vendredi, 04 octobre 2024
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Rapide retour sur la déclaration de politique générale de Michel Barnier – La recherche du compromis : pour agir ou pour durer ?
Maurice Bernard
Pour tout nouveau Premier ministre, la déclaration de politique générale est un exercice obligé. Michel Barnier s’y est donc livré, mardi dernier, 1er octobre. Mais dans le contexte politique particulier qui est le sien, inédit depuis le début de la Ve République : un pays, une assemblée morcelés, profondément divisés, et un gouvernement sans majorité, sans mandat ni véritable légitimité.
Dans ces conditions, il n’y a pas grand chose à attendre et aucune illusion à se faire. Comme nous l’avons déjà écrit sur ce blog, Michel Barnier, « de fait, se trouve dans une situation impossible ». Maintenant que sa galère est à l’eau, « il va lui falloir tenir fermement à la fois le fouet et la barre afin de maintenir la discipline au sein de la chiourme gouvernementale et d’éviter les nombreux écueils qui ne vont pas manquer de jalonner sa route. Il va devoir louvoyer, composer, ruser, avec un objectif premier : durer. Ses maîtres mots ne peuvent donc être que "consensus" et "compromis", et les mesures mises en œuvre que l’expression du plus petit dénominateur commun. Par conséquent, rien de particulier à espérer. Malgré tout, il va être intéressant de voir quel mouvement il va impulser » à son équipe et dans quelle direction il va la mener. À notre niveau, il ne nous reste donc qu’à attendre et voir ce qui va advenir ; si tant est qu’à l’arrivée, il advienne quelque chose !
Pour le moment, nous ne disposons que des pistes qu’il a bien voulu nous indiquer durant l’heure et demie qu’a duré son intervention (véritable numéro d’équilibriste, « sur une ligne de crête », avec, en embuscade, LFI-NFP d’un côté - toujours aussi enclin à "bordéliser" l’hémicycle - et RN de l’autre) : l’allègement du fardeau « colossal » de la dette par la réduction des dépenses, une plus grande efficacité de la dépense publique, une participation demandée aux grandes entreprises, aux Français les plus fortunés (l'impôt, toujours l'impôt), et une lutte résolue, dans la durée, contre la fraude fiscale et sociale ; la limitation au strict minimum des nouvelles normes, la lutte contre les cas de surtransposition des normes européennes, une meilleure utilisation de l’intelligence, de l’expertise au sein des services de l’État, plutôt que d’avoir recours à des cabinets de conseil privés (certains, au passage, en ont pris pour leur grade), etc.
À terme, nous verrons bien de quelles mesures concrètes accouchera cette énumération d’intentions…
Quoi qu’il en soit, Michel Barnier sait qu’il est sur un siège éjectable. Son gouvernement ne durera que le temps que voudront bien lui accorder les députés. Manifestement, il a parfaitement intégré cette donnée et en tire un certain détachement, une certaine liberté… Alors, qui sait : nous ne sommes pas à l’abri de certaines bonnes surprises, de sa part, de celle de Bruno Retailleau ou de quelques autres… Wait and see… De toute façon, deux hommes que la gauche radicale a déjà "extrême droitisés" ne peuvent pas nous laisser totalement insensibles...
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Samedi 5 octobre, dans l'Aisne : un rendez-vous avec Alain Escada
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Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, invité ce soir du Forum du Parti de la France
Vendredi 4 octobre, à partir de 21 h : cliquez ici
Par ailleurs, dimanche 6 octobre, Pierre Cassen sera au Rassemblement vendéen
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Persécutions contre la Parti de la France
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Anatomie d’un parlement inutile
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le scrutin des 6 au 9 juin 2024 destiné à élire les membres du Parlement dit européen devait conduire à des bouleversements gigantesques. Résultat : Ursula van der Leyen reste à la présidence de la Commission bureaucratique pour cinq nouvelles années malgré les scandales qui l’entourent. Ce n’est pas la seule inquiétude.
La prochaine vice-présidente de cette instance dévoyée, désignée haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, c’est-à-dire responsable d’une fantomatique « diplomatie » des 27, l’Estonienne Kaja Kallas, est une belliciste russophobe convaincue. Pis encore, dès le mois de septembre il a été prévu que le Lituanien Andrius Kubilius deviendrait le premier commissaire européen à la défense au mépris de tous les traités européens qui confient ce domaine essentiel aux seuls États. La clique cosmopolite mondiale est désormais prête à se battre jusqu’au dernier Européen, voire jusqu’au dernier Albo-Américain afin de préserver ses intérêts bancaires.
Le microcosme médiatique craignait une poussée historique des partis de protestation populaire. Force est de constater qu’elle a été jugulée. Certes, les formations populistes augmentent leur nombre de sièges sans pour autant ébranler l’inévitable coalition qui englobe les soi-disant conservateurs, les sociaux-démocrates, les Verts et les centristes libéraux. La victoire dans le Nord de la gauche verte (le Parti populaire socialiste allié aux écolos arrive en tête au Danemark ou bien les sociaux-démocrates suédois) compense le succès des mouvements populistes dans le Sud.
À l’instar de l’Assemblée nationale française sortie du 7 juillet dernier, le Parlement européen se structure en huit groupes. Cet éclatement surprend quand on sait les règles draconiennes de formation d’un groupe : un minimum de vingt-trois députés originaires d’au moins sept États membres. Ainsi reste-t-il trente-et-un nouveaux élus chez les non-inscrits. Outre les cinq Slovaques de SMER, le parti du Premier ministre Robert Fico, longtemps adhérent à l’Internationale socialiste, y siègent les six Allemands de l’Alliance Sahra Wagenknecht, les communistes néo-staliniens tchèques et grecs ou l’Allemand Maximilian Krah viré de l’AfD. On rencontre d’autres personnalités dont certaines assez loufoques comme les trois élus espagnols nationaux-wokistes de Se Acabó La Fiesta (« La fête est finie ») ou le youtubeur apolitique chypriote Fidías Panayiótou.
La Xe législature (2024 – 2029) voit néanmoins quelques changements révélateurs. Après avoir lorgné vers le groupe centriste – libéral macroniste Renew Europe, les huit Italiens du Mouvement Cinq Étoiles intègrent le groupe de la Gauche. Ils travaillent désormais avec leurs trente-huit collègues de La France insoumise, de Die Linke et de Podemos. Le président du Mouvement Cinq Étoiles, Giuseppe Conte, rêve de reproduire en Italie la stratégie éruptive de Jean-Luc Mélenchon.
Exclue avant le terme formel de la précédente législature du groupe Identité et Démocratie à l’initiative du Rassemblement national, l’AfD est quand même parvenue à monter un groupe précaire de vingt-cinq membres : l’Europe des nations souveraines. L’unique élue de Reconquête !, Sarah Knafo, a eu le courage de le rejoindre et de cohabiter avec un Hongrois du Mouvement Notre Patrie, un Tchèque de Liberté et démocratie directe ou un Slovaque de Republika, dissidence du Parti populaire « Notre Slovaquie » de Marian Kotleba.
Les quatre autres élus de la liste zemmouriste conduite par Marion Maréchal ont pour leur part rallié les Conservateurs et réformistes européens (CRE) aux côtés des vingt-quatre Fratelli d’Italia, des dix-huit Polonais de Droit et Justice ou des trois nationaux-centristes de la Nouvelle Alliance flamande, soit un total de soixante-dix-huit membres, ce qui en fait le quatrième groupe de l’assemblée. On oublie que l’époux de Marion Maréchal, Vincenzo Sofo, est eurodéputé depuis 2020. D’abord militant à la Lega et animateur du blogue Il Talebano (« Le Taliban »), il s’inscrit aux Fratelli d’Italia en 2021 quand Matteo Salvini décide de soutenir le gouvernement technique de Mario Draghi. Ce rapprochement conjugal coûte cher aux contribuables franco-italiens.
Créé sous l’impulsion du ministre – président Viktor Orban dont les députés européens étaient jusqu’à présent non-inscrits, le groupe des Patriotes pour l’Europe compte quatre-vingt-quatre élus parmi lesquels les Hongrois du Fidesz (10), les Espagnols de Vox (6), les Portugais de Chega (2) ou les 7 Tchèques d’Ano 2011. « Oui 2011 » en tchèque a rompu au lendemain des dernières élections avec le bloc central Renew Europe. En dépit de la présidence exercée par Jordan Bardella à la tête du contingent le plus nombreux (30), la présence de la Mitteleuropa y demeure prégnante.
L’impossibilité de rassembler les Patriotes pour l’Europe et les Conservateurs et réformistes européens ne repose pas sur des querelles personnelles. De puissantes divisions opposent en fait ces deux groupes sur des sujets primordiaux. Lancés par les Polonais de Droit et Justice et les tories britanniques qui estimaient le Parti populaire européen trop fédéraliste, les CRE sont historiquement des atlantistes. Dans le conflit ukrainien, ils encouragent l’effort de guerre de Kyiv. Par ailleurs, ces conservateurs réformistes prônent la répartition obligatoire des immigrés clandestins dans tous les États membres de l’Union, quitte à accroître les fractures ethno-sociales internes. En voisin de l’Ukraine, Viktor Orban recherche d’abord la paix entre les belligérants et se préoccupe ensuite du sort de la minorité hongroise en Ukraine. Le dirigeant magyar refuse en outre toute répartition obligatoire des migrants chez lui. Sa modération lui fait récuser tout projet sérieux de remigration peut-être envisagé par l’AfD. La Hongrie accueille des usines chinoises et fait venir une main-d’œuvre qualifiée étrangère extra-européenne. L’économie hongroise est bien trop mondialisée pour esquisser toute éventualité autarcique réelle.
Symbole de la fatuité politique, le Parlement dit européen discute, bavarde et jacasse. Quand il ne vote pas des motions fumeuses adressées à la terre entière, ce qui en fait la risée du globe, il conçoit des normes incessantes qui tyrannisent le quotidien des petites gens. L’assemblée fractionnée plonge dans les abîmes de la théâtrocratie parlementaire, un bidule qui remue sans fin sur lui-même en-dehors de toute essence du politique.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°126, mise en ligne le 1er octobre 2024 sur Radio Méridien Zéro.
00:18 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 03 octobre 2024
Ne nous trompons pas de colère...
Pierre-Marie Bonneau,
avocat, tête de liste Forteresse Europe en juin 2024
Philippine… Après Thomas, Lola, Matisse… La France pleure sa jeunesse, assassinée dans des conditions sordides par des individus qui n’ont rien à faire ici, chez nous, puisque même l’administration leur avait ordonné de quitter le territoire. La colère gronde, le peuple de France n’en peut plus de cette insécurité, de ces pans entiers du territoire national devenus des coupe-gorges abandonnés aux mains de mafias étrangères. Bougies, marches blanches, tubes de vaseline du « Padamalgam » : stop !
Mais pouvait-il en être autrement ? « Si les triangles faisaient un Dieu, ils lui donneraient trois côtés… » écrivait Montesquieu (Lettres persanes). Chaque peuple, sur terre, sait bâtir une civilisation conforme à sa nature, à son essence, au génie de sa race. Croire que cette règle d’airain peut avoir des exceptions est un mensonge criminel. Et de nos jours, ce mensonge criminel porte un nom : celui de l’antiracisme. Et c’est ce même mensonge, devenu dogme républicain sinon religion d’État, qui conduit notre système politico-judiciaire à écraser, à persécuter, à enfermer à coup de lois et de jurisprudences toujours plus totalitaires tous ceux qui osent émettre un doute sur la possibilité de recevoir en France et en Europe des masses d’immigrés venus de tous les confins les plus sanglants du globe sans qu’ils y apportent avec eux, leurs mœurs, leurs us et coutumes. Ça n’est pas pour rien que c’est en France et en Europe que la magnifique fleur de la chrétienté a pu éclore en paix et que les paroles des Évangiles, maintenues dans le carcan doctrinal des Églises catholique ou orthodoxe, puis réformées, imprégnées de la sage philosophie des Grecs et du sens politique des Romains, ont donné le fruit de notre douce prospérité, de notre belle gloire et de ces libertés que nous voyons chaque jour disparaître sous les coups des barbares.
Mais est-ce que cette monstrueuse volonté de nos dirigeants politiques, d’accoucher, aux forceps, à tout prix et même sur un monceau de cadavres, d’une société multiraciale en Europe, est née du néant ? Il suffit de s’intéresser à ceux, hommes politiques, bailleurs de fonds ou dirigeants de nos grands médias, qui veulent ce changement de peuple, pour faire cet étrange constat : ceux qui imposent la société plurielle en France sont ceux qui soutiennent Israël en Palestine. Il ne s’agit pas, il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître, d’un problème uniquement religieux ou ethnique : parmi cette élite mortifère, Il y a bon nombre d’individus totalement étrangers au judaïsme, tant par leurs origines que par leur pratique religieuse. Mais tous soutiennent, en France comme en Palestine, le grand remplacement des peuples autochtones, au besoin au prix d’un bain de sang…
Et c’est là qu’il ne faut pas se tromper de colère ni raisonner en sophistes.
« Tous les chats sont mortels, Socrate est mortel, donc Socrate est un chat » se décline parfois dans les milieux patriotes sous une forme tous aussi absurde : « les assassins de nos jeunes sont arabes, les Palestiniens sont arabes, les Israéliens massacrent les Palestiniens, vive Israël et sa politique se massacres… » La frustration de ne pas voir nos gouvernants réagir plus fermement face à la violence engendrée par cette société multiraciale conduit nombre de Français écœurés à admirer cet État criminel, né par le terrorisme et se maintenant par le meurtre de masse et le génocide.
C’est une erreur fatale.
Soutenir le grand remplacement de Bethléem à Gaza ne mettra absolument pas fin à celui que nous subissons chez nous, de Marseille à Lille en passant par Paris.
« Quand le sage montre le lune, l’imbécile regarde le doigt… »
Les réactions que j’ai lues, au hasard de mes flâneries sur les réseaux sociaux, suite à la mort du secrétaire général du Hezbollah libanais, le Cheikh Nasrallah, m’inspirent ces quelques réflexions.
Le Liban a été déstabilisé, détruit par l’afflux de réfugiés palestiniens essentiellement sunnites, qui a brisé son fragile équilibre communautaire et l’a plongé dans les affres d’une guerre sanglante.
C’est l’État hébreu qui a impitoyablement chassé ces Palestiniens de la terre de leurs pères, de leurs foyers, pour se les accaparer et y installer des Juifs venus du monde entier, au seul motif, brutalement raciste, qu’ils sont juifs… N’était-il pas légitime, pour un religieux chiite, de s’y opposer de toutes ses forces, de toute son âme et par tous les moyens ? La main qui a assassiné Nasrallah est celle qui bâillonne chaque jour un peu plus les Français de souche, qui s’oppose à ce qu’une solution humaine et raisonnable soit trouvée pour que nos jeunes arrêtent de se faire égorger, violer, massacrer.
La remigration est nécessaire et possible. Mais c’est en soutenant partout ceux qui subissent la dictature des fous du mondialisme, des tenants d’une humanité métissée, réduite à une masse de consommateurs et de producteurs déracinés, que nous pourrons l’imposer, pas en nous rangeant, par aveuglement, de leur côté.
Ne nous trompons pas de colère.
Source cliquez ici
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mercredi, 02 octobre 2024
Et ça continue :
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Samedi 12 octobre, à Bignan dans le Morbihan : conférence d'Olivier Pichon sur "l'Union européenne, la prison des peuples"
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Lyon, vendredi 22 novembre : une conférence de Jacques Arnould sur le Choeur Montjoie-Saint Denis
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L'hommage des Parisiens, dimanche dernier, à Philippine
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Espagne, il y a 90 ans, les gauches prenaient les armes pour abattre le régime
Michel Festivi
C’est toujours la même chose avec les gauches, qui se sont auto-auréolées par proclamation dans le camp du bien, avec bien souvent les complicités des fausses droites, des mous, des peureux et des tièdes qui refusent de les combattre sur le terrain des idées. Elles s’auto désignent être les parangons de la démocratie luttant contre le « fascisme », « siamo tutti antifascisti » comme elles l’ont beuglé scélératement lors des manifestations à la mémoire de la pauvre Philippine, ces derniers jours.
Il est donc plus qu’utile, indispensable même, de rappeler en permanence leurs permanentes déviances totalitaires staliniennes, qui consistent à interdire à leurs adversaires de les combattre au nom des libertés, défendues par ceux et celles qui ne pensent pas comme la doxa socialo-communiste, comme le résumait Saint Just « Pas de libertés pour les ennemis de la liberté. »
Justement, l’occasion m’en est donnée en ce 90ème anniversaire de la révolution des Asturies, qui vit en Espagne républicaine, les gauches, dont le PSOE, fomenter un coup d’état armé contre les institutions, tout simplement parce que ces mêmes gauches refusaient le résultat des urnes qui leur était défavorable.
Petit retour en arrière. Le 14 avril 1931, le surlendemain d’élections municipales qui avaient vu largement triompher les candidats monarchistes sur les candidats républicains dans la proportion de 8 sur 1 selon tous les observateurs dont l’historien Hugh Thomas, le Roi Alphonse XIII, soucieux d’éviter tous troubles et bains de sang, quitte l’Espagne, car dans les grandes villes seulement, les républicains l’ont emporté et ils menacent la paix publique (on notera que le résultat de ces élections ne fut jamais ni établi ni publié officiellement). Le régime républicain s’est alors auto-proclamé sans referendum ni consultation. En juin 1931, les élections constituantes donnent une large majorité aux gauches, qui élaboreront une constitution très anticléricale en décembre 1931.
Mais devant l’impéritie généralisée des gouvernements de gauche dirigés par Manuel Azaña qui ruinent le pays, en septembre 1933, le Président de la République, Niceto Alcala Zamora, est contraint de dissoudre les Cortès et d’appeler à de nouvelles élections. En novembre 1933, c’est le coup de tonnerre, les gauches sombrent, le PSOE qui avaient 150 députés tombe à 50 élus. Ce sont les droites qui l’emportent largement, la Confédération des droites espagnoles, la CEDA, dirigée par José Maria Gil Roblès devient le 1er parti d’Espagne, suivi par le parti républicain radical dirigé par Alejandro Lerroux, un modéré opposé aux gauches. (Lors de ces élections et pour la 1ere fois les femmes comme les hommes de plus de 23 ans purent voter).
Or, contre toute attente, le Président de la République, menacé par le PSOE et les gauches, va refuser de nommer Gil Roblès Chef du gouvernement et va même lui refuser tout ministre. C’est Alejandro Lerroux qui va assumer ce poste. Les gauches refusent le résultat des élections et menacent de prendre les armes si d’aventure des membres de la CEDA arrivaient au gouvernement.
Pendant toute l’année 1934, en prévision d’une éventuelle nomination de ministres Cédistes, les gauches se regroupent, s’organisent pour préparer un coup d’état révolutionnaire. A Oviedo, capitale des Asturies, un pacte organisationnel révolutionnaire est convenu, le 28 mars 1934, entre les anarchistes, les socialistes et des franges communistes. Depuis 1932, des armes de contrebande avaient été acquises et dispersées dans toute la péninsule. En Catalogne, les leaders catalans multiplient les proclamations révolutionnaires. Le 11 septembre 1934, un navire affrété par des socialistes, rempli de caisses d’armes est découvert par les autorités.
Le 1er octobre 1934, la CEDA retire son soutien au gouvernement centriste. Dès lors devant la crise institutionnelle, Alcala Zamora accepte à contre-cœur, de nommer 3 ministres de la CEDA mais toujours sous la Présidence d’un centriste du parti républicain radical. C’est l’étincelle qui va provoquer comme le dira bien plus tard l’historien espagnol Luis Pio Moa « la première bataille de la guerre civile. »
Aussitôt, dans tout le pays, les gauches redoutablement armées, attaquent des bâtiments officiels, des soldats, des policiers. A Madrid, Barcelone et dans la plupart des grandes villes des combats meurtriers se déroulent. Mais le gouvernement, après quelques jours de flottement, réussit à faire cesser les émeutes révolutionnaires, surtout en Catalogne (46 morts et plus de 100 blessés). Partout ? Sauf dans les Asturies où se sont regroupés dans cette région minière, la plupart des révolutionnaires les plus déterminés. En plus des armes, les mineurs disposent de la dynamite qu’ils savent parfaitement manier, les fameux dynamiteros.
Le gouvernement est débordé, près de 30 000 révolutionnaires lourdement armés conquièrent les principales villes de la région, la république asturienne y est proclamée. Les insurgés parviennent à s’emparer des manufactures d’armes de Trubia et de La Vega. Ils assassinent des prêtres, des commerçants, des personnes qualifiées de « bourgeois », comme en URSS. Des soviets sont installés, ils pillent des banques. Ils incendient les symboles religieux, La Cathédrale d’Oviedo est en partie brûlée, dont plus de 55 000 volumes remarquables de la bibliothèque universitaire.
Devant ces émeutes révolutionnaires, le gouvernement se résigne à faire appel au plus brillant général d’alors, un certain Francisco Franco, et ce d’autant que beaucoup de généraux républicains voire francs-maçons ont failli, Franco les destituera. En 15 jours, grâce à sa détermination calme mais implacable, et grâce surtout à ses soldats d’Afrique, du Maroc qu’il fait débarquer par le port de Gijón, il réussit à vaincre les rebelles et à rétablir l’ordre public. L’un des chef révolutionnaire Berlamino Tomas concèdera « Notre défaite n’est que momentanée, et bien que nous ayons des fusils, des mitrailleuses et des canons, nous n’avons plus de munitions... nous n’abandonnerons pas la lutte des classes... notre reddition d’aujourd’hui n’est qu’une simple halte...et nous nous préparons aux prochaines batailles ». Les combats qui recommenceront à partir du 18 juillet 1936, prouveront cette harangue. Le Lénine espagnol, chef du PSOE, Largo Caballero n’avait-il pas déclaré « je veux une république sans classe, mais pour cela il faut qu’une classe disparaisse ».
Cette première bataille de la guerre civile, voulue par les gauches laissera sur le tapis 256 militaires qui déploreront aussi 639 blessés, les insurgés pour leur part auront 940 morts et 1449 blessés. L’historien Ricardo de la Cierra écrira « la guerre civile commença en octobre 1934, il n’y a aucun doute à ce sujet ». Je laisse le mot de la fin à un républicain modéré, qui à partir de 1931 sera nommé ministre, puis ambassadeur d’Espagne aux USA, puis en France, il déclarera en exil bien après la fin de la guerre civile, lui qui fut membre de l’Académie Royale espagnole : « Le soulèvement de 1934 fut impardonnable. La décision du Président de la République d’appeler des membres de la CEDA au gouvernement était inattaquable, inévitable et même pas mal attendue depuis pas mal de temps. L’argument selon lequel Mr Gil Roblès cherchait à détruire la constitution pour instaurer le fascisme, était à la fois hypocrite et mensonger. Avec la révolte de 1934, la gauche espagnole perdait jusqu’à l’ombre d’une autorité morale pour condamner le soulèvement de 1936. »
Nous devons sans cesse rappeler l’histoire sanglante des gauches, nous avons tous les arguments pour le faire partout et en tout lieu. Il faut impérativement gagner la bataille des idées, c’est capital et ne pas laisser les gauches nous déverser sans réagir leurs mensonges permanents.
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Sur Boulevard Voltaire, Jean Kast tacle de belle manière "Darmalin"
La grenouille qui veut se faire aussi grosse qu'un bœuf a à peine quitter la place Beauvau pour réintégrer le "palais Bourbier" qu'elle « fait, comme l'écrit Jean Kast, son "coming out" ». L'ancien ministre de l'Intérieur est en fait « de gauche ». Mais pas de n'importe laquelle. Il est de cette gauche multiculturaliste, communautariste, toujours encline à dénoncer le "racisme systémique", les "discriminations" et le manque de "diversité" sans laquelle, pense-t-il sans doute, il ne saurait y avoir en France, désormais, de majorité permettant d'accéder à la plus haute fonction...
Un article roboratif à lire sur Boulevard Voltaire, cliquez ici
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Vu sur le site de la revue Eléments : Le temps des passions tristes et des haines purulentes…
Xavier Eman
L’abominable martyr de la jeune Philippine, violée et assassinée par un migrant marocain sous OQTF, a engendré un immense flot de commentaires, un vaste vacarme médiatico-internetesque au sein duquel se sont disputés la bêtise, le cynisme, le calcul, la bassesse et même l’ignominie, chacun soumettant sa « réaction » aux intérêts supposés de son « camp ». Dignité et retenue interdites. Derrière l’omniprésence d’un discours «moraliste » et « vivre-ensembliste » toujours plus factice et désincarné, sommes-nous encore capables d’humanité ?
Il fut un temps où l’on respectait la mort, y compris celle de ses adversaires et même de ses ennemis. Un temps où le brouhaha des querelles partisanes et des conflits politiques s’apaisait quelque peu à proximité des tombeaux, où l’on ne sa gaussait pas des larmes, et où les huées et les glapissements des hyènes ne couvraient pas les sanglots des familles endeuillées.
Oh, bien sûr, ne soyons pas naïfs, il ne s’agissait bien souvent que de conventions sociales, et il a sans doute également toujours existé des exceptions, les cœurs secs et les âmes basses n’étant pas une invention de notre modernité. Mais au moins, il existait des règles de décence et de tenue, et la majorité des gens partageaient une « décence commune » minimale qui interdisait de rire ou de cracher dans les cimetières, quel que soit le drapeau qui y flottait.
C’est un temps, hélas, fort lointain. Désormais toutes les barrières morales et éthiques sont tombées, les codes d’honneur ont été remisés dans les caves poussiéreuses de temps obscurantistes, et plus rien ne restreint le goût âcre et violent de la curée, de l’éructation vindicative, de l’insulte et de la vomissure. L’ère des réseaux sociaux a inauguré le temps des hommes sous pseudos mais sans masque, révélant, à travers le relatif anonymat par lequel ils se sentent protégés, toute l’abjection de leur nature profonde. Ce mal est aujourd’hui omniprésent, s’est répandu partout, les hystéries idéologiques justifiant tout, jusqu’aux pires saloperies. On peut bien se vautrer dans le mal concret, la dénonciation, la diffamation, l’injure et la violence, si c’est pour faire triompher un « Bien » éthéré, absolu, fantasmatique et désincarné ! Nous ne nous confrontons plus à des adversaires, des opposants, mais à des monstres, des erreurs de la nature dont la seule existence est une offense à la bienséance et une entrave à l’établissement du paradis terrestre universel. Ils doivent donc être éliminés. Et l’on se réjouit donc de leur élimination, quels qu’en soient les circonstances et les responsables. C’est en tenant ce genre de raisonnement que des activistes d’extrême gauche peuvent, sans crever de honte, interrompre des minutes de silence consacrées à la mémoire d’un jeune femme violée et massacrée, que des harpies estudiantines peuvent arracher les affiches lui rendant hommage et que des porcs satisfaits peuvent ricaner, sur Twitter ou Instagram, des circonstances de sa disparition.
Guerre civile ?
C’est d’ailleurs ici que la dialectique identitaire purement « ethnique » montre ses limites. Car ces gens qui glaviotent sur des cadavres encore chauds, qui font passer leurs obsessions idéologiques avant la plus infime décence, qui dégueulent leur exécration de toute ce que représente une jeune fille comme Philippine (bourgeoisie, catholicisme, scoutisme… ) et leur préférence viscérale, systématique et définitive, pour les migrants et les « racisés » de tout poil, même meurtriers et violeurs, tous ces étudiants déconstruits, ces vieux profs retraités et autres punks à chiens, ils sont bien « blancs », bien autochtones et « de souche ». Et, sans nul doute, ils détestent la France traditionnelle, son histoire, sa culture et son identité, plus absolument et radicalement que la majorité des étrangers ou des français d’origine immigrée.
Il existe aujourd’hui des fractures internes à ce qui fut jadis le peuple français qui semblent indépassables, impossibles à résorber, des visions du monde et de la vie irréconciliables et une polarisation des antagonismes de plus en plus radicale. La « guerre civile » est déjà là, dans les têtes, dans les cœurs et dans les mots. Peut-on encore éviter qu’elle explose dans les rues ? S’il faut bien sûr l’espérer de toutes ses forces, on peine néanmoins à discerner les voies pouvant éviter cette tragique finalité.
Pour voir cet article sur le site de la revue Eléments, cliquez ici
10:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sarah Knafo sur la matinale de Frontières (ex-Livre noir)
Après l'Heure des pros 2, lundi soir 30 septembre, l'eurodéputé Reconquête! était, hier, mardi 1er octobre, l'invitée de la première matinale de Frontières. Une nouvelle occasion pour elle de revenir sur la plainte algérienne qui la vise (une scandaleuse entreprise d'intimidation), sur les dernières déclarations du nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, ou encore sur l'avenir du parti d'Eric Zemmour.
Pour suivre l'ensemble de cet entretien :
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mardi, 01 octobre 2024
Demain, mercredi 2 octobre, à Paris...
Demain, mercredi 2 octobre, docteur Merlin dédicacera, à la librairie Vincent (115 avenue de La Bourdonnais, 75007 Paris, métro Ecole Militaire) son dernier ouvrage Défense de l'Occident et la Garde de fer. Pour la première fois, il y a réuni les quinze articles que la revue, créée en 1952 par Maurice Bardèche, a consacrés à la "Légion de l'Archange Saint Michel" de Corneliu Codreanu (1899-1938).
Ce recueil, qui est, selon les propres mots de l'auteur, un hommage aux "Légionnaires", vient nous rappeler qu'après l'assassinat de leur chef, ils n'ont cessé d'entretenir la flamme et de lutter, comme ils ont pu, contre la barbarie communiste, à l'intérieur même de la Roumanie ou dans leur exil, nous donnant ainsi une grande leçon d'humilité, d'exigence et de courage.
Pour commander l'ouvrage de Docteur Merlin, cliquez ici
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Un note de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) - L’immigration entre 2006 et 2021 : une hausse rapide et forte, et une diffusion en taches d’huile sur le territoire, en particulier dans le Grand Ouest
Synthèse nationale
Il y a un peu plus d’un an, en juillet 2023, à la suite des émeutes du mois de juin précédent, l’analyste Jérôme Fourquet, dans un article publié par le Point, évoquait « la "banlieusardisation" progressive des territoires gravitant dans l’orbite éloignée des grande métropoles ». Cet étalement en tache d’huile de l’immigration, dans les « confins » des grands centres urbains (en particulier dans les petites villes) « desservis par les trains de grande banlieue ou d’importants axes routiers », vient d’être mis en évidence par une note de l’OID publiée récemment (à partir des bases de données du recensement rendues publiques par l’INSEE). On peut en retenir les principaux point suivants :
Selon ces chiffres officiels, entre 2006 et 2021, le nombre d’immigrés résidant en France a augmenté de 35%, passant de 5,136 millions à 6,932 millions (soit 1,8 million de plus en 15 ans). Résultat : « Il n’y a jamais eu autant d’immigrés en France qu’aujourd’hui, que ce soit en valeur absolue ou en part relative, avec une croissance spectaculaire pouvant être observée depuis la fin des années 1990 ».
Cette hausse concerne aussi bien le nombre des primo-titres de séjours accordés (+41% entre 2006 et 2021), que celui des primo-demandes d’asile (qui a triplé entre 2009 et 2019) ou celui de l’immigration clandestine (le nombre des bénéficiaires de l’aide médicale d’État - AME – a doublé entre 2006 et 2021).
« La France accueille l’immigration la plus africaine d’Europe ». En 2020 (selon les données de l’OCDE), 61% des immigrés vivant en France étaient originaires d’Afrique, « soit une part trois fois supérieure à la moyenne de l’UE ».
Plus de 40% des immigrés sont « venus pour accompagner ou rejoindre un membre de leur famille ».
L’immigration se diffuse rapidement dans l’ensemble du pays. Sa « surreprésentation (…) dans des régions concernées largement et de plus longue date » s’en trouve consolidée. Mais elle touche aussi, désormais, « des territoires parmi les moins concernés (…) jusqu’alors, avec un basculement notable dans les régions du Grand Ouest ».
À titre d’exemple, entre 2006 et 2021 toujours, la part des immigrés dans la population totale a doublé (ou presque) au Mans, à Brest, Caen, Libourne, Lorient, Saint-Nazaire ou Vélizy-Villacoublay (pour y représenter de 7,7% à 13,1% de la population totale). Si on prend les petites villes de la seule Bretagne, on voit qu’elle a été multipliée par 8,25 à La Guerche-de-Bretagne, par 6,8 à Vezin-le-Coquet et qu’elle a triplé à Loudéac, Pontivy ou Le Rheu (pour y représenter désormais de 8,5% à 11,8% de la population)…
Les « moteurs de ces dynamiques locales » recensés par la note de l’OID sont, depuis longtemps, bien identifiés, dénoncés et combattus par la droite nationale et identitaire (notamment par notre ami Bernard Germain) : « les stratégies nationales de "répartition" de l’immigration, les politiques d’attractivité migratoire mises en œuvre par certaines collectivités (et associations, NDLR) ou encore les phénomènes de diaspora entretenus par des flux migratoires à motif largement familial ».
Pour prendre connaissance de l’intégralité de la note de l’OID, cliquez ici
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11:30 Publié dans Banalisation..., Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sur les chiffres réels de l'immigration en France, deux livres d'André Posokhow édités par Synthèse nationale
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11:25 Publié dans André Posokhow, Banalisation... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Au nom de la vérité
Yves Thréard
Ce n’est pas la censure des députés que doit redouter le plus Michel Barnier ce mardi, à l’issue de son discours de politique générale. Le Rassemblement national, tout occupé à ses procès, l’a dit et répété : il n’est pas dans cet état d’esprit. La gauche de Mélenchon est acquise à l’idée, mais pas les socialistes. Le bloc central et Les Républicains n’ont, quant à eux, rien à y gagner. C’est un autre défi qui est posé au premier ministre, et il est autrement plus difficile à relever : il n’est pas arithmétique, mais d’ordre psychologique. Le nouveau locataire de Matignon doit d’abord chercher à conquérir la confiance d’une majorité de Français. Car, loin de la parenthèse olympique, ces derniers sont déboussolés par le désordre politique, inquiets pour leur pouvoir d’achat et exaspérés par la montée de l’insécurité. Il est urgent que le pays sorte du « chemin somnambulique vers l’affaiblissement », comme l’écrit très bien Jean-Michel Blanquer.
En arrivant à l’Hôtel de Matignon, Michel Barnier a promis « de dire la vérité ». C’est donc au nom de la vérité qu’il doit s’exprimer dans l’hémicycle du Palais Bourbon. Et certainement pas en s’éloignant de ses convictions, comme certains le lui suggèrent, pour essayer de s’attirer l’indulgence d’une partie de la gauche ou de la majorité présidentielle. Continuer sur la pente glissante du « en même temps », entre fermeté et humanité, serait un pari perdant. Nombre des donneurs de leçons d’aujourd’hui n’ont rien fait hier – ou pas grand-chose – quand ils étaient aux affaires. Comment ont-ils pu laisser filer ainsi la dette ? Et face à l’immigration et à la délinquance dont ils ont perdu peu à peu le contrôle, comment accepter qu’ils posent désormais leurs lignes rouges? Compte tenu de leurs médiocres résultats, les ambitieux au regard tourné vers 2027 devraient avoir la décence de ne pas faire « danser » plus longtemps Michel Barnier.
Le premier ministre a annoncé que son discours ne ressemblerait pas, comme trop souvent avant lui, à un long catalogue de mesures. Les priorités sont connues. S’y attaquer exige du courage. À lui, qui n’a rien à perdre, de se distinguer.
Source : Le Figaro 1er /10/2024
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Bienvenue dans le monde opaque des notes blanches de la DGSI !
Claude Janvier.
Supprimées par Nicolas Sarkozy en 2002, elles sont à nouveau utilisées par la Direction générale de la sécurité intérieure, - DGSI -, depuis l’instauration des états d’urgence successifs, afin de proposer au ministère de l’Intérieur des assignations à résidence, perquisitions administratives et autres mesures d’exception.
Pour une fois que Nicolas Sarkozy avait adopté une bonne mesure en les supprimant, elles sont réapparues. Mais de quoi s’agit-il ? De ces fameuses notes blanches. Dignes d’un état policier, ce que la France est devenue, elles sévissent de nouveau depuis 2015. Le prétexte invoqué étant, vous vous en doutez, l’état d’urgence. Entre 2015 et 2017, nous avons vécu sous menaces terroristes, donc sous état d’urgence, puis nous avons enchaîné l’état d’urgence sanitaire de 2020 jusqu’au 1er août 2022. (1) Bienvenue dans le monde sans fin et programmé des "états d’urgence".
En théorie, l’état d’urgence a été levé depuis lors. Mais qu’en est-il réellement ? Car, comme l’Hydre de Lerne, vous coupez une tête, mais une autre apparaît. Les Parisiens médusés ont assisté au bouclage de la capitale avant et pendant les JO de Paris. Grillages, contrôles, QR code pour rentrer chez soi, gendarmes, policiers et militaires armés jusqu’aux dents à tous les coins de rues. L’oppression policière à son paroxysme ? Que nenni ! Elle a encore de beaux jours devant elle. Laurent Nuñez, préfet de police de Paris depuis juillet 2022, - mais qui, rappelez-vous, s’était illustré aux côtés de Christophe Castaner dans la répression violente des Gilets Jaunes -, vous le prouve en déclarant, il y a peu, vouloir maintenir la vidéosurveillance algorithmique testée pendant les JO à Paris. (2)
Comme si tout cela ne suffisait pas, derrière cette débauche "sécuritaire" et dans un silence assourdissant, d’obscurs gratte-papier décident, dans la plus grande impunité, de votre sort. Malheur à vous si votre nom apparaissait dans une note blanche. Car, aussitôt, la machine infernale administrative se met en marche. Gérald Darmanin a annoncé fièrement à la fin des JO que 559 MICAS – Mesures Individuelles de Contrôle Administratif et de Surveillance - ont été prononcées à l’occasion de la tenue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. (3) (4) (5) (6)
Un certain nombre de ces Micas visaient des personnes, ni condamnées, ni même mises en examen, mais qui ont eu leur vie gâchée grâce à un auteur anonyme d’une de ces fameuses "notes blanches". Ni signées, ni sourcées, ni datées. Juste de vagues soupçons de troubler l’ordre public. Il faut réaliser qu’une assignation à résidence, pour une durée indéterminée, ruine votre vie professionnelle et familiale. Vous risquez de perdre votre travail, votre couple et votre entourage.
Une infernale aberration, tout comme la protection surréaliste des OQTF. Car, on peut légitimement se demander pourquoi un bon nombre d’OQTF restent en toute impunité sur notre territoire. Les notes blanches, ne serviraient-elles qu’à cibler les voix dissonantes qui osent contester la doxa gouvernementale ? En attendant, certains OQTF sèment la mort et la destruction dans notre pays, témoin le meurtre odieux de Philippine, le 21 septembre 2024. À ce sujet, l’OQTF Marocain présumé récidiviste et assassin aurait dû être expulsé de France depuis au moins le 4 septembre 2024 car, le Maroc avait fait « parvenir son autorisation d'expulsion » aux autorités françaises. (7) Demande qui, mystérieusement, n’a pas été suivie d’effets. Pourquoi ?
La Mesure Individuelles de Contrôle Administratif et de Surveillance ne s’applique donc pas à un OQTF ? Son expulsion non plus ? Les scribouillards anonymes, préfèreraient ils contrôler quelques marginaux ? C’est assurément moins dangereux que de mettre la pression sur des OQTF récidivistes !
Ces fameuses notes blanches ne sont ni datées, ni signées, afin de protéger les fonctionnaires qui les rédigent. Mais les protéger de quoi ? De la rancœur légitime venant de citoyens lésés ? Le courage semble jouer les absents chez les technocrates. Se cacher derrière un clavier devient un sport national. Ces notes contiennent des extraits de rapports de police ou de renseignement sans aucune précision de leurs sources. Un fourre-tout anonyme, qui peut vous assigner à résidence pour une durée indéterminée et vous établir un "superbe" CV que vous aurez le plus grand mal à contester. Car, comment voulez-vous remettre en cause une note blanche puisqu’elle n’est ni signée, ni datée, ni sourcée ?
Comment se débarrasser d’un faux rapport éventuel puisque vous ne connaîtrez jamais sa source, ni de quel service il émane ? Le parcours du combattant administratif est ouvert. Bon courage et bienvenu dans le monde glauque, sournois et destructeur des notes blanches.
Cette méthode insidieuse et cachée peut bousiller la vie de ceux qui osent s’opposer à l’État profond français et peut vous tomber sur le coin du nez du jour au lendemain.
La liberté d’expression n’est qu’une façade creuse. En coulisse, vous êtes menacés tous les jours si vous faites partie des voix contestataires. Comme dit le proverbe : « Un homme averti en vaut deux ». Savoir que ces notes blanches existent permet d’assurer ses arrières.
Claude Janvier : écrivain, essayiste et chroniqueur, auteur du livre Les Démasqués. Qui dirige réellement le monde ? et co-auteur de L’État Profond Français. Qui, comment, pourquoi ? KA Éditions. https://kaeditions.com/
Notes :
(1) https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15851
(2) https://fr.news.yahoo.com/laurent-nu%C3%B1ez-pr%C3%A9fet-paris-veut-223046254.html
(3) https://www.capital.fr/economie-politique/assignation-residence-1394075
(4) https://www.lejdd.fr/politique/exclusif-la-strategie-impl...
(5) https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/03/des-avo...
(7) https://www.lopinion.ma/France-le-rapatriement-des-OQTF-maghrebins-refait-surface-apres-le-meurtre-de-Philippine_a58283.html
07:00 Publié dans Claude Janvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 30 septembre 2024
Autriche, une victoire historique du parti de la droite nationale et populaire
Michel Festivi
Après les très bons résultats des partis classés par les grands médias « à l’extrême droite » lors des élections européennes, que ce soit le RN en France, Vox en Espagne, Fratelli d’Italia en Italie, l’AFD en Allemagne etc.…, après les excellents résultats en chiffres du RN en juillet (11 millions d’électeurs), voilà que le FPÖ (parti de la liberté) en Autriche vient d’emporter pour la première fois de son histoire, les élections législatives qui se sont déroulées ce dimanche, 29 septembre, et est devenu le premier parti du pays.
Déjà le 9 juin dernier, lors des européennes, le FPÖ avait devancé d’un point le VPÖ, le parti de centre droit autrichien qui gouverne l’Autriche, seul ou en coalition, en alternance avec les socialistes du SPÖ ; à Bruxelles, le FPÖ siège avec le Parti d’Orban et le RN. Lors du dernier scrutin législatif de 2019, le FPÖ était dans la tourmente, gangréné par un scandale qui touchait la gouvernance du Parti de l’époque. Il avait perdu près de 10 points et 20 députés, n’en conservant que 31, et était devancé par le SPÖ et le VPÖ.
Le mouvement s’est restructuré et est désormais dirigé par Herbert Kickl, qui n’hésite pas à fustiger la guerre en Ukraine en condamnant tout soutien à ce pays au nom notamment de la neutralité traditionnelle de l’Autriche. Le FPÖ veut faire de sa patrie « une forteresse » contre l’immigration sauvage et illégale. Il a dénoncé le VPÖ qui gouverne depuis 2019, en coalition avec les Verts, ce qui démontre la collusion permanente des centristes européens avec les gauches pour parvenir au pouvoir ou le garder.
Le FPÖ vient de faire un bond de 13 points, ce qui est considérable. Le VPÖ recule de 11 points. Et pourtant, Herbert Kickl ne mâche pas ses mots. Il parle ouvertement de "remigration". « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal dans ce mot » a-t-il déclaré, ajoutant que cela concerne les étrangers « qui ne pensent pas devoir respecter nos règles. ». Kickl est aussi très remonté contre « la folie du genre et le culte de l’arc-en-ciel », accusant aussi les gouvernements européens et l’OMS (pendant la crise du Covid) d’avoir voulu « former un homme nouveau ».
Le Conseil national, comme se nomme la Chambre basse autrichienne, dispose de 183 députés. Le corps électoral avoisine les 6,3 millions de personnes. Désormais le FPÖ, premier parti d’Autriche aura dans la nouvelle assemblée, 58 élus, soit 27 de plus qu’en 2019, alors que le VPÖ n’en aura que 52, 19 de moins. La gauche, le SPÖ, se maintient avec 41 députés. Les libéraux auront 17 élus et les Verts qui faisaient partie de la coalition gouvernementale avec le VPÖ s’effondrent avec 15 élus, soit 11 de moins.
Le FPÖ est, comme tous les partis qui rejettent les oukases bruxellois, veulent empêcher l’envahissement migratoire et assurer la sécurité de leurs citoyens, vilipendé. Toute la presse le qualifie « d’extrême-droite » et rappelle à satiété qu’il aurait été fondé au tout début des années 1950 par d’anciens « nazis ». Même le Figaro y est allé de son complet « du retour de la bête immonde », soulignant néanmoins, que le FPÖ se garderait de toute accointance avec des « néo-nazis ». Quand il s’agit du Parti communiste ou de LFI, la presse et les médias français ne rappellent que très rarement leurs soutiens aux tyrans sanguinaires que furent Fidel Castro, où que sont Maduro au Venezuela ou Daniel Ortega au Nicaragua, qui musèlent toutes les libertés publiques, ou encore les soutiens permanents des gauches extrêmes françaises à la Chine communiste, parangon sans doute des libertés et de démocratie ! JL Mélenchon qui s’y connaît en totalitarisme, n’a jamais hésité à soutenir ces régimes qui ont du sang sur les mains. Comme il soutient ardemment aussi le Hamas et le Hezbollah, ce dernier étant à l’origine de l’assassinat de nos 58 militaires en 1983, qui étaient au Liban en mission humanitaire d’interposition. L’éternel deux poids deux mesures, l’amnésie du communisme sanguinaire, l’hypermnésie du nazisme, comme le rappelait l’historien Alain Besançon.
Le chef du FPÖ entend, a-t-il déclaré : « mener une lutte de libération contre le système ». Désormais, les tractations vont aller bon train pour former un gouvernement qui recueillera la majorité du Conseil national. Les politologues prévoient la formation d’un gouvernement pour la Noël, les Autrichiens y sont habitués. Le VPÖ peut s’allier avec le SPÖ pour parvenir à la majorité des 92 députés. Il peut aussi refaire une coalition avec le FPÖ comme cela avait été le cas au début des années 2000. Selon les publicistes autrichiens, le très à gauche président de la République, qui est un Vert, ne serait pas tenu d’appeler le chef du premier parti d’Autriche pour l’inviter à former un gouvernement. Il se dit aussi que le Chancelier en fonction, chef du VPÖ, Karl Nehammer, qui vient sévèrement de se faire conspuer dans les urnes, détesterait Herbert Kickl qui vient justement de l’humilier électoralement parlant.
En tout cas, cette victoire historique, au vrai sens du terme, ne peut que réjouir tous les patriotes qui dans leur pays respectif n’attendent qu’une chose, que l’on prenne enfin et résolument à bras le corps la lutte contre l’immigration sauvage et illégale, la lutte contre les laxismes généralisés et notamment judiciaires, la lutte contre le crime et les criminels qui tuent et violent nos femmes et nos enfants, et la chasse à ceux qui fraudent nos systèmes sociaux bien trop généreux. Qu’on le fasse vraiment et vite, il y a urgence.
12:46 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Deux rendez-vous à noter pour le début du mois d'octobre...
Mercredi prochain, 2 octobre, docteur Merlin dédicacera, à la librairie Vincent (115 avenue de La Bourdonnais, 75007 Paris, métro Ecole Militaire) son dernier ouvrage Défense de l'Occident et la Garde de fer. Pour la première fois, il y a réuni les quinze articles que la revue, créée en 1952 par Maurice Bardèche, a consacrés à la "Légion de l'Archange Saint Michel" de Corneliu Codreanu (1899-1938).
Ce recueil, qui est, selon les propres mots de l'auteur, un hommage aux "Légionnaires", vient nous rappeler qu'après l'assassinat de leur chef, ils n'ont cessé d'entretenir la flamme et de lutter, comme ils ont pu, contre la barbarie communiste, à l'intérieur même de la Roumanie ou dans leur exil, nous donnant ainsi une grande leçon d'humilité, d'exigence et de courage.
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Samedi prochain, 6 octobre, Bernard Germain dédicacera son nouveau livre et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale interviendra lors de la réunion du Rassemblement vendéen.
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et sur le livre de Bernard Germain cliquez là
10:00 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vu dans le "Nouveau Présent" - Assassinat de Philippine : ne plus avoir peur de désigner les monstres du doigt !
"Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie"
Jacques Prévert
Paul Vermeulen
Philippine avait 19 ans. Elle était étudiante. Une jeune femme pleine de vie, engagée depuis toujours, par exemple dans le scoutisme, dont la vie et l’honneur ont été arrachées un vendredi soir dans le bois de Boulogne, à proximité de son université, par un migrant marocain récidiviste de 22 ans, à peine sorti de prison et sous le coup d’une Obligation à Quitter le Territoire Français (OQTF), ces procédures visant des migrants en situation irrégulière dont chacun sait qu’elles ne sont pas véritablement appliquées, avec un taux d’exécution de seulement 7 % (sur 120 000 OQTF) – avant tout par manque de volonté politique.
Pourtant, c’est du domaine de l’évidence : la France conserve suffisamment de puissance pour faire pression sur des pays tels que le Maroc afin qu’ils reprennent leurs délinquants, criminels ou meurtriers, libérant ainsi assez de places dans nos prisons pour qu’il ne soit pas nécessaire d’en construire de nouvelles. Seuls les aveugles refusent toujours de voir combien immigration légale tout autant qu’illégale sont les principales responsables des tragédies vécues par les jeunes femmes françaises et européennes, des tragédies quotidiennes qui commencent par des regards, des propos salaces et autres. Pour bien des migrants, les femmes d’Europe ne sont que de la chair. Ils y sont habitués : c’est ancré en eux.
Ils passent bien trop aisément à l’acte, d’autant plus qu’ils n’ignorent pas combien nous sommes devenus faibles, une faiblesse qui, suite à cette nouvelle tragédie, n’en fini pas de bouleverser l’opinion publique. Le drame de trop ? Combien faudra-t-il d’horreurs de cette sorte ? Notons que le tueur n’a pas oublié de voler la carte bleue de sa victime. L’horreur ethnique n’a pas de limites.
Le pouvoir est coupable !
Le premier coupable de l’atrocité survenue ce soir-là est le pouvoir macronien, aux manettes depuis 2017, lequel n’a pas produit l’once d’une véritable lutte contre l’incroyable et immonde répétition de ces actes sinon le peu qu’il sait faire : parler dans le vide. Peut-être cela eut-il été différent si, au lieu des nôtres, car Philippine était des nôtres, une jeune femme française de souche et de civilisation européenne, oui, sans doute cela eut-il été différent si viols et meurtres de masse touchaient les leurs : les jeunes femmes arabo-musulmanes. Alors, tout ce qui fait Collaboration avec le pire en France, de LFI aux macronistes prétendument vertueux, en passant par une droite libérale dont plus personne ne sait où elle se situe, et autres amis du « vivre ensemble » descendrait dans les rues avec, pourquoi pas ?, comme service d’ordre des milices arabo-musulmanes chargées de maintenir « la paix sociale », au cas où la crainte du prétendu danger d’extrême-droite ne déferle sur les rues du pays ? A ce « danger », un Darmanin, devenu un Moussa Darmanin ridicule, a fait semblant de croire. Comme si la prétendue « extrême-droite » était le réel problème pesant généralement sur notre pays, sur les plans sociaux, économiques, scolaires et sécuritaires.
Le second coupable de la tragédie dont Philippine a été victime est l’immigration. Et donc la mondialisation. L’immense majorité des migrants légaux ou illégaux, réfugiés, bénéficiaires du droit d’asile ou non, ne vient pas de pays en guerre, n’est pas victime de crises économiques ou liées au climat. Ils sont jeunes, masculins et cette venue est organisée volontairement pour servir de « travailleurs » au détriment des Français et des Européens, tout en détruisant la civilisation européenne : qui supprime l’enracinement par le déracinement impose aisément son idéologie. Nous en sommes là. Et ces individus ethniquement non européens n’ont rien à faire sur le continent européen. Philippine a donc aussi été victime d’une idéologie, celle des mondialistes responsables de politiques de submersion migratoires. Le marocain qui l’a assassiné n’avait rien à faire sur le territoire et, d’ailleurs, si les services de l’Etat avaient joué leur rôle correctement il aurait dû être évacué la vieille. Cependant, la multiplication de ces tragédies pose une question plus large, étant donné que cette multiplication est essentiellement à sens unique : celle de la présence des migrants sur le territoire français et plus largement sur le sol européen. La réponse est simple : ces individus n’ont rien à faire ici. Ils sont par nature destinés à vivre dans leur aire civilisationnelle. Qu’ils y retournent. Cela peut s’appeler remigration si nécessaire et ne pas concerner seulement des individus de nationalité étrangère, lesquels sont loin d’être les seuls à être de culture arabo-musulmane ou ethniquement subsahariens à vivre sur un territoire français où des villes préfectorales acceptent par exemple, entre une quantité extraordinaire de boutiques ethniques, des bars réservés aux hommes. En France. Comment peut-on continuer d’accepter cela ? De la même manière, comment peut-on continuer d’accepter la violence continuelle issue de ces catégories de population, dans les rues, dans les écoles, dans les transports en commun, dans les stades, contre les femmes, partout… Il est à parier que si une marche blanche était organisée pour Philippine, elle accueillerait bien du monde. Elle serait aussi probablement sujette à violences concrètes dans l’espace public, et verbales dans les médias où toute la bien pensance hurlerait au crime de lèse-majesté progressiste.
Une faiblesse endémique
Car une autre responsabilité des tragédies à répétition que nous vivons provient de l’état d’esprit longtemps dominant dans ce pays, en vogue dans les médias de grand chemin et partout où l’idéologie du Progrès domine, ainsi l’école ou l’université. Les « gentils » migrants seraient des victimes, excusables par nature. Rien n’est de leur faute. Ils ont souffert.
Messieurs, voyez-vous, l’Europe aussi. A chacun ses souffrances, conservez donc les vôtres dans vos déserts, vos villes, vos villages, développez vos économies, gardez vos délinquants plutôt que de nous les envoyer sous le nom de « migrants ». En France, nombre de nos concitoyens ont longtemps cru au bobard victimaire, cela change un peu maintenant que les médias se diversifient, malgré la grande peur des bien pensants progressistes, jusque-là seuls à informer ou désinformer la population. Cette croyance est en franc recul. Elle nous provenait en droite ligne de la Révolution française et du 19e siècle, de l’injonction à une fraternité, une égalité et une laïcité mal comprises, croyance qui poussait à imaginer que le « fameux universalisme républicain » consisterait à accueillir tout le monde.
Diantre non ! Les temps sont venus de la mise à bas de ces fariboles. Alors, nos enfants et nos femmes pourront de nouveau sortir dans les rues. Et vivre.
Source : Le Nouveau Présent. Pour accéder à cet article sur le site de ce journal, cliquez ici
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dimanche, 29 septembre 2024
Mort de Nasrallah, le chef du Hezbollah : l’analyse de Gilles Kepel
Ce matin, l’universitaire Gilles Kepel, spécialiste du monde arabo-musulman, était l’invité du Grand Rendez-vous CNews-Europe 1-Les Échos. Interrogé par Pierre de Vilno, Mathieu Bock-Côté et Nicolas Barré, il s’est livré à une analyse très intéressante des enjeux et circonstances de l’élimination du chef Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans le cadre de l’actuelle offensive aérienne menée par Israël au Liban contre cette organisation terroriste politico-militaire cornaquée depuis Téhéran par le pouvoir iranien.
Nous en avons retenu les extraits suivants :
« (…) Du point de vue militaire, Netanyahu, en ce moment, est en train de remporter un succès. Alors, je ne sais pas ce qui va se passer ultérieurement, (…) c’est un succès militaire qui, d’une certaine manière, efface ou lave, si je puis dire, l’échec du 7 octobre, l’échec du renseignement militaire et l’échec personnel de Netanyahu qui ne voulait pas croire que Sinwar (le nouveau chef du Hamas, NDLR) allait attaquer ; Sinwar qu’il avait fait libérer après vingt-deux ans de prison, pensant, un peu comme le Kaiser envoyant Lénine en Russie en train blindé lors de la Première Guerre mondiale, que ça ferait péter le système tsariste (effectivement, ça l’a fait péter et ensuite, il y a eu la révolution bolchevique) et donc, il s’est un peu pris à ce piège-là. Mais, aujourd’hui, (…) il y a bien sûr un ciblage – (…) quelque chose qui restera dans les annales de la guerre moderne, depuis les explosions des pagers qui ont détruit tous les cadres moyens militaires du Hezbollah (…) - et qui, du coup, n’étaient pas là quand l’offensive a eu lieu pour répliquer -, jusqu’à ces frappes ultra ciblées qui ont abouti (…) jusqu’à la liquidation de Nasrallah lui-même, ce qui pose d’énormes questions sur lesquelles je vous donnerai mes hypothèses qui sont à vérifier.
Tout ça a eu pour conséquence que, bien sûr, il y a la destruction militaire de l’appareil du Hezbollah – ce qui est très important en terme géopolitique, ce qui a affaibli considérablement l’Iran dont c’était le fer de lance (…) – Mais, également, vous avez des dommages collatéraux, comme on appelle ça (c’est horrible, cette expression) qui font que tous les civils fuient, que les gens qui n’étaient pas nécessairement du Hezbollah se font bombarder. Donc, si vous voulez, on est dans une logique de guerre, avec toutes ses dimensions.
(…) Nasrallah faisait l’objet d’une dévotion extraordinaire de ses adeptes. Certains disent : « Bon, mais Israël avait déjà tué le chef précédent du Hezbollah, Abbas Moussaoui (il y a trente-deux ans), et ça n’avait rien changé ». Nasrallah, quand même, a construit ; si vous voulez, c’est la principale figure mystico-politique du chiisme militant contemporain. A tel point qu’il y a même des gens qui ont cru, dans les quartiers populaires de Beyrouth, des chiites, qu’en fait, il n’était pas mort, qu’il s’était occulté, tel le Messie, tel le Mahdi, et qu’il allait revenir pour remplir la terre de lumière et de justice et effacer les ténèbres. Il y a cette croyance messianique qui est très présente dans le chiisme.
(…) Aujourd’hui, ça ne va pas du tout bien dans la République islamique. L’assassinat ou la mort accidentelle (c’est selon) de l’ancien président dans un accident d’hélicoptère, le fait que Haniyeh, le patron du Hamas qui a été tué dans une résidence ultra sécurisée des Gardiens de la Révolution, les circonstances de la mort de Nasrallah (…), tout ça, ça fait une consécution de faits qui est extrêmement curieuse et qui me laisse penser que la République islamique est un peu dans une situation comme celle de la Russie avant la chute de l’URSS.
(…) Il me semble que l’Iran, par-delà la dimension du chiisme politique exacerbé, il y a dessous une identité persane extrêmement forte et que, si une partie (y compris dans l’establishment militaro-politique iranien, au sommet) des responsables estiment que la politique des mollahs les amène dans le mur et que, en conséquence, l’Iran va s’effondrer et va être dépecé par ses ennemis, ils seront prêts à jeter les mollahs (…)
Mon hypothèse, c’est que Sinwar les a pris par surprise. Sinwar est le dirigeant du Hamas, un parti sunnite qui n’a pas la même allégeance absolue que Nasrallah, dirigeant d’un parti chiite, au Guide de la Révolution ; et lui, il avait son propre agenda : on va profiter des illusions de Netanyahu, de l’effet de surprise du 7 octobre, etc., pour infliger des dommages à Israël, qui d’ailleurs ont probablement largement dépassé ce que lui-même pensait. Il ne savait pas qu’il y avait la fête de Nova, il a tué un nombre de personnes incroyable, près de 1 200, beaucoup d’otages, pensant qu’il pourrait s’en servir comme arme pour faire chanter les Israéliens, mais le paradigme a été complètement bouleversé. Il y a eu tellement de morts que à ce moment-là, Israël a été, d’une certaine manière, désinhibé dans sa politique habituelle qui est celle de la riposte disproportionnée ; et de ce fait, les Iraniens et le Hezbollah ont été entraînés dans l’engrenage alors qu’ils n’étaient pas en ordre de bataille. Leur stratégie, c’étaient des coups gradués pour finir par grignoter et user Israël ; et là, ils ont été pris, à cause de Sinwar, dans un engrenage qui a fait qu’ils n’ont pas pu, finalement, faire la surenchère militaire ; et il me semble que la mort de Nasrallah – sur laquelle j’ai quelques hypothèses à formuler -, c’est quelque chose qui est une catastrophe. (…) Je pense que ça ne suffit pas d’avoir la connaissance de l’intelligence artificielle, d’avoir récolté toutes les données du monde. Nasrallah était introuvable. Tout d’un coup, il a été trouvé. Il a été installé dans un immeuble de la (…) banlieue, là où étaient aussi d’autres personnes. Ça me semble très difficile à comprendre si une partie de l’establishment, disons du renseignement iranien n’a pas été disons sinon complice, du moins n’a pas laissé faire. (…) Je pense que les trois morts consécutives, celle d’Ebrahim Raïssi (l’ancien président de l’Iran mort en mai 2024, NDLR), celle de Haniyeh au sein du grand centre des Pasdarans ultra sécurisé et celle de Nasrallah, tout cela me semble aller dans le même sens, à savoir qu’il y a une partie de l’establishment iranien aujourd’hui qui a envie d’influer de manière différente la politique de la République islamique.
(…) La mort de Nasrallah, c’est quelque chose d’énorme parce que, à quoi servait le parti de Dieu, le Hezbollah (…), ça servait de force de dissuasion pour protéger l’Iran. Si les Américains avaient voulu tirer sur les sites nucléaires de Natanz, en Iran, le Hezbollah allait tirer préventivement des missiles sur Israël, à une époque où, en Israël, quand il y avait dix morts israéliens, c’était une catastrophe nationale. (…) Le 7 octobre, il y en a eu 1 200 et les critères ont complètement changé, ce qui fait qu’il y a eu en contrepartie, en rétorsion, alors c’est monstrueux, il y a eu au moins 40 000 morts à Gaza, deux millions de déplacés, 100 000 blessés, donc on a complètement changé de dimension et le Hezbollah n’a pas été capable (…) d’assurer à ce moment-là. Et aujourd’hui, avec la liquidation militaire d’une grande partie de la force offensive du Hezbollah, l’Iran se retrouve en première ligne. Il n’est plus protégé par le Hezbollah qui était à la fois un glaive et un bouclier (…) et donc, ça change complètement la donne. L’Iran est très exposé et les dirigeant iraniens aujourd’hui, ou une partie d’entre eux, n’ont pas envie de se retrouver en première ligne parce qu’ils sont extrêmement fragilisés. (…) Casser le Hezbollah, ça évite de taper sur l’Iran (…) ».
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samedi, 28 septembre 2024
Sortie du n° 67 de la revue Synthèse nationale
Sommaire N°67 • AUTOMNE 2024
P 2 : ÉDITORIAL Roland Hélie
P 6 : LA CHUTE DE LA MAISON MACRON Maurice Bernard
P 10 : ENCORE UN EFFORT CAMARADES Didier Lecerf
P 14 : 22, V’LÀ LE GRAND CIRQUE ANTIFASCISTE QUI REPASSE. Alexis Murbas
P 18 : LE CAS RAPHAËL ARNAULT. Maurice Bernard
P 22 : DÉNONCER LE PC « F » Rencontre avec Michel Festivi
P 27 : DÉMASQUER LA GAUCHE. Rencontre avec Bernard Germain
P 30 : OUVERTURE DES JO : BRANCHITUDE ET HUMANITUDE. Maurice Bernard
P 39 : AVORTEMENT : ACTE MÉDICAL OU GÉNOCIDE. Erwan Houardon
P 45 : LA CHRONIQUE DE PHILIPPE RANDA
P 49 : L’UNION EUROPÉENNE CONTRE L’EUROPE. Robert Neboit
P 53 : UN GLISSEMENT VERS LA GUERRE Jean-Claude Rolinat
P 67 : VERS L’EFFONDREMENT TOTAL Nicolas Zahar
P 80 : NOS AMIS LES LIVRES François Floc’h
P 86 : LES LIVRES AU CRIBLE Georges Feltin-Tracol
P 94 : BIOGRAPHIES LITTÉRAIRES Daniel Cologne
P 99 : LES FLANERIES DE SCIPION DE SALM
P 104 : LA LIBRE CHRONIQUE. Charles-Henri d’Elloy
P 107 : LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayriges de Olmetta
P 113 : BULLETIN D’ABONNEMENT
Et bien d'autres rubriques...
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19:03 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Meurtre et obsèques de Philippine...
Á lire sur Boulevard Voltaire l'article-réquisitoire de Gabrielle Cluzel, après les obsèques de la jeune victime de ce meurtre révoltant : "Normalement, ce mot terrible du père de Philippine, cliquez ici
"Normalement... (...) Mais rien n'est plus "normal", désormais en France. Et des jeunes filles sont enterrées dans l'église où elles devaient se marier. (...) Normalement, les élus ne sont pas là pour présenter leurs condoléances mais pour agir"...
18:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Après l'"extrême droitisation" par la gauche de tous ceux qui ont exprimé leur peine et leur colère face au meurtre sauvage de Philippine et les accusations d'"instrumentalisation", de "racisme", de "xénophobie"... qu'elle a lancée contre eux...
Synthèse nationale
Nous conseillons vivement à tous les gardes-chiourme de la "pensée conforme", les indignés à géométrie variables (pour lesquelles il y a les "bonnes" victimes à partir desquelles ont peut et ont doit généraliser, essentialiser, et les "mauvaises" dont on ne doit aborder le martyre qu'avec prudence et réserve), de méditer cette phrase de l'un de leurs poètes préférés, Jacques Prévert : "Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie"...
17:38 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Demain, dimanche 29 septembre, 15 heures, à Paris, place Denfert...
10:35 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Rassemblements pour Philippine
10:30 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |