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mardi, 30 janvier 2024

Révolte des agriculteurs : « Nous sommes face à un choix de société et de civilisation »

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Pour l’historien Pierre Vermeren, la colère des agriculteurs est la conséquence de décennies de destruction de l’économie paysanne et d’ouverture au marché mondial, qui a livré les exploitants à des concurrences déloyales. À cela s’ajoute la multiplication des normes, des taxes et des lois sans prise en compte de la réalité du terrain. Au-delà du modèle agricole, c’est notre mode de vie qui est en jeu, explique-t-il. Face à la flambée des coûts de la vie, les Français consacrent une part toujours plus faible de leur budget à l’alimentation et délaissent les produits français pour des aliments de moindre qualité importés par la grande distribution.

Dans une société à la dérive qui doit suivre les injonctions contradictoires de ses dirigeants, les paysans sont devenus un refuge culturel de l’identité de la France, et il est temps, conclut-il, de leur faire confiance pour préserver notre art de vivre et protéger l’environnement dans lequel ils évoluent.

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Source : Le Figaro 30/1/2024

 

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lundi, 29 janvier 2024

Savez-vous seulement ce que sont les GOPÉS ?

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Bernard Germain

Je suis frappé par le caractère « lunaire » de la plupart des discussions politiques qui se mènent sans qu’aucun argument sérieux ne soit exposé. D’ailleurs, la plupart des gens ou des hommes politiques n’en ont pas ou cherchent à camoufler la réalité comptant sur l’ignorance de leurs interlocuteurs pour arriver à leurs fins. C’est particulièrement vrai pour tous les sujets qui touchent à l’Europe. Un petit rappel historique s’impose.

Le traité de Maastricht en 1992 avec le référendum auquel il donna lieu, fut le véritable tournant. Le oui l’emporta en France d’une courte tête (51,07%) et cette victoire est due, selon moi, à la conjonction de deux causes principales :

  • la principale fut le débat entre Mitterrand et Séguin tenu peu avant le vote. Mitterrand était au crépuscule de sa vie. Lors du débat, des médecins étaient en coulisse pour le « préparer » et Séguin le savait. Lors du débat Séguin n’a vu en face de lui qu’un vieil homme malade et a eu pitié. Il ne porta donc pas l’estocade qui était pourtant à sa portée et laissa Mitterrand « gagner » le débat.
  • La seconde raison fut la position de Mélenchon et de son courant politique, même si ce dernier ne représentait pas énormément. Si Mélenchon avait mené campagne pour le non, les écarts étant tellement faibles, c’est le non qui aurait gagné/

Toujours est-il que ce résultat va avoir des conséquences absolument considérables, car Maastricht c’est l’acte qui fait que les pays membres de l’Union Européenne acceptent de déléguer à l’UE une part de leur souveraineté. C’est à dire qu’ils acceptent que ce soit l’Europe qui soit en charge de tel ou tel domaine et décide de la politique à conduire, politique que tous les pays membres devront appliquer,… dans l’intérêt général.

Peu de gens à l’époque ont compris la portée de cette décision et que cela nous engageait sur une voie nous conduisant directement en enfer.

Depuis, logiquement, les choses n’ont fait que se renforcer. Une répartition des « domaines de compétences » a été élaborée et mise en œuvre, entre UE et pays membres. Elle se divise en trois catégories :

  • les compétences « exclusives » de l’Europe. Les États membres n’ont aucun droit de regard, c’est l’UE seule qui décide et impose ses vues à tous les membres
  • les compétences « partagées » entre l’UE et les pays membres
  • les compétences appartenant « en propre » aux seuls États membres.

En résumé, la première catégorie ce sont les sujets sur lesquels les États n’ont plus leur mot à dire.

La troisième catégorie, ce sont les sujets sans aucune importance laissés à la charge des seuls États.

Quant à la seconde catégorie, les compétences dites « partagées », elles ne sont partagées, c’est à dire que les États ont un droit de regard, que « si l’UE n’a pas légiféré sur le sujet ou ne souhaite pas le faire ». En clair, ce n’est partagé que si le sujet n’intéresse pas l’Europe. Sinon, cela tombe dans la première catégorie et les États n’ont plus rien à dire. C’est là qu’on se rend compte du caractère vicieux et retord du dispositif. En réalité, il n’y a donc pas plus de compétences « partagées » qu’il n’y a de beurre en broche. L’UE contrôle tout. Avis à tous les naïfs… !

Avoir le contrôle de tel ou tel domaine est une chose, mais comment cette main-mise de l’Europe s’exerce-t-elle dans la réalité ? Là, nous passons au second étage de la fusée : le traité de Lisbonne qui fut signé le 13 décembre 2007 et qui est entré en vigueur le 1er décembre 2009. Il est constitué de deux parties, mais celle qui nous intéresse s’appelle le TFUE (traité sur le fonctionnement de l’union européenne), plus exactement l’article 121. C’est cet article qui décrit la mise en œuvre des GOPÉS (Grandes orientations des politiques économiques).

Les GOPÉS élaborées par la commission pour chaque pays sont transmis aux différents gouvernements sous forme de « recommandations » ce qui en langage de l’UE veut dire en réalité « obligations ».

En France, c’est le ministère de l’économie et des finances qui assure le suivi des GOPÉS, sous le contrôle du secrétariat général des affaires européennes (SGAE), service chargé, sous l’autorité du Premier ministre, de la coordination interministérielle pour les affaires européennes afin de mettre en œuvre les procédures qui incombent au Gouvernement en vertu de l’article 88-4 de la Constitution .

Sur le site du SGAE (https://sgae.gouv.fr) on peut découvrir les missions précises de ce service qui est dirigé par Emmanuel Puisais-Jauvin, nommé Secrétaire général des affaires européennes en Conseil des ministres, le 25 juillet 2022. Né en 1971, normalien et agrégé de philosophie, il est issu de la promotion Copernic de l’ENA (2000-2002).

S’agissant des différentes étapes de la procédure, les GOPÉS – apparus pour la 1ere fois en 2011 pour la période 2011-2012 – sont transmis au gouvernement français durant la seconde quinzaine de Mai. Entre ce moment et le mois d’Avril de l’année suivante, les services français élaborent le plan national de réforme (PNR) qui est la mise en musique des décisions de la commission européenne contenues dans les GOPÉS.

C’est un document qui est constitué notamment de tableaux de suivi. Chaque tableau contient trois colonnes : la première étant la recommandation indiquée dans les GOPÉS, la seconde contient les décisions du gouvernement français pour mettre en œuvre la recommandation et la troisième colonne les mesures juridiques ou économiques qui ont été prises ou vont l’être pour prendre en compte et appliquer la recommandation.

La fin du processus est constitué d’un rapport de synthèse, élaboré par le SGAE qui lui permet de rendre compte à la commission européenne de la prise en compte des recommandations et de l’état d’avancement de la transposition en droit français de ces recommandations/directives de la commission.

Certains politiciens, comme Mélenchon, affirment qu’il serait possible de ne pas obéir à la commission. En fait c’est un énorme mensonge de plus.

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Lyon, samedi 9 mars : un colloque sur l'écologie véritable

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Inscriptions : lyonpopulaire@gmail.com 

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dimanche, 28 janvier 2024

Pourquoi cet étalage de blancs-becs en Occident ?

Les individus à la tête des principaux pays occidentaux ont tous en commun d’être totalement dépourvus d’expérience.

Cette aberration n’est pas le fruit du hasard, elle résulte de la volonté d’oligarques qui placent leurs pions aux endroits stratégiques. En faisant élire, par des stratégies de manipulation d’opinion, des jeunes gens sans expérience, ils s’assurent la docilité d’obligés qui conduiront des politiques favorables à leurs intérêts.

François Asselineau analyse cette situation et dénonce les motivations des responsables de ce jeu de dupes dans lequel les peuples sont les grands perdants.

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Virginie Joron - Vaccin, Agriculture : contre Davos et ses lobbys

La révolte des agriculteurs est la démonstration des maux de l’époque. Alors que c’est un secteur incontournable pour la survie du pays et de la population, les agriculteurs sont perfusés par des subventions qui les contraignent à rompre avec la tradition de leur métier. Des normes surréalistes entravent leur quotidien, une concurrence déloyale organisée par les mondialistes grève leur compétitivité et bien sûr, sape leur moral. Les paysans se meurent et se tuent pendant que Bruxelles plaide pour la viande artificielle et les insectes dans votre nourriture à votre insu.

Des mensonges, des conflits d’intérêts et de la manipulation qui se retrouvent aussi bien dans ce dossier de l’agriculture que dans le scandale autour du Covid-19 et des prétendus vaccins. Le député européen Virginie Joron (RN), engagée pour la transparence sur les contrats Pfizer élaborés en secret par Ursula von der Leyen et le PDG de la firme Albert Bourla, nous livre les secrets des coulisses du Parlement européen, entre mensonges de la Commission et de sa présidente, pressions, censures et manipulations.

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18 ans de combat national et identitaire : Synthèse nationale, plus que jamais !

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Synthèse nationale a été créée en 2006. Cette année, cela fait donc 18 ans que, chaque jour avec le site d’information et chaque trimestre avec la revue, nous contribuons à ce vaste travail de réinformation indispensable pour susciter le salvateur réveil de notre peuple.

Et, force est de le reconnaître, ce travail commence à payer. Chacun peu l’observer, depuis 18 ans, le curseur se déplace de plus en plus « vers la droite », ce dont nous ne pouvons que nous féliciter.

Si les yeux d’un nombre croissant de nos compatriotes se dessillent aujourd’hui, c’est grâce à l’immense combat mené depuis des décennies par l’ensemble des forces nationales et identitaires. Au sein de ce vaste mouvement de redressement patriotique, Synthèse nationale, de par son travail éditorial et militant, a joué pleinement son rôle.

Seul le soutien fidèle de nos abonnés et de nos donateurs a permis de tenir depuis aussi longtemps et d’accroître notre audience. Mais, ne soyons pas naïfs, il reste encore beaucoup à faire.

Pour amplifier notre offensive, nous avons besoin de votre aide. Abonnez-vous à notre revue, achetez et diffusez les livres que nous publions, faites connaître notre site autour de vous. L’heure de la Libération nationale et identitaire sonnera bientôt. À nous tous de faire en sorte qu’elle ne tarde pas trop…

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Général Didier Tauzin : Rwanda, la vérité sur l’opération Turquoise

Le général Didier Tauzin, ancien commandant du prestigieux 1ᵉʳ RPIMa, a servi les intérêts de la France sur de multiples théâtres d’opérations. Partagée entre ombre et lumière, son action a retenu l’attention internationale durant l’opération Turquoise, menée en réponse au génocide Rwandais.

Candidat à la candidature lors de l’élection présidentielle de 2017, Didier Tauzin a touché de près la crise démocratique que traverse notre pays. Aujourd’hui, il livre une analyse sans concession sur les trahisons de sa classe dirigeante. Didier Tauzin entend également susciter l’engagement des Français, de toutes générations et de tous horizons. Convaincu que notre Patrie peut encore échapper au pire, il publie ses mémoires : "Apprends-lui à aimer la France à en crever", chez Mareuil éditions.

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Le dernier album d'Ignace : IL NOUS EN RESTE QUELQUES-UNS, PROFITEZ-EN !

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11:09 Publié dans IGNACE, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vendée : le Rassemblement vendéen soutient les agriculteurs en lutte

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Samedi, toute la journée, les militants du Rassemblement vendéen et leur président, Eric Mauvoisin-Delavaud, ont occupé, dans le calme et la bonne humeur, le rond-point très fréquenté de Puits Tarraud à Saint Hilaire de Riez. Une cinquantaine de militants a participé à cette opération qui a eu un grand retentissement dans le département. Une fois de plus, les Vendéens montrent l'exemple à suivre.

Voici l'intervention du président du RV cliquez ici

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Vous pouvez aussi lire dans la dernière livraison de la revue Synthèse nationale un grand entretien avec Eric Mauvoisin-Delavaud cliquez ici.

10:44 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« Depuis 1971, le Conseil constitutionnel s’est érigé en quasi-législateur »

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Source Boulevard Voltaire cliquez ici

La loi Immigration, adoptée par le Parlement le 19 décembre dernier, a été lourdement censurée par le Conseil constitutionnel le 25 janvier. Guillaume Bernard, historien du droit et politologue, répond aux questions de BV et dénonce un coup d’État du Conseil constitutionnel.

Raphaëlle Claisse : La censure du Conseil constitutionnel sur la loi Immigration vous a-t-elle étonné ?

Guillaume Bernard : Cette censure était prévisible dans la mesure où, depuis une cinquantaine d’années, depuis 1971 plus précisément, le Conseil constitutionnel s’est érigé en quasi-législateur. Certes, il ne peut pas s’autosaisir, mais il a transformé le contrôle de constitutionnalité tel qu’il avait été prévu en 1958 par Michel Debré. En 1958, le contrôle était prévu après le vote de la loi et avant sa promulgation pour éviter qu’une loi ne déséquilibre les institutions. Or, depuis 1971, le Conseil a créé, de manière prétorienne, le bloc de constitutionnalité. En effet, il utilise un certain nombre de normes, comme la Déclaration des droits de l’homme, le préambule de la Constitution de 1946, pour juger de la politique qui est décidée par la représentation nationale. Il ne fait pas que défendre l’équilibre institutionnel, il prend des positions politiques pour autoriser, ou non, ce qui est voulu par les représentants des Français.

Deux moyens auraient permis aux hommes politiques de prévenir un tel fiasco, le premier était d’organiser un référendum, car pour l’instant, le Conseil ne se permet pas de vérifier la constitutionnalité d’une loi référendaire. La deuxième possibilité est de réviser la Constitution et d'y introduire un certain nombre de principes de défense de la nation, comme le principe de préférence nationale.

RC : Selon une députée Renaissance, le Conseil constitutionnel ne fait pas de politique. Qu’en pensez-vous ?

GB : Je ne partage pas cet avis, notamment pour les raisons que j’ai évoquées, c’est-à-dire le bloc de constitutionnalité composé de différents textes qui contient des dispositions qui sont parfois contradictoires et dans lesquelles le Conseil peut piocher à sa guise pour autoriser, ou non, la politique voulue par les représentants des Français. C’est donc une décision politique. Certes, le Conseil ne peut pas s’autosaisir, mais dans la mesure où il est saisi, il peut se permettre d’autoriser ou non une politique. On sait que les dispositions déclarées inconstitutionnelles sont censurées, elles ne peuvent pas être promulguées. Il y a donc un choix politique qui va à l’encontre du principe démocratique de l’État de droit et qui peut aller à l’encontre de la volonté générale. C’est extrêmement choquant.

RC : Selon vous, quelle serait la solution face à la mainmise du Conseil constitutionnel sur la vie politique du pays ?

GB : Il y a deux mesures à prendre de manière urgente. Tout d’abord, dans le contrôle de constitutionnalité par voie d’action, c’est-à-dire celui qui intervient après le vote de la loi et avant sa promulgation, il faut revenir à ce qui était prévu en 1958, à savoir un contrôle strictement par rapport à un texte constitutionnel, pour empêcher qu’une loi ne puisse faire revenir, par exemple, vers les régimes d’assemblée des IIIe et IVe Républiques. C’est un contrôle pour protéger l’équilibre institutionnel. Deuxième mesure à prendre : le contrôle de constitutionnalité par voie d’exception, créé par la révision de 2008 dans le cadre de la question prioritaire de constitutionnalité, qui permet à un justiciable de dire à l’occasion d’un procès qu’une loi viole ses libertés fondamentales. Là, le contrôle de constitutionnalité pourrait continuer à se faire par rapport au bloc de constitutionnalité, parce qu’il ne s’agit pas de faire entièrement confiance au législateur. En revanche, il faut que la décision prise par le Conseil, ne concerne que le cas d’espèce : écarter l’application de la loi et non abroger la loi.

Propos recueillis par Raphaëlle Claisse

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Quand la Constitution se retourne contre la nation

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Mathieu Bock-Côté

Ce qui devait arriver arriva : le Conseil constitutionnel a censuré jeudi l’essentiel de la loi immigration. Certes, et c’est la petite musique du jour, on explique que le Conseil constitutionnel, pour l’essentiel, n’aurait pas touché le fond du texte, et viserait essentiellement ses vices de forme – c’est la question des fameux cavaliers législatifs. On ne se laissera pas bluffer : ce pointillisme juridique témoigne surtout de la mise sous tutelle du Parlement par les juges, qui lui contestent désormais le droit élémentaire d’amender un texte de loi.

La Cour suprême française, puisqu’il faudrait bien l’appeler ainsi, se donne unilatéralement le droit de modifier l’équilibre des pouvoirs à son avantage - ce qu’elle fait depuis le début le début des années 1970 avec l’invention du bloc de constitutionnalité. Le déploiement de « l’État de droit» correspond en fait à une prise de pouvoir par les juges, qui depuis ne cessent d’étendre leur pouvoir - souvent aussi en interprétant de manière exagérément créative les principes constitutionnels, en fonction de l’évolution de l’idéologie dominante, qui tend à se confondre avec le sens de l’histoire. Le véritable arbitraire du pouvoir est là.

En fait, la France vit déjà, depuis un certain temps, dans une forme de VIe République qui cherche à se faire passer pour une version évoluée de la Ve. C’est ainsi que s’opèrent les coups d’État depuis cinquante ans : les institutions anciennes, comme celles relevant de la souveraineté populaire, ne sont pas abolies mais vidées de toute substance. Elles demeurent à la manière d’un vieux décor, même si le vrai pouvoir ne s’y trouve plus. Elles demeurent, car comme le notait en son temps Machiavel, le peuple tend à se montrer attaché à ses coutumes, à ses vieux rituels - bien davantage qu’à l’exercice réel du pouvoir, d’ailleurs, et il est bien vu, pour éviter sa révolte, de feindre de les respecter. Ces institutions vidées du pouvoir pourraient toutefois en être réinvesties, ce que rappellent tous ceux qui plaident pour une réforme constitutionnelle.

À l’échelle de l’histoire, on assiste à une inversion de la philosophie constitutionnelle. Traditionnellement, une constitution avait pour vocation d’organiser politiquement un peuple, de structurer sa vie politique, en lui donnant les moyens nécessaires pour agir par lui-même dans l’histoire. Elle n’était toutefois pas à elle-même sa propre fin. La sagesse politique rappelait qu’une constitution qui paralyse un peuple, déforme sa vie politique, le condamne à l’impuissance publique, est une constitution qui doit être changée, tout simplement.

C’est pour cela d’ailleurs que le général de Gaulle a fondé la Ve République : il jugeait la IVe structurellement impuissante. Il n’y avait pas chez lui de fétichisme institutionnel. Les institutions devaient servir les hommes et non l’inverse. Une bonne constitution n’est pas qu’un texte juridique : elle tient compte de l’histoire d’un peuple, de sa psychologie collective. Il n’en est plus ainsi. La Constitution désormais désincarne : un peuple est ainsi appelé à s’immoler symboliquement dans le droit – les principes constitutionnels un jour fixés et par les juges interprétés sont jugés plus importants que son identité profonde – d’ailleurs, existe-t-elle vraiment ? La Constitution se retourne contre la nation, l’État aussi.

Peut-être faut-il aussi y voir une radicalisation du contractualisme moderne, où la logique du contrat social s’extrémise au point de se substituer à toute vie organique – au point de la neutraliser, et de juger son dépérissement comme nécessaire. Mais il faudrait alors en venir à la conclusion que la pente naturelle de la modernité est fondamentalement impolitique – ou plutôt, qu’elle invisibilise le politique dans une technostructure sur laquelle l’homme a bien peu d’emprise, et qui se déploie sans qu’il ne soit possible d’en dévier le sens. L’histoire s’écrirait sans les hommes, devenus pantins des systèmes qu’ils ont mis au monde.

Mais ce serait encore là céder à sa ruse, car derrière cette évolution des institutions, prend forme un régime oligarchique qui ne dit pas son nom, et qui sert globalement les intérêts de ce qu’on appelle un peu communément les élites mondialisées. Dans leur esprit, le peuple est une catégorie politique dangereuse, toxique : il n’apparaît plus qu’à travers le concept marqué de « populisme ». Il est nécessaire de le contenir, de l’emmailloter, idéalement de le démembrer, pour qu’il ne puisse pas faire de mal avec ses réflexes régressifs, son passéisme insurmontable, et l’incapacité qu’on lui prête à comprendre le mouvement du monde.

En fait, il est nécessaire de le désarmer institutionnellement. Sans quoi il pourrait, à travers ses représentants, voter des lois que la morale réprouve et que le sens de l’Histoire, deviné par les théologiens de la modernité, n’autorise pas.

Source : Le Figaro 27/1/2024

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samedi, 27 janvier 2024

Du berger à la bergère… ou d’un libraire à un autre, pourquoi pas ?

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La chronique de Philippe Randa

La campagne de haine, de délation et d’appel à l’indignation après la nomination de Sylvain Tesson comme parrain du Printemps des poètes 2024 semble donc faire long feu… et c’est extrêmement rassurant.

Non seulement, comme l’a rappelé l’excellent site de l’Observatoire du journalisme (OJIM), « les messages de soutien en faveur de l’écrivain ont rapidement dépassé la tentative d’intimidation culturelle », mais on a assisté à un véritable « raz-de-marée de soutiens pour Sylvain Tesson » de personnalités politiques et du monde littéraire auxquelles, certes, on pouvait s’attendre, mais pas que !

Ainsi, saluons (une fois n’est pas coutume) les soutiens de Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture et de Jack Lang qui occupait ce poste sous François Mitterrand, sans oublier Bruno Lemaire, de fait plus sympathique en littérature qu’en économie… et l’OJIM de constater, avec une indéniable gourmandise que « créant une polémique de toutes pièces, le journal Libération a finalement fait une publicité de choix pour le Printemps des poètes comme pour Sylvain Tesson ». C’est incontestable !

Souvenirs, souvenir : dans une désormais lointaine époque, j’habitais un Paris encore habitable et avais l’habitude d’acheter chaque jour « mes journaux » dans une petite librairie du XVIIIe arrondissement ; elle était tenue par un jeune garçon qui n’avait rien d’antipathique… du moins jusqu’au jour où j’arrivais à sa caisse et lui tendis plusieurs titres que je désirais. Il commença à les comptabiliser… avant de s’arrêter brusquement et de me regarder, stupéfait, en m’exhibant entre deux doigts tremblants d’indignation l’exemplaire de Présent (ou Rivarol ou Minute, ma mémoire me fait défaut) :

– Où vous l’avez trouvé ?

– Ben… dans le rayon !

– Mais je le cache pour qu’on ne le trouve pas !… Vous êtes le premier.

J’ai dû répondre qu’il fallait un début à tout… et avec un large sourire un peu espiègle, un peu amusé et très sadique, attendis qu’il fit mon compte. Je payais, le saluais… et ne remis plus jamais les pieds chez lui, on s’en doute.

On a coutume de se désoler de la fermeture des petits commerces… Ce libraire-là disparut peu après (ma désertion n’en fut sûrement pas la cause principale, mais sans doute fut-elle tout de même symptomatique). On se doute que je n’en fus pas plus chagrin que cela.

Alors, suite à la pétition anti-Sylvain Tesson dans laquelle figure un certain nombre de librairies, il serait peut-être utile de songer à une réponse « du berger à la bergère » à apporter à toutes celles qui ont appelé à l’hallali contre cet écrivain : si le hasard voulait que certains lecteurs de ce « coup d’œil » y aient leurs habitudes, peut-être leur serait-il judicieux de « changer de crémerie »… et d’aller faire leurs futurs achats de livres… ailleurs !

Et à défaut de figurer dans l’infâme liste, est-ce peut-être l’occasion pour tous les clients fidèles d’une librairie de se renseigner si les livres de Sylvain Tesson (ou ceux d’autres auteurs tout aussi peu appréciés des pétitionnaires) sont disponibles dans leurs rayons… ou s’ils le seront… ou s’ils pourraient le cas échéant, les obtenir !

À la réaction qu’ils susciteront des libraires, à eux de juger s’ils méritent ou non leur fidélité…

Lisez EuroLibertés cliquez ici

18:42 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Rien n'est jamais écrit d'avance...

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17:30 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Synthèse nationale, plus que jamais !

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Il y a quelques semaines, Emmanuel Macron nommait le gouvernement Attal. Il ne fallait pas, alors, être grand clerc pour saisir l’objet essentiel de l’opération : relancer non pas la France mais un exécutif déjà à bout de souffle 21 mois après la réélection du président de la République et, au passage, appuyer là où ça fait mal chez Les Républicains... Sur notre blog, nous écrivions : « Les cocus patentés qui, il y a dix-sept ans, ont aimé se faire avoir par Sarkozy, adorent déjà ce nouveau cabinet. Ils veulent y voir le signe d’un basculement à droite répondant aux attentes d’un pays qui, à les en croire, pencherait de ce côté… Ils oublient un peu vite les enseignements de la dernière présidentielle et des législatives qui ont suivi. Ils oublient aussi que le maître des orientations politiques reste l’actuel occupant de l’Élysée et que de ce côté, il n’y a rien de particulier à attendre »…

Quinze jours plus tard, la réalité est venue se rappeler au bon souvenir du pays. Alors que le monde paysan a entrepris de bloquer les routes pour manifester sa lassitude et sa colère après des décennies de double langage du pouvoir (un discours au niveau national, un autre au niveau européen), le Conseil constitutionnel, saisi notamment par Macron, a retoqué les amendements à la loi immigration voulus par les LR et le RN. Ce faisant, il a donné raison à Éric Zemmour qui, sur CNews, le 21 décembre, se disait « éberlué par le cirque médiatique et parlementaire » autour de ce texte, avant de dénoncer « la macronie qui se déchirait pour des mesurettes, la gauche qui faisait semblant d’être offusquée par une loi qui faisait elle-même semblant d’être ferme et, cerise sur le gâteau, les LR et le RN qui criaient à la victoire idéologique alors que le grand résultat, ce sera toujours plus d’immigration ». Et le président de Reconquête ! d’ajouter : « Avec tous ces gens qui crient victoire, on voit bien que c’est la défaite, mais la défaite du peuple français parce que, quand on fait semblant de traiter les problèmes, c’est encore pire que si on ne faisait rien (…). J’avais l’impression que c’était une digue de sable face à une vague énorme qui allait tout submerger. J’avais l’impression de voir des joueurs qui jouaient à la belotte sur le pont du Titanic »…

Ainsi, à l’heure où tout semble s’accélérer ; où le gouvernement des juges bafoue la volonté populaire ; où le pouvoir prétend vider la mer avec une petite cuillère et ne cesse de se féliciter des pauvres rustines qu’il appose sur une France qui craque de toute part (de son fait, en grande partie), notre combat, plus que jamais, apparaît non seulement juste et nécessaire, mais urgent et vital. Alors, plus que jamais, lisez, faites connaître et soutenez Synthèse nationale !

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Le Journal du Chaos

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vendredi, 26 janvier 2024

Davos 2024 - Le WEF panique

Le Forum Économique Mondial à Davos était clairement en mode 100 % panique. Même la poudreuse n’arrive plus à les maintenir en mode confiance…. Leur plan capote, les infos passent, leur monde s’écroule.

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Persécutions quotidiennes subies par les paysans : des exemples incroyables !

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Bernard Germain

Depuis la fin des années 60 en France, la tendance en agriculture est à l’industrialisation du process de production. Ne cherchant pas à comprendre pourquoi nos anciens étaient arrivés, sur la base de leur sagesse et de leur expérience, à avoir tout un système de haies et des parcelles à taille raisonnable, les « experts » décrétèrent qu’il fallait remettre tout cela en cause. On arracha donc les haies afin de mettre en place des parcelles énormes, le matériel agricole devint lui aussi de taille monstrueuse…

Mais nos experts avaient juste oubliés que les haies jouaient un rôle majeur sur plusieurs plans. D’abord sur un plan écologique, ces haies abritaient une quantité phénoménale d’oiseaux qui pour se nourrir mangeaient les insectes qui attaquaient les cultures. Ensuite et c’est beaucoup plus grave, ces haies retenaient l’eau et évitaient qu’elle ne ruisselle. Aujourd’hui tout le monde se désole de voir lors de fortes précipitations des torrents de boue emporter tout sur leur passage. En fait c’est la terre agricole qui part à la mer. C’est l’indiscutable bilan de l’arrachage des haies. Ce désastre est tellement vrai et sa cause tellement évidente que les autorités sont en train de souhaiter remettre des haies.

Reste qu’au final, ces funestes orientations ont gravement transformé les campagnes et impactées les agriculteurs.

  • En 2019, l'INSEE recensait 400 000 agriculteurs et 250 000 ouvriers agricoles en France, représentant un peu plus de 2 % de la population active, alors que leur nombre était évalué à respectivement 1,6 million et 310 000 en 1982. Cette diminution de la part des actifs agricoles dans la population active française est encore plus forte lorsqu'on l’observe depuis 1945, où leur nombre était évalué à 10 millions. Aucun autre secteur économique n’a connu une régression d’emplois aussi massive.
  • La taille des exploitations ne cesse d’augmenter. 60 % des exploitations françaises de moins de 20 hectares ont disparu entre 1967 et 1997, tandis que le nombre de celles de plus de 50 hectares a quasiment doublé. Si ce mouvement de concentration se poursuit le nombre d'exploitations passera à 300 000 en 2025.
  • Quand aux « petits paysans », un rapport du Sénat exposait il y a seulement quelques années, qu’ils se suicident au rythme effarant de 1 à 2 par jour. Pourquoi ? Parce qu’ils travaillent 9 à 10 heures par jour, 7 jours sur 7, sans prendre de vacances. En retour, leurs productions sont payées une misère par les énormes structures agro-alimentaires. Évidemment, criblés de dettes qu’ils n’arrivent pas à payer, n’ayant quasiment rien pour vivre et surtout aucune perspective d’embellie, ils craquent et se pendent dans leur grange.

Si ces chiffres se confirment, cela officialisera la disparition de 25% des agriculteurs en 6 ans (2019-2025).

Si l’on se réfère au chiffre de 1982, cela représente une perte de plus de 75% des agriculteurs de notre pays.

Aujourd’hui, dans toute la France la révolte gronde et les agriculteurs se mobilisent et se retrouvent sur des barrages. Ils sont même en approche de Paris et avancent d’une quinzaine de Km chaque jour. Ils devraient y être ce week-end.

Les écolos sont fous de rage, eux qui détestent cette France qui se lève tôt, travaille dur et ne demande qu’une chose : pouvoir vivre de son travail.

Ne manquant pas l’occasion d’apparaître pour ce qu’elle est : une ennemi du peuple et des petites gens, la bobo écolo Sandrine Rousseau a publié cette prise de position sur X (ex-Twitter) :

« Ce que font les agriculteurs depuis deux jours : explosion dans un bâtiment, une personne tuée, rails dégradés, est inadmissible. Et le silence du gouvernement est absolument incroyable ». Pitoyable prose.

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Eric Zemmour commente le soulèvement paysan et la décision du Conseil constitutionnel...

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L’outrage

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Dans les années 1990, Renaud Dély travaillait à Libération, le quotidien gauchiste. Il y traquait le Front national. Il passa ensuite aux hebdomadaires Marianne et Le Nouvel Observateur avant de tenter l’aventure radiophonique à France Inter. Il pontifie aujourd’hui sur la chaîne télévisée Arte. Son profil dépasse le simple politiquement correct.

Renaud Dély vient de publier aux éditions JCLattès un bouquin ni fait ni à faire (on lit le Mouvement national du progrès et non le Mouvement nationaliste du progrès). Il veut peut-être terroriser les ultimes abonnés de Télérama et de Politis. Son titre ? L’Assiégé (2024, 248 p., 20,90 €). Le sous-titre est bien plus explicite : Dans la tête de Dominique Venner, le gourou caché de l’extrême droite. Ouf, on échappe à l’ultra-droite !

Dély se fait fort d’entrer dans l’esprit d’un défunt incinéré. Il ne fait que transposer ses frustrations, ses fantasmes et ses obsessions. Il appartient à cette coterie de plumitifs et d’universitaires diplômés au petit bonheur la chance. Ces gars vivent de la « bête immonde », pourtant à l’origine sociale-démocrate selon Bertolt Brecht. Sans elle, Renaud Dély couvrirait la chronique des chiens écrasés, la rubrique nécrologique et les affaires d’adultère de son patelin. Grâce à l’extrême droite, il concilie gagne-pain et militantisme. Lui et ses congénères scribouillards devraient avoir la décence de verser aux droites radicales des redevances ou des droits d’auteurs. À l’ingratitude s’ajoute chez eux la pingrerie ainsi que l’absence de la moindre reconnaissance du ventre. C’est lamentable ! Mais ne scient-ils pas la branche sur laquelle ils sont assis ?

L’auteur a l’audace de réduire la vie d’un remarquable activiste, puis d’un excellent historien méditatif en quatre chapitres : son sacrifice solennel à Notre-Dame de Paris, le 21 mai 2013; l’épopée guerrière en Algérie; l’aventure d’Europe-Action et du Rassemblement européen de la Liberté (REL); sa passion pour les différentes formes de chasse, son amitié pour François de Grossouvre, détenteur des secrets les plus inavouables de François Mitterrand, son œuvre d’essayiste et ses funérailles.

En classe de Terminale, cette pseudo-biographie vaudrait à son auteur un zéro pointé pour cause de paraphrase permanente. Il plagie en effet Le Cœur rebelle et l’agrémente de dialogues fictifs. Outre la dénonciation gratuite d’un mal-pensant selon les normes en place, il faut regretter que des personnalités-phares de la « mouvance », des intimes ou des amis proches de Dominique Venner, aient accepté de le rencontrer. Dély les remercie d’ailleurs très sincèrement. Pourquoi lui accorder un temps précieux en sachant que le résultat sera défavorable avec l’établissement d’une « légende noire » ? Aucun contact avec les stipendiés du Système médiatique d’occupation mentale ne devrait s’établir. Pas la peine que leurs affidés dénigrent dans un second temps le livre !

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jeudi, 25 janvier 2024

Jacques Baud - '' Sous-estimer l'adversaire: la recette de l'échec ''

Jacques Baud, ancien colonel de l'armée suisse, spécialiste du renseignement et du terrorisme, auteur de plusieurs ouvrages parus aux éditions Max Milo, notamment ''Ukraine entre guerre et paix'', "Opération Z'', ''Gouverner par les fake news'', ''L'art de la guerre russe'' etc

“ La principale raison de l’échec ukrainien est que Zelinsky a joué le rôle de commandant en chef et a conduit lui-même les opérations”, explique Jacques Baud, auteur de “L’ART DE LA GUERRE RUSSE”

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Dédicace de Jacques Baud à la Librairie Vincent le samedi 27 janvier 2024 de 15 h à 18 h

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Bernard Germain, auteur de "Union européenne : en sortir... au plus vite", invité de TV Libertés

Lors de chaque élection européenne, c’est toujours le même scénario : on nous promet "Une autre Europe". Cela ne s’est jamais fait et ne se fera jamais car tout est prévu pour rendre la chose impossible. Ce qu’est réellement l’Union européenne est soigneusement caché, depuis sa création. L’UE est en réalité une authentique dictature, une machine à broyer les nations. Un système qui décide pour les peuples sans jamais leur demander ce qu’ils pensent et ce qu’ils souhaitent. Dans son ouvrage "L'Union européenne : en sortir... au plus vite !", Bernard Germain revient sur les amitiés sulfureuses des pères de l'Europe et sur les secrets de la construction des institutions européennes. En livrant ces informations, les Français prendront conscience de la réalité. Pour Bernard Germain, quitter l’UE est la seule solution avant que celle-ci n’ait réussi à détruire nos nations, notre civilisation et nos identités. 

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Les livres de Bernard Germain cliquez ici

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2024 sera-t-elle « annus horribilis » pour Bruno Le Maire ?

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Arnaud Raffard de Brienne

Après une croissance économique poussive à 0,8% en 2023 et une perspective à 0,2% pour les deux premiers trimestres de cette année, le cap fixé par Bercy à 1,4% semble relever sinon de la folie douce tout au moins d’un optimisme de façade un rien excessif. Mais c’est l’usage et la convention et chaque année l’exécutif se croit ainsi obligé d’annoncer des objectifs inatteignables auxquels aucun observateur sérieux n’accorde le moindre crédit mais qui ont l’heur de flatter dans le sens du poil milieux financiers et citoyens. Un peu comme ces vœux qui chaque année vous augurent inlassablement fortune, amour, santé et bonheur.

Nous devrions assister cette année à une stagnation persistante de la consommation sur fond d’atonie de la production industrielle, d’une grande modération de l’investissement des entreprises et d’une aggravation de leur taux de défaillance qui devrait, selon la Banque de France, atteindre un sommet. Rappelons en passant qu’en la matière le quatrième trimestre 2023 aura été le pire depuis une trentaine d’années. Le tout dans un contexte d’inflation, certes un peu plus modérée que celle de ces deux dernières années, et de ralentissement global du commerce mondial.

L’inébranlable optimisme de notre ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, influera-t-il, même à la marge, sur l’érosion de nos parts de marché à l’exportation ? On peut en douter si l’on se réfère au déficit commercial historique de 2022 et à la désindustrialisation en profondeur de la France considérée aujourd’hui, très officiellement, comme dotée d’une économie de services.

Ajoutons à cela le ralentissement observé dans l’immobilier avec un effondrement de la construction des logements neufs, le coup de frein sur l’immobilier, la prévisible baisse du marché auto présagée par l’Association des constructeurs européens d’automobiles escomptant une croissante de 2,5% des nouvelles immatriculations dans l’Union européenne contre 12% en 2023.

Le contexte international et la convergence des difficultés et dangers ne sont évidemment pas étrangères à ces perspectives et à la nouvelle donne du monde multipolaire qui vient. C’est dans la tempête que l’on évalue les bons capitaines et leur capacité à prendre les bonnes décisions au bon moment. 2024 sera-t-elle « l’annus horribilis » de notre ministre de l’Economie au, au contraire, une opportunité de premier choix de faire preuve de ses talents ?

Source Nouveau Présent cliquez ici

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Le massacre organisé de l’agriculture

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Voici des décennies que nos braves paysans servent de variable d’ajustement – avec l’armée – dans les comptes de la nation, tous les gouvernements donnant la priorité aux affameurs de la grande distribution. Cet irréalisme est tout à la fois le résultat d’une élite qui ne sait plus ce qu’est un peuple, et de l’Union européenne qui autorise des concurrences déloyales issues de territoires extra-européens et ne respectant pas nos normes sanitaires. Par ailleurs, que peut-on exiger d’une population qui bosse soixante-dix heures par semaine pour toucher en fin de mois des queues de cerise ? Voici trop longtemps que l’on maltraite nos paysans. Aujourd’hui, ils sont dans la rue et ce gouvernement a tout à craindre, car ils n’ont rien à perdre. Une fois de plus Natacha Polony, dans Marianne, dresse un réaliste bilan.

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Source : Marianne 25/1/2024

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Flambée du prix de l’électricité : l’énorme mensonge de Bruno Le Maire

Fabien Bouglé, expert en politique énergétique. Auteur de “Éoliennes : la face noire de la transition écologique”, de “Nucléaires, les vérités cachées” et de “Guerre de l'Énergie : Au cœur du nouveau conflit mondial” le tout aux éditions du Rocher.

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Procès Beltrame : les étranges liens entre la Préfecture et un caïd des cités

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Jugé pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un crime d’atteinte aux personnes » au procès de l’attentat de Trèbes et de Carcassonne, qui s’est ouvert lundi 22 janvier.  Reda El Yaakoubi entretenait des liens avec un délégué du préfet de l’Aube et bénéficiait de « traitements de faveur ».
 
Reda El Yaakoubi, le « parrain » de la cité d’Ozanam à Carcassonne, connu pour trafic de drogue, serait très proche de Radouane Lakdim. (il est suspecté de lui avoir fourni de l’argent et des armes) Le terroriste qui a tué Arnaud Beltrame, et semble adepte d’un islam radical. Lors d’une garde à vue, l’individu, qui a le droit de contacter un proche, a appelé le délégué du préfet. Ce dernier était chargé de négocier « des mises hors de cause ou des reports d’audition par la police dans des affaires où il paraît impliqué », tandis que le caïd devait obtenir « des informations relatives aux incidents dans le quartier et un retour au calme (dans la cité) ».

Reda El Yaakoubi avait ainsi pu « bénéficier d’informations couvertes par le secret professionnel », de « traitements de faveur » et « d’une forme d’impunité », relate Le Point. Le délégué lui aurait par exemple soufflé « une version à fournir à la police » lors de ses auditions.

Concernant le délégué, aucune procédure n’a été ouverte à son encontre. Il exerce désormais dans une mairie du sud de la France.

Source :   dan Le Salon Beige

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mercredi, 24 janvier 2024

Marion Maréchal et Reconquête aux côtés des agriculteurs en colère

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Agriculteurs en colère, éducation sexuelle, Yémen : Le ras le bol général s'exprime chez Bercoff

Avec Véronique Le Floc'h, présidente de la Coordination rurale de France ; Christelle Comet, vice-présidente des Mamans Louves ; Romain Molina, journaliste et auteur de journaliste et auteur de "Yémen - Les guerres des bonnes affaires – Al-Qaïda, Total et ONU, pillages organisés" publié aux éditions Exuvie.

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Rappel : JEUDI 25 JANVIER, BERNARD GERMAIN PRÉSENTE SON LIVRE "UNION EUROPÉENNE : EN SORTIR... AU PLUS VITE !" SUR TV LIBERTÉS

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Petite modification : cette émission devait initialement passer le 17 janvier, mais sa programmation a dû être reportée au jeudi 25 janvier.

Site de TV Libertés cliquez ici

En savoir plus et acheter le livre cliquez là

14:27 Publié dans Bernard Germain, Livres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le paysan et la « start-up nation »

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Vincent Trémolet de Villers

Des tripes et du sang jetés sur les grilles des préfectures, du foin qui pave les routes de la « start-up nation », une famille endeuillée, au petit matin, par un chauffard sous OQTF. Les roues immenses des tracteurs roulent déjà sur les confettis d’une rentrée où la politique fut trop souvent réduite à des querelles de casting, des polémiques de cour d’école. Bulles de savon à côté de la révolte existentielle de centaines de milliers de paysans qui ne veulent pas mourir.

Survivre, pour eux, c’est bien de cela qu’il s’agit. La conjugaison de normes écologiques de plus en plus contraignantes et d’une mise en concurrence intenable (puisque les concurrents n’obéissent pas aux mêmes règles) rend l’exercice suicidaire. Le harcèlement réglementaire, la surveillance sous couvert d’impératifs climatiques, le sentiment d’abandon face à l’ampleur de la tâche, la pauvreté matérielle sur fond de subventions nourrissent un peu plus le découragement. Il faut y ajouter les représentations dans lesquelles l’agriculteur français est trop souvent croqué comme une survivance des temps an- ciens, le dépôt d’une bouteille hors d’âge. Pour l’urbain méprisant, promoteur de viande de synthèse et du tracteur électrique, c’est au mieux le gardien d’un folklore qui agrémente un week-end à la campagne, au pire un pollueur qui assassine la terre, un voleur d’eau, une brute qui maltraite les bêtes : le moisi d’une société révolue. Pour l’opinion silencieuse (et majoritaire), le paysan, c’est un symbole, la figure immémoriale de la France laborieuse.

S’il est habile, Gabriel Attal parviendra à contenir la gronde avant qu’elle ne tourne en jacquerie. Supprimer la taxe sur le gazole, arracher les mauvaises normes, sortir du double jeu - non à Bruxelles et oui à Paris - sont un préalable, mais ce que nous disent ces engins agricoles sur l’autoroute résonne encore plus profondément. La puissance immatérielle du travail de la terre au pays de Sully, de Millet, de Giono est inversement proportionnelle à son déclin économique. Elle rejoint les attachements profonds et les vives inquiétudes de tous ceux qui ont quitté les champs depuis des générations mais veulent que continue la trinité de Braudel : pays, paysans, paysages.

Source : Le Figaro 24/1/2024

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Vendée : le Rassemblement vendéen aux côtés des agriculteurs et des pêcheurs

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Un communiqué du Rassemblement vendéen :

Amoureux de la France, tous aux côtés de nos paysans et pêcheurs

Amis, maraîchins, vendéens, amoureux et défenseurs de la France, l'heure est à la mobilisation générale !

En soutien à nos agriculteurs et marins-pêcheurs et à nous mêmes!

Le Rassemblement vendéen considère notre identité comme le guide d'un peuple qui sait d'où il vient et qui doit savoir où il veut aller. Nous devons perpétuer joyeusement notre héritage civilisationnel et culturel : agriculture, pêche, gastronomie, spiritualité, langues locales, ruralité…

Le Rassemblement vendéen considère la famille, les villes, les villages, les campagnes, la côte, les ports de pêche, les entreprises et les administrations locales comme cellules de base de notre société : le centralisme technocratique vide ces cadres naturels de leur substance et instaure un régime liberticide sur lequel prospèrent les magouilleurs et les puissances d'argent.

Le magma de l'Union européenne, le mondialisme et les puissances d'argent détruisent notre identité ! C'est pourquoi nous devons, ensemble nous opposer à la destruction de notre mode de vie, de nos paysages et de nos libertés !

J'en appelle donc à tout ceux qui ont fait et qui veulent faire notre Vendée et notre France, nos paysans, nos marins-pêcheurs, nos artisans et plus largement toutes les forces vivent à se rassembler le samedi 27 Janvier 2024 à 10 sur le Rond-point du Puits Tarraud à Saint Hilaire de Riez. Je compte sur tous!

Haut les coeurs !

Eric Mauvoisin-Delavaud
Président du Rassemblement vendéen

10:50 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |