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jeudi, 22 février 2024

Le nouveau numéro (n°81) de Réfléchir & Agir est paru

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Dans les yeux du roi… Et autres chemins parallèles de Patagonie et d’ailleurs

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Propos recueillis par Fabrice Dutilleul

Pourquoi un tel ouvrage ? Pour rendre hommage à Jean Raspail, récemment disparu, au royaume patagon, éternellement vivant… ou aux Patagons, toujours plus motivés que jamais à vivre leur rêve ?

Un peu tout cela à la fois. Surtout, nous voulions montrer de Jean Raspail son vrai visage, celui de l’éternel voyageur qui, un jour, eut cet éclair de génie en exhumant l’improbable royaume de Patagonie, dans le souvenir à la fois romanesque et romantique d’Antoine de Tounens, roi pour l’éternité de cette royauté littéraire et onirique.

Jean Raspail n’est pas uniquement l’auteur du Camps des Saints, œuvre fulgurante, sulfureuse et prophétique dans laquelle thuriféraires enthousiastes et contempteurs de mauvaise foi cherchent obstinément à l’enfermer. Raspail n’est surtout pas l’homme d’un seul livre et l’on s’abîmerait dans l’erreur la plus absolue si l’on négligeait des livres aussi remarquables tels que Qui se souvient des hommes, La Hache des SteppesPécheur de lunesMoi Antoine de Tounens, roi de Patagonie, sans oublier, bien sûr, le tendre et mélancolique Jeu du roi.

À l’heure où une poignée d’obscurs « écrinains » wokes s’attachent à salir la réputation de Sylvain Tesson, au prétexte qu’il aurait été un « proche » de Raspail (la belle affaire !), après avoir été l’auteur (ce qui est complètement faux, mais on ne prête qu’aux riches) de la préface du Camp des Saints, il est bon de rappeler à tous les salisseurs de mémoires, que le chroniqueur des Pikkendorff était aux antipodes du racisme rabique, infamie que les jaloux et les ratés se sont toujours évertués à lui coller sur le dos, et qu’accessoirement, ils seraient bien avisés de fermer leur « claque-merde » (comme l’intimait salutairement l’autre grand poète qu’était Michel Audiard).

Qu’apporte votre recueil qui n’avait pas encore dit, écrit… ou conté ?

Son ambition est beaucoup plus modeste. Il ne s’agissait pas pour les auteurs qui ont concouru à son élaboration, de défendre une thèse ou d’éclairer d’un jour prétendument nouveau une œuvre qui se suffit à elle-même. Tous, dont votre serviteur, ont souhaité évoquer ce que leur inspire ce jeu du roi, qui, pour les non-initiés, reste auréolé d’un voile de mystère.

En réactivant cette lointaine contrée fantasque, foutraque, fantastique et flamboyante, Raspail offrait à tous les joueurs et rêveurs sincères un port d’attache, une terre d’exil qui permet, à peu de frais, de fuir la laideur et la médiocrité de ce monde moderne qui, décidément, ainsi que le déplorait Bernanos, se complaît jusqu’au sadisme à conspirer contre toute sorte de vie intérieure.

Nous espérons que les lecteurs peu familiers de Raspail et, surtout, de son jeu magnifique, rallieront cette Patagonie de cœur qui remplira leur âme et les gardera de toute tentation nihiliste. Ce recueil est une invitation à faire « comme si », comme quand nous étions enfants, lorsque nous faisions semblant d’incarner nos héros ; nous caracolions sur des chevaux en carton, une épée de bois à la main, « pour de faux », évidemment, mais dotés d’un redoutable esprit de sérieux…

Où en est aujourd’hui le royaume de Patagonie ?

Il continue de faire rêver. Entre souverains putatifs ou réels se disputant âprement un trône aussi inaccessible que déjà pris et sujets patagons ne perdant jamais une occasion de déployer le drapeau de leur royaume sur tous les sommets du monde, on peut dire que le royaume de Patagonie se porte plutôt bien. L’on doit d’ailleurs saluer l’ami François Tulli qui, depuis le départ du cavalier de l’Ouest pour l’au-delà des mers, continue inlassablement à faire paraître, sous les auspices du Cercle de l’inutile, le Bulletin de liaison patagon. Pour nombre de Patagons, ce royaume demeure plus vrai que nature. En toute circonstance, toujours faire « comme si »…

Avec les contributions de : Francis Bergeron, Marie de Dieuleveult, Olivier François, Philippe Hemsen, Abbé Guilhem Le Coq, Sylvain Roussillon, Alain Sanders, Louis Soubiale, François Tulli.

Dans-les-yeux-du-roi-quadri-214x300.jpegDans les yeux du roi… Et autres chemins parallèles de Patagonie et d’ailleurs (Entretiens, essais, hommages, pastiches coordonnés), Aristide Leucate, Préface de Francis Bergeron, Éditions de l’Atelier Fol’Fer, 192 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici

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L’heureuse agonie d’un monde

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Entre un Macron qui ne sait pas où il va et encore moins où il veut aller, une classe politique en miettes – hormis le Rassemblement national – et cette gauche qui détient encore ce pouvoir de dire où se trouve le bien et le mal, exerçant de la sorte une véritable dictature intellectuelle, il était grand temps de faire taire les esprits libres et mettre au pilon la presse du groupe Bolloré  qui ose défier toute la doxa officielle. Michel Onfray, pour Paris-Match décrypte l’univers carcéral dans lequel nous enferme cette gauche qui à l’image d’un Olivier Duhamel ou d’un Gérard Miller se croyaient tout permis.

Lire la suite ICI

Source : Paris-Match 22/2/2024

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mercredi, 21 février 2024

Pour le RN, être présent à la cérémonie pour Manouchian, est-ce une bonne idée ?

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Vouloir assister à la pathéonisation du communiste Missak Manouchian participe, finalement, à la volonté de Marine Le Pen de faire de son parti un parti comme les autres. C'est son choix, elle est logique avec elle-même. Nous ne nous étendrons donc pas là-dessus.

Néanmoins, puisque l'occasion nous en est donnée, il nous semble opportun de rappeler qu'au sein même du Front national, à l'époque où il était présidé par Jean-Marie Le Pen, ce n'étaient pas les héros de la Résistance qui manquaient. Ceux-ci, pour la plupart, n'avaient pas attendu la rupture du pacte germano-soviétique pour s'engager.

Dans le n°24 de la collection des Cahiers d'Histoire du nationalisme, consacré au cinquantième anniversaire de la création du FN, nous avions justement publié cette liste (non exhaustive).  

Nous pourrions aussi parler de la résistance monarchiste incarnée par Honoré d'Estienne d'Orves, ou par Pierre de Bénouville... et du colonel François de La Rocque, fondateur des Croix de feu, mort à son retour de captivité (après avoir été injustement traité).

Il est facile aujourd'hui pour les chiens de garde de la pensée dominante de donner, plus de 80 ans après les faits, des "brevets de bonne conduite". Mais ceux-ci doivent se mettre une fois pour toute dans leurs petites têtes que, dans ce domaine comme dans bien d'autres, la droite nationale n'a de leçons à recevoir de quiconque...

Alors, pourquoi foncer dans le panneau et s'obstiner à honorer un communiste ? D'autant, on le sait, qu'il y a beaucoup à dire sur l'attitude du PC entre 1939 et 1941 (et même après)...

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Voici la liste publiée dans le n°24 des Cahiers d'Histoire du nationalisme. Tous appartiennent à la longue marche du FN, liste non exhaustive : des extrémistes ?

Michel de Camaret, Compagnon de la Libération

Augustin Jordan, Compagnon de la Libération

Georges Bidault, Compagnon de la Libération, successeur de Jean Moulin et qui faillit présider le Front National en 1972

Colonel Horace Savelli, Compagnon de la Libération

Pierre Clostermann, Compagnon de la Libération, héros des combats aériens sur La Manche

Jean-Louis de Camaret, frère de Michel, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance

Commandant Serge Grosjean, Ancien chef du Maquis de l’Oisans

Rolande Birgy, Juste parmi les Justes, inscrite au Monument Yad Vashem de Jérusalem

Armelle Bonnefond, Médaillée de la Résistance, évadée du train de la déportation

Jean Valette d’Osia, Général d’Armée – chef du Maquis haut-savoyard – Grand Croix de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 14-18 – Croix de Guerre 39-45 – Médaille des Evadés – Rosette de la Résistance

Raymond Merentie, Résistant de l’armée secrète bas-alpine, Croix de Guerre avec Palme, Médaille de la Résistance

Docteur Jacques Lafay, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance

Robert Hemmerdinger, Croix de Guerre, Médaille de la Résistance, Médaille de la France Libre, Médaille des blessés

André Figueras, Croix de Guerre, Médaille de la Résistance

Général Georges Noël, Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre National du Mérite, Médaillé militaire 1944, Croix de Guerre 39-45, Croix de la Valeur Militaire

Commandant Louis Ressicaud, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, 7 citations

Général Jean Quelennec, Commandeur de la Légion d’Honneur, Croix de la Valeur Militaire, Croix de Guerre des TOE

Pr Pierre Routhier, Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 39-45, Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure

Gilbert Garnier, Résistant FFI 42-44, Interné Déporté, Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance

Marie-Antoinette Colin, Ancienne déportée, Médaille de la Résistance, Croix du Combattant

Capitaine de Vaisseau Pierre Chesnais, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance

Pr Roger Asselineau, Médaille de la Résistance

Vincent Saint-Gratien, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, Médaille militaire,

Jacqueline Keller, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, Médaille de la France Libre

Général Jean de Rostolan, Commandeur de l’Ordre National du Mérite, Croix de Guerre 39-45 avec Palmes, plusieurs fois cité

Alexis Arette, Médaillé Militaire, Croix de Guerre 39-45

Alain de Sancy, Croix de Guerre 39-45, Croix du Combattant Volontaire

Colonel Antoine Argoud, Polytechnicien, Colonel de Cavalerie, Légion d’Honneur, Croix de Guerre, Adjoint des généraux de Lattre de Tassigny, Massu et Salan.

Jean-Baptiste Biaggi, Croix de Guerre, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance, Grand Invalide de Guerre

Colonel René Challe, Commandeur de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance, Croix de la Valeur Militaire,

Jean de Mailly de Nesle, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 39-35, Résistant déporté

Bernard Gsell, Commandeur de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance, Médaille des déportés, Croix du Combattant volontaire de la Résistance

Louis Doare, Chevalier de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance

André Delacotte, Croix de Guerre 39-45, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance

Commandant Léon Rolland, Croix de Guerre avec Étoile d’Argent, Médaille Militaire, Croix de la Valeur Militaire avec Étoile de Vermeil, Officier de la Légion d’Honneur, Radio Mitrailleur en 44-45 sur B 26 Marauders de l’US Air Force

Colonel André Bordes, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de la Valeur Militaire, 3 Citations, Combattant volontaire de la Résistance, Interné Résistant, Grand Invalide de Guerre

Jean Boulic, Pilote des Forces Aériennes Françaises Libres, Combattant Volontaire de la Résistance

Dr Jean-Jacques Plat, Médaillé Militaire, Médaille des Evadés, Croix du Combattant volontaire de la Résistance.

Lire le CHN (n°24) consacré au FN cliquez ici et celui (CHN n°18) consacré à Honoré d'Estienne d'Orves cliquez là

Lire aussi le livre de Didier Lecerf consacré à François de La Rocque cliquez là

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Décès de Henri Servien, auteur de "La petite Histoire de France" (Chiré)

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Un communiqué de Diffusion de la Pensée française (Chiré) :

Né en 1942, à Melle dans les Deux-Sèvres, Henri Servien a fait ses études à l'université de Poitiers, où il a fait la connaissance de Jean Auguy auquel il a apporté sa collaboration rédactionnelle pour le bulletin mensuel Poitiers-Université.

Henri Servien est depuis devenu professeur d'histoire-géographie dans l'enseignement secondaire, et est l'auteur d'essais historiques vulgarisateurs portant notamment sur l'Empire colonial français ou la Guerre de Vendée. C'est ainsi qu'il s'est chargé de publier, en collaboration avec le grand dessinateur belge René Follet, trois remarquables albums qui ont été salués par la critique comme trois réussites de très grande qualité tant en raison de leurs splendides illustrations que grâce au talent de conteur et à la précision d'historien de leur auteur. Sa Petite Histoire de France reçut le Prix Saint-Louis (1979) et Minerve d'or de la Société d'encouragement au bien. Et sa Petite histoire des colonies et missions françaises, préfacée par Jean Raspail, a été couronnée du Prix des Intellectuels indépendants et du Prix Lyautey de l'Académie des sciences d'outre-mer en 1986. Sa grande compétence et un rare don pédagogique, l'ont particulièrement orienté vers la rédaction d'ouvrages destinés à la jeunesse.

Catholique traditionaliste appartenant à la mouvance contrerévolutionnaire, il collabore à l'équipe des Éditions de Chiré, et participe aux revues Lecture et Tradition (à l'origine des activités "Chiré") et Lectures Françaises (fondée par Henry Coston en 1957, et rachetée par "Chiré" en 1977). Dans ces deux revues, il aborde de nombreux sujets et a été le principal rédacteur de la rubrique "Contre-encyclopédie". Il signait priincipalement ses articles sour le nom de Pierre Romain.

Henri Servien, a rendu son âme à Dieu le vendredi 16 février 2024, muni des sacrements de notre sainte Mère l'Eglise.

Bibliographie :

  • Petite histoire de France (préfacé par Jean-François Chiappe), Éditions de Chiré, 1978 ;
  • Petite histoire des guerres de Vendée (préfacé par Michel de Saint Pierre, illustré par René Follet), Éditions de Chiré, 1983 ;
  • Petite histoire des colonies et missions françaises (préfacé par Jean Raspail, illustré par René Follet), Éditions de Chiré, 1985 ;
  • L’Amérique française (illustré par Pierre Joubert), Éditions de l’Orme-Rond, 1987 ;
  • La Fabuleuse épopée de l’Afrique française (préfacé par Bernard Lugan, illustré par Patrice Pellerin), Éditions Elor, 1991 ;
  • L’Asie française (illustré par Patrice Pellerin), Éditions Elor, 1998.

Les livres de Henri Servien cliquez ici

11:16 Publié dans Communiqués de presse, Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 20 février 2024

Interview de Mike Benz par Tucker Carlson - L’État de sécurité nationale et l’inversion de la démocratie

L’État de sécurité nationale est le principal moteur de la censure et de l’ingérence électorale aux États-Unis. « Ce que je décris est un régime militaire, dit Mike Benz. C’est l’inversion de la démocratie. »

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22:57 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Bobards d'or sont maintenus... ailleurs !

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Face aux pressions et aux intimidations, Polémia résiste et maintient la XVe cérémonie des Bobards d’Or !

Les Bobards d’Or auront bien lieu, malgré le refus du théâtre du gymnase Marie Bell de nous accueillir suite aux pressions d’Alexandra Cordebard, la maire PS du 10ème arrondissement.

Polémia a trouvé un nouveau lieu. Retrouvez-nous le mardi 5 mars à 19h30 dans Paris. Le nom et l’adresse de la salle seront communiqués en temps utile. Attention places limitées, n’attendez plus pour vous inscrire.

Face au cadenassage de la pensée et aux maîtres censeurs, défendez le rire libérateur et soutenez Polémia.

Billetterie : cliquez ici

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Marc Rousset, auteur du livre "Notre faux ami l'Amérique" invité de TV Libertés

 

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19 février 1973 : tentative d’inhumation du Maréchal Pétain à Douaumont pour l’honneur

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Jeune Nation cliquez ici

Dans la nuit du 19 au 20 février 1973, à la tête d’un commando de six militants pétainistes, Hubert Massol extrait du cimetière de Port-Joinville sur l’île d’Yeu, le cercueil en chêne du Maréchal, dont les restes, à leur grand étonnement, sont parfaitement conservés.

Ils embarquent le corps dans une fourgonnette, et commence alors une cavale de 3 jours qui conduit le Maréchal dans un box aux puces de Saint-Ouen (aux portes de Paris).

Le but était d’inhumer le Maréchal à Douaumont, au milieu de ses soldats comme le demandait ses derniers vœux.

Une fois là-bas, le pouvoir ne l’aurait pas enlevé pour le remettre à l’Ile d’Yeu, les derniers vœux du Maréchal étaient exaucés…

Hubert Massol a été Président de l’ADMP (Association pour Défendre la Mémoire du maréchal Pétain) qui s’est donné pour objectif :

  • justice pour le maréchal par la révision du procès Pétain,
  • translation des cendres du maréchal, vainqueur de Verdun à l’ossuaire de Douaumont,
  • réconciliation nationale par la réhabilitation de la mémoire du maréchal Pétain et de la Révolution Nationale.

À noter la belle victoire, en faveur du combat pour la réhabilitation de la mémoire du maréchal Pétain et plus généralement pour la liberté d’expression, obtenue par l’ADMP :

Après la confirmation par la Cour de cassation en 1993  d’une condamnation pour « apologie de crime de guerre » en raison d’une publicité de l’ADMP parue dans Le Monde du  et après une longue bataille judiciaire, l’association obtiendra gain de cause devant la Cour européenne des droits de l’homme le 

 (par l’arrêt Lehideux et Isorni contre France) qu’il y avait eu violation de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, relatif à la liberté d’expression. L’opinion majoritaire chez les juges fut qu’il devait être possible de présenter un personnage, quel qu’il soit, sous un jour favorable et de promouvoir sa réhabilitation — au besoin en passant sous silence les faits qui peuvent lui être reprochés — et que la condamnation pénale subie en France par les requérants était donc en conséquence disproportionnée !

 

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Manouchian ! C’est qui ?

Jarente de Senac

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Ce besoin maladif de nos démocraties à célébrer des événements qui se veulent constitutifs de nos existences présentes a ses limites. Et ces limites ce sont celles-là mêmes qui nous permettent de valoriser le roman national. Les grands hommes – même si cela reste subjectif – voire les grandes batailles - Marignan 1515 ! 

Et au rang des gloires nationales, il est bien évident que Louis XIV vaut nettement mieux que la bande de bolcheviques qui commirent des attentats dans la France occupée, encouragée en cela par un Parti communiste devenu soudain un adversaire à la suite de l’invasion de l’URSS par les troupes allemandes. Dès lors, la politique du Parti communiste sera de commettre des attentats partout en France afin d’amener les Allemands à multiplier les exécutions d’otages. Inutile de dire ce que cette politique de l’assassinat gratuit avait d’irréaliste et de suicidaire. Le PCF ne paiera jamais l’addition et viendra nous enfumer avec ses prétendus 75 000 fusillés.

Raison pour laquelle l’entrée de Missak Manouchian, symbole du groupe qu’il animait, au Panthéon relève bien de l’actualité politique et non d’un fait fondamental de notre histoire. Macron s’imagine que le coup est double : faire entrer un immigré, Arménien de surcroît, au Panthéon et tacler le Rassemblement national qui a décidé de participer à cette manif. Une fois de plus, Macron s’est trompé de sujet. On va finir par croire que ce pauvre Panthéon est la poubelle de notre histoire.

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ANNE COFFINIER - ECOLES HORS-CONTRAT, ECOLES HORS CONTRÔLE ?

Entretien avec Anne Coffinier, énarque, ancienne diplomate, fondatrice de l’association Créer son école.

Depuis plus de 20 ans, elle défend la liberté scolaire et accompagne les créateurs d’écoles indépendantes en France, ainsi que les parents qui pratiquent l’instruction en famille (IEF).

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Pendant que l’Occident pleure la mort de Navalny, le prisonnier Julian Assange risque d’être extradé aux Etats-Unis et condamné à la prison à vie

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Yves Daoudal publie sur son blog les propos de Ľuboš Blaha, vice-président du Conseil national (parlement) de la République slovaque :

Il est triste, bien sûr, que cet homme soit mort, mais il est étrange que l’Occident tout entier soit en train de promouvoir allègrement des théories du complot, alors que sa mort n’a même pas fait l’objet d’une enquête. Poutine n’avait certainement pas besoin de sa mort, Navalny aurait dû passer les prochaines décennies en prison et il ne menaçait personne sur le plan politique. Selon les autorités, la cause de sa mort est un caillot de sang. Nous ne savons rien d’autre, l’affaire fait l’objet d’une enquête, tout le reste n’est que complot.

Je ne prétendrai pas que je vais pleurer toute la nuit à cause de Navalny – des milliers d’enfants meurent à Gaza et tous les médias leur crachent dessus, et ils vont maintenant parler à l’antenne pendant une semaine uniquement de cet agent américain.

Ils feraient mieux de regarder ce que les Britanniques et les Américains font à Julian Assange, qui est détenu au bord de la mort dans ce glorieux Occident, qui se targue de la liberté d’expression et de la protection des journalistes. Qu’ils se souviennent de leur silence lorsque le journaliste américain Gonzalo Lira, qui avait critiqué Zelensky, est mort récemment en détention en Ukraine.

Ils ne s’en sont même pas souvenus. Et aujourd’hui, ils vont moraliser sur la mort de Navalny. Encore une fois, il est toujours triste qu’une personne meure, mais c’est de la pure hypocrisie.

Concernant Julian Assange, il risque une extradition vers les États-Unis où il pourrait être condamné à 175 années de prison :

Le fondateur de WikiLeaks, accusé d’espionnage par Washington pour avoir rendu publics en 2010 et 2011 des centaines de milliers de documents militaires, est détenu depuis cinq ans dans la prison britannique de haute sécurité de Belmarsh. La Haute Cour de Londres doit examiner mardi et mercredi sa demande d’appel concernant une possible extradition aux États-Unis.

Les traits tirés, les larmes aux yeux, Stella Assange craint que son époux ne perde son appel. Julian Assange serait alors extradé vers les États-Unis, qui l’accusent d’espionnage. « Julian encourt 175 années de prison. C’est la peine possible. L’une des sources présumées des documents de WikiLeaks vient d’être condamnée à 40 ans de prison. Ce sont des méthodes de mafieux ! » dénonce-t-elle.

Une peine qui l’inquiète d’autant plus que l’état de santé du fondateur de WikiLeaks ne cesse de se dégrader, après un accident cardiaque en 2021 : « Sa santé décline mentalement, physiquement. Sa vie est menacée, chaque jour qu’il passe en prison. S’il est extradé, il mourra. »

Quant au journaliste américain Gonzalo Lira, mort dans une prison ukrainienne, très peu d’articles évoquent son cas :

En quelques mois, son état de santé semble s’être dégradé et l’homme de 55 ans est décédé subitement la semaine dernière. Sa mort reste un mystère. Un cinéaste américano-chilien pro-Poutine qui avait été emprisonné en Ukraine pour diffusion de propagande russe est décédé en prison. Gonzalo Lira, Youtubeur et réalisateur de 55 ans, né à Burbank, en Californie avait été condamné en mai 2023. 

Selon nos confrères américains, Gonzalo Lira avait déclaré qu’il avait été torturé par des détenus lors de ces séjours en prison. Une information démentie par les autorités ukrainiennes. Dans une lettre qu’il aurait envoyée à sa sœur, dévoilée par le New York Post, le réalisateur affirmait souffrir d’une “double pneumonie”, d’un pneumothorax et d’un œdème sévère aux poumons. Dans cette lettre, Gonzalo lui-même assure avoir été pris en charge pour une simple pneumonie et avoir subi une intervention pour réduire son œdème. Des informations qui n’ont pas pu être vérifiées. Les causes officielles de sa mort n’ont pas été annoncées.

Source : Le Salon Beige

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Caroline Galactéros - Ukraine : L'Occident entre déroute et banqueroute

La guerre ouverte en Ukraine avance vers son deuxième anniversaire. Sur le terrain militaire, c’est une déroute terrible qui devrait se poursuivre avec les combats à Avdiivka, à l’image de Bakhmout il y a un an.

Après avoir mis le feu aux poudres dès 2014 avec Maïdan, les États-Unis se désengagent peu à peu vis-à-vis de Kiev, préférant se concentrer sur l’année électorale qui verra vraisemblablement s’opposer Donald Trump et Joe Biden.

L’Union européenne, la France et Emmanuel Macron en tête sautent sur l’occasion pour briller sur la scène internationale en multipliant les déclarations les plus dangereuses et les financements dispendieux d’armes à Kiev sans pouvoir changer le cours de la guerre. Face à cela, les États-Unis ralentissent leur chute grâce à leur complexe militaro-industriel encouragé par les conflits qui mettent l’Europe à plat aussi bien financièrement que sur le plan diplomatique.

Caroline Galactéros est géopolitologue, docteur en science politique, présidente du think-thank Geopragma, auteur de "Vers un nouveau Yalta", publié chez Sigest et disponible ici.

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Dimanche dernier, en Vendée : conférence de Bernard Germain sur son dernier livre, "Union européenne : en sortir... au plus vite !" 

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Dimanche 18 février, près de la ville de Challans, en Vendée, s'est tenue une conférence organisée par le Rassemblement vendéen. L'invité de cette belle réunion, qui réunissait une cinquantaine de personnes, était Bernard Germain, auteur du livre Union européenne : en sortir... au plus vite !. Tel était, bien entendu, le thème de son exposé. De nombreux exemplaires du livre de Bernard, ainsi que des numéros de notre revue Synthèse nationale, ont été diffusés à cette occasion.

Merci à la sympathique équipe du Rassemblement vendéen et à son président Eric Mauvoisin-Delavaud, pour leur accueil et bravo pour l'excellent travail militant qu'ils réalisent dans toute la Vendée militaire pour la renaissance de la France française.

S N

Le livre de Bernard Germain Union européenne : en sortir... au plus vite !  cliquez ici

Site du Rassemblement vendéen cliquez là

Affaire des fiches, saison 2024

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Jean Leclerc

L'actualité ne fait pas preuve de nouveauté. Bizarre pour une "actualité" !

La volonté du Système de faire taire les voix de la liberté de penser a pris une nouvelle tournure. Tous les appareils étatiques républicains  et associés subventionnés – Conseil d’État, Conseil constitutionnel, Arcom, RSF, BFMTV, Le Monde, Libération… – sont mis en action pour étouffer les rares voix médiatiques qui manifestent  quelque liberté d'esprit. Ainsi, Cnews est dans le collimateur des censeurs d'aujourd'hui. Ils veulent faire taire toutes les voix dissidentes !

En 2021, une association d'anciens militaires, Place d'arme, avait osé dirent quelques vérités sur la situation "prérévolutionnaire" de notre société. Ils avaient été qualifiés de "putschistes", "factieux"… et on en passe !

Aujourd'hui, c'est la chaîne d'info en continu Cnews qui est attaquée et menacée d'être privée de sa fréquence télévisuelle. Et une vaste opération de fichage est mise en branle. Orwell, dans son prophétique 1984, l'avait prédit. Macron la met en œuvre !

Synthèse nationale a de la mémoire et de la suite dans les idées… Nous republions donc un article  de mai 2021, de notre ami François Floc'h. Pas une virgule à changer ! Le fichage continue et prend de l’ampleur. Rien de nouveau sous le soleil ! Les lobbies anti-France reprennent l'offensive. A nous de résister avec intelligence et persévérance ! Haut les cœurs !

L'Affaire des Fiches, saison 2021, SN mai 2021, François Floc'h

Les jeunes Français d'aujourd'hui, pour la plupart, ne savent pas ce que fut l'Affaire des Fiches. Ils ont quelques excuses car il nous faut remonter au début du XXe Siècle !

En pleine IIIe République triomphante flottait comme un air de règlement de comptes entre les laïcards et les conservateurs tendance catho. La loi de séparation de l’Église et de l’État, les inventaires puis les spoliations des biens du clergé, l'expulsion des congrégations, …se préparaient en Loge !

Il fallait donc formater les esprits et verrouiller les éventuelles résistances. L'Affaire des Fiches commençait. Pour en connaître toutes les étapes, tous les acteurs de l'ombre, toutes leurs déclarations, il vous est conseillé de lire l'enquête en 4 parties réalisée par Patrice Mores et publiée dans l'excellente revue Lectures Françaises (n°760 à 763, juillet-novembre 2020, cliquez ici) fondée par le regretté Henry Coston.

Pour résumer, l'objectif de cette opération, savamment organisée et très conforme aux valeurs de la République, était de mettre en fiches tous les officiers de l'Armée française pour repérer ceux qui étaient catholiques. Et pouvoir ainsi bloquer et même briser leurs carrières ! Bref, pour empêcher toutes oppositions aux lois laïcardes en préparation. Bel esprit, non ?

Dans une moindre mesure, l'opération de flicage fut entreprise aussi dans le ministère de l'Instruction Publique. Mon grand-père maternel, jeune répétiteur – on dirait aujourd’hui maître d'internat – puis professeur d'anglais, fut ainsi repéré par les supplétifs du Grand Orient de France ! La chronique familiale rapporte même que sa fiche portait la mention accusatrice : " Va à la messe, avec un gros missel " !

Vous le voyez, dans un style un peu différent mais d'esprit similaire, l'histoire se répète aujourd'hui… En quelque sorte, une nouvelle saison d'un mauvais feuilleton républicain !

Pour avoir signé une tribune sous forme de lettre ouverte au Président de la République et autres responsables politiques, des militaires, généraux en tête, sont accusés de putsch, activement identifiés. Dénoncés par leurs chefs, ministre et chef d’État Major, qui leur promettent de graves sanctions. Le tout assaisonné de mensonges et tripatouillages historiques et surtout de grande bêtise !

Leur crime ? Avoir publiquement – bizarre pour des putschistes ! -- avalisé ce que nombre de nos concitoyens constatent eux-mêmes : " le délitement qui frappe notre patrie." Pas étonnant qu'une majorité de Français se disent en accord avec la tribune dite "des généraux".

Notre petit président et sa clique n'en sortiront pas grandis… mais justifiant ainsi le proverbe breton : C'est par la tête que pourrit le poisson !

10:51 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Thierry Pochez, présent !

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La semaine dernière, nous vous faisions part avec tristesse du décès de notre camarade Thierry Pochez cliquez ici. Hier, nous avons reçu ce bel article de Michel Vial, auteur de plusieurs ouvrages publiés par Synthèse nationale cliquez ici, et qui était un Ami de Thierry. Ils sont en effet allés se battre, l'un et l'autre (comme Gilles, comme Emmanuel, Jean-Marc, Yves, Stéphane - qui ne revint jamais - et quelques autres...) au Liban en 1975 (1). Cela crée des liens indéfectibles.

C'est donc bien volontiers que nous publions ce témoignage.

S N 

Michel Vial

Notre camarade et ami Thierry Pochez est décédé le 14 février 2024, victime d’un cancer généralisé. Il avait 68 ans. Son agonie à l’hôpital du Mans aura duré près de deux mois.

Dernier d’une fratrie de huit enfants, Thierry était le fils d’un officier de la Coloniale. Son père avait fait la connaissance de celle qui allait devenir sa femme à Shangaï, alors qu’il était en garnison dans la concession française. De nationalité japonaise, elle était en réalité coréenne, la Corée étant à cette époque une colonie de l’empire japonais. De cette union vont d’abord naître six filles, puis en 1953 un premier garçon prénommé Philippe. Thierry naît en janvier 1956.

En 1971, à quinze ans, ayant baigné dans un milieu familial viscéralement hostile au marxisme et favorable à l’OAS, il est acquis aux idées nationalistes et rejoint Ordre Nouveau où il se distingue comme un militant hors pair. Courageux, combatif, toujours volontaire pour coller des affiches, vendre le journal et, bien sûr, faire le coup de poing contre les gauchistes, il s’affirme comme une figure de ce mouvement. Il restera indéfectiblement fidèle à la direction d’ON et à la ligne définie par Alain Robert et le Bureau politique, y compris lors de la rupture avec le Front national. Après la dissolution de juin 1973, il continue le combat au sein des comités Faire Front.

En 1974, la Patrie vient lui rappeler qu’il doit lui consacrer une année de sa vie. Il est alors incorporé au 2e RIMa du Mans où il obtient son galon de caporal-chef. Malgré ses antécédents familiaux et un goût certain pour les armes, il n’est vraiment pas séduit par l’armée et refuse d’aller au-delà des obligations légales du service national. Quand il retourne à la vie civile, il prend ses distances avec le militantisme, ayant un peu de mal à se reconnaître dans le PFN nouvellement créé. Homme d’action, il cherche autre chose que ce que lui propose ce parti au profil respectable.

L’action, c’est au Levant qu’il va la trouver. En avril 1975, le Liban entre dans une guerre qui va durer quinze ans. Les Chrétiens sont menacés d’anéantissement et se défendent avec un courage et une détermination qui font l’admiration de beaucoup de nos camarades. Certains ne se contentent pas de simples paroles de soutien, ils choisissent de se joindre à ces jeunes gens qui luttent pour leur survie et pour l’Occident, ils traversent la Méditerranée pour combattre à leurs côtés. Notre camarade Stéphane Zanettacci, militant du GAJ, y trouvera la mort.

Au printemps 1976, Thierry part lui aussi pour Beyrouth avec son frère Philippe et un groupe d’amis parmi lesquels Pierre Bugny (alias Versini). Intégré dans les rangs des Phalangistes (les Kataeb), il prend part aux combats qui se déroulent au centre-ville contre les Palestiniens et ceux qu’on désigne alors comme des « islamo-progressistes ». Il revient en France au début de l’été avant de repartir en août pour un second séjour entraînant avec lui un groupe d’une dizaine de camarades parmi lesquels se trouve Gilles Soulas, décédé récemment. A cette époque, le front ne bouge guère, c’est une guerre de position, mais l’intensité du feu n’en est pas moins très forte. Thierry est gravement blessé aux mains dès les premiers jours. Pris en charge par les médecins libanais, il est opéré et passe plusieurs semaines à l’hôpital. Il rentre en France avec son frère fin octobre 1976. Contrairement à certains des anciens du Liban, il ne suivra pas Bob Denard dans ses aventures bien qu’il ait été sollicité par ses recruteurs. Il choisit de fonder une famille et de s’engager dans une vie professionnelle qui va l’amener en Afrique, en Tunisie, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, puis au Burkina Faso.

Sa fin prématurée laisse un grand vide dans le cœur de ceux qui l’ont côtoyé et qui ont partagé ses engagements, que ce soit dans les combats de rue contre les gauchistes des années soixante-dix ou dans ceux, nettement plus meurtriers, des rues de Beyrouth. Fidèle à lui-même, il nous a quittés sans se plaindre, parfaitement serein et conscient d’avoir eu une vie bien remplie et d’avoir accompli ce qui devait l’être. Il a rejoint Philippe, son frère décédé il y a un an, et tous nos camarades partis trop tôt, Michel Mathieu, Pierre Bugny, Robert Allo, Serge Leleu, Yves Van Ghele, Gilles Soulas et tous ceux que nous ne pouvons citer ici. Adieu Thierry, nous ne t’oublierons jamais.

(1) Lire sur cette période le livre d'Emmanuel Albach, Beyrouth 1975, des Français aux côtés des phalangistes, Synthèse nationale, 2015 cliquez là

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Majorité ignorée

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Laurence de  Charette

Ce sont ces « trop » qui les exaspèrent, ces prétendus « trop », dans une réalité pourtant sans cesse rétrécie par les « moins ». Si les économistes peinent à déterminer le bon indicateur pour définir les « classes moyennes», le réel, lui, s’en charge très bien : appartiennent aux « classes moyen- nes » ceux qui savent pertinemment qu’ils ne bénéficieront d’aucun dispositif, d’aucune aide – ou si peu-, parce qu’ils se situent systématiquement au-dessus, juste au-dessus, des seuils de solidarité, alors, précisément, qu’ils contribuent toujours plus au financement de la générosité publique – «Trop riches pour être pauvres, et trop pau- vres pour être riches », résumait bien Nicolas Sarkozy...

Or la grande foule des ni riches-ni pauvres, jamais « blindés », trop vite « fauchés », cette foule qui subit de plein fouet les crises en cascade, les lubies administratives et l’inflation galopante, va sans cesse croissant, en nourrissant, de pertes matérielles en démissions culturelles, un sentiment toujours plus grand d’abandon et d’injustice : plus des deux tiers des Français se reconnaissent désormais dans la « classe moyenne ». C’est sur cette « classe », qui précisément n’en est pas une, que pèse le délitement des services publics, l’effondrement des hôpitaux et la déréliction de l’école... Or cette « France de l’angle mort », selon l’ex- pression d’Emmanuel Macron, celle qui paie tout au prix fort, c’est la France du travail – celle de la première, deuxième, voire troisième ligne - sans laquelle l’économie ne tournerait pas. Elle a bien du mérite : il en faut pour préférer encore le rituel auto-boulot- dodo à la valse des subventions, quand s’efface le différentiel entre la flemme et l’action, quand s’étiole l’espoir d’un avenir meilleur.

La désespérance des classes moyennes, cette majorité ignorée, victime d’une forme de cas- sure morale, et gardienne malgré elle d’un trésor ostracisé, est loin d’être anodine. Car ce sont elles qui constituent, encore, le ciment léger d’une société victimaire déchirée par le communautarisme, et qui tiennent le fil, si fragile, qui relie la France d’en bas à celle d’en haut, le peuple à ses élites - , mais pour combien de temps ? On ne saurait trop conseiller à cet État Cigale, aujourd’hui bien contraint aux économies, de ne pas leur faire jouer, à sa place, le rôle de la Fourmi...

Source : Le Figaro 20/2/2024

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lundi, 19 février 2024

Espagne, ce dimanche 18 février, la Galice a voté

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Michel Festivi 

Cette région située tout au nord-ouest du pays, bordée au sud par la frontière portugaise et à l’ouest par l’océan atlantique, était appelée avec quelques mois d’avance, à renouveler ce dimanche son parlement régional. Ses principales villes sont Vigo, La Corogne, Lugo, Pontevedra, Orense, Saint Jacques de Compostelle sa capitale, et El Ferrol, qui s’est longtemps dénommée, El Ferrol del Caudillo, ville natale de Francisco Franco, mais ça c’était avant la politique d’effacement national entreprise par les gauches, et très peu critiquée par les partis de centre-droit.

Sa particularité politique, elle a longtemps eu comme Président, Manuel Fraga, qui fut ministre de Franco, l’un des rédacteurs de la constitution de 1978, et président de la Galice pendant plus de 15 ans, sous l’égide de l’Action populaire, parti qu’il fonda d’ailleurs. Ensuite, sauf un petit intermède socialiste, la Galice fut gouvernée par le centre-droit, très au centre et très peu à droite, le Parti populaire, qui eut comme dirigeant, depuis 2009, l’actuel chef de l’opposition aux Cortès, Alberto Nuñez Feijoo. Ce dernier, lorsqu’il est devenu Président du PP en 2022, avait cédé sa place à son Vice-président, Alfonso Rueda qui dirige cette région désormais.

Le parlement galicien compte 75 députés, la majorité absolue se situe donc à 38 sièges. Or, une bévue politique d’envergure a failli mettre à mal l’ordonnancement habituel qui voulait que la majorité de centre-droit fut reconduite sans difficulté. Feijoo, qui depuis cet été, pourfend la volonté du socialiste Pedro Sanchez d’amnistier les indépendantistes catalans, a laissé filtrer, que lui aussi avait proposé à ces mêmes indépendantistes, une amnistie sous condition, pour permettre une sorte de réconciliation entre Barcelone et Madrid, cela avait jeté l’effroi même dans son propre parti.

Aussitôt, la gauche et les autonomistes galiciens sont montés au créneau pour tenter de mettre à mal le Parti populaire et le faire chuter de son piédestal. Les sondages jusqu’à lors très favorables au PP, ont commencé à frétiller et à annoncer que le PP perdrait peut-être sa majorité et qu’une alliance PSOE-BNG, Bloc Nationaliste Galicien, parviendrait à le supplanter. Ne vous y trompez pas, le BNG, n’a de nationaliste que le nom, c’est en réalité un conglomérat de gauche qui revendique une plus grande autonomie encore de la Galice, pour éventuellement un jour, accéder à une indépendance.

Finalement, le psychodrame n’a pas eu lieu. En obtenant 47,5% des voix et 40 sièges, le PP conserve sa majorité absolue, même s’il perd deux députés. En revanche, le BNG a fait un bond assez spectaculaire, avec 31,57% des suffrages et 25 députés, soit 6 de plus qu’en 2020. Au final, le BNG a pompé les voix socialistes, le PSOE fait un très mauvais score, 14,04% et 9 députés, soit 5 de moins que lors de la dernière consultation.  Il y a eu incontestablement un sursaut du vote utile, car Vox qui n'a jamais été représenté dans cette région, obtient 2,19% des voix, mais bien maigre consolation, il fait mieux que les deux partis d’extrême-gauche réunis, Sumar et Podemos, qui ensemble totalisent 2,16%.

Sanchez se trouve donc affaibli, alors qu’il cherche à obtenir l’accord des indépendantistes catalans sur un texte sur l’amnistie, après un premier échec aux Cortès il y a une quinzaine de jours.  L’Espagne, comme la France, est confrontée aux manifestations agricoles qui tentent aussi de bloquer le pays, sans y parvenir, pour l’instant, toutefois. On attend maintenant avec impatience, les résultats des européennes de Juin, des élections sont aussi à programmer au Pays Basque en avril, et cet automne, on prédit des élections en Catalogne. Mais incontestablement, ce sont les élections européennes qui retiendront le plus l’attention, Bruxelles devenant de plus en plus, une sorte d’arbitre entre les indépendantistes et ceux qui s’opposent à la partition de l’Espagne, sur le terrain d’une future loi d’amnistie, l’utilisation de la langue castillane en Catalogne, l’éventuel référendum sur l’autodétermination catalane, et le contrôle du pouvoir judiciaire, qui en Espagne est quasiment totalement soumis aux politiques, la séparation des pouvoirs n’existant quasiment plus dans la péninsule, sans que cela n’inquiète la Commission européenne, puisque tout cela penche à gauche.

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Immigration : Fabrice Leggeri rejoint le RN

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Fabrice Leggeri, haut fonctionnaire – Normale Sup, Ena -, nommé en 2015 sur proposition de Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur (gouvernement François Hollande), a transformé Frontex en profondeur, d’une petite structure humanitaire à une police des frontières européennes. Ciblé par les ONG et la gauche pour sa gestion jugée trop ferme de l’immigration, il est poussé à la démission en 2022. Il vient de rejoindre le Rassemblement national et figurera en troisième position sur sa liste aux européennes. Le Journal du dimanche, au nom de la liberté d’expression lui a donné la parole. Il est assurément l’une des personnes les plus au fait des problèmes d’immigration en Europe et surtout du laxisme de Bruxelles, de la Commission et d’Emmanuel Macron en la matière.

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Source : JDD, 18/2/2024

10:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Reporters sans frontirères. (RSF), un pluralisme à sens unique

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Jules Torres

L’ONG peine à appliquer à elle-même ce qu’elle exige des autres. Outre Christophe Deloire, le bureau de Reporters sans frontières est composé de nombreuses figures du monde journalistique. Son président, Pierre Haski, ancien de Libération et cofondateur de Rue89, officie sur France Inter. Sa vice-présidente Françoise Sivignon, membre du Conseil économique social et environnemental (Cese), très critique de la politique européenne à l’égard des migrants. Michael Bergmeijer, ex-directeur général de Reuters Europe et membre d’Amnesty International, Angela Charlton, chef de bureau chez Associated Press à Paris, et Phil Chetwynd, directeur de l’information de l’Agence France-Presse, représentent les trois grandes agences qui fournissent l’essentiel du flux d’informations mondial en général, et français en particulier. Et décident, à ce titre, de la manière de trier, hiérarchiser et qualifier l’actualité. L’AFP refuse, par exemple, de qualifier le Hamas de « terroriste » en raison d’une absence de consensus mondial sur le sujet, mais n’hésite pas à « marquer à l’extrême droite » des personnalités qui contestent elles-mêmes l’étiquette... Choix éditorial non discuté par RSF.

Parmi ses autres membres (ils sont au total une vingtaine, avec quelques représentants de la presse mondiale) figurent Elaine Cobbe, correspondante de CBS à Paris, Louis Dreyfus, président du groupe Le Monde, et Pierre-Olivier François, journaliste et réalisateur pour Arte et France TV. Julie Joly, directrice du Centre de formation des journalistes (qui a succédé à Christophe Deloire à ce poste en 2012), et Cécile Mégie, directrice de Radio France International, y contribuent également, tout comme Anne-Cécile Robert, directrice adjointe du Monde diplomatique. Paul Moreira, fondateur de l’agence Premières Lignes, complète la liste. En 2022, il avait admis un manque de pluralisme - malgré lui ? - dans les médias sur la chaîne Thinkerview : « Chez les journalistes, tu as une majorité de gens qui votent à gauche ou écolo. » CQFD.

Source : Journal du Dimanche, 18/2/2024

09:34 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 18 février 2024

Avec l’AfD

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

La une de Libération du 5 février dernier a fait jubiler la rédaction du quotidien gaucho-bancaire. Les bouffons se félicitent des démonstrations d’hostilité publique outre-Rhin contre l’AfD (Alternative pour l’Allemagne), le mouvement national-conservateur en pleine ascension électorale selon les enquêtes d’opinion et les élections partielles.

Libération se réjouit qu’entre 1,3 million et trois millions de personnes (et pourquoi pas cent milliards ?) manifestent les samedis et dimanches dans de nombreuses villes du pays. C’est plutôt inquiétant d’observer une telle concentration sur les trottoirs de cas psychiatriques. À croire aussi que le système d’évacuation des égouts fonctionne moins bien puisqu’il y a maintenant partout des débordements…

La cause de cette réaction minoritaire (rapportée aux 80 millions d’habitants, elle représente entre 1,62 et 3,75 %) qui rappelle l’action des « Sardines » en Italie en 2019 contre la Lega de Matteo Salvini, est la divulgation d’une prétendue réunion secrète tenue en novembre 2023 à Postdam. S’y trouvaient des responsables de l’AfD, des Identitaires dont l’Autrichien Martin Sellner, alors qu’en théorie, tout contact entre l’AfD et les Identitaires est proscrit, et des membres de la WerteUnion (Union des Valeurs), l’aile conservatrice de la CDU, la démocratie chrétienne. Le sujet principal abordé aurait été la remigration des étrangers délinquants et des naturalisés allemands inassimilables. La révélation de cette rencontre a soulevé l’indignation pavlovienne immédiate d’une classe politique largement corrompue.

Il revient au portail en ligne Correctiv d’être à l’origine de cette information malveillante. Or on apprend quelques jours plus tard que ce site de désinformation a reçu des millions de dons de la part de plusieurs ONG mondialistes. L’État fédéral lui a aussi versé en 2022 – 2023 plus de deux millions d’euros, ce qui en fait bien sûr un vecteur médiatique totalement indépendant. Le thème porteur de la remigration a en outre provoqué l’étonnant mécontentement de Marine Le Pen dont le parti siège pourtant aux côtés des élus de l’AfD au Parlement dit européen dans le groupe Identité et Démocratie. Elle a exprimé pour l’occasion son rejet de toute remigration. Comme l’avance avec raison Emmanuel Todd, l’actuelle présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale tend de plus en plus vers un compromis suicidaire avec le macronisme déliquescent.

Outre l’organisation d’un vaste théâtre anti-fasciste de pacotille, les révélations douteuses de cette officine para-gouvernementale ont accéléré les intentions, voire les comportements discriminatoires à l’encontre de l’AfD et de ses membres ainsi qu’envers les autres participants de cette fantasmatique réunion. En plus d’essayer d’empêcher la venue de Martin Sellner en Allemagne au mépris des accords de Schengen, la municipalité de Cologne vient de licencier l’une des participantes, Simone Baum, liée à l’Union des Valeurs. Le ministre-président de la Bavière, Markus Söder, de la CSU (Union sociale chrétienne), s’interroge pour sa part sur la compatibilité d’être à la fois fonctionnaire et membre de l’AfD. S’il y avait un parti allemand qu’il faudrait interdire, ce serait plutôt les Grünen bellicistes, multiculturalistes et complètement alignés sur les thèses wokistes de la Grande Ré-initialisation davosienne. Les Grünen ont perverti l’écologie authentique qui ne peut être qu’identitaire, enracinée et bio-conservatrice.

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La Russie se porte bien…merci !

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Pierre Bérard

Le narratif européen va de Charybde et Scilla et semble se précipiter vers l’abîme. Durand ce temps nos populations hébétés sont indifférentes au danger ou suivent les injonctions de la doxa.

Tous nos dirigeants et leurs experts de plateau qui annonçaient jusqu’en novembre 2023 la défaite de la Russie et nous demandaient d’aider l’Ukraine jusqu’à sa victoire comme Macron semblent avoir enfin compris que les forces armées ukrainiennes étaient épuisées et forcées de modifier leur comportement et opter pour une stratégie défensive. Aujourd’hui ils veulent nous faire croire que la Russie menace l’Union européenne. C’est tout simplement une désinformation grossière et délirante de plus. À cela plusieurs raisons rapidement esquissées ici :

Géopolitiques. La Fédération de Russie est un territoire grand comme 35 fois la France avec une population d'à peine plus de 2 fois celle de notre pays et avec une natalité déclinante. Les Russes ont sur ce territoire tout ce dont ils ont besoin. Leur agriculture produit plus qu’ils ne consomment et ils exportent en grande quantité des céréales et des engrais. Leur territoire regorge de pétrole (qu'ils payent 40 centimes d'euros le litre), de gaz, d’uranium et de toutes les matières premières nécessaires à une industrie performante. Quels serait leur intérêt de vouloir conquérir d’autres territoires qui leur sont totalement hostiles ? les Russes connaissent le prix de l'occupation de territoires hostiles et les pertes qu’ils ont subies en Afghanistan sont encore très présentes dans la mémoire collective.

Militaires. Ils n’en ont tout simplement pas les moyens. Ils ont mis deux ans pour conquérir et conserver 17% du territoire de l’Ukraine pays de 35 millions d’habitants alors que les populations des 4 oblats annexés étaient majoritairement des Russes brimés et bombardés par Kiev depuis 2014. Et il se lanceraient à la conquête de 500 millions d’habitants qui leurs sont hostiles ?

Politiques. Contrairement à ce que l’on essaie de nous faire croire la Russie est un régime autoritaire mais pas une dictature. Il y a une opinion publique et les réseaux sociaux fonctionnent comme chez nous (c’est à dire avec une censure comparable). D’ailleurs un institut américain a évalué les pertes russes en y recensant les messages de deuil et de condoléances. Et les Russes n’accepteraient pas une mobilisation générale pour se lancer dans une guerre de conquête. Pour les Russes, l’opération spéciale est la défense d’une terre et d’une population non seulement russophone mais ethniquement russe, et ils savaient ces populations sérieusement menacées, ce qui change tout.

L’Union européenne dirigée par des Young leader s’est imprudemment engagée, à la remorque des États Unis, dans un soutien financier et militaire inconditionnel vis à vis de l’Ukraine et surtout dans une large politique de sanctions contre la Russie. Au total les sanctions se retournent contre nous : l’Allemagne privée du gaz russe très bon marché (avec l’aide active de ceux que nous prenons pour des alliés indéfectibles) est entrée en une récession appelée à durer. Dans le même temps le FMI reconnait qu’en Russie le PIB s’est accru de 3,8 en 2023 ! La Russie que l’on devait ruiner selon notre génial ministre Bruno Lemaire s’en tire plutôt bien. tandis que dans la plupart des autre pays de l’UE les problèmes s’accumulent générant un fort vote « populiste ». Sur le plan militaire les Européens ont joué le mauvais cheval comme tend à le montrer la prise d’Avdviivka par les troupes russes. Mais l’UE s’entête et promet à l’Ukraine 50 milliards de dollars sur quatre ans au mépris, par exemple, du financement de ses systèmes de santé défaillants, de ses agriculteurs poussés à la faillite de sa ré-industrialisation ou de sa propre défense qui est partout à l'os. Les 50 milliards disparaitront dans le triangle des Bermudes qu’est l’Ukraine, un des pays les plus corrompus du monde

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Il y a 40 ans, Jean-Marie Le Pen crevait l’écran à L’Heure de vérité…

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Nicolas Gauthier

C’était il y a quarante ans, le 13 février 1984, sur Antenne 2, qui ne s’appelait pas encore France 2. Les moins jeunes de nos lecteurs doivent encore s’en souvenir. Ce soir-là, un certain Jean-Marie Le Pen avait, pour la première fois de sa carrière, les honneurs de L’Heure de vérité, l’émission politique la plus prestigieuse de l’époque.

Et ce qui aurait pu n’être qu’un moment télévisuel anodin devient un coup de tonnerre médiatique. À l’époque, tout l’état-major du Front national tient dans un trois-pièces du 11, rue Bernoulli, dans le huitième arrondissement parisien. Dès le lendemain, ses deux malheureuses lignes téléphoniques sont au bord de l’implosion. On fait la queue pour adhérer. La province n’est pas en reste, malgré une implantation des plus modestes. Bref, une étoile est née.

Certes, le FN avait déjà commencé un début de percée électorale, à Aulnay-sous-Bois (93) ou Dreux (28). Pour les rares clampins qui connaissent le nom de Le Pen, son image renvoie à celle du reître avec bandeau sur l’œil, à l’élection présidentielle de 1974. Mais cette émission change définitivement la donne. Son public d’avant ? Celui de meetings aux rangs clairsemés, ne rassemblant que sympathisants radicaux de longue date acquis à sa cause. Mais là, c’est pour la première fois au grand public qu’il s’adresse.

Et puis, il y a les élections européennes…

La preuve : quatre mois plus tard, le Front national recueille 10,95 % des voix aux élections européennes, talonnant ainsi le PCF (11,20 %). Bref, la vie politique ne sera plus jamais comme avant, le FN, avant de devenir RN, commençant à passer de jeune pousse à valeur sûre, d’opposition symbolique à force de gouvernement. Pour ce faire, il aura fallu quarante ans, mais tout aura symboliquement démarré ce jour-là.

Paradoxalement, et à revoir ce moment mythique, on constate, en revanche, qu’autre chose n’a pas changé depuis : l’obsession de ces journalistes à toujours vouloir tout ramener aux questions du racisme et de l’antisémitisme. Lors de cette Heure de vérité, Jean-Marie Le Pen doit donc rappeler que son nom était inscrit sur les monuments aux morts, alors que celui d’un Georges Marchais ne l’est que sur les fiches de paye des usines Messerschmitt, en Allemagne. Un demi-siècle plus tard, sa fille est encore tenue de se justifier de ces mêmes procès en sorcellerie.

Quant au mépris de classe, il est déjà là, lui aussi. Il suffit de voir le masque, à la fois mondain et suffisant, d’un Jean-Louis Servan-Schreiber, en costume sur mesure, tenter d’en tailler un à Jean-Marie Le Pen, dont le tailleur, lui, est manifestement un brin moins riche. D’où le renvoi du gandin dans ses cordes par le Menhir lui accordant que pour « élégant et feutré », son « inquisition politique » n’en est pas moins réelle.

Ce qui n’a pas changé non plus, c’est la clémence du microcosme politico-médiatique quant aux morts du communisme. La preuve par cette minute de silence improvisée, histoire de célébrer les victimes du goulag. Là, tout le monde est pris de court sur le plateau, comme elle le serait encore aujourd’hui ; et la séquence devient illico mythique.

Un visionnaire en matière d’immigration

Ce qui n’a pas davantage changé, c’est la clairvoyance de l’invité ; en matière migratoire, surtout. Jean-Marie Le Pen dénonce, avec quelques décennies d’avance, cette politique visant à importer de malheureux immigrés, histoire de tirer à la baisse le salaire des travailleurs français. Reconnaissons qu’en leur temps, Jean Jaurès et la CGT ne disaient pas autre chose. Mais le « petit plus » lepéniste consiste à évoquer l’explosion démographique du sud de l’Europe ; sujet désormais central du débat public.

Bref, ces propos tenus il y a quarante ans n’ont jamais été autant d’actualité. Et dans le registre de la clairvoyance, on peut encore se rapporter à ce débat plus récent l’ayant opposé, le 15 mars 2018, à Gérald Darmanin, alors ministre de l’Action et des Comptes publics.

Là encore, un Jean-Marie Le Pen visionnaire à propos de l’explosion migratoire à Mayotte, pour laquelle il entend déjà remettre en cause le droit du sol. Ce qui révulse, à l’époque, le jeune clone de Nicolas Sarkozy, alors que le même se targue maintenant de mettre en place semblable mesure dans cette île ultramarine.

À l’heure où ces lignes sont écrites, on peut mesurer le chemin parcouru en termes de lepénisation des esprits. Certes, on a souvent tort d’avoir raison trop tôt. Mais à force d’insister, on finit toujours par avoir raison, tout en espérant qu’il ne soit pas trop tard. Un jour viendra peut-être où les Français se rendront compte de tout ce qu’ils doivent, à leur corps défendant ou non, qu'ils l'aiment ou le détestent, à Jean-Marie Le Pen. Voilà qui ne serait que justice.

Sources Bld Voltaire cliquez ici, via Thomas Joly cliquez là

 

Aujourd'hui, dimanche 18 février, au Perrier, en Vendée, conférence de Bernard Germain sur son nouveau livre "L"Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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À l'issue de la conférence,

l'auteur dédicacera ses livres cliquez ici.

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Universités : l’UNI dénonce la multiplication des prières et le port du voile intégral

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Michel Festivi  

La loi est totalement bafouée dans de nombreuses universités, les autorités laissent faire et sont d’un laxisme absolu. Que dit la loi : Si les étudiants peuvent prier c’est seulement dans des lieux expressément dédiés uniquement, et si le port de signes religieux ostensibles y est permis, contrairement aux écoles, lycées et collèges, le port du voile intégral y est formellement interdit, depuis une loi de 2010, plus motivée d’ailleurs semble-t-il pour des raisons de sécurité que de laïcité.

Le syndicat étudiant l’Union Nationale Inter-universitaire vient une fois de plus de dénoncer la non application de la loi. A Lille des étudiantes portent en toute impunité le voile intégral, d’autres prient ostensiblement dans la cour de l’établissement ou dans des salles de cours, des bibliothèques. A Montpellier, Aix ou Marseille, Strasbourg, Reims les mêmes phénomènes ont eu lieu. À chaque fois l’UNI a averti les autorités universitaires qui ne semblent guère s’en préoccuper. L’UNEF très à gauche, quant à elle n’y voit pas un problème et personne ne lui a jamais rapporté de tels faits a-t-elle dit, bien sûr, au pays des borgnes les aveugles sont rois.

Le Président de l’Université de Strasbourg s’est fendu d’un communiqué alambiqué « nous attendons de voir et surveillons cela de près... ». Autrement dit, circulez, il n’y a rien à voir. Le ministère de l’enseignement supérieur a bien rappelé la règle, mais sans plus. Apparemment, le « pas de vague » semble fonctionner à merveille, c’est d’ailleurs l’ADN de ce ministère comme celui de l’Éducation dite nationale. Pour autant, l’UNI estime que la montée en puissance des étudiants musulmans de France (EMF), n’est pas étrangère à cette prolifération politico-religieuse, ils gagnent des voix lors des élections aux Crous, ont failli avoir des élus à Grenoble et à Lille, et ont obtenu leur premier élu à Strasbourg. Cette organisation avait été créée en 1989, sous le nom de « Union islamique des étudiants de France »

À l’université d’Aix-Marseille, en octobre dernier, un étudiant priait dans la bibliothèque. Alertée, l’Université, non seulement n’a rien fait, mais a fustigé les représentants de l’UNI qui avaient rapporté ces faits, les "Cassandre" sont voués à ne pas être crus, s’est bien connu !

Pour Florence Bergeaud-Blackler, la chercheuse du CNRS très en pointe sur ce sujet, « il s’agit en réalité du bras étudiant des Frères musulmans installés en France... ils souhaitent imposer les fondements de la société islamique qu’elle veut voir advenir, cela passe par la banalisation du voile, des distributions de nourriture hallal…en transmettant l’éthique islamique dans la vie étudiante en l’y habituant doucement... » Mais comme toujours, les responsables universitaires ne veulent rien voir, rien entendre et surtout ne pas intervenir.

À n’en pas douter, ces manifestations ostensibles et illégales de l’islamisation universitaire vont continuer à se répandre, puisque personne ne les contre. L’UNI a dénoncé « l’absence totale de réactions de l’enseignement supérieur face à des faits purement illégaux. ».

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samedi, 17 février 2024

Le Journal du Chaos

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CNews : bienvenue au club !

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Martial Bild*

Dans l’affaire CNews, il y a tout d’abord une incroyable fumisterie. On attaque cette chaîne d’information pour manquement à la pluralité d’expression alors que les médias publics ne cessent de bafouer le pluralisme et la neutralité qu’exigent leurs missions.

Au-delà, il convient de scruter les acteurs du drame qui se joue sous nos yeux. Dans le rôle de la balance ou du délateur, il y a Reporters sans Frontières et son médiocre patron Christophe Deloire. Quand le défenseur des journalistes à travers le monde met au pilori des journalistes français !

Il y a le Conseil d’État. Par la volonté de Macron et de ses prédécesseurs, cette haute juridiction, tout comme le Conseil constitutionnel ou la Cour des comptes, est aux mains de socialistes, d’une gauche sectaire qui dans le cas présent prône le fichage des journalistes !

Et il y a aussi le Parti des Médias. La caste, qui avance en meute, applaudit à la répression ou à la censure de la presse de transition qui s’éloigne de la "doxa". La caste devient hystérique quand il s’agit d’évoquer la presse authentiquement alternative.

Tout cet ancien monde, qui perd pied, s’en prend à la liberté d’expression pour mieux conserver ses prébendes et ses privilèges. Tout ce petit monde agite, avec mépris et déraison, le spectre de "l’extrême droite" ou de "l'extrême droitisation"… 

Tout cela, TVL le vit depuis plus de 10 ans. Alors aujourd’hui, j’ai simplement envie de dire aux journalistes de CNews : bienvenue au club !

(*) Martial Bild est Directeur général de TVLibertés

 

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vendredi, 16 février 2024

"L'Union européenne nous emmène vers la guerre !" - François Asselineau

François Asselineau, président de l’UPR, l’Union populaire républicaine, fondée en 2007.

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21:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pèlerinage de la Montagne de Reims le 20 avril 2024

Venez participer à la deuxième édition du Pèlerinage de la Montagne de Reims.

Un moment spirituel et physique hors du temps qui vous permettra de découvrir la beauté des paysages Champenois.

Rendez-vous le samedi 20 avril à 07 h 45 Au Prieuré de Binson à Châtillon sur Marne. Une navette vous amènera au point de départ à Hautvillers, village de Dom Pérignon. Nous partirons ensuite pour une trentaine de kilomètres de marche, de prières et de partage.

Inscrivez-vous au lien suivant : inscriptions

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15:30 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Affirmer que Karim Benzema serait « en lien notoire » avec l’organisation islamiste des Frères musulmans ne serait pas diffamatoire

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Michel Festivi

Gérard Darmanin, qui est prompt à interdire toute manifestation patriotique, à affaire arrêter préventivement des personnes qui n’ont commis strictement aucun délit, mais qui ont le tort de se réunir sur la tombe de l’immense poète et écrivain Robert Brasillach assassiné judiciairement le 6 février 1945, et qui passe son temps avec zèle, à faire dissoudre des associations qui se contentent d’être contre l’immigration massive et illégale et contre la violence et le crime, avait aussi déclaré, le 16 octobre 2023 sur l’excellente chaine Cnews, que le joueur de balle au pied que le monde entier nous envie devait avoir «un lien notoire » avec les Frères musulmans.

Il faisait cette relation, car Karim Benzema avait twitté sur X, adressant « toutes ses prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes ni enfants ». Bien sûr, le footeux d’Arabie Saoudite, n’avait pas eu un mot de compassion pour les femmes violées et écartelées, les bébés enfournés, et les massacrés juifs du Hamas lors de l’attaque du 7 octobre dernier.

La gauche et l’extrême gauche française avait pris position contre Darmanin et soutenait avec force le footballeur bien sûr, tout à ses élans antisémites. Darmanin avait d’ailleurs persisté et signé en déclarant quelques jours plus tard que KB devait cacher quelque chose, « on peut se demander ce que fait un footballeur à tweeter une opinion politique et que, quand il le fait, il le fait de façon sélective. Je pense personnellement que cela cache quelque chose et ne pas le voir c’est être naïf ». Rajoutant « je pense que c’est mon rôle de dénoncer cela. »

 Aussitôt, le 16 janvier 2024, l’avocat de Karim Benzema avait adressé une très longue plainte, près de 100 pages, à la Cour de Justice de la République, seule instance judiciaire habilitée à juger des actes ou de propos des ministres dans l’exercice de leur fonction. Et bien, ce jeudi 15 février 2024, Monsieur Rémy Heitz, procureur général près la Cour de Cassation vient d’indiquer dans un communiqué officiel que la commission des requêtes de la CJR « retient que la plainte de Monsieur Benzema est relative à des propos qui ne lui imputent aucun fait qui soit de nature à porter atteinte à son honneur ou à sa considération », dès lors, la plainte de Monsieur Benzema a été classée sans suite. Je pense que cet avocat va désormais adresser une plainte avec constitution de partie civile pour qu’une information judiciaire soit ouverte ?

Mais comment doit-on comprendre cette décision de la Commission des requêtes ? Est-ce à dire que déclarer qu’une personne qui énonce que tel ou tel quidam est en lien notoire avec les Frères musulmans n’est pas diffamatoire à l’égard de ce quidam, car les Frères musulmans sont une organisation qui n’est pas islamiste, et qui n’a rien à se reprocher et cela d’un point de vue général ? Ou alors pour le cas précis des faits qui étaient reprochés à Monsieur Darmanin, ministre de l’intérieur, il pouvait à bon escient faire cette déclaration car il serait prouvé que Monsieur Benzema avait effectivement « des liens notoires », avec cette organisation islamiste, ce que KB conteste et a toujours contesté du moins officiellement ? J’avoue, qu’à ce stade de la procédure, je me garderai bien de faire une interprétation, dans un sens ou dans l’autre.

En septembre dernier, le militant de Reconquête, Damien Rieu, était poursuivi devant le Tribunal correctionnel de Lyon pour avoir affirmé que KB fréquentait un imam sulfureux, et avait juxtaposé trois photos de djihadistes l’index en l’air et une photo de KB, dans la même position, rajoutant « je crois que Benzema veut nous faire passer un message. » Damien Rieu était donc attaqué pour diffamation publique et le Parquet de Lyon, le représentant de l’état, avait requis sa condamnation fustigeant selon ses propres termes « un amalgame non seulement diffamatoire, mais abject », rien que cela, et demandait 10 000 euros d’amende pénale, KB avait de son côté sollicité 40 000 euros de dommages-intérêts, une paille pour ce multi milliardaire. Eh bien, le Tribunal avait fini par relaxer Damien Rieu de tous les chefs de poursuites, indiquant que si ces termes et montages pouvaient apparaître diffamatoires, le bénéfice de la bonne foi devait être appliqué au prévenu. Damien Rieu avait fait savoir que KB n’avait pas fait appel de la décision, qui était donc devenue définitive.

En tout cas, tenons-le-nous pour dit, en l’état de la décision de la CJR, affirmer que Karim Benzema « a des liens notoires » avec les Frères musulmans, ne saurait être diffamatoire à son égard. Et ce jusqu’au prochain épisode judiciaire bien sûr.

08:24 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |