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jeudi, 13 juin 2024

Crise à Reconquête : sans commentaire (pour l'instant)...

La déclaration de Marion Maréchal :

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Le communiqué de Eric Zemmour :

Aujourd’hui comme hier, comme depuis trente ans, je maintiens ma volonté de créer ce grand rassemblement pour la victoire. Et comme je l’ai dit hier, sans rien exiger pour moi-même. Je ne suis candidat à rien, je ne demande aucune circonscription, aucun poste. J’ai seulement conscience de l’occasion unique qui se présente à la France.

Hier encore, Marion Maréchal tentait d’obtenir un accord entre partis auprès du Rassemblement national. Accord que je souhaitais ardemment, mais que Marion Maréchal, sans me consulter un seul instant, a échoué à obtenir auprès du RN, à mon grand regret.

Ce matin encore, dans nos échanges du Bureau exécutif de Reconquête, nous affirmions que nous devions préparer le parti aux élections, tout en acceptant qu’en cas d’accord nous retirerions des candidatures Reconquête pour permettre le grand rassemblement pour la victoire. Cela reste évidemment d’actualité.

Étonnamment, Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu ont décidé de mentir devant toutes les caméras, dans une conférence de presse stupéfiante, pour me faire porter la responsabilité de l’échec de cette union, m’accusant de faire barrage à cette union que j’appelle de mes vœux depuis trente ans.

Cette déclaration calomnieuse n’est que la première étape d’un ralliement des proches de Marion Maréchal au RN pour obtenir des circonscriptions, tel que nous l’apprenons déjà dans la presse.

De ce fait, Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu se sont exclus eux-mêmes de notre mouvement, Reconquête. Dont acte.

Je suis écœuré et blessé, comme tous les militants, les sympathisants et les électeurs, par la trahison de Marion Maréchal à qui nous avons tous fait confiance, à qui nous avons tout donné : la tête de liste aux Européennes, les sacrifices des militants, les moyens de Reconquête. A peine 48 heures après avoir été élue par 1,3 million d’électeurs Reconquête, elle a choisi de vendre notre parti, d’estimer qu’il n’était plus légitime à porter ses idées, de nous attaquer par la calomnie.

Comme les électeurs, les sympathisants et les militants de Reconquête, j’étais, je suis et je serai toujours pour le rassemblement. J’affirme que Reconquête et moi-même sommes prêts à retirer des candidats en cas d’accord avec le RN, Les LR et tous les autres partis de bonne volonté souhaitant la défaite d’Emmanuel Macron et des islamo-gauchistes. Je suis affligé de devoir commenter ces querelles intestines à l’heure où notre pays meurt, à l’heure où l’espoir peut enfin renaître. Pourvu que vive l’union, pour que vivent nos idées et que vive la France.

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mercredi, 12 juin 2024

Le péché originel de Marine Le Pen

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« Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique »

Charles Péguy

Maurice Bernard

En engageant son parti dans la voie de la "dédiabolisation", de la "respectabilisation" à tout prix ; en virant ou en poussant vers la porte de sortie tant de responsables, de militants sincères et dévoués, sans égards pour leur travail, leurs sacrifices ; en les remplaçant parfois par des contempteurs de son propre père, Marine Le Pen a, de fait, apporté de l’eau au moulin de la gauche et de la droite libérale-libertaire. Tel est son péché originel.

Sa démarche, en effet, est venue en quelque sorte justifier a posteriori le discours de ses adversaires. Elle lui a donné du crédit : s’il fallait dédiaboliser le FN, c’est donc qu’il n’était pas blanc-bleu, qu’il avait bien quelque chose à se reprocher, qu’il avait à voir, in fine, avec le diable, la bête immonde, le mal absolu…

Ce faisant, elle s’est mise en situation d’avoir à reprendre à son compte et à intégrer tous les éléments de langage utilisés contre Jean-Marie Le Pen et son mouvement pendant trois décennies.

Elle s’est condamnée à avoir à répondre favorablement aux sollicitations pressantes des thuriféraires de la pensée conforme concernant les "origines sulfureuses" du FN, le "racisme" et l’"antisémitisme" de son chef (et par extension de ses cadres, de ses militants, voire de ses électeurs - que Bernard Tapie, rappelons-le, n’hésita pas, en son temps, à traiter de « salauds »).

Elle s’est condamnée à diaboliser à son tour l’"extrême droite", à laisser insulter la mémoire de certains des fondateurs de son parti (voire à l’insulter elle-même – telle celle de François Brigneau -), à déceler des "nazis", des "fascistes" dans les autres formations de la droite nationale (à commencer par celle – Reconquête! – qui ose venir marcher sur "ses" plates-bandes), à réclamer des dissolutions…

Quand on met le doigt dans l’engrenage, on doit s’attendre à voir son corpus politique y passer tout entier… Sans pour autant – on le voit bien actuellement, une fois de plus – s’affranchir définitivement des accusations, des attaques de la gauche et de l’extrême gauche pour lesquelles, de toute façon, le RN a été, est et restera un parti "fasciste", "raciste", clairement à l’écart de l’"arc républicain"…

Que de petites lâchetés, de renoncements, de reniements pour voir, à la fin, se reconstituer le front "républicain" ou "populaire" ! Pour que 2024 se donne des airs de 2002 ! Tout ça pour ça ! Quel gâchis ! C’est pathétique, c’est consternant, c’est à hurler !

Pour clore ce billet d’humeur, voici, pour mémoire, quatre petits rappels… À l’attention tout particulièrement de ceux qui, dans nos rangs, anciens admirateurs ou supporters de Jean-Marie Le Pen, ont aujourd’hui les yeux de Chimène pour sa fille et ses nouveaux amis :

  • En juin 2014, lors d’un dîner chez Gilbert Collard, l’UMP Sébastien Chenu (ex du Parti républicain, ex-chef de cabinet adjoint de Christine Lagarde au Commerce extérieur et proche de Roselyne Bachelot) rencontre pour la première fois Marine Le Pen à laquelle il déclare d’emblée : « Je n’aurai pas dîné avec votre père, Jean-Marie Le Pen» (Valeurs Actuelles n°4233, janvier 2018)…
  • En février 2022, dans les colonnes du Figaro, Marine Le Pen déclare : « Je retrouve chez Éric Zemmour toute une série de chapelles qui, dans l’histoire du Front national, sont venues puis reparties remplies de personnages sulfureux. Il y a les catholiques traditionalistes, les païens, et quelques nazis (bel amalgame, NDLR). Tout cela ne fait pas une posture présidentielle ». À noter que franceinfo voit alors, dans l’utilisation de ces mots "catholiques traditionalistes", "païens" ou "nazi" des « allusions aux soutiens encombrants » d’Éric Zemmour, « tel Jean-Yves Le Gallou (…) ou même le Parti de la France »…
  • En décembre de la même année, par courrier, Marine Le Pen, renvoyant dos à dos l’ultra gauche et l’ultra droite, demande au Premier ministre Élisabeth Borne « d’entreprendre les procédures nécessaires pour enfin dissoudre (les) associations groupusculaires » qui « bafouent les valeurs de la République et de la France ». Le Monde (le 20 décembre 2022) précise à cette occasion : « (…) Le courrier s’inscrit dans un contexte de regain des manifestations de groupuscules identitaires, à travers des actions symboliques ou violentes ». Avant de citer Jean-Philippe Tanguy, le député RN de la Somme, cosignataire du texte : « Il y a aujourd’hui un recrutement plus important des groupes d’extrême droite, il faut être vigilant et crier au loup ».
  • Enfin, le 2 mai dernier, Jordan Bardella, pressé par Valérie Hayer qui lui demande de reconnaître que Jean-Marie Le Pen a été « le déshonneur» de son parti, rappelle – sans même essayer de prendre en compte le contexte - que celui-ci « a été condamné pour antisémitisme », et que sa sortie de 1988 sur le "détail" « était éminemment antisémite » (ce qui a toujours été démenti par l’intéressé, mais aussi par maints de ses déclarations et un certain nombre de ses amitiés politiques).

Comment Marine Le Pen pourrait-elle prétendre au rassemblement des Français quand elle s’emploie avec constance à rejeter et vouer aux gémonies ceux qui, a priori, sont les mieux disposés à son égard ? La réponse à cette question est sans doute à rechercher du côté des lacunes manifestes de sa formation politique de base…

17:58 Publié dans Législatives 2024, Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le pauvre Erwan Chartier à nouveau débouté dans le procès qu’il m’a intenté

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Bernard Germain

La nouvelle vient de tomber sous la forme d’une lettre envoyée par la cour d’appel de Rennes. La journaliste Faustine Sternberg et la SARL Le Poher Hebdo viennent d’être à nouveau déboutés dans le procès qu’ils me font, ainsi qu’à Christine Tasin et Résistance Républicaine.

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Pour ceux qui auraient oublié de quoi il s’agit, ces quelques mots pour rappeler le contexte.

Lors du combat à Callac (septembre 2022 à janvier 2023) contre l’installation de plusieurs centaines de migrants dans ce petit bourg breton de 2000 habitants, j’ai occupé le poste de porte-parole du comité d’organisation contre le projet Horizon. Cette structure regroupait tous les partis, associations et groupes qui soutenaient notre combat contre cette invasion migratoire.

Évidemment, cela m’a exposé et de nombreux médias (Libération, Le Monde, L’Humanité, Ouest-France, Le Télégramme…) se sont fait un devoir de me salir en me présentant comme un individu d’extrême droite, et même certains comme un fasciste notoire.

En janvier 2023, le maire de Callac a jeté l’éponge et annoncé qu’il retirait son projet de faire venir tous ces migrants. À compter de cette date, toute la gauche a inventé une histoire délirante affirmant que c’était des hordes de fascistes qui étaient venues à Callac et avaient terrorisé le maire, le conseil municipal et la population, ce qui avait amené à l’abandon du projet.

Durant toute cette période j’avais également écrit de nombreux articles sur Riposte Laïque, Synthèse nationale et Résistance Républicaine pour rendre compte du combat mené.

C’est un de ces articles qui m’a conduit devant les tribunaux. Celui qui m’y a traîné est le sieur Erwan Chartier. Rédacteur en chef du tout petit journal hebdomadaire Le Poher publié à Carhaix (22) et ses environs.

En fait mon article répondait à un article de ce petit journal qui faisait clairement un parallèle entre notre combat et les nazis, tandis que ceux qui défendaient le projet Horizon étaient présentés comme des résistants, des FTP des temps modernes.

Évidemment, même s’il était correct dans la forme, mon article était assez mordant contre celui du Poher. Cela n’a guère plu au sieur Chartier.

J’ajoute que se sentant investi d’une mission divine, Erwan Chartier s’est mis en tête d’engager une croisade contre l’extrême droite pour sauver la Bretagne du fascisme. Il a donc d’une part porté plainte contre moi pour cet article et d’autre part commencé à battre le tambour un peu partout sur le thème : impossible d’accepter cette défaite face à l’extrême droite. Il faut que certains payent pour cela. J’ai donc fait partie des cibles à abattre.

Le 30 janvier 2023, j’ai reçu dans ma boîte aux lettre l’assignation pour paraître au tribunal de Lorient le 3 mars 2023.

Oh miracle… quelques jours après, Le Poher a commencé à déclarer recevoir des coups de téléphone anonymes et des mails, avec menaces – y compris de mort – visant notamment Erwan Chartier.

Un journal régional, Le Télégramme me semble-t-il, a même écrit dans un de ses articles citant Erwan Chartier… « ces menaces ont commencé quelques jours après la réception de son assignation devant le tribunal ». En clair, n’appréciant pas cette assignation, j’aurais engagé une campagne de menaces par téléphone et mails. Mais l’affaire ne s’est pas arrêtée là.

Le Poher a ensuite évoqué une histoire d’alerte à la bombe. Vous imaginez le carnaval : les démineurs, les chiens policiers, les gendarmes… dans un petit bourg comme Carhaix. Toute la gauche et les médias bien-pensants se mobilisant pour rendre compte de tout cela.

Le 3 mars, au tribunal de Lorient, le procès a été renvoyé après les grandes vacances. Bizarrement… plus de mails, plus de coups de téléphone anonyme, plus d’alerte à la bombe.

En fait, rien de bizarre à tout cela. Comme l’audience au tribunal était prévue le 3 mars à Lorient, il fallait, entre fin janvier et le 3 mars, créer l’ambiance afin que lors de notre comparution le « résistant » Chartier apparaisse comme une personne en grand danger et menacée par les horribles fachos, avec moi à leur tête et à la manœuvre. J’ajoute que ce monsieur a déposé une multitude de plaintes.

À ce jour, près de 18 mois après, la gendarmerie n’a rien trouvé. Ni sur les mails, ni sur les coups de téléphone anonymes, ni sur le dépôt d’une bombe. Rien… Ce qui est, vous en conviendrez, fort étonnant car la gendarmerie dispose de moyens considérables.

En attendant, Erwan Chartier a écrit un petit bouquin exposant par écrit ses délires sur la menace fasciste que vivrait la Bretagne. Ces derniers temps on voyait beaucoup le « résistant » Erwan Chartier sur les plateaux télé et dans la presse. Il essayait de manière maladive de convaincre les gens de la réalité de la menace fasciste qui guettait la Bretagne et plus généralement la France. Une véritable fixation.

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11:05 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dissolution de l’Assemblée nationale : l’autre scénario machiavélique

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne Eurolibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Dernièrement, vous avez considéré les sondages comme des « bouées de sauvetage » pour soirées d’élections, permettant aux partis politiques d’expliquer qu’ils n’étaient pas si perdants et leurs adversaires si gagnants… Et pourtant, les sondages avaient bien annoncé, peu ou prou, les résultats des élections européennes, même le score à plus de 30 % du Rassemblement national…

Je maintiens que les sondages ne sont pas obligatoirement truqués – ils le sont d’ailleurs rarement si tant est qu’ils le soient –, mais que leur utilisation peut être douteuse… si besoin est pour certains. Effectivement, pour ces élections européennes, ils avaient donnés quasiment les bons écarts et les résultats de chacune des listes importantes à 1 ou 2 % près. Dont acte. Personne n’a donc pu s’en servir, au soir de l’élection, pour ne pas reconnaître l’évidence : le triomphe (prévu) de Jordan Bardella, la déconfiture (attendue) de Valérie Hayer, le bon score (annoncé) de Raphaël Glucksman…

Vous vous attendiez à ces résultats ?

Pour ce qui est des trois premières listes arrivées en tête, oui… Je m’attendais en revanche à des surprises concernant les 4 listes suivantes – LFI, Républicains, écologistes, Reconquête – et d’éventuelles dégringolades de certaines sous les 5% fatidiques pour avoir des élus. Cela n’a pas été le cas. Dont acte également.

Que retenez-vous de ces résultats ?

On minimise assez étonnamment l’enracinement électoral de la liste Reconquête. Ce parti d’à peine trois ans d’existence a désormais des élus, ce qui n’est pas rien et confirme qu’il n’est donc pas un feu de paille. Il reste un mouvement en ascension, contrairement aux Républicains qui continuent leur déclin, même s’il est lent et aux écologistes dont le score a été divisé par trois. La véritable surprise, finalement, c’est l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Peu s’y attendait, notamment les Macronistes, comme le prouve la réaction de Yaël-Braun-Pivet, la présidente Renaissance de celle-ci qui a dénoncé comme une erreur cette décision du Président de la République : cela augure mal de l’avenir pour le camp présidentiel, d’autant que les députés Renaissance ne partent pas en campagne « dans la joie et la bonne humeur, la fleur au fusil », appréhendant pour la plupart d’entre eux de perdre leur siège. L’image qu’ils donnent aux électeurs n’est guère flatteuse.

Les partis de gauche qu’on disait divisés et irréconciliables ont mis moins de 24 heures pour annoncer leur union électorale… La Nupes, rebaptisée Nouveau front populaire, renaît-elle de ses cendres ?

Ce qui ne veut pas dire que les haines et les divisions n’existent plus, mais après des mois d’insultes et de déclarations de guerre interne, LFI, PCF, écologistes et PS s’entendent pour préserver leurs sièges. Sans vergogne aucune. Qu’en penseront leurs électeurs ? En seront-ils heureux ou dégoûtés ? Réponse début juillet… et Jean-Luc Mélenchon qu’on disait fini, reprend magistralement la main, tandis que le « héros » à gauche des élections européennes, un certain comment déjà ? Ah oui ! Raphaël Glucksmann, l’anti-Mélenchon, celui qui avait dit « jamais plus d’alliance aux conditions de LFI », a disparu des radars.

Tandis qu’à droite, entre RN, Reconquête et Républicains, on a envisagé enfin des accords…

Les désirs de leurs électeurs respectifs auraient été entendus, semblent-ils… ou peut-être plus sûrement de simples calculs d’intérêts électoraux.  Joindre l’utile à l’indispensable, faute d’agréable. Si Paris valait bien une messe pour Henri IV en 1593, l’union vaut bien d’avaler une pilule aussi amère soit-elle en 2024.

Coup de tonnerre ce mardi, Éric Ciotti annonce s’allier avec le Rassemblement national…

Il a donc franchit le Rubicon et les Républicains macrono-compatibles (Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Olivier Marleix, Gérard Larcher, Jean-François Copé, etc.) ont immédiatement réclamé sa tête… S’il existe toujours un groupe de parlementaires à ce nom dans la prochaine assemblée, il sera donc purgé de l’ADN vicié, hérité de son héritage UMP et RPR d’antan. Après l’explosion du plafond de verre, on assiste donc à celle du cordon sanitaire contre le RN ex-FN…

Coup de tonnerre (bis) : le Rassemblement national rejette le même jour une alliance avec Reconquête… Marion Maréchal, dépitée, dénonce le « regrettable argument » avancé par la direction du parti : « Aucune association directe ou indirecte avec Éric Zemmour. »

Il n’y aura donc pas la grande alliance des trois courants « de droite » (même si le RN récuse cette étiquette, c’est ainsi qu’il est perçu dans l’opinion). Nous verrons ce que le seul rapprochement avec Éric Ciotti et les Républicains qui le suivront comptabilisera d’élus le mois prochain. Rappelons qu’en 2021 en Italie, l’ex-président de la Banque centrale européenne Mario Draghi a formé un gouvernement d’union nationale avec tous les partis politiques (dont la Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi), à l’exception de Fratelli d’Italia dirigé alors par Giorgia Meloni… Un an après, celle-ci accédait à la tête de l’État et la liste qu’elle conduisait pour les élections européennes de dimanche est arrivée largement en tête… Comparaison n’est pas raison, certes, mais la raison peut néanmoins l’emporter tôt ou tard… et Jupiter qui rend si facilement fous ceux qu’il veut perdre peut se montrer également facétieux !

Marion Maréchal ne quittera donc pas Reconquête pour retourner au Rassemblement national comme beaucoup l’avaient prédit…

Généralement, on quitte un camp après une défaite ; il serait tout de même été étonnant qu’elle ait pensé à tourner le dos à ses collistiers après un succès. À ce jour, remarquons toutefois que s’il y a des désaccords de stratégie au sein de Reconquête sur l’attitude que ce parti doit adopter vis-à-vis du Rassemblement national – Marion Maréchal l’a elle-même reconnu sur les plateaux de Cnews –, dans quel parti n’y a-t-il pas de points de vue différents entre les responsables ? L’avenir dira si les responsables de Reconquête sont capables de rester unis comme ils l’ont montré jusqu’à présent en composant avec leur egos respectifs. Attitude assez appréciée des militants, mais également des électeurs.

La dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron est-il un audacieux coup de poker pour reprendre la main ou le début de la fin du macronisme ?

L’un n’exclut pas l’autre. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, il ne faut pas oublier qu’Emmanuel Macron a bénéficié de deux « coups de chances » phénoménaux depuis son accession à l’Élysée : la pandémie de covid qu’il a su magistralement instrumentaliser à son profit, puis la guerre russo-ukrainienne qui a brouillé les cartes de l’élection présidentielle en 2022 et lui a permis d’être réélu, mais sans majorité absolue à l’Assemblée : cela a été le début de la descente aux enfers de sa popularité, sur fond de lois imposées à coups de 49,3. 

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10:46 Publié dans La chronique de Philippe Randa, Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour mardi soir sur C NEWS

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mardi, 11 juin 2024

Le 30 juin et le 7 juillet, un seul vote : Reconquête !

Présidentielle 2022. Eric Zemmour en "reconquête"

Synthèse nationale

NDLR SN :

Article publié avant la crise interne au sein de Reconquête....

Ainsi donc, les Français ont parlé. Ou plutôt 51,5% des citoyens inscrits sur les listes électorales… Soit 25,4 millions de votants, sur les 49,4 millions d’inscrits, desquels il faut retrancher encore 0,7 million de bulletins blancs et nuls…

Sur les 24,7 millions de suffrages qui se sont reportés sur l’une des 38 listes en compétition, le bloc "droite" (LR, droite nationale, souverainistes et identitaires) arrive en tête, avec environ 11,4 millions de voix, soit 46% des suffrages exprimés.

Le bloc "gauche et extrême gauche" obtient un peu plus de 8 millions de voix, soit 32% des exprimés.

La "majorité" présidentielle, c’est-à-dire l’"extrême centre", se place en troisième position, avec 3,6 millions de voix, soit 14,5% des exprimés.

Quant aux autres listes, elles totalisent environ 1,4 million de voix (5,6% des exprimés), ce qui n’est pas négligeable…

Factuellement, élections après élections, il se confirme que la France est redevenue un pays ingouvernable, comme aux pires heures des IIIe et IVe Républiques. Eclatée en "communautés" diverses, groupes et sous-groupes, politiquement très divisée, elle voit désormais son corps électoral être écartelé entre trois grandes tendances de poids et d’influence politique inégaux, au sein desquelles l’union ou même la simple entente entre les forces qui les composent apparaissent difficiles, voire impossibles…

Cette situation bloquée est profondément dommageable au pays. Rappelons que c’est notamment pour permettre d’en sortir, à droite, qu’Éric Zemmour (qui n’avait rien à gagner dans l’affaire mais beaucoup à y perdre) s’est lancé courageusement dans l’arène politique. Par pur amour de la France !

L’actuel président de la République porte une lourde responsabilité dans cet état de choses. Depuis 2017, il n’a cessé de diviser et d’accroître les fractures du pays pour, espérait-il sans doute, mieux régner. Ce calcul bassement politicien l’a conduit à favoriser la mise en place de l’actuel – et artificiel – duo avec le Rassemblement national. Les aboutissants recherchés de l’opération sont bien connus : lui ou le "chaos", le "bien" contre le "mal", le camp de la "raison", de la "République", du "progressisme", contre celui de la "réaction", du "fascisme rampant", de l’"obscurantisme", de l’"incompétence"…

À peine les résultats de ces européennes connus, voici donc, comme prévu, comme à chaque fois, la farce qui se rejoue. Le RN redevient un "danger pour la démocratie", pour la France. Face à la "menace" ainsi mise en scène et brandie, le "camp du bien" s’emploie à rassembler les siens et à "bordéliser" encore un peu plus le pays. Déjà s’élèvent les appels au "front populaire", au "front républicain", au "sursaut national". De nouveau, on évoque "Munich"…

Face à cette pantalonnade, il appartenait à Marine Le Pen et à Jordan Bardella de se montrer à la hauteur de la situation. Il leur appartenait de former, autour de leur mouvement, une grande entente électorale avec les diverses composantes de la droite nationale afin d’envoyer dans la prochaine assemblée le plus grand nombre possible de députés attachés à la défense de la France et de la civilisation européenne. Au lieu de cela, ils n’ont su adresser à Marion Maréchal, Éric Zemmour, Reconquête! et leurs 1,3 million d’électeurs des européennes qu’une lamentable et consternante fin de non-recevoir ! Marie-France Garaud, qui vient de nous quitter, déçue par Chirac, disait de lui : « Je croyais qu’il était du marbre dont on fait les statues. En fait, il est de la faïence dont on fait les bidets ». Aujourd’hui, ceux des partisans de Marine Le Pen qui espéraient cette alliance sont en droit de penser quelque chose d’approchant de leur cheffe de file…

En fait, dans une certaine mesure, la partition malheureusement familière qui se joue actuellement n’est pas pour déplaire à Marine Le Pen puisqu’elle la conforte dans sa recherche d’hégémonie. Au « moi ou le chaos » d’Emmanuel Macron répond le « nous et d’abord nous » des "frontistes honteux" en quête de "normalisation" (de banalisation ?). Seulement, voilà : n’en déplaise au RN, il est encore loin de la majorité de gouvernement. C’est l’un des enseignements que l’on peut tirer des derniers scrutins. Et puis, de toute façon, accéder au pouvoir pour quoi faire. Pour mener quelle politique ? avec quels soutiens dans le pays ? À ce sujet, rappelons entre autres qu’à l’issue du 1er tour de la dernière présidentielle, 83,3% des électeurs inscrits n’ont pas voté pour sa candidate et que lors du second tour, ce sont 72,75% des inscrits qui ne se sont pas déplacés ou qui n'ont pas choisi un bulletin à son nom… Rappelons aussi que les 31,4% des suffrages exprimés obtenus par la liste Bardella à ces européennes représentent 15,7% des électeurs inscrits… Difficile avec ça de mettre en œuvre avec succès un programme de rupture, si tant est qu’il existe et que ce soit le but recherché.

Pour notre part, depuis maintenant 18 ans, nous défendons la "synthèse nationale". C’est notre intitulé, notre "ADN", comme disent les pédants de plateaux, notre quête. Nous la réclamons, nous la recherchons, nous la promouvons. Mais nous savons aussi qu’elle n’est possible qu’entre gens de bonne volonté, aux idées suffisamment claires et solides, et qui placent l’intérêt de la patrie au-dessus de tout… Aujourd’hui, Marine Le Pen vient de nous rappeler crûment que, décidément, elle n’en fait pas partie. C’est dommage et même rageant, mais c’est ainsi !

En ne sachant pas pardonner à Éric Zemmour ce qu’elle a reçu comme des offenses – alors qu’il ne s’agissait que de légitimes critiques politiques ou de simples constats -, en se montrant incapable de se remettre un tant soit peu en question et de saisir la main qui se tend, elle vient de montrer à quel point le patron de Reconquête!, depuis le début, a raison.

Ainsi, désormais, les choses sont claires pour chacun : Marine Le Pen n’est pas à la hauteur. Elle n’est pas la solution, elle est le problème… Il appartient donc à chaque sympathisant, électeur, militant de la droite nationale de prendre ses responsabilités. Rien ne peut être possible, rien ne peut changer vraiment sans un Reconquête! fort. Ce parti est l’indispensable aiguillon. Les 30 juin et 7 juillet prochains, pas une seule des voix authentiquement nationales et nationalistes ne doit lui manquer !

18:52 Publié dans Didier Lecerf, La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« L'Occident est-il devenu l'URSS 2.0 ? » avec Alain ESCADA & Xavier MOREAU

La section lorraine d’Égalité & Réconciliation a reçu Messieurs Alain Escada et Xavier Moreau le samedi 16 mars 2024 à 15 h pour une conférence sur le thème :  «L'Occident est-il devenu l'URSS 2.0 ? ».

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18:02 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour ce mardi soir à 19 h sur C News

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17:28 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dernière minute : le RN rejette tout accord avec Marion Maréchal faute d’avoir obtenu la tête d’Eric Zemmour

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Marion Maréchal vient de diffuser ce communiqué qui montre malheureusement la volonté hégémonique du RN et la rancoeur de Marine Le Pen. Le fait qu’Eric Ciotti soit très isolé au sein de LR pour rejoindre cette union des droites peut également avoir poussé le RN, dans sa quête infinie de normalisation, à renoncer à cette alliance :

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Source Le Salon beige cliquez ici

16:38 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Face au Front populaire en gestation, il faut imposer le Bloc national

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Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

Quoi que l'on pense de la dissolution de l'Assemblée, les faits sont là, dans trois semaines la France se retrouve à l'heure du choix... Pour la droite de conviction dans son ensemble, l'opportunité de jouer un rôle historique se présente enfin. 

La France est au bord du gouffre, que ce soit sur le plan économique ou sur le plan démographique. L'anéantissement de notre puissance industrielle au profit de la mondialisation sans limite ; l'immigration incontrôlée qui, petit à petit, se transforme en "grand remplacement", sans parler des problèmes de sécurité qui en découle ; l'alignement sans réserve sur la politique étrangère et belliciste de l'OTAN et des États-Unis ; le sacrifice de notre indépendance énergétique... voilà le bilan de décennies de gestion des différents pouvoirs qui se sont succédé.

Les Français sont de plus en plus nombreux à se rendre compte que cette situation ne peut plus durer. Ils l'ont exprimé dimanche dernier en votant pour les forces nationales (RN et Reconquête !) et aussi, dans une certaine mesure, pour la liste de François-Xavier Bellamy (avec toutes les réserves que nous avons maintes fois exprimées au sujet des LR). 

À peine les résultats annoncés, le désordre et la violence s'installent dans les rues. Comme en 2002 après l'accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, la gauche et l'extrême gauche, en bons petits serviteurs du pouvoir, multiplient les appels à manifester contre l'"extrême droite" cherchant ainsi à imposer un climat de peur bénéfique à la Macronie. Ils savent que, pour la première fois, l'éventualité de l'arrivée au pouvoir des nationaux n'est plus seulement un fantasme de journalistes en mal de sensations...

Mais pour arriver aux affaires, encore faut-il que la droite nationale mette toutes les chances de son côté. Chacun doit y mettre du sien. Nous ne pouvons donc que saluer l'initiative de Marion Maréchal de proposer, comme l'a toujours préconiser Eric Zemmour, l'émergence d'une véritable "union des droites". 

Union ne veut pas dire fusion. Les différences entre le RN, Reconquête, les LR éclairés, Debout la France de Nicolas Dupont Aignan, les Patriotes de Florian Philippot sont nombreuses, mais tous sont attachés à la survie de la France. Cette union, compte tenu des circonstances, est donc possible. Il en va de l'avenir non seulement de notre nation, mais aussi de notre civilisation.

Espérons donc que, très vite, l'ensemble des formations se retrouve derrière une plate-forme commune capable de rassembler le plus grand nombre de nos compatriotes. Seul ce "Bloc national" pourra battre le "Front populaire", sorte de NUPES ripolinée, et le parti macroniste.

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SANS L’UNION DES DROITES, SANS EXCLUSIVE AUCUNE, ECHEC GARANTI LE 7 JUILLET PROCHAIN !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Vu les résultats électoraux de la soirée du dimanche 9 juin, la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale était-elle vraiment une surprise ? Que restait-il comme carte dans le jeu du président ? Continuer comme si de rien n’était, jusqu’au terme de son mandat, en 2027 ?

Trois ans, c’est long. Il lui fallait créer un électrochoc après cette « divine surprise » de ce dimanche, pour la droite nationale dans toutes ses composantes. N’oublions pas qu’au score du Rassemblement national, il faut ajouter ceux des listes « Reconquête ! », de l’UPR, des « Patriotes », de « Forteresse Europe », même si cet électorat est très composite. Cela donne un peu plus de 40  %

Une belle force électorale à condition de la solidifier, et de ne pas décourager ses électeurs venus de familles aux effectifs bien différents. Il faut profiter de ces  nouvelles élections législatives convoquées dans un  délai ultra court, pour finaliser le travail ! Il ne faudrait pas laisser à l’adversaire et aux ennemis la capacité de se ressaisir. Nous savons que « la Droite française est la plus bête du monde », et qu’en revanche les gens de gauche, eux, malgré les gouffres idéologiques qui, parfois, les séparent, n’hésitent jamais à faire l’union pour envoyer le maximum des leurs à l’Assemblée nationale.

Un crime contre l’avenir de la France

Il serait criminel, je dis bien criminel - et je pèse mes mots -, que les forces de droite ou assimilées partent à la bataille en ordre dispersé. Le pays va mal, très mal, il est endetté jusqu’au cou – 3 100 milliards, du jamais vu ! -, la violence est partout et la justice nulle part. L’invasion migratoire continue à flots ininterrompus, le gouvernement étant incapable de faire exécuter les OQTF prononcées. Pire, le chef de l’État semble vouloir engager la France dans une néfaste aventure guerrière contraire aux intérêts vitaux du pays face à la Russie.

L’heure est grave, elle est donc au rassemblement, à l’union de toutes les forces patriotiques, sans exclusive aucune. Si chacune des petites formations composant l’arc-en-ciel souverainiste, patriotique, identitaire, part à la bataille sous ses propres couleurs, c’est un Waterloo assuré pour tous.

Si le Rassemblement national, fort de sa domination électorale, méprisait ces éventuels partenaires, il n’atteindrait pas du tout la majorité absolue, et il n’est même pas certain qu’il obtienne un groupe suffisamment étoffé pour constituer, seul, une majorité relative. Dans cette dernière configuration, c’est la déroute assurée.

Machiavel est toujours là, Faubourg Saint-Honoré

Sans compter que le président utilisera toutes les capacités de sa fonction pour paralyser un éventuel nouveau Premier ministre novice. Il pourra compter sur la bienveillante complicité d’institutions gauchistes, comme le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État pour paralyser l’action gouvernementale et réduire, ainsi, à néant, ses mesures de redressement. Le gouvernement clandestin des juges sera toujours là, dans l’ombre.

Si une majorité nouvelle réussissait à s’emparer des rênes du pouvoir, il lui faudrait sans délai aucun, convoquer à nouveau le corps électoral pour, par voie référendaire, modifier la constitution afin de permettre des référendums thématiques autres que sur des sujets limités, comme actuellement, aux seules ratifications de traités  internationaux ou à la modification des institutions. On le voit, le chemin est long, et la renaissance de notre patrie nullement assurée.

Puissent les dirigeants des différentes formations de la droite française au sens large du terme, avoir l’esprit ouvert et oublier les querelles d’égos et de chapelles ! C’est le vœu que je forme en tant que vieux militant de la Droite nationale, dans tous les sens du terme.

16:19 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Excellent état des lieux dressé par Christophe Guilluy

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Après moi le chaos ! Sauf qu’Emmanuel Macron n’est pas De Gaullle.  Dans cet excellent entretien avec Alexandre Devecchio du Figaro, le socio-géographe Christophe Guilluy, grand spécialiste de la France d’en bas, celle des Gilets jaunes, considère à juste titre que via cette dissolution, le président de la République cherche à effacer la raclée électorale qu’il vient de prendre. A remettre les compteurs à zéro de ce libéralisme économique accolé à une idéologie socialisante qui ont détruit petit à petit tout ce qui faisait la force, l’attrait et le squelette de notre pays. On paie la note de décennies de lâcheté de notre classe politique, de l’irresponsabilité des Mitterrand, Chirac, Hollande, Macron and C°.

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Source : Le Figaro 11/06/2024

Christophe Guilluy, géographe de formation, est l’auteur de plusieurs ouvrages qui ont marqué la sociologie politique française. Dernier ouvrage paru, Les dépossédés. L’instinct de survie des classes populaires (Flammarion, 2022).

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lundi, 10 juin 2024

La dangereuse décrépitude de l’Occident - Caroline Galactéros

La France a-t-elle officieusement basculé dans le camp de la guerre contre la Russie ? Après avoir multiplié les envois d’armes et les accords de sécurité entre Kiev et Paris, Emmanuel Macron a franchi de nouveaux caps. Après l’autorisation de frapper le territoire russe avec les armes occidentales, après l’envoi d’instructeurs français, Emmanuel Macron a profité de son allocution du 6 juin pour annoncer l’envoi de Mirage 2000-5 à l’Ukraine. En plus d’une déclaration en guise de coup de communication, dans la mesure où le temps de formation des pilotes ukrainiens dépassera de loin les besoins actuels, c’est également une nouvelle ligne rouge dangereuse qui vient d'être franchie.

Pourtant, la situation sur le front est claire. Les Ukrainiens souffrent et tombent, la Russie avance tranquillement, mais surement. Chaque proposition de paix refusée grignote un peu l’avenir de l’Ukraine, affublée d’un président qui outrepasse désormais son mandat, arrivé à échéance le 20 mai dernier dans un désintérêt occidental total.

Ce double standard démocratique affaiblit l’Occident sur la scène internationale et encourage le rapprochement sino-russe. Une équation où l’Europe, en plus de risquer sa sécurité, hypothèque tout son avenir.

Caroline Galactéros, docteur en science politique, géopolitologue et présidente du think thank Geopragma. Retrouvez Caroline Galactéros sur sa chaîne YouTube "Guerre et Paix" ICI 

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23:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Résultats des élections européennes : victoire ou défaite pour la Nation ?

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Bernard Plouvier

Une défaite pour la Nation ? Théoriquement, NON !

Puisque le Rassemblement National dépasse les 30 % de suffrages, soit plus que les deux listes suivantes réunies :

  • Celle de la véritable « extrême droite » : les macronistes qui œuvrent pour le patronat néo-esclavagiste, pour les maîtres des USA qui cherchent la guerre contre la Russie et/ou contre la Chine pour asservir le reste de la planète à leur volonté de puissance – si l’on préfère la politicaille au style boutiques de luxe, restaurants haut-de-gamme, et habitations princières en ghettos mondains ;
  • celle de « gauche », soit le parti de la démagogie bobo-friquée, faussement humaniste – si l’on préfère la gauche caviar-vodka & parlottes-foie gras + extrémistes (gauche, extrême-gauche et pseudo-écologistes totalisent à peine 30 %)

Et pourtant, OUI ! C’est une défaite.

Parce que plus de 45% des électeurs français se sont détournés avec mépris d’un scrutin qui devait être ce référendum sur l’immigration extra-européenne que les princes refusent obstinément d’organiser depuis le Décret ignoble de 1976 qui a inauguré l’immigration-invasion de la France par des légions d’extra-Européens.

Si l’on présente la France comme un « pays démocratique », cela doit vouloir dire que la Nation – le corps électoral – est obligatoirement consulté pour toute décision grave engageant l’avenir du pays comme le sont : l’abolition de la peine de mort pour les assassins, l’avortement sans raison médicale, l’euthanasie pour les malades dont l’État est sans espoir, le maintien ou le retrait de l’État de ses possessions extra-européennes, pour le droit à un enseignement libre de toute attache dogmatique et politique… et le refus ou l’acceptation d’une invasion par des populations étrangères à notre continent, à nos usages, à notre culture.

Jamais nous – citoyens français – n’avons été consultés sur tout cela qui fut décidé par des « élus » qui n’avaient pas reçu de mandat impératif pour se prononcer sur ces choix fondamentaux de société.

En conclusion :

Que Macron ait reçu une baffe monumentale est une excellente chose : c’est le résultat de 7 années d’arrogance et d’inepties, de gabegie financière et d’incapacité à dialoguer, à gérer, à prévoir l’avenir.

Que le Parti anti-immigrationniste soit le premier Parti de France rend quelque espoir à la partie de la Nation qui ne veut pas mourir sous le poids des non-invités dont sont issus la plupart de ceux qui pillent et saccagent, poignardent et violent, trafiquent et vandalisent, transformant nos villes et nos villages en lieux de trafics, en bidonvilles insalubres et en cités de non-droit où règnent caïds de la pègre et gourous d’une religion exotique.

Mais l’avenir de nos enfants et lointains héritiers exige davantage : il faut assainir le pays, reprendre en mains ferme l’exercice de la Loi, fermer les voies d’entrées dans le pays et réexpédier les non-invités, les non-désirés dans leur continent d’origine.

Et ce sera un travail de très longue haleine nécessitant une parfaite coordination entre une Nation qui veut rester française, unie aux autres nations européennes, et pour cela s’engage à coopérer avec un vrai pouvoir politique, orienté vers la défense des intérêts de la Nation.

Tout le reste n’est que fariboles, notamment les querelles de Divas, qui doivent passer bien après la réalisation des idéaux. Et plus jamais l’on ne doit constater une abstention électorale supérieure aux 10 % de débiles et de nullards qui forment l’élément sous-doué de toute population.

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22:21 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Des élections européennes déjà éclipsées par des Législatives anticipées !

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Thomas Joly, Président du Parti de la France

Le résultat des élections européennes en France a bien été le raz-de-marée annoncé en faveur du camp national et un camouflet pour le macronisme.

La liste de la candidate soutenue par le Parti de la France parvient, de justesse, à franchir la barre des 5 % et à avoir des élus au Parlement européen. Le soutien actif du Parti de la France et sa campagne offensive d'affichage ont sûrement permis de mobiliser un électorat identitaire et radical qui a peut-être été décisif dans ce résultat.

Toutefois, les élections européennes sont déjà éclipsées par la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée dès hier soir par un Président de la République qui joue sa dernière cartouche en provoquant de nouvelles élections législatives dès le 30 juin.

Le score historique de la liste de Jordan Bardella traduit un réveil salutaire du peuple français qui exprime ainsi son ras-le-bol de l'invasion migratoire et de l'appauvrissement généralisé et organisé par un régime néo-marxiste. L'heure n'est donc pas à l'aseptisation du discours mais à la fermeté idéologique face au déclin de notre Nation.

Le Parti de la France réunit mercredi soir son Bureau politique afin de définir la stratégie à venir pour ces prochaines semaines.

Source cliquez ici

22:16 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il est temps que s’impose à droite une véritable « synthèse nationale »

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Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

Dimanche, la France s’est exprimée. Elle a clairement manifesté sa volonté de rupture avec la politique européiste et mondialiste imposée depuis des décennies par les partis du Système : nous ne pouvons que nous en féliciter.

En mettant les forces nationales, souverainistes et identitaires en tête avec près de 40% des voix (RN + Reconquête + les autres « petites » listes), elle a enfoncé le clou un peu plus encore : là, nous nous réjouissons.

Le RN de Jordan Bardella réussit une belle performance et Reconquête !, en franchissant la barre fatidique des 5%, réussit son pari audacieux de devenir une force politique conséquente. Félicitons Marion Maréchal pour la campagne remarquable qu’elle a menée ces derniers mois. En faisant élire cinq de ses colistiers, elle permet au camp national de peser davantage encore face à la tyrannie bruxelloise.

Si les forces nationales pouvaient fêter hier soir leurs victoires respectives dans le calme et la bonne humeur, il n’en était pas de même dans le camp mondialiste. Il faut se méfier des bêtes blessées. Macron nous en a fait la pathétique démonstration en annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale. Il y était déjà presque minoritaire ; il risque fort de s’y retrouver atomisé.

Curieuse et hasardeuse décision… Macron n’est pas De Gaulle, ni Mitterrand.

Quand le général, en 1968, dissout, après les émeutes de mai, l’Assemblée, il sait qu’il incarne, après un mois de « chienlit », le « parti de l’ordre ». Et ce sera un raz de marée gaulliste en juin. Mitterrand, en 1981 puis en 1988, fort de ses victoires présidentielles, peut se permettre d’en faire autant pour obtenir une majorité stable au Palais Bourbon. Chirac, en 1997, tente sa chance mais cela ne lui porte pas bonheur… Macron devrait méditer sur ce dernier cas.

Quoi qu’il en soit, les élections législatives prochaines (30 juin et 7 juillet) ne pourront être gagnées par les forces patriotiques que si celles-ci adoptent une stratégie unitaire. Aujourd’hui, la droite nationale est « plurielle », il faut en tenir compte.

Déjà, dans le camp mondialiste, les appels à un « front commun antifasciste » se multiplient. Une fois de plus, la macronie, la gauche et l’extrême gauche sont sur la même fréquence. Elles agitent l’épouvantail désuet de la « résurgence du mal absolu ». Elles comptent s’en sortir en imposant la peur, mais la ficelle est désormais un peu trop grosse, l’entourloupe marche de moins en moins...

Oui, il est temps que s’impose à droite une véritable « synthèse nationale » pour sauver la France face aux fléaux auxquels elle se trouve confrontée, qu’il s’agisse de la mondialisation ou de l’islamisation. Espérons que la raison l’emportera et que chacun saura, dans l’intérêt de notre nation et de notre civilisation, mettre de côté les prétentions et les dissensions…

Réponse très rapidement.

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Le piège est en place

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Bernard Germain 

À travers la quasi totalité de l’Europe lors du scrutin pour élire les députés européens, on constate que les partis patriotes, que certains disent d’extrême droite, progressent très fortement comme en Autriche où le FPO arrive en tête avec près de 30 % des suffrages.

En France, c’est la même situation. Le RN remporte haut la main le scrutin des élections européennes avec plus de 31 % des voix, ce qui constitue un record historique pour ce parti, même si l’abstention est proche de 50 % ce qui relativise un peu l’ampleur de la victoire pour tout observateur objectif. Il n’empêche, ce résultat doit être vu politiquement de deux manières : d’une part comme un vrai refus de cette Europe qui se construit et agit contre les peuples et les nations, et d’autre part comme un rejet complet du macronisme qui depuis 7 ans détruit la France et ruine les Français faisant basculer nombre d’entre eux dans la précarité, la misère et l’insécurité.

Comprenant parfaitement ce qu’exprime ce vote des Français, Macron a donc tiré la leçon du scrutin et en a déduit en conclusion la dissolution de l’Assemblée Nationale, deux ans à peine après son élection de 2022.

En vérité, cette dissolution constitue la mise en place d’un véritable piège,

Ce qu’espère Macron est absolument évident : faire élire très vite une majorité RN dans la prochaine Assemblée nationale afin que ce parti se retrouve au pouvoir dans le cadre d’une alternance, 3 ans avant la future élection présidentielle de 2027.

Pourquoi Macron fait-il cela ?

Là encore, c’est fort logique. Macron est à juste titre persuadé que s’il continue à conduire sa politique avec son gouvernement et sa « majorité » à l’Assemblée nationale, le désastre est assuré en 2027. Avec un raz de marée à la présidentielle pour Marine Le Pen, suivi d’un autre raz de marée pour le RN aux législatives qui suivront.

Comment éviter ce scénario catastrophe ?

En donnant le pouvoir dès maintenant au RN afin qu’en 3 ans il se brûle les ailes, accusé de tous les maux et surtout d’être responsable des conséquences de 7 ans de macronisme même s’il n’y est pour rien puisque ce n’est pas lui qui a mis en place les mesures dont nous payons et payerons les conséquences dans les mois et années à venir. La gauche, les « progressistes » et les médias bien pensants se feront bien sûr un devoir pendant ces 3 ans de chanter inlassablement cette petite chanson : « Il y a tel ou tel problème, c’est de la faute du RN. D’ailleurs, on vous avait dit de ne pas mettre le RN au pouvoir et qu’il fallait faire barrage à l’extrême droite. Vous ne nous avez pas écouté, aujourd’hui vous en payez le prix ».

Et tous les phénomènes cachés jusqu’à ce jour vont bien sûr être complaisamment mis à jour et grossis afin de diaboliser et dénoncer la présence du RN au pouvoir, déclaré responsable de tous nos malheurs.

Reste que ce scénario ne sera possible que si le RN obtient une majorité absolue à l’Assemblée nationale.

Mais deux autres scenarii sont possibles :

  • Que le RN n’ait qu’une majorité relative et dans ce cas la question deviendra : avec quelle force politique faire une majorité ? On a un peu de mal à imaginer les LR s’allier avec le RN, quant aux autres forces c’est clairement impossible.
  • Que le RN n’ait pas de majorité et que Macron réussisse à en bâtir une nouvelle, mais là aussi cela paraît très improbable car faire un « front populaire contre l’extrême droite » c’est facile, mais faire voter dans le même sens pendant 3 un attelage qui tire à hue et à dia, ce sera mission impossible. 

Enfin, il reste une dernière possibilité : que la situation devienne à ce point inextricable qu’elle amène Macron à présenter sa propre démission.

Le plus probable étant quand même que le RN obtienne un résultat qui lui permettra d’avoir une majorité et que Macron appelle donc ce parti à gouverner le pays.

Pour le RN, cela posera un véritable dilemme : essayer de contenter tout le monde et conduire une politique qui ne réglera aucun problème ou s’atteler vraiment à résoudre les problèmes ?

Ainsi, s’agissant de l’immigration, le RN va-t-il taper du poing sur la table et refuser d’appliquer à l’avenir les décisions de Bruxelles dans ce domaine ? Va-t-il décider la remise en place des frontières de notre pays, y compris avec les autres pays européens c’est à dire en refusant à l’avenir de respecter le principe de l’espace Schengen ? Le RN va-t-il imposer l’expulsion des OQTF et obliger les pays d’origine à reprendre leurs ressortissants ? Le RN va-t-il appliquer une politique de préférence nationale et faire en sorte que la terre entière ne vienne pas chez nous pour profiter de la générosité sociale de la France tout en crachant sur notre drapeau et notre identité ?

Autre exemple : le RN va-t-il couper les ailes de la gauche et des bien pensants qui judiciarisent en permanence toute opinion qui est jugée incorrecte, « haineuse » ou discriminante ? Pourtant ce serait très simple. Il suffirait d’abroger les Lois : Pléven, Gayssot et Taubira, supprimant du même coup l’immense majorité des « délits » qui vous amènent devant la 17ème Chambre à Paris.

Ce ne sont que deux exemples mais il en ira ainsi sur tous les sujets.

Au final, chacun comprend que si le RN engage résolument une politique courageuse afin de supprimer tout ce qui contribue à la dégradation de notre pays, l’élection présidentielle de 2027 sera une formalité car il aura montré aux Français qu’avec lui « ça change vraiment ».

En revanche, s’il mène une politique à l’eau tiède afin de ne mécontenter personne avec d’incessants reculs sur de nombreux thèmes comme le fait Marine Le Pen depuis des années, il sciera la branche sur laquelle il est assis en ruinant les attentes et espoirs des Français et se préparera du même coup un avenir bien sombre.

Dans ce cas ce sera un succès pour le piège que Macron vient de mettre en place en ce dimanche 9 juin 2024 à 20H30.

Une première réponse sera apportée avec le résultat du second tour des législatives le 7 juillet.

Si, à la suite de ces résultats, le RN accède au pouvoir nous saurons vite s’il va doucher ou pas les attentes des Français.

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Les européennes en Espagne, le PSOE résiste, le PP l’emporte, mais Vox améliore ses positions.

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Michel Festivi 

Les élections européennes en Espagne, se sont déroulées dans un contexte très particulier après des élections régionales qui avaient vu au Pays Basque et en Catalogne des poussées indépendantistes fortes. D’autre part le gouvernement socialo-communiste de Pedro Sanchez, minoritaire, est contraint de tout céder et aux indépendantistes- comme une loi d’amnistie qui pose d’énormes problèmes juridiques et judiciaires-et à son extrême gauche communiste, multipliant ainsi les lois sociétales les plus ubuesques, comme la liberté quasi absolue de changer de genre, sans quasiment aucune contrainte.

Comme l’a dit très justement un commentateur politique, il faut toujours comparer des élections, aux précédentes de même nature. L’Espagne envoi 61 députés à Bruxelles, 2 de plus que lors du scrutin de 2019. Son système électoral est complètement différent du nôtre, car il n’existe pas la barre fatidique des 5% des suffrages exprimés. Les sièges sont attribués au fur et à mesure en fonction des pourcentages obtenus jusqu’à épuisement des 61 sièges. Ainsi la liste CEUS, de gauche qui a obtenu 1,61% des voix a eu un député. Les abstentions ont dépassé les 50%.

La victoire en termes de voix et de sièges est revenue au Parti Populaire de centre droit, le PP qui augmente très nettement son résultat de plus de 14 points, et obtient 22 sièges soit 9 de plus que précédemment. N’oublions pas de souligner qu’en 2019, le PP se trouvait embarqué dans une tourmente interne extrême, après sa chute gouvernementale de 2018, où il avait subi une motion de censure qui l’avait éjecté du pouvoir.

Le PSOE, qui fait l’objet de multiples accusations de détournements de fonds ou de favoritisme, résiste néanmoins, en obtenant 20 députés soit 1 de moins seulement qu’en 2019. Mais c’est Vox, le parti de Santiago Abascal, qui réalise un très bon score avec 9,62% et un gain de plus de 3 points et deux députés de plus soit 6 sièges. Il figure donc sur le podium très loin devant le 4ème parti, un ramassis de républicains, alliés au groupe européen des verts.

Ce résultat est d’autant plus méritoire, que suite aux législatives de l’an dernier, Vox qui avait chuté en nombre de sièges avait connu une période de forte instabilité. Un vieux dicton populaire ne dit-il pas que lorsqu’il y a moins d’avoine dans la mangeoire, les chevaux se battent entre eux ! Vox avait déjà démontré aux dernières élections régionales catalanes d’avril qu’il résistait très convenablement en maintenant son très bon score, obtenu deux ans auparavant.

De plus, cette fois ci, Vox était concurrencé par un tout nouveau regroupement, mouvement constitué ces toutes dernières semaines, et dénommé assez malicieusement Se Acabo La Fiesta (SALF), la fête est finie. Il s’agit d’un mouvement assez iconoclaste, se voulant anti-corruption, fondé par Alvise Pérez, qui déploie une activité intense sur les réseaux sociaux et qui veut pourfendre « l’état profond », souhaitant lutter contre la prévarication généralisée qui gangrène son pays. A cet égard depuis plusieurs mois, des proches de Pedro Sanchez, dont son demi-frère et son épouse, Begoña Gomez, sont dans l’œil du cyclone, avec des enquêtes judiciaires qui se multiplient. Pedro Sanchez se permettant une pression absolue sur la justice. Comme ces personnages douteux du PSOE sont suspectés d’avoir détourné aussi des fonds européens, le Parquet européen se mêle désormais de cette affaire, ce qui a rendu fou furieux Pedro Sanchez, qui avait menacé de démissionner il y a quelques semaines sur l’air du « Retenez moi ou je fais un malheur ».

Eh bien, Se Acabo La Fiesta, contre toute attente, obtient plus de 800 000 voix, faisant jeu égal avec les communistes de Sumar, et recueille 3 élus avec 4,59% des voix. Incontestablement, ce parti a mordu sur l’électorat de Vox, ce qui rend le résultat de Vox encore plus intéressant. Quelle est la philosophie de ce parti ?  Il est encore trop tôt pour le dire, les médias aux ordres le qualifiant invariablement « d’extrême droite ». Affaire à suivre.

A l’extrémité ouest de la péninsule, au Portugal, le parti de la droite forte, Chega, qui lors des dernières élections législatives avait fait une entrée en force au parlement avec 50 élus, obtient à ces élections auxquelles il se présentait pour la première fois, 9,8% des voix et 2 députés, derrière respectivement les socialistes portugais et l’alliance démocratique avec 8 et 7 sièges. Nous saurons dans les prochains jours dans quels groupes siègeront ces députés et comment se constitueront les groupes politiques qui refusent et le socialisme et le centrisme mou du PPE. 

12:14 Publié dans En Europe et ailleurs..., Européennes 2024, Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mardi 11 juin, à Challans (85) : le Professeur Christian Perronne invité du Rassemblement vendéen

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L’Europe dissout la France

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Le billet de Patrick Parment

On s’attendait à un raz-de-marée du Rassemblement national et il est bien au rendez-vous. Sauf qu’il n’emprunte pas entièrement le chemin prévu. Si le RN a fait un score qui le situe majoritaire dans ce pays de moins en moins gouvernable, le président de la République, Emmanuel Macron, en a tiré les conclusions en décidant de dissoudre l’Assemblée nationale comme la Constitution lui en reconnaît le droit. Un choix astucieux mais ô combien risqué. En imposant un court délai, le 30 juin, au premier tour de scrutin, Macron coupe l’herbe sous le pied des partis politiques qui en seront réduit à faire du marketing à défaut de pouvoir élaborer un programme présentable. Macron travaille à chaud, taille dans le vif au mépris des conséquences envers les Français. Mais on sait depuis longtemps que des Français, il s’en fout, il ne les connaît pas.

Ce choix délibéré n’a qu’un seul et même but : flinguer le Rassemblement national. En leur permettant d’accéder au pouvoir, Macron entend démontrer qu’ils sont incapables de gouverner et donc d’ajouter du chaos au chaos. Avec, à terme, provoquer une nouvelle dissolution qui renverrait le RN dans les poubelles de l’histoire. Et laisserait les mains libres à ce libéral-libertaire dont le destin est, de toute manière, compté.

L’autre pari de Macron, imaginer que les Français reculeront à donner majorité au RN lui permettant de gouverner et dégager ainsi une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale lui permettant de poursuivre son aberrante et incompréhensible politique.

Quoi qu’il en soit, Macron laissera derrière lui un monde de désordre dont il fut le bras armé.  

PS/ Dans ce foutoir à venir, quid des Jeux olympiques ?

09:54 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Européennes 2024 : la réaction d'Eric Zemmour

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dimanche, 09 juin 2024

Européennes : et les cocus sont…

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Pascal Praud a deux vertus : il écrit bien et il a du bon sens. On pourrait ajouter qu’il appartient à une droite sans œillère piochant ici ou là ce qui lui paraît juste. Il ne juge pas. Pour lui, ces élections sont un miroir aux alouettes. Le scrutin est joué d’avance et ne déterminera rien. En attendant, j’ai le final de la course cycliste du Dauphiné Libéré et je me fous complètement de Roland Garros. Chacun son truc.

Lire la suite  ICI

Source : Le Journal du dimanche 09/06/2024

08:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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Pour télécharger, cliques ICI

06:54 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 08 juin 2024

Le 9 juin, le vote "utile", c’est le vote pour la liste de Marion Maréchal…

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Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

Nous l’avons dit et redit, nous l’avons écrit : nous ne nous faisons plus aucune illusion sur l’avenir, ni même sur la raison d’être, de l’Union européenne. L’UE, telle qu’elle est aujourd’hui, n’est plus réformable. Elle est devenue une structure technocratique et supranationale, un véritable marchepied vers la gouvernance mondiale… Pour sauver la France, il faut donc en sortir et, autant que faire se peut, au plus vite.

Cela étant dit, cette nécessité ne se réalisera pas avant le 9 juin, date du prochain scrutin européen.  Alors, que faire ?

Lorsque nous sommes confrontés à un problème, le seul choix qui doit s’imposer, c’est celui qui sert l’intérêt national.

Certains, par pureté idéologique ou par refus des carcans bruxellois, pensent qu’il faut snober cette échéance en se réfugiant dans l’abstention ou le vote nul. C’est oublier la maxime « qui ne dit mot, consent ». Qu’on le veuille ou non, s’abstenir dans le système démocratique, c’est servir les intérêts de nos adversaires. C’est-à-dire ceux des partis de l’anti-France qui vont de l’extrême gauche islamo-wokiste aux résidus de la pseudo droite, dite "républicaine", d’antan.

Le choix ne peut se faire qu’entre les différentes listes se réclamant du courant national. Et, à ce jour, elles sont pléthore…

Il y a bien sûr les listes de souverainistes, comme celle des Patriotes de Florian Philippot, celles de nationalistes, telle la liste  du courageux avocat toulousain Maître Pierre-Marie Bonneau, auxquelles il faut en ajouter quelques autres, comme celles de l’UPR de François Asselineau ou de l’Alliance rurale (Nicolas Dupont-Aignan s’étant, pour sa part, retiré récemment de la compétition). Mais aucune d’entre elles, aussi sympathiques soient-elles, ne peut espérer passer la fameuse barre des 5% lui permettant d’avoir des élus. Par conséquent, les deux seules listes qui peuvent jouer un rôle sont celles du Rassemblement national, menée par Jordan Bardella, et celle de Reconquête, conduite par Marion Maréchal. Rappelons que pour la France, il y a 81 sièges à pourvoir et que leur répartition se fait en fonction des résultats des différentes listes qui passent la barre fatidique.

L’intérêt national, c’est qu’il y ait un maximum d’élus nationaux le 7 juin.

À quelques semaines du scrutin, si l’on s’en tient aux sondages, la liste du RN arrive largement en tête, avec près de 30% des intentions de vote, et celle de Reconquête oscille entre 5 et 7%. Le total des deux listes tourne autour de 40%, ce qui équivaut, à peu près, au score de Marine Le Pen au second tour de la dernière présidentielle (2022). Tenons-nous en à cette hypothèse…

Avec 30% des suffrages exprimés, la liste RN peut espérer avoir une trentaine d’élus. Si la liste de Marion Maréchal fait plus que 5%, elle en aura quatre ou cinq (en dessous, elle n’en aura aucun).

J’entends parfois, ici et là, des amis qui ont soutenu Éric Zemmour lors de la présidentielle, éblouis peut-être par les sondages actuels, me faire part de leur intention de voter "utile" aux européennes en donnant leur voix à la liste RN. Font-ils le choix de l’efficacité ? Si la finalité est d’avoir un maximum d’élus nationaux au Parlement européen, permettez-moi d’en douter…

Je ne remets pas en cause leur sincérité mais, par manque d’information, ils ne connaissent pas tous les rouages de ce type de scrutin. Je les invite donc à réfléchir sur les cas de figure suivants :

• Dans la perspective la plus vraisemblable évoquée ci-dessus, si 1% des électeurs potentiels de Marion se reporte sur la liste RN, plaçant ainsi Reconquête en-dessous des cinq points, cela fera peut-être un élu en plus pour le RN mais cela fera surtout aucun élu pour Reconquête et donc, à l’arrivée, au mieux trente-et-un élus nationaux au lieu de trente-quatre ou trente-cinq… Est-ce un bon calcul ?

• Second cas de figure : la liste de Marion Maréchal dépasse les 5%. Cela ne fera pas un élu en moins pour le RN, mais cela fera quatre ou cinq élus de plus pour le courant national. Ce qui, bien sûr, ne peut être que bénéfique pour la France !

Le parti Reconquête sera-t-il l’instrument permettant au RN et à la droite nationale dans son ensemble de sortir de son isolement ?

Vous le savez, à Synthèse nationale, notre préférence va plutôt à la liste conduite par Marion Maréchal. Il en a été de même, il y a deux ans, lors de la présidentielle, avec Éric Zemmour. Nous avons à maintes reprises exposés nos critiques à l’encontre de ce qu’est devenu le Rassemblement national ces dernières années. Néanmoins, nous considérons que ce parti, malgré ses dérives "dédiabolisatrices", sa quête de "respectabilité" et ses votes douteux à l’Assemblée nationale, fait partie de notre courant de pensée. Nous n’allons donc pas nous plaindre de le voir progresser comme c’est le cas actuellement.

En revanche, le problème qui a toujours été celui, d’abord du Front national, puis du RN, c’est l’impossibilité, faute de partenaire(s) conséquent(s), de pouvoir contracter des alliances. Or, en France, c’est un fait, il est impossible d’arriver seul au pouvoir (le PS s’est allié avec le PC, le RPR avec l’UDF, Macron avec le Modem...). Bref, jusqu’à aujourd’hui, en dehors de quelques alliances ponctuelles avec des groupuscules éphémères, le FN/RN est demeuré cloîtré dans une solitude certaine. L’émergence de Reconquête, qui clame sa volonté de voir se réaliser l’union des droites, est peut-être la chance historique de notre famille politique. Mais encore faut-il que cette émergence se confirme et se consolide… Espérons aussi que, d'un côté comme de l'autre, au cours de cette campagne, on mette de côté les rancunes et les invectives inutiles...

Les prochaines élections européennes sont donc cruciales pour l’avenir de la droite nationale et, plus encore, pour l’avenir de la France. Voilà pourquoi, le 9 juin, nous vous invitons à voter pour la liste Reconquête conduite par Marion Maréchal !

Editorial publié le 11 avril dernier.

Publié aussi dans la revue Synthèse nationale cliquez ici

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L’Europe politique doit cesser de considérer les peuples comme des ramassis de crétins

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Chantal Delsol*

Peu d’entre nous ont douté du bien-fondé, au départ, d’une Europe institutionnelle, après cent ans de guerres fratricides et dans un climat mondial de plus en plus périlleux avec le déclin de l’empire culturel occidental. Il est peu d’anti-européens. Le problème est ce que nous avons fait de l’institution. Ce n’est plus l’idéal que nous devons juger dimanche – ce sont les réalisations.

Réunir des pays si divers et néanmoins culturelle- ment proches n’aurait dû se faire que selon la subsidiarité : laisser chaque pays maître de ses problèmes de proximité et déléguer des compétences régaliennes. Le malheur de l’Europe, c’est qu’elle a été construite non par les Allemands, mais par les Français. Et les Français en ont fait une copie de la France : une administration centralisée, où toute décision part du sommet et où l’on considère que les peuples sont incapables de gouverner même le balayage devant leur propre porte. (Rendez-vous compte ! dit notre président en tremblant dans son allocution d’avant-hier, si les pays avaient eu l’autonomie pour choisir leurs vaccins ! ils auraient choisi, forcément, des vaccins dangereux !) Les Allemands auraient sans doute fait de l’Europe une copie de l’Allemagne, où chaque nation aurait pu énoncer une phrase personnelle.

Jacques Delors, dans les années 1990, a retourné le principe de subsidiarité en principe jacobin – il est facile d’affirmer que tous les pays sont insuffisants quand on décrète d’en haut le niveau de suffisance, et ainsi plus personne n’est autonome. L’institution européenne est devenue un monstre centralisé (Delors lui-même l’a décrite en 1995 comme « un despotisme doux et éclairé »), où les normes sont édictées par des fonctionnaires non élus, avec la bénédiction des gouvernements nationaux, qui se débarrassent ainsi des responsabilités. Parce que le jacobinisme ne rêve jamais que d’égalité, nombre d’élites occidentales regrettent à présent l’élargissement, qui a fait entrer des pays si différents à tous égards et si difficiles à niveler. Autrement dit, l’Europe est tout sauf un fédéralisme – lequel signifie une cascade de souverainetés et d’autonomies diverses et superposées. Cela n’empêche pas les Français, qui ignorent tout à fait ce qu’un pareil mot veut dire, de crier au danger du « fédéralisme » en sous-entendant « centralisme », c’est-à-dire l’exact contraire. On voit l’impasse dans laquelle nous nous trouvons, doublée de confusions bouffonnes.

Avec la guerre en Europe, le redéploiement d’un ennemi qui nous veut du mal, et la perspective de l’isolationnisme américain, nous avons plus que jamais besoin d’une action commune européenne dans l’ordre de la défense. Mais acceptera-t-on que l’instance européenne concentre la monnaie, la défense et la sécurité, alors qu’elle ne nous laisse même pas gouverner nos vaccins, notre électricité ou notre agriculture ? Ce serait nous déshabiller tout à fait. Il serait logique, convenable, humain, que l’instance européenne gouverne la guerre et la monnaie, pendant que les nations s’occupent de leur agriculture et de leur électricité. Tout repose sur la faute originelle : le jacobinisme français érigé en principe européen. Nous risquons de perdre des guerres parce qu’on n’a pas laissé vivre nos régions et nos nations comme elles l’entendaient.

Car la colère gronde. Cette centralisation normative, que nos gouvernements élus ont confiée à des bureaucrates non élus (le Parlement européen a si peu de pouvoirs), ne concerne pas seulement les règlements par millions, l’obligation et l’interdiction de faire, mais aussi l’obligation et l’interdiction de penser. Autrement dit, la belle Europe des peuples, qui désormais ne voulaient plus se faire la guerre, est devenue la petite coterie de quelques élites imposant aux peuples à la fois leurs manières de faire et leurs croyances morales. C’est peut-être le plus intéressant à observer dans cette évolution : le centralisme politique instauré par Delors s’est étendu à un centralisme idéologique. La petite élite non élue qui gouverne nos pays se prétend pure- ment technique, mais en réalité elle est porteuse d’une idéologie mondialiste, libérale-dogmatique et libertarienne, progressiste au sens postmoderne. Et malheur à qui ne la suit pas dans ses directives, idéologiques autant que politiques ou économiques. Tout opposant, qu’il s’agisse d’un courant, d’un parti ou d’un pays entier, se voit traité en ennemi (désigné par des noms de maladies : « la lèpre populiste »). Autrement dit, quiconque s’oppose n’est pas un adversaire, avec lequel on discute, mais un ennemi à abattre. C’est dire que, dans l’Europe institutionnelle, l’ambiance n’est pas démocratique – la démocratie admet des adversaires, non pas des ennemis.

Ainsi l’Europe est-elle désormais, comme l’Amérique du Nord, un continent en proie à la polarisation extrême qui sépare les peuples des élites, les « somewhere » des « anywhere », les régionaux des mondiaux, la société des terroirs de la société des jets. Le plus terrible dans cette affaire est qu’il s’agit non seulement d’une querelle idéologique, mais aussi d’une guerre sociale. L’institution est dominée par une élite pensante et abstraite, qui affirme que l’Europe n’a pas d’histoire, que libérée de son passé elle est seulement ancrée dans l’avenir (!) ; qu’il faut aller le plus loin possible dans les réformes sociétales sans réfléchir à aucune limite, et imposer cela à tous les peuples européens sans discussion; ou encore que les cultures n’ont plus d’importance, seuls comptent le mélange et l’inclusion. Devant ces sottises irréalistes, on a bien envie de prendre le parti des peuples. On se demande s’il ne faudrait pas, d’abord, poser un pétard sur la table pour ramener les esprits au pauvre bon sens élémentaire et rustique : la mondialisation ne pourra pas remplacer entièrement la vie des régions et des nations, car l’existence des humains est particulière d’abord et ne peut viser l’universel qu’à partir des particularités; les souverainetés en cascade expriment la diversité des cultures et des sociétés, et leurs volontés d’autonomie, primordiale pour la liberté que nous chérissons ; on ne peut biffer entièrement le passé faute de se voir privé d’avenir ; nous ne vivons pas chez Embrassons-nous, Folleville, mais dans un monde où l’immigration n’est pas forcément une chance, mais parfois un obstacle ; les réformes sociétales extrêmes peuvent mener à des désastres et doivent donc pouvoir être discutées sans qu’on traite les opposants de Cro-Magnon ; les ennemis existent quels que soient nos rêves de « transformer les ennemis en voisins » (cela, nos élites s’en rendent compte péniblement depuis février 2022).

L’Europe politique requiert un changement primordial : cesser de considérer les peuples comme des ramassis de crétins. Reprendre à nouveaux frais le fondement démocratique qui veut l’autonomie des particularités, régions et nations. Le mépris et l’intolérance qui nous assaillent évoquent davantage un despotisme qu’une démocratie.

(*) Philosophe, ex-professeur d’université

Source :  Le Figaro 08/06/2024

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vendredi, 07 juin 2024

Il faut voter Marion dimanche !

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Julien Rochedy, ancien responsable national du FNJ, essayiste

Après avoir hésité entre Marion Maréchal et Jordan Bardella, j’ai décidé de voter pour la liste de Marion et je vous invite à faire de même lors des élections européennes qui ont lieu dimanche.  

Au-delà de l’amitié que j’ai pour elle, au-delà du fait que c’est une fille super et surtout de confiance – ce qui n’est pas rien –, je pense que voter pour elle, c’est faire une pierre deux coups, c’est-à-dire, d’une certaine façon, aussi voter pour Bardella.  

Je m’explique.  

Le RN a absolument besoin d’un parti sur sa droite pour gagner les prochaines élections présidentielles. Elle ne l’avouera pas, mais Zemmour a fait beaucoup de bien à Marine en 2022. Il l’a recentrée. Il a pris les coups pour elle. Il a été au cœur des polémiques à sa place. Et pour gagner – et mieux : pour gouverner – il faut impérativement des alliés. Dans cette même logique, Bardella aura indéniablement besoin de Marion à l’avenir, comme le RN de Reconquête.  

C’est pourquoi toutes leurs guéguerres sont stupides. En vérité, ils ont besoin les uns des autres. 

D’autant que Bardella et Marion sont l’avenir de la politique française, en particulier à droite. Ils seront nécessairement amenés à travailler ensemble un jour ou l’autre pour le pays.  

C’est pourquoi il faut faire en sorte que la liste de Marion dépasse les 5% car cela conditionne en partie le futur de Reconquête, utile au débat public et… au RN.  

Pour ces raisons (entre autres), il faut voter Marion dimanche !

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Dimanche 9 juin, votez Marion Maréchal !

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Un communiqué de Thomas Joly, Président du Parti de la France

Comme annoncé début janvier, le Parti de la France a soutenu et fait campagne pour la liste menée par Marion Maréchal pour ces élections européennes.

Peu importe la frilosité de la candidate et de son entourage à notre égard, certains errements communautaires de Reconquête, il est de notre devoir d'appeler à voter pour la seule liste qui a fait campagne sur la défense de notre civilisation, la remigration et le refus de voir notre pays et l'Europe toute entière devenir un coupe-gorge islamisé, thèmes abandonnés depuis bien longtemps par un RN qui a déjà renoncé sur tout avant même d'arriver - hypothétiquement - au pouvoir.

Dimanche 9 juin, le vote le plus utile ou le moins inutile est celui en faveur de Marion Maréchal qui a un véritable projet de droite nationale, en digne héritière de son grand-père, Jean-Marie Le Pen.

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Le meeting de Marion Maréchal et Eric Zemmour à Nice

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À propos de ces listes dissidentes (ou pas…)

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Suite de la chronique publiée la semaine dernière sur ce site cliquez ici

La précédente chronique n° 117 s’intéressait à la plupart des trente-sept listes présentes pour l’élection européenne du 9 juin prochain. Depuis se retrouve en lice une trente-huitième liste. En effet, le 23 mai dernier, le Conseil d’État validait « Liberté démocratique française » animée par Patrice Grudé.

Les commentateurs politiques rangent cette nouvelle liste qui prône la démocratie directe parmi les héritiers des Gilets jaunes. L’intention est sympathique, mais sans démopédie effective et à l’heure des réseaux sociaux omniprésents qui phagocytent le temps de lecture devant un imprimé et de l’analphabétisme scolaire des jeunes générations, cet objectif louable se révèle irréaliste et même contre-productif. Il faut balayer l’image idyllique de la Suisse référendaire. Bien des votations marquées par une abstention élevée entérinent en Helvétie le politiquement correct.

La liste de Patrice Grudé peut concurrencer « France libre » conduite par le chanteur Francis Lalanne avec l’humoriste Dieudonné à la troisième place. Tous deux souhaitaient faire des spectacles communs dans les salles Zénith de France. Le Régime a empêché cette représentation festive. Il a en revanche réussi à les réunir sur la même liste. « France libre » met en transe les journalistes de BFM TV quand les deux artistes se filment dans une cellule et que Dieudonné qualifie l’Europe de « fosse à merde ». En 2019, Francis Lalanne dirigeait déjà « Alliance jaune » qui se revendiquait des Gilets jaunes. Elle ne récolta que 121 209 suffrages, soit 0,54 %. Le parcours politique du chanteur vedette des années 1980 est sinueux. Longtemps proche de l’écolo-centriste Jean-Marc Governatori, Francis Lalanne a défendu en 2015 les immigrés clandestins sans-papiers. En 2022, excédé par la propagande covidienne, il apporte sa voix à Marine Le Pen. Il sera intéressant d’observer le résultat de cette liste et de le comparer avec l’audience moyenne sur Internet de ces deux protagonistes.

Les souverainistes se présentent à ces élections en ordre dispersé. Une fois encore, l’Union populaire républicaine (UPR) de François Asselineau a déposé une nouvelle liste en faveur du Frexit. Il y a cinq ans, il obtenait 1,17 %. Mais peut-on se fier à un haut-fonctionnaire issu des réseaux de Charles Pasqua et qui, pendant l’élection présidentielle de 2017, faisait sa campagne avec les drapeaux français, de la Francophonie et de l’ONU ? François Asselineau est un souverainiste qui ignore tout impératif identitaire. En 2021, il déclarait que les Français fussent bien plus proches des Maliens que des Lettons. On en reste pantois…

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01:07 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 06 juin 2024

Rennes, la presse passe sous silence un dramatique accident... le chauffard est sous OQTF.

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Quelques jours après le drame, les militants nationalistes rennais de l'Oriflamme se sont rendus sur place pour exiger l'expulsion des OQTF.

Le 9 avril dernier, dans le quartier de Beauregard à Rennes, un enfant de deux ans s’est fait écraser par une voiture. Personne n’a entendu parler de cette atroce histoire et pourtant, elle rappelle douloureusement les cas de Lola, de Thomas et plus récemment de Mathis. En effet, le conducteur conduisait sans permis et est un Géorgien de 40 ans sous OQTF.

Au-delà de l’omerta médiatique (quelques articles tout au plus), la justice s’est une nouvelle fois couverte d’ignominie en libérant ce meurtrier étranger sous OQTF une semaine après le drame. Il sera jugé le 10 juin.

Un clandestin a écrasé un petit Français et il est libre. Un étranger sous OQTF peut tuer des Français et rester libre sur le territoire national.

Il est plus que temps d’éviter de futurs drames en organisant une politique de remigration, tout comme il est temps que les juges rouges rendent des comptes, car ils ont du sang d’innocents jusqu’au coude.

18:16 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |