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mercredi, 08 janvier 2025

L'Histoire est en train de lui donner raison...

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

C'est au moment où, en France, partout en Europe et même outre-Atlantique, les idées qu'il a défendues du plus profond de son être, de son coeur, de son âme commencent à triompher, au moment où notre peuple ouvre les yeux et reconnaît - ô combien - qu'il avait raison, que Jean-Marie Le Pen nous quitte.

Aujourd'hui, c'est toute la Droite nationale et identitaire, au-delà de ses divergences actuelles ou passées, qui est orpheline, mais Jean-Marie Le Pen restera l'homme qui, 40 ans durant, aura été un précurseur et aura incarné cette France française qui, demain, renaîtra de ses cendres.

Il n'est plus là mais, n'en déplaise aux insignifiants charognards qui bavent sur sa dépouille depuis l'annonce de son décès, ce matin, l'histoire est en train de lui donner raison...

Merci Jean-Marie... Nous continuons le combat...

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mardi, 07 janvier 2025

Décès de Jean-Marie Le Pen : un bel hommage "anticonformiste" de Nicolas Gautier, à lire sur Boulevard Voltaire

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Nicolas Gautier Boulevard Voltaire

Jean-Marie Le Pen est décédé ce 7 janvier 2025, à 96 ans. Après la mort de Roland Dumas et de Jacques Chirac, il s’agissait du dernier survivant de l’ancien monde ; d’aucuns diront même du dernier géant, sachant que le général de Gaulle ayant tiré son ultime révérence, ne restaient plus que François Mitterrand et lui, Jean-Marie Le Pen. Certes, au contraire de l’homme de Jarnac, celui de la Trinité-sur-Mer ne fut jamais président de la République. Ce qui ne l’empêcha pas, même campant dans une éternelle opposition, de toujours raisonner en homme d’État.

Nombre de ses pairs estimaient avoir une « certaine idée de la France » ; pas lui, pour qui la France était avant tout une réalité. La France, il la vivait au plus profond de sa chair. Élevé dans le souvenir de la Grande Guerre, il connut les affres de la Seconde, y perdant son père, marin parti en pleine mer, sur une mine allemande, alors qu’il devenait jeune résistant. Il y eut ensuite d’autres guerres, celles d’Indochine et d’Algérie, entrecoupées par l’équipée du canal de Suez. Voilà qui forme - plus qu’un caractère - un homme.

Le reste de sa vie ne fut plus que combats, politiques ceux-là, mais toujours empreints de cette gravité propre à ceux qui ont connu le feu et dont les balles ayant sifflé à leurs oreilles n’étaient pas des balles de tennis : les seules que ses opposants, pour la plupart, aient affronté aux heures les plus tragiques de notre Histoire.

Ce fut donc le Jean-Marie Le Pen, organisateur des comités Tixier-Vignancour, lors de l’élection présidentielle de 1965, matrice de ce qui allait devenir le Front national, en 1972, à l’instigation d’Ordre nouveau. À l’auteur de ces lignes, il confiait, lors d’un entretien accordé au Choc du mois, en juin 2006 : « Chez Tixier, j’arrivais à faire cohabiter des sensibilités a priori les plus incompatibles : tirailleurs algériens et grands-bourgeois, anciens de la Résistance et vaincus de la Collaboration. Je sais qu’on me reproche depuis des années d’avoir tendu la main à ces gens. Mes amis maquisards d’alors me le reprochaient déjà ; pourtant, si je ne leur avais pas tendu la main, qui d’autre l’aurait fait ? Quand on se place dans une perspective de rassemblement national, on rassemble. Ou alors, on va à la pêche aux moules ! »

Pour lui, « l’extrême droite était un boulet »

Et cet éternel trublion d’en rajouter une couche, à propos de cette « extrême droite » dont il fut si souvent accusé d’être le chef de file : « Je dois admettre que j’ai traîné cette extrême droite comme un véritable boulet. Moi, je préparais l’avenir. Eux, ils étaient là pour tenter de justifier leur passé, imaginant, sans doute, que s’ils parvenaient à réhabiliter leurs erreurs de jeunesse, la droite nationale, de facto, se retrouverait aux portes du pouvoir. Un raisonnement parfaitement idiot. »

Pourquoi reproduire cet entretien, qui fit grand bruit à l’époque, jusque dans les rangs du dernier carré lepéniste, déjà très perturbé par la scission de Bruno Mégret, en décembre 1998 ? Tout simplement parce qu’en cette occasion, le défunt livrait véritablement le fond de sa pensée et s’y montrait tel qu’il était, côté jardin, loin de journalistes ne lui voulant pas que du bien. C’est le même Jean-Marie Le Pen qui, en 1974, fait de l’immigration le nouveau cheval de bataille d’un Front national naissant, alors que ses amis persistent à considérer l’anticommunisme comme la fin des fins. Pareillement, en 1990, il prend ce même mouvement à rebrousse-poil en se prononçant contre la première guerre du Golfe, alors qu’en la circonstance, il est plus que minoritaire au sein de son propre bureau politique.

Emmerder les bourgeois…

Ainsi était Jean-Marie Le Pen. Qui n’aurait jamais troqué sa liberté d’esprit contre tous les maroquins du monde, persistant à ne pas renier ses folles années de jeunesse durant lesquelles il échangeait les coups avec les communistes pour mieux, et après, boire avec eux. Joyeuse période durant laquelle il montrait son cul aux bourgeois avec le cinéaste Claude Chabrol, l’un de ses célèbres amis de bordée et, accessoirement, l’un des chefs de file de la Nouvelle Vague. Où il proposait crânement à un des parrains de Pigalle de devenir celui de sa petite dernière, Marine. Où il se régalait à défier les océans sur son bateau, pas prénommé Cambronne pour rien, plutôt qu’à s’ennuyer dans les dîners huppés. Bref, où, tout en étant Le Pen, il était simplement et avant tout Jean-Marie. Ce que l’auteur de ces lignes a pu vérifier à de nombres reprises, fort de dizaines d’entretiens et de deux ouvrages rédigés à quatre mains : Parole d’homme et L’Album Le Pen, durant la campagne présidentielle de 2002, l’année où il fit trembler les curés de la bien-pensance et les Diafoirus gavant le peuple français à grands coups de moraline. Emmerder les bourgeois ? C’était chez le défunt, plus qu’une ligne de conduite, un bréviaire dont jamais il ne se détourna.

Ce triste jour de janvier 2025, c’est donc à la fois Le Pen et Jean-Marie qu’on enterre. Les amoureux de la France se sentent, aujourd’hui, tous un peu orphelins

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18:33 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le "chien de tête qui flaire la crevasse où court l’attelage" s'en est allé mais son combat continue !

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Didier Lecerf, rédacteur en chef de Synthèse nationale

"Panpan" – comme le surnomment affectueusement tous ceux qui, à un moment ou à un autre, l’ont accompagné dans son combat politique pour la France – vient de rejoindre son saint patron, Jean le Baptiste, son fidèle second des années 1980, Jean-Pierre Stirbois, et la longue procession de ses soutiens aujourd’hui disparus, tel Roger Holeindre.

Les centaines de milliers de patriotes, de nationaux, de nationalistes qui se sont engagés à ses côtés, au cours des cinquante dernières années, ont aujourd’hui le cœur lourd mais l’esprit léger. En des temps fondés sur le mensonge et soumis aux diktats de la bien-pensance, ils ont su, en effet, avec Jean-Marie Le Pen et "son" front national, voir ce qu’il fallait voir et dire ce qu’il fallait dire, malgré les insultes, les menaces, voire les violences de leurs adversaires ameutés derrière la gauche et l’extrême gauche.

Aujourd’hui, parmi ces derniers, certains, face à la mort d’un homme qu’ils ont combattu, font preuve de respect et de dignité : qu’ils en soient remerciés ; mais d’autres se bousculent, sur les réseaux sociaux, pour cracher sur sa dépouille. Ruffin ruffine, Boyard bayardise, l’Humanité éructe… Rien de nouveau sous le pâle soleil d’hiver. C’est ce qui distingue les hommes des hominicules. Les premiers savent s’incliner devant le trépas d’un de leur semblable et la douleur de ceux qui l’ont aimé. Les seconds se vautrent dans la boite à ordures où ils pataugent à leur aise.

Mais après tout, qu’importe ! Qu’ils bavent et rebavent ! Il n’en restera que des taches sur le devant de leur chemise… De toute façon, l’histoire a déjà tranché. Jean-Marie Le Pen et tous ceux qui l’ont précédé, accompagné, soutenu dans ce long combat pour la patrie n’ont eu qu’un seul tort : avoir raison avant tout le monde.

Comme l’a écrit le "Président" en conclusion du premier tome de ses mémoires : « Si j’ai eu un sens, c’est de crier la vérité à temps et à contre-temps, (c’est) d’être la voix qui refuse le mensonge, la voix qui réconforte et redresse le peuple des malades, des humiliés, des offensés. La politique après tout, ce n’était peut-être pas absolument mon truc. J’étais plutôt, comment dire ? Une vigie, une sentinelle, un lanceur d’alerte, un chien de tête qui flaire la crevasse où court l’attelage, un emmerdeur, un prophète ? Une voix qui crie dans le désert jusqu’à ce qu’il se remplisse ».

Aujourd’hui, grâce au Menhir et à tous ceux qui furent ses cadres et ses militants, le désert n’est plus désert, il est même bien rempli. Jean-Marie, tu peux reposer en paix, les emmerdeurs, les chiens qui flairent la crevasse où court l'attelage, les empêcheurs de tripatouiller en rond, les botteurs de fourmilières sont de plus en plus nombreux. Grâce à eux et par eux, ton combat continue. Il se poursuivra jusqu’à la victoire !

17:23 Publié dans Didier Lecerf, Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce soir sur Telegram, le Parti de la France consacre une émission à Jean-Marie Le Pen

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Ce soir, émission spéciale consacrée à Jean-Marie Le Pen : cadres du Parti de la France et amis du Menhir lui rendront hommage.
 
Rendez-vous à 21h sur Telegram : [https://t.me/partidelafrance](https://t.me/partidelafrance)

16:23 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

ADIEU JEAN-MARIE !

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13:12 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

10 ans après Charlie : le silence complice d'une Nation en déclin

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Thomas Joly, président du Parti de la France

Dix ans se sont écoulés depuis l’attaque islamique contre Charlie Hebdo, cet attentat qui aurait dû réveiller une France anesthésiée par son propre déni. Dix ans de larmes et d’hommages vides, pendant lesquels nos dirigeants ont rivalisé de lâcheté, refusant obstinément de s’attaquer à la cause profonde : l’islamisation rampante de notre pays. Ils se sont réfugiés derrière des slogans creux, préférant peindre des fresques murales et allumer des bougies plutôt que de prendre les mesures nécessaires. Pendant ce temps, la société française s’est fragmentée, rongée par une idéologie étrangère qui ne cache plus son mépris pour notre mode de vie et nos libertés.

Le problème est clair et ses racines sont profondes : une immigration afro-musulmane insupportable qui ne cherche ni à s’intégrer ni à s’assimiler, mais à imposer ses mœurs et ses ressentiments. Que dire de cette jeunesse nourrie à la haine de la France, éduquée dans des enclaves ethniques où les lois françaises sont bafouées au profit d’une autre loi, bien plus communautaire ? Que dire encore de ces vagues de clandestins qui déferlent sur la France, véritables chevaux de Troie d’un terrorisme qui a frappé au cœur de Paris, de Nice, de Saint-Étienne-du-Rouvray et de tant d’autres lieux ? Chaque nouvel attentat révèle la même vérité : notre naïveté migratoire est devenue une menace existentielle.

Il n’y a pas cinquante solutions, mais une seule, radicale, à la hauteur du défi. Il faut une remigration massive : le retour dans leur pays d’origine des populations extra-européennes inassimilables. Il faut expulser sans faiblesse tous les clandestins et les faux réfugiés, rétablir des frontières nationales infranchissables, mettre fin à ce laxisme criminel qui fait de la France un eldorado pour ceux qui la détestent. Mais pour cela, il faudra d’abord changer de dirigeants, balayer cette classe politique qui préfère pleurnicher sur les ruines plutôt que de reconstruire la maison. Dix ans après Charlie, la question est simple : voulons-nous enfin défendre la France ou accepterons-nous d’en signer l’acte de capitulation ?

Source cliquez ici

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Retour sur l'affaire Charlie : Une certaine dose de perversion quand même…

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Couverture du n° hors série de Synthèse nationale publié quelques jours après le carnage. Aujourd'hui épuisé.

Roland Hélie Synthèse nationale (8 janvier 2015)

Depuis l’annonce du massacre qui s’est déroulé dans les locaux de Charlie hebdo, le 7 janvier, on assiste à un concert de réactions presque toutes aussi dégoulinantes de niaiseries et d’irresponsabilités les unes que les autres. Toute la classe politico-médiatique y va de son couplet rappelant à qui veut encore l’écouter que cet attentat ne doit pas engendrer « des amalgames douteux » ou encore que « l’islam est une religion de tolérance qu’il ne faut pas confondre avec les tueurs fanatisés ». De Hollande à Sarkozy en passant par Juppé et autres Filippetti, chacun rivalise dans le compassionnel de circonstance et les bons sentiments de vierges effarouchées.

Toutes ces simagrées ne doivent pourtant pas nous faire oublier l’énorme part de responsabilité que portent ces gens dans la situation actuelle. A force de refuser de voir les réalités en face, ceux qui sont sensés depuis des décennies diriger notre pays, qu’ils soient de la droite molle ou de la gauche dogmatique, par confort intellectuel ou par soumission à la volonté mondialiste de broyer les identités, ont créé les conditions du carnage qui nous attend. Ils ont bonne mine aujourd’hui d’appeler à « l’unité nationale » alors qu’ils ont tout fait (et qu’ils continueront à tout faire) pour détruire notre nation et anéantir notre civilisation.

Depuis cinquante ans les nationalistes sonnent le tocsin. Nous ne cessons de prévenir que l’importation sur notre sol d’une masse de gens déracinés qui ont une toute autre approche des choses que la nôtre ne peut entrainer à terme que des problèmes graves. Lorsque nous disons cela, je précise que c’est sans aucun mépris pour quiconque. Toute civilisation est respectable chez elle, à condition qu’elle reste chez elle. L’islam est peut être une religion adaptée aux pays où il a prospéré mais il se trouve qu’ici, en France, nous sommes en Europe, terre de tradition helléno-chrétienne hérissée de cathédrales et de beffrois sur laquelle il n’a pas vocation à se développer.

Mais l’immigration massive et incontrôlée n’est pas la seule raison que nous ayons d’imputer à la classe dirigeante la responsabilité du développement du terrorisme islamique. Depuis une trentaine d’années les gouvernements successifs, et leurs chiens de garde que sont les journalistes aux ordres, se sont tous alignés servilement (à l’exception de Villepin au moment de la seconde guerre du Golfe, reconnaissons-le) sur la volonté américaine de déstabiliser le monde arabe. De l’Irak à la Lybie et de l’Egypte à l’Afghanistan, chacun a pu constater « la brillante réussite » de cette politique hasardeuse imposée par les lobbys et légitimée par quelques donneurs de leçons patentés. Le dénommé Bernard-Henri Levy étant un étalon en la matière. Cette politique belliciste continue à faire des ravages en Syrie aujourd’hui.

Revenons à l’attentat qui a visé Charlie hebdo. Cela étonnera peut être certains mais nous aussi nous avons un cœur et, par conséquent, nous partageons la peine des proches des victimes de la tuerie. Cela étant dit, je n’aime pas Charlie hebdo (1). Ce journal réputé satirique est en fait très conforme au « politiquement correct ». Lorsqu’il s’en prend à l’islam, c’est avant tout pour des raisons sociétales. Il refuse de reconnaître la dimension ethnique qui nous en sépare. L’esprit dans lequel les caricatures de Mahomet ont été publiées il y a quelques années ne pouvait qu’à un moment ou un autre entrainer des représailles de la part des islamistes. Ce moment est hélas arrivé. C’est triste, mais c’est ainsi.

Quoiqu’il en soit, il faudra un jour nous expliquer comment d’un côté on se permet d’insulter une croyance quelle qu’elle soit et que de l’autre on favorise l’implantation de celle-ci sur notre sol. Il doit y avoir une certaine dose de perversion chez ces gens là...

Note

(1) Un bémol cependant : je n’oublie pas qu’en juin 2013, au moment de l’affaire Esteban/Méric, Charlie hebdo avait publié un article, signé du politologue Jean-Yves Camus, allant à contre-courant des trombes d’insultes déversées alors sur les nationalistes.

11:12 Publié dans Archives SN | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Union nationale ? Non : sidération, récupération et manipulation

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Jean-Yves Le Gallou, c'était le 10 janvier 2015

Polémia cliquez là

« Le défilé du 11 janvier fut ainsi un éloquent symbole de l’unanimisme cosmopolite de la superclasse mondiale servie par les médias de propagande ».

Hollande est un grand président. Il va remonter dans les sondages. L’attaque contre Charlie Hebdo et l’hyper casher de Vincennes sont des aubaines pour lui. Le voici devenu père de la nation, l’artisan d’un nouveau consensus français : « Ensemble », et le président autour duquel la planète se presse. Mieux que l’Union nationale, l’Union mondiale ! Chapeau, l’artiste !

La conséquence de 40 ans de politique migratoire

Et pourtant les événements de Paris, Dammartin-en-Goële et Vincennes sont la conséquence de quarante ans de politique migratoire (depuis le regroupement familial décidé par Chirac en 1976) : une politique à laquelle toute la classe politique défilante a pris sa part :

• L’immigration galopante, d’abord, s’accélérant à chaque pseudo-alternance : du RPR ou de l’UMP vers le PS, mais aussi du PS vers l’UMP.

• La folle politique de la nationalité, consistant à donner le titre de Français à des Coulibaly ou des Kouachi qui ne le sont ni par l’origine, ni par la culture, ni par leur cœur.

• L’échec des politiques d’intégration poussant à choyer et à présenter comme modèles des voyous de banlieue : les frères Kouachi invités par France 2 (chaîne de service public) comme rappeurs, puis pour l’un d’entre eux bénéficiant d’un emploi aidé à la mairie de Paris comme « ambassadeur du tri » (sic !). Coulibaly était reçu en 2009 par le président Nicolas Sarkozy à l’Élysée : l’occasion d’obtenir un portrait flatteur dans Le Parisien. Coulibaly et Kouachi n’étaient pas considérés comme des marginaux mais comme des exemples.

Des « exemples » dont la place aurait été en prison si nous n’avions pas une folle politique judiciaire.

Car c’est aussi la politique sécuritaire des gouvernements successifs qui a été mise en échec : 10 lois liberticides contre le terrorisme, pour quels résultats ? Un manque de jugeote des services consistant à alléger le dispositif de protection de Charlie Hebdo… à l’automne 2014 : bravo Cazeneuve, bravo Boucault !

Et c’est au moment où les gouvernants ont laissé s’implanter une immigration musulmane de peuplement en France qu’ils ont déstabilisé les gouvernements arabes laïcs en Irak, en Égypte, en Libye et en Syrie, et qu’ils ont encouragé la fabrication du monstre islamiste. Pourtant deux acteurs du chaos syrien, le Turc Erdogan et l’Israélien Netanyahou ont été invités à défiler à Paris…

À vrai dire, ce fut le défilé des incendiaires : politiques de Sarkozy à Hollande, internationaux de Cameron à Merkel, associatifs de SOS-Racisme à l’UOIF qui avait réclamé l’interdiction des dessins sur Mahomet.

Le défilé du 11 janvier fut ainsi un éloquent symbole de l’unanimisme cosmopolite de la superclasse mondiale servie par les médias de propagande.

Le défilé du 11 janvier 2015, c’était un peu comme une marche silencieuse pour le droit des enfants, avec au premier rang Marc Dutroux, Émile Louis et Patrick Henry.

Propagande univoque et silence du FN

Ce qui est le plus sidérant – au sens propre du terme – c’est l’absence totale de prise de recul et de réflexion critique de la part des médias mainstream.

Le Front national lui-même semble avoir été réduit au silence : soit parce qu’il n’a pas eu la parole ; soit parce que ses principaux dirigeants ont fait profil bas. À l’image de ce premier tweet de Florian Philippot : « Horreur, infinie tristesse » ; ou de la « déclaration solennelle » de Marine Le Pen évoquant le « Pas d’amalgame » ou « les Français de toutes origines » et appelant à « l’Union nationale ». Pas un mot sur les causes, pas un mot sur les responsabilités.

Devenu littéralement inaudible, le Front national semble avoir payé le prix fort de la pasteurisation, sans recueillir pour autant le bénéfice de la dédiabolisation car il est resté totalement marginalisé et pestiféré. Il y a là incontestablement une double limite au discours « national-républicain » : on n’a pas besoin du FN pour dire « tout le monde il est français » et confondre Français administratif et Français de civilisation ; la réalité c’est que la « conception citoyenne de la nation » n’est que le cache-sexe du communautarisme. La réalité, c’est aussi que le mot « républicain » est devenu un mot de novlangue pour signifier « politiquement correct », et que, tant qu’il ne sera pas totalement aligné sur le conformisme dominant, le FN ne rejoindra pas (quels que soient les désirs de ses dirigeants médiatiques) « l’arc républicain ».

Certes, Marine Le Pen a tenté de reprendre la main en manifestant à Beaucaire. Et Marion Maréchal Le Pen a pu dire des choses pleines de sens sur BFM TV : « Il y a deux problèmes qui ressortent : la montée du fondamentalisme islamiste et “l’inassimilation” de ces Français (…) Comment ont-ils pu obtenir la nationalité française alors qu’ils n’ont strictement rien de Français ? (…) Au-delà de la République c’est la civilisation française qui est attaquée. (…) Nous avons quand même voulu participer, mais pas aux côtés de ceux qui sont responsables. » Le philosophe Michel Onfray, de plus en plus au bord de la dissidence, a même déclaré : « Marine Le Pen est l’une des rares à dire que le réel a bien eu lieu. »

Restent que les événements de janvier 2015 montrent l’extraordinaire capacité du Système à rebondir grâce à un contrôle médiatique sans faille. Ils montrent aussi qu’il est aussi vain que naïf de penser parvenir au pouvoir par une entreprise de séduction des médias. Ils montrent enfin la nécessité de structurer et de former sans concessions les acteurs de la France de demain. Ils montrent surtout le rôle déterminant des médias alternatifs et des réseaux sociaux, seules possibilités d’émission d’un autre discours.

Le combat ne fait que commencer. Et ce n’est pas une stratégie bisounours qui permettra de le gagner.

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L'ingérence à géométrie variable : il ne faut pas oublier...

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Bruno Gollnisch : « Il paraît qu’Elon Musk se livrerait à une insupportable « ingérence », en exprimant sa sympathie pour l’AfD allemande, ou en dénonçant le scandale de l’Omerta sur les viols massifs de jeunes filles anglaises par des gangs pakistanais…
 
Ingérence ? Vous avez dit ingérence ? En 2002, quand Le Pen était en finale à la Présidentielle, j’ai souvenir de toutes les prises de position d’hommes politiques étrangers contre sa candidature, et à l’époque, cela ne choquait aucun des esprits délicats qui s’offusquent aujourd’hui ! »

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lundi, 06 janvier 2025

Combourg (35), dimanche 19 janvier :

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Nancy, samedi 15 février :

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Bordeaux, mercredi 15 janvier :

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Les gouvernants du Royaume-Uni doivent tomber, passer devant des tribunaux populaires et être condamnés à la hauteur de leur trahison.

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Un communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France
 
C'est un plaisir de voir Elon Musk s'en prendre aux ordures cosmopolites au pouvoir au Royaume-Uni. Ces pourritures ont fermé les yeux, par idéologie antiraciste, sur des viols de masse de Pakistanais commis sur des adolescentes britanniques. Et les mêmes ont emprisonné en nombre des pères de familles qui écrivaient sur les réseaux sociaux qu'ils n'en pouvaient plus de l'invasion migratoire.
 
Les gouvernants du Royaume-Uni doivent tomber, passer devant des tribunaux populaires et être condamnés à la hauteur de leur trahison.
 

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Elon Musk, un ballon d’oxygène pour les dissidents diabolisés et persécutés

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L'édito de Cyrano sur Riposte laïque de ce matin cliquez ici

Certes, avoir de l’argent aide à disposer d’une liberté de parole, et Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, alors qu’il n’est pas un héritier mais simplement un génie visionnaire, ne s’en prive pas. On fera remarquer qu’une Élisabeth Badinter a aussi beaucoup d’argent et que, mis à part quelques propos ponctuels prétendant défendre la laïcité, elle n’a jamais aidé les patriotes persécutés dans leur combat, tout simplement parce que c’est une grande bourgeoise bien-pensante qui qualifie, comme les mondialistes, ceux qui aiment leur pays de racistes d’extrême droite. Rappelons qu’elle n’est même pas capable de prononcer le mot « islam », se réfugiant derrière le confortable « islamisme ». Bref, rien à espérer d’elle et de tous les milliardaires de gauche qui ne pensent qu’à bien se tenir à table.

Elon Musk se fout totalement des étiquettes qu’on va lui attribuer, des réactions que ses propos suscitent, il fonce et il cogne. Il allume les juges italiens qui voulaient enfermer Matteo Salvini pendant 6 ans, pour s’être opposé au débarquement d’un bateau de clandestins, alors qu’il était ministre de l’Intérieur. Il qualifie le chancelier démissionnaire allemand d’imbécile incompétent, et n’hésite pas à soutenir l’AfD, parti diabolisé nazifié, que même le RN ne veut plus fréquenter parce qu’il a inscrit dans son programme la nécessaire remigration. Enfin, cerise sur le gâteau, en soutenant Tommy Robinson (abandonné par toute la mouvance patriote, à de trop rares exceptions) et surtout en ciblant le Premier ministre anglais Keir Starmer, lui reprochant sa bienveillance avec les gangs de violeurs pakistanais, il a relancé, soutenu par Nigel Farage, un scandale d’État que les travaillistes font tout pour étouffer depuis vingt ans.

On attend avec impatience qu’Elon Musk s’intéresse à la France, et cible Macron et Mélenchon comme il a pointé du doigt Scholz et Starmer. On espère qu’il parlera de nos magistrats de la même manière qu’il a dénoncé les juges pourris italiens. On veut que la parole redevienne libre, et que le rouleau compresseur Elon Musk utilise sa force de frappe pour déstabiliser tous les régimes corrompus européistes, les immigrationnistes, les journaleux vendus, les magistrats politisés, les enseignants laveurs de cerveau et surtout tous les traîtres français et européens qui vendent leur pays aux islamistes contre des pétro-dollars.

Prochaine étape, le 9 janvier, sur X-Twitter, Elon s’entretiendra avec Alice Weidel, leader de l’AfD, le pendant de Reconquête en Allemagne. Nul doute que cet entretien, qui rend fous Ursula von der Leyen, Thierry Breton, Emmanuel Macron et tous les européistes traîtres, va pulvériser les records d’audience et dédiaboliser un parti sali et insulté tous les jours depuis son existence.

Longue vie à Elon Musk et bien sûr à Donald Trump, dans leur combat contre l’État profond et pour la liberté d’expression.

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Grooming gangs au Royaume-Uni : une affaire Pelicot puissance 1 000, et l’aveuglement complice des élites occidentales

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Julien Dir Breizh info cliquez ici

Le scandale des grooming gangs britanniques revient sur le devant de la scène avec une force explosive, comme un rappel brutal de l’effondrement moral et institutionnel de nos sociétés occidentales. Ces réseaux criminels, composés principalement d’hommes issus de certaines communautés immigrées, ont exploité sexuellement des milliers, voire des dizaines de milliers, de jeunes filles blanches au Royaume-Uni. Pourtant, pendant des années, ces crimes ont été ignorés, minimisés, voire dissimulés par les autorités, les médias et les élites politiques. Aujourd’hui, certains osent s’indigner qu’Elon Musk en parle ouvertement, relançant un débat que tous préféreraient enterrer.

Alors que la presse française a fait de l’affaire Pelicot l’un des dossiers médiatiques les plus marquants de 2024, faisant de cette ignoble affaire un drame national, l’effroyable réalité des grooming gangs reste reléguée à l’arrière-plan, comme un simple « dysfonctionnement » institutionnel. Mais soyons clairs : les chiffres parlent d’eux-mêmes. Nous ne sommes pas face à un fait divers. Nous sommes face à un viol de masse racial et institutionnalisé, à un abandon volontaire de milliers de jeunes filles par un système gangrené par la lâcheté et l’idéologie.

L’affaire des grooming gangs ne date pas d’hier. Dès 2014, le rapport Jay dévoilait que plus de 1 400 enfants avaient été victimes d’abus sexuels organisés à Rotherham, une ville ouvrière du nord de l’Angleterre. Depuis, des enquêtes similaires ont révélé des horreurs comparables à Rochdale, Telford, et dans tant d’autres villes britanniques. Les victimes, pour la plupart des jeunes filles blanches issues de milieux modestes, étaient ciblées, manipulées, et prostituées par des réseaux criminels opérant avec une impunité quasi totale.

Aujourd’hui, de nouvelles estimations font état de potentiellement 250.000 viols, faisant de ce scandale l’un des pires crimes de masse de l’histoire moderne. Ces chiffres glacials devraient provoquer une indignation planétaire. Pourtant, ils n’ont suscité que des murmures gênés. Pourquoi ? Parce que les auteurs de ces crimes appartiennent à des communautés que l’idéologie dominante refuse de critiquer.

La révolte des invisibles : Elon Musk, Nigel Farage et la vérité en marche

Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, a brisé le silence. Sur X, la plateforme qu’il possède, il a relancé un débat que les élites préféraient enterrer. En dénonçant Keir Starmer, ancien directeur des poursuites judiciaires et actuel Premier ministre britannique, Musk a mis en lumière les échecs abyssaux des autorités face à ces crimes de masse. Il n’a pas hésité à qualifier certains responsables de « complices » et à exiger une transparence totale sur ce qui s’est passé à Oldham, Rotherham, Telford, et bien d’autres villes.

Nigel Farage, leader de Reform UK, a amplifié cette dénonciation, affirmant que le peuple britannique avait raison d’être en colère. « Comment cela a-t-il pu arriver ? Pourquoi tout le monde a-t-il voulu le cacher ? » s’indigne-t-il. Ce n’est plus une question de justice sociale, c’est une question de survie morale et civilisationnelle.

Le silence coupable des élites

Les autorités britanniques ont préféré détourner les yeux. Pourquoi ? Par peur d’être accusées de racisme, d’islamophobie ou de stigmatisation. La lâcheté a dominé, et les institutions censées protéger ces jeunes filles les ont abandonnées. Policiers, travailleurs sociaux, politiciens : tous savaient, mais tous ont choisi de ne rien faire. Pire encore, certaines victimes qui ont osé parler ont été culpabilisées ou ignorées, comme si leur souffrance n’était qu’un inconvénient dans la grande mécanique du multiculturalisme heureux.

Et aujourd’hui, certains médias osent critiquer Elon Musk pour avoir donné de la visibilité à cette tragédie ? L’homme qui défend Tommy Robinson, ce dissident qui a risqué sa liberté pour enquêter maladroitement (eu égard de la loi britannique) sur ces crimes, devient la cible des élites bien-pensantes. Celles-là mêmes qui, pendant des années, ont enterré cette affaire pour protéger leur utopie multiculturaliste.

En France, l’affaire Pelicot a monopolisé les colonnes des journaux et les débats télévisés. Un crime odieux mais dont l’impact est sans commune mesure avec les grooming gangs. Pourtant, cette affaire a été montée en épingle, érigée en symbole des violences masculines, alors que les viols de masse orchestrés au Royaume-Uni restent traités comme de simples faits divers.

Pourquoi une telle différence de traitement ? Parce que dans l’affaire Pelicot, il n’y avait aucun risque de stigmatiser une communauté protégée. Parce qu’il était facile de dénoncer, sans craindre de heurter les sensibilités d’un système obsédé par l’idée de ne jamais « diviser ». Cette hypocrisie est insupportable. Elle montre que ce ne sont pas les victimes qui importent, mais l’agenda politique que leur souffrance peut servir.

Un jour, les responsables devront payer

Ce scandale ne s’arrête pas aux criminels eux-mêmes. Ceux qui ont permis cette barbarie par leur silence ou leur complicité devront rendre des comptes. Les responsables politiques, les médias, les bureaucrates des forces de l’ordre : tous devront être jugés pour leur rôle dans cet effondrement moral.

Et ne nous y trompons pas : ce qui se passe au Royaume-Uni est un avertissement pour toute l’Europe. Les mêmes mécanismes sont à l’œuvre partout où l’immigration massive, combinée à la lâcheté des élites, transforme nos sociétés en poudrières multiculturelles. Si nous ne réagissons pas, nous connaîtrons demain nos propres grooming gangs, nos propres Rotherham.

Ce drame doit nous ouvrir les yeux sur les dangers d’une société qui sacrifie ses enfants sur l’autel du multiculturalisme et de l’idéologie. Il est temps de dire non à cette logique mortifère. Il est temps d’exiger des politiques fermes, des institutions transparentes, et une justice implacable envers ceux qui trahissent leur mission première : protéger les plus vulnérables.

Les grooming gangs sont le symptôme ultime d’un système en décomposition. Mais ils ne doivent pas être la fin de l’histoire. Que cette tragédie nous serve d’électrochoc, d’appel à la révolte. Pour les victimes d’hier, pour celles d’aujourd’hui, et pour empêcher que d’autres vies ne soient brisées demain.

L’heure n’est plus au silence. L’heure est à la justice. Et elle viendra.

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Vendredi 10 janvier : Eric Zemmour à Lorient

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dimanche, 05 janvier 2025

Un nouveau livre de Jean-Claude Rolinat consacré à Monaco...

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SN - Nos lecteurs vous connaissent bien, vous collaborez régulièrement à ce site et à la revue Synthèse nationale et vous avez déjà publié plusieurs ouvrages politiques, notamment les biographies d’Oliveira Salazar, du Maréchal Mannerheim, et des Perón, sans oublier une sorte de radioscopie du régime des colonels grecs cliquez ici. Qu’est-ce qui vous a poussé à faire un livre sur ce micro-État qu’est Monaco ?

JCR – Je vais vous étonner, cette envie remonte à mon enfance. Monaco fut le premier pays « étranger » où j’ai mis les pieds, avec mes parents. Depuis, il y en a eu bien d’autres ! J’avais sept ans et le ballet des carabiniers devant le palais du prince m’avait particulièrement impressionné. Le drapeau qui flottait là-bas n’était pas le même que chez nous, et cela m’avait intrigué. J’ai approfondi la question, et la sortie  en 1956 du film d’Hitchcock , « La main au collet », avec l’actrice Grace Kelly - dont l’action se déroule en partie à Monaco -, avait ranimé mon intérêt. D’autant que la vedette du film est devenue princesse de Monaco, évènement mondain qui braqua les yeux du monde entier sur le Rocher, le sortant d’un relatif anonymat. Depuis, je suis retourné six à sept fois dans ce minuscule pays. Et, lors de mon dernier séjour, j’ai approfondi la question jusqu’à rédiger un livre, ce livre « Monaco, plus qu’une Principauté de rêve, un État ». C’est un digest, en quelque sorte, s’adressant à toute personne qui désirerait tout savoir sur la Principauté sans avoir à le chercher.

SN – Sérieusement, vous considérez Monaco comme un « État », au même titre que la Belgique ? Le Brésil ou la Chine ?

JCR – « Small is beautiful » ! Au-delà de la boutade, juridiquement, oui, Monaco au même titre qu’Andorre, San-Marino, le Luxembourg ou le Liechtenstein – autres petits « pays » -, sont membres des Nations Unies. Et leurs voix pèsent autant que celles de la Russie ou des USA. Je vous ferai remarquer que bien des Empires ou de puissants pays sont morts – j’ai d’ailleurs publié chez Dualpha un « Dictionnaire  des États disparus » . Permettez-moi de vous rappeler que Rome, Byzance, le Saint-Empire romain germanique, la Prusse, la RDA ou l’URSS,  étaient des mastodontes autrement plus puissants que ces pastilles de souveraineté. C’est l’honneur de ces pays lilliputiens de maintenir envers et contre tout, leur spécificité qui plonge dans l’histoire la plus longue.

SN – Les relations entre Monaco et la France n’ont pas été toujours un « long fleuve tranquille »…

JCR – Oui, vous avez raison, c’est le moins que l’on puisse dire. Comme un vêtement rétrécit au lavage, parait-il, la Principauté a perdu au fil du temps quelques kilomètres carrés, pour mieux en regagner sur la mer par de pharaoniques travaux, qui sont l’œuvre du prince Rainier, père de l’actuel souverain. Monaco, avant de perdre le territoire des  actuelles communes de Menton et de Roquebrune/Cap Martin, allait jusqu’à la frontière italienne. Les vicissitudes de l’histoire ont fait que ces villages ont voulu se rattacher à la France au XIXe siècle.

SN – Mais n’y a-t-il pas eu aussi un épisode tragi-comique dans les relations franco-monégasques, dans les années 1960 ?

JCR – Oui,  effectivement, le torchon a brûlé entre le général De Gaulle et le prince Rainier. C’était en 1962 et, au moment où le président français larguait l’Algérie, on s’est justement demandé s’il n’allait pas annexer Monaco !

SN – Quel était l’objet de la querelle ?

JCR- La fiscalité. Les résidents français, comme les autres étrangers et les sujets monégasques eux-mêmes, ne payaient pas d’impôts sur le revenu. De Gaulle a voulu changer les choses. Du jour au lendemain, des cordons de CRS et de gendarmes ont pris position  à Beausoleil, sur la frontière, une frontière qui se joue de la topographie, et qui chevauche allègrement immeubles et trottoirs imbriqués ! On a même dit que Rainier avait giflé le Ministre d’État français, qui est un peu l’œil de Paris dans les affaires monégasques ! Enfin, tout est rentré dans l’ordre l’année suivante quand Monaco a accepté, pour les plus grands regrets de ses résidents français, que le fisc joue son rôle « d’oncle Picsou » à leur détriment.

SN – Justement, Monaco n’est-elle pas, comme beaucoup de places « off shore », un paradis fiscal aux portes de « l’enfer fiscal français » ?

JCR – Le règlement de cette question est en bonne voie, et la Principauté est sortie de la liste dressée par l’Union européenne des « États voyous » en matière fiscale. Ce qui ne veut pas dire que la confidentialité bancaire n’existe pas, et que nombre de grandes fortunes ne soient pas à l’abri dans les banques monégasques où l’on retrouve tous les sigles célèbres  de cette corporation ! Il y a, c’est vrai, un côté « bling-bling » sur le Rocher, avec les yachts ancrés à Port Hercule ou à la Condamine, son activité mondaine et un évènementiel particulièrement riche. Qui ne connait pas le rallye de Monte-Carlo, le Grand prix de Monaco, le festival international du cirque, le Bal de la Rose ou celui de la Croix Rouge ? Mais Rainier et Albert, son fils, ont fait et font rayonner leur minuscule pays tout particulièrement dans le bassin méditerranéen. Il est vrai que la France, qui se couche devant des pays secondaires comme l’Algérie, par exemple, pourrait n’en faire qu’une bouchée. Mais quel intérêt aurait la République d’annexer moins de  3 km² alors que la Côte d’Azur draine des masses de touristes qui, justement, y viennent aussi pour visiter et séjourner en Principauté ?

Propos recueillis par Guirec Sèvres

« MONACO plus qu’une Principauté de rêve un État »,  un livre de 150 pages, cahier photos, aux éditions Godefroy de Bouillon, 18,00 €.

13:28 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 04 janvier 2025

Libérez Tommy Robinson. Elon Musk soutient à nouveau le lanceur d’alerte dissident emprisonné au Royaume-Uni

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Elon Musk, le patron visionnaire de Tesla et de X (anciennement Twitter), a une nouvelle fois pris position contre l’injustice, en appelant à la libération de Tommy Robinson. Ce dernier, figure emblématique de la dissidence britannique, est actuellement emprisonné pour avoir enfreint une décision judiciaire qui lui interdisait de dénoncer des agissements liés à l’immigration.

Dans un simple mais puissant message – « Free Tommy Robinson » – Musk a relancé un débat essentiel sur la liberté d’expression, le rôle des lanceurs d’alerte et les dysfonctionnements d’un système judiciaire que certains jugent politisé.

Tommy Robinson : un dissident devenu symbole

De son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, Tommy Robinson s’est imposé comme un fervent défenseur des traditions britanniques face aux bouleversements engendrés par une immigration massive et une mondialisation sans contrôle. Fondateur de l’English Defence League (EDL) en 2009, il est devenu l’un des porte-voix des inquiétudes populaires face à l’islamisation de certaines régions du Royaume-Uni et aux violences communautaires qui en découlent.

Robinson ne se contente pas de discours. Depuis plus d’une décennie, il dénonce, enquête, et met en lumière des scandales que les élites cherchent souvent à minimiser ou à étouffer. Parmi ses révélations, l’affaire des gangs de violeurs pakistanais opérant dans le nord de l’Angleterre reste l’un des cas les plus marquants. Ces crimes odieux, qui ont brisé la vie de milliers de jeunes filles entre 1997 et 2013, ont été largement ignorés par les autorités de peur d’être accusées de racisme. Robinson a été l’un des rares à briser ce silence complice, ce qui lui vaut aujourd’hui une hostilité farouche de la part de certains cercles politiques et médiatiques.

Elon Musk : un soutien de poids

En s’exprimant en faveur de Robinson, Elon Musk pose une question fondamentale : un lanceur d’alerte peut-il être muselé sous prétexte d’avoir enfreint une loi ou une décision judiciaire ? Musk, connu pour son franc-parler, a qualifié l’emprisonnement de Robinson d’injustice flagrante. « Pourquoi Tommy Robinson est-il en isolement pour avoir dit la vérité ?« , a-t-il écrit. Ces mots résonnent avec force dans un contexte où la liberté d’expression semble de plus en plus menacée, en particulier pour ceux qui osent critiquer les dogmes progressistes.

Musk a également pointé du doigt l’actuel Premier ministre travailliste Keir Starmer, accusé de n’avoir rien fait pour mettre fin aux agissements des gangs de violeurs lorsqu’il dirigeait le Crown Prosecution Service (CPS). Selon Musk, cette période d’inaction illustre un problème systémique au sein des institutions britanniques, où des considérations politiques semblent primer sur la justice et la sécurité des citoyens.

Un système judiciaire sous influence ?

Robinson a été condamné pour avoir enfreint une injonction judiciaire qui l’empêchait de répéter des accusations à l’encontre d’un réfugié syrien, accusations qu’il estimait fondées sur des faits. Ses soutiens dénoncent une instrumentalisation de la justice pour réduire au silence un dissident gênant. En effet, les élites politiques et médiatiques ne pardonnent pas à Robinson son rôle dans l’exposition des scandales liés à l’immigration massive et aux abus commis dans certaines communautés.

Cette affaire pose un problème de fond : peut-on réellement parler de justice équitable lorsqu’un lanceur d’alerte est condamné pour avoir divulgué des vérités que d’autres préfèrent cacher ? Les partisans de Robinson, de plus en plus nombreux, estiment qu’il est victime d’un système cherchant à protéger des intérêts idéologiques au détriment de la vérité.

Tommy Robinson n’est pas qu’un simple militant britannique. Il est devenu un symbole de la résistance face à un système jugé déconnecté des préoccupations populaires. Son combat trouve un écho bien au-delà des frontières britanniques, en particulier dans les cercles identitaires européens. De nombreux militants voient en lui un modèle de courage face aux pressions et aux menaces.

Les manifestations de soutien organisées en son honneur rassemblent des milliers de personnes, bien décidées à défendre la liberté d’expression et à dénoncer une politique migratoire qu’elles jugent destructrice pour l’identité européenne. Alors que Tommy Robinson purge une peine de 18 mois de prison, ses soutiens continuent de se mobiliser. Ils dénoncent non seulement une injustice individuelle, mais aussi une dérive généralisée où les élites cherchent à imposer une pensée unique.

Dans ce contexte, l’appel d’Elon Musk à la libération de Robinson prend une dimension symbolique. Il ne s’agit pas seulement de défendre un homme, mais de protéger une valeur fondamentale : le droit de dire la vérité, même quand elle dérange. Pour les identitaires et les défenseurs des libertés, le combat pour Tommy Robinson est celui de tous ceux qui refusent de se soumettre à la dictature du politiquement correct.

Dans le prochain numéro de la revue Synthèse nationale, vous pourrez lire un entretien avec Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen et soutien actif en France de Tommy Robinson. Pour le commander cliquez ici

12:00 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 03 janvier 2025

Nancy, dimanche 5 janvier 2025 : commémorations de la bataille de Nancy (1477)

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23:44 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Soutien à Alexandre Simonnot, membre de la direction du Parti de la France, qui vient d'être relaxé

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Un communiqué du PdF :

Poursuivi pour avoir relayé un tweet de Jean-Marie Le Pen où celui-ci confirmait sa vision du « détail », Alexandre Simonnot a été lourdement condamné en première instance avec dommages et intérêts aux vautours associatifs habituels.

Heureusement, en appel, son avocat a soulevé un vice de procédure et son client a été relaxé !

Néanmoins, ce père de cinq enfants aux revenus modestes doit régler la facture de son avocat (3.600 €), le Parti de la France ayant déjà pris à sa charge les frais du premier procès.

C'est pourquoi, nous faisons appel à votre solidarité face à la persécution politico-judiciaire dont notre camarade a été victime.

Faites un don (déductible à 66 % de vos impôts) par virement sur le compte du Parti de la France (en précisant bien que c'est pour aider Alexandre Simonnot) : LCL PARIS MADELEINE – FR70 3000 2004 3700 0044 6675 B82

Ou envoyez un chèque au siège du Parti de la France - 76 rue de la Pompe - 75016 Paris.

Merci d'avance pour votre mobilisation !

18:03 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Conférence de Laurent Guyénot à Lille le samedi 18 janvier 2025 à 14h30

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E&R Nord-Pas-de-Calais recevra Laurent Guyénot à Lille le samedi 18 janvier 2025 à 14 h 30 pour une conférence intitulée « Tradition et civilisation helléno-chrétienne ».

L’hellénisme et le christianisme se disputent l’âme de l’Occident depuis deux mille ans. Une lutte féconde, mais jamais achevée, puisqu’elle oppose deux idées contraires : d’un côté la primauté de la raison gréco-romaine, de l’autre la primauté de la révélation judéo-chrétienne. La Cité des hommes contre la Cité de Dieu, selon le point de vue chrétien. Le Moyen Âge nous apparaît comme le triomphe du christianisme et la Renaissance comme celui de l’hellénisme. En analysant les entrelacements historiques de ces deux courants qui irriguent notre civilisation, nous pourrons savoir qui nous sommes, d’où nous venons et où nous pouvons aller.

- Entrée : 10 euros

- Inscription obligatoire sur le site ladll.fr

- Présence d’un stand Kontre Kulture et séance de dédicace

- Présence d’une buvette

16:46 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La passoire espagnole : de plus en plus de migrants illégaux y arrivent

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Michel Festivi 

J’avais, il y a quelques semaines, relaté dans un article, la politique pro-immigrationniste débridée mise en place par le gouvernement socialo-communiste espagnol de Pedro Sanchez, pour faire venir encore et toujours plus de clandestins en réalité. Et bien, si j’ose dire, cette politique suicidaire pour nos pays européens portent ses fruits venimeux, c’est le moins que l’on puisse dire.

Pedro Sanchez et ses séides communisto-indépendantistes n’ont qu’un but, voir submerger l’Espagne, et au-delà l’Europe entière. Les chiffres viennent de sortir, en 2024, le nombre de migrants clandestins arrivés aux Îles Canaries a été de 46.843, une hausse de plus de 17% par rapport à l’an passé. Pour l’ensemble de l’Espagne, ce sont 63.970 illégaux qui ont pu pénétrer sans aucune difficulté, contre 56.852 en 2023, soit une hausse de 12,5%. En 2018, le record absolu avait été battu avec l’arrivée de 64.298 clandestins.

Cette voie de passage, particulièrement périlleuse, puisque en 2024, 10.400 migrants y avaient laissé la vie, ne fait nullement reculer les tentatives d’accès. Car Pedro Sanchez défend une politique immigrationiste à tout crin, sous le faux prétexte illusoire de pallier les carences démographiques espagnoles et de main d’œuvre. À la mi-novembre, une législation permissive, visant à la réduction des délais pour obtenir un titre de séjour a été adopté par les Cortès (réduction de 1 an à 3 mois), et quelques 300.000 immigrés par an, pourraient ainsi être régularisés. Les vraies raisons sont sans doute à chercher sur un espoir de voir les naturalisés espagnols, voter en masse pour lui, comme pour nos LFI en France.

Si les tensions politiques se font jour entre le PSOE et le PP sur la politique migratoire, seul en réalité le Parti Vox y est farouchement opposé, car le Parti Populaire de centre-droit n’a en réalité aucune velléité offensive, et se laisse enfermer dans une phraséologie droit-de-l’hommiste qui lui ôte toute pertinence. Cependant pour la première fois, le Roi Felipe VI, dans son discours à la Nation a évoqué le problème, à la veille de Noël, avec beaucoup de prudence néanmoins, selon la tradition monarchiste « Étant une réalité quotidienne, les migrations peuvent conduire, sans une gestion appropriée, à des tensions qui érodent la cohésion sociale ».

Effectivement, le patronat, notamment agricole, profite ainsi d’une main d’œuvre taillable et exploitable à souhait, ce qui fait baisser les coûts des productions, ce qui par conséquence, concurrence illégalement les produits français par exemple. L’Andalousie avec ses immenses serres à perte de vue en est un exemple frappant. Des manifestations ont enfin commencé à poindre aux Canaries, mais les Espagnols sont loin, très loin de réagir politiquement et par les urnes comme l’ont fait d’autres pays, que ce soit en France, en Italie, en Autriche, en Allemagne, ou en Hollande et en Suède par exemple. Ce peuple si vaillant de par le passé est assez amorphe pour l’instant en tout cas.

Car des politiques anti immigration commencent à produire des résultats. Le nombre d’entrées aux frontières de l’UE a chuté de 40% au cours des onze premiers mois de l’année 2024, soit 220.700 arrivées, selon les chiffres de l’Agence européenne de surveillance des frontières, Frontex. Cette chute a pour principale cause, la baisse des arrivées par les routes migratoires des Balkans occidentaux (-80%) est part la Méditerranée centrale (-60%), grâce sans doute aux politiques grecques et italiennes.

À ce propos, en Italie, et grâce à la politique mise en place par le gouvernement de Giorgia Meloni, la baisse des arrivées irrégulières a été chiffrée à -60% par rapport à 2023, selon le ministre italien de l’intérieur Matteo Piantedosi. Par rapport à 2022, la baisse est de 38%, quant au rapatriement d’immigrants expulsés, l’augmentation est de 16%, toujours par rapport à 2023. Le ministre affirme que les autorités ont pu bloquer les départs de 192.000 migrants irréguliers venant de Lybie et de Tunisie. Les rapatriements volontaires ont été au nombre de plus de 21.000 en 2024. L’Italie a passé des accords avec la Libye et la Tunisie. Elle a durci ses lois contre les passeurs, a limité les regroupements familiaux, a encadré l’activité des ONG, a restreint l’accès au travail des demandeurs d’asile etc...

S’agissant de l’Albanie, malgré des péripéties judiciaires concernant l’accord entre les deux pays pour la création de centres de regroupement en Albanie, le gouvernement italien, en réponse à l’invalidation judiciaire, a immédiatement signé un nouveau décret. Comme quoi, lorsque l’on veut vraiment agir, on le peut. Agir et non pas se contenter de bonnes paroles lénifiantes, n’est-ce pas Messieurs Darmanin er Retailleau ? À vous de jouer, vous êtes au pied du mur, vous serez jugés sur vos résultats et non pas sur des déclarations.

12:52 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 02 janvier 2025

LA "SOUSCRIPTION PATRIOTIQUE 2024" A DÉPASSÉ SES OBJECTIFS : MERCI À TOUS !

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Si vous n'avez pas répondu à la "souscription patriotique 2024" (cliquez là), vous pouvez quand même nous soutenir en vous abonnant à notre revue cliquez ici ou en achetant les livres que nous éditons cliquez là

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IL SORT TRÈS BIENTÔT, MAIS VOUS POUVEZ LE COMMANDER DÈS MAINTENANT...

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Sommaire

N°68 – HIVER 2024 – 2025

2     ÉDITORIAL Roland Hélie

6     IMMOBILISME OU CHUTE Didier Lecerf

12   FREE TOMMY ROBINSON Un entretien avec Éric Mauvoisin-Delavaud 

16   LE BILAN CATASTROPHIQUE DE LA MACRONIE EUROBÉATE Didier Lecerf

22   L’INSTRUMENTALISATION DE L’HISTOIRE Maurice Bernard

22   QUAND GUÉNOLÉ SE GUIGNOLISE Maurice Bernard

32   DROGUE FLÉAU DE LA DÉCOMPOSITION FRANÇAISE Alexis Murbas

40   ÉTAT PROVIDENCE ET GABÉGIE Pieter Kerstens

39   LE MOT « GÉNOCIDE » Martine Heldé

52   MENSONGES DE LA PENSÉE UNIQUE Arnaud Raffard de Brienne

57   LA NOUVELLE CALÉDONIE SE MEURT Jean-Claude Rolinat

63   CRIMES DU COMMUNISME DANS LES BALKANS Michel Festivi

68   FRAGILE MOLDAVIE Robert Neboit

73   LA CHRONIQUE DE PHILIPPE RANDA

76   TRIBUNE LIBRE Nicolas Zahar

80   LE PFN AURAIT 50 ANS Roland Hélie

86   LES LIVRES AU CRIBLE Georges Feltin-Tracol

95   BIOGRAPHIES LITTÉRAIRES Daniel Cologne

102 LES FLANERIES DE SCIPION DE SALM

106 LA LIBRE CHRONIQUE Charles-Henri d’Elloy

109 LES PAGES DU MARQUIS L'ultime chronique de Jean-Paul Chayriges de Olmetta, décédé le 4 décembre dernier.

113  BULLETIN D’ABONNEMENT

Et bien d'autres articles...

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23:15 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un livre exceptionnel contre toutes les repentances européennes, pour bien commencer l’année 2025

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Michel Festivi 

Il y a des livres qui vous ayant fait un bien fou, vous font dire après les avoir lus, il y aura un avant et un après. Cela avait été le cas, lorsqu’en 2022 était paru aux éditions de l’Artilleur, l’ouvrage de l’historien espagnol Luis Pio Moa, Les mythes de la guerre d’Espagne, qui avait totalement bouleversé l’historiographie de la guerre civile espagnole. C’est le cas de nouveau aujourd’hui, avec le livre de Marcelo Gullo Omodeo, Ceux qui devraient demander pardon, avec comme sous-titre, La légende noire espagnole et l’hégémonie anglo-saxonne, qui vient d’être publié aussi aux excellentes éditions de l’Artilleur. En langue espagnole, le livre s’intitule « Nada por lo que pedir perdón » (Il n’y a pas de pardon à demander).

L’occident vit depuis plusieurs années une véritable avalanche d’auto-flagellations massives, des États-Unis à l’Europe, en passant par le Vatican, opérations wokistes d’envergures, qui entendent balayer vers les poubelles de l’Histoire, toute la geste qui a conquis le monde pour lui apporter la civilisation, au profit d’un mélange nauséabond d’islamisme, de communisme, d’anti-occidentalisme effréné, d’indigénisme exacerbé, voire de racialisme anti-blanc. Il ne se passe pas un jour, où une statue est déboulonnée, où un homme politique désormais honni est déterré, où une rue est débaptisée au nom de la repentance à sens unique qui se généralise dans nos universités, nos institutions, et jusqu’aux plus hautes autorités de l’État, le Président Macron en étant un habitué, pour cracher à la figure de notre pays sans la moindre vergogne.

C’est pourquoi, Marcelo Gullo fait œuvre salutaire. Historien et politologue argentin, il a enseigné pendant des décennies à l’École supérieure de guerre de Buenos Aires, et dans diverses universités d’Argentine et du Pérou. Auteur d’une multitude d’ouvrages et d’articles, son précédent livre, Madre Patria, avait déjà attiré l’attention grâce à la solidité de ses recherches et à sa qualité d’écriture.

Marcelo Gullo, continue donc à pourfendre la fameuse légende noire espagnole en reprenant tout le dossier et toute l’affaire, en déroulant l’écheveau, ce qui au demeurant nous remémore toute une partie de l’histoire de l’Espagne, de l’Europe et des États-Unis, tant sa culture et ses références sont vastes.

Des Aztèques et des Incas, esclavagistes et mangeurs de chair humaine, de véritables génocidaires, d’authentiques cannibales notamment de bébés, jusqu’aux détails des propagandes et des mensonges historiques des luthériens, des pays comme la Hollande, la Grande Bretagne, les États-Unis qui bouffèrent du catholique à longueur de temps, Marcelo Gullo met en pièces la construction mémorielle qui voudrait que l’Espagne aurait commis des crimes contre l’humanité, alors qu’elle a construit immédiatement dès la conquête libératrice, des écoles, de universités, des hôpitaux, que ce soit en Amérique centrale et du sud, comme aux Philippines. Gullo nous indique, qu’avant la conquête espagnole, les Incas et les Aztèques, ainsi que d’autres peuplades, exterminaient environ 20.000 personnes par an, pour leurs sacrifices humains, et tenaient en sujétion leurs congénères, qui furent d’un coup d’un seul, libérés de ces tyrannies totalitaires et exterminatrices. « Au début du XVIIe siècle, ces indigènes dévoraient tout être humain qu’ils capturaient... et formaient des expéditions qui avaient pour objet de les approvisionner en chair humaine. Ils engraissaient des prisonniers qu’ils tuaient et qu’ils mangeaient... »

Car comme le souligne dans son remarquable avant-propos pour le lecteur francophone, l’historien Arnaud Imatz, correspondant français de l’Académie royale d’histoire : « Avec à peine 5 à 6 millions d’habitants, (la France à elle seule en comptait environ 20 millions), l’Espagne devait tout à la fois lutter contre la piraterie barbaresque, affronter l’expansion ottomane, faire face à l’Angleterre et aux pays protestants et contrecarrer la puissance montante de la France. On comprend dès lors, la haine et le ressentiment durables qu’elle a suscités. ». Soulignons qu’Arnaud Imatz a été l’un de ceux qui ont permis la publication en France de ce livre, comme il l’avait fait pour le livre de Luis Pio Moa précité, ou pour des publications contre le mythe de Al-Andaluz.

Je rajouterai, que la France, à cette époque, a eu une politique pro-turc, et a laissé l’Espagne et les pays du Saint Empire germanique se battre seuls contre les envahisseurs mahométans. On en paie encore aujourd’hui le prix. 

Marcelo Gullo retrace avec brio et forces sources documentées, la conquête espagnole, ses causes et conséquences, les faux témoins stipendiés comme Bartolomé de las Casas qui ont voulu démolir l’œuvre civilisatrice. Les actions dévastatrices de Martin Luther, de Jean Calvin, de l’Angleterre, de la Hollande, des États-Unis et bien d’autres pays et évènements qui se liguèrent, consciemment ou inconsciemment, pour tailler des croupières à l’action de l’Espagne, sont disséquées. Car souligne-t-il « Dans la vice-royauté de la Nouvelle-Espagne, la population indienne avait le droit (et ce dès le départ), de recevoir des soins gratuits dans les tous les hôpitaux. Il rappelle opportunément, que c’est Hernàn Cortès lui-même qui fonda à Mexico en 1521 le premier hôpital, et qu’en 1578 fut établie la faculté de médecine de l’université royale et pontificale de Mexico. Que dans la Vice-Royauté du Pérou, l’Espagne avait créé un système de santé gratuit pour toute la population et que la Couronne espagnole y avait fait construire 59 hôpitaux entre 1533 et 1792, dont 20 ont été bâtis dans la ville de Lima.

Comme l’a admis le grand hispaniste américain Lewis Hanke « la conquête de l’Amérique par les Espagnols a été une incroyable prouesse militaire.... mais aussi une des plus grandes tentatives que le monde ait connues de faire prévaloir la justice et les normes chrétiennes dans une époque brutale et sanguinaire. ». Pour faire litière de la période inquisitoriale, Gullo évoque le fait que si de 1540 à 1700, l’Espagne a condamné au bûcher 59 femmes accusées de sorcellerie, dans les pays allemands, pour la même période on n’en a exécuté 25.000 pour le même délit, selon les diverses sources.

Pour terminer cet article, je ne résiste pas au fait de vous livrer deux citations, parmi des centaines répertoriées dans l’ouvrage. Celle d’Evita Duarte de Peron tout d’abord « L’épopée de la découverte et de la conquête de l’Amérique est fondamentalement une épopée populaire. Nous sommes des découvreurs et des conquérants, mais aussi les héritiers directs de leur geste et de la flamme éternelle qu’ils ont transportée par-dessus les mers ». Enfin, d’un dénommé Jorge Mario Bergoglio, plus connu sous le nom de Pape François. Lui, le pourfendeur des pays européens, lui qui veut promouvoir une immigration massive et conquérante de préférence islamiste, n’avait pas hésité à déclarer, le 27 mai 1975, à l’occasion de la journée de la Patrie : «Nous avons été forgés par l’Espagne qui, par-delà les contradictions et les limites de sa conception historique, nous illumine par ses lois des Indes, ses ordonnances d’Alfaro -(ordonnances de 1606, portant le nom de ce juriste espagnol visant à protéger les indiens, nda) -...et la conscience missionnaire d’une femme merveilleuse que l’histoire appellera Isabelle la Catholique ». Visiblement ce satané jésuite a oublié son histoire.

Dans sa préface, Carmen Iglesias, Directrice de l’Académie Royale d’histoire et membre de l’Académie Royale espagnole rappelle qu’il est capital, comme l’a fait Marcelo Gullo, que la défense de la vérité des faits se doit d’être un combat permanent. Car comme l’auteur le soutient dans sa conclusion, « il n’y a de Patrie sans histoire » et qu’il faut bannir les reconstructions mémorielles qui « se moquent éperdument de la vérité historique et font de l’histoire une espèce de tribunal du passé. » Puisse nos universitaires, nos élites, nos autorités s’en inspirer. À l’orée d’une nouvelle année, on peut toujours rêver. Véritablement, je recommande la lecture de ce livre.

« Ceux qui devraient demander pardon - La légende noire espagnole et l’hégémonie anglo-saxonne », Marcelo Gullo Omodeo, Editions de l’Artilleur, octobre 2024, 23 euros, avant-propos d’Arnault Imatz et préface de Carmen Iglesias.

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Samedi 18 janvier, à Paris, en souvenir de Louis XVI

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10:51 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un grand entretien avec Christian Bouchet, directeur des éditions Ars Magna, de retour du Dombass

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Le conflit armé qui oppose la Russie au gouvernement ukrainien est un sujet clivant au sein de notre famille politique et aussi de notre pays. La presse du Système, dans son ensemble, défend sans réserve la cause de Kiev, laissant peu d'espace médiatique à ceux qui ont un point de vue dissonant.

Voilà pourquoi, dans un souci d'équité, nous avons rencontré Christian Bouchet, éditeur bien connu dans les milieux non-conformistes et militant historique de la cause nationaliste, qui était, il y a quelques jours encore, dans le Donbass. 

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Christian Bouchet, vous avez récemment passé quelques jours au Donbass. Pourquoi et comment ?

J’ai été invité, cet été, par le média Vashi Novosti, a participer à un voyage de presse dans le Donbass. Celui-ci, ouvert aux journalistes traditionnels et aux blogueurs, devait regrouper, hors moi, des représentants du Liban, de la Serbie, des États-Unis, du Cameroun, de l'Inde et de la Slovénie.

Se sont rapidement ajoutées à cela deux autres invitations, l’une à rencontrer Alexandre Douguine à Moscou et l’autre à présenter une contribution au colloque annuel « Philosopher sur la ligne de front » qui devait se tenir à Donetsk au moment même où j’y serai présent.

Face à de telles propositions, comment refuser ? Ce d’autant plus que le Donbass est, depuis 2014, un sujet qui me tient à cœur. Certaines de mes relations politiques s’y sont rendues pour y prendre les armes, je me suis trouvé en désaccord avec d’autres sur les choix qu’elles ont fait le concernant, et je milite au niveau local pour l’association SOS Donbass.

Pourriez-vous rappeler à nos lecteurs quels sont les raisons de cette guerre russo-ukrainienne ?

Ce sont les bolcheviks qui ont dessiné les contours de l'Ukraine moderne et ceux-ci ne correspondent à aucune réalité ethnique, culturelle, historique, religieuse ou linguistique. Dans l’Union soviétique, cela ne posait pas de problèmes majeurs et cela ne va en poser qu’à partir de l’Euromaidan qui, rappelons-le, fut une « révolution orange » proeuropéennes, ayant débuté le 21 novembre 2013 à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer l'accord d'association entre l'Ukraine et l'Union européenne au profit d'un accord avec la Russie.

Dans les régions russophones et ethniquement grand-russe de l’Ukraine apparurent alors des mouvements populaires de résistance anti-Euromaïdan qui donnèrent naissance à des soulèvements séparatistes au Donbass et à la naissance des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk. L’Ukraine essaya alors de réduire militairement celles-ci, la région s’embrasa et, finalement, un cessez-le-feu fut négocié en 2015 (accord de Minsk) qui gela la situation jusqu’en 2022. À cette date,  la guerre reprit principalement à cause de l’intention affichée de Zelenski de faire adhérer l’Ukraine à l'OTAN ce qui aurait mis en péril l’existence même de la Russie.

Comment s’est déroulée votre visite ?

Notre délégation était composée de sept personnes, avec un encadrement de qualité – il comptait deux docteurs et un enseignant de faculté – d’un nombre quasi-égal. Quand nous sommes arrivés à Donetsk, s’y est adjoint un groupe non négligeable de journalistes de médias nationaux et locaux. Comme dans les autres voyages de ce type que j’ai pu faire en Libye, en Syrie ou en Iran, nous étions destinés à être à la fois sujets et objets. Agents, espérait-on, du soft power à l’extérieur après nos retours dans nos pays respectifs et agents de validation d’une politique à l’intérieur durant tout notre séjour qui fut largement médiatisé sur les chaînes russes d’information. C’était le jeu, j’en connaissais les règles avant de venir et je les avais acceptées.

Nous avons commencé et terminé notre visite à Moscou qui est à environ 15 heures de route de Donetsk. Cela m’a permis de découvrir sur le trajet les autoroutes russes et le paysage de plaines enneigées infinies qu’elles traversent.

Les choses sérieuses ont commencé une fois que nous avons atteint la République populaire de Donetsk où nous avons visité la capitale éponyme et la ville martyre de Marioupol, où nous nous sommes approchés du front et où nous avons eu des contacts avec les soldats de deux corps-francs, les bataillons Española et Maksim Kryvonos.

Qu’est-ce qui vous a le plus frappé sur place ?

C’est que l’on ne rencontre absolument pas la crise économique liée aux sanctions dont on nous bassine à l’Ouest. La vie des habitants se déroule tout à fait normalement. Les rues sont animées et décorées pour Noël, les boutiques achalandées, les restaurants bondés, on fait la fête le vendredi soir, etc. La guerre n’est pas perceptible au premier abord et les sanctions ne le sont absolument pas.

Et puis, il y a une tout autre chose, non lié à la situation qui nous intéresse, une chose dont nous n’avons plus l’habitude en Occident : la population est culturellement et ethniquement homogène. De tout mon séjour, je n’ai vu ni un émigré maghrébin ou africain, ni un individu aux cheveux bleus faisant de l’exhibitionnisme…

A-t-on cependant conscience de la guerre au quotidien ?

À Moscou, on n’en a absolument pas conscience, mais au Donbass, par contre, elle est bien présente.

À Donetsk, les traces matérielles sont rares mais cependant visibles. On voit encore des immeubles détériorés par des frappes, des impacts de shrapnel ici ou là. Ce qui est le plus frappant ce sont les traces humaines.

J’ai ainsi participé à deux hommages devant des monuments aux morts, non pas de soldats mais d’enfants tués par les bombardements ukrainien. J’ai aussi assisté à un spectacle de cirque – d’une très grande qualité – organisé par le groupe de bikers nationaliste et orthodoxe Notchnye Volki (Les loups de la nuit) pour les enfants du Donbass ayant perdu leur père au combat. Voir tout ces enfants orphelins m’a particulièrement touché.

À Marioupol, ce sont les traces matérielles qui sont les plus marquantes. Même si la reconstruction est bien entamée, des quartiers entiers sont encore à l’état de ruine. Il faut dire que 90% des bâtiments de la ville ont été endommagés ou détruits.

Le plus impressionnant est cependant incontestablement la gigantesque usine sidérurgique d’Azovstal, dans la banlieue immédiate de Marioupol. Là ce n’est que chaos et la situation est telle que l’administration locale a entrepris sa déconstruction, ce qui, nous a-t-on murmuré, est une bénédiction écologique car l’entreprise polluait allégrement la mer d’Azov sur la rive de laquelle elle était implantée.

À Donetsk, a guerre se rappelle aussi à vous par des bombardements par des roquettes HIMARS. Il y en a eu deux durant mon séjour. C’est assez déconcertant à vivre… La ville est dotée d’un dôme de fer, donc vous entendez soudain des explosions dans le ciel et vous voyez des débris tomber en souhaitant qu’il n’y ait personne dessous.

Comme le dôme de fer n’est pas entièrement performant ou parce qu’il ne détruit que les missiles dont la destination est potentiellement dangereuse, certains explosent au sol à des endroits totalement improbables. L’un est ainsi tombé à trois cents mètres de l’hôtel où je résidais. Il n’y avait là absolument rien qui ait eu le moindre intérêt stratégique. Un de nos accompagnateurs a avancé la proximité d’un hôpital pour estimer que c’était vraisemblablement celui-ci qui était visé et nous prouver ainsi à quel point les Ukrainiens étaient des salauds. Pour ma part, je pencherais plutôt pour des tirs au hasard afin de faire peser un stress continuel sur la totalité de la population.

Une autre trace immatérielle de la guerre est constituée par les réfugiés. Il faut quand même savoir que le nombre des réfugiés originaires d’Ukraine en Russie est supérieur au total des réfugiés ukrainiens présents dans tous les autres pays. Leur présence ne saute pas aux yeux dans les rues, mais il existe un certain nombre de centre d’accueil pour les héberger.

J’ai pu en visiter un où étaient surtout présentes des personnes âgées exfiltrées de la ligne de front. Ne se reconnaissant pas dans le régime de Zelenski, elles n’avaient pas voulu suivre les troupes ukrainiennes dans leur repli. Leur durée de résidence dans le centre n’était pas limitée, mais tout était fait pour leur intégration et leur retour à une vie normale.

Vous vous êtes rapproché du front m’avez-vous dit…

Oui, suffisamment pour qu’on nous oblige à porter des gilets pare-balles et des casques lourds, mais tout en restant assez à l’arrière pour n’en avoir qu’une perception auditive : le bruit de fond, dans un lointain assez proche, des explosions d’obus. À quelle distance en étions-nous réellement ? je ne sais pas exactement, à quelques kilomètres, à deux ou trois peut être.

Il y avait là une grande ferme collective, dont les hangars regorgeaient d’engins agricoles. Je crois bien n’en avoir jamais vu autant rassemblés en un même lieu de toute ma vie. Il y avait aussi, un peu plus loin, de petites fermes encore habitées d’un aspect assez archaïque et rassemblées en un hameau. Il n’y aurait eu le bruit des canons, l’environnement aurait été des plus banal.

Et quels ont été vos rapports avec les forces combattantes ?

Avec l’armée régulière, j’ai rencontré très brièvement quelques officiers à Donetsk, mais je n’ai eu aucun contact avec la troupe. Par contre, notre délégation a longuement été reçue par deux corps francs, les bataillons Española et Maksim Kryvonos, a pu partager son repas avec leurs hommes et assister à leur entrainement.

Cela m’a permis de constater la grande hétérogénéité de ces corps francs dont les membres se regroupent par affinité culturelle et idéologique.

Ainsi, si la brigade Piatnachka est considérée comme d’extrême gauche, l’Española relevait plutôt du bord opposé. J’ai eu de ce fait l’occasion de discuter du Livre de Vélès – la Bible des néopaïens slaves - avec un des soldats et les affiches qui couvraient la salle de musculation de l’unité ne laissaient aucun doute sur l’orientation générale puisque Joseph Staline y côtoyait le drapeaux du Old deep south et de très anciennes affiches du ségrégationniste George Wallace.

Quant au nom, l’Española, l’officier chargé de ses relation extérieure m’a expliqué qu’il avait été choisi en référence aux pirates de l’île d’Española (en français Hispaniola) car les membres du bataillon se reconnaissaient en eux. Cette référence est similaire à celle de nos camarades de Casa Pound qui, eux, ont choisi la tortue comme logo en référence à l’île de la Tortue célèbre repaire de pirates séparé par un étroit bras de mer d’Hispaniola.

Cela dit, le bataillon ne manquait pas d’armes et casernait sous les gradins d’un stade de foot où il assurait partiellement son autonomie alimentaire en cultivant son propre potager et en disposant de sa propre boulangerie.

Tout aussi intéressant, le bataillon Maksim Kryvonos m’a donné quant à lui une impression de structuration plus forte. Il est vrai que ses hommes ne se considéraient pas comme des pirates … Sa particularité est qu’il est constitué d’Ukrainiens ethniques soit ayant choisi le camp russe lors du déclenchement de la guerre, soit ayant déserté de l’armée ukrainienne pour rejoindre les forces russes, soit ayant demandé à intégrer le bataillon après avoir été fait prisonniers.

Le discours de ses membres, avec qui j’ai pu librement discuter, était très construit. Ils affirmaient clairement ne pas lutter pour la liberté du Donbass mais pour libérer l’Ukraine du « gang Zelenski » et déclaraient ne pas lutter pour les Russes mais « avec les Russes contre le régime de Kiev ».

Il existe au moins un autre détachement, le bataillon Bohdan Khmelnitsky, qui regroupe lui aussi des Ukrainiens ethniques. Les appellations choisies Maksim Kryvonos et Bohdan Khmelnitsky sont signifiantes puisqu’il s’agit des noms d’importants dirigeant cosaques qui furent à l'origine, en 1648, d'un soulèvement contre la noblesse polonaise, qui dominait alors l’Ukraine, puis signataires, en 1654, du traité de Pereïaslav qui acta la séparation de l'Ukraine de la Pologne et son attachement à la Russie.

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mardi, 31 décembre 2024

2025 !

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Nicolas Vidal : Oligarchie/Peuple français - l'affrontement est inévitable

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14:01 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un gouvernement de brics « has been » et de brocs « ambitieux »

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La chronique de Philippe Randa

La formation du gouvernement de François Bayrou a (quasiment) fait l’unanimité, à l’image de son arrivée à Matignon : aberrant, effrayant, surréaliste, grotesque… et d’autres qualificatifs plus méchants, moqueurs ou lapidaires encore !

Personne n’y croit, tout le monde compte déjà le nombre de mois, de semaines, voire de jours que tiendra ce quatrième gouvernement de l’année plus encore en « phase terminale » que le précédent déjà monté de brics « has been » et de brocs « ambitieux » de la politique française.

Constater que François Bayrou a fait très fort dans le choix de certains ministres et pas des moindres est une évidence, ne serait-ce que par les nominations de deux anciens Premiers ministres : Elisabeth Borne et Manuel Valls. Au moins a-t-on échappé à Jean-Pierre Raffarin et Jean-Marc Ayrault ! Ils n’auraient pourtant pas dépareillés !

Toutefois, une question s’impose, étrangement peu posée dans le landernau médiatique : que vont-ils faire dans cette galère ?

« Faire don de leur personne dans l’actuelle difficile situation que traverse notre pays », bien sûr… Hypothèse qui en fait sourire beaucoup et éclater de rire jaune bien plus encore.

« Arrondir leur retraite » ? On se doute que tous ces anciens ministres – qu’ils aient été Premiers, d’État ou simple –, anciens députés, Maires ou encore conseillers régionaux ou généraux ont déjà largement fait le plein de ce qu’ils pouvaient accumuler pour leurs services rendus à la nation et accessoirement à leurs poches qu’ils ont bien profondes comme on s’en doute.

Alors, qu’est-ce qui peut bien les motiver entre et toujours ?

Garder son ministère comme tremplin pour de prochaines campagnes électorales pour une Rachida Dati ? Effectivement. Elle n’avait pas hésité à quitter avec armes et bagages son camp d’origine pour celui de la Macronie afin de conquérir (enfin) Paris : seule et unique motivation dont elle ne fait nullement mystère, d’ailleurs. Pour elle, la culture électorale est un bagage comme un autre.

Nul doute également que la motivation d’une autre échéance électorale, celle de la prochaine élection présidentielle de 2027 – la « Reine des batailles » comme la nommait Jean-Marie Le Pen en son temps - ne soit pas pour rien dans son retour pour Gérald Darmanin. Ne pouvant reprendre les rênes du ministère de l’Intérieur à Bruno Retailleau, il a sans doute bataillé autant que faire se peut pour obtenir celui de la Justice. Il ne cesse depuis d’y « communiquer » quasiment 24 heures sur 24, exercice dans lequel il excelle, occupant un terrain médiatique déserté par l’ensemble de ses rivaux, occupés à préparer leurs réveillons. Si le gouvernement Bayrou devait « tomber » en janvier comme certains le prédisent, ce très éphémère Garde des sceaux aurait au moins marqué les esprits de ses belles intentions. Un pari comme un autre.

Enfin, si leur nomination au gouvernement est sans doute inespérée pour certains, elle est un évident bâton de maréchal de fin de carrière pour d’autres, à commencer par le premier d’entre eux, François Bayrou…

Mais Elisabeth Borne et Manuel Valls, qu’est-ce qui peut bien les motiver ? Faire oublier à la première qu’elle n’a gouverné qu’à coups de très impopulaires « 49.3 », tandis que le second n’aurait à cœur que de ne « pas être oublié » ? Sans doute. À petits pieds, petites ambitions.

Ah ! que personne ne me reproche de galéjer en ces derniers jours de l’année alors qu’il s’agit de l’avenir de la France : je ne me serais évidemment pas (trop) permis de le faire si nos responsables politiques donnaient l’exemple.

Et moi, on peut me croire, je ne me vois guère ministrable !

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10:56 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |