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lundi, 27 mai 2024

Quelques nouvelles d'Europe :

Flandre : le Vlaams belang en tête le 9 juin :

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Espagne : Vox va se faire entendre :

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Italie : la Ligue contre la présence de soldats italiens en Ukraine :

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Source : le site de Lionel Baland cliquez là

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dimanche, 26 mai 2024

Rassemblement National ou « Renoncement » National ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

De quoi est fait le Rassemblement National ? Ce mouvement politique qui est - si peu ! - l’héritier du Front National - au point qu’il  en a écarté son « père-fondateur », exclu comme un malpropre -, dérive dangereusement par rapport aux fondamentaux du dit FN. Le Rassemblement National serait-il le « Renoncement National », pire le « Reniement National » ? Nous n’osons y croire… Pourtant, prenons quelques exemples plus ou moins spectaculaires.

L’Islam, compatible avec les principes républicains ? « T’as qu’à croire »…

Marine Le Pen , contrairement à sa nièce Marion, issue des mêmes rangs, juge que l’islam est compatible avec la République. Qu’il nous soit permis d’en douter : la charia, par exemple, peut-elle cohabiter avec la laïcité à la française ? Bien sûr que non. Le burkini dans les piscines ou sur les plages, l’absence de porc dans les cantines, l’abaya à chaque coin de rue ou la polygamie, ça, ce n’est pas… « laïc » ! Certes, RIEN ne doit empêcher un Musulman  de pratiquer librement son culte, mais dans la sphère privée, jamais dans l’espace public. Les prières « sauvages » ne sauraient être tolérées, pas plus que les immixtions dans les programmes de l’éducation nationale. On me rétorquera qu’il y a bien des pèlerinages, des calvaires aux croisements des chemins, parfois des processions, tous signes religieux chrétiens et plus spécifiquement catholiques. Ce sont des exceptions autant cultuelles que culturelles, car la terre de France, que cela plaise ou non,  n’est pas une terre d’islam et, même si la déchristianisation semble avancer bien vite, il n’en est pas moins vrai que le christianisme imprègne depuis la nuit des temps nos mœurs, usages et coutumes. Même ceux des nôtres qui sont  athées, pour peu qu’ils ne soient ni sectaires ni bornés, s’y retrouvent, avec l’église au centre du village. On ne renie pas ses ancêtres, ni leur foi, même si, ici ou là, temps nouveaux, on ne la partage plus.

Exit l’AFD

Madame Le Pen  a rompu brutalement avec l’AFD – l’alternative politique très droitière en Allemagne – au prétexte que  cette formation avait mis dans son programme la remigration d’immigrés naturalisés. Il est vrai que la mesure peut paraître abrupte, mais entre une intention et une réalisation, il peut couler beaucoup d’eau sous les ponts de l’Elbe ou de la Sprée.

Marine Le Pen et son protégé, Jordan Bardella, ont cru bon de s’associer à l’hommage rendu au Panthéon, à Robert Badinter – l’avocat de tueurs d’enfants -, surtout le ministre de la justice de Mitterrand qui obtint l’abolition de la peine de mort pour les criminels, mais pas pour les honnêtes gens !

Ils étaient aussi présents,  tous deux, à l’autre hommage rendu au communiste Manouchian et à son épouse, sur les mêmes lieux et dans les mêmes circonstances. Rappelons simplement au passage que Manouchian, d’origine arménienne – ce qui est loin d’être une tare, au contraire -,  s’il était effectivement un résistant en s’attaquant aux Allemands, était aussi un terroriste communiste, issu de la MOI, « la Main d’Œuvre Immigrée », un pseudopode du PC « F ». Par comparaison, si le Hamas est un mouvement de résistance palestinien, effectivement, Manouchian et les siens étaient des « résistants »…

Au parlement, « ils » s’écrasent ou se couchent…

Le groupe parlementaire du Rassemblement National s’est tout particulièrement illustré en votant massivement – excepté quelques héroïques réfractaires -, la constitutionnalisation de la loi Veil. Il a même adopté, sans doute par inadvertance, une sordide loi restreignant encore plus les libertés, loi qui permettrait de sanctionner des propos tenus en privé qui ne seraient pas « politiquement correct ».

Le président du parti, « Jordan » pour les amis – celui dont on dit que nombre de potentielles belles-mères aimeraient bien en faire leur gendre -, s’en est bien tiré dans le match télévisé l’opposant à Valérie Hayer, tête de liste macroniste aux élections européennes du 9 juin prochain. Face à Gabriel Atal , c’était match nul.  Tous les deux, jeunes ambitieux – sans doute comme Bellamy ou Marion Maréchal, de  futurs animaux politiques -, ont fait assaut de courtoisie, débitant leur catéchisme respectif, en prenant bien garde de ne pas trop s’égratigner.

Le prix de la fameuse « dédiabolisation »

La dédiabolisation est sans doute à ce prix et, si l’on en croit les sondages – mais les sondages, c’est comme le temps, ça va et  vient -, ce serait une bonne stratégie. Jordan Bardella doit-il sa rapide et spectaculaire ascension à ses mérites personnels, ou n’y a-t-il pas quelques parrains dans les coulisses, qui veillent sur leur champion mis sur orbite pour succéder à la « tsarine », en lui confiant les clés de la maison ? Comment le président du parti - demain à la tête de son groupe à Strasbourg et à Bruxelles -, cohabitera-t-il avec un Thierry Mariani,  champion de la Russie poutinienne dans la mouvance ex-frontiste, alors qu’il vient de faire un large retournement de veste dans les positions du RN sur le conflit russo-ukrainien ?

Aujourd’hui, le Rassemblement National, par la voix de son président, s’aligne purement et simplement, sans nuances apparentes, sur les positions « otanesques » que ne renierait pas une chaine  soutenant Kiev à 100 %, comme LCi.

Quelle tristesse de voir les héritiers de ce qui fut un grand parti d’opposition, jadis ferme sur ses positions, pratiquer le grand écart pour parvenir à tout prix au pouvoir. Et pour y faire quoi ? Du sous-Meloni ? Alors, « tout ça pour ça » ?

18:00 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Marc Rousset invité sur Sud Radio par André Bercoff

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17:50 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 25 mai 2024

Quand la woke-écologie traque ses « brebis galeuses »

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La chronique de Philippe Randa

On savait depuis longtemps, en tout cas depuis Pierre Victurnien Vergniaud, avocat, homme de loi et homme politique (1753-1793), que « la révolution est comme Saturne : elle dévore ses propres enfants »… Les exemples dans l’histoire de l’Humanité sont légion et puisque la Nouvelle Calédonie défraie la chronique ces temps-ci, rappelons seulement pour mémoire l’assassinat du leader Kanak Jean-Marie Tjibaou le 4 mai 1989 à Ouvéa par par un autre indépendantiste kanak, Djubellu Wéa qui le trouvait trop modéré… Jean-Marie Le Pen, président du Front national à cette époque, avait alors déclaré en guise d’oraison funèbre qu’« un pur trouve toujours un plus pur qui l’épure. »

Certes, dans la communauté des ultra-écologistes, du moins auto-proclamés comme tel, on n’en est pas à s’assassiner. Du moins physiquement. Du moins pas encore. Seulement à s’indigner et à exclure de leurs rangs les « brebis galeuses » qui s’y seraient infiltrés…

L’affaire qui a défrayé la chronique chez les Philippulus de notre planète a eu lieu en Écosse, au sein du Scottish Green Party (écologistes)… Des membres en ont été exclus pour avoir signé une déclaration disant que « le sexe est une réalité biologique »… ce qui aurait fragilisé, sinon rendu « moins sûr » leur parti « pour les membres transgenres et non binaires. »

Leur déclaration n’était pourtant guère agressive, insultante et encore moins menaçante ; qu’on en juge : « La déclaration des Verts écossais sur les droits des femmes fondés sur le sexe, adressée à la direction du parti et signée par plus de 40 personnes ayant des liens avec le parti, stipule que le sexe ne doit pas être confondu avec le genre et que les femmes et les jeunes filles doivent avoir le droit de conserver des espaces réservés aux femmes, tels que des vestiaires. »

Ni une, ni deux, le comité de conduite et de plaintes (CCC) a prononcé leur exclusion ; la plupart des signataires était néanmoins des militants de longue date au sein du Scottish Green Party. Rien n’y a fait : à défaut de naître woke, on le devient ou on dégage.

On connaissait également depuis Louis Antoine de Saint-Just la terrible sentence « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » ; on découvre donc aujourd’hui sa mise à jour 2024 : « Pas de liberté pour les réfractaires au wokisme. »

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23:13 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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vendredi, 24 mai 2024

La victoire du 11 mai

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Non, le samedi 11 mai 2024, aucun parti politique n’a gagné une élection. Les journaux quotidiens du Système médiatique d’occupation mentale l’ont fort bien compris en réagissant dès le 13 mai par des articles partiaux aux titres excessifs et racoleurs.

Ainsi lit-on dans Le Monde du 14 mai 2024 que « les néo-fascistes ont défilé en toute impunité à Paris ». Vraiment en toute impunité ? D’abord interdite par la préfecture de police de Paris sous le prétexte éculé de troubles à l’ordre public, la manifestation est finalement autorisée. Le tribunal administratif de la capitale casse quelques minutes avant le début du défilé cet arrêté préfectoral liberticide. Libération du 13 mai rapporte les propos d’Olivier Cahn, professeur de droit pénal à l’université de Caen, qui y voit un nouvel échec par procuration du ministre de l’Intérieur. Chez Darmanin, « dès que le droit entre en conflit avec l’intérêt politique, dit cet universitaire, c’est le droit qui s’efface ». Effacement lui-même annulé par la justice et donc revers majeur pour la place Beauvau.

Le tribunal administratif a eu raison de lever l’interdiction. Dans un ordre impeccable, sur quatre lignes parallèles, plus de six cents participants venus de toute l’Europe se sont souvenus dans les rues du VIe arrondissement de la mort jamais bien éclaircie de Sébastien Deyzieu, le 7 mai 1994. Parfaitement organisée par le Comité du 9 Mai 2024 dont il faut saluer la motivation, la ténacité et le courage, la manifestation avait une magnifique tenue. Contrairement aux habituelles manifestations syndicales et/ou de gauche ponctuées d’incidents, d’actes de vandalisme et de violences, ce défilé remarquable s’est déroulé sans aucune dégradation du mobilier urbain ou de saccage de magasins. Ce jour-là, Black Blocks et autres racailles allogènes avaient sûrement piscine…

Les journalistes du Système occupant ont signalé l’émission de propos racistes. Oui, des propos racistes ont bien été tenus… de la part d’une militante noire hystérique qui insulte les manifestants et en traite un de « Sale Blanc de merde ! ». Le Parquet n’engage-t-il pas des poursuites à son encontre ? Ce laxisme est étrange. En revanche, « Europe ! Jeunesse ! Révolution ! »  appellerait à la haine et à la discrimination ? Première nouvelle ! Si c’est le cas, il faut de suite arrêter la campagne des élections européennes, cesser de pratiquer le jeunisme médiatique de la caste politicienne et renoncer au 14 juillet ainsi qu’au bonnet phrygien. Quant au service d’ordre, il aurait commis le crime inouï d’ouvrir des parapluies – noirs, ô horreur ! - afin d’empêcher de filmer et de photographier les participants du défilé dont certains portaient des cache-cols ou des masques sûrement anti-covid. Des précautions nécessaires pour éviter aux manifestants de subir une mort professionnelle et sociale. En effet, dans la société pourrie qui est la nôtre, il devient plus grave de commémorer la fin tragique d’un jeune homme courageux que de se droguer. D’autres belles âmes s’offusquent de la présence d’étendards sombres à croix celtique blanche.

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12:15 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi 30 mai : Laurence Trochu, candidate sur la liste de Reconquête, à Saint-Brieuc

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Participation à cette soirée 10 €

Au programme de la soirée : apéritif dînatoire, prise de parole de Laurence Trochu, puis échanges entre avec les participants.

Pour s'inscrire cliquez ici

Le lieu exact sera communiqué aux inscrits 24-48 heures avant l'événement.

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Deux conférences prochaines dans l'Ouest de la France :

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Deux initiatives patriotes qui paraissent intéressantes, dans l’Ouest de la France. En pleine campagne des élections européennes, Bernard Germain, auteur du livre “L’Union européenne, en sortir au plus vite“, répondra à l’invitation de l’Union Patriote Citoyenne, présidée par Mireille Bleivas, à Poligné (près de Rennes). 

Pour acheter son livre cliquez ici

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Une semaine plus tard, aux Sables d'Olonne, les infatigables militants du Rassemblement Vendéen, présidé par Éric Mauvoisin, accueilleront Martial Bild, le directeur des programmes de TV Libertés. Et peut-être une initiative nouvelle de l’association sera-t-elle annoncée en exclusivité ce jour-là…

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09:40 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 23 mai 2024

Marion Maréchal chez Cyril Hanouna

Énorme carton d’audience pour Marion Maréchal mercredi soir chez Cyril Hanouna sur C8, avec jusqu’à 2,4 millions de téléspectateurs !

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19:20 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Paradis artificiels

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Alors que la violence sous toutes ses formes explose dans notre pays – mais pas que -, mais aussi outre-mer, on s’aperçoit que la drogue est bien souvent la source principale des règlements de comptes qui se déroulent quotidiennement sous nos yeux. Pierre Lellouche, pour Valeurs actuelles, dresse un dramatique constat de cette situation où l’on notera l’absence cruelle d’organismes spécialisés de lutte contre la drogue. Ce qui serait la moindre des choses.

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Source : Valeurs actuelles, 23/05/2024

12:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 22 mai 2024

Les entretiens de Paul Verbeke - Alain Escada

Paul Verbeke s’est rendu à Bruxelles pour s’entretenir avec Alain Escada le 13 avril 2024.

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Ukraine, Chine, Afrique : La France sans voix ? - avec le général Henri Roure

Cette semaine, dans "Le Samedi Politique" avec le Général Henri Roure, nous plongeons au cœur des enjeux internationaux pour observer la maigre place qu’occupe notre pays sur la scène mondiale.

Guerre en Ukraine, conflits au Proche-Orient, tensions en Nouvelle-Calédonie, et le rejet de notre pays en Afrique… Autant de théâtres qui démontrent que la voix et le poids de la France sont en chute libre. Écrasée entre l’UE et sa commission qui s’arroge de plus en plus de pouvoir et les États-Unis régnant en maître sur l’OTAN, Paris a vu sa diplomatie pourtant longtemps singulière voler en éclat. Un déclin sur la scène internationale et une privation de souveraineté qui œuvrent conjointement à affaiblir notre pays à l’intérieur comme à l’extérieur, à l’image des émeutes de banlieues ou de l’insurrection en Nouvelle-Calédonie.

Le général Henri Roure, officier-général des troupes de Marine, diplômé de l'École Supérieure de Guerre et docteur d'État en Sciences Politiques, abordera également son engagement politique récent aux côtés de François Asselineau, le président de l'UPR pour les élections européennes où il figure en troisième position sur la liste Asselineau – Frexit.

Retrouvez le dernier ouvrage du Général Henri Roure "Dieu n’a pas béni l’Amérique, Les mauvaises manières d’un empire en perdition" publié aux éditions SIGEST sur la boutique de TVL ICI 

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14:28 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Nouveau reniement de Jordan Bardella...

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Un communiqué du Parti de la France :
 
Après des désaccords philosophiques profonds concernant la remigration proposée par le parti allemand AfD (Alternative für Deutschland), et les propos de sa tête de liste qui a affirmé le 18 mai qu’un « SS n’était pas automatiquement un criminel », le RN de Jordan Bardella et de Marine Le Pen a annoncé aujourd’hui, en exclusivité pour le journal islamo-gauchiste Libération, ne plus vouloir siéger avec l’AfD au Parlement européen.
 
Cela fait également suite à la visite, il y a quelques jours, de Marine Le Pen en Espagne pour y rencontrer le ministre israélien des « Affaires de la diaspora et de la Lutte contre l'antisémitisme ».
 
Le RN n’en finit plus de donner des gages à la gauche ethnomasochiste et de s'autosaborder puisqu'il est voué à rester dans un groupe minoritaire au Parlement européen, quel que soit son score le 9 juin.
 
Les voix gagnées à gauche après ses multiples reniements sont annulées par la perte des voix à droite, les rendant incapables de gagner une élection présidentielle ou d’être un réel contre-pouvoir. Ce parti politique est devenu un parti philosophiquement de gauche, gauchisant des électeurs pourtant naturellement de droite, sûrement la plus grande trahison de l’histoire de la politique française.
 
Maxime Leroy,
délégué général adjoint du Parti de la France
 
NDLR SN : S'il continue sur cette voie, Jordan Bardella risque fort de finir dans la mémoire collective de la Droite nationale et identitaire avec le peu flatteur surnom de "Jordan l'apostat"...

11:51 Publié dans Communiqués de presse, Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 21 mai 2024

Il y a 11 ans : acte ultime de Dominique Venner

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Réaction de SN au soir du décès cliquez là

En 2014, Synthèse nationale publiait ce livre pour mieux connaitre Dominique Venner cliquez ici

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Parution chez Dualpha du nouveau livre de notre Ami Michel Festivi : La désinformation autour du Parti communiste "français"

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Heureuse initiative des Editions Dualpha dirigées par Philippe Randa : la reprise de l'excellente collection "La désinformation autour de..." lancée il y a quelques années par l'Atelier Fol'fer.

Un nouveau titre passionnant vient donc de sortir : La désinformation autour du Parti communiste "français" que nous devons à Michel Festivi, bien connu des lecteurs de Synthèse nationale.

Voici la préface de ce bel ouvrage rédigée par Francis Bergeron : 

L’Histoire du PC « F » ne fut que constructions de mensonges, trahisons, mystifications, complicités avec les pires totalitarismes, au nom « des lendemains qui chantent », « du charme universel d’Octobre », et « de la lueur qui s’est levée à l’Est ». Tous ces épisodes de terreur et de sang sont passés en revue à savoir : le soutien aux « procès » de Moscou, les trahisons de la France entre 1939-1941 en promouvant l’alliance Hitler-Staline, les appels aux sabotages de la défense nationale à l’hiver 1939-1940, les diatribes contre l’Angleterre et la France Libre qui osaient s’opposer seules aux Allemands, les appuis à l’URSS et au IIIe Reich jusqu’à l’opération Barbarossa. Le PC « F » négociera la reparution de sa presse, en se rapprochant des occupants qui leur libéreront de nombreux militants. Plusieurs communistes « français » se proposeront même d’être délateurs à charge contre les accusés du procès de Riom, relents antisémites compris et garantis.

L’auteur revient sur la non résistance des communistes « français » jusqu’au 22 juin 1941, sur le faux appel du 10 juillet 1940, sur le mythe « Guy Môquet » qui jamais ne fut un résistant aux Allemands ; il démontre aussi la supercherie d’une deuxième voie résistante avec Guingouin, Havez ou Tillon, ce qui ne fut qu’une construction mémorielle de plus. Il évoque les manipulations de Georges Marchais et du Parti, refusant d’admettre qu’il était allé travailler volontairement en Allemagne en 1942. Il expose la nature totalitaire bolchevique du PC « F », son emprise sur ses militants, ses listes noires, la liquidation de ses opposants, les agissements de Marcel Paul à Buchenwald, l’escroquerie historique du Parti des « 75 000 fusillés ». Il retrace la vie de personnages qui ont soutenu l’URSS et ses crimes : Pierre Cot, Artur London ou les époux Rosenberg… Il dépeint la guerre des mémoires qu’imposait le PC « F » et ses soutiens comme dans « l’affaire Manouchian ». Sont décrits les liens organiques et financiers du PC « F » avec la iiie Internationale et l’URSS jusqu’en 1991, l’aveuglement toujours existant des dirigeants français pour les pires régimes et tyrans : Lénine, Staline, Mao, Castro, Pol Pot, Kim.

L’auteur plaide enfin sur la nécessité d’un Nuremberg du communisme pour arrêter de falsifier l’histoire.

Cet ouvrage extrêmement documenté, relie en permanence l’histoire et l’actualité du PC « F », qui est toujours « une passion française », reprenant les positions récentes ou contemporaines d’un parti pas comme les autres, qui défend toujours des totalitarismes et des tyrans. Un livre à mettre entre toutes les mains, sans modération, pour se sortir des mensonges de notre histoire politique.

La désinformation autour du Parti communiste "français", Michel Festivi, préface de Francis Bergeron, Dualpha, 352 pages, 39,00 €

Pour acheter ce livre cliquez ici

11:14 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 20 mai 2024

Espagne : Pedro Sanchez vexé, provoque une crise avec l’Argentine de Javier Milei

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Santiago Abascal, chef de Vox, reçoit à Madrid le Président argentin Javier Milei

Michel Festivi 

Le socialiste Pedro Sanchez, hautain et arrogant, ne supporte pas que l’on lui jette au visage ses quatre vérités. Les socialistes peuvent tout se permettre, mais l’inverse n’est pas possible, c’est bien connu. Le vendredi 3 mai dernier, lors d’une réunion socialiste à Salamanque, l’un des seconds couteaux de Sanchez, le ministre des Transports Oscar Puente avait déclaré qu’ayant vu Javier Milei à la télévision pendant sa campagne électorale où il allait l’emporter « j’ignore si c’était avant ou après l’ingestion de substances, ...il est impossible qu’il gagne les élections ». Outre que Puente démontrait être un piètre politique, il est certain qu’il s’agissait d’une grave injure de la part d’un officiel du gouvernement espagnol à l’encontre du Président en exercice d’un pays qui entretien de longue date des relations politiques et économiques suivies avec l’Espagne. Ce ministre ne fut pas sanctionné et Sanchez laissa faire. Il faut dire que lui-même avait tenu des propos peu amènes à l’encontre de Milei pendant la campagne électorale argentine.

Aussitôt la présidence argentine s’est logiquement fendue d’un communiqué rejetant les calomnies et les injures de ce ministre, et a ironisé sur les difficultés actuelles du gouvernement espagnol empêtré dans toute une série de scandales, dont celui qui affecte l’épouse du Premier ministre. Ce communiqué faisait également cas des graves dangers que subissait l’Espagne, le séparatisme, l’immigration incontrôlée, et fustigeait la politique communisante qui attentait aux libertés économiques : « Sanchez a mis la classe moyenne en danger avec sa politique socialiste qui n’apporte que la pauvreté et la mort ».

Javier Milei s’est donc rendu cette fin de semaine à Madrid, à une réunion organisée par le parti Vox en vue des élections européennes, cela était prévu de longue date. Il est à noter qu’aucun membre du gouvernement espagnol n’était présent à la cérémonie d’investiture de Milei, seul le Roi s’était déplacé, ainsi d’ailleurs que Santiago Abascal le leader de Vox. Cette attitude du gouvernement socialo-communiste était particulièrement outrageante pour l’Argentine et les Argentins, il est vrai que Sanchez et ses alliés communistes préfèrent la dictature de Maduro au Venezuela, tout comme notre Mélenchon à nous.

Lors de cette réunion, Javier Milei a pourfendu le socialisme « Les élites mondiales ne réalisent pas à quel point la mise en application des idées du socialisme peut être destructrice. Elles ne savent pas le type de société et de pays que cela peut produire et le type de gens accrochés au pouvoir et le niveau d’abus que cela peut générer. » Et puis malicieusement, il n’a pu s’empêcher de rajouter sans nommer à aucun moment ni Pedro Sanchez, ni sa dulcinée Begoña Gomez « quand vous avez une femme corrompue, vous vous salissez et vous prenez cinq jours pour y réfléchir », faisant allusion au psychodrame cousu de fil blanc qu’avait provoqué Sanchez sur l’air du retenez moi ou je fais un malheur, il y a quelques jours.

Aussitôt, Sanchez est sorti de ses gonds socialistes pour exiger des excuses, Buenos Aires lui répliquant que c’était à lui de s’excuser « Il n’y a aucune excuse à faire. Aucune excuse. Je pense, au contraire, que le gouvernement espagnol devrait présenter des excuses pour ce qu’il a dit de Milei », a déclaré Guillermo Francos le ministre de l’Intérieur argentin. Madrid a décidé de rappeler son ambassadeur et de convoquer l’ambassadeur argentin.

Aujourd’hui le journal El Mundo titre « Sanchez ouvre une crise diplomatique à cause des attaques de Milei à l’encontre de sa femme avec une mise en scène sans précédent ». Quant au quotidien El Debate, il revient opportunément sur la tentative avortée (pour l’instant) de Sanchez de vouloir impliquer le Parti populaire dans sa guerre à visée électorale contre Milei. Même Vox a reçu un coup de téléphone d’un ministre de Sanchez, pour solliciter son appui contre Milei. Santiago Abascal a répondu « à ce ridicule appel téléphonique » pour tempêter « Que diable cela a à voir, s’agissant des problèmes de la femme du président avec la dignité et la souveraineté de l’Espagne ? » Bien sûr, le socialiste espagnol, chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell a pris fait et cause pour Sanchez contre Milei. Le journal très au centre El Español évoquant cette crise, pense que le PP est dans un difficile équilibre entre ses critiques au gouvernement en pleine campagne électorale des européennes et tenter aussi de mobiliser un électorat plus à gauche. D’ailleurs Feijoo, le chef du PP, comme à l’accoutumée tangue à droite et à gauche en critiquant Milei et Santiago Abascal. Il aurait pu se contenter de dire que cette polémique ne concerne pas l’Espagne dans sa souveraineté. 

En réalité toute cette histoire rend plus d’actualité que jamais cette formule éclairante de Winston Churchill : « Le vice inhérent au capitalisme, c’est le partage inégal de la richesse, la vertu inhérente au socialisme c’est le partage égal de la misère. ». Une vérité absolue quand on analyse les politiques socialistes en Espagne, comme en France.

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Nouvelle Calédonie… que faire ?

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Bernard Germain

Les évènements tragiques qui sont en train de se dérouler en Nouvelle Calédonie sont de la plus haute importance, et surtout placent tous et chacun au pied du mur.

En préalable, on me permettra de noter qu’en France, un étranger Africain ou Afghan fraîchement naturalisé est considéré Français. À l’inverse, en Nouvelle Calédonie - donc également en France - on parle de colons pour des blancs dont la famille est présente depuis bien plus de 100 ans au travers de ses multiples générations.

De plus, que la population française de souche devienne minoritaire sur son propre sol est même clairement voulu par certains tel Mélenchon qui déclare souhaiter la créolisation de la population française, manière fort hypocrite de dire qu’il souhaite la disparition des Français de souche. Mais à l’inverse, la même gauche, sans employer explicitement le terme - grand remplacement - dénonce ouvertement le fait que les Kanaks sont minoritaires sur leur propre terre en Nouvelle Calédonie.

On peut donc constater que lorsque la gauche passe du nord au sud de la planète, ses principes s’inversent.

S’agissant de la population de Nouvelle Calédonie, il faut savoir qu’elle est composée de 40% de Kanaks, 30% de Caldoches (blancs issus de métropole) et 30% de mélanésiens, d’asiatiques, etc.

Et cette réalité ne date pas d’hier. Cela fait des décennies que c’est ainsi.

Alors qu’est-ce qui a mis le feu au poudre ?

C’est la modification constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron afin de « corriger » un problème démocratique bien réel : les Français qui n’étaient pas sur place avant 1998 n’ont pas le droit de vote pour les élections locales, ce qui fait la part belle aux Kanaks qui pourtant sont minoritaires. En clair, sur ce territoire de la république, des Français sont privés du droit de vote pour que d’autres aient plus de droits.

La modification constitutionnelle vise donc à « corriger »… un peu, cette invraisemblance et à instaurer que ceux qui n’ont pas 10 ans de présence sur le territoire ne peuvent pas voter aux élections locales. Ce qui est encore une entorse, moins importante certes, mais toujours une entorse au principe en vigueur partout ailleurs dans notre république.

En réponse, des Kanaks (environ 5 à 6 000) surtout des très jeunes (12 ans à environ 25-30 ans) ont pris les armes et déclenché une véritable insurrection.

Pour sa part la gauche a fustigé cette modification constitutionnelle et condamne par avance la tenue du congrès à Versailles pour valider ce que l’assemblée et le sénat ont voté.

Il est assez amusant de voir qu’en France, la gauche veut donner le droit de vote aux étrangers aux élections locales sans condition. Mais en Nouvelle Calédonie, la gauche refuse le droit de vote à des Français (42.000 sur une population totale de 269.220 en 2022) aux élections locales. Cherchez l’erreur…

On pourra également sourire en se souvenant qu’en 2007, Christiane Taubira déclara : « Nous sommes à un tournant identitaire, les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre. ».

Ou en prenant connaissance de la déclaration du député LFI Andrée Taurinya le 16 mai 2024 à propos de la crise en Nouvelle Calédonie : « Tout le monde savait que mettre le peuple Kanak en minorité sur ses terres conduirait à sa colère. »

Cette seconde déclaration est mensongère car cela fait belle lurette que les Kanak sont minoritaire sur le « cailloux ». Ils ne le sont pas devenus du fait du texte constitutionnel en cause. Mais passons.

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Scipion de Salm nous parle de Louis XIV

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Après la « question juive » de funeste mémoire, la « question antisémitisme » de funeste actualité

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne Eurolibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Une tentative d’incendie de la synagogue de Rouen a été évité de justesse ; encore une fois – une fois de plus – l’incendiaire était un étranger dont sa mise sous OQTF n’était pas la première de ses préoccupations : la société française est-elle en train de se résoudre à un « vivre ensemble » avec de telles « malchances pour la France », comme vous les nommez ? Est-ce forcément une fatalité pour certains ?

On peut s’imaginer que certains de nos compatriotes s’y sont résolus, persuadés que « c’est comme ça, tout est foutu », tandis que d’autres se persuadent que « c’est exceptionnel, l’avenir sera chantant, forcément chantant, tout le monde s’aimera sinon d’amour tendre, du moins de repentance et d’aides sociales inépuisables » : deux réactions assez similaires, finalement, comparables aux autruches qui enfouissent leur tête dans le sol ; une façon de se croire ainsi ne pas être obligé de se défendre ou plus encore d’être à l’abri de tout danger en refusant de le voir. Je répète beaucoup ces temps-ci une belle phrase de Charles Péguy : « Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit »… On peut tout de même espérer qu’une majorité de Français commencent à ouvrir les yeux et que cela se traduira au moins dans les urnes le mois prochain lors des élections européennes, qu’ils sanctionneront sans pitié les partis responsables de ce délitement de notre société et apporteront leurs soutiens à ceux qui dénonce le laxisme judiciaire lié aux mirages de l’immigration-invasion.

À Rouen, le pire a été évité et l’incendiaire abattu par un policier ; Gérald Darmanin a même annoncé qu’il allait décorer l’auteur du tir… Peut-être le signe –enfin ! – d’un changement au plus haut niveau de l’État, non ?

Effectivement, on ne peut que se réjouir qu’un lieu de prière n’ait pas été détruit et que les dégâts soient limités. On peut également être soulagé que le criminel ait été mis hors d’état de nuire définitivement avant qu’une horde maléfique d’avocats, de psy-machins chose et de juges proches du Syndicat de la magistrature n’entre en action pour permettre sa future remise en liberté tôt ou tard. Félicitations donc à ce policier qui a fait le bon choix. Quant à l’initiative de Gérald Darmanin de le décorer, sans aller jusqu’à le lui reprocher, on peut tout de même soupçonner là surtout des raisons politiques, à quelques semaines, rappelons-le, d’une échéance électorale : montrer qu’il apporte officiellement le soutien de l’État à un policier qui n’a fait que son devoir dans l’exercice de ses fonctions, même si c’est le minimum qu’on demande à tous les fonctionnaires de police ; bravo, oui, mais vu les circonstances, il ne s’agit tout de même pas d’un « exploit ». Ce policier a protégé sa vie, celles de ses collègues et éventuellement d’autres vies, incontestablement… Au moins, l’attitude du Ministre lui permettra-t-il d’échapper au sort de son collègue qui avait tout autant, l’année dernière, protégé sa vie, celle de ses collègues et sans doute potentiellement d’autres vies innocentes, en mettant tout comme lui définitivement hors d’état de nuire le délinquant Nahel, voulant échapper à un contrôle de la police, conduisant à toute vitesse une voiture sans permis, ne respectant aucune règle de conduite et « à fond la caisse » : ce policier-là a été mis en examen et incarcéré pour meurtre pendant plus de cinq mois avant d’être tout de même remis en liberté sous contrôle judiciaire dans l’attente de connaître à quel sort judiciaire il sera sacrifié par l’État, après sa damnation médiatique.

Pour vous, il s’agit donc de deux poids-deux mesures pour des circonstances, à défaut des intentions, finalement similaires ?

Oui, les deux policiers, l’un toujours mis en examen et l’autre bientôt décoré, ont fait leur devoir, tout leur devoir, mais que leur devoir : cela mérite nos félicitations, incontestablement, mais ni le lâche déshonneur pour l’un, ni cet honneur en l’occurrence excessif pour l’autre. On peut également soupçonner que pour le ministre de l’Intérieur, cette affaire d’incendie criminel de la synagogue de Rouen tombe opportunément bien pour faire oublier le scandale de l’embuscade meurtrière de l’attaque du fourgon pénitentiaire au péage d’Incarville ; il a révélé au public les risques encourus par le personnel pénitentiaire, disposant de  moyens matériels qui ne souffrent guère la comparaison avec ceux de criminels pour lesquels la vie humaine n’est souvent qu’une simple variable d’ajustement.

Revenons à cette tentative d’incendie d’une synagogue en France, n’était-elle pas aussi une conséquence de l’explosion de l’antijudaïsme en France, un antijudaïsme parfaitement décomplexé, que ce soit des membres de la France insoumise ou des militants pro-Palestiniens dont on a vu les blocages et les manifestations, après Science Po à Paris, s’étendre à travers la France ?

Il est certain que parmi ceux que vous citez, un certain nombre se seraient sinon réjouit si la synagogue de Rouen avait disparu dans les flammes, du moins auraient assurément expliqué le plus sérieusement du monde comprendre le geste de l’incendiaire… et qu’un « tas de pierre » en moins à Rouen n’aurait finalement pas été grand-chose comparé aux destructions dans la bande Gaza et que s’il fallait en passer par de telles actions pour attirer l’attention du Monde sur les exactions de Tsahal, ça pouvait se discuter, non ?… Ah bon ! Personne n’aurait pensé cela ? N’aurait dit cela ? Et ne l’a sans doute pas déjà plus ou moins exprimé ? Vraiment ? Cherchez bien…

En tout cas, on peut remarquer que, face à la réalité, aux faits et aux déclarations de l’extrême gauche, l’« antisémitisme » est plus vivace que jamais en France…

Je parlerais pour ma part « d’antijudaïsme » et non d’« antisémitisme », les Arabes étant tout autant des sémites que les Juifs, je le rappelle… Ce qui est assez étonnant, c’est qu’on pose rarement la simple question « Qu’est-ce qu’un anti-judaïque ? »… Est-ce simplement quelqu’un qui n’aime pas les Juifs ? Et alors ? Tout le monde est-il forcé de les aimer ? Parce que tout le monde serait forcé d’aimer tout le monde ? D’aimer les Bretons, les Marseillais, les Siciliens ou les Guatémaltèques ? On peut ne pas « aimer » untel ou untel, cela n’a rien de scandaleux, c’est finalement la liberté de chacun… En revanche, il est inadmissible et évidemment condamnable, du moins dans une société de droit, d’injurier, de diffamer, de menacer, d’agresser, de contester leurs droits à quiconque pour des raisons d’origines ethniques, religieuses ou de mœurs… et pour ce que font à l’autre bout du monde ceux qui auraient de mêmes origines ethniques ou religieuses. C’est le devoir de tout État digne de ce nom de défendre tous ses compatriotes, sans exceptions, menacés de quelque façon que ce soit, pour les raisons évoquées précédemment. On ne peut alors que constater, effectivement, que l’« antijudaïsme » de l’extrême gauche s’exprime désormais dans les médias, à la tribune de l’Assemblée nationale, dans les universités et dans la rue en quasi toute-impunité. Impunié dont n’a pas profité l’OQTF fanatisé de Rouen, tant mieux, mais cela reste, hélas !, exceptionnel !

Au moins, ne nous bassine-t-on plus avec les fantasmes tant rabachés de l’antisémitisme – ou antijudaïsme, si vous préférez – d’extrême droite…

Ça, c’est vous qui le dîtes… et je ne suis pas d’accord. Au contraire, même. Encore récemment, dans l’émission « L’Heure des Pros » le 17 mai dernier, l’ancien député socialiste André Valini, particulièrement pathétique, a dénoncé les « antisémites » toujours présents au sein du Rassemblement national. Cela provoqua une stupéfaction générale, certes, et lorsque Pascal Praud lui a demandé s’ils considérait vraiment Marine Le Pen comme antisémite, il a bafouillé que non, pas elle, peut-être, mais d’autres, « comme tout le monde le sait »… « Qui ? a insisté l’animateur. Donnez-nous leurs noms… »… « Je ne suis pas là pour donner des noms, mais tout le monde le sait… tout le monde le sait… »… On se doute que Pascal Praud équilibre politiquement son plateau avec ce qu’il peut, ceux qu’il trouve et à qui il donne, pour certains, charitablement une occasion d’exister, mais avec d’André Valini et sa langue de bois, on touche tout de même le fond…

À part anciens socialistes ou extrémistes de gauche, admettez que c’est une rengaine qui fait long feu aujourd’hui…

Pas autant que vous semblez le croire… Ne serait-ce que parce que les accusations d’antijudaïsme – ok, d’« antisémitisme » comme passé incorrectement dans le langage courant, je vous l’accorde – sont désormais pour beaucoup un « fait acquis » concernant le Front national sous la présidence de Jean-Marie Le Pen. Un « fait acquis » parce que, justement « tout le monde le saurait », pour reprendre l’argument sectaire d’André Valini. Si tout le monde est sensé le savoir, la cause est entendue… tout comme il fut un temps, rappelons-le, où « la terre était plate », c’était alors également un « fait acquis » parce que « tout le monde le savait », n’est-ce pas… Et pourtant la terre, elle tournait déjà, à l’époque. Et, aux dernières nouvelles, elle continue, d’ailleurs…

Il n’y avait donc pas d’antisémites/antijudaïques au Front national d’antan, pas même Jean-Marie Le Pen, son président, de sa création à son éviction ?

J’ai fréquenté, en « compagnon de route » et en collaborateur de l’hebdomadaire National hebdo ce mouvement politique. Vous aussi, un temps, si je me souviens bien… L’antijudaïsme était-il l’obsession des militants, des cadres et des élus du FN ? Le fil rouge des motivations de tout ce monde-là ? En aucune façon, je peux en témoigner, vous aussi… Jean-Marie Le Pen a certes été condamné en 1986 pour « antisémitisme insidieux » parce qu’il avait dédié l’accueil enthousiaste de ses partisans à l’occasion d’un meeting à « Jean-François Kahn, Jean Daniel, Ivan Levaï, Jean-Pierre Elkabbach ». Quatre journalistes certes d’origines juives, mais qu’il avait cité non pour cette raison, bien sûr, mais surtout et principalement parce que ces quatre-là se déclaraient eux-mêmes avant tout comme ses ennemis politiques et qu’il répondait ainsi à leurs attaques incessantes. On peut donc à notre tour juger une telle condamnation judiciaire – comme d’autres qui ont ensuite été prononcées à son encontre avec un identique esprit partisan des juges qui ont rendu les verdicts – comme « insidieusement politique », non ?

L’histoire rendra un jour justice à Jean-Marie Le Pen, aux élus frontistes d’alors et aux cadres de ce mouvement qu’aucun d’eux, jamais, n’a fait la moindre déclaration, et encore moins commis le moindre écrit, sous-entendant qu’un Français d’origine ou de confession juive puisse ne pas avoir les mêmes droits que les autres Français ; jamais sous-entendu qu’il puisse être un « citoyen de seconde zone » ; jamais envisagé qu’un jour qu’il ne puisse plus être français pour la simple et unique raison de ses origines ethniques ou religieuses… De même, Jean-Marie Le Pen ou un élu ou un cadre du FN a-t-il jamais remis en cause l’existence de l’État d’Israël ? Poser la question, c’est y répondre… 

Philippe Randa a récemment publié :

Coups d’œil & Tirs à vue (Chroniques barbares XXI), Philippe Randa, Dualpha, préface d’Alain Sanders, 186 pages, 25 €. Pour commander ce livre, cliquez ici

La désinformation autour de l’écologie, Philippe Randa (présente), Dualpha, 198 pages, 25 €… Avec les contributions de Francis Bergeron, Jean de Saint-Houardon, Richard Dessens, Michel Festivi, Nicolas Gauthier, Philippe Joutier, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Éric Pinel, André Posokhow, Bernard Plouvier, Claude Timmerman, Jean-Michel Vernochet. Pour commander ce livre, cliquez ici

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dimanche, 19 mai 2024

L’Europe ! l’Europe ! l’Europe !

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L’Europe de Macron est une utopie. " L’Europe résume assez bien Emmanuel Macron qui aime la lampe merveilleuse d’Aladin, celle qu’il suffit de frotter pour voler au-dessus du réel. Le président entretient le flou, le vague et l’ambigu. Il excelle à discourir et rechigne à agir. L’Europe est un terrain de jeu idéal." Pascal Praud dans Le Journal du dimanche résume bien le sentiment qu’éprouvent de nombreux Français à l’égard de cette Europe trop technocratique et pas assez humaine.

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Source : Journal du dimanche 19/5/2024

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Dans le Pacifique, la France n’a pas d’amis

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Regis Le Sommier

Gérald Darmanin l’assure : « l’Azerbaïdjan, ce n’est pas un fantasme, c’est une réalité. » Le ministre français accuse « une partie des indépendatistes » d’avoir « fait un deal » avec la dictature d’Ilham Aliyev. Bakou réfute : « Nous démentons tout lien entre les leaders de la lutte pour la liberté calédonienne et l’Azerbaïdjan », affirme l’Azerbaïdjan, voyant dans les propos du ministre « une campagne de calomnie » dirigée par Paris. Gérald Darmanin n’a pas tort pourtant. Les faits sont là. D’abord dans les manifestations, où le drapeau de l’Azerbaïdjan a été brandi à de nombreuses reprises à côté de la bannière du FLNKS. Étrange, lorsqu’on réalise que Bakou se trouve à 14 000 kilomètres de Nouméa... Ensuite, par les déplacements – trois au moins –, d’une délégation de représentants des peuples autochtones à Istanbul, pour assister le 1er mars dernier à une conférence tous frais payés, selon les services de renseignement français, sur la décolonisation. Car derrière l’Azerbaïdjan, il y a bien sûr la Turquie...

Les représentants ont formé le groupe d’initiative de Bakou, un collectif de 14 mouvements luttant pour l’indépendance des dernières colonies françaises qui diffuse des communiqués. Il est plus difficile d’assurer qu’en dehors de cette aide « idéologique », une véritable stratégie de déstabilisation de l’archipel français ait été mise au point par les Azerbaïdjanais. Il reste évident que Bakou cherche à faire payer à la France l’aide militaire que celle-ci apporte à l’Arménie. Jeter de l’huile sur le feu dans un bout de France au-delà des mers est sans doute davantage une aubaine que la mise en œuvre d’un plan machiavélique. Attention à ne pas reproduire les travers des guerres d’Indochine ou d’Algérie, trop longtemps perçues comme des agitations orchestrées par l’Union soviétique et la Chine, ce qui permettait d’occulter la propre responsabilité de la France. Ce n’est pas l’étranger qui crée le problème, même si c’est souvent lui qui en profite. L’Azerbaïdjan n’est d’ailleurs pas le seul pays à militer pour l’indépendance du « Caillou ». Depuis de nombreuses années, la Chine cherche à s’ouvrir de nouvelles routes maritimes dans le Pacifique pour y accroître son influence. La Nouvelle-Calédonie l’intéresse au premier plan. Prenant acte du repli de la France en Afrique, Pékin pense tirer profit de l’affaiblissement de notre pays. La fermeture du réseau TikTok depuis le début des émeutes est une première réponse de la France. Cette décision tient d’abord au fait que TikTok sert d’instrument de com- munication et de promotion de leurs exploits pour les émeutiers. Mais il s’agit aussi d’envoyer un signal en mettant un coup d’arrêt au puissant réseau chinois. Les États-Unis ne sont pas en reste et poursuivent des visées expansionnistes à partir de leurs prés carrés des Philippines, de Palaos, des Îles Marshall, de Jarvis ou des Samoa. L’Australie regarde également d’un œil bienveillant la dégradation de la situation à Nouméa. Elle dispute depuis longtemps à la Chine ses ambitions expansionnistes dans la zone. Ayant fait main basse sur Samoa et Nauru, elle lorgne sans vergogne sur l’« or vert » calédonien, le nickel, dont les sous-sols de l’île contiendraient entre 20 et 30 % des ressources mondiales. La Nouvelle-Zélande, dont l’influence s’exerce sur Tokelau et Niue, fait partie des prédateurs. Même si l’exploi- tation de ce minerai qu’on appelle l’« or vert » est au bord de la faillite, ce qui provoque sur l’île une crise économique majeure (son cours est passé de 50 000 à 19 000 dollars la tonne), il reste très convoité. Cet intérêt pour les ressources minières de l’archipel et ses zones de pêche n’est pas nouveau. Jacques Chirac avait autrefois remis les Australiens à leur place en leur rappelant que pour des gens qui souhaitent l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie et le bien-être du peuple kanak, ils n’en avaient pas moins, au cours de leur histoire, massacré leurs propres autochtones

Source : Journal du dimanche 19/5/2024

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Journal du chaos

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Samedi 25 mai, à Paris : Marc Rousset dédicacera son livre "Notre faux ami l'Amérique" à La Nouvelle Librairie

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Notre faux ami l'Amérique cliquez ici

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samedi, 18 mai 2024

Lire, et faire lire, le passionnant nouveau numéro (n°19) de La Revue d'Histoire européenne consacré aux crimes de guerre des alliés durant la Seconde Guerre mondiale

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Un dossier non-conformiste qui révèle ce que la doxa officielle nous a toujours soigneusement caché. A ne pas manquer...

Le Revue d'Histoire européenne, n°19, mai juin juillet 2024, 80 pages, 9,50 €, en vente dans les Maisons de la Presse.

L'acheter en ligne cliquez aussi

Lire aussi l'article su Riposte laïque cliquez là

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Macron rencontre Xi-Jinping et se prend une gamelle

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La guerre en Ukraine est en train de redéployer la carte géopolitique du monde. Et dans l’affaire il s’agit moins du destin de la Russie que celui de la Chine. L’Occident prend des sanctions contre la Russie mais se montre nettement plus prudente à l’égard de la Chine dont elle est devenue par trop dépendante. Emmanuel Macron s’est littéralement planté avec Vladimir Poutine et sa rencontre récente avec le Chinois XI-Jinping qu’il croyait pouvoir infuencer s’est révélée être un fiasco total comme l’explique ici Pierre Lellouche dans un édito de Valeurs actuelles (16/05/202)

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Marine Le Pen aux indépendantistes canaques : « Je vous ai compris ! »

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Maurice Bernard

Jeudi dernier, 16 mai, la présidente du RN, à la demande du Monde, a réagi aux "événements" de Nouvelle-Calédonie. Sa position, qualifiée par le quotidien du soir d’ « aggiornamento de la doctrine de son parti » et de « révolution », apparaît comme une parfaite illustration de la banalisation en cours de ce qui était encore, il y a six ans, le Front national.

En effet, après s’être définie comme « plus respectueuse » et « moins dogmatique » que feu le FN, et avoir qualifiée la vision que ce dernier avait du problème calédonien de « beaucoup plus raide » et de « radicale » (les anciens apprécieront), Marine Le Pen se prononce pour un « accord global, institutionnel et économique » prévoyant, ni plus ni moins, un quatrième référendum sur l’indépendance du Caillou, « dans quarante ans », afin de ne pas priver « les indépendantistes de l’élément qui structure leur raison d’être, leur engagement politique »…

On le voit : Marine est effectivement plus compréhensive, plus ouverte que ne l’était son père aux états d’âme des épurateurs ethniques de la Kanakie révolutionnaire… Une quatrième consultation ? Et pourquoi pas une cinquième, une sixième, et ainsi de suite… Jusqu’à l’obtention de l’indépendance revendiquée avec, pendant qu’on y est, à la clé, pour les Caldoches, la valise ou le cercueil… De Gaulle, sors de ce corps !

Je laisse le mot de la fin à Roger Holeindre qui, en 2011, a claqué la porte du FN en déclarant : « Marine Le Pen n’incarne en rien les valeurs que je défends depuis toujours ». Dans un article du Choc du Mois d’octobre 1988, ce vieux combattant de la cause nationale faisait remarquer avec justesse : « Les derniers accords (de Matignon sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, NDLR) reportent à dix ans la solution du problème. Mais pourquoi dans dix ans, avec les mêmes méthodes et les mêmes moyens, la partie de la jeunesse mélanésienne pro-indépendantiste serait-elle devenue pro-française ? ». Avant de rappeler : «  (…) M. Chirac, à l’époque ministre de Giscard, avait déclaré à des envoyés de Nouméa anxieux déjà pour l’avenir : "Il n’y a pas de cas connu d’autonomie qui n’ait conduit à l’indépendance" ».

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vendredi, 17 mai 2024

A-t-on le droit en France d’être « islamophobe » et penser que l’islam veut conquérir le monde ?

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Michel Festivi 

Cette question est de plus en plus prégnante, et les nombreuses attaques judiciaires des associations militantes, grassement gavées à l’argent public par nos impôts, contre celui qui ose brandir le danger de l’islam et de l’islamisme en sont la preuve formelle, avec très souvent à la clef de très lourdes condamnations, bien plus importantes que les « sanctions » qui frappent certains agresseurs ou manieurs de couteau.

Tout dernièrement, dans le Figaro Live du 16 mai, Philippe Val, l’ancien directeur de Charlie Hebdo, a déclaré « oui je suis islamophobe ». Bizarrement, ces vidéos et articles ont été supprimés et ne sont plus visibles, sauf le titre. Il y expliquait que l’on pouvait être « phobique » à une religion quand elle commence à exister par la terreur et la contrainte. Philippe Val, ancien de Charlie Hebdo et de France Inter n’est certainement pas ma tasse de thé, mais ses propos sont frappés au coin du bon sens, et venant d’un homme de gauche, cela, que l’on le veuille ou non, leurs donnent plus de poids médiatique que des paroles lancées par des personnalités de droite, selon le deux poids deux mesures trop bien connu.

Un exemple de ces contraintes, menaces, qu’impose l’islam en France. Les premiers attaqués sont des musulmans qui n’entendent pas pratiquer leur religion à la lettre, et nous savons que l’islam n’est pas une religion de la Liberté, mais de la soumission au texte. Toujours dans le Figaro du 16 mai, un article intitulé « Ces français d’origine maghrébine qui vivent sous la pression des musulmans radicaux », qui fourmille d’exemples de menaces, d’injures, d’insultes, d’agressions que subissent notamment des filles qui ne portent pas le voile, qui s’habillent comme des « européennes », ou qui mangent ou boivent de l’alcool pendant le ramadan. Tout cela est archi connu mais pas assez fustigé, notamment par les chefs des gauches, du PS à LFI en passant par les écolos, qui ont la dénonciation à sens unique. Pourtant ces personnes sont traitées de « chiennes », « d’arabes de service », « d’enfants de harki », « de faire valoir de l’extrême droite », sans que cela n’émeuve beaucoup nos macronistes ou gauchistes de service.

Le Parlement régional de Hambourg, cité-État, vient d’interdire tout vêtement dissimulant le visage dans les écoles, collèges et lycées de la ville, il était grand temps. Cette décision a été prise par le SPD et les verts et votée aussi par la CDU et l’AFD. Bien sûr l’extrême-gauche allemande représentée par Die Linke a voté contre. En Allemagne, comme l’éducation est de la compétence des Länders, chaque région a sa propre réglementation qui peut beaucoup varier.

Une très bonne nouvelle du côté des Pays-Bas, un accord gouvernemental de coalition a été trouvé, six mois après la victoire du parti PVV de Geert Wilders. Quatre partis de droite dont le PVV se sont unis pour gouverner. La presse annonce des mesures restrictives à l’immigration, l’annulation de certaines taxes et la construction de quatre centrales nucléaires, que du bon sens. A quand une même coalition chez nous ?

Chez nous justement, la presse vient d’annoncer comme en 2019, une liste musulmane pour les élections européennes « L’union des démocrates musulmans français », une tautologie de mensonges et de tromperies visiblement. Leur seul programme, « libérer la Palestine », et renforcer « l’éthique musulmane ». Comme quoi l’intrusion de la religion dans la politique n’en finit pas. Et comme le détaille Naëm Bestandji « Le voile est aussi un outil politique à la fois contre les musulmans, pour faire de l’intégrisme une norme et assigner à toutes les musulmanes à la frange extrémiste de l’islam par le voilement ; et contre la société, au service de la stratégie victimaire. ». Comme en écho à cette liste, en Iran la chasse aux femmes mal voilées redouble de brutalité. Le régime totalitaire théocratique islamiste a bien compris que sa perte viendrait de la libération des femmes, et accentue sa pression, par le biais de sa police des mœurs, sans qu’aussi personne ou presque ne s’en offusque. C’est cela qu’on veut nous imposer chez nous par l’entrisme islamiste.

Le combat patriote sera long, très long pour parvenir à mettre un terme à cette tentative de « totalitarisation » islamiste. Cela passe impérativement tout d’abord par un vote massif de sursaut national, utile et efficace, le 9 juin prochain.

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À propos d’un nationalisme méconnu

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Création coloniale de l’infâme République française, le Liban est un État confessionnel en faillite complète. Le 31 octobre 2022 commence la vacance de la présidence de la République. L’intérim devrait revenir au Conseil des ministres, à savoir le troisième gouvernement de Najib Mikati qui a cependant démissionné en octobre 2022. Quant à la Chambre des députés, faute de quorum, elle ne se réunit presque plus. Pendant ce temps, le désastre économique, social et financier s’aggrave sans oublier les nombreux dégâts provoqués par les multiples frappes de l’État hébreu au Liban méridional.

Considéré comme la « Suisse du Proche-Orient » à l’époque des « Trente Glorieuses », le Liban a toujours été dysfonctionnel. Le contexte compliqué par la reconnaissance politique des croyances explique-t-il la présence de trois nationalismes antagonistes dont les formations politiques demeurent encore aujourd’hui adversaires ? Apparaît en novembre 1932 le nationalisme pan-syrien d’Antoun Saadé (1904 – 1949). Ce chrétien grec-orthodoxe fonde le Parti social-nationaliste syrien (PSNS). Implanté autant au Liban qu’en Syrie au sein du Front national progressiste, la coalition des neuf partis qui participe au gouvernement de Bachar el-Assad, le PSNS a un objectif précis : l’union du Bilad al-Cham ou « Grande Syrie » qui s’étendrait de Chypre à l’Irak et au Koweït en incluant la Palestine, la Jordanie, le Liban et la Syrie. Plus tard, à la fin des années 1960, dans le cadre de l’« Axe de la Résistance » anti-sioniste, la tendance majoritaire du PSNS acceptera une union graduelle et par ensembles concentriques du monde arabe.

Lancé en avril 1947, le Baas (ou Parti socialiste de la résurrection arabe) de Michel Aflak (1912 – 1989), de Salah Eddine Bitar (1912 – 1980) et de Zaki al-Arsouzi (1899 – 1968) prône l’unité du monde arabe de l’océan Atlantique jusqu’au Chatt el-Arab (soit aux frontières de l’Iran) en passant par la Somalie et la péninsule arabique. Après des décennies fastes qui l’ont vu s’installer en Syrie, puis en Irak, et qui a profité de l’engouement nassérien, l’idéal panarabe est désormais en déclin, sévèrement contrarié par l’activisme islamiste qui prend parfois une tonalité panislamique. Au cours de la brève guerre civile libanaise de 1958, les forces paramilitaires du PSNS, les « Aigles de la Tornade », combattirent dans les montagnes les unités armées du Baas local...

En réaction au militantisme pan-syrien et baasiste se développe un nationalisme phénicien lui-même éclaté en plusieurs factions rivales. Ce nationalisme revendique la particularité du caractère ethno-culturel libanais par rapport à ses voisins sémites. En effet, il estime que son peuple ne relève pas de l’arabité, mais descend des Phéniciens. Mieux, la matrice véritable de la civilisation occidentale serait phénicienne. Le poète, linguiste et philosophe Saïd Akl (1912 – 2014) transcrit ainsi le libanais de l’alphabet arabe en alphabet latin. Cet intellectuel anime en outre le Parti du Renouveau libanais dès 1972. Les nationalistes phéniciens envisagent un « Très Grand Liban », un État qui engloberait l’actuel Liban, tout le littoral syrien (le projet mandataire de « Territoire des Alaouites ») et le Nord d’Israël.

Les forces politiques qui y souscrivent plus ou moins ouvertement sont les fameuses Phalanges libanaises fondées en 1936 par Pierre Gemayel (1905 - 1984), le Parti national-libéral (PNL) créé en 1958, naguère appelé « Parti des patriotes libres », de l’ancien président Camille Chamoun (1900 - 1987) dont la milice se qualifiera de « Tigres » et dans laquelle tomba au combat en 1976 le solidariste français Stéphane Zannettacci, le Bloc national libanais (1946) de l’ancien chef d’État Émile Eddé (1883 – 1949), et les pro-Syriens de la Brigade Marada constituée dès 1967 par le futur président Soleimane Frangié (1910 - 1992). L’homme d’affaire Iskandar Safa (1955 - 2024), propriétaire de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, n’aimait guère s’entendre rappeler son engagement de jeunesse chez les Gardiens des Cèdres. Fondés et commandés par Étienne Sacr (né en 1937 et qui vit toujours en exil, car condamné à mort), les Gardiens des Cèdres ont été au cours de la guerre civile de 1975 à 1990 l’une des unités combattantes les plus redoutables. Financés par Israël et détestant les Palestiniens ainsi que les mouvements de gauche, ils se montrèrent impitoyables sur la ligne de front. Il ne faut pas en revanche les confondre avec l’Armée du Liban-Sud (ALS). Formée, armée et entraînée par Israël, l’ALS accueillit entre 1976 et 2000 maints Gardiens des Cèdres. 

Les dissensions au cœur du camp chrétien obligèrent les tenants du nationalisme phénicien (ou libanais) à accepter des compromis. Par exemple, au terme de son mandat présidentiel en 1988, Amine Gemayel nomme comme premier ministre - et donc président par intérim - le général Michel Aoun qui proclame une guerre de libération nationale contre la Syrie. En plus du soutien officiel de l’Irak de Saddam Hussein, le général Aoun obtient l’appui effectif des nationalistes libanais. Plus tard, au retour de son exil et dans la perspective de l’élection présidentielle par les parlementaires en 2016, le général Aoun, chef du Courant patriotique libre, va s’allier aux mouvements chiites Amal et Hezbollah ainsi qu’au PSNS...

On trouve le thème de ce nationalisme chez quelques érudits tunisiens qui assurent que leur pays a plus des racines puniques et phéniciennes qu’arabes et africaines. Mais cette vision politique demeure plus que marginale à Tunis. Notons par ailleurs que certains linguistes, fort minoritaires, pensent que la langue maltaise d’origine sémitique serait en réalité un prolongement moderne du phénicien. Il s’agit d’une thèse plus que discutée.

L’actuelle crise politique, sociale, économique et financière qui frappe le Liban peut-elle cristalliser un sentiment national libanais d’inspiration phénicienne ? Il est très difficile de répondre à cette interrogation de manière abrupte et définitive. Il est patent en tout cas que ce nationalisme méconnu perdure à travers le va-et-vient des formations politiques et reste un facteur déterminant dans la résolution (ou non) des problèmes structurels de ce pays-mosaïque qu’est le Liban. 

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°115, mis en ligne le 14 mai 2024 sur Radio Méridien Zéro.

10:48 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La liste "Forteresse Europe" a été déposée jeudi...

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Un communiqué de Maître Pierre-Marie Bonneau :

Les représentants de la liste Forteresse Europe ont déposé aujourd'hui à Paris, au ministère de l'Intérieur, les dossiers de candidature des 81 colistiers de la liste. Les fonctionnaires du ministère ont contrôlé les dossiers un par un puis délivré un reçu provisoire. Le ministère effectuera des contrôles complémentaires et sous six jours, si tout est conforme, délivrera un reçu définitif.

Nous avons finalement obtenu, grâce à votre mobilisation, un surplus de candidatures. Nous avons veillé à privilégier les candidatures des personnes plus âgées afin de limiter l'exposition des plus jeunes.

Il est temps maintenant de passer, après la constitution de la liste, à la diffusion de la propagande. Nous vous invitons à contacter euronat@proton.me pour obtenir des affiches et des tracts. Envoyez des photos de vos collages / boitages / tractages !

Nous vous invitons également à participer au vote du 9 juin dont l'objectif, rappelons-le, n'est pas d'envoyer une poignée de députés dans un Parlement-croupion, mais de manifester un fort soutien populaire envers un programme radical. Pour cet acte militant, il vous faudra imprimer le bulletin de vote qui sera publié sur notre site internet fin mai.

Nous adressons nos plus vifs remerciements aux colistiers qui ont accepté de placer leur nom sur une liste sans concession, aux militants qui se consacrent sans relâche à l'organisation de la campagne, et aux nombreux sympathisants qui ont également aidé à trouver des colistiers et déjà commandé des affiches et tracts.

Qui vive ? France !

 
 

10:41 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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10:34 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |