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jeudi, 08 mai 2025

ILS VEULENT INTERDIRE LA MANIF DE DEMAIN : LE COMITÉ DU 9 MAI RÉAGIT

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8 mai : arrêtons de célébrer nos chaînes — Les Américains n’ont jamais été nos alliés

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Julien Dir

Le 8 mai 1945 est devenu un rituel nécrosé, un cérémonial de l’amnésie. Chaque année, les élites nous pressent de commémorer la « libération » de la France par les États-Unis. Chaque année, les enfants de l’école républicaine se prosternent devant l’oncle Sam, comme si la liberté était venue de l’Ouest, transportée dans les rations militaires et les chewing-gums (en oubliant bien vite les bombardements massifs, notamment sur la Bretagne et les victimes civiles qui vont avec, mais aussi la colonisation économique et mentale qui a suivi). Il est temps de dire la vérité : les Américains n’ont jamais été nos alliés. Jamais. Ils n’ont été que nos gestionnaires d’occupation.

L’Amérique n’a pas libéré l’Europe. Elle l’a soumise.

Le débarquement de Normandie ? Une opération géostratégique. Les GI ne sont pas morts pour les clochers de Bretagne ni pour l’honneur de la France, mais pour empêcher l’Armée rouge de planter son drapeau à Cherbourg. Ce n’est pas l’amour de la liberté qui guidait Roosevelt ou Eisenhower, mais le calcul froid d’un empire en expansion. Le sang des Européens, des Allemands comme des Français, n’a été pour eux qu’une variable d’ajustement.

Les bombes américaines et britanniques ont rasé Caen, Le Havre, Saint-Lô, Royan, Nantes, Brest tout comme Dresde par la suite… avec une brutalité indifférente. Des dizaines de milliers de civils français sont morts sous les « libérateurs ». Mais qui s’en souvient ? Certainement pas les ministres de la Mémoire, trop occupés à pleurer sur le sort des « déboulonneurs de statues ».

Une puissance construite sur le sang des autres.

L’Amérique, depuis 1776, s’est érigée dans le sang. Celui des Amérindiens, des Sudistes, des Mexicains, des Philippins, des Vietnamiens, des Irakiens, des Serbes, des Libyens, des Syriens. Elle ne libère jamais. Elle remplace les chaînes par ses dollars, ses bases militaires, ses McDonald’s et ses Netflix. Le soft power, c’est de l’occupation à visage souriant.

Et quand un président ose rompre avec la logique impériale – Donald Trump, malgré ses ambiguïtés – que fait-on ? On le diabolise. Parce qu’il était le premier président américain depuis un siècle à ne pas vouloir de guerre nouvelle. Une divine surprise, mais fugace. Car déjà, le vieux parti belliciste est de retour, plus hargneux, plus cynique, plus mondialiste que jamais.

Deux guerres mondiales : le sacrifice de la jeunesse européenne.

Les deux guerres mondiales furent des guerres civiles européennes. Des boucheries fratricides fomentées pour le profit d’une caste de banquiers, de spéculateurs et de puissances étrangères qui ne rêvaient que d’une chose : briser la colonne vertébrale de l’Europe, tuer dans l’œuf toute possibilité d’un empire continental.

La plus belle jeunesse d’Europe, de Verdun à Stalingrad, de la Somme à Berlin, a été jetée dans le broyeur. Pour quoi ? Pour que Londres devienne une succursale de Washington. Pour que l’hexagone oublie qu’elle regorge de peuples indomptables. Pour que l’Allemagne, humiliée, devienne l’atelier de l’Amérique.

Il n’y a rien à célébrer.

Le 8 mai ne marque pas une libération. Il marque la fin d’une occupation tyrannique et le début de notre dépendance, de notre provincialisation, de notre soumission intellectuelle, culturelle, militaire. Depuis 1945, la France, comme la Bretagne sont sous tutelle. Célébrer cette date, c’est célébrer l’abandon de notre souveraineté.

Nous ne devons ni gratitude ni allégeance aux États-Unis. Rien. Leur hégémonie est un poison lent. Leur amitié est un mensonge stratégique. Leur présence sur notre sol est une anomalie historique.

À l’heure où les tambours de guerre battent de nouveau, où le Vieux Continent doit choisir entre soumission ou souveraineté, le premier acte de lucidité consiste à brûler les idoles. Oui, les Etats-Unis ont vaincu les Nazis qui eux mêmes, étaient des occupants barbares. Non, les États-Unis ne sont pas nos alliés. Ils ne l’ont jamais été. Ils ne le seront jamais. Cessons de commémorer nos chaînes. Préparons notre réveil.

Source : Breizh info cliquez ici

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mercredi, 07 mai 2025

Sarah Knafo, l’invisible éclat d’une droite qui cogne

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Balbino Katz chroniqueur des vents et des marées

Il est des figures qui, pour briller, n’attendent ni les plateaux à grand renfort de projecteurs, ni les sondages calibrés par les antichambres d’une opinion sous influence. Il en est aussi qui, au lieu de s’incliner devant le théâtre obligé de la politique moderne, parlent droit, sans biaiser, à rebours du langage-miroir dans lequel les journalistes aiment à enfermer leurs invités. Sarah Knafo, députée européenne du parti Reconquête, appartient à cette race rare. Invitée sur France Inter dans l’émission Questions politiques, elle a offert, sans forfanterie, une prestation dont l’acuité, la rigueur et parfois l’audace tranchent singulièrement avec l’insignifiance soyeuse des entretiens convenus (NDLR SN : regarder l'émission cliquez ici).

L’occasion en était offerte : la presse dite de service public se voulait inquisitrice, presque accusatoire, sous des dehors courtois. Mais à mesure que se déroulait l’émission, ce n’est pas tant l’invitée que l’on découvrait, que l’appareil médiatique lui-même, nu dans ses réflexes et son impensé idéologique. En questionnant Sarah Knafo sur ses prises de position, ses fréquentations, ses appartenances européennes, les journalistes semblaient moins chercher à comprendre qu’à disqualifier — à l’ancienne, par insinuation, comparaison et réduction. À défaut d’arguments, on voudrait que la répétition d’un mot — « extrême droite » — suffise à clore toute analyse. Mais l’invitée, rompue aux joutes oratoires, manie le syllogisme comme d’autres le fouet. Elle ne se laisse pas réduire au silence.

Ce fut particulièrement éclatant lorsque, interrogée sur les manifestations ayant suivi la mort tragique d’un jeune Malien, Aboubakar Sissé, tué dans une mosquée, Sarah Knafo osa établir une comparaison crue, mais juste. Elle rappela la manière dont les médias publics — France Inter en tête — avaient traité l’affaire Lola, cette fillette de douze ans, française, assassinée à Paris. Quand Reconquête voulut organiser une marche silencieuse en sa mémoire, les mêmes voix qui aujourd’hui célèbrent la mobilisation autour de Sissé parlaient alors de « récupération ». Cette dissonance, Knafo la nomme sans détour. Elle ne nie ni le drame, ni la compassion, mais exige, et c’est tout le sens de son propos, la même décence pour toutes les douleurs. Ce n’est pas Lola contre Aboubakar. C’est la France contre la partialité d’un régime discursif qui, par peur ou par paresse, ne voit que ce qu’il attend.

Il faut ici souligner, sans effet de manche, le talent dialectique de l’intéressée. À chaque tentative d’enfermement dans une case rhétorique — « êtes-vous d’extrême droite ? », « ne trouvez-vous pas ce geste nazi choquant ? », « pourquoi siéger avec l’AfD ? » — Sarah Knafo oppose une réponse précise, parfois impitoyable, toujours structurée. Elle conteste la désignation, mais surtout, elle déplace le terrain: ce ne sont pas ses opinions qui posent problème, c’est leur disqualification systématique. Elle ne se retranche pas dans la posture victimaire. Elle affirme, elle expose, elle défie.

Ce qui surprend, dans cet échange, ce n’est pas la pugnacité de Sarah Knafo, qui n’est plus à prouver. C’est l’aveu involontaire du plateau : que l’on peut passer une heure à interroger une élue, sans jamais vraiment entendre ce qu’elle dit. Et pourtant, cette voix singulière — jeune, mais formée ; ferme, mais posée — dit quelque chose de ce que pense une partie non négligeable des Français. Elle dit aussi ce que d’autres, par précaution, ne disent plus.

Au Parlement européen, elle siège dans un groupe réduit, Europe des Nations souveraines, tandis que les élus du Rassemblement national occupent les bancs d’un groupe aux effectifs largement supérieurs. Et pourtant, à observer le vide doctrinal du RN dans l’hémicycle de Strasbourg, sa capacité à ne rien peser, à ne rien imposer, on se prend à penser que cette députée solitaire fait plus d’effet que toute la troupe. Elle propose, elle travaille, elle combat : sur les ZFE, l’aide publique au développement, ou la défense des frontières, elle agit avec une ardeur artisanale. Cela ne suffit pas à faire la une, mais cela change le réel, ce dont les formations pléthoriques sont aujourd’hui bien incapables.

On notera d’ailleurs que son absence des grands sondages de popularité n’est pas un oubli. C’est une décision. On évince ce qui dérange. Et dans une époque où le fait d’être une femme politique, défendant les thèses souverainistes et identitaires, rend inclassable, on préfère ignorer. Elle ne rentre pas dans les cases, et cela suffit à la rendre invisible aux yeux du système. Mais cette invisibilité est une ruse : elle agit dans l’angle mort de la République médiatique, et de là, fait émerger un discours que le peuple reconnaît.

Dans le désordre oratoire de la droite contemporaine, pleine d’élus sans verbe et de tribuns sans ancrage, Sarah Knafo est la conséquence heureuse du départ de Marion Maréchal : sans ce mouvement d’échiquier, peut-être n’aurait-elle pas accédé à cette pleine visibilité. Il arrive parfois que la lumière naisse d’une vacance. L’histoire politique n’est pas toujours affaire de nombre, mais d’énergie. Et celle-ci, indubitablement, irradie plus qu’on ne veut bien l’admettre.

Source Breizh info cliquez ici

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IL VAUT MIEUX VENIR DU MSI QUE DE LA BANQUE ROTHSCHILD

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Trois impératifs stratégiques pour sortir du déclin

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Bruno Mégret
 
La situation dramatique dans laquelle se trouve actuellement la France a fini par provoquer une double prise de conscience chez nos compatriotes qui sont maintenant de plus en plus lucides quant à la réalité des fléaux qui les menacent et à la responsabilité que portent dans ce désastre les hommes politiques actuellement ou anciennement au pouvoir. On peut donc aujourd’hui imaginer l’hypothèse, que certains jugeront bien optimiste, de la victoire en 2027 d’une force nouvelle, disons, pour simplifier, d’une force de droite composée autour du RN, du parti d’Éric Ciotti et pourquoi pas de Reconquête, voire du parti LR dans le cas, certes improbable, où il serait refondé après l’élection de son nouveau président.

Répondre à trois impératifs majeurs

Un tel séisme politique, s’il se produisait, représenterait, je pense, la dernière occasion de redresser notre pays et d’éviter qu’il sombre dans une décadence mortelle. Aussi ne faudrait-il pas que cette opportunité soit gâchée par un manque de volonté et surtout par une insuffisance d’audace.

Le risque existerait en effet que le nouveau pouvoir ne prenne pas des moyens et n’adopte pas des méthodes qui soient à la hauteur de la situation. Seule une démarche de rupture permettrait de reconstruire notre nation et d’engager sans coup férir le « grand changement » qui est maintenant nécessaire. Afin d’y voir clair sur cette question essentielle, j’ai identifié trois impératifs, trois exigences auxquelles le nouveau pouvoir devrait satisfaire pour rompre réellement avec les errements actuels et passés. Trois impératifs stratégiques majeurs sans lesquels rien ne serait possible mais avec lesquels le renouveau pourrait venir.

Remettre les juges à leur place

L’impuissance qui frappe le monde politique depuis une ou deux décennies s’explique par la suprématie malfaisante du pouvoir judiciaire sur les pouvoirs exécutif et législatif. Au nom d’un prétendu État de droit, le gouvernement des juges enferme l’exécutif et le Parlement dans le champ clos de l’idéologie politiquement correcte, mondialiste, libre-échangiste, individualiste, immigrationniste, islamophile et écolo-wokiste.

Ainsi en est-il principalement du Conseil constitutionnel composé de neuf membres nommés qui censurent sans appel et sur des critères idéologiques les lois votées par les députés et les sénateurs pourtant élus quant à eux par le peuple français. De même, la juridiction administrative et le Conseil d’État à sa tête annulent sans scrupule des décisions de l’exécutif non pas au regard du droit mais selon des critères d’opportunité. Quant à la juridiction pénale dominée par le Syndicat de la magistrature, elle prend, elle aussi, de nombreuses décisions politiques comme l‘élimination de candidats potentiellement vainqueurs de l’élection présidentielle mais jugés trop politiquement incorrects.

Certes, François Fillon et Marine Le Pen ont commis des fautes au regard d’une réglementation au demeurant fort discutable. Mais la date à laquelle a été lancée la mise en examen du premier à quelques mois du scrutin l’a mené à son échec en 2017. De même, la nature de la peine comportant l’inéligibilité immédiatement applicable pour la seconde va probablement la conduire à son élimination de la course présidentielle de 2027. En abusant outrancièrement des procédures et des codes, les juges s’arrogent le droit de torpiller des candidatures qui ne leur plaisent pas, imposant de fait leur volonté aux politiques.

Pour agir réellement sur le destin de notre nation, il faudra donc que les politiques reprennent le pouvoir et remettent les juges à leur place. En commençant par le Conseil constitutionnel auquel il faudra impérativement retirer le pouvoir exorbitant de rejeter des lois ou des articles de lois votées par les représentants du peuple. Si rien de tel n’est fait en début de mandat présidentiel, rien de déterminant ne pourra être réalisé ensuite.

Prendre des mesures d’exception fortes, simples et efficaces

Pour réussir le « grand changement », la situation impose par ailleurs que soient prises dans chaque domaine des mesures fortes et exceptionnelles. Ce n’est pas en votant une succession de lois classiques venant s’imbriquer dans le fatras législatif actuel et dont l’application risque d’être laborieuse que l’on pourra donner les coups d’arrêt nécessaires pour infléchir significativement les courbes funestes de notre destin. La situation de notre pays est tellement grave que le redressement passe nécessairement par le recours à des mesures d’exception spectaculaires, simples et efficaces.

Ainsi, sur la question migratoire, faudrait-il par exemple décider de stopper toute nouvelle immigration pendant une période exceptionnelle de dix ans en faisant voter une loi d’urgence qui suspendrait l’ensemble des dispositions, qu’elles soient réglementaires, législatives ou européennes, autorisant, facilitant ou encourageant l’immigration. Une loi qui entraînerait notamment l’arrêt de la délivrance de visas aux ressortissants des pays d’émigration, la fin du regroupement familial, la suspension du droit d’asile et l’abandon du système d’accueil des étudiants provenant des pays d’émigration.

Un tel moratoire sur l’immigration émettrait un signal fort en Europe et dans les pays d’où viennent les migrants. Il serait de plus difficilement contestable tant il paraît évident qu’avant de faire venir de nouveaux immigrés il est nécessaire de résoudre d’abord les problèmes posés par ceux qui sont déjà sur notre sol.

Pour restaurer la sécurité et rétablir l’autorité de l’État, on pourrait dans le même esprit imaginer le vote d’une loi d’urgence qui donnerait, pour une période de temps limitée à cinq ans par exemple, le droit au gouvernement d’enfermer dans des centres de relégation les voyous multirécidivistes arrêtés en flagrant délit. Ces individus que la justice libère aujourd’hui juste après leur arrestation et qui vont ensuite défier la police pourraient ainsi par simple arrêté préfectoral être enfermés dans un centre de relégation dès la fin de leur garde à vue, c’est-à-dire au plus tard quarante-huit heures après la commission de leurs méfaits. Ils seraient alors jugés depuis leur lieu d’incarcération non par les tribunaux ordinaires mais par des tribunaux d’exception nommés par le gouvernement. Ceux-ci vérifieraient la réalité des faits, décideraient pour les délinquants de la durée de la relégation et transféreraient à la justice ordinaire les auteurs de crimes graves.

Gageons qu’alors les policiers se feraient respecter, que la mise à l’écart des fauteurs de troubles améliorerait significativement la sécurité des Français et que ce choc d’autorité restaurerait le prestige de l’État régalien.

Des dispositifs du même ordre devraient être mis en place dans tous les domaines actuellement en crise comme la réduction des dépenses publiques, la baisse des charges sur les entreprises, la valorisation du travail, la réindustrialisation du pays, le retour à une école de l’excellence, le soutien à la famille et à la natalité française.

Ignorer la diabolisation

Enfin, il devient essentiel que la force nouvelle qui pourrait être portée au pouvoir pour assurer le redressement de la France se libère de la contrainte de la diabolisation. La gauche et les tenants du politiquement correct étant ultra-minoritaires chez les Français, il est scandaleux que, parce qu’ils sont omniprésents parmi les juges et dans les médias, ils puissent frapper d’excommunication ceux qui refusent de s’aligner sur l’idéologie officielle. La force porteuse du « grand changement » devrait donc se libérer de la pression que l’extrême gauche exerce ainsi sur ses ennemis. Pour ce faire, si elle devrait certes continuer à ne pas provoquer cette diabolisation par des propos intempestifs, elle devrait désormais l’ignorer purement et simplement.

Le moment est donc venu pour les partis de droite de ne plus se laisser intimider. Il serait en effet indigne que certains rechignent à prendre dans toute leur ampleur les mesures nécessaires par peur de la diabolisation. Ceci d’autant plus que beaucoup de Français ont maintenant bien compris que la diabolisation n’est rien d’autre qu’une manipulation de l’opinion.

Rompre avec l’impuissance politique notamment en neutralisant le Conseil constitutionnel, promulguer sur chaque grand sujet des lois d’exception efficaces, simples et spectaculaires, et ignorer la diabolisation pour retrouver une pleine liberté d’action, telles sont, me semble-t-il, les trois exigences stratégiques à satisfaire pour sortir la France du marasme où elle s’enlise.

Les partis de droite sont-ils prêts ?

Aussi peut-on s’interroger sur l’aptitude des partis de droite susceptibles de prendre le pouvoir en 2027 à satisfaire à ces trois impératifs.

S’agissant du premier, force est de constater que pas plus LR que le RN n’a développé de critiques claires et assumées sur le gouvernement des juges et sur la nécessité de remettre le pouvoir judiciaire à sa place et notamment le Conseil constitutionnel. Or, si cette réforme devait être menée à bien, encore faudrait-il l’expliquer aux Français dès avant l’échéance de 2027. La politique ne consiste pas seulement à répondre aux aspirations des Français telles qu’elles résultent des études d’opinion, elle doit viser aussi, notamment en dehors des périodes électorales, à les convaincre de la justesse des idées et des projets que l’on porte.

Concernant la nécessité de prendre des mesures de rupture, il n’est pas certain que la ligne de normalisation actuellement suivie par le RN soit très compatible avec cet impératif. Le Rassemblement national devrait en effet cesser de rechercher la normalisation. Si la stratégie de dédiabolisation a été utile pour atteindre les scores qui l’ont placé aux portes du pouvoir, il ne faudrait pas que la normalisation le conduise une fois aux commandes à pratiquer une politique « normale », c’est-à-dire comparable, sinon dans son orientation du moins dans son inefficacité, à celle des gouvernements des décennies passées.

Pour ce qui est de la diabolisation qu’il faut ignorer, le parti LR, s’il devait se refonder après l’élection de son nouveau président, devrait, parmi ses toutes premières initiatives, montrer qu’il se libère du prétendu danger de la diabolisation en proclamant publiquement la fin du cordon sanitaire autour du RN. Une attitude d’ostracisme qui l’a pénalisé peut-être même davantage que le RN.

La France pourrait sortir du déclin

On ne vaincra pas les forces délétères qui détruisent notre pays par les méthodes qui ont cours depuis près de cinquante ans. Si l’on veut que la France échappe au phénomène mortifère d’effacement dans lequel elle est aujourd’hui entraînée, il importe en réalité d’engager un processus de rupture et un changement de Système.

L’état de la France est si grave que le temps n’est plus aux mesurettes qui ne servent qu’à faire croire que l’on agit, l’heure est aux actions d’ampleur qui transforment le réel avec force et rapidité. Il ne s’agirait plus de promettre aux Français une augmentation de leur pouvoir d’achat mais de les inviter à se battre pour sauver leur nation et leur civilisation. Un combat plus exigeant mais beaucoup plus prometteur car, si la force nouvelle au pouvoir répondait aux trois exigences stratégiques que j’ai évoquées et si elle mettait en œuvre sur ces bases le « grand changement » qui est nécessaire, la France pourrait à nouveau se tourner vers l’avenir avec confiance.

Source Polémia cliquez ici

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Dien Bien Phu (7 mai 1954)...

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mardi, 06 mai 2025

Samedi 10 mai, à Laure-Minervois (11) : Rencontres culturelles patriotiques de Place d'Armes

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Revue de presse : « Secte sous l’emprise d’un couple » : Fabien Roussel fustige l’autoritarisme de Jean-Luc Mélenchon et de Sophia Chikirou au sein de LFI

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Lino Bauer, Frontières cliquez ici

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a comparé La France insoumise à une « secte » sous l’influence de Jean-Luc Mélenchon et Sophia Chikirou, dénonçant un manque de démocratie interne.

Ce mardi 6 mai, Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a livré une charge virulente contre LFI sur BFMTV, qualifiant le parti de « secte sous l’emprise d’un couple », en référence à Jean-Luc Mélenchon et sa compagne, Sophia Chikirou.

Des propos qui font écho aux révélations d’un livre-enquête, signé par les journalistes Charlotte Belaïch et Olivier Pérou, à paraître le 7 mai. Fabien Roussel a pointé un « manque de démocratie » au sein du mouvement, dénonçant des pratiques internes qu’il juge « pas jolies à voir ». Pour lui, ces dysfonctionnements posent un « vrai sujet » pour la gauche, notamment en vue de l’élection présidentielle de 2027.

Mélenchon, un « mauvais choix » pour 2027

Fabien Roussel n’a pas épargné Jean-Luc Mélenchon, qu’il considère comme « ni un bon candidat, ni un bon choix pour la France ». Rappelant sa propre candidature face à Mélenchon au premier tour de la présidentielle de 2022, l’ancien député a appelé à une gauche « sincère, démocratique, républicaine, laïque » capable de porter « les espoirs d’un vrai changement ». Il a exprimé sa confiance en la « lucidité » des électeurs pour choisir, en 2027, un candidat incarnant ces valeurs au second tour.

Le livre-enquête s’appuie sur des témoignages d’anciens cadres de LFI, exclus lors des élections législatives de 2022 et 2024, tels que Danielle Simonet, Alexis Corbière, Raquel Garrido, François Ruffin et Clémentine Autain. Ces figures auraient été écartées pour s’être opposées aux pratiques internes du mouvement, selon les auteurs.

LFI rejette les accusations

Face à ces allégations, le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, a balayé les critiques le 6 mai. Qualifiant le livre de « collage de ragots » et de « fausses informations », il a affirmé avoir relevé des « inexactitudes à presque toutes les pages ». Le député insoumis a alors adopté un ton léger, minimisant l’impact de ces révélations sur le parti.

Les déclarations de Fabien Roussel, alliées aux révélations du livre-enquête, relancent le débat sur la gouvernance de LFI et son rôle dans l’avenir de la gauche française. Alors que le PCF et LFI ont collaboré lors des législatives de 2022 et 2024, ces tensions pourraient compliquer les alliances futures, notamment en perspective de la présidentielle de 2027.

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Suite au décès de François Wagner : la réaction de Bernard Antony (fondateur de l'AGRIF)

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Un communiqué de Bernard Antony :

Ce samedi 3 mai 2025, au moment où nous bouclions ce numéro de La Griffe, Me Jérôme Triomphe nous appelait, très ému, pour nous informer du rappel à Dieu de son confrère et cher ami François Wagner, comme lui avocat de l’AGRIF.

Avec Jeanne Smits et Olivier Figueras, avec Cécile Montmirail, nous avons partagé la tristesse de Jérôme Triomphe.

François a été rappelé à Dieu après quarante-cinq ans d’exercice de sa vocation d’avocat au barreau de Paris. Digne fils de son père, le grand avocat Georges-Paul Wagner, François avait maintes fois plaidé pour l’AGRIF, et en bien d’autres affaires encore, pour la défense de l’identité française et chrétienne.

L’AGRIF exprime ses condoléances à son épouse Caroline, à son fils Erwan Wagner, chanoine de l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre, et à toute leur famille.

Source cliquez là

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RAPPEL : un nouveau stock du journal "Pour un Ordre nouveau" refait surface...

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Le 28 juin 1973, suite à l’attaque par plusieurs milliers de gauchistes du meeting contre l’immigration sauvage qu’il avait organisé à la Mutualité (Paris) la semaine précédente, le Mouvement Ordre nouveau est interdit par le pouvoir gaulliste de l’époque.

Ordre nouveau éditait un mensuel de combat, Pour un Ordre nouveau, diffusé à plusieurs milliers d’exemplaires par ses militants. Après la dissolution, les stocks de journaux furent saisis. Quelques exemplaires cependant ont échappé aux rapaces de la police politique.

52 ans après, certains numéros, parmi les 20 livraisons éditées alors, sont ressortis du fond d’un grenier et remis en vente pour les collectionneurs et amateurs (1).

Nous vous proposons le n°15 (oct. 1972) qui est en grande partie consacré à la création du Front national. Vous trouverez dedans un article de Jean-Marie Le Pen.

Le reflet d’une époque, un document historique à ne pas manquer…

Pour le commander cliquez ici

D’autres numéros seront bientôt mis en vente…

(1) Déjà, en 2018, nous avions débusqué un stock de ce journal mythique mais celui-ci fut très vite épuisé.

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Darmanin avoue avoir préféré salir les Anglais plutôt que nommer l’ennemi intérieur

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Enfin ! Gérald Darmanin, ce petit préfet de la Macronie, a fini par lâcher le morceau. Après deux ans de mensonges, de dérobades, d’accusations mensongères contre les supporters anglais — qui n’étaient que des boucs émissaires commodes — il admet ce que tout le monde savait dès le lendemain de la finale de la ligue des champions : les véritables responsables des violences du 28 mai 2022 aux abords du Stade de France, ce n’étaient pas des hooligans de Liverpool, mais bien cette racaille locale, ce lumpenprolétariat du 93, ultra-violent, vomissant la France mais protégé par la religion d’État qu’est devenu l’antiracisme.

Darmanin n’a pas « commis une erreur ». Il a menti sciemment, pour ne pas nommer l’ennemi intérieur. Par lâcheté, par soumission idéologique, et par peur de stigmatiser ces « territoires perdus de la République » que plus personne n’ose appeler par leur nom. Le Stade de France, en mai 2022, c’était une démonstration éclatante de l’effondrement de l’autorité, de l’impuissance de l’État et du remplacement progressif d’un ordre républicain par la loi du plus fort — en l’occurrence, celle des bandes.

Le dispositif policier était non seulement insuffisant, mais volontairement mal orienté : on préférait contrôler des pères de famille anglais plutôt que de risquer l’émeute dans les cités voisines. Toute cette affaire est le symptôme d’un pays qui abdique, d’une classe dirigeante qui préfère calomnier les Anglais plutôt que d’assumer l’évidence : il y a une fracture raciale majeure dans notre société et elle explose au grand jour à chaque événement d’ampleur.

11:18 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 10 mai, à Paris : les consignes du C9M

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Et comme disait notre regretté Ami, Serge de Beketch :

"Ça va sans dire... Mais ça va mieux en le disant".

10:54 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 05 mai 2025

Eric Zemmour, le clairvoyant, face à Alain Duhamel, le timoré qui refuse de voir la vérité en face... C'était dimanche soir sur BFM TV

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Et Pierre Cassen dépose la cerise sur le gâteau :

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Roumanie : George Simion, le candidat souverainiste, inflige un camouflet à l’oligarchie euro-atlantiste

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Source Breizh info cliquez ici

C’est un véritable bras d’honneur que le peuple roumain vient d’adresser à l’oligarchie bruxelloise et à ses relais. Le 5 mai, George Simion (Breizh-info est le seul média francophone à l’avoir déjà interviewé), leader du parti AUR (Alliance pour l’Union des Roumains), est arrivé largement en tête du premier tour de la présidentielle roumaine, avec plus de 40 % des voix, malgré un contexte politique explosif et des tentatives évidentes de manipulation électorale.

Alors que l’élection présidentielle de novembre dernier avait été annulée dans des circonstances plus que troubles — notamment après la victoire surprise du candidat antisystème Călin Georgescu — la Roumanie était appelée de nouveau aux urnes ce week-end. Et le résultat est sans appel : George Simion, qui a pris le relais politique malgré de nombreuses différences, de Georgescu, s’impose comme la figure de proue d’une Roumanie décidée à retrouver sa souveraineté.

Une victoire populaire contre le système

Avec 40,87 % des suffrages, Simion devance très largement le maire globaliste de Bucarest, Nicușor Dan (20,97 %), et l’actuel président par intérim Crin Antonescu (20,13 %), qui ne sera pas présent au second tour prévu pour le 18 mai.

Dans un discours offensif, Simion a salué « une victoire exceptionnelle » et affirmé : « Aujourd’hui, le peuple roumain s’est levé. Il est temps qu’il soit entendu. Malgré les obstacles, malgré les manipulations… les Roumains ont parlé. »

L’élection survient dans un climat de fortes tensions. En novembre dernier, Călin Georgescu, alors vainqueur du premier tour, avait vu sa candidature annulée sur fond d’accusations d’« ingérence russe ». L’Union européenne avait alors été pointée du doigt pour sa pression exercée sur Bucarest afin d’empêcher l’élection d’un président ouvertement eurosceptique et opposé à la ligne belliciste en Ukraine.

Arrêté en février, Georgescu est poursuivi pour des motifs politiques à peine voilés : « incitation à des actions contre l’ordre constitutionnel », « diffusion de fausses informations » ou encore « création d’une organisation à caractère fasciste ou xénophobe ». En mars, il a été officiellement interdit de se présenter à nouveau, pour avoir — selon la commission électorale — « violé l’obligation de défendre la démocratie ».

Un comble, lorsqu’on constate le sort réservé aux candidats qui contestent la ligne euro-atlantiste…

Un second tour décisif face au système

Malgré ces manœuvres, Simion a choisi d’incarner la relève. Dimanche, il s’est présenté aux urnes aux côtés de Georgescu et a affirmé avoir voté en son nom. « Nous sommes ici avec une seule mission : le retour à l’ordre constitutionnel, le retour à la démocratie », a-t-il déclaré.

Dans une interview accordée à Breitbart News, Simion a affirmé vouloir faire de la Roumanie un allié de la future administration Trump, qu’il considère comme idéologiquement proche du mouvement AUR : « Vous pouvez me considérer comme un candidat MAGA — le seul candidat MAGA dans l’élection roumaine. »

Simion ne cache pas son objectif : incarner une rébellion démocratique contre la tutelle de Bruxelles, en revendiquant les idéaux de la révolution roumaine de 1989, détournés selon lui par des décennies de domination euro-atlantiste.

« Nous avons oublié que des hommes sont morts pour la liberté, pour des élections libres. Le combat continue. Il doit se transmettre de génération en génération. »

Ce scrutin partiel roumain constitue bien plus qu’une élection nationale : c’est un signal lancé à l’Europe occidentale. En s’unissant autour d’un candidat antisystème, souverainiste et pro-Trump, les Roumains rappellent qu’un autre chemin est possible — un chemin libéré de l’emprise technocratique, des diktats bruxellois et des récits imposés.

Le second tour du 18 mai dira si ce sursaut populaire peut se transformer en véritable basculement historique.

Lire aussi le site de Lionel Baland cliquez là

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dimanche, 04 mai 2025

Sur France Inter, Sarah Knafo, digne et courageuse, remet à leur place les thuriféraires du prêt à penser

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Me François Wagner vient de nous quitter

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Toute sa vie, avec efficacité et ténacité, François Wagner, en tant que militant et en tant qu'avocat, a participé au combat monarchiste, national et catholique. Il faut dire qu'il avait de qui tenir puisqu'il était le fils de Me Georges-Paul Wagner, lui-même avocat de renom et député du Front national (1986-1988), décédé en 2006 cliquez ici.

François a été rappelé à Dieu, vendredi dernier, suite à un infarctus. Il avait 71 ans, rien ne laissait présager cette fin tragique. Sa mort est une terrible perte pour sa famille bien sûr, mais aussi pour le camp national dans son ensemble.

Ces derniers mois, il avait fait parler de lui en tant qu'avocat de plusieurs prévenus, dont Jean-Marie Le Pen, dans l'affaire dite des assistants parlementaires du RN. À chaque fois où je lui ai, y compris dans un passé récent, demandé d'assister un camarade ayant des problèmes (politiques) avec la Justice, il a toujours répondu "présent".

"Présent" justement, c'était aussi le titre du quotidien que son père avait contribué à créer et pour lequel il s'est battu jusqu'au bout, pour tenter de le sauver. Il présidait aussi une association destinée à soutenir la promotion de la presse nationale.

En outre, François était un homme sage qui savait passer au-dessus des querelles qui divisent de manière récurrente la droite de conviction.

Nous reviendrons bientôt sur cette triste disparition qui endeuille, dans son ensemble, tout notre camp.

À Caroline, son épouse, à son fils, à toute sa famille, la rédaction de Synthèse nationale présente ses sincères condoléances.

Roland Hélie

 

 

Il y a quelques jours, François Wagner était l'invité de l'Association Sainte Geneviève à Paris.

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samedi, 03 mai 2025

La bataille de l’énergie

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Le président Georges Pompidou était un homme sage et surtout de bon sens, tout sentiment qui échappera à ses successeurs. Pompidou est ce président qui, à la suite de De Gaulle, a industrialisé la France. Et pour se faire, il avait pour conseiller un certain Ambroise Roux, puissant patron de la CGE. Pompidou n’hésitait pas à suivre ses avis avisés. Depuis cette date, nos gouvernants ont fait tout et n’importe quoi, laissant ces imbéciles d’énarques de Bercy prendre de malheureuses initiatives. Certes, ils ne sont pas les seuls. Par-delà les enjeux d’idéologies souvent mortifères – socialisme autant que libéralisme outrancier -, l’industrie européenne n’a pu atteindre sa pleine puissance que par la maîtrise sans cesse plus efficace de l’énergie. L’énergie, c’est le réel nerf de la guerre. On le constate aujourd’hui dans la guerre que se livrent Américains, Russes, Chinois et une Europe à la traîne, victime de ses erreurs. Dans cet entretien au Figaro, Anne Lauvergeon, qui dirigea Areva et François Gemenne, politologue, membre du GIEC, dressent un constat alarmant de la politique européenne – et française – en matière d’énergie. C’est de notre avenir dont il est question par les choix que nous serons amenés à faire.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 3/05/2025

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Un vent de Liberté soufle sur le Royaume Uni

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Hier, se déroulaient outre Manche des élections équivalentes à nos élections municipales en France. Les premiers résultats sont là, ils indiquent une poussée spectaculaire du parti national anglais Réform UK de Nigel Farage (cf. tableau ci-dessus). Il s'agit d'un véritable camouflé pour les partis moribonds du Système qui s'écroulent totalement.

Il faut rappeler que la Grande Bretagne est victimes depuis des décennies d'une politique migratoire insensée qui engendre aujourd'hui un véritable état de guerre inter-ethnique extrêmement violent comme on a pu le constater l'été dernier à travers tout le royaume.

Or, face à cette situation qu'il a lui-même engendré, le pouvoir travailliste (en pleine déconfiture) a préféré jeter en prison l'un des plus courageux militants de la cause de l'identité britannique, l'éveilleur de peuple Tommy Robinson. 

Hier, les Anglais ont sonné la fin de la récréation et condamné sans appel les politiques de soumission aux diktats de Bruxelles, qu'elles soient menées par les travaillistes ou par les conservateurs. Un vent de liberté commence à souffler sur le Royaume Uni... 

S N

 

10:39 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RIVAROL MENACÉ DE DISPARITION À COURT TERME

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Notre confrère et ami Rivarol traverse actuellement une dure période. Depuis près de 75 ans, cet hebdomadaire d'opposition nationale mène un combat héroïque, en prenant souvent des risques importants, pour défendre notre Nation et notre Civilisation.

Certes, il nous arrive parfois d'être en désaccord avec certains articles, plus sur la forme que sur le fond, et certaines appréciations. Mais qu'importe... Rivarol a toujours été, et doit rester, l'un des principaux vecteurs de la pensée non-conformiste. Voilà pourquoi il faut le soutenir aujourd'hui.

Son directeur, Jérôme Bourbon, lance un appel que nous relayons bien volontiers. En aidant Rivarol a traverser les épreuves auxquelles il est confronté, vous soutenez aussi le même combat que celui que nous menons pour la France et pour la Civilisation européenne.

Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

 

RIVAROL MENACÉ DE

DISPARITION À COURT TERME

Jérôme Bourbon, directeur de Rivarol

On ne doit céder à aucun affolement mais il faut regarder la vérité en face : si rien n’est fait, et si la tendance actuelle se poursuit, nous disparaîtrons d’ici quelques mois. Nous ne passerons pas l’année, et peut-être même pas l’été. Ce serait d’autant plus fâcheux que nous envisageons d’organiser un banquet (à prix réduit) pour nos trois quarts de siècle l’année prochaine. Rivarol soufflera en effet ses 75 bougies le 18 janvier 2026. Dans moins de neuf mois. Il y a longtemps que nous ne nous sommes pas retrouvés pour partager un moment convivial et chaleureux. D’abord à cause des ahurissantes  restrictions de liberté liées à la gestion gouvernementale du Covid de 2020 à 2022. Puis à cause de la circulaire Darmanin du 9 mai 2023 qui a interdit toute manifestation de « l’extrême droite ». Toutes choses qui nous ont hélas contraints à renoncer à fêter nos 70 ans dans le cadre d’un banquet comme nous le souhaitions. Nous avons aujourd’hui plusieurs pistes pour organiser en province chez des sympathisants une belle journée rivarolienne courant 2026. Il serait triste de devoir y renoncer parce que nous aurions entre-temps disparu.

Rivarol est de surcroît la dernière publication historique de la droite nationale et nationaliste en France après les disparitions successives ces dernières années du Libre journal de la France courtoise de Serge de Beketch (2007), de National-Hebdo et Français d’abord (2008), de l’Action française 2000 (2018), de Minute (2020), de Présent (2022) et de Militant (2024). Il faut absolument que nous continuions à paraître car Rivarol, ce n’est pas une exagération ni une forfanterie de le dire, n’a pas d’équivalent actuellement dans la presse. Ni par sa liberté de ton et d’analyse. Ni par la constance de ses positions. Ni par la liberté de ses rédacteurs et de son courrier des lecteurs, ce qui est aujourd’hui unique dans la presse. Si nous disparaissions, c’en serait fini des chroniques si talentueuses de l’ami Hannibal, des éditoriaux de votre serviteur, d’un droit aux lettres très libre, des contributions des différents rédacteurs et chroniqueurs, de Robert Spieler à Jean Terrien, de Léon Camus à Henri de Fersan, de Scipion de Salm à Paul-André Delorme, de Jean Beaumont à Jean-Philippe Robiquet, de Michelle Favard-Jirard à François-Xavier Rochette. On peut certes préférer tel rédacteur à tel autre, telle rubrique à telle autre. On peut trouver Rivarol trop ceci ou pas assez cela mais s’il disparaissait c’en serait fini de cette magnifique aventure de presse qui aura traversé les décennies et qui est aujourd’hui unique en Europe, le National Zeitung ayant disparu outre-Rhin en 2019 tout comme le Secolo d’Italia, le périodique de droite nationale fondé à Rome en 1952, et qui a définitivement cessé de paraître en 2012 dans son format papier.

En outre, il est vain de croire que lorsqu’un journal disparaît, il peut renaître de ses cendres. Les quelques expériences passées n’ont à cet égard pas été concluantes : la nouvelle version du Choc du mois n’aura duré qu’un lustre, les différentes résurrections du Crapouillot ont toutes été éphémères, la revue Flash fondé par d’anciens de National-Hebdo aura été une étoile filante. De même, le Nouveau Présent qui devait succéder au quotidien éponyme disparu le 30 juin 2022 n’aura été qu’un effet d’annonce et s’est réduit à un très modeste blog, quasiment vide de contenu. L’expérience l’atteste : quand un journal meurt, il ne renaît pas. Ou alors sa résurrection ne dure pas. C’est pourquoi il convient de maintenir Rivarol la tête hors de l’eau. Et de poursuivre, de maintenir contre vents et marées cette formidable aventure commencée en janvier 1951.

AIDEZ-NOUS AVANT

QU’IL NE SOIT TROP TARD !

Notre situation financière est aujourd’hui tellement dégradée que nous ne pouvons plus attendre. Il nous faut, partout où nous le pouvons encore, prendre urgemment des mesures d’économie. Si nous devons impérativement payer la Poste, l’imprimeur, le routeur, le régleur, les différents prestataires, il faut réduire la voilure partout où c’est possible. C’est pourquoi, dès le mois prochain, et pour une durée indéterminée, nous supprimerons le seize pages qui paraît traditionnellement le dernier mercredi de chaque mois, pour le remplacer par un douze pages comme c’est le cas pour les autres éditions. Nous économiserons partout où nous le pourrons encore mais cela ne sera pas suffisant pour tenir sans votre aide active et massive. Merci d’avance pour vos dons, vos abonnements, vos réabonnements anticipés. N’hésitez pas à abonner de la famille, des amis, des connaissances. Que ceux qui peuvent le faire sans se mettre en difficulté n’hésitent pas à souscrire à des abonnements de longue durée, à vie (2000 euros), de deux ans (340 euros), de propagande (300 euros) ou de soutien (250 euros) ou procèdent par prélèvement ou virement mensuel du montant de leur choix. Quelques gros dons ou un ou deux legs seraient évidemment de nature à nous redonner de l’oxygène car si les procès sont angoissants, se dire que demain ou après-demain on ne pourra plus payer l’imprimeur et qu’on devra mettre la clé sous la porte est une vraie torture. Tout ce qui peut nous aider à faire face à nos charges est le bienvenu, les petits dons comme les grands, sachant que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Ne tardez pas. Tout geste nous est précieux et vital. La survie de notre publication en dépend. A TRÈS COURT TERME. Tout peut en effet s’arrêter brutalement dans quelques semaines ou quelques mois. L’avenir de Rivarol est plus que jamais entre vos mains.

Pour aider Rivarol : consultez son site cliquez ici (vous trouverez toutes les indications pour cela) ou faites un don cliquez là

 

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Journal du chaos

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RAPPEL : samedi 10 mai, à Scrignac (29), hommage à l'abbé Perrot, assassiné par les communistes en 1943

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Le Parti de la France a honoré Jeanne d'Arc et Jean-Marie Le Pen le 1er mai à Paris

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Le texte de la prise de parole de Thomas Joly, président du Parti de la France,  jeudi 1er mai 2025 à Paris, place Saint Augustin :

« Nous sommes réunis ici, comme chaque 1er mai, à l’ombre du souvenir immense de sainte Jeanne d’Arc. Et cette année, à la douleur poignante d’un adieu s’ajoute la force d’une promesse : celle de la fidélité.

Oui, ce 1er mai est tout entier placé sous le double signe du sacrifice et de l’espérance. Il porte les couleurs de la France éternelle et les accents du combat mené par celui qui fut son plus ardent défenseur durant des décennies : Jean-Marie Le Pen.

Ce jour du 1er mai n’a jamais été choisi par hasard. Ce n’était pas un caprice de calendrier, ni un clin d’œil aux syndicats rouges. Non ! Jean-Marie Le Pen avait voulu sceller dans une même cérémonie deux fidélités françaises : l’hommage à la vierge guerrière de Domrémy, et la célébration du travail français, cette vertu cardinale qui fonde la dignité des peuples libres.

Il avait compris, avec sa clarté visionnaire, que le 1er mai devait être repris à la gauche, reconquis, nettoyé de l’internationalisme marxiste, pour redevenir une fête nationale, enracinée, chrétienne et sociale. En un mot : française !

Et c’est ainsi qu’il créa la tradition du défilé et de l’hommage à Jeanne d’Arc, ce jour-là. Ce n’était pas une stratégie. C’était une profession de foi. Jeanne, c’est la France. Jeanne, c’est la paysanne devenue guerrière. Jeanne, c’est la voix de Dieu dans les plaines de Lorraine. Et Jean-Marie Le Pen, à sa manière, fut un soldat de cette même foi.

Hélas ! Aujourd’hui, le Rassemblement National a tourné le dos à cette tradition. Pire encore : il en a renié l’âme. Plus de Jeanne, plus de France, plus de travail glorifié. Rien que des calculs. Des sondages. Et du reniement.

Mais nous, au Parti de la France, nous ne renions rien. Nous ne trahissons pas. Nous continuons.

Nous portons ce flambeau, non par nostalgie, mais par devoir. Parce que notre peuple mérite mieux qu’un simulacre. Il mérite la vérité. Il mérite l’honneur. Il mérite l’héritage intact de Jean-Marie Le Pen.

Et en ce 1er mai, il faut redire ce qu’est le Travail, ce mot si galvaudé, mais si noble quand il est remis à sa juste place.

Le Travail, ce n’est pas l’exploitation des masses par la finance. Ce n’est pas la concurrence déloyale venue d’Asie ou des pays de l’Est. Ce n’est pas la précarité planifiée par Bruxelles.

Le Travail, c’est le sel de la terre, c’est le devoir quotidien de l’homme libre, c’est la construction lente et noble d’une civilisation. C’est pourquoi le Maréchal Pétain, dans une période tragique de notre Histoire, avait tenu à inscrire le Travail parmi les trois piliers de la Révolution nationale : Travail, Famille, Patrie.

Car sans travail, il n’y a pas de patrie vivante. Sans travail, il n’y a pas de famille digne. Sans travail, il n’y a pas de France debout.

C’est cette France que Jean-Marie Le Pen a toujours défendue. Cette France enracinée, laborieuse, loyale, catholique, chevaleresque. Une France de Jeanne et de Saint Louis, de Clovis et de Maurras, de soldats et de paysans.

Et c’est à ce grand Français, ce géant de l’histoire contemporaine, que nous rendons aujourd’hui un hommage vibrant et fraternel.

Jean-Marie Le Pen ne fut pas un politicien. Il fut un homme d’État au sens le plus noble, bien qu’il n’ait jamais gouverné.

Il fut un prophète moqué, mais dont toutes les paroles résonnent aujourd’hui avec une justesse glaçante.

Il fut un père pour des générations de militants, un éclaireur, un veilleur, un combattant.

Et pour lui, comme pour nous, Jeanne d’Arc était plus qu’une sainte : elle était une sœur d’armes.

Alors, mes amis, que ce 1er mai soit le serment d’une fidélité renouvelée.

À Jeanne, à la France. À Jean-Marie Le Pen, à son combat. Et que vive la France française ! »

Source cliquez ici

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Sarah Knafo invitée de France inter et France info dimanche midi

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vendredi, 02 mai 2025

Après la Roumanie et la France, l'Union européenne veut museler le réveil national allemand

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L'Office fédéral allemand pour la protection de la Constitution (BfV) a désigné le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD) « organisation extrémiste de droite qui menace la démocratie et l'ordre constitutionnel ». Aux élections de février, l'AfD s'était classé deuxième, derrière les conservateurs du Cdu et devant les sociaux-démocrates du Spd. C'est-à-dire les deux partis qui ont conclu un accord pour former le nouveau gouvernement en Allemagne. Le Parlement peut même exiger la dissolution de l'AfD, comme il l'a déjà fait pour son organisation de jeunesse.

Après la Roumanie où le candidat nationaliste (donné vainqueur) a été interdit de se présenter ; après la France où une candidate nationale se retrouve dans la tourmente judiciaire ; les valets de Bruxelles, avec les mesures qu'ils préparent contre l'AfD, continuent à museler les peuples européens.

Le Système européo-mondialiste, en fin de parcours, ne sait plus quoi inventer pour sauver ses prébendes. Mais, malgré ses manoeuvres minables, l'heure approche où il devra rendre des comptes...

S N

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Une dette bicentenaire 

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol 

Le système médiatique occidental d’occupation mentale se concentre toujours sur l’essentiel. Il vient de sortir du placard de l’histoire une vieille affaire politico-financière : le remboursement par la France d’une supposée dette envers Haïti.

Le 17 avril 1825, le dernier roi légitime, Charles X, promulgue une ordonnance de reconnaissance de l’indépendance de cet État en échange d’une indemnisation s’élevant à 150 millions de francs-or. Il s’agit de dédommager les propriétaires expropriés avec un montant équivalent à trois années de production locale. Le 11 juillet, le président haïtien, Jean-Pierre Boyer (1776–1850), l’accepte sous la menace de plusieurs navires de guerre aux ordres de l’amiral – baron de Mackau. La Monarchie de Juillet (1830 – 1848) ramène la créance à 90 millions de francs-or. Haïti la payera jusqu’en 1938 et ses intérêts jusqu’aux années 1950, selon les experts qui divergent sur la date finale.

Signifiant en amérindien arawak « Terre des hautes montagnes », Haïti constitue la perle du premier empire colonial français. Son territoire correspond à la partie occidentale d’Hispaniola (ou Santo-Domingo) dans les Grandes Antilles. L’économie qui s’y développe repose sur des plantations de canne à sucre, d’où sa richesse convoitée par les autres puissances européennes.

Au traité de Bâle du 22 juillet 1795, l’Espagne cède à la jeune république française la partie orientale d’Hispaniola ainsi réunifiée. Mais les idées révolutionnaires des Lumières se répandent sur l’île aussi bien chez les créoles (les colons d’origine européenne) que chez les Noirs et les mulâtres. Une insurrection éclate et entraîne la proclamation de l’indépendance, le 1er janvier 1804. C’est l’heure pour Haïti des généraux tels Toussaint Louverture (vers 1743–1803) ou Jean-Jacques Dessalines (1758–1806).

L’échec répété des tentatives militaires françaises favorise la division du camp indépendantiste et attise les ambitions personnelles. Dès septembre 1804, Dessalines se proclame « empereur d’Haïti » sous le nom de Jacques Ier sans que son autorité soit complète. En 1808, l’Espagne récupère l’Est de Saint-Domingue (la future République dominicaine). Haïti se scinde par ailleurs en deux ensembles rivaux : au Nord, une république devenue trois ans plus tard un royaume avec le Noir Henri Christophe (le roi Henri Ier) ; au Sud, la république martiale et autoritaire du mulâtre Alexandre Pétion. Sous le ferme gouvernement de son successeur, le mulâtre Jean-Pierre Boyer, Haïti se réunifie. C’est dans ce contexte compliqué que le président haïtien approuve l’ordonnance royale française. Aujourd’hui, gauchistes et médiacrates font campagne pour que l’Hexagone exsangue rembourse Haïti.

Ancienne fonctionnaire à l’ONU et militante féministe, une certaine Monique Clesca cofonde en décembre 2024 le KAAD (Collectif haïtien afrodescendant pour la justice et les réparations). Son entretien dans Le Monde du 18 avril 2025 est exemplaire par son argumentation spécieuse et révisionniste. Elle exige que la France restitue les « sommes que nous avons payées sous la contrainte et […] la réparation pour les torts que nous avons subis. Des torts économiques, psychologiques ». Elle n’est pas la seule.

Dans L’Obs des 15 – 21 avril 2021, un Haïtien qui s’ignore, l’économiste français Thomas Piketty, prix Lyssenko 2015 décerné par le Carrefour de l’Horloge, se réfère à l’indemnisation des biens juifs spoliés dans le cadre de la commission Mattéoli en 1999 et au vote du Congrès des États-Unis qui versa en 1988 20.000 dollars aux Nippo-Américains détenus dans les camps de concentration yankees pendant la Seconde Guerre mondiale. Il suggère que « la France devrait verser 30 milliards à Haïti. Cette proposition est minimale, elle ne compte pas les intérêts : [on] se contente de revaloriser le montant de 1825 au rythme de la croissance d’Haïti. Pour la France, ça représente un peu plus de 1% de sa dette publique actuelle ». Monique Clesca ne partage qu’une partie de la proposition de Piketty puisqu’elle envisage le remboursement jusqu’à... cent milliards de dollars !

Avec une austérité budgétaire et une rigueur sociale qui se préparent dans les ministères, est-il sérieux de vouloir que la France se saigne encore pour honorer une soi-disant dette instrumentalisée par une authentique subversion wokiste ? À la question « Comment s’assurer que la restitution de la ” rançon ” bénéficie au peuple haïtien ? », peuple en proie à la faillite de l’État et à la domination des bandes criminelles surarmées, Monique Clesca ose répondre que « cela ne devrait pas être le souci de la France. C’est l’affaire des citoyens haïtiens ». Affirmons-lui que ces derniers n’existent plus !

En raison du climat d’insécurité généralisée qui règne en Haïti, on peut craindre qu’au lieu de verser des sommes considérables à un État inexistant, un gouvernement hexagonal d’extrême centre autorise l’implantation dans le cœur  dépeuplé de la France de millions d’Haïtiens. Après le moment brésilien, puis la phase mexicaine, l’Hexagone atteindrait donc son terminus haïtien…

À l’instar des Algériens qui accusent la France d’être à l’origine du délabrement actuel de leur pays, Monique Clesca estime que « Haïti se trouve dans sa situation actuelle en grande partie parce que nous n’avons pas pu investir cet argent dans notre développement, dans notre éducation, notre santé, notre économie. […] Cet argent a enrichi la France ». Une rhétorique accusatoire qui désigne un bouc-émissaire et se présente en victime historique fallacieuse.

Cette dame semble oublier que le jour de l’indépendance d’Haïti, tous les Européens, à l’exception de quelques prêtres, médecins et déserteurs polonais, se font massacrer. Certains historiens qualifient ces exactions de génocide. Terme excessif qu’il faut plutôt remplacer par « populicide », voire « épuration ethnique » ou « leucophobie » ; l’une des premières manifestations de racisme anti-blanc véhiculées par les funestes valeurs lumineuses.

Dans ce même entretien accordé au Monde, Monique Clesca exprime toute son indignation. Pour elle, en parlant de l’ordonnance royale, « ce document était particulièrement humiliant : le texte ne mentionnait même pas Haïti, mais la “ partie française de Saint-Domingue “. Notre pays était invisibilisé ». On est ici en présence d’un cas flagrant de désinformation ou d’un mensonge historique avéré.

En effet, en 1825, les Haïtiens occupent toute l’île d’Hispaniola depuis déjà trois ans. La future République dominicaine hispanophone pâtit d’une occupation féroce ponctuée de réquisitions, de pillages et de massacres. Les affres de cette domination longue de vingt-deux ans imprègnent encore la mémoire collective dominicaine. Les Dominicains éprouvent toujours de nos jours une franche hostilité envers leurs voisins haïtiens, surtout s’ils sont migrants. La frontière terrestre entre les deux États est l’une des plus surveillées du monde. L’instabilité en cours en Haïti incite les responsables dominicains à ordonner l’érection d’une barrière frontalière à rendre jaloux Donald Trump lui-même.

En 1843, les créoles de Santo-Domingo se soulèvent contre les forces haïtiennes et parviennent à les chasser l’année suivante. Dès lors, la IIIe République dominicaine (1844–1861) vit sous la menace permanente des attaques militaires haïtiennes de reconquête. Les Dominicains repoussent les Haïtiens lors de la bataille d’Ocoa en 1849. En 1850, Haïti tente d’envahir son voisin oriental sans aucun succès malgré le soutien de la France, de la Grande-Bretagne et des États-Unis qui ne reconnaissent pourtant Haïti qu’en 1864 ! En 1855, l’armée dominicaine repousse encore trente mille soldats haïtiens. Si un jour la France consent à rembourser Haïti, les Haïtiens ne devraient-ils pas partager avec leurs victimes dominicaines ? Ce ne serait que justice ! Qu’en pensent donc le KAAD et Monique Clesca ?

L’argent donné à la France n’aurait pas incité au développement, au progrès, à l’éducation, à la santé et à l’économie de Haïti. Ces sommes élevées n’auraient servi qu’à alimenter la prévarication et la militarisation du pays. Soit Monique Clesca le sait et elle déforme sciemment les faits, soit elle l’ignore, ce qui témoigne alors d’une effarante incompétence complétée d’une méconnaissance historique crasse de la part du plumitif employé au tristement célèbre quotidien. Le discours décolonial, wokiste et anachronique du KAAD démontre une vive hostilité anti-française.

La France n’a aucune responsabilité dans le désordre institutionnel haïtien. Entre 1804 et 2025, Haïti a connu 86 chefs d’État ou directions collectives, soit un dirigeant tous les deux ans et demi ! Par ailleurs, entre 1915 et 1934, les États-Unis occupent Haïti sans se préoccuper de soutenir des classes moyennes aptes à bâtir une armature étatique stable et solide. Aujourd’hui, une force internationale de maintien de l’ordre sous le commandement du Kenya n’arrive pas à contrecarrer la mainmise des forces criminelles. Haïti a même souhaité un temps adhérer à l’Union africaine, demande finalement refusée pour des motifs géographiques.

Le sort tragique de Haïti préfigure surtout la décolonisation chaotique des États ibéro-américains et africains. S’il y a un fait que peuvent vraiment reprocher les Haïtiens à la France, ce n’est pas cette question de créance bicentenaire, mais plutôt la formation et la propagation des sinistres idées des Lumières sur leur sol.

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°154, mise en ligne le 29 avril 2025

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Samedi 10 mai, à Paris : rassemblement en mémoire de Sébastien Deyzieu

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Sébastien Deyzieu était un jeune militant nationaliste décédé le 9 mai 1994 lors de la dispersion par la force d'une manifestation convoquée par divers mouvements de l'époque contre les commémorations du débarquement anglo-américain de juin 1944.

Depuis, chaque année, une marche est organisée à Paris par le Comité du 9 mai.

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samedi 10 et dimanche 11 mai : la Jeanne d'Arc de l'Action française

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Dimanche 4 mai, 19 h, sur BFM TV : Eric Zemmour face à Alain Duhamel

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jeudi, 01 mai 2025

Le Gallou, Zemmour, Cassen… Ils rendent tous hommage à Jean-Marie Le Pen

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Johan Hardoy, Polémia cliquez ici

Dans son numéro 29, Les Cahiers d’histoire du nationalisme rendent hommage à Jean-Marie Le Pen (1928-2025) à travers une trentaine de témoignages (Éditions Synthèse nationale, 246 pages, 24 euros). La présentation succincte de ces contributions, dont les auteurs sont pour la plupart bien connus de Polémia, se veut une invitation à la lecture de cet ouvrage.

Bruno Gollnisch retrace l’itinéraire de « l’homme que nous avons connu et aimé », celui qui était présenté « comme un personnage brutal » alors qu’il était « sensible, surtout à l’injustice et à la détresse des plus humbles ». « On ne trouvera pas dans la somme de ses discours ni de ses publications le moindre appel à une quelconque discrimination entre les Français à raison de leurs origines ou de leur foi, qu’ils fussent juifs, chrétiens, musulmans ou agnostiques. »

Richard Dessens décrit les relations entre le mouvement Ordre Nouveau, dissous en 1973, et le FN créé l’année précédente. « Quoique l’on puisse lui reprocher, dans la longue tradition de scissionnisme, d’individualisme et d’extrême susceptibilité propres à la droite nationale, Le Pen fut l’artisan d’un ralliement – de gré ou de force parfois, du bout des lèvres souvent – des différentes tendances groupusculaires de l’“extrême droite” pour conserver le terme que nos adversaires adorent employer. Mais surtout, il sut s’ouvrir progressivement par son talent oratoire notamment, à bien d’autres catégories de Français, pour arriver à s’imposer comme un personnage politique de premier plan sur l’échiquier national. »

Anne Le Pape est heureuse d’avoir contribué à ce que la page soit enfin tournée, « dans le pardon et l’amitié », entre Jean-Marie Le Pen et le regretté François Brigneau. Ce dernier avait été à l’origine du retour en politique du « menhir » lors de la création du FN, avant une malheureuse dégradation des relations entre ces deux Bretons.

Jean-Claude Martinez l’a rencontré dans les années 1980, via l’ex-Secrétaire d’État Charles de Chambrun et un « invraisemblable émissaire, (Yves) Mourousi ». Définir Jean-Marie Le Pen est selon lui fort simple : « On prend tout ce que la presse dit de lui et la définition est rigoureusement, intégralement, totalement, à l’inverse. »

Jean-Yves Le Gallou se remémore « l’entrée des 35 députés FN à l’Assemblée nationale en mars 1986 ». Loin de la caricature de « gros bras » véhiculée par les médias de grand chemin, « c’était le groupe politique le plus brillant de la Ve République », comprenant des polytechniciens, des énarques, des conseillers d’État, des médecins, des avocats, ainsi que « des hommes d’action qui n’avaient pas entendu siffler que des balles de tennis mais qui avaient connu le feu, la guerre, la clandestinité ». Le président de Polémia compare Jean-Marie Le Pen aux « prophètes diabolisés » de la submersion migratoire Enoch Powell et Jean Raspail, et gage que « si le réveil des consciences a lieu, on lui élèvera des statues » !

Aristide Leucate souligne que « Le Pen a réussi ce pari fou, qui, aujourd’hui, quoi qu’on en dise, a fini par porter ses fruits : ressusciter la droite nationaliste en la sortant de la léproserie politique, intellectuelle et morale dans laquelle les haineux de tout poil et notamment les falsificateurs et imposteurs d’extrême gauche l’avaient confinée depuis la soi-disant “Libération” de la France, en 1944-1945 ». À l’instar de Donald Trump aux États-Unis, il s’est adressé « à la majorité silencieuse, celle des petits, ouvriers, chômeurs, déclassés qui, journellement, souffrent du mépris de caste des élites prétendant faire le bien pour eux, alors que ceux-ci aspirent, avant tout, à vivre décemment et fièrement ».

En 1957, Camille Galic a vu un « mince, blond et beau légionnaire », « non loin de Zéralda où cantonnait le 1er REP, pour lequel le député de Paris avait renoncé pendant six mois au confort de son siège à l’Assemblée nationale ». Celui-ci a ensuite révélé « ses capacités d’entraîneur d’hommes, sa culture, sa vista et surtout son courage moral », notamment en se prononçant contre l’envoi de soldats français au Moyen-Orient durant la première guerre du Golfe. L’affaire du « détail » a quant à elle été orchestrée par le Secrétaire d’État et ancien président de Médecins sans frontières Claude Malhuret, « porte-flingue » de l’ambitieux François Léotard. Cette « machination » a précédé le « montage de Carpentras » où l’on a revu les mêmes compères, en compagnie de Mitterrand, Chirac, Jospin et consorts.

Philippe Randa évoque également le « point de détail » : « C’est l’Histoire, désormais, qui rendra justice à Jean-Marie Le Pen des délirantes accusations d’antisémitisme ou de négationnisme. »

Philippe Vilgier relève que son mémoire de diplôme de troisième cycle de sciences politiques portait sur « le courant anarchiste en France depuis 1945 » et se terminait « par une évocation de la chanson libertaire » !

Michel Festivi rappelle le contexte de la Guerre froide et « le combat anticommuniste de Jean-Marie Le Pen et du Front national » pendant cette période.

François Floc’h se souvient du passage de la caravane Tixier-Vignancour dans les Côtes d’Armor durant la campagne présidentielle de 1965. Il rappelle également que Jean-Marie Le Pen, qui connaissait un grand répertoire de chants, a été « un collecteur de la mémoire sonore du XXe siècle grâce à sa société La SERP ».

Thierry Bouclier évoque les différentes élections présidentielles et, notamment, le fameux 21 avril 2002, quand le Front national a accédé pour la première fois au second tour de l’élection présidentielle.

Roland Hélie insiste sur la campagne présidentielle de 1974, « la vraie victoire de Jean-Marie Le Pen » en termes d’exposition médiatique, malgré la modestie des résultats. Le succès électoral est venu dix ans plus tard, lors des élections municipales à Paris XXe et à Dreux. « C’est justement au moment où l’Histoire est en train de lui donner raison que Jean-Marie est passé de vie à trépas… » Un hommage est également rendu à Éric Staelens, le chef des Mousquetaires du Président, décédé quelques jours avant celui dont il assurait la protection.

Franck Delétraz remarque que ses mandats de député européen se sont prolongés sur une période de 35 ans, du « “séisme” politique du 18 juin 1984 » au remarquable discours d’adieux devant l’hémicycle strasbourgeois en 2019. Évoquant la question de la submersion migratoire, Jean-Marie Le Pen concluait ainsi : « Députés qui êtes restés aveugles, sourds et muets, la postérité vous maudira ! »

Thierry Bouzard recueille les propos sur la Bretagne du natif de La Trinité-sur-Mer, qui constate avec pessimisme, dans sa région d’origine, une absence de réaction significative face aux défis auxquels sont confrontés les peuples européens.

Françoise Monestier le présente comme un héritier de la Grèce antique, « qui connaissait sur le bout des doigts ses déclinaisons latines et grecques, mais ne s’était pas contenté de remiser Thucydide, Aristote ou Héraclite dans un coin de son cerveau ». Il aimait ainsi relire l’Anthologie de la Poésie grecque de Robert Brasillach, un « écrivain maudit » dont il avait par ailleurs fait enregistrer Les Poèmes de Fresnes pour la SERP.

L’essayiste Bernard Plouvier fait l’éloge de celui qui savait ce que la France avait apporté aux peuples colonisés, « à commencer par la fin des guerres tribales et de l’esclavage, l’hygiène et l’instruction publique, l’urbanisme et les travaux publics, aussi bien que le développement agricole et industriel ». « Sa victoire est posthume. Une majorité de Français de souche européenne est gagnée aux idées populistes. »

Massimo Magliaro, le concepteur de l’Eurodroite en 1979, fait l’éloge du « grand chef-d’œuvre » représenté par la construction de « la Maison unique de la Droite française érigée pour la première fois après la guerre ». Jean-Marie Le Pen a ainsi « laissé une marque indélébile dans l’histoire de France », à l’instar de Giorgio Almirante (dont Massimo Magliaro a été le bras droit) en Italie. Tous deux étaient des opposants au « factionnalisme irréaliste qui, à Rome comme à Paris, a toujours favorisé les manœuvres et les objectifs des oligarchies ».

Gabriele Adinolfi décrit un homme « indomptable et toujours prêt à se battre sans jamais céder », qui a su pardonner aux « nombreuses trahisons subies de la part de ses collaborateurs, amis et membres de sa famille ». Il se souvient de quelques anecdotes, comme la réponse de Jean-Marie Le Pen à une journaliste américaine qui lui demandait, à son arrivée aux États-Unis, quel effet cela lui faisait de poser le pied dans une nation multiraciale : « Savez-vous à qui vous parlez ? Je suis Sitting Bull, le dernier des Sioux » !

Thomas Joly, président du Parti de la France, salue celui qui « a eu raison avant les autres ». « Jean-Marie Le Pen a quitté cette terre, mais son combat demeure. Son œuvre politique, cristallisée dans ce Front national qu’il a porté à bout de bras, ne s’arrête pas avec lui. Il a semé une graine : celle de la défense de la France éternelle, contre vents et marées, contre l’indifférence des élites et la lâcheté ambiante. »

Rémi Tremblay remarque que le nom de la famille Le Pen est plus connu au Québec que celui des présidents de la République récents. Les nationalistes québécois « auraient aimé avoir un leader de cette trempe, mais aussi un parti dans la même lignée que le Front national ».

Pierre Cassen se remémore son passé trotskiste, sa prise de conscience d’une gauche abandonnant le peuple et sa conversion au combat identitaire. « Petit à petit, j’ai appris à relativiser tout le mal que j’ai entendu, durant toute ma vie militante de gauche, sur Jean-Marie Le Pen. J’ai assisté à des réunions où il intervenait, et je n’ai jamais rencontré, moi qui ai fréquenté les meetings de Georges Marchais, d’Alain Krivine ou de Jean-Luc Mélenchon, un tel rapport charnel et fusionnel entre un homme et son public. »

Bernard Germain, qui a lui aussi été trotskiste avant d’être candidat de Reconquête, garde le souvenir d’« un homme droit, qui défendait notre pays, notre identité, nos valeurs ». C’était « une sorte de visionnaire, alertant il y a déjà plusieurs décennies sur les problèmes dans lesquels notre pays est plongé aujourd’hui, comme il l’avait prédit ».

Éric Zemmour lui rend également hommage : « Par-delà les polémiques, par-delà les scandales, ce que nous retiendrons de lui dans les prochaines décennies, c’est qu’il fut parmi les premiers à alerter la France des menaces existentielles qui la guettaient. Il restera la vision d’un homme, et son courage, à une époque où les hommes courageux n’étaient pas si nombreux. »

Nicolas Gauthier se penche sur les relations du « Menhir » avec le « show-biz », où il « n’avait pas que des ennemis ». Alain Delon a toujours revendiqué son amitié avec celui qu’il avait rencontré durant la guerre d’Indochine, Brigitte Bardot « n’a jamais mis son drapeau lepéniste dans la poche », Claude Autant-Lara voyait en lui « un homme neuf », Mouloudji chantait avec lui Le Déserteur (selon Jean-Marie Le Pen, il s’agissait plutôt d’un « réfractaire »), Claude Chabrol louait « le copain de la Corpo de droit », Guy Béart a été à l’origine d’un slogan de campagne en 2012, et Plume, la fille de Dieudonné baptisée par l’abbé traditionaliste Philippe Laguérie, est devenue sa filleule !

De son côté, l’écrivain de la mer René Moniot-Beaumont relate un épisode haut en couleur survenu lors d’une fête des « BBR ».

Christophe Lespagnon (Docteur Merlin) a connu Jean-Marie Le Pen alors qu’il était enfant car leurs familles étaient amies. Les deux hommes se sont toujours tutoyés.

Philippe de Parseval, ancien officier de Légion étrangère, relate ses rapports avec la famille Le Pen lors de son adhésion puis sa candidature sous les couleurs du FN.

Patrick Wagner, né la même année que le Front national, évoque ses années de militantisme et remercie « M. Le Pen » de les avoir vécues « à l’ombre de (son) énergie ».

Jean Leclerc mentionne le « fameux journal de bord de Jean-Marie Le Pen », où celui-ci donnait, chaque semaine, ses avis sur l’actualité politique du moment. Il conseillait notamment aux jeunes de « beaucoup lire pour s’instruire ». En septembre 2023, après quelques 696 émissions, Jean-Marie Le Pen s’est retiré de la vie publique…

Plus polémique, Jean-Claude Rolinat décrit les arcanes de « l’implosion » du FN en 1998, qui a abouti à une scission malheureuse entre « Lepénistes » et « Mégrétistes », « sous les sourires narquois de nos ennemis ». Il déplore également le « parricide » commis ultérieurement par la « Marine nationale » à l’égard de son père, suivi de la mutation du RN en parti du « renoncement national »…

Didier Lecerf, rédacteur en chef de Synthèse nationale, distingue ceux qui font preuve de respect et de dignité devant sa mort, et ceux « qui se vautrent dans la boîte à ordures où ils pataugent à leur aise » (une photo montre la sépulture profanée dans la nuit du 30 au 31 janvier). « Jean-Marie Le Pen et tous ceux qui l’ont précédé, accompagné, soutenu dans ce long combat pour la patrie n’ont eu qu’un seul tort : avoir raison avant tout le monde. »

Des dessins de Miège et Ignace agrémentent ce cahier, tandis que Jean Leclerc propose une « petite bibliothèque militante » composée de livres ayant pour sujet principal « Le Pen et le FN ».

De fait, l’expression africaine « Quand un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle » est particulièrement judicieuse concernant Jean-Marie Le Pen…

NDLR SN : Nous remercions Polémia et son auteur, Johan Hardoy, pour ce bel article. 

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1er mai : l’immigration n’enrichit que les patrons… et l’extrême gauche les sert à genoux

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Julien Dir, Breizh info cliquez ici

Camarades ? Non : complices. Ce 1er mai 2025, les drapeaux rouges sont en réalité recouverts de la même graisse que les mains du patronat mondialisé. À force de trahir leurs fondements, les héritiers d’une gauche ouvrière, sociale, enracinée dans les luttes du peuple, sont devenus les larbins de ceux qu’ils prétendaient autrefois combattre. Uber Eats, Deliveroo, restauration low-cost, exploitation agricole industrielle : les esclavagistes modernes peuvent remercier LFI, la CGT et leurs petits nervis anarcho-autonomes. Grâce à leur agitation cosmopolite permanente, ils tiennent la jeunesse européenne en joue, étranglent les classes populaires, et surtout, assurent le renouvellement illimité d’une main-d’œuvre corvéable, sans conscience politique, sans racines, sans défense.

Car voilà la vérité brutale qu’aucun syndicaliste à moustache, aucun député d’extrême gauche en écharpe rouge ne veut affronter : l’immigration de masse n’enrichit que les patrons. Elle précarise les autochtones, ruine les solidarités naturelles, fait exploser les loyers, et permet de maintenir les salaires au plus bas. Et les militants d’extrême gauche en sont les auxiliaires dociles, croyant combattre le fascisme alors qu’ils font tourner la machine capitaliste à plein régime.

La gauche a trahi les travailleurs, encore

Rappelons-nous : la fête du Travail naît d’une Internationale socialiste qui défendait les travailleurs européens, exigeait des salaires décents, la limitation de la journée de travail, la reconnaissance de la dignité ouvrière. Aujourd’hui, elle est dévoyée par des groupuscules décérébrés réclamant toujours plus de droits pour des masses sans fin venues de pays où le SMIC paraît un luxe et où l’État-providence est un mythe.

Dans les rues de Nantes, Rennes ou Paris, ce 1er mai, les antifas ne défileront pas pour les ouvriers agricoles bretons écrasés par la concurrence internationale. Ils ne crieront pas contre les restaurateurs qui payent au lance-pierre des serveurs invisibles et épuisés. Ils ne s’attaqueront pas aux DRH de l’agroalimentaire, qui préfèrent embaucher par bus entiers des travailleurs détachés plutôt que d’augmenter les salaires. Non. Ils casseront des vitrines, hurleront “mort au fascisme”, et distribueront des tracts pro-migrants. Tristesse. Trahison.

Le patronat en rit : la gauche fait le sale boulot

Que réclament-ils, au fond ? Une ouverture totale des frontières, l’accueil inconditionnel de tous ceux qui, n’ayant pas réussi chez eux, viennent tenter leur chance ici. Le problème ? Ici, ce sont nos jeunes qui paient le prix. Pas les patrons de la FNSEA, pas les donneurs d’ordres du CAC 40. Ce sont les fils d’ouvriers, les jeunes Bretons, les apprentis électriciens, les aides-soignants, les serveurs, les chauffeurs, les caissiers, qui voient leurs métiers devenir invivables.

Qui veut encore faire la plonge dans un restaurant à 1 300 euros net, sans horaires, avec des clients impolis, pour financer la retraite d’un baby-boomer qui a connu le plein emploi et les congés payés ? Qui veut ramasser des fraises à genoux en juin sous 30 degrés pour un salaire de misère, pendant que des élus font la morale sur “l’ouverture au monde” ? Qui veut, pour survivre, sacrifier sa jeunesse, sa santé, ses enfants ?

La gauche ose alors répondre : “Ils font les boulots que les Français ne veulent pas faire.” Mais c’est faux ! Les jeunes autochtones veulent bien travailler – encore faut-il que le travail paye, qu’il soit digne, qu’il ne soit pas un esclavage moderne.

Pour un vrai 1er mai : hausse des salaires, fin de l’immigration de masse

Un Premier Mai digne de ce nom, aujourd’hui, ce serait des revendications comme :

  • L’augmentation massive des salaires dans tous les secteurs (et éventuellement, l’instauration d’un salaire maximum, qui n’empêcherait nullement bénéfices et avantages des dirigeants)
  • La suppression des charges étouffantes qui pénalisent les TPE-PME françaises,
  • Le remplacement des aides sociales à l’importation humaine par des politiques de formation, de logement et de natalité en faveur des jeunes Français,
  • Le retour de la préférence nationale à l’embauche, dans les logements sociaux, dans les aides.

Ce 1er mai, la jeunesse européenne et identitaire devrait le revendiquer, et refuser de devenir l’esclave du patronat mondialisé. Oui, elle ne doit plus accepter de trimer pour une bouchée de pain, pendant que d’autres engrangent les profits sur son dos. Ce n’est pas de paresse qu’il s’agit : c’est de lucidité. La jeunesse ne veut plus survivre, elle veut vivre. Et pour cela, il faut briser l’alliance infernale entre le capital et la gauche cosmopolite.

Il faut reprendre le contrôle. Fermer les frontières. Rétablir l’autorité. Interdire l’emploi de travailleurs sans titre de séjour. Exiger un salaire minimum augmenté, mais réservé aux nationaux. Simplifier radicalement la bureaucratie soviétique qui étouffe les employeurs honnêtes. Et surtout : expulser, en masse, tous ceux qui ne sont pas ici pour construire, mais pour profiter.

La droite molle n’osera pas le dire. La gauche ne le dira jamais. L’extrême gauche l’empêchera par la violence. Alors nous devons le dire haut et fort.

Ce 1er mai, il ne faut pas défiler pour les “droits des migrants”. Il faut marcher pour les droits des nôtres, avant les autres. Choisis ton camp, camarade !

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