Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 20 février 2024

ANNE COFFINIER - ECOLES HORS-CONTRAT, ECOLES HORS CONTRÔLE ?

Entretien avec Anne Coffinier, énarque, ancienne diplomate, fondatrice de l’association Créer son école.

Depuis plus de 20 ans, elle défend la liberté scolaire et accompagne les créateurs d’écoles indépendantes en France, ainsi que les parents qui pratiquent l’instruction en famille (IEF).

Capture d’écran 2024-02-20 à 11.59.45.png

12:11 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pendant que l’Occident pleure la mort de Navalny, le prisonnier Julian Assange risque d’être extradé aux Etats-Unis et condamné à la prison à vie

Capt.png

Yves Daoudal publie sur son blog les propos de Ľuboš Blaha, vice-président du Conseil national (parlement) de la République slovaque :

Il est triste, bien sûr, que cet homme soit mort, mais il est étrange que l’Occident tout entier soit en train de promouvoir allègrement des théories du complot, alors que sa mort n’a même pas fait l’objet d’une enquête. Poutine n’avait certainement pas besoin de sa mort, Navalny aurait dû passer les prochaines décennies en prison et il ne menaçait personne sur le plan politique. Selon les autorités, la cause de sa mort est un caillot de sang. Nous ne savons rien d’autre, l’affaire fait l’objet d’une enquête, tout le reste n’est que complot.

Je ne prétendrai pas que je vais pleurer toute la nuit à cause de Navalny – des milliers d’enfants meurent à Gaza et tous les médias leur crachent dessus, et ils vont maintenant parler à l’antenne pendant une semaine uniquement de cet agent américain.

Ils feraient mieux de regarder ce que les Britanniques et les Américains font à Julian Assange, qui est détenu au bord de la mort dans ce glorieux Occident, qui se targue de la liberté d’expression et de la protection des journalistes. Qu’ils se souviennent de leur silence lorsque le journaliste américain Gonzalo Lira, qui avait critiqué Zelensky, est mort récemment en détention en Ukraine.

Ils ne s’en sont même pas souvenus. Et aujourd’hui, ils vont moraliser sur la mort de Navalny. Encore une fois, il est toujours triste qu’une personne meure, mais c’est de la pure hypocrisie.

Concernant Julian Assange, il risque une extradition vers les États-Unis où il pourrait être condamné à 175 années de prison :

Le fondateur de WikiLeaks, accusé d’espionnage par Washington pour avoir rendu publics en 2010 et 2011 des centaines de milliers de documents militaires, est détenu depuis cinq ans dans la prison britannique de haute sécurité de Belmarsh. La Haute Cour de Londres doit examiner mardi et mercredi sa demande d’appel concernant une possible extradition aux États-Unis.

Les traits tirés, les larmes aux yeux, Stella Assange craint que son époux ne perde son appel. Julian Assange serait alors extradé vers les États-Unis, qui l’accusent d’espionnage. « Julian encourt 175 années de prison. C’est la peine possible. L’une des sources présumées des documents de WikiLeaks vient d’être condamnée à 40 ans de prison. Ce sont des méthodes de mafieux ! » dénonce-t-elle.

Une peine qui l’inquiète d’autant plus que l’état de santé du fondateur de WikiLeaks ne cesse de se dégrader, après un accident cardiaque en 2021 : « Sa santé décline mentalement, physiquement. Sa vie est menacée, chaque jour qu’il passe en prison. S’il est extradé, il mourra. »

Quant au journaliste américain Gonzalo Lira, mort dans une prison ukrainienne, très peu d’articles évoquent son cas :

En quelques mois, son état de santé semble s’être dégradé et l’homme de 55 ans est décédé subitement la semaine dernière. Sa mort reste un mystère. Un cinéaste américano-chilien pro-Poutine qui avait été emprisonné en Ukraine pour diffusion de propagande russe est décédé en prison. Gonzalo Lira, Youtubeur et réalisateur de 55 ans, né à Burbank, en Californie avait été condamné en mai 2023. 

Selon nos confrères américains, Gonzalo Lira avait déclaré qu’il avait été torturé par des détenus lors de ces séjours en prison. Une information démentie par les autorités ukrainiennes. Dans une lettre qu’il aurait envoyée à sa sœur, dévoilée par le New York Post, le réalisateur affirmait souffrir d’une “double pneumonie”, d’un pneumothorax et d’un œdème sévère aux poumons. Dans cette lettre, Gonzalo lui-même assure avoir été pris en charge pour une simple pneumonie et avoir subi une intervention pour réduire son œdème. Des informations qui n’ont pas pu être vérifiées. Les causes officielles de sa mort n’ont pas été annoncées.

Source : Le Salon Beige

11:46 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Caroline Galactéros - Ukraine : L'Occident entre déroute et banqueroute

La guerre ouverte en Ukraine avance vers son deuxième anniversaire. Sur le terrain militaire, c’est une déroute terrible qui devrait se poursuivre avec les combats à Avdiivka, à l’image de Bakhmout il y a un an.

Après avoir mis le feu aux poudres dès 2014 avec Maïdan, les États-Unis se désengagent peu à peu vis-à-vis de Kiev, préférant se concentrer sur l’année électorale qui verra vraisemblablement s’opposer Donald Trump et Joe Biden.

L’Union européenne, la France et Emmanuel Macron en tête sautent sur l’occasion pour briller sur la scène internationale en multipliant les déclarations les plus dangereuses et les financements dispendieux d’armes à Kiev sans pouvoir changer le cours de la guerre. Face à cela, les États-Unis ralentissent leur chute grâce à leur complexe militaro-industriel encouragé par les conflits qui mettent l’Europe à plat aussi bien financièrement que sur le plan diplomatique.

Caroline Galactéros est géopolitologue, docteur en science politique, présidente du think-thank Geopragma, auteur de "Vers un nouveau Yalta", publié chez Sigest et disponible ici.

Capture d’écran 2024-02-20 à 11.00.49.png

11:13 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche dernier, en Vendée : conférence de Bernard Germain sur son dernier livre, "Union européenne : en sortir... au plus vite !" 

KoIm75MokzUhBPWunVNBp7Q_BjE.jpg

Dimanche 18 février, près de la ville de Challans, en Vendée, s'est tenue une conférence organisée par le Rassemblement vendéen. L'invité de cette belle réunion, qui réunissait une cinquantaine de personnes, était Bernard Germain, auteur du livre Union européenne : en sortir... au plus vite !. Tel était, bien entendu, le thème de son exposé. De nombreux exemplaires du livre de Bernard, ainsi que des numéros de notre revue Synthèse nationale, ont été diffusés à cette occasion.

Merci à la sympathique équipe du Rassemblement vendéen et à son président Eric Mauvoisin-Delavaud, pour leur accueil et bravo pour l'excellent travail militant qu'ils réalisent dans toute la Vendée militaire pour la renaissance de la France française.

S N

Le livre de Bernard Germain Union européenne : en sortir... au plus vite !  cliquez ici

Site du Rassemblement vendéen cliquez là

Affaire des fiches, saison 2024

image-170-1024x576.png

Jean Leclerc

L'actualité ne fait pas preuve de nouveauté. Bizarre pour une "actualité" !

La volonté du Système de faire taire les voix de la liberté de penser a pris une nouvelle tournure. Tous les appareils étatiques républicains  et associés subventionnés – Conseil d’État, Conseil constitutionnel, Arcom, RSF, BFMTV, Le Monde, Libération… – sont mis en action pour étouffer les rares voix médiatiques qui manifestent  quelque liberté d'esprit. Ainsi, Cnews est dans le collimateur des censeurs d'aujourd'hui. Ils veulent faire taire toutes les voix dissidentes !

En 2021, une association d'anciens militaires, Place d'arme, avait osé dirent quelques vérités sur la situation "prérévolutionnaire" de notre société. Ils avaient été qualifiés de "putschistes", "factieux"… et on en passe !

Aujourd'hui, c'est la chaîne d'info en continu Cnews qui est attaquée et menacée d'être privée de sa fréquence télévisuelle. Et une vaste opération de fichage est mise en branle. Orwell, dans son prophétique 1984, l'avait prédit. Macron la met en œuvre !

Synthèse nationale a de la mémoire et de la suite dans les idées… Nous republions donc un article  de mai 2021, de notre ami François Floc'h. Pas une virgule à changer ! Le fichage continue et prend de l’ampleur. Rien de nouveau sous le soleil ! Les lobbies anti-France reprennent l'offensive. A nous de résister avec intelligence et persévérance ! Haut les cœurs !

L'Affaire des Fiches, saison 2021, SN mai 2021, François Floc'h

Les jeunes Français d'aujourd'hui, pour la plupart, ne savent pas ce que fut l'Affaire des Fiches. Ils ont quelques excuses car il nous faut remonter au début du XXe Siècle !

En pleine IIIe République triomphante flottait comme un air de règlement de comptes entre les laïcards et les conservateurs tendance catho. La loi de séparation de l’Église et de l’État, les inventaires puis les spoliations des biens du clergé, l'expulsion des congrégations, …se préparaient en Loge !

Il fallait donc formater les esprits et verrouiller les éventuelles résistances. L'Affaire des Fiches commençait. Pour en connaître toutes les étapes, tous les acteurs de l'ombre, toutes leurs déclarations, il vous est conseillé de lire l'enquête en 4 parties réalisée par Patrice Mores et publiée dans l'excellente revue Lectures Françaises (n°760 à 763, juillet-novembre 2020, cliquez ici) fondée par le regretté Henry Coston.

Pour résumer, l'objectif de cette opération, savamment organisée et très conforme aux valeurs de la République, était de mettre en fiches tous les officiers de l'Armée française pour repérer ceux qui étaient catholiques. Et pouvoir ainsi bloquer et même briser leurs carrières ! Bref, pour empêcher toutes oppositions aux lois laïcardes en préparation. Bel esprit, non ?

Dans une moindre mesure, l'opération de flicage fut entreprise aussi dans le ministère de l'Instruction Publique. Mon grand-père maternel, jeune répétiteur – on dirait aujourd’hui maître d'internat – puis professeur d'anglais, fut ainsi repéré par les supplétifs du Grand Orient de France ! La chronique familiale rapporte même que sa fiche portait la mention accusatrice : " Va à la messe, avec un gros missel " !

Vous le voyez, dans un style un peu différent mais d'esprit similaire, l'histoire se répète aujourd'hui… En quelque sorte, une nouvelle saison d'un mauvais feuilleton républicain !

Pour avoir signé une tribune sous forme de lettre ouverte au Président de la République et autres responsables politiques, des militaires, généraux en tête, sont accusés de putsch, activement identifiés. Dénoncés par leurs chefs, ministre et chef d’État Major, qui leur promettent de graves sanctions. Le tout assaisonné de mensonges et tripatouillages historiques et surtout de grande bêtise !

Leur crime ? Avoir publiquement – bizarre pour des putschistes ! -- avalisé ce que nombre de nos concitoyens constatent eux-mêmes : " le délitement qui frappe notre patrie." Pas étonnant qu'une majorité de Français se disent en accord avec la tribune dite "des généraux".

Notre petit président et sa clique n'en sortiront pas grandis… mais justifiant ainsi le proverbe breton : C'est par la tête que pourrit le poisson !

10:51 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Thierry Pochez, présent !

424866675_10161091499653399_6389608503286627343_n.jpg

La semaine dernière, nous vous faisions part avec tristesse du décès de notre camarade Thierry Pochez cliquez ici. Hier, nous avons reçu ce bel article de Michel Vial, auteur de plusieurs ouvrages publiés par Synthèse nationale cliquez ici, et qui était un Ami de Thierry. Ils sont en effet allés se battre, l'un et l'autre (comme Gilles, comme Emmanuel, Jean-Marc, Yves, Stéphane - qui ne revint jamais - et quelques autres...) au Liban en 1975 (1). Cela crée des liens indéfectibles.

C'est donc bien volontiers que nous publions ce témoignage.

S N 

Michel Vial

Notre camarade et ami Thierry Pochez est décédé le 14 février 2024, victime d’un cancer généralisé. Il avait 68 ans. Son agonie à l’hôpital du Mans aura duré près de deux mois.

Dernier d’une fratrie de huit enfants, Thierry était le fils d’un officier de la Coloniale. Son père avait fait la connaissance de celle qui allait devenir sa femme à Shangaï, alors qu’il était en garnison dans la concession française. De nationalité japonaise, elle était en réalité coréenne, la Corée étant à cette époque une colonie de l’empire japonais. De cette union vont d’abord naître six filles, puis en 1953 un premier garçon prénommé Philippe. Thierry naît en janvier 1956.

En 1971, à quinze ans, ayant baigné dans un milieu familial viscéralement hostile au marxisme et favorable à l’OAS, il est acquis aux idées nationalistes et rejoint Ordre Nouveau où il se distingue comme un militant hors pair. Courageux, combatif, toujours volontaire pour coller des affiches, vendre le journal et, bien sûr, faire le coup de poing contre les gauchistes, il s’affirme comme une figure de ce mouvement. Il restera indéfectiblement fidèle à la direction d’ON et à la ligne définie par Alain Robert et le Bureau politique, y compris lors de la rupture avec le Front national. Après la dissolution de juin 1973, il continue le combat au sein des comités Faire Front.

En 1974, la Patrie vient lui rappeler qu’il doit lui consacrer une année de sa vie. Il est alors incorporé au 2e RIMa du Mans où il obtient son galon de caporal-chef. Malgré ses antécédents familiaux et un goût certain pour les armes, il n’est vraiment pas séduit par l’armée et refuse d’aller au-delà des obligations légales du service national. Quand il retourne à la vie civile, il prend ses distances avec le militantisme, ayant un peu de mal à se reconnaître dans le PFN nouvellement créé. Homme d’action, il cherche autre chose que ce que lui propose ce parti au profil respectable.

L’action, c’est au Levant qu’il va la trouver. En avril 1975, le Liban entre dans une guerre qui va durer quinze ans. Les Chrétiens sont menacés d’anéantissement et se défendent avec un courage et une détermination qui font l’admiration de beaucoup de nos camarades. Certains ne se contentent pas de simples paroles de soutien, ils choisissent de se joindre à ces jeunes gens qui luttent pour leur survie et pour l’Occident, ils traversent la Méditerranée pour combattre à leurs côtés. Notre camarade Stéphane Zanettacci, militant du GAJ, y trouvera la mort.

Au printemps 1976, Thierry part lui aussi pour Beyrouth avec son frère Philippe et un groupe d’amis parmi lesquels Pierre Bugny (alias Versini). Intégré dans les rangs des Phalangistes (les Kataeb), il prend part aux combats qui se déroulent au centre-ville contre les Palestiniens et ceux qu’on désigne alors comme des « islamo-progressistes ». Il revient en France au début de l’été avant de repartir en août pour un second séjour entraînant avec lui un groupe d’une dizaine de camarades parmi lesquels se trouve Gilles Soulas, décédé récemment. A cette époque, le front ne bouge guère, c’est une guerre de position, mais l’intensité du feu n’en est pas moins très forte. Thierry est gravement blessé aux mains dès les premiers jours. Pris en charge par les médecins libanais, il est opéré et passe plusieurs semaines à l’hôpital. Il rentre en France avec son frère fin octobre 1976. Contrairement à certains des anciens du Liban, il ne suivra pas Bob Denard dans ses aventures bien qu’il ait été sollicité par ses recruteurs. Il choisit de fonder une famille et de s’engager dans une vie professionnelle qui va l’amener en Afrique, en Tunisie, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, puis au Burkina Faso.

Sa fin prématurée laisse un grand vide dans le cœur de ceux qui l’ont côtoyé et qui ont partagé ses engagements, que ce soit dans les combats de rue contre les gauchistes des années soixante-dix ou dans ceux, nettement plus meurtriers, des rues de Beyrouth. Fidèle à lui-même, il nous a quittés sans se plaindre, parfaitement serein et conscient d’avoir eu une vie bien remplie et d’avoir accompli ce qui devait l’être. Il a rejoint Philippe, son frère décédé il y a un an, et tous nos camarades partis trop tôt, Michel Mathieu, Pierre Bugny, Robert Allo, Serge Leleu, Yves Van Ghele, Gilles Soulas et tous ceux que nous ne pouvons citer ici. Adieu Thierry, nous ne t’oublierons jamais.

(1) Lire sur cette période le livre d'Emmanuel Albach, Beyrouth 1975, des Français aux côtés des phalangistes, Synthèse nationale, 2015 cliquez là

10:41 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Majorité ignorée

classe_moyenne-tt-width-460-height-260-fill-0-crop-0-bgcolor-eeeeee.png

Laurence de  Charette

Ce sont ces « trop » qui les exaspèrent, ces prétendus « trop », dans une réalité pourtant sans cesse rétrécie par les « moins ». Si les économistes peinent à déterminer le bon indicateur pour définir les « classes moyennes», le réel, lui, s’en charge très bien : appartiennent aux « classes moyen- nes » ceux qui savent pertinemment qu’ils ne bénéficieront d’aucun dispositif, d’aucune aide – ou si peu-, parce qu’ils se situent systématiquement au-dessus, juste au-dessus, des seuils de solidarité, alors, précisément, qu’ils contribuent toujours plus au financement de la générosité publique – «Trop riches pour être pauvres, et trop pau- vres pour être riches », résumait bien Nicolas Sarkozy...

Or la grande foule des ni riches-ni pauvres, jamais « blindés », trop vite « fauchés », cette foule qui subit de plein fouet les crises en cascade, les lubies administratives et l’inflation galopante, va sans cesse croissant, en nourrissant, de pertes matérielles en démissions culturelles, un sentiment toujours plus grand d’abandon et d’injustice : plus des deux tiers des Français se reconnaissent désormais dans la « classe moyenne ». C’est sur cette « classe », qui précisément n’en est pas une, que pèse le délitement des services publics, l’effondrement des hôpitaux et la déréliction de l’école... Or cette « France de l’angle mort », selon l’ex- pression d’Emmanuel Macron, celle qui paie tout au prix fort, c’est la France du travail – celle de la première, deuxième, voire troisième ligne - sans laquelle l’économie ne tournerait pas. Elle a bien du mérite : il en faut pour préférer encore le rituel auto-boulot- dodo à la valse des subventions, quand s’efface le différentiel entre la flemme et l’action, quand s’étiole l’espoir d’un avenir meilleur.

La désespérance des classes moyennes, cette majorité ignorée, victime d’une forme de cas- sure morale, et gardienne malgré elle d’un trésor ostracisé, est loin d’être anodine. Car ce sont elles qui constituent, encore, le ciment léger d’une société victimaire déchirée par le communautarisme, et qui tiennent le fil, si fragile, qui relie la France d’en bas à celle d’en haut, le peuple à ses élites - , mais pour combien de temps ? On ne saurait trop conseiller à cet État Cigale, aujourd’hui bien contraint aux économies, de ne pas leur faire jouer, à sa place, le rôle de la Fourmi...

Source : Le Figaro 20/2/2024

01:52 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 19 février 2024

Espagne, ce dimanche 18 février, la Galice a voté

59130_1.png

Michel Festivi 

Cette région située tout au nord-ouest du pays, bordée au sud par la frontière portugaise et à l’ouest par l’océan atlantique, était appelée avec quelques mois d’avance, à renouveler ce dimanche son parlement régional. Ses principales villes sont Vigo, La Corogne, Lugo, Pontevedra, Orense, Saint Jacques de Compostelle sa capitale, et El Ferrol, qui s’est longtemps dénommée, El Ferrol del Caudillo, ville natale de Francisco Franco, mais ça c’était avant la politique d’effacement national entreprise par les gauches, et très peu critiquée par les partis de centre-droit.

Sa particularité politique, elle a longtemps eu comme Président, Manuel Fraga, qui fut ministre de Franco, l’un des rédacteurs de la constitution de 1978, et président de la Galice pendant plus de 15 ans, sous l’égide de l’Action populaire, parti qu’il fonda d’ailleurs. Ensuite, sauf un petit intermède socialiste, la Galice fut gouvernée par le centre-droit, très au centre et très peu à droite, le Parti populaire, qui eut comme dirigeant, depuis 2009, l’actuel chef de l’opposition aux Cortès, Alberto Nuñez Feijoo. Ce dernier, lorsqu’il est devenu Président du PP en 2022, avait cédé sa place à son Vice-président, Alfonso Rueda qui dirige cette région désormais.

Le parlement galicien compte 75 députés, la majorité absolue se situe donc à 38 sièges. Or, une bévue politique d’envergure a failli mettre à mal l’ordonnancement habituel qui voulait que la majorité de centre-droit fut reconduite sans difficulté. Feijoo, qui depuis cet été, pourfend la volonté du socialiste Pedro Sanchez d’amnistier les indépendantistes catalans, a laissé filtrer, que lui aussi avait proposé à ces mêmes indépendantistes, une amnistie sous condition, pour permettre une sorte de réconciliation entre Barcelone et Madrid, cela avait jeté l’effroi même dans son propre parti.

Aussitôt, la gauche et les autonomistes galiciens sont montés au créneau pour tenter de mettre à mal le Parti populaire et le faire chuter de son piédestal. Les sondages jusqu’à lors très favorables au PP, ont commencé à frétiller et à annoncer que le PP perdrait peut-être sa majorité et qu’une alliance PSOE-BNG, Bloc Nationaliste Galicien, parviendrait à le supplanter. Ne vous y trompez pas, le BNG, n’a de nationaliste que le nom, c’est en réalité un conglomérat de gauche qui revendique une plus grande autonomie encore de la Galice, pour éventuellement un jour, accéder à une indépendance.

Finalement, le psychodrame n’a pas eu lieu. En obtenant 47,5% des voix et 40 sièges, le PP conserve sa majorité absolue, même s’il perd deux députés. En revanche, le BNG a fait un bond assez spectaculaire, avec 31,57% des suffrages et 25 députés, soit 6 de plus qu’en 2020. Au final, le BNG a pompé les voix socialistes, le PSOE fait un très mauvais score, 14,04% et 9 députés, soit 5 de moins que lors de la dernière consultation.  Il y a eu incontestablement un sursaut du vote utile, car Vox qui n'a jamais été représenté dans cette région, obtient 2,19% des voix, mais bien maigre consolation, il fait mieux que les deux partis d’extrême-gauche réunis, Sumar et Podemos, qui ensemble totalisent 2,16%.

Sanchez se trouve donc affaibli, alors qu’il cherche à obtenir l’accord des indépendantistes catalans sur un texte sur l’amnistie, après un premier échec aux Cortès il y a une quinzaine de jours.  L’Espagne, comme la France, est confrontée aux manifestations agricoles qui tentent aussi de bloquer le pays, sans y parvenir, pour l’instant, toutefois. On attend maintenant avec impatience, les résultats des européennes de Juin, des élections sont aussi à programmer au Pays Basque en avril, et cet automne, on prédit des élections en Catalogne. Mais incontestablement, ce sont les élections européennes qui retiendront le plus l’attention, Bruxelles devenant de plus en plus, une sorte d’arbitre entre les indépendantistes et ceux qui s’opposent à la partition de l’Espagne, sur le terrain d’une future loi d’amnistie, l’utilisation de la langue castillane en Catalogne, l’éventuel référendum sur l’autodétermination catalane, et le contrôle du pouvoir judiciaire, qui en Espagne est quasiment totalement soumis aux politiques, la séparation des pouvoirs n’existant quasiment plus dans la péninsule, sans que cela n’inquiète la Commission européenne, puisque tout cela penche à gauche.

16:57 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Immigration : Fabrice Leggeri rejoint le RN

leggeri-cjanek-skarzynskiafp.jpeg

Fabrice Leggeri, haut fonctionnaire – Normale Sup, Ena -, nommé en 2015 sur proposition de Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur (gouvernement François Hollande), a transformé Frontex en profondeur, d’une petite structure humanitaire à une police des frontières européennes. Ciblé par les ONG et la gauche pour sa gestion jugée trop ferme de l’immigration, il est poussé à la démission en 2022. Il vient de rejoindre le Rassemblement national et figurera en troisième position sur sa liste aux européennes. Le Journal du dimanche, au nom de la liberté d’expression lui a donné la parole. Il est assurément l’une des personnes les plus au fait des problèmes d’immigration en Europe et surtout du laxisme de Bruxelles, de la Commission et d’Emmanuel Macron en la matière.

Lire la suite ICI

Source : JDD, 18/2/2024

10:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Reporters sans frontirères. (RSF), un pluralisme à sens unique

deloire-2-cstephane-de-sakutinafp.jpeg

Jules Torres

L’ONG peine à appliquer à elle-même ce qu’elle exige des autres. Outre Christophe Deloire, le bureau de Reporters sans frontières est composé de nombreuses figures du monde journalistique. Son président, Pierre Haski, ancien de Libération et cofondateur de Rue89, officie sur France Inter. Sa vice-présidente Françoise Sivignon, membre du Conseil économique social et environnemental (Cese), très critique de la politique européenne à l’égard des migrants. Michael Bergmeijer, ex-directeur général de Reuters Europe et membre d’Amnesty International, Angela Charlton, chef de bureau chez Associated Press à Paris, et Phil Chetwynd, directeur de l’information de l’Agence France-Presse, représentent les trois grandes agences qui fournissent l’essentiel du flux d’informations mondial en général, et français en particulier. Et décident, à ce titre, de la manière de trier, hiérarchiser et qualifier l’actualité. L’AFP refuse, par exemple, de qualifier le Hamas de « terroriste » en raison d’une absence de consensus mondial sur le sujet, mais n’hésite pas à « marquer à l’extrême droite » des personnalités qui contestent elles-mêmes l’étiquette... Choix éditorial non discuté par RSF.

Parmi ses autres membres (ils sont au total une vingtaine, avec quelques représentants de la presse mondiale) figurent Elaine Cobbe, correspondante de CBS à Paris, Louis Dreyfus, président du groupe Le Monde, et Pierre-Olivier François, journaliste et réalisateur pour Arte et France TV. Julie Joly, directrice du Centre de formation des journalistes (qui a succédé à Christophe Deloire à ce poste en 2012), et Cécile Mégie, directrice de Radio France International, y contribuent également, tout comme Anne-Cécile Robert, directrice adjointe du Monde diplomatique. Paul Moreira, fondateur de l’agence Premières Lignes, complète la liste. En 2022, il avait admis un manque de pluralisme - malgré lui ? - dans les médias sur la chaîne Thinkerview : « Chez les journalistes, tu as une majorité de gens qui votent à gauche ou écolo. » CQFD.

Source : Journal du Dimanche, 18/2/2024

09:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 18 février 2024

Avec l’AfD

large_33_QA_4_N9_preview_da3b592ff8.jpeg

La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

La une de Libération du 5 février dernier a fait jubiler la rédaction du quotidien gaucho-bancaire. Les bouffons se félicitent des démonstrations d’hostilité publique outre-Rhin contre l’AfD (Alternative pour l’Allemagne), le mouvement national-conservateur en pleine ascension électorale selon les enquêtes d’opinion et les élections partielles.

Libération se réjouit qu’entre 1,3 million et trois millions de personnes (et pourquoi pas cent milliards ?) manifestent les samedis et dimanches dans de nombreuses villes du pays. C’est plutôt inquiétant d’observer une telle concentration sur les trottoirs de cas psychiatriques. À croire aussi que le système d’évacuation des égouts fonctionne moins bien puisqu’il y a maintenant partout des débordements…

La cause de cette réaction minoritaire (rapportée aux 80 millions d’habitants, elle représente entre 1,62 et 3,75 %) qui rappelle l’action des « Sardines » en Italie en 2019 contre la Lega de Matteo Salvini, est la divulgation d’une prétendue réunion secrète tenue en novembre 2023 à Postdam. S’y trouvaient des responsables de l’AfD, des Identitaires dont l’Autrichien Martin Sellner, alors qu’en théorie, tout contact entre l’AfD et les Identitaires est proscrit, et des membres de la WerteUnion (Union des Valeurs), l’aile conservatrice de la CDU, la démocratie chrétienne. Le sujet principal abordé aurait été la remigration des étrangers délinquants et des naturalisés allemands inassimilables. La révélation de cette rencontre a soulevé l’indignation pavlovienne immédiate d’une classe politique largement corrompue.

Il revient au portail en ligne Correctiv d’être à l’origine de cette information malveillante. Or on apprend quelques jours plus tard que ce site de désinformation a reçu des millions de dons de la part de plusieurs ONG mondialistes. L’État fédéral lui a aussi versé en 2022 – 2023 plus de deux millions d’euros, ce qui en fait bien sûr un vecteur médiatique totalement indépendant. Le thème porteur de la remigration a en outre provoqué l’étonnant mécontentement de Marine Le Pen dont le parti siège pourtant aux côtés des élus de l’AfD au Parlement dit européen dans le groupe Identité et Démocratie. Elle a exprimé pour l’occasion son rejet de toute remigration. Comme l’avance avec raison Emmanuel Todd, l’actuelle présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale tend de plus en plus vers un compromis suicidaire avec le macronisme déliquescent.

Outre l’organisation d’un vaste théâtre anti-fasciste de pacotille, les révélations douteuses de cette officine para-gouvernementale ont accéléré les intentions, voire les comportements discriminatoires à l’encontre de l’AfD et de ses membres ainsi qu’envers les autres participants de cette fantasmatique réunion. En plus d’essayer d’empêcher la venue de Martin Sellner en Allemagne au mépris des accords de Schengen, la municipalité de Cologne vient de licencier l’une des participantes, Simone Baum, liée à l’Union des Valeurs. Le ministre-président de la Bavière, Markus Söder, de la CSU (Union sociale chrétienne), s’interroge pour sa part sur la compatibilité d’être à la fois fonctionnaire et membre de l’AfD. S’il y avait un parti allemand qu’il faudrait interdire, ce serait plutôt les Grünen bellicistes, multiculturalistes et complètement alignés sur les thèses wokistes de la Grande Ré-initialisation davosienne. Les Grünen ont perverti l’écologie authentique qui ne peut être qu’identitaire, enracinée et bio-conservatrice.

Lire la suite

12:23 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La Russie se porte bien…merci !

poutine - copie.jpg

Pierre Bérard

Le narratif européen va de Charybde et Scilla et semble se précipiter vers l’abîme. Durand ce temps nos populations hébétés sont indifférentes au danger ou suivent les injonctions de la doxa.

Tous nos dirigeants et leurs experts de plateau qui annonçaient jusqu’en novembre 2023 la défaite de la Russie et nous demandaient d’aider l’Ukraine jusqu’à sa victoire comme Macron semblent avoir enfin compris que les forces armées ukrainiennes étaient épuisées et forcées de modifier leur comportement et opter pour une stratégie défensive. Aujourd’hui ils veulent nous faire croire que la Russie menace l’Union européenne. C’est tout simplement une désinformation grossière et délirante de plus. À cela plusieurs raisons rapidement esquissées ici :

Géopolitiques. La Fédération de Russie est un territoire grand comme 35 fois la France avec une population d'à peine plus de 2 fois celle de notre pays et avec une natalité déclinante. Les Russes ont sur ce territoire tout ce dont ils ont besoin. Leur agriculture produit plus qu’ils ne consomment et ils exportent en grande quantité des céréales et des engrais. Leur territoire regorge de pétrole (qu'ils payent 40 centimes d'euros le litre), de gaz, d’uranium et de toutes les matières premières nécessaires à une industrie performante. Quels serait leur intérêt de vouloir conquérir d’autres territoires qui leur sont totalement hostiles ? les Russes connaissent le prix de l'occupation de territoires hostiles et les pertes qu’ils ont subies en Afghanistan sont encore très présentes dans la mémoire collective.

Militaires. Ils n’en ont tout simplement pas les moyens. Ils ont mis deux ans pour conquérir et conserver 17% du territoire de l’Ukraine pays de 35 millions d’habitants alors que les populations des 4 oblats annexés étaient majoritairement des Russes brimés et bombardés par Kiev depuis 2014. Et il se lanceraient à la conquête de 500 millions d’habitants qui leurs sont hostiles ?

Politiques. Contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire la Russie est un régime autoritaire mais pas une dictature. Il y a une opinion publique et les réseaux sociaux fonctionnent comme chez nous (c’est à dire avec une censure comparable). D’ailleurs un institut américain a évalué les pertes russes en y recensant les messages de deuil et de condoléances. Et les Russes n’accepteraient pas une mobilisation générale pour se lancer dans une guerre de conquête. Pour les Russes, l’opération spéciale est la défense d’une terre et d’une population non seulement russophone mais ethniquement russe, et ils savaient ces populations sérieusement menacées, ce qui change tout.

L’Union européenne dirigée par des Young leader s’est imprudemment engagée, à la remorque des États Unis, dans un soutien financier et militaire inconditionnel vis à vis de l’Ukraine et surtout dans une large politique de sanctions contre la Russie. Au total les sanctions se retournent contre nous : l’Allemagne privée du gaz russe très bon marché (avec l’aide active de ceux que nous prenons pour des alliés indéfectibles) est entrée en une récession appelée à durer. Dans le même temps le FMI reconnait qu’en Russie le PIB s’est accru de 3,8 en 2023 ! La Russie que l’on devait ruiner selon notre génial ministre Bruno Lemaire s’en tire plutôt bien. tandis que dans la plupart des autre pays de l’UE les problèmes s’accumulent générant un fort vote « populiste ». Sur le plan militaire les Européens ont joué le mauvais cheval comme tend à le montrer la prise d’Avdviivka par les troupes russes. Mais l’UE s’entête et promet à l’Ukraine 50 milliards de dollars sur quatre ans au mépris, par exemple, du financement de ses systèmes de santé défaillants, de ses agriculteurs poussés à la faillite de sa ré-industrialisation ou de sa propre défense qui est partout à l'os. Les 50 milliards disparaitront dans le triangle des Bermudes qu’est l’Ukraine, un des pays les plus corrompus du monde

11:48 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il y a 40 ans, Jean-Marie Le Pen crevait l’écran à L’Heure de vérité…

image_0931529_20240214_ob_00fb3b_1200x680-sc-le-pen-scene-mediatique.jpeg

Nicolas Gauthier

C’était il y a quarante ans, le 13 février 1984, sur Antenne 2, qui ne s’appelait pas encore France 2. Les moins jeunes de nos lecteurs doivent encore s’en souvenir. Ce soir-là, un certain Jean-Marie Le Pen avait, pour la première fois de sa carrière, les honneurs de L’Heure de vérité, l’émission politique la plus prestigieuse de l’époque.

Et ce qui aurait pu n’être qu’un moment télévisuel anodin devient un coup de tonnerre médiatique. À l’époque, tout l’état-major du Front national tient dans un trois-pièces du 11, rue Bernoulli, dans le huitième arrondissement parisien. Dès le lendemain, ses deux malheureuses lignes téléphoniques sont au bord de l’implosion. On fait la queue pour adhérer. La province n’est pas en reste, malgré une implantation des plus modestes. Bref, une étoile est née.

Certes, le FN avait déjà commencé un début de percée électorale, à Aulnay-sous-Bois (93) ou Dreux (28). Pour les rares clampins qui connaissent le nom de Le Pen, son image renvoie à celle du reître avec bandeau sur l’œil, à l’élection présidentielle de 1974. Mais cette émission change définitivement la donne. Son public d’avant ? Celui de meetings aux rangs clairsemés, ne rassemblant que sympathisants radicaux de longue date acquis à sa cause. Mais là, c’est pour la première fois au grand public qu’il s’adresse.

Et puis, il y a les élections européennes…

La preuve : quatre mois plus tard, le Front national recueille 10,95 % des voix aux élections européennes, talonnant ainsi le PCF (11,20 %). Bref, la vie politique ne sera plus jamais comme avant, le FN, avant de devenir RN, commençant à passer de jeune pousse à valeur sûre, d’opposition symbolique à force de gouvernement. Pour ce faire, il aura fallu quarante ans, mais tout aura symboliquement démarré ce jour-là.

Paradoxalement, et à revoir ce moment mythique, on constate, en revanche, qu’autre chose n’a pas changé depuis : l’obsession de ces journalistes à toujours vouloir tout ramener aux questions du racisme et de l’antisémitisme. Lors de cette Heure de vérité, Jean-Marie Le Pen doit donc rappeler que son nom était inscrit sur les monuments aux morts, alors que celui d’un Georges Marchais ne l’est que sur les fiches de paye des usines Messerschmitt, en Allemagne. Un demi-siècle plus tard, sa fille est encore tenue de se justifier de ces mêmes procès en sorcellerie.

Quant au mépris de classe, il est déjà là, lui aussi. Il suffit de voir le masque, à la fois mondain et suffisant, d’un Jean-Louis Servan-Schreiber, en costume sur mesure, tenter d’en tailler un à Jean-Marie Le Pen, dont le tailleur, lui, est manifestement un brin moins riche. D’où le renvoi du gandin dans ses cordes par le Menhir lui accordant que pour « élégant et feutré », son « inquisition politique » n’en est pas moins réelle.

Ce qui n’a pas changé non plus, c’est la clémence du microcosme politico-médiatique quant aux morts du communisme. La preuve par cette minute de silence improvisée, histoire de célébrer les victimes du goulag. Là, tout le monde est pris de court sur le plateau, comme elle le serait encore aujourd’hui ; et la séquence devient illico mythique.

Un visionnaire en matière d’immigration

Ce qui n’a pas davantage changé, c’est la clairvoyance de l’invité ; en matière migratoire, surtout. Jean-Marie Le Pen dénonce, avec quelques décennies d’avance, cette politique visant à importer de malheureux immigrés, histoire de tirer à la baisse le salaire des travailleurs français. Reconnaissons qu’en leur temps, Jean Jaurès et la CGT ne disaient pas autre chose. Mais le « petit plus » lepéniste consiste à évoquer l’explosion démographique du sud de l’Europe ; sujet désormais central du débat public.

Bref, ces propos tenus il y a quarante ans n’ont jamais été autant d’actualité. Et dans le registre de la clairvoyance, on peut encore se rapporter à ce débat plus récent l’ayant opposé, le 15 mars 2018, à Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics.

Là encore, un Jean-Marie Le Pen visionnaire à propos de l’explosion migratoire à Mayotte, pour laquelle il entend déjà remettre en cause le droit du sol. Ce qui révulse, à l’époque, le jeune clone de Nicolas Sarkozy, alors que le même se targue maintenant de mettre en place semblable mesure dans cette île ultramarine.

À l’heure où ces lignes sont écrites, on peut mesurer le chemin parcouru en termes de lepénisation des esprits. Certes, on a souvent tort d’avoir raison trop tôt. Mais à force d’insister, on finit toujours par avoir raison, tout en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Un jour viendra peut-être où les Français se rendront compte de tout ce qu’ils doivent, à leur corps défendant ou non, qu'ils l'aiment ou le détestent, à Jean-Marie Le Pen. Voilà qui ne serait que justice.

Sources Bld Voltaire cliquez ici, via Thomas Joly cliquez là

 

Aujourd'hui, dimanche 18 février, au Perrier, en Vendée, conférence de Bernard Germain sur son nouveau livre "L"Union européenne : en sortir... au plus vite !"

Screenshot_20240204_214126_com.huawei.videoeditor_edit_191756034479072.jpg

Screenshot_20240205_100224_com.huawei.videoeditor_edit_223818206871576.jpg

À l'issue de la conférence,

l'auteur dédicacera ses livres cliquez ici.

Renseignements, réservations :

rassemblementvendeen@outlook.fr

00:50 Publié dans Bernard Germain, Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Universités : l’UNI dénonce la multiplication des prières et le port du voile intégral

téléchargement.png

Michel Festivi  

La loi est totalement bafouée dans de nombreuses universités, les autorités laissent faire et sont d’un laxisme absolu. Que dit la loi : Si les étudiants peuvent prier c’est seulement dans des lieux expressément dédiés uniquement, et si le port de signes religieux ostensibles y est permis, contrairement aux écoles, lycées et collèges, le port du voile intégral y est formellement interdit, depuis une loi de 2010, plus motivée d’ailleurs semble-t-il pour des raisons de sécurité que de laïcité.

Le syndicat étudiant l’Union Nationale Inter-universitaire vient une fois de plus de dénoncer la non application de la loi. A Lille des étudiantes portent en toute impunité le voile intégral, d’autres prient ostensiblement dans la cour de l’établissement ou dans des salles de cours, des bibliothèques. A Montpellier, Aix ou Marseille, Strasbourg, Reims les mêmes phénomènes ont eu lieu. À chaque fois l’UNI a averti les autorités universitaires qui ne semblent guère s’en préoccuper. L’UNEF très à gauche, quant à elle n’y voit pas un problème et personne ne lui a jamais rapporté de tels faits a-t-elle dit, bien sûr, au pays des borgnes les aveugles sont rois.

Le Président de l’Université de Strasbourg s’est fendu d’un communiqué alambiqué « nous attendons de voir et surveillons cela de près... ». Autrement dit, circulez, il n’y a rien à voir. Le ministère de l’enseignement supérieur a bien rappelé la règle, mais sans plus. Apparemment, le « pas de vague » semble fonctionner à merveille, c’est d’ailleurs l’ADN de ce ministère comme celui de l’Éducation dite nationale. Pour autant, l’UNI estime que la montée en puissance des étudiants musulmans de France (EMF), n’est pas étrangère à cette prolifération politico-religieuse, ils gagnent des voix lors des élections aux Crous, ont failli avoir des élus à Grenoble et à Lille, et ont obtenu leur premier élu à Strasbourg. Cette organisation avait été créée en 1989, sous le nom de « Union islamique des étudiants de France »

À l’université d’Aix-Marseille, en octobre dernier, un étudiant priait dans la bibliothèque. Alertée, l’Université, non seulement n’a rien fait, mais a fustigé les représentants de l’UNI qui avaient rapporté ces faits, les "Cassandre" sont voués à ne pas être crus, s’est bien connu !

Pour Florence Bergeaud-Blackler, la chercheuse du CNRS très en pointe sur ce sujet, « il s’agit en réalité du bras étudiant des Frères musulmans installés en France... ils souhaitent imposer les fondements de la société islamique qu’elle veut voir advenir, cela passe par la banalisation du voile, des distributions de nourriture hallal…en transmettant l’éthique islamique dans la vie étudiante en l’y habituant doucement... » Mais comme toujours, les responsables universitaires ne veulent rien voir, rien entendre et surtout ne pas intervenir.

À n’en pas douter, ces manifestations ostensibles et illégales de l’islamisation universitaire vont continuer à se répandre, puisque personne ne les contre. L’UNI a dénoncé « l’absence totale de réactions de l’enseignement supérieur face à des faits purement illégaux. ».

00:38 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 17 février 2024

Le Journal du Chaos

couv nn.jpg

Pour télécharger, cliquez ICI

14:23 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

CNews : bienvenue au club !

maxresdefault.jpg

Martial Bild*

Dans l’affaire CNews, il y a tout d’abord une incroyable fumisterie. On attaque cette chaîne d’information pour manquement à la pluralité d’expression alors que les médias publics ne cessent de bafouer le pluralisme et la neutralité qu’exigent leurs missions.

Au-delà, il convient de scruter les acteurs du drame qui se joue sous nos yeux. Dans le rôle de la balance ou du délateur, il y a Reporters sans Frontières et son médiocre patron Christophe Deloire. Quand le défenseur des journalistes à travers le monde met au pilori des journalistes français !

Il y a le Conseil d’État. Par la volonté de Macron et de ses prédécesseurs, cette haute juridiction, tout comme le Conseil constitutionnel ou la Cour des comptes, est aux mains de socialistes, d’une gauche sectaire qui dans le cas présent prône le fichage des journalistes !

Et il y a aussi le Parti des Médias. La caste, qui avance en meute, applaudit à la répression ou à la censure de la presse de transition qui s’éloigne de la "doxa". La caste devient hystérique quand il s’agit d’évoquer la presse authentiquement alternative.

Tout cet ancien monde, qui perd pied, s’en prend à la liberté d’expression pour mieux conserver ses prébendes et ses privilèges. Tout ce petit monde agite, avec mépris et déraison, le spectre de "l’extrême droite" ou de "l'extrême droitisation"… 

Tout cela, TVL le vit depuis plus de 10 ans. Alors aujourd’hui, j’ai simplement envie de dire aux journalistes de CNews : bienvenue au club !

(*) Martial Bild est Directeur général de TVLibertés

 

11:41 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 16 février 2024

"L'Union européenne nous emmène vers la guerre !" - François Asselineau

François Asselineau, président de l’UPR, l’Union populaire républicaine, fondée en 2007.

Capture d’écran 2024-02-16 à 21.39.01.png

21:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pèlerinage de la Montagne de Reims le 20 avril 2024

Venez participer à la deuxième édition du Pèlerinage de la Montagne de Reims.

Un moment spirituel et physique hors du temps qui vous permettra de découvrir la beauté des paysages Champenois.

Rendez-vous le samedi 20 avril à 07 h 45 Au Prieuré de Binson à Châtillon sur Marne. Une navette vous amènera au point de départ à Hautvillers, village de Dom Pérignon. Nous partirons ensuite pour une trentaine de kilomètres de marche, de prières et de partage.

Inscrivez-vous au lien suivant : inscriptions

IMAGE 2024-02-15 19:39:44.jpg

15:30 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Affirmer que Karim Benzema serait « en lien notoire » avec l’organisation islamiste des Frères musulmans ne serait pas diffamatoire

téléchargement.jpeg

Michel Festivi

Gérard Darmanin, qui est prompt à interdire toute manifestation patriotique, à affaire arrêter préventivement des personnes qui n’ont commis strictement aucun délit, mais qui ont le tort de se réunir sur la tombe de l’immense poète et écrivain Robert Brasillach assassiné judiciairement le 6 février 1945, et qui passe son temps avec zèle, à faire dissoudre des associations qui se contentent d’être contre l’immigration massive et illégale et contre la violence et le crime, avait aussi déclaré, le 16 octobre 2023 sur l’excellente chaine Cnews, que le joueur de balle au pied que le monde entier nous envie devait avoir «un lien notoire » avec les Frères musulmans.

Il faisait cette relation, car Karim Benzema avait twitté sur X, adressant « toutes ses prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes ni enfants ». Bien sûr, le footeux d’Arabie Saoudite, n’avait pas eu un mot de compassion pour les femmes violées et écartelées, les bébés enfournés, et les massacrés juifs du Hamas lors de l’attaque du 7 octobre dernier.

La gauche et l’extrême gauche française avait pris position contre Darmanin et soutenait avec force le footballeur bien sûr, tout à ses élans antisémites. Darmanin avait d’ailleurs persisté et signé en déclarant quelques jours plus tard que KB devait cacher quelque chose, « on peut se demander ce que fait un footballeur à tweeter une opinion politique et que, quand il le fait, il le fait de façon sélective. Je pense personnellement que cela cache quelque chose et ne pas le voir c’est être naïf ». Rajoutant « je pense que c’est mon rôle de dénoncer cela. »

 Aussitôt, le 16 janvier 2024, l’avocat de Karim Benzema avait adressé une très longue plainte, près de 100 pages, à la Cour de Justice de la République, seule instance judiciaire habilitée à juger des actes ou de propos des ministres dans l’exercice de leur fonction. Et bien, ce jeudi 15 février 2024, Monsieur Rémy Heitz, procureur général près la Cour de Cassation vient d’indiquer dans un communiqué officiel que la commission des requêtes de la CJR « retient que la plainte de Monsieur Benzema est relative à des propos qui ne lui imputent aucun fait qui soit de nature à porter atteinte à son honneur ou à sa considération », dès lors, la plainte de Monsieur Benzema a été classée sans suite. Je pense que cet avocat va désormais adresser une plainte avec constitution de partie civile pour qu’une information judiciaire soit ouverte ?

Mais comment doit-on comprendre cette décision de la Commission des requêtes ? Est-ce à dire que déclarer qu’une personne qui énonce que tel ou tel quidam est en lien notoire avec les Frères musulmans n’est pas diffamatoire à l’égard de ce quidam, car les Frères musulmans sont une organisation qui n’est pas islamiste, et qui n’a rien à se reprocher et cela d’un point de vue général ? Ou alors pour le cas précis des faits qui étaient reprochés à Monsieur Darmanin, ministre de l’intérieur, il pouvait à bon escient faire cette déclaration car il serait prouvé que Monsieur Benzema avait effectivement « des liens notoires », avec cette organisation islamiste, ce que KB conteste et a toujours contesté du moins officiellement ? J’avoue, qu’à ce stade de la procédure, je me garderai bien de faire une interprétation, dans un sens ou dans l’autre.

En septembre dernier, le militant de Reconquête, Damien Rieu, était poursuivi devant le Tribunal correctionnel de Lyon pour avoir affirmé que KB fréquentait un imam sulfureux, et avait juxtaposé trois photos de djihadistes l’index en l’air et une photo de KB, dans la même position, rajoutant « je crois que Benzema veut nous faire passer un message. » Damien Rieu était donc attaqué pour diffamation publique et le Parquet de Lyon, le représentant de l’état, avait requis sa condamnation fustigeant selon ses propres termes « un amalgame non seulement diffamatoire, mais abject », rien que cela, et demandait 10 000 euros d’amende pénale, KB avait de son côté sollicité 40 000 euros de dommages-intérêts, une paille pour ce multi milliardaire. Eh bien, le Tribunal avait fini par relaxer Damien Rieu de tous les chefs de poursuites, indiquant que si ces termes et montages pouvaient apparaître diffamatoires, le bénéfice de la bonne foi devait être appliqué au prévenu. Damien Rieu avait fait savoir que KB n’avait pas fait appel de la décision, qui était donc devenue définitive.

En tout cas, tenons-le-nous pour dit, en l’état de la décision de la CJR, affirmer que Karim Benzema « a des liens notoires » avec les Frères musulmans, ne saurait être diffamatoire à son égard. Et ce jusqu’au prochain épisode judiciaire bien sûr.

08:24 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 15 février 2024

le point sur la guerre en Ukraine, les bobards et la réalité

Guerre-en-Ukraine-l-armee-ukrainienne-avance-malgre-une-puissante-resistance-des-forces-russes.jpg

Face à l’enlisement du conflit et aux échecs répétés des troupes ukrainiennes, l’Amérique relayée par les responsables Européens tentent de nous faire accroire que les Russes pourraient étendre le conflit aux pays membres de l’Otan. Les pays baltes, qui détestent les Russes, au même titre que le Pologne font ressurgir leurs traumatismes remontant à l’ère soviétique. Vladimir Poutine veut reconstituer l’espace occupé jadis par l’URSS, l’analyse des forces en présence suffit à démontrer qu’il n’est pas fou au point de se lancer dans une aventure sans lendemain. Les Occidentaux – Américains en tête – ont arnaqué Vladimir Poutine forçant ce dernier à intervenir. Eric Dénecé, patron du Centre français de recherche sur le renseignement (CFR2) démontre que les Russes ont mené cette guerre avec intelligence malgré quelques erreurs d’appréciation. Du coup, l’Amérique se désengage et les Européens vont se retrouver seuls à soutenir l’Ukraine. Inutile de dire que les Ukrainiens vont devoir négocier la paix. A quel prix ? Tout est là.

Lire la suite ICI

Source : CF2R

17:37 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Décès de Thierry Pochez, militant historique de la cause nationaliste

424906128_10230916642122394_3469758886727291538_n.jpg

Thierry Pochez (1956-2024)

Nous venons d'apprendre le décès de Thierry Pochez, militant historique de la cause nationaliste. Dans les années 1970, il militait à Ordre nouveau puis au Front de la Jeunesse (lié au PFN). Il participa activement à tous les combats de cette époque somme-toute pas si lointaine... Depuis des mois, il luttait courageusement contre la maladie, celle-ci l'a emporté hier. Qu'il repose en paix.

Il y a cinq ans, nous avons publié, à l'occasion du cinquantième anniversaire de sa création, le livre Ordre nouveau raconté par ses militants (ce livre, actuellement épuisé, va être réédité prochainement). Thierry avait contribué à sa rédaction en exposant les raisons de son engagement dans l'article ci-dessous. 

S N

De la Corée à Beyrouth

 THIERRY POCHEZ

 Né en 1956. Expérience professionnelle en logistique et évaluation des risques professionnels. Retraité.

Dix mars 1971. J’ai à peine 15 ans, je découvre dans la presse les reportages sur les affrontements du Palais des Sports. Ils m’ont marqué pour le reste de ma vie. J’avais enfin trouvé ma voie. J’étais alors collégien aux Francs-Bourgeois, mon père ancien militaire de carrière ne voulait connaître que les écoles privées catholiques. Sa vision du monde était imprégnée de la pensée de Maurras, antigaulliste depuis 1940 et antimarxiste comme une évidence.

Ma mère, Coréenne d’origine, avait fait sien l’adage « Tu prends un mari, tu prends son pays » ; elle avait pris aussi sa religion en abandonnant le protestantisme presbytérien pour le catholicisme. Sa mère était bouddhiste et son père confucianiste (et polygame. Ce qui m’a aidé à considérer avec intérêt et indulgence le concept de « fidélité partagée »…). Mon grand-père l’avait mise dans une école américaine d’où elle sortit anglophone, presbytérienne, anti-américaine, antijaponaise et anticommuniste.

Mes héros étaient tous des rebelles. Degueldre, Piegts, Dovecar, Denoix de Saint-Marc, le commandant Guillaume, Bastien-Thiry, le lieutenant Kheliff et le capitaine Croguennec, Charette, Cadoudal et même le camisard Jean Cavalier.

Ordre nouveau pratiquait (déjà) le rassemblement national. Ce qui nous unissait était plus fort que ce qui pouvait nous séparer ou nous opposer. L’antimarxisme faisait alors consensus et demeure chez moi un marqueur indélébile. Le bon communiste reste le communiste mort, All Communists Are Bastards. L’antigaullisme était alors d’actualité, le SAC était peu apprécié des militants. J’avoue être devenu (un peu) tolérant avec (certains) jeunes gaullistes.

Le militantisme est souvent peu attractif et consiste en beaucoup de tâches ingrates : plier des journaux, rédiger des adresses, remplir et timbrer des enveloppes. Heureusement, il y a aussi les collages d’affiches, les ventes de journaux à la criée sur les marchés et les distributions de tracts avec, Dieu(x) merci, quelques opportunités de décharges d’adrénaline par l’échange d’arguments persuasifs et fréquemment frappants. Je me souviens en particulier du marché Convention en 1972 ; j’avais 16 ans. À peu près au même âge, mes soeurs aînées collaient pour l’OAS et leur voiture avait été envoyée dans un fossé par les racailles de Boulin et Chaban.

J’ai effectué de nombreuses « visites » dans les lycées, les facultés, les salles de réunions – tout en me perfectionnant dans les arts martiaux, et dans la pratique du baby-foot et du flipper Chez Gina, l’annexe du local de la rue des Lombards. Bien que non étudiant, j’ai activement milité au GUD, dans le hall, le local, la cafétéria et dans leurs diverses annexes (le Bar des Facultés, le Vavin, le Pussy pub).

Lors de la scission du GAJ, j’ai choisi de rester fidèle à mes amis d’abord, à la direction d’Ordre nouveau ensuite. J’ai obéi sans états d’âme aux consignes d’affrontements fratricides ; les regrets ne sont venus que bien après… Je n’aurais éprouvé aucun regret si les mêmes consignes avaient été données contre Jean-Marie Le Pen (mais pas contre ses militants).

Je n’ai vécu la dissolution d’Ordre nouveau que comme une péripétie. On ne dissout pas des idées. On s’est retrouvé avec Faire front à Vincennes – c’était juste un changement de local (et de bistrot, mais j’en ai oublié le nom), puis avec le PFN boulevard de Sébastopol (bar-tabac Le Chat noir).

Mon départ pour le service militaire en octobre 1974 m’a amené à plus de réflexion politique et renforcé dans mes convictions et antipathies.

Direction le 2e régiment d’infanterie de marine, basé au Mans. Les gaîtés du service m’ont totalement échappé. Heureusement qu’il y avait l’entraînement militaire, sinon je comptais les jours. La quille, bordel !

La guerre d’Algérie n’était finie que depuis douze ans ; les gradés, et surtout les officiers, étaient susceptibles d’y avoir servi et de ne pas s’être rebellés. Donc ils étaient coupables de cette absence de révolte. Que m’importait alors leur courage physique face à l’engagement non respecté de défendre la France et les Français. Et puis, la fiction d’un service égalitaire ! Alors que des pistonnés rentraient chez eux tous les soirs, un Basque malchanceux – à qui il fallait vingt-quatre heures pour rentrer chez lui et autant pour en revenir – n’avait droit qu’à une permission de 96 heures par mois.

J’ai connu quelques ennuis après avoir vu mon nom en haut d’une colonne de signataires de l’Appel des 200 du Comité de soutien à l’armée du sergent Dupuy.

J’ai bien sûr refusé de rempiler (une fois pour aller au Gabon, une autre fois en Nouvelle-Calédonie. Pas question de devenir une « rampouille » !)

Enfin la quille est venue. Je me suis détaché du militantisme en observant, avec du recul, l’évolution de certains militants et dirigeants qui pouvaient faire l’objet de controverses.

Avec mon ami Pierre Versini (Bugny) et ensuite mon frère Philippe, nous étions à la recherche d’une guerre. Pour nous connaître nousmême d’abord et, pourquoi pas, pour faire oeuvre utile aussi.

Le Liban correspondait à toutes nos aspirations. Se battre pour les Phalangistes libanais (le nom inspire tout de suite la sympathie), des chrétiens orientaux [1]. Combattre les Palestiniens était cohérent : si leur combat pour récupérer leur terre était légitime, Amman et Beyrouth n’étaient pas sur le chemin pour Jérusalem. Il n’est pas acceptable que des réfugiés cherchent à s’emparer du pouvoir (en Jordanie) ou à accaparer les terres des chrétiens libanais.

J’y suis resté six mois ; j’ai été blessé, puis j’ai fait six mois de rééducation en France.

On nous a proposé à mon frère et à moi de partir au Laos pour combattre avec les maquisards contre les communistes. J’ai dû refuser cette aventure et mon frère n’ayant pas voulu partir sans moi, c’est Thierry Tcheng (lui aussi pouvait prétendre faire couleur locale) qui est parti à notre place.

Quelques mois plus tard, Bob Denard nous a proposé une excursion de quelques heures au Bénin, offre que nous avons déclinée. Mais la proposition suivante – une croisière aux Comores – m’a tenté ; cette fois-ci, je voulais en être. J’ai cru être habile en proposant à ma petite amie le mariage dès mon retour de cette aventure. J’étais naïf : elle a accepté le mariage et s’est opposée à mon départ. Mon frère est parti sans moi ! Partir à trente pour conquérir un pays, même tout petit, mené par deux corsaires, Denard et le Crabe-Tambour, cela eût été exaltant… Mais j’ai eu deux enfants, un garçon et une fille, qui font ma fierté. Charles Péguy aurait écrit : « Le père de famille est l’aventurier des temps modernes ».

Beaucoup ont choisi de se battre à l’étranger (Karens, Cambodge, Croatie), d’autres sont restés en France pour mener le combat, mais c’est toujours la même guerre, la même adrénaline, le même dévouement.

J’ai continué à militer autrement, en faisant embaucher là où je le pouvais des militants et des réfugiés (vietnamiens et cambodgiens).

J’ai gardé mes idées de jeunesse. Je m’honore d’avoir gardé l’amitié des premiers militants que j’ai connus en 1971-1972. François Lefèvre, Guillaume d’Aram, Michel Vial, Christian Marelle et d’autres trop nombreux pour tous les citer et bien sur l’amitié précieuse d’authentiques militantes, Véronique Péan, Marie-Thérèse Philippe [2]… J’aime me souvenir de mes amis partis en éclaireurs, Pierre Versini (Bugny), Thierry Tcheng, Yves Van Ghele. Je suis confiant, je les retrouverai où qu’ils soient, au paradis ou au Valhalla.

Je suis resté un faf. J’ai la nostalgie de l’adrénaline.

[1] Après Vatican II, notre père nous avait fait découvrir la liturgie de saint Jean Chrysostome pratiquée dans les églises catholiques d’Orient, chez les orthodoxes une partie de l’année et chez les coptes depuis le Ve siècle (Proche-Orient et uniates d’Ukraine).

[2] Belles, courageuses, volontaires, intelligentes, marrantes, charmantes, pimpantes, fringantes, modestes et fières de l’être...

09:40 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tribune libre : FA/ANTIFA la stratégie de la tension qui monte partout en Europe

antifa-causeur-1.jpeg

Gabriele A1dinolfi

Une société dévorée par les endoparasites

Un spectre hante l’Europe : celui d’un fascisme introuvable qui obsède les paranoïaques et excite les réprimés qui se sentent vivants dans la chasse aux sorcières. Il s’agit de ceux qui, pour se donner une allure et une raison de vivre, doivent persécuter un méchant invisible, de préférence sans défense, car parmi eux, ils sont vraiment peu nombreux à savoir affronter une épreuve de courage physique ou moral. Leur seul souci est d’anéantir un ennemi imaginaire dont ils ne connaissent rien, mais auquel ils attribuent toutes les causes de leurs échecs existentiels.

Ainsi, nous sommes de retour, mais en l’absence d’un conflit civil, aux sombres jours où tuer un fasciste n’est pas un crime, et nous voilà dans le justificatif des bandes criminelles antifa et même des “foibe”, les fosses où furent jeté encore vivants des milliers de civils italiens par les communistes de Tito.

C’est loin d’être une répétition de l’histoire, même loin d’être une farce, comme le dirait Marx : nous sommes ici dans la démence la plus sombre et sordide, subhumaine !

Pour cette folie, l’explication principale est le malheur dû à la misère humaine de ceux qui portent cette haine stupide, aveugle et surtout dépassée ; mais ce n’est pas la seule.

Il y en a une autre : l’évolution historique de la symbiose entre le capitalisme et le communisme qui a fait en sorte que les deux survivent ensemble, en tant que mentalités et mécanismes, même s’ils s’expriment sous des formes différentes. La Chine, par exemple, est un communisme devenu capitaliste, les États-Unis sont un capitalisme qui a adopté et promu l’âme communiste. La Russie est, selon sa tradition historique, le résultat déformé d’un avortement qui exprime sans finesse aucune le pire des deux côtés et avec très peu de leurs qualités respectives.

En ce qui concerne l’Europe, la chute du mur de Berlin a marqué la victoire économique et structurelle du capitalisme sur le communisme défaillant, mais aussi l’invasion invisible dans les organes occidenteaux des structures héritières de la HVA de la Stasi (expression de ce même Bund qui a engendré Trotsky et Rosa Luxembourg, s’occupant principalment du sabotage à l’ouest). Dans l’Allemagne réunie, après 1990, favorisées par le terrain préparé par l’École de Francfort, ces structures impalpabes ont poussé comme un endoparasite. C’est-à-dire ces insectes dont les femelles adultes pondent des œufs dans le corps d’une malheureuse victime et laissent les larves se nourrir du corps de l’insecte vivant, le dévorant de l’intérieur.

Mais il n’y a pas seulement les enfants de l’HVA-Stasi, il y a les trotskistes en France, les enfants de l’Internationale socialiste dans les pays de langue espagnole et portugaise, les cathocommunistes en Italie. Tous ces groupes ont accompagné et continuent d’accompagner l’évolution capitaliste sans poursuivre aucun rêve révolutionnaire. Ils se sont soumis aux mécanismes, mais en échange, ils ont prévalu dans l’imposition d’acides corrosifs psychologiques et spirituels envers l’ensemble de la société qu’ils veulent remodeler, en laissant d’abord place à la tabula rasa.

Aujourd’hui, où il n’y a plus de lignes politiques différentes entre elles, mais seulement différentes conceptions de l’administration et du décor, on assiste, à l’échelle européenne et même américaine, à la répétition du même schéma qu’en 1974 en Italie. À l’époque, la “pacification” des deux compères-ennemis (Démocratie chrétienne – Parti communiste italien) s’est faite par le biais de la stratégie terroristee des Massacres aveugles dans la foule, attribués aux fascistes malgré toutes les évidences, les indices et les preuves, créant ainsi un ennemi inhumain et imaginaire qui a ensuite permis à l’ensemble de l’appareil du PCI et de l’extrême gauche de se défouler, en toute impunité, dans la chasse au fasciste et dans la suppression physique de ce dernier. Et ainsi, tous ces lamentables personnages se sont donné un beau rôle tout en collaborant avec les “Patrons” qu’ils feignaient par ailleurs de maudire.

Le schéma se répète de manière inquiétante. Le seul élément de soulagement est que la capacité d’hypnotiser offerte par la propagande des Réseaux en ligne permet de reproduire le même schéma sans que les terroristes au service des chasseurs de sorcières aient nécessairement à commettre des Massacres terroristes au préalable. Il suffit d’en parler d’une certaine manière pour qu’ils soient perçus comme réels par des cellules captives.

Cela dit, le fait qu’une série de délinquants psychopathes, détachés de toute réalité, s’exercent au meurtre en série, comme la célèbre Hammerbande qui a frappé, entre autres, à Budapest lors de l’arrestation d’Ilaria Salis (1), est un fait qui ne disparaîtra pas de lui-même, et quiconque affecte de s’en désintresser, le minimise voire justifie aujourd’hui, est complice du futur sang versé, qu’il en soit conscient ou non. Même si ensuite, comme toujours, il s’en lavera évidemment les mains. L’expérience de la bourgeoisie illuminée et possédée qui a fourni à la fois le salon, le carburant et la protection au terrorisme des années 1970, d’abord salué comme providentiel et ensuite justifié en le présentant comme une forme de défense impétueuse ou juvénile, a visiblement peu servi. Ils n’ont pas eu honte alors et ne l’auront pas maintenant. C’est une question de nature : certains sont abjects par vocation.

(1) Ilaria Salis est une “antifa” italienne arrêtée dans un taxi à Budapest en février 2023 en compagnie de deux chefs allemands de la Hammerbande, munis de bâtons, marteaux et autres objets contondants, immédiatement après les agressions répétées commises à 10 contre un par leurs commandos contre neuf manifestants nationaux ciblés isolément, en marge d’un rassemblement patriotique annuel. Ceux-ci furent violemment frappés à la tête, aux bras ou poignardés, ce qui a conduit à des accusations de crimes de bande armée internationale et de tentatives multiples de meurtre contre Salis et ses collègues. Une grande partie de la gauche et des médiats italiens mènent aujourd’hui une campagne en faveur de la détenue.

NB Le HVA était la structure d’espionnage et sabotage à l’exterieur de la RDA (Allemagne communiste), dirigée par le tristement célèbre Markus Wolf.

Source cliquez ici

Note rédigée par Terre & peuple cliquez là :

Pour quiconque se concentre uniquement sur la situation de son pays il est difficile de saisir la délicatesse et le danger du moment actuel.

L’inquisition antifasciste (ou antinationale) a atteint des niveaux inconnus depuis des décennies. Non seulement les manifestations politiquement incorrectes sont interdites, mais même les commémorations.

La propagande médiatique affiche un danger fasciste complètement artificiel. Pendant ce temps, des bandes armées internationales s’organisent et attaquent. En nous limitant à ce qui a été officiellement établi lors des procès, il y a eu 18 tentatives d'assassinat en Allemagne et 9 en Hongrie par des antifa. Les prévenus sont incompatibles avec la prison selon les juges allemands. En Grèce, des anarchistes ont été arrêtés après des attentats à la bombe - faisant des victimes - et, bien qu'ils aient été trouvés en possession des minuteurs, ils ont été relâchés faute de preuves suffisantes.

Il semble que nous revivions la naissance de la stratégie de tension des années 70 en Italie, mais à l'échelle européenne. Ajoutez à cela que la guerre à Gaza radicalise certaines minorités islamistes et qu’elles reçoivent des armes de puissances amies et de mafias qui exploitent la guerre en Ukraine. Il faut en être conscient et être vigilant.

Avez-vous lu le dernier essai de Gabriele Adinolfi ?

3023 GABADI DEFI.jpg

Pour le commander, cliquez ici

08:53 Publié dans Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 14 février 2024

Début du Carême : un temps de pénitence

Capture d’écran 2024-02-14 à 12.14.42.png

Dries Van Langenhove

Aujourd'hui, c'est le mercredi des Cendres. C'est le début du Carême qui dure jusqu'à Pâques. Pendant cette période, nous nous souvenons que Jésus-Christ a survécu 40 jours dans le désert et qu'il a réussi à résister à toutes les tentations.

Le tabagisme, la drogue, la consommation excessive d'alcool et la pornographie sont des choses qui nous font du mal et nuisent à notre fonctionnement. Pour servir le peuple flamand, nous devons devenir la meilleure version de nous-mêmes. Nous ne pouvons exiger de nos concitoyens que ce que nous exigeons d'abord de nous-mêmes.

Les addictions qui procurent un plaisir à court terme n'ont pas leur place dans la vie d'un nationaliste sain. Il vaut mieux se concentrer sur le long terme, sur l'éternel, sur les choses qui nous apportent une satisfaction à long terme, comme les gens, la famille, le sport et le travail.

Mais il est parfois difficile de faire ce pas, il faut parfois un coup de pouce. Le Carême est une occasion idéale pour cela. Des millions de personnes dans le monde entier vont essayer de résister aux tentations. Mettez de côté le tabac, les drogues, la consommation excessive d'alcool et la pornographie pendant 40 jours et voyez l'effet que cela produit. Vous vous sentirez probablement mieux et deviendrez ainsi un meilleur serviteur pour votre famille et votre entourage. En outre, c'est une bonne façon de faire revivre une tradition flamande ancestrale comme le carême. Bonne chance à tous.

Dries Van Langenhove (30 ans) est un Politologue Flamand, avocat, entrepreneur et plombier. Ancien membre du parlement Belge (Vlaams Belang) et fondateur de l'association Schild en Vrienden. Il est également ancien membre du conseil d'administration de l'université de Gand.

12:34 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pour Marine et Jordan, c’est un retour de bâton !

image.jpeg

Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Marine le Pen et son poulain, Jordan Bordella – ce dernier, au demeurant, le « bon choix » pour la vitrine de son parti, le RN -, en seront pour leurs frais. Eux qui, par deux communiqués larmoyants après le décès de Robert Badinter - l’avocat d’un meurtrier d’enfant, l’abolitionniste sauveur des têtes de criminels -, pensaient faire partie du fameux « Arc républicain », iront voir ailleurs s’il fait beau le jour de « l’Hommage national »  rendu à l’ancien ministre de l’ (in)Justice de François Mitterrand. En effet, la famille du défunt avocat n’a pas souhaité leur présence, pas plus que celle des représentants de « La France insoumise ».

Il y a quelque chose de pathétique à voir les héritiers de ce qui fut un grand parti, courir après la « respectabilité », même au prix de renoncements idéologiques criants. Car, si le Rassemblement national était l’héritier du FN de Jean-Marie le Pen, comme le pensent, hélas, nombre d’électeurs, il n’irait pas quémander une place dans le cortège des pleureuses de la « Ripouxblique »… La peine capitale pour les criminels était dans son  programme.

Au moins, un autre membre de la famille du « Menhir », en l’occurrence la jeune Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête ! pour les futures élections européennes en juin prochain, n’a pas cru bon de se renier, d’effectuer une reptation pour complaire au système. La mort n’a pas rendu M. Badinter plus sympathique à nos idées, ni sympathique tout court. Il faut voir et revoir son visage haineux lors des débats à l’Assemblée nationale, à l’égard de ses adversaires. Il est mort ? Paix à son âme. Point barre !

00:08 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 13 février 2024

Pas d'agriculteurs, pas de nourriture ! Le grand réveil

Un documentaire essentiel pour comprendre l’agenda de destruction de nos paysans établi il y a 30 ans. Leur but : détruire l’agriculture, voler leurs terres et ensuite voler les nôtres. Le combat des paysans, c’est aussi notre combat.

Capture d’écran 2024-02-13 à 22.39.09.png

22:49 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Donald Trump, cauchemard des auto-proclamés bien-pensants…

Trump-2024-1140x600.jpeg

La chronique de Philippe Randa

Conçue à l’origine comme une protection pour « garantir la liberté et la sécurité de ses membres par des moyens politiques et militaires » principalement et même exclusivement contre la menace soviétique d’alors, l’alliance atlantique (Otan) est depuis la chute du communisme tout aussi principalement et même ces derniers temps quasi-exclusivement une menace de l’empire américain et de ses vassaux européens au sein de l’Union européenne contre la Russie.

Si l’OTAN était admissible lors de Guerre froide pour faire notamment contre-poids au Pacte de Vasovie – soit l’alliance des pays peu ou prou assujettis à Moscou – son existence même devenait à l’évidence obsolète après la chute de l’URSS, le 25 décembre 1991.

Une évidence qui ne l’a pas été pour Washington.

Mais son avenir semble aujourd’hui quelque peu menacé.

Donald Trump, favori des sondages à l’investiture du Parti républicain pour la prochaine élection présidentielle de novembre, envisage, s’il est réélu, de faire sortir les USA de l’Otan au motif que son pays assume seul (ou à peu près) le coût de celle-ci.

En effet, lors d’un meeting en Caroline du Sud le 10 février dernier, il a même révélé l’échange qu’il aurait eu avec « un des chefs d’État de l’Otan » dont il n’a pas livré le nom.

— Si on ne paie pas et qu’on est attaqué par la Russie, est-ce que vous nous protégerez ? aurait demandé celui-ci.

— Non, je ne vous protégerais pas. En fait, je l’encouragerais à vous faire ce qu’elle veut. Vous devez payer vos dettes.

On se doute du tollé que cette déclaration a déclenché non seulement dans les rangs du Parti démocrate, on s’en serait douté, mais bien au-delà car si l’Otan était la bête noire de la gauche et de l’extrême-gauche à la fin du siècle dernier, elle est désormais la nouvelle idole devant laquelle les progressistes de tous bords se prosternent avec une rare obsénité.

Comme l’a récemment souligné Le Journal du dimanche, « le candidat républicain a retenu la leçon de sa victoire surprise d’il y a huit ans comme de sa défaite, jamais admise, il y a quatre ans. Les épreuves du pouvoir, mais aussi les échecs (et notamment aux midterms) ont façonné le favori de l’élection de novembre prochain. »

Difficile alors d’imaginer que The Donald a parlé sans réfléchir à ce qu’il disait. Il y a tout lieu de croire qu’au contraire, sa menace d’en finir avec l’alliance atlantique n’est pas à prendre à la légère car si Washington ne paie plus, c’est un arrêt de mort immédiat pour elle.

Son come-back à la Maison-Blanche pourrait donc signifier la fin de l’impérialisme militaire yankee tel que le monde le subit depuis 1945… et un retour à une ligne isolationniste et neutraliste de la politique extérieure américaine qui fut celle des États-Unis avant leur entrée en guerre en 1917, ce qui leur permit de cesser d’être les débiteurs de l’Europe pour en devenir les créanciers.

Décidément, Donald Trump entend bien rester le cauchemard des auto-proclamés bien-pensants… tandis que beaucoup d’autres Terriens peuvent peut-être « faire un rêve… »

Un rêve américain… une fois n’est pas coutume !

EuroLibertés cliquez ici

20:14 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le lycée Averroès de Lille perd une première manche devant le Juge administratif.

7490496-11548470.jpeg

Michel Festivi 

Suite à la décision prise par le Préfet des Hauts- de- France le 10 décembre 2023, sur avis conforme de la Commission, de résilier le contrat d’association de ce lycée musulman avec l’État, pour divers manquements à ses obligations contractuelles, les avocats du lycée avaient saisi au fond et en référé le Tribunal administratif de Lille, contestant cette conclusion préfectorale.

Devant le Juge des référés, en urgence, ils réclamaient, dans l’attente du jugement au fond, le rétablissement de la subvention publique et donc la suspension de l’arrêté préfectoral, l’argent étant le nerf de la guerre. C’est cette prétention qui a été écartée ce 12 février, par l’attendu suivant « Il n’y a pas lieu de maintenir le contrat d’association liant le lycée Averroès à l’État jusqu’à ce que la décision de résiliation de ce contrat soit examinée par les juges du fond. ». Les recours administratifs, sauf exceptions n’étant pas suspensifs.

Ce n’est qu’une première manche, gagnée par le Préfet, qui n’avait pas ménagé sa peine, il faut le souligner, d’une très longue bataille judiciaire, sans compter le fait que la politique puisse s’en mêler d’une manière ou d’une autre à tout moment. Déjà les Conseils du lycée invoquent « une décision inacceptable » et vont saisir le Conseil d’état en cassation. Quant à la décision au fond, elle devrait intervenir selon un communiqué du Tribunal, avant la fin de l’année scolaire en cours.

Le juge des référés aurait retenu deux arguments, premièrement, deux refus de l’établissement d’un contrôle inopiné en janvier et juin 2022 par des inspecteurs d’académie, et aussi « un cours d’éthique » musulman très largement controversé, portant notamment sur la place et le rôle de la femme dans la société, la peine de mort pour apostasie, et la supériorité de la loi musulmane sur les lois de l’État. Bien sûr le Directeur du lycée pousse des cris d’orfraie et jure ses grands Dieux, qu’il n’en a rien été.

Ce lycée avait bénéficié, lors de son ouverture en 2003, du soutien de l’UOIF, devenue depuis Musulmans de France, issu de la mouvance frériste, portant notamment le combat pour le port du voile. Ce lycée compte aujourd’hui 400 élèves et 35 enseignants, 800 élèves avec le collège.

Bien sûr, les défenseurs du lycée ont, selon la bonne vieille théorie de l’amalgame des deux poids deux mesures, fait valoir la comparaison avec le fameux lycée catholique Stanislas et ses quatorze observations, qui avait défrayé la chronique ces derniers jours, s’outrageant d’une différence de traitement. En tout cas, à l’audience, l’avocat de la Préfecture et le Préfet lui-même avaient rappelé les liens du lycée avec la mouvance des Frères musulmans, le Préfet évoquant même « une idéologie séparatiste », ce qui bien sûr avait été rejeté en bloc par la direction de l’établissement.

L’anthropologue de l’islam et du frèrisme, Madame Florence Bergeaud-Blackler, chargée de recherches au CNRS, avait twitté sur X, le 2 décembre 2023 en fustigeant les réactions convenues des thuriféraires de ce lycée musulman, comme le directeur de sciences-po Lille, affirmant les liens de cet établissement scolaires avec les Frères musulmans. Car dit-elle : « Les Frères sont des « islamistes légalistes » en ce qu’ils diffusent leur doctrine séparatiste d’islamisation salafie en respectant le cadre légal. Ils déploient progressivement, territorialement et sectoriellement leur influence pour former des ambassadeurs de leur doctrine » C’est ce qu’elle avait expliqué dans son livre publié l’an passé chez Odile Jacob, Le Frèrisme et ses réseaux qui avait fait polémique et qui avait connu un franc succès et obtenu le prix science et laïcité.

Mais connaissant « la jurisprudence » du Conseil d’état, on ne peut que souhaiter, que la Préfecture ait un dossier « béton », bien ficelé.

09:32 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 12 février 2024

Marion Maréchal invitée dimanche sur BFM TV

Marion-Marechal-Je-n-ai-pas-envie-de-rendre-un-hommage-politique-a-Robert-Badinter-1803670.jpeg

 

23:37 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Poutine - Carlson : Le face à face Russie - Occident avec François Martin

L’entretien de Vladimir Poutine accordé au journaliste américain Tucker Carlson est une allégorie de nos temps agités. L’inaptitude des médias du Système à faire leur travail pour tendre le micro sans se muer en juges, conjuguée à une société liquide et pressée, a dessiné le chemin du succès pour les médias alternatifs. Grâce à des canaux alternatifs et tout particulièrement Twitter dit X d’Elon Musk, Tucker Carlson est donc parvenu à réaliser l’entretien qui a mis les élites occidentales aux abois.

Au fil de plus de deux heures d’entretien, le président russe a littéralement pris les rênes pour reprendre le fil de l’Histoire et s’inscrire dans le temps long. Une Histoire dans laquelle Vladimir Poutine a replacé la Russie, l’Union Soviétique et l’Ukraine, mais aussi le récent conflit suscité par les États-Unis et leur bras de l’OTAN, que l’Ukraine ne pourrait jamais gagner. Vladimir Poutine dénonce le rôle de la CIA dans des opérations de déstabilisation, du Caucase à Nord Stream et Maïdan en passant par la Serbie et bien d’autres. À ce titre, il évoque à demi-mot l’État profond qui dépasse de loin le vieillissant Joe Biden. Un entretien marquant par les réactions qu’il a suscitées, mais aussi par son ton et son rythme qui tranchent radicalement avec les pénibles exercices de communication des dirigeants occidentaux.

François Martin est diplômé de l’ESSEC, fort d’un MBA à HEC, auditeur de l’INHESJ et de l’IHEDN et parle 6 langues. Également essayiste et géopolitologue, il a fondé plusieurs cercles de réflexion en la matière, notamment à HEC mais aussi le Cercle Eleutheria avec Paul-Marie Coûteaux. Il a également publié plusieurs ouvrages dont "L’Ukraine : un basculement du monde", publié aux éditions Jean-Cyrille Godefroy (disponible ici )

Capture d’écran 2024-02-12 à 18.06.50.png

18:10 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |