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mercredi, 05 juin 2024

Mercredi 5 juin, à Nice : meeting avec Marion Maréchal et Eric Zemmour

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mardi, 04 juin 2024

Les derniers rebondissements des attaques islamogauchistes et LGBT

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Michel Festivi 

Islamogauchistes et LGBT même combat ? Chaque occasion est bonne pour avancer ses pions, tenter de faire exploser la société française, ses lois et ses mœurs, et marquer son territoire. Le combat est permanent et quotidien. La preuve nous en est donnée par un article de Boulevard Voltaire du 4 juin intitulé « Voile islamique et transidentité : les wokes s’attaquent à la carte de presse ».

BV nous relate que les renouvellements des cartes de presse se font au 31 mars de chaque année. Pour ce faire il est nécessaire de joindre une photo conforme aux normes applicables pour les cartes d’identités ou les passeports, c’est-à-dire, de face et tête nue, car cette carte de presse, dixit la Commission qui les délivre « accorde un grand nombre de droits en termes de circulation et d’accès à des personnes, des évènements, des lieux potentiellement sensibles, sans autre justification de son identité. »

Et bien que croyez-vous qu’il arriva ? Six associations de journalistes ou de pigistes « antiracistes » (sic) sont montés au créneau pour exiger que les photographies des femmes voilées puissent être acceptées, car, « cette mesure est raciste et islamophobe », et ce dans une tribune publiée inévitablement sur Mediapart le journal officiel des islamogauchistes et autres wokistes. Ces regroupements pro-islam entendent obtenir une révision du règlement de la Commission d’attribution car « la violence symbolique qu’on impose aux journalistes voilées, obligées de présenter une carte où elles sont dévoilées, est sans borne » expliquent-ils. Le 31 mai dernier, la Commission a rejeté ces arguments rappelant son règlement de n’accepter que des photos têtes nues et de face.

Florence Bergeaud-Blackler dans ses ouvrages et ses articles sur l’emprise des Frères musulmans en France et en Europe, nous rappelle en permanence l’action souterraine mais ô combien efficace des Frères, qui par la victimisation à outrance et les accusations de racisme permanentes, essaient d’imposer sournoisement la Charia, car il ne s’agit rien de moins que de cela, il n’y a que les aveugles et les sourds qui ne veulent pas le comprendre.

Mais, ce n’est pas tout. Ces mêmes associations militantes, sans doute aussi gavées d’argent public vraisemblablement, attaquent la commission sur un autre critère, le critère transgenre cette fois-ci. Car la Commission mentionnant l’identité des titulaires de la carte porte tout naturellement le prénom de la personne tel qu’il figure sur sa carte d’identité. Or, celles et ceux qui ont changé de prénom, sans que ce changement ne figure sur leurs documents officiels, exigent de la même manière, que ladite Commission fasse de même, car sinon il s’agirait de discriminations sexistes « transphobes, les journalistes doivent pouvoir changer leur prénom sur simple déclaration, sans faire figurer leur prénom de naissance. ». Je parie un euro que la Ligue des droits de l’homme (resic) va intenter un recours contre ce règlement d’un autre âge !

Cette alliance objective entre l’islamo gauchisme et les LGBT a de quoi surprendre. En réalité il ne s’agit que d’une alliance de façade, momentanée. Si par malheur l’islamisme se répandait et que la Charia soit, ce qu’à Dieu ne plaise, appliquée en France, les premières victimes de l’islamisme seraient les trans, les homosexuels et tous leurs congénères. Il suffit de se reporter aux lois du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie sans parler de l’Arabie Saoudite, du Pakistan et autres contrées comme l’Iran et l’Afghanistan. Boulevard Voltaire salue le courage de la Commission, souhaitons qu’elle soit ardemment soutenue par les pouvoirs publics.

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Vendredi 28 juin, à Paris : l'Action française reçoit... Alain Finkielkraut

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Le combat exemplaire de Valérie Bernardaau contre les éoliennes

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Marion Maréchal : "je suis la candidate de la France qui ne veut pas mourir"

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Pour regarder le clip officiel cliquez ici

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Le clip officiel de la liste Forteresse Europe

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Loi sur la fin de vie ou l’idéologie de la culture de mort

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Bernard Antony

Avant le vote par le Parlement de la loi dite « d’accompagnement des personnes en fin de vie », vingt-trois associations principales de soignants – infirmiers, psychologues, médecins – ont lancé en début de semaine un cri d’alarme.

Elles dénoncent la « rupture profonde » du texte proposé avec les réalités qu’elles expérimentent quotidiennement, mais aussi « le grand décalage avec les promesses faites ces derniers mois ». Elles constatent que le projet adopté par la commission spéciale « est un modèle dont l’objectif, assumé par les votants, est la possibilité d’accéder à la mort provoquée assistée par des soignants, dans les situations médicales les plus larges, y compris celles qui laissent espérer plusieurs années de vie ».

Elles déplorent que le fait de donner la mort devienne « un soin », que « ce projet de loi constitue une incitation implicite à demander la mort pour les personnes âgées, vulnérables précaires, isolées, celles-là mêmes que la loi est supposée protéger ».

On lit encore : « On nous garantissait une procédure encadrée. Nous découvrions que celle-ci sera expéditive »…

On parlait d’un « modèle français ». Et l’appel des soignants d’observer que « la seule exception française se situe dans la coercition qu’imposerait ce texte : aux pharmaciens, aux établissements sanitaires et aux établissements médico-sociaux qui seraient « tenus » d’organiser la procédure mortelle en leurs murs ; à l’ensemble des soignants enfin… dont l’engagement sera menacé par un délit d’entrave ».

Oui, d’entrave au suicide ! D’entrave à la mort !

Comme on le voit, l’ensemble des soignants a parfaitement compris que le projet de loi sur la fin de vie n’est qu’un texte hypocrite de la culture de mort.

Tel que cela est déjà pratiqué dans les sociétés les plus déshumanisées. Comme en Belgique. Les sociétés où progresse l’abomination du mépris de l’humain, la réalité du racisme antihumain.

Le grand rabbin Haïm Korsia a parfaitement résumé cette moderne irruption de l’inhumain en deux phrases lapidaires : « On maquille un geste de mort donné par un proche en bienfait… J’en suis atterré ! ». Et d’annoncer : « Celui qui me soigne pourrait un jour me tuer ».

Ainsi va la dictature de l’idéologie mortifère grand-orientée maçonnico-macro-néronienne.

Source L'AGRIF cliquez ici

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Lyon, samedi 15 juin : banquet du Parti de la France

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Communiqué du Parti de la France :

Samedi 15 juin, amis lyonnais et alentours, venez passer un bon moment avec Thomas Joly et Renaud Mannheim pour un repas convivial où le politiquement correct ne sera pas de mise.

Les agapes se dérouleront dans un restaurant sympathisant privatisé à quelques kilomètres de Lyon.

PAF : 37 €. 

Réservation obligatoire : pdfrhonealpes@outlook.fr

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lundi, 03 juin 2024

L’immigration comme remède à nos difficultés ? Un leurre.

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En dépit de ses effets contestés sur la cohésion nationale, l’accélération rapide des flux migratoires reçus en France est parfois présentée comme un mal nécessaire, pour rééquilibrer la pyramide des âges de la population et ainsi assurer le financement des régimes de retraite. D’autres avancent que l’immigration serait source de croissance économique et que ses effets sur les salaires de la population native seraient négligeables. Autant d'idées régulièrement affirmées sur lesquelles se penche l'économiste André-Victor Robert, auteur  de La France au bord de l’abîme (L’Artilleur 2024).

Lire la suite ICI

Source : L’Observatoire de l’immigration et de la démographie

11:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 02 juin 2024

Geneviève de Galard, une héroïne française !

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Scipion de Salm, membre du Bureau politique du Parti de la France

Geneviève de Galard (1925-2024), vient de nous quitter à 99 ans. Elle fait partie des vraies héroïnes françaises, des modèles à proposer à la jeunesse. Elle est surtout connue, à juste titre, pour son action héroïque lors du Siège du camp retranché de Dien Bien Phu.

Convoyeuse de l’air et infirmière, elle est restée dans l’hôpital de campagne de Dien Bien Phu, dans les pires conditions, sous les bombardements ennemis, du 28 mars au 7 mai 1954, soit la fin tragique du siège. Au-delà de sa tâche de soulagement des douleurs physiques et des soins d’urgences, apportés avec un dévouement exemplaire, elle a joué un grand rôle dans le soutien moral aux combattants durant ces épreuve. Aussi, elle a parfaitement mérité son surnom « d’Ange de Dien Bien Phu », ou les médailles dont elle a été couverte, dans les suites immédiates ou lointaines. Contrairement à ce qui a été dit parfois, elle n’a pas inventé quelque nouveau rôle de la femme aux armées ; elle s’est inscrite dans une continuité directe de l’action au service des soldats blessés des infirmières militaires, très présentes notamment dans les deux conflits mondiaux ; elle en avait pleinement conscience, et a accompli, fondamentalement, et à un degré héroïque, le devoir de sa profession.

Geneviève de Galard a passé les décennies suivantes à livrer son témoignage, et a fini par l’écrire. Elle a mené aussi une autre noble tâche, celle d’épouse et de mère de famille, avec trois enfants. On peut souhaiter que son nom sera donné à l’avenir à une rue dans chaque ville de France, au lieu de tant de personnalités des plus contestables ou nocives.

À lire : Geneviève de Galard « Une femme à Dien Bien Phu », Édition des Arènes, Paris, 2003

11:01 Publié dans Scipion de Salm | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

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samedi, 01 juin 2024

Le va-t-en guerre Macron met la France en danger !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Emmanuel Macron vient d’effectuer en Allemagne une visite d’État, avec tout le « tra-la-la » entourant ce genre de raout royal ou présidentiel. Voyage ponctué, au final, par un conseil des ministres franco-allemand dans le cadre du traité de coopération signé en 1963 entre le président Charles De Gaulle et le chancelier Conrad Adenauer. Rien d’extraordinaire à cette visite, si ce n’est les propos tenus par le chef de l’État français qui, au nom de sa seule personne, engage dangereusement la responsabilité de la France dans le conflit russo-ukrainien.

Demain, la France sera-t-elle, aussi, une cible pour la Russie ?

Toujours en pointe contre le pays de Poutine, le président de la République vient de déclarer qu’il trouvait normal que Kiev puisse utiliser, par exemple, les missiles SCALP livrés par la France pour toucher des cibles en Russie même, d’où partiraient les frappes meurtrières endeuillant l’Ukraine. À noter que ce pays n’a pas attendu le feu vert de Paris pour, déjà, tirer en représailles, sur des cibles du pays de Tolstoï et Dostoïevski, touchant aussi des objectifs civils, comme à Belgorod. Mais nous, Français, ne sommes pas là pour compter les points et, hélas, recenser le nombre des victimes de cet absurde conflit. Et en aucun cas nous ne devrions être les acteurs de l’aggravation de cette confrontation, ajoutant de « la guerre à la guerre ». Notre rôle devrait être, au contraire, de rechercher les voies permettant une négociation du contentieux territorial. De plus, le locataire de l’Elysée en rajoute une couche en souhaitant envoyer – si ce n’est déjà fait -, des conseillers ou instructeurs de notre pays sur le sol même de l’Ukraine, nous exposant dangereusement à des représailles  de la part de Moscou : cyberattaques, immixtion dans la crise néo-calédonienne, fracture de la nation, les occasions sont trop belles de monter les Français contre les Français !

« Crosse en l’air » ?

On le sait, les militaires – heureusement ! -, contrairement à d’autres fonctionnaires, n’ont pas le droit de grève. Mais ceux des leurs qui ne seraient pas idéologiquement en phase avec les décisions solitaires du Chef de l’État pourraient-ils se faire « porter pâle » à la veille de leur mission, l’objection de conscience n’étant pas, là non plus, reconnue ? En tout cas, le signataire de ces lignes, quand il porta jadis l’uniforme comme des millions d’autres jeunes de son âge, n’aurait rien fait qui soit contraire à sa conscience ou à ses convictions. Le service de la nation n’implique pas de trahir ses idées, d’autant plus quand elles coïncident avec l’intérêt supérieur de la « terre des pères ». Emmanuel Macron a-t-il sollicité l’avis du peuple, a-t-il été mandaté pour lancer le pays dans une aventure guerrière qui, contrairement à la propagande d’une chaine comme LCI, par exemple, n’est pas la sienne ? Cet homme, qui n’a jamais porté l’uniforme, ni senti l’odeur d’une chambrée, pas plus qu’enduré la morsure d’une bretelle de fusil à l’épaule au retour d’une marche, est-il qualifié, réellement, pour être « le chef des Armées » comme, hélas, la constitution lui en reconnait le titre ?

Revenir à Minsk I et II

Reconnaissons au moins à Emmanuel Macron le mérite d’avoir tenté de négocier avec l’autocrate russe, jusqu’à la veille de l’entrée en guerre de Moscou. Mais, sans excuser les bombardements aveugles des villes, il ne faudrait pas avoir la mémoire courte, et se rappeler que les accords de Minsk parrainés par Berlin et Paris sont restés lettre morte. Or, ils prévoyaient un cessez-le-feu – n’oublions pas que depuis 2014 les Ukrainiens bombardaient les oblats russophones de Lougansk et de Donetsk autoproclamés indépendants -, et la consultation des populations en vue de leur accorder une substantielle autonomie. Rien n’est venu. Pire, l’ancienne chancelière Merkel a avoué avoir parrainé Minsk I et II pour permettre à Zelinsky de gagner du temps, tandis que le Russe était abandonné comme deuxième langue officielle ! Poutine a vu …rouge - sans jeu de mots ! -, et on connait la suite dramatique du feuilleton qui endeuille l’Europe. Il faut raison garder. Et, s’il faut tout faire pour aider l’Ukraine à « garder la tête hors de l’eau » sans entrer en co-belligérance, il faut obliger les protagonistes à s’asseoir autour de la table des négociations, et reprendre le fil des discussions là où on l’avait laissé. Ce devrait le rôle éminent de la France, ici comme au Proche-Orient, d’être cette moyenne puissance d’équilibre et de mesure.

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Marion Maréchal sur C-News

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10:34 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 31 mai 2024

ENTRETIEN PUBLIÉ AUJOURD'HUI DANS OUEST-FRANCE. Marion Maréchal : « Je veux une triple frontière contre les clandestins »

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Texte publié dans Ouest-France cliquez ici

La tête de liste Reconquête espère créer la surprise lors des élections européennes du dimanche 9 juin. « Cette triple frontière sera nécessaire pour dissuader, bloquer et expulser les clandestins », dit-elle

Quelle est la proposition phare de votre programme ?

La « triple frontière », pour dissuader, bloquer et expulser les clandestins. Une première frontière hors du territoire de l’Union, qui prendra la forme d’accords avec les pays de départ où nous ouvrirons des centres pour examiner les demandes d’asile. Une frontière européenne, avec la mise en place d’un blocus militaire naval en Méditerranée et le financement des murs demandés par les pays confrontés aux afflux de migrants. Une frontière nationale, basée sur la fin de la libre circulation des extra-Européens au sein de l’espace Schengen, la suppression de la directive sur le regroupement familial et la mise sous condition de l’aide au développement, réservée aux seuls pays qui accepteront de reprendre leurs ressortissants expulsés.

Comment organiserez-vous les contrôles au sein de l’espace Schengen ?

Nous avions des frontières nationales avant 1985. Il reste des barrières physiques à chaque point d’entrée sur le territoire national. On peut y restaurer des contrôles, avec des files rapides réservées aux Européens, qui n’auront qu’à montrer leur passeport, et des dispositifs facilitant le passage des transfrontaliers, type télépéage ou reconnaissance automatique des immatriculations. Mais les non Européens ne pourront plus passer d’un État à un autre sans visa et contrôle de celui-ci à chaque frontière.

Comment comptez-vous mobiliser vos électeurs le 9 juin ?

D’abord en leur rappelant qu’il n’y a pas de vote perdu ou inutile, puisque c’est la seule élection à la proportionnelle intégrale à un tour que nous ayons en France. Toutes les listes qui feront plus de 5 % auront des élus. Le seul vote utile le 9 juin, c’est de voter pour le parti qui défend le mieux vos convictions, avec le plus de force et de courage. C’est d’autant plus important que pour la première fois, la coalition qui dirige l’Union depuis des décennies (l’alliance des LR, des socialistes et désormais des Macronistes) peut être renversée. Le groupe, qui peut devenir la force centrale de cette recomposition à droite, est le nôtre, celui des conservateurs et réformistes européens (ECR), avec nos dix-sept alliés européens.

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09:45 Publié dans Européennes 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Profusion de listes pour les européennes 2024

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Le vendredi 17 mai à minuit s’achevait le dépôt au ministère de l’Intérieur à Paris des listes pour les élections européennes du 9 juin prochain. Quelques heures plus tard, les vérifications légales effectuées, le Journal officiel publiait l’identité des candidats inscrits sur les trente-sept listes en lice, soit trois de plus qu’en 2019.

Si on excepte les européennes de 2004, de 2009 et de 2014 qui se déroulèrent dans des circonscriptions régionales (l’Île-de-France) ou interrégionales (Rhône-Alpes, Provence – Alpes – Côte d’Azur et Corse), depuis 1979, ce scrutin à la proportionnelle se passe dans le cadre national, outre-mer compris. Cette particularité en fait une « présidentielle du pauvre ». En effet, hormis l’obligation de parité entre les femmes et les hommes (on oublie les non-binaires et autres trans…), il est moins difficile de constituer une liste que d’obtenir les cinq cents parrainages nécessaires. Les souverainistes de Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan et les royalistes de l’Alliance royale ont pourtant renoncé pour diverses raisons.

Chaque liste témoigne d’une grande variété politique et catégorielle. Au risque de paraître fastidieux, intéressons-nous donc à ces listes dont il faudra parfois imprimer chez soi le bulletin. Dans la République hexagonale, les frais d’impression élevés supportés par les listes entravent la liberté de candidature. L’État dépense des millions pour financer chaque année des formations politiciennes bien souvent parasites. Il devrait plutôt prendre à sa charge toute la propagande électorale au nom de l’égalité entre les candidats.

Abordons maintenant la plupart des listes. Existent au préalable trois listes inclassables. « Défendre les enfants » réclame la protection des enfants sans bien sûr remettre en cause l’IVG. « Décidons nous-mêmes ! » défend la démocratie directe et le référendum d’initiative populaire. « Pour une humanité souveraine ! (sic !) » reste un concept hautement flou, pour ne pas dire impolitique.

Oublions le pseudo-populisme de l’Alliance rurale conduite par Jean Lassalle, longtemps député centriste et proche de François Bayrou. Le troisième de la liste, Willy Schraen, président de la fédération nationale des chasseurs, a signé un bouquin préfacé par Éric Dupont-Moretti qui allait devenir le ministre de la Justice. Cette liste apparaît comme une manœuvre discrète de l’Élysée vers la « France périphérique » ou plutôt celle du « rural profond » afin de priver le RN de quelques voix originaires des campagnes.

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09:29 Publié dans Européennes 2024, Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tribune libre à Maïtre Pierre-Marie Bonneau (liste Forteresse Europe)

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Pierre-Marie Bonneau

Tête de liste Forteresse Europe

L’objectif n’est pas de faire élire une poignée de députés dans un parlement qui n’est qu’une chambre d’enregistrement, le pouvoir réel étant à la Commission européenne, dont les membres sont nommés par les chefs d’État européens.

L’objectif est de faire entendre la voix des nationalistes au plus grand nombre avec le clip de campagne qui sera diffusé sur les télévisions et le programme politique publié sur le site officiel de l’élection. Depuis trop longtemps, cette voix est étouffée par les médias de l’oligarchie et sanctionnée par les tribunaux rouges.

Ce n’est pas parce qu’il y a déjà des listes de la mouvance nationale au sens large, qu’il faut s’interdire d’en présenter une autre. D’une part parce que nous portons un projet différent, sans concession et authentiquement nationaliste ; et d’autre part parce que plus il y aura de listes de la tendance nationale, plus nos thèmes et nos idées seront martelés aux Français et prendront place dans leur esprit.

Nous n’avons pas la prétention de vouloir transformer des dizaines de millions de Français en militants nationalistes. À long terme, l’objectif est de constituer une minorité suffisamment nombreuse et formée pour changer le cours des choses le moment voulu. C’est toujours ainsi que s’écrit l’histoire. À court terme, l’objectif est de faire entendre les positions nationalistes dans un espace médiatico-politique saturé d’ « indigénistes », de libéraux-sionistes et de nationaux-sionistes.

Et quelle est l’utilité du vote en lui-même ? Un million de voix pour un programme mou n’a guère d’impact. Dix mille bulletins de vote téléchargés sur internet, imprimés et glissés dans l’urne, c’est un acte militant et une démonstration de force en faveur d’un programme radical.

Le site Forteresse Europe : cliquez ici

09:29 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il faut lire le manifeste identitaire de Maximilian Krah, figure de l’AfD attaquée par le RN

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Maximilian Krah est au cœur d’une tourmente politique puisque ce sont ses déclarations – nous laisserons nos lecteurs juger du fond, de la forme et de l’opportunité de celles-ci par eux-mêmes  – qui ont déclenché l’expulsion de l’AfD du groupe ID au Parlement européen, à la demande du Rassemblement national. En réalité, la crise couvait depuis des mois entre le RN et l’AfD et Maximilian Krah n’a sans doute été qu’un prétexte à cette rupture vue comme inévitable par beaucoup de cadres du RN. Reste que Maximilian Krah est en fait très éloigné de la caricature qu’en font les journalistes ! En témoigne son passionnant livre-programme pour ces élections européennes. Michel Geoffroy l’a lu et il a été conquis.

Polémia

Michel Geoffroy, Polémia cliquez ici

Les amateurs de scandales entre le RN et l’AfD seront déçus

Les éditions La Nouvelle Librairie ont eu la bonne idée de traduire le livre publié en 2023 par Maximilian Krah qui sera candidat de l’AfD pour les élections européennes de 2024 : Politik von rechtssous le titre Allemagne : plaidoyer pour une droite identitaire, avec une préface de François Bousquet [1].

Cette publication vient à propos, au moment où les polémiques enflent contre l’AfD, des deux côtés du Rhin, puisque les sondages annoncent une percée électorale qui inquiète le Système.

Mais les amateurs de scandales médiatisés en seront pour leurs frais : le « plaidoyer pour une droite identitaire » de Maximilian Krah n’évoque ni la Seconde Guerre mondiale, ni les SS, ni la chevauchée des Walkyries. Et il ne propose pas de trucider les immigrants.

Le livre rassemble en réalité un ensemble de réflexions – de « vues de droite » pour reprendre le titre d’un essai fondateur d’Alain de Benoist – sur l’état de l’Allemagne, de l’Europe et du monde en général. Avec un fil conducteur, d’où le titre français de l’essai : quel serait la déclinaison d’un programme identitaire de droite, appliqué à différents domaines tels que l’État, l’économie, le social, les relations internationales, l’Europe ou le politique.

Maximilian Krah embrasse donc un très vaste champ de réflexion qui, bien que faisant évidemment souvent référence à la situation particulière de l’Allemagne, vaut aussi pour nous puisque l’Europe se trouve soumise à des maux convergents. Ce qui rend cet essai intéressant pour un Français aussi.

Il n’y a pas de solution progressiste à la crise du progressisme pour Maximilian Krah

« Ce ne sont pas les problèmes qui sont trop grands, mais le cadre du débat qui est trop étroit. Cela empêche l’application d’idées et de solutions qui pourraient sauver ce qui semble perdu [2] », écrit d’emblée Maximilian Krah dans son introduction, donnant le sens de l’ouvrage.

La crise de civilisation que nous vivons vient en effet de la mise en œuvre de l’idéologie progressiste (l’idéologie de la gauche dans sa forme libérale libertaire actuelle) et par conséquent, dès lors que le débat politique est monopolisé et censuré par les mêmes, aucune solution ne pourra en sortir. Cela explique la vanité du débat électoral actuel en Europe.

Il est donc temps d’oser une politique qui ne soit pas de gauche : une politique de droite et donc une politique identitaire. Car « la promesse de la droite politique est une vie en harmonie avec soi-même, la nature et les valeurs ancestrales, une vie qui vaut donc la peine d’être transmise [3] », écrit l’auteur. Tout ce que récuse la gauche quelle qu’en soit la forme ; car « l’identité de la gauche est la rupture avec ce qui est réellement [4] », écrit Maximilian Krah, qui a le sens des formules.

L’intellectualisme contre la nature et la tradition

L’auteur fait d’ailleurs justement remarquer que la gauche domine sur le plan idéologique parce que précisément elle ne peut exister qu’en faisant de très gros efforts de justification abstraite et intellectuelle pour prétendre qu’il faut s’écarter de la tradition et de la nature. Alors qu’être en accord avec la nature et la tradition, ce qui constitue le véritable positionnement de la droite à ses yeux, ne nécessite pas de tels efforts.

Donc, dans les joutes intellectuelles, la gauche est toujours mieux armée que la droite, mais cette domination ne traduit pas le fait que la gauche ait raison pour autant, comme nous le voyons clairement aujourd’hui.

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mercredi, 29 mai 2024

Parution du nouveau numéro (n°208) de la revue Éléments

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En vente dans les Maisons de la presse - 7,90 €

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Présidente associative, j’ai choisi de soutenir Florian Philippot

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Récemment, notre ami Bernard Germain a tenu deux conférences en Ille-et-Vilaine pour présenter son dernier livre L'Union européenne, en sortir... au plus vite ! cliquez ici, livre qui rencontre, il faut bien le dire, un franc succès. Ces conférences étaient organisées par une association locale, l'Union Patriotique citoyenne, présidée par une femme très dynamique, Mireille Bleivas.

Celle-ci vient de répondre aux questions de Riposte laïque. Le 9 juin, elle votera pour la liste de Florian Philippot... c'est son choix, pourquoi pas. 

Dans l'"esprit de synthèse" qui est celui de ce site, c'est bien volontiers que nous reproduisons cet entretien dans lequel elle explique le sens de son engagement.

S N

Riposte Laïque : Avant d’évoquer l’association dont vous avez la présidence, l’UPC, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Votre profession, votre parcours, vos engagements politiques ou associatifs, etc.

Mireille Bleivas : Chers lecteurs, permettez-moi de me présenter. Après avoir consacré près de vingt ans à ma carrière dans le domaine de la communication, j’ai traversé des périodes de changement et de nouvelles opportunités. Par suite d’une séparation et un déménagement dans une nouvelle région, j’ai eu le privilège de me voir confier la responsabilité d’un hôtel de standing à Saint-Paul-de-Vence. Au sein de cet établissement, j’ai eu l’opportunité d’organiser des expositions artistiques chaque mois, qui ont suscité l’intérêt de la presse locale et m’ont permis de tisser des liens avec des personnalités variées, tels que des hommes politiques, des sportifs de haut niveau et des artistes, tout en forgeant des amitiés avec des responsables de chaînes de télévision dans le sud de la France.

Malheureusement, l’aventure de l’hôtel a pris fin à la suite de désaccords entre actionnaires, entraînant la fermeture de l’établissement, ce qui a été un déchirement pour l’équipe de 124 employés, dont je faisais partie et que je gérais. Après cette expérience enrichissante, j’ai rencontré mon actuel mari dans le domaine de la distribution optique, et nous sommes devenus partenaires professionnels et conjoints. Notre métier nous a amenés à voyager abondamment à travers divers horizons, jusqu’à ce que nous posions nos valises en Bretagne il y a près de quatre ans. C’est à ce moment-là que j’ai ressenti le désir profond de m’investir dans un nouveau projet, de contribuer à mon pays pour mes enfants et mes petits-enfants.

Mon parcours professionnel et personnel m’a conduit à privilégier les rencontres, les échanges et l’engagement pour une société plus éclairée et solidaire. C’est dans cet esprit que j’ai fondé l’Union Patriotique Citoyenne (UPC), dans le but de partager des connaissances, de favoriser les débats et de promouvoir une culture accessible à tous. J’espère que notre action pourra contribuer à enrichir le débat public et à renforcer le lien entre les citoyens et les décideurs.

Riposte Laïque : Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager à Reconquête, et à être candidate aux législatives dans la 4e circonscription d’Ille-et-Vilaine ?

Mireille Bleivas : Ce qui m’a poussé à m’engager dans Reconquête et à être candidate aux législatives dans la 4e circonscription d’Ille-et-Vilaine est avant tout mon intérêt pour la politique, que j’ai développé au fil des années en suivant les chroniques d’Éric Zemmour. J’ai toujours admiré sa pertinence et sa vision à l’époque, et j’ai été inspirée par sa détermination à défendre ses idées.

Bien que j’aie eu des liens professionnels avec le monde politique, mon intense vie professionnelle m’empêchait jusqu’alors de m’investir pleinement. Cependant, le déclin flagrant de la politique ces dernières années m’a poussée à réagir, d’autant plus que notre installation en Bretagne m’a donné l’opportunité de rejoindre une nouvelle communauté.

Lorsque Éric Zemmour a annoncé sa candidature pour les présidentielles, j’ai vu en lui un leader capable de porter un renouveau politique. C’est alors qu’il a créé Reconquête et que j’ai senti le besoin d’apporter ma contribution, tout comme les 120 000 autres adhérents. Il y avait tellement à faire, et j’ai postulé avec enthousiasme pour représenter ce mouvement.

Ma candidature a été retenue, et nous avons travaillé ensemble pour faire émerger Reconquête. J’ai parcouru des centaines de kilomètres dans la circonscription 4 pour rencontrer les citoyens, leur transmettre notre message et les convaincre de rejoindre notre cause. Cette conviction profonde qui m’animait était une source intarissable d’énergie, et j’ai donné le meilleur de moi-même pour défendre nos idéaux. J’ai été portée par la volonté de créer un réel changement et de faire entendre la voix de ceux qui aspirent à une politique plus juste et plus authentique.

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ALLEMAGNE, DES ÉLECTIONS DONT IL NE FAUT PAS TROP PARLER

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Michel Lhomme

Car vous n’en avez pas entendu parlé ou en France en lisant des compte-rendus manipulant les résultats en se focalisant seulement par exemple sur un seul canton, et ce pour souligner bien évidemment le pari perdu de l’extrême-droite » cliquez ici 

Tout a été sous contrôle dans les médias français pour noyer le poisson : voyage présidentiel d’Etat de Macron à Berlin, et même au dernier moment, le poignard dans le dos de Marine Le Pen contre Maximilian Krah qui falsifiant ses propos a bien montré qu’elle est prête à tous les revirements pour devenir en France la première femme présidente .

Nonobstant, les élections locales de Thuringe (région de Weimar et d’Iéna) se présentaient là-bas comme un vrai sondage, un test grandeur nature avant les élections européennes du 6 juin au 9 juin et les résultats affolent quelque peu maintenant les officines progressistes de Berlin.

Exemple d’un bureau de vote de Thuringe : Mechelroda. L’AfD y est passée de 16,7 à 30,3%. Son allié, l’Association locale des initiatives citoyennes, de 6,7 à 12,8 %. La coalition d’unité nationale pro-gouvernementale a perdu 17,9% et n’a obtenu que 52,8% des voix.

La situation est similaire dans le district du Weimarer Land : l’AfD a progressé de 8,7% pour atteindre 26,3%.

Dans l’État libre de Saxe, l’AfD aurait progressé de 8,7% pour atteindre 26,4%. Le Front national a reculé de 13,5 %, les partis de gauche, les Verts, le SPD et le FDP ont été particulièrement impactés par la désaffection des électeurs, tandis que la CDU s’est maintenue.

Les partis du gouvernement « feu tricolore » ont été particulièrement malmenés: ils n’obtiennent que 17,6% au niveau national, contre 25,7% avant les élections. La coalition gouvernementale saxonne de Ramelow, composée de la gauche, des verts et du SPD, n’a pas fait non plus bonne figure: elle obtient 23,3 %. Avant les élections, elle était de 34,9 %.

Il semblerait donc que les Allemands ne soient pas si dupes du discours catastrophiste écologique qu’on leur serine à longueur de journée : la loi sur le chauffage, l’interdiction des véhicules à combustion, les éoliennes, l’inflation, la taxe sur l’air et autres balivernes totalitaires de l’écologie punitive.

En effet, et c’est le résultat le plus important : les Verts sont presque partout sous la barre des 5%.

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Jean-Claude Gaudin, thuriféraire ou victime de la droite nationale

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Franck Buleux

L’ancien maire de Marseille (entre 1995 et 2020, soit pendant un quart de siècle !), Jean-Claude Gaudin (1939-2024) vient de nous quitter sous les louanges de l’ensemble des politiques. Et c’est, compte tenu de son implication dans la vie politique française, et particulièrement marseillaise, probablement amplement mérité. Sa gouaille et sa sympathie semblent rester dans le souvenir de tous.

Gaudin et les « mouches » de Plantu

Pourtant, longtemps, le caricaturiste Plantu, exerçant en premier page du journal Le Monde le dessinait planqué sous son imperméable (en relevant le col de ce dernier, tellement il devait avoir honte), entouré d’un essaim de mouches… La finesse du dessinateur visait à faire comprendre que l’ancien parlementaire (élu député en 1978) et ancien président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) de 1986 à 1998 avait franchi le rubicond en passant des accords, horresco referens, avec l’extrême droite, et plus particumièrement le Front national (FN) depuis sa première élection en qualité de président de région en 1986 gràce aux élus du groupe Rassemblement national-Front national (RN-FN), permettant d’ailleurs à ses derniers d’obtenir deux vices-présidences avec l’ancien journaliste du Méridional, alors député des Bouches-du-Rhône, Gabriel Domenech et l’élu régional des Alpes-Maritimes, Claude Scanapieco.

Marche-pied du FN comme le laissait entendre Plantu ? Lorsqu’en 1998, François Léotard, ancien ministre et leader du Parti républicain (PR) dont faisait parti Jean-Claude Gaudin depuis sa création en 1977 (sous l’influence du président Giscard d’Estaing dont le mouvement des Républicains indépendants laissa place au PR, qui devint le pivot de l’Union pour la démocratie française, UDF fondée également en 1977 et dont l’action fut essentielle pour battre a gauche lors des législatives de 1978… Gaudin, lui-même, avait conquis une circonscription à Marseille face à un très proche de Gaston Defferre, alors maire et futur ministre de l’Intérieur à partir de 1981, Charles-Émile Loo).

Une droite marseillaise unie jusqu’au PFN

Or, la droite nationale a effectivement souvent croisé la route de Jean-Claude Gaudin, enseignant et célibataire endurci, dont le mandat de ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ville et de l’Intégration entre 1995 et 1997 dans le second gouvernement Juppé couronna la vie politique, mais, contrairement à ce que les médias ne cessèrent de dénoncer, pas nécessairement à son profit.

Élu depuis 1965 conseiller municipal de Marseille, d’abord membre du Centre national des indépendants (CNI) puis des Républicains indépendants (RI), mouvement fondé par l’ambitieux Giscard d’Estaing, c’est en 1977 lors des élections municipales qu’il commença à se forger un destin. En 1977, face aux listes socialiste et communiste (sur sept secteurs), la droite peine à atteindre les 28 % sur l’ensemble de la ville, mais est unie, y compris avec le Parti des forces nouvelles (PFN). Les listes emmenées par le gaulliste Pujol comprennent des candidats PFN, comme Guy Tessier, qui adhérera au PR dès 1978 (comme beaucoup d’autres) et qui, après l’avoir battu en 1988, laissera son siège de parlementaire à l’affairiste Bernard Tapie lors d’une élection partielle en 1989, faisant suite à l’annulation de son élection.

Pour l’anectode, Guy Tessier tenta d’éviter, en 2020, en se présentant devant les conseillers municipaux de la cité phocéenne, que la deuxième ville de France en nombre d’habitants ne passe à gauche. Il n’y parvient pas… il n’y aura pas deux grandes villes gérées par des anciens du PFN. Seul le chef-lieu de la Moselle l’est.

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Sur la corde raide… sans filet

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Caroline Galactéros

Nous ne pratiquons plus seulement le somnambulisme. Nous sommes désormais des funambules. Nous nous hasardons en tutu sur une corde raide, sans barre d’équilibre ni filet. Le gouffre se creuse entre deux parties du monde de plus en plus antagonistes dans leurs intérêts, leurs postures et leurs ambitions. En Europe, la sécurité est en lambeaux mais, à quelques semaines du scrutin européen, en France du moins, on fait comme si de rien était. Pourtant, la situation en Ukraine se détériore de jour en jour. Les tendances identifiées voici plus d’un an se confirment chaque jour d’avantage. Les forces ukrainiennes sont en mal criant d’hommes et de matériels, et le différentiel de puissance avec la Russie parait désormais irrattrapable. Tous les observateurs civils et militaires sérieux le savent. Les Anglo-saxons ont commencé à l’avouer à mi-mots dès le printemps 2023. Mais cela n’a pas l’air de les conduire à la raison, et les Européens moins encore. 

Tout au contraire, nous doublons, triplons la mise, comme investis d’une mission impossible mais sacrée. On nourrit l’escalade verbale, on verse des chaudrons d’huile bouillante sur le feu. « La Russie ne doit pas gagner, sinon c’est l’Europe qui est en danger ». Voilà une pétition de principe parfaitement fausse, et en plus moralement indéfendable pour les « valeurs » européennes, car cela revient à envoyer sans finalement de scrupules à la mort et en pure perte une jeunesse perdue pour une négociation inévitable que chaque jour perdu rendra in fine plus défavorable à leur pays. Mais on n’en a cure. Car ce mensonge permet d’autoriser progressivement l’envoi et l’emploi de matériels qui peuvent toucher le sol russe dans la profondeur. Est-ce légal ? On peut penser que oui. Est-ce légitime ? Peut-être que oui là aussi, au nom de la légitime défense. Mais le problème n’est à vrai dire pas la légalité ni la légitimité de l’usage de ces armements offensifs par leurs récipiendaires. Il est dans leur opportunité d’emploi… pour les puissances qui les ont offerts ou vendus (et aident souvent à leur mise en œuvre sur le terrain) et qui soutiennent l’Ukraine. Notre « co-belligérance », dont nous avons élevé l’analyse au rang de casuistique, devient en effet de plus en plus manifeste.  Par ailleurs, cet emploi d’armes de moyenne et longue portée ne saurait permettre un rétablissement de la position militaire ukrainienne. Cela ne va de facto que la dégrader davantage en durcissant la riposte russe. Surtout, faut-il le rappeler, l’Ukraine n’est pas une île. Elle est géographiquement située entre l’OTAN et la Fédération de Russie et dépend, pour sa sécurité comme pour sa survie économique, totalement de l’OTAN, des USA et de l’UE. En conséquence, l’emploi de ces armements par Kiev met directement en danger ses soutiens. Nous. D’où, pour une part, le rythme circonspect et décalé de leur livraison. 

Pour Washington, Il ne faut pas que l’Ukraine « gagne » militairement (ce que l’on sait impossible). Il faut juste qu’elle ne s’effondre pas totalement mais puisse, à ses propres dépens, faire souffrir la Russie dans la durée, jusqu’au dernier Ukrainien s’il le faut. Le calcul occidental est d’un cynisme total masqué par des envolées lyriques, mais c’est ainsi. Le statut de proxy a des avantages conséquents, notamment financiers, mais aussi des inconvénients de fond. Il ne faut pas s’imaginer acteur majeur quand on n’est qu’un instrument. C’est d’ailleurs aussi valable pour l’Europe… C’est ce que parait découvrir un peu tard le président Zelinsky. 

L’Occident mise dans cette escalade, sur le fait que Moscou bluffe et se laissera finalement faire en se rendant à nos desiderata prétendument moraux et légaux. Il suffit pourtant de regarder la carte militaire et d’écouter les multiples déclarations des responsables russes pour comprendre qu’il n’en sera rien. Mais on ne veut rien savoir. La vérité gêne, donc on l’escamote. C’est bien connu : ce dont on ne parle pas n’existe pas. On prend le pari de l’escalade ! Tout plutôt que d’avouer l’ineptie de nos calculs initiaux : faire tomber le régime de Vladimir Poutine et permettre le retour aux années 90, vues de notre côté comme l’Age d’or d’une Russie à terre, ouverte à l’ingérence et au pillage de ses ressources, mais considérée par les Russes, population dans son immense majorité et responsables confondus, comme une décennie noire de paupérisation et d’affaissement de l’Etat et de la grandeur russes. Cette « puissance pauvre » qui ose ne pas se soumettre à l’exceptionnalisme américain et prétend assurer ses frontières et reprendre en mains les leviers de sa puissance et de son influence dans le monde est un affront vivant à la préséance de l’Occident qui doit dominer et guider le monde en vertu d’un droit naturel d’essence quasi divine ! L’obsolescence de cette façon de penser le monde est l’éléphant dans la pièce. Mais on n’est pas à un déni près. On croit qu’on peut contourner l’animal…

On me dira que je noircis le tableau, que je suis défaitiste, que tout n’est pas si grave et que nous ne sommes pas des va-t-en guerre inconscients. Il est vrai que le récent voyage présidentiel en Chine a calmé les ardeurs françaises et abouti à une déclaration prudente de notre président affirmant, depuis Pékin, que la France n’était en guerre ni contre la Russie ni contre le peuple russe et qu’elle ne voulait pas de changement de régime à Moscou. Mais si l’envoi tonitruant de troupes combattantes françaises en Ukraine parait s’éloigner, le danger d’un engrenage irrattrapable demeure, et c’est Kiev qui est à la manœuvre. 

Le président Zelinski, qui n’est plus légalement président depuis le 21 mai et ne se maintient qu’au prétexte de la loi martiale et de la guerre, fonce dans l’abime qu’il voit comme son ultime chance de survie politique. Il n’a plus rien à perdre et ne craint pas l’engrenage pour les autres. Il veut plus d’armes, plus d’argent et surtout que l’OTAN entre dans la danse, avant l’élection américaine qui pourrait rebattre les cartes dans certains cas de figure. Les attaques ukrainiennes avec l’aide de l’OTAN sur les éléments de la triade nucléaire russe se poursuivent donc à bas bruit et on laisse Kiev franchir allègement les lignes rouges russes, pourtant inlassablement répétées par Moscou. L’idée est manifestement de détériorer le bouclier nucléaire russe jusqu’au point critique où le Kremlin n’aurait d’autre choix que de rétablir une crédibilité dissuasive en effectuant une frappe nucléaire tactique sur le sol ukrainien. A Kiev, dont le régime est aux abois, on se dit sans doute que ce serait la solution pour provoquer, en riposte à une telle frappe prévue par la doctrine nucléaire russe en cas de menace existentielle contre l’Etat et la nation russe, un engagement de l’Otan. L’occasion aussi peut-être, une fois l’affaiblissement des capacités russes atteint, de mettre les dernières forces ukrainiennes en jeu pour exploiter cette vulnérabilité momentanée et jouer son va-tout. 

Kiev n’a en effet plus les moyens depuis déjà des mois, de contenir la pression russe sur l’ensemble du front. L’affrontement est devenu de fait asymétrique et les frappes ukrainiennes sur les civils à Belgorod et ailleurs se multiplient. En toute impunité. Que croit-on qu’il va se passer ? Moscou a dit être prêt à négocier sur la base du réel et avec un interlocuteur légitime, ce que n’est plus le cas de Volodimir Zelinski depuis le 21 mai. L’alliance de plus en plus étroite avec la Biélorussie (on est au bord de la fusion des deux Etats) et la remise en jeu de l’ancien président ukrainien Yanoukovitch par Moscou visent à démontrer aux Américains et aux Ukrainiens qu’il n’y aura pas de dialogue efficace tant que les occidentaux n’auront pas cessé de prendre leurs désirs pour des réalités et accepté de regarder la réalité en face. 

L’Europe, quant elle, perdue, piégée, plus dépendante que jamais (de façon inversement proportionnelle à ses déclarations sur sa souveraineté stratégique) suit benoitement, comme d’habitude, les prescriptions de l’administration Biden, infestée de néoconservateurs en panique devant la détérioration du rapport de force entre l’Occident collectif face au Sud global. Personne ne semble se souvenir à Washington, Londres, Paris et même Berlin, que la diplomatie n’est pas faite pour les chiens, et qu’un affrontement de l’OTAN contre une Russie consolidée dont l’économie de guerre est de plus en plus intégrée à celle du pays tout entier serait une folie pour tous. 

Alors, on ferme les yeux et on prie. L’alliance russo-chinoise se renforce chaque jour, agrégeant autour d’elle bien au-delà de l’Iran ou même de l’Inde. On a beau fomenter des déstabilisations dans tous les coins du monde (Arménie, Iran, Géorgie, Slovaquie, etc..), on veut à toute force croire que les vieilles recettes qui ont marché dans les années 90 sont encore opérationnelles. On refuse de prendre la mesure de la résistance désormais forcenée et organisée de la majeure partie du monde à l’universalisme américain et européen.  

Quant au Moyen-Orient, ce qui s’y déroule sous nos yeux largement indifférents, ses convulsions dramatiques, ce vertige inhumain qui s’aggrave nous laissent abasourdis. Israël s’enfonce lui aussi dans l’impasse militaire, le déni, le discrédit moral et politique. En parallèle, les mascarades pseudo diplomatiques se poursuivent. Des palabres interminables, à Doha, Oman ou ailleurs paraissent n’avoir pour objectif que de montrer que « l’on fait quelque chose » pour enrayer la sauvagerie ou la duplicité des uns et des autres. Mais qui, parmi tous les acteurs régionaux, recherche encore sincèrement l’apaisement ? Postures et impostures mènent cette danse macabre. La guerre permanente comme mode d’action privilégié a encore de beaux jours devant elle. 

Source : le site geopragma cliquez ici

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Rappel : Samedi 1er juin, aux Sables d'Olonne, Martial Bild invité par le Rassemblement vendéen

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10:04 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 28 mai 2024

Marie, Manon et Léon... Pierre Cassen se les paye tous...

Marie Toussaint, la nonne écolo dans toute sa splendeur

Manon, l’Insoumise haineuse qui avale… les couleuvres

 

Léon Deffontaines, je ne boirai pas de ton eau, mon coco !

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18:41 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

De #metoo à #balanceleshypocrites ?

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La chronique de Philippe Randa

Voilà plusieurs mois que les révélations de l’actrice Judith Godrèche sur les « abus » qu’elle aurait subis, mineure, de la part des cinéastes Jacques Doillon et Benoit Jacquot, n’en finissent pas d’être rappelés, encore et encore… et comme on s’y attendait, jusqu’au récent festival de Cannes.

Réponse du berger à la bergère, Jacques Doillon, indigné par les accusations, a déposé plainte pour diffamation, tandis que Benoit Jacquot, aujourd’hui âgé de 77 ans, a reconnu avoir « vécu une histoire d’amour consentie (niant) toute violence physique et psychologique », expliquant : « Elle a déboulé de façon incroyable dans ma vie, m’a sorti de ma déprime en me demandant de réaliser un film qui la ferait connaître. Je lui dois beaucoup et ça me chagrine qu’elle ne reconnaisse pas qu’elle me doit beaucoup, elle aussi. »

À 15 ans, dixit la loi, et « s’il est d’accord, un(e) adolescent(e) peut avoir des relations sexuelles avec un adulte sauf si ce dernier est l’un de ses ascendant(e)s (parent, grand parent…) ou s’il est amené a s’occuper de lui/elle (beau parent, professeur, moniteur sportif, animateur…) » ; Judith Godrèche en avait alors 14 ! Donc acte ! Elle a donc finalement, quelques décennies plus tard, décidé de porter plainte contre Benoit Jacquot qui affichait alors un quart de siècle de plus qu’elle au compteur… et qui lui a certes donné le rôle espéré, mais si la Dame étale désormais sa vie privée jusque dans les tribunaux, via les médias, qui oserait faire de même des avantages professionnels dont elle aurait ainsi profité à l’époque ? Gare à ceux qui ne communie pas dans l’obligatoire indignation de son « martyr » ! #metoo veille, #metoo bêle, #metoo épure…

Oui, mais… mais il y a tout de même un aspect qui n’est guère soulevée et c’est un autre Benoît, l’acteur Benoît Magimel, qui n’a pas hésité à appuyer là où ça interroge tout de même : « Comment est-ce possible que la famille de Judith Godrèche, une adolescente de 14 ans, l’ait laissée vivre dans cette relation ? Qui plus est, interdite par la loi ? (…) C’était leur responsabilité de protéger cette enfant » (déclarations au magazine Marie Claire).

Élémentaire, mon cher Benoit-Watson… et pourtant, personne ne semble très pressé de pointer les responsabilités familiales. Étonnant, à notre époque où le Premier ministre Gabriel Attal a fustigé il a peu les « parents défaillants », soulignant la « responsabilité » de la famille dans l’éducation des jeunes.

Et avant lui, en décembre 2023, Aurore Bergé alors ministre des Familles, avait également parlé des « parents défaillants » et il n’est jusqu’au Garde des Sceaux, le toujours très jovial Éric Dupond-Moretti, qui a pointé « la désinvolture » et « parfois même la complicité » d’adultes face aux comportements de leur progéniture.

Après #metoo, va-t-on voir bientôt #papamaman.itoo ou encore #balancetesvieux ?

À moins qu’un jour, faisons un rêve, ce soit #balanceleshypocrites… et ça en fera du monde, du beau monde ! Assurément !

15:55 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Répression judiciaire inouïe contre Yvan Benedetti et Jérôme Bourbon

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Un communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France

Yvan Benedetti a été condamné à porter un bracelet électronique pendant 3 mois pour avoir voulu rendre hommage à Pierre Sidos dans le cimetière où il repose !

Jérôme Bourbon a été condamné à payer 43.000 € d'amende pour délit d'opinion !

Le Parti de la France apporte son soutien à tous les deux dans ce nouvel épisode de persécution politico-judiciaire.

Source cliquez ici

NDLR SN : bien évidemment, Synthèse nationale s'associe à l'indignation et au soutien apporté par le président du PdF à ces deux combattants accablés par la répression du Système.

15:17 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pour en finir avec l’Inquisition

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Charles-Henri d'Elloy

Le défaut de culture générale et, parfois, l’anticléricalisme des mé-dias ont mis dans le ciboulot de beaucoup de mes contemporains des a priori qui ont la vie dure. Ainsi, contrairement à une idée re-çue, l’Inquisition, au Moyen Âge, n’avait rien à voir avec une quelconque persécution. C’était une nouvelle façon de rechercher la vérité, au moyen d’une enquête judiciaire (le mot latin "inquisitio" signifiant "enquête" en français) dont l’objet était d’obtenir des aveux (ce qui est toujours le cas aujourd’hui). C’était un grand progrès. En effet, avant l’instauration de l’Inquisition, la procédure, telle l’ordalie, consistait à faire subir au sus-pect une épreuve physique dont il devait sortir indemne pour être dé-claré innocent. Par exemple, on plongeait la main de l’inquiété dans de l’eau bouillante et si la plaie ne s’infectait pas à la suite de la brûlure, on en déduisait que le prévenu n’avait rien à se reprocher. Avouons qu’il y a plus convaincant comme système de preuve.

L’Inquisition, trop souvent présentée comme une justice arbitraire et ar-chaïque, mit donc fin aux ordalies pour, au contraire, instaurer une pro-cédure d’enquête "sur le terrain" (comme l’explique fort bien, par exem-ple, l’historien Laurent Albaret). Le tribunal médiéval de l’Inquisition fut institué au XIIIe siècle (en 1232-1233) par la papauté (plus précisément le pape Grégoire IX) pour protéger l’orthodoxie catholique. Il s’agissait davantage d’un outil de persuasion que de répression, destiné à faire re-venir des "hérétiques"1 (ou, plus justement, des "dissidents") dans le "droit chemin". Créée pour préserver la chrétienté, l’Inquisition ne ju-geait au Moyen Âge que des chrétiens (mais des chrétiens soupçonnés d’être des "contestataires").

Une institution au dos large maintes fois caricaturée…

Ainsi, l’Inquisition fut introduite dans le royaume de France, au cours de la première moitié du XIIIe siècle, d’abord pour lutter contre les "bons hommes" (plus connus sous les noms d’Albigeois et, improprement, de Cathares) présents dans le Midi (mais aussi contre les Vaudois). Dans leur mission, les inquisiteurs, moines dominicains ou franciscains nom-més par le pape, s’appuyaient sur le pouvoir civil, laïc, local, sans lequel ils ne pouvaient mener à bien leur mission. Le but était d’amener la per-sonne suspectée de "déviance" à avouer sa faute, à faire pénitence, à réintégrer le sein de l’Église, et non de condamner, de punir. Il est faux de parler de persécution. L’aveu obtenu par la "question"- dont l’usage au Moyen Âge, lors de la procédure inquisitoire, n’est pas systématique - avait une valeur relative : d’une part, les inquisiteurs étaient conscients de ses inconvénients ; et d’autre part, tout aveu devait être réitéré « sans aucune pression de force ou de contrainte » devant le tribunal de la Sainte Inquisition… Précisons que la torture était un châtiment alors que la "question" était une procédure. Par ailleurs, le faux témoignage était poursuivi et condamné fortement. Comme on aimerait qu’il en soit encore ainsi aujourd’hui !

L’instruction était méthodique. Elle ne pouvait débuter que sur la base de témoignages vérifiés. Et il fallait mener de nombreux interrogatoires, obtenir des dépositions probantes et des preuves concrètes avant de condamner l’accusé à une peine plus ou moins sévère selon la gravité de la faute avouée (les punitions légères – tels le port de croix sur les vête-ments ou un pèlerinage - étant les plus nombreuses, contrairement à la prison ou, pire, à la peine de mort, mises en œuvre par le pouvoir civil).

L'anticléricalisme postrévolutionnaire du XIXe siècle érigea l'Inquisition en image de la monstruosité absolue. C’est la raison pour laquelle cette procédure (et l’institution qui la menait) a si mauvaise presse. Quel men-songe ! Aujourd’hui encore, le droit pénal français s’appuie sur la procé-dure inquisitoire (tandis qu’au civil - et au pénal dans les pays anglo-sa-xons -, c’est la procédure accusatoire qui est en usage). En France, le juge d’instruction recherche lui-même la vérité en enquêtant à charge et à décharge. Le fait que ce soit la puissance publique qui mène l’enquête limite la différence de traitement entre accusés. Dans les pays anglo-sa-xons, le juge est un arbitre, et ce sont les avocats qui procèdent à des enquêtes pour innocenter leur client. D’où l’importance considérable du défenseur dans ces pays et la rémunération importante dont il peut bé-néficier. C’est la procédure dite "accusatoire" où chaque partie se défend en accusant l’autre. C’est pourquoi nous assistons parfois, dans les pays anglo-saxons, à de grands procès médiatisés où les avocats renommés tiennent la vedette. À l’opposé, la procédure inquisitoire permet à cha-cun d’être traité égalitairement par un juge, et non pas en fonction de la notoriété de son avocat…

Pour conclure, j’espère que la lecture de cet article permettra à certains de voir l’Inquisition d’un autre œil. Je souhaite surtout que, telle une pi-qûre de rappel, elle permettra à chacun de garder en mémoire l’impor-tance d’entretenir ses défenses immunitaires face aux préjugés, aux idées fausses, aux anachronismes historiques véhiculés par l’idéologie dominante, en particulier au sujet de l’Église. Que ce soit à propos de l’inquisition ou de bien d’autres sujets…                                                   

Note :

1 Au mot d’"hérétique", le grand médiéviste André Vauchez préfère celui de "dissidents", utilisé par les Anglo-Saxons, car les chrétiens "déviants", "contestataires", du Moyen Âge ne remettent pas en cause les dogmes fondamentaux du catholicisme mais son clergé. Ce sont des "chrétiens évangéliques" en quête de la "pureté" des origines du christianisme (celle du Christ et des apôtres – « Suivre nu le Christ nu ») qui rejettent la richesse et la puissance temporelle de l’Église (Source : KTO TV, La légende noire de l’Inquisition, avec André Vauchez et Laurent Albaret).

Libre chronique publiée dans le n°66 de la
revue Synthèse nationale cliquez ici

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Hommage à Marie-France Garaud, décédée la semaine dernière

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Robert Spieler

Marie-France Garaud, femme forte, brillante, belle, talentueuse et distinguée mais malheureusement gaulliste, s’est battue pendant de longues décennies, hélas sans succès, pour l’indépendance et la souveraineté de la France.

Viscéralement anticommuniste, elle était opposée à la dissolution de la France dans une Europe supranationale. Elle est l’auteur, avec Pierre Juillet, de l’appel de Cochin du 6 décembre 1978 stigmatisant avec force « le parti de l’étranger ». Il s’agissait d’un réquisitoire contre la politique européiste et mondialiste de Giscard, alors endossé par Chirac qui n’en tint bien sûr aucun compte une fois aux responsabilités et même avant puisqu’il fit campagne en 1992 pour le oui à Maastricht. Marie-France Garaud fut candidate à la présidentielle de 1981 où elle obtint 1,33 % des voix et fut élue en juin 1999 député européen (1999-2004) sur la liste souverainiste Pasqua-Villiers.

On lui doit cette phrase assassine mais ô combien lucide sur Chirac : « Je croyais qu’il était du marbre dont on fait les statues. En réalité, il est de la faïence dont on fait les bidets. »

Source Rivarol n°3616 du 29 mai 2024 cliquez là

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lundi, 27 mai 2024

À l'attention de ceux qui aiment Corto Maltese

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La folie #MeToo

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Si l’on avait tout lieu de voir d’un bon œil l’émergence du mouvement #MeToo, force est de constater qu’il prend des dimensions qui dépassent son logique objet d’être. Il suffit pour un homme d’être accusé non seulement de viol mais d’harcèlements divers et variés pour voir s’effondrer d’un coup une carrière. Sans même passer par la case justice et quand bien même cette dernière aurait dédouané l’accusé. L’enfer c’est les autres, disait Sartre. Dans son édito au Journal du dimanche, Pascal Praud, nous dit avec raison ce qu’il en pense. On partage.

Lire la suite ICI

Source : Journal du dimanche 26/5/2024

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