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dimanche, 19 janvier 2025

Bruno Gollnisch évoque Jean-Marie Le Pen sur Boulevard Voltaire

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Après l'hommage à Jean-Marie Le Pen, une pensée pour Jean-Pierre Stirbois

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Synthèse nationale

Vendredi 17 janvier, au lendemain de l'hommage à Jean-Marie Le Pen, Massimo Magliaro, ancien responsable national du Mouvement social italien et membre de la direction de la Fondation Giorgio Almirante, venu spécialement de Rome pour la circonstance, et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, se sont rendus au cimetière de Montparnasse pour se recueillir devant la tombe de Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du Front national, décédé en novembre 1988. Chacun se souvient du rôle primordial joué par Jean-Pierre, au début des années 1980, dans la percée historique du FN et de Jean-Marie Le Pen.

Après cet acte symbolique, ils ont été reçus au Foyer breton Kervreizh, situé à proximité du cimetière, par notre ami Yann Ber Tillenon, son président.

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Massimo Magliaro est l'auteur du Cahier d'histoire du nationalisme n°11 consacré au MSI cliquez ici

samedi, 18 janvier 2025

Espagne : le combat pour la vérité historique, le dernier livre de Miguel Platón

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Michel Festivi

Les lecteurs qui me font l’honneur de lire mes articles, savent combien je suis attaché au combat des idées, notamment dans le cadre de la défense de la vérité historique, contre les pièges totalitaires des mémoires falsifiées, venant essentiellement des gauches. Dans le dernier ouvrage de l’universitaire argentin Marcelo Gullo, contre la légende noire espagnole et l’hégémonie anglo-saxonne (Ceux qui devraient demander pardon, Editions l’Artilleur, 2024), il se trouve une définition parfaite de cette dichotomie essentielle entre l’histoire et la mémoire : « la mémoire en effet, se moque éperdument de la vérité historique et fait de l’histoire une espèce de tribunal du passé, en fonction des idéaux que l’on souhaité défendre... et auprès duquel on cite les hommes ou les nations, afin qu’ils rendent compte de leurs actions, certains se voyant décerner une récompense, tandis que d’autres sont condamnés ». C’est le totalitarisme intellectuel, si bien dénoncé par Jean Sévillia.

Et bien, le dernier livre de l’historien et homme de médias espagnol, Miguel Platón, - La répression dans l’Espagne de Franco 1939-1975, De la propagande mémorielle à la réalité historique (Editions l’Artilleur 2024) -, s’inscrit totalement dans le combat contre les falsifications historiques. Depuis la fin du Franquisme (1975), et même bien avant, les chiffres les plus farfelus et les plus invraisemblables circulaient sur le nombre de personnes exécutées, dans le cadre des jugements après les exactions de la guerre civile espagnole (1936-1939). Chiffres bien sûr, diffusés par les médias de gauches, dont l’inévitable El Pais. 

Certains historiens peu scrupuleux et surtout très idéologisés, avaient évoqué le chiffre de 200 000 exécutions après la victoire des nationaux espagnols le 1er avril 1939. Ce chiffre, voire parfois encore plus conséquent, avait été recopié de livres en livres, d’articles en articles, d’émissions en émissions, sans que personne n’ose venir soutenir son aberration, sauf quelques historiens combatifs mais vilipendés, comme Luis Pio Moa (Los mitos de la guerra civil) ou Ramon Salas Larrazàbal (Perdidas de la guerra).   

Cela nous rappelle à nous français, les chiffres frauduleux inventés par le PC « F », sur le nombre de ses fusillés, 75 000, alors que désormais, les historiens s’accordent sur un chiffre d’environ 4 500 fusillés, toutes tendances confondues, communistes et non communistes. Cf, Les fusillés, dictionnaire biographique publié par les éditions de l’Atelier, sous la direction de Claude Pennetier et de Jean-Pierre Besse en 2015.

Miguel Platón, journaliste et historien espagnol chevronné, ayant occupé de très hauts postes comme notamment la direction de l’agence de presse EFE, ayant publié de très nombreux ouvrages, a repris toute l’affaire, de A à Z, et a pu consulter pendant plus de 5 ans les archives du Corps de Justice militaire des condamnés entre 1939 et 1975. Ce labeur considérable, le décorticage de plus de 22 000 dossiers, nous donne ce livre-enquête « résultat d’un travail patient, rigoureux et inédit », comme le souligne l’historien Arnaud Imatz, dans son introduction, membre correspondant de l’Académie royale d’histoire d’Espagne, qui a assuré la traduction du livre et a permis cette édition en France.

Après avoir rappelé pour le lecteur bien souvent ignorant de ces réalités historiques, compte tenu des propagandes auxquelles il est soumis, comment, la IIème république espagnole (1931-1936) avait fait sombrer le pays dans une période de violences, d’anarchies et de révolutions armées, l’auteur, après avoir clairement exposé sa méthodologie, nous énonce, qu’en réalité, ce furent 15 000 soutiens aux révolutionnaires espagnols qui furent exécutés, après jugement par des cours militaires de justice, et l’ensemble de tous les recours juridictionnels qui furent exercés. 90% de ces personnes avaient du sang sur les mains, de manière irréfutable, les autres étaient des chefs marxistes ou anarchistes qui avaient donné les ordres d’exécution, ou qui avaient laissé faire. 

Mais ce qui est passionnant dans la lecture de cet ouvrage évènement, c’est la description minutieuse de tous les recours administratifs, qui s’appliquaient automatiquement, dès la sanction prononcée par la Cour de justice, et ce sans que le condamné n’ait nul besoin de faire la moindre démarche positive. C’est l’apport le plus important du livre, outre la vérité sur les chiffres. En effet, le cas du condamné était tout d’abord examiné par un ou des auditeurs de justice relevant de la juridiction, et qui donnaient leurs avis sur la commutation ou non de la peine prononcée. Ensuite, le dossier était transmis obligatoirement au Capitaine Général de la région militaire concernée pour nouvel avis. Puis, enfin, le dossier arrivait au ministère de la justice, pour une autre consultation, puis pour avis du conseiller juridique de Francisco Franco, et au final, le Chef de l’État prenait sa décision de grâce ou pas pour les condamnés à mort, ou de remises de peine pour les autres. 

Autre point capital à souligner, les avis étaient souvent contraires, d’une strate juridique militaire à l’autre, et la condamnation à mort n’était effective, que si les preuves nécessaires étaient rapportées, que l’auteur des faits avait bien participé, effectivement, aux exactions criminelles qui lui étaient reprochées et ce directement. Franco a gracié énormément, et surtout les remises de peines étaient très importantes, puisque Miguel Platón démontre que pour une commutation de la peine de mort, la sanction passait automatiquement à 30 ans de prison, mais qu’en réalité, le condamné n’effectuait qu’une peine de 6 ans d’incarcération maximale, comme le décrivent les très nombreux exemples qui émaillent le livre. Pour les sanctions inférieures, les remises de peine étaient encore plus conséquentes. 

Miguel Platon illustre son ouvrage par des lettres poignantes, d’épouses, d’enfants, de voisins du condamné, pour implorer la clémence du Chef de l’État, et l’on sait que ces lettres étaient lues et étudiées, parfois même les victimes, ou des adversaires politiques ont écrit pour demander la grâce. Derrière la sécheresse des chiffres, l’auteur met en exergue l’immense tragédie qu’a représenté cette guerre fratricide. Comme pour le livre de Marcelo Gullo précité, cette contribution historique rigoureuse, représente dans l’historiographie de la guerre civile, un apport essentiel, il y aura désormais, un avant et un après. 

Aucun chercheur n’avait pris le soin d’effectuer ce travail de prospection, alors que les Archives générales du corps juridique militaire d’Avila étaient ouvertes depuis 2010, on comprend pourquoi. On doit la traduction et cette publication en France à Arnaud Imatz, grand spécialiste de la guerre civile. Dans sa préface, le plus grand historien américain de cette période, Stanley Payne, qualifie ce livre « de contribution à l’historiographie contemporaine de la plus haute importance ». J’en recommande ardemment la lecture.

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vendredi, 17 janvier 2025

Petite mise au point à l'attention d'un journaliste de Libé qui réécrit quelque peu notre histoire...

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Synthèse nationale

Notre directeur, Roland Hélie, présent à l'hommage public rendu à Jean-Marie Le Pen au Val-de-Grâce, a été malencontreusement rangé par Denis Allard, l'envoyé de Libération, parmi les "anciens militants du Front national époque Jean-Marie Le Pen" qui, selon ce journaliste, auraient "trahi" le président du FN. Cette interprétation toute personnelle d'une histoire qui remonte à 36 ans appelle de notre part une mise au point, en dépit de l'ancienneté et du caractère anecdotique de l'affaire, les contre-vérités non rectifiées ayant une fâcheuse tendance à devenir la "vérité"... Une virgule à sa place, c'est déjà une victoire contre le chaos... nous a enseigné Charles Maurras et les mots ont un sens.

En septembre 1984, après la percée du FN aux européennes, nous avons été un certain nombre, issus du Parti des Forces nouvelles (principale force de la droite nationale de 1974 à 1980), à rejoindre Jean-Marie Le Pen et Jean-Pierre Stirbois, à la suite de Roland Hélie. Pendant les cinq années qui ont suivi, aux côtés d'amis et de camarades venus d'horizons divers, nous nous sommes engagés activement et loyalement au sein de ce parti que nous avions choisi d'intégrer, librement et en conscience.

Malheureusement, notre passé militant au sein PFN n'a jamais vraiment été accepté par quelques-uns (d'autant que certaines maladresses involontaires, de notre part, ont pu entretenir leur méfiance initiale)... Après la mort accidentelle de Jean-Pierre Stirbois, aux yeux de ces sceptiques, de suspects, nous sommes devenus indésirables. Dès lors, plusieurs événements nous ont fait comprendre que nous n'avions plus notre place au Front national. Il y a donc eu divorce entre lui et nous, d'un commun accord en quelque sorte. Nous sommes partis, accompagnés vers la sortie... Une page s'est refermée et une nouvelle s'est ouverte : celle des comités Espace nouveau, du Mouvement d'initiative nationale, de l'Alliance populaire puis du Parti national républicain. Point de "trahison", donc, ni de notre part ni de celle des dirigeants du Front, mais seulement des désaccords, des malentendus, de l'incompréhension, comme cela arrive trop souvent dans toute communauté humaine en général, et dans nos milieux en particulier.

Depuis, les années ont passé, le temps et l'aggravation des problèmes auxquels la France se trouve confrontée ont fait leur œuvre. La conscience des priorités a favorisé des rapprochements, des réconciliations, des retrouvailles... Ainsi, la dernière réunion publique, en octobre 2019, au cours de laquelle Jean-Marie Le Pen a pris la parole a été le Rendez-vous Bleu Blanc Rouge annuel de Synthèse nationale cliquez ici organisé par Roland Hélie.

Il n'en reste pas moins que l'histoire est l'histoire, que les faits sont les faits, et qu'ils doivent être évoqués tels qu'ils ont été... Cette rapide mise au point n'a pas d'autre objectif.

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es chiffres 2024 des violences et de la délinquance : une augmentation stratosphérique, dans la France Orange mécanique 

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Michel Festivi

Comme tous les ans, à cette période, la note de conjoncture du service statistique ministériel de la sécurité intérieure, (SSMSI), rattaché place Beauvau donne le tournis. Les rodomontades de nos ministres, les Retailleau, les Darmanin, les Attal et autres n’y feront rien. Inexorablement, d’années en années les chiffres s’envolent, je dirai même qu’ils s’affolent. C’est tout à fait normal, puisque nos autorités si promptes à dégainer les micros n’entreprennent rien d’efficace pour palier le phénomène. Comme le chantait Dalida « Paroles, Paroles, qui s’en vont au vent... » La délinquance toujours au plus haut comme vient de le titrer Le Figaro.

Cette marée, toujours montante, jamais descendante, a de quoi terroriser nos concitoyens et provoquer leurs réflexions salutaires, espérons-le, avant que de ne suivre les mots d’ordre scandaleux de nos politiciens sur « des barrages pour un front républicain ». On compte en France, en ne prenant que les plaintes effectivement déclarées, 330 faits délictueux par jour, 123 210 infractions ont ainsi été recensées en 2024. Comme le souligne le Figaro du 13 janvier « c’est dantesque ». Sauf que Dante n’y est pour rien, car les barrages et les digues contre les violences ne sont pas édifiés. Aucune mesure sérieuse n’a été prise pour soigner cette plaie purulente, au contraire, partout le laxisme s’installe. Des délinquants sont libérés, dans des conditions scandaleuses, tout récemment encore à Poitiers, un agresseur de policier (45 jours d’ITT quand même), connu des services de police, est ressorti libre du palais de justice, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Le syndicat Alliance Police National a justement réagi « un système judiciaire insupportablement à bout de souffle. » réclamant une incarcération immédiate.  

Sont commis en France, chaque jour, selon le SSMSI, 3 meurtres ou assassinats, plus de 330 vols avec armes à feu, près de 700 vols dans les véhicules et plus de 1110 escroqueries. Mais c’est l’étude sur plusieurs années qui est très alarmante. De 2016 à 2024, les victimes d’homicides ont grimpé de 28%, de 926 à 1186. Le professeur Alain Bauer, titulaire de la chaire de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers donne l’alerte depuis des années, sans être entendu. Vox clamantis in deserto. (Prêcher dans le désert).

Car le criminologiste indique très judicieusement, qu’il importe aussi de compter et d’étudier les tentatives d’homicides, « la tentative d’homicide n’est le plus souvent qu’un homicide raté, du fait de l’incompétence des auteurs ou de la qualité des services de secours » ou de la vive réaction de la victime, car ce sont là, au moins 4000 crimes par an, au sens du droit pénal supplémentaires, qu’il faut intégrer. Et les tentatives d’homicides ont souvent pour conséquences des blessures gravissimes.  Il est important aussi de signaler que les Outre-mer enregistrent 14% des homicides commis, alors que la population n’y représente que 4% de la population française. C’est la Guyane qui est la « championne » des homicides avec un taux par habitant dix fois supérieur à celui de la moyenne nationale. On se rappellera que Madame Taubira, l’une des plus laxiste ministre de la justice, est originaire de cette collectivité territoriale.

Les atteintes volontaires aux personnes représentent entre 900 et 1000 infractions par jour, toujours en signalant que l’on ne décompte que ce qui est porté à la connaissance des autorités par une plainte par exemple. La part des violences intra-familiales représente entre 55 et 60% de ces atteintes aux personnes, et l’on sait justement que bon nombre de ces faits ne sont pas dénoncés par les victimes, par peur, par soumission morale ou matérielle, ou les deux.

Mais ce sont surtout les violences sexuelles qui ont connu une vertigineuse ascension. En 2024, on en a recensé 123 210, soit une augmentation de 8%, plus de 330 faits de ce genre par jour, et là aussi, beaucoup de faits ne font pas l’objet d’une plainte, pour les mêmes raisons que précédemment exposées. Pour Monsieur Bauer, c’est le constat « du retour structuré et structurel de la violence, (ce qui) exprime les effets et conséquences d’une profonde crise dans la société ». Pour l’éminent spécialiste, c’est le résultat de la perte de confiance dans les institutions et les corps intermédiaires, la crise sociale. C’est surtout le résultat d’années et d’années de laxisme généralisé, depuis les familles, l’école, la justice surtout, qui ne réprime pas ou trop mollement le délinquant, sauf lorsqu’il exprime des idées qui vont à l’encontre de la doxa dominante.

Le pédopsychologue Maurice Berger, qui connait parfaitement l’hyperviolence des jeunes délinquants qu’il suit depuis plus de 40 ans, estime que la justice des mineurs est incapable de recadrer ces jeunes, il alerte lui aussi depuis 1992, sans succès. Il s’élève contre l’impunité qu’il constate : « j’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Un facteur parmi d’autres est l’impunité importante concernant la première atteinte aux personnes, que j’appelle le droit de tabassage. » (Cf Le Figaro du 15/11/2019). Il fait froid dans le dos lorsqu’il décrit que « aucun des jeunes que j’ai rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences ». Forcément, l’impunité et l’angélisme dominent la justice, notamment celle des mineurs. Je peux personnellement en témoigner, suite à mes nombreuses années professionnelles comme avocat des victimes.

S’agissant des infractions relatives aux stupéfiants, elles ont représenté 271 808 faits retenus en 2024, soit une augmentation de 12%, les trafics de drogue sont chiffrés à 49 638 infractions, soit + 5%, toujours bien sûr en relevant ce qui a pu être appréhendé par les forces de l’ordre, c’est en réalité un iceberg, sa face cachée est bien plus importante que sa face visible.

En 2017, Macron avait promis 15 000 places de prison supplémentaires, elles verront peut-être le jour en 2029, ou à Pâques ou à la Trinité, sachant qu’en France on avoisine les 90 000 prisonniers, toutes catégories confondues pour 62 000 places de prison. L’une des conséquences tragiques de cette violence, qui n’est quasiment pas pris en compte, ce sont les dommages collatéraux qu’ils provoquent, sur les familles des victimes de meurtres ou de violences graves, c’est considérable et personne n’en parle jamais. A une moindre échelle, les dégâts sur une vie professionnelle ou familiale que va causer un cambriolage, ou le vol d’une voiture, qui empêchera la personne d’aller travailler ou de tout simplement, de vaquer à ses occupations les plus quotidiennes. Souvent cela se traduit par la perte d’un emploi et à tout coup, des difficultés économiques et financières conséquentes, car derrière la sécheresse des chiffres, il y a des tragédies humaines.    

L’une des questions capitales, qui n’est bien sûr pas abordée dans cette note, c’est la relation entre délinquance et immigration massive et illégale. C’est en France totalement interdit, nous le savons. On préfère casser le thermomètre. L’observatoire de la délinquance, crée en 2004 a été dissous en 2020.

09:52 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Errare senatorium est

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La chronique de Philippe Randa

En décembre dernier, je me prenais à rêver que la classe politique donne l’exemple, ne serait-ce qu’une fois, en acceptant de se serrer la ceinture… comme les Français auxquels ils le demandent afin de réduire la dette nationale (de 3 228 milliards d’€ à la fin du deuxième trimestre 2024 et qui n’a sûrement pas diminué depuis lors).

Patatras, un mois plus tard, un « fuite » dans Le Canard enchaîné révèle que le président du Sénat Gérard Larcher s’est offert – sans savoir ce qu’il coûtait, assure-t-il, la main sur la bedaine à la recherche difficile de son cœur – un nouveau siège pour le « plateau » du palais du Luxembourg d’un montant de… 40 000 €.

Non ! Mais non, rectification faite, pas 40 000, mais 34 000 très exactement. Et pour deux fauteuils et un… « prototype », sans davantage de précision sur la nature du « prototype » en question. Quésako ? On imagine un siège « blindé », façon « papamobile », ce véhicule utilisé par les papes depuis l’attentat contre Jean-Paul II… ou un siège avec mitrailleuse, grenade ou missile incorporés, façon James Bond.

Certes, on n’est jamais trop prudent en ces temps de fortes turbulences en Macronie, mais tout de même !

Oui, tout de même, tout de même : 34 000 €, au-delà du fait que monsieur-tout-le-monde ignorait qu’un pose-fessier, fusse-t-il sénatorial – et certes quelque peu imposant en l’occurence – puisse coûter un tel prix, c’est exorbitant, non ?

D’ailleurs, Gérard Larcher lui-même – qui n’était bien sûr au courant de rien, mais on l’avait deviné ! – en convient. Pris le postérieur sur le trône, il a reconnu « que l’on ne peut pas prôner la réduction des dépenses publiques et ne pas se l’appliquer à soi-même » (bien envoyé, ça !), que le Sénat devait opérer un « changement de pratiques » (à peine, va !) et que d’ailleurs, il avait demandé une enquête…

Les meilleurs limiers du sénat sont donc sur l’affaire, les braves contribuables peuvent (re)dormir en paix… et ce jusqu’au prochain scandale de ces messieurs-dames ayant fait dons de leurs personnes à la France… à condition toutefois de profiter autant que faire se peut des ors de la très généreuse République, Ve du nom.

Deux questions peuvent néanmoins interpeller les esprits grincheux…

La première concerne tous ces Gérard Larcher et autres qui continuent, imperturbables, à pratiquer de tels « foutages de gueule citoyen », alors que nombre de leurs complices politiques – toutes tendances politiques confondues de gauche, de droite et d’ailleurs – ont eu, ont ou vont avoir maille à partir avec la justice pour détournement, enrichissement ou recel de fonds publics ? On pourrait penser que les multiples affaires qui ne cessent de défrayer la chronique judiciaire les inciteraient à… comment dire… une certaine retenue, non ? Non, à l’évidence, non !

La deuxième question est l’omerta de la classe politique quand un tel scandale éclate… Quelle femme, quel homme de gauche, de droite et d’ailleurs s’est insurgé(e) publiquement de ce scandale ? À ce jour, une semaine après les révélations du Canard enchaîné, on cherche… désespéremment !

Qu’en conclure ?

09:46 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 16 janvier 2025

Ce matin, en l'église du Val-de-Grâce, à Paris, une émouvante cérémonie d'hommage à Jean-Marie Le Pen, en présence d'une foule nombreuse et recueillie

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Synthèse nationale

Ce matin, une foule compacte et digne s'est rassemblée dans le 5e arrondissement de Paris, au Val-de-Grâce, afin de participer à l'hommage religieux solennel organisé en l'honneur de Jean-Marie Le Pen (mais aussi, pour laver la souillure de l'écœurant sabbat de la place de la République).

C'est par milliers, en effet, que ses amis ont répondu à l'appel. Beaucoup d'entre eux, n'ayant pu prendre place à l'intérieur de l'église, ont  assisté à l'émouvante cérémonie depuis l'extérieur, dans un grand recueillement. Au sein de l'assemblée, on pouvait ainsi reconnaître de nombreux cadres et militants de l'ancien Front national, parmi lesquels Roland Hélie, le directeur de Synthèse nationale, ou encore Didier Lecerf, le rédacteur en chef de notre revue, ainsi qu'un certain nombre de nos amis et camarades.

L'hommage s'est achevé à 12h30 sans qu'aucun incident n'ait été à déplorer, fort heureusement : on sait se tenir au sein de la droite nationale...

19:17 Publié dans Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jean-Marie Le Pen – Un éloge

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Bruno Gollnisch

L’homme que nous avons connu et aimé repose aujourd’hui dans sa terre natale de Bretagne. Fils de Patron pêcheur, il a connu la vie des humbles et très tôt les épreuves de l’Histoire. À 14 ans, dans une France occupée, il vient avec sa pauvre mère reconnaître sur la grève le visage défiguré et le corps de son père, dont le bateau a sauté sur une mine. Bravant les ordres édictés par l’occupant sous menace de mort, il garde et cache le fusil paternel, et tentera deux ans plus tard de rejoindre le maquis de Saint-Marcel. 

Entretemps élève des Jésuites à Vannes, il y fait dans des conditions spartiates l’apprentissage du latin, du grec, et de cette poésie française dont, jusqu’à sa mort, il récitera des strophes entières. 

Pour payer ses études, il sera un temps marin pêcheur et mineur de fond. À la faculté de droit de Paris, son charisme le fait élire président de la Corpo, l’association corporative des étudiants. Avec audace, il se saisira de ce compagnonnage pour obtenir l’aide du président de la République, Vincent Auriol, pour partir avec des étudiants au secours des Néerlandais sinistrés par de terribles inondations. 

Mais la France fait face à des drames, et son magnifique Empire, que regrettent bien des peuples qui en faisaient partie, est en butte aux convoitises et aux assauts du communisme. Le Pen est volontaire. En 1953, il intègre l'école de l'infanterie de Saint Maixent. Volontaire encore pour l’Indochine, il sert comme sous-lieutenant légionnaire sous les ordres d’Hélie Denoix de Saint-Marc au 1er Bataillon étranger de parachutistes, devenu plus tard le 1er REP.

Revenu en métropole, il anime l’Union de Défense de la Jeunesse Française, branche jeune du mouvement de Pierre Poujade, l’une des premières manifestations de résistance des artisans, commerçants, paysans, contre l’oppression fiscale et leur disparition programmée. Élu député de Paris à l’âge de 27 ans, il est l’un des deux plus jeunes de l’Assemblée. ...

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mercredi, 15 janvier 2025

Samedi 1er février, Vaucresson : hommage à Roger Holeindre

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Un communiqué du Parti de la France :
 
Voilà déjà 5 ans que Roger Holeindre nous a quittés et il a été rejoint au ciel il y a quelques jours par son camarade de toujours, Jean-Marie Le Pen.
 
Le Parti de la France rendra son traditionnel hommage à Roger samedi 1er février au cimetière de Vaucresson (10 rue de Cazes) à 16h30.
 
La cérémonie sera suivie d'un dîner en compagnie de diverses personnalités de la droite nationale dans un restaurant de la commune (menu à la carte).
 
Merci d'indiquer votre présence pour le dîner ici : pdf-iledefrance@gmx.fr ou 06.64.13.84.24

 

11:23 Publié dans Communiqués de presse, Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les chiffres 2024 des violences et de la délinquance : une augmentation stratosphérique dans la France Orange mécanique

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Michel Festivi

Comme tous les ans, à cette période, la note de conjoncture du service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), rattaché à la place Beauvau, donne le tournis. Les rodomontades de nos ministres, les Retailleau, Darmanin, Attal et autres, n’y feront rien. Inexorablement, d’année en année, les chiffres s’envolent, je dirai même qu’ils s’affolent. C’est tout à fait normal puisque nos autorités, si promptes à sauter sur les micros, n’entreprennent rien d’efficace pour palier le phénomène. Comme le chantait Dalida « Paroles, Paroles, qui s’en vont au vent »… La délinquance est toujours au plus haut, comme vient de le titrer Le Figaro.

Cette marée, toujours montante, jamais descendante, a de quoi terroriser nos concitoyens et provoquer leurs réflexions salutaires, espérons-le, avant qu’une fois de plus, ils soient tentés de suivre les mots d’ordre scandaleux des politiciens appelant au « front républicain ». On compte en France, en ne prenant que les plaintes effectivement déclarées, 330 faits délictueux par jour, 123 210 infractions ont ainsi été recensées en 2024. Comme le souligne le Figaro du 13 janvier « c’est dantesque ». Sauf que Dante n’y est pour rien, car les barrages et les digues contre les violences ne sont pas édifiés. Aucune mesure sérieuse n’a été prise pour soigner cette plaie purulente. Au contraire, partout le laxisme s’installe. Des délinquants sont libérés, dans des conditions scandaleuses. Tout récemment encore, à Poitiers, un agresseur de policier (45 jours d’ITT quand même), connu des services de police, est ressorti libre du palais de justice, et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres. Le syndicat Alliance Police National a justement réagi et dénoncé « un système judiciaire insupportablement à bout de souffle », réclamant une incarcération immédiate.   

Sont commis en France, chaque jour, selon le SSMSI, 3 meurtres ou assassinats, plus de 330 vols avec armes à feu, près de 700 vols dans les véhicules et plus de 1.110 escroqueries. Mais c’est l’étude sur plusieurs années qui est très alarmante. De 2016 à 2024, les victimes d’homicides ont grimpé de 28%, de 926 à 1.186. Le professeur Alain Bauer, titulaire de la chaire de criminologie au Conservatoire national des arts et métiers, donne l’alerte depuis des années, sans être entendu. Vox clamantis in deserto (prêcher dans le désert).

Car le criminologiste indique, très judicieusement, qu’il importe aussi de compter et d’étudier les tentatives d’homicides. « La tentative d’homicide n’est le plus souvent qu’un homicide raté, du fait de l’incompétence des auteurs ou de la qualité des services de secours » ou de la vive réaction de la victime, car ce sont là, au moins 4.000 crimes supplémentaires, au sens du droit pénal, qu’il faut intégrer chaque année. Et les tentatives d’homicides ont souvent pour conséquences des blessures gravissimes.  Il est important aussi de signaler que les Outre-mer enregistrent 14% des homicides commis, alors que la population n’y représente que 4% de la population française. C’est la Guyane qui est la « championne » des homicides avec un taux par habitant dix fois supérieur à celui de la moyenne nationale. On se rappellera que Madame Taubira, l’une des plus laxistes ministres de la justice, est originaire de cette collectivité territoriale. 

Les atteintes volontaires aux personnes représentent entre 900 et 1.000 infractions par jour, toujours en signalant que l’on ne décompte que ce qui est porté à la connaissance des autorités, par une plainte par exemple. La part des violences intra-familiales représente entre 55 et 60% de ces atteintes aux personnes, et l’on sait justement que bon nombre de ces faits ne sont pas dénoncés par les victimes, par peur, par soumission morale ou matérielle, ou les deux.

Mais ce sont surtout les violences sexuelles qui ont connu une vertigineuse ascension. En 2024, on en a recensé 123.210, soit une augmentation de 8%, plus de 330 faits de ce genre par jour.Et là aussi, beaucoup de faits ne font pas l’objet d’une plainte, pour les mêmes raisons que celles exposées précédemment. Pour Monsieur Bauer, c’est le constat « du retour structuré et structurel de la violence, (ce qui) exprime les effets et conséquences d’une profonde crise dans la société ». Pour l’éminent spécialiste, c’est le résultat de la perte de confiance dans les institutions et les corps intermédiaires, la crise sociale. C’est surtout le résultat d’années et d’années de laxisme généralisé, du fait des familles, de l’école et surtout de la justice, qui ne réprime pas, ou trop mollement, le délinquant, sauf lorsqu’il exprime des idées qui vont à l’encontre de la doxa dominante. 

Le pédopsychologue Maurice Berger, qui connaît parfaitement l’hyperviolence des jeunes délinquants (qu’il suit depuis plus de 40 ans), estime que la justice des mineurs est incapable de recadrer ces jeunes. Il alerte lui aussi depuis 1992, sans succès. Il s’élève contre l’impunité qu’il constate : « J’affirme que ces comportements extrêmes sont de plus en plus fréquents et de plus en plus graves. Un facteur parmi d’autres est l’impunité importante concernant la première atteinte aux personnes, que j’appelle le droit de tabassage » (Le Figaro du 15/11/2019). Il fait froid dans le dos lorsqu’il déclare qu’« aucun des jeunes (qu’il a) rencontrés n’a manifesté de réel sentiment de culpabilité pour ses violences ». Forcément : l’impunité et l’angélisme dominent la justice, notamment celle des mineurs. Je peux personnellement en témoigner, suite à mes nombreuses années professionnelles comme avocat des victimes.

S’agissant des infractions relatives aux stupéfiants, elles ont représenté 271.808 faits retenus en 2024, soit une augmentation de 12%, les trafics de drogue sont chiffrés à 49.638 infractions, soit + 5%, toujours bien sûr en relevant ce qui a pu être appréhendé par les forces de l’ordre. C’est en réalité un iceberg. Sa face cachée est bien plus importante que sa face visible. 

En 2017, Emmanuel Macron avait promis 15.000 places de prison supplémentaires. Elles verront peut-être le jour en 2029, ou à Pâques, ou à la Trinité, sachant qu’en France on avoisine les 90.000 prisonniers, toutes catégories confondues, pour 62.000 places de prison. 
L’une des conséquences tragiques de la violence, qui n’est quasiment pas pris en compte, ce sont les dommages collatéraux qu’elle provoque, sur les familles des victimes de meurtres ou de violences graves. C’est considérable et personne n’en parle jamais. À une moindre échelle, un cambriolage ou le vol d’une voiture empêcheront la personne d’aller travailler et de vaquer à ses occupations les plus quotidiennes. Souvent, cela se traduit par la perte d’un emploi et à tout coup, des difficultés économiques et financières conséquentes, car derrière la sécheresse des chiffres, il y a des tragédies humaines.    

L’une des questions capitales, qui n’est bien sûr pas abordée dans cette note, c’est la relation entre délinquance et immigration massive et illégale. C’est en France totalement interdit, nous le savons. On préfère casser le thermomètre. L’observatoire de la délinquance, crée en 2004, a été dissous en 2020. 

08:00 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 14 janvier 2025

Chassez le naturel, il revient au galop : un lapsus révélateur de Clara Chappaz, la jeune ministre déléguée chargée de l’intelligence artificielle et du numérique (mais pas du français).

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"BIG SISTER is watching you"

Maurice Bernard

« Avisse à la population », comme disaient les crieurs publics méridionaux du temps jadis avec leur accent chantant, Clara Chappaz (35 ans), petite "sister" de Big Brother, se tient aux aguets… Du haut des pavillons Boncourt, Joffre et Foch (qui abritent le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche auquel elle est rattachée), son regard perçant épie, scrute, pénètre chacun d’entre nous. Il sonde nos intentions, jauge nos opinions, et les juge afin de séparer le bon grain des "bonnes" de l’ivraie des "mauvaises"… Et gare aux déviants ! 

Invitée sur France 5, dans l’émission CPolitique de dimanche dernier, l’ancienne directrice de la mission French Tech (nommée secretary of state, le 9 octobre dernier, par le young global leader en charge de la start up nation) a déclaré en effet : « (…) Les lois européennes qu’on demande à ces entreprises de respecter (sic), qui garantissent des réseaux qui respectent nos règles, qui sont les mêmes règles en ligne – encore une fois, on n’est pas allé inventer des règles en ligne -, elles ne viennent pas demander quelles sont les solutions techniques pour modérer, elles viennent demander des résultats. Ce qu’on demande aux entreprises aujourd’hui (…), ce n’est pas de pouvoir nous assurer qu’ils vont utiliser tel ou tel outil pour modérer leur contenu, c’est de nous assurer qu’on a, sur ces réseaux sur lesquels des millions de Français se connectent tous les jours, des outils qui nous permettent de nous assurer (resic) que les opinions qui seraient de fausses opinions peuvent être sorties de la plate-forme (…) ».

On le voit : par la magie (noire) de ce verbe signifiant, la nouvelle année encore vagissante prend soudain des airs du 1984 de George Orwell. L’ombre du ministère de la Vérité (Miniver, en novlangue) et de l’Angsoc, avec ses trois slogans : « La guerre, c’est la paix ; la liberté, c’est l’esclavage ; l’ignorance, c’est la force », commence quelque peu à planer au-dessus de nous… 

Allons, encore un (gros, très gros) effort, jeunes apprentis hérauts de la bien-pensance, et nous finirons bien (peut-être) par remporter la victoire sur nous-mêmes. Alors, nous nous laisserons couler dans le moule, nous aimerons Big Brother… Du moins, vous pouvez toujours l’espérer, le rêver et finir par y croire !

17:26 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Avant-hier, à Paris, les Natifs ont rendu hommage à Jean-Marie Le Pen devant la statue de Jeanne d'Arc, rue de Rivoli

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Le communiqué des Natifs
 
"Devant la statue de Jeanne d’Arc, symbole de courage et de résistance, nous avons déployé une banderole portant ces mots : « Jean-Marie Le Pen, la flamme ne s’éteindra pas ! ». Un message fort pour rappeler que ses idées et son combat ne disparaîtront pas avec lui, mais continueront à inspirer ceux qui luttent pour la préservation de notre identité et de notre nation.
Jean-Marie Le Pen a été un infatigable guerrier, un homme qui, contre vents et marées, a su défendre ses convictions face à un monde qui voulait les faire taire.
Nous espérons qu’il retrouvera là-haut ses compagnons d’armes, ses militants disparus, et sa chère Sainte Jeanne d’Arc, guide spirituelle et politique de son combat.
 
Merci d’avoir tenu tête jusqu’au bout, d’avoir montré la voie avec ténacité et passion.
Reposez en paix, Jean-Marie Le Pen, la flamme ne s’éteindra jamais !"

14:59 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vers un grand espace trumpiste ?

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Georges FELTIN-TRACOL

Donald Trump n’est pas encore entré en fonction et il multiplie déjà les propositions-chocs. Friand de déclarations osées sur son propre réseau social ou sur celui de son nouvel ami Elon Musk, le futur 47e président des États-Unis montre une vraie constance dans ses prises de position géopolitiques.

En 2019, alors 45e locataire de la Maison Blanche, il avouait volontiers annexer le Groenland. Il aurait aimé l’acheter. La proposition suscita un mélange de stupeurs, de ricanements et de réprobations. En décembre dernier, l’homme d’affaires a réitéré sa demande qui n’est donc pas une plaisanterie.

L’océan glacial Arctique prend une valeur stratégique majeure. C’est le seul au monde où se font face les littoraux russe et étatsunien. Donald Trump sait que le territoire des États-Unis s’est largement formé grâce à des achats successifs de territoires. Le plus célèbre reste en 1804 quand la France de Napoléon Bonaparte vendit tout le bassin hydrographique du Mississippi, la grande Louisiane, pour 80 millions de dollars. Cette vente ouvrit la voie à la « conquête de l’Ouest » et au mythe mobilisateur de la Frontière. En 1819, cinq millions de dollars permirent l’acquisition de la Floride espagnole. En 1848, au terme d’une effroyable guerre d’agression, le traité de Guadalupe oblige le Mexique à céder aux États-Unis pour quinze millions de dollars tout le Mexique septentrional (Californie, Arizona, Nouveau-Mexique, Nevada) en plus du Texas déjà annexé. En 1867, Saint-Pétersbourg vend pour 7,2 millions de dollars l’Alaska et se prive d’être une puissance tricontinentale. En mars 1917, Washington donne 23 millions de dollars au Danemark pour posséder une part des Îles Vierges dans les Antilles.

Tous ces précédents historiques rendent donc plausibles les intentions marchandes de Donald Trump. Le Danemark serait encore sollicité. En effet, malgré un large statut d’autonomie interne, le Groenland reste un territoire danois. La plus grande île du monde après l’Australie conserve un lien ténu avec Copenhague. Cependant, dès 1985, un référendum autorisa la sortie de l’« Île verte » de la CEE (Communauté économique européenne). Membre fondateur de l’OTAN, le Danemark a fait de sa dépendance boréale un pivot indispensable pendant la Guerre froide. Jusqu’en 1992, on recensait deux bases militaires (seule se maintient celle de Thulé renommé). Les prétentions étatsuniennes sur le Groenland sont fondées. Mais son rattachement aux États-Unis ne viendrait qu’après l’absorption du Canada.

Avant même son investiture, Donald Trump a avancé sa volonté d’augmenter les droits de douane de 25 % envers les produits canadiens et mexicains. Vice-ministresse et ministresse canadienne des Finances, Chrystia Freeland, a démissionné, le 16 décembre dernier. Craignant une guerre commerciale âpre et difficile, elle a refusé de cautionner la politique de Justin Trudeau qui aggrave le déficit. Ottawa a levé la taxe sur les produits et services jusqu’à la mi-février et entend offrir une chèque de 250 dollars canadiens aux travailleurs au printemps 2025. Cette distribution d’argent public s’apparente à un arrosage clientéliste dans la perspective d’élections législatives prévues en octobre.

Chantre du multiculturalisme, du wokisme et du financiarisme, Justin Trudeau sait que Donald Trump ne l’apprécie guère. Sa faible popularité auprès des Canadiens indique son déclin politique traduit par l’annonce de sa démission, le 6 janvier 2024. Redoutable bête politique, Trump ne se prive de se moquer du chef du gouvernement canadien qu’il qualifie de gouverneur ! Ces derniers temps, le futur président étatsunien a répété qu’il verrait bien le Canada devenir le 51e État des États-Unis et ainsi supprimer « une ligne artificielle », à savoir la frontière canado-étatsunienne. Si ce projet se réalise, les nouveaux États-Unis (avec le Canada donc) deviendrait un très vaste État avec 19 818 187 km² ! Un des avantages de la fusion du Canada et des États-Unis permettrait de redéployer les services douaniers et les unités de surveillance de frontières sur le flanc méridional en face du Rio Grande et de Cuba.

Comment se passerait cette intégration ? Le Canada se fondrait-il en tant qu’ensemble étatique unitaire au risque de déséquilibrer les rapports internes (la Californie n’apprécierait pas de perdre son premier rang…) ou bien cette assimilation passerait-elle à travers les dix provinces et les trois territoires du Nunavut, du Nord-Ouest et du Yukon ? La population canadienne de langue anglaise approuverait-elle d’ailleurs cette absorption ? On ignore en France l’existence de mouvements indépendantistes en Alberta, riche en hydrocarbures, au Manitoba et, plus anecdotique, dans le Saskatchewan. Comment réagiraient enfin les communautés francophones du Québec, d’Acadie et de l’Ouest en cas d’intégration par le grand voisin du Sud ? Il est fort plausible que l’hypothétique élévation du Canada en 51e État fédéré se fasse dans un cadre unitaire et indivisible. Pas sûr dès lors que Washington consente aux velléités sécessionnistes du Québec et des autres territoires canadiens-français. Maints responsables indépendantistes québécois ont prôné le continentalisme nord-américain.

L’intégration du Canada aux États-Unis ouvrirait la voie au rattachement du Groenland par l’intermédiaire du Nunavut. Les Inuits sont cousins des autochtones groenlandais. « Notre Terre » en inuktitut attirerait inévitablement une population du Groenland pour l’heure rétive à toute union avec l’Oncle Sam. Un parti indépendantiste d’extrême gauche assure le gouvernement autonome du Groenland. Quant aux Canadiens plus progressistes que les Étatsuniens, leur admission redonnerait bien des couleurs au parti démocrate. 

Les Canadiens se moquent pour l’instant des intentions trumpiennes. Le premier ministre conservateur de l’Ontario, Doug Ford, dont le frère, Rob, fut le maire sulfureux et stupéfiant de Toronto (2010 – 2014), a dès à présent menacé la Maison Blanche de représailles pour l’application de toutes mesures protectionnistes décidées par le futur président Trump. Il a même plaisanté en souhaitant acheter l'Alaska et en y ajoutant le Minnesota et Minneapolis. L’Ontarien aurait cependant intérêt à se taire s’il ne veut pas connaître une petite « révolution colorée » chez lui. En outre, un scandale mêlant finances et sexe arrive si vite de nos jours…

Le 21 décembre dernier à Phoenix en Arizona, Donald Trump évoquait l’avenir du canal du Panama. Il critiquait des tarifs de passage onéreux pour les navires étatsuniens. Il s’offusquait de la présence de travailleurs chinois. Ainsi visait-il indirectement le projet chinois de construire au Nicaragua un canal transocéanique concurrent. Fort du succès du canal de Suez inauguré en 1869, le Français Ferdinand de Lesseps propose de construire un canal dans la partie la plus étroite de l’isthme centraméricain. En 1889, les États-Unis rachètent les droits de sa compagnie pour un montant de quarante millions de dollars, puis incitent la bourgeoisie locale à se révolter contre la Colombie. Le Panama devient indépendant en 1903. Un an plus tard, la constitution panaméenne reconnaît aux États-Unis le droit d’intervenir militairement et octroie une région de 1432 km² de part et d’autre du canal. En 1977, Jimmy Carter signe un nouveau traité qui accorde la souveraineté du canal au Panama malgré la présence de six bases militaires US. Le 31 décembre 1999, le Panama acquiert la pleine souveraineté sur tout le canal. Entre-temps, le 20 décembre 1989 commençait l’opération « Juste Cause ». George Bush père ordonnait l’invasion militaire du Panama et l’arrestation du général Noriega accusé de trafic de drogue, largement aidé par la CIA et d’autres officines de l’État profond yankee.

La déclaration de Donald Trump a soulevé un formidable mécontentement populaire au Panama dont la population garde en mémoire cette intervention militaire inique. Les manifestants brandissent des affiches grossières à l’encontre de Trump. Il sera très difficile au prochain secrétaire d’État de convaincre les dirigeants du Panama de rendre le contrôle du canal à moins que les États-Unis s’engagent dans une nouvelle aventure armée comme Trump l’a laissé entendre. Il préconise enfin de changer le golfe du Mexique, vraie « Méditerranée méso-américaine », en golfe de l’Amérique.

Sceptique envers l’utilité de l’OTAN qui forme un grand espace euro-atlantique intégré, y compris avec le Canada et le Groenland, Donald Trump a compris que le XXIe siècle sera le temps des États-continents. Si l’apport démographique du Canada et du Groenland demeure relatif (375 750 000 habitants), les nouveaux États-Unis d’Amérique du Nord et de l’Arctique disposeraient d’une formidable étendue ramassée (21 984 273 km²) avec des ressources minières, énergétiques et agricoles peu exploitées. Les projets d’expansion de Donald Trump ne sont pas à prendre à la légère. Son ambition expansionniste pourrait-elle finalement réconcilier un mouvement trumpiste qui se divise à propos de la question brûlante de l’immigration entre la base MAGA nativiste et les oligarques de la High Tech, Elon Musk en tête ?    

Salutations flibustières !

« Chronique flibustière » n° 139.

 

 

14:35 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 13 janvier 2025

Le Pen : le menhir est immortel

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Un site consacré à la vie de Jean-Marie Le Pen cliquez là

18:38 Publié dans Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un lycée musulman soutenu par des députés Lfistes, privé de ses subventions publiques

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Michel Festivi

Le 10 janvier dernier, la préfecture du Rhône a fait savoir dans un communiqué, « qu’en raison de plusieurs manquements pédagogiques et des atteintes aux valeurs de la république », elle a résilié le contrat entre l’État, et le groupe scolaire musulman Al-Kindi (philosophe arabe 800-873), situé à Décines-Charpieu, en banlieue lyonnaise. Cet établissement avait été fondé en 2007. La préfecture indique qu’un « ensemble d’éléments.... qui sont loin d’être une série de faits isolés, manquements et disfonctionnements pris ensemble démontrent une proximité des établissements Al-Kindi avec la pensée des frères musulmans dont le projet est contraire aux valeurs de la république ».

Dans le détail, il est reproché aux dirigeants, de ne pas avoir distingué la partie sous contrat et la partie hors contrat de l’institution scolaire, le non -respect des règles de comptabilité, et une absence d’étanchéité financière entre les deux statuts ; pas de comptabilité propre pour l’école élémentaire et le lycée ; une opacité et une confusion de la gestion administrative et financière. Quant aux manquements pédagogiques, il a été prouvé selon les autorités, la mise à disposition aux élèves de nombreux ouvrages « dont le contenu est gravement contraire aux valeurs de la république, des propos contraires aux valeurs d’un membre du corps enseignant, la présence de contenus religieux dans les enseignements obligatoires, un règlement intérieur unique pour l’établissement discriminant pour les filles ».

La commission avait aussi mis en cause des livres au CDI « connus pour leur radicalité », voire carrément « intégristes », des cours qui semblent faire l’éloge de préceptes « contraires aux valeurs de la république ». On soulignera, que depuis la résiliation du contrat du lycée Averroès de Lille, Al-Kindi était le seul établissement musulman sous contrat en France métropolitaine. Concrètement, cela entraînera la suppression de 2 millions d’euros versés chaque année par l’état, dont 500 000 euros étaient financés par la Région, ainsi que la fin des bourses pour 53% des lycéens et pour 38% des collégiens. 

À la suite d’un rapport de l’inspection académique de septembre 2024, une réunion contradictoire avait eu lieu le 12 décembre dernier, et la commission académique a rendu un avis favorable à la résiliation des contrats publics, avis qui a été suivi, dans son arrêté, par Madame le Préfet, Fabienne Buccio. Bien sûr, cet arrêté va sans doute faire l’objet de recours devant les juridictions administratives, arrêté qui sauf demande aboutissant à une ordonnance de référé suspensif, est pleinement exécutoire. Cette décision, qui concerne un groupe scolaire, de l’école élémentaire au lycée de 621 élèves, va s’appliquer dès la rentrée au 1er septembre 2025. Les trois contrats signés en 2012, ont donc été annulés.

L’important dans cette décision, est de relever que la préfecture elle-même, met en exergue le fait de la proximité des enseignements avec la mouvance des frères musulmans. On le sait, ces derniers tentent souvent avec succès, du fait de la pusillanimité de nos dirigeants et de nos autorités, d’étendre leurs ramifications sur tout le pays. Il convient en l’occurrence, de pointer cette décision, qui pour une fois, -une fois n’étant malheureusement pas coutume-, dévoile une emprise idéologique de l’islam conquérant. Bien sûr, les avocats du lycée ont dénoncé une décision « porteuse d’une grande violence pour les musulmans de notre pays, c’est de la politique qui se drape dans de faux arguments pédagogiques » rien que ça ! Toujours la même argumentation, qui revient en boucle, pour tenter de faire pression et faire croire qu’ils seraient martyrisés.

Il n’est pas inutile, me semble-t-il, de relever que deux députés Lfistes du Rhône, Idir Boumertit et Abdelkader Lahmar, avaient par avance vitupéré contre « le traitement infligé au Groupe scolaire, dans un contexte de ciblage systématique des institutions musulmanes et dans une atmosphère médiatico-politique islamophobe... ». C’est aussi bien connu, l’un des arguments récurrents des frères musulmans, ou de leur mouvance, est de tenter de se victimiser en traitant celui qui les combat, d’islamophobe, comme les gauches désignent en permanence leurs contradicteurs de fascistes. L’islamophobie est l’une des clefs de lecture des frères musulmans, concept qu’ils ont inventé et que LFI diffuse à tour de bras, aidé en cela par des médias complaisants comme Libération, Le Monde ou L’Humanité. Ces deux élus de la nation, épaulent à fond le lycée, soutiennent-ils aussi les éléments pédagogiques qui fixent une proximité avec la mouvance des frères musulmans, comme le souligne la préfecture du Rhône ? Poser la question est-ce y répondre ? Nous voyons bien là, le relais d’opinion qui existe entre islamisme et Lfisme.  

Le Président du groupe les Républicains à l’Assemblée nationale, et ancien président de la Région Rhône-Alpes-Auvergne, Laurent Wauquiez, collectivité qui gère ce lycée, a déclaré « qu’il est grand temps que l’on ouvre les yeux », en saluant la décision de la Préfecture. Il est plus que grand temps en effet, et ce ne sont pas les alertes qui ont manqué depuis des décades, par des partis politiques courageux, ou des intellectuels et chercheurs isolés et vilipendés par les gauches bien-pensantes. 

Que n’ont-ils fait les Républicains, quand ils étaient aux manettes ? Wauquiez a tenté de se justifier en précisant « on est très clairement sur un établissement dont j’ai dénoncé la dérive islamiste proche des frères musulmans ». Son diagnostic est le bon « ces gens prospèrent dans l’ombre et sont prêts à tout pour opérer contre les valeurs de la République. Il est grand temps de voir ce qu’on l’on voit », citant Charles Péguy. Il a avoué, dans cet entretien au Figaro du 10 janvier, avoir été menacé par la direction du lycée de procès en diffamation, et que la Région allait supprimer tous ses financements, dès que le retrait de l’agrément sera effectif. Les paroles de Monsieur Wauquiez auraient bien plus de poids et de sens, s’il arrêtait de combattre férocement le Rassemblement national ou Reconquête et qu’il déclarait indispensable d’aller vers une union des droites, notamment sur ce thème, qui unit une très grande majorité de Français, selon tous les sondages d’opinion. 

18:30 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 12 janvier 2025

Pour rappel, l'histoire du Front national de Jean-Marie Le Pen, publiée par Synthèse nationale en novembre 2022, pour le 50e anniversaire de sa création

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Avoir eu

tellement raison

L'introduction de Guirec Sèvres

La sortie de vingt-quatrième titre de la collection "Les Cahiers d'histoire du nationalisme" correspond au cinquantième anniversaire de la création du Front national au cours de l'automne 1972. Bien sûr, nous ne pouvions pas laisser passer cet événement sans l'aborder et surtout, sans essayer de rappeler certains épisodes qui ont marqué l'existence du FN et qui sont aujourd'hui souvent oubliés, voire ignorés.

Ce Cahier n'a donc pas la prétention de commenter toutes les étapes de l'édification et du développement de ce parti qui, depuis sa percée historique de 1984, occupe, il faut bien le dire, une place centrale (ce qui est plutôt cocasse pour un parti qualifier "d'extrémiste") dans la vie politique française. Il entend seulement rappeler les faits tels qu'ils se sont passés entre 1972 et 2017, année de la transformation du Front national en Rassemblement national.

Au-delà de la chronologie (non exhaustive), quelques événements marquant, ou quelques orientations idéologiques ou politiques adoptées par le FN au cours de ces 50 années, sont abordés par les contributeurs qui y ont pris part ou s'y sont particulièrement intéressés. Qu'il s'agisse de la campagne présidentielle de 1974 ou des suivantes, du concept des Fêtes des Bleu Blanc Rouge, du lancement de National hebdo, du rôle des élus FN à partir de 1986 à l'Assemblée nationale ou dans les Conseils régionaux, du "coup de tonnerre" du 21 avril 2002 avec la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la Présidentielle... Nous ne pouvions pas non plus passer sous silence les différentes crises (qui ont bien souvent engendré des scissions) qui ont jalonné l'histoire du Front, du Parti des forces nouvelles, en 1973-1974, jusqu'à celle des Patriotes de Florian Philippot en 2017. Nous avons aussi recueilli, en fin d'ouvrage, quelques témoignages représentatifs.

En lisant ce livre, vous trouverez aussi un certain nombre d'articles ou d'encadrés consacrés à des cadres ou à des militants nationaux, hélas, décédés. Cette liste est sans doute loin d'être complète et nous regrettons sincèrement les oublis. Cependant, à travers elle, nous avons voulu rendre un hommage fraternel à tous ceux qui se sont battus pour la plus belle et la plus noble des causes, celle de notre Patrie, et qui ne sont plus là aujourd'hui.

L'évocation de tous ces faits, parfois tragiques, de toutes ces campagnes, souvent prometteuses, de tous ces militants disparus nous renforce dans notre conviction que le combat national et identitaire est le seul capable de provoquer un véritable élan salvateur dans notre pays et dans toute l'Europe.

Souvent, on entend dire ici ou là que "tout est foutu, qu'il n'y a plus rien à faire..." Aux éternels défaitistes, nous répondons par deux chiffres évocateurs : en 1974, Jean-Marie Le Pen fait 0,74 % lors de la Présidentielle, en 2022 la candidate nationale, sa fille Marine, fait près de 42 %... 42 % des Français qui, malgré le rouleau compresseur de la pensée dominante, n'hésitent plus à transgresser, car il s'agit bien d'une transgression et c'est cela qui est important...

"Ce qui ne se fait pas avec le temps ne résiste pas à l'épreuve du temps" dit-on souvent. En près de 50 ans, avec à sa tête Jean-Marie Le Pen et de nombreux cadres de qualité, le Front national s'est imposé comme étant une force nationaliste, voire identitaire, incontournable sur l'échiquier politique de notre pays. Pourquoi une telle longévité et une telle réussite ? Tout simplement, peut-être, parce que le Front a eu, bien trop souvent, envers et contre tous, raison.

Cela valait bien l'édition de ce vingt-quatrième numéro des Cahiers d'histoire du nationalisme.

Pour commander cet ouvrage, cliquez ici

16:44 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un entretien avec Alain Robert, co-fondateur du FN en 1972, sur Tocsin

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Alain Robert intervenant lors du premier meeting du FN en novembre 1972 au Palais de la Mutualité à Paris

La chaîne Tocsin cliquez ici

Bel hommage de Gabriele Adinolfi à Jean-Marie Le Pen

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Gabriele Adinolfi Noreporter cliquez ici

“J’ai vécu dix pour cent de ma vie en mer.”

Ainsi parlait le Breton, amoureux de la liberté, des épreuves solitaires face aux éléments naturels et des vastes espaces ouverts. Le reste de sa vie, il l’a consacré à la lecture, aux amis, aux femmes, à la lutte et à la politique, qu’il considérait comme la somme de tout cela, enrichie par la ténacité de celui qui ne cède jamais.

Et qui surprend. Combien de fois lui a-t-on dit : “C’est impossible”, pour découvrir ensuite, grâce à lui, que le miracle était réalisable. Mais pour cela, il faut du caractère et de la foi.

“Comme les joueurs de rugby anglais, disait-il, je ne me rends pas avant la dernière minute du match.”

Au début, je l’ai snobé car, en arrivant à Paris, on m’avait dit qu’il était “réactionnaire”.

Indubitablement, il avait une vision trop institutionnelle de la lutte, à mon goût. J’étais bien plus proche du MNR (futur Troisième Voie) et des programmes du Parti des Forces Nouvelles. Plus proche des solidaristes que des nationalistes, même si j’appréciais les deux écoles politiques existantes et concurrentes : celle du GRECE et celle de l’Action Française.

Puis, grâce à son action, j’ai recentré mon regard sur la lutte institutionnelle, que je considère toutefois insuffisante. Mais cela me regarde.

Je lui dois beaucoup

Essayez de vivre les premières années de clandestinité avec seulement un lien indirect avec vos passions ! Mes sept premières années après 1980 furent particulièrement prudentes, car, jusqu’à la fin des procès Terza Posizione et NAR (Noyaux d'action révolutionnaire), je risquais une vingtaine d’années de prison. Ce n’est qu’en constatant que désormais il y en avait moins de la moitié que j’ai commencé à faire quelques pas en avant dans la visibilité.

Ainsi, je vivais mes passions de loin, et j’ai toujours dit que je devais à Liedholm, l’entreneur de la fantastique AS Roma de ces années-là, et à Le Pen, avec les succès politiques de mon monde, les grandes joies du quotidien d’un exilé.

“Merci, Président, pour le rêve que vous nous avez offert !”

C’est ainsi que je l’ai salué dans sa résidence de Montretout en 2002, le soir du second tour de la présidentielle qui l’avait opposé à Chirac.

“Merci, vous êtes très aimable,” m’a-t-il répondu. C’est à partir de là que nous avons commencé à nous voir de temps en temps. Il m’avait aperçu à diverses occasions, mais je ne m’étais jamais manifesté. Étant recherché jusqu’en 2000, je ne voulais pas risquer de lui causer des problèmes.

Il m’avait probablement aussi entrevu quelques années plus tôt, lorsque les trois quarts de l’appareil étaient partis avec Mégret dans la scission, et que j’avais voulu donner de moi-même pour aider le parti à survivre au coup de poignard dans le dos. Beaucoup des nôtres, avec leur ingénuité proverbiale et incurable, y étaient tombés à pieds joints. Mais ce n’était ni la première, ni la dernière fois que je n’ai pas hésité à rester presque seul pour être dans le juste. Avec le temps, les autres sont aussi revenus.

À deux reprises, Le Pen partit volontaire

pour sa France, la seconde fois en officier de paras combattant en Égypte, après avoir démissionné de son mandat – et de son salaire – de député (prenez-en de la graine, les gens, prenez-en de la graine !). Il fut un combattant infatigable, dans les tranchées comme dans la rue, où il perdit un œil lors d’une des nombreuses bagarres.

On peut bien dire : “Heureux les borgnes au royaume des aveugles !”

Indomptable et toujours prêt à se battre sans jamais céder, il pardonna constamment les nombreuses trahisons subies de la part de ses collaborateurs, amis et membres de sa famille. Les esprits mesquins pourraient confondre cette grandeur d’âme, cette magnanimité, pour de la faiblesse, alors qu’elle témoignait d’une certaine supériorité morale.

“Notre père a tort de soutenir Saddam Hussein, nos électeurs ne le comprendront pas.”

C’est ainsi que parlèrent sa fille Marine, alors âgée de vingt-deux ans, et sa sœur Yann, future mère de Marion, lors d’un dîner à cinq chez “Lutin” en 1990. Je ne les avais jamais vues auparavant.

“Écoutez – dis-je – l’électorat est féminin et aime les hommes avec les attributs. Personne n’a plus d’attributs que votre père, alors taisez-vous !” Elles apprécièrent, en particulier Marine. Aujourd’hui, je ne sais pas si elle apprécierait encore autant.

Entre parenthèses, Jean-Marie revint quelques jours plus tard en France, ramenant avec lui tous les Européens qui étaient restés à Bagdad et que l’on craignait de voir retenus en otage.

Combien de fois lui a-t-on dit : “C’est impossible,” pour découvrir ensuite, grâce à lui, que le miracle était réalisable.

“Monsieur Le Pen, de quel côté êtes-vous ?”

C’est ainsi que, en direct à la télévision, l’animateur l’interpella en lui montrant des images lors de la première Intifada palestinienne, supposant que toute réponse décevrait la moitié de son électorat.

“Savez-vous ce que vous me montrez ? Les images d’une société multiraciale. Je veux que la France ne devienne jamais comme ça.”

“Monsieur Le Pen, qu’est-ce que ça fait de poser le pied dans une nation faite par des immigrés ?”
Ainsi s’exprima une journaliste américaine lors de son arrivée aux États-Unis.
“Savez-vous à qui vous parlez ? Je suis Sitting Bull, le dernier des Sioux.”

Et je pourrais en citer bien d’autres. Combien ai-je espéré, prêché, même enseigné pour que l’on prenne exemple sur sa manière virile et percutante de répondre !

Avant de publier “Orchestre Rouge” en 2013, je lui fis proposer le manuscrit, tentant le coup de maître d’obtenir une préface de sa part. Comme je m’y attendais, il me répondit que cela mettrait sa fille dans l’embarras.

Il s’agissait d’un livre traitant des liens entre les centres de renseignement et le terrorisme, un sujet complexe à suivre, particulièrement pour un pays qui leur est étranger et des faits presque inconnus du lecteur moyen, d’autant plus aggravé par le rationalisme français.

Et pourtant, il avait tout saisi parfaitement et m’avait même ajouté des détails et de nouvelles analyses, comme sur le changement de guide dans les appareils israéliens au début des années soixante.

Pendant sept ans, jusqu’aux restrictions dues au Covid, je le fréquentai à chaque occasion possible, enregistrant plusieurs de ses souvenirs, dont je tirerai peut-être un livre un jour.

Il était toujours surprenant par sa lucidité mentale et sa capacité à anticiper les scénarii.

Bien qu’affaibli par l’âge, au début de chaque rencontre, il semblait un peu fatigué, mais en deux minutes, le sang affluait à son cerveau, et le plus vif des présents était toujours lui.

Il ne perdit jamais ses réflexes de séducteur

Quand je lui amenai une journaliste grecque de l’Aube Dorée pour l’interviewer, il se montra si galant et macho qu’il semblait un jeune homme.

Une autre fois, à Rungis, près d’Orly, alors qu’il parlait à la tribune de Synthèse nationale, une italienne venue avec Roberto Salvarani trouva le courage de se précipiter vers lui pour lui serrer la main malgré le service d’ordre qui l’entourait. Il l’accueillit en souriant. Elle me raconta qu’elle lui avait dit : “Je suis une amie de Gabriele Adinolfi”, une formule magique. Que nenni ! En plus, il était sourd… Je lui ai expliqué qu’il avait accueilli avec joie la femme, rien à voir avec aucun Adinolfi !

C’était aussi un grand causeur, jamais banal ni monotone

J’ai déjeuné deux fois avec lui. La première, dans un restaurant corse avec d’autres camarades français qui me sont très chers (Axel, Antoine, Fred), et la deuxième chez lui, en compagnie d’autres invités dans un cadre digne d’un théâtre de boulevard, non loin des lévriers de son épouse Jany. Elle me répétait : “Vous devez absolument rencontrer Alain Delon, qui vient souvent ici. Qu’est-ce qu’il est encore beau !”

Et lui, pendant ce temps, racontait des aventures maritimes en Grèce tout en expliquant aux invités qu’en France on pense que les Italiens jouent de la mandoline, mais qu’il ne faut pas les énerver, car ils tirent.

La dernière fois que je l’ai vu, ce fut chez lui

Nous avions convenu d’une interview vidéo pour une chaîne YouTube espagnole, mais il fut hospitalisé d’urgence et tout fut annulé.

Le soir même de sa sortie de l’hôpital, son secrétaire m’appela pour me dire qu’il ne pouvait recevoir personne, mais qu’il ferait une exception pour moi le lendemain.

Je me rendis chez lui, où il m’accueillit assis à son bureau, vêtu d’un maillot de corps et une perfusion au bras. Je lui apportai un cadeau de la part des Espagnols.

“Où sont-ils ? – me demanda-t-il – Faites-les entrer !”

Juan Lopez Larrea, qui dirigeait la délégation espagnole, était resté dans la voiture. Je l’appelai. Pendant ce temps, les domestiques étaient partis, si bien que je me retrouvai à faire le service pour les boissons et le café dans la cuisine. Jean-Marie, avec sa perfusion au bras, s’agitait en plaisantant et en riant, dans une ambiance de camaraderie de caserne, faite de souvenirs et de blagues.

Un Français, un Italien et un Espagnol : notre Europe !

J’ai toujours retenu son anniversaire

et je l’appelais ce jour-là, ce qu’il appréciait. Je ne lui ai jamais avoué que cela m’était facile, puisqu’il était né le 20 juin, comme ma mère, bien qu’avec cinq ans d’écart. Et ce qui est extraordinaire, c’est qu’il a réussi à mourir à la même date que ma mère : le 7 janvier.

J’ai eu le plaisir extraordinaire de devenir un peu son ami alors qu’il avait déjà été mis “sur la touche”, comme on dit en France, bien qu’il ait encore tant à dire et à proposer. Il était encore, une fois de plus, celui qui, avec son unique œil, continuait à voir le plus loin.

Cible possible de la haine de la racaille – cette même racaille qui est allée hurler et gémir exhibant son infériorité à l’annonce de sa mort –, il n’avait aucune protection. N’importe qui aurait pu lui faire du mal. Mais il ne s’en souciait pas.

Dans sa tanière j’ai pu fréquenter et apprécier la majesté du lion en hiver. Un éclat d’intimité partagée.

De tout ce qu’il a fait et représenté, on a parlé et on parlera encore, mais jamais suffisamment. Je me promets d’y contribuer à mon tour, avec le temps.

Mais ici, j’ai voulu évoquer le Le Pen que j’ai connu et que j’ai aimé.

En attendant, je peux dire avec une immense satisfaction qu’au cours de ma vie, j’ai eu la chance de rencontrer et de côtoyer quelques géants.

Les derniers ? Qui sait ! Mais ils m’ont donné envie de chanter un ancien air sud-américain : “Gracias a la vida, que me ha dado tanto !”  - Merci, Monsieur le Président !

Que le ciel vous soit doux, au-dessus de la mer !

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À la Trinité-sur-Mer, Jean-Marie Le Pen est retourné à la maison du père

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Gabrielle Cluzel Boulevard Voltaire cliquez ici

Jean-Marie Le Pen est retourné à La maison du père, selon l’expression d’un autre Breton enraciné, l’académicien Michel Mohrt dans son livre éponyme. À double titre. Du père charnel, marin pécheur dont il dût, tout gamin, aller reconnaître le corps déchiqueté par une mine, et du père spirituel, dont il parlait souvent, bien que d’un bout à l’autre de sa vie, il ait souvent été en délicatesse avec son clergé. Mais comme il le raconte dans ses mémoires, « à la maison il n’y avait pas l’eau courante mais on aimait sa famille, son pays et son Dieu ». Et dans l’église de la Trinité-sur-mer, son village natal, il y avait aussi cette trinité personnelle, indissociable.

Sa famille, unie dans la douleur - ses trois filles, Marie-Caroline, Yann, Marine, tout en noir et se tenant par la main - il faut avoir lu Les Quatre filles du docteur March ou n’avoir soi-même eu que des sœurs pour savoir ce que représente un père pour (attention oxymore), une fratrie sans garçon -, sa veuve, Jany, puis la mère de ses enfants, Pierrette, ses petits-enfants, parmi lesquels évidemment Marion.

Puis, intrinsèquement lié au destin de cette famille, son pays : le grand, la France - pour lequel il fut plus Cassandre que Priam, n’en ayant jamais été président quoiqu'ayant souvent essayé, mais pour lequel il fut inlassablement selon l’expression moderne consacrée, lanceur d’alerte -, et puis le petit, la Bretagne, auquel il doit sa tête dure, sa combativité, et sa foi de charbonnier.

Car il y avait évidement Dieu, aussi, auquel il fit référence toute sa vie - notamment lorsque dans L’Heure de vérité, regardant la caméra c’est à dire les Français, il terminait par  « Que Dieu vous garde ! », horrescos referens pour la sacro-sainte laïcité. Lui ne se prenait pas pour un saint, et ne l’était sans doute pas, mais se savoir pécheur, c’est déjà un peu croire. Au journaliste d’une chaîne publique qui lui demandait, il y a dix ans, sa réaction si d’aventure sa fille gagnait la présidentielle, il avait répondu : « Je dirai comme le vieillard Siméon,  Et nunc dimittis ». Son interlocuteur, qui ne devait pas connaître le Cantique de Siméon, était resté coi, comme s’il avait parlé chinois. Jean-Marie Le Pen n’a pas vu sa fille accéder à la magistrature suprême, mais assez pour être convaincu, comme il l’a confié lors de l’un des ses derniers entretiens au Point, qu’elle le serait un jour et donc tirer sa révérence : « Et maintenant, je peux m’en aller ».

Respectant, la volonté de la famille, aucun journaliste de Boulevard Voltaire n’était présent. Seule une journaliste, Ivanne Trippenbach, d’une seule rédaction, Le Monde, a bravé ce souhait express, s’asseyant à la messe munie de son petit carnet, refusant même tout d'abord de quitter les lieux et n’obtempérant finalement qu’à grand peine lorsque la députée RN anciennement responsable des relations presse de Marine Le Pen, Caroline Parmentier, l'a fermement priée de sortir. Mais un témoin nous a raconté : l’entrée du cercueil, porté par ses petits-fils, sur fond de chœur des esclaves de Nabucco, qui introduisait jadis tous ses meetings. Ledit cercueil devant l'autel, ceint du drapeau tricolore, puisque c'est un ancien combattant qu'on enterre - il y a, du reste, des bérets rouges de para dans l’assistance - et sur un coussin, ses décorations, qui ne sont pas en chocolat, celles-là, contrairement à celles de nombre de politiques actuels.

Le curé qui officie est celui du village, le père Dominique Le Quernec. Olympe, la petite-fille du Menhir, bien qu’âgée d’à peine 10 ans - « elle promet » murmure-t-on dans l’assistance devant son aisance, mais chez les marins pêcheurs bretons, les femmes sont connues pour avoir du tempérament, et en particulier dans la famille Le Pen -  fait une lecture. L’Évangile est celui des Béatitudes : « Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute, et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous… ». Pendant l’absoute, très longue, retentit le « Dies irae », séquence traditionnelle datant du XIIIe siècle de la messe des morts que Jean-Marie Le Pen aimait à chanter par cœur, a capella. Les Trinitains, en nombre dans l'assistance, entonnent à plein poumon le célèbre cantique breton « Sainte Anne, ô bonne mère, entends notre prière, et bénis tes Bretons. Ô sainte Anne, ô Marie, nos voeux montent vers vous, sauvez notre patrie, priez, priez pour nous ». Quant à la sortie, elle se fait  au son du « Chez nous, soyez Reine ». Jean-Marie Le Pen, nous explique-t-on, avait, comme sa dernière fille, une grande dévotion pour la Vierge. Il en portait le prénom, en même temps que celui de l'apôtre qui, avec elle, entourait le Christ sur le calvaire. Guère étonnant, qu’il ait eu souvent, dans sa vie, à porter sa croix. Il appelait cela « avaler un bol de crapauds tous les matins ». 

Avec sa grand croix (portée par son petit-fils, Romain Maréchal, frère de Marion), ses prêtres en surplis, et ses enfants de chœur en soutanelle, la procession de l’église au cimetière, comme cela se faisait autrefois, ressemble à un tableau de Courbet, L’enterrement à Ornans. Avec les binious du célèbre « bagad », et les costumes traditionnels à chapeaux ronds, on se croirait dans un pardon breton. Un mot que l’on peut d’ailleurs comprendre de toutes les façons : les applaudissements au passage du cortège funéraire, les « merci » nombreux qui fusent sonnent comme une réparation de l’indigne spectacle de mardi, place de la République. Même le temps était breton… enfin tel que le décrivent avec une mauvaise foi assumée, les Bretons : ensoleillé.

Après son inhumation dans le caveau familial, près de ses parents, les proches ont quitté le cimetière et se sont rassemblés pour lire quelques mots intimes d'hommage mais aussi chanter le répertoire qu’il aimait tant : Au 31 du mois d’août, ou encore son préféré,  Le Forban  : « Que m’importe la gloire ».

Le dispositif policier déployé était conséquent. Dans ce village de 1700 habitants, 20 Minutes reconnaît - ce n'est pas faute d'avoir cherché - n’avoir trouvé « pas grand monde pour critiquer le plus sulfureux des hommes politiques français » : « Il était apprécié et respecté ici, par pour ses idées politiques mais parce qu’il est Trinitain et qu’il était resté attaché à sa commune », témoigne un trentenaire. Les locaux n’ont pas croisé Jean-Marie Le Pen depuis longtemps mais « souvent ses filles l’été. Ce sont des gens simples et respectueux qui ne font pas de vagues quand ils sont ici, et tout le monde les laisse tranquilles ».

Cependant certains s’inquiètent, ils ne voudraient pas que  « la Trinité devienne Colombey-les-deux-Églises ». La comparaison doit faire sourire, là-haut, Jean-Marie Le Pen. Mais l’interrogation est réelle : qui protègera la sépulture ? Car en France, et cela en dit long sur l’état de notre pays, on redoute d’ensevelir les frères Kouachi de peur d’un pèlerinage, et Le Pen de crainte d’une profanation.

Aujourd’hui, s’est tournée la dernière page d’Un roman français, pour reprendre le titre d’un célèbre bouquin primé de Frédéric Beigbeder. Requiescat in Pace, qu’il repose en paix, selon la formule consacrée, et que nul ne vienne troubler sa dernière demeure. Un sondage récent montre que c’est ce que tout ce que lui souhaitent, aujourd'hui, une majorité de Français.

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Hommage à Jean-Marie Le Pen, héritier de la Grèce antique

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Françoise Monestier Polémia cliquez là

D’aussi loin que je m’en souvienne, Jean-Marie Le Pen, fils de marin-pêcheur fier de ses racines celtes et bretonnes, n’avait cependant jamais oublié tout ce qu’il devait à la Grèce antique. Mais également au peuple grec qui, en 1821, avait su se libérer du joug ottoman. Il évoquait ainsi volontiers ces pallikares qui aimaient en découdre avec l’Agha au nom de la Liberté.  Il se rappelait également les horreurs de la guerre civile qui divisa le pays de 1947 à 1951, qu’il s’agisse des massacres commis par les communistes soutenus par Moscou ou de l’enlèvement de plus de 30.000 gamins grecs ravis  à leurs parents et déportés derrière le Rideau de fer pour y être « rééduqués », une tragédie soigneusement occultée.

En 1984, lors de l’arrivée de dix députés du Front National à Strasbourg, il avait accueilli au sein du groupe des Droites Européennes, Chryssanthos Dimitriadis, représentant la Droite nationale grecque, sans oublier bien sûr les députés « missini » conduits par Giorgio Almirante, le chef du Mouvement social italien.

Comme tout homme civilisé de son temps, il avait fait ses humanités, connaissait sur le bout du doigt ses déclinaisons latines et grecques, mais ne s’était pas contenté de remiser Thucydide, Aristote ou Héraclite dans un coin de son cerveau.

« Moi, je suis philhellène. La Grèce est ma nourrice. Il existe un ouvrage important, l’Anthologie de la Poésie grecque, de Robert Brasillach. D’un côté, le texte grec, de l’autre la traduction. Quand je lis la poésie grecque, je rajeunis » , aimait-il à dire, se moquant du tiers comme du quart d’avouer sa prédilection pour un écrivain maudit dont, après avoir fait enregistrer Les Poèmes de Fresnes par Pierre Fresnay pour sa société la SERP, il récitait encore de tête « Noël en taule » le 25 décembre 2021.

Il parlait même un peu le grec moderne, qu’il avait pratiqué lorsque à bord du bateau de François Brigneau en 1973. Il avait navigué entre les îles grecques, en compagnie de Jean Bourdier et de leurs femmes respectives, Pierrette et Brigitte. Certains Crétois se souviennent encore de leurs escales bien arrosées et ponctuées de chants de marins.

Il nous arrivait même de parler quelques mots de grec quand je le voyais à Montretout ou  dans les locaux du FN à Saint-Cloud.

Il ne perdait jamais une occasion de rappeler que la « France est la fille aînée d’Athènes et de Rome ».  Il aimait à dire, sur un ton patelin, devant des journalistes médusés, que les Grecs avaient été les « inventeurs de la préférence nationale », ce en quoi il avait parfaitement raison.

Lors d’un colloque du Conseil scientifique du Front national tenu le 12 octobre 1996 à Paris, le Menhir avait ressuscité les mânes de l’auteur de L’Anabase en ces termes : « Ressusciter le sens premier des mots vrais, des choses vraies et les vivre intensément, en un mot réinventer le sens du vrai, du bon et du beau dont Xénophon il y a vingt-cinq siècles, avait fait une exigence de vie, telle est notre ambition ». Dénonçant une classe politique qui perçoit le monde à travers le prisme déformant des écoles du « prêt- à -penser », Jean-Marie Le Pen opposait à cette servilité « la liberté dont Thucydide nous a enseigné qu’elle constituait le plus précieux des biens » et concluait sont intervention en rappelant avec Héraclite, que « Polemos est le père de toutes choses ».

Kalos Kagathos, tel était l’homme que nous pleurons aujourd’hui.

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Rome...

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samedi, 11 janvier 2025

Lyon, ce samedi soir, les jeunes patriotes ont lavé l'honneur de la ville bafouée mardi dernier par une poignée de nantis

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Hier soir, la jeunesse lyonnaise était réunie dans la douleur, mais aussi dans la dignité, pour rendre hommage à un homme qui a marqué l’histoire de notre pays : Jean-Marie Le Pen. Nous tous ici l’avons admiré ; personne ne peut nier l’empreinte qu’il a laissée sur le paysage politique français.
 
Le menhir, né d’une terre bretonne, a été, toute sa vie, un combattant. Combattant pour la France, d’abord sous l’uniforme, puis dans l’arène politique. Son parcours a été celui d’un homme habité par la volonté farouche de défendre une certaine idée de la nation : une France souveraine et fière de ses racines. Ici, à Lyon, berceau de l’identité française et ville de tradition, nous savons mieux que quiconque l’importance des luttes pour les idées.
 
Il fut le porte-voix d’un peuple souvent ignoré, celui du peuple des oubliés. À travers ses discours, il a su éveiller un sentiment national chez des générations de Français. Il a été la figure du courage politique, avançant face aux tempêtes avec une détermination inébranlable.
 
À nous de continuer à défendre nos valeurs, à aimer notre patrie, à protéger notre culture, notre civilisation et notre souveraineté : un combat qui, selon ses propres mots, “ne se terminera qu’avec la victoire ou l’extinction.”
 
Reposez en paix, Monsieur Le Pen. Que votre flamme inspire ceux qui poursuivent la route. Merci pour tout, Président !

23:40 Publié dans Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Nancy, dimanche 12 janvier, 16h, rassemblement d'hommage à Jean-Marie Le Pen

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Sur le site Polémia, un article qui remet quelque peu les pendules à l'heure, sous le titre : Jean-Marie Le Pen et la véritable histoire du "détail"...

Mort de Jean-Marie Le Pen : quand le fondateur du RN confiait sur RTL avoir  "un peu" peur de la mort

Il y a deux jours, sur le site de Polémia que dirige Jean-Yves Le Gallou, Camille Galic a publié un article ô combien nécessaire. Son grand mérite, en effet, est de remettre quelque peu les pendules à l'heure au moment où Jean-Marie Le Pen est porté en terre dans sa ville natale, au terme d'une vie d'engagement pour la France qui lui valut d'innombrables attaques et des tombereaux d'injures... Nous reproduisons ci-dessous ce papier avec l'introduction que lui a donné le site :

Polémia

"Alors que Jean-Marie Le Pen a posé quarante ans avant tout le monde les grands problèmes (immigration, islamisation, endettement, perte de souveraineté) qui accablent la France, ses ennemis crachent sur sa tombe en sortant une phrase de son contexte. Or, contrairement à ce que l’opinion croit, ce n’est pas le présumé antisémitisme de Le Pen qui explique sa diabolisation. Sa diabolisation est liée à l’interdit qu’il a voulu faire sauter sur l’immigration. La preuve ? Dire comme les médias le répètent en boucle que l’affaire du « détail » est à l’origine du cordon sanitaire contre le FN et Jean-Marie Le Pen est une falsification de l’histoire. C’est contraire à la chronologie. La diabolisation du FN commence dès 1984 et Chirac refuse toute alliance avec le FN en janvier 1986. L’affaire du « détail » qui ne survient qu’en octobre 1987 est juste instrumentalisée pour en rajouter une couche. Une couche de diabolisation au demeurant insuffisante puisqu’en 1990, le pouvoir socialiste lancera une vaste campagne de diffamation du FN à l’occasion de la profanation du cimetière juif de Carpentras. Comme d’habitude, les médias de grand chemin mentent et les petits esprits les croient. Polémia remet les pendules à l’heure en rappelant factuellement, dans cet article de Camille Galic, les circonstances et la chronologie de l’affaire dite « du détail".

Camille Galic

"Des promesses et une phrase

On l’a ressassé jusqu’à sa mort, et certains le reprochent encore à sa fille, qui n’avait pas vingt ans à l’époque, mais combien savent, ou se rappellent, comment et par qui fut ourdi le piège du « détail » ?

Le dimanche 13 septembre 1987, Jean-Marie Le Pen est un chef de parti heureux. Il a envoyé à la Chambre trente-cinq députés Rassemblement national/Front national dont certains, particulièrement brillants comme les deux Bruno (Gollnisch et Mégret), l’avocat Georges-Paul Wagner ou le légendaire Roger Holeindre dit Popeye, se font remarquer par leur esprit de répartie, leur éloquence et leurs pertinentes propositions de loi ; l’élection présidentielle à venir semble ainsi pleine de promesses. C’est donc en toute sérénité qu’il comparaît devant le Grand-Jury RTL-Le Monde. Où, interrogé non pas sur la Shoah en général mais sur le sujet spécifique de l’utilisation des chambres à gaz homicides, il répond (notamment par la fameuse phrase qui lui sera dès lors tant reproché)...

Le diable de la République

L’émission continue, avec un taux d’audience explosif. Les journaux télévisés du soir sont plutôt flatteurs, comme la presse du lendemain, Le Monde compris. Et puis, le mardi matin, avec 36 heures de retard, l’offensive commence, aussitôt relayée par tous les médias trop heureux de se payer le « révisionniste » (le mot  « négationniste » n’avait pas encore été inventé à l’époque). Elle est lancée, dans Libération, par Claude Malhuret. Cet ancien président de Médecins sans frontières dont Jacques Chirac, alors Premier ministre, a fait son secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme, est le porte-flingue de François Léotard qui, s’ennuyant au ministère de la Culture, a pour ambition suprême d’entrer à Matignon quand Chirac, lui, aura conquis l’Elysée. Une ambition à laquelle fait obstacle la popularité croissante de Le Pen, qui pourrait bien arriver deuxième à la présidentielle d’avril 1988, torpillant ainsi les chances du maire de Paris.

La machination va parfaitement fonctionner. Donnant lieu à un buzz (comme on ne disait pas alors) extravagant, la phrase fatidique va faire du président du Front national le « diable de la République », ce qui ne lui aliènera d’ailleurs pas l’estime et l’amitié de Teddy Kolleck, maire de Jérusalem, ou de Robert Hemmerdinger, descendant du capitaine Dreyfus, cousin de Laurent Fabius, ancien résistant, commandeur de la Légion d’Honneur et fondateur du Cercle national des Français juifs, qui restera jusqu’en 1998 un élu du Front.

Au demeurant, qu’on ne s’y trompe pas : le « détail » ne fut qu’un prétexte. Comme devait le dire plus tard Bruno Gollnisch : « Si cette phrase de Le Pen n’avait pas été là, on nous aurait inventé autre chose. La preuve, il y a eu ensuite l’histoire de Carpentras. » Laquelle donna lieu à une manifestation monstre à La République, où l’on vit Chirac, Léotard et Malhuret au coude-à-coude avec Mitterrand, Jospin, Fabius et l’affreux Pierre Joxe, cependant qu’était pendu en effigie Jean-Marie Le Pen… qui devait prendre sa revanche en 2002.

Au fait, qu’est devenu le bon docteur Malhuret ? Député de l’Allier puis maire de Vichy, il est aujourd’hui sénateur, ayant quitté Les Républicains pour constituer le groupe « Les Constructifs » (sic) tout dévoué à Macron. On ne se refait pas.

Quant à François Léotard auquel le crime devait profiter, ministre de la Culture (de 1986 à 1988) où il se distingua par une aide exceptionnelle de trois millions de francs à SOS Racisme et son indifférence à tout ce qui était culturel, puis ministre de la Défense (de 1993 à 1995) bien qu’il n’eût jamais vu une arme auparavant puisqu’il avait réussi à se faire réformer, il s’est éteint le 25 avril 2023, âgé de 81 ans et oublié depuis des lustres".

Pour accéder à cet article, cliquez ici.

14:42 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 10 janvier 2025

Ayons une pensée pour Éric Staelens inhumé aujourd'hui

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Notre ami Éric Staelens, chef des Mousquetaires, a été inhumé aujourd'hui. Roland Hélie, le directeur de Synthèse nationale, était présent afin de rendre un dernier hommage, en notre nom à tous, à cet homme de qualité, à ce camarade et militant exemplaire qui, depuis des années, assurait la direction du service d'ordre, entre autres lors de nos Rendez-vous Bleu Blanc Rouge, à Rungis, et de nos différentes réunions, tant à Paris qu'en province.

Fidèle à Jean-Marie Le Pen, il avait créé, au début des années 2010, avec toute son équipe, "Les Mousquetaires du Président" destinés à assurer la sécurité du Menhir lors de ses déplacements.

Une nouvelle fois, toute la rédaction de Synthèse nationale présente ses condoléances les plus attristées à Martine, son épouse, ainsi qu'à ses enfants et ses petits-enfants, eux aussi engagés dans le combat pour la France.

À Dieu, Éric, tu restes dans nos coeurs, le combat continue.

12:07 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Combattre le terrorisme intellectuel des gauches, toujours et encore, le dernier livre de Jean Sévillia

Les habits neufs du terrorisme intellectuel - GEOPOLITIQUE/GEOGRAPHIE -  SCIENCES HUMAINES - Librairie Passerelle

Michel Festivi

Le journaliste et historien Jean Sévillia avait publié en 2000, un essai qui avait fait grand bruit et connu un grand succès, Le terrorisme intellectuel. Il a eu l’excellente idée, de faire éditer un livre augmenté de huit nouveaux chapitres, Les habits neufs du terrorisme intellectuel (Perrin). Car le combat des idées doit être permanent, quotidien, pour pourfendre le refus de voir le réel, de l’appréhender, de contrer les tentatives de diabolisation, et d’essayer d’en finir avec cette certitude morale qu’ont les gauches d’appartenir au camp du bien et de rejeter leurs contradicteurs dans le camp du mal.

Il faut mettre systématiquement en exergue, cette maxime attribuée à Aristote « Nous ne connaissons par le vrai, si nous ignorons les causes », car comme le prophétisait Churchill « Un mensonge fait le tour du monde avant que la vérité n’ait le temps de mettre son pantalon ». Car les gauches, pour parvenir à leurs fins, mentent et falsifient en permanence leur histoire, notre histoire. C’est pourquoi, pour les combattre utilement, il faut s’attacher à connaître les causes des enchainements des faits, pour pouvoir barrer la route à toutes leurs mystifications. Cela suppose un travail important, mais indispensable. 

C’est pourquoi, l’œuvre de Jean Sévillia, avec d’autres, est salutaire. Il donne une définition du terrorisme intellectuel « le terrorisme intellectuel refusant tout débat de fond sur les questions politiques et sociales qui engagent l’avenir, vise à ôter toute légitimité à son contradicteur en l’assimilant par amalgame aux personnages, aux faits, aux théories du passé ou du présent qui symbolisent le mal absolu selon les critères dominants dans le milieu culturel et médiatique ». Il précise que ce mécanisme s’est mis en place après-guerre, lorsque le Parti communiste exerçait une position hégémonique dans les milieux intellectuels. Cf aussi mon ouvrage publié chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste « français ». 

Je complèterai la définition de Sévillia, en faisant référence aux doxas imposées aussi par les gauches, c’est complémentaire. J’emprunte la définition du vocable doxa, à un excellent livre, Histoire d’une falsification, Vichy et la Shoah dans l’Histoire officielle et le discours commémoratif- (éditions de l’Artilleur, janvier 2023), écrit sous la responsabilité principale d’un des plus grands historiens de la période d’occupation allemande, Jean-Marc Berlière. « Par « doxa », nous entendons un ensemble de propositions dans un domaine particulier qu’il est interdit de contester ». Cette définition de la doxa a été validée en quelque sorte, par le sociologue de gauche, voire d’extrême gauche Pierre Bourdieu, qui avait imposé ses théories fumeuses à toute l’université française quasiment, quand il avait écrit « une adhésion aux relations d’ordre, qui, parce qu’elles fondent inséparablement le monde réel et le monde pensé, sont acceptées comme allant de soi » ( La distinction, Les éditions de Minuit, 1979, page 549).

Sévillia revient sur plusieurs exemples qu’il convient de rappeler même s’ils sont connus des lecteurs les plus érudits. Le procès contre le journal communiste, Les lettres françaises, en 1949 à Paris, où Margarete Buber-Neumann, ancienne communiste allemande, était venue témoigner que les goulags étaient pires que les camps allemands. La mainmise des communistes « français » sur les médias et l’université, avec toutes les conséquences que cela a impliqué. Le culte de Staline, puis de Mao, puis de Castro, puis de Pol Pot, et en retour les injures et les oukases contre l’immense Soljenitsyne, traité d’hitlérien ou de traitre par ces mêmes communistes et leurs alliés, les journalistes de Témoignage Chrétien, du Monde ou de Libération, du Canard enchaîné, dont on apprendra bien plus tard, que beaucoup d’entre eux étaient stipendiés par Moscou, Prague, ou Bucarest. 

Depuis les années 1990, c’est la dictature du droit-de-l’hommisme, de l’antiracisme, puis ce sera celle du wokisme, de la cancel culture, de l’obligation d’accepter de force tous les diktats, comme l’écologisme Khmers, le soi-disant « réchauffement climatique » qui ne concernerait que les pays occidentaux, l’émergence d’une gauche de plus en plus radicale et crispée à mesure qu’elle perdait du terrain. L’arrivée d’un courant racialiste et immigrationniste, l’islamisme débridé, le multiculturalisme et le mépris de l’enracinement, qui ne serait permis qu’à certaines populations, mais surtout pas aux populations européennes ou occidentales. Sévillia nous brosse la relecture de l’Histoire que l’on nous impose, le multiculturalisme obligatoire, la grande épopée coloniale qui est vilipendée par ceux-là même qui enserrent leurs pays dans des dictatures sanguinaires, et relayée par toute la gauche française. 

Il passe en revue les cultures de l’excuse de nos gauches, l’effacement effréné des frontières, dont le concept même devient un gros mot.  L’exaltation du mélange et de la migration, si possible islamiste, si chère à Jean Luc Mélenchon. La judiciarisation à tous crins de la moindre parole qui déplait, avec une kyrielle d’associations gauchisantes gavées à l’argent public qui aussitôt font leur miel par la multiplication des instances judiciaires. La dérive du féminisme de l’ultra gauche, qui ne défend jamais celles qui sont soumises à une certaine religion et qui essaient par tous les moyens de s’en défaire, au risque de leur vie. Les absurdités ontologiques du transgenre qui entendent transformer dictatorialement la nature humaine, le plus profond de l’humanité sont aussi décriées. La grande différence avec l’an 2000, c’est aussi comme il le souligne dans un entretien au Figaro avec Jean-Christophe Buisson le 2 janvier dernier « la baisse du niveau culturel général due à l’effondrement de l’école et au recul de la lecture, encourage sans doute le recours à la violence, sans compter lo désinhibition provoquée par les stupéfiants ». On l’a bien vu, lors des manifestations scandaleuses et délétères anti-Le pen, ces derniers jours, place de la République.

Sévillia a raison d’affirmer que « le début de la fin du terrorisme intellectuel, nous en sommes loin.... (plus des 2/3 des journalistes votent à gauche). ». Mais de grands espoirs sont permis, quand on voit le succès de certains médias alternatifs et de réinformatisons, que ce soit des sites internet, des radios ou des télévisons libres. Raison de plus, pour enfoncer journellement des clous et remettre l’ouvrage sur le métier. Alejandro Pandra, un historien argentin, avait écrit « Un des pièges les plus pernicieux tendus par la contre-culture de la mondialisation, est probablement le remplacement du concept de « passé comme histoire » soumis à une confrontation et à une vérification constante, par le concept de « passé comme mémoire », sélectif, fragmentaire, partiel, sujet à la falsification et à la manipulation. Mémoire et Histoire constituent deux façons opposées d’entrer en relation avec le passé » ( Origen y destino de la Patria, Buenos Aires, Punto de Encuentro, 2013). 

Ne laissons pas les mémoires falsificatrices des gauches nous imposer une Histoire officielle. Luttons pour la vérité des faits et l’enchaînement des causes, nous gagnerons la bataille.  

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jeudi, 09 janvier 2025

Les obsèques de Jean-Marie Le Pen

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Chers amis,
 
Voici quelques informations factuelles concernant les obsèques de Jean-Marie Le Pen résultant de la conversation que j'ai eu hier avec Bruno Gollnisch.
 
La cérémonie religieuse et l'enterrement se dérouleront samedi 11 janvier à la Trinité sur Mer. Les filles de Jean-Marie Le Pen veulent que cela se passe dans la plus stricte intimité. 200 personnes munies d'une invitation nominative seront admises à la cérémonie. Normalement, la gendarmerie, afin d'éviter tout incident, ne laissera pas les autres personnes, quelles que soient leurs motivations, approcher de l'église et du cimetière. Voilà pour samedi... Telle est la volonté de la famille.
 
En revanche, jeudi 16 janvier à 11 h, en l'église Notre Dame du Val de Grâce (277 rue Saint Jacques Ve arr.) à Paris, une messe de requiem sera dite.
 
Pour ma part, étant à Meaux (77) vendredi pour les obsèques de notre Ami Éric Staelens, chef des Mousquetaires du président cliquez ici, décédé lui-aussi récemment, et compte-tenu de l'intimité familiale souhaitée, je n'irai donc pas à la Trinité. En revanche, je serai à Paris jeudi 16.
 
Enfin, localement, en Bretagne, j'ai proposé à notre ami François que l'on fasse dire, d'ici la fin du mois, une messe dans les Côtes d'Armor. Je sais qu'une cérémonie est aussi programmée dans le Morbihan en février.
 
Je vous donnerai au plus vite d'autres informations. Bien à vous tous.
 
Roland Hélie
Directeur de
Synthèse nationale

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Pour laver les manifestations ordurières de mardi soir : une pétition nationale pour un hommage solennel à Jean-Marie Le Pen aux Invalides

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Face à l’ignominie de l’extrême gauche qui se réjouit bruyamment de la mort de Jean-Marie Le Pen et sabre le champagne Place de la République, il fallait réagir. Pierre-Alexandre Bouclay et nos amis de Radio Courtoisie ont décidé de lancer une pétition pour demander un hommage national aux Invalides. Nous le relayons bien volontiers.

Monsieur le Président de la République,

Face aux odieuses réactions qui ont ponctué le décès de Jean-Marie Le Pen (L'Humanité saluant la mort d'un « tortionnaire », M. Mélenchon expliquant que le combat contre « la haine » continue et trop d'autres exemples...), nous, citoyens, observateurs et acteurs de la vie publique, tenons à corriger cette attitude indigne envers l'une des figures majeures de la Ve République et réclamons qu'un hommage digne de son rang lui soit officiellement rendu.

Malgré les controverses qui ont émaillé sa vie et ses combats, Jean-Marie Le Pen demeure un homme politique emblématique, qui a marqué l’histoire de notre pays par sa longévité et son impact sur la vie politique française.

Né en 1928 à La Trinité-sur-Mer, en Bretagne, il a grandi dans une France occupée où il se trouvait, quoi qu'en disent les calomnies, du côté des résistants. Pupille de la nation (son père est mort en sautant sur une mine allemande), il a ensuite tenté de rejoindre les Forces françaises de l'Intérieur où il a été refusé à cause de son trop jeune âge (16 ans). Ce qui ne l'a pas empêché de résister, avec deux camarades, en gardant des armes à son domicile, risquant d'être fusillé par l'occupant allemand.

Jean-Marie Le Pen se fait connaître dans les années 1950 en quittant son mandat de député pour partir sous les drapeaux en tant qu'officier au 1er Régiment Étranger de Parachutistes (1er REP) de la Légion étrangère, un régiment d'élite de l'armée française, au sein duquel il s'est illustré.

Combattant de la guerre d'Indochine et de la guerre d'Algérie, il en revient avec de nombreuses décorations militaires en reconnaissance de son service. Parmi celles-ci figurent la Croix de la Valeur Militaire et la Croix du Combattant.
Contrairement aux rumeurs colportées par ses ennemis, il ressort des nombreux procès liés à ces accusations qu'il n'a pas torturé en Algérie.

En 1972, il a fondé le Front National, qui a profondément influencé le paysage politique français et attiré une base de plusieurs millions d'électeurs fidèles.

Parlementaire constamment élu et réélu, Jean-Marie Le Pen a atteint le second tour de l'élection présidentielle en 2002. Cet événement a bouleversé la politique française et souligné la forte adhésion à son discours d'une grande partie des Français.

Par ses propos intransigeants et visionnaires, il a pointé, avec 40 ans d'avance, des périls que plus personne ne conteste aujourd'hui et qu'il aurait été possible d'éviter s'ils avaient été traités à temps et avec la détermination qu'il préconisait.

Malgré les controverses, Jean-Marie Le Pen est resté un acteur central du débat politique durant des décennies. Sa carrière témoigne de sa détermination et de sa capacité à susciter des discussions autour de sujets clés pour l’avenir de la France.

Aujourd’hui, son héritage politique continue d’influencer des générations de militants et de dirigeants politiques, de son bord ou opposés à lui.

Voici pourquoi, au nom de son passé militaire prestigieux et reconnu, au nom de son immense influence sur la vie politique française des 50 dernières années, et au nom des millions de Français qui ont voté pour lui ou ses idées, nous estimons que Jean-Marie Le Pen mérite la reconnaissance de la Nation.

Dans un geste de réconciliation nationale si nécessaire en cette période troublée, nous vous demandons solennellement, M. le Président de la République, d'accorder à Jean-Marie Le Pen l'hommage public et national qu'il mérite aux Invalides.

Radio Courtoisie

Cette pétition est soutenue par Jean-Yves Le Gallou et Polémia. Vous aussi, signez la. Pour cela cliquez ici

10:11 Publié dans Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le mauvais esprit d'Ignace...

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10:09 Publié dans IGNACE, Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La "une" de Paris Match... quand même

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10:07 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |