Sylvain Tesson. Entre eux, ce n’est pas la rose et le réséda, celui qui croit au Ciel et celui qui n’y croit pas. Mais celui qui crut en l’histoire et celui qui fuit dans la géographie. Le normalien et l’alpiniste, l’activiste et l’aventurier, Sartre contre Homère, les maquis d’Amérique du Sud et les steppes d’Asie.
Ce qui les réunit ? Une langue claire et vive, une prose où se mêle sans cesse le vécu et l’analyse, un culte du bon mot et de la saillie. Une forme d’antimodernisme, snobisme des cimes pour l’un, scepticisme de celui qui a tout vécu pour l’autre. Ils ont tous deux frôlé l’abîme, la chute pour Tesson, l’AVC pour Debray. Ils en ont tiré, pour l’un, une forme nouvelle de gravité, pour l’autre, au contraire, un goût renouvelé pour la légèreté. Le 9 mai, lors d’une soirée exceptionnelle, Salle Gaveau, Le Figaro a reçu les deux écrivains. Lors d’un passionnant dialogue, animé par Vincent Trémolet de Villers, ces deux illustres représentants de l’esprit français ont parlé d’histoire et de géographie, de nature et de culture, de politique et de littérature... Voici de larges extraits de leur conversation.
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Source : Le Figaro 16/05/2022
16:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |