lundi, 15 avril 2024
# Me Too, de l’exaspération en général, à certaines conséquences jouissives en particulier
Michel Festivi
Loin de moi l’idée d’approuver ce phénomène # Me Too, qui s’apparente la plupart du temps, à des dénonciations collectives et unilatérales, ou les grands principes juridiques qui ont fondé notre état de droit sont en permanence bafoués : vociférations d’accusations publiques souvent incontrôlables et invérifiables, attaques ad hominem qui bafouent allègrement la présomption d’innocence et qui font fi d’un débat contradictoire et mesuré, on a parfois l’impression de se retrouver devant un tribunal révolutionnaire, ou accuser c’est condamner, comme aux plus beaux jours de la Convention Robespierriste ou de la révolution culturelle chinoise, les tueries de masse en moins. On jette des noms en pâture, et peu importe si les dénoncés ne seront jamais condamnés, le mal est fait et très largement fait. De plus, ces charpies misandres en mal de notoriétés et de talent, m’indisposent au plus haut point. D’autant que les vraies questions ne sont jamais abordées, comme le lien entre les viols et l’immigration, ce que font elles, avec courage, le collectif Némésis par exemple.
Mais parfois, en certaines occasions, il faut bien reconnaître que ce mouvement d’éructations peut receler quelques petits plaisirs jouissifs. Lorsque des grands gourous médiatiques de l’islamisme ou de l’extrême gauche se font prendre dans ses filets, et qu’ils disparaissent même provisoirement de nos petits écrans, alors qu’ils y faisaient la pluie et le beau temps comme donneurs de leçons permanents, j’avoue que cela me procure un plaisir non dissimulé. Non pas que je les regardais à la télévision, non, je préfère lire des livres, regarder ou écouter des radios ou télés alternatives, ainsi que lire mes journaux iconoclastes préférés.
Mais savoir que le bon peuple se trouve privé des Tariq Ramadan, des Gérard Miller, ou des Patrick Pelloux, me rend de bonne humeur. Commençons par notre Tariq national si j’ose dire. Pas une émission sur l’islam ou ses à-côtés sans qu’il ne fût invité pour distiller sournoisement ses théories des Frères musulmans, devant des journalistes et des publics béats, ignares et incultes. Sa tâche était facile et le venin qu’il dispensait s’écoulait à profusion. Mais empêtré qu’il est aujourd’hui, il a désormais d’autres chats à fouetter. Ce petit-fils du fondateur des Frères musulmans n’avait pas son pareil pour répandre allègrement son idéologie islamiste. Accusé de plusieurs viols ou agressions sexuelles, faits qu’il conteste et qu’il a toujours contesté, et malgré une détention provisoire, il a été acquitté en Suisse et le Parquet en France vient de demander son renvoi pour un viol, sur quatre accusatrices, qui la plupart du temps furent ses affidées, peut-être bénéficiera-t-il d’un non-lieu ou d’un acquittement ? Mais sa mise sur la touche médiatique ne peut que nous réjouir.
On vient d’apprendre, ce 12 avril, qu’une nouvelle plainte aurait été déposée à l’encontre de Gérard Miller, grand gourou des émissions de télévisions gauchisantes et abrutissantes, les Michel Drucker, les Laurent Ruquier etc. L’enquête parue dans le périodique Elle avait lancée l’accusation, et depuis elle s’est propagée comme une traînée de poudre, 67 femmes, souvent très jeunes au moment des faits allégués l’auraient accusé. Apparemment tout ce petit monde médiatique de l’entre soi endogamique gauchiste connaissait les travers de celui qui était dénommé « Divan le terrible », ou « le psy rouge à paillettes », qu’il faisait « son marché » dans le public féminin de ces émissions. Cet icone de la télévision française, donnait en permanence des leçons au monde entier, et surtout déversait son idéologie, depuis plus de vingt ans, idéologie de gauche bien sûr, lui qui fut membre des Jeunesses communiste, puis un maoïste invétéré, que les quelques 60 millions de morts chinois n’ont jamais perturbés. Certes, en janvier dernier Miller a fait savoir qu’il « n’avait jamais contraint personne », et « qu’il était prêt à répondre sur chacun des faits reprochés ». En tout cas, et pour l’instant, il est médiatiquement muet, enfin !
Autre phénomène gauchiste dans la tourmente, c’est l’inévitable Patrick Pelloux, systématiquement invité toujours et encore chaque fois qu’il fallait aborder les problématiques de l’hôpital public. Cet « urgentiste », qui semblait ces derniers temps, plus occupé à la télévision ou à des tâches syndicales qu’à l’hôpital, a vu une infectiologue, chef de service hospitalier l’accuser « de harcèlement moral et sexuel » dans le cadre d’une enquête de Paris Match. Elle avait écrit un livre en 2023, ou déjà elle le mettait en cause sans le nommer. Pelloux, qui a soutenu en 2019, la liste communiste aux européennes, qui a soutenu SOS racisme, qui souhaite que les immigrés clandestins soient régularisés, qui voulaient que l’obligation vaccinale contre le Covid soit étendue aux enfants, fut de toutes les invitations médiatiques pour hurler et critiquer systématiquement et donner son avis péremptoire. Il semblerait que d’anciens ministres de la Santé, comme Roselyne Bachelot ou Agnès Buzyn auraient été informées de ses agissements pour le moins « inappropriés ». Pelloux conteste avec force ces accusations. Il s’est dit « sidéré » et invoque de la diffamation à son égard. L’affaire n’aura peut-être pas de suite car l’infectiologue qui l’accuse n’entend pas porter plainte en l’état. Mais un éternel donneur de leçons gauchiste dans la tourmente, voilà qui n’est pas à proprement parlé pour me déplaire.
J’ai évoqué ces trois personnages, car ils sont emblématiques d’une télévision à sens unique, où systématiquement toujours les mêmes étaient et sont invités pour déverser leur bile gauchiste ou islamiste devant des parterres « d’idiots utiles ». J’aurais pu en retenir d’autres, tant la vindicte médiatique s’est répandue. Mais une fois de plus, les gauches entendent systématiquement se situer dans le seul camp du bien et repousser tous ceux qui pensent le contraire dans le camp du mal. Cette tempête médiatique qui les assaille fait donc le plus grand bien. Si au moins nos « grands médias » pouvaient essayer enfin, d’assurer le pluralisme, ce qui est leur mission première. Mais on en est loin.
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Riposte laïque a bien raison : il faut dissoudre tous ceux qui appellent à manifester contre l’islamophobie
Source Riposte laïque cliquez ici
Le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen provoquait un séisme dans tout le pays, en se qualifiant pour le deuxième tour, face à Jacques Chirac. Lionel Jospin, qui se voyait déjà à l’Élysée, se retrouvait au tapis, et tous les dirigeants de gauche, à l’exception d’Arlette Laguiller, se ridiculisaient en appelant à voter pour le candidat corrompu du RPR.
Pendant l’entre deux tours, nous eûmes droit à une propagande grotesque, mais efficace, de l’ensemble de l’appareil d’État, mobilisé contre le “péril fasciste”, avec instrumentalisation des enfants par les enseignants, manipulation des médias et même annulation du débat entre les deux tours, Chirac ayant compris qu’il avait tout à perdre en acceptant un débat dont il serait sorti en lambeaux.
La symbolique est forte, 22 ans après ce jour historique, tout ce que la gauche compte de collabos et de traîtres va s’associer aux islamistes, dans une marche mensongèrement appelée contre le racisme, l’islamophobie et pour la protection de nos enfants. Cliquez ici
De quoi s’agit-il ? D’une inversion accusatoire classique, dans un contexte où en France, en Europe et dans le monde, le djihad s’accélère par la multiplication de coups de couteaux mortels contre les infidèles, et même les mauvais musulmans. Alors que nos compatriotes, et à juste titre, sont de plus en plus inquiets par l’invasion migratoire majoritairement musulmane organisée par l’UE, le régime de Macron et les collabos de gauche, il s’agit de faire passer l’idée que la France serait un pays gangrené par le racisme de nos compatriotes à l’égard des paisibles musulmans, et que les policiers – régulièrement agressés par des racailles – assassineraient gratuitement, en toute impunité, les enfants des quartiers. Bien évidemment, on oublie de préciser que ceux-ci, souvent sur des engins volés, ou au volant de voitures qu’ils conduisent sans permis, comme Nahel Merzouk, refusent d’obtempérer aux demandes de contrôles des forces de l’ordre.
Cette manifestation aura donc lieu plus de 4 années après celle du 10 novembre 2019, où toute la gauche avait cautionné un délit d’islamophobie supposé, et les cris d’Allah akbar poussés près du Bataclan.
Nous n’avons pas oublié que le 18 décembre 2010, quand nous organisions les Assises internationales contre l’islamisation de nos pays, main dans la main, une dizaine d’islamistes et une cinquantaine de militants de gauche, dont l’ineffable Caroline Fourest et Alexis Corbière, manifestaient déjà contre ce qu’ils appelaient l’islamophobie.
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Bertrand du Guesclin raconté par Scipion de Salm
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dimanche, 14 avril 2024
Journal du chaos
Pour télécvharger, cliquez ICI
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vendredi, 12 avril 2024
Éoliennes : un scandale sanitaire à venir
Entretien choc dirigé par Armel Joubert des Ouches, journaliste-reporter au magazine Nexus.
Eddie Puyjalon est un « homme révolté ». Depuis des années, cet ancien président du Mouvement de la ruralité (LMR), aussi appelé Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT). Il est ancien conseiller régional et alerte les pouvoirs publics sur les dangers de l’éolien. On le sait maintenant, l’énergie soi-disant « verte » est un miroir aux alouettes et les dégâts causés par l’installation d’éoliennes ou de parcs éoliens sur le territoire sont, dans nombre de cas, irréversibles. Ces dernières années, des paysans ont perdu la totalité de leur cheptel. C’est le cas par exemple de Céline Bouvet, de Didier Potiron et de son épouse. Pour Eddie Puyjalon, il va falloir tôt ou tard « se diriger vers des procédures pénales ».
« Victoire décisive pour les riverains contre les éoliennes : la cour d’appel de Rennes prononce des condamnations historiques
Angers, le 27/03/2024
Dans un arrêt du 12 mars 2024, la cour d’appel de Rennes a prononcé des condamnations importantes à l’encontre d’un promoteur éolien, entre 15 et 40 % de la valeur vénale des maisons de 13 riverains d’un parc éolien (3 éoliennes de 118 m de hauteur, d’une puissance de 2 MW chacune, situées entre 516 m et 1 344 m des maisons des riverains).
La cour d’appel a reconnu l’existence de nuisances visuelles, sonores, sanitaires et électromagnétiques et a considéré que ces éoliennes avaient un impact sur la santé des riverains, sur leur cadre de vie et sur l’habitabilité de leurs maisons.
Le promoteur éolien est donc condamné à verser aux riverains des sommes importantes en réparation de la perte de valeur vénale de leur bien immobilier (633 400 €), outre le remboursement des frais d’expertise (24 078 €) et une somme au titre des frais irrépétibles (65 000 €), soit une somme totale de 722 478 €.
Cet arrêt constitue donc un immense espoir pour les riverains souffrant des nuisances éoliennes. »
Source : NEXUS
22:08 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Qui a peur de l’Intelligence artificielle ?
La chronique de Philippe Randa
Il y a ceux que l’intelligence artificielle fascine et ceux qu’elle terrorise, mais aussi ceux qu’elle indiffère, soit la grande masse de nos compatriotes qui a bien d’autres préoccupations, de fins de mois en particulier.
Et justement, l’IA aura à l’évidence, et c’est déjà le cas d’ailleurs, un impact d’importance (euphémisme !) sur le marché de l’emploi dans les années futures. Il y aura donc ceux qui en profiteront et ceux… qui en pâtiront !
Les profiteurs, comme toujours, seront ceux qui détiendront les manettes de l’IA, soit la possession des logiciels et de l’infrastructure nécessaire à son développement et à sa prise de contrôle aussi progressive que rapide des secteurs économiques, industriels, informatiques, intellectuels… et finalement de tous les secteurs, quels qu’ils soient, comme on commence à le découvrir chaque jour.
Ses premières victimes sont déjà connues : les cadres d’entreprise qui grossissent chaque jour le nombre des « demandeurs d’emploi », eux qui croyaient encore voici quelques années avoir choisi une « filière d’avenir », entre autres celle de l’informatique et qui se retrouvent, la trentaine tout juste atteinte, peinant à rester « au niveau », et comprenant, mais un peu tard malheureusement, qu’ils sont déjà en voie d’ « obsolescence ». Une obsolescence programmée, qui plus est. Comme un vulgaire réfrigérateur ou ordinateur qui apparaissait pourtant tellement pérenne sur l’offre d’achat.
Ceux-là se croyaient (encore) au top de leur compétence voilà peu, et n’ont pas vu le coup venir – et qui l’aurait su, vu, cru, il y a encore dix ans ?
Autrefois, certes, « aux âmes bien nées, la valeur n’attend (ait) point le nombre des années », comme écrivait Corneille, mais c’était le monde d’avant… Un monde auquel beaucoup n’auront même pas eu le temps de se frotter, l’IA leur aura claqué la porte au nez à peine auront-ils mis un pied dans ce qu’ils croyaient être le hall d’accueil d’une carrière prometteuse et qui se révéle finalement n’être qu’une sortie de service !
Mais le règne à venir d’une IA balayant impitoyablement cadres et autres « moyens génies » de l’informatique, tel une moderne sœur d’Ulysse nettoyant le marché de l’emploi d’un Augias contemporain, ne va-t-il pas s’avérer finalement une sorte de revanche pour les « manuels », si méprisés, si ricanés, si oubliés, sinon inconnus de la « France d’en haut » ? Eux n’auraient-ils rien à craindre de l’annonce de ces temps futurs où l’IA régnera ?
Plombiers, peintres, jardiniers, électriciens, terrassiers, aides au ménage ou à la personne, etc., etc. seront-ils les nouveaux enviés du monde du travail, eux qui seraient… irremplaçables ?
Irremplaçables, vraiment ?
C’est oublier robots, smartphones et autres drones qui, déjà, ont envahi notre quotidien. Et en fascinant, comme il se doit, nombre de nos contemporains.
Prenons comme seul exemple le dernier cri en guise d’opérations chirurgicales : c’est déjà avec un clavier d’ordinateur que des chirurgiens fameux opèrent leurs patients en téléguidant des bras articulés. Et ce, de façon magistrale, c’est incontestable.
Alors demain, des aides à la personne ne pourront-elles pas de même diriger des robots chargés d’apporter aux personnes vulnérables (malades et/ou âgées) les soins quotidiens les plus nécessaires, comme les plus intimes ?
Des drones, pilotés depuis l’autre bout de la planète, surgiront-ils du ciel pour arrêter une fuite de lavabo à Paris intra-muros ou de baignoire à Trifouillis-les-oies au fin fond du Berry ?
Des robots traqueront-ils les mauvaises herbes dans les cours et tailleront-ils les haies au millimètre grâce à une programmation effectuée depuis le Pakistan ou la Corée du Sud ?
Voire depuis la Lune ou Mars si les « idées » d’un Elon Musk ne s’avéraient pas si folles que ça…
Gageons qu’il y aura certes de nouveaux emplois pour un petit nombre de nos compatriotes, mais qu’adviendra-t-il de l’immense majorité de ceux devenus alors inutiles ? Si implacablement programmés inutiles.
À moins que l’IA trouve la solution ! Allez savoir…
Pour en savoir plus, on pourra lire Le défi de l’Intelligence Artificielle de Richard Raczynski, éditions Dualpha, 206 pages, 25 euros (cliquez ici).
13:55 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L’alternance à Dakar
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le 24 mars dernier, avec une participation s’élevant à 61,30 %, 54,28 % des électeurs sénégalais choisirent dès le premier tour Bassirou Diomaye Diakhar Faye à la présidence de la République de cet État francophone d’Afrique occidentale. Le 2 avril, conformément au cadre constitutionnel en vigueur, le plus jeune chef d’État sénégalais, 44 ans, prêta serment devant une quinzaine de dirigeants africains, en particulier le Nigérian Bola Tinubu, président en exercice de la CEDEAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest). La cérémonie d’investiture mit un terme à un trimestre politique agité.
La chronique n°103 cliquez ici évoquait la décision explosive des sept juges du Conseil constitutionnel. Ils annulaient le report de la présidentielle au mois de décembre et exigeaient sa tenue selon le calendrier légal prévu. Constatant l’inaction de l’exécutif à fixer une date précise pour le premier tour, ce même conseil imposa le 24 mars et conserva le même nombre de candidats. Seule Rose Wardini retira sa candidature.
Mis devant le fait accompli, le président Macky Sall pousse à la démission, dès le 6 mars, le premier ministre, Amadou Ba, et en nomme un nouveau, Sidiki Kaba. Amadou Ba poursuit sa campagne électorale. Le Parlement adopte dans le même temps une loi d’amnistie pour toutes les violences commises depuis 2021. Cette mesure pacificatrice concerne aussi bien les manifestants et/ou émeutiers que les forces de l’ordre responsables de nombreux tirs mortels (une soixantaine de tués). Une fois celle-ci promulguée à la mi-mars, le président-fondateur du mouvement des PASTEF (Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité) dissout, Ousmane Sonko, et le secrétaire général de ce parti interdit, mais très actif dans la clandestinité, Bassirou Diomaye Faye, quittent leur cellule respective. Si Ousmane Sonko a perdu ses droits civiques et est inéligible, Bassirou Diomaye Faye qui se trouvait en détention provisoire pour outrage à la magistrature, reste candidat. Dans le même temps, début mars, la justice réhabilite Ousmane Sonko, annule sa condamnation par contumace et le réinscrit sur les listes électorales. Certes, il est trop tard pour qu’il puisse remplacer Diomaye Faye. À peine libérés, le duo multiplie les réunions publiques et soulève l’enthousiasme de la jeunesse déclassée. Quinze jours plus tard, ce tandem remporte les élections et passe du statut de prisonniers politiques à celui de dirigeants de premier plan. Ce parcours n’est pas étonnant. Maints dirigeants au XXe siècle ont d’abord connu la prison avant d’accéder au pouvoir. Il est fort probable qu’au XXIe siècle, divers politiciens (à l’instar peut-être de Nicolas Sarközy dans les prochains mois) se retrouvent en prison après l’exercice du pouvoir.
L’engouement électoral en faveur de Bassirou Diomaye Faye a surpris tous les observateurs. Il est courant qu’au Sénégal, le vainqueur gagne dès le premier tour même si, dans les années 1960, Léopold Sédar Senghor était le candidat unique. Seules les présidentielles de 2000 et de 2012 ont connu un second tour. En 2000, le libéral du PDS (Parti démocratique sénégalais) Abdoulaye Wade bat le président socialiste Abdou Diouf. En 2012, le président Abdoulaye Wade perd face à son ancien Premier ministre, Macky Sall…
13:50 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 11 avril 2024
Une facétie de Patrick Besson
N’y a pas que le désert médical. Il y a aussi le désert littéraire. Nos grands et chers aînés sont malheureusement tous morts (Blondin, Laurent, Aymé, Morand, etc.) et parmi les survivants - outre Sylvain Tesson -, on compte, à nos yeux, Patrick Besson, 67 ans, dont le parcours est pour le moins singulier et que résume ce lecteur de l’Humanité qui fait des piges – entre autres – au Figaro Magazine. Il a un œil à l’Ouest comme à l’Est, du côté de la Serbie et de Moscou, plus Poutine que Brejnev ! Son œuvre, à nos yeux, est inégale non dans son talent narratif qui domine largement que dans le choix de ses sujets. Chroniqueur au Point depuis de nombreuses années, il y trimbale ses humeurs vagabondes. Sa dernière facétie nous a fait sourire, il imagine vivre dans une France occupée par les Russes. Est-ce que ce ne serait pas mieux, tout compte fait, qu’une France métissée, islamisée, sans âme et sans avenir ?
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Source : Le Point 11/4/2024
12:13 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le nouveau numéro du magazine québécois "Le Harfang" est sorti
10:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Perpignan : samedi 13 avril, soirée des chants contre-révolutionnaires avec Louis Antoine
10:20 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Nouvelles du Front : jusqu’au 9 juin, Soljenitsyne en Vendée !
François Solchaga,
Le Nouveau Présent cliquez ici
En septembre 1993, à l’invitation de Philippe de Villiers, alors député de Vendée, l’écrivain Alexandre Soljenitsyne, l’un des artisans majeurs de la chute du communisme soviétique, s’était rendu aux Lucs-sur-Boulogne, pour rendre hommage aux victimes des totalitarismes. En réunissant, à deux siècles d’intervalle, la mémoire des morts du populicide vendéen, et celle des martyrs du « communisme réalisé », il confirmait que les exactions de la Terreur révolutionnaire ont bel et bien inspiré les terroristes bolcheviques. Cette phrase est-elle de Tureau ou de Trotsky : « Il n’y avait pas de prétexte pour fusiller ces personnes, mais il n’était plus possible de les supporter » ?
« des révisions déchirantes »
Une exposition sur Soljenitsyne, « un géant de la liberté », se tient actuellement à l’Historial de la Vendée. Il reste moins de deux mois pour visiter cette rétrospective, très spectaculaire, très pédagogique, sur la vie de l’écrivain et sur le contexte des crimes staliniens auxquels il a assisté, qu’il a révélés.
Même si des hommes comme Jean Daniel dans Le Nouvel Observateur se sont crus autorisés, à l’époque, à soutenir que Soljenitsyne s’égarait, il y a eu un avant et un après « Soljenitsyne en Vendée ». « L’homme qui symbolise la dénonciation du communisme vient redonner vigueur à la thèse selon laquelle les événements de 1789 ont imprimé à l’Histoire un cours pervers ». Quand Le Monde imprime ces lignes, c’est pour regretter cette thèse, précisément. Mais ce n’est pas une thèse, c’est un fait. Un fait qui a fini par devenir une évidence, avec le temps. Comme le noteront beaucoup de ceux qui ont accompagné Soljenitsyne sur les terres vendéennes en 1993, « l’effondrement du communisme oblige à des révisions déchirantes » (L’Est Républicain).
« Soljenitsyne. Un géant de la liberté ». Historial de la Vendée, 85170 Les Lucs-sur-Boulogne, jusqu’au 9 juin 2024.Entrée 9€, gratuit pour les moins de 18 ans.
09:57 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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ÉPUISÉ DEPUIS DES ANNÉES, LE LIVRE TÉMOIGNAGE CONSACRÉ À ORDRE NOUVEAU EST ENFIN REPARU...
Cet ouvrage a été édité une première fois en septembre 2019, à l’occasion du cinquantième anniversaire de la création du mouvement Ordre nouveau. Ses concepteurs, Jacques Mayadoux et André Chanclu, avaient alors souhaité que cette première édition ait un tirage limité.
C’était sans doute sous-estimer l’intérêt que ce livre allait susciter, non seulement auprès des « anciens » qui ont connu cette période tumultueuse de l’après Mai 1968, mais aussi auprès des jeunes générations militantes pour lesquelles Ordre nouveau est devenu une référence.
Voilà pourquoi, pour répondre à cette forte demande, nous avons décidé, en accord avec Jacques Mayadoux et André Chanclu, de procéder à une seconde édition de ce livre-document.
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Sortie de la nouvelle édition : le 15 mars 2024
Commandez-le dès maintenant cliquez ici
00:01 Publié dans Livres, Pour un Ordre nouveau | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 10 avril 2024
Marion Maréchal continue son tour de France de l'islamisation
23:48 Publié dans Banalisation..., Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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En cette fin de semaine, dans l'Ouest, plusieurs rendez-vous à ne pas manquer :
23:39 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Européennes 2024, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Quand s'interroger devient un délit, il est urgent de le commettre avec Christian Combaz
20:30 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Gendarme Aimé Bille : "Ils ont saboté mon enquête sur Dutroux"
À voir absolument pour comprendre l'affaire Dutroux !
Ils enquêtaient trop bien. Cela dérangeait.
Chargés d’éplucher les comptes bancaires du pédocriminel Marc Dutroux, y découvrant de curieux versements après plusieurs enlèvements, constatant avec effarement qu’on avait bâclé (ou étouffé ?) l’enquête sur le meurtre sadique de Christine Van Hees (16 ans), les gendarmes Aimé Bille et Patriek De Baets exploraient avec grand soin une piste qui pouvait mener à des complicités haut placées dans la société belge.
Stop ! On les a brutalement dessaisis du dossier, accusés de faux et écartés de l’enquête. Finalement, ils furent blanchis de toute accusation. Mais leur enquête a été abandonnée. Pour protéger des réseaux pédophiles où certains notables côtoyaient des criminels ? Cette question sans réponse a passionné et divisé la Belgique.
Aujourd’hui, ce livre apporte la preuve irréfutable : de hauts gradés de la gendarmerie et des magistrats ont menti, leur supérieur direct a même commis un faux en écriture. Aimé Bille exige la vérité. Une enquête sur l’enquête. Pour rétablir son honneur. Pour informer réellement les parents des enfants assassinés. Pour protéger les enfants d’aujourd’hui.
Aimé Bille est de cette race de gendarmes qui ne plient pas. Comme Christian Jambert, dans l’affaire des Disparues de l’Yonne (« suicidé » de deux balles dans le dos) et Michel Roussel, dans l’affaire Alègre (viré précipitamment à 42 ans)... Dans l’affaire Dutroux, le gendarme Bille enquêtait sur la piste menant à des complicités entre Dutroux, Nihoul et des commanditaires haut placées dans la société belge. Elle aurait inévitablement abouti à la découverte du réseau pédocriminel qui passait commande à Dutroux de fillettes. Aimé Bille et son supérieur Patriek De Baets furent dessaisis du dossier, accusés de faux, écartés de l’enquête, mis au ban de la société. Lorsque enfin, ils furent (très discrètement) blanchis de toute accusation, il était trop tard: leur enquête avait été abandonnée, et Dutroux jugé en tant que simple « prédateur isolé ». Aujourd’hui Aimé Bille prend sa revanche, et se décharge du poids qu’il a sur le cœur depuis 28 en publiant l'implacable récit de son combat : "Dutroux, L’enquête assassinée. Révélations d’un gendarme écarté"
Pour commander le livre : ICI
Spécial dédicace à Philippe Geluck qui fait preuve d'un grand courage en soutenant Bille et la réouverture des investigations sur l'affaire Dutroux.
20:11 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les héroïnes de Besançon :
Deux jeunes femmes au courage exemplaire ont participé à leur manière au carnaval de Besançon dimanche dernier. Elles ont en effet défilé en brandissant des pancartes dénonçant le développement de la criminalité liée à l'immigration incontrôlée. Ces jeunes femmes appartiennent au collectif identitaire Némésis cliquez ici qui, depuis quelques années, agit efficacement pour soutenir les femmes agressées.
Il n'en fallait pas plus pour susciter l'hystérie des valets locaux du Système qui, par l'intermédiaire du maire de la capitale franc-comtoise, une dénommée Anne Vignot (écolo immigrationniste), en appellent à la répression contre ces valeureuses résistantes.
Pourtant, cette manifestation improvisée a eu le mérite de susciter dans la nombreuse assistance présente l'approbation ou, tout du moins, l'interrogation. Il s'agit donc d'une victoire pour nos jeunes et téméraires camarades. Cela, le maire écolo et ses sbires ne peuvent le supporter.
Viendra vite le temps où la Vignot et les autres collabos de cette ville devront, ici comme ailleurs, enfin rendre des comptes.
S N
Au même moment, des militantes ont déployé une banderole cliquez là en plein centre ville de Besançon.
11:59 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le coût de l’immigration
C’est le sujet par excellence que nos politiques ne veulent pas aborder. A l’heure où le sieur Bruno Le Maire – et nous avec, cela va sans dire – se retrouve avec une dette colossale à combler, s’intéresser à la masse d’argent consacrée aux immigrés – dont l’évaluation n’est pas mince à 45 Mds€ - permettrait de faire quelques économies sans tomber pour autant sous la coupe d’un pseudo racisme exacerbé. A ce sujet, revenir sur nombre d’aides rendraient plus frileux les candidats à l’immigration. La revue Causeur a le courage de dresser un bilan sur le sujet qui ne manque pas de sel.
Lire la suite ICI
Source : Causeur, avril 2024
09:39 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La vérité qui dérange...
00:53 Publié dans Banalisation..., Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 08 avril 2024
Ce lundi soir, sur C-news, Marion Maréchal a pulvérisé la candidate de Macron
Ce lundi soir, Marion Maréchal a fait preuve d'une patience exemplaire face à l'insupportable candidate Hayer qui ne cessait de lui couper la parole en aboyant les poncifs éculés de la logorrhée gouvernementale...
Face à cette furie à la voix métallique, la tête de liste de Reconquête ! s'est imposée, avec calme et précision, comme une candidate crédible mettant au premier plan de ses préoccupations les intérêts de la France et du peuple français. À l'inverse, la pauvre Madame Hayer semblait bien ailleurs.
Ce genre de débats démontre, s'il en est encore besoin, que la classe politique, aveuglée par ses certitudes et dans le dénie face à ses échecs, est totalement discréditée...
Marion Maréchal a incarné ce soir l'espérance de nombreux Français de voir un jour leur pays se soustraire aux carcans de l'Union européenne et de retrouver ainsi son indépendance, sa Liberté et sa puissance.
S N
23:44 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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QUAND MARION REMET L'ECOLO À SA PLACE
19:05 Publié dans Européennes 2024, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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MILA INVITÉE CE MATIN DE RMC ET BFM TV
18:49 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Une émission de TV Libertés sur Jean Mabire avec Philippe Randa, Laurent Schang et Franck Buleux
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L'autre Grand remplacement
11:52 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Banquet du Parti de la France à Combourg (35) : une belle journée pour les nationalistes de Bretagne...
Magnifique banquet du Parti de la France d'Ille-et-Vilaine dimanche à Combourg (35). Plus de 50 participants, une ambiance amicale et constructive, des appels enthousiastes à voter pour la liste de Marion Maréchal. Interventions de Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, Bruno Hirout, secrétaire général du PdF, et de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale.
Le stand de notre maison d'édition a remporté un beau succès et de nombreux convives profitèrent de l'occasion pour s'abonner à notre revue ou acheter nos livres. Merci à Jean-Marie Lebraud, responsable du PdF en Bretagne, et à son équipe pour leur accueil.
Une belle journée pour les nationalistes de Bretagne...
11:52 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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RAPPEL : samedi 13 avril, à Coësmes (35), Bernard Germain invité par l'Union patriote citoyenne
Bernard Germain, auteur du livre L'Union européenne : en sortir... au plus vite ! (Synthèse nationale cliquez ici).
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RAPPEL : dimanche 14 avril, en Vendée, Patrick Jardin invité du Rassemblement vendéen
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Le nouveau numéro (n°45) de la revue Livr'arbitres, consacré à Gabriele d'Annunzio, est sorti
Pour commander ce numéro cliquez ici
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dimanche, 07 avril 2024
Journal du chaos
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samedi, 06 avril 2024
Les massacres de Katyn, les mensonges communistes russe et français dans toutes leurs horreurs
Michel Festivi
Début avril 1940, il y a quatre-vingt-quatre ans, les communistes soviétiques commencèrent, sur ordre, les massacres de masse à Katyn ou dans d’autres lieux des environs. Ces hécatombes feront près de 22 000 victimes, exactement 21 857 prisonniers, du côté de Smolensk à 50 km de la Biélorussie. Les soviétiques profiteront ainsi des pactes Hitler/Staline d’août et septembre 1939, qui leur avaient permis de se faire octroyer par les nazis la moitié nord de la Pologne, les pays Baltes, la Bessarabie et la Bucovine du Nord.
C’est ainsi que l’élite polonaise fut anéantie sciemment, car les officiers polonais ainsi abattus d’une balle dans la nuque, étaient souvent des officiers de réserve c’est-à-dire que dans le civil ils étaient professeurs, ingénieurs, avocats, médecins, fonctionnaires, l’épine dorsale du pays. Il fallait détruire la Pologne pour qu’elle ne puisse plus se relever.
Mais le plus édifiant dans cette affaire d’extermination de masse, ce n’est pas le nombre des victimes, ni la façon dont elles furent exécutées, car le communisme léniniste, trotskiste, stalinien, maoïste, castriste, cambodgien etc. en a assassiné et en assassinera des millions et des millions d’autres, non, ce qui fut terrifiant, c’est l’édification du mensonge à un niveau très rarement atteint.
La mystification est intrinsèquement liée au communisme et au marxisme léninisme. Lénine n’avait-il pas écrit en 1920 dans La maladie infantile du communisme « il faut consentir tous les sacrifices, user même, en cas de nécessité, de tous les stratagèmes, user de ruse, adopter les procédés illégaux, se taire parfois, celer la vérité... et y accomplir la tâche communiste. »
Ce génocide de classe fut décidé par Lavrenti Béria, patron tout puissant du NKVD, - l’un des plus grands tortionnaires de l’histoire, bien pire qu’Himmler et Heydrich, notamment par le nombre de victimes qu’il a sur la conscience -, ce dernier dans un document officiel en date du 5 mars 1940, qui sera retrouvé dans les archives, en plein pacte avec Hitler, demanda à Staline l’autorisation de ces boucheries. C’est ainsi que sur cet écrit, figure les accords signés de Staline, Vorochilov, Molotov, Mikoyan, Kalinine et Kaganovitch, c’est-à-dire de l’ensemble des chefs communistes soviétiques. Staline qui s’y connaissait en bourreau sanguinaire, présentait souvent Béria comme « notre Himmler. »
Pendant 50 ans, les soviétiques attribueront ces décimations aux nazis et les accuseront de ces faits. Effectivement, lorsque les troupes de la Wehrmacht à l’été 1941, pénètreront dans ces steppes et forêts, elles découvriront ces charniers grâce aux populations locales qui les conduiront sur les sites. Aussitôt, les Allemands firent venir des médecins, la Croix rouge, pour qu’une fois une partie des corps déterrés, ils puissent fixer la manière dont ces malheureux avaient été abattus. On retrouva les cadavres putréfiés enveloppés dans leurs uniformes d’officiers polonais, et dans les crânes, on extraira la balle provenant d’armes russes. On retrouva aussi les dernières lettres qu’ils avaient écrit à leur famille.
Il faudra attendre 1990, et l’arrivée de Boris Eltsine au pouvoir, pour qu’enfin ces génocides puissent être attribués officiellement aux communistes, ce que les archives du Politburo établissaient de manière indiscutable. Néanmoins, les russes en 2005, Poutine régnant, conclurent qu’il s’agissait d’un simple crime de guerre, et non un crime contre l’humanité, donc prescrit. On n’est jamais si bien servi que par soi-même. En 2010, la Douma ne put pas faire autrement que d’attribuer ces monstrueuses tueries à Staline et à sa clique, en votant une résolution en ce sens.
En France, Gabriel Jeantet et Robert Brasillach qui effectuèrent un reportage en 1943 sur le site, furent les premiers à informer les lecteurs parisiens de ces massacres soviétiques dans des articles particulièrement poignants. Brasillach le paiera de sa vie le 6 février 1945, car sa condamnation à mort et son exécution résultèrent très clairement du fait que les communistes « français », qui dominaient alors la vie politique française, ne pouvaient pas laisser en vie un témoin direct des abominations communistes, il fallait l’éliminer à tout prix.
Mais le pire du pire ce sera que les communistes « français », n’acceptèrent pas de reconnaitre les responsabilités soviétiques et continueront à attribuer ces actes aux nazis. Ainsi en 2009, lorsque sorti sur les écrans le très beau film du cinéaste polonais Andrzej Wajda, Katyn, le PC « F » tenta de le faire interdire, et L’Humanité osa écrire sous la plume d’un dénommé J.R « En 1940 à Katyn, probablement 15 000 officiers de l’armée polonaise sont purement et simplement liquidés et balancés dans des fosses. Les coupables désignés de cette extermination sont les Allemands. Moi-même, participant il y a quelque trente ans de cela à une délégation très officielle en Union Soviétique, ai été invité à me recueillir à Katyn sur ce symbole de la barbarie nazie. » Proprement hallucinant et révoltant.
Le Monde y alla aussi de son couplet immonde en reprochant à Wajda de mettre sur le même plan l’armée nazie et soviétique et de faire ainsi une confusion avec la Shoah, comme toujours l’immonde à tous les étages. Il faut souligner que ce film ne put être diffusé que dans une douzaine de salles et qu’il fut mis à l’index par l’intelligentsia gauchiste française, ce qui n’étonnera personne d’honnête.
À noter aussi, pour aller encore plus dans le pire, que les Anglais et Américains étaient convaincus de ces crimes communistes, par leurs experts, mais qu’ils préférèrent taire tout cela pour ne pas heurter « leur allié » Staline et ne pas accabler « L’uncle Joe », comme le surnommait Roosevelt. Le rapport de la Croix rouge qui attribuait les carnages aux soviétiques et qui avait été remis à Churchill et à Roosevelt, sera classé top secret jusqu’en 1989. Le mensonge et l’ignominie jusqu’au bout. Poutine lui, renvoie les Polonais à la guerre perdue russo-polonaise de 1920, et ne veut plus entendre parler de Katyn.
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17:52 Publié dans Michel Festivi, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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