mercredi, 08 février 2023
Jeudi soir, Pierre Cassen et Bernard Germain sont invités au Forum du PdF
Dans le Forum du PdF du jeudi 9 février, Alexandre Hinger reçoit Pierre Cassen (Riposte Laïque) et Bernard Germain (opposant au projet Horizon à Callac).
L'émission traitera de la fourberie des mahométans ainsi que de l'actualité politique.
C'est jeudi à 21h et c'est sur Telegram : https://t.me/partidelafrance
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Marie-Estelle Dupont : Le contrôle des masses par la peur
Marie-Estelle Dupont, psychologue et auteur, nous parle de la "pensée binaire" qui s'installe aujourd'hui dans les médias et dans le débat public.
Elle développe en profondeur les différentes raisons qui provoquent cette perte de nuances et de réflexions. La chute du niveau à l'école, les réseaux sociaux, la perte de sens et de transcendance, l'abandon de la jeunesse, etc.
Un entretien présenté par Régis LE SOMMIER, accompagné par Amélie MENU.
Source : OMERTA
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Sauver notre patrimoine religieux avec SOS Calvaires
Alexandre Caillé, directeur Général de SOS Calvaires, présente les récentes réussites de cette dynamique association dont l'objectif est de restaurer et de sauvegarder les calvaires, oratoires et chapelles qui constituent notre patrimoine. Après une première action en Arménie, d'autres projets sont en cours à l'étranger alors qu'une application se propose d'inventorier le "petit patrimoine chrétien" et que voit le jour une nouvelle initiative : "les consolatrices", chargées de remettre le Christ au cœur de nos foyers par la restauration de crucifix.
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Le Ve congrès du Parti de la France se déroulera à Paris le samedi 25 mars prochain
Un communiqué du Parti de la France
Samedi 25 mars prochain se déroulera à Paris le Ve Congrès du Parti de la France.
Au programme : bilan politique et financier, élection du Président et du Conseil National qui élit les membres du Bureau politique.
Pour participer aux travaux internes, il est impératif d'être à jour de cotisation ; on peut adhérer ou réadhérer en ligne en quelques clics : adhésion PdF
Les interventions politiques de l'après-midi seront ouvertes à tous.
Plus de détails très bientôt !
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mardi, 07 février 2023
Béatrice Bourges : "la Manif pour Tous était une opposition contrôlée"
Interview de Béatrice Bourges, fondatrice du Printemps français et figure de la Manif pour Tous, qui passe en revue l'actualité française depuis 2014. Cette interview à ne pas mettre entre toutes les mains est un témoignage inestimable pour comprendre ce que les organisateurs du mouvement ont vécu de l'intérieur.
Source : Le Courrier des Stratèges
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UN GRAND ENTRETIEN AVEC REYNALD SECHER À PROPOS DU FILM "VAINCRE OU MOURIR" PUBLIÉ SUR LE SITE EUROLIBERTÉS
Spécialiste de la résistance face au totalitarisme, Reynald Secher est connu du grand public pour ses ouvrages dont “Le génocide franco-français : La Vendée-Vengé” (1986), ses bandes dessinées et ses films historiques. Ses travaux portent principalement sur la guerre de Vendée. Il est lauréat de nombreux prix notamment le prix Combourg 2012 pour son livre “Vendée. Du génocide au mémoricide” (2011) et pour l’ensemble de son œuvre. Il a participé au film Vaincre ou mourir.
(Propos recueillis par Philippe Randa)
« Nous sommes, il faut le souligner,
dans un régime totalitaire, voire dictatorial.
La pensée doit être unique
et malheur à celui qui pense différemment »
Le film « Vaincre ou mourir » semble déchaîner les passions idéologiques et politiques… Vous n’allez pas me dire que cela vous étonne ?
Rien ne m’étonne plus. J’ai connu une situation similaire en 1986 lors de la parution de mon livre Le génocide franco-français, la Vendée Vengé, puis en 2000 lors de la publication des bandes dessinées Histoire de Bretagne par le journal Ouest France. Même méthode, même violence, même intensité. C’est un tsunami de haine gratuite à coup d’injures, d’arguments fallacieux, de délires en tout genre. En réalité, la gauche n’accepte pas que l’on puisse aller sur le terrain culturel dont elle se considère le propriétaire exclusif. Tout lui est permis. Nous sommes dans la logique révolutionnaire résumée par cet incroyable slogan : la liberté, celle définie par la gauche bien sûr, ou la mort ! En clair, ceux qui ne sont pas dans la pensée unique doivent être éliminés. Qu’importe les méthodes ou les moyens : tout est permis pour tuer l’autre, l’indésirable. Les critiques s’inscrivent dans cette logique et par conséquent, il n’y a aucune limite dans leurs propos. Par ailleurs, certains critiques ont raison : l’honneur est une valeur de droite ce qui sous-entend que le déshonneur est une valeur de gauche. Nous venons d’en faire de nouveau le constat.
Ce film est tout de même l’occasion d’ouvrir un débat entre historiens sur le martyr de la Vendée, qui s’est passé il y a plus de deux siècles… Or, ce sont surtout des politiques ou des journalistes qui s’expriment sur le sujet, comment l’expliquez-vous ?
C’est la mode du moment. Regardez ce qui s’est passé avec la Covid : les spécialistes ont été systématiquement écartés : Macron est ainsi devenu par la grâce des circonstances professeur en médecine, grand expert de la santé et du virus, les médecins généralistes bien-pensants ont été bombardés sur les plateaux comme les sachants, les journalistes se sont auto-proclamés savants… En la circonstance, pour les mêmes raisons, nous vivons une situation similaire. Nous sommes, il faut le souligner, dans un régime totalitaire, voire dictatorial. La pensée doit être unique et malheur à celui qui pense différemment.
Ces idéologues veulent nous faire taire coûte que coûte et, pour reprendre une expression révolutionnaire, nous éliminer de la surface de la France. S’ils avaient un peu de culture et d’imagination, il leur suffirait de persuader le président de la république de réactiver les lois prises en 1793 à l’encontre de la Vendée, lois qui n’ont jamais été abrogées. Ils peuvent ainsi exterminer les Vendéens, nationaliser leurs biens, repeupler leur territoire avec de bons idéologues, et même changer le nom de la Vendée pour celui de Département Vengé.
Ce film aurait dû être l’occasion de réfléchir sereinement sur ce qui s’est passé en Vendée en 1793-1794. Rappelons-le, ces événements ont eu lieu il y a 200 ans.
Non seulement nous avons le recul de l’histoire, mais, de surcroît, nous connaissons les conséquences régionales, nationales et internationales de la politique d’extermination et d’anéantissement de la Vendée, matrice de tous les totalitarismes et des systèmes génocidaires du XXe siècle. Mais… les idéologues qui maîtrisent l’enseignement, la recherche, les médias, empêchent toute analyse, toute étude qui pourrait remettre en question les fondements de leur idéologie. Nous sommes toujours en révolution, il faut bien en avoir conscience, d’où le discours de Macron, énarque, sur la non-identité française, le wokisme en vogue, la lutte ouverte et permanente à l’encontre de l’Église et des valeurs dites traditionnelles.
La Vendée est le crime des crimes de la Révolution, et il y en a eu beaucoup d’autres. Je prépare avec Monsieur le professeur Guillaume Bernard, un livre argumenté et référencé sur la question.
Ce qui paraît incroyable est que ce crime ait été caché si longtemps, car il n’a été découvert qu’en 1985, et encore que très partiellement.
Par ailleurs, ce n’est qu’en 2011, comme je l’ai énoncé dans mon livre intitulé Vendée du génocide au mémoricide (Le Cerf), que j’ai pu découvrir par le plus grand des hasards l’intégralité du système d’extermination et d’anéantissement de la Vendée, système qui a duré dix-huit mois.
Le scandale ne réside ni dans mes livres, ni dans le film Vaincre ou mourir, mais dans le fait que l’on ait pu commettre de tels crimes au nom de l’intérêt supérieur de la nation, et que l’on ait tué les Vendéens non pas pour ce qu’ils avaient fait, mais tout simplement parce qu’ils étaient. Ce premier scandale se double d’un autre tout aussi dramatique : non seulement ces idéologues nient les faits, mais, pire, ils seraient prêts à renouveler ce crime de masse.
Que l’on en dise du bien, que l’on en dise du mal, le « scandale » organisé autour de Vaincre ou mourir participe finalement à son succès… car le succès est indéniable, n’est-ce pas ?
Le chiffre de la première semaine de projection est là : 100 000 spectateurs. C’est incroyable d’autant que les grands medias ont refusé de nous recevoir tout en donnant la parole à nos adversaires. Ce succès est dû à la qualité intrinsèque du film, de l’homme qu’est Charette, considéré comme un héros par les Vendéens au sens grec du terme, mais également au nom même du Puy du Fou, associé à celui des Villiers, gage de qualité et de véracité du thème abordé, ou plus exactement sous-entendu, c’est-à-dire celui du génocide de la Vendée.
Nous pouvons nous étonner de la réactivité des spectateurs. Je pense qu’elle est due à la violence de la campagne menée par les médias, les arguments avancés, les méthodes retenues, les contre-vérités évidentes, l’anathème généralisé… Comme disait en son temps Talleyrand, expert en la matière, tout ce qui est excessif est insignifiant. Désormais, le public est habitué à ce genre de manipulation : la crise de la Covid les a vaccinés. Le jeu de mot est facile, je le reconnais, mais il correspond à la réalité de la situation. Et puis, le confinement a libéré la parole, resserré les liens familiaux et amicaux, allumé des contre-feux notamment médiatiques, d’où l’explosion des réseaux d’information parallèle qui ont joué pleinement leur rôle.
Entre autres, on peut citer pêle-mêle Cnews, TV liberté, radio Courtoisie et j’en passe. Un grand merci à tous.
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MARINE DÉCOUVRIRAIT-ELLE LA COMÉDIE PARLEMENTAIRE ?
Bernard Germain
Est-elle d’une incroyable naïveté politique, ce qui serait grave après autant d’années d’expérience dans le domaine ?
Est-elle frappée d’un grave problème psychologique de « reconnaissance » par la classe politique et le pouvoir ?
Toujours est-il que Marine Le Pen enchaîne erreur sur erreur, sans en tirer aucune leçon. S’obstinant à conserver la même ligne politique qui la conduit pourtant d’échec en échec.
Dernier exemple en date, ce qui vient de se passer à l’Assemblée Nationale, concernant la réforme des retraites.
Petit retour en arrière.
Il y a quelques jours, deux motions référendaires ont été déposées. L’une par la NUPES, l’autre par le RN.
Une motion référendaire, si elle est votée par l’Assemblée Nationale, impose l’arrêt des débats, un vote identique au Sénat. Puis il faut aussi l’acceptation du Président de la République pour qu’un référendum national soit organisé afin de demander au peuple de trancher la question, en l’occurrence la réforme des retraites.
La présidente de l’Assemblée Nationale, constatant l’existence de deux motions, décide que c’est par tirage au sort que sera désignée celle qui sera présentée au parlement.
Hurlements de la NUPES qui prétend que c’est la première déposée qui doit être présentée. Or, il n’existe aucune jurisprudence sur le sujet. La présidente de l’AN maintient sa décision et c’est la motion du RN qui est tirée au sort.
Hier lundi 6 février, ont débuté les débats sur la Loi relative à la réforme des retraites.
L'Assemblée nationale a repoussé, par 292 voix contre 243, une motion préalable de LFI demandant le rejet de l'ensemble de la réforme des retraites, à l'ouverture des débats sur le projet du gouvernement. Une motion de rejet permet à l'Assemblée nationale de rejeter un texte de loi, avant même le début des débats.
Notons que le RN a voté cette motion de rejet de la NUPES. Marine Le Pen déclarant à ce sujet avoir voté pour ... « sans sectarisme » !
Vint ensuite la présentation de la motion référendaire présentée par le RN. Et là … stupeur ! Plusieurs députés du RN reçoivent simultanément un message vocal leur indiquant qu’un proche vient d’être hospitalisé et qu’il faut venir immédiatement à l’hôpital. Panique parmi les députés ciblés dont certains quittent précipitamment l’hémicycle. Petit détail… si l’un des députés signataires de la motion référendaire est absent de l’hémicycle au moment de sa présentation, la motion ne peut être ni présentée ni mise au vote. Vous l’avez compris, … ces coups de téléphone visant à faire quitter l’Assemblée à des députés paniqués n’avait donc qu’un objectif : empêcher le RN de présenter sa motion référendaire. On relèvera au passage qu’il faut être pourri au-delà de l’imaginable pour recourir à de telles pratiques.
Résultat … 45 minutes de bazar complet à l’Assemblée.
Plainte a été déposée par le RN pour ces appels, bien sûr en numéro masqué. Nous verrons si les services spécialisés de Darmanin feront la lumière sur l’origine de ces appels. Quelque chose me dit qu’ils vont avoir du mal ou que cela va prendre beaucoup de temps !
Or, il suffit d’une commission rogatoire d’un juge d’instruction à un opérateur téléphonique pour qu’il identifie l’appel et en informe la justice. Et même si c’est avec une carte prépayée on sait identifier la carte, donc où et par qui elle a été achetée.
Bref, après ce moment de panique à l’AN et que les députés RN furent revenus comprenant l’immonde manœuvre dont ils étaient l’objet, la motion référendaire fut mise aux voix et rejetée par 272 voix contre 101, … sans les voix de la NUPES parce que cette motion était présentée par le RN. Pourtant la NUPES avait présenté une motion identique. Donc ils étaient d’accord avec l’objectif.
Au final, alors qu’ils sont d’accord, ils votent contre… « avec sectarisme » ! Est-ce bien étonnant ? A la suite de quoi, le débat sur la Loi proprement dite a pu commencer.
La NUPES présente … 18.000 amendements. Autant dire que la NUPES donne la possibilité au pouvoir de recourir aux moyens que lui octroie la constitution de clore le débat rapidement, au motif d’une « obstruction parlementaire », en ayant recours à un 49-3 ou autre. De ce fait l’issue du « débat » ne fait aucun doute ! Seule la date de fin reste inconnue.
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Didier Patte, fondateur du Mouvement normand, s’en est allé
Source Breizh info cliquez ici
Didier Patte, fondateur du Mouvement normand, s’en est allé en ce début février 2023, à l’âge de 82 ans.
Né le à Rouen, Didier Patte était professeur d’histoire et de géographie dans un lycée de Rouen. Il s’engage en politique dans les années 60 après avoir fréquenté les groupements pro-Algérie française sous le nom de « Guillaume Lenoir » : il crée alors en compagnie de Pierre Godefroy et Jean Mabire, l’Union pour la région normande. Pendant ce temps, il fréquente l’université de Rouen, où il est président de la Fédération des étudiants de Rouen, adhérant à la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF) et s’opposant à l’Union nationale des étudiants de France (UNEF).
À la suite du référendum de 1969 sur la régionalisation, il transforme la FER en Mouvement de la jeunesse de Normandie. En 1971, celui-ci prendra le nom définitif de Mouvement normand, dont il reste le président. Il veut faire de la Normandie « le lien entre le monde franco-latin […] et les mondes nordique et britannique ».
En 1976, il est arrêté sur un mandat d’un juge de Rennes au sujet d’un transit d’armes par le port du Havre ; le Mouvement normand est accusé de servir de base d’approvisionnement au Front de libération de la Bretagne.
Il est aussi un proche du Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne (GRECE). En , il participe au 34e colloque du GRECE consacré « L’Europe et les régions », où il fait une conférence sur le Mouvement normand et participe à la table ronde « Souverainisme ou fédéralisme » aux côtés de Luc Pauwels et Pierre Pujo.
Président de l’Association des amis de Jean Mabire de 2001 à , il est également directeur de la revue L’Unité normande. En 2010, il est à l’initiative avec Gilles Arnaud du lancement de la télévision régionaliste par internet TVNormanChannel.
Une interview récente de lui est disponible ici. Toute sa vie, il aura lutté pour la défense de nos patries charnelles et de sa Normandie, dont il aura vécu, de son vivant, la réunification pour laquelle il combattait.
Il avait d’ailleurs accordé, sur le sujet, un entretien à Breizh-info à redécouvrir ici
Toute la rédaction salue ici la mémoire d’un soldat des patries charnelles et de l’enracinement.
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lundi, 06 février 2023
Jean-Yves Le Gallou - Face à la société de propagande, que faire ?
Si la propagande est un mot aujourd’hui difficilement assumable, cédant la place au terme poli de « communication », elle n’en demeure pas moins un des leviers de pouvoir les plus importants pour assurer l’unité et la cohésion des sociétés modernes. Ne disposant pas des mêmes moyens de coercition que les totalitarismes du XXe siècle, la société postmoderne doit assurer sa cohésion au moyen de dispositifs idéologiques de plus en plus efficaces, d’une propagande totale qui touche tous les aspects de la vie, du berceau au tombeau, à travers l’actualité, la publicité, les films, les séries, les jeux vidéo, les spectacles sportifs, les programmes scolaires, les fêtes officielles ou associatives, l’enseignement, etc.
La société occidentale contemporaine peut à bon droit être qualifiée de « société de propagande », une société dans laquelle la propagande est massive et se trouve être le premier déterminant de contrôle du comportement social. Le présent ouvrage s’attache à examiner ce goulag mental imposé aux Européens afin d’y résister.
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Pierre Chaillot - Covid-19 : la vérité des chiffres
Durant toute la période de crise sanitaire liée au Covid-19, l’exécutif n’a eu de cesse de brandir des chiffres anxiogènes : cas de contamination, hospitalisation, décès. C’était une véritable farandole de statistiques qui s’abattaient sur tous les écrans de télévision. L’objectif est désormais clair : le gouvernement assommait les Français pour les plonger dans la peur et les anesthésier. Et c’est sans nul doute cet état de stupeur et d’angoisse qui a permis à Emmanuel Macron de faire accepter sa politique vexatoire et liberticide grâce à des émissaires soumis tels que le ministre de la Santé de l’époque, Olivier Véran, ou l’ancien directeur général de la Santé, Jérôme Salomon. Bien sûr, ces chiffres brandis compulsivement étaient utilisés, manipulés pour ne pas dire torturés. Ils ont aussi permis de justifier le matraquage de l’injonction vaccinale.
Trois ans après le début de ce qui s’inscrira sans doute comme l’un des scandales sanitaires les plus graves de l’histoire, Pierre Chaillot, statisticien et animateur de la chaîne YouTube Décoder l’Eco a décidé de décrypter au scalpel ces fameux chiffres officiels. Dans "Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels", publié chez l’Artilleur (disponible sur la boutique TVL), il démonte les mensonges et les biais autour de ces prétendus chiffres qu’on ne pourrait pas discuter selon Olivier Véran. Pierre Chaillot revient aussi sur les données que les autorités sanitaires ne veulent pas donner ou affirment ne pas avoir… comme celles qui concernent le statut vaccinal des personnes décédées… Un livre-bombe par sa rigueur et son objectivité.
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L'Anti-Communisme
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6 FÉVRIER 1945 : ASSASSINAT DE ROBERT BRASILLACH
Dans la dernière livraison de la revue Synthèse nationale, nous avons publié un article de notre ami Jean Leclerc consacré à l'association et au bulletin des Amis de Robert Barasillach :
Bulletin de l'Association des Amis de Robert Brasillach
N° 153 Eté-Automne 2022
Comme toujours, grâce au Bulletin des ARB, suivre les pas de Robert Brasillach nous conduit à découvrir d'autres personnages qui l'on connu ou qui entretiennent sa mémoire. Ce dernier numéro ne vous décevra pas. Deux figures retiendront plus particulièrement notre attention : Philippe d'Hugues et Maurice Bardèche, bien sûr.
Il faut remarquer que cette livraison n'hésite pas à replonger dans les archives du défunt quotidien Présent qui prouve ainsi qu'il restera encore longtemps une belle source de documentation…
Dans une rubrique Présence de Maurice Bardèche, sous le titre Un flambeau dans la nuit, un bel article ancien (2013) est repris de la revue Réfléchir&Agir. Les œuvres politiques et littéraires de Maurice Bardèche y sont analysées avec pertinence, mettant ainsi à disposition des plus jeunes des références doctrinales qui risqueraient d'être oubliées en fond de bibliothèques : l'irremplaçable Histoire du cinéma écrite avec Robert Brasillach, son beau-frère ; Stendhal romancier par lequel Bardèche assoit sa position d'expert stendhalien ; Nuremberg et la terre promise qui fit grand bruit ; sans oublier son Qu'est-ce que la Fascisme ? et la revue Défense de l'Occident qu'il anima avec persévérance pendant ses trente ans d'existence (1952-1982).
La revue de presse, elle, est roborative. Sont rappelées les relations houleuses de Robert Brasillach et Louis-Ferdinand Céline. Nous le savons, les deux hommes ne s'appréciaient pas. Deux pages issues de Rivarol (janvier et mars 2022) permettent à Robert Spieler de présenter Pierre-Antoine Cousteau, le pamphlétaire et son œuvre. Et plusieurs articles et échos tirés de Présent, La Nef, Le Point, sans oublier quelques pépites trouvées sur Internet…
Réminiscences, c'est le titre donné par Philippe d'Hugues à un texte de présentation des deux volumes de ses Mémoires intempestifs (1931-1981 et 1981-2021) bourrés d'anecdotes, de Ma vie et le cinéma. Nous le savons, Philippe d'Hugues fut un critique de cinéma si pointu qu'il en fut récompensé en devenant, en 1970, l'animateur de l'émission de télévision à succès, "Monsieur Cinéma".
Un événement important doit être relevé : la parution, en Pologne, d'une traduction du Brasillach, Qui suis-je ? de Philippe d'Hugues, publié initialement en 2005 aux Éditions Pardès. A cette occasion, l'hebdomadaire polonais Do Rzeczy propose un article titré Brasillach victime du mensonge de Katyn. Cet article évoque plus qu'une hypothèse, une certitude : Robert Brasillach fut assassiné légalement pour calmer les ardeurs meurtrières du Parti communiste de 1945. Il avait dénoncé les vrais coupables du massacre de Katyn : les Soviétiques. Il devait mourir !
Je ne peux manquer de faire le rapprochement avec l'assassinat, le 12 décembre 1943, de l'abbé Yann-Vari Perrot, recteur de la petite commune "rouge" de Scrignac, en centre Bretagne. Lui aussi, en juin 1943, dans sa revue Feiz ha Breiz, Foi et Bretagne, avait dénoncé les Soviétiques comme les vrais responsables du massacre de Katyn. Le charnier de Katyn, Karnel Katyn, tel était le titre de l'article. Les communistes ne pouvaient le supporter. Cela lui valut d'être assassiné au détour d'un chemin creux, en revenant de célébrer la messe.
Le 12 décembre prochain, cela fera 80 ans…
Adresse en France : Monique Delcroix BP 19 60240 Chaumont-en-Vexin
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Avez-vous lu le n°62 (Hiver 2022 2023) de la revue Synthèse nationale ?
N°62 - Hiver 2022 2023 - 112 pages- 12,00 €
P 2 ÉDITORIIAL Roland Hélie
P 4 LA FRANCE À LA DÉRIVE Patrick Parment
P 8 INUTILE IMPORTATION DES HAINES INTER-ÉTHNIQUES Bernard Plouvier
P 12 RETRAITES : LE PROBLÈME C’EST LA LOI TOURAINE Bernard Germain
P 15 PATAQUÈS À LFI Charles-Henri Michel
P 19 CALLAC NE DOIT PAS DEVENIR UN 9-3 BRETON Erwan Houardon
P 29 UNION EUROPÉENNE À DEUX VITESSES Michel Festivi
P 34 DOSSIER : RETROUVONS NOTRE INDÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE Dossier réalisé par Patrick Parment et Bernard Germain
P 59 CETTE FRANCE QUE LES MOINS DE 30 ANS N’IMAGINENT MÊME PAS Philippe Randa
P 62 LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayrigues de Olmetta
P 66 M. BILD / PH. MILLIAU : UNE OFFENSIVE CONTRE LA PENSÉE DOMINANTE Jean Leclerc
P 69 LES LIVRES AU CRIBLE Georges Feltin-Tracol
P 78 LES BIOGRAPHIES LITTÉRAIRES Daniel Cologne
P 85 LA LIBERTÉ SE PERD ENTRE LA TROUILLE ET LA BÊTISE Charles-Henri d’Elloy
P 89 LES FLANERIES CINÉMATOGRAPHIQUES – Vaincre ou Mourir – Scipion de Salm
P 96 UN ENTRETIEN AVEC DIDIER LECERF SUR FRANÇOIS DE LA ROCQUE
P 103 16 OCTOBRE 2022 : LES BBR DE SYNTHÈSE NATIONALE
P 107 LES CONCERTS DE SYNTHÈSE NATIONALE Thierry DeCruzy
Et de nombreux autres articles...
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Un grand entretien avec André Posokhow, auteur de deux livres fondamentaux sur les chiffres et le coût de l'immigration, publié dans Lectures françaises de ce mois
Entretien avec André Posokhow, auteur de Immigration l’épreuve des chiffres et Immigration l’heure des comptes édités chez Synthèse nationale (propos recueillis par Lectures françaises)
Pour commander ce numéro : cliquez ici
Pourquoi avoir écrit ce livre sur l’immigration et ses chiffrages après les diverses études qui ont été réalisées précédemment par le regretté Pierre Milloz, une équipe de Lille dirigée par Xavier Chojnicki, Gérard Pince, Jean Paul Gourevitch et Polémia en 2015 et quelques autres ?
C’est un domaine éminemment évolutif avec une progression sensible des chiffres de l’immigration régulière comme de l’asile ou de ce qu’il est possible de subodorer des arrivées irrégulières. Cette progression prend de plus en plus l’allure d’un raz-de-marée qui ne peut manquer d’influencer aussi bien les données démographiques que celles des dépenses et du coût net qu’il entraine. Or, sauf dans le cas de Jean-Paul Gourevitch qui actualise périodiquement ses ouvrages sur ce thème, les autres travaux reposent sur des bases chiffrées qui datent au moins de 10 ans. J’ai donc souhaité présenter mes propres versions de l’actualisation du flux et du stock immigrés en termes humains et du résultat net de cette immigration en termes de finances publiques.
Pourquoi deux tomes ?
Le premier tome : « immigration, l’épreuve des chiffres » n’a qu’un objectif démographique qui est en premier lieu de chiffrer et détailler les flux nets annuels d’arrivées d’immigrés en France qu’ils soient réguliers ou irréguliers ainsi que la présence immigrée en France c’est-à-dire les stocks. Je pense en effet qu’au vu de l’évolution du phénomène de ces dernières années les chiffres qui sont cités, par exemple 400 000 entrées annuelles sont très souvent variables selon les personnes, approximatifs et pas toujours suffisamment documentés.
Le deuxième tome souhaite sortir de la problématique habituelle du coût de l’ immigration qui est un éternel champ de bataille, qu’il soit ou non établi sur la base d’un raisonnement économique ou scientifique. Il se fonde sur une méthode comptable simple qui consiste à présenter une sorte de compte de résultat annuel de l’immigration en termes de finances publiques.
Sans trop nous étendre sur la méthodologie quels ont été vos choix essentiels en la matière ?
L’année de référence que j’ai choisie est 2019 qui m’a semblé la plus caractéristique. En effet les années 2020 et 2021 ont été du point de vue démographique, largement polluées par la pandémie et le confinement. De plus ce tome ayant largement été écrit en 2021 la documentation concernant ces deux années n’apparaissait pas complète.
Les populations concernées dans mes travaux ont été les immigrés qu’ils soient étrangers ou naturalisés et les descendants directs de ces immigrés appelés première génération.
Ont été présentés d’une manière distincte les flux et les stocks des immigrés originaires de pays tiers et ceux originaires de pays européens, hormis la France. Pour faire court les pays tiers sont composés des pays du continent africain, des pays asiatiques et de ceux du continent américain et de l’océan Pacifique. Les pays européens sont ceux de notre continent au sens large.
Le domaine de mes calculs a été celui des finances publiques : étatique, social, collectivités territoriales.
La source documentaire principale des travaux a été l’INSEE ( Institut national des statistiques et des sciences économiques).
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samedi, 04 février 2023
Les témoignages se multiplient : en fin de séances, le public spontanément applaudi !
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Au lieu de répartir les migrants faisons les repartir !
Un communiqué de Nicolas Bay (Reconquête !)
Les Africains seront 2,5 milliards en 2050 et 52 % de leur jeunesse a l’ambition de venir en Europe. Chaque manifestation de faiblesse les pousse à tenter leur chance.
En accueillant l’Afrique et le Moyen-Orient, nous ne faisons que devenir nous-mêmes, l’Afrique et le Moyen-Orient.
La seule solution durable et humaine, c’est les dissuader de partir, les empêcher d’entrer, et les expulser systématiquement s’ils y arrivent !
Retrouvez mon intervention au Parlement européen ci-dessous : cliquez ici
À l’issue de cette intervention, j’ai été interpellé par une députée du Parti populaire européen qui tentait de minimiser le nombre d’arrivées de migrants sur le sol européen.
Regardez ma réponse en vidéo à la députée en cliquant ici
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Le Samedi Politique avec Alexis Poulin - Guerre, crises, violence et mensonges d’États
Depuis 2017, les Français sont maltraités, Emmanuel Macron gouverne contre son peuple. Si son premier quinquennat aura été marqué par la répression des Gilets Jaunes et une privation des libertés inédite, le second est en passe d’entériner un appauvrissement général de la population. Après avoir dilapidé des dizaines de milliards d'euros pour éponger les décisions délirantes prises pendant la crise du Covid-19, le gouvernement en marche s’attaque désormais au système des retraites alors que de plus en plus de Français sont minés par l’explosion des prix de l’énergie et du carburant. Une hausse colossale directement liée à la politique française soumise, une idéologie prétendument écologiste qui rejette le nucléaire tout en promouvant compulsivement des véhicules électriques qui ne pourront jamais fonctionner uniquement par le renouvelable. Une illustration du délire des dirigeants européens qui se retrouve également face à la guerre en Ukraine.
En effet, tant dans les trains de sanctions contre la Russie qui s’enchaînent en tirant toujours plus l’UE vers le bas que par les envois d’armes claironnés par l’Occident, les peuples sont toujours les grands perdants de l’histoire, de Kiev à Paris…
Le journaliste et éditorialiste, Alexis Poulin, aussi co-fondateur du média "Le Monde Moderne" (disponible ici), revient sur cette souffrance qu’endurent les Européens et en particulier les Français depuis l’arrivée d’une caste de dirigeants hors-sol, biberonnés aux cabinets de conseil et à la corruption à peine camouflée.
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Dupond-Moretti obtient la levée de l'immunité parlementaire de Nicolas Bay
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Journal du chaos
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vendredi, 03 février 2023
Les guerres de Vendée avec Reynald Secher
A l'occasion de la sortie du film "Vaincre ou mourir", Guillaume Fiquet reçoit Reynald Secher, historien des guerres de Vendée et du génocide vendéen. Conseiller historique du film, il nous explique la genèse du projet porté par le Puy du Fou et les choix de réalisation.
Il évoquera également la vie de François-Athanase Charette, héros de la Vendée. De tous les généraux vendéens, Charette fut le tacticien le plus habile, ce qui tenait à dix ans de guerre sur mer, à son intelligence du terrain. Adepte de la "petite guerre", dont les Français feront les frais en Espagne (1808) et en Russie (1812). Dans ses marais, il était comme un poisson dans l’eau. Aussi refuse-t-il, après la défaite de Cholet, de s’agréger à la Grande armée catholique et royale qui, outre Loire, disparut au terme de sa Virée de Galerne.
Le traité de La Jaunaye (17 février 1795) en faisait un vainqueur virtuel. Mais la paix acquise par les Vendéens, la fourche à la main, fut un marché de dupes et de son côté Charette se berça d’illusions en attendant l’arrivée à Quiberon d’un fort contingent d’émigrés. Ce fut un échec sanglant. En débarquant à l’Ile d'Yeu, le comte d’Artois (futur Charles X) se comporta en poltron. Il ne restait plus à Charette qu’une marche à la mort pour l’honneur et par fidélité aux siens.
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Emmanuel Macron accumule les humiliations
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Un grand entretien avec Michel Maffesoli sur le site Kernews
Michel Maffesoli : « Quand une élite est en déperdition, elle pratique la stratégie de la peur. »
Source Kernews cliquez ici
Professeur émérite à la Sorbonne, membre de l’Institut universitaire de France, Michel Maffesoli est l’auteur de plus de 40 livres, traduits dans une quinzaine de langues. Ancien élève de Gilbert Durand et de Julien Freund, Michel Maffesoli a développé un travail autour de la question du lien social communautaire, de la prévalence de l’imaginaire et de la vie quotidienne dans les sociétés contemporaines, contribuant ainsi à l’approche du paradigme postmoderne.
Nos peurs peuvent-elles être instrumentalisées ? Oui, répond Michel Maffesoli qui montre comment une élite centrée sur les anciennes valeurs productivistes et individualistes invente sans discontinuer de nouveaux dangers, dans le but de normaliser et contraindre les comportements individuels.
Kernews : Votre livre sur le mythe de Dionysos, thème sur lequel vous avez travaillé avec Julien Freund à la fin des années 70, est récemment paru en Livre de Poche. Vous évoquez cette divinité de la fête, de la folie et de la démesure. Or cela semble être en contradiction avec la société actuelle où, au nom du principe de précaution et du refus du plaisir, on nous incite à rester chez nous, à ne pas sortir tard le soir, à ne pas boire d’alcool… Cette tendance n’est-elle pas en contradiction avec le parallèle que vous faites avec Dionysos ?
Michel Maffesoli : Vous avez rappelé ce que je devais à Julien Freund, que j’ai connu lors de mes études, et mon autre maître est le philosophe Gilbert Durand. C’est avec eux que j’ai publié ma thèse d’État, « La violence totalitaire », qui a été publiée aux PUF en 1979. Je montrais ce que vous venez de dire. Il y a des moments où il y a une espèce d’hygiénisation, de pasteurisation, avec le fameux risque zéro, comme ne pas boire et ne pas fumer,. C'était ce que j’appelais le totalitarisme doux. Dans la société officielle, celle du pouvoir, on voit dominer ce risque zéro et l'on vient d’ailleurs de le constater au cours de ces trois dernières années. En même temps, dans ce que j’appelle la société officieuse, représentée par les jeunes générations et le peuple qui ne se reconnaît plus dans ses élites, je considère que la figure dionysiaque est une figure qui va prendre de plus en plus d’importance. Il y a deux mots importants : le pouvoir institué et la puissance instituante. Le pouvoir institué repose sur cette idée d’hygiénisation à tous crins, alors que la puissance instituante est en train de réinvestir, de mon point de vue, la figure dionysiaque, c’est-à-dire le plaisir et la fête. Bacchus fédérateur est en train de renaître.
Vous évoquez des tribus et des soulèvements. Ce qui est intéressant, lorsque l’on parle d’un soulèvement, c’est cette notion de peuple qui, dans sa globalité, va se révolter, alors que vous faites allusion à des soulèvements…
Je voulais prendre le contre-pied de l’historien américain Hobsbawn qui avait écrit « L’ère des révolutions ». Il montrait comment de 1789 à 1868, avec plusieurs ponctuations, nos sociétés étaient pensées en termes de révolutions pour atteindre la société parfaite. On était dans la tradition marxiste en quelque sorte qui a marqué cette tendance des révolutions, sur le thème que demain on rasera gratis, c’est-à-dire les lendemains qui chantent. Quand j’évoque « L’ère des soulèvements », c’est parce qu’il n’y a plus de partis ou de syndicats, ce que l’on appelait dans ma jeunesse l’avant-gardisme, qui pensent pour le peuple. Finalement, le peuple était un peu débile et il fallait lui donner une conscience révolutionnaire. C’est quelque chose qui est totalement en train de changer. Ce n’est pas une révolution future à atteindre et c’est une multiplicité de soulèvements, qui peuvent prendre des formes très diverses. Vous évoquez les multiples tribus constituant la postmodernité : cela pouvait être, en restant dans l’actualité, les Gilets jaunes, le Convoi de la liberté, mais aussi les grands rassemblements juvéniles, comme les rave parties, ces rassemblements musicaux illégaux, qui de mon point de vue traduisent le fait que l’on ne se reconnaît plus dans les valeurs officielles de la société de consommation, notamment le pouvoir d’achat ou la prédominance de l’économie. Les soulèvements n’en sont qu’à leurs débuts. Je ne veux pas jouer au prophète, mais nous allons, dans les mois qui viennent, assister à de multiples soulèvements à partir de prétextes. Cela peut être la réforme des retraites, mais l’abstentionnisme électoral est aussi une forme de soulèvement. La société est comme un lac étale : l’eau ne bouge pas, mais en dessous il y a des fourmillements et, de temps en temps, ce grouillement se manifeste au travers de grandes bulles, avec des métastases qui sont très fortes, mais qui en même temps cessent rapidement. Voilà ce que j’appelle des soulèvements, car le peuple ne se sent plus représenté. On n’est plus dans l’idéal démocratique, et, de mon point de vue, il y aura de plus en plus de soulèvements.
Ces micro-soulèvements ne servent-ils pas les intérêts de l’élite, puisqu'il s'agit de mouvements très nombreux mais minoritaires, associant des gens qui convergent unis pour le temps d’un combat, mais qui se disputeront lors d’un autre conflit sur lequel ils ne seront pas d’accord ?
Ce que vous dites n’est pas faux, à bien des égards. Effectivement, ces petits soulèvements ne sont pas unifiés, ils ne répondent pas aux organisations politiques ou aux organisations syndicales. Il y a une vraie faillite dans ce domaine. On voit bien que les syndicats ne représentent pas plus de 7 ou 8 % de la classe ouvrière. En même temps - je fais exprès d’employer ce mot - on observe qu’il y a toujours ce bouillonnement, ou ce fourmillement, dans les périodes intermédiaires. On ne peut pas jouer au prophète mais, à bien des égards, la multiplicité des soulèvements fait qu’à terme on peut assister à un vrai changement civilisationnel. Nous sommes à la fin d’une époque. C’est la fin de la modernité, qui a commencé au XVIIe siècle et, dans ce moment intermédiaire, il y a une multiplicité de soulèvements. Cela va peut-être aboutir à une société tout à fait différente de celle que nous connaissons actuellement et les jeunes générations portent ce changement sociétal.
Peut-on déceler les prémices de ce changement à travers ce qui circule sur la future disparition de la propriété privée, en ce qui concerne l’automobile ou le logement, mais pas seulement ? On entend beaucoup parler de l’ère de la location…
Encore une fois, on ne peut donner que des indices, ce qui signifie index, celui qui pointe. Dans mes recherches, j’ai travaillé sur les valeurs dionysiaques, l’importance des tribus ou le nomadisme. Ce que l’on observe, dans ce changement d’époque, c’est cette volonté de ne plus perdre sa vie à la gagner, c’est de faire de sa vie une œuvre d’art…
Comme la grande démission en ce moment…
C’est un élément qui n’est pas négligeable. Je pense au turn-over des cadres. Nous avons fait pour le MEDEF une étude qui indiquait que ce départ massif des cadres n’était pas lié à des avantages de salaire, mais parce que, dans telle ou telle entreprise, c’était fun ou cool… Donc, de manière humoristique, je peux dire qu’il faut apprendre à savoir gérer le fun et le cool ! C’est cela le changement qui est en jeu. Ce n’est plus le je, mais le nous. Ce n’est plus le rationalisme, mais l’émotionnel. Ce n’est plus le progressisme, quelque chose qui renvoie la jouissance à plus tard, mais le présentéisme, c’est-à-dire la conquête du présent. Voilà ce qui est en jeu actuellement. On peut repérer tout cela dans notre vie quotidienne. C’est en train de s’esquisser, mais il est difficile, à bien des égards, de faire de la systématisation. On ne peut faire que de la description.
Dans ce constat, il y a la volonté de gouverner par la peur. C’est d’ailleurs le titre de votre dernier livre : « Le temps des peurs ». Peut-on avoir un débat apaisé sur cette question sans se faire traiter de conspirationniste ou de complotiste ?
En gros, on va qualifier de complotistes tous ceux qui ne pensent pas droit ! Mais c’est de tout temps. La seule formule que j’essaie d’élaborer, c’est une loi sociologique, c’est que l’anomique d’aujourd’hui est toujours le canonique de demain. Clairement, ce qui est un peu hors-la-loi, l’anomique, va devenir le canon, c’est-à-dire la loi. C’est un peu cela qui me semble être en jeu actuellement. Bien sûr, il y a cette stratégie de la peur et ce n’est pas la première fois que cela se produit. Tous les historiens ont démontré que quand une époque s’achève, quand une élite est en déperdition, elle pratique la stratégie de la peur. C’est ce qui s’est passé autour de cette psycho-pandémie que nous avons connue. C’était une manière de faire peur pour demander la soumission : je te protège et tu dois te soumettre. En même temps, ceux qui maintiennent cette stratégie de la peur sont aussi des apeurés. Ils ont peur, ils pressentent que leur pouvoir est en train de s’achever. On peut s’attendre à ce que la multiplicité des soulèvements fera que les apeurants vont être de plus en plus apeurés. J’utilise la formule de Vilfredo Pareto, on est dans un moment de circulation des élites. C’est ce qui est en train de se passer actuellement.
Vous dites clairement que les élites ont peur, mais qu’elles ne craignent pas les peurs qu’elles distillent au sein de la population, comme si elles savaient que celles-ci sont fictives. Mais elles doivent en créer, sous peine de perdre leur pouvoir…
C’est exactement cela. Soyons clairs, ils n’en sont pas conscients. Donc, je préfère dire qu’ils pressentent, c’est-à-dire que c’est un sentiment diffus qui n’est pas très clair. On voit bien, au sein de la classe politique - gauche et droite confondues - que nous sommes dans un moment où la société du spectacle prévaut. C’est le simulacre, donc le mensonge. Alors, on ne croit plus en la parole publique. La théâtralisation de ce qui est en jeu actuellement dans les débats politiques montre bien que nombreux sont ceux qui savent que c’est le mensonge qui prévaut. En attendant qu’un autre discours s’élabore, en attendant qu’une autre structuration de la société se fasse, il y a effectivement des soulèvements. Pour moi, la stratégie de la peur est, dans le sens fort du terme, l’indice que les élites sont finies et qu’il va y avoir une circulation. Dans les élites, je parle des politiques, des journalistes et des experts. C’est-à-dire ceux qui ont le pouvoir de dire et le pouvoir de faire. Ces gens pressentent que leur grande valeur est en train de s’achever, comme cela arrive à d’autres époques. Et c’est ce qui est en jeu actuellement.
Ce terme de circulation des élites implique qu’il y aurait un flux, avec des entrants et des sortants. Or, pour le moment, tout le monde s’accorde à dire qu’il n’y a plus d’élites…
En effet, on va assister à un type de société qui ne fonctionnera plus sur ce qui nous a été familier en France, c’est-à-dire une structure jacobine, la verticalité du pouvoir. Ce que Jacques Lacan appelait la loi du père, le sachant, l’homme politique qui est censé savoir ce qui est bien pour les autres… C’est quelque chose qui est en train de se terminer. Actuellement, il y a une tendance à l’horizontalité, ce que l’on appelle la loi des frères. C’est ce qui est en train de se passer sur les réseaux sociaux, avec une autre manière de penser la politique, non pas dans sa verticalité, mais dans sa proxémie, c’est-à-dire le proche. Je suis attentif au développement des associations, des voisinages ou des quartiers, pour redonner au politique ce qui, à l’époque, était son sens initial, c’est-à-dire la vie de la cité. Platon rappelle que seul celui qui savait gérer sa maison pouvait gérer la maison commune. Maintenant, les politiques sont totalement abstraits, ils ne savent pas ce qu’est la vie quotidienne. Donc, d’une certaine manière, dans le fourmillement des réseaux sociaux et des discussions, on observe une autre manière d’être ensemble qui est en train de s’élaborer. On doit rejouer la politique au niveau du proche.
Ainsi, les gens vont réapprendre à vivre en tribus…
J’ai évoqué cela en jouant sur l’euphonie des termes : le lieu fait lien. N’oublions pas que tout au long de la modernité, ce qui a prévalu, c’était l’histoire, c’est-à-dire demain, un peu plus tard, le report de jouissance. Actuellement, c’est plutôt l’espace qui prévaut. Marx disait que l’esprit de la ville rend libre, donc il fallait se déraciner. Mon hypothèse est inverse, c’est ce que j’appelle l’enracinement dynamique. La plante humaine, comme toute plante, se souvient qu’elle a besoin de racines pour croître. C’est ma grande hypothèse. C’est ce que l’on appelle le localisme, à travers différentes modulations, et c’est pour cela que la classe politique emploie de plus en plus le mot territoire, le terroir, donc l’espace. Voilà ce que nous avons à penser, cette conquête du présent dans un territoire que je partage avec d’autres.
On a sans doute ce besoin de racines. Toutefois, aujourd’hui, on rejette nos racines intellectuelles au nom de l’égalitarisme…
Pas forcément. On assiste au retour des traditions de diverses manières, face au progressisme destructeur, le déracinement marxien en est l’expression, puisqu’il fallait se déraciner. Au contraire, j’observe un retour de la tradition et du sacré. J’ai même consacré un livre à cette thématique. On revient vers les traditions ancestrales. Tradition, c’est tradere : ce qui m’a été donné je le transporte, je le donne à nouveau. C’est un peu cela qui est en jeu. On ne peut plus fonctionner sur une conception simple de l’éducation, je sais et je te tire, c’est quelque chose qui a fait son temps. Quelque chose d’autre est en gestation, c’est l’initiation, à savoir faire ressortir le trésor qui est en tout un chacun. L’éducation a bien marché, il n’y a pas lieu de cracher dans la soupe, mais cela ne marche plus. J’ai fait mon cours dans mon amphithéâtre à la Sorbonne pendant 30 ans et, lors de la dernière décennie, j’avais mes doctorants avec leur ordinateur qui pouvait poliment me dire que je faisais une erreur, car le texte que je citais n’était pas de 1823, mais de 1826… Ils pouvaient donc contester le savoir vertical que nous avions l’habitude d’imposer. C’est tout simplement la conséquence de toutes ces formes de cultures diverses qui nous emmènent vers le partage, c’est quelque chose de riche, on sort évidemment de tout ce qui est imposé.
« Le temps des peurs » de Michel Maffesoli est publié aux Éditions du Cerf.
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jeudi, 02 février 2023
Une source inépuisable d’érudition
de Georges Feltin-Tracol
Il faut parfois savoir prendre du recul par rapport aux cadences chaotiques de l’actualité et évoquer les outils avec lesquels il importe de comprendre le monde et son temps. En 2008, les éditions Vuibert réimprimaient pour la troisième fois un travail original d’Yves Tissier. Ce lexicographe et historien est l’auteur d’un fantastique Dictionnaire de l’Europe, sous-titré États d’hier et d’aujourd’hui de 1789 à nos jours (716 p., hélas indisponible sauf erreur peut-être chez les bouquinistes en ligne).
Cette gigantesque somme se révèle être pour les chercheurs, les curieux et les érudits une formidable source de renseignements aux confins de l’histoire, du droit, de la géographie et de la diplomatie. L’auteur explique volontiers que « l’étude historique de l’évolution territoriale des États, que l’on nommait autrefois géographie politique, permet d’éclairer les données géopolitiques du monde d’aujourd’hui (p. 3) ».
D’un maniement aisé, ce dictionnaire se divise en quatre parties de taille inégale. La première présente une « Chronologie territoriale de l’Europe (1789 à nos jours) ». La deuxième est la plus longue puisqu’elle étudie « les États existants », de l’Albanie au Vatican en n’oubliant pas Andorre, Monaco et même l’Ordre de Malte. La troisième partie aborde « les États disparus ». Il faut comprendre des « États [qui] ont eu une existence, brève ou longue, entre 1789 et 2008 (p. 551) ». On pense bien sûr à la Tchécoslovaquie, à l’URSS et à la Yougoslavie, mais aussi à la République rauracienne dans le Jura suisse à la fin du XVIIIe siècle ou à la Régence italienne du Quarnero à Fiume. La quatrième et dernière partie regroupe différentes annexes. Il faut en outre mentionner quarante-deux magnifiques cartes en couleurs.
Cartes et annexes offrent aux curieux francophones des informations complètes habituellement disponibles qu’en anglais, en allemand et en néerlandais. Plusieurs cartes représentent à la veille de la Révolution française la localisation exacte des États héréditaires, des États ecclésiastiques et autres villes libres du Saint-Empire romain germanique. Leur visualisation cartographique confirme le caractère mosaïque de l’ensemble avec des espaces politiques fragmentés, disséminés et enclavés. Les annexes évoquent « les pays réservés de Napoléon Ier » tels le margraviat de Bayreuth « avec son enclave de Caulsdorf en Thuringe » ou les présides de Toscane, « cinq places fortes napolitaines sur le littoral toscan (p. 598) »; le fonctionnement de la Confédération du Rhin (1806 - 1813), puis de la Confédération germanique (1815 – 1866) et de la Confédération de l’Allemagne du Nord (1867 – 1871). L’ouvrage comporte une analyse serrée de la notion de « frontières naturelles » à travers des cas de cours d’eau, de montagnes et de mers. D’autres annexes attirent une attention immédiate. « Étrangetés, particularismes et anecdotes en tout genre » rapporte le cas de l’enclave espagnole de Llivia dans le département français des Pyrénées-Orientales ou d’autres incongruités géopolitiques surgies de l’histoire. L’auteur décrit les nombreuses « républiques-sœurs » du Directoire à la fin de la Révolution. Se souvient-on encore de la République ligurienne à Gènes, de la République cisalpine à Bologne, de la République parthénopéenne à Naples ? Il y a un « répertoire de concordance des noms de lieux ». La ville ukrainienne de Lviv s’appelle au cours des âges Lemberg, Leopol, Lwow et Lvov.
La première annexe examine avec maints détails le fonctionnement complexe du Saint-Empire. À côté du Collège électoral de huit membres en 1777 se tiennent le Collège des princes détenteur de cent voix réparties entre le banc ecclésiastique, soit trente-trois voix viriles (individuelles) et deux voix curiales (collectives), et le banc laïque (soixante-et-une voix viriles et quatre voix curiales), et le Collège des villes libres (cinquante-et-une voix) se divisant en « banc rhénan (quatorze voix) » et en « banc souabe (trente-sept voix) ». À cet agencement institutionnel s’ajoutent les dix cercles créés par Charles Quint dont le Cercle de Bourgogne qui correspond à peu près aux pays thiois.
Ouvrage de référence, le Dictionnaire de l’Europe examine la cohérence territoriale des États et la pertinence du tracé de leurs frontières. Ainsi les frontières du Portugal n’ont-elles pas changé depuis son indépendance regagnée en 1640. Mais, en 1801, l’Espagne reçoit le district d’Olivence (Olivença en portugais et Olivenza en espagnol) en Estrémadure sur la rive gauche du Guadiana. Au Congrès de Vienne en 1814 – 1815, Madrid refuse avec vigueur toute rétrocession. Lisbonne continue à en revendiquer la souveraineté. Des responsables politiques portugais considèrent toujours qu’il s’agit de leur Gibraltar.
On pense que la délimitation du territoire français s’achève en 1860 avec l’annexion de la Savoie et de Nice, nonobstant la particularité de l’Alsace – Moselle entre 1871 et 1945. On oublie que le traité de Paris du 10 octobre 1946 oblige l’Italie à céder à la France « un fragment de territoire au col du Petit-Saint-Bernard, le plateau du Mont-Cenis, le village de Clavière, au-delà du col du Montgenèvre et Tende, La Brigue et les crêtes de Vésubie et de Tinée » entérinée, pour ces quatre derniers lieux, par un plébiscite du 12 octobre 1947. Et dire que la République française avait déclaré la guerre le 3 septembre 1939 pour le maintien de l’intégrité de la Pologne...
Il ne fait aucun doute que la lecture, parfois aléatoire, du Dictionnaire de l’Europe est un véritable régal.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°59, mise en ligne le 31 janvier 2023 sur Radio Méridien Zéro.
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Et, n'oubliez pas, ce soir c'est la Chandeleur...
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Retraites : de quoi parle-t-on ?
L’urgence, pour Natacha Polony, c’est de rassembler la nation, de valoriser le travail et la production. En un mot de recréer de la richesse et de la mieux répartir. Trop de sujets sont, par ailleurs, laissés à l’écart par le gouvernement et nos politiques comme le libre-échange, la dérégulation ou encore la politique familiale. Mais à en croire Sandrine Rousseau, l’écolo foldingue, il faut revendiquer le droit à la paresse parce que c’est CO2 compatible !
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Arméniens, Assyro-Chaldéens, Vendéens, même combat ?
Michel Festivi
Il y a plus de vingt ans, le parlement français, au grand dam du Sultan Erdogan, avait reconnu le génocide arménien, et ce n’était que justice ! On ne peut que regretter que cette reconnaissance légitime, n’ait pas été suivie de faits concrets, loin s’en faut, dans la défense de l’Arménie en proie à la volonté Azérie de la détruire. Très peu de pays ont apporté leur aide à cette très ancienne enclave chrétienne (qui existe depuis l’an 311) dans le Caucase, enserrée dans un océan islamiste, qui n’a qu’une idée en tête la faire disparaître, sans que cela n’émeuve beaucoup nos européistes mondialisés. La papauté a été aussi d’une discrétion de violette au regard du calvaire d’Erevan, et de l’enclave du Haut-Karabakh, pourtant le Pape François n’hésite pas à élever la voix dans la défense des migrants illégaux.
L’on comprend mieux alors, que le minuscule état d’Israël n’ait pas d’autres options que celles qu’il adopte actuellement, pour survivre, lui aussi encerclé par des ennemis sunnites ou chiites qui veulent l’anéantir.
Le peuple arménien a subi l’un des pires cataclysmes de son histoire récente, par une volonté affirmée des Ottomans, de le réduire en poussière, parce que chrétien, et ce à l’égal de la Shoah.
Mais les arméniens ne furent pas les seuls à subir les foudres des volontés islamistes de faire disparaître des chrétiens partout où ils se trouvaient en Orient ou en Asie. Les Assyro-Chaldéens ont subi un sort identique.
Justement, le Sénat français doit prochainement débattre d’une proposition de loi déposée par Bruneau Retailleau et Valérie Boyer, proposition signée par 70 Sénateurs, pour la reconnaissance de ce génocide. Un homme est à la pointe de ce combat, c’est Joseph Yacoub, professeur honoraire de sciences politiques à l’Université Catholique de Lyon et auteur de nombreux ouvrages sur ce sujet.
Car sous l’Empire Ottoman, de 1915 à 1918, un autre génocide s’est produit, celui des Assyro-Chaldéens, et « plus de la moitié d’une population estimée à 500 000 personnes fut martyrisée ». Comme le relève Joseph Yacoub dans une tribune du FigaroVox du 24 janvier 2023, « ce fut une politique d’élimination concertée et planifiée, appuyée par une abondante documentation en plusieurs langues. »
Cette proposition de loi, proposition de résolution en vertu de l’article 34-1 de notre constitution, invite le gouvernement français à reconnaître officiellement cette extermination de plus de 250 000 personnes par le gouvernement Jeunes-Turcs de l’époque, comme génocide. Cette loi, si elle était votée, ferait également du 24 avril la date commune de la commémoration des génocides arméniens et assyro-chaldéens.
Gageons que les autorités turques devenues totalement islamisées, et tous les islamo-gauchistes de nos assemblées vont monter au créneau pour s’opposer à cette proposition.
Car Erdogan, qui a transformé unilatéralement la lumineuse Cathédrale Sainte Sophie en mosquée, avait déclaré : « nos mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats », reprenant ainsi un poème turc.
Pourtant en 1934, Mustafa Kemal avait fait de Sainte Sophie « un musée offert à l’humanité ».
Selon Jacques Benoist-Méchin, le Père de la Turquie Moderne aurait déclaré : « Depuis plus de 500 ans, les règles et les théories d’un vieux Sheikh arabe, et les interprétations abusives de générations de prêtres crasseux et ignares ont fixé, en Turquie, tous les détails de la loi civile et criminelle. Elles ont réglé la forme de la constitution, les moindres faits et gestes de la vie de chaque citoyen, sa nourriture, ses heures de veille et de sommeil, la coupe de ses vêtements, ce qu’il apprend à l’école, ses coutumes, ses habitudes et jusqu’à ses pensées les plus intimes. L’islam, cette théologie absurde d’un bédouin immoral, est un cadavre putréfié qui empoisonne nos vies. » In « Mustafa Kemal ou la mort d’un empire » de Jacques Benoist-Méchin.
Mais l’on sait qu’Erdogan a mis à bas toute la construction laïque de la Turquie, que Kemal Atatürk et ses successeurs avaient élaborée vaillamment depuis 1923, en interdisant le port du fez et du voile, en adoptant l’alphabet latin, en promouvant la scolarisation des femmes, et en reléguant hors de l’espace public les mollahs de toutes espèces, faisant de l’Armée turque la gardienne de cette laïcité.
Car ces génocides ont bien pour fondement des sourates du coran, qui très clairement, édictent l’anéantissement de tous ceux qui n’ont pas rejoint l’islam. « Lorsque les mois sacrés seront expirés, tuez tous les infidèles partout où vous les trouverez… » S 3, V 32. Ou encore : « Certes ceux qui ne croient pas à nos versets nous les brûlerons bientôt dans le feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, nous leur donneront d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment. Allah est certes puissant et sage. » S4, V 55-56.
Claude Sicard un spécialiste des textes coraniques explique cette logique islamique : « Mahomet ayant révélé à ses disciples que les chrétiens sont totalement dans l’erreur : Jésus n’est pas le fils de Dieu, il n’est pas mort sur la Croix, et le concept de Trinité relève du polythéisme. Les chrétiens encore qualifiés de « gens du livre » seront admis dans la société… mais on les traitera en citoyen de second rang, et on leur appliquera une fiscalité spécifique particulièrement dissuasive. » in le FigaroVox du 21 janvier 2016. Sachant qu’aujourd’hui en Turquie, il ne reste qu’environ 1% de chrétiens, contre plus de 40% en 1914.
Mais alors, pourquoi en titre, évoquer le « génocide Vendéen » ? Parce que l’actualité se télescope. Dans son article du 30 janvier dernier sur le site Eurolibertés, Philippe Randa nous a magistralement rendu compte de la « folie » furieuse qui s’est emparée des médias de gauche et des pseudo intellectuels ou journalistes de gauche qui n’ont pas eu de mots assez ineptes à la suite de la sortie en salle du film « Vaincre ou Mourir », pour le dézinguer, film qui relate un épisode des guerres de Vendée et des exploits de l’un de ses chefs emblématiques, François-Athanase de Charette. Il faut absolument aller voir ce film produit par Le Puy du Fou. Philippe de Villiers vient d’ailleurs de demander officiellement au Président Macron de « reconnaître le génocide Vendéen ».
Or Soljenitsyne, qui était venu en Vendée il y a plusieurs années, avait fait une analyse des plus pertinente sur la ressemblance entre les révoltes paysannes vendéenne et les révoltes paysannes russes contre les bolchéviques : « Pour moi, la Vendée est un symbole important : c’est l’analogie exacte de nos deux grandes révoltes contre les révolutionnaires et contre les bolchéviks ». Et il a mis en parallèle, l’insurrection paysanne russe de la région de Tambov en 1920/1921 qui eut pour leader Alexandre Antonov, révolte qui fut matée dans le sang, comme en Vendée.
Dans son fameux discours des Lucs, Soljenitsyne approfondira cela : « De nombreux procédés cruels de la Révolution française ont été docilement réappliqués sur le corps de la Russie par les communistes léniniens et par les socialistes internationalistes ; seuls leur degré d’organisation et leur caractère systématique ont largement dépassé ceux des Jacobins. » On le sait, et les travaux de Stéphane Courtois l’ont largement démontré (Exemple : « Lénine l’inventeur du totalitarisme » publié en 2017), Vladimir Ilitch Oulianov avait les yeux de Chimène pour les plus mortifères des révolutionnaires français comme le sinistre Robespierre, et il s’est inspiré de la « terreur révolutionnaire » française pour asseoir son pouvoir totalitaire.
Car en matière de génocide, tout se tient. Raphaël Lemkin, professeur de droit américain d’origine juive polonaise a été le premier à définir juridiquement ce phénomène, en étudiant justement les exterminations des Arméniens, des Assyro-Chaldéens, les massacres d’Assyriens en 1933 en Irak, puis, les crimes contre l’humanité perpétrés par les nazis contre les juifs et les tziganes.
Gracchus Babeuf, qui fut un révolutionnaire patenté, écrira en 1794 en plein massacre vendéen, un ouvrage : « Du système de dépopulation ou la vie et les crimes de Carrier », il nomme l’ensemble de ces crimes, commis par Carrier à Nantes, sous les ordres du Comité de Salut Public, comme étant un populicide. Cela sera repris tout dernièrement en France par l’excellent ouvrage de Jacques Villemain, diplomate et juriste, ayant travaillé à la Cour internationale de Justice à La Haye « Vendée 1793-1794 : Crime de guerre ? Crime contre l’humanité ? Génocide ? Une étude juridique » Edition du Cerf, où il démontre que si les massacres vendéens avaient eu lieu « aujourd’hui », le droit pénal international les qualifierait de « génocide », n’en déplaise à l’université française qui une fois de plus s’est couchée devant les totalitarismes communistes ou islamistes, mais on n’y est habitué.
Sauf à relever ceux qui ont sauvé l’honneur de la pensée française, comme Reynal Secher, docteur d’Etat en Histoire et sa « La Vendée-Vengé, le génocide franco-français » publié en 1985, qui fut approuvé ardemment par notamment, Pierre Chaunu, Jean Tulard, Emmanuel Le Roy Ladurie, Stéphane Courtois, susnommé, qui avait relevé que Lénine a comparé « Les cosaques à la Vendée pendant la Révolution française et les a soumis avec plaisir à un programme que Gracchus Babeuf, l’inventeur du communisme moderne, a qualifié en 1795 de populicide ».
En 2012, Reynald Secher, après avoir retrouvé aux Archives nationales de nouveaux documents inédits, démontra, que ce génocide Vendéen avait été conçu, voté et mis en œuvre par le Comité de salut public (Vendée : « Du génocide au mémoricide » Editions du Cerf.)
Reynald Secher fut également soutenu directement ou indirectement par l’ancien rédacteur allemand de Die Zeit Michael Naumann, qui déclara le 28 janvier 2000 à Stockholm, lors d’un congrès officiel où il représentait son pays : « Le terme populicide a été inventé par Gracchus Babeuf en 1795 qui décrivait l’extermination de 117 000 fermiers de Vendée » ; par l’écrivain Michel Ragon, qui cite dans son livre : 1793 l’insurrection vendéenne et les malentendus de la liberté publié en 1992, l’envoyé du Comité de Salut Public le dénommé Francastel qui avait fait afficher à Angers la proclamation suivante : « La Vendée sera dépeuplée… Mes frères que la terreur ne cesse d’être à l’ordre du jour et tout ira bien, salut et fraternité », ou encore Carrier le massacreur de Nantes le 12 décembre 1793 : « il entre dans mes projets…d’en exterminer tous les habitants… ».
De nombreux députés ont également proposé au vote de l’Assemblée nationale, plusieurs propositions de lois pour faire reconnaître ce génocide vendéen. Il faut lire l’exposé des motifs de celle soumise le 16 janvier 2013, relative à la reconnaissance du génocide vendéen et signée par des hommes et des femmes aussi divers que Alain Marleix, aujourd’hui Président du Groupe Les Républicains, Marion Maréchal, Lionel Luca, Véronique Besse, Jacques Bompard, Yannik Moreau etc. Tout y est magistralement résumé, comme dans celle déposée en 2008 par de très nombreux députés dont Hervé de Charette, ou en 2018 par Mesdames les députés Emmanuelle Ménard et Marie-France Lorho.
Car quelque que soit l’idéologie, religieuse ou politique ou les deux, lorsque le totalitarisme affleure, le génocide n’est malheureusement jamais loin.
10:23 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le livre de Guillaume Faye L'Archéofuturisme a été réédité par L'AEncre
01:17 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 01 février 2023
Project Veritas – Un cadre Pfizer piégé révèle les manipulations sur le SARS-CoV-2
Source et suite : E&R
Un dirigeant de Pfizer : « Faire muter » le Covid-19 par « évolution dirigée » pour que la société continue à tirer profit des vaccins… « Covid-19 va être une vache à lait pour nous »… « Ce n’est pas ce que nous disons au public »… « Les gens n’aimeront pas ça »… « Ne le dites à personne. »
Jordon Trishton Walker, directeur de la recherche et du développement de Pfizer, opérations stratégiques, planificateur scientifique ARN messager : « L’une des choses que nous explorons est la suivante : pourquoi ne pas simplement le faire muter [le Covid-19] nous-mêmes afin de pouvoir créer – de manière préventive – de nouveaux vaccins, n’est-ce pas ? Donc, nous devons le faire. Mais si nous le faisons, il y a un risque, comme vous pouvez l’imaginer, que personne ne veuille qu’une entreprise pharmaceutique fasse muter ces putains de virus. »
Walker : « Ne le dis à personne. Promets que tu ne le diras à personne. La façon dont cela [l’expérience] fonctionnerait est que nous mettons le virus chez les singes, et nous les faisons successivement s’infecter les uns les autres, et nous...
16:42 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le samedi 15 avril, l'Institut Iliade organise son grand colloque annuel.
Un communiqué de l'Institut Iliade :
Le samedi 15 avril, l'Institut Iliade organise son grand colloque annuel. Le rendez-vous de tous ceux qui refusent de mettre un genou à terre.
Cette année, un thème aussi nouveau que capital : l'anthropologie.
Au cœur de la capitale, au plus près des lieux de pouvoirs, plus d'un millier de personnes se réuniront, entre moments de convivialité et ébullition intellectuelle autour du sujet majeur de ce début de siècle.
Tout au long de la journée, des intervenants, universitaires, acteurs et spécialistes de la question anthropologique (l'
Vous découvrirez bientôt les noms de ceux qui viendront apporter une vision différente et radicale dans le débat public.
Événement intellectuel et politique majeur pour tous les Européens qui ont choisi de le rester, ce Xe colloque de l'Institut Iliade est aussi un moment convivial, l'occasion de se revoir, de faire vivre un réseau et de tisser de nouveaux liens.
Le colloque de l’Institut Iliade est également l’occasion de découvrir les nombreux produits artisanaux, livres et œuvres d’arts proposés sur les stands. Pour demander un espace et exposer vos créations dans une salle deux fois plus grande que les années précédentes, vous pouvez écrire à contact@institut-iliade.com
10:19 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |