vendredi, 21 juin 2024
Le séisme du 9 juin
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Au soir du 9 juin marqué par un désaveu cinglant de la majorité présidentielle macronienne et la victoire pour la troisième fois consécutive du Rassemblement national (RN), les dixièmes élections au Parlement de Strasbourg – Bruxelles provoquent la sixième dissolution de l’Assemblée nationale sous la Ve République. Malgré l’existence de procédures parlementaires rationalisées comme le célèbre article 49 – 3 qui affranchissent sous certaines conditions l’exécutif de la tutelle des députés, il devenait difficile au gouvernement de Gabriel Attal d’aborder avec sérénité les débats budgétaires de l’automne.
Les élections européennes sont considérées comme secondaires. À tort ! Ce n’est pas la première fois qu’elles bousculent la vie politique française. En 1984, le Front national de Jean-Marie Le Pen surgit avec 10,95 % des suffrages. Cinq ans plus tard, les Verts d’Antoine Waechter, tenant d’une ligne écologiste « ni de gauche, ni de droite », obtiennent 10,59 %. Les européennes suivantes consacrent le courant souverainiste représenté tour à tour par Philippe de Villiers (12,34 % en 1994), puis en 1999 par Charles Pasqua (13,06 %) et les chasseurs (6,78 %). Leurs succès électoraux souverainistes restent cependant éphémères.
Décidée par Jacques Chirac et son premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, la réforme du mode de scrutin des européennes consacre de grandes circonscriptions interrégionales. Ce découpage en ensembles hétéroclites favorise la désaffection des électeurs. En 2004, l’abstention est de 57,24 %. En 2009, elle atteint 59,37 %. Enfin, en 2014, elle plafonne à 57,57 % ! Le retour à une circonscription nationale unique facilite au contraire la lisibilité des enjeux, ce qui explique le léger regain de participation civique tant en 2019 (49,88 % d’abstention) que cette année (48,51 %).
Estimant que la France était déjà en campagne électorale depuis plusieurs mois, Emmanuel Macron a finalement choisi de renvoyer les députés et d’imposer un calendrier électoral très serré. Son pari téméraire se révèle aussi pervers. Le chef de l’État a enfin annoncé qu’il resterait à l’Élysée, quelque soit le vainqueur de ces élections anticipées. Cela ne l’empêche pas de superviser avec entrain la campagne de l’extrême centre et de fustiger ses oppositions.
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jeudi, 20 juin 2024
Les patriotes bretons du MPB demandent un débat public entre Bernard Germain et Christine Tasin d'un côté et l'affabulateur Chartier de l'autre
Vous le savez, nos amis Bernard Germain et Christine Tasin, de Résistance républicaine, tous deux à la pointe du combat contre l'implantation de plusieurs centaines de migrants à Callac (22) cliquez ici, étaient les cibles des fantasmes "anti-fascistes" de l'affabulateur Chartier, plumitif d'un brulot gauchiste local pompeusement intitulé Le Poher. Celui-ci prétendait auprès de qui voulait l'entendre (c'est-à-dire de pas grand monde) que nos amis le harcelaient, le menaçaient et allaient même jusqu'à vouloir faire sauter le siège de son Poher... cliquez là Pauvre garçon ! à force de se shooter à l'"anti-fascisme", il finit par voir des divisions SS à chaque coin de rue ! Ce Chartier ne sait visiblement pas que nous ne sommes plus en 1940... mais en 2024 !
Quoi qu'il en soit, depuis deux ans, c'est-à-dire depuis que les forces patriotiques dénoncent la tentative de grand remplacement à Callac (tentative heureusement avortée grâce à l'immense mobilisation populaire de réprobation que celle-ci a suscitée), Chartier a multiplié les procès contre Bernard et Christine. Mauvaise idée, car il les a tous perdus cliquez ici. Et, comme on pouvait l'imaginer, il se garde bien de s'en vanter... Il en va de même de la presse quotidienne régionale qui n'avait pas de mots assez forts pour salir nos amis à l'époque.
Ce silence indispose les militants du Mouvement des Patriotes bretons (MPB) qui ne veulent pas en rester là. Ils exigent aujourd'hui que Chartier reconnaisse publiquement ses mensonges et présente des excuses à ceux qu'il a trainés dans la boue. Le MPB vient d'éditer une affiche (ci-dessus) qui est collée un peu partout dans la région. Tôt ou tard l'affabulateur accusateur devra s'expliquer et ses lecteurs, s'il lui en reste, seront ainsi informés sur la nature mensongère des balivernes qu'il diffuse.
S N
Pour en savoir plus sur "l'affaire de Callac", lisez le livre de Bernard Germain "Callac, la mère des batailles" cliquez ici
19:54 Publié dans Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Aujourd'hui, Jean-Marie Le Pen à 96 ans
Cela n'a pas échappé à Ignace...
Source Médias presse info cliquez ici
...ni au Parti de la France.
Source Le blog de Thomas Joly cliquez là
19:50 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Libé croyait avoir enfin trouvé en Joseph Martin un candidat RN nazi : encore raté !
Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici
Les réseaux sociaux se sont enflammés, toute cette journée de mercredi. Les vaillants chasseurs de nazis de Libération avaient enfin trouvé un coupable, et quel coupable : le candidat du RN dans le Morbihan, Joseph Martin, chez qui on avait retrouvé un tweet étrange : “Le gaz a rendu justice aux victimes de la Shoa”. J’avoue ne rien avoir compris à cette formulation, et surtout ne pas avoir vu en quoi elle était antisémite.
Mais tous les candidats de gauche qui sévissent sur les réseaux sociaux se sont bien sûr précipités sur ce tweet pour accuser le RN de présenter des antisémites. Un excellent contre-feu pour faire oublier le viol d’une jeune fille de 12 ans par des jeunes qui ont le profil des futurs électeurs de La France Insoumise. Une excellente façon aussi de faire oublier la phrase de Mélenchon, il y a quelques jours, dans laquelle il affirmait que l’antisémitisme en France n’existait pas, si ce n’est de manière résiduelle.
Et puis, ce jour, patatras, le mensonge apparaît, Libération se voit accusé d’avoir publié un bobard (je n’aime pas le mot “fake news“), et même l’Union des étudiants juifs de France et Tristan Mendès France, qu’on ne peut accuser de complaisance avec le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella, rétro-pédalent, admettant seulement un tweet mal rédigé. cliquez ici
19:45 Publié dans Législatives 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Législatives à Guingamp, Rostrenen : Danielle Le Men, candidate Reconquête
Sous la bannière Reconquête !, la Callacoise Danielle Le Men est candidate aux législatives dans la 4e circonscription des Côtes-d’Armor, qui s’étend de Guingamp à Rostrenen en allant jusqu’à Plestin-les-Grèves à l’ouest.
Engagée dans le combat contre le projet Horizon au sein de l’association des Amis de Callac et ses environs, Danielle Le Men a obtenu l’investiture de Reconquête ! pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet.
La Callacoise se présentera aux côtés de Patrice Riou, de Pont-Melvez, lui aussi membre de l’association. « Comme j’ai une bonne mémoire, je suis reconnaissante envers Reconquête ! de m’avoir aidée dans le projet contre Horizon. Je lutte contre l’immigration massive, ce n’est un secret pour personne. Je me retrouve dans le programme d’Eric Zemmour, sur l’économie ou, en tant qu’enseignante, sur l’éducation. Nous avons des points communs avec le Rassemblement national, mais aussi des divergences. Mais si je ne suis pas qualifiée au second tour, je me désisterai au profit du candidat du RN », affirme-t-elle.
Information Le Télégramme cliquez ici
19:29 Publié dans Callac 22, Législatives 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’heure doit être à l’apaisement !
Roland Hélie,
directeur de Synthèse nationale
Les élections législatives anticipées se dérouleront donc les 30 juin et 7 juillet prochains. Leur annonce a entraîné un certain nombre de crises internes au sein des différentes familles politiques. La nôtre, la droite de conviction, n’échappe pas à la règle, comme vous pouvez malheureusement le constater… Ambitions, frustrations, rivalités, mésententes se révèlent au grand jour et les affrontements vont bon train !
L’heure est grave. Le pouvoir est aux abois et la possibilité de l’accession à Matignon du Nouveau Front populaire n’est pas à exclure. Face à ce danger et à l’état actuel de notre pays, nous souhaitions, naïvement peut-être, qu’une union de toutes les forces militantes nationales, nationalistes, souverainistes, conservatrices et identitaires, se fasse autour d’une plate-forme commune d’union nationale. Une occasion historique s’offrait à nous de mettre entre parenthèses les egos, les rivalités, d’enterrer les divisions et d’affirmer haut et fort notre volonté de sauver la France du mondialisme, de la préserver du wokisme et de l’islamo-gauchisme. Hélas, ça n’a pas été possible. Dont acte…
Cette situation nous désole au plus haut point, mais elle est la réalité présente avec laquelle nous devons composer. Par conséquent, dans un souci d’apaisement, nous avons décidé de ne pas relayer les communiqués des différentes composantes qui s’affrontent actuellement au sein de l’opposition nationale.
Durant les vingt jours qui viennent, nous nous en tiendrons uniquement au factuel, même si certaines prises de position (comme celles concernant la dissolution programmée du GUD) nous révoltent.
Bien hardi qui peut dire ce qu’il va se passer dans les prochaines semaines. Mais, quelle que soit la fin de cette séquence, pour notre part, nous continuerons à agir, parler et écrire pour qu’un jour se réalise enfin une véritable et salvatrice synthèse nationale.
00:38 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 19 juin 2024
Pas de CADA à Bélâbre : le maire de la commune mange son chapeau !
Francis Bergeron
Agathon nous disait il y a quelques jours ici même que les habitants du village de Bélâbre avaient indirectement désavoué leur maire par leur vote, le 9 juin dernier, en faveur des listes opposées à l’implantation de Centres d’Accueil de clandestins sur le territoire français. Le cumul des listes hostiles a recueilli ici 60% des voix, dont 44,4% pour la seule liste de Bardella, alors que le total des voix macronistes et de toutes les gauches n’a représenté que 32%. La messe était dite : deux Bélabrais sur trois !
L’arrivée annoncée de 38 Afghans, Syriens, Algériens et autres Tchétchènes pour ce village de 950 habitants cristallisait depuis dix-huit mois les mécontentements, surtout après l’assassinat du jeune Matisse, 15 ans, à Châteauroux (suivi d’ailleurs de trois autres meurtres à propos desquels les médias ont moins communiqué…).
Le conseil municipal de Bélâbre venait néanmoins d’entériner l’achat d’une ancienne usine pour en faire ce mirifique Centre d’Accueil pour migrants en attente de régularisation ou d’expulsion (délais moyens de traitement des dossiers et procédures judiciaires liées : environ 6 ans).
Or nous venons d’apprendre que le coût des travaux pour convertir ces bâtiments désaffectés et délabrés en sympathiques appartements représente un total absolument disproportionné : plusieurs millions d’euros. Il serait temps de s’en apercevoir, alors que tous les professionnels de la région savaient, eux, que le choix de ce bâtiment (acheté par la mairie) était un non-sens.
Les travaux devaient commencer aux premiers jours du printemps. A la date de la dernière manifestation des opposants au projet, le 8 mai dernier, le chantier n’avait pourtant toujours pas été ouvert, contrairement aux rodomontades de la mairie.
Il semble bien, désormais, qu’on s’achemine vers un abandon pur et simple de cette provocation progressiste visant une fois de plus ce monde rural qui pense et vote si mal.
L’argument d’un surcoût cache évidemment autre chose. Certes la mairie parle à présent d’un plan B, qui devrait sortir d’un chapeau, et qui se substituerait au projet initial. Ce plan B existe-t-il vraiment ? Non, bien entendu. C’est à l’évidence un abandon, qui s’annonce, l’argument des surcoûts, et l’évocation d’un plan B ne sont que des habillages, pour ne pas perdre la face.
Les nombreuses procédures judiciaires de contestation menées par les habitants de Bélâbre ont pesé largement dans cet abandon, comme ont pesé les manifestations de ces dix-huit derniers mois, et les résultats, locaux de l’élection européenne du 9 juin dernier.
L’avocat et chroniqueur Pierre Gentillet, originaire du coin, qui suit ce dossier pour le compte des opposants, explique sur le site de l’Union bélabraise :
« À l’aube de cette journée, à travers un article du journal local (il s’agit de la Nouvelle République, note de la rédaction), Viltaïs fait une annonce :
PAS DE CADA À BÉLÂBRE sur le site de la chemiserie !
Le maire cherche une porte de sortie avec un plan B qui ne verra jamais le jour
Prochaine étape : les municipales. »
Précisons que Maître Gentillet est pour sa part candidat aux législatives du 30 juin dans une circonscription du département du Cher, un autre département, certes, mais situé dans le Berry et à quelques dizaines de kilomètres seulement de Bélâbre. Il se présente avec le soutien des droites locales, à commencer par le RN, bien entendu. Si par extraordinaire le maire Laroche persistait dans sa volonté d’implanter un CADA à Bélâbre, ce n’est pas seulement l’avocat Pierre Gentillet qui viendrait haranguer la foule, mais probablement aussi le député Pierre Gentillet. C’est en tout cas tout ce qu’on l’on espère !
Le Nouveau Présent cliquez ici
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Des populismes contre le peuple
Il y aurait actuellement 25% de régimes populistes dans le monde. Un chiffre à relativiser compte tenu de l’usage caoutchouteux qu’on fait de cette étiquette. D’autre part, on le sait bien, le populisme, est avant tout un style. En tant que tel, il peut se concilier avec les idéologies les plus différentes, depuis le national-populisme à la française jusqu’au conservatisme atlantiste italien et au populisme de gauche des bolivariens latino-américains. Nombre de ces régimes populistes sont un mélange d’ordre moral, de libéralisme autoritaire et de néolibéralisme effréné. Le peuple peut-il s’y reconnaître ? Alain de Benoist, dans son éditorial du dernier numéro de la revue Eléments répond à cette question : de quoi parle-t-on.
Lire la suite ICI
Source : Eléments n° 208
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mardi, 18 juin 2024
De la limitation du nombre des candidatures
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Les élections européennes du 9 juin sont maintenant derrière nous. Il est cependant prématuré d’en tirer des conclusions tant en France qu’à l’échelle continentale. Avant la fin de la présente saison, votre chronique préférée y reviendra sûrement. Intéressons-nous plutôt aujourd’hui à un élément de langage lié à ce scrutin passé inaperçu qui indique un nouvel infléchissement vers un despotisme bien-pensant.
Pour ces élections, l’électeur français pouvait choisir entre trente-huit listes. Cette profusion a suscité des reportages partiaux sur un point de détail qui a pris une importance himalayenne. Des journalistes ont volontiers répercuté l’ire des maires à propos de l’affichage légal. Le code électoral exige en effet un nombre de panneaux équivalent au nombre de listes en lice posés près de chaque bureau de vote. Ces panneaux, souvent métalliques, sont aussi en bois.
Les édiles constatent à l’antenne que bien des panneaux installés restent vierges d’affiche, car de nombreuses listes n’ont pas les moyens financiers pour en imprimer et les coller. Les élus locaux hurlent alors au gaspillage des finances publiques. La médiacratie répercute et accentue leur indignation sélective.
Des chroniqueurs suggèrent de mettre en œuvre la vieille proposition d’Emmanuel Macron en faveur des listes européennes. Faut-il comprendre que les Français et les Allemands occuperaient les cent premières places ? Pour qu’il soit effectif, ce projet pourrait s’inspirer des élections régionales françaises avec des collèges départementaux et le nom du candidat à la présidence du conseil régional écrit en gras. À partir de cet exemple, on peut imaginer un bulletin de 720 noms répartis en vingt-sept ensembles nationaux, soit 81 sièges pour la France et 6 pour Malte, et, en prime, le nom du candidat à la présidence de la Commission de Bruxelles. Cette procédure risque toutefois de bouleverser les habitudes électorales de l’Italie ou de l’Espagne.
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Qu’est-ce que le fascisme ? Petit rappel aux ignorants qui n’ont que ce mot à la bouche
Yann Vallerie Breizh Info cliquez là
Le terme “fascisme” est aujourd’hui couramment utilisé dans les débats politiques contemporains, souvent pour désigner des adversaires politiques. Cependant, comprendre ce qu’est réellement le fascisme nécessite une exploration historique et conceptuelle de ce mouvement politique.
Le fascisme est un mouvement politique complexe et souvent mal compris. Il est essentiel de comprendre ses origines, ses doctrines et ses pratiques pour évaluer son utilisation contemporaine. Cet article explore les caractéristiques historiques du fascisme et les réflexions de Pierre Milza, un éminent historien, sur ce phénomène.
Le terme “fascisme” trouve son origine dans l’italien “fascio”, signifiant “ligue” ou “union”. Historiquement, il fait référence aux faisceaux de verges entourant une hache, symbole de l’autorité dans la Rome antique. Cette symbolique a été initialement utilisée pour désigner les “faisceaux siciliens des travailleurs”, un mouvement paysan et protestataire en Sicile de 1889 à 1894.
Naissance d’une Idéologie
La connotation du terme a évolué vers un contexte plus belliciste en 1914, lorsque des représentants du syndicalisme révolutionnaire italien ont lancé l’appel du “faisceau d’action révolutionnaire” pour soutenir l’entrée en guerre de l’Italie contre les Empires centraux. Benito Mussolini, alors journaliste et militant du Parti socialiste italien, a soutenu cette initiative, ce qui a conduit à son expulsion du parti en novembre 1914.
En décembre 1914, Mussolini participe à la création du “faisceau d’action révolutionnaire interventionniste”, une organisation qui abandonne l’internationalisme pacifiste tout en conservant des éléments socialistes. Avec la fondation des “faisceaux italiens de combat” après la Première Guerre mondiale, son idéologie prend une forme définitive, alliant nationalisme et révolution, donnant naissance au fascisme tel qu’on le connaît.
En France, dès les années 1920, le terme “fascisme” a pris une connotation diffamatoire, utilisé par le Parti communiste français pour désigner ses adversaires politiques.
Développement Historique
Le fascisme, selon l’historien Emilio Gentile, trouve ses racines dans les idéaux révolutionnaires du XIXe siècle et bascule vers le nationalisme après le Congrès de Vienne de 1814. Ce mouvement s’inspire de figures révolutionnaires comme Giuseppe Mazzini et est fortement influencé par des penseurs comme Georges Sorel, qui prône une synthèse entre nationalisme et socialisme. L’impact de Nietzsche et du darwinisme social se fait également sentir, glorifiant la force et la régénération par la violence.
Le fascisme ne repose pas sur un texte unique, mais sur une série de lois adoptées entre 1925 et 1926, appelées les “lois fascistissimes”. Ces lois ont établi un État autoritaire sous Mussolini, centralisant le pouvoir et limitant les libertés individuelles. La doctrine fasciste est résumée par le slogan : “Tout dans l’État, rien hors de l’État, rien contre l’État”.
00:07 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 17 juin 2024
Les Brigandes et le front musical pour la défense de notre identité
Thierry DeCruzy Polémia cliquez ici
Incapables de comprendre la musique, la dissidence comme les élus de l’opposition nationale ont quasiment abandonné ce terrain culturel. Cette situation est d’autant plus préjudiciable que la musique est un puissant agent d’influence sur les populations. Le front musical a été déserté, malgré les opportunités…
Les Brigandes, celles qui ont fait transpirer les médias
Dans la préface d’un livre consacré aux Brigandes et publié par Synthèse éditions, Brigitte Bardot affirme : « C’est “Elles” qui auraient dû être choisies pour chanter l’ouverture des Jeux olympiques de France ! » Entre Aya et Les Brigandes, le choix est politique et a impact sur le référentiel non seulement de la France, mais de toute la francophonie, donnant la mesure de son audience et de la vision politique élyséenne. Un contrôle similaire est opéré par l’Eurovision qui impose ses modèles sociétaux à tout un continent. Si le concours a été créé par l’OTAN, c’est bien que la musique a une importance stratégique qui devrait être prise en compte par ceux qui ont été élus pour représenter la nation française historique. Il ne s’agit pas de choix personnels car les choix musicaux sont conditionnés par les communautés dont sont issus les individus. Le contrôle méticuleux opéré sur les concerts en est l’illustration. En France, une autorisation est indispensable pour leur organisation, elle est délivrée par la mairie ou la préfecture. Outre les questions de sécurité, le visa est d’abord politique. Il suffit d’observer le traitement sélectif réservé aux rave parties, interdites mais encadrées par les gendarmes, et celui des concerts de groupes identitaires, traqués par les antifas et interdits par les préfectures.
À cet égard, le parcours des Brigandes est emblématique. Ces chanteuses professionnelles ont forgé un outil musical capable de faire entendre la dissidence française jusqu’en Russie. Leurs compétences musicales alliées à des textes engagés et mis en scène dans des vidéos soignées faisaient de leurs chansons des outils séduisants, en témoigne la censure de leur compte YouTube qui dépassait les 10 millions de vues. La violence des attaques médiatiques avec les pires accusations (assassinat, secte…) et l’envoi d’équipes de journalistes pour faire pression sur la population de leur petit village témoignaient de leur influence. Elles ont fait transpirer les médias pendant cinq ans. Il a fallu un dossier de fausses accusations – aucune condamnation ne les a confirmées – pour diviser la dissidence et affaiblir les soutiens du groupe, même si d’autres ne se sont pas laissé tromper (TV Libertés, Synthèse nationale, la Ligue du Midi, Riposte Laïque, Polémia…). Petite structure sans relais communautaires suffisants, le groupe n’y résiste pas. Pourtant, en six ans, la production des chanteuses est exceptionnelle, avec 12 CD, 144 chansons et 104 clips vidéo. Le combat musical est politique, comme le montre leur convocation par l’Assemblée nationale, fait unique dans l’histoire de la chanson française, sans aucun élu pour les soutenir. La manœuvre de l’industrie musicale réussit à éliminer des chanteuses dissidentes avec l’appui d’une partie de leur propre public.
23:55 Publié dans Revue de presse, Thierry DeCruzy | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Alexandre Simonnot candidat du Parti de la France et de Reconquête dans le Val d'Oise
Alexandre Simonnot, Délégué général du Parti de la France, sera candidat aux élections législatives, dans la 3e circonscription du Val d'Oise qui comprend la commune de Taverny dont il est Conseiller municipal.
Il part sous la double étiquette Reconquête-PdF, ce qui semble être (enfin) un signe de rapprochement concret avec la formation d'Éric Zemmour.
23:36 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le « Nouveau Front populaire » commence par une falsification historique et politique :
Michel Festivi
Dimanche soir 9 juin, alors que les résultats des élections européennes tombaient, Manon Aubry, l’hystérique représentante de la liste LFI, dénonçait « un système qui s’apprête à dire plutôt Hitler que le Front populaire ». Anticipant de quelques heures la recomposition de la gauche islamogauchiste et wokiste autour d’un regroupement dénommé « Nouveau Front populaire », largement dominé par les plus radicaux et les plus extrémistes, ce fameux cri de ralliement refaisait surface. Mais qu’en est-il de sa véracité historique ? A-t-il été prononcé par des factieux ? Ou bien a-t-il été inventé de toute pièce par des gauches qui à tout bout de champ reprennent l’antienne de « l’antifascisme », pour se refaire une virginité dévoyée en renvoyant les droites aux gémonies ? C’est ce que nous allons décrypter.
Quand donc est apparue pour la première fois cette apostrophe, reprise tout récemment par les extrêmes gauches ? C’est dans une lettre du comité central du Parti communiste allemand alors en exil, adressée à Maurice Thorez et publiée dans L’Humanité du 12 décembre 1936 que l’on peut lire « Oui, l’Allemagne aimant la paix et la liberté... n’a rien à voir avec les agissements des agents de Hitler en Alsace- Lorraine à côté de ceux qui proclament « plutôt Hitler que le Front populaire.... ». Pourquoi cette lettre des communistes allemands à Thorez ? Tout simplement pour l’assurer que même Allemands, ils n’entendaient pas revendiquer l’Alsace-Lorraine. Donc cette formule n’a pas été prononcée par des furieux « fascistes » ou « hitlériens », mais a tout simplement été exprimée par des communistes allemands. Il faut dire que trois années auparavant, le futur traitre et déserteur Thorez avait à Berlin, le 15 janvier 1933, à l’invitation du Parti communiste allemand, prononcé un discours au terme duquel, il ne s’opposait pas au retour de l’Alsace-Lorraine dans le giron du Reich, dénonçant l’obligation qu’avait alors l’Allemagne de payer des réparations de guerre, la traitrise communiste remonte à loin. Dans ce discours, Thorez après avoir fustigé la France et les socialistes français dira : « nous luttons pour la suppression définitive des réparations..., pour la libre disposition du peuple d’Alsace-Lorraine... y compris la séparation d’avec la France, pour tous les peuples de langue allemande, de s’unir librement » Dès le 30 janvier 1933, Hitler devenu Chancelier, s’empressera de suivre à la lettre les volontés de Maurice Thorez, qui faisait ainsi sien le programme national-socialiste.
Or, dans les manifestations violentes de l’extrême gauche de ces derniers jours, l’on retrouve cette falsification « Le Front populaire contre Hitler », brandi sur des pancartes, nous apprend le Figaro dans un article du 12 juin. Pour l’ultra gauchisme c’est une évidence, dans l’entre-deux-guerres, les droites auraient revendiqué vouloir préférer Hitler au Front populaire. On retrouve cette devise « Plutôt Hitler que Léon Blum », sous la plume d’Emmanuel Mounier, un philosophe chrétien très à gauche, dans un article intitulé « Les lendemains d’une trahison » publié dans la revue Esprit, le 1er octobre 1938, au lendemain des accords de Munich, qu’il dénonce : « on ne comprendra rien au comportement de cette fraction de la bourgeoisie, si on ne l’entend pas murmurer à mi-voix plutôt Hitler que Blum ». Là encore, il s’agit d’attribuer, d’imputer à des tiers des propos supposés qui n’ont jamais été tenus en réalité.
Car aucune source historique ne permet d’établir que ce slogan ait été prononcé, à aucun moment il n’est possible de l’assigner à telle ou telle personne ou groupe de personnes, hormis les volontés des gauches de l’entendre proclamer comme dans un cauchemar, par leurs adversaires, en rêve en quelque sorte. En réalité, cette accroche fut tout simplement créée de toute pièce par les tenants du Front populaire eux-mêmes et répétée ainsi ad nauseam, pour faire accroire sa véracité, alors qu’il ne s’agissait, une fois de plus, que d’une construction de mensonges, que d’un assemblage mémoriel. On ne le sait que trop bien, répéter et répéter un mensonge, peut devenir en histoire et en politique une vérité.
En revanche, « Plutôt Hitler que Blum », est exactement l’expression qui convient le mieux à l’attitude du Parti communiste « français », entre 1939 et 1941. Les communistes « français », se sont en effet très violemment attaqué à Léon Blum à cette période. Le 7 octobre 1939, André Marty, très haut dirigeant communiste de l’Internationale, député de Paris, membre du bureau politique, qui avait en Espagne révolutionnaire acquis le surnom bien mérité de « boucher d’Albacete », écrit une lettre ouverte à Blum, qui sera publiée dans la gazette Le Monde n°4 du 7 octobre 1939, hebdomadaire de l’IC, publié en Belgique. Cette lettre ouverte dénonce la collusion de la SFIO avec le gouvernement Daladier, qui suite à la signature du pacte Hitler/Staline du 23 août 1939, et à l’attitude des communistes qui prennent fait et cause pour l’URSS alliée des nazis contre la France, vient d’interdire la presse communiste et sa diffusion. André Marty est fou furieux contre Blum et il se déchaîne contre lui. Blum y est insulté, injurié, traité de valet de l’impérialisme français et anglais. Marty qui défend bec et ongles « le pacte des diables » et donc les nazis écrit « Vous, Blum, essayez de désorganiser la seule force qui s’oppose à la guerre de l’impérialisme français : le parti communiste. », « car nous sommes fiers d’être membres de l’internationale communiste de Lénine et de Staline, vous entendez bien Blum, de Staline ». On ne sera donc pas étonné de découvrir, que dans quelques mois, de nombreux députés communistes emprisonnés par les régimes finissants de la IIIe république, écriront au Maréchal Pétain ou à son ministre de la Justice, pour se proposer, comme délateur, d’être des témoins à charge contre Daladier et Blum, alors emprisonnés, en vue du futur procès de Riom. J’explicite tout cela en détail dans mon dernier livre qui vient d’être publié chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste « français ».
Car le déserteur Maurice Thorez, s’était aussi emporté contre Blum, quand il rédigea depuis Moscou, où il s’était réfugié pour ne pas combattre avec les armées françaises les soldats de la Wehrmacht, en écrivant dans Die Welt, autre publication de l’IC depuis Stockholm, le 16 février 1940, en plein pacte Hitler/Staline, un article qui sera ensuite diffusé clandestinement en France en mars 1940 dans une brochure intitulée « Un portrait », ce qui suit : « Blum unit en sa personne l’horreur du socialisme...qui engendre des chiens sanglants... la classe ouvrière ne manquera pas de clouer au pilori ce monstre moral et politique... ». Thorez avait aussi traité Blum de « de reptile répugnant » dans un autre texte adressé à son compère Jacques Duclos. Dès lors, « Plutôt Hitler que Blum », est la formule qui résume parfaitement l’attitude du PC « F » entre 1939 et 1941, PC « F », aujourd’hui entièrement partenaire de ce « Nouveau Front populaire », plein de haine, de morgue et de mensonges.
En résumé, cette diatribe, n’a jamais été prononcée par un quelconque homme de droite ou supposé, mais résulte d’une manipulation mémorielle des gauches et des communistes : une de plus.
Lire le nouveau livre de Michel Festivi :
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18:33 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pierre-Nicolas Nups, candidat du Parti de la France en Meurthe-et-Moselle
Un communiqué du Parti de la France :
Le Parti de la France n'aura qu'un seul candidat lors de ces élections législatives mais pas des moindres : Pierre-Nicolas Nups, membre du Bureau politique du PdF et Délégué régional pour la Lorraine.
Il est le candidat du rassemblement de la droite nationale dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle (54) qui correspond à la ville de Toul et à ses alentours. Il aura pour suppléant Alexandre Hinger, notre délégué national à la communication.
Pierre-Nicolas Nups : « J’ai l’honneur de vous annoncer qu’en l’absence de candidat présenté par le RN et Reconquête ou de toute autre formation patriote dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle, je serai candidat.
Dans la 5e circonscription, ce sera le Front Populaire islamo-marxiste contre le Front National de Jean-Marie Le Pen. C’est ça et rien d’autre. Votez Nups, pas NUPES ! »
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Bruno Gollnisch invité des Incorrectibles
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Notre Ami Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen, candidat de la droite de conviction dans la 3e circonscription de Vendée
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dimanche, 16 juin 2024
Reconquête présente 330 candidats aux législatives
Un communiqué de Eric Zemmour :
Pour la victoire de nos idées et contre l’islamo-gauchisme, Reconquête investit 330 candidats aux élections législatives.
Dans le grand combat qui s'annonce, toutes les forces de droite, sans exception, doivent impérativement se mobiliser. C'est donc avec le sens du devoir que nous allons nous lancer dans cette bataille cruciale pour la survie de notre pays.
330 candidats de Reconquête plus motivés que jamais, au regard de l’espoir que suscite cette dissolution, retourneront dès demain sur le terrain pour défendre les couleurs de la France.
Nous aurions voulu faire campagne dans une véritable Union nationale, mais le Rassemblement national a refusé à plusieurs reprises notre proposition que tant de Français appellent de leurs vœux. Cependant, après avoir examiné avec attention la carte électorale, nous avons décidé de ne nous présenter que dans 330 circonscriptions sur 577, afin d'être certains de ne pas nuire aux autres candidats de droite engagés dans cette campagne. Nous aurions pu concourir dans toutes les circonscriptions, mais il ne sera jamais dit que nous ayons fait quoi que ce soit qui puisse favoriser une victoire de l’islamo-gauchisme que j’ai combattu sans relâche pendant 30 ans.
Nous avons également refusé d’investir des candidats devant les artisans de l’union nationale. Reconquête apporte donc son soutien à Eric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan, Christelle D'Intorni, Charles Prats ou encore Guilhem Carayon.
Notre sérieux est indiscutable et l’intérêt de la France passera toujours avant l’intérêt d’un parti. Ce qui se joue dans ce scrutin, ce n’est pas tant la défense de notre parti, mais la défense de nos idées.
Par ces investitures, je fais le choix de continuer d’imposer dans le débat public, aux côtés de mes 330 candidats, les vérités qui ne seront portées par personne d’autre. La France a besoin des vérités que Reconquête a à dire. L’Union nationale en a également besoin.
C’est également notre honneur de respecter et défendre les 1,3 million d’électeurs qui ont voté Reconquête pour les élections européennes, il y a une semaine à peine, face à tant d’autres listes. Comme tous les Français, ils ont le droit de voir leurs idées représentées.
Je m'exprimerai davantage sur tous ces sujets demain. Les Français peuvent compter sur nous pour tout donner, assurer la victoire de la France et garantir que cette victoire soit fidèle à leurs attentes.
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Journal du chaos
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Jean-Claude Rolinat, auteur du Cahier d'histoire du nationalisme consacré à la Grèce des colonels, invité de TV Libertés
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samedi, 15 juin 2024
Entretien avec Marion Maréchal publié dans Valeurs actuelles
Par Sébastien Lignier
Valeurs actuelles cliquez ici
Que ressentez-vous après la décision d’Eric Zemmour de vous exclure de Reconquête ? Des regrets face à ce qui a ressemblé à un grand déballage en public ou un soulagement de mettre derrière vous une aventure qui aura été douloureuse ?
Marion Maréchal. C’est évidemment un immense gâchis, mais aussi beaucoup de tristesse. Je n’avais pas fait un choix aussi difficile lors de la présidentielle de 2022, en imaginant une telle issue. Néanmoins j’assume mes responsabilités.
Oui après le malheureux échec d’un accord entre le RN et Reconquête deux options s’offraient à nous : soit nous présentions malgré tout un maximum de candidats Reconquête aux législatives au risque que ces candidatures de division renforcent la coalition des macronistes et celle de l’extrême gauche, soit nous renoncions à présenter des candidats et nous soutenions les candidats de la coalition Bardella-Ciotti.
Éric Zemmour a choisi unilatéralement la première option. J’ai choisi la deuxième car je considère que l’intérêt du pays doit primer sur l’intérêt des partis. Je ne prendrai pas la responsabilité que des candidatures Reconquête coûtent les quelques députés qui pourraient faire la différence pour que le bloc national l’emporte. J’ai passé la campagne des européennes a alerté les Français sur le risque de disparition de notre pays. Il faut être cohérent et nous hisser à la hauteur des évènements.
La menace est immense, le 7 juillet ce sera soit le bloc national soit l’extrême gauche coalisée. L’espoir ou le cauchemar.
A titre personnel, je regrette les mots inutilement blessants de « trahison » et de « regroupement familial des Le Pen » employés par Éric, tout comme je regrette qu’il ait tenté de ramener un désaccord politique de fond entre nous à une simple question familiale entre Marine Le Pen et moi. C’est sans doute facile à vendre, et plus confortable, mais ça n’en est pas moins faux.
Laurence Trochu, Nicolas Bay ou Guillaume Peltier ne sont pas les neveux et nièces de Marine Le Pen ; deux d’entre eux sont issus de LR et ont occupé des fonctions auprès de Nicolas Sarkozy ou François Fillon. Et pourtant, tous les trois étaient à mes côtés pour lancer notre appel à refuser la division et à soutenir les candidats d’union LR-RN pour battre Macron et la coalition d’extrême gauche.
Le président de Reconquête vous accuse d’avoir négocié « en catimini » avec le RN, sans jamais lui en avoir rendu compte. Que répondez-vous à ces accusations ?
Il a été informé immédiatement de ma volonté de négocier puisque j’ai lancé un appel à Marine Le Pen, Éric Ciotti et Nicolas Dupont-Aignan le soir même de mon élection, dimanche soir.
Dès lundi je rencontrai publiquement Marine Le Pen et Jordan Bardella tandis que la direction de Reconquête, sans nous prévenir, mobilisait déjà les fédérations du parti pour préparer des candidatures.
J’ai réclamé la réunion d’un Bureau exécutif de Reconquête! dès lundi soir pour justement faire état des échanges lors de cette rencontre. J’ai dû insister pour qu’il soit réuni, et lorsque ce fut finalement le cas mardi après-midi, c’était en fait déjà trop tard : malgré mes efforts, l’accord n’avait pas pu aboutir.
Éric Zemmour est-il devenu selon vous un frein à « l’union nationale » qui s’organise autour du Rassemblement national ?
Pendant toute la campagne des élections européennes, j’ai souhaité concentrer mon énergie et mes attaques vers le camp macroniste et les candidats de gauche. J’ai toujours distingué les concurrents des adversaires, ce qui ne m’a pas empêché de marquer clairement ce qui nous distingue politiquement du RN.
Dans une forme de campagne parallèle, assez désagréable et brouillant le message, des attaques bien plus violentes, parfois même caricaturales ou outrancières, ont été développées dans les médias ou sur les canaux numériques du parti par la présidence du mouvement et une partie de la direction.
Je considérais pour ma part qu’elles étaient non seulement inopérantes électoralement – cinq minutes passées sur un marché suffisaient à convaincre que ce n’était pas ce que souhaitaient les électeurs – mais qu’en plus cela pouvait contribuer à rendre difficiles les nécessaires synergies à venir.
Je ne peux que constater que la suite des événements, et le refus du RN de conclure un accord avec Reconquête en raison de l’attitude d’Éric Zemmour, m’ont donné raison. Je le regrette profondément car les électeurs de Reconquête auraient mérité d’être représentés dans cette coalition des droites par un accord électoral respectueux du courant de pensée que nous représentons.
Combien de personnalités politiques issues de l’écosystème Reconquête sont prêtes à vous rejoindre ?
Les cadres, militants et adhérents de Reconquête sont des gens admirables. Cette rupture soudaine est humainement très difficile pour beaucoup, surtout après 9 mois d’une campagne européenne où ils se sont beaucoup donnés. Je comprends que certains aient encore besoin de temps pour mesurer les enjeux et prendre position.
Depuis notre appel à refuser la division et soutenir les candidats de l’union nationale, désormais relayé sur le site jesoutienslunion.fr, déjà près de la moitié des délégués départementaux ont manifesté, à divers degrés, leur soutien.
Certains ont démissionné, en réaction à notre exclusion, d’autres encore ont fait part de leur refus de présenter des candidats dans leur département. Par ailleurs, notre appel a aussi été rejoint par de nombreux élus de Reconquête, parmi lesquels le sénateur des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier.
Au-delà des cadres, nous avons eu des milliers de témoignages spontanés de soutien, venant d’ailleurs bien entendu de nos rangs, mais aussi de sympathisants RN ou LR.
À titre personnel, vous avez annoncé votre intention de ne pas vous présenter aux législatives. Pourquoi ? Quelle sera votre place dans la campagne qui s’ouvre ?
Je ferai campagne, tant dans les médias qu’auprès des Français, pour faire gagner le bloc national et battre le bloc macroniste et l’extrême gauche. Je ne serai en revanche pas candidate, car j’ai été élue au Parlement européen par 1,4 million de Français voici à peine 5 jours. C’est cette mission qu’ils m’ont confiée que je veux assurer en priorité.
Avec nos trois autres députés européens, je ferai la semaine prochaine mes premiers pas à Bruxelles, où j’ai hâte de retrouver nos alliés du groupe des Conservateurs et de me mettre au travail pour défendre notre civilisation et les intérêts de la France. Dans tous les cas, je n’abandonne pas les Français qui m’ont fait confiance et continuerai de mener les combats nécessaires.
Vous avez toujours assumé votre refus de revenir au RN. Votre position peut-elle évoluée au vu de la situation politique inédite ?
Je le redis clairement : mon soutien aux candidatures du bloc national ne signifie pas mon ralliement au parti Rassemblement national, contrairement à ce qui a pu être dit par certains. Je n’ai pas dévié de mon projet : bâtir la force de droite authentique qui manque à notre pays.
Une force clairement attachée à la préservation et la transmission de notre identité, tout en assumant une vision économique de droite et défendant nos valeurs face à toutes les formes de déconstruction. Une force qui travaille à l’union nécessaire pour assurer la victoire, comme c’est le cas dans tous les pays d’Europe où des coalitions des droites, portant des idées proches des nôtres, gouvernent désormais.
C’est dans cette optique que j’ai rejoint Eric Zemmour lors de l’élection présidentielle, c’est dans cet objectif que je me suis investie dans Reconquête! ensuite, c’est pour cela que j’ai mené notre liste lors des élections européennes. Et je continuerai à travailler dans cette direction avec tous ceux qui partagent cet objectif.
En faisant le choix de l’union, je reste fidèle à la promesse initiale de Reconquête et comprends d’autant moins mon exclusion du parti suite à ce choix. Personne n’oublie qu’Éric Zemmour, lui-même et c’est tout à son honneur, a prôné pendant vingt-cinq ans l’union des droites. Je regrette qu’en cet instant historique où il faut la mettre en place en unissant les forces et les votes, il veuille l’empêcher en présentant malgré tout des candidats Reconquête.
Comment réagissez-vous à la décision d’Eric Ciotti de s’allier au Rassemblement national…et au psychodrame au sein des Républicains à la suite de cette annonce ? L’heure de vérité a-t-elle sonné pour la droite ?
Je salue cette décision courageuse, attendue par de nombreux électeurs de LR et démontrant le fossé existant désormais avec la majorité des dirigeants de ce parti, y compris ceux qu’on aurait imaginés plus solides et cohérents face aux événements.
Désormais les masques tombent chez LR entre ceux qui ont vraiment à cœur l’intérêt de leur pays et ceux qui en sont encore aux petits calculs personnels et politiciens.
21:32 Publié dans Législatives 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Point de vue : législatives 2024. Plutôt Jordan Bardella que le Péril rouge !
Yann Vallerie,
rédacteur en chef de Breizh-info.com cliquez ici
Il y a des instants politiques exceptionnels où il faut avoir le courage de prendre position. Il y a encore quelques jours, quelques semaines, jamais je n’aurai pensé écrire cette tribune. Surtout en voyant le théâtre politique, à droite comme à gauche, toujours aussi immonde, toujours aussi malhonnête, toujours aussi repoussant pour l’idéaliste que je suis.
Néanmoins, l’effondrement permanent de la société, bretonne, française, européenne, ainsi que les derniers séismes politiques, m’incitent à dire le fond de ma pensée.
Mon engagement politique a, depuis mes 16 ans, toujours été orienté au service de la Bretagne et du peuple breton, de ses droits fondamentaux à être reconnu comme une nation bien à part en Europe. Je me suis toujours senti chez moi, sur ma terre, en Bretagne, celle de mes ancêtres, tout en me sentant plus proche d’un Irlandais, d’un Gallois, d’un Ecossais, que d’un Niçois, ou d’un Lyonnais, bien que la langue me rapproche de ces derniers, n’ayant pas eu la chance d’être brittophone de naissance.
J’ai toujours eu le sentiment, en quittant la Bretagne, le sentiment profond, de franchir une frontière. Une frontière invisible, inexistante, que j’appelais pourtant de mes voeux, mais une frontière quand même.
Je n’ai jamais vibré ni ne me suis levé pour la Marseillaise, et mon drapeau est le Gwen Ha Du, ou le Kroaz Du, mon hymne le Bro Gozh ma Zadou. Et je ne suis absolument pas un enfant de la République française ni de la laïcité, ni de la religion républicaine.
Mes engagements politiques successifs ont toujours été en faveur, ou de l’indépendance de la Bretagne, ou de son autonomie dans le cadre d’une France décentralisée, d’une Europe aux 100 drapeaux.
J’ai toujours par ailleurs eu la fibre sociale, et en horreur l’injustice qui conduit des grands patrons dans le monde entier à s’en mettre plein les poches et à exploiter toute la misère humaine, par delà les frontières, pendant que je vois quotidiennement mon peuple s’appauvrir, et ne plus bénéficier de conditions de vies décentes, dignes d’une puissance mondiale.
Je ne me suis jamais résolu à voir les services de santé s’effondrer. Les salaires dépensés au 10 du mois. Je suis révolté en voyant chaque jour les déclassés, les abandonnés, la misère humaine dans les campagnes pendant que les nantis des villes se gavent.
Je suis scandalié par la façon dont les petits artisans, les petites entreprises sont freinés dans leur soif de création et de liberté.
Et pourtant, depuis que je suis en âge de voter, je n’ai pas le souvenir d’avoir mis un bulletin de vote pour le FN ou pour le RN ou pour Reconquête, ou pour la droite d’ailleurs. Et je l’ai toujours assumé.
Parce que j’ai en horreur le centralisme. Parce que la Bretagne et les Bretons ne sont pas la France, ni les Français, tout simplement. Ma carte d’identité ne veut rien dire.
Elle ne signifie rien, encore moins lorsque j’ai pu voir, au fil des années, des responsables politiques indiquer que les Mahorais, que les Kanaks, étaient « leurs compatriotes d’Outre Mer ». Non, ils ne sont pas mes compatriotes. Nous ne partageons pas le même sang, ni la même culture, ni la même civilisation. Je n’ai rien contre eux, mais ils ne sont pas mon peuple. C’est ainsi.
Parce que je n’ai jamais compris pourquoi ce parti, aujourd’hui comme hier, s’entêtait à vouloir priver nos régions de leurs libertés. De leurs capacités à enseigner aux enfants l’Histoire spécifique de leurs ancêtres, ainsi que leurs langues.
Parce que je n’ai jamais compris pourquoi tout, en République française, devait être uniformisé, y compris la démocratie. Parce que j’aspire à ce que les lois bretonnes ne soient pas les mêmes que les lois françaises, qu’elles puissent être adaptées selon les particularismes locaux et régionaux.
Parce que je n’ai jamais apprécié ces vexations, comme celle de refuser que le drapeau breton flotte au même niveau que le drapeau français au conseil régional. Parce que je crois en la suppression des communautés d’agglomération, en celle des départements, mais pas en celle des régions.
Parce que tout simplement, je n’accepte pas et n’accepterai jamais que Paris dicte sa loi à la Bretagne, pas plus d’ailleurs que je n’accepterai une Bretagne centralisée autour de Rennes ou de Nantes.
Malgré toutes ces réticences. Malgré toutes ces oppositions. Aujourd’hui, je m’apprête à franchir le Rubicon. Pour quelles raisons ?
Parce que je pense à mes enfants. Je pense à mes enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une Bretagne rongée par l’insécurité et le trafic de drogue. Je veux qu’ils grandissent à côté de leurs semblables, et pas asphyxiés par le monde entier qui frappe à nos portes.
Je veux qu’ils puissent vivre en sécurité, travailler, se soigner, étudier dans leur pays, sur leur terre, sur celle de leurs ancêtres, sans être inquiétés, et inquiets eux mêmes pour leur avenir. Je veux qu’ils soient prioritaires, pour se loger, pour se soigner, pour travailler, pour étudier, et en cas d’accidents de la vie. Je veux qu’ils vivent dans une Bretagne enracinée et catholique. Pas sous le règne de la loi islamique.
Je ne veux pas offrir à ma fille des études dans une métropole où elle prendre le risque, chaque soir, de tomber sur un Afghan sous OQTF, et où elle risquera de se faire violer ou agresser.
Je ne veux pas que mes fils, demain, pour un regard, pour une remarque dans une soirée, finissent, comme mon ami Jean-Marie, avec un coup de couteau dans le coeur porté par un extra-européen.
Je refuse que mes enfants soient intoxiqués par le gauchisme, dès l’école, et qu’on leur apprenne qu’ils peuvent si ils veulent, changer de sexe, ou s’offrir un enfant sur catalogue. Je ne me résoudrai jamais à les laisser tomber dans la drogue, dans les addictions, parce que nos autorités, et certaines associations, ont laissé depuis trop d’années toute cette m… ronger nos villes comme nos campagnes.
Je souhaite que mes enfants apprennent d’abord d’où ils viennent, qui ils sont, avant de pourquoi pas, demain, s’intéresser au monde qui les entoure. Je veux qu’ils soient d’abord des Bretons, puis ensuite des Français si ils ont envie de l’être, sachant que dans tous les cas, qu’ils le veuillent ou non, ils resteront éternellement des Européens, de racine et de sang.
Je veux offrir à mes enfants la possibilité de vivre dans une Bretagne sûre et enracinée. Je veux qu’ils vivent sur des terres où ils seront maîtres chez eux. Je ne souhaite pas qu’ils deviennent demain, des Afrikaaners persécutés d’Afrique du Sud, ou des Indiens d’Amérique.
Je souhaite qu’à travers eux, et à travers leurs enfants, et ceux qui suivront, le sang qui coule dans mes veines, et celui de mes ancêtres, les racines, l’héritage culturel, se perpétue. Parce qu’il en est ainsi et qu’il en a toujours été ainsi. Mon peuple, ma race, mon sang, ne doivent pas disparaitre effacés par ceux qui, du passé, veulent faire table rase.
Alors oui, le dimanche 30 juin, et le dimanche 7 juillet, je voterai pour le candidat de l’Union des droites de ma circonscription, qui rassemblera avant tout, des patriotes sincères.
Qu’ils soient français, ou bretons, finalement, cela me sera égal. Car demain, au rythme où vont les choses démographiquement, si nous continuons à nous regarder dans le blanc des yeux, et à nous faire la guerre pour des raisons qui ne sont pas existentielles, alors nous disparaitrons. Bretons comme Français.
Jordan Bardella Premier ministre n’empêchera pas mes enfants d’apprendre et de parler le Breton. Il ne s’opposera pas, si les Bretons se lèvent un jour en masse sur la question, à la réunification. Il ne fera pas tomber la statue de Nominoë. Il n’empêchera pas notre peuple d’apprendre sa propre histoire. Il n’empêchera aucun Nantais de s’affirmer breton. Il ne sera pas plus nocif pour mon peuple que ceux qui, depuis des décennies sont aux affaires en Bretagne sans que cela ne suscite de désapprobation.
Et si il le fait, alors nous aurons tout le temps de nous révolter contre ça.
En attendant, cette union des droites permettra peut être, même si la croyance est une illusion en politique, que nos enfants vivent entre eux, et en sécurité, sur la terre de leurs ancêtres, et éduqués avec des valeurs saines. Des enfants qui deviendront des hommes et des femmes, libres, et non déconstruits.
Ce bulletin glissé dans l’urne, ne changera en rien mon combat. Ni la vision que j’ai de la Bretagne, de son peuple, et de son destin que je souhaite autonome, dans une Europe des peuples.
Mais l’heure est aujourd’hui trop grave pour ne pas réagir face au péril communiste. Je ne veux pas laisser nos terres aux mains de ceux qui veulent tout raser, tout détruire. Je ne veux pas demain me laisser diriger par les maîtres de la censure, de l’anathème, de la violence politique, du lynchage. Par ceux qui veulent nous tuer pour ce que nous sommes et pour ce que nous incarnons, car oui, ces gauchistes veulent notre mort, sociale, économique, et demain, physique.
J’irai donc voter, fin juin, en espérant que l’addition des voix fasse que Jordan Bardella devienne Premier ministre. Et qu’il soit à la hauteur des attentes que des millions d’individus peuvent mettre en lui. Pour renverser la table. Pour tout reconstruire. Pour abolir toutes les lois, tous les traités, qui nous empêchent d’exister et d’être ce que nous sommes. Et pour envoyer, enfin, dans les oubliettes de l’histoire, tous ceux qui ont cru pendant des années pouvoir détruire les peuples d’Europe sans susciter chez eux une vie réaction.
Je n’aurai jamais confiance dans le personnel politique. J’ai trop vu les rapaces, les bagarres pour une place, pour une gamelle. Je les vois encore aujourd’hui, et ils me débectent. Les trahisons. Les coups de poignard dans le dos. Sans doute aussi les êtres les plus vils humainement qui voient dans la politique la possibilité de réussir là où ils auraient été rejetés par tous ailleurs. Je n’aurai pas plus confiance dans ce personnel politique aujourd’hui, demain, ou après demain, quelle que soit l’étiquette. Car la politique politicienne est rarement le théâtre des hommes purs, des idéalistes. Des saints.
Néanmoins, le 30 juin 2024, à défaut d’y croire, j’ai envie de voir la société des Macron, des Larcher, des Darmanin, des BHL s’effondrer. J’ai envie de voir la minorité gauchiste qui terrorise le pays depuis trop d’années, avec ses partis, ses milices, ses ONG, ses associations, pleurer toutes les larmes de son corps. J’ai envie d’écouter la presse aux ordres secouée, et ne sachant plus si demain, elle pourra vivre sans subvention. J’ai envie de voir leur monde s’effondrer, et ma terre, mon pays, ma civilisation, enfin renaître. J’ai envie d’en finir avec la haine, l’intolérance, la censure, l’épuration prônée par le camp d’en face.
Jordan Bardella doit en avoir conscience. Il y a des millions de gens qui voteront pour lui demain, et qui ne lui pardonnerons pas la moindre compromission ni la moindre trahison. Car c’est peut être fin juin que se trouve, électoralement parlant, la dernière chance pour nos peuples de l’hexagone, pour nos peuples d’Europe. Pour écarter de nos vies le péril rouge, qui est là, et qui ne passeras pas !
20:56 Publié dans Législatives 2024, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La gauche a toujours besoin d’un "fasciste" de service
Didier Lecerf
Biberonnée au marxisme-léninisme, elle utilise cet épouvantail de façon récurrente. On le voit actuellement, on l’a vu en 2002… Il lui permet de surmonter ses divisions, de fédérer les siens, de tétaniser, neutraliser et diviser la "droite parlementaire" (ce qui, manifestement, marche beaucoup moins bien). Il lui permet ainsi de créer les conditions de la formation d’un "front républicain" ou "populaire", tout en marquant du sceau de l’infamie les "pelés", les "galeux" qu’elle veut discréditer, disqualifier, frapper d’indignité nationale, vouer à la mort professionnelle et sociale, voire, à l’imitation du Raoul Volfoni des "Tontons flingueurs", « éparpiller façon puzzle, disperser, ventiler »...
Ce petit manège, pas très catholique mais proprement stalinien, dure depuis les années 1930. Il a un nom, l’agit-prop, qui consiste, comme l’a expliqué Lénine, par la répétition, à n’inculquer qu’une idée ou qu’un petit nombre d’idées à un maximum de personnes.
Du Front populaire de Blum, Daladier et Thorez aux plus récents accords électoraux roses-verts-rouges (le "nouveau Front populaire" d’inspiration mélenchoniste étant le dernier en date), en passant par l’Union des forces démocratiques de 1958, l’Union de la gauche autour du Programme commun de gouvernement de 1972, ou encore la Gauche plurielle de 1996-1997, sans oublier les multiples ententes d’arrière-cuisines locales, l’un des ressorts du "rassemblement populaire", du "front uni" a été ou est, toujours, un responsable, un mouvement politiques, voire les deux à la fois, présentés comme une menace pour le peuple, pour la République, pour les libertés…
François de La Rocque - le « comte fasciste » -, les Croix de feu puis le Parti social français (PSF) et, au-delà, les ligues des années 1930 furent les premiers. Mais Charles De Gaulle (dans une certaine mesure) et le RPF, Pierre Poujade et l’UDCA, les partisans de l’Algérie française, Jean-Louis Tixier-Vignancour, Jacques Chirac et le RPR, Nicolas Sarkozy, le Front national et son succédané, le RN, Jean-Marie Le Pen, puis sa fille Marine, ou encore Éric Zemmour, tous, tour à tour, jouèrent ou jouent ce rôle…
« Fasciste ! » L’accusation, péremptoire, est censée tomber comme un couperet sur toute tête mal-pensante qui dépasse de la masse moutonnière sur laquelle veille jalousement les chiens de garde de la pensée conforme. Elle vise à maudire les déviants qui osent s’aventurer hors des sentiers balisés par les nouvelles ligues de (petite) vertu médiatiques, les culs bénis de la religion déconstructiviste, les apprentis sorciers du "toujours plus" progressiste (qui au passage, oublient un peu facilement que la révolution finit toujours par dévorer ses propres enfants). On connaît la suite du couplet. D’abord dans sa version germanopratine, sorbonnarde et science-porisée : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! ». Ensuite dans sa version plus abrupte, « black broque » et punks à chiens, : « Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos »…
« Ah ! qu’en termes galants ces choses-là sont mises ».
Depuis près de cent ans, la gauche française se veut l’arbitre des élégances, la grande dispensatrice des bons et des mauvais points, la sourcilleuse vigie guettant le moindre sursaut du ventre peut-être encore fécond de la bête immonde. Elle continue de se prétendre avec constance la porteuse du bien et de l’espérance, l’accoucheuses du progrès et de l’avenir. Mais quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit bien vite, qu’aujourd’hui comme hier, elle utilise volontiers, elle aussi (y compris contre certains des siens), les pratiques qu’elle reproche si fort à ses adversaires, et qu’en matière d’attaques personnelles, de sous-entendus, de calomnie, d’invectives, voire de "flicage", elle a même beaucoup à leur apprendre !
11:47 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 14 juin 2024
Alerte rouge
Vincent Trémolet de Villers
Nouveau fruit amer de cette dissolution : Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin se disputent, à ciel ouvert, l’Hôtel Matignon. C’est la démocratie tempérée par le trotskisme ou Roberpierre en gilet jaune.
Scénario impensable? L’Histoire nous l’enseigne : la gauche, quand elle parvient à s’unir, quand elle sent le pouvoir à portée de vote, ne fait pas dans le détail. Alerte rouge! En vingt-quatre heures, Raphaël Glucksmann a été digéré par les Insoumis. Et l’on voit maintenant débouler Philippe Poutou, tout sourire. Rappel succinct. Le parti de Poutou, le NPA, a salué le massacre du 7 octobre comme un « acte de résistance », ce qu’ont dit durant toute la campagne, Rima Hassan, Danièle Obono et d’autres élus Insoumis en maintenant l’équivoque sur le Hamas. Le «Nouveau Parti Antisémite» va donc soutenir une coalition qui, promeut, dans le désordre (et en écriture inclusive) : la décroissance économique, la tyrannie fiscale, l’immigration voulue, l’islamisation complaisante, la violence excusée, les médias surveillés, les élèves endoctrinés, le nucléaire délaissé, la justice politisée : la France dévastée.
Hormis Bernard Cazeneuve, on cherche désespérément un prédicateur médiatique, une grande conscience pour s’élever contre le monstre politique qui est en train de naître. Sans doute trop occupée à excommunier Éric Ciotti, la gauche morale est introuvable. Une fois encore elle échappe aux condamnations qu’elle aime tant prononcer.
« La gauche? Le bien. La droite? Une maladie », écrivait ironiquement Jean Cau au début des années 1980. Tout était dit. La droite contamine, elle peut-être « cas contact » de « l’extrême droite », il faut avec elle respecter les distanciations sociales.
C’est aussi cette disqualification de principe qui a permis l’éclosion du Rassemblement national. Ce parti n’a pas seulement poussé sur le terreau du déni migratoire et sécuritaire, il prospère aussi sur l’engrais de l’intimidation menée par le gauchisme culturel.
Même pour Emmanuel Macron et Marine Le Pen, il fut un temps (c’était pour lui entre les deux tours de 2022, pour elle en 2017), où ils faisaient les yeux doux à Jean-Luc Mélenchon. C’est de cette emprise dont une majorité de Français veut se libérer pour ne plus avoir à faire la révérence devant Sa Majesté la gauche
Source : Le Figaro 14/6/2024
15:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sur le site Le Nouveau Présent, une aimable revue de presse
François Solchaga, Le Nouveau Présent cliquez ici
Le regretté quotidien Présent avait plus d’une fois alerté son public sur la quasi-impossibilité de survivre, pour un média papier, s’il n’a ni annonceurs ni mécènes. En outre, rappelait régulièrement le quotidien fondé par Madiran et Brigneau (et quelques autres), plus la périodicité est fréquente et plus la survie est difficile. Le quotidien papier, qui ne reste en principe en vente dans les kiosques qu’une douzaine d’heures au mieux, qui traite de l’actualité de la veille, et qui sera déjà dépassé par l’actualité du lendemain, est le plus vulnérable des médias, d’autant que ses vrais concurrents sont la radio, la télévision, les sites d’info en ligne.
C’est bien pourquoi ne survivent aujourd’hui que quelques quotidiens nationaux ou régionaux, soutenus par des milliardaires (ou par la volonté de l’Etat), et intégrés à des groupes industriels et financiers, aucun ne reflétant une ligne proche de l’opinion des 40% de Français qui ont voté Bardella ou Maréchal le 9 juin.
Mais la presse papier, expliquait toujours Présent, se vend mieux quand sa durée possible de vente est plus longue : un hebdo est mieux loti qu’un quotidien, un mensuel qu’un hebdo. Et un trimestriel, même à tirage modeste, peut survivre, face aux médias de l’instantané comme face aux médias classiques, qu’ils soient quotidiens, hebdomadaires ou mensuel.
Je voudrais évoquer précisément quelques trimestriels dont la longévité témoigne de la réalité de ce constat :
Poésie et tradition
La revue Altaïr se veut « périodique trimestriel de poésie et de tradition ». Elle est imprimée en Belgique de façon plutôt modeste. Mais grâce à quoi elle vient de fêter son 50e anniversaire. C’est en effet en juin 1974 que Jean-Pierre Hamblenne a lancé ce périodique, qui a sorti son 200e numéro. Altaïr publie de la poésie, et on imagine sans peine que le public, pour cette littérature-là, n’est pas extensible à l’infini. Mais ce trimestriel constitue une précieuse tribune pour les poètes : Louis de Condé, Joël Laloux, Jean Hautepierre peuvent ainsi diffuser leurs œuvres aux amateurs de ce genre littéraire plutôt négligé. La revue a compté aussi dans ses rangs des poètes aujourd’hui disparus mais qui méritent qu’on se souvienne d’eux : Pierre Pascal ou Pierre Dudan, bien entendu, dont les œuvres continuent à vivre, Alain Didier, qui rédigeait aussi la critique théâtrale dans Présent, Le docteur Paul Thauziès, qui signait ses recueils de poésie et ses romans du nom de Jean Rimeize. Altaïr n’oublie jamais de republier des poèmes venus d’un passé plus lointain : Maurras, Déroulède etc. C’est pourquoi la revue n’a pas été insensible à l’édition conjointe par les amis de Brasillach et les amis de Béraud d’un recueil illustré (et inédit) rédigé dans les prisons de Fresnes et de Saint-Martin-de-Ré, lors de l’épuration. Cette publication fait en effet une large place aux poèmes des bagnards. La « poésie carcérale » serait presque un genre à part entière. Pour ces poètes-là, en attente de leur jugement, voire de leur assassinat légal, chaque mot comptait, et suscite donc chez le lecteur, même 80 ans plus tard, un surcroit d’émotion.
« Valeurs dégénérées »
Autre revue trimestrielle à l’impressionnante longévité : Réfléchir et Agir, La couverture de son 82e numéro présente un dessin « art déco » ou « futuriste », pour illustrer son thème central : « l’économie de la puissance ». Un dossier d’une quinzaine de pages. La vision des auteurs, c’est que nous allons vers un affrontement global entre « l’Occident américano-sioniste d’un côté » et les autres, à savoir « un monde multipolaire » réfractaire aux « valeurs dégénérées ». C’est un point de vue, qui a l’avantage de permettre de trancher facilement les questions géopolitiques. Mais quand le monde se complexifie, devient multipolaire, précisément, cette vision assez gaullienne, en fait, risque de perdre de sa pertinence. Nous n‘en sommes pas encore là, et ce dossier a le mérite de nous pousser à prendre de la hauteur et du recul, et il donne une vision d’ensemble qui, dans le long terme, ne manque pas de cohérence.
Je vous avouerais toutefois que, pour ma part, je commence toujours par lire, dans R&A, les brèves des premières pages, et par sourire aux dessins d’Adolf… Quand une revue peut à la fois produire des dossiers fouillés et faire rire ses lecteurs, c’est que le produit est bon. Dommage que R&A ait cessé d’être vendu en kiosque, mais cela illustre bien la difficulté à faire vivre une telle revue, même de qualité et ne faisant pourtant appel qu’à des bénévoles.
L’héroïque abbé Perrot
Troisième revue trimestrielle : Synthèse nationale. Son format est celui d’un livre, sa présentation est celle d’une revue. Son numéro 66 laisse supposer qu’elle a donc 16 ans d’existence, si le calcul est bon.
Ce numéro est largement consacré aux élections européennes, dont le lecteur connait à présent les sidérants résultats, et le tremblement de terre que cela a déclenché ! Synthèse soutenait Marion Maréchal, ce qui n’était pas un mauvais choix, même si le score de la liste Reconquête a été modeste. Mais vous vous consolerez (façon de parler !) en lisant l’article sur l’héroïque abbé Perrot, qui fut assassiné par les communistes. C’est une revue à soutenir, le dosage des articles politiques, littéraires, d’actualité ou historique est parfait. Et grâce à son format et son dos carré, elle peut tenir verticalement dans votre bibliothèque. Un vrai gain de place !
Altaïr, JP Hamblenne, BP19 – 1420 Braine L’Alleud (Belgique)
R&A BP 90825 31008 Toulouse cedex 6
Synthèse nationale BP80135 – 22301 – LANNION PDC
synthesenationale@gmail.com
NDLR SN : merci à notre confrère et ami Le Nouveau Présent pour cet article élogieux pour notre revue.
12:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 31 août et dimanche 1er septembre : 54es Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil (86)
Pour en savoir plus cliquez ici
Comme chaque année, Synthèse nationale sera présente à ces journées. Venez nombreux !
11:12 Publié dans Rendez-vous avec Les Bouquins de Synthèse, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Attention ! Revoilà le Front popu...
Après quatre jours de tractations, l’annonce de la formation d’un « nouveau Front populaire » par le Parti socialiste, la France insoumise, Europe écologie les verts et le Parti communiste vient nous rappeler une nouvelle fois que, décidément, la gauche a toujours besoin d’un "fasciste" de service. Ce petit manège, pas très catholique mais proprement stalinien, dure depuis les années 1930.
À l’heure où les commentateurs politiques s’étonnent (ou feignent de s’étonner) de ce "rassemblement des contraires" qui, il y a peu, s’étrillaient allègrement, il n’est pas inutile de se tourner vers le passé, vers l’entre-deux-guerres et le contexte dans lequel est né le premier Front populaire… Avec, notamment, l’affrontement entre les communistes et les socialistes, les dessous de l’affaire Salengro, le recours, par la gauche, à la calomnie, à l’insulte et à la violence contre la droite nationale, son exploitation de l’affaire Stavisky et déjà, le deux poids deux mesures des bien-pensants…
Utile et instructif aller-retour entre deux époques (dont il ressort que la gauche française, biberonnée au marxisme-léninisme, n’a pas vraiment changé) : le livre "François de La Rocque, des tranchées au Parti social français" de Didier Lecerf.
Pour l'acheter, cliquez ici
10:39 Publié dans Didier Lecerf, Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le point de vue de Sarah Knafo (Reconquête !)
10:08 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 13 juin 2024
UN PEU DE FRAICHEUR EN CES TRISTES MOMENTS ! Très bientôt : sortie du livre "Les Brigandes, phénomène musical de la dissidence" de Thierry DeCruzy
Habillées en contre-révolutionnaires vendéennes, Les Brigandes émergent sur internet à l’été 2014, ouvrant un nouveau front musical.
Soigneusement réalisées et mises en scène, leurs chansons contestent le monopole culturel étatique. En seulement cinq ans, elles produisent douze CD avec plus de cent cinquante chansons en clip vidéo obtenant une audience considérable en France et à l’international, en dépit de leur absence sur les réseaux sociaux.
Plusieurs années consécutives, elles ont donné des concerts lors des Journées annuelles de Synthèse nationale.
Masquées et costumées, les jeunes femmes vont déchaîner d’intenses campagnes de dénonciations médiatiques qui réussissent à diviser leur public et conduisent à la fermeture de leur compte YouTube dépassant les dix millions de vues.
Secte, meurtre, satanisme, les accusations pleuvent contre les chanteuses et leur groupe, qui n’ont pourtant jamais fait l’objet d’une seule condamnation en justice. Elles sont même convoquées à l’Assemblée nationale, fait unique dans les annales de la chanson française. Dix ans après leur création et trois après leur dissolution, Les Brigandes semblent tombées dans l’oubli. Après les tempêtes médiatiques, il est utile de tranquillement revenir sur ce phénomène musical de la dissidence qui s’est attaqué au totalitarisme culturel français.
Les Brigandes, phénomène musical de la dissidence, Thierry DeCruzy, préface de Brigitte Bardot, Synthèse nationale, juin 2024, 170 pages, 22,00 €.
Pour le commander cliquez ici
Les CD des Brigandes cliquez là
21:39 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pierre-Marie Bonneau, tête de liste Forteresse Europe, remercie ses électeurs
Pierre-Marie Bonneau, liste Forteresse Europe
Au lendemain de cette élection européenne, je tiens à remercier tous nos activistes, qui ont permis à notre liste d’exister, ainsi que tous nos sympathisants, qui ont dû imprimer leur bulletin « Forteresse Europe » pour aller le glisser dans l’urne.
En effet, notre liste était avant tout une liste militante dans laquelle chacun devait, des organisateurs aux électeurs, en passant bien évidemment par les candidats, dont je n’oublie pas le courage, s’investir.
Il n’est pas facile, en ces temps de répression contre les nationalistes, d’apparaître à visage découvert et de clamer haut et fort ce que trop de Français ont presque honte de penser, tant le matraquage médiatique que nous subissons chaque instant est lourd et permanent.
D’ores et déjà, nous pouvons célébrer trois victoires.
Nous avons tout d’abord réussi à monter et déposer une liste sur des positions sans concession, malgré la période d’intense répression et l’hostilité du ministère de l’intérieur en charge de l’organisation des dites élections, que nous subissons depuis plusieurs années de plein fouet.
Cette élection nous a permis d’organiser nombre de manifestations, publiques ou privées, qui auraient été sans doute, si nous n’avions pas bénéficié de ce cadre, purement et simplement interdites.
Cela nous a aussi permis, au travers des deux courtes vidéos que j’ai pu réaliser, de toucher, par le biais de la campagne officielle, un nombre de Français auxquels nous n’avions depuis trop longtemps plus accès.
Je tiens encore à ce titre a remercier pour leur courage tranquille l’ensemble de mes colistiers. Tant que des Français non reniés comme ceux-là existeront, la France vivra.
La dynamique de cette campagne, organisée grâce au formidable travail des militants dans toute la France, avec des moyens financiers dérisoires, doit maintenant se traduire par une reprise commune des activités militantes.
La convergence des luttes n’est plus une chimère mais devient réalité avec le rassemblement initié, autour de cette initiative, notre liste Forteresse Europe.
Des centaines de militants, de toutes sensibilités au sein de la mouvance, se sont mobilisés autour d’un projet cohérent.
Il nous faut maintenant profiter de ce faisceau que nous avons constitué, en unissant dans un combat commun nos structures respectives, locales ou nationales, pour « battre le fer tant qu’il est chaud » : il n’est pas question pour chacun d’entre nous de renoncer à nos identités, nos particularismes propres, mais de trouver une nouvelle façon de militer, de coopérer, par exemple au travers de campagnes d’opinion ou d’initiatives communes.
L’avenir nous appartient, retroussons nos manches et au travail !
Qui vive ? France !
Source Jeune nation cliquez ici
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