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lundi, 03 novembre 2025

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Casse-tête ferroviaire pour les « femmes à barbe » et les « hommes en jupe »

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La chronique de Philippe Randa

C’était il y a… 70 ans, à un mois près. Le 1er décembre 1955, Rosa Parks, une dame à la peau d’ébène, refusa de céder sa place à un homme blanc comme la loi le lui imposait. Cela se passait dans la ville de Montgomery, en Alabama, aux États-Unis d’Amérique.

On considère désormais que la désobéissance de Rosa Parks fut l’étincelle qui déclencha outre-atlantique le mouvement des droits civiques pour que « les Afro-Américains puissent bénéficier comme tout autre Américain des droits civiques inscrits et garantis par la Déclaration d’indépendance et la Constitution des États-Unis sans limitation juridique ou restriction juridique que ce soit. »

Fort bien et qui songerait de nos jours à réinstaurer une quelconque ségrégation – séparation imposée, de droit ou de fait, d’un groupe social d’avec les autres – dans quelques transports en commun que ce soit ?

T’as qu’à croire !

En France, une jeune femme de 26 ans, de nationalité brésilienne, ayant été victime d’une tentative de viol sur le RER C dans le Val-de-Marne fin novembre, une certaine Marie K., usagère régulière, elle, du RER D, a lancé une pétition pour que des wagons soient à l’avenir réservés aux femmes et aux enfants dans les RER et Transiliens.

Une pétition qui « cartonne » selon le site actuParis (11.000 signataires au 1er novembre) qui nous rappelle que « l’idée n’est pas nouvelle et remonte même à la naissance des réseaux de métros et trains urbains, fin XIXe et début XXe siècle. Aujourd’hui, de nombreuses villes et pays à travers le monde ont déjà mis en place des espaces réservés aux femmes dans les métros ainsi que les trains, qu’ils soient métropolitains comme les RER et Transilien en Île-de-France ou interurbains comme les TGV et TER : c’est le cas de plusieurs régions indiennes depuis les années 1950, de plusieurs agglomérations japonaises depuis le début des années 2000, de Mexico depuis 2008 ou encore de la Malaisie depuis 2010. En Europe, l’Allemagne, l’Autriche ou encore la Suisse propose des espaces réservés aux femmes dans les trains de nuit et/ou régionaux. »

La jeune femme brésilienne ou Marie K. pourraient-elle, l’une et/ou l’autre, connaître un jour la même célébrité que Rosa Parks ?

Toutefois, la perspective de wagons ainsi réservés aux femmes et aux enfants, accompagnées, comme le suggère cette pétition de « mettre en place une signalétique claire et visible pour identifier ces wagons » ne risque-t-elle pas de déclencher d’autres inévitables revendications de la part de tous ceux qui n’ont d’autres obsessions que de « dégenrer » tous azimuts ?

Car dans quels wagons seront autorisés « femmes à barbe » et « hommes en jupe », ces « non-binaires » en jargon de la bien-pensance, soit celles ou ceux qui « peuvent ne se sentir ni homme ni femme, les deux, ou toute autre combinaison des deux. Le terme “non-binaire” désigne donc toutes les possibilités en dehors d’une identité strictement féminine ou masculine », selon le site questionsexualite.fr.

That is the question, comme qui dirait.

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Mardi 11 novembre, en Languedoc : Fête du cochon de la Ligue du Midi

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Lundi 3 octobre, à 8 h 15 : Eric Zemmour était sur Sud Radio

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Non, la France n’a pas de «part algérienne»


La France en Algérie : la colonisation se heurte à de profondes  contradictions

 

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Je lisais, ce matin, sur l’écran de mon téléphone, la tribune publiée dans Libération par un jeune sociologue, Paul-Max Morin : « Mais qu’est-ce qu’ils vous ont fait les Algériens pour que vous les détestiez autant ? ». Je marchais sur la dune de Léchiagat, ce mince cordon de sable battu par le vent d’ouest, entre la lagune où trône un imposant menhir et l’océan. Le ciel était clair, la mer montait. Il y a quelque ironie à découvrir, dans un journal français, ce texte où l’auteur reproche à la France d’avoir « nié sa part algérienne ». Cette formule, à elle seule, mérite qu’on s’y arrête. Elle concentre tout le malentendu d’une génération élevée dans la repentance et coupée du sens des civilisations.

La France n’a pas de part algérienne ; elle a une histoire avec l’Algérie. C’est bien différent. L’histoire, c’est ce que l’on regarde, que l’on juge, que l’on clôt ; la « part », c’est ce qu’on prétend porter en soi, comme une greffe morale. En érigeant la colonisation en matrice identitaire, Paul-Max Morin ne parle plus d’histoire, il parle de filiation. Il fait de l’Algérie un organe constitutif de la France, comme si notre pays devait désormais se penser à moitié africain. C’est la même opération mentale que celle qui transforme la faute en dette et la dette en identité.

Ce discours n’est pas neuf ; il reprend la vieille antienne de la gauche post-coloniale : substituer à la nation un empire de la culpabilité. L’auteur voit dans le vote parlementaire, la dénonciation des accords de 1968 sur la circulation et le séjour des Algériens, un « retour de la haine ». En réalité, c’est l’inverse : mettre fin à un régime d’exception, c’est restaurer l’égalité. Ces accords furent signés dans le déséquilibre d’une décolonisation à vif ; ils ont permis, des décennies durant, un flux migratoire unilatéral, sans réciprocité ni maîtrise. Les dénoncer n’est pas humilier l’Algérie, c’est sortir du tête-à-tête colonial.

Ce qui trouble surtout Morin, c’est que la France ose redevenir sujet de son propre droit. Il lui reproche de rompre avec « la part algérienne de son histoire ». Il oublie que l’Algérie, depuis soixante-trois ans, est un État indépendant, et qu’il n’existe pas de mariage indissoluble entre nations. Les civilisations ne fusionnent pas ; elles se côtoient, parfois se combattent, parfois s’ignorent. Spengler l’avait vu mieux que personne : quand deux cultures se mêlent, la plus jeune ne prolonge pas la plus ancienne, elle la remplace.

Ce qui me frappe, c’est cette idée qu’une « part algérienne » habiterait la conscience française comme un héritage biologique. On invoque les harkis, les pieds-noirs, les métissages, les chansons, les films : tout ce que la mémoire émotionnelle peut fournir à la confusion politique. Mais l’histoire ne se résume pas à des images. Elle se construit sur des séparations. L’Empire romain avait fait de la Méditerranée un lac intérieur ; l’Islam, en conquérant le rivage sud, en fit une frontière. Depuis treize siècles, cette mer n’est plus un trait d’union, mais une limite entre deux ordres du monde : au nord, la civilisation européenne ; au sud, la civilisation arabo-musulmane.

Cette césure n’est pas un drame, elle est une donnée. Vouloir l’abolir par la morale, c’est refuser la géographie et l’histoire. La France, fille de l’Europe et du christianisme, ne s’agrandira pas en se dissolvant dans la nostalgie algérienne ; elle se fortifiera en redevenant fidèle à son propre génie. En réclamant qu’on reconnaisse « la part algérienne de la France », Morin inverse les rôles : c’est la France qu’il veut rendre dépendante, l’Algérie qu’il veut transformer en mère morale. Et ce faisant, il perpétue la logique coloniale qu’il prétend condamner : l’impossibilité de vivre séparés.

Je ne connais pas de « part algérienne de la France » ; je connais, en revanche, la part française de l’Algérie. Ce sont les routes, les ports, les lycées, les hôpitaux, les morts de 14-18 venus d’Oran ou de Constantine défendre une patrie lointaine. Cette part-là appartient à l’histoire commune, non à la culpabilité éternelle. Elle n’appelle ni excuses ni fusion, seulement la reconnaissance lucide de ce qui fut fait et défait.

Sur la dune, le vent m’apporte le grondement de l’Atlantique. Je songe que la mer, partout, est frontière avant d’être lien. Elle sépare des peuples qui ne s’ignorent pas, mais qui ne se confondent pas. Ce que Libération nomme « obsession raciste » n’est, en vérité, que la réapparition du sens des limites, sans lequel il n’y a ni nation ni liberté. La France n’a pas besoin de se redécouvrir « algérienne » ; elle a besoin de se rappeler qu’elle est encore France.

Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.

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dimanche, 02 novembre 2025

Samedi 8 novembre, à Versailles : conférence de Jean-Pierre Maugendre

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Mercredi 5 novembre, à Strasbourg : conférence de Régis Le Sommier (Omerta)

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En ce 1er novembre, jour des morts, ayons une pensée pour tous nos camarades disparus

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L’Europe face à la guerre en Ukraine

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La plupart d’entre nous n’avons que notre bon sens pour juger des situations dans lesquelles se fourrent les nations en général et l’Europe en particulier. Aujourd’hui plus qu’hier, le destin de l’Europe ne s’est jamais posé avec autant d'acuité, ballottée qu’elle est par les puissances comme l’Amérique, la Russie ou la Chine face auxquelles elle n’a rien de concret à proposer faute d’être elle-même une puissance. Et cette Europe de Bruxelles qui est censée unifier ne fait que désunir par l’inconséquence de ses choix. Avec en toile de fond, une Allemagne omniprésente et qui détermine bien des options. En France, quelques esprits seulement, débarrassés de toute pesante idéologie, nous offrent une lecture objective d’une géopolitique qui ne cesse d’évoluer au fil du temps et qu’un Donald Trump a rendu plus aléatoire que jamais. Pierre Lellouche est de ceux-là qui nous livre son analyse sur les conséquences de cette guerre en Ukraine que les Européens s’obstinent à vouloir soutenir à tout prix.

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Source : Journal du dimanche, 2/11/2025.

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« Donnons un avenir aux enfants blancs » : relaxe du candidat d'extrême droite à l’origine des affiches controversées

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Source Le Figaro cliquez ici

Pierre-Nicolas Nups et deux militants du Parti de la France étaient jugés pour incitation à la haine raciale après le collage, pendant la campagne des législatives, d’affiches controversées en Meurthe-et-Moselle.

Un candidat d'extrême droite aux législatives 2024, poursuivi pour incitation à la haine raciale pour une affiche appelant à donner «un avenir aux enfants blancs», a été relaxé, a-t-on appris samedi auprès de l'avocat de la Licra Nancy. Ce candidat, Pierre-Nicolas Nups, et deux militants du Parti de la France, ont été relaxés vendredi par le tribunal correctionnel de Nancy.

Le tribunal a retenu les exceptions de nullité soulevées par les prévenus et touchant à la procédure, a expliqué à l'AFP Me Stéphane Massé, avocat de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) Nancy. «On est très surpris parce que les exceptions de nullité qui avaient été soulevées ne tenaient pas la route, d'ailleurs le parquet s'était associé à notre position», a déclaré l'avocat.

«J'espère que le parquet fera rapidement appel de cette décision. Il est essentiel que la cour d'appel puisse réexaminer les faits et redire avec force qu'il n'y a pas, en France, de place pour les discours qui hiérarchisent les être humains», a aussi réagi auprès de l'AFP Franck Porterat, président de la Licra Nancy.

« Donnons un avenir aux enfants blancs »

Le parquet avait requis 100 jours-amendes à 10 euros, l'affichage de la décision de justice et trois ans d'inéligibilité contre Pierre-Nicolas Nups. Des peines de prison avec sursis et des amendes avaient été requises pour les deux autres prévenus.

Les trois hommes étaient jugés pour incitation à la haine raciale après le collage, pendant la campagne des législatives, d'affiches sur lesquelles on voyait un jeune garçon blond aux yeux bleus, avec le slogan «Donnons un avenir aux enfants blancs». L'affiche portait la signature du Parti de la France, un groupuscule qui n'a présenté qu'un seul candidat aux élections législatives de juin 2024, dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle. Elle avait été diffusée en particulier à Neuves-Maisons, commune de 7000 habitants de cette circonscription.

Le maire de Neuves-Maisons, Pascal Schneider, avait porté plainte ainsi que la Licra et SOS Racisme. Pierre-Nicolas Nups avait déclaré au journal L'Est républicain avoir «validé» cette affiche qui véhiculait selon lui «un message d'espoir pour notre jeunesse et rien d'autre». Pierre-Nicolas Nups avait été éliminé dès le premier tour des élections législatives, avec 10,06% des voix.

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samedi, 01 novembre 2025

L’explosion du racisme « anti-blancs », dans l’indifférence absolue des anti-racistes professionnels

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Michel Festivi 

Il y a des racismes qui ne provoquent nullement les foudres des organisations gauchistes patentées, gavées aux subventions publiques grâce aux impôts payés par les Français, c’est le racisme anti-blancs. Depuis des années, ce racisme se répand et se diffuse dans toute la société, comme une trainée de poudre, sans que les habituels prédicateurs grassement financés, ni voient rien à redire, bien au contraire. Seules certaines catégories de personnes peuvent être victimes du racisme, mais surtout pas les blancs.

Ce paradoxe des plus stupéfiants, vient encore tout récemment de trouver à s’exprimer, dans le silence quasi complet des hommes politiques et des médias, pourtant si prompts à réagir au moindre battement de cil soi-disant raciste. L’exemple nous vient d’une militante LFI, Imane Hamel, le 16 octobre dernier, lors d’un meeting à Clichy-sous-Bois. Après avoir fustigé le sentiment « nationaliste », car les blancs vivants en France n’ont pas le droit d’aimer leur patrie charnelle, et ajouter pour faire bonne mesure que : « les musulmans sont devenus les victimes expiatoires de la désespérance sociale », elle n’a pas hésité a proclamé que : « les arbres généalogiques sont brandis comme des trophées et la clarté de peau devient source de fierté.... une réécriture de l’histoire, le peuple français est réduit à une lignée de sang, à la culture sclérosée ». Comme propos racistes, on se pose là.

Puis, elle lance cette phrase qui aurait dû, de la gauche au centre et jusqu’à la droite dite républicaine, enflammer contre elle le débat public : « La France n’est pas une nation ethnique, mais une nation politique, sa terre est un creuset d’immigration dont les ancêtres ne sont pas plus les Gaulois que les Francs, les Wisigoths, les Alamans, les Juifs ou les Arabes », et d’ajouter cette allégation racialiste au plus haut point : « Nous savons par-dessus tout que nous n’avons pas à nous justifier de notre présence car nous ne sommes pas moins français que celui dont la seule gloire malheureuse est d’être né blanc. »

« La seule gloire malheureuse d’être né blanc ». Voilà qui est lâché, et ce en toute impunité. Julien Odoul député RN de l’Yonne a twitté bien à propos : « Le racisme avec le sourire, quand c’est pourri, c’est LFI ». Si beaucoup d’internautes ont réagi, aucun des grands leaders politiques ne sont intervenus, et à ce jour, sauf erreur de ma part, aucune plainte n’a été déposée, contre ces propos, et surtout pas par SOS racisme, la fameuse Ligue des droits de l’Homme, ni le MRAP et toutes ces associations qui n’ont de lutte contre le racisme qu’à géométrie variable.

François Bousquet, journaliste, avait écrit il y a quelques mois, un livre-enquête décapant sur ce thème : Le racisme antiblanc, l’enquête interdite, publié aux éditions de la Nouvelle Librairie. Accusant la gauche d’un racisme justement « à géométrie variable », rajoutant dans un entretien du 1er août 2025 au Figaro : « le déni du racisme antiblanc est devenu une discipline olympique chez nombre de chercheurs et sociologues ».

Justement, le sociologue, historien et chercheur Pierre-André Taguieff, est l’exception bienvenue. Comme il l’indique pour Le Figaro magazine : « pour les néoantiracistes, la blanchité est un péché originel ». Il vient de publier aux éditions H&O, Du racisme en général et du racisme anti-blancs en particulier. Pour lui, il s’agit d’une mise en accusation globale, d’un groupe humain « caractérisé avant tout par la couleur de peau de ses membres », dès lors, du racisme chimiquement pur.

Dénonçant le postcolonialisme, le décolonialisme, la criminalisation des nations occidentales, Taguieff répond en quelque sorte à Amine Hamel : « le nationalisme n’est pas nécessairement raciste, ni même xénophobe : la distinction entre « nous » et « eux » (ou les autres) ne prend pas nécessairement la figure d’une opposition manichéenne ». L’antiracisme est devenu une idéologie en elle-même, et pour cette idéologie, le racisme anti-blancs est désormais une composante absolue. Car « les activistes du néoantiracisme racialiste, pratiquant un terrorisme intellectuel importé du monde anglo-saxon et s’inspirant de « la religion woke », autant que de la propagande « antisioniste », a déferlé sur l’Europe et singulièrement sur la France, avec la complicité de tous ceux qui entendent reléguer certains partis, certaines organisations ou associations dans le seul rôle d’épouvantail identitaire.

Comme il l’analyse, les blancs sont criminalisés, diabolisés, voués aux gémonies. Effectivement, nombre de médias et d’intellectuels continuent mordicus à nier ce racisme anti-blancs, accusant « l’extrême droite », d’être à l’origine de ce concept. Pourtant les exemples abondent. Des policiers s’étaient faits gifler par un gardé à vue aux cris de « sales blancs ». Rokhaya Diallo s’évertue à nier le racisme anti-blancs. Nick Conrad, un rappeur qui avait intitulé un clip « Pendez les blancs », a pourtant été relaxé en appel. Imaginons l’inverse ?

Autre sociologue dans la même veine que Taguieff, Mathieu Bock-Côté, qui multiplie les chroniques sur le thème du « Le racisme anti-blancs, le déni ». Et de pousser le raisonnement plus encore : « Il y a dans une certaine jeunesse issue de l’immigration, une haine de la France qui s’inscrit dans une mouvance... de partition du territoire...La France n’est plus une nation, mais un territoire qu’on veut pousser vers la guerre des races. »

Et que penser des dénis de ce racisme anti-blancs dans la tragédie de Crépol, ou le meurtre de Thomas a été proféré aux cris de « sale blanc ». Pourtant, à ce stade, le crime raciste n’est toujours pas reconnu par la justice, et des journalistes se sont évertués à dénigrer et nier la coloration raciste de ce crime, attaquant une. Comme le disait Péguy dans Notre jeunesse : « Il faut toujours dire ce que l’on voit ; surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ». À croire que certains, notamment à gauche et à l’extrême gauche, mais pas que, sont aveugles, où ferment les yeux, quand cela les arrange.

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ÉRIC ZEMMOUR DIMANCHE 2 OCTOBRE À MIDI SUR BFM TV

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Le journal du chaos

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Les migrants ne s’assimilent pas…

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L’économiste américain, professeur à la George Mason University (Virginie) est l'auteur d'une théorie de la « transplantation culturelle » : selon lui, les immigrés importent les préférences économiques de leurs pays d'origine, au risque d'affaiblir la croissance des pays les plus innovants. Il est l’auteur d’une trilogie iconoclaste dont les deux premiers volumes interrogent respectivement le rôle du QI moyen d’un pays et la démocratie de ses institutions, dans sa richesse économique. L’Observatoire de l’immigration et de la démographie présente cet ouvrages. Le Figaro s’est entretenu avec Garett Jones.

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Source : Le Figaro 23/10/2025

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Un entretien avec Michel Festivi, auteur du nouveau livre "Francisco Franco, au caudillo pour l'Espagne"

Festivi-Michel-quadri.jpegEntretien avec Michel Festivi, avocat honoraire et historien, qui vient de publier aux éditions Déterna et Synthèse nationale, dans la « Bio Collection », dirigée par Francis Bergeron et David Gattegno : Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

Vous venez de publier une biographie de Francisco Franco, dans cette nouvelle collection, pourquoi cet intérêt pour ce personnage si décrié, voire honni ?

Pour plusieurs raisons. La première, j’entendais célébrer le 50e anniversaire de la mort de Franco, qui est décédé le 20 novembre 1975, et qui fut un militaire, un politique et un homme d’État considérable au XXe siècle. La seconde justement, pour lutter contre les désinformations et les mensonges qui sévissent contre cet homme, qui aura vaincu le communisme qui allait s’emparer de son pays, protéger l’Espagne de la seconde guerre mondiale, puis ensuite, ancra sa patrie dans la modernité, et en fit la 9e puissance économique au monde. Cette biographie s’inscrit dans le droit fil de mes précédents livres, remettre l’histoire en l’endroit, rétablir les faits, faire le tri entre les causes et les conséquences, bref lutter contre les vilénies déversées depuis des lustres. Enfin l’occasion m’en a été donnée par la création de cette nouvelle aventure éditoriale, l’association de deux éditeurs, Déterna et Synthèse nationale, assistés par Francis Bergeron et David Gattegno, qui réalise de superbes iconographies, dont celles qui parsèment cet ouvrage. Cette Bio Collection, qui ne publiera que des biographies, m’a sollicité pour cette entreprise nouvelle, des bios resserrées et qui brisent les discours convenus et stéréotypés.

Qu’apporte de plus, ou de nouveau, votre biographie, car beaucoup d’ouvrages ont été écrits par de nombreux historiens déjà sur Franco ?

Les principales biographies sont déjà anciennes, plus de vingt ans. Cela date. D’autre part de nombreux auteurs, à quelques exceptions près, reprennent les computations maintes fois ressassées, Franco était un piètre militaire, un piètre politique, il n’avait aucune vision stratégique. Soit on l’assimile à Hitler ou Mussolini pour en faire un dictateur au petit pied, soit on prétend qu’il n’arrivait pas à la cheville de ces hommes qui ont fracassé l’histoire du XXe siècle. Or justement, je démontre que Franco était un militaire très courageux et de grand talent, un politique très avisé, et un homme d’État exceptionnel, et qu’il n’a jamais été un dictateur à l’égal de Staline, Hitler, Mussolini, et que d’autre part l’Espagne franquiste n’a jamais été un état totalitaire. De plus j’apporte un éclairage différent sur beaucoup de points et de sujets.

L’Espagne était-elle vraiment à la merci du communisme ?

Absolument, tous mes livres précédents le démontrent, notamment le tout dernier, publié par Dualpha en juillet dernier : Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, 1936-1939. Depuis 1934, l’Espagne se débattait contre les volontés des gauches révolutionnaires espagnoles de prendre et garder le pouvoir par la force des armes. Franco joua un rôle certain dans leurs échecs, en 1934 d’abord, puis plus encore au cours des années suivantes, avec l’arrivée des staliniens et de la IIIe internationale dans le pays entre 1936 et 1939.

Quel fut le rôle de Franco pendant la seconde guerre mondiale ?

Un rôle déterminant et très méconnu, c’est ce que je m’emploie à exposer. A la tête d’un pays quasi ruiné par plusieurs années de soubresauts et d’attaques révolutionnaires, Franco et son équipe, certains de ses ministres, réussirent à naviguer entre les bourrasques, et sauver l’Espagne d’un naufrage certain si elle s’était alliée avec Hitler ou Mussolini. La roublardise de Franco fut sans pareille, et de surcroit, quasiment seule dans une Europe nazifiée, L’Espagne fut pour des milliers de juifs pourchassés de partout, une bouée de sauvetage.

L’après-guerre fut très dur pour l’Espagne ?

Oui, mais là encore Franco sut mobiliser le peuple espagnol, qui « dans ses profondeurs » entendait soutenir celui qui l’avait sorti des immenses ornières dans lesquelles il aurait dû sombrer. Petit à petit, l’Espagne se redressa et revint dans le concert des nations, j’explique tout cela.

Comment Franco s’y prit-il pour faire de l’Espagne, la 9e puissance économique du monde ?

En faisant confiance en des hommes nouveaux, des techniciens, des spécialistes dans l’agronomie, l’industrie, le commerce, la finance. Franco hésitait beaucoup avant de prendre des décisions, mais une fois prises, il laissait faire ceux en qui il avait donné sa confiance.

Il prit aussi son temps pour donner à l’Espagne, sa future organisation politique pour après sa mort ?

Il hésita pendant des années, sachant très bien qu’après lui, l’Espagne reviendrait à une démocratie normalisée, il en avait parfaitement conscience, mais ne voulait pas précipiter les choses. Ce n’est qu’en 1969, qu’il entreprit de faire légiférer sur le nouveau régime monarchique qui prendrait sa suite. Il avait tout organisé, dans un contexte assez complexe.

Sa fin de règne fut assez difficile voire tragique ? 

Oui, son agonie s’éternisa, bien trop longtemps. Une camarilla incompétente tenta de le maintenir en vie le plus longtemps possible. Cette courte période ne fut pas très glorieuse.

En définitive, que reste-t-il aujourd’hui dans l’Espagne de 2025, du franquisme :

Si l’on raisonne à très court terme, pas grand-chose. Mais si on prend de la hauteur, on s’aperçoit que l’Espagne qui aurait dû subir le joug soit du communisme, soit du nazisme, revient de très loin. Quand les socialo-communistes des plus sectaires qui gouvernent actuellement le pays, et qui briment toute liberté de pensée, seront démocratiquement chassés du pouvoir, et que les Espagnols se ressaisiront, on s’apercevra alors que cette période de l’Histoire fut nettement plus positive que négative. Cette biographie, comme tous mes autres livres, s’inscrit dans le temps long du combat des idées pour lutter contre les démagogies qui empoisonnent nos sociétés européennes, et singulièrement en Espagne et en France.

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Michel Festivi, Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne, La Bio Collection, éditions Synthèse nationale et Déterna, iconographies de David Gattegno, 140 pages, 20,00 €.

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Samedi 15 novembre, à 16 h : Hommage à Charles Maurras au cimetière de Roquevaire (13)

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Vendredi 7 novembre : soirée Livr'arbitres à Paris à l'occasion de la sortie du nouveau numéro consacré à Yukio Mishima

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Vendredi 7 novembre : conférence du Parti de la France à Paris avec Scipion de Salm

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Le Parti de la France lance un cycle de conférences. La première se déroulera vendredi 7 novembre à Paris à 21h.

Le thème sera « Algérie française ou France algérienne ? » par Scipion de Salm, historien et membre du Bureau politique du Parti de la France. Thomas Joly, Président du PdF, se chargera de l'introduction.

La participation est d'une consommation à commander au bar de l'établissement avant d'accéder à la salle.

Réservation obligatoire : pdf-iledefrance@gmx.fr

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vendredi, 31 octobre 2025

Retour sur une votation inaperçue

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol 

En cette fin de mois d’octobre, la dernière lubie d’Emmanuel Macron serait de soumettre la réforme des retraites décalée, suspendue ou abrogée à un possible référendum. La démarche est étonnante pour un sujet d’une si grande complexité qu’il ferait passer la rédaction des traité de Maastricht de 1992 et constitutionnel européen de 2005 pour d’aimables facéties adolescentes. Un tel scrutin se révélerait aussitôt en plébiscite sur la personne même de l’actuel chef de l’État hexagonal. Oserait-il se suicider politiquement au point de cramer son éventuel retour élyséen en 2032 surtout si l’horrible « extrême droite » arrivait au pouvoir en 2027 ? La proposition présidentielle appartient pour l’instant à une divagation exprimée à haute voix.

La Confédération helvétique a l’habitude de convoquer ses citoyens à l’occasion de référendums – les votations –, souvent d’initiative populaire, c’est-à-dire lancées à partir d’un nombre suffisant de signatures. Les électeurs ont ainsi le droit d’annuler les décisions prises par le pouvoir législatif et mises en application, régime d’assemblée oblige, par le pouvoir exécutif.

Le 28 septembre 2025, deux votations se tenaient à l’échelle nationale. L’une d’elles concernait le sort de la loi sur l’e-ID. Il s’agit de la loi fédérale du 20 décembre 2024 sur l’identité numérique et d’autres moyens de preuves électroniques. Le gouvernement suisse – le Conseil fédéral – entend dématérialiser tous les documents officiels dont la carte d’identité dans une application conçue par les services de l’État suisse sur les fameux téléphones intelligents. Les autorités précisent volontiers que cette démarche demeure facultative. Les non-détenteurs de ces mini-ordinateurs portatifs ne seront pas affectés… pour l’instant.

Le résultat de ce vote est très serré : le oui l’emporte à 50,39% (49,61% de non). La participation s’élève à 49,55%. Si les cantons de Genève, du Tessin et de Vaud ont voté « oui », le Valais, le canton de Neuchâtel et celui du Jura s’y sont opposés nettement. On doit regretter la forte abstention pour un scrutin déterminant. Les Suisses ne perçoivent pas les risques et autres méfaits de l’intrusion de la cybernétique, d’État comme des entreprises, dans leur vie privée. Outre leur faible esprit civique pour la circonstance, les Suisses ne se rendent pas compte du détournement de la procédure. L’approbation du 28 septembre 2025 annule en effet le refus du 7 mars 2021. Ce jour-là, une votation rejetait la loi du 27 septembre 2019 sur les services d’identification électronique à 64,36% avec une participation de 51,29%. Commentateurs, politiciens et experts crurent que cette hostilité populaire résultait du climat de méfiance suscité par l’épisode covidien.

Ce rejet momentané ne signifia nullement l’émergence d’une attitude réfractaire ou contestataire. Un trimestre plus tard, le 13 juin 2021, les Suisses acceptaient à 60,20% la loi sur les bases légales des ordonnances du Conseil fédéral visant à surmonter l’épidémie de covid-19. Comment expliquer cette contradiction électorale flagrante ? Un important travail de persuasion sur l’opinion publique suisse a permis l’acceptation au final de ces choix liberticides. Sur la même lancée négative, le 26 septembre 2021, la Suisse approuvait le mariage pour tous à 64,10% !

Ces quelques exemples infirment la vision, largement défendue naguère par des Gilets jaunes naïfs, du référendum d’initiative citoyenne comme méthode radicale de résolution des problèmes politiques, sociaux et économiques. Les chantres du référendum vu en deus ex machina de la politique méconnaissent toujours le rôle et l’impact du système informationnel – médiatique sur la population. On retrouve ce phénomène dans le verdict des cours d’assises avec des jurés tirés au sort sur les listes électorales. Le manque criant de preuves tangibles (un corps jamais retrouvé) n’empêche pas la condamnation d’un accusé qui n’a jamais avoué et, au contraire, clamé son innocence.

L’emploi du référendum comme moyen de surmonter les pesanteurs institutionnelles enrobées sous le mantra surgi de la novlangue de l’« État de droit » n’est plus d’actualité. Un référendum est-il encore possible en France afin de contenir les autorité judiciaire hypertrophiée ainsi que l’ingérence des agences administratives indépendantes ? Une révision radicale de la Constitution de 1958, défigurée, pervertie et déséquilibrée, par l’article 11 ne serait-elle pas empêchée par un avis du Conseil constitutionnel ? Le gouvernement pourrait-il passer outre, quitte à engager l’épreuve de force et ouvrir les bureaux de vote malgré les menaces du dit-conseil ? À part quelques exceptions, le système médiatique, bras armé du Conseil constitutionnel, dénoncerait une soi-disant manœuvre despotique de la part du pouvoir. Le Conseil constitutionnel annulerait de facto tout résultat au préalable entaché par une abstention assez forte.

Décevons immédiatement les tenants du pouvoir populaire ! Le référendum n’est pas une panacée. Pour que la procédure référendaire soit optimale, il faut appliquer au quotidien une véritable démopédie, une instruction civique et politique permanente des citoyens. Cette exigence impliquerait en contrepartie une indispensable politisation des enjeux et des personnes. Or, avec le développement de nouveaux pouvoirs (militaire – renseignement, système médiatique, pègres, complexes techno-industriels et bio-technologiques) et la consécration de l’hyper-individualisme anomique, la tripartition institutionnelle chère à Montesquieu, s’estompe. La neutralisation du politique demeure l’événement principal de la présente phase historique de transition épochale, un interrègne confus entre une Modernité tardive, un postmodernisme wokiste et une Post-Modernité archéofuturiste.

Loin d’être une île isolée au cœur du continent européen, la Suisse démontre dès à présent par ses comportements électoraux sa pleine intégration aux rouages euro-atlantistes et globalistes du collectif occidental cosmopolite si bien qu’elle en est le vingt-huitième membre officieux de la pseudo-Union européenne. Sa neutralité devient formelle, rhétorique et illusoire. Le peuple suisse ne peut plus aller à l’encontre de cette assimilation silencieuse. Son modèle politique fondé sur le fédéralisme, la subsidiarité et le référendum s’étiole. Un mythe politique disparaît.          

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°172, mise en ligne le 29 octobre

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Résolution RN : hélas du vent contre l'invasion algérienne

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Certains s’enflamment pour une résolution adoptée à une voix près, comme si le Rassemblement National venait de remporter une bataille décisive contre l’invasion migratoire algérienne. Soyons réaliste : oui, dénoncer ces accords de 1968 entre la France et l’Algérie, c’est un geste qui va dans le bon sens, un rappel que ces reliquats coloniaux et gaullistes ont ouvert les vannes d’une immigration qui nous noie depuis des décennies. Mais une résolution ? C’est du vent symbolique, du théâtre parlementaire sans aucune force contraignante. Les accords restent bel et bien en vigueur, gravés dans le marbre administratif, et le flux insoutenable d’Algériens vers la France ne va pas s’arrêter net pour autant.

On nous vend ça comme une victoire du RN mais c’est une illusion d’optique. Car qu’est-ce qui change concrètement ? Rien. Les Algériens vont continuer d’arriver par milliers, protégés par ces privilèges bilatéraux qui font de la France une terre d’asile pour tous ceux qui fuient leur pays sinistré sans jamais l’assumer. À part l’extrême-gauche, qui voit en eux des martyrs éternels, plus personne en France ne peut sentir les Algériens. Même des Algériens installés ici de longue date, souvent les premiers à râler contre leurs congénères fraîchement débarqués, ne supportent plus cette importation massive de tensions, de clientélisme et de repli communautaire.

Les Algériens sont parmi les immigrés les plus hostiles au pays d’accueil, ils ont été élevés dans la haine rabique de la France. Ils ne viennent pas pour s’intégrer mais pour coloniser à leur tour, avec des exigences qui épuisent nos ressources et nos nerfs. Il faut renvoyer un maximum d’entre eux en Algérie, stopper net ces flux privilégiés et restaurer une souveraineté migratoire impitoyable. Une résolution ? C’est un pansement sur une hémorragie. Pour agir vraiment, il faudrait une loi, une volonté politique ferme de l'exécutif et non des incantations parlementaires qui nous bercent d’illusions. Tant qu’on s’arrête au symbole, l’invasion continue et la France s’affaiblit un peu plus chaque jour. Le vrai combat est dans les actes, pas dans l'autosatisfaction et les applaudissements éphémères.

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jeudi, 30 octobre 2025

Controverse sur la tauroctonie...

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Synthèse nationale, comme son nom l'indique, est un site (et une revue) non dogmatique. C'est un carrefour où se retrouvent des nationalistes identitaires dont le plus petit dénominateur commun est l'attachement indéfectible à notre nation et à notre civilisation.

Cela étant rappelé, il se peut que sur certains sujets que l'on peut considérer comme étant "secondaires", nos lecteurs aient des positions différentes. Dans un souci de "synthèse", et à partir du moment que que ces divergences ne touchent pas nos fondamentaux, il nous arrive de leur donner la parole.

Ainsi, hier, comme c'est toujours le cas à chacune de ses livraisons, nous avons annoncé la parution du nouveau numéro de notre confrère et néanmoins ami Terre & peuple magazine cliquez ici. Ce numéro aborde le sujet clivant du rite de la tauroctonie (1). Celui-ci, apparemment, ne fait pas l'unanimité dans nos rangs car nous avons reçu plusieurs messages à propos de la couverture publiée. 

Dans un souci de synthèse, nous publions ici des extraits du message de l'une de nos amies très chères, A., qui est opposée à cette tradition ancestrale (on ne peut pas être d'accord sur tout) :

...pour vous faire part du fait que je suis très choquée, d'une part par la dernière couverture de T&P, d'autre part par l'article, semble-t-il bien élogieux, en faveur de la tauromachie.
 
C'est une honte de faire ainsi la publicité pour la barbarie (quelle couverture horrible !) et enfin, est-ce que notre courant de pensée a vraiment besoin de donner une image de tortionnaires moyenâgeux d'animaux (...) ? N'a-t-on pas déjà assez à faire avec la vraie politique ? N'y a-t-il pas de jeux plus distrayants que celui de voir couler du sang sur des animaux qui souffrent bel et bien ?
 
Rite païen, oui, sûrement... Aussi cruel que les islamistes qui aiment aussi le sacrifice d'animaux et qui ne valent donc pas mieux que vous (...). Ce n'est pas en militant pour la mise à mort des taureaux qu'on va redresser la France ! (...)
 
Cet avis est tout à fait respectable, mais, pour notre part, nous ne polémiquerons pas sur ce sujet, les points de vues de chacun étant tranchés. L'essentiel de notre combat dépasse ce sujet marginal, même si celui-ci a de l'importance pour beaucoup de nos amis. A. a exprimé son opinion, l'opinion contraire est exposée dans la revue T&P. Chacun peut ainsi se faire une idée. Voilà qui est dit...
 
S N
 
(1) La tauroctonie, du grec ancien ταῦρος (« taureau ») et κτείνω (« tuer »), désigne le sacrifice d'un taureau. 

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Le cauchemar du Louvre

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Françoise Monestier, Polémia cliquez là

Après le vol honteux des joyaux impériaux au Louvre, Françoise Monestier – journaliste à la plume acérée que les lecteurs de Polémia connaissent bien et apprécient – dénonce les multiples dérives du premier musée du monde.

Polémia

Le prestige terni

« Le Louvre est une des cartes de visite de la France », claironnait Laurence des Cars quelques jours après un somptueux dîner de gala organisé le 4 mars dernier en marge de l’exposition Louvre Couture, qui a fait dialoguer pendant plus de six mois — et pour la première fois — mode et objets précieux. Le tout avec la bénédiction et la collaboration financière des grandes maisons de luxe que sont Vuitton, Chanel, Dior et Balenciaga. Elles avaient répondu présentes à l’appel de la petite-fille de l’écrivain Guy des Cars qui, à l’occasion de ce raout de prestige, engrangea la coquette somme de 1,5 million d’euros de dons. Une belle somme certes, mais une goutte d’eau dans la mer pour une chercheuse de fonds en quête perpétuelle de sous à mettre dans la cassette du premier musée du monde.

Huit mois plus tard, et après le spectaculaire braquage dominical du 19 octobre, la carte de visite est sérieusement écornée, n’en déplaise à Rachida Dati qui, dans un premier temps, avait balayé d’un revers de main l’événement et ne reconnaissait aucune faille dans le dispositif de sécurité avant — lors d’une audition devant le Sénat — de reconnaître que ce « cambriolage est un échec pour le Louvre ». De son côté, Laurence des Cars s’est contentée de qualifier « d’incident » ce vol spectaculaire avant d’affirmer que les systèmes de sécurité du Louvre fonctionnaient parfaitement, mais qu’il fallait d’abord et avant tout lutter contre la diffusion de fausses informations auxquelles il était urgent de faire la chasse. Et ne parlons pas d’Emmanuel Macron, qui se moque du tiers comme du quart de la sécurité dans les musées, lesquels ne sont pour lui qu’une façon de promouvoir sa vision du monde. Ainsi, en mars 2018, lors d’une réunion au musée Picasso à laquelle il avait convié le gratin muséal parisien, il avait osé dire : « Celles et ceux qui s’occupent des musées pourraient être considérés comme conservateurs. Je veux croire le contraire. » Sept ans plus tard, ses vœux se sont réalisés avec une Laurence des Cars qui confond patrimoine et business d’entreprise.

Sauver le système

Après une semaine de flottement et l’arrestation de deux des quatre auteurs de l’attaque, les conservateurs des grands musées de France et du vaste monde — du musée du Prado au Metropolitan Museum, en passant par le British Museum et le musée Guggenheim — se sont fendus d’une tribune dans Le Monde pour endiguer les flots de critiques venues du monde entier et apporter un soutien franc et massif à Laurence des Cars. Ils ne pouvaient évidemment pas choisir Le Figaro, qui a ouvert ses colonnes aux orphelins du Louvre et à Didier Rykner, l’infatigable animateur de La Tribune de l’Art, qui défend contre vents et marées notre patrimoine et a contredit point par point la défense de Laurence des Cars, en précisant que, depuis maintenant plus de trois ans, les rapports d’activité du musée ne font nullement mention des problèmes de sécurité du site, superbement oubliés par une patronne qui a très bien su faire aménager une salle à manger privée pour la coquette somme de 490 000 euros et a convaincu Macron de la nécessité de lancer de grands travaux pour le projet « Renaissance du Louvre ». Ainsi, le 28 janvier dernier, tenait-il très longtemps le crachoir promettant « sécurité et sûreté des collections ». On connaît la suite.

Dans cette courte tribune du Monde, les signataires constatent que « leurs institutions ne sont pas épargnées par la brutalité du monde », mais que « les musées ne sont ni des bastions, ni des coffres-forts ». Certes, et il est vrai que l’intrusion d’une bande d’écologistes fous armés d’instruments contondants ou de pots de peinture rouge afin d’endommager un tableau — comme cela fut le cas en janvier 2024 au Louvre, où la Joconde fut aspergée de soupe au potiron — a de quoi refroidir n’importe quel conservateur de musée. Même chose quand des voleurs mandatés par des gangs ou des collectionneurs font main basse sur des tableaux ou des tabatières de grande valeur, comme récemment à Cognacq-Jay, ou chouravent des porcelaines chinoises rarissimes au musée de la Porcelaine à Limoges. Ces spécialistes du patrimoine oublient tout simplement, dans leur tribune, de poser la question de la recrudescence des vols et d’évoquer la folie écologiste. Ils se contentent de faire dans le bon sentiment, histoire de ne pas braquer — c’est le cas de le dire — les bien-pensants. Est-ce parce que la tribune de soutien à Laurence des Cars l’a rassurée que Rachida Dati a eu un mot de trop en visitant le nouveau siège de la Fondation Cartier, installé à une portée d’encablure du Louvre, rue de Rivoli ? S’arrêtant devant une vitrine, elle a eu le culot de dire à la cantonade : « La vitrine, elle est sécurisée ? » croyant sans doute faire un bon mot. Après l’humour yiddish, la rigolade berbère… Il est vrai que la dame nous a habitués depuis longtemps à ce genre de comportement.

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Eric Zemmour ce soir chez Pascal Praud sur C-News

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Le numéro 105 de Terre & Peuple Magazine est paru !

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Malgré les injonctions de l'extrême gauche, l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ne lache pas Pierre Gentillet

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Un communiqué de Pierre Gentillet :
 
Aujourd’hui, j’ai reçu un appel de la Direction de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Je suis pleinement maintenu et conforté dans mes fonctions d’enseignant. En outre, dans un communiqué de presse, l’Université a rappelé que : "Chacun a droit au respect de sa liberté de conscience et de sa liberté d’opinion. Nul n’en sera jamais exclu du fait de ses convictions personnelles, tant que le droit et la neutralité du service public sont respectés. En l’occurrence, aucun incident concernant l’enseignant vacataire en question n’a été signalé dans le cadre de son activité au sein de l’établissement. Dans ces conditions, aucune raison ne justifie l’arrêt de ses enseignements prévus cette année universitaire."
 
La Direction de la Sorbonne m’a également indiqué que je pourrais, dans les prochains jours, saisir la direction juridique pour bénéficier de la protection fonctionnelle, et que mes cours se tiendraient désormais dans un centre dont l’accès sera assuré par des agents de sécurité.
 
Je salue cette décision et considère donc que mes demandes ont été entendues et satisfaites.
 
Je ressens un profond soulagement. La Sorbonne a tenu bon. Elle a choisi la raison et le droit plutôt que la pression et la rumeur. Certains auraient voulu que la Sorbonne cède à la meute déchainée d’extrême-gauche ; elle a préféré rester fidèle à ses principes.
 
Ces agitations, nées d’un esprit de haine et de fanatisme politique, sont aujourd’hui sèchement désavouées. La Sorbonne a parlé, calmement, avec la force tranquille des institutions qui savent ce qu’elles doivent défendre.
 
Cette décision n’est pas seulement une victoire personnelle, c’est aussi celle d’un principe : la liberté d’enseigner.
 
La Sorbonne ne sera donc pas un EverGreen : ici, encore, le droit s’impose, pour l'instant, à la meute. Une poignée de fanatiques, emportés par la fièvre de la dénonciation, ont voulu me réduire au silence au nom de leurs haines ; ils se trouvent aujourd’hui sèchement désavoués par l’institution qu’ils prétendaient souiller de leurs passions.
 
Je demeure donc enseignant à la Sorbonne, soutenu par ma hiérarchie, et je m’en réjouis. Mais il y aura, pour moi, un avant et un après. La traversée des couloirs n’aura plus la même innocence. Par ailleurs, j’ignore encore si je serai reconduit l’an prochain mais je me contenterai, à ce stade, du présent. Nous verrons bien.
 
Enfin, je veux dire ma gratitude à ceux, innombrables, qui m’ont témoigné leur soutien : collègues de toutes sensibilités, étudiants d’hier et d’aujourd’hui, et tous ceux nombreux, attachés à la liberté d’esprit. Qu’ils sachent que leur soutien m’a porté dans cette bataille.
 
Dans quelques jours, je retrouverai donc mes cours et mes étudiants dans le même esprit d’exigence et de liberté.
 
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mercredi, 29 octobre 2025

Polémique à Lyon : les royalistes repeignent un escalier aux couleurs françaises

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Étienne Lombard, Boulevard Voltaire cliquez ici

L’Action française locale a revendiqué cette décoration patriotique, qui lui vaut une plainte de la Métropole lyonnaise.

Dans la nuit du 24 au 25 octobre, dans le quartier de la Croix-Rousse, dans le Ier arrondissement de Lyon, les marches des escaliers de la montée de la Grande-Côte, qui avaient déjà été peintes auparavant par des militants d’ultra-gauche aux couleurs de la Palestine, ont été repeintes aux couleurs de la France.

 

Une décoration signée Action française

Cette œuvre « patriotique » a été revendiquée par la section lyonnaise des royalistes de l’Action française, qui ont ajouté des fleurs de lys au bas des marches. « Dans les pentes de la Croix-Rousse, un drapeau français s’est élevé ! L’occasion de rappeler notre fierté et notre identité, au lendemain de la décision de justice concernant Lola ! », précise-t-elle, dans le message diffusé sur son compte X. Véronique, une royaliste lyonnaise ayant manié le pinceau ce soir-là, a confié à BV que cette action ayant eu lieu « le soir du verdict du procès Lola, chaque participant avait alors une pensée pour elle, pour sa famille et pour ses proches », mais que l'objectif de cette initiative était avant tout de recouvrir « un drapeau palestinien devenu le symbole honteux et traître du soutien aux terroristes du Hamas, et de remettre à l'honneur les couleurs de la France ».
L’affaire n’a pas tardé à faire grand bruit, dans la capitale régionale. La mairie du Ier arrondissement, qui n’avait guère eu à redire jusqu'à présent sur la précédente décoration pro-palestinienne, a dénoncé cette remise en peinture française. La Métropole de Lyon, qui avait déjà porté plainte lors de la précédente mise en peinture, a annoncé qu’elle allait en déposer une nouvelle « pour dégradation de l’espace public », selon BFM Lyon.

Polémiques politiciennes

La polémique a vite gagné le milieu politique lyonnais, particulièrement en verve, à quelques mois d’élections municipales qui s’annoncent explosives. « L’escalier patriotique » des royalistes lyonnais a même réussi à déchirer le « clan Aulas », du nom de l’ancien président du club de football de l’Olympique lyonnais, aujourd’hui candidat (et favori) à la mairie, contre l’actuel maire écologiste Grégory Doucet. Soutien de Jean-Michel Aulas, le macroniste Loïc Terrenes, directeur régional Auvergne-Rhône-Alpes, a qualifié l’initiative de l’Action française d'« inacceptable »« Après un drapeau palestinien peint il y a quelques semaines, l’extrême droite dévoie à son tour notre drapeau national et l’espace public », a-t-il déclaré, sur son compte X, ajoutant que « Lyon n’est pas le terrain de jeu des extrêmes. Nous avons besoin de concorde et d’humanisme. »

Le propos n’a pas tardé à être brocardé par Alexandre Dupalais, candidat ciottiste à la mairie, investi par l’UDR et soutenu par le RN. Il s’étonne que « les soutiens macronistes de Jean-Michel Aulas n’ont pas de mots assez forts pour dénoncer une représentation de notre drapeau national qui "dévoierait" l’espace public ». Mais, « en revanche », remarque-t-il, « ils n’ont rien à dire lorsque le drapeau palestinien est hissé sur l’hôtel de ville. Instructif ! »

 

Un événement viral

Le deux poids deux mesures ne semble d’ailleurs pas être une exclusivité du chef de file lyonnais de Renaissance. Selon nos informations, une équipe aurait en effet été dépêchée sur place le 28 octobre par la mairie afin de nettoyer les marches, soit à peine trois jours après leur mise en peinture aux couleurs françaises. Une réactivité qui étonne presque, puisque la municipalité écologiste n’avait pas jugé utile, après deux semaines, de faire effacer le précédent drapeau palestinien qui y avait été peint.

Mais au-delà des querelles politiciennes locales que ce « happening décoratif urbain » des royalistes a suscitées, c’est l’ampleur des réactions sur les réseaux sociaux (majoritairement favorables, d’ailleurs) qui surprend. Les messages annonçant l’opération ont dépassé les 3.000 vues sur la plupart des comptes des médias locaux, comme Pure TV, et plus du double sur la page Facebook de Lyon People, dont l’édition papier titrait « Les royalistes lyonnais repeignent la Croix-Rousse aux couleurs de la France ».
Le tweet de Loïc Terrenes a été d’une viralité inédite, avec déjà près d’un million de vues en trois jours. On y trouve aussi de très nombreux commentaires, mais rarement élogieux. Certains doutant « que Jean-Michel Aulas soit bien servi par ce genre de tweets très, très bêtes »d'autres s’étonnant que « bizarrement, quand c’était le drapeau étranger palestinien peint, vous n’avez pas ouvert votre bouche ». D’autres, encore, rappelant qu’un « drapeau français en France n'a rien d'extrémiste ».

Décidément, après les Anglais et les Allemands notamment, les Français se montrent désormais très sensibles au symbole que représente à leurs yeux leur drapeau national. Et à Lyon, en cette fin octobre, ce sont des royalistes qui ont incontestablement ravivé cette flamme patriotique.

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Antisémitisme quand Le Figaro préfère la cécité à la réalité

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Balbino Katz

Le jour n’était pas encore levé sur Léchiagat quand j’ai poussé la porte du bar des Brisants. Le comptoir sentait le sel et le café brûlé, comme une vieille prière marquée par les embruns. Dehors, la houle battait les digues, obstinée, indifférente, murmurant des secrets que les hommes préfèrent ignorer. Je venais de passer la nuit à suivre les débats au lendemain des élections argentines, ce lointain écho d’un monde qui ose encore nommer les tempêtes. Et c’est en feuilletant distraitement Le Figaro du matin que je suis tombé sur un titre solennel : « Les universités minées par un antisémitisme persistant. »

Je l’ai lu d’un trait, avec ce mélange de lassitude et de colère qu’on éprouve devant un journal qui écrit encore, mais ne pense plus. Le papier se voulait courageux. Il n’était que prudent, comme un pêcheur qui affûte son harpon sans oser frapper la bête. On y parlait de « militantisme propalestinien », de « cause islamiste », de « radicalisation ». Autant de mots pour éviter celui qu’il faudrait oser : mutation. Mutation démographique, culturelle, mentale. Depuis des décennies, la France se transforme sans jamais accepter de se regarder.

L’antisémitisme qui gangrène nos universités n’est pas tombé du ciel. Il ne procède pas d’une idéologie abstraite, mais d’un glissement profond du corps social. Quand un pays modifie la composition de sa jeunesse, il modifie aussi les passions qui l’habitent. Et quand la mémoire collective vacille, les haines anciennes retrouvent leur voie. Ce que les journalistes appellent « islamisme » n’est souvent qu’une manière de nommer sans le dire un nouvel état du monde : celui où la foi, l’origine et l’histoire recomposent le paysage français.

Dans les amphithéâtres de Paris 8 ou de Nanterre, les keffiehs flottent comme des drapeaux de ralliement. Les étudiants juifs s’y font discrets, tandis que le discours victimaire de la cause palestinienne s’impose comme un rite d’appartenance. Ce n’est plus un orage idéologique, c’est une marée montante. Les chiffres le disent : la France comptera près de 12 % de citoyens de tradition musulmane d’ici 2050, même sans nouveaux flux migratoires. Dans les grandes villes, la moitié des naissances appartiennent déjà à ce nouvel horizon culturel. Or les cultures ne se juxtaposent pas impunément : elles s’influencent, se confrontent, parfois s’opposent.

Les études récentes de l’IFOP ou de Pew Research rappellent que les perceptions entre communautés se sont durcies. Les jeunes générations, toutes origines confondues, réinvestissent les mythes politiques du Proche-Orient, importés, amplifiés, transformés en slogans. L’antisémitisme d’aujourd’hui n’a plus le visage de Maurras ou de Drumont, mais celui d’un ressentiment postcolonial, d’une fracture identitaire que la République ne sait plus nommer.

Les journalistes du Figaro, tout en s’indignant des faits, ces 115 incidents recensés dans les universités, ces slogans « Mort aux Juifs » à Nanterre, ces professeurs interrompus par des groupes fanatisés, continuent de croire que tout cela n’est qu’un accident moral. Ils voient dans le chaos une dérive, non une tendance. Ils prennent la tempête pour un grain. Pourtant, le mal n’est plus un orage : c’est une marée. Et nulle digue morale ne l’arrêtera.

Jean-Yves Le Gallou l’a souvent écrit dans Polémia : « L’identité, c’est la démographie incarnée. » Entre 2000 et 2020, la natalité, les flux migratoires, la concentration urbaine ont fait émerger une autre France, plus jeune, plus composite, plus éloignée du socle historique qui l’avait formée. Les convictions, les réflexes et les colères ne sont plus les mêmes. Ce n’est pas une faute, c’est une transformation, mais nier cette transformation revient à nier la réalité.

Et dans cette tempête, il est une trahison plus subtile, plus tragique aussi : celle des élites communautaires qui prétendent parler au nom des Juifs de France. Depuis un demi-siècle, certaines organisations institutionnelles, le CRIF, l’UEJF et leurs relais médiatiques, se sont peu à peu confondues avec les réflexes du pouvoir. Leur discours, d’abord soucieux de défendre la mémoire et la justice, s’est figé dans la posture morale. À force de vouloir préserver l’alliance républicaine et de combattre toute critique de l’immigration par peur de « faire le jeu de l’extrême droite », elles ont perdu le contact avec la réalité du terrain : celle des familles juives qui, dans les banlieues, ferment leurs commerces plus tôt, déplacent leurs enfants vers des écoles privées ou fuient tout simplement vers d’autres quartiers.

Cette fracture est visible, douloureuse, presque irréversible : d’un côté, une intelligentsia juive, parisienne, mondaine, obsédée par la morale publique ; de l’autre, un peuple juif discret, inquiet, qui n’attend plus rien de la République. L’un parle encore de vivre-ensemble ; l’autre apprend à survivre. Ce divorce moral illustre à merveille la grande déconnexion des élites françaises : incapables de reconnaître les conséquences du multiculturalisme qu’elles ont encouragé, elles se retrouvent prisonnières de leurs propres illusions.

Le paradoxe est cruel : ceux qui dénonçaient hier l’antisémitisme latent de la droite nationale découvrent qu’il a ressuscité là où ils ne voulaient pas le voir. Ils ont combattu les sentinelles du danger au lieu de regarder venir la houle. Aujourd’hui, ils se retrouvent seuls sur le pont, à contempler un horizon qu’ils ne comprennent plus.

Les campagnes d’« éducation à la tolérance », les cours obligatoires sur la Shoah, les lois votées pour moraliser les campus ne produisent qu’un effet inverse : le rire ou l’indifférence. L’État croit encore qu’on guérit le réel par la pédagogie. Il ne voit pas qu’il a changé de peuple.

La bourgeoisie conservatrice, elle, s’indigne sans rompre. Elle ne veut pas admettre que la France vit déjà, en sourdine, une séparation de civilisations. L’université de Saint-Denis n’est pas un incident, c’est un avant-poste. Ce n’est pas l’extrême gauche qui convertit les foules, c’est la fatigue d’une nation qui ne sait plus ce qu’elle est.

J’ai connu, en mer, des capitaines qui ignoraient le sondeur. Ils préféraient leurs certitudes à l’écume, la théorie à la houle. Et quand le navire sombrait, ils accusaient le vent. La France ressemble aujourd’hui à ce bâtiment en perdition, conduit par des officiers qui refusent d’admettre que les brisants sont là. Le commandant qui nie la côte finit par s’y fracasser. Et le navire de la République, aveuglé par ses principes et ses pudeurs, se déchire lentement sur les récifs du réel.

Ernst Jünger aurait pu dire que « la décadence n’est pas la chute des corps, mais la perte des âmes. » Nous y sommes. La France, qui fut un continent spirituel, s’abandonne au confort de la lâcheté. Le journaliste du Figaro, en croyant ménager la vérité, en devient complice. Il regarde la mer, mais il n’entend plus son grondement.

Le vent s’est levé quand je suis sorti du bar. Le large était d’un gris profond, chargé de promesses et de périls. Les pêcheurs étaient déjà partis pour la marée du matin. Eux au moins savent que le réel ne pardonne pas. Le monde, comme la mer, ne se discute pas : il s’affronte.

Source : breizh.info

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Énième épisode de l’énième saison des jeux du cirque parlementaire

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La chronique de Philippe Randa

« Mieux vaut en rire qu’en pleurer », dit-on… Mais constatons qu’on entend peu de rires, beaucoup de soupirs, et plus encore d’effarements de la part des « observateurs attentifs » de la vie politique française ces derniers temps.

Et pour cause ! Toutes les théories possibles et imaginables, souvent nées de réflexions que l’on voudrait savantes (ou sur fond de complotisme pour certains) se fracassent immanquablement sur un spectacle d’incompréhension : celui de l’Assemblée nationale, celui des éphémères gouvernements d’éphémères Premier ministres, celui des matamoresques déclarations des uns et celui des prêchis-prêchas des autres…

Chaque jour apporte désormais, à défaut d’inespérées solutions, son nouvel « épisode », comme dans tous ces « soap operas » qui n’en finissent plus ; à cette différence près que l’on poursuit généralement une série parce qu’elle a du succès auprès de ceux qui la regarde, tandis les affligeants spectacles des actuels élus dépriment ceux qui sont les premiers concernés.

Dernier avatar parlementaire à l’heure où ces lignes sont écrites, la menace d’Olivier Faure, Premier secrétaire d’un Parti socialiste ayant si lourdement pesé à la dernière élection présidentielle (1,7% des suffrages exprimés) de « savoir si nous allons à la dissolution à la fin de la semaine prochaine » ce qui doit, comme on s’en doute, faire trembler dans toutes les chaumières françaises !

Le motif d’une telle menace ? « Obtenir du gouvernement des concessions sur la justice fiscale », c’est-à-dire imposer coûte que coûte la fameuse Taxe Zucman, cet impôt de 2% minimum sur les patrimoines à partir de 100 millions d’€ : à prendre ou à laisser… et toute modification serait un « casus belli », assure-t-il. Non mais !

Aucune modification, donc… mais il est toutefois possible, toujours selon le député de Seine-et-Marne, d’envisager des amendements de repli, comme l’instauration d’un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d’€.

Une telle pirouette force l’admiration, à défaut d’un début de compréhension, et à l’évidence, ne peut que renforcer le sentiment de manipulation – pour ne pas dire de « foutage de gueule » – que peut ressentir le citoyen lambda… Combien en reste-il d’ailleurs, d’attentifs à ces jeux du cirque parlementaire ?

Et combien d’entre eux ont désormais le pouce tourné vers le sol ?

On se doute que le citoyen lambda en perd, sinon un latin que bien peu possède encore, tout au moins ce qu’il pouvait bien avoir encore de considérations pour des hommes (et femmes) politiques que le monde entier est sensé nous envier…

Ce à quoi l’humoriste Coluche, en son temps déjà, préconisait que ce monde entier-là « pourrait venir les chercher. »

Mais qu’en ferait-il ?

00:34 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le JDNEWS d'aujourd'hui présente la révolution économique de Sarah Knafo

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mardi, 28 octobre 2025

Emmanuel Macron et son obsession de museler la parole sur Internet

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Depuis qu’il est aux manettes, Emmanuel Macron affiche une obsession : contrôler internet, museler les réseaux sociaux. Ce n’est pas un hasard, c’est un projet politique assumé ; derrière l'illusion d’un « débat » sur les « menaces pour la démocratie » vient se profiler l’unique objectif : réduire au silence ce contre-pouvoir si précieux, celui des peuples français et européens.

Car voilà la vérité : dans leur œil se dessine la crainte de cette gronde populaire qui s’exprime, de cette réalité brute qu’ils ne contrôlent pas. Ils veulent verrouiller le flux, filtrer le verbe, interdire la parole libre. Et pour ce faire, Macron s’appuie sur des mécanismes d’État, mais aussi sur cette machinerie lourde qu’est la Commission européenne : des entités non-élues qui, derrière des injonctions idéologiques, entendent réguler, surveiller, rendre infertile l’espace d’expression.

Ne vous y trompez pas : ce « débat » annoncé n’est qu'une mascarade. Une de plus. Le but n’est pas d’écouter, de comprendre ou de dialoguer, mais de préparer les mesures qui vont calibrer la parole. Censure ou quasi-censure des réseaux sociaux, voilà le futur qu’ils nous dessinent. Ils paniquent devant la vérité, ils tremblent devant la colère qui monte. Leur Système vacille, et que fait-on quand on sent l’effondrement arriver ? On devient autoritaire, on fracasse les libertés.

Macron proclame vouloir « protéger la démocratie » mais c’est justement la démocratie qu’il étouffe. En silence - ou presque - se construit la version électronique de l’ordre moral d’État. Pour eux, la liberté d’expression est une menace. Pour nous, elle est la dernière barricade. Et tant que flottera la voix du peuple sur les réseaux, ils ne dormiront pas tranquilles : d’où cette entreprise de neutralisation qu’ils appellent « réforme ».

Le blog de Thomas Joly cliquez ici

15:01 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |