dimanche, 28 avril 2024
Royaume-Uni mondial
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Il faut se méfier des souverainistes. Sous couvert de défendre la souveraineté nationale, la plupart prône, sur le plan intérieur, l’assimilation et donc l’indifférenciation des populations, qu’elles soient autochtones ou immigrées. D’autres contestent, sur le plan extérieur, la politogenèse européenne et souhaitent contourner les projets continentaux en inscrivant leur État dans des processus délétères d’intégration planétaire.
Les cas les plus flagrants se trouvent en Grande-Bretagne. Maints Brexiters, à l’instar de l’ancien premier ministre Boris Johnson, revendiquent une « Global Britain », comprendre une Grande-Bretagne ouverte aussi bien au Commonwealth qu’aux flux déments de la mondialisation sans s’apercevoir que la société britannique elle-même se mondialise en profondeur. Le phénomène atteint toutes les strates sociales, y compris et d’abord la famille royale.
Elle s’ouvre en effet à cette « diversité » avec le mariage du prince Henry dit « Harry » avec l’actrice afro-américaine Meghan Markle en 2018. Leur fils aîné Archie naît à Londres en 2019 au contraire de sa sœur cadette Lilibet native de Santa Barbara en Californie aux États-Unis en 2021. La réplique de Meghan aux manigances de la « Firme Windsor » est redoutable. Leur fille est par conséquent citoyenne étatsunienne. Au moment de la succession de son grand-père, le roi Charles III, le fisc étatsunien pourra en toute légalité se pencher sur l’immense patrimoine privé du souverain.
L’ouverture britannique à la diversité devient un critère majeur dans la vie politique du Royaume-Uni. Si Benjamin Disraeli (1804 – 1881) offrit à la reine Victoria le titre d’impératrice des Indes, il pensa surtout à transférer la capitale de l’Empire mondial britannique de Londres en Inde. Son vœu se réalise en partie avec l’arrivée en octobre 2022 d’un hindouiste à la tête du gouvernement de Sa Très Gracieuse Majesté. Rishi Sunak prête serment sur les textes sacrés de l’hindouisme. Une première ! Toutefois, si Anthony Blair s’est converti au catholicisme après avoir été premier ministre de 1997 à 2007, son épouse Cherie appartenait déjà au catholicisme. Quant à Boris Johnson, il a été le premier catholique depuis le schisme anglican au XVIe siècle à occuper le 10, Downing Street. Par ailleurs, l’épouse du Prime Minister, Akshata Murty, ne détient pas la citoyenneté britannique. Plus anecdotique, la fille de la cinquième fortune de l’Inde a dû expliquer son exemption fiscale.
D’origine pakistanaise, le travailliste Sadiq Aman Khan est le maire de la métropole de Londres depuis 2016. À l’aune de ces personnalités, Sadiq Khan apparaît en précurseur. Certes, malgré l’intermède Johnson entre 2008 et 2016, l’actuel maire a bénéficié du gouvernement municipal londonien de Ken Livingstone dit « Ken le Rouge » (2000-2008). Cet ancien trotskyste contribua à la formulation d’un islamo-gauchisme anglophone qui imprègne dorénavant de façon durable la vie politique outre-Manche.
Outre une visibilité accrue tant dans les ministères britanniques que dans le cabinet-fantôme travailliste de Keir Starmer, force est de relever l’accélération de cette tendance. Successeur de la « Dame d’Écosse » Nicola Sturgeon (2014–2023), Humza Yousaf est devenu l’an dernier le chef des indépendantistes du SNP (Parti national écossais fortement wokiste) et donc le premier premier ministre écossais d’origine indo-pakistanaise. Ce musulman dont l’épouse, Nadia Maged El-Nakla, a un père palestinien, a occupé diverses fonctions ministérielles (secrétaire à la Justice, puis à la Santé) marquées par des atteintes fréquentes et répétées aux libertés publiques. Le First Minister a ainsi une fâcheuse propension à promulguer des lois si liberticides qu’elles rendent les lois Pleven et Gayssot presque supportables… Qu’il dirige le SNP confirme que, souvent, le souverainisme sans arrière-plan spirituel, ethnique et culturel solide va à l’encontre des identités populaires, enracinées et vernaculaires.
Récemment, en mars 2024, le premier ministre du gouvernement semi-autonome du Pays de Galles, Mark Drakeford, a démissionné. Les élus travaillistes gallois se tournèrent alors vers Vaughan Gething. Originaire de Zambie, il naît à Lusaka. La médiacratie a célébré cette désignation qui lui permet d’être le premier Noir à diriger un gouvernement local en Europe. En réalité, comme pour Barack Obama, Vaughan Gething est un métis, son père étant Gallois.
Il faut enfin ajouter à ce tableau pittoresque en ethnicité composite que Michelle O'Neill, du Sinn Fein, co-dirige après une suspension politique de deux ans environ l’Irlande du Nord avec l’unioniste orangiste Emma Little-Pengelly. Michelle O'Neill cumule pour sa part deux premières : être la première femme et la première républicaine à gouverner l’Ulster.
En mettant de côté la spécificité de l’Irlande du Nord, les exemples de Rishi Sunak, de Humza Yousaf, de Vaughan Gething et de Sadiq Khan démontrent autant la défaite posthume que la justesse d’analyse d’un visionnaire. Enoch Powell a perdu une évidente carrière politique prestigieuse qui l’aurait très certainement conduit au poste de premier ministre à la place de Margaret Thatcher en 1979 s’il n’avait pas prononcé son discours d’avril 1968 avertissant des conséquences de l’immigration de peuplement. Il s’opposait aussi au nom de l’unité nationale britannique à toute dévolution accordée à l’Écosse, au Pays de Galles et à l’Irlande du Nord. Difficile cependant de s’abstraire de la réalité de quatre nations qu’on retrouve régulièrement dans les équipes de football et de rugby. Le petit peuple brexiter d’origine albo-européenne ne supportait plus en 2016 la pesante bureaucratie pseudo-européenne. Il se retrouve désormais victime d’une submersion multiraciale inouïe. Pourrait-il espérer dans les héritiers immédiats de Charles III ?
En 2011, le prince Guillaume dit « William » - qui ne parle pas le français - épouse Catherine Middleton dont le grand-père aurait été un mineur gallois. Les Middleton sont pourtant liés aux milieux aristocratiques dès le début du XXe siècle. Ce mariage aurait en tout cas ravi Benjamin Disraeli. Ce conservateur favorable au chartisme œuvrait à l’entente entre l’aristocratie et les classes populaires, principalement ouvrières, contre la bourgeoisie triomphante et les classes moyennes montantes. L’alliance matrimoniale entre un héritier apparenté aux principales dynasties européennes et une femme issue d’une famille enrichie pourrait devenir l’ultime point d’appui politique de leur fils aîné George quand celui-ci régnera peut-être sur un Royaume-Uni wokisé, mosaïque ethnique, sur-individualisé et ultra-consumériste.
En attendant, la patrie du roi Arthur semble avoir définitivement pris le Grand Large du remplacement démographique.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°112, mise en ligne le 23 avril 2024 sur Radio Méridien Zéro.
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Voilà où mène la gestion macronienne de la France : des milliers d'entreprises comme celle-ci au bord du gouffre !
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Samedi, Eric Zemmour était à Lille
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Journal du chaos
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11:23 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 27 avril 2024
Il y a un an : décès de Jean Picollec
Il y a un an, disparaissait notre ami Jean Picollec. Monument incontournable de l'édition non conformiste parisienne et défenseur infatigable de l'identité bretonne, Jean était ce que l'on appelle "un personnage". Militant avant tout, Jean a toujours voulu aider, par ses conseils avisés, les initiatives qui lui semblaient intéressante dans notre famille d'idées. À Synthèse nationale, nous lui devons beaucoup. C'est parce que nous ne voulons pas qu'il tombe dans l'oubli que nous publions aujourd'hui la préface que Roland Hélie a rédigée il y a a deux ans pour le livre que lui a consacré Philippe Randa.
S N
À force de publier des livres, il en méritait bien un qui lui soit consacré...
Roland Hélie
Avec Philippe Randa, nous avons souvent des idées similaires... Ainsi, avons-nous pensé simultanément à peu près la même chose au sujet de quelqu'un que nous apprécions autant l'un que l'autre, à savoir notre ami commun Jean Picollec. Lui, qui a tant édité, mériterait qu'un livre lui soit enfin consacré...
En effet, Jean Picollec est un personnage pittoresque qui vaut que l'on s'arrête sur son cas. À la fois éditeur ayant eu un certain succès en publiant de nombreux ouvrages non conformistes, Breton fier de son identité, engagé à maintes reprises dans le combat national, pour ne pas dire nationaliste, français et européen, bon vivant et doté d'une culture hors normes, notre homme accumule toutes les bonnes raisons d'être considéré comme un paria par le Système et, par conséquent, comme un héros à nos yeux...
La décision fut donc prise, par Philippe et par moi, sans même qu'il soit, dans un premier temps, consulté (nous connaissons la modestie du bonhomme) de co-éditer un livre d'entretiens dans lequel il raconterait son métier, sa vie, ses engagements...
En élaborant ce projet, je me suis souvenu de ma première rencontre avec Jean Picollec. Lui, ne s'en souvient probablement pas. C'était à la fin des années 1970, J'avais alors à peine vingt ans et j'étais encore étudiant. Un jour, j'avais accompagné ma mère à la Maison de la Bretagne située au pied de la Tour Montparnasse à Paris. Elle voulait acheter une aquarelle représentant un paysage breton qui lui était cher pour l'offrir à mon père. Dans cet espace culturel (fort accueillant) régnait ce matin-là une certaine effervescence. Raison d'une telle agitation : l'annonce de l'arrivée imminente de Jean Picollec. Visiblement, en ce lieu, cela ne laissait personne indifférent... Jean, dans les milieux bretonnants, c'est une personnalité que l'on respecte.
J'étais, je dois le dire, assez impressionné. Ce d'autant plus que, déjà militant nationaliste, je savais que Jean Picollec, bien qu'éditeur reconnu, était réputé pour ses idées audacieuses pas vraiment éloignées des nôtres. Il avait d'ailleurs fait partie de la direction d'Ordre nouveau et il n'hésitait pas à soutenir la "Nouvelle droite", alors au cœur de bien des débats intellectuels parisiens. Que du bonheur !
L'occasion de saluer un tel éditeur de talent ne se présentant pas tous les jours, je mis ma timidité de côté et me décidai à aller le voir alors que, déjà, toutes les jolies vendeuses s'agglutinaient autour de lui. Ce n'était pas gagner.
Pourtant, dès que je l'ai abordé, Jean Picollec s'est montré tout de suite très aimable et très attentif comme, d'ailleurs, ce fut toujours le cas à chaque fois que je l'ai revu par la suite. J'étais loin de m'imaginer que, une quarantaine d'années plus tard, je préfacerais un livre qui lui serait consacré.
Depuis la création de Synthèse nationale, il y a quinze ans, et surtout depuis le lancement de notre (encore) petite maison d'éditions en 2012, Jean a toujours été là pour nous encourager. Beaucoup de nos projet éditoriaux ont abouti grâce à ses conseils avisés et précieux. De plus, chaque année, alors que son stand est l'un des plus courus du Salon du Livre en mars à Paris, sa maison d'éditions est présente à nos journées "Bleu Blanc Rouge" d'octobre, ce qui donne à celles-ci encore plus de crédibilité.
En lisant ses entretiens entre Jean Picollec et Philippe Randa, vous apprendrez sans doute à mieux connaître et à apprécier ce truculent Breton qui, quoi qu'il en pense, mérite bien qu'on lui consacre un livre.
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17:18 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
À propos de la fièvre "science-pocrocholine" : Le monôme des zombis
Ce titre date du 6 décembre 1986. Il introduisait l’éditorial de Louis Pauwels dans le Figaro Magazine : un texte particulièrement mordant et acide, écrit au lendemain de la deuxième grande manifestation lycéenne et étudiante contre le projet de loi Devaquet. Près de quatre décennies plus tard, rien de neuf sous le soleil. Les considérations de cet article sur la partie de la jeunesse "conscientisée" par la gauche et l’extrême gauche ont gardé toute leur pertinence. C’est pourquoi nous en reprenons ici les passages qui, à 37 ans d‘écart, nous semblent le mieux "coller" à la grotesque farce islamo-gauchiste (mise en scène par Baudruchon et LFI) qui s’est jouée ces derniers jours dans et devant Science Po :
« C’est toujours la même chose. Sortis d’une discrète école de bergerie, des bergers inattendus jettent quantité de petits moutons dans la rue. Ensuite, on s’interroge sur le mystère des petits moutons, leur indéchiffrable bêlement, le sens de leur nouvelle vague. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Où vont-ils ? Qu’ils ne le sachent pas eux-mêmes (on est obligé d’en convenir) renforcerait, paraît-il, le sens de leur mouvement. On feint de prendre les moutons pour des guides. On dit que leur aveuglement est une façon supérieure de voir. Plus ils sont nuls, mieux leur nullité répond à ce qu’on désirait en les mobilisant. L’opération se déroule toujours en quatre phases. Premièrement, on manipule. Deuxièmement, on nie toute manipulation. Troisièmement, on prête une personnalité autonome et énigmatique aux manipulés. Enfin, on persuade l’opinion générale que cette jeunesse est l’expression d’une supra-raison à respecter désormais. Dans un pays vieilli qui se plie au juvénilisme par usure, un lâcher d’enfants produit à coup sûr gros effet. (…) Sans manipulation des textes, des faits et des esprits, sans volonté politique sous-jacente, sans révolutionnarisme organisé pour travailler une jeune masse informe, le soulèvement étudiant ne s’explique pas. (…) Ces jeunes (…) ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n’être rien, mais tous ensemble, pour n’aller nulle part. Leur rêve est un monde indifférencié où végéter tièdement. Ils sont ivres d’une générosité au degré zéro, qui ressemble à de l’amour mais se retourne contre tout exemple ou projet d’ordre.(…) Ils ont peur de manquer de mœurs avachies. Voilà tout leur sentiment révolutionnaire. C’est une jeunesse (qui) a perdu ses immunités naturelles ; tous les virus décomposants l’atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore. (…) Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. N’ayant pas à courtiser les minus, osons dire que c’est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre ».
16:33 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 26 avril 2024
L’UE va-t-elle réussir son coup d’État ?
Bernard Germain
Lorsqu’en novembre 2023 j’ai publié mon livre « L’Union européenne : en sortir… au plus vite », on pouvait lire en page 264 :
« La commission des affaires constitutionnelles (AFCO) au parlement européen vient de voter, le 25 octobre 2023, un projet de réforme des Traités européens qui transformerait officiellement l’UE en un État.
Oui, vous avez bien lu. Si cette mesure en mise en œuvre, l’UE deviendra un État.
Ce qui effacerait du même coup l’existence des nations européennes. Imaginez les conséquences. »
À l’époque le projet de commission des affaires constitutionnelles (AFCO) de l’UE était passé sensiblement inaperçu et peu de monde n’en avait mesuré la gravité ni même la portée.
Ce projet du 25 octobre 2023 est en fait le retour du projet de Walter Hallstein (premier président de la Commission européenne), l’un des fondateurs de l’Europe par ailleurs connu pour avoir été un nazi notoire ayant rédigé en 1938 le projet « Das neue Europa » (La nouvelle Europe) pour le chancelier Adolf Hitler.
Lorsque Walter Hallstein publia un projet d’Europe fédérale en 1965, il provoqua la colère de De Gaulle et une terrible crise s’enclencha dite crise de la « chaise vide ». C’est à dire que la France refusa de siéger dans les instances européennes tant que ce projet fut maintenu.
Le Général eut gain de cause et la crise se dénoua par les accords de Luxembourg et l’instauration d’un droit de veto pour les pays membres de l’Europe (la CEE à l’époque). De Gaulle aura même la peau de Walter Hallstein qui devra quitter ses fonctions à la tête de l’Europe en 1967.
N’oublions pas qu’avant, il y avait déjà eu la crise de la CED (Communauté européenne de défense) en 1954 qui devait aboutir à la création d’une armée européenne. Le traité instituant la CED sera rejeté par l’Assemblée nationale française le 30 août 1954. Ce qui sonnera le glas de ce projet.
On peut donc constater que depuis le début de la construction européenne, deux lignes politiques inconciliables s’affrontent :
- une ligne pour la construction d’une Europe fédérale ce qui implique la disparition des États qui la composent et leur relégation au rang de régions ou province ;
- une ligne pour l’édification d’une Europe des nations, dans laquelle chaque pays garde son indépendance et sa souveraineté nationale.
C’est à la lumière de ces éléments qu’il faut regarder le projet mis au point par la commission des affaires constitutionnelles (AFCO) en octobre 2023. Disons le tout net : si ce projet devait aboutir, ce serait une authentique révolution. En effet les conséquences en seraient innombrables et de la plus grande gravité.
Ainsi, si l’Europe devient un État et que les pays qui composent actuellement l’UE perdent à cette occasion leur statut d’État, quelles en seraient les conséquences ?
- Chacun des 27 ne pourraient plus avoir de politique étrangère individuelle, c’est l’Europe qui parlerait au nom de tous.
- Il n’y aurait donc plus besoin d’ambassades ni de consulats dans les pays étrangers. C’est là qu’on est en droit de se demander si Macron n’avait pas déjà une idée derrière la tête lorsqu’il a supprimé le corps des diplomates en France en 2022… (ainsi que l’ENA et le corps préfectoral).
- Chaque pays n’aurait plus besoin d’avoir une armée pour défendre ses frontières. C’est l’Europe qui défendrait ses frontières extérieures. Il faudra donc mettre en place un projet actualisé équivalent à ce qu’avait été celui de la CED en 1954.
- Etc.
Restent en plus quelques problèmes des plus épineux, notamment :
- Va-t-on mutualiser l’arme nucléaire française et en faire une arme « européenne » dont l’exécutif européen aurait les codes ?
- Le siège de la France au conseil de sécurité de l’ONU va-t-il aussi être cédé à l’Europe ?
Jeudi 25 avril 2024, le président Emmanuel Macron a fait à nouveau un discours sur l’Europe à la Sorbonne.
Près de deux heures de discours. Il n’est donc pas possible de le reprendre en détail. En revanche, on peut dire sans crainte de se tromper que son discours était entièrement orienté vers l’instauration de cette Europe fédérale et que la disparition de la France ne lui pose manifestement aucun problème. Macron a tout fait pour qu’on le perçoive comme le meilleur des européens.
Faut-il y voir une stratégie pour postuler à la présidence de l’Europe lorsqu’il quittera l’Élysée ? Nombreux sont ceux qui le pensent.
Au passage on me permettra une remarque : si ce bouleversement devait intervenir avant la fin de son mandat et qu’à cette occasion la France disparaissait comme nation… il n’y aurait plus d’élection présidentielle en 2027. Donc plus de problème Marine Le Pen, ni de menace de voir se mettre en place une politique un tant soit peu opposée à ce que veut imposer l’Europe.
Il n’y aurait plus non plus de possibilité d’actionner l’article 50 du TFUE (accord de Lisbonne) puisque les pays n’existeraient plus. L’article 50 permet de sortir de l’Europe comme les anglais l’ont fait. Chacun pourra donc mesurer l’ampleur des problèmes que pose ce projet de transformation de l’UE en État à part entière. Mais ses promoteurs se heurtent à deux problèmes majeurs.
Tout d’abord, la quasi totalité des pays de l’ex-Europe de l’Est sont contre ce projet. En effet, ils se souviennent ce qu’ils ont vécu sous la domination de l’empire austro-hongrois puis sous le joug imposé par l’Union soviétique. Ils n’ont donc aucune envie de recommencer une expérience de ce type avec l’Union européenne. Ces pays sont profondément attachés à leurs identités, leurs cultures et leurs nations. On peine donc à croire qu’ils vont accepter la projet d’Europe fédérale.
Le second problème est d’ordre démocratique. Peut-on imaginer qu’un projet bouleversant à ce point les peuples et les nations du continent européen puisse se faire sans interroger les populations concernées, notamment par la voie d’un référendum dans chaque pays membre de l’UE ?
Peut-on aussi imaginer que l’UE prétende qu’un tel projet puisse être imposé sans qu’il y ait accord à l’unanimité des peuples à travers les référendums nationaux ?
Je suis de ceux qui pensent que cela ne dérangerait pas plus que cela les dirigeants actuels de l’UE qui ont montré à de multiples reprises qu’ils n’ont que faire de l’opinion des peuples. D’ailleurs comme je le rapporte dans mon livre les principaux dirigeants considèrent que l’UE est « un despotisme éclairé ». Reste que je vois mal les peuples accepter sans réaction la disparitions de leurs nations. Les désirs de l’UE sont une chose mais la possibilité de les mettre en œuvre en est une autre.
Notons que les choses sont peut-être en train de bouger. En effet, Le Figaro du 23 avril 2023 annonce que cinquante personnalités lancent un appel concernant le projet d’Europe fédérale et appellent à organiser un référendum sur ce sujet qui engage la souveraineté de la France. Cela sera-t-il repris largement ?
Sur ce plan, on ne peut qu’être perplexe devant le fait qu’aucun candidat à l’élection européenne du 9 juin ne se soit emparé du sujet jusqu’à présent alors qu’il devrait être l’un sinon le plus important des thèmes dans cette campagne.
Quant aux peuples ce sujet est de toute première importance et il faut absolument un référendum sur ce projet d’Europe fédérale. Il serait temps que les patriotes et défenseurs de nos nations et cultures européennes veuillent bien s’intéresser au sujet et surtout agir contre ce projet scélérat de l’UE afin de faire capoter.
C’est l’existence même de la France qui est en jeu.
Plus que jamais d'actualité, lisez et faites lire le livre de Bernard Germain :
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Mercredi 1er mai : Marion à Domrémy
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25 avril 1974 – 25 avril 2024 : les œillets sont bien fanés !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Gouverné tant bien que mal par Marcelo Caetano, qui avait pris la suite d’Antonio de Oliveira Salazar, empêché par une congestion cérébrale d’exercer le pouvoir depuis le 25 septembre 1968, et décédé le 27 juillet 1970, le Portugal, fièrement, restait la seule puissance occidentale encore maitresse de ses colonies.
Un vaste empire qui faisait la fierté des Lusitaniens, mais qui coûtait cher, même si les ressources naturelles de ses provinces d’outre-mer étaient prometteuses. Dans l’ombre, la taupe marxiste était à l’œuvre, et sapait tant à l’intérieur qu’à l’extérieur la volonté de résistance du pays. De plus en plus de Portugais quittaient le pays pour échapper au long service militaire imposé à une jeunesse éprise des leurres de la société de consommation.
En Angola, l’UNITA de Jonas Savimbi et le MPLA d’Agostinho Neto, menaient la vie dure à l’exercito, comme le FRELIMO de Samora Machel au Mozambique, ou le PAIGC d’Amilcar Cabral en Guinée Bissau, tous mouvements soutenus les uns par l’URSS, les autres par la Chine rouge. En Guinée justement, le général De Spinola, sorte de pro-consul aux pleins pouvoirs, constatait avec amertume que l’effort de guerre s’essoufflait, et qu’il était peut-être temps d’envisager un autre scénario que la « portugalisation » intégrale des provinces d’outre-mer. Il exprima ses vues dans un livre retentissant, « Portugal e o futuro » - « le Portugal et son avenir » -, qui allait servir de détonateur au golpe des capitaines du MFA, le Mouvement des Forces armées, une organisation tapie dans l’ombre, largement gangrénée par les communistes clandestins du camarade Alvaro Cunhal, installé bien tranquillement à l’étranger. (Ce qui en dit long sur la supposée implacable « efficacité » de la PIDE, la police politique de l’Estado Novo, ce dernier fondé en mars 1933, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution élaborée par le « petit » professeur de droit de Coimbra !)
Les termites rouges étaient à l’oeuvre
Déjà, au cours d’une réunion clandestine qui s’était tenue le 24 novembre à Estoril, un lieutenant-colonel s’était écrié, « Nous sommes étouffés par un régime qui nous mène à l’abîme, à la défaite, comme d’ailleurs tous les régimes fascistes… ». Le grand mot avait été lâché. Et, dès lors, les officiers du MFA garderont dans le vocabulaire de ce mouvement, ses structures et ses méthodes, ce parfum de « gauchisme » jusqu’à ce que d’autres militaires - ceux notamment du régiment de commandos d’Amadora -, n’écrasent dans l’œuf, le 25 novembre 1975, une tentative de coup d’état communiste. La vérité, c’est que l’armée portugaise, dont les deux-tiers de ses 200 000 hommes étaient en lutte dans les colonies contre les guérillas marxistes - armée soutenue du bout des lèvres par ses alliés du Pacte atlantique dont la France ayant fourni des Noratlas, des hélicos Alouette et des blindés légers -, était à bout de souffle.
De Spinola, à l’instar d’un De Gaulle avec l’AOF et l’AEF, proposait une nouvelle communauté luso-africaine, basée sur l’autonomie de ses États et leur parfaite égalité. Mais il était trop tard. Trop frileux sans doute, le professeur Caetano n’avait pas tenté l’expérience.
Le 25 avril 1974 à l’aube, 3 000 soldats dispatchés par le major Otelo de Carvalho, le cerveau du complot - qui fera encore parler de lui en purgeant une peine de quinze ans de prison, peine rabotée par les socialistes à sept années -, convergeaient sur Lisbonne, et occupaient un à un tous les lieux de pouvoir. La radio annonçait le putsch et, après une courte résistance, la Garde nationale républicaine (GNR) se rendait, tandis que les unités non concernées par la conjuration, comme l’équipage de la frégate Gago Coutinho, embusquée sur le Tage, refusaient d’ouvrir le feu sur leurs frères d’armes. Le président de la République, l’amiral Américo Tomas, comme le président du conseil Marcelo Caetano, réfugiés à la caserne do Carmo, celle de la GNR, se rendaient aux officiers insurgés, et étaient expulsés manu militari vers l’ile de Madère, avant de gagner le Brésil, leur lieu d’exil.
De Spinola, lui aussi, sera exilé
Propulsé sur le devant de la scène, le général De Spinola était nommé président provisoire. Une armée usée par près de treize années de guerre, plombée par ses 8 000 morts, mettait « crosse en l’air ». La population laissait déborder sa joie, lassée par ces années d’un interminable conflit colonial, couvrant ses centurions d’œillets, cette belle fleur qui allait fleurir au bout des fusils ! Elle oubliait soudainement tout ce qu’elle devait au salazarisme – grandeur du Portugal, solidité de l’escudo, paix civile, stabilité gouvernementale, probité de son fondateur qui mettait le « spirituel » au-dessus du « matériel » , espoir d’une vie nouvelle outre-mer, gagée toutefois par les incertitudes politiques -, pour n’en garder que les aspects les plus négatifs : modicité du niveau de vie, manque de liberté d’expression, épée de Damoclès du service militaire…
C’est bien connu, les révolutions dévorent leurs auteurs. À son tour, le « général au monocle » - celui qui avait été un observateur militaire d’un Portugal neutre sur le front de l’Est -, allait être remercié, et partir, lui aussi, en exil au Brésil. Les jeunes officiers portugais, issus majoritairement des classes populaires qui avaient eu la chance d’accéder à l’université, allaient traitreusement offrir l’Afrique portugaise aux marxistes angolais, mozambicains et guinéens, sans aucune contrepartie.
Un espoir de renouveau ?
Depuis, en métropole, les gouvernements se sont succédé, d’élection en élection, à la recherche d’une majorité stable, socialistes et centristes se repassant, alternativement, la « patate chaude », les premiers trainant dans leur sillage un lourd parfum de corruption. Ce qui a sans doute permis à CHEGA (« Ca suffit »), une nouvelle formation de droite nationaliste emmenée par son chef, le charismatique André Ventura - ancien présentateur-vedette à la télévision -, de ravir dernièrement 48 sièges de députés sur les 230 du parlement de Lisbonne. CHEGA est devenu, avec 18,1 %, la troisième force politique du pays. Clin d’œil de l’histoire ou promesse de retour aux sources ? Seul l’avenir le dira.
Pour en savoir plus, lire « Salazar le regretté », du même auteur, un ouvrage publié aux éditions « les Bouquins de Synthèse nationale » cliquez ici
12:40 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Séisme chez les collabos après la sublime question de Marion : “Où est la maman ?”
MARION OSE DEMANDER QU’UN ENFANT AIT UNE MAMAN
10:37 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
"Europe, civilisation des libertés !", intervention de Jean-Yves Le Gallou au colloque de l'Iliade du 6 avril dernier
Co-fondateur de l’Institut Iliade, Jean-Yves Le Gallou est essayiste et ancien haut fonctionnaire. Membre du GRECE en 1969, il co-fonde en 1974 le Club de l’horloge. Il est président du groupe FN puis du MNR au conseil régional d’Île-de-France de 1986 à 2004, et député européen de 1994 à 1999. En 2003, il crée Polémia et il anime également l’émission de critique des médias I-Media sur TV Libertés.
Son intervention au colloque de l'Iliade cliquez ici :
Je vais vous faire une confidence. Je vais vous raconter à quoi Romain et moi avons passé cette dernière semaine de préparation du colloque. Cette semaine, toutes les trois heures, nous sommes allés sur le site de la préfecture de police pour vérifier qu’il n’y figurait pas d’arrêté d’interdiction de notre colloque. Il n’y a pas eu d’interdiction de notre colloque et c’est heureux. Mais le simple fait que la question ait pu se poser, le simple fait qu’il ait pu être envisagé qu’un colloque intellectuel comme celui-ci soit interdit, montre l’ampleur des menaces qui pèsent sur les libertés françaises et les libertés européennes aujourd’hui. Cette interdiction potentielle est à mettre en perspective avec la vague d’interdictions bien réelle de manifestations, la vague de dissolutions, la vague de détentions arbitraires qui ont eu lieu au cours de la dernière année.
C’est aussi à mettre en perspective avec trois propositions de loi en cours de discussion au Parlement. Enfin, quand je dis en cours de discussion, j’exagère, puisqu’on s’achemine vers des votes à l’unanimité. Je vais vous les énumérer rapidement. Et puis nous rappellerons ce que sont les libertés européennes et en quoi elles peuvent nous inspirer aujourd’hui. D’abord, il y a un projet, un premier projet de loi, qui vise à compléter la loi Pleven par l’ajout d’un interdit supplémentaire, à savoir la discrimination capillaire. Je dois dire que ça me sidère un petit peu puisqu’il y a quatre ans j’avais prévu d’organiser le 1ᵉʳ avril 2020 une manifestation parodique précisément contre la discrimination capillaire. Mais ce qui était un « 1ᵉʳ avril » il y a quatre ans est une proposition de loi votée en première instance aujourd’hui. Certes, cela vise davantage à protéger les jeunes rastas noirs que les vieux hommes blancs chauves. Mais enfin, l’esprit des lois est là. Ça, c’est la première loi. La deuxième loi, c’est un nouveau dispositif qui crée un délit d’outrage en ligne pour tout ce qui porte atteinte à la dignité d’une personne et présente à son égard un « caractère injurieux, dégradant ou humiliant », ou crée une « situation intimidante, hostile ou offensante », c’est-à-dire une définition extrêmement large de ce nouveau délit pénal. Et puis il y a le sommet, déjà voté en première instance à l’Assemblée nationale, à l’unanimité : c’est la création d’un délit d’opinion privé. La correctionnalisation des propos privés, c’est-à-dire l’extension de l’ensemble du dispositif de la loi Pleven aux conversations privées – entre amis, en famille – qui est a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale. C’est l’interdiction, la pénalisation, la criminalisation de la blagounette.
Certes, et ce n’est pas une consolation, il n’y a pas qu’en France qu’on connaît une telle évolution liberticide. En Écosse, J. K. Rowling, la mère d’Harry Potter, a expliqué qu’elle risquait sept ans de prison – oui, vous avez bien entendu, sept ans de prison – puisqu’elle refusait la loi faisant de la négation de la transidentité un délit. En Allemagne, la présidente du Bundestag a demandé à l’Office fédéral de protection de la Constitution, c’est-à-dire la police politique, de contrôler le choix de leurs assistants par les parlementaires de l’AfD, ce qui est la négation de la démocratie représentative. Dans le même temps, le gouvernement a engagé 400 procédures disciplinaires contre des policiers pour délit d’opinion identitaire. Je pourrais aussi citer la Pologne où on prévoit une loi contre les discours de haine dans le but de protéger la propagande LGBTQ X, Y, Z. Trois ans de prison ferme. Je pourrais citer la Belgique, les Pays-Bas. Partout en Europe, c’est la nuit qui tombe sur les libertés.
Alors, comment appelle-t-on un régime où la liberté d’expression est réprimée ? Comment appelle-t-on un régime où des interdits professionnels sont mis en place en fonction des opinions ? Comment appelle-t-on un régime qui abolit la distinction entre le domaine privé et le domaine public ? On appelle cela un régime totalitaire, ou, pour reprendre le titre du livre de l’essayiste Mathieu Bock-Côté, un « totalitarisme sans le goulag ». Alors comment faire face ? Comment réagir ? Eh bien, en retournant à la source des libertés européennes à l’aube grecque, de la pensée aux discussions de l’Académie, à la fondation de la rhétorique, c’est-à-dire à l’organisation de la libre confrontation des opinions et au développement de la disputatio. À l’origine de l’essor de la pensée européenne.
Voici ce qui est au cœur de la pensée européenne : en dehors des dogmes religieux, ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement contesté. Je précise : la proposition A peut être dite vraie, mais uniquement si elle est confrontée à la proposition non A et qu’elle en sort victorieuse ou en tout cas et uniquement à cette condition. Je vais donner, au risque de choquer, un exemple concret. Je croirai personnellement à la thèse de l’origine anthropique du réchauffement climatique le jour où, dans la dizaine de disciplines qui concernent le climat, les recherches critiques sur la thèse officielle seront financées et publiées, autant financées et publiées que les recherches conformes à la doxa. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Un chercheur américain qui a publié un article dans la revue Science (à propos de l’origine des feux de forêts en Californie) a déclaré : « Je n’ai pu le publier que parce que j’ai biaisé les résultats. » Donc, en l’état actuel, on ne peut pas dire que la thèse du réchauffement d’origine anthropique soit scientifique. Ce n’est rien d’autre qu’un millénarisme, une hérésie millénariste. Et d’ailleurs, il y a dans les tuyaux la préparation d’un adjuvant à la loi Pleven visant à interdire le « déni climatique » (sic). C’est le retour de la « science officielle » comme à la belle époque du lyssenkisme, sous Staline. Alors il faut retrouver les libertés académiques, retrouver les libertés universitaires, retrouver les libertés publiques. Il y a 30 ans ou 40 ans, il aurait été impensable d’avoir à tenir un tel discours tellement ces exigences-là paraissaient évidentes.
Alors, continuons notre retour aux sources et revenons à la distinction entre le public et le privé. Le dictateur romain Sylla, précurseur d’Auguste, avait fait adopter une loi, une lex Cornelia, qui réprimait les violences et les injures au domicile. Mais il avait exclu des poursuites les membres de la famille et les proches parce que l’État n’avait pas à entrer dans le privé. L’État n’avait pas à entrer dans la maisonnée. Et cette loi a inspiré beaucoup d’autres lois successives aux différentes époques de l’histoire. Elle a contribué à fonder une distinction essentielle entre le domaine public et le domaine privé. Bref, il ne faut pas faire entrer l’État dans l’espace privé comme il est en train d’y entrer par la loi que j’ai évoquée, de criminalisation des propos privés. Comme il y entre aussi par l’intermédiaire de toute une série de réglementations sur ce qu’on peut ou doit faire à l’intérieur de son domicile pour respecter des normes de plus en plus nombreuses et tatillonnes. Quand on accepte cela, on va dans le sens du totalitarisme. Alors, il faut libérer le domicile et les relations à l’intérieur du domicile des contraintes de l’État.
Continuons d’aller aux sources. Eh bien, les sources, ce sont aussi les leçons du Moyen Âge. Pour le grand historien Fernand Braudel, du ve au xve siècle il y a un mot qui traverse toute la dynamique économique et sociale de l’Europe.
Ce mot, c’est les libertés. Pas la liberté, les libertés : liberté des villes, libertés universitaires (qui sont aujourd’hui en voie de disparition), liberté des corporations, liberté des terres, les alleux. Quand vous vous promenez en France, vous trouvez partout des bourgs, des lieux-dits qui s’appellent Les Allues, Les Alluets. Des toponymes qui renvoient à cette période d’émancipation des terres. Alors cette idée de liberté, c’est une idée de libertés au pluriel. C’est une idée très féconde pour faire face à la normalisation, au retour du jacobinisme contre les libertés locales et à la concurrence dans le domaine agricole des petites exploitations avec les latifundia. Les réglementations sont écrites et faites par les grosses unités, les multinationales en particulier. Il faut en dispenser les petites unités. Et, comme dans cette période finalement féconde (contrairement à ce qu’on a pu en raconter à certaines périodes) du Moyen Âge, cet âge des libertés, l’heure est aux franchises. Franchises pour les terroirs, franchises pour les communes, franchises pour les petites et moyennes entreprises, franchises pour les écoles.
Continuons d’aller aux sources avant de conclure. Aller aux sources, c’est aussi se rappeler l’histoire de la liberté de la presse. Toute la lutte du XIXᵉ siècle en France et dans les pays voisins tourne autour de la lutte contre la censure qu’on appelait « Anastasie » avec ses ciseaux. Quand Polignac, ministre de Charles X, a voulu rétablir la censure par des ordonnances, il a déclenché la révolution de Juillet contre la censure. Mais la liberté de la presse a connu encore différents avatars. Sous la monarchie de Juillet, sous le Second Empire, sous les débuts de la Troisième République, il y eut régulièrement le retour de la censure. Il faut attendre la grande loi de 1881 pour fonder durablement la liberté de la presse. Son article 1 est simple et merveilleux. Il faudrait y revenir, voici son texte : « La presse et l’imprimerie sont libres. » C’est ce qui est resté la règle, en dehors des périodes de guerre, jusqu’en 1972. Année funeste où a été votée la loi Pleven, première étape d’un resserrement progressif puis d’une disparition des libertés. D’abord par l’extension progressive de son contenu en France, l’extension des incriminations – j’en ai cité quelques-unes – et par son imitation dans la quasi-totalité des pays européens. Face à l’extension permanente de nouveaux sujets de poursuites, il faut, là aussi, un choc de liberté. Aujourd’hui, l’Europe a besoin d’un double choc, d’un choc de liberté et d’un choc d’identité. Ces deux chocs sont liés car il n’y a pas d’identité européenne s’il n’y a pas de liberté européenne, et il n’y a pas de liberté européenne sans identité. Liberté et identité, c’est le combat central. Nous ne pouvons sauver l’une que si nous sauvons l’autre. Les deux sont liées. Nous devons retrouver les sources, les fondements des libertés européennes.
Toutes les interventions au colloque de l'Iliade du 6 avril 2024 cliquez là
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jeudi, 25 avril 2024
Démocratie sélective à la mairie de Paris
Claude Lorne Le Nouveau Présent cliquez ici
Après avoir condamné l’interdiction d’un meeting propalestinien de Mélenchon à l’université de Lille, Libération va-t-il protester contre le nouveau « scandale liberticide » que constitue la dernière décision de la mairie de Paris ? Sur l’ordre d’Anne Hidalgo qui le menaçait de représailles, le publicitaire JC Decaux a dû en effet faire retirer des colonnes Morris les affiches annonçant la publication du livre Transmania (éd. Magnus).
Halte à la « transphobie »…
En effet, selon « Notre-Drame de Paris » et ses adjoints, cette enquête rigoureuse menée par deux féministes pourtant engagées, Dora Moutot et Marguerite Stern (la seconde est même une ex-FEMEN), démontre les ravages en tous domaines de l’idéologie transgenre. « Le mot femme disparaît, et le vocabulaire scientifique et médical avec, déplorent-elles ainsi. Dans un livret médical, l’hôpital NHS de Brighton (Sussex, Royaume-Uni), somme les sage-femmes de préférer les termes “lait humain”, “lait des seins/du torse”, ou “lait provenant du parent allaitant” au lieu de ”lait maternel” ». Toujours dans le même livret, on demande au personnel de parler de « trou du devant » ou d’« ouverture génitale » pour désigner le vagin… Dans un rapport datant du 20 mai 2022, le ministère de la Santé canadien évoque la santé des “personnes menstruées”. Et la France n’est pas épargnée. Dans son lexique trans, le Planning familial désigne le sexe comme un “construit social basé sur des observations moyennes des différences biologiques entre les genres”. […] Sur son site internet, le département Psychiatrie et neurosciences du GHU de Paris nous parle du sexe ”assigné à la naissance”. Dans un document relatif aux parcours de transition des personnes transgenres publié le 7 septembre 2022, la Haute Autorité de santé (HAS) nous parle également de sexe “assigné”. »
Plus graves encore, soulignent les deux auteurs, la pression éhontée exercée sur les parents et les médecins pour faire pratiquer, malgré les mises en garde de nombre de pédopsychiatres et d’éducateurs, une « transition de genre » hormonale et chirurgicale sur les enfants et adolescents se sentant mal dans leur peau, pas forcément d’ailleurs en raison du « sexe assigné », et l’inscription dès 2010 par Roselyne Bachelot, sous le règne de Sarkozy donc, de cette transition sur la liste des ALD » – affections de longue durée totalement prises en charge par la Sécurité sociale ».
Autant de constatations de simple bon sens, qui ont mis en furie la cage aux folles parisienne, vouant aux gémonies ce « livre transphobe propageant un discours de haine » — cf. Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Anne Hidalgo, qui estimait qu’un tel ouvrage n’avait pas « sa place dans l’espace public ».
… Mais bienvenue à la révolution
Espace sur lequel, en revanche, de nombreuses réjouissances sont prévues à partir du 25 avril pour le 50e anniversaire de la révolution portugaise dite des Œillets, en particulier sur le parvis de l’Hôtel-de-Ville, dans le Grand Hall de la Maison des Sciences de l’Homme, ainsi qu’au Théâtre (subventionné) de la Ville, ainsi que Mme le maire l’a annoncé avec fierté. Sous l’influence d’Alvaro Cunhal, leader du PCP clandestin, successivement réfugié à Prague, à Moscou et à Paris, cette révolution d’inspiration militaro-communiste n’avait-elle pas « mis fin à 48 ans de dictature et d’empire colonial, tout en déclenchant une vague démocratique en Europe et dans le monde », comme s’en émerveille le bulletin municipal ? En oubliant qu’à peine indépendantes, les colonies libérées (Angola, Mozambique, Guinée Bissau ou Guinée équatoriale) sombrèrent dans une dictature bien pire que celle de l’Estado novo de Salazar, le népotisme et un chaos de luttes ethniques qui perdurent.
Comme on voit, Anne Hidalgo a une conception très personnelle de l’espace public.
Transmania, Dora Moutot et Marguerite Stern, Magnus éditions, 21,00 € cliquez ici
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Un grand entretien avec Filip Dewinter sur Breizh-Info
Source cliquez ici
Propos recueillis par Lionel Baland
Filip Dewinter est premier vice-président du Parlement flamand de Belgique et la figure de proue du parti nationaliste flamand Vlaams Belang. Il est également conseiller municipal à Anvers (Antwerpen). Lionel Baland l’a rencontré et interrogé pour Breizh-info lors du congrès des nationaux-conservateurs Natcon 2 à Bruxelles.
Breizh-info : Pourquoi êtes-vous venu ici à la réunion des nationaux-conservateurs ?
Filip Dewinter : Je pense qu’il est important que les nationaux-conservateurs, mais aussi les tenants d’autres tendances, puissent se rencontrer et échanger des idées. L’important est de trouver un consensus sur celles-ci, ainsi que sur les stratégies, à la veille des élections européennes et que ces forces identitaires, conservatrices, nationalistes et autres soient unies au sein du Parlement européen, ce qui n’est pas, en ce moment, le cas. En effet, différents groupes existent et j’espère que toutes ces forces pourront être ensemble et que nous pourrons devenir les deuxièmes, voire, peut-être, les premiers, au sein de cette assemblée. Des réunions comme celle d’aujourd’hui sont donc importantes, car elles accueillent des personnes issues de différents pays, mais surtout de diverses tendances politiques. Des Européens, mais aussi des Américains et d’autres, peuvent trouver un moyen de s’entendre et, pour cela, il faut se parler, échanger des idées, se rencontrer. Nous le faisons ici.
Lors des élections du 9 juin 2024, pour les parlements flamand, belge et européen, sur quelle liste serez-vous présent ?
Je resterai au Parlement flamand, qui est pour notre parti nationaliste flamand, le Vlaams Belang, le seul légitime. J’en suis actuellement le premier vice-président et j’espère, si le scrutin confirme les scores qui nous sont attribués au sein des sondages d’opinion qui nous donnent premiers en Flandre, être, peut-être, candidat à la présidence du Parlement flamand.
Cette fois, vous ne serez pas tête de liste, mais dernier ?
Oui, je suis dernier sur la liste. Je suis un ancien de notre mouvement et cela veut dire que je n’ai plus l’ambition d’en être le président ou la figure de proue, mais seulement de le soutenir avec la popularité dont je dispose encore. Cependant, je serai tête de liste lors des élections communales [municipales] à Anvers en octobre.
Que se passera-t-il si les deux partis nationalistes flamands Vlaams Belang et N-VA disposent ensemble, à l’issue du scrutin, d’une majorité ?
Alors, il faudra briser le cordon sanitaire [qui frappe le Vlaams Belang].
Contrairement à ce qui est prétendu, je n’ai pas l’impression que nous sommes dans une démocratie. Et pas seulement dans le cadre de ce que nous vivons aujourd’hui. Deux salles prévues consécutivement afin d’accueillir l’événement ont été dans l’impossibilité de le faire suite à des pressions politiques et ce jour encore le bourgmestre (maire) de Saint-Josse-ten-Noode Emir Kir, qui est d’origine turque et qui est dirigé par l’AKP, le parti du président turc Recep Tayyip Erdoğan, a annoncé, dans des médias belges, qu’il va tenter de tout faire pour interdire ce rassemblement, aujourd’hui, et encore plus demain, alors que la présence du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, du ministre israélien Amichai Chikli et de l’ancien Premier ministre conservateur polonais Mateusz Morawiecki est annoncée.
Mais le fait que ce rassemblement se tienne dans une des communes de la région bruxelloise constitue une victoire pour la démocratie car je tiens à rappeler que, un an auparavant, j’ai tenté deux fois de faire un petit tour dans des communes de la région bruxelloise comme Saint-Josse-ten-Noode et Schaerbeek avec mon grand ami [le président du parti patriotique anti-islamisation néerlandais PVV] Geert Wilders. Nous étions dans l’impossibilité de le réaliser à cause de bourgmestres comme Monsieur Kir et d’autres. Le fait que cette conférence se déroule à Saint-Josse-ten-Noode est symbolique.
L’autre élément anti-démocratique est le cordon sanitaire qui frappe le Vlaams Belang et qui rend les élections inutiles, car les électeurs savent que, même si ce parti arrive premier et obtient un très haut score, il sera exclu du pouvoir à cause des partis anti-démocratiques qui vont perdre les élections, mais seront au pouvoir après celles-ci. C’est la folie totale ! C’est une démocratie bidon installée pour faire plaisir à la population, pour lui faire croire qu’elle a quelque chose à dire, mais, en fait, avec le cordon sanitaire, les élections sont inutiles.
Le côté positif de ces élections est qu’elles permettent de s’exprimer, mais tout le monde sait d’avance que si le Vlaams Belang l’emporte électoralement, il ne sera pas au pouvoir.
Nous avons en Belgique un Premier ministre, Alexander De Croo, dont le parti libéral représente, dans les sondages, 7 % des électeurs en Flandre. Le parti donné comme étant le plus petit dans les enquêtes d’opinion a la possibilité de disposer du poste de Premier ministre. C’est la démocratie « à la Belge » !
11:00 Publié dans En Europe et ailleurs..., Rencontre avec..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
RAPPEL : samedi 27 avril, aux Lucs-sur-Boulogne (85) : pèlerinage en mémoire des martyrs
10:59 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les Anglais ont enfin voté l’expulsion des clandestins vers le Rwanda
Jacques Guillemain Riposte laïque cliquez ici
Heureux Anglais qui peuvent dorénavant expulser leurs clandestins vers le Rwanda.
Tandis que Macron reste les bras ballants face à l’immigration clandestine, prétendant que la submersion que connaît l’Europe est une fatalité qu’il faut accepter, vu la démographie galopante de l’Afrique, le Parlement britannique a adopté la loi “Rwanda”, après bien des péripéties.
Deux ans de guérilla politico-judiciaire, opposant la Chambre haute et celle des communes. Sans parler du différend entre la CEDH et la Haute Cour de Londres, en total désaccord sur la légalité du projet.
Il faut dire que les traversées de la Manche en pleine expansion, avec les drames qui les accompagnent, ont fini par avoir raison des demi-mesures franco-britanniques, totalement inefficaces.
75 000 traversées en deux ans et une augmentation de 25% depuis le début de l’année 2024 par rapport à l’an dernier, ont montré l’urgence d’adopter une législation radicale, de type australien : “Stop the boats”. Londres et Canberra, même combat !
Rishi Sunak peut pavoiser :
“L’adoption de cette loi historique n’est pas seulement un pas en avant mais un changement fondamental dans l’équation mondiale de la migration. Ce plan doit dissuader les migrants vulnérables d’entreprendre des traversées périlleuses et briser le modèle commercial des bandes criminelles qui les exploitent.”
Les charters commerciaux sont prévus et un terrain d’aviation au Rwanda est réservé à cet effet.
On est loin de l’inaction criminelle d’un Macron qui se révèle incapable d’expulser nos 4 500 fichés S étrangers, qui sont pourtant des dangers majeurs pour le pays.
Le texte de la loi prévoit de passer outre les injonctions de la CEDH, avec possibilité de quitter cette institution si besoin. Sunak a été très clair :
“Aucune cour étrangère ne nous empêchera de faire décoller les avions.”
Et d’ajouter pour être très clair :
“S’il faut choisir entre la sécurité de nos frontières et l’appartenance à une juridiction étrangère, je donnerai bien sûr la priorité à notre sécurité nationale.”
Tout le contraire d’un Macron, qui a bradé la totalité de notre souveraineté nationale à Bruxelles et qui se dit patriote européen avant d’être français.
Le peuple français a vraiment réélu un président nuisible, qui veut sa perte.
La porte britannique s’étant refermée, tous les candidats à la traversée resteront en France. Après l’immigration francophone, c’est toute l’immigration anglophone qui va venir solliciter notre généreux guichet social.
Si le peuple britannique ne veut pas disparaître, le peuple gaulois, quant à lui, continue de tisser la corde qui le pendra, en votant depuis 40 ans pour les immigrationnistes de gauche comme de droite. Nul ne peut empêcher un peuple de se suicider.
10:43 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 24 avril 2024
Samedi 27 avril, Marion à Orange...
09:53 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Marion remet l'église au milieu du village
Un communiqué de Marion Maréchal :
Lundi soir, j'étais l’invitée de l’émission « C à vous » sur France 5.
J’ai réagi aux mensonges de Patrick Cohen sur la politique migratoire de Giorgia Meloni, et réaffirmé notre volonté commune, avec le groupe des Conservateurs, de défendre notre civilisation face à la submersion.
J’ai également rappelé à Anne-Elisabeth Lemoine que ce qui menaçait réellement la liberté des femmes, c'était l'ensauvagement et l'islamisation de la France : 1 agression sexuelle signalée toutes les 6 minutes, 77 % des viols commis sur la voie publique à Paris par des étrangers, et 1 million de femmes portent le voile islamique.
Enfin, interrogée sur les gesticulations de Gabriel Attal au sujet de la délinquance des mineurs, j'ai demandé l'instauration d’un couvre-feu pour tous les jeunes de moins de 15 ans dans les 1362 quartiers prioritaires.
09:38 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 23 avril 2024
Russie - Ukraine : l’Occident face à la stratégie du chaos avec Eric Denécé
Rarement un conflit militaire a donné lieu à des analyses aussi partiales que la guerre d'Ukraine. La grande majorité des commentateurs a abandonné toute démarche sérieuse d'évaluation des faits et a fait preuve d'une partialité éhontée. L'analyse militaire de la guerre a donc été totalement déformée et la version médiatique qui en a été donnée est à des années-lumière de la réalité de terrain. Il est temps d'en revenir à une analyse neutre et objective des faits, sans chercher à privilégier l'un ou l'autre camp.
C'est ce que propose le Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) qui s'est attaché à étudier les deux premières années de ce conflit en toute indépendance et à en tirer les premiers enseignements. Les multiples facettes du conflit sont abordées dans cet ouvrage: guerre de l'information, guerre du commandement, guerre électronique, défense antiaérienne, rôle de l'artillerie et des drones, opérations spéciales, rôle des volontaires étrangers et des sociétés militaires privées, assistance internationale au profit des belligérants, etc. Enfin, y sont analysées les raisons de l'échec de la contre-offensive ukrainienne et ses conséquences.
Créé en 2000, le Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) est un Think Thank indépendant spécialisé sur l'étude des questions de renseignement et de sécurité internationale. Ce livre (disponible ici) réunit les contributions de Nicolas Auret, Jean-Luc Baslé, Alain Charret, Théo Claverie, Éric Dénécé, Olivier Dujardin, Giuseppe Gagliano, David Gaüzère, Valère Llobet et Alain Rodier.
17:03 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La Belgique, pays à la dérive ?
13:56 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 22 avril 2024
Il y a 70 ans : Dien Bien Phu
18:25 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mardi 30 avril, à Paris : conférence de Pauline Condomines sur l'ultra-gauche
18:01 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Post-Mortem : L'état Profond Ciblé
17:37 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
11 Septembre : à la recherche du pétajoule perdu – Conférence de François Roby à Lille
E&R Nord-Pas-de-Calais recevra François Roby le samedi 4 mai 2024 à 15 h pour une conférence intitulée « 11 Septembre : à la recherche du pétajoule perdu – Le secret le mieux gardé du 11 Septembre est accessible à tous ».
Le 11 Septembre marqua l’entrée dans le XXIe siècle comme la Première Guerre mondiale marqua l’entrée dans le XXe : à l’inauguration de la guerre motorisée succéda celle de la guerre médiatique.
En dehors de la version officielle – et quelque peu magique – des attentats de 2001, les versions alternatives des événements foisonnent et contribuent, par leur variété même, à désorienter les esprits curieux insatisfaits du discours dominant, voire à les ramener dans le « droit chemin » par lassitude.
Pourtant il n’est pas nécessaire de faire appel à des armes secrètes ni d’être ami avec un ancien du renseignement pour comprendre un aspect essentiel des événements : le mode de destruction des trois gratte-ciel qui partirent en poussière à Manhattan le 11 septembre 2001. Il suffit d’être curieux, de se documenter par des voies ordinaires et de se laisser guider sans crainte par les lois de la physique les plus éprouvées.
- Entrée : 10 euros
- Inscription obligatoire par e-mail : hdf@e-r.fr (Indiquez nom et prénom)
- L’adresse exacte vous sera communiquée la veille par courriel
- Présence d’une buvette et d’un stand Kontre Kulture
16:44 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Samedi Politique avec Alain Juillet - L'Occident perdu dans le désordre mondial ?
Avec la guerre en Ukraine et l’explosion des tensions sur la planète, l’ordre mondial est en constante transformation depuis plusieurs années… Le monde bipolaire du XXème siècle vole en éclat pour donner lieu à de nouvelles convergences et divergences. L’Occident, rangé derrière les Etats-Unis pour le meilleur et surtout le pire, semble assister impuissant aux transformations des équilibres et des centres de gravité. Campé sur ses références et son moralisme à géométrie variable, le Nord s’épuise. Alors que Washington poursuit son chemin pour défendre ses intérêts en s’astreignant à affaiblir ses alliés, les pays des BRICS s’organisent et tissent des partenariats sans asservissement. Dans ce monde en train de basculer, le dollar s’affaiblit, entraînant d’abord ceux qu’il a soumis à son diktat.
Alain Juillet, ancien patron du renseignement à la DGSE et père de l’intelligence économique en France, nous livre ses clés de compréhension face à ce monde qui perd le Nord.
Vous pouvez retrouver les analyses d’Alain Juillet ICI
16:31 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Même la Vendée n'y échappe plus...
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dimanche, 21 avril 2024
Aux racines de la violence juvénile
C’est peu dire que la violence est désormais le pain quotidien des Français. Et l’on découvre que cette violence se manifeste de plus en plus chez les jeunes à l’école, dans la rue, partout de la ville à la campagne. On s’effraie de voir des gamins de 13 ans 14 ans en tuer d’autres du même âge. Dans la longue litanie des faits divers, on notera cependant que cette violence s’exerce en grande partie au sein même des communautés immigrées où la drogue fournit souvent le motif. Certes les Gaulois en font aussi les frais quand un Maghrébin décapite un prêtre ou surine des passants. Les exemples sont trop nombreux. Pudiques, les journaux se gardent bien d’énoncer la nationalité du délinquant ! Qui est dupe ? Nos politiques n’apportent d’autres solutions que technique qui ne touchent en rien aux racines du mal. Car le problème est d’abord et essentiellement culturel. Ce que nous cessons de répéter. La psychologue clinicienne Marie-Estelle Dupont nous livre ici une réflexion pleine de bon sens et qui va dans le nôtre.
Lire la suite ICI
Source : Journal du dimanche 21/04/2024
10:37 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
Pour télécharer, cliquez ICI
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Rennes : le militant de l'Oriflamme condamné en octobre relaxé en appel vendredi dernier
Communiqué de l'Oriflamme cliquez là :
En octobre dernier, un de nos militants était condamne a 4 mois de prison ferme, 2 900 euros d'amende et à 3 ans d'interdiction de détenir une arme. Son crime ? Avoir été le porte-parole de notre action pacifique contre la lecture réalisée par des drags queens auprès d'enfants de trois a six ans dans la médiatheque de Saint-Senoux au mois de mai 2023. Sous la pression politique, médiatique et gauchiste, le tribunal avait jugé qu'un tel affront méritait d'être puni de prison ferme.
Quand les juges reviennent à la raison. Ils balayent d'un revers de main les condamnations iniques pour délit d'opinion. Car en première instance. Rien n'était motivé en droit mais tout n'était qu'idéologie et soumission au pouvoir.
Notre militant a été entièrement relaxe de tous les chefs d'accusation a l'issue de ce procès en appel.
Il est toutefois inquiétant de constater que les intimidations de quelques gauchistes et du lobby LGBT, les articles de quelques journalistes et l'acharnement d'un procureur peuvent condamner à l'avance les militants nationalistes pour des futilités. « Le droit, c'est le royaume de l'imaginaire » disait Cioran.
Pour une manifestation pacifique de dix minutes qui ne constitue aucun délit. Comme l'atteste la cour d'appel de rennes donc. Notre militant a subi deux gardes a vue, deux procès, a et jeté en pâture a la presse et par la presse. Les Français ne constatent pas un tel acharnement contre ceux qui, en haut ou en bas, détruisent littéralement notre pays.
Finalement, gauchistes, journalistes, politiques, procureurs, tous ont voulu mettre les menottes aux poignets de notre militant afin de détruire l'oriflamme. Ils ont cru réussir : qu'ils déchantent et pleurnichent désormais.
Pour la nation, pour la civilisation.
Sur ce qu'il s'est passé en
octobre dernier à Rennes cliquez ici
00:26 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 20 avril 2024
Riposte laïque est sauvé !
16:17 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 19 avril 2024
RAPPEL : SAMEDI 20 AVRIL, À CHATEAULIN (29) : CONFÉRENCE DE BERNARD GERMAIN SUR SON LIVRE "L'UNION EUROPÉENNE EN SORTIR... AU PLUS VITE !"
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17:40 Publié dans Bernard Germain, Rendez-vous avec Les Bouquins de Synthèse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |