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samedi, 28 septembre 2024

Gouvernement Barnier : le gouvernement « Titanic » ?

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"Avant Emmanuel Macron, c'était de droite ou de gauche, même résultats... Avec Emmanuel Macron, c'est en même temps droite et gauche, mais toujours mêmes résultats".

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne Eurolibertés (propos recueillis par Guirec Sèvres).

Que penser des dernières semaines politiques en France après la dissolution et l’attente d’un nouveau gouvernement ?

Toute la classe politique jusqu’à son propre camp (sans compter les Français) a tiré à boulets rouges sur Emmanuel Macron après sa dissolution de l’Assemblée nationale et le chaos provoqué sauf quelques courtisans qui ne manqueront pas de le laisser tomber dès que leurs intérêts le leur commanderont. C’est donc un Président désormais bien isolé dans le palais élyséen ; le bon sens voudrait qu’il cherche à regagner la confiance, sinon de tous, du moins du plus possible de ses anciens partisans d’abord, des Français ensuite, mais à l’évidence, son ego est tel que ce se serait s’abaisser et une telle idée ne doit même pas l’effleurer. Sa seule décision de bon sens au début de l’été a été de conserver le gouvernement de Gabriel Attal pour la durée des Jeux Olympiques. Ce gouvernement avait préparé l’événement, c’était évidemment à lui d’assumer toute la responsabilité, les éventuelles défaillances, voire catastrophes… ou d’être félicité de sa réussite. Tout s’est globablement bien passé, notamment du point de vue de la sécurité, dont acte ! et on ne peut que s’en réjouir… mais aussi en tirer politiquement la conclusion que la sécurité des citoyens en France est donc possible, si on en a la volonté : la preuve par les JO de Paris. Fort bien, mais ensuite ? Poser la question, c’est déjà reconnaître que cela n’aura sans doute été qu’un feu de paille dû à une circonstance exceptionnelle. N’empêche : quand on veut, on peut ! Cela rappelle mars 2020 et l’épidémie de covid : quand Marine le Pen a préconisé que la première mesure de bon sens était de fermer les frontières pour freiner la propagation de l’épidémie, ce fut une explosion d’indignation devant autant de stupidité : comment osait-elle proposer une telle mesure to-ta-le-ment inimaginable parce qu’à l’évidence impossible au XXIe siècle !… et pourtant, peu de temps après cette déclaration jugée si abracadabrantesque, toutes les frontières des pays étaient fermées en 48 heures ! La proposition de MLP n’était à l’évidence pas si inimaginable, si impossible, si stupide, si abracadabrantesque que cela. En 2024, Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ont prouvé que l’insécurité n’est nullement une fatalité !… mais que le manque de courage politique en France en est malheureusement une depuis plusieurs décennies.

Y aurait-il alors un espoir avec le nouveau gouvernement dirigé par Michel Barnier dans lequel des personnalités de droite, aux convictions assumées, occupent des ministères importants, notamment l’Intérieur…

On peut toujours espérer, laisser leur chance aux dirigeants, croire qu’enfin, face aux réalités, à la gravité des enjeux, ce gouvernement prendra les mesures de bon sens nécessaires… Ne condamnons pas, par principe, avant de le voir à l’œuvre, de constater les résultats de ce qui sera fait ou pas… ce qui ne nous empêche pas déjà de constater que la formation de ce gouvernement a été l’occasion d’un spectacle assez peu ragoûtant de la part des formations qui le composent : tractations, chantages, menaces, etc., jusqu’à la rumeur que Michel Barnier aurait pu laisser tomber face aux difficultés. On l’imagine donc difficilement comme un général à la tête d’une armée véritablement unie. C’est même tout le contraire… Ce nouveau gouvernement donne plutôt l’impression d’un rassemblement de bric-marchandages et de broc-ambitions personnelles, si ce n’est même pire : d’une distribution de postes ministériels comme bâtons de maréchal de fin de carrière pour beaucoup…

 C’est-à-dire ?

Après une longue carrière politique, à 73 ans, que pouvait vraiment espérer de mieux, de « plus », Michel Barnier, depuis son échec avec un score ridicule lors de la primaire des Républicains à la dernière élection présidentielle, que ce titre de Premier ministre pour terminer sa carrière ? Alors, la réussite ou l’échec de son gouvernement dans les mois prochains a-t-elle vraiment, pour lui, une quelconque gravité ? Quant à une Rachida Dati, elle ne cache guère qu’elle considère le ministère de la Culture comme un simple, mais important, tremplin pour devenir Maire de la Capitale en additionnant les suffrages des électeurs macronistes à ceux de la droite traditionnelle… si tant est qu’il en reste encore suffisamment des uns et des autres dans deux ans.

Tout de même, Bruno Retailleau au Ministère de l’Intérieur, ce n’est pas rien…

Je répète : « Ne condamnons pas, par principe, avant de les voir à l’œuvre, de constater les résultats de ce qu’ils feront ou pas… ». En attendant, on ne peut tout de même pas s’empêcher de penser que, pour lui aussi, ce Ministère régalien est un beau bâton de maréchal… et n’oublions pas que, comme tous les autres derniers des Mohicans de l’ancienne droite de gouvernement et associés, comme on la nommait jusqu’à l’élection présidentielle de 2017, « gouverner, c’est leur ADN », ainsi que l’a très justement fait remarquer sur Cnews le journaliste Dominique Jamet. Ce qu’ils font une fois au Pouvoir est très secondaire, très facultatif… Pour preuves les septennats et quinquennats Chirac et Sarkozy, dits « de droite » qui se sont contentés d’expédier les affaires courantes, vidant les caisses, puis endettant la France, ne freinant ni ne stoppant l’invasion migratoire, laissant exploser l’insécurité… tout comme les gouvernements dits « de gauche ». Avant Emmanuel Macron, c’était de droite ou de gauche, mêmes résultats ; avec Emmanuel Macron, c’est en même temps droite et gauche, mais toujours mêmes résultats. Ce nouveau gouvernement Barnier l’illustre parfaitement : Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur réputé « très conservateur » et Didier Migaud, ministre de la Justice, considéré « très syndicat de la magistrature », ayant même voté la suppression du délit de solidarité quand il était député. Et pour Didier Migaud aussi, ce poste ministériel, numéro 2 du gouvernement dans le rang protocolaire, est un sacré bâton de Maréchal de fin de carrière ? Sur le Titanic, on valsait et on ripaillait avant le naufrage… En Macronie, on distribue des Postes ministériels avant le… déluge ?

Thierry Breton qui vient de démissionner de son poste de commissaire européen chargé du marché intérieur, a déclaré que ce gouvernement « est clairement de centre-droit, on a enfin une coalition entre Renaissance et les Républicains, sous le contrôle de l'extrême droite et de Marine Le Pen. »

Ce gouvernement, pour ce qu’il durera, n’est pas plus sous le contrôle du Rassemblement national de Marine Le Pen que du parti Horizons d’Edouard Philippe ou du Modem de François Bayrou ou autres Liot, Les Démocrates, etc., mais il va être, de fait, soumis à leur chantage à tous. Pour avoir leur soutien ou leur neutralité selon les besoins, Michel Barnier devra forcément passer sous leurs fourches caudines. Pour ne prendre en exemple que le Rassemblement national, il va être intéressant de suivre le procès des présumés faux assistants parlementaires de l’ex-Front national au parlement européen. Marine Le Pen risque une peine d’inégibilité. Si celle-ci n’est pas prononcée, on ne pourra pas s’empêcher de penser que, peut-être, « Merci, Michel, à votre service ! »… et si elle l’était et que les peines soient lourdes pour tous les mis en cause, ce gouvernement pourrait voir son existence quelque peu « abrégée », prouvant qu’on n’achève pas toujours que les chevaux, mais les mulets tout autant ; mais bon ! tout cela n’est qu’hypothèse de mauvais esprit, je vous l’accorde, bien sûr, puisque ce qui compte, évidemment, et là, tout ce beau monde est unanime, c’est et ce sera toujours d’abord l’intérêt de la France, n’est-ce pas ?

D’après vous, Emmanuel Macron espère-t-il l’échec du gouvernement Barnier pour reprendre la main ou son succès pour en tirer un bénéfice personnel au motif que c’est tout de même lui qui l’a nommé ?

Plus que tout autre dirigeant, l’actuel locataire de l’Élysée semble s’être fait détester, ou pour le moins mépriser, de tous ceux qui furent ses obligés, à commencer par ses Premiers ministres : Edouard Philippe, Élisabeth Borne et Gabriel Attal… L’exception étant Jean Castex qui n’a sans doute pas bien compris comment ni pourquoi il était arrivé un jour à Matignon – faute de mieux, sans doute et déjà ! – et va tranquillement et toujours autant en responsabilité finir sa carrière comme conducteur en chef des bus de la RATP : doucement le matin, pas trop vite l’après-midi : un véritable héros de la Macronie. Quel militant macroniste peut être légitimement fier et content de l’état de la France : plus de 3 000 milliards de dette publique, une extrême gauche plus virulente que jamais et une fantasmée droite dite extrême, premier groupe à l’Assemblée nationale avec, en ligne de mire, son accession plus plausible que jamais à l’Élysée en 2027 ! Et si le gouvernement Barnier devait chuter avant de possibles nouvelles élections législatives à l’été prochain, Emmanuel Macron qui, lors de son premier quinquennat s’était considéré comme un président jupitérien (Jupiter : dieu romain qui gouverne la Terre et le ciel), pourrait être acculé à la démission… laissant alors le souvenir d’un président plutôt pignonnesque (François Pignon : héros du films Le dîner de cons)… mais en beaucoup moins sympathique, ça c’est certain.

Philippe Randa a récemment publié :

Coups d’œil & Tirs à vue (Chroniques barbares XXI), Philippe Randa, Dualpha, préface d’Alain Sanders, 186 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici

La désinformation autour de l’écologie, Philippe Randa (présente), Dualpha, 198 pages, 25 euros… Avec les contributions de Francis Bergeron, Jean de Saint-Houardon, Richard Dessens, Michel Festivi, Nicolas Gauthier, Philippe Joutier, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Éric Pinel, André Posokhow, Bernard Plouvier, Claude Timmerman, Jean-Michel Vernochet. Pour commander ce livre, cliquez ici

10:23 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Palais Bourbier

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Le gouvernement de Michel Barnier passera-t-il l’hiver ? Les Français n’ont pas fini de subir les effets désastreux de la dissolution du 9 juin 2024 tant la situation politique devient instable, explosive et intenable. Or la tripartition du champ politicien en blocs antagonistes ne se retrouve pas dans un parlement balkanisé. 

 Bien qu’élu au suffrage universel indirect par les élus locaux et nationaux, le Sénat compte aujourd’hui huit groupes (la majorité avec 131 Les Républicains et 57 membres de l’Union centriste, 64 socialistes, 22 macronistes du Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, 19 Indépendants – République et territoires plutôt macroncompatibles, 18 communistes, 16 élus divers-gauche du Rassemblement démocratique et social européen et 16 Verts) sans oublier les quatre non-inscrits (3 sénateurs RN et le sénateur des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier, qui vient de lâcher Reconquête!). Ce quatuor bénéficie de plus de prérogatives que leurs homologues députés.

 La nouvelle Assemblée nationale se caractérise déjà par le plus grand nombre de groupes sous la Ve République : onze ! Ce morcellement ne provient pourtant pas du choix des électeurs, mais plutôt d’un changement irréfléchi du règlement intérieur sur la constitution des groupes parlementaires. Jusqu’en 1988, ce règlement stipulait un minimum de trente députés pour former un groupe. Entre 1986 et 1988, le Front national de Jean-Marie Le Pen disposait grâce à la proportionnelle de trente-cinq membres. Tout au cours de cette courte législature, Charles Pasqua, alors bras armé officiel de Jacques Chirac, ne cessa de vouloir débaucher les élus frontistes afin de provoquer la fin du groupe FN. Sans succès fort heureusement ! En revanche, en mai 2016, le groupe Vert – le premier de l’histoire du Palais-Bourbon – a disparu à la suite de virulentes dissensions internes entre partisans et adversaires de la présidence de François Hollande.

 Alors que certains politiciens réclamaient l’élévation du seuil de trente à quarante, voire cinquante députés dans l’espoir d’empêcher le FN d’avoir un groupe, en 1988, Michel Rocard, nouveau Premier ministre socialiste, accepta d’abaisser le seuil à vingt députés. Il s’assurait ainsi de la sympathie des centristes en dissidence ouverte avec le groupe UDF (Union pour la démocratie française giscardienne). En 2009, le seuil s’abaissa encore à quinze députés seulement !

 En le restaurant à son étiage historique, à savoir trente députés, trois groupes n’existeraient plus : les 16 de l’Union des droites pour la République d’Éric Ciotti; les 17 élus de la Gauche démocrate et républicaine (dont une douzaine de communistes) et les 22 de Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT). Trois autres s’approcheraient de la barre fatidique : les 33 députés d’Horizons du maire du Havre, Édouard Philippe; les 36 démocrates centristes du maire de Pau, François Bayrou, et les 38 membres du groupe Vert dans lequel grenouillent six élus de Génération.s de Benoît Hamon et cinq Insoumis critiques envers le lider maximo Jean-Luc Mélenchon. Quant aux sept non-inscrits, outre un centriste et un divers-gauche, on relève la présence d’un ancien macroniste de gauche, Sacha Houlié, de l’ancienne vice-présidente du Mouvement pour la France, la Vendéenne Véronique Besse, et de deux anciens LR, l’Alsacien Raphaël Schellenberger et le néo-chiraquien du Lot, Aurélien Pradié. Ce dernier refuserait dorénavant de serrer la main d’Éric Ciotti au nom de la tolérance et du vivre-ensemble bien sûr. Signalons enfin la présence de l’ex-RN Daniel Grenon écarté de son groupe à la suite de médisances médiatiques.

 L’actuelle configuration de l’Assemblée nationale exprime la prédominance des intérêts personnels et des tactiques partitocratiques. Éric Ciotti et ses amis ne souhaitaient pas rejoindre le groupe RN en tant qu’apparentés d’autant qu’ils divergent sur plusieurs points cruciaux, en particulier sur la fameuse réforme bancale des retraites. Éric Ciotti a en outre refusé d’intégrer dans son groupe libéral-conservateur sécuritaire trois députés aujourd’hui apparentés RN que la direction mariniste perçoit comme des fidèles de Marion Maréchal : Thibaut Monnier, élu de la Drôme, cofondateur de l'Institut des sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP), Eddy Casterman (Aisne) et Anne Sicard, députée du Val-d’Oise. Cette ancienne actrice dans quelques films de Marie-Cheyenne Carron s’occupe du fonds de dotation de l’Institut Iliade. Il est exact qu’à l’aune des critères du wokisme ambiant, cette responsabilité ne convient pas aux belles âmes qui préfèrent Raphaël Arnault, député de Vaucluse et chef de file des rageux de la Jeune Garde antifasciste de Lyon…

 Dans leur édition du 16 septembre dernier, les Dupont et Dupond de Libération associés à un troisième larron ont signé un article fielleux sur l’Institut Iliade. Ni Anne Sicard, ni les responsables de l’Iliade n’ont répondu aux questions sournoises du trio malfaisant. Bravo ! Ils ont eu raison. Discuter avec ces gens-là est une grande perte de temps. Un silence méprisant vaut toutes les meilleures argumentations.

 Dans ce contexte fragmenté, difficile donc de voir clair alors que s’affirment les rivalités. Le bloc national RN-ciottiste n’est pas uni. Il compte des bardello-marinistes, des ciottistes et des marionistes. Le Nouveau Front pseudo-populaire se divise en quatre groupes dont 72 Insoumis et 66 socialistes. La majorité présidentielle macroniste se fracture dans la perspective lointaine de la présidentielle de 2027, sauf si s’accélère l’échéance capitale. Les 97 députés macronistes se préparent au duel interne pour la présidence du parti Renaissance entre Élisabeth Borne et Gabriel Attal sous le regard des démocrates et d’Horizons qui organisent, eux, la future course à l’Élysée. À l’initiative de Nicolas Sarközy, la Droite républicaine de Laurent Wauquiez (47 députés) cherche non sans mal à s’associer au bloc central avec un Premier ministre savoyard dont la nomination irrite l’aile gauche de la Macronie.

 Michel Barnier et ses ministres vont très tôt connaître la menace des motions de censures diverses et variées. L’Élysée et Matignon font face à un incroyable bourbier politique qu’il va falloir supporter et gérer avant une nouvelle dissolution à moins que la France ne connaisse d’ici là une élection présidentielle anticipée qui ne résoudrait rien ou l’application des pouvoirs exceptionnels. Du chaos hexagonal ne sortira au final qu’une satrapie postmoderniste.

 Salutations flibustières !

 Vigie d’un monde en ébullition , n° 126, mise en ligne le 24 septembre 2024 sur Radio Méridien Zéro.

05:00 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 27 septembre 2024

Brigitte Bardot : "Je trouve que la messe a perdu de son mystère"

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À l’occasion de son 90ᵉ anniversaire, le 28 septembre, Brigitte Bardot a accordé un entretien à Aleteia.

Témoigner de sa foi lorsqu’on est une personnalité publique est-il devenu trop rare à vos yeux ? 

Je porte ma foi en moi et j’en suis fière. Par ailleurs, je suis horrifiée de voir tous ces outrages que l’on fait subir aux églises. C’est un sacrilège !

Quelle est votre vision de la religion catholique ?

Je trouve que la messe a perdu de son mystère, une certaine chaleur d’âme. Quand j’étais enfant, j’allais à l’église avec mes parents tous les dimanches. J’ai le souvenir d’un mystère qui sortait de cet endroit magnifique. Le prêtre célébrait dos à nous, en latin. C’est dommage que l’on ait modernisé cela. La célébration face aux fidèles me donne l’impression d’une représentation théâtrale.

Je me définirais comme traditionaliste. J’aimerais voir une reprise de la religion catholique avec plus de respect et d’importance. Il y a tellement de gens de bonne volonté et profondément croyants qui ne sont plus pratiquants. Tant d’églises sont fermées… On ne peut même plus rentrer et faire une prière.

C’est dramatique ! Quand je pense que Notre-Dame a brûlé. C’est comme si on vivait une époque satanique, négative et destructrice.

17:27 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'affaire Huff Daddy ou le nouvel Epstein avec Myriam Palomba et Mike Borowski

L'arrestation de Puff Daddy, également connu sous le nom de Sean Combs ou même Diddy, marque un véritable tournant dans l'un des plus grands scandales de l'année. Le 16 septembre, à Manhattan, le célèbre rappeur et magnat de la musique a été arrêté et inculpé pour agression sexuelle, trafic sexuel et extorsion.

Selon le parquet fédéral de Manhattan, Puff Daddy aurait utilisé son pouvoir, ses ressources et l'influence de ses entreprises pour exploiter de nombreuses personnes. Son empire musical, autrefois vu comme une réussite commerciale, est désormais décrit comme une organisation criminelle impliquée dans la traite des êtres humains et le travail forcé. Des perquisitions ont été effectuées dans ses propriétés de Miami et Los Angeles, où les forces de l'ordre ont découvert des preuves accablantes, incluant des stupéfiants et des milliers de bouteilles de lubrifiant et d’huile pour bébé, renforçant ainsi les accusations contre lui.

Mais cette affaire ne se limite pas aux crimes présumés de Puff Daddy. Depuis des années, il a tissé des liens étroits avec l'élite politique américaine, et notamment avec des personnalités clés du Parti démocrate, telles que Joe Biden et Kamala Harris. En 2020, au cours de la campagne présidentielle, Puff Daddy avait publiquement exhorté Biden à choisir un colistier noir pour la vice-présidence, un appel auquel Biden a répondu en sélectionnant Kamala Harris quelques mois plus tard. Cette nomination intrigue, surtout à la lumière des rumeurs qui circulent sur une proximité entre Harris et Puff Daddy, certains affirmant qu'elle aurait participé à ses fameuses soirées privées.

D'autres célébrités sont également mentionnées dans ce scandale. Jay-Z, Beyoncé, et Usher auraient été présents lors de ces soirées secrètes, appelées « freak offs », qui attirent de nombreux artistes influents. Parmi eux, le nom de Justin Bieber revient régulièrement. Propulsé sur la scène médiatique à un jeune âge par Usher et Puff Daddy, il est aujourd'hui soupçonné d'être une victime de ces événements.

Le parallèle avec l'affaire Jeffrey Epstein est inévitable. Comme Epstein, Puff Daddy est une figure publique influente mêlée à un vaste réseau de trafic sexuel et d'abus de pouvoir. Les deux hommes partagent un destin similaire, risquant la prison à vie pour leurs crimes présumés. Cependant, des rumeurs circulent sur une éventuelle collaboration entre Puff Daddy et le FBI. En échange d'informations sur d'autres personnalités impliquées dans ces réseaux, il pourrait espérer réduire sa peine. Toutefois, cette décision pourrait mettre sa vie en danger, tout comme ce fut le cas pour Jeffrey Epstein, mort dans des circonstances mystérieuses avant de pouvoir dévoiler ce qu'il savait.

Puff Daddy pourra-t-il révéler les secrets qu'il détient sur les élites politiques et économiques, ou finira-t-il par subir le même sort qu'Epstein ? Ses liens avec des personnalités du Parti démocrate, comme Joe Biden et Kamala Harris ajoutent une dimension encore plus complexe à cette affaire. Ce scandale pourrait être la clé pour lever le voile sur des vérités cachées, non seulement dans l'industrie musicale, mais aussi dans les plus hautes sphères politiques.

Myriam Palomba et Mike Borowski décryptent les dessous de cette affaire sur GPTV ACTU. 

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Source : geopolitique-profonde.com

16:32 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Liban est, depuis 1948, l’otage du conflit israélo-arabe.

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Jean-Claude Rolinat

Les bombes et les missiles tombent, ici ou là, comme à Gaza, tuant dix Libanais pour éliminer un terroriste du Hezbollah. Car il faut bien appeler un chat un chat. Le Hezbollah, dont j’avais vu l’emprise territoriale au Liban sud en 2006, tire sur des objectifs civils israéliens  en Galilée, et maintient le Liban sous la férule de sa terreur. Combien de personnalités politiques libanaises sont-elles tombées sous ses balles meurtrières, ou ont péri dans d’étranges explosions ? Poser la question, c’est déjà pressentir la réponse. En représailles, des frappes  israéliennes - bien souvent aveugles, comme en menèrent nos alliés anglo-saxons pour libérer la France en 1944 -, s’abattent sur cet ancien protectorat français du Levant. Le Liban, comme la Syrie voisine,  était entre 1923 et 1943,  sous une tutelle instituée par la Société des nations (SDN), l’ancêtre de l’ONU. Cette guerre, qui n’avoue pas son nom, se déroule sous le regard impuissant des casques bleus de la FINUL, la force d’interposition des Nations unies qui garde, théoriquement, la "ligne bleue" séparant les ennemis.

 Le Hezbollah est un État dans l’État

Le Hezbollah est au Liban, comme un poisson dans l’eau. Il est essentiellement l’émanation de la  communauté chiite, avec le parti Amal, et représente, environ, un tiers de la population. C’est l’allié de la Syrie, qui occupa le pays d’une main de fer, et également l’un des pseudopodes de l’Iran des Ayatollahs, leaders du monde chiite. Représenté au parlement de Beyrouth, il fait la pluie et le beau temps, par la corruption et la terreur. Ses institutions caritatives remplacent parfois l’État libanais, invisible, avec son président et son gouvernement qui sont aux abonnés absents ! La capacité de nuisance de son arsenal anti-israélien, est estimée à pas moins de 100 000 engins de toutes sortes – obus, drones, missiles -, capables d’infliger des pertes substantielles à "l’ennemi sioniste",  lequel a dû évacuer, en catastrophe, environ 70 000 des siens  de la frontière nord. Voilà où nous en sommes au moment où ces lignes sont écrites. Toutefois, il est probable que l’attaque aux bipeurs et talkies walkies piégés ainsi que l’offensive aérienne israélienne ont déjà dû produire leurs effets, et réduire la capacité de nuisance du parti chiite.

 Le Liban, l’ancienne "Suisse du Moyen-Orient", est l’otage du conflit israélo-arabe.

 Le Liban est, depuis 1948, l’otage d’une "Guerre de cent ans" qui oppose les Juifs d’Israël aux pays arabes de la région, même si certains - Egypte, Jordanie, Emirats arabes unis, Bahreïn -, ont enterré la hache de guerre. Le prétexte ? Les réfugiés palestiniens. D’un demi-million de personnes après la signature de l’armistice de Rhodes en 1949, ils sont devenus, avec leurs descendants, plusieurs millions, même si nombre d’entre eux ont refait leur vie ici ou là, en s’intégrant dans les pays voisins, en Jordanie notamment. Israël avait accepté le retour de 100 000 des leurs, qui sont devenus 80 ans après - une forte natalité aidant -, deux millions, assez bien intégrés à l’Etat juif. Ils sont, de fait et de droit, des citoyens israéliens, mais pas tout à fait comme les autres. En effet, ils sont dispensés de… service militaire ! (On n’est jamais trop prudent…). Le conflit entre le Hezbollah et Israël s’inscrit donc parfaitement dans l’affrontement qui oppose  les "fils de Sem" aux Arabes, depuis le retour des premiers sur la terre promise….

 Netanyahu et sa coalition envahiront-ils à nouveau le sud-Liban ?

Les otages sont loin d’être tous libérés, et la bande de Gaza est également loin d’être totalement "pacifiée". Les pertes en hommes sont très importantes pour Tsahal, et c’est un facteur dont il faut tenir compte dans un petit pays où tout le monde, ou presque, a un ami, un cousin, un frère, un fils ou un père sous les armes. Israël peut-il ouvrir un second front au nord, alors qu’il doit s’assurer également d’un certain calme en Cisjordanie dont il occupe les deux-tiers du territoire, ne laissant à l’Autorité palestinienne qu’un confetti croupion pour y loger ses institutions, comme à Ramallah ? Rien ne pourra sortir de bon de ces affrontements tant qu’un règlement global ne mettra pas un point final à ce conflit qui empoisonne les relations internationales, et pollue la vie politique dans nombre de pays, à commencer par le nôtre. Les données essentielles d’une paix globale et définitive sont connues : institution d’un État palestinien, reconnaissance diplomatique mutuelle par TOUS les protagonistes, évacuation par Israël de l’essentiel des territoires occupés, et réservation d’un quartier de Jérusalem-Est pour que les Arabes de Palestine puissent, un jour, y installer leurs institutions. Tout le reste n’est que littérature. Et, hélas, les jours passent, mais les victimes s’additionnent.

Jean-Claude Rolinat est l'auteur, entre autres, d’Israël/Palestine, la mort aux trousses, édité chez Dualpha. Pour commander cet ouvrage, cliquez ici

14:00 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA FRANCE ÉCLATÉE…

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Les mois que nous venons de vivre ont été riches en événements. Qu’il s’agisse des deux grandes élections du début de l’été, de la grotesque et coûteuse mascarade censée honorer la culture française lors de l’ouverture des JO ou encore l’interminable tragi-comédie de laquelle est sorti finalement le très consensuel Michel Barnier (qui, à l’heure où j’écris ces lignes, n’a toujours pas arrêté la composition de son gouvernement), sans oublier la multiplications des actes de violence liés, pour une bonne part, au trafic de drogue ou à l’absence totale d’inhibition chez un certain nombre d’individus issus de l’immigration… Tous les indices de la putréfaction avancée du Système se trouvent réunis. Après sept années de "macronie", la France est profondément divisée.

Pourtant, notre Patrie mérite bien mieux que ce pitoyable tableau barbouillé par des décennies de gouvernance mondialiste (dont Macron et sa clique ne sont, en fait, qu’un des chaînons).

Dans ce numéro, nous abordons le naufrage de la "maison Macron", la crise gouvernementale, le grave problème de la dette, la déplorable (à bien des égards) "cérémonie" d’ouverture des JO ou encore le jeu du pouvoir avec le feu face à la guerre en Ukraine... Dans cet éditorial, je ne m’étendrai pas sur ces divers sujets mais je reviendrai, si vous le voulez bien, sur les élections européennes et législatives.

Les élections européennes d’abord…

Leurs résultats ont confirmé que la France est désormais divisée en trois "blocs" politiques. D’une part, un marais central (ou centriste) en pleine déconfiture, incarné par la "macronie" et ses satellites (LR résiduels, nostalgiques d’Édouard Philippe et autre Modem…). D’autre part, une gauche extrême aux forts relents marxistes, boboïsée à souhait, qui, hélas, s’en tire mieux que prévu. Et face à ces deux "syndicats d’intérêts", une droite nationale toujours aussi divisée mais qui profite amplement du mouvement dextrogyre qui se développe actuellement dans toute l’Europe.

En ce qui nous concerne, si nous ne pouvons que nous féliciter de voir la droite nationale et identitaire se renforcer en France, la tournure qu’ont prise les choses au lendemain des élections européennes nous laisse pour le moins dubitatifs.

Dans notre précédente livraison (Synthèse nationale n°66, printemps 2024), nous expliquions pourquoi nous appelions à voter pour la liste Reconquête! conduite par Marion Maréchal. Nous pensions (et nous continuons à le penser) que l’émergence d’une force d’équilibre au sein de la droite nationale française était une nécessité, et que le résultat de Marion (si celui-ci dépassait la barre fatidique des 5%) permettrait à son parti d’alors, Reconquête!, d’incarner cette "seconde force". L’objectif a été atteint (la liste R! faisant 5,5%), mais, très vite, la maladie infantile de la droite d’idées, à savoir la "scissionite", a pris le dessus. Dès le lendemain des européennes, Marion Maréchal rompait avec Éric Zemmour et suscitait une énorme déception au sein de l’appareil militant de Reconquête! Comme toujours, en pareilles circonstances, chacun y est allé de son couplet accusateur. Dans un souci d’apaisement, nous ne nous étendrons pas sur cette séquence regrettable. Et il est trop tôt pour savoir si Reconquête! s’en remettra…

Quoi qu’il en soit, l’analyse exposée au printemps dernier dans notre revue reste toujours d’actualité. En France, si l’on veut gagner, il faut rassembler plusieurs forces derrière soi (en leur temps, le PS avec le PC et le MRG, le RPR avec l’UDF et le CNI et, plus récemment, Macron avec le Modem de François Bayrou). Reconquête!, dès sa création en décembre 2021, s’était imposé comme un parti conséquent (le score honorable d’Éric Zemmour à la présidentielle de 2022 l’a confirmé), capable de devenir, si l’on en croit sa volonté maintes fois répétée de réaliser l’union des droites, un partenaire suffisamment crédible pour le RN dans sa marche vers le pouvoir. Mais le problème du Rassemblement national, c’est qu’il pense pouvoir triompher seul. D’où la captation de Marion. Captation qui risque fort d’hypothéquer dans l’avenir les relations entre les deux principales composantes de la droite nationale.

…et les législatives ensuite.

Les répercussions de cette crise puérile n’ont pas tardé à arriver. Le capricieux Macron ayant dissout l’Assemblée nationale sans réfléchir un instant à l’imbécilité de sa décision, de nouvelles législatives ont dû être organisées à la va-vite, compte tenu de la saison estivale qui commençait et des Jeux olympiques qui approchaient.

En quelques jours, le parti zémourien, écarté d’un accord potentiel avec le RN, s’est retrouvé dans l’obligation, s’il voulait accéder à la reconnaissance publique des partis politiques (et au financement public), de présenter un maximum de candidats. Quant au RN, il se devait d’être présent partout.

On connaît la suite de l’histoire : Reconquête! a pu déposer 330 candidatures et le RN, allié aux LR "dissidents" d’Éric Ciotti, présenter des candidats dans presque toutes les circonscriptions. Résultats : 143 députés au Palais Bourbon pour ces derniers et un Reconquête! laminé par le "vote utile" mais qui sauve néanmoins les meubles en atteignant les conditions lui donnant droit au financement d’État…

Reste à savoir, maintenant, ce que va faire le RN… On se souvient, en effet, de ses dérives hasardeuses lors de la précédente législature. Mais ne lui faisons pas ici, par avance, un mauvais procès d’intention…

Nul ne sait de quoi demain sera fait…

Pour le moment, la France a un Premier ministre mais toujours pas de gouvernement. Celui-ci (si l’on en croit Michel Barnier) aura enfin été constitué lorsque ce numéro paraîtra … Deux mois après la démission de Gabriel Attal ! Macron, l’apprenti sorcier, aura bien pris son temps pour régler la crise gouvernementale qu’il a lui-même créée !

Une chose est sûre, c’est que la droite nationale, et c’est sans doute mieux ainsi, ne rentre pas dans les projets de cohabitation. La prochaine échéance électorale, au-delà des municipales, et si l’on s’en tient au calendrier - même s’il y a fort à parier que dans un an les Français seront convoqués de nouveau pour élire une nouvelle Chambre -, sera la présidentielle de 2027. Il peut donc se passer beaucoup de choses d’ici là… Qui aurait imaginé, trois ans avant la dernière présidentielle, qu’Éric Zemmour serait candidat et rassemblerait 7,5% des voix ? Pas grand monde…

Synthèse nationale, depuis sa création en octobre 2006, il y a maintenant 18 ans, se bat pour que la droite nationale finisse par arriver au pouvoir afin de redresser la France. L’hypothèse d’une droite nationale "plurielle", telle que nous l’avons espérée à maintes reprises, aurait pu se concrétiser ces derniers mois. Hélas, les vieux démons ne sont pas encore morts et l’égo l’a emporté.

Il y a encore beaucoup de travail à faire pour réaliser la salvatrice révolution des esprits et des institutions. C’est ce à quoi nous allons, à notre modeste niveau, continuer à nous consacrer dans les mois et les années qui viennent. Méditons encore sur cette phrase ô combien d’actualité de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole : « La révolution est l’œuvre d’une minorité inaccessible au découragement »…

Éditorial de Roland Hélie rédigé le 12 septembre 2024 et publié dans le n°67 (automne 2024) de la revue Synthèse nationale qui vient de paraître. 

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Selon le média algérien TSA, l’Algérie attaque en justice Sarah Knafo.

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Pourquoi ? Parce que la députée Reconquête! au Parlement européen a rappelé la générosité dispendieuse de la France, qui donne des sommes folles à ce pays indépendant depuis 1962, de la poche du contribuable.

Et encore, Sarah Knafo n'a pas eu le temps d’évoquer le reste des privilèges incroyables dont bénéficient les immigrés algériens... En effet, depuis 1968, l’Accord franco-algérien leur déroule le tapis rouge : circulation, séjour, emploi… tout leur est facilité. 

Alors que la France est surendettée et que les Français sont massivement contre l’immigration, nous continuons de nous saigner pour accueillir les Algériens et verser des sommes incroyables à leur pays ! Et il ne faudrait surtout pas en parler ?

Reconquête ne se taira pas ! Avec cette attaque contre Sarah Knafo, le pouvoir algérien ne fait que confirmer son hostilité et son ingratitude envers la France. Sa haine, il l’a récemment rappelée en réintroduisant un couplet anti-français dans l’hymne national. La France est restée pour lui un « ennemi éternel », comme a pu le dire un de ses ministres.

Par Sarah Knafo, Reconquête! va donc affronter en justice tout un pays. Vous serez tenu au courant de l’affaire à chacun de ses moments-clés.

En attendant, vous pouvez participer à l’effort qui s’annonce en faisant maintenant un don. Pour cela, cliquez ici

Nous comptons sur vous pour relayer cette alerte.

L’équipe Reconquête

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jeudi, 26 septembre 2024

Anne-Lorraine, Lola, Philippine : la colère et le dégoût

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Xavier Eman

« Je l’affirme haut et fort : la France a tué mon mari, le père de mes enfants. La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance. Comment ? Pourquoi ? Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ? Faut-il qu’ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins ne soient vraiment punis ? » avait déclaré Harmonie Comyn, veuve du gendarme tué par un voyou ayant refusé d’obtempérer. Les proches de Philippine, la jeune étudiante massacrée par un ressortissant marocain sous OQTF, pourraient, hélas, reprendre la même déclaration, quasiment au mot près, en remplaçant simplement « mari » par « fille », « petite-fille « , « sœur » ou « cousine »… Et combien d’autres pourront un jour prononcer le même discours ?

Car si l’humanité ne se débarrassera jamais de la violence, de la criminalité et du sadisme, le rôle des institutions qui l’encadrent est bien évidemment de limiter ces fléaux autant qu’il est possible. C’est pour cela qu’ont été inventées les lois, les polices, les sentences et les prisons. Pas seulement pour persécuter les automobilistes trop pressés, les syndicalistes trop virulents ou les écrivains et historiens mal pensants. Du moins pouvait-on le croire… Car aujourd’hui l’impéritie du système policier et judiciaire, son inaptitude à assurer une sécurité minimale à la population sont devenues si criantes, si insupportables, qu’on peut légitimement s’interroger sur le fait qu’elles soient sciemment organisées, surtout si on les compare avec l’efficience démontrée dans les domaines  du contrôle social et de la répression politique.

Le « sentiment » de laxisme judiciaire 

« Le laxisme judiciaire n’existe pas », selon notre nouveau ministre de la Justice que la décence ne semble pas embarrasser. Alors peut-il nous expliquer pourquoi Philippine a croisé la route d’un homme condamné en 2021 à 7 ans de prison pour un viol commis quelques mois à peine après son arrivée en France ? Pourquoi ce prédateur s’est-il retrouvé dans la rue, libre, en 2024 ? Et pourquoi, par ailleurs, son obligation de quitter le territoire n’a-t-elle pas été exécutée avant qu’il ne disparaisse dans la nature, ayant été libéré du centre de rétention dans lequel il était détenu ? Un scénario insupportablement banal, trop souvent répété, qui porte l’estomac aux lèvres, de dégoût et de chagrin…

Alors, manque de moyens ? Incompétence ? Gabegie ? Xénophilie de juges politisés ? Quoiqu’il en soit, il est grand temps de réclamer des comptes et d’exiger des actes concrets. Et demander la simple, juste et complète application de la loi peut difficilement apparaître comme une exigence particulièrement radicale ni extrémiste. Mais il faut que le massacre cesse, tout simplement.

Et tous ceux, telle Sandrine Rousseau, dont la principale préoccupation – et d’ailleurs sans doute la seule – est que le martyr de cette pauvre gamine ne « profite pas à l’extrême droite », oui qui feignent de se scandaliser d’une hypothétique « récupération politique », sont tout simplement des salauds, pour ne pas dire des complices. Faudra-il attendre qu’un néo-nazi moldave, lui aussi sous OQTF, torture et assassine une jeune fille issue de l’immigration pour que toutes ces belles âmes recouvrent un peu de bon sens et d’humanité et réclament enfin les justes et efficaces sanctions pour de telles horreurs ? Pour qu’ils perdent leur œillères ethnomasochistes et leur passion excusatoire pour « l’autre » au profit du simple droit des honnêtes gens à ne pas être offerts en pâture aux tarés et aux ordures?

Car il ne s’agit pas ici de politcaillerie, de stratégie électorale, de calculs partisans ni même d’idéologie

Il s’agit simplement du devoir de l’État de protéger et de défendre son peuple dans son intégrité physique. C’est la première et la plus essentielle de ses missions. Et s’il se révèle totalement incapable et inapte à l’assurer ou, pire encore, s’il ne semble même pas se donner les moyens minimaux pour la mener à bien, il perd totalement sa légitimité, ouvrant ainsi la porte à toutes les tentations d’auto et de légitime défense. Ce qui n’est jamais souhaitable, mais peut s’avérer inévitable.

Source : Site Eléments

 

13:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bernard Germain dédicacera son nouveau livre lors de la réunion du Rassemblement vendéen le samedi 6 octobre

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Pour en savoir plus sur la réunion cliquez ici

et sur le livre  de Bernard Germain cliquez là

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Michel Festivi sur Radio Courtoisie

Michel Festivi, Auteur à Eurolibertés

Mercredi dernier, 25 septembre, Michel Festivi et Francis Bergeron étaient les invités d'Anne Le Pape sur Radio Courtoisie, pour son émission Voix au chapitre. Thème abordé : "La véritable histoire du Parti communiste français".

Pendant une heure, nos deux amis ont pu ainsi rappeler nombre de méfaits dont la "secte moscoutaire" (stalinienne jusqu'après le mort du Vodj et inféodée à l'URSS jusqu'aux années 1980) s'est rendue coupable sur plusieurs décennies (poussée par son idéologie mortifère responsable, à travers le monde, de plus de 100 millions de morts).

Pour entendre ou réentendre cette émission nécessaire et salutaire, cliquez ici

À noter : après-demain, samedi 28 septembre, à partir de 12h30, Michel Festivi, auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages sur l'Espagne, interviendra au déjeuner-conférence organisé à Paris par le Cercle franco-hispanique. Participation : 25 euros. Renseignements : cfh.grimaldi@free.fr

 

 

Pour acheter le dernier livre de Michel Festivi, cliquez ici

11:40 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 25 septembre 2024

Ô temps ! suspends ton vol

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Maurice Bernard

 

Raphaël Arnault, porte-parole de la "Jeune Garde antifasciste", député LFI du Vaucluse, est une machine à remonter le temps, un automate à recycler les vieux slogans. Par la magie de son verbe, nous voici replongés dans les années 1920, au temps de la guerre du Rif, dans les années 1930, aux heures du premier front populaire ou encore à la fin des années 1950, à l’époque de la guerre d’Algérie…

Pépé Raphaël est vieux comme Hérode. Il est une sorte de Mathusalem rouge. Il est né en 1900. Il est fait de ces lampes "audion" qui amplifient le signal des postes à galène. Depuis 124 ans, il est de tous les combats révolutionnaires, "émancipateurs", "anticolonialistes", "antifascistes". Aussi sa mémoire de vieux bolchevique se brouille-t-elle. Les souvenirs, les images, les combats s’y entrechoquent, s’y mélangent. Pépé Raphaël est gâteux. Sous la faible lueur d’une lampe à acétylène, il tremblote, il radote : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous », « c’est la lutte finale, groupons-nous et demain, l’Internationale sera le genre humain », « prenez garde  ! Prenez garde ! Vous les sabreurs, les bourgeois, les gavés et les curés. V’là la jeune garde ! V’là la jeune garde, qui descend sur le pavé », « Ho Ho Ho Chi Minh ! Che Che Guevara ! », « pas de facho dans nos quartiers ! Pas de quartier pour les fachos ! », « soutien à la lutte du peuple kanak »… Abd el Krim, Ben Bella, Christian Tein, même combat ! Vive la Kanaky socialiste indépendante ! L’armée, la police tuent ! « Et ils sauront que nos balles sont pour nos propres généraux »…

 

Depuis plus de cent ans, Raphaël Arnault et ses camarades nous servent la même soupe à la grimace marxiste-léniniste. Elle est rance, imbuvable, indigeste. Elle pue la tyrannie, la rééducation, le goulag et la mort. Elle est à gerber. Malheureusement, l’agueusie est suffisamment répandue parmi nos semblables pour que nombre d’entre eux, tous gogos, tous charlots, la prennent encore pour un breuvage miraculeux et s’en délectent… Jusqu’à la lie.

 

Raphaël Arnault et ses camarades sont vieux, très vieux, mais ils ont encore un avenir… Raison pour laquelle nous ne pouvons relâcher nos efforts. Sans faiblir, pied à pied, nous devons contribuer à dénoncer, combattre leurs idées, à montrer leur ridicule, leur nocivité, leur perversité. Nous devons participer à leur ringardisation et préparer leur future chute dans les tréfonds des poubelles de l’histoire. Bien profond ! Raphaël et consorts, « No Pasaran ! »

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Jusqu'à quand ?

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" Jusqu'à quand la rouge clique nous croira-t-elle un vil bétail ?"

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Il faut d’urgence quitter cette Europe qui va nous tuer !

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Bernard Germain

 Mario Draghi, ancien directeur de la Banque centrale européenne (BCE), refait parler de lui. La quasi-totalité de la presse s’en est fait l’écho ces derniers jours.

Comme suite à la demande d’Ursula von der Leyen en septembre 2023, il avait été chargé de rédiger un rapport afin d’éclairer la commission européenne pour qu’elle décide de la politique à conduire pour les 5 prochaines années.

Mario Draghi a remis tout récemment son rapport (400 pages) qui est considéré comme un véritable pavé jeté dans la mare. Et chacun de pousser des oh et des ah à la lecture du document.

Il faut dire que « super Mario » n’y va pas avec le dos de la cuillère pour « sauver » l’Europe.

Il préconise de réaliser… « 800 milliards d'euros d'investissements supplémentaires par an » et comme son plan est sur 5 ans, il faudrait donc 4.000 milliards d’Euros. Une paille… !

Le Figaro du 09 septembre 2024 rapporte que bien conscient de l’énormité de sa proposition il a déclaré : « À titre de comparaison, détaille Draghi dans son rapport, les investissements réalisés dans le cadre du plan Marshall entre 1948 et 1951 équivalaient à 1 à 2 % du PIB de l'UE ». Plan Marshall qui avait servi à reconstruire l’Europe ravagée au sortir de la seconde guerre mondiale.

On me permettra de noter que ces 4.000 milliards d’investissement, seront en fait une dette que l’Europe laissera gentiment aux futurs générations et qui s’ajoutera à sa dette déjà colossale.

À ce sujet, Le Point du 24 avril 2024 indiquait, « selon les données publiées lundi 22 avril 2024 par Eurostat, le montant de la dette publique des pays de la zone euro s'élevait fin 2023 à 12 732 milliards d'euros, contre 12 268 milliards un an plus tôt. »... donc approximativement +500 milliards d’€ en seulement 1 an.

Avec les propositions de Mario Draghi, rien qu’en ajoutant l’investissement, la dette bondirait à 16700 milliards d’€. Et si l’on y ajoute, comme vient de l’indiquer Eurostat, 500 milliards d’€ de déficit par an en fonctionnement, on atteindrait le total délirant de 18700 milliards d’€. Soit une augmentation du déficit global de plus de 30 % en seulement 5 ans.

Un délire complet...

 Mais, au fait, quelle est donc la raison qui justifie un pareil remède de cheval afin de permettre de « relancer » l’économie de l’Europe ? Le but annoncé étant de stopper le décrochage de notre continent par rapport à la Chine et les USA.

Effectivement, si l’on compare le PIB de l’Europe à celui des USA, on constate que le PIB de l’UE était de 17 % inférieur à celui des USA en 2002. En 2023, ce différentiel est passé à 30 % en faveur des USA.

Mario Draghi considère donc qu’il faut impérativement que la compétitivité de l’Europe s’améliore fortement sinon notre continent va dépérir et mourir.

Le rapport Draghi découpe la compétitivité européenne en trois secteurs auxquels une attention particulière doit être apportée : l'innovation, la décarbonation, et la sécurité énergétique et économique.

Pour l’innovation, le programme Europe de 100 milliards d’€ a été trop « dispersé à travers trop de domaines, excessivement complexes et bureaucratiques ». C’est Draghi qui le dit.

S’agissant de la décarbonation, l’Europe doit adapter sa transition énergétique et climatique pour en faire une source de compétitivité et non de décroissance comme le souhaite tant les écologistes fous.

Enfin, toujours selon Draghi, s’agissant de l’énergie notamment électrique l’Europe doit revoir sa politique. Si nous prenons l’exemple de l’électricité, nous la payons 2 à 3 fois plus chère que les américains.

Nous rappellerons au lecteur que cela est dû au fait que l’Allemagne a exigé et obtenu de l’Europe que l’avantage nucléaire français soit supprimé (avec la complicité des écologistes français) en imposant le fait que le prix du l’électricité soit lié à celui du gaz, d’une part. Donc si le prix du gaz dont sont dépendants les Allemands augmente, le prix de l’électricité suit automatiquement d’autant. Avec la guerre en Ukraine et l’arrêt des importations de gaz russe on mesure la pertinence d’un tel système. Nous avons payé en conséquence.

D’autre part, EDF fut obligée de vendre 25 % de sa production, à prix coûtant, à des « concurrents » qui n’avaient aucune structure de production et qui revendaient cette électricité au prix du marché en encaissant la différence, au nom de la défense de la « concurrence libre et non faussée ». Ce système diabolique ayant pour nom l’Arenh (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique). Toujours en vigueur en France... à notre détriment. Et dont les politiques français ne semblent pas pressés d’en demander l’arrêt.

 Et Mario Draghi de dénigrer tout cela, au grand dam des européistes et de la presse internationale, pour convaincre de ce qu’il affirme aujourd’hui et dénoncer, sans état d’âme et sans vergogne, ce qu’il a lui-même contribué à mettre en place durant la construction de l’Union Européenne.

Faut-il rappeler au lecteur que lorsqu’il était directeur de la BCE, il a participé à la tromperie de la finance internationale en affirmant que l’Euro était une monnaie « unique » alors qu’elle n’était qu’une monnaie « commune ».

En effet si elle avait avait été une monnaie unique, toutes les banques centrales des pays membres devaient disparaître. Or, elles sont toutes restées en place, telle le banque centrale française, nommée « Banque de France ».

Donc l’Euro n’était pas une monnaie unique mais une monnaie commune dont la valeur était différente selon les pays ce qui se matérialisait par des taux d’intérêts différents selon les pays.

De plus, en 2012, Mario Draghi imposa le rachat de dettes des pays du sud membres de l’UE malgré l’opposition des pays beaucoup plus orthodoxes financièrement (Allemagne, Hollande,…).

Ce faisant il confirmait que l’€ n’était pas une monnaie « unique » puisque la mutualisation des dettes était imposée alors que si l’Euro avait été une monnaie unique la mutualisation aurait été naturelle.

 On me permettra donc d’émettre plus que des doutes sur la pertinence des prescriptions du docteur Draghi qui, dans une première étape, a contribué à la mise en place de cette Europe qu’il dénonce maintenant et pour laquelle il recommande aujourd’hui un remède qui risque bien de tuer le malade au lieu de le sauver.

 En fait, cette Europe est mortifère. Il est urgent de la quitter si nous voulons nous sauver du naufrage et de la mort. Tous les hommes politiques qui s’informent un peu le savent.

Tous savent également que pour nous sauver il n’y a qu’un moyen… activer l’article 50 du TFUE (Traité sur le fonctionnement de l’union européenne) dit Traité de Lisbonne afin de quitter cette Europe. Comme l’ont fait les Anglais en 2016 avec le Brexit.

Si nous ne le faisons pas, la fin de l’histoire est écrite d’avance. Seuls les aveugles ne la voient pas.

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mardi, 24 septembre 2024

Demain, mercredi 25 septembre, et samedi prochain...

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Scandale Viltaïs : ces immigrationnistes qui s’en mettent plein les poches

Victoire à Callac ! Le projet Horizon abandonné - Bernard Germain - YouTube

Bernard Germain

 (...) La discussion sur le budget 2025 qui sera voté dans les prochaines semaines sera capitale. La France doit impérativement redresser ses comptes, et pas en augmentant les impôts qui sont déjà les plus élevés du monde. Non, ce qu’il faut c’est trouver de l’argent en « taillant dans le gras » pour redresser les comptes. Et justement, il existe un secteur permettant de le faire, de plus avec une marge d’action considérable : l’immigration.

 Savez-vous combien cette dernière coûte au pays ? Environ 100 milliards d’euros… PAR AN !!!

Oui, 50 milliards directement pour la prise en charge des migrants dénommés "réfugiés", du fait des aides diverses, AME, etc. (1 mineur non accompagné coûte 690 euros… PAR JOUR, et encore ce chiffre date de 2022-2023). Quant aux 50 autres milliards, c’est le montant de la fraude sociale (pour laquelle l’immigration est largement concernée) dénoncée par Charles Prats, magistrat chargé de la lutte contre cette fraude, qui a publié des chiffres incontestables à ce sujet (5 millions de fraudeurs, 52 milliards d’euros de fraude par an, 20 % des djihadistes français résidant à l’étranger recevant des aides sociales, 1/3 des numéros de Sécurité sociale attribués à des personnes nées à l’étranger sur la base de faux documents, 3,1 millions de centenaires recevant des prestations sociales, alors que l’INSEE n’en dénombre que 21 000, 252 porteurs d’une Carte Vitale ayant plus de 120 ans…). Qui va avoir le courage de mettre un coup de pied dans cette fourmilière ?… Gageons que nos politiciens seront plus nombreux à préférer penser que c’est dans la poche des Français qu’il faut aller chercher l’argent dont ils ont besoin.

 À propos d’immigration, peut-être avez-vous manqué l’information suivante qui vaut pourtant son pesant de cacahuètes…

 L’association Viltaïs vient encore de faire parler d’elle et à nouveau pas en bien. Vous ne savez pas de qui ni de quoi il s’agit ? Petit rappel… C’est une association dont le siège est à Moulins dans l’Allier (03). Elle sévit largement en Bretagne et dans de multiples régions en France.

Pour le dire en quelques mots, l’État la charge d’accueillir, de loger et de gérer au quotidien les migrants envoyés principalement de Paris. Cette mission est officielle et rémunérée. On peut même dire que l’État charge Viltaïs (ainsi que d’autres associations de ce type) d’une véritable « mission de service public ».

 Il faut aussi savoir qu’à cette occasion, des sommes colossales sont données à ces associations pour accomplir ces missions. Plusieurs ministères y contribuent. Ainsi, rien que le ministère de l’Intérieur piloté par Darmanin a donné à ces associations 750 millions d’euros en 2022. Ce chiffre a explosé à 975 millions en 2023. Oui, vous avez bien lu… presque 1 milliard en une seule année pour les associations pro-migrants !

 Mais ce qui est le plus révoltant c’est qu’en fait, si on regarde bien les choses, très officiellement, l’immigration est devenue pour une foule « d’humanitaires » un authentique business dont ils vivent grassement. Cela commence par des organisations, comme SOS Méditerranée, qui, en totale complicité avec la mafia des passeurs, recueillent en mer et font débarquer illégalement un nombre incroyable de migrants.

 Ce type d’association, pour ce travail qui est simplement une violation des lois, touche des sommes énormes notamment de la part de villes, départements et régions pilotés par la gauche, mais aussi de l’État. Et elles ne sont jamais traînées devant les tribunaux ni condamnées pour "complicité", avec la mafia des passeurs par exemple, au motif de "trafic d’êtres humains".

 Cela devient un insupportable scandale lorsque les migrants arrivés illégalement sont accueillis et gérés par les associations largement subventionnées pour ces actions.

Dans mon livre sur la bataille de Callac (cliquez ici), de même que dans mon récent ouvrage pour dénoncer la gauche (cliquez ici), j’ai consacré de nombreuses pages à dénoncer le "business de l’immigration".

 Revenons d’ailleurs à notre sujet : je parlais d’une récente information qui valait son pesant de cacahuètes. Elle est fort simple : le directeur général de Viltaïs va devoir rendre des comptes devant le tribunal, le 11 décembre prochain, à Moulins. De quoi est-il donc accusé ? Comme le rapporte le journal La Montagne du 22 septembre 2024, il répondra de : « détournement de fonds publics par une personne chargée de mission de service public, faux dans un document administratif, escroquerie par une personne chargée de missions de service public et prise illégal d’intérêt », accusation portées par le procureur de la République de Moulins.

 On rappellera au lecteur que la Cour des comptes régionale avait déjà produit un rapport accablant en 2021, pointant notamment un dispositif d’avance de frais « porteur de risques au plan comptable et financier […] en l’absence d’une organisation robuste des services permettant d’en garantir une vérification fiable des modalités d’emploi » et « l’utilisation de véhicules haut de gamme », entre autres.

 Au sujet des véhicules, on relèvera que Viltaïs dispose de 0,8 véhicule par salarié. Oui, presque un véhicule par salarié ! Et pas des Clio, surtout s’il s’agit des responsables, mais des SUV BMW haut de gamme ! Et, pour faire bonne mesure, on n’oubliera pas le "train de vie dispendieux" du directeur général… Quant au nombre de salariés, il est passé de 185 au 31 décembre 2020 à plus de 300 de nos jours. On peut donc dire, sans risque de se tromper, que le secteur est "porteur" et très "profitable".

 Pensez-vous que Viltaïs soit une exception et le comportement de son directeur général un cas isolé ?… Que nenni. D’ailleurs, cette affaire Viltaïs me rappelle une autre association qui avait fait les choux gras de la presse : Equalis.

 Association basée en Seine-et-Marne - 900 employés - qui œuvrait, comme Viltaïs, à aider et accompagner les personnes en situation de précarité ou d’exclusion, tels les sans-abri et les migrants en attente de régularisation. Budget annuel : 83 millions d’euros, principalement issus de fonds publics provenant notamment du ministère de l’Intérieur. En juin 2020, le commissaire aux comptes refuse de signer les comptes et juge de son devoir d’alerter la préfecture. Une enquête s’engage et que découvre-t-elle ?

 Cette association était dirigée à l’époque par Arthur Anane (décoré de la Légion d’honneur par le préfet pour ses actions humanitaires). Ce personnage s’est surtout fait connaître pour son train de vie totalement hors norme. Ce monsieur se déplaçait en Audi Q7 (valeur : 90.000 euros), louée en leasing pour 2 100 euros mensuels, avec carburant gratuit, le tout payé par l’association. Par ailleurs, il disposait d’un logement de fonction (pas un studio), payé aussi par l’association. À cela, il convenait d’ajouter une carte prépayée plafonnée à… 10 000 euros par mois. Et cerise sur le gâteau, un salaire de 200 000 euros bruts par an (près de 12 000 euros nets par mois).

 Mais cela ne s’arrête pas là. Il y avait aussi 10 directeurs adjoints et 19 directeurs. Leurs salaires allaient jusqu’à 130 000 euros bruts par an, soit un peu plus de 8 000 euros nets par mois. Ces braves gens disposaient aussi, chacun, d’une voiture de fonction, moins luxueuse certes, mais ils pouvaient quand même prendre un leasing dont le montant variait entre 750 et 900 euros par mois… avec carburant payé, bien sûr. Enfin ils disposaient chacun d’une carte prépayée dont le plafond variait entre 2 000 et 10 000 euros. À ce tableau déjà accablant venaient s’ajouter des séminaires dispendieux organisés par la direction. Séminaire à Marseille, avec apéritif sur un voilier (71 000 euros), "Journée partenaires" au théâtre du Trianon (123 000 euros), soirée à Malakoff (140 000 euros), etc.

 Ceci explique pourquoi le commissaire aux comptes s’est un peu énervé. Ce ne sont que deux exemples, mais on pourrait en citer des tas d’autres car ils sont légion. La plupart des associations concernées ont à leur tête des personnes pour lesquelles l’immigration n’est que le prétexte à la mise en place d’un véritable business, avec comme objectif de gagner un maximum d’argent. Sans oublier que, derrière ces dirigeants véreux, très nombreux sont ceux qui profitent aussi de la galette.

Les bons sentiments, c’est lorsqu’un micro se tend ou qu’une caméra filme. Mais dès qu’on gratte un peu le vernis, on découvre des pratiques et un monde répugnant et surtout totalement mercantile.

 Le nouveau Premier ministre et son ministre de l’Intérieur se piquent de vouloir lutter contre l’immigration. Bien sûr qu’il faut reprendre le contrôle de nos frontières, chasser les clandestins et tous les OQTF et cesser d’inviter les migrants à venir comme semblent vouloir le faire de nombreux pays européens. Mais il faut surtout couper les vivres à toutes ces associations qui n’ont que faire de la France et contribuent à faire envahir notre pays par un nombre toujours plus grand de migrants.

 C’est en ce moment que se font les demandes de subventions pour 2025. Ce nouveau gouvernement aura-t-il le courage de supprimer les subventions de toutes ces associations pro-migrants (dont je rappelle qu’elles ont touché environ 1 milliard d’euros de subventions en 2023 rien que par le ministère de l’Intérieur) ? Nous n’allons pas tarder à le savoir. C’est au pied du mur qu’on voit le maçon…

Source : Riposte laïque. Pour lire l'intégralité de l'article de Bernard Germain, cliquez ici

18:20 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une pétition lancée par Reconquête! pour exiger la dissolution de SOS Méditerranée

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LE TEXTE DE LA PETITION :

SOS Méditerranée met la France en danger par l’immigration massive. Exigez sa dissolution !

Par ses sordides mises en scène de "sauvetages en mer", SOS Méditerranée est complice des passeurs de migrants : c'est un délit et une mise en danger de la vie des Français.

Contre la volonté des Français, massivement opposés à l’immigration, cette association débarque de force des clandestins sur notre sol. Se croit-elle au-dessus des lois ?

Infiltrée dans l’Éducation nationale, elle tente même de manipuler les enfants en inculquant son idéologie immigrationniste. Ses militants savent que les élèves sont influençables et en profitent. 

SOS Méditerranée prévoit encore d'intervenir le mois prochain devant des enfants de 8 ans dans une école près de Marseille. Ces militants immigrationnistes n’ont rien à faire dans des classes de CE2 !
Sortez-les des écoles !

SOS Méditerranée dilapide l'argent des Français avec la complaisance de certains élus : la ville de Marseille vient de voter 130 000 euros de subventions, la ville de Paris lui donne 100 000 euros !
Exigez sa dissolution. 

SOS Méditerranée continue d’avancer ses pions et tente d’ouvrir une brèche en Corse. Leur manœuvre est évidente : si nous ne faisons rien, ils vont en faire une Lampedusa, cette petite île italienne cible principale des bateaux de migrants.

Il y a urgence.

Exigez maintenant du nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, de dissoudre SOS Méditerranée !

L'équipe Reconquête.

PS. Le ministre de l'intérieur n’a même pas besoin de passer par une loi : il peut le faire dès mercredi, en conseil des ministres. Si l'heure de la fermeté a sonné, il est temps d'interdire SOS Méditerranée.

Pour signer cette pétition, cliquez ici

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Un communiqué de nos amis corses de Forza Nova de Bastia - Face aux fossoyeurs de la Corse : l'union des droites !

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Hier, lundi soir 23 septembre, à Bastia,  une trentaine de patriotes se sont rassemblés pour exprimer démocratiquement leur opposition à l'exécutif corse, ainsi qu'à l'association de passeurs de migrants, SOS Méditerranée, à l'occasion de la diffusion de son film de propagande.
 
Notre manifestation a été interrompue par des éléments de l'extrême gauche, avec des jets d'objets et des insultes, sous les regards passifs des élus de l'Assemblée de Corse qui n'ont rien fait pour arrêter les militants de la jeunesse Femu, main dans la main avec les gauchistes. Dont acte ! Ils en paieront le prix dans les urnes.
 
Nous avons entendu les accusations les plus absurdes.  Au-delà des pitreries de ces quelques anciens, dont la testostérone semble évaporée, nous avons remporté la bataille idéologique.
 
Les Corses ne veulent pas être remplacés, ni légalement, ni illégalement.
 
Corsu Svegliati ! Si padrone nantu a to Terra ! 
Forza Nova seule force d'opposition! 
Union des droites !

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Les mutins de Panurge wokistes dans leurs œuvres (suite) : la statue du général de Castelnau souillée à Saint-Affrique

La statue d'un général dégradée à la peinture rouge avant une cérémonie  d'hommage, la mairie de Saint-Affrique porte plainte -  centrepresseaveyron.fr

Synthèse nationale

 

On connaît la célèbre réplique due au dialoguiste Michel Audiard : « Les cons, ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ».

Dans la nuit du 20 au 21 septembre, un ou plusieurs mutins de Panurge de l’extrême gauche wokiste ont apporté une nouvelle preuve de la véracité de cette formule frappée au coin du bon sens populaire en maculant de peinture rouge la statue du général de Castelnau, l’un des grands chefs militaires de la Première Guerre mondiale (qui lui prit trois fils), fondateur et dirigeant, après le conflit, de la Fédération nationale catholique.

Ces attaques désormais récurrentes contre nos statues, nos calvaires, nos croix, nos églises - c’est-à-dire contre notre histoire, notre héritage, notre culture - ou des locaux en rapport, de près ou de loin, avec la droite nationale, montrent à quel point le poison des discours sans-culottes, marxiste-léninistes, islamogauchistes, wokistes, a corrompu et décérébré une partie des habitants de ce pays, en particulier au sein de la jeunesse. Non seulement les c… osent tout mais ils se multiplient ! Raison de plus pour saisir chaque occasion qui se présente de dénoncer leurs agissements, leurs méfaits, et surtout, de poursuivre et amplifier le combat des idées contre tous ceux qui les conditionnent et les instrumentalisent. « Los c… no pasan ! »

 

Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire l’article de Henri Temple sur Boulevard Voltaire, cliquez ici

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Un édito cinglant de Paul Sugy à l’adresse des ministres, anciens, actuels ou futurs...

L'édito de Paul Sugy : «La droite veut un projet, Emmanuel Macron veut une  béquille» en streaming direct et replay sur CANAL+ | myCANAL  Nouvelle-Calédonie

Ce matin, sur CNews, le journaliste Paul Sugy, quelque peu énervé sans doute par le spectacle consternant des passations de pouvoir de la veille, a, dans son édito, étrillé de belle manière les ministricules qui se suivent, se pavanent, s’épanchent… et passent, sans que rien ne change, jamais. Pour le plaisir, nous reproduisons ci-dessous l’essentiel de ce texte roboratif :

 

« (…) On a peut-être eu un seul ministre au fond qui ne nous a pas raconté sa vie au moment de rendre les clés de son ministère. Même Gérald Darmanin s’est cru obligé de nous rappeler ses racines algériennes, qu’au reste nul n’ignorait, pour dire que s’il s’était appelé Moussa et non Gérald, il ne serait pas arrivé là, accréditant l’idée qu’il y aurait quoi ? Un racisme systémique en France ? On s’étouffe, c’est quasiment du Sandrine Rousseau dans le texte ! Au second plan, le nouveau ministre de la citoyenneté, Othman Nasrou, qui est né au Maroc et qui a été naturalisé en France bien plus tard, dément heureusement, par sa seule présence, cette saillie wokiste inattendue (pas pour nous, NDLR) de la part de l’ex de la place beauvau.

 

(…) Hier, on a eu droit au pire de ce que la politique sait faire de petitesse et de nombrilisme, le plus souvent d’ailleurs sans éloquence, énoncé par des insectes de la politique qui parlent comme s’il étaient déjà des éléphants. En fait, c’était le quart d’heure de célébrité warholien pour des ex-ministres anonymes ou futurs anonymes. Certains de leurs prédécesseurs s’étaient battus pour essayer de rentrer dans l’histoire, eux se débattaient déjà pour essayer d’avoir un duplex sur les chaînes d’info. On a eu le rappel ad nauseam des origines, qui ne sont acceptables que si elles sont modestes ou immigrées, et qui confine à la leçon de morale. C’est ce que fait Prisca Thévenot (née de parents mauriciens venus en France pour leurs études universitaires, NDLR) lorsqu’elle rappelle ses origines immigrées pour envoyer un message à Bruno Retailleau sur le fait qu’il n’y aurait pas de Français de papiers, reprenant une expression qu’avait employée plus tôt le nouveau ministre de l’Intérieur. Anne Genetet qui nous fait tout son arbre généalogique, avec la profession de la mère, de la grand-mère et peut-être de la cousine par alliance de sa nièce, pour nous dire que si elle, elle n’a pas été dans l’éducation nationale avant, quand même, il y avait des personne de sa famille qui l’ont été. Ou enfin Sarah El Haïry qui, n’ayant peut-être pas eu les honneurs de ces fameux duplex, s’est sentie obligée de se fendre d’une vidéo pour rappeler des convictions insignifiantes : elle croit à la famille et l’écologie, merci, bonsoir.

 

 (…) J’aimerais adresser à ceux qui nous regardent un message (…) : si vous êtes ministre, ancien ministre ou futur ministre en passe de le devenir – et croyez-moi, au rythme où vont tomber les gouvernements, ça peut arriver à tout le monde -, rouler dans une voiture toutes sirènes hurlantes escorté par trois ou quatre motards, ça ne fait pas forcément de vous, tout de suite, quelqu’un d’intéressant. Ça ne garantit pas non plus qu’on retiendra votre nom, désolé, et la postérité, n’en parlons même pas. Alors, que ça soit clair une fois pour toute, on se fiche (de savoir) si vous êtes fils, petit-fils d’immigré ou d’ouvrier d’usine, nièce ou cousin par alliance d’une femme de ménage ou que sais-je, et par-dessus tout, on se moque éperdument de savoir au fond dans quelles grandes valeurs galvaudées vous prétendez croire ou à l’aune de je ne sais quelle grande cause à la mode vous prétendez gouverner. Le pays a besoin d’action, pas de communication. Il a besoin de courage et pas d’éléments de langage. Il a besoin de retenir votre contribution plus que votre nom. Les temps sont incertains, l’humeur politique du pays est trouble, les opinions sont volatiles, vous serez peut-être là demain, ou pas, on n’en sait rien, chaque seconde passée à communiquer, c’est du temps perdu ".

 

Source : la Matinale de CNews, édito de Paul Sugy, journaliste au Figaro. Pour voir ce passage de l'émission, cliquez ici

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une classe politique agonisante

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L’essayiste Mathieu Bock-Côté est un excellent analyste de la politique en général et de notre classe politique en particulier. Une fois de plus, et nous sommes bien évidemment d’accord avec lui, notre système politique est à bout de souffle comme le démontre les événements qui se déroulent sous nos yeux avec la constitution pour le moins laborieuse d’un gouvernement qui ne possède aucune majorité. Emmanuel Macron a littéralement dynamité le système et toute la nomenklatura a tout fait pour exclure du jeu démocratique l’expression même du peuple que ce soit au travers des Gilets jaunes ou du Rassemblement national.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 21/9/2024

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lundi, 23 septembre 2024

Les élections régionales dans le Land de Brandebourg, nouvelle très forte progression de l’AFD

Die AfD | Les partis au Bundestag allemand

Michel Festivi 

Dimanche se sont tenues, dans ce Land de 2,5 millions d’habitants qui entoure Berlin et qui s’étend jusqu’à la frontière polonaise, des élections pour renouveler le parlement local et la formation d’un exécutif, avec à sa tête un ministre-Président.

Depuis la réunification en 1990 et l’organisation d’élections libres, le SPD - la gauche sociale-démocrate allemande - a toujours gouverné cette région. L’actuel patron du Land, Dietmar Woidke, qui en tient les rênes depuis 11 ans, y est très populaire. Devant la montée de l’AFD et l’impopularité croissante du Chancelier Olaf Scholz, Woidke a refusé que ce dernier vienne l’appuyer pendant la campagne. Pourtant, le Brandebourg est la région où se trouvent la résidence et la circonscription électorale de Scholz à Potsdam. Pour dramatiser le scrutin, Woidke avait déclaré qu’il démissionnerait si son parti, le SPD, arrivait en seconde position derrière l’AFD, selon une tactique éprouvée et bien connue.

Le parlement du Brandebourg compte 88 députés. Le 1er septembre 2019, lors du dernier scrutin, le SPD l’avait emporté avec 26, 18% et 25 élus, mais avait perdu plus de 5 points et 5 députés. L’AFD le talonnait avec 23,51% soit 11,4% de plus et 23 députés, 12 de plus. Loin derrière, la CDU avait eu 15 élus, les verts 10, et Linke le parti d’extrême gauche 10. Le SPD avait alors formé une majorité avec la CDU et les verts. C’est ce qui nous tiendra de baromètre pour savoir qui a perdu et qui a gagné aujourd’hui.

Les enjeux de ce scrutin étaient multiples, la maîtrise de l’immigration débordante, la sécurité publique, la fin de la guerre en Ukraine, très prégnante ici avec la proximité de la Pologne, et aussi des enjeux locaux, le gouvernement de Berlin ayant unilatéralement programmé la fin des immenses mines de charbon à ciel ouvert pour 2038, pour mettre fin aux centrales qui utilisent ce combustible. L’AFD a promis de lutter contre les réglementations environnementales trop contraignantes, et d’empêcher notamment la fermeture de la mine de Spremberg, un véritable symbole économique de cette région. À noter que le Brandebourg accueille de très nombreux réfugiés dont des ukrainiens, en masse.

Ce scrutin se tenait après ceux de début septembre qui avaient vu la victoire de l’AFD en Thuringe et une forte montée de l’AFD en Saxe (talonnant la CDU qui avait perdu du terrain). Dans le Brandebourg, les données étaient différentes, comme je viens de le souligner, cette région ayant toujours été gouvernée à gauche et son Président y étant très investi.

Finalement, il semble que la dramatisation du scrutin voulu par le SPD lui permet, de justesse, de se maintenir en tête, suivi de très très près par l’AFD, qui progresse encore, malgré toutes les avanies qu’elle subit et les attaques qu’elle doit affronter.

Avec une participation en très forte hausse de plus de 11% par rapport au précédent scrutin, le SPD arrive in extrémis premier avec 30,89% et 32 députés. Mais l’AFD qui n’a nullement pâti de la dramaturgie imposée par le SPD, obtient 29,33% des suffrages et 30 élus, soit 7 de plus qu’en 2019. À noté le très bon score du nouveau parti de gauche, foncièrement opposé à toute aide à l’Ukraine, le BSW, qui fait son entrée au parlement avec 13,48% et 14 députés, et qui a sans doute, à la marge, pris des voix à l’AFD. La CDU perd encore du terrain avec 12,10% et 12 élus. Les Verts, qui co-gouvernaient avec le SPD, perdent leurs 10 représentants avec 4,13% seulement, car ils ne dépassent pas la barre des 5% requise pour avoir des élus, tout comme Linke.

L’AFD continue donc sa progression après les excellents résultats de Saxe et surtout de Thuringe. Pourtant, les chausse-trappes, les avanies se sont multipliées contre elle. Elle est accusée de tous les maux, de résurgence du nazisme, de racisme endémique. Toute la classe politique allemande la voue aux gémonies. Malgré tout, les Allemands sont de plus en plus nombreux à lui apporter leurs suffrages. Il faut dire que la crise économique, la montée des périls (immigration, violences…) ne peuvent que les inciter à le faire. Certes, cette très courte victoire du SPD va donner à Scholz  un peu d’air. Mais pour combien de temps ? Ce sera tout l’enjeu des prochaines semaines et des prochains mois.    

19:00 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sortir la France de l’impasse : le combat continue !

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Maurice Bernard

Il faut le dire et le répéter : profondément divisée, la France est redevenue ingouvernable, et pour l’heure, nous nous trouvons dans une impasse.

La grande manipulation du front républicain du début du mois de juillet - dont l’efficacité a été accentuée par certaines faiblesses et erreurs du RN (qui, cependant, ne sont pas toutes de sa faute) -, n’a fait qu’aggraver la crise politique. Aucune des trois "forces" présentes à l’Assemblée nationale ne dispose, en effet, de la majorité absolue (289 députés) requise pour pouvoir vraiment diriger le pays. Le RN et ses alliés de l’UDR comptent 142 députés : il leur en manque 147. Les macronistes, le centre droit - MoDem, Horizons, LR canal historique – et LIOT en ont 235 : il leur en manque 54. Quant à la gauche ex-NFP, elle en totalise 193 : il lui en manque 96 !

Dans ces conditions, le gouvernement Barnier, issu du "bloc" macroniste-centriste (235 députés) ne peut qu’expédier les affaires courantes et essayer de mener une politique (laquelle ?) sans grande ambition, par la recherche permanente du compromis et du consensus, c’est-à-dire, en fait, par la pratique du grand écart. Dès lors, il a plus de risques de se casser la figure que de chances de réussir…

Difficile, cependant, de s’en réjouir car chaque jour qui passe voit persister et s’accentuer les difficultés, les menaces, les drames qui frappent depuis trop longtemps notre pays. Son déclassement, sa déchéance se poursuivent. Pour les nationalistes, les nationaux que nous sommes, c’est insupportable, c’est inacceptable !

Certes, ce gouvernement (qui voit cohabiter dix-neuf macronistes, dix LR, cinq centristes - trois MoDem, deux Horizons - et un ex-socialiste) n’a rien, ou pas grand-chose, qui soit de nature à nous donner un début de commencement d’espoir. Comment, en effet, ceux-là même qui, avec leurs partis, ont joué un rôle plus ou moins actif dans la décrépitude actuelle de la France pourraient-ils arrêter sa chute et amorcer son redressement ?

Toutefois, d’une part, mieux vaut encore ce Cabinet qu’un autre dominé par la gauche inféodée à LFI ; et d’autre part, son échec total serait d’abord et avant tout celui de la France et des Français…

Pour l’heure, nous ne pouvons donc que lui souhaiter - sans illusion aucune - d'obtenir la réussite possiblement envisageable, en atteignant les objectifs à sa portée ; et surtout, que poursuivre le combat des idées que nous menons, à Synthèse nationale, depuis déjà dix-huit années : réfléchir, écrire, parler, œuvrer, pour desserrer l’emprise intellectuelle de la gauche et faire progresser notre famille politique, notre courant de pensée. Le combat continue !

12:28 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bon sens

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A l’image de nombreux Français que l’on taxe d’être tant soit peu populistes, on partage l’idée qu’un retour au bon sens s’impose dans une société qui n’a plus de boussole. Car le plus paradoxal dans cette affaire est que ce sont nos élites – ou présumées telles – qui nous ont mis dans la panade. Déficit public, dégradation de notre système de santé, insécurité grandissante dans nos rues, justice laxiste… bref les sujets ne manquent pas d’un pays qui vit depuis 1968 sous la perfusion des idéologies de gauche qui nous ont fait prendre les vessies pour des lanternes. On a eu droit aux conneries les plus diverses que variées pour aboutir, in fine, à la figure du commandeur Mélenchon. Malgré ses fureurs révolutionnaires, Robespierre a fini guillotiné ! Lisez cet édito de Pascal Praud, il résume bien l’humeur des Franchouillards encore majoritaires dans leur pays.

Lire la suite ICI

Source : JDD 22/9/2024

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Un rendez-vous à noter...

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Dans neuf jours, le mercredi 2 octobre, docteur Merlin dédicacera, à la librairie Vincent (115 avenue de La Bourdonnais, 75007 Paris, métro Ecole Militaire) son dernier ouvrage Défense de l'Occident et la Garde de fer. Pour la première fois, il y a réuni les quinze articles que la revue, créée en 1952 par Maurice Bardèche, a consacrés à la "Légion de l'Archange Saint Michel" de Corneliu Codreanu (1899-1938).

Ce recueil, qui est, selon les propres mots de l'auteur, un hommage aux "Légionnaires", vient nous rappeler qu'après l'assassinat de leur chef, ils n'ont cessé d'entretenir la flamme et de lutter, comme ils ont pu, contre la barbarie communiste, à l'intérieur même de la Roumanie ou dans leur exil, nous donnant ainsi une grande leçon d'humilité, d'exigence et de courage.

Pour commander l'ouvrage de Docteur Merlin, cliquez ici

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Le nouveau livre du Marquis est paru...

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Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, comme le savent les lecteurs de Synthèse nationale, est un observateur avisé de la vie parisienne. Doté d’un grand talent de conteur, un tantinet sarcastique mais jamais méchant, il sait décrire ceux qu’il rencontre ou fréquente régulièrement.

Ce nouveau livre du Marquis nous fait entrer dans l’univers de quinze personnalités (ou organismes) qu’il a bien connus et, souvent, appréciés…  

Portraits anecdotiques, de Jean Gabin à Jany Le Pen,Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Via Romana, 145 p., 19,00cliquez ici

08:01 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 22 septembre 2024

Journal du chaos

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La galère est (presque) à l’eau, il ne leur reste plus qu’à ramer… dans le bon sens !

La Réale

Synthèse nationale

 Nous l’avons déjà écrit sur ce blog à deux reprises : le gouvernement que Michel Barnier vient de dévoiler ne peut, pour reprendre un propos d’Henri Guaino, qu’« assurer la continuité de l’État », c’est-à-dire expédier les affaires courantes, faute de majorité, de mandat et de véritable légitimité. Il n’y a donc pas grand-chose à en attendre, si ce n’est le service minimum.

 De fait, le nouveau Premier ministre se trouve dans une situation impossible. Il va lui falloir tenir fermement à la fois le fouet et la barre afin de maintenir la discipline au sein de la chiourme gouvernementale et d’éviter les nombreux écueils qui ne vont pas manquer de jalonner sa route. Il va devoir louvoyer, composer, ruser, avec un objectif premier : durer.

 Dans de telles circonstances, les maîtres mots ne peuvent être que "consensus" et "compromis" et les mesures mises en œuvre que l’expression du plus petit dénominateur commun. Rien de particulier à attendre, donc.

 Malgré tout, il va être intéressant de voir quel mouvement Michel Barnier va impulser à sa galère fraîchement ripolinée et dans quelle direction il va la mener. Il y a près de trois ans, en effet, il a participé à la primaire pour la désignation du candidat LR à la présidentielle de 2022. À cette occasion – et du fait de la concurrence avec ses rivaux -, il a adopté une posture et tenu des propos assez droitiers (qui, pour partie, traduisaient certainement le fond de sa pensée). Il n’est donc pas inutile de se pencher sur ses déclarations d’alors. Ne serait-ce que pour juger à leur aune ses actions à venir... Nous n’oublions pas, en effet, la formule de Charles Pasqua : « Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent ».

 Nous ne nous faisons donc aucune illusion, à l’image d’Éric Zemmour qui, le 15 septembre dernier, a déclaré :  « Avec ce nouveau gouvernement, j’ai trop de mémoire pour avoir de l’espoir. J’en ai entendu des promesses ! Je me souviens de ce que les gouvernements de droite ont promis et n’ont pas fait par le passé ».

 

 Pour mémoire et pour prendre date, voici quelques extraits d’une interview que Michel Barnier a accordé à Valeurs Actuelles à la fin de 2021 (dans le n°4435 du 25 novembre au 1er décembre) :

 Sa conception de l’action politique et de la pratique du pouvoir :

« Je n’aime pas débattre à coups de slogans ou de petites phrases. Ce n’est pas l’idée que je me fais de la politique. Je pense qu’il est au contraire nécessaire d’écouter et d’expliquer, de faire de la pédagogie. (…) Je ne me transformerai pas en bateleur d’estrade. Ma pratique du pouvoir (…) ne sera pas celle de M. Macron, qui exerce le pouvoir de manière solitaire et souvent arrogante. Le président de la République n’a pas la science infuse : il ne sait pas tout sur tout, il ne peut pas tout faire seul, sans quoi cela dysfonctionne. Comme le veut la Constitution, le président doit présider, le gouvernement doit gouverner. Le Parlement doit être respecté et associé, tout comme les collectivités territoriales et les partenaires sociaux. Chacun est nécessaire et doit être à sa place, à son poste, dans le cadre d’un contrat national de progrès et d’autorité ».

 Sa priorité :

« La question la plus grande est celle du grand déclassement qui menace notre pays dans tous les domaines. (…) Le préalable est de rétablir tout de suite l’autorité pour retrouver la stabilité, la tranquillité et la confiance qui n’existent plus aujourd’hui. Et puis nous devons redémarrer le moteur à aimer la France car notre cohésion nationale est menacée par la montée des égoïsmes, de la violence, du communautarisme. (…) Nous devons retrouver un creuset dans lequel notre jeunesse retrouve le bonheur et la fierté d’être français. C’est indispensable pour pouvoir ensuite bâtir des politiques de redressement, de reconstruction et de progrès ».

 L’immigration :

« (…) Je veux garantir par un bouclier constitutionnel que les mesures que nous prendrons en France pour diviser drastiquement les flux – par trois ou quatre – et maîtriser l’immigration ne soient pas mises en cause par la jurisprudence de telle cour européenne ou de telle juridiction nationale. (…) Ce que je veux faire : suppression des régularisation de clandestins, suppression de l’immigration sociale, réduction massive du regroupement familial, réforme de l’asile. (…) Négocier au plan européen une vraie politique d’immigration qui n’existe pas et (…) revoir les accords bilatéraux avec les pays d’origine, en Afrique notamment ».

 L’Europe et la souveraineté nationale :

« (…) Faute de texte précis, les cours – la Cour européenne de justice, la Cour européenne des droits de l’homme (…), le Conseil constitutionnel français, le Conseil d’État – ont interprété et construisent depuis vingt ans des jurisprudences qui sont absolument insensées et de plus en plus favorables aux étrangers, parfois même au mépris de la sécurité nationale. (…) Franchement, face aux défis qui s’imposent à nous, nous avons raison d’être européens en plus d’être patriotes. C’est une double force. (…) S’il est des domaines où nous pouvons défendre seuls notre souveraineté nationale, il en est d’autres où l’action commune est nécessaire pour que nous soyons respectés. Je parle volontiers de souverainetés nationales solidaires. Ceux qui raconteraient que nous pouvons nous protéger seuls de la finance mondiale,  des Gafam et des entreprises numériques chinoises, que nous pouvons seuls régler la question du dérèglement climatique, mentent. Nous devons bâtir ce que le général De Gaulle appelait "le levier d’Archimède", c’est-à-dire une force supplémentaire face aux grandes puissances qui n’attendent plus personne pour dominer le monde. Mais qu’on ne s’y trompe pas. Je suis pour la souveraineté nationale. Simplement, je ne me suis pas engagé en politique pour que mon pays soit sous-traitant des Chinois et sous influence de l’Amérique ».

 Le Rassemblement national :

« (…) Mme Le Pen et tous ceux qui tournent autour de ses idées n’ont rien à voir avec moi, ni par leur histoire, ni par leur attitude ».

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samedi, 21 septembre 2024

Grands périls, petits calculs

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Vincent Trémolet de Villers

Nous devrions donc avoir un gouvernement Barnier. Fruit d’un accouchement douloureux et pénible. Ces derniers jours, en effet, la politique a montré un visage désolant. Elle a confondu la déloyauté et la ruse, la duplicité et l’intelligence, le narcissisme et l’ambition, la hargne et la force. Depuis la dissolution, le niveau continue de baisser (et nous étions déjà, malheureusement, proches du niveau de la mer), contre Michel Barnier, ce ne fut que copinages et coups fourrés; grands périls et petits calculs. Devant un tel spectacle, comment s’étonner que la protestation civique se réfugie dans le vote RN, le vote LFI ou l’abstention ?

Pourtant, si l’on se hisse à la hauteur du moment, on voit un pays surendetté, un président affaibli, une Assemblée fracturée, une société archipélisée et, devant ce panorama vertigineux, un premier ministre minoritaire. Cela suffirait à remplir la vie d’un homme, mais Michel Barnier doit aussi compter avec les pièges que posent sur son chemin ceux qui sont censés être de son camp. Depuis sa nomination, la techno parade de Bercy monte le son et ressort des tiroirs la boule à facettes des taxes invisibles et des impôts clignotants. Ses « amis » politiques, que l’on a connus moins vigilants sur la pression fiscale, s’en émeuvent et l’ont mis publiquement en accusation avant de le sommer, au nom de l’«équilibre», d’obéir à leurs désirs gouvernementaux, c’est-à-dire de nommer leurs amis. C’était mal connaître le Savoyard indocile. Michel Barnier a tapé du poing sur la table, menacé de claquer la porte, en espérant obtenir gain de cause dans la composition du gouvernement. Ce qu’il propose montre que s’il compte imposer les siens à Emmanuel Macron, il doit désormais cohabiter avec Gabriel Attal. Le premier ministre savait qu’il devait faire avec l’hostilité de principe du Nouveau Front populaire, l’hostilité à retardement du Rassemblement national, il doit maintenant compter avec l’hostilité sournoise du camp présidentiel. Michel Barnier n’a plus qu’un atout : prendre à témoin publiquement les Français. Leur dire qu’il ne fera pas de miracles, que la partie sera difficile mais qu’il sera concentré sur son travail plutôt qu’enfermé dans la bulle qui, à force d’agitations vaines et de conspirations stériles, vide le pouvoir de sa substance.

Source : Le Figaro 20/9/2024

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Le cri d’alarme de Boualem Sansal : « La France est un pays à la ramasse qui vit sur des gloires passées », entre montée de l’islamisme et déclin généralisé

Boualem Sansal : « Les civilisations meurent, et l'Occident est sur le  chemin des pleurs »

Michel Festivi

 De nouveau, le grand écrivain francophone Boualem Sansal, réfugié en France car poursuivi par les islamistes algériens (et qui vient d’obtenir la nationalité française), nous dit nos quatre vérités. Dans son dernier livre publié au Cerf (Le français parlons-en !), il nous met en garde, une fois de plus, contre la menace islamiste qui s’abat sur le pays, encore et toujours. Il tire la sonnette d’alarme, lui qui a connu, en Algérie, les années de plomb et la guerre civile.

 Dans cet entretien avec Alexandre Devecchio, il fustige les idées chrétiennes dévoyées - G.K. Chesterton aurait dit : « Les idées chrétiennes devenues folles » -, surtout depuis Vatican II « qui est devenu une tête de pont à l’expansion de l’islam en terre chrétienne ». Il décrit le déclin inexorable de la France, du fait de ses gouvernements qui ne veulent pas lutter contre l’invasion migratoire.

 Rappelant opportunément l’aphorisme de Nietzche dans L’Antéchrist : « Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin », Sansal ne peut que déplorer « la décrépitude, la désagrégation, la violence, la saleté » qui s’abattent sur notre malheureux pays. Comme tous les Français qui ont connu la France d’avant, celle où il faisait si bon vivre, celle qu’avait décrite le grand écrivain allemand, Friedrich Sieburg, dans un livre bien oublié aujourd’hui, publié en 1929, « Dieu est-il Français ? », à l’époque où notre patrie était considérée comme un pays de Cocagne. Ne disait-on pas aussi : « Heureux comme Dieu en France ! ».

 Boualem Sansal revient sur le patrimoine « philosophique, religieux, politique, économique, diplomatique, culturel, scientifique, technologique », sur les vertus passées de notre peuple, « hier fécond, fier, courageux, industrieux, productif, inventif », mais qui a laissé dépérir tout cela au profit du wokisme généralisé, de l’islamogauchisme, du mondialisme échevelé, de l’abaissement, voire de l’abrutissement que génère notre système scolaire et universitaire (l’un des meilleurs au monde à l’époque des fameux hussards noirs de la République qui apportaient à tous leurs élèves les connaissances fondamentales et poussaient les meilleurs, parmi lesquels de nombreux enfants des classes populaires, à se dépasser).

 Nous avions alors les meilleurs ingénieurs qui ont produit, grâce aussi à une main d’œuvre de qualité, les bateaux transatlantiques, les avions, le Concorde, les centrales nucléaires, Ariane, le TGV. Notre médecine, tenue certes par des Mandarins, étaient alors la meilleure au monde. Notre langue, nos lois, si subtiles et précises, faisaient que les traités diplomatiques s’écrivaient en français (que tous les dirigeants et diplomates du monde entier parlaient admirablement). Ne disait-on pas : « France, terre des armes, des arts et des lois ».  

 Boualem Sansal distingue trois causes majeures de notre bérézina, qui s’enchevêtrent les unes les autres : l’immense médiocrité de notre personnel politique, le poids gigantesque d’une immigration de très bas niveau qui refuse de s’intégrer, notamment « par esprit de supériorité religieuse », et enfin, « l’enracinement sur notre sol d’un islam profondément archaïque.... dont on ne voit pas comment il trouverait les moyens de se réformer et de devenir cet islam des Lumières que ses chantres appellent de leurs vœux sans savoir de quoi ils parlent et sans chercher à deviner la suite ».

 Pour Boualem Sansal, les pires ennemis de notre pays sont - outre les apparatchiks des partis, les socialistes dégoûtés du peuple, les médias de service, les wokistes - les islamistes, les chantres des Lumières et les Insoumis réunis. Il rappelle qu’en 1962, au moment de l’indépendance, l’Algérie disposait d’un patrimoine unique, « moitié fourni par la nature, et moitié par la colonisation qui avait bien équipé la demeure en infrastructures diverses... ». Depuis, la médiocrité des dirigeants, la corruption généralisée ont tout dilapidé, faisant de ce pays une proie pour l’islamisme. Toute comparaison avec la France ne serait pas fortuite !

 Dans son livre, Boualem Sansal met en exergue l’importance de la langue : « C’est la magie absolue ». Il précise : « Si nous ne pouvons pas nommer les choses, elles n’existent pas et nous cessons d’exister ». Il dénonce l’arabisation forcée de la langue en Algérie, qui a « abruti le peuple ». Il regrette que le français en France « se dévitalise » et devienne « du blabla postmoderne » car la baisse du niveau culturel est liée à la montée des tensions sociales et politiques. Et de préciser : « Oui, l’arabisation a été un tournant calamiteux suivi d’un autre, celui de l’islamisation effroyable... ».

 Boualem Sansal est nostalgique, comme nous le sommes tous, de l’époque où le français était « un trésor commun... On adorait lire, on adorait les grands écrivains qu’on apprenait à l’école ». Il évoque, pêle-mêle, Albert Camus, Jules Vernes, Alexandre Dumas… Avec lui, c’est un Berbère non Kabyle, né français en 1949, en Algérie française, devenu, à partir de 1962, écrivain algérien de langue française et enfin, récemment, de nouveau français par naturalisation qui nous alerte, tel Cassandre, sur les dangers mortels qui nous attendent si rien ne se passe. Espérons qu’il soit écouté et surtout entendu !

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12:00 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 28 et dimanche 29 septembre, Orange : salon des écrivains combattants et du livre historique

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08:04 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |