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vendredi, 22 mars 2024

Jeudi 11 avril : Marion Maréchal et Philippe Vardon à Carnac (56)

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jeudi, 21 mars 2024

Le nouveau numéro (n°73) de la revue "Nouvelle Ecole"

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Les saisons passent, mais « Nouvelle École » demeure, Alain de Benoist à la barre, cette fois-ci pour nous offrir un magnifique ensemble Maurice Barrès multifacette, celle, entre autres, d’un Barrès fédéraliste au cœur d’une tension entre socialisme et aristocratisme. 250 pages, 29,00 €.

Pour le commander cliquez ici

11:25 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Menaces contre Riposte laïque : un grand entretien avec Pierre Cassen, son fondateur

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Pierre Cassen en octobre 2019, intervenant lors du Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale

Synthèse nationale : Que se passe-t-il ? Nous découvrons que votre site paraît en pause, avec un message alarmiste, annonçant le fin probable de Riposte Laïque dans 27 jours. C'est une mauvaise blague ?

Pierre Cassen : Hélas, non ! La réalité est cruelle. En ce moment, toutes les semaines, il nous tombe un nouveau procès dessus ! Nous en sommes à treize procès en attente, entre les premières instances, les appels et les cassations. Et les trois derniers procès, pour lesquels nous faisons appel, ont été très douloureux pour notre trésorerie, puisqu'ils nous coûtent, au total, 50.000 euros, entre les amendes, les dommages et intérêts et bien sûr les frais de justice. Faites le calcul, surtout dans le contexte actuel, marqué par un acharnement contre la mouvance patriote. J'ai le souvenir de l'avocat de la LDH, Arié Alimi, par ailleurs islamo-gauchiste compagnon de Cécile Duflot, demandant 14.000 euros contre moi de dommages et intérêts pour la LDH, en expliquant que c'est seulement ainsi que je me tairais. Un autre islamo-gauchiste, par ailleurs LGBT, Pierre Serne, théorisait sur les réseaux sociaux qu'il fallait multiplier les plaintes contre nous pour nous "saigner". Et ses plaintes sont malgré tout instruites. D'où la nécessité de disposer de réserves financières suffisantes, en caisse, pour pouvoir continuer le combat, commencé par Riposte Laïque il y a bientôt 17 ans. Pour l'instant, nous ne les avons pas, et si nous ne les avons pas dans 27 jours, nous serons contraints d'arrêter, la rage au coeur, mais nous ne pouvons pas continuer de manière suicidaire à nous prendre un procès par semaine sans avoir les moyens de faire face.

Synthèse nationale : Mais si vous arrêtez, ils ont gagné, et la réinfosphère a besoin de Riposte Laïque. Ne prenez pas mal ma question, mais ne pourriez-vous pas être plus prudents, parfois, pour éviter cette accumulation de plaintes contre vous ?

Pierre Cassen : Votre question me fait penser à l'audition - j'aurais dû dire l'interrogatoire policier - qu'a subi Cyril Hanouna, de la part de la commission parlementaire sur l'attribution des réseaux de la TNT, à l'initiative des Insoumis. Le présentateur de TPMP expliquait qu'il a fait 5000 heures de direct, avec toute l'audace qu'implique le direct, et qu'il n'est condamné que pour 0,12 % du temps d'antenne. Il ne cachait pas qu'il n'avait aucun doute quant aux raisons du traitement de faveur dont il bénéficiait, lui et CNews. Il a été frappé d'une incroyable amende de 3,5 millions d'euros, pour avoir dit son fait à Louis Boyard, venu insulter Vincent Bolloré sur sa chaîne.

Nous, à notre très modeste niveau, c'est un peu pareil. Nous avons publié plus de 60.000 articles, avec une équipe de bénévoles, et assurons, tous les soirs, depuis des années, la sortie de vingt exclusivités, sur l'actualité. Avec le ton de Riposte Laïque, où on ne se cache pas derrière notre petit doigt pour dire les choses. Nous avons déjà subi 40 plaintes environ. Tous ceux qui nous connaissent savent qu'à RL cohabitent des auteurs sérieux, qui publient des articles de grande qualité sur un ensemble de sujets, et des contributeurs comme Patrick Jardin, Paul Le Poulpe et quelques autres, au langage parfois plus fleuri, mais jamais injurieux. Bien sûr, chaque procès nous remet en cause, et nous nous disons : mais qu'aurions-nous pu faire pour éviter cela ?

Et souvent, on ne trouve pas la réponse. Moi, par exemple, deux de mes vidéos, qui sont au deuxième degré, ont été prises par la Licra et des juges pour des propos du premier degré. L'humour va-t-il nous être interdit ? Nous dessinons régulièrement ceux que nous appelons les islamo-collabos en train de lécher à genou une babouche musulmane. Anne Hidalgo nous a trainés une fois au tribunal pour un de ces dessins. Elle a perdu, mais cela nous a coûté de l'argent quand même. Pas à elle, c'est le contribuable qui a payé. Devons-nous arrêter ce type de caricature ? Si oui, ils ont gagné !

Nous avons une enseignante, universitaire, qui finit un de ses cours, à La Sorbonne, complètement nue, devant ses élèves. Un auteur, jamais encore poursuivi depuis 10 ans, conteste ces choix pédagogiques : procès ! Un maire socialiste veut déboulonner la statue de Colbert dans sa ville. Un contributeur, par ailleurs auteur d'articles de grande qualité, le compare aux talibans afghans qui ont détruit les Bouddha. Procès ! Notre vétéran, Manuel Gomez, ancien journaliste à l'Aurore, a eu le premier procès de sa carrière à 89 ans, pour avoir signalé, reprenant une dépêche de l'AFP, que deux gardiens de prison avaient été suspendus pour radicalisation. Dernier exemple : un contributeur, par ailleurs membre de Debout la France, publie un article très documenté sur l'IESH, association qui gère, dans le Morvan, la formation des imams. Il stipule la proximité de ce mouvement avec les Frères musulmans : procès pour lui, pour nous, et pour Nicolas Dupont-Aignan ! Comme d'ailleurs pour Nicolas Bay, poursuivi hier par Médine pour avoir signalé la proximité du rappeur avec les mêmes Frères musulmans. Donc, je veux bien qu'on soit prudents, mais c'est le combat que nous menons contre l'islam qui est visé par un véritable djihad judiciaire. Nous préférons arrêter le site, que nous renier et édulcorer notre propos. Cela ne serait plus Riposte Laïque. Nous sommes des combattants, c'est pourquoi vous et nous étions en première ligne à Callac et à Saint-Brévin...

Synthèse nationale : Quelle va donc être la suite ? Tant que vos lecteurs et donateurs ne vous auront pas donné la somme espérée, vous cessez de publier des articles, et laisserez en page d'accueil l'appel aux dons ?

Pierre Cassen : Nous verrons plus clair dans les heures qui viennent, et il est très frustrant pour nous, dans cette actualité, de devoir arrêter quelques jours de paraître, surtout que pour la première fois, il y a six semaines, nous avons dû cesser durant une semaine la publication de nos articles, suite au harcèlement policier et judiciaire subi. Je rappelle que notre excellent ami Charles Demassieux a été mis deux fois en garde à vue 48 heures, avec pompage de son téléphone et de son matériel informatique, et que j'ai subi une perquisition policière en même temps, avec confiscation de mon téléphone et de mes ordinateurs. Et dans le contexte actuel, marqué par la volonté du régime d'éradiquer notre mouvance patriote et identitaire, en période électorale, je m'attends à tous les coups tordus possibles... Donc, j'espère vraiment que Riposte Laïque va reprendre au plus vite ses publications quotidiennes, cela sera bon signe, et que dans 27 jours, notre trésorier nous dira que nous avons les moyens de poursuivre le combat.

Synthèse nationale : Que répondez-vous à ceux qui contestent que la France est en train de basculer dans la dictature de la pensée unique ?

Pierre Cassen : Je comprends que les Français moyens nous qualifient de paranoiaques. C'est l'avant-garde de la résistance, que vous êtes à Synthèse nationale, et que nous sommes à Riposte Laïque, qui est visée, pas la grande majorité de nos compatriotes. Pour eux, il y a des centaines de chaînes de télévision, des dizaines de périodiques et de magazines, des quotidiens nationaux et régionaux, donc tout donne l'impression du pluralisme. Seuls, des gens comme nous savent que dans les faits, dès qu'on remet en cause le discours officiel sur l'islam, l'immigration, la dictature sanitaire, le climat, l'Union européenne, la Russie, le wokisme, les LGBT, on est immédiatement ciblé, insulté, menacé, poursuivi. CNews et le groupe Bolloré sont espionnés par des brigades de commissaires politiques qui font des signalements à l'Arcom, les plaintes s'accumulent contre Eric Zemmour, Marine Le Pen est menacée de ne pas pouvoir se présenter, un djihad judiciaire nous vise, et les associations patriotes se font dissoudre les unes après les autres, quand les gauchistes agressent en toute impunité leurs opposants politiques, et les forces de l'ordre. C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre la situation préoccupante de Riposte Laïque. Mais je suis un éternel optimiste, et je ne doute pas une seconde que notre journal sera bien présent pour couvrir les prochaines échéances qui nous guettent, la politique va-t-en guerre de Macron contre la Russie, la montée de la surdélinquance dans nos villes et de plus en plus dans nos campagnes, les élections européennes, et tant d'autres sujets où nos lecteurs attendent de Riposte Laïque, site d'esprits libres, un éclairage différent de celui des médias officiels, mais aussi, parfois, de celui des grands partis patriotes...

Synthèse nationale : Et donc comment peut-on vous aider ?

Pierre Cassen : C'est très simple. Pour les archéos comme moi, vous faites un chèque adressé à Riposte Laïque, BP 32, 27140 Gisors. Et pour ceux qui maitrisent bien la technologie moderne, vous allez sur la page d'accueil de Riposte Laïque, vous cliquez sur ce lien : cliquez ici

Merci à vous pour cet entretien.

Propos recueillis par Guirec Sèvres
 
L'éditorial de Roland Hélie cliquez là

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Samedi 13 avril : conférence de Bernard Germain à Coësmes (35) sur son livre "Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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En savoir plus cliquez ici

09:22 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 20 mars 2024

IL FAUT SAUVER LE SOLDAT "RIPOSTE LAÏQUE" !

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Depuis près de quinze ans, Riposte laïque se bat sans relâche, avec un courage remarquable, contre l'islamisation de notre pays et pour la défense de la France française... Je dirais, un peu "comme nous".

Enfin, pas tout à fait "comme nous" car Riposte laïque à une particularité, et non la moindre, par rapport "à nous", c'est que la plupart de ses responsables vient de la gauche, voire de l'extrême gauche. Mais cela ne nous empêche pas de nous battre côte à côte aujourd'hui. Comme quoi, en politique, tout peut arriver...

En quinze ans, Riposte laïque est devenue un allié incontournable dans le combat que nous menons tous pour sauver notre patrie. Je ne compte plus les réunions, les conférences, les colloques que nous avons, Pierre Cassen son fondateur et moi, tenus ensemble. Sans oublier les campagnes, comme celle de Callac il y a quelques mois... Nous avons même édité, en juin dernier, un livre "Transgression, voyage du camp du bien... vers le camp du mal" cliquez ici dans lequel, Pierre, ainsi que notre Ami Bernard Germain, lui aussi venu de l'extrême gauche, expliquent leurs prises de conscience et leurs ralliements à la cause nationale et identitaire.

Mais, justement parce que Riposte laïque est issue de la gauche, "du camp du bien", le Système ne supporte pas cette transgression et il entend lui faire payer très cher. Cette organisation est aujourd'hui menacée dans son existence même. Une pluie de procès s'abat sur elle et ses responsables sont persécutés par les petits flics de la pensée dominante qui ne rêvent que de les réduire au silence... Cette situation est intolérable, en attaquant Riposte laïque, le pouvoir attaque toute la résistance nationale et identitaire. Il n'y a donc pas à tergiverser, nous devons tous faire bloc pour sauver Riposte laÏque...

Ce soir mes Amis, "Nous sommes tous Riposte laïque !"...

Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

Pour aider RL à faire face à la répression cliquez ici

Voici le message de Pierre Cassen, fondateur de RL :

Dans les jours qui viennent nous publierons un entretien exclusif avec Pierre Cassen qui nous expliquera l'évolution de la situation.

RAPPEL À NOS AMIS DE BRETAGNE :

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Dernier avertissement

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Philippe Gélie

Depuis le temps que les citoyens manifestent leur mécontentement de toutes les façons possibles, personne ne pourra feindre la surprise : les élections européennes du 9 juin vont probablement adresser un désaveu puissant aux institutions communautaires et au fonctionnement de Bruxelles. Une sorte de dernier avertissement avant plus amples dégâts, sous forme d’une poussée des courants de droite nationaliste, accompagnée d’un reflux des centristes et des Verts. Si les projections du vaste sondage que nous publions, réalisé par Ipsos pour Euronews dans 18 pays, se vérifient dans les urnes, seul le maintien des conservateurs modérés et des sociaux-démocrates empêchera que le pouvoir parlementaire ne bascule entre les mains des eurosceptiques. Pour cette fois. Cette lente marche des souverainistes contre une autorité supranationale jugée défaillante n’est que l’ombre portée des situations nationales. Des partis de droite radicale ou d’extrême droite sont aujourd’hui en première ou deuxième position sur l’échiquier politique dans plus de la moitié des États membres de l’UE. Leur nationalisme les empêche de s’entendre pour former une force politique cohérente au Parlement de Strasbourg, mais ils prospèrent sur un terreau commun, mis en relief par un autre sondage Ipsos fin 2023 : le rejet des élites, un sentiment de déclin national et de dislocation de la société, le refus d’une immigration incontrôlée et le souhait d’une préférence économique nationale. Toutes notions auxquelles la Commission de Bruxelles reste sourde et aveugle. Écologie punitive, politique agricole en mode décroisance, renchérissement provoqué de l’énergie, obsession régulatrice et tracasseries superflues... L’Europe, ce beau projet d’union pour la paix, est devenue un irritant pour la vie quotidienne de ses citoyens. Son échec cardinal, les frontières passoires, menace de remettre en cause des acquis appréciés comme la libre circulation. Il est tout juste temps pour un sursaut : recentrer les politiques communautaires sur les attentes des citoyens en matière de sécurité et de prospérité. Il y va de la légitimité du concept européen, à l’heure où le retour de la guerre pose de nouveaux défis qu’il vaut mieux relever à vingt-sept.

Source : le Figaro 20/3/2024

 

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Répression, j’écris ton nom

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Robert Spieler

Quinze anciens membres du groupe identitaire Génération identitaire, accusés d’avoir créé illégalement une nouvelles association, viennent d’être interpellés à Paris, à Lyon et en Savoie. Le groupe, connu pour ses actions anti-migrants, avait été dissous en mars 2021 par un décret en Conseil des ministres. Il est vrai que Génération identitaire qui n’a, certes, jamais commis la moindre violence, avait fortement dénoncé SOS Méditerranée et l’invasion sauvage organisée dans notre pays et dans toute l’Europe, et l’impunité du racisme anti-blanc, ce qui les plaçait d’évidence en dehors des valeurs de la République et même de l’humanité.

Tous les quinze, deux femmes et treize hommes âgés entre 22 ans et 38 ans, placés en garde à vue, sont soupçonnés d’avoir reconstitué illégalement une nouvelle association identitaire, sous le nom d’Argos, et de tomber sous le chef de « reconstitution de ligue dissoute », susceptible d’entraîner de lourdes condamnations. Il y a six mois, une dizaine de militants de ce groupe avaient déjà été interpellés après un rassemblement non déclaré à Cherbourg. L’Argos était allé apporter son soutien à une jeune Française, Mégane, sauvagement violée avec un manche à balai par Oumar.

Parmi les quinze dangereux suspects arrêtés, certains sont également soupçonnés d’être des membres d’Asla (Association de soutien aux lanceurs d’alerte), une autre structure identitaire née de la dissolution de Génération identitaire. Depuis un an, la répression s’accélère. Il y a cette circulaire liberticide, ordonnant à ses préfets d’interdire tout rassemblement « incitant à la haine ». Darmanin a même interdit à l’Iliade d’honorer, dans un lieu privé, la mémoire de Dominique Venner. Les dissolutions succèdent aux dissolutions : une quarantaine de jeunes qui ont voulu rendre hommage à Robert Brasillach ont passé 24 heures en garde à vue, et 48 heures pour celui présenté comme leur chef, Marc de Cacqueray-Valmenier. Le site de Riposte laïque croule (entre autres) sous les plaintes (12 procès en attente). Pierre Cassen, le fondateur du site, vient de subir sa deuxième perquisition en sept ans, avec confiscation de tout son matériel informatique et téléphonique. Polemia a dû trouver une autre salle, sous la pression du maire socialiste du 10e arrondissement de Paris. pour pouvoir tenir ses 15e Bobards d’Or. Ça n’arrête pas. « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre », dit l’adage romain.

Source : Rivarol 20/3/2024

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mardi, 19 mars 2024

Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre avec Jacques Baud

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus, mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici) Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici) L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.

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Le Monde Post-Démocratique de L'OTAN - avec Alexis Cossette

Descriptif des méthodes d'orientations des votes, de surveillances et de submersion migratoire pour déstabiliser le corps social de nos nations.

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Face à Macron, nous sommes des esclaves - Véronique Le Floc’h

À l’heure de la fermeture d’une édition particulièrement chaotique du Salon de l’agriculture, la présidente de la Coordination Rurale, Véronique Le Floc’h, accorde un entretien à TVLibertés. Elle revient sur l’épisode de l’Arc de Triomphe, où les paysans qui voulaient honorer leurs morts ont été arrêtés par la police…

Un épisode qui symbolise l’attitude d’Emmanuel Macron à l’égard de la détresse du secteur agricole. C’est aussi l’occasion de faire un point sur les promesses non tenues des politiques, mais aussi sur les inquiétudes qui ne sont toujours pas entendues.

Des propos recueillis par Claude Corse. 

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Ça « bug » sévère en Macronie

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La chronique de Philippe Randa

C’est toujours ballot de rater son train en arrivant trop tard à la gare, mais que dire que de ceux qui montent dans un autre ? Ce dilemme semble désormais être celui de nombre de responsables Renaissance avec leur stratégie anti-RN pour les élections européennes.

Une stratégie se résumant au seul slogan : « C’est nous ou c’est le RN », sous-entendu « Nous ou le déluge », « Nous ou l’apocalypse », voire « Nous ou la fin du Monde » !

Enfin, surtout la fin de « leur » monde, ce que paraît espérer de plus en plus de Français, quelque peu lassés de cette sempiternelle prophétie ânonnée depuis près de quatre décennies, inventée, usée et dont a abusé jusqu’à plus soif l’UMPS des années quatre-vingt à l’an 2000 avant d’être reprise telle quelle par la Macronie depuis sept (longues) années déjà.

Mais à force de tirer sur la corde, forcément, tout passe, tout casse, tout lasse et le bât blesse de plus en plus : « Ce qui semble se dessiner, c’est assumer l’affrontement avec le RN, intensifier le duel, et je crois que c’est trop tard pour faire autrement », aurait assuré un député Renaissance à France Info ; lui aurait préféré « explorer d’autres voies » et d’ailleurs, un autre député de la formation présidentielle, Robin Reda, le confirme : « La campagne ne peut pas tourner uniquement autour de l’anti-bardellisme primaire »

Il faut croire que si, bien que d’autres députés, côté Horizons d’Édouard Philippe, s’en inquiètent eux aussi, toujours auprès de France Info : « “Cette stratégie de tout axer sur le RN et Bardella est étonnante”, livre l’un d’eux. “Je ne vous cache pas que la stratégie de rabâchage anti-RN me laisse circonspect”, confie un autre, pointant “un risque d’inefficacité électorale”. »

À trois mois du verdict des urnes, personne n’est donc capable à la tête de l’État d’élaborer une autre stratégie que ces menaces bouffonesques, bêlées à chaque occasion non seulement par Valérie Hayer, tête de liste Renaissance aux élections européennes, mais tout autant par les ministres de la Macronie et jusqu’au Premier d’entre eux, vanté pourtant Grand Communiquant s’il en est… ?

Une fois de plus, cette caste arrivée aux affaires en 2017 est parfaitement impuissante à se remettre en question et à changer « de logiciel » comme d’autres changent de « braquets » lorsque la situation l’exige.

Preuve en est cette comparaison plus abracadabrantesque encore qu’odieuse, faite par Valérie Hayer pour insulter ses adversaires : « Hier, Daladier et Chamberlain, aujourd’hui Le Pen et Orban. Les mêmes mots, les mêmes arguments, les mêmes débats. Nous sommes à Munich en 1938. »

Outre l’absurdité historique de telles invectives, imagine-t-on un instant en Macronie que les noms « Daladier » et « Chamberlain » ou encore la référence à « Munich en 1938 » puisse dire quoi que ce soit à l’immense majorité des moins de trente ans (ou 40 ans, selon les plus pessimistes) de nos compatriotes ? N’auraient-ils pas été davantage interpellés s’il avait été fait référence à Gargamel ou à Dark Vador ? Ou encore au Joker pour les fans de Batman, sans oublier les aimables Hannibal Lecter ou Voldemort pendant qu’on y est ?

Le malheur pour les macronistes est à l’évidence l’absence de mise à jour de leur logiciel. D’où les bugs désormais à répétition.

Mais pire que de rater son train ou de monter dans un autre, c’est de se demander non seulement où aller, mais sans doute plus encore d’ignorer où est la gare.

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lundi, 18 mars 2024

En Vendée, dimanche 14 avril à 15 h : conférence de Patrick Jardin

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Un communiqué de Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen :

Le 13 novembre 2015, Patrick Jardin perdait sa fille dans l'attentat politique commis au Bataclan. Un événement qui a bouleversé le cours de son existence.

"Si je peux, par mon action, si petite soit-elle, empêcher d’autres crimes odieux, ma fille ne sera pas morte pour rien", a-t-il récemment lancé... Il sera donc notre invité le dimanche 14 avril 2024 en Vendée (La Vieille Herse , chemin du Gué, 85300 Le Perrier). Patric Jardin nous présentera et dédicacera son livre : "Pas devant les caméras".

Ce livre est le cri de colère d'un père à qui on a arraché son enfant. Colère contre les barbares islamistes d'abord. Mais aussi colère contre la lâcheté des politiciens qui n'ont rien fait pour s'opposer à l'islamisation de la France !

Mais comment juger un homme qui a subi une perte si douloureuse ? Patrick Jardin n'a plus rien à perdre. Il n'a qu'un seul objectif : empêcher de nouvelles tragédies où disparaîtraient d'innocentes victimes comme sa chère Nathalie.

Je vous invite dès maintenant à réserver vos places : 

rassemblementvendeen@outlook.fr

Venez nombreux soutenir Patrick Jardin le dimanche 14 avril... Haut les coeurs.

23:28 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il faut rompre avec l’UE, cette caricature d’Europe

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Alain de Benoist, Front populaire n° 16 cliquez ici

Dès le départ, la construction de l’Europe s est déroulée en dépit du bon sens.

Quatre erreurs essentielles ont été commises on est d’abord partis de l’économie et du commerce au lieu de partir de la politique et de la culture en s’imaginant que, par un effet de cliquet, la citoyenneté économique déboucherait mécaniquement sur la citoyenneté politique, ce qui était une illusion.

On a voulu créer l’Europe à partir du haut, au lieu de partir du bas.

On a préféré un élargissement hâtif à des pays mal préparés pour entrer dans l’Europe, à un approfondissement des structures existantes.

On n’a. enfin, jamais voulu statuer clairement sur les frontières de l’Europe et sur les finalités de la construction européenne. Dans de telles conditions, l’Union européenne ne pouvait être qu’un vecteur parmi d’autres d’une idéologie dominante dans laquelle elle a toujours baigne.

(…) Les États et les nations ont été amputés d’une grande partie de leur souveraineté qui a ensuite disparu dans un trou noir, sans que l’on voie s’affirmer une véritable souveraineté européenne. Une Europe-puissance pourrait avoir un sens existentiel pour les Européens, une Europe-marché n’en a aucun.

Source EuroLibertés cliquez ici

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Ne pas préférer Aya Nakamura n’est sûrement pas une faute morale

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Dans Valeurs Actuelles, le père Danziec réagit à la polémique autour de Aya Nakamura :

« Choisir, c’est renoncer » explique-t-on aux enfants. Les parents responsables savent que l’apprentissage de la gestion de ses frustrations fait partie du b.a.-ba de l’éducation. Mais décider, faire un choix, implique aussi de se positionner. Or l’actuelle dictature du politiquement correct modifie désormais les perspectives.

« Choisir, c’est renoncer », assurément et, hélas, plus que jamais ! Chacun se trouve sommé de faire un choix, mais pas n’importe lequel : celui qui convient aux normes du prêt-à-penser dominant. Finie l’heure du relativisme des années 2000, la doxa woke des années 2020 ordonne de choisir son camp. Et gare à celui qui, par malheur, ne choisirait pas celui du bien ! Faire tel ou tel choix discordant signifie renoncer à obtenir – ou conserver, c’est selon – son rond de serviette sur de nombreux plateaux.

Plus de Pilate possible, l’impératif est d’exprimer des préférences qui soient en adéquation avec la marche du monde. On ne peut passer son tour, il faut hurler avec la foule. Pour rester à flot, les conditions sont édictées : renouveler continuellement sa fidélité dans une certaine forme de transgression. No border, no limit.

L’affaire Aya Nakamura s’avère à cet égard éloquente de mauvaise foi. Les mêmes qui fustigeaient la prestation de Jean Dujardin, à leur goût trop franchouillarde, lors du lancement de la dernière coupe du monde de rugby, sont ceux qui se réjouissent à présent d’un indiscret publié dans L’Express

L’artiste franco-malienne aurait en effet été sollicitée par Emmanuel Macron pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris de 2024. Cette information a immédiatement provoqué des réactions en chaine sur les réseaux sociaux et dans le monde politique. Choix disruptif de la Présidence, s’il venait à se confirmer ?

Il faut dire qu’en dépit des succès commerciaux d’Aya Nakamura, son champ lexical et le sujet de certaines de ses chansons peinent à faire spontanément l’unanimité. C’est peu de le dire. Bien sûr, la ministre des Sports s’est félicitée « du rythme » et « de la vitalité » de sa musique – « c’est ça que j’adore » confiait-elle dans un enthousiasme surfait au micro de C à vous – d’autres comme Gérard Larcher ou Marion Maréchal ont manifesté un enthousiasme inversement proportionné.

Des questions se posent pourtant : peut-on librement critiquer le choix d’Aya Nakamura pour représenter la France lors des prochains Jeux ? A-t-on le droit de considérer un tel projet comme un coup politique ?  D’estimer cette décision comme non avenue ? Et, dans le même temps, ne pas se voir soupçonné de racisme ?

Pourra-t-on encore demain se justifier de préférer un chant corse à une salsa brésilienne, les yodels d’outre-Rhin aux paroles équivoques de Djadja ? Aura-t-on le droit de choisir autre chose que ce que l’on nous propose, que ce que l’on nous impose ? Oserai-je à l’avenir, à l’instar d’un Julien Clerc, clamer sur les toits « Ma préférence à moi » ?

La question « des goûts et des couleurs », pour être abordée paisiblement, réclame de la nuance. Il est par exemple possible d’aimer Renaud, ses drôleries, ses rimes et ses trouvailles littéraires, d’avoir les yeux humides en écoutant Mistral Gagnant, de s’amuser de sa description de la France dans Hexagone, d’épouser son hommage au monde féminin dans Miss Magie, sans pour autant se retrouver dans ses idéaux de gauche.

De la même façon, il m’apparaît capital de pouvoir revendiquer un droit. Celui de ne pas se sentir à l’aise devant l’éventuel choix d’Aya Nakamura, le droit d’être circonspect à l’écoute de sa musique, le droit de ne pas se retrouver dans ses codes de langage ou vestimentaires sans pour autant devenir l’objet d’une reductio ad hitlerum. A-t-on, finalement, le droit de ne pas aimer ou d’apprécier quelqu’un sans que les procès d’intention fusent de toute part ?

Il y a exactement 40 ans, en février 1984, Jean-Marie Le Pen professait dans l’émission L’heure de vérité, croire aux choses réelles, aux attachements et aux devoirs hiérarchiques. Au journaliste d’Antenne 2, Albert du Roy, le fondateur du Front National partageait, décontracté et souriant, avec l’agilité oratoire qui fit sa réputation, son échelle des sentiments et des dilections :

« J’aime mieux mes filles que mes cousines, mes cousines que mes voisines, mes voisines que des inconnus, et des inconnus que mes ennemis. Par conséquent, j’aime mieux les Français. C’est mon droit. »

« C’est mon droit. » Certes ! Ce droit, proclamé de manière toute granitique, se prolonge aujourd’hui par un autre : le droit de ne pas souscrire au piège des sophismes. De ceux qui enferment et caricaturent. Vous n’êtes pas pour un engagement des forces armées françaises en Ukraine ? Vous êtes donc poutinistes béats. Vous appréciez CNews ? Vous vous complaisez dans une chaîne d’opinion.

Vous manifestez pour la défense du mariage entre un homme et une femme ? Vous sombrez dans l’homophobie. Vous émettez quelques réserves au sujet de la vaccination obligatoire du personnel soignant ? Vous délirez dans le complotisme. Vous préférez la messe en latin ? Vous grossissez les rangs de l’intégrisme.

Tous les oukases imaginables ne viendront pas à bout d’une vérité bien établie : l’amour véritable nécessite la liberté de ne pas aimer. Le Christ lui-même a accepté de s’y soumettre. Ne pas préférer Aya Nakamura n’est sûrement pas une faute morale. Il est sans doute même plutôt le signe qu’un amour plus fort sommeille dans le cœur de 73% des Français. Un amour qui, loin de l’esbroufe politique, ne demande qu’à être nourri en profondeur. A bon entendeur.

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Stanislas Rigault, président de Génération Z, invité de Livre noir

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Pour info, la séance à l'Assemblée :

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18 mars 1978 : assassinat de François Duprat

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Pour mieux connaître la vie et

l'engagement de François Duprat cliquez ici

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dimanche, 17 mars 2024

RAPPEL : jeudi 21 mars, à Paris, Alban d'Arguin invité des Rendez-vous du Centre Charlier

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Alban d'Arguin est l'auteur de Réchauffement climatique, enquête sur une manipulation mondiale (Pardès, 2022)  et de Eoliennes, un scandale d'Etat (Synthèse nationale, 2017).

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Pour le commander cliquez ici

À la découverte d’un conflit oublié

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Dans sa longue histoire belliqueuse, la France a fait la guerre à presque tous les peuples de la planète, directement ou quand ces derniers étaient des possessions coloniales de puissances européennes. Bien des Français pensent cependant que seules les États-Unis d’Amérique ont échappé à cet esprit guerrier.

Le livre d’Éric Schnakenbourg, professeur d’histoire moderne à l’Université de Nantes, rétablit une vérité oubliée. On ignore en effet qu’à la fin du XVIIIe siècle, les marines étatsunienne et française s’affrontent en Atlantique Nord, en mer des Caraïbes et aux Antilles. L’auteur rappelle que « construit en 1954, le Mémorial du corps des Marines des États-Unis […] est dédié à tous les Marines qui sont morts au service de leur pays depuis 1775. Le piédestal porte l’inscription des différentes guerres auxquelles ils ont participé. Il y a, d’abord, la guerre d’Indépendance (1775 – 1783), puis la French Naval War (1798 – 1801). La première guerre dans laquelle les États-Unis, comme nation indépendante, furent engagés les opposa à la France (p. 11) ».

À la « Guerre navale française », les historiens préfèrent parler de « Quasi-Guerre », d’où le titre de son ouvrage : La Quasi-Guerre. Le conflit entre la France et les États-Unis 1796 – 1800 (Tallandier, 2024, 320 p., 22,50 €). Pourquoi cette expression ? Parce que, d’une part, il n’y eut jamais de déclaration officielle de guerre, soit par la France, soit par les États-Unis, et, d’autre part, les combats uniquement en haute-mer causèrent une centaine de morts.

L’université hexagonale traite peu ce sujet. En revanche, l’historiographie anglo-saxonne déborde. Cette étude passionnante plonge le lecteur dans les méandres complexes d’un « proto-conflit » aux retentissements politiques, militaires, économiques, diplomatiques et financiers considérables.

La « Quasi-Guerre » s’apparente à une guerre de course classique. On y trouve des corsaires qui cherchent en priorité à interrompre les échanges commerciaux entre l’Angleterre et ses terres antillaises. Dans le contexte de la Révolution française, les marins français veulent aussi protéger leurs riches îles sucrières. Or, le 19 novembre 1794, les États-Unis signent avec l’Angleterre le traité de Jay dont les articles prévus contredisent, selon Paris, le traité commercial franco-américain de 1778. Jay n’empêche pas la Royal Navy d’enrôler de force sur ses bâtiments des citoyens américains perçus comme des sujets rétifs de Sa Gracieuse Majesté.

Par ailleurs, les tensions révolutionnaires en Europe ont de vives répercussions dans la vie politique de la jeune république américaine. Les Républicains – à ne pas confondre avec l’actuel parti républicain – suivent Thomas Jefferson et s’inspirent de l’exemple français, y compris des sans-culottes jacobins. Ils se mobilisent contre les Fédéralistes de John Adams qui développent une interprétation aristocratique de la Constitution de 1787. Leurs détracteurs les qualifient d’« Anglo-Fédéralistes »...

La lourde dette financière des États-Unis envers la France, la lenteur des communications, les maladresses des représentants français, la complexe affaire XYZ et le souci des États-Unis de conserver leur neutralité active et lucrative favorable aux flux commerciaux transatlantiques attisent les tensions franco-américaines. L’ouvrage ne verse pas dans l’« histoire-bataille ». Grâce à la consultation d’archives inédites, l’auteur s’intéresse au sort des Français présents aux États-Unis et des Étatsuniens installés en France. Plusieurs États fédérés se rallient à une francophobie exacerbée. Celle-ci est pourtant ancienne et fréquente. On peut sur ce point reprocher à l’auteur d’évacuer le féroce sentiment anti-français qui animait George Washington. Avant d’être le chef indépendantiste, il s’est formé à l’art de la guerre sous l’uniforme anglais avant même le début de la Guerre de Sept Ans (1756 – 1763), cette première guerre mondiale.

Mis sous pression, le gouvernement fédéral révoque ainsi l’autorisation accordée aux consuls d’exercer leurs fonctions. Les Fédéralistes au pouvoir adoptent en outre des lois d’exception : exclusion de tout étranger dangereux pour la sécurité nationale et la paix; arrestation et expulsion de tout étranger de plus de 14 ans dont le pays serait en guerre contre les États-Unis; définition de la sédition perçue « comme une trahison au service de la France (p. 200) ». Aujourd’hui perdurent toujours ces mesures légales déjà appliquées dans l’histoire : « internement de cent vingt mille Américains d’origine japonaise durant la Seconde Guerre mondiale au nom des lois sur les étrangers de 1798, ou encore des poursuites qu’aurait encourues Elon Musk en vertu du Logan Act de 1798, s’il avait été confirmé qu’il avait appelé Vladimir Poutine pour parler de paix dans le contexte de la guerre entre la Russie et l’Ukraine à l’automne 2022 (p. 245) ».

Cependant, les relations ne sont pas totalement rompues. Ministre des Relations extérieures de la République française, Talleyrand négocie avec difficulté avec trois émissaires étatsuniens. Il revient finalement au Premier Consul Napoléon Bonaparte de régler ce conflit. Le retour de la paix en mer impliquera en 1804 la vente du très vaste territoire de Louisiane. La Quasi-Guerre contraint enfin le gouvernement fédéral à lancer l’US Navy.

Les États-Unis remportent donc la Quasi-Guerre. Malgré leurs intentions isolationnistes, ils acquièrent un statut de puissance à la fois terrestre et océanique. Il est néanmoins dommage qu’Éric Schnakenbourg n’explique pas qu’un troisième conflit – la Seconde Guerre d’Indépendance contre la Grande-Bretagne (1812 - 1815) - fort bien étudié par Sylvain Roussillon en 2012, va accélérer les ambitions géopolitiques des États-Unis. Ils s’intéresseront bientôt à tout l’hémisphère occidental. Il en découlera - au-delà d’une fermeture formelle et partielle (les intérêts économiques priment sur les intérêts étatiques) - la doctrine Monroe en 1823, puis la « Destinée Manifeste » vers 1845. La Quasi-Guerre confirme surtout que la plus grave erreur de Louis XVI fut d’intervenir aux côtés des Insurgents américains.   

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°106, mise en ligne le 12 mars 2024 sur Radio Méridien Zéro.

23:38 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal du Chaos

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13:45 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 15 mars 2024

À quatre jour du 19 mars, soixante-deux ans après le cessez-le-feu en Algérie, une réflexion, en passant…

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Synthèse nationale

Hier, jeudi 14 mars, sur Cnews, à L’heure des Pros. Question du magistrat honoraire Philippe Bilger à Pascal Praud : « À partir de quand, Pascal, à votre avis, la dénonciation absolue de la barbarie du 7 octobre, accompagnée de la demande d’un cessez-le-feu, peut n’être pas qualifiée de soutien à la cause palestinienne ? » Réponse de l’intéressé : « C’est le mot "cessez-le-feu" qui pose problème. Est-ce que vous cessez le feu avec une organisation terroriste ? (…) Le mot "cessez-le-feu" a en lui-même une ambiguïté »…

Pour mémoire, cette position était celle des partisans de l’Algérie française qui refusaient tout idée de négociation et, plus encore, de cessez-le-feu avec le FLN qui, alors, quelques décennies avant le Hamas, utilisait déjà l’islam et la terreur comme des armes au service de sa cause. On connaît la suite : le gouvernement gaulliste a négocié, a conclu un cessez-le-feu avec les fellagas et leur a finalement abandonné le territoire.

Soixante-deux ans après la fin de la « sale guerre », il est tout de même curieux de voir aujourd’hui cette compréhension pour la position de l’État d’Israël (parfaitement compréhensible) alors même qu’il continue d’être de bon ton de pourfendre celle des partisans du maintien de la France en Algérie…

En fait, cette contradiction trouve son explication dans une formule : « Malheur aux vaincus ! »… Les perdants ont toujours tort. Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire…

20:43 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Interview d'Emmanuel Macron : une prestation pitoyable et grotesque.

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Retenez-moi ou je fais un malheur !

Synthèse nationale

Prisonnier de sa posture jusqu’au-boutiste, plus matamore que matador, un chiffon rouge dans une main, en guise de muleta, et un cure-dents dans l’autre, en lieu d’épée : Emmanuel Macron est apparu hier au soir, une fois de plus, dans sa criante, sa cruelle vérité. Celle d’un moulin à paroles creuses et à formules alambiquées qui prend ses désirs pour des réalités, brasse de l’air et, en fin de compte, ne produit que du vent.

Sa France, financièrement dans le rouge, est en quasi-faillite. Elle est l’un des États européens les plus désindustrialisés. Son taux de chômage reste à un niveau inquiétant. Son agriculture est au bord de l’asphyxie. Elle se révèle incapable de reprendre la main en matière d’immigration et sa communauté nationale se divise, se délite. Le wokisme abrutit ses universités et grandes écoles. Une partie de ses flics et de ses profs déclarent vivre désormais dans la peur. Une partie de ses maires jettent l’éponge. Ses banlieues menacent en permanence de s’enflammer au moindre prétexte tandis que des mafieux en noir y règlent leurs comptes à la kalachnikov. Son armée, dont le budget a jusqu’ici servi de variable d’ajustement, se trouve réduite à la portion congrue ; matériellement échantillonnaire,  manquant de munitions, sans véritable réserve, elle est incapable pour l’heure de faire face à une guerre de haute intensité… Et notre omniprésident, omniprésent, omniscient, omnipotent, nous parle de « fin de l’insouciance », de « guerre existentielle », de « sécurité des Français qui se joue en Ukraine ». Il nous enjoint d’être forts et de ne fixer aucune limite à notre soutien à Kiev…

Cette détermination feinte, ce virilisme de pacotille, ces coups de gueule surjoués, qui inquiètent notre population et nos alliés bien plus qu’ils ne les galvanisent, doivent bien faire rire à Moscou… Pathétique et grotesque : que dire, que retenir d’autres de ces trente-six minutes d’entretien ? Décidément, les trois années à venir vont être bien longues…

15:42 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Du Donbas à Gaza

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Certes me direz-vous le conflit israélo-palestinien nous concerne moins que le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie. Sauf que ce conflit entre juifs et palestiniens ne manque pas de répercussions dans notre pays où vivent plusieurs millions d’immigrés d’origine arabe et de confession musulmane. Qui restent plutôt calmes pour le moment. Macron préférant se focaliser sur les dangers que représentent les mouvements dits d’extrême droite où quelques dizaines de cinglés s’agitent… sans grand péril en la demeure. Non, ce qui retient notre attention, c’est bien la différence de nature de ces deux conflits. Là où les juifs entendent éradiquer le Hamas, ils détruisent non seulement les villes de la bande de Gaza mais encore affament des populations qu’ils sont en train de clochardiser. Le premier ministre Netanyahu n’écoute même plus les injonctions de son souteneur américain d’arrêter le massacre dans la bande de Gaza et de lever le pied.

Tout autre est la guerre en Ukraine où deux armées régulières se font face, où les attaques contre des civils ne sont en rien frontales. En Ukraine les populations ne sont pas affamées et les Ukrainiens continuent de vendre leur blé – entre autres – au reste du monde. On pourrait ajouter que les intérêts européens se situent nettement plus du côté de la Russie que de ce Moyen Orient où l’unique enjeu est le pétrole. Si Monsieur Macron avait un peu de bon sens, de la culture et savait lire une carte, au lieu de jouer les va-t-en-guerre, il engagerait les Européens de suggérer à Zelensky de rechercher les voies de la négociation plutôt que d’envoyer ses compatriotes au casse-pipe pour le seul profit des intérêts américains. En attendant, Natacha Polony dresse avec justesse un panorama du drame qui se joue à Gaza et des questions qui ne manquent pas de se poser.

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Source : Marianne 14/2/2024

14:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 14 mars 2024

Espagne : Près de 400 factieux indépendantistes catalans amnistiés par les Cortes

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Michel Festivi

Comme je l’annonçais la semaine dernière la loi d’amnistie exigée par Carles Puigdemont (en photo ci-dessus) le chef des indépendantistes catalans qui avait entraîné un mouvement considérable contre l’État espagnol, sa constitution et ses institutions vient d’être votée par 178 voix contre 172.

L’examen de la loi va désormais passer au Sénat dominé par le Parti populaire, mais malgré l’opposition de la chambre haute qui tentera de retarder l’application du texte, la loi sera sans doute entérinée définitivement fin mai selon les observateurs.

Cette mesure qui permet de blanchir même les actes de terrorisme et de trahison, et qui ne faisait pas partie du programme du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) du Premier ministre Pedro Sanchez en juillet 2023, au moment des élections législatives, constitue un détournement total du droit pénal espagnol au profit des seuls critères du droit européen comme l’ont reconnu les députés Junts, parti indépendantiste catalans, eux-mêmes lors du débat avant le vote, se félicitant de la conformité de ces dispositions au droit européen.

Alberto Feijoo le leader du Parti populaire, le premier parti aux Cortes a eu beau dénoncer la soumission de Sanchez aux indépendantistes catalans, et Santiago Abascal le chef de Vox (droite nationale espagnole) « un cas de corruption », rien n’y a fait. D’ailleurs Sanchez a refusé de participer aux débats, arrivant dans l’hémicycle juste avant le vote. Cette attitude hautaine et méprisante lui est habituelle.

Le 30 janvier, les sept députés Junts avaient refusé de voter la loi qui n’incluait pas les délits de terrorisme et de trahison. Immédiatement la plus haute instance judiciaire espagnole annonçait la reprise des poursuites contre Carles Puigdemont exilé en Belgique. Sanchez était donc soumis à une pression considérable des indépendantistes catalans.

Alberto Nunez Feijoo, président du Parti populaire, a pourtant dénoncé toujours et encore, comme Vox, la division de l’Espagne ainsi « qu’une absence absolue de conviction et de scrupules » de la part de Sanchez, et, comme en écho, un député catalan, Joseph Cervera rappelait au Premier ministre que de toute façon « le conflit politique entre la nation catalane et la nation espagnole existe toujours ». Comme quoi les indépendantistes catalans n’ont strictement aucune reconnaissance envers le PSOE, qui pourtant a fait exactement ce qui lui était demandé, le doigt sur la couture du pantalon. Jamais un tel exemple de soumission électoraliste n’avait été à ce point enregistré.

Cette affaire qui secoue grandement l’Espagne intervient de surcroît dans un climat délétère de plaintes nombreuses contre divers barons socialistes dont la présidente actuelle des Cortes Armengol, qui était alors présidente des Baléares jusqu’en mai 2023, pour des faits de prévarications lors de la crise sanitaire dans le cadre de marchés publics qui auraient été frauduleux.

Des élections auront lieu prochainement au Pays basque puis à l’automne en Catalogne. Il y a fort à parier que les indépendantistes de ces deux régions vont encore progresser. A moins que les élections européennes de juin ne rebattent les cartes pour la Catalogne ? L’éclatement de la nation espagnole n’a jamais été aussi proche. Cela contaminera-t-il d’autres pays européens comme la France ? Rien n’est moins impossible.

18:55 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Arrestations de militants identitaires : a-t-on encore le droit de faire de la politique nationaliste en France ?

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Xavier Eman

Gérald Darmanin poursuit inlassablement sa politique de répression visant les mouvements patriotes, catholiques et identitaires. C’est d’ailleurs le seul domaine où il se montre efficace, et même implacable.

Le ministre de l’intérieur a ainsi demandé l’ouverture d’une enquête, sur la base de l’article 40, pour des soupçons de reconstitution de ligue dissoute. Suite à cette décision, 12 militants du mouvement « Argos » ont été interpellés et 4 sont actuellement recherchés. Leur crime ? Faire partie d’un groupe politique présentant des ressemblances avec « Génération Identitaire », mouvement (honteusement) dissout en mars 2021 en Conseil des ministres. Sur cette base, le ministre de l’intérieur a donc décidé de mobiliser d’importants moyens judiciaires et policiers pour organiser l’arrestation de ces militants patriotes.

Voilà quelles sont les priorités de nos autorités dans un pays qui croule sous la délinquance et la criminalité et où l’insécurité la plus barbare règne sur des pans entiers du territoire !

Revenons par ailleurs sur ces fameuses « ressemblances » qui valent à ces jeunes gens d’être traités comme des criminels. Selon une source proche du dossier, citée par BFM TV, le groupe « Argos » serait accusé « de poursuivre les mêmes buts » que le mouvement dissout. Quels buts ? S’opposer à l’immigration de masse ? Dénoncer les conséquences néfastes de celle-ci sur la société ? Défendre la culture et l’identité française et européenne ?

Mais ne sont-ce pas là les « buts » de toute structure nationaliste et patriote digne de ce nom ? Et dans ce cas la tentative de criminalisation d’Argos n’est-elle pas de facto une tentative d’interdiction de tout discours critique sur l’immigration et, au final, de tout engagement identitaire ?

C’est pourquoi ces nouvelles interpellations n’ont rien d’anecdotiques et que les patriotes, de tous âges et de toutes obédiences, auraient bien tort de s’en désintéresser au prétexte qu’elles ne concernent qu’un « groupuscule ». Car ce crescendo de répression n’est rien de moins que la remise en cause progressive des libertés politiques dans notre pays et ce glissement autoritaire pourrait bientôt atteindre des structures ou partis qui se croient aujourd’hui « à l’abri », à tel point qu’ils en viennent même parfois à hurler avec les loups. Calcul peu digne et fort dangereux car lorsque le « cordon sanitaire » ne suffit plus, on peut aisément le renforcer ou le remplacer par un « cordon judiciaire ».

Nos libertés fondamentales, de pensée et d’expression, ne peuvent pas être sacrifiées sur l’autel de considérations médiatiques ou électoralistes.

Le Nouveau Présent cliquez ici

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J’espère que Macron ne va pas commémorer le 19 mars 1962 !

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Manuel Gomez

Je veux espérer que le Président Macron ne prendra pas la décision de commémorer le 19 mars 1962, comme le fit en son temps François Hollande, et cela pour plaire au Président algérien Tebboune qui nous rendra visite, paraît-il, en septembre ou octobre.

Le 19 mars 1962 et les « Accords d’Évian » ne peuvent être considérés comme la fin de la guerre d’Algérie mais uniquement comme « le cessez-le-feu » de notre côté et non pas de celui de nos ennemis, le FLN et l’ALN qui, eux, ont poursuivi les enlèvements, les exécutions, les assassinats de civils innocents, de jeunes militaires, alors que nos forces armées restaient « l’arme au pied ».

Et surtout si ces commémorations sont proposées sous les conseils de ce soi-disant historien, Benjamin Stora.

Cette année la France pourrait à la rigueur fêtée le 62e anniversaire de « la fin de la guerre d’Algérie » mais non pas de « l’indépendance de l’Algérie », laissons ce souvenir aux Algériens, il ne nous concerne pas !

Il y aurait, paraît-il, un « dossier mémoriel » qui causerait bien des soucis au président de la République, Emmanuel Macron, et à son gouvernement. Qu’on le rassure, qu’on les rassure : « On s’en bat les « lucioles » de vos repentances mémorielles !

Après la méprisante « génuflexion » d’Emmanuel Macron, lors de sa déclaration (« La colonisation fut un crime contre l’humanité »), le président a beaucoup à se faire pardonner, bien que, en ce qui me concerne, il n’aura jamais « mon pardon » car, depuis son élection, lui et les siens n’ont jamais cessé de donner des gages de repentance aux Algériens :

- La responsabilité de l’armée française dans la mort du militant communiste Maurice Audin, complice de nos ennemis et traître à sa patrie.

- Les crimes inexcusables, comme lors de la manifestation du 17 octobre 1961, ce « mensonge d’État », cette mascarade organisée de toutes pièces par le Parti communiste en accord avec le FLN.

Jamais un mot, une seule parole, pour honorer les dizaines de milliers de victimes du FLN et de l’ALN depuis le 1er novembre 1954 et jusqu’en juillet 1962.

Nous n’attendons, ni ne souhaitons, aucune reconnaissance de l’État actuel, ni des précédents d’ailleurs. Le « conflit des mémoires » est le cadet de nos soucis.

Nous savons qui furent les responsables de cette première « fracture » entre la métropole et les départements d’Algérie, concernant l’envoi des « Appelés » du contingent afin de « défendre ces colons milliardaires » : Guy Mollet et son gouvernement socialiste.

Nous savons la responsabilité de la France de l’époque concernant la fusillade du 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger, ordonnée par le ministre de l’Intérieur Christian Fouchet, sur ordre de De Gaulle.

Nous savons la responsabilité de la France de l’époque concernant le « massacre des innocents » dans les semaines qui ont précédé et suivi ce 19 mars et jusqu’au 5 juillet 1962 à Oran et le déshonneur de l’armée française « aveugle et invisible » par ordre du général Katz et du chef de l’État !

Vos « repentances mémorielles » vous pouvez les ranger « où je pense », monsieur le président et messieurs les ministres, nous n’en n’avons que faire.

- Le président Abdelmajib Tebboune réclame à notre pays les « souvenirs » que nous avons conservé de l’émir Abd el-Kader. Ne serait-il pas souhaitable de lui rappeler que ce patriote algérien a découvert la France, après sa défaite, et l’a adoptée jusqu’à la servir et cela comme la majorité des millions d’Algériens qui ont fui l’Algérie (et sa République populaire mais certes pas démocratique) ces dernières décennies !

Riposte laïque cliquez ici

12:06 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ukraine : entretien avec Alexei Pouchkov

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Il n’est pas un seul militaire digne de ce nom qui oserait affirmer que l’armée ukrainienne serait en mesure de bouter les Russes hors de la région du Donbas qu’elle occupe solidement. Alors que les Américains semble se retirer du jeu, que les Européens doutent de plus en plus – sauf minus Macron saisit d’ukrainie subite – et que l’on peut lire tout et n’importe quoi dans la presse, Valeurs actuelles a pris l’heureuse initiative  d’interroger Alexei Pouchkov, ancien président, entre autres, de la commission des Affaires étrangères de la Douma, pour faire le point et dresser un état des lieux à ce stade du conflit. Il est par ailleurs l’auteur d’un ouvrage, le Jeu russe sur l’échiquier global (OMD éditions).

Lire la suite ICI

Source : Valeurs actuelles, 14/03/2024

10:54 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lancement d'une nouvelle revue catholique : "Caritas", la revue du Pays réel

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Saluons la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Le numéro 1 sera consacré à la lutte contre la haine anticatholique. Article d'Alain Escada.

Pour en savoir plus cliquez ici

00:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 13 mars 2024

Les élections européennes du 9 juin prochain : quelques enseignements du dernier de sondage Ipsos.

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Cette enquête d’opinion réalisée du 1er au 6 mars pour Le Monde, le Cevipof, la Fondation Jean Jaurès et l’Institut Montaigne nous offre un aperçu de la situation et du rapport de force actuels, à trois mois des élections européennes (trois mois durant lesquels beaucoup de choses peuvent changer).

Premier enseignement : le taux de participation devrait se situer dans la moyenne (faible) des précédentes élections européennes : pour l’heure, seules 44% des personnes interrogées déclarent avoir l’intention d’aller voter. Pour rappel, en 2019, 50% des inscrits se sont rendus dans les bureaux de vote contre 42,4% en 2014 et 40,6% en 2009…

Deuxième enseignement : cette faible participation, si elle se confirme, promet de nouveau un nombre de suffrages exprimés des plus réduits : entre 40 et 42% des électeurs inscrits (ce qui, une fois de plus, devrait poser le problème de la représentativité des futurs élus, puisque 58 à 60% des inscrits n’auront pas voté pour eux).

Troisième enseignement : comme pour les élections précédentes, les 60 ans et plus apparaissent comme les plus disposés à se rendre aux urnes : 58% ont l’intention de voter (55% des 60-69 ans et 62% des 70 ans et plus), contre 29,5% des 18-34 ans (soit deux fois moins).

Quatrième enseignement : parmi les personnes déclarant être certaines d’aller voter et exprimant une intention de vote, 31% choisissent le RN, 18% la liste macroniste, 11,5% celle du PS, 8,5% celle des verts, 7% celle de LFI, 7 % celle de LR, 5% celle de Reconquête, 3,5% celle du PCF et 2,5% celle de Debout la France…

Cinquième enseignement : parmi ces mêmes personnes déclarant être certaines d’aller voter et exprimant une intention de vote, 32% choisissent une liste clairement située à gauche ou à l’extrême gauche, 18% optent pour la liste macroniste et 46,5% pour une liste située en principe à droite (RN compris)…

Sixième enseignement : parmi les 18-24 ans déclarant être certains d’aller voter et exprimant une intention de vote, plus de la moitié (52%) choisissent une liste de gauche ou d’extrême gauche (35% se prononçant pour les verts et LFI ; 15% pour le PS et le PCF…), 31% optent pour le RN (faisant de sa liste la première dans cette classe d’âges), 6% se tournent vers LR, 4% choisissent la liste macroniste et 3% celle de Reconquête…

Septième enseignement : parmi les 18-34 ans déclarant être certains d’aller voter et exprimant une intention de vote, 45% se prononcent en faveur d’une liste de gauche et d’extrême gauche (29% pour les verts et LFI), 32,5% choisissent le RN, 8,5% la liste macroniste, 4,5% celle de LR et 3% celle de Reconquête…

Huitième enseignement : parmi les 60 ans et plus déclarant être certains d’aller voter et exprimant une intention de vote, 27% se prononcent en faveur d’une liste de gauche et d’extrême gauche (dont la moitié pour celle du PS), 27,5% choisissent le RN, 24% la liste macroniste, 9% celle de LR et 5,5% celle de Reconquête…

Neuvième enseignement : la liste RN réalise ses meilleurs scores parmi les 25-59 ans (35,5% en moyenne, contre 31% des 18-24 ans et 27,5% des 60 ans et plus), et parmi les ouvriers et les employés (50,5% en moyenne, contre 23,5% des cadres et des professions intermédiaires). En revanche, la liste Reconquête réalise ses meilleurs scores parmi les 50 ans et plus (5,5% en moyenne, contre 3% des 18-49 ans) et attire la même proportion (à peu près) de cadres, de professions intermédiaires, d’employés ou d’ouvriers (5% en moyenne pour les deux premières catégories, contre 4% en moyenne pour les deux dernières).

Dixième enseignement : la liste RN attire 58% des ouvriers déclarant être certains d’aller voter et exprimant une intention de vote ; ce qui, pour cette catégorie socio-professionnelle, la place loin devant celles des macronistes, des verts (7% des ouvriers chacune), de LFI (6%), du PS (5%) ou de Reconquête (4%)…

Onzième enseignement : la liste Reconquête attire deux fois plus d’ouvriers et d’employés (4%) que celles du PCF et de Lutte ouvrière (2% chacune en moyenne).

Douzième enseignement : un peu plus d’un quart (26%) des retraités déclarant être certains d’aller voter et exprimant une intention de vote choisissent le RN ; un deuxième quart opte pour Macron ; et un troisième pour le PS et l’extrême gauche (les verts, LFI, le PCF) ; 10% choisissent LR ; et 6% Reconquête…

En conclusion : pour les nationaux et nationalistes, le 9 juin, une seule liste, celle de Reconquête menée par Marion Maréchal !

En matière d’élection, comme en tout autre matière d’ailleurs, la macronie aime aller au plus facile. Son conformisme bien-pensant, son manque d’imagination et de courage la portent naturellement à se tourner vers les vieilles recettes, même les plus éculées. À trois mois des prochaines élections européennes, la voici donc qui, une nouvelle fois, déploie la tactique en deux temps à laquelle elle a déjà eu recours à l’occasion des précédents scrutins.

  1. Elle s’emploie à imposer l’idée que tout se joue entre elle-même et le RN.

  2. Elle s’efforce de « rediaboliser » ce dernier.

L’objectif de la manœuvre est clair. D’une part, provoquer un réflexe de « vote utile » en faveur des deux adversaires présentés comme étant les « principaux », afin de marginaliser tous les autres. D’autre part, susciter la peur dans une partie de l’électorat, avec l’espoir de se renforcer au détriment du parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella… La ficelle est un peu grosse mais puisqu’elle a déjà servi avec succès pourquoi ne pas nous en remettre une couche…

Pour notre part, nous ne marchons pas ! Les européennes sont en effet des élections à un seul tour, au scrutin de listes à la proportionnelle (à la plus forte moyenne). Ce qui signifie que la notion de « vote utile » n’a ici aucun sens. À condition de franchir la barre des 5%, toutes les voix obtenues permettent d’avoir des élus et donc de faire représenter ses idées au sein du Parlement européen. Il ne s’agit donc pas de voter pour la liste qui paraît la mieux placer face à celles que l’on veut contrecarrer mais de voter pour ses idées, pour la liste qui les incarne le mieux, c’est-à-dire, en ce qui concerne les nationaux et les nationalistes, pour celle de Reconquête menée par Marion Maréchal !

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19:18 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La dernière Darmarinade : 14 anciens militants de Génération Identitaire arrêtés !

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Lucette Jeanpierre Riposte laïque cliquez là

Gérald Darmanin, dit Moussa, aurait-il mal supporté que nos amis des Bobards d’Or se soient payé sa tête en le récompensant pour la brillante saison qu’il nous a faite, depuis les supporters anglais du Stade de France et les Kevin et Mattéo des émeutes, sans oublier d’autres exploits et notamment son épouvantable bilan, pour les Français, qu’il est payé pour protéger ?

Les amis de Jean-Yves Le Gallou ont donc inventé le mot “Darmarinade” pour évoquer les prouesses de Moussa. Celui-ci vient de justifier ce nouveau qualificatif en faisant arrêter quatorze anciens membres de Génération Identitaire, à Paris, à Lyon et en Savoie. Cliquez ici

Ont-ils attaqué des policiers, ou des adversaires politiques, comme le font régulièrement les gauchistes ? Ont-ils menacé de commettre des attentats, comme le font régulièrement les islamistes ? Ont-ils saccagé un centre-ville, comme le font systématiquement les casseurs de gauche, en toute impunité ? Ont-ils menacé la tenue des Jeux olympiques prochains ? C’est encore plus grave. Ils sont accusés de reconstitution d’association dissoute, rien de moins. Quelques-uns auraient créé une association, l’Argos, qui entre autres est allée apporter son soutien à Cherbourg à une jeune Française, Mégane, sauvagement violée avec un manche à balai par Oumar, une Chance pour la France multirécidiviste.

On parle également – mais cela n’est pas confirmé à cette heure – d’autres militants d’une association, l’Asla, qui soutient les lanceurs d’alerte. Faut-il rappeler que la dissolution, honteuse et scandaleuse, de Génération Identitaire, n’a été justifiée par aucune violence, mais qu’il est tout simplement reproché à ces militants d’aimer leur pays, de défendre ses frontières et de réclamer que les droits sociaux soient réservés en priorité aux Français. Dans cet esprit, ils ont dénoncé SOS Méditerranée et l’invasion sauvage organisée dans notre pays et dans toute l’Europe, et l’impunité du racisme anti-blanc. Il paraît que tout cela constitue un délit qui vous classe en dehors des valeurs de la République, et mérite, sous le règne de Macron et de Moussa, la dissolution.

Faut-il rappeler le contexte dans laquelle ces opérations de basse police se déroulent ? Nous sommes à quelques mois des Jeux olympiques, qui inquiètent de plus en plus, par les risques qu’ils comportent, et la légèreté de l’homme de Beauvau, selon de nombreux spécialistes. Dans le dernier Journal du Dimanche, des policiers s’inquiétaient notamment du recrutement de certains réservistes qui ont davantage un profil de terroriste que de policier ! On pourrait penser que l’ensemble des forces de police, dans ce contexte, est mobilisé pour surveiller les islamistes et les gauchistes, les seuls fauteurs de troubles possibles. Nous avons la preuve qu’il n’en est rien. Combien de policiers ont-ils été mobilisés pour écouter ces jeunes patriotes, les suivre, les surveiller, et finalement les arrêter ? Autant d’heures qui n’auront pas été utilisées contre les islamistes ! C’est tout simplement criminel, c’est de la non-assistance à peuple français en danger.

Depuis un an, Darmanin a accéléré la répression contre la mouvance patriote et identitaire. Au lendemain d’une manifestation en hommage à un militant nationaliste, Sébastien Deyzieu, Darmanin, sous la pression de la gauche, a sorti une circulaire liberticide, ordonnant à ses préfets d’interdire tout rassemblement “incitant à la haine”. Avec une telle circulaire, les rassemblements de Callac, Saint-Brevin, Bélâbre, Beyssenac, La Roche-sur-Yon et autres n’auraient jamais eu lieu.

Les décisions les plus invraisemblables, prenant des libertés avec l’État de droit dont ils se réclament, ont été prises. Des manifestations ont été interdites, comme celle de l’Action française, mais à chaque fois, le tribunal administratif désavoue le pouvoir, qui remet en cause un droit fondamental des libertés publiques, celui de se réunir, et de manifester. Mais il faut pour les associations financer un référé, qui coûte cher. On a même interdit à l’Iliade d’honorer, dans un lieu privé, la mémoire de Dominique Venner.

Darmanin a ensuite multiplié les dissolutions, avec des prétextes grotesques. Civitas s’est vu reprocher une phrase tenue par Pierre Hillard, qui n’est même pas membre de cette association, et se voit dissous en conseil des ministres pour antisémitisme, rien de moins ! Quand on entend les propos des députés Insoumis, de NPA et des pro-palestiniens qui, en toute impunité, comparent Israël à l’Allemagne nazie, on mesure encore plus le côté arbitraire d’une telle décision.

Comme si cela ne suffisait pas, c’est ensuite une association sans histoire, Academia Christiana, que Moussa, veut dissoudre. Cela se déroule dans un contexte où ce régime harcèle CNews, et où une commission parlementaire digne des procès de Moscou, impulsée par les Insoumis, a sommé la chaîne de rentrer dans l’ordre. Une quarantaine de jeunes ont voulu rendre hommage à Brasillach, ils ont passé 24 heures en garde à vue, et 48 heures pour celui présenté comme leur chef, Marc de Cacqueray-Valmenier. Notre site croule sous les plaintes (12 procès en attente), un de nos contributeurs, Charles Demassieux, a été placé à deux reprises en garde à vue, avec son matériel informatique espionné, tandis que notre fondateur, Pierre Cassen, a subi sa deuxième perquisition en sept ans, avec confiscation de tout son matériel informatique et téléphonique. Notre fondateur craint un coup tordu du pouvoir, et pense qu’il veut en finir par tous les moyens avec notre site. Rose Martin vient de prendre une plainte de la part du procureur de Rennes, Astruc, et d’un maire écolo, qui ont organisé une lecture pour enfants dans une bibliothèque municipale, effectuée par des drag queens. De jeunes militants identitaires de Rennes ont organisé une protestation pacifique. Le responsable a été condamné à 4 mois de prison ferme simplement pour avoir fait un discours expliquant pourquoi il était en désaccord avec l’attitude de la municipalité. Le procureur Astruc – encore lui – qui a la réputation d’un grand laxisme avec les racailles, en réclamait six ! Nos amis de Polemia ont dû changer de salle pour pouvoir tenir leur 15e Bobards d’Or, sous la pression du maire socialiste de Paris, soutenu par le sénateur communiste Ian Brossat. Et nos députés n’ont rien trouvé de mieux que de voter une loi qui criminalisera tout propos privé jugé haineux ! Sans oublier que Pierre Cassen vient d’être condamné, même avec du sursis, de manière ridicule… pour avoir donné des conseils de féminité à une avocate gauchiste, présidente de la LDH de Montpellier.

Voilà la France dans laquelle Darmanin nous entraîne tous les jours un peu plus. Des intimidations, des arrestations, des dissolutions, des perquisitions qui n’ont qu’un but : faire taire par tous les moyens la mouvance patriote et identitaire, quand les racailles et les migrants terrorisent les Français et multiplient les agressions et que les milices gauchistes, bras armés du régime, agissent en toute impunité, protégés par Darmanin.

Bien évidemment, chaque patriote doit apporter toute sa solidarité et tout son soutien aux militants politiques harcelés et pourchassés par ce régime de plus en plus totalitaire.

Le dossier de Darmanin s’alourdit passablement et le jour où il va passer devant un tribunal pour rendre des comptes sur son action au ministère de l’Intérieur, on lui souhaite de prendre de bons avocats. Et Dupond-Moretti ne sera pas disponible, car il sera dans le box avec lui, et beaucoup d’autres.

Pour informations sur le liberticide Darmanin :

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Samedi 6 avril, à Dunkerque : banquet de la Fédération du Nord du Parti de la France

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Samedi 6 avril, le Parti de la France organise un repas militant à Dunkerque (59) en présence de Thomas Joly, Président du Parti de la France, Maxime Leroy, Délégué régional du PdF, et Victor Jan de Lagillardaie, membre du Bureau politique du PdF.
 
Au menu : Welsh/Carbonade/Brioche perdue. PAF : 36 €.
Inscription obligatoire : pdfdunkerqueflandre@gmail.com
 
RAPPEL :

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