mercredi, 04 octobre 2023
Où en est actuellement la guerre en Ukraine ?
Scipion de Salm
Sur le terrain, l’offensive ukrainienne, continue depuis juin 2023, n’a emporté que des succès très limités, voire insignifiants, la prise confirmée à la mi-septembre de trois villages, évidemment rasés au sol par des combats intenses. Il s’agit de Robotyne, dans la région de Zaporojie, qui forme un petit saillant dans la première ligne russe, et deux dans la périphérie méridionale de Bakhmout. Cette offensive ne cesse pas. On n’en tirera pas précocement de bilan définitif. Mais en- fin, pour l’instant, après bientôt quatre mois d’assauts continus, il faut bien constater l’échec cinglant par rapport aux ambitions affichées au printemps, celles maximalistes de couper complètement en deux les territoires annexés par la Russie en septembre 2022 en atteignant la Mer d’Azov, et en re- prenant Bakhmout sur le flanc oriental, ou celles plus prudentes et réalistes prononcées au même moment mezzo voce par des analystes plus sérieux de l’OTAN, annonçant la prise de Tokmak, petite ville de Zaporojie fortifiée par l’armée russe, comme un critère objectif de succès. Les pertes humaines ont été lourdes des deux côtés, et restent des secrets militaires ; les évaluations, y com- pris les plus sérieuses, varient facilement du simple au quadruple. Il y a assurément au moins des dizaines de milliers de morts supplémentaires, tant russes qu’ukrainiens, avec cette offensive.
Il n’y a certes qu’une petite trentaine de kilomètres à vol d’oiseau de Robotyne à Tokmak, mais au rythme de progression ukrainien actuel, dans un secteur fortifié russe densément occupé, avec artillerie, drones et blindés, la ville a toutes les chances de ne pas être directement attaquée, ou a fortiori prise, avant l’hiver. L’offensive ukrainienne devrait bientôt cesser, au plus tard en novembre, par épuisement des hommes et des matériels, et surtout à cause de l’arrivée de la saison des boues d’automnes, qui paralysent véritablement les mouvements des véhicules lourds. Chaque camp a annoncé déjà de grandes offensives d’hiver à venir, à partir de janvier 2024.
L’Ukraine comme la Russie ne cessent de communiquer sur leur plus grande confiance en l’avenir, et annoncent de grandes offensives victorieuses et décisives pour 2024 ou 2025. La guerre sera décidément longue. La Russie se déclare à peu près prête à accepter, à défaut de paix définitive, un cessez-le-feu sur les lignes existantes, proposition raison- nable. Tel est le discours officiel du président Poutine, celui qui compte. Pendant ce temps certes, Medvedev, président de Russie Unie, le parti présidentiel, continue à jouer son rôle d’histrion, très médiatisé, en exigeant la “dénazification” de l’Ukraine et la “libération” de Kiev, mais il n’est décidément plus à prendre au sérieux, après un très long catalogue d’extravagances depuis février 2022 — dont l’annonce d’un coup d’Etat néonazi pour l’automne 2022 en Allemagne par exemple —. Le gouvernement ukrainien, tout comme le parlement et la classe poli- tique, du moins celle autorisée, exigent toujours l’évacuation intégrale des territoires ukrainiens occupés, et annexés — ce qui ren- drait leur rétrocession éventuelle beaucoup plus compliquée —, et ce jusqu’à la Crimée incluse, avec le versement de dommages de guerre très élevés. Tout cela est parfaitement inacceptable pour tout gouvernement russe, surtout si le front continue à tenir. La paix, ou même un cessez-le-feu, ne semble hélas toujours pas être pour demain.
Source : Rivarol 4/10/2023
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mardi, 03 octobre 2023
Je lance un défi à Erwan Chartier : qu’il ose débattre avec moi sur Callac !
Bernard Germain
Erwan Chartier (en photo ci-dessus), pour ceux qui l’ignoreraient encore, est le rédacteur en chef d’un minuscule journal publié près de Callac et que nous avons contribué à sortir de l’anonymat lorsqu’il s’est cru obligé de dire pis que pendre de notre combat mené, et gagné, à Callac en faisant capoter le projet Horizon qui entendait faire venir 70 familles de migrants (environ 530 personnes selon les chiffres de Ouest-France) dans ce village de 2 200 habitants.
Cette défaite a jeté le désarroi dans la « gauche » qui est en fait l’extrême gauche et créé un véritable problème politique : comment la « gauche » qui prétend représenter les couches populaires et les défendre, comment cette gauche a-t-elle pu être contrainte d’abandonner piteusement son projet le 11 janvier 2023 ?
Deux explications contradictoires s’affrontent sur ce point :
- Celle que j’ai toujours défendue avec mes amis de l’association « Les amis de Callac et ses environs »
- Celle que défend la « gauche » avec le soutien constant et tapageur d’Erwan Chartier ainsi que de la presse bien-pensante (Le Télégramme, Ouest-France)
Notre explication est des plus simples et est conforme à la réalité. Tout d’abord, le maire n’avait nullement inscrit le projet « Horizon » dans son programme électoral. Dès lors, et compte-tenu des énormes conséquences que ce projet aurait eu pour le village, nous avons dit : soit vous retirez le projet, soit vous demandez à la population si elle est d’accord.
Chacun comprendra que c’est le minimum en démocratie que de demander son avis au peuple.
Et bien pas à Callac, voyez-vous. Le 5 octobre 2022, sur le marché et devant plusieurs dizaines de personnes, le maire a déclaré aux habitants qui l’interrogeaient : « Je ne ferai pas de référendum car je sais que 80% de la population est contre ».
Quand on est la «gauche» et qu’on se prétend défenseur de la démocratie, ça la fout mal de dire qu’on refuse de demander son avis au peuple et que les élus feront ce qu’ils veulent même si le peuple est contre.
Au passage, j’observe que cette « gauche » a des principes à géométrie variable, car lorsqu’il s’est agi des retraites, la même «gauche» a réclamé à corps et à cri qu’un référendum soit organisé. Donc pour les retraites, un référendum c’est nécessaire, mais sur un projet qui va bouleverser la vie d’un village, un référendum c’est non.
Un second point a fait basculer la population contre le projet. Il y a à Callac 18% de chômage, et pour trouver du travail, les gens – surtout les jeunes – sont obligés de partir, ce qui contribue à faire baisser l’activité et la vie locale. De plus, il y a à Callac des gens qui sont pauvres ou n’ont guère de moyens. Pour ceux là, il n’y a jamais rien. Alors quand la mairie a annoncé qu’il y avait 80 emplois qui avaient été identifiés et 3,2 millions d’€ pour le projet Horizon et l’aide aux réfugiés, ce fut un choc pour les habitants.
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Les chiffres et le coût de l'immigration présentés par André Posokhow
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Les chiffres de l'insécurité exposés par Stanislas Rigault (Reconquête)
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Miscellanées
Le billet de Patrick Parment
Politique
Non sans surprise, on voit débarquer, quasi la fleur au fusil, Emmanuelle Mignon. Le nom ne vous dit pas grand-chose. Elle a été la directrice de cabinet de Sarkozy quand il était président de la République. Retiré au Conseil d’Etat, Eric Ciotti est allé la pêcher, l’a nommé vice-présidente des Républicains, et l’a chargé de mettre sur pied un programme en vue des prochaines présidentielles. Avec comme ligne rouge, pas d’accord avec Marine Le Pen qui d’ailleurs ne veut pas en entendre parler. Le problème qui se pose est le suivant : les Français sont-ils prêts à sauter le pas et élire Marine Le Pen ? Si ce n’est pas le cas, alors les jeux sont ouverts à droite, car la gauche politique – mais pas encore médiatique – n’est plus du tout crédible.
Instruction publique
Notre système éducatif est à bout de souffle, les enseignants font de la garderie, le bac est ouvert à tous les vents de la médiocrité. Il en résulte que de nombreux jeunes qui n’ont rien à y faire s’inscrivent en faculté, un voire deux ans, avant de gagner les rangs de l’ANPE. Les réformes de notre système ne manquent pas. Mais pour faire simple, tenons d’abord compte de la réalité. Dans une classe d’âge, guère plus de 20 % des jeunes sont en capacité de faire des études longues. Les autres trouveraient largement leur bonheur dans l’enseignement professionnel. L’une des grandes richesses de la France, ce sont ses artisans. Profitons-en. C’est d’ailleurs ce qu’a bien compris un homme comme Bernard Arnault à la tête de LVMH.
L’autre urgence : redonner à nos enfants la fierté d’être français, d’appartenir à une même communauté de destin. Cela passe donc par un enseignement intelligent de notre histoire et du roman national comme su le faire avec intelligence la IIIe République. Même si cela risque fort d’être difficile au regard de nos taux migratoires.
Ecologie
Ah, l’écologie. On la colle à toutes les sauces, chacun y va de son programmme. Commençons donc par lever un paradoxe. Imagine-t-on un instant que la Chine et l’Inde vont renoncer à leur développement afin de se hisser à un niveau équivalent à l’Occident ? L’écologie, ils s’en foutent. Et ce sont deux gros pollueurs, même s’ils ne sont pas les seuls.
Rassurez-vous je n’ai pas la solution, et je me contente d’émettre quelques évidences. L’écologie, il faut aussi l’envisager sous l’angle de la réalité. Or, cette réalité quelle est-elle ? En écologie, mais pas que, tout repose sur la demande d’énergie. Actuellement ce besoin est satisfait par le gaz, le charbon, le pétrole et le nucléaire. Il sera très difficile de s’en passer du moins dans le court terme. Conclusion, il faut donc économiser ces ressources et donc modifier nos modes de vie en les rendant beaucoup moins énergivores. Et en tenant compte du fait que l’énergie la moins polluante et la moins dangereuse, c’est bel et bien l’énergie nucléaire. Nous disposons par ailleurs d’autres sources d’énergie comme la géothermie, la biomasse, l’énergie hydraulique, solaire, voire éolienne si on décidait d’en faire un usage intelligent – notamment domestique -, et non pas pseudo industriel comme c’est le cas aujourd’hui. Sans oublier l’hydrogène dont on ne maîtrise pas encore toute la technologie. Cela viendra. Reste que de demander aux hommes d’être raisonnables est une gageure. C’est quand nous serons au pied du mur que l’on se décidera malheureusement à réagir.
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A propos des manifestations de soutien à la police...
Suite à la publication sur notre site de l'annonce des manifestations de soutien à la police qui se sont déroulées samedi dernier à travers la France, nous avons reçu un certain nombre de messages de lecteurs nous faisant part de leur désapprobation.
Ces lecteurs, dont nous ne doutons pas un instant de leur sincérité, mettent en avant le fait que la répression policière n'a jamais été tendre à l'encontre de la droite nationale et identitaire alors qu'elle est beaucoup plus timorée lorsqu'il s'agit de mater les manifestations violentes de la gauche, de l'extrême gauche ou des racailles des cités. Nous ne les contredirons pas sur ce point, mais le problème n'est pas là...
Qu'on le veuille ou non, tout État a besoin d'une police. Celle-ci, en principe, est là pour assurer l'ordre et la sécurité. Le problème, ce n'est donc pas la police en elle-même, le problème ce sont ceux qui dirigent l'État. Si les tenants du pouvoir la poussent à dépasser ses prérogatives, c'est à eux qu'il faut s'en prendre. Si nous avons appelé à participer à ces manifs, c'est justement parce que nous faisons la part des choses entre les dérives tyranniques de Macron et de sa clique et les policiers qui prennent au quotidien des risques énormes pour tenter de maintenir encore un semblant de sécurité dans le pays.
Je précise que celui qui écrit ces lignes a reçu, en cinquante ans de militantisme, son lot de coups de matraques, de gardes à vue, de perquisitions et n'a donc pas de leçons à recevoir de quiconque dans ce domaine. Lorsque l'on s'engage dans l'action politique, surtout lorsque cet engagement est en opposition radicale au Système en place, on doit être conscient des risques que cela implique.
Roland Hélie
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Samedi 7 octobre : La Richardais (près de Dinard), conférence de Claude Janvier
01:50 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La revue Eléments vient de sortir
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Agnès Buzyn : « Quoi qu’elle en dise »…
La chronique de Philippe Randa
Covid-19… saison 4, donc, puisque le « virus qui rend fou », tel que si justement défini par Bernard-Henri Levy, est sinon apparu, du moins mondialement connu depuis le début de l’année 2020. C’était il y a 4 ans ! Déjà !
Qui s’y intéresse encore, à part quelques traumatisés à vie ? Peu de monde, heureusement… Quelle que soit la façon dont on ait interprété ou vécu cette page folle de l’humanité – ou que l’on appréhende encore à tort ou à raison d’éventuelles conséquences vaccinales – l’immense majorité de la population a désormais bien d’autres préoccupations en tête. Au choix : réchauffement climatique, submersion migratoire, écroulement du niveau de vie pour cause de « quoi qu’il en coûte », tiers-mondisation de notre quotidien…
C’est dire si les états d’âme d’Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé à l’époque du Covid-19, tentant de justifier son action d’alors dans les colonnes du quotidien Libération, ne vont guère captiver nos compatriotes.
À l’entendre, elle avait pourtant tout senti, tout deviné, tout compris et sonné le tocsin à Matignon comme à l’Élysée… pour peau de balle ! Personne ne l’a crue alors.
Que n’eût-elle alors jugé indispensable de tout dire… aux Français ? Non à eux, ce fut « motus et bouche cousue » : sa lâcheté n’a donc eu comme écho que l’incompétence des autres dirigeants de la Macronie. Cela va-t-il mieux en le disant ? Bah ! si ça soulage la dame…
On rappellera toutefois qu’Agnès Buzyn finira par « lâcher le morceau » dans les colonnes du quotidien vespéral Le Monde pour déplorer le maintien des élections municipales qu’elle qualifiera de « mascarade »… mais après avoir tout de même tenté de se faire élire Maire de Paris ! Sanctionnée d’une défaite électorale assez humiliante pour une représentante de la majorité présidentielle, aurait-elle eu le même jugement en cas de victoire ? On peut légitimement en douter…
Quant aux solutions qu’elle « aurait » proposées alors à Édouard Philippe et à Emmanuel Macron, il y a celle, notamment, du confinement : celui-ci aurait dû survenir plus tôt et aurait dû être annoncé de façon moins brutale ! Bel exemple d’oxymore, s’il en est, mais on n’en est plus à ça près ! Évidemment !
Évidemment, car comme le rappelle fort justement Nicolas Gauthier dans les colonnes de Boulevard Voltaire : « Quoi qu’il en soit, et avec le nécessaire recul, on constate que quelle que soit la manière employée par tous les gouvernements de la planète – confinement relatif ou coercitif, politique vaccinale plus ou moins militante –, partout, le virus a gagné. Comme quoi nous sommes parfois peu de chose face à la nature. »
Mais plus juste et surtout plus dramatique encore, Nicolas Gauthier ajoute : « Un sujet d’autant plus délicat qu’il a, partout, suscité une autre forme de psychose, entre pro et anti-confinement, partisans et adversaires du vaccin, le tout sur fond de paranoïa et de Big Pharma en tireur de ficelles. Si l’on résume, il n’y avait pas que des dingues dans ces deux camps, mais ces mêmes dingues étaient assez équitablement répartis des deux côtés de la barrière. La preuve en est qu’on ne connaît guère de familles dans lesquelles les repas dominicaux ne commençaient pas en joutes énervées pour finir au bord du pugilat. On n’oubliera pas, non plus, le rôle des médias, avec journalistes improvisés virologues de plateau ou de comptoir ; les mêmes “toutologues” qui s’intronisent un jour experts en finance mondiale et, l’autre, sélectionneurs de l’équipe de France de football. »
Terrible constat, difficilement contestable, qui empêche tout honnête homme de ressentir quelque empathie pour les misérables tentatives de justification d’une faillie de la politique – si ce n’est de la médecine, mais c’est un autre débat – et néanmoins légiond’honneurisée et recasée à la Cour des comptes avec Jean Castex en 2022 !
Quoi qu’elle tente désespérément de dire, sa réputation est à jamais tachée – et à juste titre – par les lâchetés, l’incompétence et le cynisme de la Macronie. Dont elle restera l’une des figures emblématiques. Ne lui en déplaise…
Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, paraît-il, la vie publique peut assurément être truffée d’explications aussi vaines que pathétiques.
Note
(1) Rappelons que l’ancien directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, sans crainte du ridicule, avait osé comparer lors de son audition par des députés, à la Peste du XIVe siècle (qui elle, a tué entre 50 et 70 % des malades) ou à la grippe dite espagnole (en fait, déjà asiatique) de 1917 dont le taux de mortalité fut de 20 % des contaminés (soit tout de même entre 30 et 55 millions de morts, statistique de l’OMS et de l’Institut Pasteur).
Selon Santé publique France, le nombre de décès dans le monde dû au Covid-19 du 11 mai 2020 au 30 juin 2023 est le suivant : 6 947 192 décès jusqu’au 28 juin 2023 dont 2 243 097 en Europe.
01:36 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 02 octobre 2023
Jeudi 5 octobre, à Nancy :
18:07 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LA STATUE DE SAINT-MICHEL RESTERA AUX SABLES D'OLONNE
La secte Libre pensée locale a tout tenté pour faire déboulonner la statue de Saint Michel qui rayonne devant l'église Saint Michel aux Sables d'Olonne. Mais la détermination de la municipalité, de la paroisse et des associations patriotiques a évité que ce sacrilège se produise. La statue restera sur la place et, samedi dernier, elle a été bénie par Mgr l'évêque de Luçon.
S N
Voici la déclaration faite à cette occasion par Yannick Moreau, maire des Sables d'Olonne :
« Aux Sables d'Olonne, on ne laisse pas déboulonner nos statues, notre culture et notre art de vivre. La Ville et la paroisse ont trouvé une solution pour que la volonté des Sablais soit respectée : la statue de Saint-Michel restera sur sa place, devant l'église, en toute légalité.
- La France de 2023 déboulonne ses statues
Une poignée de laïcistes radicaux a traîné notre Ville devant les tribunaux, et obtenu que l’on déboulonne l’emblème du quartier Saint-Michel, une modeste statue de Saint-Michel, installée devant l’église du même nom.
À l’heure où les violences et les zones de non-droit prospèrent, nos tribunaux avaient probablement mieux à faire… mais c’est ainsi : la tempête de la "cancel culture" a frappé Les Sables d’Olonne.
En tant qu’élu engagé, je reste sidéré. Cela me paraissait impossible, lointain, aberrant.
Et pourtant, cette idéologie destructrice est bel et bien en marche jusque dans nos provinces et petites patries charnelles.
- Un combat nécessaire pour défendre notre patrimoine
Jusqu’au bout, l’équipe municipale aura défendu cette œuvre si discrète, ce patrimoine historique auquel les Sablais sont attachés. Ils étaient 94% lors de la votation 2022 à vouloir que cette statue demeure devant l’église Saint Michel.
Il était nécessaire d’aller au terme de la bataille juridique, de défendre nos convictions, de ne pas céder sans avoir employé tous les recours possibles pour faire valoir nos arguments.
Je suis fier d’avoir mené ce combat, au nom des Sablais, au nom des Vendéens et au nom de la majorité silencieuse qui n’en peut plus de voir son pays se résigner ou s’auto-flageller.
En tant que maire, je me dois de respecter la décision du Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, mais la volonté et le vote des Sablais seront respectés.
Avec la paroisse nous avons trouvé une solution pour qu’elle reste en toute légalité devant l’église Saint-Michel sur cet espace désormais privé.
- Une solution « à la Sablaise » pour que Saint-Michel reste devant son église.
Il y a plusieurs mois, la Ville a vendu au diocèse de Luçon une bande de terre longeant l’église afin de permettre la mise aux normes d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite.
Sur cet espace désormais privé, le Père Antoine Nouwavi, Curé-Doyen de la paroisse Sainte Marie des Sables d'Olonne, propose qu’un petit emplacement, non utilisé pour la construction de la rampe, puisse accueillir la statue Saint Michel. La paroisse propose également de prendre en charge l’ensemble des travaux.
Je remercie le Père Antoine et les paroissiens pour cette offre qui permet de se conformer et à l'arrêt du Conseil d'Etat, et à la volonté des Sablais.
Les travaux auront lieu dès ce mois de septembre.
- Les attaques contre le Saint-Michel sablais nous encouragent à affirmer, cultiver et transmettre nos filiations affectives
Alors, certes, les ayatollahs de la laïcité auront fait reculer notre statue de quelques mètres, mais ils auront fait avancer notre volonté de défendre notre culture et notre art de vivre.
Oui la République est laïque, mais la France, elle, est chrétienne. Notre Nation, nos villages, nos quartiers, nos prénoms sont de culture chrétienne. C'est ainsi... C'est une réalité objective que certains irréductibles laïcards aimeraient annuler, effacer. Et pourtant, depuis le baptême de Clovis il y a 1500 ans c'est une réalité qui est constitutive de ce que nous sommes nous les Sablais, Vendéens, Français.
Face à ceux qui détruisent et déboulonnent, nous continuerons à bâtir sans relâche, à maintenir vivants les liens qui nous unissent, à célébrer notre culture et notre liberté.
Nous continuerons, à danser sur Les Lacs du Connemara au bal des pompiers, à admirer le feu d’artifice du 14 juillet en famille, à décorer nos sapins à Noël, à fêter Pâques, à boire une bonne bière d’abbaye les pieds dans le sable… Oui les cloches sonneront encore demain aux Sables d’Olonne.
Ce n’est pas être rétrograde que d’aimer et cultiver nos traditions, c’est perpétuer et transmettre aux générations futures l'art de vivre à la française.
Vive Saint-Michel ! Vive les Saint-Michel de Vendée et de France ! »
Yannick Moreau,
Maire des Sables d’Olonne
Source cliquez ici
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FLAMBEE DE VIOLENCE AU KOSOVO, DISPARITION DU NAGORNY-KARABAKH : LES MAUVAISES FRONTIERES FONT LES BONNES GUERRES !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Fin septembre, des paramilitaires serbes, retranchés ensuite dans le monastère de Banjska, ont attaqué la police kosovare. Cette dernière a riposté, tuant plusieurs de ses adversaires. Un policier kosovar est mort dans cet échange de tirs, décès donnant lieu à un concert de pleurs de la part des officiels de Pristina, la capitale de cette ancienne province autonome de l’ex- Yougoslavie, dépecée dans les années 1990.
Kosovo/ Nagorny-Karabakh, « même combat » ?
Il y a plus d’une similitude entre la situation du Haut-Karabakh et celle du Kosovo. Ces deux régions, cœurs historiques de deux nations – Serbe et Arménienne - ont toutes deux été envahies par l’ennemi voisin – Albanais pour les uns, Azéri pour les autres - ce qui a entrainé leur effacement de la carte, partiellement pour la première, totalement pour la seconde. À l’heure où ces lignes sont écrites, les 9/10 ème du Nagorny-Karabakh sont vidés de leurs habitants arméniens. Une épuration ethnique qui n’avoue pas son nom. Les autorités de Bakou ont beau dire qu’elles respecteraient leurs droits, la façon dont leur soldatesque s’est comportée laisse peu d’espoirs aux irréductibles d’avoir une vie « normale » ! D’autant, déjà, que des responsables militaires de cette défunte République d’Artsakh ont été arrêtés, en tant que « criminels de guerre » selon les autorités de Bakou…
La chance d’une partie des Serbes du Kosovo, par rapport aux Arméniens de l’enclave proclamée indépendante lors de la chute de l’URSS en décembre 1991, est d’être accolée à la Mère-patrie, à partir de la partie nord de la ville mixte de Mitrovica, séparée par la rivière Ibar. Les autres villageois serbes, enclavés, ne doivent leur survie qu’à la molle protection de la KAFOR, la force d’interposition forte de 4500 soldats mise en place par l’OTAN. Le président Serbe Aleksander Vucic, massant des troupes à la frontière du Kosovo, a encore déclaré qu’il ne reconnaitrait jamais l’indépendance de cette ancienne province, « …même si vous devez nous tuer tous » ! (On n’est pas sorti de l’auberge…)
« Diviser pour régner » !
En 1921, Staline, alors commissaire aux nationalités de la nouvelle République bolchévique, appliquant au mieux la célèbre maxime « diviser pour régner », avait érigé en Oblast autonome l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh au sein de la République soviétique d’Azerbaïdjan, à la population majoritairement musulmane, alors que les Arméniens sont chrétiens depuis la nuit des temps. C’était introduire le ver dans le fruit ! Il savait ce qu’il faisait le Géorgien, qui allait s’emparer de tous les leviers de commandes de l’Empire communiste. Pendant toute la durée de vie de l’Union soviétique, les conflits ethniques, qui couvaient comme les braises sous la cendre, étaient contenus, contrôlés dans cet univers carcéral par « Le petit père des peuples ». Il avait pourtant semé, ici ou là, des petites bombes à retardement, qui n’ont explosé que bien après sa mort, intervenue en 1953. Les conflits, oui, ont explosé, comme en Moldavie, avec la sécession – réussie – de la Transnistrie et de la Gagaouzie - réglée, elle, pacifiquement - en Géorgie avec l’indépendance proclamée de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, l’Adjarie rentrant dans le rang avec un statut d’autonomie. Il aura fallu deux guerres et d’énormes concessions faites par Poutine au satrape Kadyrov, pour que la Tchétchénie calme ses velléités séparatistes. Le Tatarstan s’est assagi, lui aussi – jusqu’à quand ? – tandis que le Daghestan est toujours la proie d’une agitation islamiste.
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dimanche, 01 octobre 2023
Une société qui se renie ne peut engendrer que du mépris
Charles-Henri d'Elloy
Lorsque le président affirme qu’il n’y a pas de culture française, comment voulez-vous que des individus issus d’autres cultures s’assimilent à la culture française puisque celle-ci n’existe pas ? Pourtant, plus la France sera française, plus les immigrés, d’où qu’ils viennent, s’assimileront, y compris les jeunes musulmans. Pour donner une image parlante de l’assimilation à la française : il vaut mieux des « beurettes » en mini-jupe lisant du Montherlant, que des barbus dans les banlieues proférant des sourates. Cette assimilation est toujours possible, et ce sont les femmes qui l’illustrent le mieux. Il suffit de voir l’ancienne secrétaire d’État Jeannette Bougrab, l’ancien ministre Rachida Dati, la responsable politique Lydia Guirous, la journaliste Sonia Mabrouk, l’essayiste Malika Sorel, pour s’en rendre compte. Quant aux hommes, tous les musulmans ne sont pas des terroristes, et je suis persuadé que si la France arrête de se culpabiliser, de se flageller, et redevient fière et puissante, ils ne la rejetteront pas, bien au contraire. Malheureusement, les courants libertaires et nihilistes que nous retrouvons chez une gauche tiersmondiste écologiste et une droite libérale, et parfois même chez la droite nationale, ne facilitent pas l’assimilation. Par exemple, la légalisation du mariage entre personnes de même sexe est ressentie comme une provocation, non seulement envers bon nombre de Français de souche quoique la propagande veuille nous faire croire, mais aussi envers les musulmans qui ne peuvent reconnaître une telle loi. De même, en introduisant des idées funestes à l’école, telles que la théorie du genre, la communauté musulmane risque de s’éloigner de l’école de la république et donc de favoriser son repli sur elle-même. Il ne faut pas s’étonner après que le Coran supplante la loi. L’obstacle à l’assimilation vient des Français eux-mêmes, ou plutôt d’une certaine catégorie de Français qui passent leur temps à dénigrer la France et son passé, à commencer par le président Macron lui-même ! En affirmant que la France a commis un « crime contre l’humanité » en colonisant, non seulement il culpabilise nos ancêtres qui ne sont plus là pour répliquer, mais il donne des arguments de poids pour faire détester la France aux générations issues des anciens colonisés. Un président ne devrait pas jeter l’opprobre sur le passé de son pays. Il faut se garder de généraliser mais que ce soit dans l’Éducation nationale ou dans les milieux culturels, ceux qui détiennent le magistère moral ont le plus souvent une mentalité délétère anti-française qui ruine tout espoir de faire admirer et aimer la France par l’exemple. M. Pap Ndiaye, heureusement dégagé du gouvernement, illustre parfaitement ce tropisme consistant à dénigrer l’œuvre française. Son éviction du ministère ne changera pas grand-chose, tant l’Éducation nationale est infestée d’agents aux idées malfaisantes. Il est ahurissant de constater combien de professeurs, de journalistes et de « penseurs » patentés, c’est-à-dire ceux qui ont une influence morale sur la population, pratiquent la détraction à l’égard de leur pays, si bien que la France est devenue le seul pays au monde où il est de bon ton d’en dire du mal. M. Pap Ndiaye n’était que l’arbre qui cache la forêt, car M. Macron est tout autant atteint du syndrome autodestructeur, ainsi que toute une « élite » française. Cela n’est pas nouveau et remonte bien avant mai 1968 mais le phénomène s’est accentué ces cinquante dernières années. En 1983 l’essayiste Pascal Bruckner publiait un livre dont le titre en disait long : Le sanglot de l’homme blanc où il constatait que la gauche était parvenue à culpabiliser la société occidentale notamment à cause de la colonisation, ce pourquoi le phénomène avait pris une grande ampleur en France étant donné le passé colonisateur de notre pays. Sous le prétexte que ce sont les républicains de la Troisième République qui ont encouragé la colonisation au nom « du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures » - ces propos de Jules Ferry vaudraient aujourd’hui à celui-ci d’être traduit devant la XVIIème chambre correctionnelle – une partie de la droite nationale actuelle tombe dans le panneau et désapprouve la période coloniale française. C’est un parti pris inepte et hypocrite. La France, comme toute puissance en expansion, a colonisé de tout temps mais pour des raisons officielles qui ont changé au cours des siècles. Que ce soit par des alliances, des mariages ou des conquêtes, les Rois de France agrandissaient leur royaume au nom de la supériorité du roi des Francs durant la féodalité, puis au nom de la conversion du monde aux principes de la Sainte Église catholique. La République a pris le relais mais au nom de la civilisation et des droits de l’Homme. La gauche a bien changé depuis. Il n’en demeure pas moins que la colonisation est un phénomène naturel à toute puissance en bonne santé, donc en expansion. Seules la formulation et les justifications diffèrent. De nos jours, la colonisation opère toujours mais sous les vocables de conquêtes économiques. Il est évident que les États-Unis, depuis la dernière guerre mondiale, colonisent le monde par le cinéma d’Hollywood, la nourriture, le mode de vie (on appelle cela le soft-power) mais aussi et plus sûrement par la finance, le numérique et le droit. Cela n’exclut pas la guerre quand les gouvernants américains la jugent utile. Les États-Unis n’ont pas hésité longtemps avant d’employer la force lorsqu’ils jugeaient nécessaire de préserver leurs intérêts : en 1995 en Bosnie-Herzégovine, en 1998 en Irak ; en 1999 en Yougoslavie (Serbie, Monténégro, Kosovo) , puis lors de l’intervention militaire en Libye. Justifiées à leurs yeux, ces interventions n’ont pas forcément été bénéfiques pour la France. Chaque pays voit l’opportunité d’une guerre à l’aune des bénéfices qu’il peut en tirer. Malheureusement, la France fait exception et se lance parfois dans des conflits contraires à ses intérêts. Ce cas de figure était flagrant dans notre position contre la Libye sous le quinquennat du président Sarkozy. À ce masochisme bien français, Roger Holeindre a répondu par un excellent pamphlet, Les sanglots de l’homme blanc commencent à me fatiguer, paru en 2010 aux éditions d’Héligoland.
Il n’y a pas que les politiques qui sont coupables d’engendrer la détestation de nous-même, il y a aussi, hélas, une grande partie des hiérarques de l’Église catholique, à commencer par le pape François qui passe son temps à culpabiliser l’Occident dans une optique tiersmondiste suicidaire. Sans compter les évêques de France acquis, pour la majeure partie d’entre eux, au relativisme aboutissant à un irénisme mortifère. Il ne faut surtout pas aller à contre-courant des idées du monde… Heureusement, il y a une réaction de jeunes clercs qui continuent de convertir à la foi catholique de toujours, seule planche de salut pour maintenir une cohésion nationale mais elle demeure encore trop ignorée. Malgré l’hostilité des prélats, un clergé traditionnaliste maintient une flamme d’espérance, édifiante pour les jeunes générations, en témoigne le succès des pèlerinages à travers la France. On ne dit pas assez que des musulmans se convertissent au christianisme grâce à ces prêtres traditionnalistes.
Pendant que la démographie des pays du tiers monde explose, en France, une politique alarmiste et anxiogène est menée pour soi-disant « sauver la planète ». Cela revient à dire que l’espèce humaine étant l’ennemi de la nature, il faut réduire son activité économique, ce qui, en d’autres termes, est l’habillage d’un déclin et l’amorce d’un encouragement à la dénatalité. Cette vision du monde à courte échéance, appelée élégamment par notre président « La transition écologique » est d’autant plus malhonnête que la population française ne représente même pas 1% de la population mondiale et que la France est un pays modèle en matière de pollution. Il faudrait donc se sacrifier pour l’exemple ? Nous sommes déjà exemplaires !
Un pays qui renie sa culture, à commencer par sa langue, qui se flagelle constamment, qui se culpabilise, qui humilie ses ressortissants, qui se dévirilise, qui perd ses fondements religieux et philosophiques, qui abandonne ses repères historiques et qui n’encourage pas sa jeunesse à prospérer est voué à mourir et son peuple à être remplacé. Nous ne le devons qu’à nous-mêmes.
Les « élites » ont trahi la Nation, à nous de rendre la France aux Français !
Chronique publiée dans le n°64 (été 2023) de la revue Synthèse nationale cliquez ici
10:54 Publié dans Charles-Henri d'Elloy | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tableau de la France contemporaine
André Siegfried (1875-1959) avait tracé la voie en 1913 avec son ouvrage Tableau de la France de l’Ouest. Jérôme Fourquet, sondeur et analyste politique reprend le flambleau mais en élargit la perspective à la France entière. Dans son dernier ouvrage, La France d’après (Seuil), il explore les tréfonds de notre société et dresse un tableau aussi bien politique qu’économique, social et culturel de notre pays. Sous l’effet conjugué de la société de consommation, de la désindustrialisation, de la déchristianisation, de l’islamisation et de l’américanisation, la France connaît une métamorphose radicale. Autant dire qu’il est important de se pencher sur le présent ouvrage pour mieux comprendre les mutations de notre société dans laquelle toutes les générations d’après guerre ne se reconnaissent plus du tout tant la France d’aujourd’hui est éclatée au point que l’on ne peut plus parler de La France mais des France !
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Source : Le Figaro Magazine, 30/09/2023
09:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 30 septembre 2023
Pierre De Gaulle - Ukraine : une guerre américaine de plus ?
La guerre en Ukraine a mis en évidence la dérive européenne. L’OTAN et les États-Unis, dont les financements, les armes, les renseignements et la logistique fournis à Kiev prouvent l’affrontement contre la Russie, sont parvenus à instaurer aux portes de l’Europe une guerre fratricide et meurtrière. Face à cet élan suicidaire, l’Union européenne suit pour son plus grand malheur.
La France, loin de sa politique non-alignée chère au général De Gaulle, embrasse en tout point les obsessions de Bruxelles, souvent dictées par Washington. Ses finances sont sous tutelle avec une dette explosive qui la place entre les mains des créanciers internationaux. Son indépendance, acquise notamment par un travail visionnaire sur le nucléaire civil, a été démantelée par des hommes politiques défendant des intérêts étrangers.
Dans la lignée de son grand-père, Pierre De Gaulle s’exprime pour redonner à la France l’envie d’être elle-même : une puissance indépendante sachant défendre les intérêts de son peuple. Il livre sa lecture de la guerre en Ukraine qui rompt les liens historiques entre Paris et Moscou et dénonce une attitude dangereuse de surenchère meurtrière. Il est temps pour la France de retrouver le chemin de son histoire.
22:16 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi dans la rue : début de la reconquête ?
Bernard Germain
L’époque que nous vivons est proprement stupéfiante. Les assauts contre la démocratie sont absolument incessants et dans tous les domaines.
Ainsi :
- Éric Zemmour vient d’être condamné en première instance pour avoir dit à propos la de la PMA (procréation médicalement assistée) : « On a des caprices d’une petite minorité qui tient la main sur l’État et qui l’asservit à son profit et qui va d’abord désagréger la société, parce qu’on va avoir des enfants sans père et [que] je viens de vous dire que c’est une catastrophe et, deuxièmement, qui va faire payer ses caprices par tous les autres Français ». Décision du tribunal : 4 000 € d’amende plus des dommages intérêts et des frais d’avocats. L’association Stop Homophobie avait porté plainte contre ces propos tenus par Éric Zemmour le 15 octobre 2019 à la télévision.
- Autre exemple, la Licra a saisi la justice après un tweet dit « raciste » posté par Renaud Camus, qui est une personne présentée comme le chantre du « Grand Remplacement ». Et que dit le tweet ? « Une boîte de préservatifs offerte en Afrique, c’est trois noyés en moins en Méditerranée, 100 000 euros d’économie pour la Caf, deux cellules de prisons libérées et 3 cm de banquise préservée ».
- Troisième exemple, j’ai personnellement une procédure judiciaire en cours concernant le combat que nous avons mené, et gagné, à Callac. La gauche ne nous pardonnera jamais notre victoire et sa défaite. Nous avons donc été accusés de tout, nous avons été traînés dans la boue et calomniés. Et comme j’ai osé répondre à nos accusateurs, je me retrouve au tribunal avec Christine Tasin qui a publié ma réponse. Eux ont le droit de nous salir, mais ils nous contestent le droit de répondre. Nous n’avons selon eux que le droit de nous taire.
Ce ne sont que trois exemples, mais il y en a tant d’autres.
Ce qu’il faut bien prendre en compte c’est que tout est fait pour que les bien-pensants imposent leurs idées et fassent taire tous ceux qui ont le moindre désaccord avec eux.
Il faut dire que le système actuel est bien fait et très efficace :
- Il y a d’une part des lois (Pleven, Gayssot et Taubira) qui donnent tous les prétextes aux associations d’attaquer en justice quiconque émet un avis différent de la doxa des bien-pensants.
- Ensuite, il y a les subventions largement données aux associations concernées (SOS racisme, Licra, Crif, etc.) qui peuvent ainsi engager les procédures judiciaires. Ces subventions sont données par des élus et par l’État, c’est-à-dire avec nos impôts.
En fait, l’objectif est de faire taire les opposants. Et pour s’assurer que ce sera bien le cas, les associations bien-pensantes demandent des condamnations pécuniaires importantes pour ruiner les opposants qui, à un moment, n’ayant plus de quoi se défendre au tribunal sont obligés de se taire. Alors que les associations continuent à recevoir les subventions qui leur permettent de nous faire procès sur procès.
Le plus incroyable de l’histoire étant qu’il y a une inversion complète des rôles dans les problèmes en cause. Ceux qui violent les textes et les lois sont présentés comme des victimes. Ceux qui défendent les lois et leur pays sont présentés comme des salauds et des sans-cœur qu’il faut absolument détruire.
Si l’on prend le problème de l’immigration, on constate que les ONG qui sont complices des passeurs (mafia) et vont chercher les migrants presque sur les côtes des pays africains, ne sont nullement inquiétées. Elles sont même subventionnées par l’Europe, l’État et de nombreux départements, régions, villes et partis. Alors que ces gens devraient être arrêtés, jugés et condamnés et leurs bateaux saisis, notamment pour complicité avec des mafieux se livrant au trafic d’êtres humains.
Et bien c’est le contraire qui se produit. Ceux qui protestent contre les agissements des ONG et les dénoncent sont accusés d’être des racistes qui se moquent que des migrants se noient en Méditerranée.
C’est donc bien à une inversion complète des rôles que nous assistons. La presse et les gouvernants couvrant totalement cette incroyable transformation de la réalité. Même le Pape s’y est mis lors de sa messe au stade vélodrome de Marseille en parlant comme Mélenchon. De plus, cette méthode est aussi une véritable violation des principes les plus élémentaires de la démocratie, notamment une grave mise en cause de la liberté d’expression.
Le plus sidérant étant que ce sont des partis et des associations se réclamant de la « gauche » donc de la défense des libertés qui sont les pires fossoyeurs des valeurs qu’ils prétendent défendre.
Ainsi, tout récemment, les bien-pensants voulaient interdire l’usage de VPN afin d’empêcher d’aller de manière anonyme sur internet. Encore et toujours leur volonté maladive de vouloir pister et punir les gens qui ne font pas comme il faut ou comme les bien-pensants veulent. Heureusement ce projet semble avoir capoté.
Il y a aussi ce projet de loi qui serait en préparation qui prévoit que tout journaliste qui osera écrire que le réchauffement climatique n’est pas une réalité pourra être poursuivi et sanctionné par l’ARCOM. Manifestement, si ce projet passe, la liberté de la presse n’en aura plus pour longtemps. On rappellera que cette interdiction est déjà en vigueur à Radio France, un bastion des bien-pensants, qui écrit dans l’article 1 de sa charte que Radio France se tient « résolument du côté de la science, en sortant du champ du débat la crise climatique, son existence comme son origine humaine. Elle est un fait scientifique établi, pas une opinion parmi d’autres ». Mesure-t-on où en est arrivé Radio France ? Interdire de simplement discuter du réchauffement climatique. Peut-on donner un exemple plus criant de ce qu’est une dictature ?
Mais le plus important c’est de bien prendre en compte que ce sont les « défenseurs de la liberté » qui proposent et veulent mettre en œuvre de pareilles mesures liberticides.
Et ce sont les mêmes qui nous accusent d’être d’épouvantables personnages d’extrême droite menaçant gravement l’existence de la démocratie et de la République. On croit rêver.
C’est de cette manière et avec les mêmes arguments que la « gauche » a mis en place tous les régimes responsables de dizaines de millions de morts depuis le début du XXe siècle jusqu’à nos jours. Indiscutablement ils souhaitent recommencer en ce début de XXIe siècle.
C’est à la lumière de cette analyse qu’il faut voir ces éléments différents comme un tout. Les procès contre ceux qui refusent de capituler devant la doxa des bien-pensants, les calomnies et les pressions contre les médias et les journalistes qui veulent encore faire honnêtement leur travail, les accusations contre les patriotes qui entendent défendre leur pays et leur civilisation contre l’invasion migratoire que nous subissons, les agressions permanentes des wokistes et autres gauchistes pour détruire notre société, les actions et agressions des islamistes pour conquérir notre pays et en faire une terre d’islam, etc. Au total, il n’est pas encore minuit dans le siècle, mais on s’en rapproche.
Heureusement tout le monde n’a pas baissé les bras. Ainsi samedi, dans de nombreuses villes de France, manifesteront les patriotes qui défendent leur pays et soutiennent l’action des forces de l’ordre. La participation à ces manifestations sera un élément important pour mesurer le développement ou pas de la résistance des citoyens.
Alors, samedi, il sera important de manifester avec les patriotes. D’autant que ce sera la première vraie mobilisation pour défendre notre pays, depuis bien longtemps. Si ces manifestations sont un succès, elles marqueront sans doute le début d’un mouvement de reconquête de notre pays, ou au minimum le signal que les bien-pensants ne vont pas pouvoir y faire tout ce qu’ils veulent sans réaction du pays.
Le succès que je souhaite à ces rassemblement redonnera du baume au cœur et du moral aux patriotes. Ce sera peut-être aussi la première manifestation qui prouvera que la France n’a pas dit son dernier mot.
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Journal du chaos
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vendredi, 29 septembre 2023
Qui gouverne vraiment le monde ? - Claude Janvier
Qui gouverne vraiment le monde ? Avec Claude Janvier, écrivain polémiste, provocateur et disciple de Pierre Desproges. Auteur de "Les démasqués : L'oligarchie mondiale et ses méfaits" (KA'Editions)
Source : TOCSIN
22:38 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le destin de l’Espagne, dans les mains du Roi Felipe VI
Michel Festivi
Comme je l’appréhendais et l’indiquais dans ma précédente chronique, le deuxième tour de la tentative d’investiture d’Alberto Nuñez Feijoo, Président du Parti Populaire, soutenu par Vox et quelques députés régionalistes de droite, s’est soldé par un nouvel échec.
Ce deuxième scrutin qui ne requérait que la majorité relative, a connu le même score que le précédent, 172 voix pour le bloc des droites, contre 178 voix pour la gauche, l’extrême gauche, les séparatistes catalans et basques et les indépendantistes de Catalogne (Junts : 7 députés). (Le regroupement « Frankenstein » selon l’analyse d’un commentateur espagnol avisé).
Désormais, le Roi va reprendre ses consultations avec les représentants de tous les partis ayant un groupe aux Cortès, pour désigner éventuellement un autre prétendant, qui ne pourrait être que Pedro Sanchez, le leader du PSOE, si tant est que le Roi fasse une désignation.
Si les chefs des groupes ERC, Bildu et Junts refusent, comme ils l’ont déjà fait, de se rendre chez le Roi, on pourrait conserver l’espoir, que ce dernier, dans un accès de courage politique décide de ne plus désigner personne, ce qui provoquerait de nouvelles élections, après la trêve des confiseurs.
Si par malheur pour l’Espagne, le Roi désignait Pedro Sanchez comme candidat à l’investiture, il dispose s’il fait le plein, de 178 voix, soit 2 de plus que la majorité absolue. Mais cela suppose qu’il promette à Junts, le parti de Carlos Puigdemont, actuellement réfugié en Belgique, car condamné pour forfaiture, une loi d’amnistie et un futur referendum sur l’indépendance de la Catalogne.
Ce jour, juste avant ce vote, l’Association des Procureurs espagnols a demandé à Bruxelles, de faire en sorte que l’Espagne soit condamnée et privée de fonds européens, si cette amnistie était promise et organisée. A juste titre, cette Association a sollicité que les institutions européennes prennent les mêmes mesures contre l’Espagne, que celles prises contre la Hongrie ou la Pologne.
Mais on sait que Madame Von Der Leyen, abhorre les gouvernements de droite, surtout s’ils sont souverainistes, mais adule les gouvernements de gauche. Les deux poids, deux mesures étant la règle de l’Union.
Pour l’instant, Pedro Sanchez cache son jeu et ses intentions, et s’est bien gardé d’intervenir dans les débats aux Cortès, laissant ses seconds couteaux le faire à sa place, et ce pour ne pas se découvrir.
Très justement, Santiago Abascal, le patron des 33 députés de Vox, a attaqué Sanchez de front en lui assénant « qu’il était le président le plus corrompu de l’histoire de l’Espagne », ce qui n’est que la triste réalité, puisqu’il a fait amnistier en totalité ou en partie, tous les barons socialistes qui avaient été condamnés à de la prison ferme par la Justice pour prévarications.
Pedro Sanchez s’était au demeurant bien gardé d’insérer dans son programme électoral, qu’il amnistierait les condamnés catalans et qu’il provoquerait un nouveau référendum sur l’indépendance de la Catalogne, tout en acceptant les voix et l’alliance des successeurs des tueurs terroristes basques représentés par le parti Bildu, ce qui a provoqué la grogne de quelques vieux barons socialistes.
Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois que les gauches violent la constitution espagnole. Dans les années 1933/1936, elles ont fait exactement la même chose avec la loi fondamentale de décembre 1931, qu’elles avaient elles-mêmes établie, ce qui provoqua alors la guerre civile. Violer la constitution, c’est une spécialité des gauches en Espagne. Le peuple aurait dû s’en rappeler, mais il a la mémoire courte.
Que fera Felipe VI, la balle est désormais dans son camp. L’Espagne est plus que jamais à la croisée des chemins.
20:14 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Conférence de Victor Aubert à Toulouse le 5 octobre
Quand tout s'effondre, il faut bâtir des communautés chrétiennes solides où règnent, joie, charité et audace !
Comunautat Occitana, qui organise cette conférence à Toulouse, est un institut de formation politique chrétien qui a pour but de former les jeunes catholiques au niveau spirituel, philosophique et politique afin qu’ils s’engagent au service du Bien commun pour défendre le Vrai et le Beau. S’enraciner pour s’élever, telle est notre aspiration profonde.
Le cercle, basé à Toulouse et en Occitanie, proposera durant cette année une grande diversité d'activités :
Une conférence ouverte à tous, tous les deux mois.
Deux cercles de formation par mois minimum. Rencontres communautaires au moins deux fois minimum par mois.
Un week-end à la rencontre du réel une fois par trimestre, ouvert à tous.
Victor Aubert, président d'Academia Christiana aura la joie d'inaugurer le cercle Comunautat Occitana.
Inscription : comunautatoccitana@gmail.com
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L'énorme succès du pélerinage Feiz e Breizh 2023
Autre reportage cliquez ici
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Depuis douze ans la Syrie résiste à ses persécuteurs
Président du Mouvement international pour la souveraineté des peuples, l’écrivain syrien Adnan Azzam a organisé fin avril 2023 un « voyage d’amitié et de solidarité avec le peuple syrien pour briser l’embargo » dans le but d’appeler à une aide internationale en faveur de la Syrie. Ayant fait partie des personnalités participant à l’aventure, avec le général Delawarde, Claude Janvier nous livre ses impressions sur la situation en Syrie.
Lire la suite ICI
Source : Rivarol 27/9/2023
10:49 Publié dans Claude Janvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Philippe de Villiers commente Attali sur Cnews
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Le temps des guerres écologiques
Georges Feltin-Tracol
La chronique n°51 du 15 novembre 2022 intitulée « Vers la poliorcétique des cyborgs » recensait l’ouvrage collectif de Red Team, ce projet du ministère français des Armées qui réunit illustrateurs, auteurs de science-fiction, ingénieurs et militaires de carrière afin de réfléchir aux prochains conflits.
Toujours intitulé Ces guerres qui nous attendent 2030 – 2060. Saison 2 (éditions des Équateurs/PSL – Université Paris Sciences et Lettres, 2023, 210 p., 22 €), un nouvel ouvrage est paru sous la même signature qui rassemble Virginie Tournay, Laurent Genefort, Romain Lucazeau, Capitaine Numericus, François Schuiten et Saran Diakité Kaba avec une préface commune d’Alain Fuchs et de Cédric Denis-Rémis. Mais, à la différence du premier, on trouve aussi de courtes contributions de plusieurs spécialistes et un avant-propos des animateurs de ce programme, Nicolas Minvielle et Olivier Wathelet.
Ainsi apprend-on l’existence d’une Blue Team, un groupe de « militaires de différents corps » qui examine la véracité et la pertinence des hypothèses émises par Red Team. Il paraît évident que « l’initiative du collectif Red Team Défense, par sa dimension inédite et son engagement citoyen, est un nouvel outil d’anticipation qui contribue à l’orientation des efforts d’innovation et de défense ». Tout aussi ambitieux que le premier, ce nouveau livre explore deux facettes inattendues de la confrontation inter-étatique.
Le premier scénario part d’une uchronie un peu bancale. Dans ce monde perdure la Horde d’Or d’origine mongole qui contrôle les khanats de Königsberg et de Minsk et qui vient de s’emparer de la Ruthénie de Khief. Elle doit composer, à l’Est de l’Eurasie, avec l’Empire han et, à l’Ouest, avec la Ligue hanséatique qui regroupe entre autres la Francie occidentale, la Bretagne et la Bourgogne… La Horde et la Ligue traversent une ère de guerre froide. Or émerge « une cinquième révolution industrielle marquée par les biotechnologies ». Ces avancées techno-scientifiques concernent la « bio-ingénierie » et le travail sur l’ADN chez soi en utilisant un matériel perfectionné au coût assez faible. Au risque que l’homme perde toute maîtrise sur le vivant, il devient bientôt possible de fabriquer des chimères issues de manipulations génétiques audacieuses. À l’intersection de l’agronomie et de l’industrie militaire surgissent alors des armes nouvelles qui ne sont plus biologiques, mais « écosystémiques, c’est-à-dire capables de modifier un écosystème entier pour le rendre plus favorable à un camp dans un conflit ». Par exemple, la « surveillance basée sur des capteurs de mouvement constitués de filaments de mycélium ». L’historien militaire Michel Goya conclut que « la “ weaponization “ du vivant peut se jouer à la fois dans le microscopique, avec des virus et de l’ADN, et dans la macroscopique, avec des organismes animaux et végétaux ».
Le second scénario s’intéresse au déroulement d’une opération extérieure soumise aux contraintes de la sobriété énergétique et au respect absolu des réserves naturelles riches en biodiversité. En raison de la « décarbonation progressive de tous les systèmes militaires à tous les niveaux », les engins militaires roulent désormais au moteur électrique. Dans le même temps, « la carrière de chaque membre est indexée sur sa note énergétique ». Or les combattants portent une combinaison à camouflage actif et une série d’appareils très énergivores (casques à vision nocturne avec intelligence artificielle intégrée, sac de combat modulaire de 100 litres, chaussures de combat « intelligentes », etc.). Chaque soldat emploie en outre des drones-éclaireurs et des drones-batteries afin de réussir la mission.
La rareté des sources énergétiques disponibles oblige l’état-major à considérer un nouveau cadre opérationnel, surtout si « chaque opération est indexée sur un budget énergétique ». Dans ces conditions restrictives, « les armées se sont dotées de centrales électriques mobiles (flottantes ou terrestres) où les unités peuvent recharger leurs batteries ». Tant pour le port des tenues de combat que pour l’alimentation en énergie des troupes, le design prend dès lors une valeur cruciale. Qui aurait pensé que « le design, explique Édith Buser, directrice adjointe de la recherche de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, est mobilisé sur des projets impliquant les sciences cognitives, l’IA, la chimie, la biologie, la médecine, la soft robotique mais aussi l’économie, le management, la sociologie, l’anthropologie ainsi que d’autres champs artistiques » ? Elle ajoute aussitôt que « chercheurs et doctorants sont impliqués dans des projets de recherche liés à la santé et au soin, au textile, à l’architecture, ou encore à la data visualisation de grandes masses de données ».
Ces supputations n’empêchent pas « le brouillard de la guerre » de perdurer, voire de s’épaissir, car l’application de la sobriété énergétique dépend en premier lieu de la volonté politique. On pourrait en effet croire que ce deuxième ouvrage contredit le premier qui met en avant les missiles hypervéloces et les forteresses à grand besoin d’énergie. La contradiction n’est qu’apparente. En fonction du déroulement des combats peuvent se succéder des phases d’intenses consommations énergétiques et d’autres à très basse consommation. L’art de la guerre prend vraiment des voies singulières.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°85, mise en ligne le 26 septembre 2023 sur Radio Méridien Zéro.
00:40 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 28 septembre 2023
L'homme et les changements climatique : Alban d'Arguin invité de Guillaume Fiquet sur TV Libertés
Pour commander ce livre cliquez ici
23:49 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
"Flic, le plus beau métier du monde", un nouveau livre de Sébastion Jallamion publié par Riposte laïque
Rencontre avec l'auteur :
Nous avons échangé, depuis la Suisse où il travaille, avec Sébastien Jallamion, auteur du dernier livre des “Editions Riposte Laïque”, intitulé “Flic le plus beau métier du monde”. Et cela à quelques jours des rassemblements nationaux de défense de la police, qui sont organisés dans toute la France…
Face à l’acharnement ahurissant dont j’ai été victime, les dés étaient pipés
Riposte Laïque : la plupart de nos lecteurs vous connaissent. Vous avez écrit 159 articles pour notre site, vous avez publié un livre, “A mort le flic” à nos éditions Riposte Laïque, et vous avez été évincé de la police, il y a bientôt dix ans, dans des conditions scandaleuses, que vous décrivez dans votre premier livre. cliquez ici
Comment avez-vous rebondi, après cet épisode forcément douloureux, et que devenez-vous, à présent ?
Sébastien Jallamion : Ce qui a été le plus difficile, c’est de devoir accepter l’injustice de cette décision. Je me suis battu en utilisant toutes les voies de recours possibles, mais avec des dés pipés. Quand la machine à broyer les fonctionnaires se met en marche, il n’y a généralement plus rien pour l’arrêter. Dans mon cas cependant, il y a eu un acharnement tellement évident et tellement disproportionné que de nombreux soutiens se sont manifestés. Parmi eux, j’ai eu la chance de trouver des amis sincères, mais aussi des personnes anonymes qui ont tenu à me témoigner leur solidarité. Je pense, au delà de ma combativité, que cela a contribué à m’aider à tenir le coup…
Aujourd’hui, après avoir compris que tout serait fait pour me mettre des bâtons dans les roues en France, j’ai fini par trouver un emploi stable, dans le secteur du bâtiment, dans un pays qui ne s’acharne pas sur ceux qui ont le tort de déplaire aux mauvaises personnes : la Suisse.
J’ai décidé de témoigner, par ce livre, sur l’homme que j’étais avant
Riposte Laïque : Vous nous avez proposé, il y a quelques mois, l’idée d’un complément à ce premier livre. Pourquoi cette idée ?
Sébastien Jallamion : Après avoir eu récemment ce que d’aucuns pourraient appeler un « passage à vide », sans doute lié à un manque de repos, j’ai pris quelques jours de recul afin de retrouver mes forces. J’ai réussi d’une manière assez simple : en me souvenant de qui j’étais. Et l’homme que je suis est indissociable de ce métier que j’ai exercé pendant 20 ans, et dont je considère que si la majorité de nos concitoyens le portent en haute estime, nombre de ses aspects restent méconnus du grand public. Je me suis dit que témoigner de mon expérience pourrait être utile, et c’est naturellement que j’ai proposé à Riposte Laïque d’éditer ce nouveau livre.
Je tiens à préciser que les droits d’auteurs auxquels je pourrais prétendre seront intégralement reversés à l’Orphelinat Mutualiste de la Police Nationale, et par ailleurs je me réjouis de contribuer à participer au fonctionnement de Riposte Laïque, dans un contexte où les attaques injustes visant à l’étrangler se font plus nombreuses.
Je n’oublie pas ceux qui m’ont tendu la main, que ce soit en m’offrant une tribune, ou en me permettant de nouer de nouvelles amitiés solides.
Riposte Laïque : Ce livre est à présent sorti, à nos éditions. Quelle comparaison faites-vous entre votre premier ouvrage, et celui-ci, que vous avez intitulé “Flic, le plus beau métier du monde”.
Sébastien Jallamion : Il n’a pas été écrit dans le même but, ni dans le même contexte. « A mort le flic ! » était un témoignage en urgence, rédigé comme un rapport de police, relatant le processus d’une mise à mort sociale, pour qu’il reste une trace de ce qui s’est réellement passé au cas où un malheur m’arrive.
« Flic, le plus beau métier du monde » est beaucoup plus personnel. J’y évoque mon parcours en décrivant mon ressenti, et j’ai ponctué mon récit de nombreuses anecdotes, toutes choisies en fonction de leur intérêt quant à la compréhension de ce qui se passe aujourd’hui, tant il est important de comprendre que la situation que nous connaissons trouve son origine dans les erreurs du passé. Je laisse aux lecteurs le soin de découvrir lesquelles.
J’ai toujours exercé mon métier au service de la population
Riposte Laïque : Quand on vous lit, vous paraissez toujours un policier dans l’âme. Malgré tout le mal que vous a fait l’institution, seriez-vous prêt, en cas d’amnistie, à reprendre du service ?
Sébastien Jallamion : Si seulement les choses pouvaient être aussi simples… Sur le plan pénal, tout est rentré dans l’ordre. Je n’ai aucune mention au casier judiciaire, seuls des antécédents farfelus voire ubuesques qu’on a tenté de me coller avec la volonté de me nuire. J’ai été relaxé lors des deux dernières procédures que l’on m’a intentées, et depuis je suis étonnement épargné par les tentatives de m’atteindre par la voie judiciaire.
Sur le plan administratif, il n’y a aucune « amnistie » possible. Reprendre du service n’est donc pas une hypothèse. J’ai même fait le deuil du milliers d’heures supplémentaires (et des poussières) que l’administration me doit. Mais admettons. Imaginons un instant que par un coup de baguette magique j’aie la possibilité d’être réintégré dans mes fonctions. Je ne reprendrais pas. Je continuerais, tout simplement, à faire ce que j’ai fait au cours de ces nombreuses années, avec la même volonté de servir, car je m’inscris en faux contre ceux qui penses que les policiers sont les « larbins » du système, ou encore une « milice » au service du pouvoir. C’est au service de la population que je me suis toujours senti, et je suis loin d’être le seul à avoir cette conception du métier.
La mauvaise foi de la gauche concernant la police me choque
Riposte Laïque : Serez-vous présent, ce samedi, à l’une des initiatives organisée en soutien aux forces de l’ordre, par le collectif “La France aime sa police” et que pensez-vous de cette initiative ?
Sébastien Jallamion : Je vais tenter en fonction de mon emploi du temps, qui je l’avoue me laisse très peu l’occasion de me libérer pour participer à ce genre d’événement. La distance est aussi un problème. Mais je l’espère et j’ai déjà témoigné de mon soutien aux organisateurs.
Je fais partie de ces Français qui ont été choqués de voir la mauvaise foi avec laquelle une certaine gauche a caricaturé la riposte d’un policier faisant partie d’un équipage ayant été agressé à Paris en marge de la manifestation du 23 septembre, dont le mot d’ordre est aussi scandaleux.
Je suis rassuré d’apprendre que le policier concerné ne fera l’objet d’aucune procédure administrative, et trouve normal d’organiser une manifestation témoignant du soutien de la population à sa police, même si je sais que certains de vos lecteurs ne partagent pas ce sentiment.
La Suisse est ce que devrait être la France…
Riposte Laïque : Vous travaillez en Suisse, depuis quelques années. Qu’est-ce qui vous surprend, dans ce pays, par rapport à la France ?
Sébastien Jallamion : Je ne suis pas surpris par ce qui se passe en Suisse, car là-bas tout est logique pour quelqu’un qui est doté de discernement. C’est plutôt ce qui se passe en France qui me surprend.
Pour vous citer un exemple, au cours des dernières émeutes qui se sont déroulées durant une période interminable en France, suite à la mort d’un délinquant ayant voulu échapper à un contrôle de police, un groupe d’individus ont par mimétisme reproduit les scènes de pillages qu’il voyaient en France dans la ville de Lausanne. La police (et certains passants) sont intervenus rapidement, et de nombreuses interpellations ont eu lieu le soir même et les jours suivants. Les auteurs encourent de lourdes peines, qui seront prononcées de manière certaines. Dès le lendemain cet épisode n’avait plus court.
Plus généralement, la Suisse est d’une certaine manière ce que devrait être la France si elle n’avait pas suivi aveuglément la voie menant à la dictature de l’UE.
Riposte Laïque : Avez-vous quelques autres projets, militants ou professionnels ?
Sébastien Jallamion : Je garderai pour moi mes projets professionnels mais ils consistent à persévérer dans la voie qui m’a permis de m’extraire de la pauvreté.
Pour ce qui est des projets militants, je reste fidèle à moi-même et continuerai comme je le peux d’essayer d’éclairer l’opinion sur des sujets relatifs à notre perte de souveraineté, à la sécurité, et à l’invasion migratoire dont il ne fait pas minimiser l’impact.
Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Sébastien ?
Sébastien Jallamion : Oui. Je tiens à adresser un message à tous ceux qui sont hostiles à la police dont ils ne voient qu’un aspect : celui de la violence exercée en opération de maintien de l’ordre et dont je suis le premier écœuré, s’agissant de la répression du mouvement des gilets jaunes dont j’ai été solidaire à la première heure… Lisez mon bouquin. Ensuite vous vous ferez votre opinion…
Je tiens enfin à remercier Robert Paturel pour sa préface, et Me Gabriel Versini pour sa postface de “Flic, le plus beau métier du monde”.
Propos recueillis par Pierre Cassen
Source cliquez là
Flic, le plus beau métier du monde, Sébastien Jallamion, préface de Robert Paturel , postface de Maître Gabriel Versini, éditions Riposte laïque, 164 pages, 17,00 € cliquez ici
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L'intervention de Bruno Gollnisch, le 10 septembre dernier, au cours de la Fête du cochon du PdF Bretagne.
14:31 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’Australie sans concession
"You will not make Australia home. Think again before you waste your money. Peoples mugglers are lying". « Vous n'élirez pas domicile en l'Australie. Réfléchissez bien avant de gaspiller vos économies. Les trafiguants d'êtres humains mentent. » Cette fermeté. les gouvernements australiens successits la font connaître aux migrants clandestins depuis 2014. Leur objectif est de contre-carrer le discours des ONG qui font miroiter un Eldorado aux capacités d'accueil sans limites.
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Source : Valeurs actuelles 28/9/2023
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Les 50 ans de la revue Eléments
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Quand Sandrine Rousseau vole au secours des encagoulés-barre-de-ferisés !
La chronique de Philippe Randa
Samedi 23 septembre à Paris, une voiture de policiers appelés pour une intervention totalement étrangère à une manifestation contre « les violences policières », est caillassée et attaquée par des énergumènes encagoulés et armés de barres de fer ; pour se dégager, un policier sort du véhicule en brandissant son arme : le tact dans l’agression étant d’estimer jusqu’où la « bravitude » devient dangereuse, les fiers guerriers de l’ultragauche (comme on dit désormais) font illico presto un sage rétropédalage. La voiture des forces de l’ordre peut donc poursuivre son chemin sans que le moindre coup de feu ait été tiré… pas même en l’air !
Tout est donc bien qui finit bien pour cette agression, sauf peut-être pour certains manifestants qui auraient pu préférer que le sang coule afin d’en tirer des bénéfices médiatiques.
Faute de sang médiatique, reste néanmoins l’exploitation politique : Sandrine Rousseau, députée écologiste de la capitale, a immédiatement, via un tweet indigné, volé au secours des encagoulés-barre-de-ferisés !
Les malheureux ayant été, très probablement, comme on l’imagine, traumatisés d’avoir été braqué par un policier – inadmissible intimidation policière, s’il en est – elle dénonce aussitôt : « Un geste inadmissible ! »
Entraver la mobilité de forces de police en caillassant leur véhicule, puis en le frappant n’étant certes aucunement une « attitude inadmissible », elle ! Qui plus avec des barres de fer qui, rappelons-le, sont, selon la législation des « armes par destination, c’est-à-dire un objet dont la fonction initiale est détournée afin de blesser ou tuer »…
Toute considération sans objet pour la passionaria écologiste qui n’aura donc pas jugé utile de manifester, ne serait-ce que pour la forme, sa désapprobation, son indignation, sa condamnation et réclamé avec force trémolo dans la voix la damnation (au moins morale)… des agresseurs des forces de l’ordre ! Bien au contraire !
Certes, la dame es-dingueries est coutumière des déclarations outrancières, inappropriées, scandaleuses ou simplement farfelues, au choix… et Satan sait que la palette de ses imprécations politiques est copieusement fournie.
Est-il nécessaire de répéter qu’elle n’aura sans doute été motivée, une fois de plus, que par l’obsession de faire parler d’elle ? Encore et toujours. Pour tout et n’importe quoi pourvu que « ça buzz », toujours plus haut, toujours plus fort !
Et toujours plus odieux, hélas !
08:41 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |