Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 28 octobre 2024

Nous n'avons jamais été aussi près de Noël prochain

464675980_2094805474248895_11962534373224042_n.jpg

L'exemple à suivre :

FB_IMG_1729515347911.jpg

23:26 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau livre de Philippe de Villiers : "Mémoricide"

464773855_2093822471013862_6256247084436867229_n.jpg

23:21 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mardi 29 octobre, 19 h, sur C News, Sarah Knafo invitée de Christine Kelly

FB_IMG_1730137826831.jpg

18:53 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Londres, comme si vous y étiez...

EricLondres (1).jpg

Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen, lors de son intervention cliquez ici

|

Sous le soleil de Satan – Conférence du père Joseph à Paris le 16 novembre

arton76957-6773b.jpg

E&R Île-de-France recevra le père Joseph à Paris le samedi 16 novembre 2024 après-midi pour une conférence intitulée « Sous le soleil de Satan ».

Le père Joseph, de son nom civil Régis de Cacqueray-Valménier, est prêtre et religieux capucin d’obédience traditionnelle au couvent de Morgon (Rhône). Il est l’ancien supérieur du district de France de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X pour la période 2002-2014 et l’actuel aumônier de Civitas International et d’E&R (Festival).

À la lumière des réflexions proposées par E&R, l’« Empire » et l’« Époque » sont analysés de manière sociologique. Cette conférence dispensée par le père Joseph, gardien de la tradition spirituelle, dévoilera le versant théologique de notre époque afin de la comprendre dans son ensemble et se focalisera donc sur l’esprit du mal : Satan.

La conférence « Sous le Soleil de Satan », référence empruntée au livre de G. Bernanos, aura ainsi pour objectif d’apporter la lumière théologique apte à nous fournir une compréhension profonde du monde contemporain. Ainsi, Satan a progressivement fait la conquête des esprits et des sociétés terrestres en commençant par détruire la métaphysique [I] pour aujourd’hui dominer par le truchement d’une hyperclasse qui lui est acquise [II] et qui impose au monde une vision globale caractérisée par le concept de l’inversion [III].

- Entrée : 10 euros

- Inscription obligatoire par e-mail : evenements.eridf@gmail.com (Indiquez nom et prénom)

- L’adresse et l’heure exactes vous seront communiquées la veille par courriel

- Présence d’un stand Kontre Kulture et d’une buvette

11:15 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 27 octobre 2024

Tribune libre : Et si l’avenir de la France se jouait au Moyen-Orient et à Téhéran ?

11114.png

Michel Festivi 

La question peut paraître provocatrice pour d’aucuns, mais l’est-elle vraiment ? Si le régime des Mollahs iraniens tombait, la déflagration qui en résulterait atteindrait toute la région et aurait des implications positives en France et en Europe. Certains pensent même que cela serait l’équivalent géopolitique de la chute du Mur de Berlin en 1989.

Car c’est l’Iran islamiste et totalitaire qui commande pour beaucoup au Moyen-Orient. Sans l’Iran, le Hezbollah n’aurait plus la puissance de frappe qu’il peut déployer actuellement. Sans l’Iran, le Hamas, les Yéménites ne pourraient plus lancer leurs roquettes ; sans L’Iran, on pourrait espérer voir le Liban redevenir un pays souverain, peut-être.

C’est pourquoi, la guerre d’Israël contre le totalitarisme islamiste iranien, si elle se poursuivait judicieusement, pourrait permettre la chute des fous de dieu. Car l’Iran va très mal. Son économie est en berne, l’inflation y est galopante, comme en Turquie d’ailleurs. Les oppositions au port du voile se multiplient, malgré tous les risques que prennent les femmes pour s’en défaire, les années de prison pleuvent sur celles, qui courageuses, défient les gardiens de la révolution et les femmes corbeaux qui collaborent avec le régime. Leur résistance ne rencontre que peu d’écho en France et certainement pas dans les rangs de la gauche et de l’extrême gauche, toute acquise à ses élans islamophiles, électorat oblige.

Il faut donc, contrairement à la position stupide de Macron et de notre gouvernement, encourager Israël à faire ce que nous, lâchement, nous ne voulons ou pouvons pas faire. Dans une récente tribune au Figaro, le philosophe Pascal Bruckner lançait « Tout atermoiement avec Téhéran sera payé au centuple par nos enfants et petits-enfants. » Pour Bruckner, l’Iran est aujourd’hui « miné par la destruction du Hamas, la décapitation du Hezbollah, les sanctions économiques et l’insurrection du peuple iranien. »

Il plaide pour une attaque conjointe israélo-américaine appuyée par la France, la Grande-Bretagne, les monarchies arabes pour abattre ce régime « qui pend les femmes, torture ses opposants, opprime ses minorités, sème la mort dans toute la région, indifférent au sort des Palestiniens qu’il instrumentalise à des fins d’hégémonie. »

Mais là où le bât blesse, c’est que cette coalition n’est pas prête à voir le jour, selon moi. La France et la GB sont diplomatiquement hors-jeu, et n’ont plus les moyens de quoi que ce soit, les États-Unis se retranchent derrière un isolationnisme classique après leurs cuisants échecs en Afghanistan et en Irak, seul Israël peut faire le travail, à condition qu’on la laisse intervenir et qu’on l’aide. Les états arabes n’interviendront pas, la Summa, la solidarité de la communauté des croyants, qu’ils soient chiites ou sunnites jouera toujours.

Bruckner est pourtant lucide lorsqu’il écrit : « Le cancer islamiste qui a gagné la planète, chiites et sunnites confondus, à partir des années 1980, a connu un essor considérable avec l’ayatollah Khomeiny et a donné naissance à ces innombrables métastases que sont al-Qaida, Daech (même s’ils se détestent), et les sectes djihadistes issues des Frères musulmans, eux-mêmes appuyés par Téhéran. ». Il poursuit avec acuité « leur haine du grand Satan global, USA, Europe et Israël, est plus forte que les dissensions théologiques entre chiites et sunnites. ». C’est pourquoi d’ailleurs, la grande coalition qu’il appelle de ses vœux est utopique me semble-t-il. Il oublie néanmoins, les millions de dollars ou d’euros provenant du Qatar et qui inondent nos sociétés occidentales, pour le plus grand profit du développement de l’islamisme.

Quant à la France, elle est en train de se déshonorer, par l’intermédiaire de ses représentants, de son Président de la République qui multiplie les idioties les plus crasses. Hué lors de la cérémonie en l’hommage des victimes du 7 octobre, ce dernier en a rajouté une couche. Répondant à distance à Benyamin Netanyahou qui avait évoqué « une guerre de civilisation contre la barbarie », celui qui est censé incarner la France répliqua « je ne suis pas sûr qu’on défende une civilisation en semant soi-même la barbarie. ». Comme il fallait s’y attendre Jean Luc Mélenchon a aussitôt réagi en approuvant cette déclaration. Approuver les scandaleux propos de Macron, c’est faire le jeu de LFI et de l’islamisme, car LFI fait tout pour complaire à l’islamisme. Sans le vote massif des banlieues, LFI verrait son électorat fondre comme neige au soleil. Et dire que beaucoup de ceux qui se qualifient comme patriotes ne veulent pas comprendre cette alliance objective !

Ne pas voir les vrais enjeux, au-delà des écrans de fumée est proprement inacceptable.

Lire la suite

19:00 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Mauvoisin-Delavaud représentait la France et la Vendée samedi à Londres à l'immense manifestation contre l'immigration

1111.jpg

Éric Mauvoisin, devant des dizaines de milliers (50 000 selon la presse) de manifestants anglais, pas découragés par l’arrestation de Tommy Robinson, a pris la parole au nom du Rassemblement vendéen samedi, à Londres.

À la même heure, à quelques kilomètres de là, le député islamo-gauchiste avignonnais Raphaël Arnault (NFP) s'époumonait devant un parterre hétéroclite de circonstance composé de boomers dégénérés accrocs à la coke et qui se croyaient encore à Woodstock, d'un contingent de Pakis et de Tamouls recruté pour faire la claque mais qui, visiblement, ne comprenait pas vraiment ce qu'ils faisaient là, de femmes voilées contraintes de pleurnicher bruyamment sur les malheurs du Hamas à Gaza, de bobos en goguette venus des beaux quartiers, de quelques golden-boys apatrides en mal de "droits de l'homme", d'une poignée de LGBT en furie et des antifas locaux, éternels petits chiens de garde du capitalisme planétaire...

Mais revenons aux choses sérieuses. Nous vous proposons ici le discours prononcé par Éric devant le peuple anglais : 

Merci.
Bonjour mes amis,
Bonjour résistants,
Bonjour combattants,
Bonjour Britanniques,

J’ai fait le voyage depuis ma Vendée en France où nous menons le même combat que vous !
En Vendée, en France, comme dans toute l’Europe, tous nos problèmes sont aggravés par l’immigration : l’école, le logement, le chômage, le vivre-ensemble, les déficits sociaux, l’ordre public… et tous nos problèmes aggravés par l’immigration incontrôlée sont en partie aggravés par l’immigration islamique.

Quand les gouvernements importent des migrants musulmans en masse, eh bien vous vous retrouvez avec l’islam, les mosquées, les burkinis, le halal et la charia !
Les enfants anglais comme les enfants français peuvent être à la merci de criminels barbares.
Tous vos problèmes aggravés par l’immigration sont aggravés par l’islam.
La question qui se pose à vous est la suivante : les jeunes Anglais vont-ils accepter de vivre en minorité sur la terre de leurs ancêtres ?
Nous aimerions tous que nos pays redeviennent comme autrefois.

L’immigration record non désirée que connaissent nos pays suscite partout des oppositions de plus en plus vives comme ici et maintenant à Londres ce samedi 26 octobre 2024.
Notre mécontentement doit mettre la pression sur les gouvernements pour qu’ils durcissent leurs politiques et endiguent la vague migratoire.
Nous souhaitons vivement qu’ils comprennent le message !
C’est maintenant ou jamais !

Ici vous avez un chef, un vrai résistant, un gars courageux… Soutenez-le… Vive Tommy Robinson !
C’est maintenant ou jamais !

Mes amis, le combat et la résistance de rue sont indispensables pour faire pression, mais n’oublions pas la force démocratique des urnes… C’est le seul moyen de faire vraiment changer le cours des choses.
Les prochaines élections doivent être l’occasion de présenter des candidats patriotes sur tout le royaume ! Et de gagner… Car c’est maintenant ou jamais ! Votez !

Vous êtes tous courageux, la France reçoit aussi votre message… Un message d’un peuple déterminé et volontaire.
Bravo à vous… Nous allons gagner.
C’est maintenant ou jamais !

Merci Tommy,
Merci à toute son équipe !
Merci à vous,
Haut les cœurs !

Ainsi, une fois de plus, la vérité est venue de la Vendée et les Londoniens ont acclamé avec force ce magnifique discours d'espérances... Honneur à Éric Mauvoisin-Delavaud et au Rassemblement vendéen !

S. N.

1112.jpg

Lire aussi Riposte laïque cliquez ici

samedi, 26 octobre 2024

Vive Venise… et vive Giorgia Meloni !

Spritz-devant-le-pont-rialto.jpg

La chronique de Philippe Randa

Dîtes que vous partez à Venise et rare sont les grincheux qui tenteront de vous en dissuader. Au contraire ! Ceux qui connaissent vous assureront que c’est sublime, merveilleux, extraordinaire, tandis que ceux qui rêvent d’y aller vous environt.

Je laisserais toutefois aux professionnels du tourisme le soin de vanter les merveilles architecturales, les délices gastronomiques et la découverte éventuelle du Spritz, boisson de moins en moins locale désormais (mélange de vin blanc pétillant type prosecco, eau de Seltz ou Schweppes Tonic Original et Aperol ou Campari) pour deux remarques plus politiques de cette découverte de la Sérénissime République de Venise.

Tout d’abord, la surprise d’une capitale régionale (celle de la Vénétie) d’une étonnante propreté : ni papier, ni déchet d’aucune sorte ne jonchent les rues ou les places publiques… Pas même le moindre amoncellement de sacs poubelles dans quelque coin que ce soit ! Arrivant de Paris, le dépaysement est total de ce point de vue-là, sauf hélas en ce qui concerne les ignobles tags (pléonasme !) sur les murs… d’autant que le premier vu – concernant une demoiselle brocardée pour ses mœurs légères – était en plus grabouillé dans la langue de Molière et dans un ortographe très approximatif.

Comme on le sait – ou pas, mais on s’en douterait – aucune automobile ne circule dans Venise, mais aucun vélo, trotinettes ou patinettes ne menacent non plus les piétons, seuls et uniques maîtres des lieux. Outre cette sécurité des plus appréciables, la seule agression pour les tympans est celle des bateaux à moteurs, bien moindre, on l’admettra, que la circulation habituelle des grandes métropoles.

Deuxième surprise de taille pour un touriste « franchouillard », celui de l’accueil dans les restaurants et du personnel assez important pour le service… En ayant fait la remarque à un compatriote vivant à l’année sur place, celui-ci modéra mon enthousiasme en expliquant qu’avec le « revenu de citoyenneté » instauré en 2019 en Italie (cette allocation de base pour les ménages défavorisés était d’un montant maximum de 780 euros pour un célibataire et pouvait atteindre 1 300 euros pour une famille) nombre de restaurateurs (et pas qu’eux !) commençaient comme en France à « ramer » pour trouver du personnel.

Heureusement, le gouvernement italien de Giorgia Meloni a annonçé en mai 2023 la suppression de cette incitation au « droit à la paresse », si cher à la française Sandrine Rousseau, sur qui on peut toujours compter pour rigoler ou s’indigner suivant son sens de l’humour… Espérons que cette décision ait pu limiter à temps les dégâts de cette aberration philosophique autant qu’économique en le remplaçant toutefois par un « chèque d’inclusion », mais au périmètre plus limité…

On se doute des cris d’orfrais que déclencha alors cette mesure : « L’extrême droite prend aux pauvres pour donner aux riches »… « Giorgia Meloni précipite de nombreux Italiens dans la pauvreté absolue »… « L’abolition du revenu de citoyenneté provoque l’indignation »… « … plonge de nombreux Italiens démunis dans une profonde appréhension ou la colère »…

Oui, mais… un an après la prise de cette mesure de bon sens, lors des élections européennes de juin 2024, « la présidente du conseil, Giorgia Meloni, est la grande gagnante du scrutin, qu’elle avait personnalisé à outrance. Son parti, Fratelli d’Italia (FdI), a obtenu, avec 28,9 %, un score de près de 3 points supérieur à celui enregistré lors des élections législatives de septembre 2022 », s’étranglera ainsi Le Monde.

Le désespoir en politique est donc bien une sottise aboslue comme disait ce bon vieux Maître de Charles Maurras.

Vive Venise… et vive Meloni ? Oui, « Veni, vidi, confirmi » (« Je suis venu, j’ai vu, je confirme »), comme je n’hésite pas à l’écrire, dans ce si beau latin de cuisine qui n’a étrangement jamais fait l’admiration de mes professeurs.

Lire EuroLibertés cliquez ici

19:39 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand Guénolé guignolise (chassez le naturel, il revient au galop)

Sonis-et-Charette-charge-zouaves_Eugene-Leliepvre02.jpg

Maurice Bernard

Aux lieux réputés dangereux – eaux infestées d’icebergs, sables mouvants, champs de mines… - il semble qu’il faille ajouter dorénavant les plateaux de télévision. Leur fréquentation paraît, en effet, faire perdre à certain tout sens commun. À se demander si la chaleur des projecteurs ne leur grillerait pas les neurones (si tant est, bien sûr, qu’ils en aient été pourvus auparavant).

Il y a deux jours, chez Cyril Hanouna, le politologue d’extrême gauche - en rupture de LFI - Thomas Guénolé s’est déclaré favorable à ce que, le cas échéant, « on rase le Sacré-Cœur », avant de s’emporter contre « cette merde meringuée géante, (…) détestable du point de vue architectural, (qui a été construite) pour expier les "crimes" des Communards ». Le lendemain, c’est l’assemblée catholique tout entière qui a fait les frais de la fureur vengeresse de l’iconoclaste. « Je déteste l’Église pour le fait d’avoir couvert les pédophiles », s’est-il ainsi écrié, tout en nuance... Rien de bien nouveau sous le soleil rouge de la gauche française, me direz-vous ; un classique, un "must" en quelque sorte, incontournable pour cet élevage de bouffeurs de curés...

En se comportant de la sorte, l’auteur du Manuel de résistance à l’extrême droite, au premier abord, peut donner l’impression qu’il a vu fondre, sous les sunligts, autre chose que ses ailes Il peut sembler avoir pété un câble, coulé une durite et rejoint ainsi les innombrables victimes de la mise en lumière par l’étrange lucarne. Mais il ne s’agit là que de l’apparence, de l’écume des choses. La vérité est ailleurs. « Je parle, je dis des contre-vérités, des énormités, je fais le buzz, donc j’existe » est la réalité de la télé d’aujourd’hui. Comme tant d’autres, Thomas Guénolé le sait et y sacrifie. « Je suis là, regardez-moi, ne m’oubliez pas » est la supplique universelle qui monte des plateaux : Thomas Guénolé la reprend à son tour, et à peu de risques, puisque le ridicule ne tue plus personne dans ce pays. Surtout à gauche. Depuis longtemps…

Sur notre écran, on entend donc, et on voit, n’importe qui dire n’importe quoi. La tirade de Guénolé sur la basilique de Montmartre en est un bel exemple. En bon homme de gauche, il viole l’histoire. Mais à la différence d’Alexandre Dumas, il ne lui fait pas d’enfant. Son but en effet n’est pas de créer. Il est de distordre pour discréditer et déconstruire. Dans une pièce satirique des années 1970, Blanche Neige voyait des nains partout. Guénolé, lui, c’est du "fascisme". Tout ce qui n’appartient pas au champ de ses affections en relève. Napoléon III, le Sacré-Cœur, l’Église catholique, les zouaves pontificaux, Gallifet, Adolphe Thiers, les "ligues" des années 1930, Laval ou Pétain, tout ça, c’est du pareil au même. Dans le même sac ! De purs produits de jésuitières, des ennemis du peuple, des saigneurs, des monstruosités !

Manifestement, peu lui importe la vérité historique, la nuance, la complexité. Peu lui chaut que la première version du vœu d’édifier le Sacré-Cœur ait été rédigée par Alexandre Legentil en décembre 1870, soit trois mois avant le début de la Commune (le 18 mars 1871). Et que le second texte, signé Legentil et Hubert Rohault de Fleury (le beau-frère du premier) date du mois de janvier. 

Que le vœu en question ait été en fait une réaction à la responsabilité de la France de Napoléon III dans l’annexion des États pontificaux puis de Rome par la jeune monarchie italienne, ainsi qu’à la défaite française de 1870 face à la Prusse, perçue comme une punition divine, ça n’est pas sa préoccupation première. De même, que le texte définitif, arrêté en janvier 1872, évoque seulement les « malheurs qui désolent la France » sans jamais nommer la Commune, il s’en fiche. L’important, ce n’est pas ce qui a été mais ce qu’il croit savoir car au final, seul compte la vision et le dogme définis par la gauche.

Pour en finir avec la "guénolade" visant le Sacré-Cœur, une dernière observation. En présentant la basilique-phare du 18e arrondissement comme une prétendue revanche réactionnaire haineuse sur la "malheureuse" Commune de Paris écrasée dans le sang, Thomas Guénolé manque de respect aux Milites Christi (soldats du Christ), catholiques d’essence monarchique, anciens zouaves pontificaux, qui en 1870-1871, se sont mis à la disposition de la toute nouvelle République pour défendre la patrie, sous le signe du Sacré-Cœur. L’église de Montmartre, en effet, est aussi, en quelque sorte, un hommage à leur sacrifice, à leurs souffrances. Deux de leurs chefs d’ailleurs, le général Gaston de Saunis et le colonel Athanase de Charette (tenant la bannière blanche frappée du Sacré-Cœur et de l’inscription : « Cœur de Jésus, sauvez la France »), héros de la Légion des Volontaires de l’Ouest, figurent sur la grande mosaïque qui orne le chœur.

Il est bien dommage que Guénolé, aveuglé par ses certitudes, n’ait pas la sagesse d’un Adolphe Crémieux, figure du gouvernement de Défense nationale, avec Léon Gambetta, après la chute de l’Empire. Prenant la défense de Cathelineau, dont le projet de corps franc se heurtait à la réticences des préfets républicains d’Angers et de Nantes, l’avocat et homme politique, le 28 septembre 1870, recadra ces derniers en ces termes : « Il ne s’agit en ce moment que de faire la guerre aux Prussiens, laissons toutes nos opinions se réunir pour libérer notre sol sous le drapeau de la France (…). Ne nous fâchons pas de ce que des Français catholiques invoquent la Sainte Vierge pendant que des Français libéraux invoquent la sainte liberté ». Le même Crémieux, début octobre, accepta également le maintien de l’uniforme des zouaves pontificaux amenés d’Italie par Charette. Mais Guénolé n’est pas Crémieux. Si le ministre de la Justice du gouvernement de Défense nationale voulait rassembler, le politologue engagé, lui, ne sait que souffler sur les braises de la discorde…

La morale à tirer de cette histoire  est que certains plateaux de télévision agissent comme un révélateur. Ils font sortir du bois la bête qui s’y cache. Alors, derrière l’intello propret à barbiche et lunettes, derrière le petit marquis satisfait et sûr de lui, apparaît le propagandiste, le revanchard, le boutefeu, le nihiliste, le déconstructeur, le conchieur ; bref, le révolutionnaire, le communiste, l’anarchiste. Encore et toujours, le même programme niveleur et les mêmes pulsions destructrices : « Du passé, faisons table rase ». Au nom, bien sûr de l’humanité, de la liberté, de l’égalité. Chassez le naturel, il revient au galop : foutez-moi en l’air ces statues, ces croix, ces clochetons ! Coupez ces têtes qui dépassent ! Rééduquez ces cerveaux malades qui invoquent le Christ, la tradition, la patrie ! Cassez ces crânes qui demeurent obstinément fermés aux "idées de progrès" ! Battez, battez, il en sortira bien quelque chose !

En fait, dès que l’occasion se présente, c’est plus fort qu’eux : ils disent tout haut ce qu’ils pensent vraiment. Bientôt, leurs détestations prennent le dessus. Alors, ça parle fort, ça bombe le torse, ça pérore, ça affirme. C’est catégorique et péremptoire ! Le fiel, voire la haine, suinte, le poing se tend, le visage se crispe. Un cran au-dessus, ce sont les insultes, les appels au meurtre… Dès lors, il y a de la dénonciation, du "règlement de compte", de la tonte dans l’air… Grosso modo, l’idée est toujours la même : nous sommes les défenseurs, les vengeurs des "victimes" de la "réaction", du "conservatisme" ; tous ceux que nous dénonçons, que nous combattons sont des "bourreaux", des "exploiteurs", des "fascistes", des "salauds". Le camp du bien contre le camp du mal ! Et à la clé : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! », pas de place pour eux dans le paradis rouge !

Depuis 235 ans, c’est leur credo, leur marotte, et quand ils sont hégémoniques, leur pratique, totalitaire. Ou plutôt celle des brutes qui se salissent les mains à la place de tous les intellos souffreteux qui, habituellement, mènent la danse. Antoine de Rivarol l’avait bien vu : « S’il est vrai que les conjurations soient quelquefois tracées par des gens d’esprit, elles sont toujours exécutées par des bêtes féroces ». Robespierre, Saint-Just, Lénine ou Trotski n’ont jamais tué personne de leurs mains. Une armée de tueurs à leur service, saoulés de mots d’ordre, s’en est chargée… Pour le seul XXe siècle, cent millions de morts, au nom du communisme, en attestent !

Il paraît que Fidel, le Lider Maximo, a déclaré un jour : « Comme la bicyclette, la révolution tombe dès qu’on arrête de pédaler ». En bon fils de Marx, Thomas Guénolé pédale donc… Mais dans la semoule !

15:14 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tyrannie politique au Royaume-Uni. Le dissident Tommy Robinson arrêté à la veille d’une manifestation à Londres

TommyRprison2.jpg

Source Breizh Info cliquez ici

Les persécutions du gouvernement britannique contre l’activiste de droite Tommy Robinson relancent le débat sur la liberté d’expression, les abus de pouvoir de l’État et la répression systématique des voix dissidentes. Connu pour ses prises de position contre les gangs de viols et la montée de l’islam radical au Royaume-Uni, Robinson, de son vrai nom Stephen Yaxley-Lennon, est une figure importante de la résistance à l’islamisation du Royaume-Uni. Ses récents ennuis judiciaires mettent en lumière ce que certains considèrent comme une tentative continue des autorités de faire taire ceux qui osent dénoncer les vérités dérangeantes.

Arrêté pour avoir protégé des informations confidentielles

Tommy Robinson, 41 ans, s’est rendu volontairement au poste de police de Folkestone après avoir annoncé sur les réseaux sociaux qu’il s’attendait à être arrêté. Ses craintes se sont confirmées lorsqu’il a été inculpé en vertu de l’article 7 de la loi sur le terrorisme pour avoir refusé de fournir le code PIN de son téléphone.

Cette loi délirante, qui permet à la police de contrôler toute personne passant par un port britannique pour déterminer son implication potentielle dans des activités terroristes, a souvent été critiquée pour son champ d’application très large et sujet aux abus. Robinson a refusé de déverrouiller son téléphone pour protéger des informations privilégiées liées à ses affaires juridiques en cours, mais il se retrouve aujourd’hui poursuivi en vertu d’une législation destinée à lutter contre le terrorisme.

Un schéma de persécution

Cet incident n’est pas un cas isolé. Robinson a fait face à de nombreux défis juridiques au fil des ans, souvent liés à son activisme contre ce qu’il perçoit comme les dangers d’une immigration incontrôlée et les échecs des autorités à traiter les crimes commis par des gangs d’origine pakistanaises.. Ses actions ont entrainé pour lui plusieurs arrestations, détentions dans les prisons les plus dangereuses du pays et poursuites judiciaires, laissant penser que l’État cherche clairement à faire de lui un exemple. Pour ses partisans, il s’agit d’un gouvernement qui refuse d’affronter des vérités inconfortables, préférant s’en prendre au messager.

Les déboires de Robinson ne s’arrêtent pas là. Il est également impliqué dans une autre affaire judiciaire pour outrage au tribunal, avec une audience prévue au tribunal de Woolwich. Robinson est accusé d’avoir violé une ordonnance de la Haute Cour en répétant des allégations contre un réfugié syrien qui l’avait précédemment poursuivi en diffamation. Les accusations remontent à une vidéo publiée en 2018, dans laquelle Robinson dénonçait un incident scolaire impliquant le réfugié, qu’il percevait comme le symptôme d’une problématique plus vaste que les autorités n’osent pas traiter. On vous laisse découvrir le film documentaire réalisé ci-dessous. Véritable lanceur d’alerte au sujet des viols de blanches par des gangs pakistanais, Tommy Robinson n’est pas soutenu par la presse mainstream qui préfère le salir.

Tommy Robinson a finalement quitté le Royaume-Uni en juillet, se retrouvant en véritable exil.  Son retour il y a quelques jours a été marqué par ce qui semble être une arrestation planifiée, soulignant encore une fois la détermination des autorités à l’empêtrer dans des batailles juridiques. Pour ses partisans, cela représente une énième tentative de museler sa liberté de s’exprimer sur des sujets que beaucoup de Britanniques craignent d’aborder ouvertement.

Un mouvement qui ne faiblit pas

Malgré ses ennuis judiciaires, les soutiens de Tommy Robinson restent mobilisés dans le monde entier. Même Elon Musk a tweeté récemment à son sujet, ne comprenant pas ce qui lui était reproché. Des milliers de personnes sont attendues à Londres pour une manifestation baptisée « Uniting the Kingdom« , visant à dénoncer la répression contre les patriotes qui s’est accentuée depuis des mois. Bien que les autorités aient pris des mesures pour assurer une forte présence policière et prévenir les affrontements entre partisans de Robinson et contre-manifestants, cette mobilisation souligne les divisions profondes au sein de la société britannique.

Cependant, la marche prévue se déroulera sans la présence de Tommy Robinson lui-même, actuellement en détention. Son absence est le rappel frappant de la volonté de l’État de prendre des mesures drastiques contre ceux qui osent défier le discours dominant.

Le Royaume-Uni sombre dans la tyrannie

La situation de Robinson soulève des questions fondamentales sur la liberté d’expression au Royaume-Uni. Son activisme, notamment sur les gangs de violeurs et de l’islamisme radical, lui a valu à la fois des éloges et des critiques. Pourtant, la persistance des actions judiciaires contre lui suggère un problème plus profond. Beaucoup considèrent cela comme un cas d’application sélective de la loi, où les voix dissidentes—surtout celles critiquant les politiques multiculturalistes—sont punies sous le couvert de subtilités légales.

Alors que ses soutiens se préparent à manifester, leur message est clair : pour eux, Robinson n’est pas un criminel, mais un martyr se battant contre un système qui préfère le réduire au silence plutôt que d’aborder les préoccupations qu’il soulève. À leurs yeux, son cas symbolise les luttes d’une partie de la société qui se sent aliénée, non représentée et muselée.

Lire aussi Riposte laïque cliquez là

Rappelons que notre ami Eric Mauvoisin-Delavaud, Président du Rassemblement vendéen, est à Londres aujourd'hui où il doit prendre la parole lors du meeting de soutien à Tommy Robinson.

464478106_18065671162631830_1392583255706210125_n.jpg

vendredi, 25 octobre 2024

Détruire le Sacré-Cœur : Mémoricide

maxresdefault.jpg

Un communiqué de Diffusion de la Pensée française (DPF Chiré) :

Par ordre de la Mairie de Paris, les boulistes de Montmatre ont été délogés par les CRS du terrain qu’ils occupaient depuis des décennies. Anne Hidalgo veut y faire construire un hôtel.

« Si on rase le Sacré-Cœur pour mettre l’hôtel à la place, moi je suis pour », déclare sur le plateau de Cyril Hanouna le militant d’extrême gauche Thomas Guénolé, accessoirement universitaire et qui ne cache même pas qu’il « déteste l’Église ». Et le vandaliste de faire la leçon à ses comparses : « Le Sacré-Cœur a été construit pour expier les péchés des communards de Paris », ce qui est très régulièrement ressassé, mais factuellement faux, puisque le vœu national, aux origines de la construction de la basilique, est antérieur aux événements de la Commune.

Le sieur Guénolé, profitant de l’inculture historique générale, concède qu’à défaut de raser le Sacré-Cœur « on en fasse un musée des communards ».

Face à cet énergumène, on oublie de rappeler que les communards se révoltèrent contre une Assemblée nationale démocratiquement élue au suffrage universel et contre le gouvernement qui en était issu. Et si les communards, vaincus par l’armée régulière, subirent une répression féroce, ils avaient les premiers fait tirer sur les manifestants du 22 mars 1871, interdit les journaux qui n’étaient pas à leur botte, avant que d’instaurer la Terreur, de massacrer les otages (480 personnes suppliciées en dix jours), s’acharnant tout particulièrement sur le clergé de Paris, et de mettre le feu aux Tuileries, au Louvre et aux monuments de la capitale. 

Autant de réalités qui ont été savamment gommées de la mémoire collective. Il suffit pourtant d’ouvrir quelques bons livres pour redécouvrir la vérité.

Site de DPF cliquez ici

21:11 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

François Martin : comment Poutine va gagner la guerre

La guerre d’Ukraine, et aussi celle de Gaza, et même les soubresauts africains, sont la marque d’un profond "basculement du monde". Mais elles sont aussi le signe de l’accélération d’un processus décolonial, une "libération" du sud par rapport au nord. Aujourd’hui, le nord et le sud s’éloignent, et une grave fracture s’installe progressivement.

À cela, de nombreuses causes : moins le passé esclavagiste et colonial que ce que l’on croit, mais bien plus une dérive du nord, qui dit vouloir promouvoir les valeurs de liberté, de démocratie et de paix, mais répand au contraire, de façon perçue comme hypocrite par le sud, la domination, le matérialisme, le pillage et la guerre. Quel est le monde qui se dessine ? Comment, dans ces conditions, la Russie va-t-elle gérer sa victoire, aujourd’hui pratiquement acquise ?

Quelles perspectives de sortie de crise pour Gaza ? Comment d’autres pays vont-ils se positionner ? Et quel est le sort qui sera réservé à l’Europe dans ce contexte ? Selon la manière dont il sera géré, ce "temps des fractures" qu'explicite François Martin dans son ouvrage pourrait néanmoins être bénéfique, ou au contraire gravement négatif. Un pays pourrait jouer un rôle majeur dans ce contexte, pour apaiser ou au contraire exacerber les tensions, c’est la France. Quel pourrait, quel devrait être son rôle ?

Capture d’écran 2024-10-25 à 10.10.45.png

10:13 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’Outre-mer ne répond plus

MjAyNDEwZTUyMWIxNDY5ZDAxMTA1NzczZGM3NmYyYTE5YjVlZTQ (1).jpeg

La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

En 1976, Jean-Claude Guillebaud publiait aux éditions du Seuil dans la collection « L’histoire immédiate » Les confettis de l’empire. Son enquête portait sur les derniers vestiges de l’ancien empire colonial français, à savoir les possessions ultra-marines bientôt dénommées DOM–TOM (départements et territoires d’Outre-mer).

Hormis l’Asie, la France est présente sur tous les autres continents sous la forme insulaire, à l’exception de la Guyane en Amérique du Sud et de la Terre-Adélie en Antarctique. Par le jeu des ZEE (zones économiques exclusives), Paris détient derrière les États-Unis d’Amérique le deuxième domaine maritime mondial. À l’encontre d’une idée reçue, ce n’est pas la Fédération de Russie qui compte le plus grand nombre de fuseaux horaires (onze continus), mais la France avec treize (discontinus) !

Ce constat contredit par conséquent la vision d’une France « tellurocratique ». Elle détient de solides atouts en matière de thalassopolitique. Pour combien de temps encore ? En effet, la présence d’Emmanuel Macron bouleverse la donne en Outre-mer. Longtemps chasse gardée de la gauche socialo-communiste et des gaullistes (Michel Debré, maire d’Amboise en Indre-et-Loire est de 1963 à 1988 député de La Réunion), les territoires ultra-marins adoptent une variété de pratiques protestataires. Au moment des Gilets Jaunes en 2018–2019, La Réunion dans l’océan Indien et l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon dans l’Atlantique Nord deviennent des foyers virulents des revendications. Pendant la crise covidienne, la Martinique et la Guadeloupe se caractérisent par un taux élevé de refus de vaccination des personnels soignants qui perdent leur travail. L’élection présidentielle de 2022 confirme l’adhésion des populations locales aux candidats d’opposition. Au premier tour, Jean-Luc Mélenchon arrive en tête en Martinique (53,10 %), en Guadeloupe (56,16 %), en Guyane (50,59 %) ou à La Réunion (40,26 %). Au second tour, Marine Le Pen remporte 69,60 % en Guadeloupe, 60,87 % en Martinique, 59,56 % à La Réunion, 55,42 % à Saint-Martin et Saint-Barthélémy ou 59,10 % à Mayotte.

Aux législatives de 2022, les Antilles envoient plusieurs élus qui siègent ensuite au GDR (Groupe républicain et démocrate) aux côtés des communistes ou au groupe centriste charnière LIOT (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires). Ainsi la Polynésie française élit-elle trois députés indépendantistes. Les législatives anticipées de 2024 confirment cette tendance même si les indépendantistes polynésiens perdent deux sièges au profit des autonomistes et des macronistes. Les deux premiers députés du Rassemblement national proviennent de Mayotte et de La Réunion.

Lire la suite

08:00 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 24 octobre 2024

Angers : solidaires des victimes de la barbarie en France, les étudiants sont passés à l'action

Gaq3HsUXcAEugxU.jpeg

Ce jeudi, devant la bibliothèque universitaire d'Angers, les militants du Rassemblement des étudiants de droite (RED) ont manifesté en déployant une grande banderole pour dénoncer les crimes de la délinquance d'importation qui se multiplient en France. Bravo à eux...

23:27 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro (n°101) de Terre et peuple Magazine est sorti

unnamed.jpg

Pour le commander cliquez ici

L'éditorial Jean-Patrick Arteault :

CET ÉTÉ…

L’été, et le mois d’août en particulier, sont en général des moments dédiés à la détente et au farniente. C’est la période des randonnées, des pèlerinages familiaux, des virées culturelles ou des plongeons dans l’océan. Mais il y a des étés différents. Plus dangereux, qui peuvent ouvrir sur des périodes sanglantes et des remises en causes fondamentales. L’été 1914 fut de ceuxlà. L’été 2024 fourmille de signaux qui, s’ils n’indiquent pas encore que le monde a basculé dans une guerre généralisée de tous contre tous, montrent que nous avons quitté le temps de la paix et de l’insouciance. Ces signaux sont très variés et ressemblent à un patchwork, à l’image de notre époque sans style. Prenons-en quelques-uns.

Le 13 juillet, un « loup solitaire et dérangé » (ils sont toujours solitaires et dérangés, vous avez remarqué ?…) a tenté d’assassiner l’ancien président des USA Donald Trump, candidat à un nouveau mandat. Peu importe ce qu’est exactement Trump, ce qui compte c’est qu’il déclenche un torrent de haine de la part des élites de l’État Profond américain, preuve qu’il ne doit pas être entièrement mauvais. En 2020, elles s’étaient contentées d’organiser une tricherie monumentale lors des élections. La panique est telle devant son retour politique qu’on a décidé de l’éliminer physiquement. Trump avait dû cotiser au syndicat des anges gardiens car s’il n’avait pas bougé la tête une fraction de seconde avant le départ de la balle, il serait mort. Imagine-t-on ce que son assassinat, signé dans les circonstances de la campagne, aurait produit dans un pays où il y a plus d’armes à feu que d’habitants ?

Le 26 juillet a eu lieu la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. On passera sur le 2 poids, 2 mesures qui a fait exclure les délégations russes et biélorusses et recevoir, drapeau en tête, la délégation d’un petit Etat accusé par les instances des Nations Unies de commission de génocide… Non, l’élément marquant fut la cérémonie woke et LGBTQ+ friendly, concoctée sous les auspices du bizarre couple de l’Élysée. Ce fut une gifle magistrale, non seulement pour ceux qui honorent Jésus ou Léonard De Vinci à un titre ou à un autre, mais à tous les peuples de la planète attachés à une norme anthropologique reniée par le seul Occident. L’oligarchie occidentale s’exhibait et crachait ses miasmes dégénérés au visage du monde. Quel symbole en pleine guerre de “l’Occident collectif ” contre le reste du monde ! Et il y en a qui s’étonnent, dans les salons germanopratins et sur les plateaux des télévisions de propagande, du mépris profond de ces peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud pour les élites occidentales…

Le 6 août, après l’horrible assassinat au couteau de plusieurs fillettes dans le nord-ouest de l’Angleterre, à Southport, le 31 juillet par un jeune “Anglais” d’origine rwandaise, éclatent des émeutes d’autochtones aux cris de “trop, c’est trop”, sous-entendu : “Nous n’en pouvons plus des bienfaits de l’immigration”. Il s’agissait, pour l’essentiel, de braves gens des couches populaires “perdantes de la mondialisation” Heureusement les Britanniques ont la chance d’avoir un vrai gouvernement de gauche populaire depuis le 5 juillet animé par le travailliste Keir Starmer… N’écoutant que son dévouement à ce peuple souffrant où se recrutent possiblement ses électeurs, le gouvernement travailliste motiva sa police et ses juges pour… la protection des contre-manifestants immigrés et antifas, l’arrestation sans ménagement des manifestants autochtones, leur jugement rapide et leur incarcération séance tenante dans des prisons préalablement délestées de délinquants et même de meurtriers. C’est toute la limite du Brexit : il est certes bon, nécessaire et impératif de quitter cette prison des peuples qu’est l’organisation “Union Européenne” mais c’est très largement insuffisant si ce mouvement n’est pas accompagné d’une purge politique de l’oligarchie mondialiste anti-populaire. On n’oubliera pas non plus que les gouvernements britanniques successifs, même brexiteurs, sont parmi les plus actifs fauteurs de guerre dans l’affaire ukrainienne.

La France, toute à l’euphorie des médailles qu’elle rafle au cours des J.O. (n’oublions pas l’absence quasi totale des Russes traditionnellement gourmands en médailles ni la traditionnelle prime aux pays organisateurs) a oublié que le 21 juin, la Commission Européenne a transmis les consignes pour la construction d’un budget d’austérité sévère pour 2025 après le placement du pays en procédure de déficit excessif. Nul doute que les français ordinaires vont durement apprécier la copie que le ministère des Finances doit rendre le 20 septembre prochain. G.P.M. (le Grand Président Macron) joue les cigales depuis un certain temps avec les deniers publics et bientôt les petites fourmis vont devoir se serrer la ceinture car, contrairement à la fable de La Fontaine, ici ce sont les cigales qui l’emportent sur les fourmis… Sera-ce suffisant pour mettre le peuple vraiment en colère cette fois-ci ?

Il aurait fallu ici parler des “événements” d’Asie occidentale susceptibles d’affecter gravement la paix du monde. On restera ici pudiquement sur la notion d’“événements”, un peu comme on parlait des “événements d’Algérie” pour ne pas prononcer le mot “guerre” qui fâchait les pouvoirs publics à l’époque. On ne détaillera pas ces “événements” car ils sont, au sens propre, innommables. Un ami nous avait dit un jour : “Si tu veux connaître ton vrai maître, regarde qui est capable, sur un claquement de doigts, de déchaîner la fureur policière et la vindicte des juges”. N’ayant pas envie de tester l’identité de nos maîtres, nous nous contenterons de l’allusion aux “événements” d’Asie occidentale pour signaler, qu’outre les risques de guerre, ils s’ajoutent au lourd contentieux du “Sud et de l’Est global” avec “l’Occident collectif ”. Du fait du basculement du monde en cours, il se pourrait très bien, que dans un terme assez proche, ce qui est innommable aujourd’hui puisse enfin être nommé… même ici.

Allez, terminons sur une bonne intuition (ou pas…) il se pourrait bien qu’en Ukraine l’OTAN morde la poussière avant la fin de l’année… 

11:41 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Frères musulmans agissent partout et aussi dans le sport

sana-ndiaye-etenna.jpgMichel Festivi 

La faiblesse de notre État est incommensurable. La démission de nos autorités est permanente. L’école, l’université, et le sport sont des terrains de jeux privilégiés des islamistes. Il faut dire que ne rencontrant quasiment aucune résistance, ils s’en donnent à cœur joie, dans la gêne, il n’y a pas de plaisir, comme le dit le dicton populaire.

C’est ainsi, qu’aux championnats du monde de lutte (United World Wrestling), qui se sont déroulés début octobre à Astana au Kazakhstan, « une française », Sana Ndiaye, a pu en toute impunité et en contravention totale avec la loi, concourir en hidjab et monter officiellement sur le podium, toujours voilée de sa tenue islamiste. Elle a en effet obtenu une médaille d’or en jiu-jitsu et un d’argent en grappeling, une discipline de la lutte paraît-il.

Or, la règlementation interdit absolument toute manifestation religieuse ostentatoire, et on apprend que cette jeune fille de 17 ans, avait été exclue de la Confédération française de jïu-jitsu brésilien et de celle de judo en 2023 et ce à cause du port du voile. Pourquoi et dans quelles conditions a-t-elle été autorisée à défendre les couleurs de la France, sans respecter l’interdiction du port du vêtement islamique ? Pourquoi les responsables de cette fédération n’ont-ils pas été réprimés sur le champ ?

Déjà, en juillet dernier, au moment des jeux olympique, une athlète « française », Sounkamba Sylla voulait participer avec son hidjab. La ministre des Sports, l’insignifiante Oudéa-Castera avait rappeler en élevant la voix « un représentant d’une équipe de France est soumis à une exigence de neutralité qui empêche le port d’un signe religieux ostensible ». Devant l’extrême dureté du propos, cette jeune femme avait finalement caché son voile sous une casquette ! Bien sûr, rien ne se passa, et la ministre remisa son courroux. La sportive aurait dû être immédiatement exclue si un peu de courage politique existait...

En juin 2023, le Conseil d’État, prenant pour une fois son courage à deux mains, avait pourtant édicté, suite au recours de deux associations faisant de l’entrisme islamique au sein de la Fédération française de football que : « le principe de neutralité du service public s’applique aux fédérations sportives qui sont en charge d’un service public... Leurs agents et plus généralement toutes les personnes sur lesquelles ils ont autorité doivent s’abstenir de toutes manifestations de leurs convictions et opinions personnelles. Cette obligation de neutralité s’applique également à toutes les personnes sélectionnées dans une des équipes de France lors des manifestations et compétitions auxquelles elles participent ».

La déliquescence de l’État est doc totale, ni la loi ni la jurisprudence ne sont appliquées. Le représentant français de cette discipline de Lutte, se retranche lâchement derrière la fédération internationale qui autoriserait, selon lui, le port de l’hidjab. Pourtant, Sana Ndiaye avait été exclue du pôle espoir de l’équipe de France, car elle devait signer une charte au terme de laquelle, elle ne pouvait pas combattre voilée. Elle a reçu le soutien du Collectif contre l’islamophobie en Europe qui est clairement dans la mouvance Frériste, le terme « islamophobie » le prouve, cette sémantique est dans l’orbite des Frères musulmans. De plus, le club sportif de Sana Ndiaye a aussi été exclu par la Confédération française par sa commission éthique, anti-radicalisation politique et religieuse. Ce club, se situant a Neuilly-sur-Marne dans le 93, aurait selon une source policière, rapportée par le Figaro, été signalé aux services de renseignements. Ce club a été fondé par le père de Sana, Gary Bilal. Il avait notamment comme « éducateur sportif », un dénommé Taieb Bouhessane, qui, sur Instagram, annonçait organiser des compétitions sportives a destination de tous, donc « des petites filles voilées ». Il a aussi été exclu par la Confédération, mais continuerait ailleurs son prosélytisme.

L’araignée islamiste tisse donc sa toile en quasi-totale impunité. La Confédération aurait reçu de multiples témoignages, des captures d’écran sur plusieurs clubs en France et un responsable aurait indiqué au Figaro « On a eu des pressions pour que les compétitions s’arrêtent aux heures de la prière. On doit souvent vérifier que les vestiaires ne se transforment pas en salle de prière. Certains clubs veulent que les filles s’entrainent entre elles, voilées, avec un entraîneur femme, et qu’il n’y ait aucun contact visuel avec les garçons. Il y en a même qui organisent des séminaires de jiu-jitsu couplés avec un pèlerinage à La Mecque ! On a l’impression d’être un peu seul à faire appliquer la loi. ».

Que fait le ministère des Sports ? Que fait le ministre des Sports ? Les autorités françaises sont complètement aux abonnés absents, alors qu’ils ont tous les moyens juridiques pour intervenir fermement. C’est un scandale absolu, un de plus me diriez-vous. À quoi sert le fameux « Conseil des sages de la laïcité », auquel appartient le sociologue Médéric Chapitaux, auteur d’un livre courageux, Quand l’islamisme pénètre le sport, publié aux PUF en 2023, et qui réclame, lui, une application stricte de la loi et de la jurisprudence.  Le fait que le ministère des Sports, contacté par Le Figaro, à la suite de son article publié le 22 octobre, n’est pas voulu réagir, en dit long sur l’inanité de nos gouvernants qui malgré leurs beaux discours trompeurs, ne font rien pour combattre et contrer l’emprise islamiste. LFI serait-il déjà au pouvoir ? Cf « Athlètes voilées, prières dans les vestiaires...La lutte, ce sport gangréné par un islam conquérant » Le Figaro du 22 octobre.

10:04 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 23 octobre 2024

Samedi 19 octobre à Rouen : c'était la Marche de la fierté normande

FB_IMG_1729354840393.jpg

Franck Buleux

Ancien conseiller municipal de Vernon (27)

Le 19 octobre 2024, dans la capitale historique et régionale normande, fondée par Rollon, premier duc de Normandie entre 911 et 932, s’est déroulée la Marche des Normands, autrement dénommée parfois « Marche de la fierté normande ».

Cette Marche organisée par une jeunesse qui souhaite incarnée une identité régionale, celle de la conquête, avait fait l’objet, l’an passé, d’une interdiction préfectorale par un arrêté pris le 13 octobre 2023. Pourquoi ? Il s’agissait d’une mesure administrative préventive car cette Marche de la fierté normande « aurait rassemblé des personnes issues de mouvements militants d’extrême droite ». La préfecture de Seine-Maritime, bras armé et docile à l’époque de Gérald Moussa Darmanin (qui fut portant proche de mouvements royalistes), ministre de l’Intérieur, citait le « contexte international qui entraîne un phénomène de menace contre les États ayant dénoncé les attentats du Hamas » (du 7 octobre 2023). Ce sont donc des évènements internationaux au Proche-Orient qui furent à l’origine de l’interdiction d’une marche consacrée à la célébration de la Normandie. Ce ministre était-il sérieux, lui qui se sentait obligé de cacher son second prénom pour accéder aux plus hautes responsabilités ?

Doit-on rappeler au préfet de Seine-Maritime (et à Darmanin) que le duc de Normandie Guillaume Le Bastard, devenu Le Conquérant, a conquis le titre de roi d’Angleterre après la victoire de ses troupes à Hastings le 14 octobre 1066 et que cette date (celle du 13) pouvait être un lien pour commémorer ce temps d’histoire ? Non, cela n’a pas du effleurer l’esprit de nos dirigeants, dont les qualités en matière d’histoire contemporaine semblent se limiter aux migrations du Sud vers le Nord. L’histoire des peuples européens ne semblent guère les concerner.

Plus prosaïquement, il s’agissait, l’an passé, de censurer une célébration historique organisée et emmenée par des jeunes Normands (par la naissance ou le cœur, précisions-le car c’est la Normandie qui fait le Normand). En effet, le contexte international est toujours présent un an après et le ministre Bruno Retailleau, issu du mouvement Combat pour les valeurs de Philippe de Villiers (un gage au moins d’honnêteté historique et intellectuel) n’a pas réitéré les délires obsessionnels de Darmanin, plus prompt à appliquer censures et dissolutions des mouvements de jeunesse de droite qu’à contrarier la criminalité.

Cette année, le 19 octobre, près d’un millier de jeunes (et des moins jeunes, des familles entières !) ont défilé dans les rues du centre historique de Rouen avant d’honorer la statue de Rollon, notre premier jarl. Les slogans étaient sans équivoque : « Normands, fiers et conquérants » comme Guillaume Le Conquérant, le vainqueur d’Hastings (dans le sud-est de l’Angleterre) en 1066.

Sans provocations, sans slogans politiques, mais dans un esprit de fierté normande (une vraie « pride »), tous ont défilé dans un esprit de fraternité. La haine ? Parfois elle s’exprimait au bord des trottoirs mais un service d’ordre veillait tout au long du parcours. On sentait cette maîtrise bienveillante autour de nous.

Une Marche normande c’est d’abord l’expression d’une véritable identité ancrée dans la nation française, au cœur d’un continent européen aux patries charnelles, d’Ouest en Est.

Car, loin de tout esprit politicien, cette expression militante urbaine (La rue appartient à ceux qui y descendent) donnait d’abord envie, envie de s’identifier comme normand.

-366012829095519182.jpg

Lire la suite

23:44 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Franck Buleux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

TRIBUNE LIBRE - Prise de conscience, effort et redressement, ou renoncement, immobilisme et chute : il n’y a pas d’autre alternative !

8723806-13780232.jpg

Didier Lecerf

Bien que le gouvernement Barnier soit loin d’être idéal, il a de bonnes chances de durer plus longtemps que d’aucuns peuvent le penser.

Rappelons brièvement la situation.

D’abord, à l’issue des dernières législatives, les profondes fragmentation et division de la population ont trouvé tout naturellement leur traduction, sur le plan politique, dans l’atomisation de la représentation nationale et, conséquemment, l’absence de majorité de gouvernement. Ainsi, le palais Bourbon compte désormais onze groupes politiques (auxquels il faut ajouter les non-inscrits) et trois grands blocs, parmi lesquels aucun n’atteint la majorité absolue de 289 députés : le bloc de gauche, 192 élus ; le bloc centriste (du centre-gauche au centre-droit), 206 ; le bloc de droite nationale, 141. Résultat : jusqu’en juillet prochain, le pays se trouve, de fait, dans une impasse politique qui, de plus, pourrait bien déboucher, à terme, sur une crise institutionnelle…

Ensuite, alors que le pouvoir se trouve sur cette ligne de crête, soutenu par seulement 200 députés au maximum (la motion de censure LFI a obtenu 197 voix), avec deux blocs en embuscade, sur sa gauche et sur sa droite, et donc dans l’obligation de rechercher le plus petit commun dénominateur par le compromis, le consensus, la dette publique atteint la somme considérable de 3 159,7 milliards d’euros, soit 110,7% du PIB, après le "dérapage" du premier trimestre 2024 : +58,3 milliards contre +6,4 milliards au dernier trimestre 2023, soit 9 fois plus ! Pire, la confiance des marchés dans la capacité de la France à maîtriser ses finances menace d’être ébranlée davantage encore par les affrontements, les atermoiements actuels à propos du budget, ainsi que par les choix qui résulteront des débats en cours. Déjà, le taux d’emprunt à dix ans de notre pays dépasse ceux de l’Espagne et du Portugal et ne se trouvent plus qu’à 0,16% de celui de la Grèce…

Mettons les pieds dans le plat : la France a besoin d’un gouvernement, d’un minimum de stabilité, et le gouvernement Barnier, dans sa configuration présente, est, pour l’heure, le seul que nous sommes en mesure de nous offrir ! Il est la conséquence de la composition de l’Assemblée nationale, le résultat des rapports de force au sein de l’hémicycle. Il est à la fois un pis-aller et un moindre mal. S’il tombe, quel autre prendra sa place ? Un gouvernement de gauche, mené par LFI, avec 192 députés ? Inacceptable ! Un gouvernement RN-UDR, soutenu par 141 députés, mais rejeté par les 398 autres ? Impensable !

Ainsi, actuellement, il n’y a pas d’autre équipe à espérer que celle, hétéroclite et imparfaite, rassemblée par le nouveau Premier ministre. Et il n’y a pas d’autres axes à attendre que ceux qu’il a définis lors de son discours de politique générale. Cette situation bloquée résulte des discours mis en œuvre par les partis politiques, les médias, les élites… Elle est le fruit de leurs insuffisances, de leur propagande, de leurs mensonges (merci au front républicain), de leurs petits calculs et intérêts partisans. Mais aussi de nos abandons, de nos renoncements, de nos peurs, de nos petites lâchetés et… de notre dernier vote.

Après des décennies d’insouciance, d’inconséquence, de politique du chien crevé au fil de l’eau, voici l’état d’urgence. Nous sommes arrivés au moment où, collectivement, gouvernement et citoyens, nous devons prendre nos responsabilités, faire les bons choix, être prêts aux efforts, voire aux sacrifices nécessaires. Au nom de l’intérêt supérieur de la patrie, de l’intérêt de nos enfants et des générations futures. Déjà, il y a quatre-vingts ans, le colonel de La Rocque nous exhortait au ressaisissement : « Les longues déchéances de la communauté tout entière ne se rachètent pas, n’autorisent pas de relèvement sinon par la vertu d’un long effort de la communauté entière. (…) Dieu n’accorde les miracles qu’aux grands sacrifices. (…) Notre patrie ne regagnera son pain, avec le salut, qu’à la sueur de son front, qu’à la sueur du front de tous ses fils (…) ».

Nous voici à la fourche : la voie du redressement ou celle du déclin et de la chute…

Seulement, formons-nous encore une communauté ? Sommes-nous encore une nation ? Sommes-nous encore capables d’un effort collectif, patient et soutenu, au service de l'intérêt général ? Sommes-nous encore prêts à nous montrer à la hauteur de nos ancêtres et de tout ce qu’ils nous ont légués ?

De toute façon, les réponses à ces questions, nous les aurons très vite, et nous saurons alors à quelle sauce nous allons être mangés… Soit nous prenons en main notre destin, avec courage, soit d'autres en décideront pour nous, à notre place...

20:06 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Budapest, 23 octobre 1956 : début de l'insurrection nationaliste hongroise

FB_IMG_1729670877027.jpg

2017 11 buda.jpg

À propos de l'insurrection de Budapest cliquez là

10:57 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Beyrouth, 23 octobre 1983 : NE JAMAIS OUBLIER !

FB_IMG_1729670815595.jpg

Il y a 41 ans, Drakkar : le témoignage exceptionnel du père Yannick Lallemand :

Il y a 41 ans, le 23 octobre 1983, avait lieu le terrible attentat du Drakkar au Liban. 58 parachutistes français perdirent la vie. BV a le privilège de publier le témoignage exceptionnel du père Yannick Lallemand, présent sur les lieux lors de cet attentat alors qu'il était aumônier militaire au 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP).

Âgé aujourd'hui de 87 ans, le père Lallemand, issu d'une famille de militaires, fut ordonné prêtre en 1963 et devint aumônier militaire en 1970. Il servit dans plusieurs régiments prestigieux, notamment au 2e régiment étranger de parachutistes (2e REP). C'est à ce titre qu'il sauta sur Kolwezi, en 1978, avec l'un de ses frères qui commandait une compagnie. En 1987, il quitta l'armée durant dix ans pour exercer son sacerdoce au Tchad auprès des populations locales, puis revint à l'aumônerie militaire pour servir au sein de la Légion étrangère jusqu'à son départ à la retraite en 2018. Insignes honneurs, il est fait, en 2018, « légionnaire d'honneur » et, en 2023, il porte la main en bois du capitaine Danjou lors de la cérémonie commémorative du combat de Camerone. Enfin, cette année, il a été élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur. C'est donc une grande figure de nos armées, et plus particulièrement de la Légion étrangère, qui livre aujourd'hui ses souvenirs, 41 ans après l'attentat de Drakkar.

Émouvant !

A lire ici sur Boulevard Voltaire

3154951039.jpg

À ce propos, lire aussi cliquez ici

10:47 Publié dans Nous avions un camarade..., Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 22 octobre 2024

À Lyon, on efface la trombine de l’Abbé Pierre pour la remplacer par l’effigie de Lucie Aubrac : les Lyonnais vont-ils y gagner au change ?

3XOTZAXIU5FKDIZPLV7PUK732E.jpg

Michel Festivi 

La presse, dont le Figaro, nous informe qu’à Lyon, qui fut la capitale des Gaules, des militants de l’association Mouv’enfants, ont, sur une Fresque murale d’un immeuble, supprimé la bobine de l’Abbé Pierre, pour lui substituer celle de Lucie Aubrac, qui joua un rôle certain dans la résistance lyonnaise, surtout au Parti communiste. Ces militants ont déclaré « Que l’Abbé Pierre retourne là où il est et qu’on ne rende plus hommage à un agresseur ». Fermez le ban.

Cette Fresque, peinte en trompe-l’œil sur un édifice, est censée représenter des Lyonnais célèbres. Mais sur quels critères ? C’est tout le problème. Cette peinture murale fut initiée sous l’égide de l’ancien maire très controversé, que fut Michel Noir. Parmi les personnalités contemporaines y figurent Bernard Pivot le célèbre animateur de l’émission Apostrophes, Bernard Lacombe le joueur de balle aux pieds, Paul Bocuse qui fit resplendir la cuisine française dans le monde entier, Frédéric Dard, le créateur de San Antonio, Bertrand Tavernier le cinéaste et historien du cinéma, et donc jusqu’il y a encore quelques jours, notre Abbé Pierre national, dont la bobine avait été taguée avant de disparaître.

D’aucuns me feront à juste titre remarquer, que parmi les Lyonnais célèbres, on aurait pu peindre la bonne bouille de Henri Béraud, très grand écrivain et journaliste de la Cité des gones. Il fut en effet le seul et unique littérateur à recevoir en 1922, deux prix Goncourt, pour Le Vitriol de lune et Le Martyre de l’obèse. Mais, lui qui était alors à gauche, revenant d’URSS en 1925, publiera une critique acerbe du régime bolchévique, Ce que j’ai vu à Moscou, et les communistes, en 1944, lui feront payer très cher cette dénonciation implacable, en le faisant condamner à mort pour quelques articles anti-anglais, eux qui avaient collaboré avec les nazis lors du Pacte Germano/Soviétique et qui n’avaient cessé de fustiger la France Libre et les Anglais.

Désormais, c’est Mademoiselle de Barbantante, du nom de l’un des pseudos de Lucie Aubrac, qui rejoint ce mur chargé d’Histoire. Il y figure aussi l’aveugle et sourd Edouard Herriot, qui cracha sur les 5 millions de morts Ukrainiens lors de l’Holodomor des années 1932/1933, génocide communiste ordonné par Staline et tout le politburo. On y trouve aussi, et c’est plus heureux, les Frères Lumières inventeurs, ou du moins propagandistes de talent du Cinématographe.

J’avoue, que je n’ai jamais supporté l’Abbé Pierre. J’ignorais bien sûr tout de ses affres et de ses frasques. Mais ce symbole de la propagande obligée du charitarisme frelaté (excusez ce barbarisme), où l’on nous martelait à tout bout de champ les immenses qualités de cet individu, matin, midi et soir, sur toutes les radios et chaines de télévisions, m’insupportait drastiquement. Ce matraquage dégoulinant de morale m’était proprement désagréable au plus haut point. Voir ou entendre tous ces pseudos artistes, ces hommes et femmes du show bizz, se prosterner devant lui m’était totalement exaspérant. Mais les Français l’adoraient, allez savoir pourquoi ?

Lire la suite

20:22 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : Paris, mercredi 23 octobre, à la Librairie Vincent

IMG_20241007_180336_272.jpg

20:16 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne, Thierry DeCruzy | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La nouvelle morale, les antagonismes et les incohérences de l’époque.

450482855_7902197149840019_1459963195765265995_n.jpg

Le libre chronique de Charles-Henri d’Elloy 

Contrairement à une idée reçue, les mœurs de la société des années 1970 étaient moins hypocrites et permissives que celles d’aujourd’hui. On ne mariait pas devant le maire des homosexuels pouvant adopter des enfants, tout en s’offusquant de la gestation pour autrui. Personne n’aurait eu l’idée de constitutionnaliser l’avortement, tout en laissant de pauvres filles-mères célibataires sans secours moral et matériel. On guillotinait encore les vrais bourreaux d’enfants et on ne permettait pas aux assassins d’avoir des relations sexuelles en prison. La médecine était au service de la vie. On ne laissait pas des "créatures" parader dans les rues, dans des tenues indécentes et malsaines (marches des fiertés). La liberté d’expression était défendue.

C’est aujourd’hui que la société est d’une hypocrisie honteuse ! La déchristianisation, le relativisme, l’instrumentalisation de l’histoire de France à des fins culpabilisatrices, la victimisation, la facilitation du divorce, l’éducation sexuelle obligatoire, la promotion de la théorie du genre et toutes les dérives qu’elle contient, les débilités télévisuelles, la complaisance envers la drogue et les pratiques à risques (tatouages, satanisme)... font beaucoup, beaucoup plus de mal à tous les enfants que les quelques livres que personne n’est obligé de lire mais que les nouveaux censeurs veulent interdire.

La nuance est peut-être ce qui manque le plus à notre époque.

La circonspection et le doute sont les produits d’une réflexion sincère qui devraient modérer nos emportements. L’antagonisme, voire la contradiction, sont naturels chez l’être humain dont les émotions entrent parfois en conflit avec la raison, la culture, la religion, l’éducation dont il est issu. Ce qui est inhérent à l’esprit humain est en revanche étonnant lorsqu’il s’agit d’une société dont la définition même recouvre la cohérence des mœurs.

Or, l’époque actuelle autorise l’accès libre et gratuit à la contraception pour des jeunes filles tout juste pubères de treize ans ; elle marie des personnes de même sexe ; elle introduit la philosophie du genre à l’école ; elle donne un accès quasi libre à la pornographie ; elle sacralise l’avortement en le constitutionnalisant ; elle organise des lectures par des dragqueens à destination de bambins ; elle permet aux assassins d’enfants d’avoir des relations sexuelles en prison ; elle autorise à tuer les malades en prétextant un progrès…

Mais cette même société trouve en elle des pharisiens feignant d’être heurtés par l’histoire banale et mainte fois renouvelée d’une jeune actrice amoureuse d’un réalisateur. Si l’on peut aisément comprendre qu’un père ou qu’une mère puisse jalousement surveiller les fréquentations de sa progéniture, il me paraît surprenant que les féministes, chantres de la femme de pouvoir, victimisent systématiquement leurs congénères. Lorsqu’une actrice, la cinquantaine atteinte, exprime des regrets pour une idylle de jadis qu’elle a commencée à quatorze ans et qui a duré six années avec un homme de vingt ans son aîné, cela regarde sa conscience, ses parents le temps de sa minorité et éventuellement son psychologue. Par un heureux hasard, l’actrice déblatère contre son ancien concubin au moment où la série qu’elle a réalisée sur "l’emprise" est diffusée. C’est là que je fais appel à la nuance et à la circonspection. La question du consentement est à étudier au cas par cas et ni vous ni moi ne sommes les juges des consciences. Mais les féministes n’ont cure de la subjectivité et du consentement. Il y a, pour elles, forcément emprise puisque l’homme est un homme et plus âgé, qui plus est. Pourquoi ne serait-ce pas une histoire d’amour ? Le prince charmant n’existe plus, à moins qu’il ne soit un "homme déconstruit" comme le souhaitent Sandrine Rousseau et consœurs.

Cette société, depuis quelques décennies ultra permissives, voit apparaître une nouvelle morale édictée par les duègnes du XXIe siècle, les néo féministes anti-homme blanc. Gare à vous messieurs, la présomption d’innocence est morte ! Place aux pleurnicheries et au délit d’immoralité rétroactif. L’homme est né avec le péché originel, les néo féministes ne l’ont pas oublié : l’homme est coupable, forcément coupable. Derrière cette nouvelle morale se cache une lutte contre ce qui reste de virilité chez l’homme occidental. C’est pourquoi, pour ma part, je préfère défendre la liberté d’expression, parce que la liberté est au-dessus de la morale et qu’elle est consubstantielle à la civilisation.

Le néo-féminisme n’incite pas à la vertu.

Croire que la société actuelle subirait le retour du balancier et se dirigerait vers un climat plus sain qu’il y a cinquante ans est une erreur, et c’est faire preuve de naïveté que de le penser. Ni le néo féminisme ni le mouvement "Balance ton porc" ni la vague de puritanisme qui envahit l’Europe ne sont des incitations à la vertu. Au contraire, ce sont des instruments de guerre des sexes qui participent à la fragilité de la cohésion sociale.

Quant au patriarcat, n’en déplaise aux féministes, ce qu’elles dénoncent comme le pire des fléaux est en réalité un des fondements civilisationnels, car sans père, sans chef et sans autorité, une société se délite jusqu’à la disparition.

Chronique publiée dans le n°47 cliquez ici de la revue Synthèse nationale.     

Chearles-Henri d'Elloy était récemment l'invité de TV Libertés  :          

Le nouveau livre de Charles-Henri d'Elloy cliquez là

Précédents livres de CHE cliquez là

19:57 Publié dans Charles-Henri d'Elloy, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bernard Kouchner, ex-communiste devenu islamo-compatible

bernard-kouchner.jpeg

Michel Festivi

Tout le monde se souvient du « French doctor », le porteur de sac de riz qui arpentait la planète au secours de la Terre entière - la France et les Français qui souffrent, ne l’ont jamais intéressé. Non, l’excitation de notre éminent sauveur de l’humanité, c’était de contrer partout et en tout lieu la souveraineté des pays et apporter, notamment en Europe, les « bienfaits » du mondialisme, de l’européisme échevelé. Toute la classe politique et médiatique avait à son égard les yeux de Chimène. Mitterrand, Chirac et Sarkozy l’ont adulé. D’ailleurs, il fut longtemps « la personnalité préférée des français », selon les mystères de sondages, dont tous ignorent les règles, sauf ceux qui les promeuvent et se font grassement payer pour répandre leur propagande. Car en réalité, il ne fut jamais élu.

Plusieurs fois ministre de la Santé, Sarkozy l’adouba. Il est vrai que ce gesticulateur d’épaules, monté sur talonnettes, préférait finalement les gauchistes à ceux qui se situaient beaucoup plus à droite sur l’échiquier politique, et en 2007, nombreux furent de ses partisans qui grincèrent des dents à la nomination comme ministre du parcoureur de la Planète, et parmi eux, feu Patrick Devedjian, qui fit savoir que l’ouverture ministérielle « pouvait aller aussi jusqu’aux sarkozistes ».

Kouchner joua un rôle misérable et détestable comme représentant spécial du secrétaire général de l’ONU, de 1999 à 2001 en ex-Yougoslavie, en déversant toute sa haine et sa morgue contre le peuple Serbe, de religion orthodoxe, et en soutenant à fond les islamistes du Kosovo. Il fut l’un de ceux qui approuvèrent chaudement les bombardements onusiens sur la malheureuse Serbie ; Serbie qui fut pourtant notre précieuse alliée durant la Première Guerre mondiale, mais presque tout le monde l’avait oublié. C’est cet appui qui le fit nommer à ce poste, sur proposition d’Hubert Védrine, par le tristement célèbre Kofi Annan. Pendant 18 mois, Kouchner va tout entreprendre pour que les islamistes kosovars prennent en main tous les rouages de ce nouvel État, volé aux Serbes.

Il ne fut jamais inquiété dans son action scélérate, alors que pourtant le procureur du Tribunal Pénal international pour l’ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte, dénoncera son refus de toute coopération avec ses services, veto qu’il opposa vigoureusement aux enquêteurs de cette dernière, ce qui ne permit pas d’incriminer le dénommé Hashim Thaçi, l’un des chefs de l’UçK, l’armée de « libération du Kosovo », soupçonné de pratiques mafieuses, de trafics de drogue et de dons d’organes. L’ancien chef de la police de la Minuk, acronyme de Mission d’administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo, le capitaine canadien Stu Kellock, affirmera que Kouchner pouvait être informé régulièrement des exactions des islamistes kosovars et qu’il savait pertinemment ce qui se passait. Cf Le Figaro.fr du 8 mars 2016 « À peine élu, le président du Kosovo risque d’être inculpé. » Stu Kellock avait déclaré « Hashim Thaçi avait une influence directe sur la collecte des impôts, le trafic d’armes et la contrebande en tout genre. ». Dans un rapport au Conseil de l’Europe en 2010, un parlementaire Suisse Dick Marty estimait que Hashim Thaçi avait dirigé un trafic d’organes sur des Serbes et des Roms, les captifs étant conduits en Albanie voisine pour y être affreusement mutilés. Stu Kellock invoquant le rôle de Kouchner avait aussi indiqué : « Je ne peux pas affirmer qu’il connaissait le trafic d’organes, mais il est impossible qu’il n’ait pas eu d’informations sur le crime organisé au Kosovo. Le Commissaire de police l’informait régulièrement et les journalistes lui posaient de nombreuses questions à ce sujet. »

Bernard Kouchner a toujours adoré les totalitarismes rouges ou verts. Alors étudiant en médecine, il adhéra à l’UEC, l’union des étudiants communistes. Il travailla longtemps pour le magazine communiste Clarté, ce qui lui permit de se rendre dans la dictature cubaine pour y rencontrer Fidel Castro. C’est ainsi qu’il interviewera le Leader Maximo en 1963, pour Clarté, et à la question de savoir pourquoi Castro n’organisait pas d’élections, le dictateur rouge aura cette réponse stupéfiante : « Ah, les élections, ça a trop servi, c’est une saloperie ». Sa compagne de l’époque, qu’il rencontrera justement à Cuba, avait eu d’ailleurs une liaison avec le célèbre Barbudo. On les retrouvera, Kouchner et Evelyne Pisier bien des années plus tard, lorsque leur fille, Camille Kouchner dénoncera les viols qu’aurait commis sur son frère jumeau leur beau-père Olivier Duhamel. Les faits étant prescrits, il ne put être poursuivi. La gauche caviar, dégoulinante de moraline, qui ne sait même pas protéger ses propres enfants, dans toute sa splendeur. Le livre de Camille Kouchner, La familia grande, aura en 2021 un grand retentissement. Cette dernière accusera notamment sa propre mère, d’avoir couvert par son silence les agissements de celui qui donnait à la France entière des leçons de morale gauchisante et wokiste, et qui faisait la pluie et le beau-temps à Sciences Po et dans les médias du système.

Kouchner, qui se faisait oublier, est revenu dans l’actualité en étant l’invité de Radio J, ce dimanche 20 octobre. Il n’a pas eu de mots assez durs contre Israël, occultant totalement indirectement au passage le génocide du 7 octobre 2023 commis par le Hamas islamiste. Il est même allé jusqu’à affirmer qu’il pouvait être normal finalement « d’avoir une réaction antisémite quand on voit ce qui se passe à Gaza ». Pourtant, en France, les actes antisémites auraient triplé depuis le début de cette année. Visiblement, comme au Kosovo, Kouchner jette « un voile pudique », sans jeu de mot de ma part, sur le problème de l’islamisme galopant partout dans le monde, que ce soit au Proche et Moyen-Orient, ou en France et en Europe.

Kouchner n’a toujours rien compris à rien, visiblement. Il n’a pas voulu comprendre dans ses jeunes années le totalitarisme communiste, qu’il a soutenu ardemment, même s’il ira voir ensuite chez les socialistes ce qui s’y passe, pour obtenir des postes. Il n’avait pas voulu voir ou comprendre qu’au Kosovo les islamistes prenaient le pouvoir par la terreur la plus morbide. Aujourd’hui, il rejette toute vision géopolitique, en refusant d’intégrer l’action de l’Iran des mollahs sur le Hamas et le Hezbollah, le Yémen, la Syrie, qui ne pensent qu’à une chose, qui n’ont qu’un but, détruire Israël, ce que prônent également les plus excités de nos Lfistes. Exactement comme les États musulmans de l’époque, en 1948, avaient refusé la création de facto des deux États, le palestinien et l’israélien, se lançant à corps perdu dans une guerre et en se liguant contre l’État juif, que venait de proclamer Ben Gourion, pour l’annihiler dans l’œuf, État qui fut d’ailleurs à l’époque immédiatement reconnu par les USA et l’URSS, la France étant l’un des derniers pays à reconnaître Israël, contrairement à ce qu’a déclaré tout dernièrement notre ignare de président de la République. La guerre perdue par les États arabes, qui avaient déclenché cette action mortifère, avait conduit des milliers et des milliers de Palestiniens à se réfugier en Jordanie et au Liban, commençant ainsi à déstabiliser ces pays. Le Liban ne s’en remettra jamais au demeurant.

Kouchner, sur Radio J, n’a pas eu un mot non plus pour les otages toujours détenus par le Hamas, même s’il prétend, pour la forme, avoir été choqué, ni par l’annexion du Liban par le Hezbollah chiite, qui normalement aurait dû, selon les directives de l’ONU, se retirer derrière le fleuve Litanie pour éviter de bombarder par ses roquettes le Nord d’Israël. Le prosélytisme islamiste est une vieille tradition de nos élites mondialisées. On comprend dès lors pourquoi, dans notre pays, il fait florès. Finalement, tout bien pesé, Bernard Kouchner est un fidèle allié de Jean-Luc Mélenchon, de Rima Hassan, et de tous ceux qui brandissent à tout va des drapeaux palestiniens, faisant le jeu des islamistes, comme Philippe Galouzeau de Villepin, qui lui aussi mange à tous les râteliers, le communisme et l’islamisme. Ces deux faces sont celles d’un même asservissement de l’homme. Lénine n’avait-il pas déclaré : « Le peuple n’a que faire de liberté. Il a seulement besoin de la certitude que son avenir ne sera pas un long chemin de croix. Il a besoin d’un guide en qui croire, et la seule question qui compte pour chaque homme est : être berger ou mouton ». Les communistes ont Marx et ses successeurs comme Lénine ou Staline, les musulmans ont Allah et Mahomet comme guides.

10:34 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 21 octobre 2024

Invité de Martial Bild, Bernard Germain présente son nouveau livre "Démasquer la gauche, cette imposture permanente" sur TV Libertés

Ancien ingénieur logiciel dans un grand groupe de télécommunications, Bernard Germain est l’auteur de nombreux ouvrages cliquez ici dont le dernier en date : "Démasquer la gauche, cette imposture permanente", un livre vivifiant et revigorant, aux Editions Synthèse nationale.

La gauche est apparue comme courant politique durant la seconde moitié du XIXe siècle, en relation avec la révolution industrielle et la création conjointe d’un prolétariat principalement concentré dans les usines, dans les centres urbains. Exprimant au départ des sentiments et des objectifs respectables, l’Histoire a montré que ceux-ci furent rapidement oubliés, voire violés purement et simplement. L’utopie s’est transformée en un véritable cauchemar. Toute l’action de la gauche fut donc, dès le début, un phénoménal mensonge, une idéologie qui trompe les gens en prétendant défendre certains principes mais en pratiquant une réalité bien différente.

Le livre de Bernard Germain reprend, un par un, les grands thèmes mobilisateurs des gauches françaises (immigration, écologie, féminisme...) et démontre l’imposture, le mensonge, l’ignorance, l’escroquerie, l’arnaque de ce courant de pensée. Et l’auteur n’oublie pas de rétablir les vérités, chiffres à l’appui. Quiconque veut cesser d’être manipulé par cette idéologie nauséabonde a intérêt à écouter la mise en garde de Bernard Germain.

Démasquer la gauche, cette imposture permanente, Bernard Germain, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection "Idées", août 2024, 290 pages, 29,00 €.

Diapositive1 copie 15.jpg

Pour commander ce livre cliquez ici

12:37 Publié dans Bernard Germain, Livres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sortie prochaine d'un nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme (n°28) consacré au radical anglais des années 1960-1970, Colin Jordan

CHN 28 Visuel couv.jpg

Colin Jordan (1923-2009), le fondateur de la White Defence League, du National Socialist Movement puis du British Movement semble bien oublié de nos jours. Pourtant, durant presque vingt années (de 1956 à 1975), il fut incontestablement l’agitateur nationaliste britannique n°1, la cible favorite des antifas et des ligues de défense juives de l’époque, et la coqueluche des tabloïds.

À l’instar de son ami George Lincoln Rockwell, chef de l’American Nazi Party avec qui il fondera la World Union of National-Socialists en 1962, Jordan compensera les effectifs groupusculaires de ses troupes par un activisme débridé et des provocations très médiatisées, souvent spectaculaires, lors desquelles il frôlera littéralement le lynchage à plusieurs reprises.

Mais le combat de Colin Jordan, fidèle à ses convictions nationales-socialistes jusqu’à la fin de ses jours, fut très loin d’être exclusivement « physique ».

Pamphlétaire prolifique et talentueux, auteur de plusieurs ouvrages virulents (qui lui vaudront d’être emprisonné par deux fois), il montrera une étonnante prémonition, dès le début des années soixante, pour ce qui deviendra le « Grand Remplacement », particulièrement flagrant dans sa région de prédilection, Birmingham et les Midlands.

Théoricien du concept de micro-communautés autonomes mais néanmoins en liaison et réactives « au cas où », Jordan et ses écrits restent toujours d’une actualité brûlante et conservent une indéniable attractivité auprès d’une frange non négligeable des nationalistes contemporains.

Sortie : 15 novembre 2024

Colin Jordan, pour la race et la nation, Paul-Louis Beaujour, Synthèse nationale, collection Les Cahiers d’Histoire du nationalisme (n°28), 304 pages, 24,00 € (+ 6,00 € de port)

Pour le commander dès maintenant cliquez ici

02:03 Publié dans Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mercredi 23 octobre, à la Librairie Vincent (Paris) : Thierry Decruzy dédicacera son nouveau livre sur "Les Brigandes"

IMG_20241007_180336_272.jpg

01:51 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne, Thierry DeCruzy | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quand Scipion de Salm nous parle du général De Gaulle

27-avril-1969-De-Gaulle-s-en-va.jpg

01:51 Publié dans TV SYNTHESE, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LUNDI 21 OCTOBRE, À 12 H 30, BERNARD GERMAIN PRÉSENTE SON NOUVEAU LIVRE "DÉMASQUER LA GAUCHE, CETTE IMPOSTURE PERMANENTE" SUR TV LIBERTÉS

Diapositive1 copie 5.jpg

Pour commander ce livre cliquez ici

01:50 Publié dans Bernard Germain, Livres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 20 octobre 2024

Eric Zemmour était invité de LCI dimanche midi

463973379_3580398762105751_5623179914159903938_n.jpg

21:29 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |