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mardi, 14 octobre 2025

Grande-Bretagne : un rapport choc appelle à la remigration de deux millions de migrants illégaux

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Source Breizh info cliquez ici

Un vent de rupture souffle au Royaume-Uni. Après des années d’immigration incontrôlée, de scandales liés aux hôtels pour migrants et d’impuissance politique chronique, un document de 113 pages fait trembler Westminster. Intitulé Mass Deportations: Legitimacy, Legality and Logistics, ce rapport, publié par le mouvement Restore Britain fondé par le député indépendant Rupert Lowe, propose ni plus ni moins que le renvoi massif de près de deux millions de migrants illégaux.

L’étude, dirigée par Harrison Pitt, Senior Policy Fellow du mouvement et éditorialiste au European Conservative, n’est pas un manifeste de colère mais une feuille de route, détaillée, chiffrée, et d’une froide précision bureaucratique. L’objectif : « restaurer la souveraineté du pays et la confiance des Britanniques dans l’État ».

Un diagnostic implacable : un pays submergé

Le rapport dresse un tableau alarmant.
Selon les estimations croisées de l’Observatoire de Migration d’Oxford et de Thames Water, le nombre d’immigrés illégaux en Grande-Bretagne serait compris entre 1,8 et 2 millions, dont près d’un sur treize à Londres.
À peine 4 % des arrivées illégales par bateau entre 2018 et 2025 ont donné lieu à une expulsion effective, malgré la multiplication des lois promises par les gouvernements successifs.

Sur le plan économique, la facture est jugée colossale : jusqu’à 7 000 £ par an et par migrant, en aides sociales, hébergements et services de santé, pour un coût total estimé à plus de 12 milliards de livres par an.

Le sondage annexé au rapport, réalisé par Find Out Now en septembre 2025, est sans ambiguïté : 60 % des Britanniques soutiennent les déportations massives, avec des pics à 72 % dans le Nord-Est. Un chiffre qui illustre le fossé entre le discours politique londonien et la colère populaire.

Rupert Lowe : “Ce n’est pas de la radicalité, c’est du devoir”

Dans sa préface, Rupert Lowe ne mâche pas ses mots. Les « envahisseurs domestiques », écrit-il, vivent aux frais du contribuable pendant que les Britanniques peinent à se loger et à se soigner.
Il appelle à un sursaut national : abolir le système d’asile, instaurer un environnement hostile, et adopter un “Great Clarification Act” permettant au Parlement d’annuler toute décision de justice entravant les expulsions.

Pour Lowe, quitter la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) serait certes souhaitable, mais secondaire: « L’État doit d’abord retrouver le courage d’agir. »
Son projet vise à combiner retours volontaires et expulsions forcées, dans un ratio de 3 pour 1, afin de “régler la question” en trois ans.

Démonter les verrous juridiques

La première partie du rapport, longue de 35 pages, s’attaque au cœur du problème : les entraves légales créées par la législation nationale et les traités internationaux.

Les auteurs réclament :

  • l’abrogation des aides sociales prévues par le Immigration and Asylum Act de 1999 ;
  • la suppression de l’Equality Act de 2010, accusé de “paralyser les politiques migratoires au nom d’une égalité abstraite” ;
  • la sortie pure et simple de la CEDH et l’abrogation du Human Rights Act ;
  • la dénonciation de la Convention de 1951 sur les Réfugiés et de son Protocole de 1967.

Un arsenal juridique radical, présenté comme nécessaire pour redonner la primauté au Parlement. L’objectif, selon Harrison Pitt, est clair : « L’immigration illégale n’est pas un phénomène naturel, mais le produit d’une législation permissive. »

Le plan logistique : une machine de guerre administrative

La seconde partie du rapport, plus technique, décrit comment déporter deux millions de personnes sans chaos ni faillite.
Le plan repose sur :

  • la généralisation des e-visas et de la reconnaissance faciale en temps réel ;
  • des amendes dissuasives jusqu’à 200 000 £ pour les employeurs d’illégaux ;
  • la suspension automatique des comptes UberEats, Deliveroo et autres plateformes en cas de non-conformité ;
  • la suppression de l’accès gratuit au NHS pour les sans-papiers ;
  • une taxe de 25 % sur les transferts d’argent vers les pays non coopératifs.

Les expulsions forcées seraient encadrées par un ministère dédié, épaulé par 10 000 agents supplémentaires, pour un coût estimé à 49 à 57 milliards de livres sur cinq ans.
Mais selon les calculs de Restore Britain, les économies annuelles dépasseraient les 12 milliards : « Le prix du courage est bien inférieur à celui de la lâcheté. »

Des soutiens grandissants et des critiques virulentes

Le réseau de soutien du mouvement, remercié dans le rapport, va des personnalités médiatiques conservatrices comme Carl Benjamin à des universitaires d’Oxford et des Inns of Court. Tous partagent un même constat : l’État britannique a abdiqué face à la crise migratoire.

Mais les réactions sont explosives.

Les ONG et une partie de la presse progressiste dénoncent une “stratégie autoritaire, xénophobe et économiquement suicidaire”. D’autres y voient au contraire le retour d’une politique de responsabilité nationale, longtemps sacrifiée sur l’autel des droits abstraits et du juridisme européen.

Pour ses auteurs, Mass Deportations n’est pas un fantasme : c’est un plan d’action prêt à l’emploi.
Leur pari est clair : provoquer un choc politique et moral pour forcer le débat sur la souveraineté, la sécurité et la survie culturelle du pays.

Reste à savoir si ce manifeste trouvera écho dans les urnes ou dans les rues. Mais une chose est certaine : le Royaume-Uni semble désormais prêt à parler ouvertement de ce que la plupart des gouvernements européens taisent encore.

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L'an prochain, Synthèse nationale aura 20 ans...

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Macron ou l’obsolescence programmée

Emmanuel Macron pourrait-il jouer les prolongations ? | France Culture

Philippe Randa

Décidément, quand ça ne veut plus, ça ne veut plus ! Comment expliquer la cacophonie et la (pitoyable) commedia dell’arte qu’offre la classe politique – Rassemblement national autant que France insoumise exceptés, force est de le reconnaître – et un chef d’orchestre dont la pérennité à l’Élysée est désormais chaque jour remise un peu plus en question ?

Comment en est-on arrivé là ? Comment a-t-on pu en arriver là ?

On a coutume de dire que la démocratie gouverne mal (« le pire des systèmes de gouvernement à l’exception de tous les autres », disait Winston Churchill), mais se défendait très bien. Mais ça, c’était le monde d’avant, semble-t-il.

On a prêté à Emmanuel Macron, sans doute à juste titre, la machiavélique tentative d’avoir voulu dissoudre l’Assemblée nationale l’année dernière afin que le Rassemblement national y obtienne la majorité et gouverne si mal le pays qu’il aurait ensuite aisément repris la main en se présentant comme un nouveau sauveur de la Nation…

Mais patatras ! c’était, sans compter sans tous ceux qu’il avait humilié, dont son Premier ministre de l’époque Gabriel Attal qu’il n’avait même pas jugé utile de prévenir de son intention. Celui-ci fit capoter la macronienne astuce en ressuscitant un « Front républicain » contre le RN : certes, ce dernier n’obtint pas de majorité, mais de majorité il n’y eût plus… D’où la suite.

Mais désormais, le « front républicain », déjà déclinant avec les 126 élus du RN au scrutin majoritaire en 2024, est de plus en plus donné pour mort et enterré dans l’éventualité d’une prochaine dissolution de l’Assemblée.

Quant aux résultats d’un gouvernement RN, il est toujours imprudent d’être convaincu par avance de l’évidence de ses échecs comme de ses réussites : ne présentait-on pas l’actuel locataire de l’Élysée comme le « Mozart de la finance », notamment en raison de son passé de banquier ?

Dommage, si tel est le cas, qu’il n’ait retenu de l’enfant prodige né à Salzbourg, que sa prouesse pour le Requiem : l’économie française ne lui dit pas merci !

Une explication possible à un tel effondrement politique de l’ensemble de la classe dirigeante – encore une fois, RN et LFI en sont exemptés –, tiendrait peut-être au fait que celle-ci n’agisse qu’en fonction d’un « logiciel politique » qui fonctionnait sinon parfaitement, du moins efficacement depuis la fin du siècle dernier, mais qui s’avère désormais totalement obsolète… et que ne traverse pas l’esprit de celle-ci – du centre macrono-attalo-philippo aux Républicains, aux socialistes et aux écologistes – qu’il lui faille en changer.

Le vieux monde politique d’avant est mort : le candidat Emmanuel Macron l’avait annoncé en 2017 lors de sa première campagne électorale, mais c’était pour mieux tromper son monde ; loin de rompre avec celui-ci, au contraire, il n’a eu de cesse, en digne héritier de l’UMPS, que de le faire perdurer…

Et il arrive en cet automne 2025 ce qui arrive inévitablement un jour : la fin d’un programme due à l’obsolescence de son logiciel.

On attend désormais celle ou celui qui reboutera le système. Avec obligation de mise à jour.

09:29 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Crise politique ou basculement vers une droite nouvelle ?

Crise politique : Sébastien Lecornu à l'Elysée ce dimanche soir, pour  présenter une liste de ministres à Emmanuel Macron - ici

Bruno Mégret

La France est aujourd’hui plongée dans une situation de confusion totale, et il est légitime d’en faire porter la responsabilité à Emmanuel Macron, un président qui n’a jamais vraiment exercé sa fonction, ignorant totalement ce qu’est la politique au sens noble du terme. En huit années, il n’aura produit que du vent, ridiculisant notre nation à l’étranger et semant le désordre à l’intérieur du pays. Mais l’ensemble de la classe politique, on le voit actuellement, est également responsable de ce chaos. Elle l’est par sa médiocrité, le caractère pitoyable de ses arguments, ainsi que par le sentiment que donne chaque groupe d’agir pour ses propres intérêts électoraux. Quant à la remise en cause de la loi sur la mini-réforme des retraites, qui semble être au cœur des discussions de sortie de crise, elle est dérisoire face à l’ampleur des fléaux qui menacent la survie même de notre nation.

Une vaste recomposition politique

Il est temps de prendre de la hauteur si l’on veut comprendre la nature des événements qui ont provoqué ce chaos. En réalité, nous sommes en train d’assister à une recomposition politique de grande ampleur. L’antagonisme qui opposait dans le passé la gauche égalitariste et collectiviste à la droite libérale et conservatrice a disparu pour donner naissance à un nouvel antagonisme dans lequel se font face, d’un côté, une droite nouvelle, défenderesse de notre identité nationale et civilisationnelle, et de l’autre, une gauche nouvelle, mondialiste et immigrationniste.

Le PS et LR s’effondrent, le RN s’envole

Cette nouvelle donne idéologique a commencé à se traduire électoralement lors des dernières élections présidentielles par la quasi-disparition du Parti socialiste comme du parti Les Républicains (LR). Dans le même temps, le RN, on l’a constaté à l’occasion des derniers scrutins, gagne des points et atteint des scores records en augmentation constante.
Cette progression spectaculaire est la conséquence du basculement idéologique qui, tout en fermant la porte aux acteurs de l’ancien clivage, a créé, pour les partisans de la défense de notre identité et de l’arrêt de l’immigration, un espace électoral considérable — un espace dont le Rassemblement national a pu bénéficier mécaniquement, sans effort particulier, puisqu’il était marqué du sceau indélébile anti-immigration forgé il y a plusieurs décennies déjà.

Un nouvel antagonisme

Comme nous l’avions annoncé dès 1990, la petite alternance entre le PS et le RPR devait céder la place à une grande alternance entre le FN et la classe politique. C’est ce qui est en train de se produire et qui a conduit le RN au cœur du nouvel antagonisme. De l’autre côté, l’ancienne classe politique, surprise par ce bouleversement, y fait face avec difficulté.
On voit cependant que le parti idéologiquement et fondamentalement opposé au RN est, à l’évidence, LFI, qui, avec tout ce qui le rend détestable, incarne l’autre branche de la nouvelle alternative : celle de l’immigration massive, de la « créolisation », voire du remplacement de notre peuple et de la déconstruction de notre nation et de notre civilisation.
LFI n’est pas encore un grand parti, mais il est dynamique, porteur d’une vision — odieuse mais cohérente politiquement — et, s’il persévère dans la ligne qui est la sienne, il pourra devenir la force que rejoindront les immigrés.
On peut craindre, en effet, que les musulmans ayant la nationalité française et s’intéressant de plus en plus à leur destin propre au sein de notre pays ne veuillent s’engager politiquement, et que les plus radicaux d’entre eux rejoignent la France insoumise, celle-ci ne pouvant dès lors que monter en puissance.

La crise comme conséquence du basculement idéologique

Ce grand basculement idéologique n’a pas encore produit tous ses effets, car si le RN et LFI sont bien positionnés dans le nouveau clivage, il n’en est rien du reste de la classe politique, qui constitue un troisième bloc au centre, formé de la macronie et des deux anciens partis de gouvernement (considérant les écologistes comme déjà alliés à LFI et le PC comme inexistant).
Dans ces conditions, la crise actuelle n’a rien à voir avec les institutions, lesquelles demeurent, à mon avis, dans leur intégrité essentielle à la stabilité de la nation. La crise vient en réalité de l’existence de trois blocs pour l’instant irréconciliables, qui empêchent arithmétiquement de constituer une majorité solide.
Cette configuration n’existe toutefois que parce que nous sommes dans une période transitoire de mise en place du nouvel axe structurant de la vie politique. Les partis du bloc central vont en effet devoir se prononcer et rejoindre l’un ou l’autre des deux camps : la défense de notre nation et de notre civilisation, ou la construction d’une autre société reposant plus sur l’islam que sur la tradition chrétienne et la culture française.

Une majorité pour la droite nouvelle

En l’état, cependant, on voit mal le parti Les Républicains, tel qu’il est représenté à l’Assemblée nationale, s’entendre avec le Rassemblement national et s’allier à lui comme l’a fait Éric Ciotti. Mais le pas que ne voudront pas franchir les députés LR, leurs électeurs peuvent le faire en votant directement pour le RN ou le parti de Ciotti.
Il en va de même pour les élus de la macronie qui se sont déjà libérés de Macron et dont les éléments droitiers pourront rejoindre la droite nouvelle, eux ou leurs électeurs.
La crise actuelle pourrait donc aboutir à une recomposition complète de la scène politique, qui devrait conduire les LR et une bonne partie des macronistes à rejoindre la droite nouvelle, les autres se rapprochant de la gauche nouvelle, laissant au centre un noyau résiduel.
Dans une telle perspective, des majorités de gouvernement pourraient se constituer assez facilement du côté de la droite nouvelle, dont les idées sont plus que majoritaires dans le pays.
La sortie de crise ne sera pas pour autant immédiate, car l’achèvement de cette recomposition ne peut s’accomplir qu’à travers de nouveaux scrutins.

Un programme économique plus réaliste

Cette analyse, qui montre que le RN est maintenant aux portes du pouvoir, devrait, me semble-t-il, le pousser à adopter une politique économique et sociale plus réaliste, visant à réduire les dépenses publiques et à alléger les charges et la réglementation qui pénalisent gravement les entreprises.
Des dispositions qui devraient relancer l’économie et augmenter, en conséquence, le niveau de vie des Français, c’est-à-dire leur pouvoir d’achat — un pouvoir d’achat qui ne peut pas être augmenté artificiellement par des bonus, des distributions de chèques ou des avantages divers, tous financés par l’État, un État qui doit aussi assainir les finances publiques.

La disparition du cordon sanitaire

Du côté de LR, il est temps, comme certains commencent à le faire, de reconnaître ce nouvel état de fait, de renoncer au cordon sanitaire et de soutenir le RN ou de s’allier avec lui, comme l’a fait Éric Ciotti.
Un repositionnement qui serait plus facile si le RN faisait subir au projet de retraite à soixante ans le même sort qu’à la sortie de l’euro, dont on n’a plus entendu parler.
L’achèvement de cette reconfiguration de la scène politique, après une dissolution ou à l’occasion de la prochaine présidentielle, permettra donc de sortir de la crise, puisque la droite nouvelle devrait être largement majoritaire, soit sous la forme d’une majorité absolue pour le RN, soit avec le renfort de tout ou partie de LR.
Si, de surcroît, cette nouvelle majorité s’accorde sur les mesures de rupture nécessaires pour stopper l’immigration, restaurer la sécurité, relancer l’économie, rétablir l’excellence à l’école et agir pour une refondation de l’Union européenne, la France devrait pouvoir amorcer un redressement.

Il y a certes beaucoup de conditions à réunir pour qu’un tel scénario se concrétise. Mais il existe une voie, et donc un espoir !

Article paru sur Polémia, cliquez ici.

09:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 13 octobre 2025

Emmanuel Macron, le président qui aime la France effacée, repentante et rampante

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Synthèse nationale

« Qui aime bien châtie bien », dit-on. Notre "bon" président doit aimer la France d’un amour débordant pour la malmener autant ! On le sait, l’un des exercices qu’il prise particulièrement est la mortification du pays qui l’a vu naître et l’a porté à la tête de l’exécutif à deux reprises. L’ombre élyséenne aime le mener sur la route de Canossa, les pieds nus, en robe de bure, la verge à la main, la tête couverte de cendres, avec la caution de l’Université et la bénédiction de la bien-pensance.

C’est ainsi que cet été, dans un courrier au président camerounais Paul Biya, rendu public le 12 août, il a mis officiellement au passif du pays ("la France" a fait ceci, "la France" a fait cela) les conclusions du « rapport de la Commission "Recherche" sur le rôle et l’engagement » de l’Hexagone « dans la lutte contre les mouvements indépendantistes et d’opposition au Cameroun de 1945 à 1971 ». De ce pavé de 1.035 pages en tout, en sa possession depuis le 12 janvier, il a retenu l’essentiel : une guerre (a) eu lieu au Cameroun, au cours de laquelle les autorités coloniales et l’armée française ont exercé des violences répressives de nature multiple. (Elle) s’est poursuivie au-delà de 1960 avec l’appui de la France aux actions menées par les autorités camerounaises indépendantes ».

Sur place, sans surprise, on a recueilli très vite les premières réactions : « L’armée française a fait des massacres » ; elle a tué des Camerounais « qui devaient contribuer au développement du pays » ; la France doit donc faire « justice » à ce dernier, lui présenter des « excuses » et lui verser des « réparations » ; quant à l’avenir du Cameroun, il doit être le même que celui choisi par d’autres pays de l’Afrique francophone : sans la France, qui lui « a déjà fait trop de torts »…

Chapeau, l’artiste ! Encore quelques opérations du même acabit et il ne nous restera, de nos présence et influence passées, que des souvenirs… Ainsi qu’une raison supplémentaire de nous mortifier ! Macron déraisonne, mais c’est le pays qui subit et paie les conséquences de ses divagations !

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dimanche, 12 octobre 2025

L’État Profond français : qui le finance et pourquoi ?

Etat-Profond-Francais-Janvier-Lagarde-195x300.jpgUne grande enquête réalisée par Claude Janvier et François Lagarde, avec une introduction de Thierry Meyssan et une postface de Philippe Broquère.  Chez « The Book Edition ». 

Vous en rêviez et vous l’attendiez. L’étude approfondie des rouages de la haute fonction publique, de la haute sphère du privé et des financiers.

L’Etat profond est censé aller dans le sens du bien commun, donc du bien-être des peuples. Un des problèmes majeurs est qu’il s’associe avec des lobbies sans scrupules, une espèce de monde sans foi ni loi, ou le règne du plus fort et du plus fortuné écrase la majorité. Empiler l’argent, encore et encore, au détriment des Français. L’idéologie mortifère absolue dans toute sa splendeur. La plaie de l’espèce humaine, du règne animal, végétal et minéral.

Tous les rouages d’une république au garde-à-vous obéissent sans sourciller, aux ordres bien trop souvent nocifs, d’un état devenu ivre et boulimique, avec leurs têtes de gondoles beaucoup plus préoccupées à se maintenir à des postes de pouvoir et à se faire élire et réélire, peu importe le poste obtenu, du moment que ça « paye bien ».

Quant à Emmanuel Macron, il est au pouvoir et il veut y rester le plus longtemps possible. Découvrez l’historique de son ascension dans nos chapitres. Il se pose en chef de guerre de la France et de l’UE, sans états d’âme. Ses déclarations incessantes, quasi-quotidiennes, démontrent sa volonté de plonger les Français, dans un climat de peur perpétuel. Quand une population est plongée dans la terreur, elle est ensuite totalement mûre au point d’accepter toutes les compromissions, les abnégations, et de partir guerroyer envers et contre tous.

Comment y remédier ? Les réponses sont dans ce livre. Puissiez-vous ne plus être le même quand vous l’aurez terminé.

Lire la suite

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Le RN est-il prêt à rassembler tous les patriotes pour sauver le pays ?

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L'édito de Cyrano de ce matin sur Riposte laïque

Nous sommes dans une période historique. Ceux qui se font appeler le socle commun sont en train de s’écrouler, incapables de sortir de la crise et de leurs contradictions. Et pourtant, de LR aux Insoumis, en passant par les macronistes, les centristes, les socialistes, les communistes, les écologistes, tout les rassemble. Ils ont voté, depuis quarante ans, tous ensemble, les mêmes textes, ils nous ont imposé l’invasion migratoire, l’islamisation de notre pays, la perte de souveraineté, la mort de notre industrie, la dictature du politiquement correct, le coup d’État des juges, l’Union européenne, le mondialisme, en un mot, la mort de la France.

Mais la Bête Immonde, la leur, a des soubresauts, et ils ne sont plus capables de faire face aux conséquences de leur alliance, en 2024, pour empêcher le Rassemblement national de gagner les élections législatives, suite à la dissolution prononcée par Macron. Depuis, le régime fait tout pour gagner du temps, et surtout ne plus redonner la parole au peuple. Nous avons eu Barnier, Bayrou, et à présent Lecornu 1 et Lecornu 2. Sachant que le régime conserve l’arme ultime, la clique Mélenchon, alliée des islamistes, pour empêcher par la rue l’alternance démocratique voulue par le peuple français.

Face à cette situation historique, nous sommes en droit d’attendre de la part de tous ceux qui se réclament de la résistance patriotique un discours et surtout des pratiques à la hauteur des enjeux. Dans ce contexte, tout ce qui divise notre camp doit être banni, et tout ce qui empêche son unité doit être combattu.

Le Rassemblement national représente l’alternative des urnes contre nos ennemis. Il est l’élément dominant de par son histoire, son poids, ses résultats électoraux, du camp patriotique. Il ne peut gagner seul, et ne peut se contenter de sa seule alliance avec Éric Ciotti, et son parti l’UDR, pour incarner cette alternance et cette véritable alternative que les Français espèrent.

Il doit sortir de son sectarisme à l’encontre de Reconquête et permettre, fort de sa position dominante, comme sait le faire la gauche, de créer les conditions pour que l’unité de tous ceux qui ne veulent pas que la France meure se concrétise.

Et tout le monde doit avoir sa place dans ce regroupement.

Marion Maréchal, n’en déplaise à ceux qui, au RN, ne veulent pas d’elle, et à ceux qui, à Reconquête, la considèrent comme une traîtresse.

Philippe de Villiers, qui a l’avantage de ne pas avoir d’ennemi dans son camp, et qui, chaque semaine, émerveille des centaines de milliers de Français sur CNews et Europe 1, par son érudition et son décodage de la situation politique française.

Florian Philippot qui a le mérite, sur le terrain, de mener des combats nécessaires, hier contre la dictature sanitaire, ce jour contre la volonté de Macron de nous embarquer dans une guerre contre la Russie aux effets dévastateurs contre la France, sans oublier son combat de toujours contre l’Union européenne.

Sans oublier Nicolas Dupont-Aignan, et tant d’autres, combattants de toujours au service d’une France souveraine et identitaire.

Seul le RN, dans cette situation exceptionnelle, où Marine Le Pen a été déclarée inéligible par les juges du régime, peut créer les conditions, par sa position dominante, de cette alliance indispensable à la victoire de notre camp.

En a-t-il envie ?

Source cliquez ici

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Badinter panthéonisé mais la moitié des Français favorables au retour de la peine de mort

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Claude Lorne, Le Nouveau Présent cliquez ici

Quoi qu’en pensât l’« universaliste » Badinter, tous les hommes ne sont pas égaux. Ainsi, l’imbécile profanation de sa sépulture au cimetière de Bagneux le 8 octobre, veille de sa panthéonisation, a provoqué une indignation générale alors que l’annonce de la tombe attaquée à la masse — la croix celtique la surmontant étant méthodiquement réduite en miettes — de Jean-Marie Le Pen et de ses parents au cimetière de La Trinité-sur-Mer le 31 janvier dernier, puis du caveau de la famille Brasillach vandalisé le 7 février suivant au cimetière de Charonne avait été accueillie au mieux par de l’indifférence, au pis par des ricanements revanchards.

Un « humanisme » à géométrie variable

« Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » ? Mais l’icône du monstre qu’est le prétendu État de droit « préférait la République à la France ». Ce n’est pas nous qui le disons mais son thuriféraire Éric Fottorino interminablement interrogé le 9 octobre sur France Info où il évoqua l’attachement viscéral de son idole aux « Lumières ». Lumières dont découla la Grande Révolution, qui donna tant de boulot aux bourreaux qu’on estime à 17 000 le nombre des victimes de la guillotine. Cette hécatombe ne gêna-t-elle donc jamais Badinter alors que beaucoup des ratiboisés par le « rasoir républicain » n’avaient pas une goutte de sang sur les mains ? On ne sache pas d’ailleurs que l’aient davantage incommodé les massacres de 1944-45 pourtant dénoncés par son coreligionnaire Robert Aron dans son Histoire de l’Épuration publiée chez Fayard, épuration dont il évalue les victimes « à plus de 10 000 » en quelques mois, entre condamnés à mort et assassinés par les FTP après des parodies de « procès populaires ».

De même, dans son oraison sur « le grand avocat et le grand ministre » auquel nous devons l’abolition de la peine de mort, Emmanuel Macron — tout heureux de s’évader un moment de la pétaudière qu’il a lui-même provoquée avec la dissolution de l’Assemble nationale — a-t-il insisté sur la présence de Badinter à Jérusalem lors du procès d’Adolf Eichmann, haut dignitaire du IIIème Reich jugé pour crimes contre le peuple juif et contre l’humanité après avoir été kidnappé en Argentine par le Mossad en mai 1960. Mais, si nos souvenirs sont exacts, Eichmann fut condamné à mort et pendu le 31 mai 1962. Et, si notre mémoire est fidèle, Badinter n’y vit aucun inconvénient, au contraire d’un autre de ses coreligionnaires, la philosophe Hannah Arendt pour laquelle le condamné n’avait été qu’un rouage de la « banalité du mal ».

Pour sa défense et celle de l’État hébreu, le « grand humaniste », qui savait inéluctable l’exécution d’Eichmann, écrivait en effet préventivement dans L’Express (du 6 avril 1961) : « L’antisémitisme, aujourd’hui apparemment apaisé et comme repu par le carnage récent, n’est qu’un des aspects du crime fondamental de racisme. En lui, l’antisémitisme se perd comme les millions de juifs assassinés se fondant dans la masse immense des crimes du racisme qui déroulent leur procession tragique dans l’Histoire. Par le Noir lynché en Afrique du Sud, le « raton » torturé dans les douars, le Blanc assassiné au Congo, la chaîne des tortures se tend à travers ces jours que nous vivons et se lie à celles des ghettos martyrisés. C’est pourquoi, au-delà du crime contre le peuple juif, Eichmann répond du crime contre l’humanité ». Et passez muscade !

Comme on ne prête qu’aux riches, Badinter est également crédité de la « dépénalisation de l’homosexualité », chose faite depuis deux siècles. Sa loi du 4 août 1982 dépénalise en fait les relations sexuelles avec les mineurs de plus de 15 ans. Nuance… Croisée de l’avortement et député socialiste à l’époque, Gisèle Halimi était le rapporteur de cette loi. Au nom de la parité et du droit des femmes, fera-t-elle avant la fin du quinquennat partie de la cuvée panthéonisée par Macron autour des « valeurs républicaines » menacées par « une recrudescence de l’antisémitisme et une montée des communautarismes » dans « les temps obscurs » que nous subissons, succédant ainsi à Simone Veil, Joséphine Baker, les époux Manouchian et l’historien Marc Bloch dont le sacre est prévu en juin 2026 ?

Si, comme l’a rappelé l’actuel Élyséen, le garde des Sceaux de Mitterrand avait pris position pour une « dépénalisation universelle de l’homosexualité », il militait aussi pour l’« abolition universelle de la peine de mort ». Peine à laquelle 62% des Français étaient favorables en 1981. Qu’en est-il aujourd’hui ?

En 2010, ils étaient seulement 34 % à souhaiter le retour du « rasoir républicain » cher aux Jacobins. Mais, conséquence d’une criminalité galopante et des attentats de masse islamistes de Paris à Nice, on comptait 55% de partisans de la peine capitale en 2020 selon une étude de l’Institut Montaigne — qui s’en désolait. Avec l’arrivée de la génération Z biberonnée aux droits de l’homme, ce chiffre a un peu chuté : 49% selon une étude publiée cette fois par Sciences Po en 2025. N’empêche, 49%, c’est la moitié de la population cédant à la « réaction tripale » stigmatisée par l’historien Jean-Yves Le Naour. Qu’aura pensé cette moitié des fastes du Panthéon alors que les assassins, eux, n’ont nullement désarmé, bien au contraire, et que le ventre est toujours fécond qui les engendre ?

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Samedi 22 novembre, en Lorraine :

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Réaction en Corse face à l'insécurité

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Un communiqué du mouvement corse Azzione Ghjuventù :
 
Bastia, Montesoru. Ce samedi, le mouvement Azzione Ghjuventù a tenu une conférence de presse au parc Nelson-Mandela, afin d’alerter sur la montée de la drogue et de l’insécurité dans le quartier.
 
Le président du mouvement a dressé un constat alarmant, évoquant une situation devenue préoccupante pour les habitants. Selon lui, de nombreuses personnes âgées n’osent plus sortir de chez elles, par crainte d’agressions ou de trafics dans les environs.
 
Une résidente présente a d’ailleurs témoigné : « J’ai peur d’aller acheter du pain », a-t-elle confié.
 
Le président d’Azzione Ghjuventù a appelé les forces de l’ordre et la mairie de Bastia à agir rapidement pour renforcer la sécurité du secteur.
 
Il a également remercié le Rassemblement National et Forza Nova pour leur présence, tout en soulignant que d’autres partis politiques avaient été invités, mais n’ont pas fait le déplacement. Le mouvement indique par ailleurs que la maire de Bastia, également conviée, n’a pas assisté à la conférence.
 
En conclusion, Azzione Ghjuventù a remercié les habitants du quartier pour leur mobilisation et leur participation à cet appel à la vigilance.

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samedi, 11 octobre 2025

Samedi 25 octobre, à Paris : une conférence de Roberto Fiorini à l'Institut Georges Valois

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Crise politique : Macron insiste avec Lecornu, la France s’enfonce dans l’impasse

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Il aura suffi de quatre jours à Emmanuel Macron pour rappeler à Matignon l’homme qu’il venait de congédier. Sébastien Lecornu, ex-ministre des Armées devenu Premier ministre puis démissionnaire après une motion de censure, a été reconduit vendredi 10 octobre, dans un climat d’usure et d’exaspération nationale. Le chef de l’État assume : il n’a trouvé personne d’autre. Le pays, lui, s’interroge sur ce pouvoir en roue libre, prisonnier de ses propres cercles.

Un Premier ministre « par devoir », un président sans alternative

Lecornu s’est dit « fidèle au devoir républicain ». En réalité, il hérite d’une mission quasi impossible : faire voter un budget avant Noël dans une Assemblée éclatée, où plus rien ne passe. Le nouveau Premier ministre promet d’ouvrir les débats, de redresser les comptes, d’interdire toute ambition présidentielle à ses ministres – une clause inédite, presque désespérée, pour éviter que Matignon ne devienne un tremplin pour 2027.

Mais dans un hémicycle où aucun bloc n’a de majorité, l’équation est insoluble. Le « socle central » macroniste, réduit à 170 sièges, ne pèse plus lourd face aux 150 députés du Rassemblement national et aux 140 du Nouveau Front populaire. Entre les deux, une constellation de groupes qui se neutralisent. Lecornu II risque donc de tomber avant même d’exister.

La France insoumise et le RN ont déjà annoncé la couleur : motion de censure immédiate dès la déclaration de politique générale. Le PCF et les écologistes emboîtent le pas, tandis que les socialistes posent leurs conditions – suspension de la réforme des retraites, sinon censure.
Autant dire que le compte à rebours a commencé. Le gouvernement pourrait tomber avant la fin du mois, renvoyant le pays à un scénario ubuesque : une troisième nomination du même homme ou la dissolution de l’Assemblée.

La dissolution, ce mot que Macron redoute et que le peuple réclame

Officiellement, l’Élysée écarte cette option. En coulisse, tout le monde la juge inéluctable. Deux tiers des Français y sont favorables, lassés par le théâtre parlementaire et la valse des gouvernements. Les sondages annoncent un raz-de-marée du RN en cas de scrutin anticipé (30 à 35 %), loin devant la gauche réunie (25-30 %) et un macronisme résiduel (15-20 %).
Macron le sait : dissoudre, ce serait livrer le pays à ses adversaires. Ne rien faire, c’est prolonger l’agonie.

Depuis les législatives anticipées de 2024, la France vit suspendue entre deux crises. L’exécutif gouverne par intérim, le 49.3 en bandoulière, tandis que les Français assistent, impuissants, à une succession d’épisodes où les ministres tombent plus vite que les feuilles d’automne.
Le pouvoir d’achat s’effrite, la dette explose, la défiance atteint des sommets. Jamais sous la Ve République un président n’avait semblé aussi isolé, ni aussi contesté jusque dans son propre camp. Un ancien ministre confiait cette semaine : « Macron ne gouverne plus, il gère un effondrement. »

Vers un hiver politique

Si le budget 2026 n’est pas voté, la France risque la paralysie budgétaire, une dégradation de sa note financière et une nouvelle flambée des taux d’intérêt. Emmanuel Macron espère encore un sursaut institutionnel, mais les réalités parlementaires s’imposent : plus personne ne veut gouverner avec lui.

La dissolution, repoussée mais désormais probable avant Noël, apparaît comme la dernière carte d’un président acculé. La France, elle, avance à reculons — gouvernée par intérim, débattue à vide, et lasse d’un pouvoir qui ne sait plus dire « fin ».

La reconduction de Sébastien Lecornu ne résout rien, elle met en scène l’épuisement d’un système. Emmanuel Macron, privé de majorité et d’élan, n’a plus qu’une main tremblante sur les leviers du pouvoir. Dans un pays fracturé où les Français réclament des actes, le chef de l’État semble n’avoir plus qu’une obsession : tenir — encore un peu — avant l’inévitable.

Cette caste politique à la tête du pays depuis des décennies n’en a décidément absolument rien à faire des préoccuperions populaires. Le grand coup de balai semble se rapprocher, malgré l’attachement de cette petite caste, à ses postes et aux manettes du pouvoir.

Source : breizh.info

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Le journal du chaos

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vendredi, 10 octobre 2025

L’opposante à Maduro, prix Nobel de la paix, une victoire contre le totalitarisme communiste

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Michel Festivi 

Maria Corina Machado, actuelle chef de file de l’opposition à Maduro, opposition qui avait l’an passé remporté les élections présidentielles, et qui depuis, doit vivre cachée pour ne pas être appréhendée par les milices maduristes qui la pourchassent, vient d’obtenir le prix Nobel de la paix. C’est une bonne nouvelle, étant précisé que cette décision du jury avait été prise plus de 15 jours avant l’accord de paix sur Gaza, accord dont la paternité en revient à Donald Trump.

Maria Corina Machado, qui avait emporté les primaires de l’opposition en 2023, très populaire dans son pays, avait été empêchée de se présenter aux élections présidentielles de juillet 2024, elle fut arbitrairement suspendue de ses droits civiques par le régime de Maduro. C’est finalement un illustre inconnu du grand public vénézuélien, un ambassadeur à la retraite, Edmundo Gonzalez Urrutia qui a pu se présenter pour la plateforme de l’opposition. Mais des pressions considérables ont eu lieu pour qu’il ne puisse pas faire campagne. Le candidat fut interdit de se déplacer en avion, des médias favorables à l’opposition ont été suspendus. Sans attendre la fin du dépouillement, Maduro s’était autoproclamé vainqueur. Le Tribunal suprême, à la botte du dictateur, a entériné cette mascarade. Ainsi, malgré une perte de plus de 15 points par rapport à l’élection précédente, Maduro avait été déclaré gagnant avec 51,95%, ce qui avait été rejeté par la communauté internationale, et des manifestations monstres anti-Maduro étaient intervenues, la répression fit 25 morts, 192 blessés et 2400 arrestations. Pour l’opposition, qui a pu avoir en main les procès-verbaux des scrutateurs, son candidat aurait obtenu 67,08%, et Maduro a refusé toute intervention d’observateurs internationaux, on comprend pourquoi.

Le leader Maximo a été félicité par tous les régimes dictatoriaux de la planète, le Nicaragua, Cuba, la Bolivie, la Chine, Madagascar, l’Iran, on notera que la Commission électorale maduriste s’est refusée à publier les résultats des machines à voter. L’Argentine, le Costa-Rica, l’Équateur, le Panama, le Pérou, l’Uruguay, le Guatemala, le Paraguay, le Chili, les USA de Biden ont rejeté le résultat « officiel », et même le Brésil et la Colombie n’ont pas reconnu les chiffres de Maduro, et ont demandé un nouveau vote. Le parlement européen a voté une résolution reconnaissant Edmundo Urrutia comme président légitime et démocratiquement élu. Ce dernier a dû se réfugier en Espagne en août dernier, grâce à un avion militaire espagnol.

C’est donc dans ce contexte, que Maria Corina Machado vient d’obtenir le prix Nobel de la paix. Elle vit désormais totalement isolée et cachée, dans un lieu tenu secret. Interrogée par Guillaume de Dieuleveult pour Le Figaro, elle lance « quiconque aujourd’hui soutient Maduro, soutient un cartel criminel ». Elle dénonce l’envahissement de son pays par des réseaux criminels, et le fait que le Vénézuéla soit devenu un havre pour les régimes iraniens, russe, cubain, les groupes terroristes du Moyen-Orient, les cartels latino-américains, avec à leur tête Nicolas Maduro. Maria Corina Machado soutient les initiatives de Donald Trump, qui a déclaré la guerre aux cartels.

Le Vénézuéla est devenu la plaque tournante de tous les trafics de drogue, d’armes, d’or, d’organes humains, au seul bénéfice des potentats du régime, car la population, elle, est exsangue. Un professeur gagne entre un et quatre dollars par mois, un enfant ne va à l’école que deux fois par semaine, le salaire minimum est de moins un dollar par mois, plus d’un tiers de la population, soit 8 millions de personnes, se sont exilées pour fuir la misère généralisée. On en revient aux temps de la RDA communiste, où les gens votaient « avec leurs pieds », pour s’extraire du totalitarisme communiste. La gauche française quant à elle ne dit rien, sauf LFI et le PC qui continuent à soutenir le régime sanguinaire maduriste. Le Monde diplomatique est à la pointe de cet appui. Mélenchon a toujours défendu Chavez et la révolution « bolivarienne », comme l’a souligné dans une tribune du mois d’août 2024, Christophe de Voogt, agrégé et docteur en histoire, soulignant les accointances de LFI pour les politiques démentielles qui ont ruiné ce pays : expropriations, dirigisme bureaucratique, spoliations diverses etc... Il souligne à bon escient « 80% de la population sous le seuil de pauvreté dans un pays qui fut naguère l’un des plus riches d’Amérique latine...pouvoir confisqué par une nomenklatura criminelle, appuyée sur une milice clientélisée... et qui n’hésite pas à tirer sur le peuple, car ayant annoncé en cas de défaite électorale « un bain de sang » ». 

Et le chroniqueur d’enfoncer le clou « L’on comprend donc l’embarras de l’extrême gauche (et d’une partie de la gauche), devant cette énième révolution qui a mal tourné et qui risque fort de finir au vaste cimetière des illusions perdues et à l’inventaire des crimes de masse commis au nom de l’égalité ».

Dans mon livre publié l’an passé, La désinformation autour du Parti communiste « français », j’indiquais en reprenant les écrits de Marc Lazar, que le communisme « était toujours une passion française, et que les braises sont toujours chaudes ». Je vous fiche mon billet, qu’aucun homme de gauche en France, ne viendra applaudir à cette remise du prix Nobel de la Paix, qui a le mérite de mettre le doigt sur des plaies encore purulentes et sanglantes, qui font le lien entre le gauchisme et la misère qui s’abat partout où cette idéologie s’installe, par la violence et la fraude. L’histoire nous en a donné toutes les preuves, le présent nous le confirme encore.    

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La répression s'abat sur notre Ami Pierre Cassen

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10:58 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Badinter au Panthéon : la patrie n’est pas reconnaissante à l’homme qui a aboli la peine de mort pour les criminels endurcis, mais pas pour les victimes.

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Un communiqué de Éric Zemmour :

Robert Badinter, dont la tombe a été profanée lâchement, est bien sûr l’incarnation d’une époque révolue où les politiques avaient une culture qui donnait de la tenue au débat. Mais l’hommage au Panthéon dépasse les destins individuels. C’est un choix éminemment politique.
 
Aux grands hommes, la patrie reconnaissante. C’est ce qu’il y a écrit au fronton du Panthéon. C’est sous cette glorieuse épitaphe que Robert Badinter va y entrer aujourd’hui.
 
Mais la patrie n’est pas reconnaissante à l’homme qui a aboli la peine de mort pour les criminels endurcis, mais pas pour les victimes.
 
La patrie n’est pas reconnaissante au ministre de la Justice qui, dès son arrivée place Vendôme en mai 1981, a vidé les prisons.
 
Combien de vols, de viols, de meurtres, combien de victimes éplorées ont-elles pâti de cette fausse générosité ?
 
La patrie n’est pas reconnaissante au socialiste qui a noyauté tous les rouages de son ministère avec les militants du Syndicat de la magistrature, qui, depuis quarante ans, ont contaminé la justice française de leur idéologie sectaire, laxiste et victimaire.
 
La patrie n’est pas reconnaissante au président du Conseil constitutionnel qui a achevé sa transformation en une Cour suprême à l’américaine, qui ne respecte ni la lettre ni l’esprit des institutions voulues par le Général de Gaulle, et qui a fait que notre Ve République n’est plus une démocratie dont le souverain serait le peuple, mais une théocratie où neuf juges-prêtres règnent sur la France au nom de la religion des droits de l’homme.
 
Entre ici, Robert Badinter, t’accueillera tout à l’heure Emmanuel Macron.
Logique filiation. Celui-ci est le petit-fils de celui-là.
 
Macron est le produit de Badinter : c’est le même humanisme abâtardi en humanitarisme, et le même universalisme abâtardi en mondialisme, qui tuent la France.

10:11 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeudi soir, Roland Hélie était invité au Forum du Parti de la France

 

Pour consulter Melting pot : cliquez ici

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Ignace :

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La dette… un mal français venu de loin

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Sur le modèle de son précédent ouvrage – La désindustrialisation de la France 1995-2015 (Odile Jacob) – Nicolas Dufourcq, actuel directeur de la Banque publique d’investissement (BPI) et inspecteur des finances, dresse dans ce nouvel ouvrage l’autopsie d’un scandale français, à savoir celui de la dette et de ces gouvernements successifs qui nous y ont conduit. Un demi-siècle de dérapage des comptes publics. Où l’on trouve d’anciens ministres, François Hollande, des hauts fonctionnaires, des syndicalistes… tous dans le même sac. « Il est temps de dire la vérité aux Français », estime cet homme plutôt bien placé pour en parler…

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Source : Le Point, 9/10/2025

 

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Peuple... cherche Grand homme

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Nos gouvernants de droite ou de gauche modérées savent parfaitement que le pays est entraîné dans un tourbillon d’idéologie de type socialiste, qui représente en France une maladie chronique, et où le pays risque cette fois de laisser sa peau. Il faut préciser entre parenthèses que les gouvernants en question sont sujets à d’autres dérives idéologiques, mondialistes celles-là, dont les peuples sont exempts – mais en ce moment le danger pressant c’est le socialisme populaire. Le cri du cœur de cette philosophe pleine de bon sens  qu’est Chatal Delsol.

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Source :Le Figaro 9/10/2025

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Robert Badinter : l’avocat du diable au service des pires criminels

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Valentin Des Loges, Polémia cliquez ici

L’entrée au Panthéon de Robert Badinter est prévue ce 9 octobre, date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort a été voulue par Emmanuel Macron. Pour Jean-Yves Le Gallou et l’équipe de Polémia, c’est une décision incompréhensible, tant la politique de Robert Badinter fut nocive pour la France. Jusqu’au 9 octobre, Polémia vous propose de nombreux articles montrant à quel point Robert Badinter a fait du mal à notre pays, rendant impensable sa panthéonisation. Ci-dessous, découvrez un article sur les criminels qu’il a défendu.

Polémia

L’avocat du diable

Robert Badinter est sans doute l’un des avocats et hommes politiques les plus influents et les plus célèbres du siècle dernier. Il est celui qui abolira la peine de mort en France, puis contribuera à son interdiction dans l’Union européenne. Il est aussi à l’origine de la « dépénalisation de l’homosexualité » (en réalité un abaissement de la majorité sexuelle pour les rapports homosexuels) et un ardent défenseur de la loi Gayssot. Mais il fut également l’« avocat du diable », plaidant pour ceux que beaucoup considéraient comme des monstres. De Patrick Henry à Roger Bontems, en passant par Yahiaoui, Robert Badinter mit au service de ces accusés toute sa maîtrise de la procédure et son talent d’orateur, défendant des coupables dont la responsabilité ne faisait guère de doute. Ce choix, aux yeux de certains, brouillait la frontière entre le bien et le mal, entre le moral et l’immoral, et pouvait sembler relativiser la gravité des crimes commis.

Les débuts : l’affaire N’Diaye (1963)

La première grande affaire de Robert Badinter remonte à 1963, avec le procès de Valdiodio N’Diaye, accusé, aux côtés d’autres ministres sénégalais, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot, d’abus de pouvoir et de séquestration. Dès ses débuts, Badinter choisit de défendre un homme compromis dans une grave affaire politique, en tentant de récuser les juges pour en contester l’impartialité. La manœuvre échoua : N’Diaye fut condamné à vingt ans de prison. Mais ce coup d’éclat suffit à faire connaître Badinter et à lancer une carrière où il se spécialisa dans la défense des criminels les plus décriés. Neuf ans plus tard, en 1972, il apparaissait à la cour d’assises de Troyes pour défendre Roger Bontems, complice dans une prise d’otages sanglante qui indigna la France. C’est à partir de ce procès que Badinter s’érigea en adversaire acharné de la peine de mort, au risque de placer les droits des criminels au-dessus de la mémoire des victimes et de brouiller le sens même de la justice.

1972 : l’affaire Bontems

Cette affaire, survenue en septembre 1971 à la prison de Clairvaux, impliqua Roger Bontems et Claude Buffet, deux détenus qui prirent en otage un surveillant et une infirmière avant de les assassiner sauvagement. Le procès s’ouvrit un peu plus d’un an plus tard, en novembre 1972, et Robert Badinter y intervint comme avocat de Bontems. Son objectif était clair : lui éviter la peine capitale, coûte que coûte. Pour cela, il déploya tous les artifices possibles. Il tenta de présenter Bontems comme un homme faible, soumis et manipulé par Buffet ; il insista sur le fait qu’il n’avait pas tué de ses propres mains, comme si cela effaçait sa responsabilité dans la tragédie ; il chercha à exploiter les failles de procédure en mettant en doute la preuve que Bontems ait pleinement accepté le meurtre des deux victimes. Badinter alla jusqu’à tourner en ridicule certains témoignages et, surtout, s’acharna à dissocier la responsabilité de Bontems de celle de Buffet. Sa plaidoirie se conclut par une formule qui fit du bruit : « La justice ne doit pas confondre le silence d’un homme faible avec la volonté de tuer. »

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Manipulations moldaves

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol 

L’Occident globalitaire jubile ! Ses candidats en Moldavie remportent les législatives du 28 septembre dernier. La précédente chronique hebdomadaire n° 168 évoquait ce scrutin crucial pour l’avenir de cette ancienne république soviétique de langue roumaine. Cette victoire plus nette que prévue revient en partie au vote des Moldaves de l’étranger. Environ 280 000 d’entre-eux ont participé à l’élection avec un taux de 78 % en faveur du parti Action et Solidarité (PAS). Par ailleurs, entre 600 000 et un million de Moldaves détiennent une autre nationalité, particulièrement la roumaine. C’est le cas de la présidente moldave, Maia Sandu. Une falsification sophistiquée de ces élections est aussi une possibilité à ne pas négliger dans le contexte trouble post-soviétique. Il faut néanmoins l’admettre : la propagande du pouvoir a été remarquable.

La formation dirigeante, le PAS, ramasse 50,20 % des suffrages et remporte 55 sièges sur 101. Le système médiatique occidental d’occupation mentale salue ce nouvel ancrage euro-atlantique de la Moldavie. Pourtant, le gouvernement de Chisinau et les journalistes venus de l’Ouest n’ont pas cessé de dénoncer pendant toute la campagne électorale les opérations de manipulation, d’ingérence et de désinformation orchestrées par la Russie. Or le résultat final surprend. On peut sérieusement douter de l’efficacité des services russes au regard du succès des sortants pro-occidentaux. Le Kremlin devrait s’inquiéter de l’amateurisme, souvent filmé, de ses agents à l’étranger, amateurisme déjà manifeste au moment de la tentative d’empoisonnement de l’agent double Sergueï Skripal et de sa fille réfugiés en Grande-Bretagne en 2018. Les services russes combineraient-ils dans leurs manigances bras cassés et Pieds-Nickelés ?

Plus sérieusement, ces actions clandestines de « guerre hybride » ne seraient-elles pas en fait des opérations menées sous faux drapeau à l’initiative d’officines occidentales de déstabilisation ? Prétendre sans guère de preuves probantes que Moscou dépenserait des millions d’euros pour corrompre des Moldaves et les submergerait de comptes fantômes sur les réseaux sociaux pour finalement obtenir une contre-performance majeure, à savoir une nouvelle majorité absolue pour son principal ennemi, interroge… Ces actes de subversion, souvent fomentés par l’Occident lui-même, alimentent une nouvelle et intense guerre psychologique, ce qui ne dédouane pas la Russie d’entreprendre des manipulations propres à l’habituelle guerre de l’ombre.

La victoire du PAS se produit dans un cadre que n’approuverait pas en temps normal les bouffons de la commission de Venise. Cette instance internationale a pour vocation de protéger l’« État de droit » sur le continent européen. Des décisions judiciaires contestables biaisent la sincérité de l’élection. Quarante-huit heures avant l’ouverture du scrutin, la commission électorale interdit deux partis accusés d’être pro-russes et/ou de recevoir de l’argent de Moscou. Le mouvement Cœur de la Moldavie contraint le Bloc patriotique - nationaliste de gauche (24,17 %) - d’exclure ses candidats et de les remplacer au pied levé par d’autres. Quant au Parti de la Grande Moldavie de Victoria Furtuna, il se voit privé d’élection. Même dans les États démocrates décatis des États-Unis, on n’aurait pas fait pire… Irrédentiste, la formation de Victoria Furtuna (4,45 % à la présidentielle de 2024 et qui appela à voter au second tour pour Maia Sandu) envisage l’annexion de la Moldavie roumaine et du littoral méridional ukrainien tout en exprimant en public un scepticisme marqué envers la Russie.

En revanche, le parti Démocratie à la maison de Vasile Costiuc, affilié à l’AUR (Alliance pour l’unité des Roumains) de George Simion, obtient 5,62 % et six sièges. Unionistes, ce parti et son grand frère, l’AUR qui appartient aux Conservateurs et réformistes européens de Giorgia Meloni, soutiennent le rattachement de la Moldavie à la Roumanie. Il existe néanmoins une branche moldave de l’AUR qui n’a fait que 0,10 %.

Le PAS s’élève sans cesse contre la sécession de la Transnistrie slavophone. Le séparatisme assumé de la République moldave du Dniestr l’arrange cependant pour une fois. Deux faits auraient dû susciter l’ire des grandes consciences démocratiques. Le gouvernement moldave a établi douze bureaux de vote réservés aux électeurs transnistriens hors du territoire de la Transnistrie. Lors de la présidentielle de 2024, on en recensait trente. Aux législatives de 2021, on en comptait… quarante-et-un ! Par un fâcheuse coïncidence, le dimanche du vote, la presque totalité des ponts qui franchissent le Dniestr et qui servent de frontière informelle entre la Moldavie et la Transnistrie a été coupé. Certains n’ont ouvert qu’une demi-heure avant la fermeture des bureaux de vote. Des milliers de Transnistriens n’ont ainsi pas pu exercer leur devoir électoral. Ni l’Union pseudo-européenne, ni le Conseil de l’Europe, d’habitude si prompts sur le respect tatillon des normes démocratiques, n’ont émis le moindre commentaire défavorable ! Seule l’OSCE (Organisation de sécurité et de coopération en Europe) a quelque peu tiqué. Cette double manœuvre confirme que certains gouvernements sont plus égaux que d’autres en matière de contournement électoral.

Chef de l’opposition, l’ancien président Igor Dodon ne reconnaît pas les résultats officiels et en appelle à des manifestations contre ce détournement de la volonté populaire. Le climat de terreur qui règne en Moldavie avec des descentes policières fréquentes et des rafles régulières contre les opposants rend incertain toute contestation vraiment organisée d’autant que des menaces d’arrestation planent sur la plupart des personnalités-clef de l’opposition. Il importe par conséquent de surveiller avec attention les prochains événements en Moldavie, foyer de tension de l’Est européen en devenir.       

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°169, mise en ligne le 9 octobre 2025

01:03 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 09 octobre 2025

« Sacré-Cœur » : Ignoré par la caste médiatico-parisienne dominante, le film est largement plébiscité par le public

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Source Breizh-Info cliquez ici

Sorti dans l’indifférence quasi générale de la presse parisienne, le docu-fiction Sacré-Cœur : son règne n’a pas de fin, signé Steven et Sabrina Gunnell, s’impose pourtant comme l’un des phénomènes cinématographiques de l’automne.

Avec 43 620 entrées en moins d’une semaine et une moyenne de 103 spectateurs par séance, le film, projeté dans seulement 155 salles – et qui ne bénéficie pas d’une large publicité comme peuvent en bénéficier certaines daubes produites en France et subventionnées par vos soins – réalise la meilleure performance depuis 2021 pour une sortie limitée. Une prouesse qui, à elle seule, dit beaucoup du fossé grandissant entre la France réelle et la caste médiatique.

Un triomphe populaire et spirituel

Partout, les mêmes scènes : des salles pleines, des spectateurs refoulés faute de place, des séances supplémentaires ajoutées en urgence. Ce succès repose d’abord sur le bouche-à-oreille, mais aussi sur la ferveur d’un public catholique et patriote, souvent lassé d’être caricaturé ou méprisé.

Le film, produit par SAJE, retrace l’histoire de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, depuis les apparitions du Christ à sainte Marguerite-Marie Alacoque jusqu’à son enracinement dans l’histoire de France, des tranchées de 14-18 à la basilique de Montmartre. Porté par une mise en scène soignée, alternant reconstitutions historiques et témoignages contemporains, Sacré-Cœur touche par sa simplicité et son message : rappeler à une France en perte de repères que l’amour du Christ reste une source de force, de paix et d’identité.

« Le monde meurt de ne pas se savoir aimé », dit la dernière phrase du film — comme un écho à la soif spirituelle d’un peuple à qui l’on refuse désormais jusqu’à l’affiche d’un film religieux dans les transports publics.

Quand la censure fait la promotion

Ironie du sort : c’est sans doute le refus de la SNCF et de la RATP d’afficher la campagne du film, au nom d’une prétendue « neutralité du service public », qui a déclenché sa notoriété.

Cette décision, perçue par beaucoup comme une forme d’anticléricalisme d’État, a provoqué un effet boomerang : Sacré-Cœur s’est retrouvé défendu par des voix venues d’horizons très différents — de Christine Kelly à André Bercoff, de Pascal Praud à Charlotte d’Ornellas — et relayé par des médias comme CNewsEurope 1RTL ou Le Figaro.

Ainsi, ce que la censure voulait étouffer est devenu un symbole : celui d’une France silencieuse, croyante, qui se reconnaît enfin sur grand écran. D

Alors que la plupart des productions françaises s’enlisent dans des récits moralisateurs et subventionnés, Sacré-Cœur rappelle qu’un autre cinéma existe : celui de la foi, de la beauté et du courage spirituel. Sans grands moyens, sans vedettes médiatiques, il réunit des milliers de spectateurs autour d’un héritage commun — celui d’une France façonnée par deux millénaires de christianisme.

Les critiques du public, unanimes, parlent d’un film « magnifique », « bouleversant », « nécessaire ». Sur AlloCiné, la note moyenne dépasse 4,4 sur 5, un score que bien des blockbusters subventionnés lui envient.

La revanche de la France des oubliés

Le succès de Sacré-Cœur ne relève pas seulement du religieux ; il est un symptôme culturel et politique. Dans un pays où la religion catholique est reléguée à la marge, où la culture populaire chrétienne est moquée par les institutions et invisibilisée par les grands médias, la réussite du film dit tout du décalage entre le pays profond et ceux qui prétendent le représenter.

Là où les élites voient « prosélytisme », le peuple voit beauté, mémoire et fidélité à ses racines.

Les prochains jours diront jusqu’où ira cette vague, mais une chose est sûre : le Cœur de Jésus bat encore dans les coeurs des peuples de l’hexagone, bien plus fort que ne le croient ceux qui l’ont rayé de leurs écrans. Face à une société qui idolâtre le vide, ce film rappelle que la foi n’est pas morte, qu’elle bouge, qu’elle vit, qu’elle émeut.

Et s’il fallait un signe de ce réveil, il est là : dans ces salles pleines, dans ces visages émus, dans ces applaudissements qui montent non pas pour une star, mais pour un symbole.

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Rappel : une nouvelle série éditée en partenariat entre Synthèse nationale et Déterna : la "Bio collection"

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Le premier volume de la « Bio collection » :

Le Lyonnais Henri Béraud, personnage haut en couleur, fut à la fois l’un des grands reporters et l’un des grands polémistes engagés du début du siècle dernier. Auteur de nombreux ouvrages passionnant, il paya très cher ses prises de positions audacieuses après la Seconde Guerre mondiale.

Ce témoin de son temps, comme bien d’autres, hélas aujourd’hui trop souvent, au mieux, caricaturé ou, au pire, oublié mérite que l’on s’intéresse à lui et à son œuvre.

C’est ce à quoi s’est livré dans ce premier volume de la nouvelle série « Bio collection », que nous lançons cet été avec nos amis de Déterna, Francis Bergeron qui, depuis des années, milite pour la réhabilitation de ce grand écrivain.

Henri Béraud, le Lyonnais flamboyant, Francis Bergeron, Synthèse nationale et Déterna, collection « Bio collection », n°1, juillet 2025, 144 pages, 20,00 € 

Sortie, fin juillet 2025. Commandez-le dès maintenant cliquez ici

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Sortie fin octobre du livre "Haut les coeurs" d'Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen

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En quelques années, le Rassemblement vendéen est devenu un mouvement incontournable dans ce département et même au-delà, puisqu’il rayonne dans toute la Vendée militaire.

Il faut dire que depuis sa création, en 2018, le Rassemblement vendéen a multiplié les campagnes militantes, contre l’arrivée massive de migrants, contre l’implantation des éoliennes (inutiles qui enlaidissent le paysage), contre les mesures sanitaires catastrophistes au moment du Covid…

À l’origine de ce mouvement, un homme, Éric Mauvoisin-Delavaud, cinéaste reconnu, attaché au Marais breton où il est implanté et militant infatigable de la cause nationale et identitaire. C’est aussi lui qui est à l’origine de la campagne de diffusion à travers toute la France, au printemps dernier, de "Silenced", le film du militant identitaire britannique Tommy Robinson.

La Vendée, ce n’est pas vraiment un département comme les autres. Ici, le poids de l’Histoire a un sens. Les terribles séquelles laissées au moment des guerres révolutionnaires en avaient fait l’enfant maudit de la République. Mais, ces dernières décennies, les Vendéens ont retrouvé leur fierté. Ce peuple martyr, grâce au travail en profondeur de quelques historiens et à une audacieuse volonté politique, est devenu un peuple de héros.

C’est pour que la Vendée ne disparaisse pas aujourd’hui dans le grand broyage des identités qu’Éric Mauvoisin-Delavaud et le Rassemblement vendéen se lèvent. Dans ce livre, qui sortira fin octobre, il explique le sens de son combat.

Haut les coeurs, Eric Mauvoisin-Delavaud, 180 pages, l’exemplaire : 20 € (+ 7 € de frais d'envoi) Sortie : 30 octobre 2025

 Vous pouvez le commander dès maintenant ! cliquez ici

Bulletin de commande

15:48 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le vide éloquent de Sébastien Lecornu

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Consternation totale ce soir devant le JT de France 2. Sébastien Lecornu, ex-Premier ministre fantôme, est venu livrer aux Français un chef-d’œuvre de vide politique.

De longues minutes d’antenne pour ne rien dire, sinon pour prouver que la langue de bois est devenue, sous la Macronie, une discipline olympique. Son ton monocorde, sa prudence mécanique, tout respirait la peur de prononcer une phrase un peu trop humaine, un peu trop vraie. On aurait dit un logiciel gouvernemental récitant son communiqué sans conviction. En face, Léa Salamé, avec sa voix cassée et ses relances mécaniques, peinait à extirper le moindre fragment de sens de ce monolithe administratif.

Pourquoi était-il là ? Mystère. Sans annonce, sans idée, sans souffle. Peut-être simplement pour meubler le vide d’un exécutif aux abois qui ne sait plus quoi dire au pays.

Ce qu’on retiendra, c’est cette angoisse palpable : macronistes, socialistes, centristes, LR, tous tétanisés à l’idée que les Français reprennent la parole dans les urnes. Une caste à court de récit, parlant pour ne rien dire, et craignant plus que tout que le peuple leur règle leur compte.

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Un régime à la dérive

Scène de cannibalisme sur le radeau de la Méduse - Louvre site des  collections

Camille Galic

La danse macabre se poursuit. Après plus de trois semaines de tergiversations, Sébastien Lecornu avait finalisé dimanche soir la composition de son gouvernement. Un exécutif que nous pressentions très éphémère, véritable radeau de la Méduse voué au naufrage. Mais, à la stupéfaction générale, il annonça dès lundi matin sa démission, avant que le chef de l’État ne lui demande, quelques heures plus tard, de surseoir à cette décision pour mener d’« ultimes négociations » en vue d’une « plateforme d’action pour la stabilité du pays ».

Le temps presse, car la Constitution exige que le projet de budget soit déposé à l’Assemblée nationale au plus tard le premier mardi d’octobre, soit le 7 octobre, après validation par le Conseil d’État et le Conseil des ministres. Le même jour, le Premier ministre était censé prononcer sa déclaration de politique générale. Rien de tout cela n’a été fait. Ces échéances, connues de longue date, rendent incompréhensible la valse-hésitation qui a précédé les récents coups de théâtre, sinon par l’insupportable légèreté des princes qui prétendent nous gouverner.

Le cactus Le Maire

Alors que l’absence de « rupture » avec les gouvernements précédents laissait présager une motion de censure du Rassemblement national, de La France insoumise, ou des deux, avec le soutien attendu des autres formations de gauche, c’est finalement des Républicains, et plus précisément de leur président Bruno Retailleau, qu’est venue l’estocade. À peine la composition du gouvernement dévoilée, le ministre d’État et de l’Intérieur a dénoncé la présence en son sein du « parjure » Bruno Le Maire, promu ministre d’État et des Armées – une nomination que le Premier ministre lui avait dissimulée. Ce mensonge par omission, jugé impardonnable, justifiant un vote de censure.

Par ce coup d’éclat, Retailleau cherchait-il à écarter un rival potentiel pour la présidentielle de 2027 ou à se démarquer de celui qui, grand argentier de Macron pendant sept ans, a contribué à alourdir la dette publique de « mille milliards d’euros » ? Nul ne le sait. Tout comme on ignore si la démission rapide de Le Maire suffira à apaiser la colère des Républicains, dont l’ex-nouveau ministre des Armées fut une figure emblématique à l’époque de l’UMP. Il en brigua même la présidence en 2012 et 2014, en vain, avant de rejoindre la Macronie en 2017, espérant y trouver une herbe plus verte et une reconnaissance à la hauteur de ses ambitions.

On ne peut que se réjouir de voir ce multidiplômé, imbu de lui-même bien que fausse valeur absolue, une fois de plus mis en échec. Mais à quel prix pour la France ? Le monde entier se gausse, à juste titre, de cette tragi-comédie, tandis que le CAC 40 chute, entraînant les banques hexagonales dans sa dégringolade. La peur de l’avenir tarit les investissements, paralyse la consommation des ménages, freine l’activité des entreprises et alimente le chômage. Cette spirale affaiblit une économie déjà grevée, même très marginalement, par les indemnités et avantages versés depuis septembre 2024 aux ministres et ministricules des gouvernements successifs d’Attal, Barnier, Bayrou et désormais Lecornu, souvent sans sinécure à retrouver dans la fonction publique. Une bagatelle d’au moins un million d’euros, incluant les indemnités de chômage des membres de leurs cabinets, souvent pléthoriques.

Qu’attendre d’une VIe République ?

Quel sera le prochain acte de ce spectacle affligeant ? La nomination à Matignon d’un Bernard Cazeneuve ou, pis encore, d’un Gabriel Glucksmann qui nous entraînerait à bride abattue dans une guerre ouverte avec la Russie ? La formation d’un gouvernement en majorité de gauche qui abolirait la réforme des retraites, qu’Elisabeth Borne fit adopter à coups de 49-3, ce dont elle se repent aujourd’hui amèrement ?

Tout à la préparation de la grandiose panthéonisation le 9 octobre de l’humaniste-sic Robert Badinter auquel le site Polémia a consacré une série d’articles accablants (cliquez ici), le chef de l’État écarte pour l’heure toute dissolution de l’Assemblée (coût estimé : 180 millions d’euros pour de nouvelles législatives, qui du reste ne résoudraient rien) ou idée de démission, conseillée par son ancien Premier ministre Edouard Philippe et réclamée selon des sondages concordants par 70% des Français — dont 83% voient dans l’Élyséen le vrai responsable de la crise.

Née sous l’égide d’un mégalomane, De Gaulle, la Ve République pourrait bien s’achever sous le règne d’un autre, Macron. Mais gardons-nous de toute illusion : dans le marasme économique, moral et politique où se débat notre pays, quelles institutions pourraient le sauver ? Quel homme – ou quelle femme – providentiel(le) saurait redresser la barre ? Mais, comme le disait Guillaume d’Orange, bien avant Pierre de Coubertin : « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre »…

Article publié par le Nouveau Présent, cliquez ici.

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mercredi, 08 octobre 2025

Immigration : ce que disent vraiment les nouveaux chiffres de l’Insee (et ce que certains titres de presse passent sous silence)

Métiers en tension

La rédaction de Breizh-Info (cliquez ici)

L’Insee a publié, ce 7 octobre 2025, une note très dense (cliquez ici) sur les étrangers et les immigrés en France. Chiffres-clés : 6 millions d’étrangers résident en 2024 dans le pays (8,8 % de la population) ; 7,7 millions d’immigrés (personnes nées étrangères à l’étranger) vivent en France, dont 2,6 millions ont acquis la nationalité française. Au-delà des pourcentages, ces données confirment une transformation démographique profonde et une hausse soutenue sur le temps long, avec une recomposition très nette des origines.

Un chiffre réel… mais un récit médiatique partiel

Plusieurs médias ont titré que la part des étrangers en France (8,8 %) serait inférieure à la moyenne de l’Union européenne (9,6 %), insinuant qu’il n’y aurait « pas de raz-de-marée ». Le point est exact mais incomplet : la France se situe certes sous la moyenne UE pour la part d’étrangers, mais elle affiche des volumes très élevés et surtout une dynamique cumulative (immigrés + descendants) qui recompose le paysage démographique.

Rappel utile : un étranger est défini par la nationalité actuelle (non française), tandis qu’un immigré est défini par le lieu et la nationalité à la naissance (né étranger à l’étranger) — et peut donc aujourd’hui être devenu français. Résultat, un tiers des immigrés vivant en France sont Français (après naturalisation). À l’inverse, 0,9 million d’étrangers sont nés en France (surtout des mineurs qui deviendront Français sous conditions de résidence). Autrement dit : travailler uniquement avec la catégorie « étranger » minimise mécaniquement l’ampleur du fait migratoire.

Une hausse sur le temps long et une recomposition des origines

Sur un siècle, le nombre d’étrangers et d’immigrés augmente par vagues, mais la trajectoire récente est claire : depuis la fin des années 1990, les deux effectifs progressent (plus vite pour les étrangers depuis 2009, effet du ralentissement des naturalisations). Surtout, la structure par origine change radicalement. En 1968, trois étrangers sur quatre étaient européens ; en 2024, près de la moitié des étrangers ont une nationalité africaine (46 %) et un tiers une nationalité européenne (35 %). Cette recomposition est le fait majeur des cinquante dernières années.

La photographie est similaire du côté des immigrés par lieu de naissance : en 2024, 48,9 % des immigrés vivant en France sont nés en Afrique, 30,9 % en Europe. Les pays de naissance les plus fréquents restent l’Algérie, le Maroc, le Portugal, la Tunisie, l’Italie, la Turquie et l’Espagne.

Flux récents : 2023 éclaire l’amont des stocks 2024

Les stocks 2024 reflètent des flux antérieurs. Pour mémoire, 347 000 immigrés sont entrés en France en 2023, avec 46 % nés en Afrique. Ces flux récents expliquent la montée de la part africaine dans la population immigrée. Au niveau européen, Eurostat souligne qu’en 2024 la part des personnes nées hors UE atteint 9,9 % de la population de l’UE, un plus haut, ce qui met la France dans un mouvement continental plus large.

L’Insee note que la part d’immigrés naturalisés diminue depuis la fin des années 2000 : durcissement des critères, procédures, profils d’origine… Résultat, davantage d’immigrés restent étrangers plus longtemps, ce qui alimente la hausse de la part d’étrangers dans la population malgré des rythmes d’arrivées variables d’une année à l’autre. À l’inverse, les immigrés européens, bénéficiant déjà de la liberté de circulation, demandent moins souvent la nationalité.

Dire « 8,8 % d’étrangers, en dessous de la moyenne UE » ne suffit pas. La France est l’un des quatre poids lourds de l’UE en nombre absolu d’étrangers, avec l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. Et l’essentiel de la recomposition se joue sur la montée des origines non européennes, tendance partagée au niveau de l’UE (29 millions de non-ressortissants UE vivent dans l’Union au 1er janvier 2024, soit 6,4 % de la population).

La démographie de descendance est décisive. En 2019-2020, 12 % de la population de métropole était descendante d’immigrés de 2ᵉ génération (nés en France de parent(s) immigré(s)). Autrement dit, l’empreinte migratoire est bien plus large que la seule catégorie « étranger ». Ce constat est encore plus net dans les classes d’âge jeunes.

Autre paramètre rarement rappelé dans les brèves : les femmes immigrées des cohortes 1960-1974 ont eu en moyenne 2,35 enfants, contre 1,86 pour les femmes sans ascendance migratoire (écart selon les origines, plus élevé pour l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne). Ces différentiels n’expliquent pas tout, mais pèsent sur la composition future des générations.

Un angle mort des titres « rassurants » : l’ampleur cumulée

La multiplication de brèves « rassurantes » (part en dessous de la moyenne européenne, etc.) occulte trois réalités :

  1. Le stock cumulé (immigrés + descendants) progresse et jeunifie une partie de la pyramide des âges, avec des effets à l’école, dans l’emploi, le logement, la politique de la ville, et la sphère culturelle.
  2. La recomposition des origines (part africaine en forte hausse) change la donne en matière d’intégration linguistique, d’accès à la nationalité (double nationalité impossible selon certains pays), et de politiques publiques ciblées.
  3. La baisse des naturalisations depuis la fin des années 2000 modifie la frontière statistique entre « étranger » et « immigré devenu Français », avec des conséquences politiques (droit de vote, accès à certains emplois publics, etc.).

S’en tenir au seul ratio « 8,8 % < 9,6 % UE » revient à minorer la vitesse de recomposition interne (origines, naturalisations) et l’impact territorial. Le même jour, plusieurs titres ont repris quasi mot pour mot l’angle « part inférieure à la moyenne UE », sans développer les chapitres les plus sensibles de la note (naturalisation en recul, descendance, structure par âge). C’est un choix éditorial ; ce n’est pas l’intégralité du diagnostic.

Ce qu’il faut retenir

  • 6 millions d’étrangers (8,8 %) et 7,7 millions d’immigrés (11,3 %) : la France vit une transformation migratoire majeure, masquée si l’on ne regarde que la catégorie juridique « étranger ».
  • Recomposition des origines : en 2024, 46 % des étrangers ont une nationalité africaine (contre 25 % en 1968). Les flux 2023 confirment cette tendance (46 % des nouveaux immigrés nés en Afrique).
  • Naturalisation en baisse depuis la fin des années 2000 : effet direct sur la « part d’étrangers » et sur l’intégration juridique.
  • Descendance et fécondité : 12 % de 2ᵉ génération en 2019-2020 ; fécondité des immigrées (cohortes 1960-1974) plus élevée que celle des femmes sans ascendance migratoire : vecteurs d’une transformation durable de la population.

Les chiffres de l’Insee s’appuient sur les estimations de population (recensement, séries réajustées) et distinguent soigneusement étrangers (catégorie juridique, comparable dans l’UE) et immigrés (catégorie statistique, propre à la France, permanente). Les comparaisons européennes reposent sur Eurostat (part d’étrangers et part de personnes nées hors UE). Lire les tableaux et définitions avant de conclure est indispensable ; c’est souvent là que se cachent les évolutions structurelles.

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Philippe de Villiers, ce mercredi matin à 8 h 10 sur C-news

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mardi, 07 octobre 2025

D’une solidarité l’autre, à vot’bon cœur, m’sieur-dames !

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de Philippe Randa

Il fut un temps où un garçon hésitait à avouer que sa couleur préférée était le… rose ! Pour cause, c’était la couleur des filles et le bleu celui de leur amoureux. Aimer le rose était suspect de « mœurs particulières », comme on qualifiait alors, dans cet autre temps, ces autres mœurs.

Avec la campagne « tout en rose » de lutte contre le cancer du sein, en ce mois d’octobre 2025, arborer cette couleur ne sous-entend donc aucune allusion sexuelle et permet à tout homme d’arborer vêtement ou simple ruban – voir, plus discrètement, string rose si ça lui chante – sans risque de faire sourire homophobes ou gros beaufs : seuls quelques intégristes religieux extra-européens pourraient mal interpréter leur élan de générosité envers une si noble cause ; enfin, peut-être, Allah savoir !

Tout, à défaut de tous, en rose, donc : en ce début d’automne et pour 31 jours espérés particulièrement sonnants et trébuchants, « rubans, affiches, campagnes publicitaires : le pays entier se met au diapason  », souligne Thomas Joly sur son blog, qui, voix discordante dans la bien-pensance générale sur le sujet, s’emporte néanmoins contre « l’élan d’émotion (derrière lequel) se cache une hypocrisie révoltante (soit) l’appel aux dons » et d’expliquer : « Enfin, est-ce vraiment aux Français - pressurés comme jamais par l’impôt, étranglés par l’inflation - de financer la lutte contre le cancer du sein ? Est-ce à eux de sortir leur portefeuille quand ils contribuent déjà à l’un des systèmes fiscaux les plus confiscatoires du monde ? » et pointant du doigts les générosités qu’il juge scandaleuses de notre pays pour toute la misère du monde : « Pour financer, par exemple, la construction d’infrastructures en Afrique de l’Ouest ou encore des projets de coopération agricole au Sahel qui disparaissent dans la corruption endémique. En revanche, quand il s’agit de soigner une Française atteinte d’un cancer, on nous explique qu’il faut organiser des loteries, des courses solidaires et des quêtes de rue. »

Laissons au Président du Parti de la France le soin de dénoncer cet aspect d’« octobre rose » et contentons-nous de souligner que le système médical n’est pas la première (et ne sera sans doute pas la dernière) victime d’une politique plus générale de désengagement systématique de l’État français, malgré ses obligations de répondre à ses fonctions régaliennes, soit « les fonctions dont la responsabilité doit normalement être prise par l’État et qu’il ne doit pas déléguer à des sociétés privées », et notamment celle de lever l’impôt et d’assurer la gestion des finances publiques.

Plutôt donc que de lever un impôt supplémentaire qui s’ajouteraient à tant et tant d’autres, il encourage les initiatives privées telles que celle rappelant la gravité de cette maladie du cancer du sein – comme si on ne s’en doutait pas – sensibiliser les femmes à l’importance du dépistage – comme si ce n’était pas de l’évidente responsabilité, sinon obligation, de leur médecin traitant – et, bien entendu, tendre la sébille, comme il se doit…

Qu’on se rappelle de la très médiatisée campagne de l’association des Restos du cœur, créée par le comique Michel Colucci en 1985 : elle alerta l’opinion publique sur nos malheureux compatriotes aux repas quotidiens des plus incertains. L’initiative était heureuse, certes, puisqu’aucun parti politique n’avait songé à le faire auparavant. Ou n’avait été entendu, peut-être… Mais un scandale en appelant un autre, n’est-ce pas l’attitude du gouvernement français d’alors qui aurait dû, humilié par cette initiative qui dénonçait sa carence dans la lutte contre la pauvreté, réagir aussitôt pour palier à ce scandale social ?

Tout au contraire, lui et les gouvernements qui lui succédèrent à la tête du pays, applaudirent et encouragèrent ces bénévoles de « faire le taf » et les Français de remplir les caddies de l’association.

Que les Restos du cœur continuer d’exister 40 ans plus tard est une honte nationale, n’en déplaise !

Une campagne en chassant une autre, de la Journée mondiale de lutte contre le Sida le 1er décembre 2024 à la Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées le 15 juin, en passant par la Journée internationale de la charité 2025 (c’était le 5 septembre dernier, vous l’avez manqué ? Allez à la case prison, sans passer par la case départ et sans oublier de filer 100 balles), la générosité des Français sans cesse mise à contribution perdurera-t-elle ad vitam aeternam ?

Dans un de ses sketchs célèbres, le même Coluche se moquant d’un Belge devant un distributeur de boisson sur l’autoroute lui faisait dire : « Ben, dites donc, tant que j’gagne je joue. »

Alors, et vous ? Une autre partie ?

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22:17 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |