mardi, 09 juillet 2024
Et maintenant, place à la crise institutionnelle !
Thomas Joly, Président du Parti de la France
Petite gueule de bois pour les membres du très hétéroclite Nouveau Front Populaire qui commencent enfin à comprendre qu'ils n'ont pas vraiment gagné ces élections législatives.
Le prochain Premier Ministre va vraisemblablement être un fade socialiste qui aura la lourde charge de former un gouvernement de bric et de broc dont l'objectif sera de ne pas fâcher trop de députés pour ne pas sauter au bout de quelques semaines.
Nous assistons au retour du parlementarisme dans ce qu'il a de plus détestable et de nuisible, avec des tractations et des intrigues de couloirs où des margoulins retors feront et déferont les gouvernements en fonction de leurs intérêts personnels et boutiquiers.
Nous nous dirigeons tranquillement vers une crise institutionnelle, déclenchée par un Emmanuel Macron aux abois.
Si le RN était un véritable parti de droite nationale, il ruerait dans les brancards pour réclamer une refonte de notre régime ou au minimum l'instauration d'une juste proportionnelle qui, au regard du nombre de voix obtenues, lui aurait assuré 380 députés !
Hélas, le parti de Madame Le Pen semble plus occupé à se lamenter et à s'excuser devant la presse d'État d'avoir investi quelques candidats jugés trop sulfureux par des journalistes gauchistes. Comme si ses électeurs en avaient quelque chose à faire...
10:08 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Monsieur Bricolage à l’Elysée
Vincent Trémolet de Villers
« Personne n’a gagné », a dit fort justement Gérald Darmanin, il aurait pu ajouter : et la France a perdu. La perspective qui s’ouvre devant nous est franchement décourageante : c’est Monsieur Bricolage ou le blocage. Le bricolage, c’est le concours lancé dès dimanche soir de la coalition la plus baroque : libéralo-communiste, progressivo-conservatrice ou bonaparto-socialiste. Le blocage, c’est la combinaison perpétuele, vaine et impuissante. Dans les deux cas, la part médiocre de la politique l’emporte sur les convictions et le dessein. En ces matières, on ne voit rien venir. Derrière la digue républicaine, ce ne sont que contradictions, oppositions, ambitions contraires. Le parti du président n’a plus d’autre projet que celui de survivre, le Nouveau Front populaire a forgé un imposant programme, une sorte de précipité idéologique fabriqué chez Hugo Chavez, un barrage infranchissable pour la réalité et le bon sens, une cataracte de milliards imaginaires...
Les inquiétudes qui ont fait du Rassemblment national le pivot des trente derniers jours sont-elles déjà oubliées ? Contenir le parti de Marine Le Pen, souligner ses faiblesses ne fera pourtant pas disparaître ce qui le fait prospérer. L’immigration, à laquelle les sociaux-démocrates danois, les travaillistes britanniques osent s’attaquer sans tabou, reste le grand impensé de la gauche et du centre. L’insécurité, qui frappe indistinctement les enfants des membres des trois blocs, est relativisée quand elle n’est pas niée. Le déclassement économique, qui pèse sur la classe moyenne dans les moindres détails de la vie courante, n’est abordé que sous l’an gle de l’assistance et de la subvention. La dette, qui nous attend au tournant, a carrément disparu de la conversation civique. C’est une marotte de pisse-vinaigre, une obsession de comptable. L’école ? Le logement ? L’écologie innovante ? L’intelligence artificielle ? C’est bon pour les colloques. La politique, la vraie, consiste depuis un mois à jouer avec les institutions, avec les élections, avec les combinaisons comme ressorts d’une série où seuls comptent l’éclat de l’image et l’ivresse du pouvoir. Netflix à l’Élysée et la France oubliée.
Source : Le Figaro 9/7/2024
10:05 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 08 juillet 2024
Élections législatives… terrible leçon pour le camp national
Bernard Germain
Commençons par regarder les chiffres définitifs du ministère de l’Intérieur avant de donner une opinion.
Au 1er tour :
- RN obtient 9.379.092 voix (29,26 %) et 37 élus dès ce 1er tour
- NFP obtient 8.995.226 voix (28,06 %) et 32 élus dès ce 1er tour
- Macronistes obtiennent 6.425.707 voix (20,04 %) et 2 élus dès ce 1er tour
- LR (droite molle) obtient 2.106.166 voix (6,57 %) et 1 élu dès ce 1er tour
- LR (Ciotti) obtient 1.268.822 voix (3,96 %) et 1 élu dès ce 1er tour
Au second tour :
- RN obtient 8.744.409 voix (32,05 %) et 88 élus au second tour
- NFP obtient 7.005.336 voix (25,68 %) et 146 élus au second tour
- Macronistes obtiennent 6.314.425 voix (23,15 %) et 148 élus au second tour
- LR (droite molle) obtient 1.474.650 voix (5,41 %) et 38 élu au second tour
- LR (Ciotti) obtient 1.364.964 voix (5,00 %) et 16 élus au second tour
Au total, en nombre de députés :
- RN obtient 125 députés
- LR (Ciotti) obtient 17 députés
La droite nationale obtient donc 142 députés ce qui représente 21,66 % des députés élus alors qu’ils ont plus de 37 % des électeurs du second tour. Presque 2 fois moins de députés que de pourcentage de voix !
- La gauche NFP obtient 194 députés alors qu’elle n’a que 25,68 % des votes au second tour
- Les macronistes obtiennent 163 députés alors qu’elle n’a que 23,15 % des votes au second tour
- LR (droite molle) obtient 66 députés alors qu’elle n’a que 5,41 % des votes au second tour.
Ces chiffres appellent à l’évidence certains commentaires, car de prime abord, c’est incompréhensible.
Le RN et LR (Ciotti) avec plus de 10 millions de voix n’obtiennent que 142 élus au total.
Tandis que NFP, les macronistes et LR (droite molle) avec chacun beaucoup moins de voix que le RN obtiennent chacun beaucoup plus de députés, notamment la gauche et les macronistes.
Comment expliquer cette incohérence mathématique et surtout politique ?
Plusieurs éléments ont contribué à ce qui constitue au final une vraie escroquerie politique et morale.
14:18 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tribune libre : Hold-up électoral.
14:07 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Trompée ?
12:22 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Encore un effort, camarades !
Synthèse nationale
« Tout le monde a gagné, ce qui veut dire que personne n’a gagné ». Cette remarque faite ce matin sur CNews par Franz Olivier-Gisbert au micro de Laurence Ferrari, résume bien la situation politique compliquée dans laquelle se trouve la France au lendemain du second tour de ces élections législatives anticipées provoquées par la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, le 9 juin dernier.
Pour le Nouveau Front populaire : 7 millions de voix et 146 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 48 000 voix par élu), auxquels il faut ajouter les 32 élus du premier tour, soit un total de 178 sièges dans la nouvelle assemblée.
Pour le RN et ses alliés : 10, 11 millions de voix et 104 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 97 000 voix par élu), plus les 38 élus du premier tour, soit un total de 142 sièges.
Pour Ensemble : 6,31 millions de voix et 148 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 42 000 voix par élu), plus les 2 élus du premier tour, soit un total de 150 sièges.
Pour les Républicains anti-Ciotti : 1,47 million de voix et 38 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 39 000 voix par élu), auxquels il faut ajouter l’élu du premier tour, soit un total de 39 sièges…
Trois blocs, tous très loin de la majorité absolue, c’est-à-dire de la majorité de gouvernement (289 députés) : un "scénario catastrophe" qui n’est pas pour nous surprendre. Il y a un peu moins d’un mois, le 11 juin, deux jours après la proclamation des résultats des européennes, nous constations en effet, sur ce site cliquez ici :
« Sur les 24,7 millions de suffrages qui se sont reportés sur l’une des 38 listes en compétition, le bloc "droite" (LR, droite nationale, souverainistes et identitaires) arrive en tête, avec environ 11,4 millions de voix, soit 46% des suffrages exprimés.
Le bloc "gauche et extrême gauche" obtient un peu plus de 8 millions de voix, soit 32% des exprimés.
La "majorité" présidentielle, c’est-à-dire l’"extrême centre", se place en troisième position, avec 3,6 millions de voix, soit 14,5% des exprimés.
Quant aux autres listes, elles totalisent environ 1,4 million de voix (5,6% des exprimés), ce qui n’est pas négligeable…
Factuellement, élections après élections, il se confirme que la France est redevenue un pays ingouvernable, comme aux pires heures des IIIe et IVe Républiques. Eclatée en "communautés" diverses, groupes et sous-groupes, politiquement très divisée, elle voit désormais son corps électoral être écartelé entre trois grandes tendances de poids et d’influence politique inégaux, au sein desquelles l’union ou même la simple entente entre les forces qui les composent apparaissent difficiles, voire impossibles…
Cette situation bloquée est profondément dommageable au pays. Rappelons que c’est notamment pour permettre d’en sortir, à droite, qu’Éric Zemmour (qui n’avait rien à gagner dans l’affaire mais beaucoup à y perdre) s’est lancé courageusement dans l’arène politique. Par pur amour de la France !
L’actuel président de la République porte une lourde responsabilité dans cet état de choses. Depuis 2017, il n’a cessé de diviser et d’accroître les fractures du pays pour, espérait-il sans doute, mieux régner. Ce calcul bassement politicien l’a conduit à favoriser la mise en place de l’actuel – et artificiel – duo avec le Rassemblement national. Les aboutissants recherchés de l’opération sont bien connus : lui ou le "chaos", le "bien" contre le "mal", le camp de la "raison", de la "République", du "progressisme", contre celui de la "réaction", du "fascisme rampant", de l’"obscurantisme", de l’"incompétence"… À peine les résultats de ces européennes connus, voici donc, comme prévu, comme à chaque fois, la farce qui se rejoue. Le RN redevient un "danger pour la démocratie", pour la France. Face à la "menace" ainsi mise en scène et brandie, le "camp du bien" s’emploie à rassembler les siens et à "bordéliser" encore un peu plus le pays. Déjà s’élèvent les appels au "front populaire", au "front républicain", au "sursaut national". De nouveau, on évoque "Munich ».
Vingt-six jours plus tard, les résultats du second tour d’hier (dont il reste à faire l’analyse détaillée) viennent - malheureusement - confirmer notre analyse. Ils viennent également, et surtout, nous rappeler que le travail de réflexion, de dénonciation, de réfutation, d’explication, d’argumentation est loin d’être terminé… Il reste même beaucoup à faire : le combat des idées n’est pas encore gagné ! Durant ces dix-huit dernières années, dans la grande entreprise de reconquête des esprits menée par la droite nationale dans son ensemble, Synthèse nationale, à son niveau et avec ses moyens, a su trouver sa place. Il nous faut maintenant non seulement poursuivre nos initiatives mais encore les amplifier, avec l’aide et la participation active de tous nos amis, de chacun d’entre vous.
Réfléchissons, travaillons, discutons, écrivons, publions, prenons la parole… Et que d’innombrables ruisseaux forment le grand fleuve de l’espérance et du renouveau ! Encore un effort, camarades !
Note :
Un lecteur, après la publication de cet édito, nous envoie les précisions suivantes. Qu'il en soit remercié :
• nombre de suffrages pour 1 député RN élu : 99.376
• nombre de suffrages pour 1 député UG : 47.983
• nombre de suffrages pour 1 député ENS : 42.666
• nombre de suffrages pour 1 député LR : 38.808
• nombre de suffrages pour 1 député UXD : 85.309
• nombre de suffrages pour 1 député DVD : 39.222
• nombre de suffrages pour 1 député DVG : 32.422
• nombre de suffrages pour 1 député REG : 32.022
• nombre de suffrages pour 1 député HOR : 43.023
•.nombre de suffrages pour 1 député DVC : 29.527
• nombre de suffrages pour 1 député UDI : 39.891
• nombre de suffrages pour 1 député DIV : 38.025
• nombre de suffrages pour 1 député ECO : 37.808
• nombre de suffrages pour 1 député SOC : 13.171
10:46 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
France de droite, cap à gauche
Alexis Brezet*
Coup de tonnerre ! Le « barrage républicain » érigé en toute hâte pour barrer la route au RN a si bien fonctionné que c’est le Nouveau Front populaire, cette alliance de partis de gauche, qui arrive en tête de ces élections législatives ! Pour le Rassemblement national, c’est un sévère échec, que sa progression en sièges ne suffit pas à effacer. Il était aux portes du pouvoir, il avait largement gagné les deux derniers scrutins ; en agrégeant leurs voix contre lui, malgré leurs différences d’opinions, les Français, qui se sont massivement mobilisés, lui ont clairement dit non. Ce parti a beau réunir un tiers des électeurs, ses thématiques ont beau s’imposer dans l’opinion, il continue de nourrir la crainte et la défiance d’une majorité de nos concitoyens.
Conséquence : la gauche s’impose. Au soir du premier tour, bien peu y croyaient. Les fins stratèges de la macronie, Gabriel Attal en tête, nous l’expliquaient doctement : il n’y a aucun risque à voter pour le Front populaire, qui ne peut pas gagner ! Résultat : dans une France qui n’a jamais été aussi à droite – les élections européennes et le premier tour des législatives l’ont amplement démontré -, c’est en se tournant vers la gauche qu’Emmanuel Macron – il n’a pas le choix - va tenter de composer le gouvernement. Le président peut se réjouir d’avoir gagné une troisième fois son match face à Marine Le Pen. Même s’il perd des dizaines de députés, son camp résiste nettement mieux que prévu. Mais cette victoire d’un soir ne doit pas faire oublier le chaos qui se dessine. La « clarification » qu’il appelait de ses vœux précipite la France, et sans doute pour longtemps, dans la plus grande confusion. Mesurée à l’aune de ses conséquences, sa décision, née d’une blessure narcissique que le pays entier est sommé de réparer, reste une pure folie dont, devant l’Histoire, il portera la responsabilité.
Car les résultats sont là : l’Assemblée nationale, demain, sera plus ingouvernable qu’hier. Emmanuel Macron a perdu la majorité relative. Condamné à chercher une coalition, il n’échappe à l’épreuve d’une cohabitation avec Jordan Bardella que pour subir celle d’une cohabitation avec un bloc de gauche dans lequel le groupe de Jean-Luc Mélenchon se taille la part du lion.
Pour se garantir une majorité absolue, étendra-t-il un accord jusqu’à LFI ? Ce serait déshonorant. Arrivera-t-il, contre Jean-Luc Mélenchon, à composer une large majorité relative « plurielle » avec des socialistes et des écologistes au gouvernement ? En tout état de cause, il lui faudrait en payer le prix : dans un bel ensemble, socialistes et écologistes réclament déjà l’abrogation de la réforme des retraites, le retour de l’ISF et la suspension de la loi immigration. Être, en apparence, moins radical qu’un Insoumis incendiaire ne fait pas de vous un modéré...
Gare au choc en retour! Dans ce hiatus démocratique mijotent déjà la colère des électeurs RN qui ont le sentiment qu’on leur a volé leur élection, mais aussi la frustration de ces Français du centre et de la droite hostiles à Marine Le Pen qui ne se sentent pas socialistes pour autant...
Sur ce champ de ruines où le RN apparaît comme une impasse, où le « dépassement » macroniste mène finalement à la gauche, la bonne résistance de la droite est riche d’enseignements. Elle ouvre une perspective à ceux qui ne se satisfont ni de l’un ni de l’autre. Une chose est sûre : la France s’installe, et pour longtemps, dans une période d’instabilité politique dont la Ve République semblait devoir nous prémunir.
(*) Alexis Brezet est directeur des rédactions du Figaro.
Source : le Figaro 8/7/2024
09:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La vérité qui dérange
01:39 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pas de désespoir ! Dès demain, le combat doit continuer !
Réaction de Eric Zemmour,
président de Reconquête
Ce soir, je sais que la déception de notre peuple est immense. Pour la droite, pour la France, pour tous ceux qui tiennent à leur sécurité, à leur liberté, à leur identité, pour tous ceux qui veulent que la France sorte de la crise effroyable où Macron l’a plongée, le résultat est amer.
La France a parlé à droite et le gouvernement sera probablement de gauche. Alors, que dire de tous ces politiciens qui ont appelé à voter pour l’extrême gauche ? Que dire de la macronie, qui s’est déshonorée en permettant ce soir le score de l’islamogauchisme ? Que dire de ces faux hommes de droite, de tous ces artistes, ces footballers, qui se sont improvisés directeurs de conscience contre les intérêts des Français ? Nous nous en souviendrons.
Des millions de Français ont voté à droite ce soir, malgré les injonctions des médias, malgré la tambouille des politiciens. C’est une grande nouvelle, à la hauteur du patriotisme de notre peuple. Ces élections auront également eu le mérite de clarifier l’affrontement entre la droite et l’islamogauchisme, entre ceux qui veulent que la France reste la France et ses ennemis qui rêvent de la voir disparaître.
Face à l’islamogauchisme plus menaçant que jamais, tous les patriotes doivent continuer le combat ! Avec Reconquête, toute une génération de Français est prête à se battre pour la patrie, en refusant la lassitude, en refusant le désespoir. Il y a énormément de batailles à mener en dehors de Matignon, et ce dès demain.
Le combat doit se mener sur le terrain, pour lutter pied à pied contre l’islamogauchisme, pour imposer la vérité dans le débat public, pour protéger nos enfants de l’endoctrinement grâce aux Parents Vigilants, pour construire le plan de redressement de notre pays et de son économie, pour préparer les prochaines échéances électorales.
Chez Reconquête, l’engagement pour défendre la France et les Français, c’est tous les jours. Nous avons besoin de toute l’énergie française. Soyez à nos côtés ! Aidez-nous. Rejoignez la Reconquête. Ne baissez pas les bras. Ne vous désintéressez pas de la politique. Gardez l’espérance. Un jour viendra, nous serons assez nombreux pour enfin sauver notre pays.
Vive la France !
01:32 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 07 juillet 2024
La voie hespérialiste
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Il est souvent jubilatoire de consulter le quotidien-phare du déclin journalistique en France. Dans son édition du 1er juin 2024, Le Monde s’intéressait à « L’Europe dans le viseur de l’extrême droite ». Bigre ! Mentionnant une réunion tenue à Bruxelles, les 16 et 17 avril derniers, à l’initiative de la National Conservatism Conference sur le thème de « Défendre l’État-nation en Europe », la journaliste Marion Dupont qualifie l’un des intervenants, David Engels, d’« essayiste néo-conservateur » !
A-t-elle au moins lu un seul ouvrage de cet historien belge qui a enseigné en Pologne ? Bien connu des auditeurs de Radio Méridien Zéro, David Engels vient de publier en français Défendre l’Europe civilisationnelle. Petit traité d’hespérialisme (Salvator, 2024, 162 p., 18,50 €). Le président – fondateur de la Société Oswald-Spengler juge que les discours traditionaliste, réactionnaire, conservateur, nationaliste et identitaire n’opèrent plus. Il propose une synthèse dynamique de ces notions dans un nouveau modèle qui s’appuie sur le retour de la transcendance qu’incarnerait dans l’histoire de notre continent le catholicisme romain.
Cette référence au christianisme, en particulier catholique, surprend si l’on suit Marcel Gauchet pour qui « le christianisme est la religion de la sortie de la religion » dans Le Désenchantement du monde en 1985. Quand l’Église romaine tend vers l’humanitarisme, il faut craindre le pire. Le Figaro du 2 septembre 2015 rapportait que la veille, lors de sa rencontre avec Jacques Gaillot (1935 - 2023), ancien évêque d’Évreux et évêque jusqu’à sa mort de Parténia, principale figure du catholicisme français d’extrême gauche, le pape Bergoglio lui certifia en français que « les migrants, c’est la chair de l’Église ».
À quel catholicisme David Engels pense-t-il vraiment ? Celui issu du concile Vatican II ? Le catholicisme tridentin qui marqua la fin de l’enchantement des âmes ? Le catholicisme médiéval nourri d’une sève païenne comme le démontre Jacques Le Goff dans Le Dieu du Moyen Âge (Bayard, 2003) et qu’éradiqua la Réforme dite catholique ? La présente ambiguïté chrétienne romaine ne cessera qu’avec la formation d’un « euro-catholicisme » différencialiste qui emprunterait à l’Orthodoxie l’autocéphalie et la symphonie des pouvoirs spirituel et temporel.
David Engels désire s’extraire du cadre stato-national au profit d’un ensemble civilisationnel européen organisé dont la matrice serait le Moyen Âge occidental roman et gothique. Contrairement à Dominique Venner, l’auteur délaisse volontiers la dimension anthropologique de l’homme européen. Difficile dans ces conditions d’associer correctement regain chrétien et renouveau continental. Oui, tout combat politique comporte une part spirituelle, voire mystique, à la condition qu’il bénéficie d’une réelle adéquation avec les circonstances.
David Engels suggère le projet politique d’une confédération des nations européennes. « Nous avons [...] besoin, écrit-il, d’une Europe assez forte pour protéger l’État-nation individuel contre la montée de la Chine, l’explosion démographique de l’Afrique, les relations difficiles avec la Russie et la radicalisation du Proche-Orient. Mais d’un autre côté, une telle Europe ne sera acceptée par le citoyen que si elle reste fidèle aux traditions historiques de l’Europe au lieu de les combattre au nom d’un universalisme multiculturel chimérique. » L’antiquiste qu’il est réclame par conséquent une « synthèse augustéenne [qui] porterait formellement les traits d’un retour aux origines de l’histoire occidentale tout en conservant les acquis matériels essentiels des temps modernes ». Ce sujet belge de langue allemande précise en outre que « l’exemple [qui] pourrait être mieux adapté pour ancrer à nouveau l’unité européenne dans l’histoire et l’identité [… est] celui du Sacrum Imperium, du Saint-Empire dont la plupart des nations européennes actuelles sont issues et dont la vocation primaire avait toujours été l’unité civilisationnelle dans la diversité subsidiaire tout en ancrant l’Europe dans une vision grandiose de sa mission transcendante ». L’héritage du Saint-Empire affecte en effet les traditions politiques des États d’Europe occidentale, latine et catholique, y compris la Grande-Bretagne, la France et la Pologne (avec sa République royale des Deux-Nations). L’auteur aimerait ainsi concilier Jean Bodin (1530 - 1596) et Johannes Althusius (1557 - 1638) dans une réflexion dialectique originale. Bien des arguments de Défendre l’Europe civilisationnelle rappellent ceux de Guillaume Faye et de son compatriote d’outre-Quiévrain Daniel Cologne. Ce dernier avançait au sein du Cercle Culture et Liberté dans les années 1970 un point de vue assez semblable.
Renouvellement inédit d’une pensée de droite, l’hespérialisme poursuit-il l’esprit faustien ? David Engels constate sur la longue durée européenne un élan vital permanent, une « quête effrénée d’absolu, ce désir d’atteindre et de dépasser l’horizon ». Dans La Parole d'Anaximandre de Martin Heidegger, le traducteur pour le public francophone, Wolfgang Brokmeier, inventait le néologisme d’« Hespérie » pour traduire Abend-Land au lieu d’Occident… Dans un encart, « Quand l’Occident a oublié la Grèce », de son célèbre article « Pour en finir avec la civilisation occidentale » paru dans Éléments n° 34 d’avril – mai 1980, Guillaume Faye écrivait que « l’Hespérie, c’est, comme l’indique la racine grecque, la terre du couchant. Mais il ne désigne pas l’Ouest, ni les régions occidentales du monde, mais bien plutôt un projet d’organisation du monde qui marquerait le couchant, c’est-à-dire l’accomplissement d’une vue-du-monde aurorale exprimée au VIIe siècle avant notre ère par le premier penseur européen ».
L’hespérialisme est donc plus qu’un conservatisme reformulé ou un énième plaidoyer en faveur d’une union de droite des peuples autochtones d’Europe. Il serait néanmoins profitable que David Engels médite sur les livres de Dominique Venner ainsi que sur les riches essais du philosophe – paysan Gustave Thibon. Ainsi pourrait-il fortifier et améliorer la voie hespérialiste de l’Europe, voie plus que jamais nécessaire en ces temps incertains pour tous les Européens originaires du monde boréal.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°122, mise en ligne le 5 juillet 2024 sur Radio Méridien Zéro.
11:36 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Création de l'Observatoire des violences politiques
01:32 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 06 juillet 2024
Une droite d’illusionnistes !
Le billet de Patrick Parment
A quelques heures du deuxième tour, on aura eu droit à tous les scénarii possibles pour nous faire accroire que non seulement le RN était le diable mais que de toute façon il n’aurait pas de majorité. Toute la gauche bien-pensante qui va de Laurent Wauquiez à Jean-Luc Mélenchon se rassure et s’imagine déjà dans le fauteuil du Premier ministre face à un Macron hagard, perdu, déboussolé, à côté de ses pompes. Et ce pour la bonne raison que tout va se jouer entre la gauche, les macronistes et la droite ripoublicaine avec Laurent Wauquiez en tête de gondole.
Le Figaro s’empresse de nous vendre une recomposition de la droite autour de Laurent Wauquiez, nouvelle madame Soleil de ce bazar de bric et de broc. Laurent Wauquiez va en fait reconstituer une droite à l’image de celle de cet idiot utile d’Alain Juppé et autre Chirac des grandes heures de l’UMP, à savoir un conglomérat d’intérêts divers entre des gens qui ne savent plus ce que signifie être de droite, au sens gaullien du terme – et désormais plutôt incarné par Eric Cioti -, et un centre, véritable réceptacle de couilles-molles, emmerdeurs professionnels et coureurs de fond de casse-croûte électoraux. Ce qui aura pour conséquence une guerre permanente entre centristes et faux droitistes.
La conséquence première est que cette fausse droite n’est pas prête de retrouver les chemins du pouvoirs, hormis dans une seule et unique configuration : l’éclatement d’une Chambre en trois groupes : gauche, macronistes – ce qu’il en restera - et cette fausse droite. Et nous sortir du chapeau une sorte de coalition – bougli bougla - de ces rois groupes face au Rassemblement national. Qui n’aura plus à attendre que cette coalition s’effondre. Ce qui ne manquera pas d’arriver.
Dire que la droite française est la plus bête du monde, est un euphémisme. Cette droite issue du radical-socialisme chiraquien a refusé le combat culturel contre la gauche et s’est vu dictée sa ligne de partage entre le bien et le mal, alors même que, de la morale, cette gauche en est totalement dénuée. Comme elle vient de nous en donner le spectacle.
La ligne à suivre d’une droite digne de ce nom était celle d’Eric Zemmour. Une ligne que n’adopte que du bout des doigts le Rassemblement national. Et la clique à Wauquiez n’a pas le bagage culturel suffisant – hormis peut-être François-Xavier Bellamy -, pour s’engouffrer dans cette voie qui, elle, est proprement gaullienne. Si l’on s’en tient aux images. Le seul et unique avantage d’une victoire du Rassemblement national, à nos yeux, serait de nettoyer les écuries d’Augias de cette classe politique pourrie jusqu’à la moelle.
La France a besoin d’une vision, tout à la fois de ce qu’elle est, de ce qu’il est impératif de défendre et comment elle s’inscrit dans le contexte européen et mondial. On risque d’attendre.
11:25 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Diabolisation du RN : à quand la date limite de péremption ?
La chronique de Philippe Randa
Il y avait une question – plaisanterie ou vérité, comme on voudra – qui circulait au sein du Front (devenu Rassemblement) national au siècle dernier :
— Qu’est-ce qu’un électeur du FN ?
Réponse :
— Un ancien électeur communiste qui s’est fait voler trois fois son auto !
On riait de bon cœur, comme quoi la triste réalité du quotidien en disait parfois davantage que de longs discours, et en tout cas beaucoup plus que de coûteuses enquêtes de cabinets internationaux de conseil en stratégie tels McKinsey & Company.
En 2024, l’inquiétude de l’électeur français va bien au-delà de son automobile volée (ou dégradée) : les victimes de violences physiques en 2023 s’élèvent à 444 700 (1), sans compter la paupérisation de la classe moyenne : autiste, la caste macroniste au Pouvoir depuis 7 ans – 7 ans déjà ! – est bien la seule à ne rien remarquer… ou à s’en moquer !
Et pourtant ! Durant la campagne des élections européennes d’abord, des élections législatives ensuite, quel discours – seul, unique et inlassablement rabâché – a-t-on entendu de la part des « deux » blocs – Centre macroniste et Gauche du Nouveau Front populaire – face aux succès électoraux annoncés, puis concrétisés, du Rassemblement national ? Le même que depuis plus de quarante ans et les premiers succès électoraux du Front national en 1983 : la diabolisation outrancière !
Certes, cette diabolisation a empêché l’arrivée aux Affaires des dirigeants frontistes. Avec une efficacité indéniable. Mais toute tromperie ayant une date limite de péremption, l’éternelle comparaison du Rassemblement national avec les hommes et partis des heures décrétées les plus sombres d’une histoire sans être instrumentalisée, semble avoir fait définitivement long feu en ce printemps ; du moins pour quelque 10,6 millions d’électeurs !
Ce qui devrait faire réfléchir ses ennemis politiques et les inciter à changer radicalement de stratégie. Mais non. Le dernier leitmotiv électoral n’est-il pas d’effrayer les Français en les assurant que pour la première fois, l’extrême droite « menace » de revenir au Pouvoir depuis le gouvernement de Vichy en 1940 ?
On verra, au soir du 7 juillet prochain et de la composition définitive de la nouvelle Assemblée nationale, si une fois encore ou une fois de trop, un tel délire empêche à nouveau la fin d’un monde politique failli… ou si au contraire, il en est fini d’une imposture médiatique et politique dont UMPS d’antan tout autant que Macronie et NFP actuels ont tant usé et abusé sans vergogne.
Reconnaissons, une fois n’est pas coutume, la lucidité de l’ancienne secrétaire d’État Marlène Schiappa qui a déclaré le 13 juin 2024 sur Cnews : « Dire aux gens que nous sommes les gentils et que les extrêmes sont les méchants, ça ne convainc personne. »
On ne saurait mieux dire.
Note
(1) Selon une étude du service statistique ministériel de la Sécurité intérieure.
10:22 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
01:21 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 05 juillet 2024
Prisca ou la quintessence de la clairvoyance macronienne...
- le 3 Juillet, elle a peur de se faire agresser par l'extrême droite car elle est métissée.
- le 4 Juillet, elle se fait agresser pendant sa campagne de collage d'affiches.
Les quatre individus interpellés et placés en garde à vue :
1) Jugurtha B, 20 ans, né à Meudon (92), Français, "type nord africain", préparateur de commandes intérimaire, habite à Meudon (92), "très défavorablement connu des services"
2) Un mineur de 17 ans, né à Sèvres (92), Français, "type nord africain", habite à Meudon (92)
3) Un mineur de 16 ans, né à Colombes (92), Français, "type nord africain", habite Meudon (92)
4) Un mineur de 15 ans, né en Cote d’Ivoire, Ivoirien, "type africain", habite à Meudon (92)
Sans aucun doute des militants de l'extrême droite !
17:12 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Entretien avec Marion Maréchal sur les législatives
Aux lendemains d'un premier tour d’élections législatives sans précédent, les Éveilleurs reçoivent Marion Maréchal.
Tout juste élue députée française au Parlement européen avec quatre colistiers, l'ancienne députée du Vaucluse revient sur son nouveau mandat, sur une campagne législative à nulle autre pareille et sur l'union nationale qu'elle soutient.
Est-ce le "moment Marion Maréchal" ? Un entretien exclusif à voir absolument avant le second tour !
17:08 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
« Mélenchon au volant, charia au tournant »…
Pierre Duriot,
porte parole du Rassemblement du Peuple Français.
La campagne vire au théâtre de Guignol. Chez les Macronistes, on va voter pour les gens de LFI, mais pas tous et pas tout le monde chez les Macronistes. Certains appellent au barrage contre le RN dans tous les cas de figures et d’autres renvoient les extrêmes dos à dos : ni l’une, ni l’autre. Macron comme toujours, se fend de la meilleure de l’année en expliquant qu’il veut bien les voix des LFI, pour faire élire Borne, par exemple, mais qu’en aucun cas les LFI n’entreront dans un éventuel gouvernement. En résumé, il a été laminé, les gens ne veulent plus de lui, mais en se servant des voix des LFI, il va remonter un truc qui lui permettra de continuer à ne faire que ce qu’il veut. Il n’a toujours pas compris qu’il est fini et que plus personne ne veut de lui. Il veut perpétuer cette règle tacite selon laquelle, le RN a le droit d’exister, les gens ont le droit de voter pour le RN, mais il est entendu que le RN ne doit jamais arriver au pouvoir et que Macron seul doit décider de qui doit lui succéder. Les dés sont évidemment pipés.
Mais pour comprendre ce qui se passe à gauche, il faut bien cerner les différences qui existent entre les gens de LFI et ceux du PS dont on projette l’association. On connaît de l’extrême gauche emmenée par Mélenchon, sa propension à flirter avec l’islam et même l’islam radical. On se souvient de la CGT, qui avait soutenu les machinistes musulmans qui ne voulaient pas s’asseoir dans un bus précédemment conduit par une femme, à la RATP. On a là une image assez saisissante des accointances de cette formation. Pro-palestinienne, par ricochet, antisémite, avec des déclarations à l’emporte pièce, contre Israël, qualifié opportunément d’État fasciste, comme toujours. On connaît leurs casseurs, leurs déclarations anti-flics, leur volonté de faire venir toujours plus de migrants, de les loger, de les entretenir, pour quoi faire ? On connaît aussi les compromissions de leurs élus avec l’électorat musulman, pour la construction de mosquées, ou l’instauration de repas communautaires dans les cantines. Mais également leur détestation en creux de tout ce qui est arc-en-ciel, LGBT, très peu compatible avec la religion musulmane, fonds de commerce électoral, qui veut qu’on soit fille ou garçon, avec une homosexualité criminalisée dans pas mal de pays musulmans, avec évidemment, des déclinaisons dans notre pays. On voit aussi leurs manifestations, agrémentées de destructions diverses et leur espèce de mentalité qui voudrait que « au nom de la lutte contre le RN », on puisse s’affranchir des lois républicaines et même des lois tout court, dans une auto-proclamation de la « cause juste » qui autoriserait toutes les exactions.
Au PS, on est bourgeois bon teint, classes moyennes supérieures, intellectuels, assez empathique avec le mouvement LGBT et les homosexuels, on a emboîté volontiers le pas de Macron, en qui on a cru avant de revenir de ses illusions. Et surtout on ne fréquente pas le monde ordinaire, ni celui des cités sensibles, sur lesquelles on pérore en mots choisis, « richesse », « diversité », « apport culturel », mais sans jamais y mettre les pieds, sinon on se rendrait compte que ces endroits, sont sales, délinquants, pétris d’argent public et d’argent sale. Mais le PS ne pèse plus grand-chose et Raphaël Glucksmann le controversé, même s’il a fait quelques étincelles aux élections européennes, n’est pas un personnage très charismatique. Le patron Olivier Faure encore moins. Et ce seraient ces gens qui s’allieraient dimanche, avec une extrême gauche qui ne partage avec eux que le nom commun de gauche, mais ce n’est pas la même gauche, très loin s’en faut.
10:06 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Faire barrage à la chienlit communiste
Thomas Joly, Président du Parti de la France
Le résultat du 1er tour de ces élections législatives est à peu près conforme à ce que prévoyaient les instituts de sondage. Si la coalition RN-LR est largement en tête, c'est au 2nd tour que tout va se jouer.
Le « Front républicain » (sorte de créature électorale du Docteur Frankenstein au service du Système en place) tente de se reconstituer. Toutefois, nul n'est propriétaire de ses électeurs et, en cas de désistements réciproques face à un candidat RN dans le cadre d'une triangulaire, on voit mal les boomers macronistes attachés au statu quo voter pour des cinglés communistes pro-Hamas ou les électeurs du Nouveau Front Populaire apporter leur suffrage à ceux qu'ils combattent avec véhémence depuis 7 ans.
De son côté, le Parti de la France se félicite du score de son unique candidat, Pierre-Nicolas Nups, dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle, qui réunit un peu plus de 10 % des voix. Et cela malgré la présence d'un candidat parasite (désinvesti par Éric Ciotti et le RN) qui a trompé les électeurs en maintenant sa candidature.
Le score encourageant de notre candidat démontre qu'avec une campagne radicale (la polémique de notre affiche « Donnons un avenir aux enfants blancs » a même franchi nos frontières !), il est possible pour la droite nationale non-reniée de peser électoralement.
Conformément à la décision prise lors de notre dernier Bureau politique, le Parti de la France appelle les électeurs à faire barrage tant aux sales gauchistes du NFP qu'aux dernières métastases du macronisme ou des Républicains émasculés. Malgré toutes les réserves que l'on peut avoir sur les dirigeants du Rassemblement national, il est de la responsabilité du camp national dans son ensemble d’œuvrer pour une alternance politique historique le 7 juillet.
09:53 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Point de vue : Pas une seule voix pour le front populaire néo-communiste et islamo-gauchiste !
Bernard Antony, Président de l’Agrif
Pour le deuxième tour, dimanche prochain, des élections législatives, aucune hésitation dans le vote n’est évidemment possible.
C’est un non franc et massif que tous les patriotes français doivent opposer au danger de prise du pouvoir par la coalition patibulaire de front populaire organisée pour l’essentiel autour de l’appareil mélenchonien « LFI », avec ses noyaux dirigeants marxistes-léninistes, lénino-staliniens ou lénino-trotskistes et ses complicités islamo-gauchistes.
Il est certes heureux que le chef du parti communiste néo-stalinien, Fabien Roussel, ait été électoralement éliminé dès le premier tour, ce dimanche.
Mais c’est toute la connivence extrémiste de l’ultra-gauche mélenchonienne qui continue désormais en France l’œuvre de mal et de mort des régimes communistes de par le monde, avec leur bilan exterminationiste de plus de cent millions de morts et les centaines de millions de victimes des peuples asservis au long de plus d’un siècle de dictatures totalitaires, soviétiques, castristes ou maoïstes…
Hélas, aujourd’hui comme hier, les noyaux dirigeants révolutionnaires de l’ultra-gauche bénéficient du ralliement de ceux que Lénine désignait comme les « idiots ou les gogos utiles » de la révolution.
François Hollande en est un archétype.
Sans la moindre vergogne, toute honte bue, ce personnage rondouillard, qui aime faire la roue devant les caméras comme le plus stupide des dindons médiatiques, s’est rallié à ce néo-front populaire socialo-communiste-islamo-gauchiste dont les militants le méprisent autant qu’ils méprisent le narcissique et vaniteux Macronéron.
Mais voici que sur des médias publics déferlent plus que jamais les émissions de désinformation et de la vieille haine bolchevique contre le rassemblement des droites incarné par Marine Le Pen, Jordan Bardella, Marion Maréchal et Éric Ciotti.
Quelles que soient les différences secondaires voire les divergences légitimes que les électeurs patriotes peuvent exprimer, aucune de leur voix ne doit manquer ce dimanche au camp de la liberté et de la souveraineté nationale.
Agrif cliquez ici
01:24 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 04 juillet 2024
Le Rassemblement Vendéen tire un premier bilan de sa candidature aux législatives
Répondant aux questions de Pierre Cassen, Éric Mauvoisin, président du Rassemblement Vendéen, tire le bilan de la première candidature de son mouvement aux législatives.
Rappelons les résultats :
RN-LR : 35 %
Horizons : 34 %
Nouveau Front Populaire : 14 %
LR anti-Ciotti : 8 %
Rassemblement vendéen : 2 %
12:18 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tribune libre : De la démocrassouille au totalitarisme kakistocratique
12:08 Publié dans Nicolas Zahar | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un nouveau paysage politique
Le géographe et sociologue Christophe Guilluy analyse dans cet entretien au Point, le nouveau et radical paysage politique qui est en train de se mettre en place non seulement en France mais dans toute l’Europe. « Ce mouvement, perceptible partout en Occident, est inarrêtable car il est porté par l’instinct de survie de la société. Cette réalité géographique, économique et sociale a des conséquences culturelles et politiques évidentes ».
Lire la suite ICI
Source : Le Point 4/7/2024
10:50 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 03 juillet 2024
Législatives : le point de vue de Guillaume Bernard
20:28 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Aux urnes...citoyens !
Le billet de Patrick Parment
La crise que vit la France n’est pas propre à notre pays mais concerne aussi l’ensemble des pays européens. C’est sur le fond une crise du capitalisme financier, à l'origine de la mondialisation, qui appauvrit plus encore les plus pauvres ainsi que la classe moyenne au profit de quelques-uns qui jouissent pleinement de ce capitalisme financier et non plus de ce capitalisme qualifié hier de paternaliste – malgré ses défauts -, qui avait pour axiome une plus juste répartition des richesses. Il faut bien avouer aussi que ce capitalisme de répartition éait sous surveillance d’une classe politique qui était, elle, très politique. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui où nos gouvernants ne sont plus que des gestionnaires. Ils ne font plus de politique. Et c’est encore plus criant au sein des instances de l’Union européenne qui n’a d’union que le nom. Cette Europe-là renonce à exister, préférant de loin vivre sous la tutelle américaine pour de mauvaises raisons. D’où ce refus d’ériger une Europe en puissance, ce que les Américains redoutent par-dessus tout. C’est ainsi qu’on a été entraîné à voter des sanctions contre la Russie qui pénalisent les Européens, et plus encore leurs industries, que l’Amérique elle-même. Si les Européens faisaient de la politique, cela ne serait jamais arrivé. On pense à De Gaulle évidemment ! Mais depuis Georges Pompidou, la France ne fait plus de politique.
Voici qui explique, pour l’essentiel, la montée inexorable du Front national hier, du Rassemblement national aujourd’hui. Reste à savoir si Marine Le Pen fait de la politique comme en faisait son père, ce dont nous ne sommes pas persuadés du tout. D’année en année, elle n’a cessé de se « centraliser » tout en conservant son fond de commerce : l’immigration.
Cette élection est un piège dans lequel elle risque fort de tomber. Assoiffé de pouvoir par vanité, si d’aventure elle disposait d’une majorité à l’Assemblée nationale, elle s’empressera de faire nommer Jordan Bardella à Matignon. Et le piège se refermera sur elle. Si d’aventure, elle était politique, deux choix s’offriraient à elle. Si son parti et ce qui reste des Républicains faisaient majorité, leur proposer de gouverner ensemble. Si les LR n’étaient pas aussi idiots, ils accepteraient cette chance de retourner au pouvoir et de tenter de remettre de l’ordre dans un pays qui se défait. L’autre solution, qui serait la plus intelligente, consisterait à refuser de gouverner avec Emmanuel Macron – donc éviter le piège -, et le laisser constituer une sorte de gouvernement technique qui vivrait sous perfusion du Rassemblement national. Est-ce viable ? Toute la question est là. Quant à savoir si la gauche pourrait de nouveau, et grâce à Macron, revenir au pouvoir, dans une sorte de bougli bougla macro-front populaire sous perfusion LFI, on en doute. Ce qui demeure, en revanche, c’est l’exaspération des Français, leur ras-le-bol d’une classe politique qui les enfume depuis des décennies. On est bel et bien à la fin d’un cycle. Le tout est de savoir si notre avenir proche s’inscrit dans le calme ou la violence.
12:54 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 02 juillet 2024
Les difficultés ne font que commencer : elles sont innombrables !
Bernard Plouvier
Il n’est nullement assuré que les historiens de l’avenir s’intéressent à la dissolution de la Chambre par un Macron aux abois, fin juin 2024. En revanche, ils chercheront à comprendre comment les Français ont laissé des politiciens détruire leur pays en cinquante années de folie furieuse :
• Loi Veil autorisant l’avortement de complaisance, donc la chute dramatique de la natalité autochtone
• Décret de regroupement national des travailleurs immigrés pour relancer la consommation intérieure, ouvrant la voie à l’invasion extra-européenne
• Lois stupides abaissant la durée du travail et l’âge d’accès à la retraite alors que la concurrence planétaire se durcissait
• Sottises féministes et « genristes », aboutissant à la parodie du mariage homosexuel et aux grossesses par procuration
• Pseudo-écologie de pacotille générant des obligations et des interdictions totalement fantaisistes, alors que le climat terrestre dépend quasi-exclusivement de l’activité solaire. Il est évident qu’il faut gérer la terre (ressources naturelles, consommation) en « bon père de famille », selon l’expression du Droit romain, mais il est stupide de se plier à des exigences issues des ruminations mentales d’incompétents et de frustré(e)s du marxisme, tout juste bons pour un traitement psychiatrique
• Destruction de l’Instruction publique et des infrastructures régaliennes, dont le système hospitalier public
• Désertification industrielle, alors qu’aux USA le mouvement s’est inversé depuis vingt ans
• Ensauvagement de la société, directement en rapport avec des rejetons inéduqués par des parents lamentables, en immense majorité provenant de l’immigration extra-européenne, islamisée ou convertie aux joies du trafic de stupéfiants, d’armes, de prostitué(e)s ou de réfugiés (nouveau « marché porteur »).
C’est à ces problèmes que devront s’attaquer les gouvernants
Et dans une ambiance de haine entre les grands groupes d’électeurs : 40% de populistes qui veulent casser l’ambiance de gabegie, ramener l’ordre et la décence ; 25% de déçus de l’effondrement du communisme et des autres formes de « socialisme » mal compris – car le vrai socialisme, c’est comprendre que travailler beaucoup et bien, c’est à la fois enrichir sa famille et la collectivité ; 25% de conservateurs qui trouvent que « tout ne va pas si mal » tant qu’ils ont assez d’argent pour vivre dans l’abondance matérielle ; 10% de j’men’foutistes.
Avec le système des magouilles du scrutin d’arrondissement, rien ne permet de présumer que le Mouvement National – authentique révolte du Pays d’en-bas doté d’un minimum de bon sens – obtiendra une majorité de gouvernement.
Macron le Nocif sera gagnant : il sera parvenu à empêcher toute réforme de structure de l’État
La Nation sera une fois de plus perdante
Et peut-être une fois de trop, car bientôt la majorité de l’électorat sera d’origine extra-européenne… et ce sera : « Y-A-Bon la charîa ! »
15:34 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La gauche disqualifiée
Vincent Trémolet de Villers
L’épreuve du choix. Depuis dimanche, beaucoup de Français vivent dans le carcan d’un dilemme moral : celui du moindre mal. S’abstenir, soutenir un modéré du camp d’en face contre « les extrêmes », voter RN pour éviter LFI ou le contraire : telles sont les questions. Mais, pour les aider à trancher, il faudrait d’abord que le parti de l’indécence commune, la coalition des Tartuffe, cesse de faire la leçon. Chez ces gens-là, en effet, on est loin d’être exemplaire.
D’abord, d’abord, il y a Jean-Luc Mélenchon, le directeur de conscience de la République, qui, avec Rima Hassan à ses côtés, dispense ses consignes au président, à la droite, à la France. Et puis il y a Sandrine Rousseau, qui trace la ligne qui sépare le bien du mal. Et puis François Ruffin, celui qui disait : « On a un taré à la tête de l’État » (et qui reçoit le soutien dans sa circonscription du parti du président de la République !). Et puis Raphaël Arnault, candidat fiché S en ballottage à Avignon. Derrière, la cohorte des provocateurs de la République, allure débraillée et insultes à la bouche : Louis Boyard, Aymeric Caron, Sébastien Delogu, Danièle Obono...
Une procession qu’accompagnent les nouveaux convertis. Emmanuel Macron en tête, celui-là même qui, le 12 juin, reprochait au NFP de faire la part belle à « une extrême gauche qui s’est rendue coupable d’antisémitisme, de communautarisme, d’antiparlementarisme » et qui décide finalement de faire un bout de chemin avec elle. Gabriel Attal, celui qui a interdit l’abaya à l’école, et qui appelle à voter pour ceux qui veulent l’autoriser. Dans ce cortège, on retrouve aussi les innombrables associations écolos, néoféministes, « antifascistes » dont le seul point d’unité est l’équivoque vis-à-vis du Hamas, l’antisionisme obsessionnel, la haine de la police. La place de la République couverte dimanche soir de drapeaux palestiniens en témoigne : la lutte « contre l’extrême droite » n’est qu’un prétexte pour faire avancer un agenda militant.
Cette gauche prétend « sauver la République », mais elle devrait commencer par faire son examen de conscience. Elle pratique sans vergogne l’intimidation morale comme si elle était dépositaire des vertus démocratiques alors qu’elle est moralement disqualifiée.
Figaro 02/07/2024
11:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Espagne, le Tribunal Suprême contre la loi d’amnistie
Michel Festivi
Un magistrat du Tribunal Suprême espagnol vient ce lundi 1er juillet de refuser d’appliquer la loi d’amnistie au profit des indépendantistes catalans votée il y a un mois.
11:06 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le retour du peuple
Anthony Marinier
Dynamique électorale
Depuis le 9 juin, la tectonique des plaques s’est déplacée : en 5 ans le RN a gagné 2,5 millions d’électeurs aux européennes et 6,5 millions au premier tour des législatives, multipliant son nombre d’électeurs par 2,5 et passant de 18,5 à 33% des suffrages. Le nombre de députés RN (et alliés) pourrait dépasser la barre des 289 pour atteindre la majorité absolue dimanche prochain. Le Rassemblement national, dont beaucoup pensaient qu’il n’atteindrait jamais le pouvoir, est en mesure, cinquante ans après sa création, d’enfin y parvenir. Le plafond de verre a été brisé et il n’y a pas de raison que cette lame de fond s’interrompe, parce qu’elle est productrice d’espérance et de renouvellement. Jusqu’à présent lointaine, le RN offre enfin une perspective de pouvoir à ses électeurs, à cette France des perdants de la mondialisation, des laissés-pour-compte, des « petits-blancs-moins-que-rien » qui refusent de disparaître.
Archipel vs continent
En 2019, Jérôme Fourquet montrait dans ses travaux « l’archipélisation » de la société française, désormais morcelée en différents groupes distincts respectant des mœurs, rites de passage, modes de vie et visions du monde différents voire opposés. Cette France multiple et divisée, les déclarations et promesses électorales clientélistes en rendent compte : les candidats ne ciblent que des groupes d’intérêt (retraités, fonctionnaires, immigrés, agriculteurs, handicapés, femmes, LGBT…), renforçant cette idée de décomposition et la fin d’un peuple unitaire qui ne serait plus constitué que de monades et de petites communautés.
L’atomisation et « l’archipélisation » des Français avec un séparatisme territorial et culturel sont incontestables ; néanmoins, lorsqu’un tiers de la population française vote pour un parti politique, il est évident que cette masse représente plus qu’un archipel, c’est un continent uni. La leçon de ces élections successives est que le peuple français existe toujours.
Le retour du peuple
Il n’est pas question de l’idéaliser simplement de constater que 33% du corps électoral s’est levé pour rappeler qu’il y a encore une résistance dans la France périphérique. Aujourd’hui c’est le RN qui prend le mieux en charge cette France invisibilisée, qui, à travers Jordan Bardella et Marine Le Pen, retrouve une voix qu’elle avait perdue. Le peuple central et historique, pourtant majoritaire, a été muselé, bâillonné, privé de reconnaissance depuis 40 ans, sorti des représentations populaires. Ce peuple-là est inconnu de nos élites, l’angle mort des discussions politiques et médiatiques. Cette France bleu-blanc-jaune – de la couleur des gilets portés il y a 5 ans et qui préfiguraient la révolte par les urnes – est sortie du bois massivement.
Ce peuple a prouvé qu’il existait encore en faisant des choix contre toutes les injonctions des prescripteurs d’opinion, qu’ils soient journalistes, éditorialistes, sportifs ou artistes. Tous s’y sont mis, on a même eu droit à des vidéos des fans de Star Wars, des professionnels du tourisme, jusqu’aux joueurs de cartes Magic, pour nous dire à quel point la démocratie était en danger. Les Français ont placé en tête la liste RN malgré l’avalanche de tribunes alarmistes, de fake news, de manipulations, de montages vidéo mensongers avec extraits tronqués ou propos hors contexte, de mauvaise foi partisane annonçant l’apocalypse. Les médias et opposants ont rivalisé dans la surenchère en agitant des peurs toujours plus extrêmes et s’arrogeant le droit de mentir, manipuler et exagérer…
33% des Français ont donc transgressé les diktats et franchi la ligne rouge et sont de plus en plus nombreux à le faire. Peu importe le résultat de dimanche prochain, peu importe que le système politique français soit vérolé et pourri jusqu’à la racine, le grand enseignement de ce début d’été est que le peuple français est en train de refaire peuple.
Source : site Eléments
10:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le mouvement catholique et identitaire Academia Christiana organise deux universités d’été en Provence et dans l’Ouest de la France
Le mouvement catholique et identitaire Academia Christiana organise deux universités d’été en Provence et dans l’Ouest de la France
La première se déroulera du 15 au 21 juillet 2024 en Provence. La seconde du 12 au 18 août dans l’Ouest de la France.
En 10 ans Academia Christiana est devenu le rendez-vous incontournable d’une certaine jeunesse catholique qui cherche à s’engager dans la société. Plusieurs milliers de jeunes sont passés sur nos bancs. Venus de toute la France pour se former, ce sont des lycéens, des étudiants ou de jeunes familles qui se retrouvent à l’université d’été pour se former et réfléchir à leur avenir. Plus qu’une simple université d’été, c’est aussi un carrefour ou une plateforme de rencontre sur laquelle se croisent tous les milieux et toutes les écoles de pensées spirituelles ou politiques. Vous y croiserez des prêtres de différentes communautés mais aussi des acteurs politiques et associatifs (élus locaux, enseignants, écrivains, journalistes, militants…) issus de notre mouvance de pensée au sens le plus large qui soit.
01:44 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le ministère de l’Intérieur confirme la montée des chiffres de l’invasion pour 2023
André Posokhow
Le 27 juin 2024 le ministère de l’Intérieur a publié les chiffres clés, mis à jour après ceux provisoires produits en janvier 2024, de l’invasion migratoire.
Il confirme ainsi la montée en puissance de ces chiffres après « l’épidémie Covid » et le confinement.
1° la délivrance des premiers titres de séjour en 2023
En 2023 la primo délivrance de titres de séjour de ressortissants de pays tiers (c’est-à-dire non-ressortissants de l’UE Européens) hors Britanniques a été estimé à 327 000 contre 288 000 en 2019. Désormais ce sont les étudiants qui viennent en tête : 108 000, alors que l’admission familiale se trouve en légère baisse à 91 000.
2° Un nombre de titres et de documents provisoires de séjour (DPS) en forte hausse
En 2019 le stock de titres valides et de documents provisoires hors Britanniques était de 3 411 000 personnes (en 2022 de 3 833 000). Au 31/12/2023 ce nombre est monté à 4 004 000 soit une progression de 17 %.
Toutes les composantes de ce stock se trouvent en augmentation sensible. La plus significative est celle des DPS : 426 000, en hausse de 32 % par rapport à 2019.
Ce chiffre ne tient pas compte des Britanniques classés comme des tiers au même titre que des Nigériens moyens. Leur nombre : 166 000, est loin d’être négligeable.
3° L’asile : des chiffres de demande et de protection en hausse
En 2023, le nombre de demandes d’asile, toutes catégories confondues, s’élève à 187 000 personnes, en hausse sensible par rapport à 2022 : 168 000. On dépasse même le niveau de 2019.
Ce sont les Afghans qui sont tête avec 17 000 demandes en 2023. La France a-t-elle réellement besoin de l’entrée d’autant d’Afghans ?
Le total des attributions de l’asile aussi bien au titre des recours reçus par l’Ofpra (Office français de protection des réfugiés et des apatrides) et des recours auprès de la CNDA (Cour nationale du droit d’asile) s’est élevé en 2023 à environ 61 000 personnes contre 36 000 en 2019.
Il existe deux raisons à cette augmentation significative :
• tout d’abord une progression sensible des demandes d’asile et des protections accordées ;
• surtout il semble que désormais et contrairement à 2019, les statisticiens du ministère de l’Intérieur tiennent compte des mineurs accompagnants soit, si j’en crois la page 3 du document de l’essentiel de l’immigration, environ 20 000. Les mineurs accompagnants représenteraient donc environ un tiers de l’asile ce qui confirmerait le calcul de mon livre « Immigration, l’épreuve des chiffres ».
4° Des chiffres de lutte contre l’immigration irrégulière décevants
Le document de l’essentiel de l’immigration ose affirmer que les sorties du territoire des étrangers en situation irrégulière sont en hausse. C’est une blague de mauvais goût.
Effectivement ces sorties qui correspondent aux éloignements qu’ils soient forcés, aidés ou spontanés se sont élevés à 23 000 personnes en 2023 contre 19 000 en 2022. Mais en 2019 les éloignements se montaient à 31 000 personnes.
Ces chiffres montrent que la question des éloignements des étrangers en situation irrégulière demeure pendante et que ce grave problème n’est toujours pas résolu.
5° Des acquisitions de la nationalité française en forte baisse
Le nombre d’acquisitions de la nationalité française en 2023 : 97 000, se trouve en forte baisse par rapport aux années précédentes, notamment 2021 qui en avaient compté 129 000.
Le document du ministère explique avec tristesse que « cette baisse d’activité en 2023 doit s’analyser à travers des difficultés techniques ponctuelles liées à la dématérialisation de la procédure de naturalisation et à son déploiement, en 2023, sur l’ensemble du territoire national ». Il n’existe donc pas de volonté de ralentir l’accès à la nationalité française mais seulement les conséquences ponctuelles d’une réforme administrative.
Cependant rassurons-nous, « une fluidification du système et un rattrapage sont attendus pour 2024 ». Quel soulagement !
Conclusion
D’une manière générale, les chiffres de l’année 2023 de l’invasion migratoire tels que présentés par le ministère de l’Intérieur reflètent une pénétration accrue et continue de notre pays par de nouveaux arrivants. La seule exception est le nombre des naturalisations, mais nous avons vu que la raison en est simplement conjoncturelle.
Pour commander ces livres cliquez ici
01:37 Publié dans André Posokhow | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |