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samedi, 17 mai 2025

Les derniers jours d’une présidence

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Mathieu Bock-Côté

C’est probablement le mauvais sort qui guette tous les grands comédiens. Au début, ils émerveillent. Quel talent ! Portés par une criti- que enthousiaste, ébaubie, ils obtiennent rapidement les premiers rôles, avant de préciser leur manière de jouer, quel que soit le personnage qu’ils incarneront. C’est qu’ils ont trouvé leurs mimiques, leur manière de sourire, leur manière de se choquer. On sait quand ils veulent nous impressionner. On connaît leurs trucs. Et on applaudit. Mais un jour, sans qu’on ne sache trop pourquoi, ils en viennent à lasser. Ce qui amusait, désormais, agace. Ce qui faisait sourire exaspère. Alors ils s’acharnent - c’est bien normal. Et s’essaient une dernière fois à leur tour de charme. Mais le public n’en veut plus.
Je parle ici des grands artistes, mais aussi des politiques - on aura compris que je parle plus particulièrement d’Emmanuel Macron. Depuis quelques mois, il voulait redevenir maître du jeu, sortir de son rôle de prestigieux figurant, d’apprenti sorcier ayant perdu le secret de ses formules magiques un soir de dissolution. Il a alors voulu devenir le chef de guerre européen au service de l’Ukraine tenant tête à la Russie. Cela permettait de rediaboliser l’opposition intérieure - elle n’était plus seulement d’extrême droite, mais factieuse, et pro-poutinienne -, et de revendiquer pour soi seul la référence au patriotisme. Emmanuel Macron avait plutôt fait carrière dans le dépassement des nations.

Mais il fallait sortir de la seule politique étrangère, d’autant qu’entre-temps, les simagrées européennes se sont révélées de peu de poids dans un paysage international où s’affrontent plutôt des empires, et revenir aux Français, sur le mode du face-à-face, dans l’espoir de renouer avec l’opinion. Je parle maintenant de la performance d’Emmanuel Macron, cette semaine, à la télévision, où il était apparemment appelé à parler directement aux Français. Tout y était, évidemment - Emmanuel Macron est toujours un fin dialecticien, et il est à son meilleur lorsqu’il veut convaincre, et plus encore séduire. Mais rien n’allait. Car tout était écrit d’avance, comme il se doit.

Emmanuel Macron n’allait évidemment pas consentir à un référendum sur l’immigration, qui est pourtant le seul que les Français désirent ardemment. Nous sommes arrivés à ce moment très particulier dans l’histoire de France où les institutions sont formatées de telle manière qu’elles verrouillent complètement la vie démocratique lorsque vient le temps de se poser une question existentielle, portant sur la composition et la survie du peuple français. La Constitution, apparemment, devient plus importante que le peuple qu’elle structure politiquement, et cela, même si elle vient à l’étouffer. On pourrait parler ici d’idolâtrie constitutionnelle. Les principes désincarnés remplacent le peuple concret, qui se voit ainsi submergé dans le respect de l’État de droit.

Mais cela va encore plus loin. Une caste installée aux affaires et résolue à se maintenir dans les palais de la République a ainsi élaboré une doctrine pour bloquer à tout prix la circulation des élites, sans laquelle, pourtant, n’importe quel régime politique finit par s’encrasser, qu’il soit monarchique ou républicain. Évidemment, le régime ne peut pas l’avouer comme tel, surtout dans un pays, comme la France, qui couve toujours une jacquerie, peut-être une révolution, au moins une vraie révolte, électorale, peut-être, ou sur le mode « gilet jaune », au pire. Alors au peuple, on envisagera de donner la parole, à condition que ça ne compte pas. Il ne faudrait quand même pas devenir populiste.

Emmanuel Macron se veut ainsi ouvert à un référendum sur la fin de vie si le projet ne trouve pas de déblocage parlementaire. C’est ce qu’on appellera un référendum illusoire, ayant pour fonction d’accélérer institutionnellement la tendance lourde de l’époque, qui est au détricotage des interdits anthropologiques ancrés dans les plis les plus intimes de l’humanité. Alors que le référendum, aujourd’hui, a surtout pour fonction de renverser une tendance lourde à la dépossession, d’infléchir le sens de l’histoire, de s’arracher à un régime démophobe - et de permettre à une nouvelle élite, sortie des marges où trop longtemps ont été refoulés les opposants, de redresser le pays.

Alors voilà, on s’occupe, on ressort le théâtre républicain, on met en scène un grand échange viril entre le monarque et les Français, on s’assure toutefois qu’il demeure dans les paramètres des convenances républicaines pour que rien ne déborde. On se dit peut-être même que sur un malentendu, ça pourrait fonctionner. Au moins, on préparera 2032. Le commun des mortels n’est pas bluffé. Mais il ne se choque même plus. Il bâille. Il se détourne du décor et des acteurs, tout en se disant que tout cela ne pourrait pas durer éternellement. À l’échelle de l’Histoire, il a évidemment raison.

Source : Le Figaro 17/5/2025

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Journal du chaos

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vendredi, 16 mai 2025

Un contrôleur du métro se fait agresser, il est sanctionné par son employeur, pour s’être défendu et n’avoir fait que son travail

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Michel Festivi 

Nous n’en finissons plus de sombrer dans les abîmes. La décrépitude de notre malheureux pays s’accélère, nous payons le prix fort de toutes les lâchetés, de tous les renoncements. Les chemins de la servitude se renforcent de jour en jour. La responsabilité de la « droite » dite de gouvernement est considérable à cet égard, pour avoir tout lâché et s’être ralliée aux sirènes de la gauche et de l’extrême-gauche qui prônent l’impunité. C’est Jean Yves Le Gallou qui révèle dans son dernier livre, Mémoires identitaires, chez Via Romana, qu’allant voir Alain Peyrefitte à la fin des années 1970, pour lui exposer le programme qu’il convenait que le RPR et l’UDF adoptent, lui confiera : « c’est exactement ce qu’il faut faire, mais on ne le fera pas ». Nous en avons aujourd’hui, tout le résultat calamiteux.

On apprend par l’excellent site Boulevard Voltaire, qu’un surveillant pour la régie des transports toulousains, un homme de 59 ans, ancien militaire devenu contrôleur, encadrait le 24 mars dernier, une opération de vérification et de surveillance. Lui ayant signalé un individu en train de vapoter, ce qui est formellement interdit, et malgré un rappel à l’ordre, le quidam s’est précipité dans une rame en narguant la sécurité, sûr de son impunité.

Notre contrôleur entend faire respecter le règlement, et demande instamment au contrevenant de descendre du wagon. Aussitôt, le préposé du métro se fait bousculer, menacer, insulter. Comme il le déclare à BV « J’ai réagi par réflexe en lui portant un coup d’arrêt. Je l’ai immobilisé contre une porte, en craignant qu’il sorte une arme ». L’usager violent et insultant sera appréhendé à la station suivante, puis interpellé par la police, qui connaissait l’individu par ailleurs pour d’autres faits.

On signalera que notre contrôleur avait par le passé, en 2022, neutralisé deux hommes armés l’un d’un couteau, l’autre d’une machette sur le même réseau toulousain. On aurait pu donc logiquement penser, que l’employeur gestionnaire du métro à Toulouse, s’empresse de féliciter son employé dévoué à la sécurité des usagers.

Bien au contraire, et quelques jours après, l’employé reçut une convocation en vue d’un conseil de discipline pouvant aller jusqu’à un licenciement. Notre homme est alors dans l’incompréhension la plus totale : « Je ne comprends pas. J’ai voulu garantir la sécurité, j’ai réagi avec sang-froid. Trois jours plus tard, l’usager m’a présenté des excuses. ». 

Le 13 mai dernier, il se voit notifier une mise à pied. La réaction de l’employeur est totalement ubuesque et d’une mauvaise foi absolue : « Frapper un usager est inacceptable, mais notre intention est pédagogique. Le conseil de discipline est un cadre de dialogue, pas de stigmatisation ». On souhaiterait que ces personnes aillent sur le terrain, le long des lignes de métro, pour faire de la pédagogie !

Ce fait n’a pas isolé. Comme le rappelle BV, en décembre 2024 un chauffeur de bus, menacé et injurié, ayant demandé avec insistance à un fraudeur de quitter le véhicule, avait écopé, lui, d’un jour de mise à pied. D’autres personnels de la régie toulousaine, sévèrement malmenés, avaient aussi reçu une sanction pour avoir réagi. L’impunité est donc la règle pour les fauteurs de troubles, la sanction systématique pour ceux qui s’y opposent. Cela nous rappelle, ce qui se passe avec les policiers qui tentent, avec beaucoup de difficultés de remplir leur mission de protection de nos concitoyens.

Le 5 juillet 2020, un chauffeur de bus à Bayonne a été exécuté froidement, suite à une agression. A Marseille, en janvier 2025, un conducteur est frappé à coups de batte de baseball. Tout récemment à près de Bordeaux, un conducteur est roué de coups. Mais les Français peuvent dormir tranquille, on a des Darmanin, des Wauquiez, des Retailleau, tout va très bien Madame la marquise. 

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Rappel : demain samedi, à la Chapelle Basse-Mer (44) : inauguration de la Dîmerie par Reynald Secher

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La Dictature des Fragiles : autopsie d’une civilisation sous cellophane 

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Julien Dir

Qu’on se le dise : la première cause de mort collective en Occident n’est ni la variole, ni le CO2, ni même l’inflation ; c’est la fragilité élevée au rang de vertu. Nous avons fait entrer la société dans l’ère des ouatinés, ces humanoïdes bardés de « bienveillance » et de « valorisation » qui circulent comme des cosmonautes, protégés par une combinaison émotionnelle. À la moindre aspérité – rappel à l’ordre, mot ironique, exigence professionnelle – ils déclenchent l’alerte dépressurisation : cellule psy, communiqué RH, tribunal.

Partout, l’on répète qu’il faut « prendre soin » des émotions ; en clair : cacher le réel qui pique. Les mots deviennent des lames. On ne dit plus à un élève qu’il a tort : on « valide différemment ». On ne congédie plus un incompétent : on « accompagne une transition ». La moindre remarque est taxée de harcèlement. La moindre blague, de micro‑agression. Nous fabriquons ainsi des êtres dont l’épiderme social est si mince que la simple contradiction leur cause des brûlures au troisième degré.

Or l’effort commence toujours par une blessure narcissique : reconnaître qu’on ne sait pas, qu’on s’est trompé, qu’il faut recommencer. En anesthésiant cette douleur, nous supprimons l’apprentissage. L’enfant qu’on préserve pour son « estime de soi » devient un adulte qui hurle dès qu’un manager formule une exigence, avant d’aller se plaindre sur TikTok d’un environnement « toxique ». Nous pensons produire des anges sucrés ; nous engendrons en réalité des barbares hyper‑émotifs, incapables de tolérer la frustration et prompts à détruire tout ce qui contrarie leur ego.

Le contraste avec le reste du monde est brutal. Tandis que nos écoles de commerce organisent des ateliers de « soft skills », l’Asie mise sur le pragmatisme et l’endurance. Nos réglementations anti‑stress amusent les entrepreneurs américains qui carburent à la semaine de quatre‑vingts heures. Nos interminables colloques sur l’inclusivité laissent de marbre les puissances émergentes, obsédées par le résultat brut. Le monde réel n’a cure de notre porcelaine émotionnelle ; il danse sur les ruines des sociétés qui confondent douceur et mollesse.

Cette fragilité institutionnalisée creuse la tombe de la puissance. En décrétant l’égalité des ressentis, on place le sentiment le plus fragile au‑dessus des réalités les plus massives ; en judiciarisant chaque conflit, on remplace l’ancienne joute verbale par l’assignation ; en sacralisant la victimité, on décerne l’auréole à qui se dit blessé. Qu’on ne s’étonne pas, alors, si la productivité s’effondre, si l’armée peine à recruter, si la science s’autocensure sous la ouate éthique : la société des fragiles se suicide en douceur.

Le remède passe par la réhabilitation du heurt. La contradiction, la bagarre, l’ironie, la sanction juste sont des vaccins : ils piquent, ils sauvent. Celui qui confond correction et oppression finira écrasé par sa propre incompétence ; celui qui refuse le labeur vivra sous la férule de ceux qui travaillent. Notre continent a bâti cathédrales, fusées et symphonies parce qu’il supportait l’exigence et regardait l’échec en face ; il sombre aujourd’hui sous les oreillers en gomme‑mousse de la pseudo‑bienveillance.

La civilisation ne tient que si les individus acceptent d’être, tour à tour, élèves, critiques et bâtisseurs. La fragilité sacralisée n’est pas la paix sociale ; c’est la capitulation avant l’assaut. Brisons donc l’emballage, retrouvons le nerf, réapprenons à encaisser – et à rendre la pareille. Car le monde n’a aucune intention de marcher sur la pointe des pieds pour ménager nos susceptibilités.

Source : Breizh info

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Une pétition puérile

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

La stupidité humaine atteint son effet maximal quand elle ose aborder le domaine politique. Chaque jour en fournit une preuve supplémentaire, ce qui accentue la déliquescence avancée de ce monde post-moderniste.

Acronyme anglo-saxon du Fonds des Nations unies pour l'enfance, l’UNICEF réalise très souvent des actions humanitaires et parapolitiques. Son antenne française vient de lancer une initiative politicienne grotesque.

Le 24 avril dernier, en partenariat avec Réseau national des juniors associations (RNJA), Démocratie ouverte, Les Jeunes Européens, Action Éducation et quatorze autres associations (reçoivent-elles toutes des subventions ?), UNICEF – France publie une pétition réclamant le droit de vote dès 16 ans. La présidente de la branche hexagonale de cet organisme mondialiste s’appelle Adeline Hazan. Mairesse socialiste de Reims entre 2008 et 2014, puis Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (2014 - 2020), cette ancienne magistrate tente d’intervenir de manière indirecte dans la vie politique française.

Le 17 avril, dans une tribune libre parue dans Ouest-France, Adeline Hazan demande que la majorité électorale soit à 16 ans pour les élections municipales de 2026. Son texte reçoit aussitôt le soutien d’une trentaine de maires de gauche. Un scandale effrayant et quasi-discriminatoire séparerait-il les jeunes majeurs dès leurs 18 ans de leurs camarades adolescents plus jeunes ?

Personne ne rappelle pourtant que le permis de conduire se passe en France à partir de 17 ans depuis l’an dernier. Il ne mentionne pas non plus qu’aux élections professionnelles (dont les prud’hommes), les salariés à partir de 16 ans, fin de la scolarité obligatoire, peuvent voter. Remarquons que la justification de la pétition coïncide avec celle des tenants du droit de vote des étrangers aux élections, locales ou non.

Cette pétition fumeuse signale que le vote à 16 ans se pratique déjà dans cinq Länder allemands, dans le canton suisse de Glaris, en Argentine, en Autriche, à Malte, au Brésil, à Cuba, sur les Îles anglo-normandes de Jersey et de Guernesey, sur l’île de Man, en Équateur, en Norvège, en Estonie, en Slovénie, au Nicaragua, en Belgique (uniquement pour les élections européennes de 2024) et en Écosse (seulement pour les élections régionales). Outre ces exemples étrangers, les auteurs de la pétition invoquent la  Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par la France en 1990, qui garantit pour chaque enfant le droit d’être entendu. En juillet 2022, un autre machin mondialiste, le Conseil de l’Europe, déclarait que « les élections sont la principale “ courroie de transmission “ de la participation politique des citoyens et le niveau territorial est le terrain idéal pour expérimenter la réduction de l’âge de vote à 16 ans ». La pétition stipule clairement qu’« abaisser l’âge de vote à 16 ans, c’est avancer vers une démocratie plus équitable, inclusive et représentative ». Il est étrange que cette assemblée supranationale ne se soit jamais indignée de l’absence de toute représentativité à l’Assemblée nationale française entre 1988 et 2012 de l’Opposition nationale, populaire et sociale.

Il n’est pas anodin que cette pétition s’accompagne d’une lettre ouverte adressée au premier ministre à la date du 22 avril. La missive aimerait « renforcer l’apprentissage de la démocratie par la pratique en généralisant les visites d’institutions républicaines, les rencontres avec les élus, les simulations parlementaires dans le parcours scolaire des élèves et en privilégiant des pédagogies actives ». Tiens ! Tiens ! Tiens ! Les délires pédagogogistes reviennent au galop ! Il s’agit tout bonnement de favoriser dans les établissements scolaires une ambiance de foire et/ou de plateau de télévision survitaminé… Le Régime globaliste se constitue une armée électorale de réserve dont les premiers éléments penchent dès à présent vers un gauchisme avéré.

Or les neurosciences et autres recherches sur l’état psychologique de l’adolescent indiquent au contraire une immaturité évidente à cet âge. Un ami, enseignant dans le public, a suivi récemment un stage sur le climat scolaire en classe. La formatrice a longuement insisté sur l’approche cognitive et psychologique de l’adolescence. Avec la puberté, le cerveau évolue et passe du système de perceptions élémentaires à un système, plus réactif, de pensée et d’inhibition. Les émotions amplifiées et multipliées par l’impact funeste des réseaux sociaux perturbent la concentration des adolescents âgés de 13 à 17 ans. Leur cerveau se montre très sensible à la dopamine. Ce neurotransmetteur permet la communication au sein du système nerveux. Il stimule autant la recherche de sensations fortes et de plaisirs que l’envie de récompense et de reconnaissance. Il en découle un comportement versatile et difficile.

L’ami professeur a retenu de cette formation chronophage qu’il importe d’exercer en classe une bienveillance permanente, y compris et surtout envers les plus agités. En effet, si ces élèves dérangent le cours ou ne souhaitent pas travailler, ni étudier, ce n’est pas de leur faute; ils sont victimes de la dopamine. Salope de dopamine ! La mode du port d’arme blanche dans le cartable au collège ou au lycée doit donc être une conséquence inattendue de la molécule biochimique.

Par ailleurs, les adolescents restent très malléables parce que leur cerveau arrive à absorber de très nombreuses informations, ce qui favorise un apprentissage rapide et aisé. En milieu polyglotte, le jeune manifeste très vite et assez tôt une réelle polyglossie. Cette facilité s’accompagne toutefois d’une immense candeur qui les rend plus qu’influençables.

Il paraît paradoxal de demander aux enseignants d’être bienveillants, terme politiquement correct pour désigner le laxisme, envers des jeunes déstructurés qui auraient en politique la faculté de discerner les grands enjeux socio-politiques aussi bien que leurs aînés. La maturation du cerveau s’achève vers 25 ans. Or l’ordonnance royale de 1579 du roi de France Henri III imposait la majorité civile à 25 ans, sauf variantes coutumières locales.

On pense toujours qu’avant l’ère des « démocraties de masse », l’Europe croupissait sous une pesanteur monarchique absolutiste. Les leçons du juriste François Olivier-Martin (1879 – 1952) et Olivier Christin, dans son remarquable Vox populi. Une histoire du vote avant le suffrage universel (Le Seuil, 2014) s’intéressent à la grande vitalité électorale des communautés ecclésiastiques, corporatives, rurales ou citadines. On votait beaucoup avant 1789 ! Plus tard, si la première constitution française de 1791 fixe le droit de vote pour le citoyen actif à 25 ans, la constitution révolutionnaire de 1793 (jamais appliquée) l’abaisse à 21 ans. Sous la Restauration (1814 – 1830), en plus du suffrage censitaire, le droit de vote s’obtient à 30 ans. La Monarchie de Juillet (1830 – 1848) le ramène à 25 ans. La IIe République (1848 – 1852) le fixe à 21 ans avant que Valéry Giscard d’Estaing l’abaisse en juillet 1974 à 18 ans.

Il est finalement heureux que les jeunes générations s’abstiennent en nombre aux élections, car leur immaturité civique provoquerait des dégâts considérables. L’activisme de l’UNICEF – France autour de ce sujet subalterne relève de la plus grande sottise. Au lieu d’abaisser encore l’âge électoral (pourquoi 16 ans et non pas 15 ans, âge de la majorité sexuelle en France ?), il serait plus pertinent d’accorder à tous les parents le devoir de voter pour leurs enfants dès leur naissance. Dans une famille de quatre membres, la mère et le père voteraient respectivement pour leur fils de 14 ans et sa sœur de 8 ans. L’actuel vice-président des États-Unis, JD Vance, encourage la mise en place de ce vote familial. Lors d’un discours prononcé en 2021, il déclarait :    « Donnons le droit de vote à tous les enfants de ce pays, mais donnons le contrôle de ce vote aux parents de ces enfants. Lorsque vous vous rendez aux urnes dans ce pays en tant que parent, vous devriez avoir plus de pouvoir – vous devriez avoir plus de capacité à faire entendre votre voix dans notre république démocratique – que les personnes qui n’ont pas d’enfants. Regardons les conséquences et la réalité en face : si vous n’investissez pas autant dans l’avenir de ce pays, vous ne devriez peut-être pas avoir la même voix ». Interrogé sur ce point le 11 août 2024 sur ABC News, il parla d’une « expérience de pensée » et expliqua que « les démocrates ont dit qu'il fallait donner le droit de vote aux enfants. Et j'ai dit que si nous devions donner ce droit aux enfants, nous devrions simplement permettre aux parents de voter. N'est-ce pas ? Je fais plus confiance à un parent pour prendre une décision de ce genre qu'à un adolescent de 14 ans, par exemple ».

N’en déplaise aux égalitaristes à bout de souffle, il est grand temps d’abolir l’égalité entre les suffrages. Non, une personne n’égale pas une voix ! Un parent porte les intérêts moraux et matériels de sa progéniture. Il doit être plus correctement associé aux affaires publiques. Cette réforme révolutionnaire anti-individualiste et néo-holistique nécessiterait cependant que la structure familiale retrouve une stabilité désormais bien mise à mal par des décennies de progressisme gynocratique mortifère.

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°156, mise en ligne le 13 mai 2025

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jeudi, 15 mai 2025

Samedi 17 mai, dans le Morbihan : conférence du Cercle Kelven avec Marion du Faoüet de l'Institut Iliade

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mercredi, 14 mai 2025

Darmanin sans vergogne et Retailleau sans testostérone

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La chronique de Philippe Randa

Les agressions de pompiers défraient la chronique de la semaine dernière ! Auparavant, c’étaient d’autres agressions, plus ou moins dénoncées suivant l’origine des victimes et plus encore celle des agresseurs. Ainsi va notre doulce France, Emmanuel Macron regnant, tandis que deux ministres de l’actuel gouvernement se font particulièrement remarquer.

Les déclarations de Gérald Darmanin laissent particulièrement pantois lorsqu’il déplore qu’« il n’y a plus de lieux “safe” en France », expliquant qu’« on voit bien que dans la moindre petite bourgade de ruralité ils connaissent la coke, le cannabis […] Avant, la drogue, c’était dans les grandes villes, c’était le métro (mais) ça s’est généralisé, (…) la France est devenue “plus violente” » (déclaration à la chaîne Legend).

En est-il honteux, lui qui fut Ministre de l’Intérieur durant plus de quatre années (6 juillet 2020-21 septembre 2024) avant de devenir Garde des Sceaux le 23 décembre dernier) ? Bien au contraire, il avoue ses échecs sans la moindre vergogne, la moindre honte, bombe le torse et promet que l’on va voir ce que l’on va voir… sinon aux calendes grecques, mais surtout aux prochaines élections présidentielles auxquelles il est évident qu’il n’a pas renoncé le moins du monde à se présenter : à défaut d’une prime au mérite, pourquoi pas une prime à l’échec !

Moins donneur de leçon, son successeur place Beauvau Bruno Retailleau bombe moins un torse qu’il a plus frêle… et constate, jour après jour, qu’il n’est pas en mesure de faire grand chose, qu’il « voudrait bien » (ouin ouin ouin), mais « qu’il peut point » (ouin ouin ouin), comme dans la chanson immortalisée par Anny Cordy en son temps (La bonne du curé, 1975 : son plus grand succès et sa plus grosse vente de disques : plus d’un million vendus)…

Lui aussi donne rendez-vous aux Français pour leur faire don de ses bonnes intentions, à défaut de réelles capacités, en 2027… si du moins les adhérents républicains (ou de ce qu’ils en restent) le préfère à Laurent Wauquiez qui s’imagine pourtant leur « candidat naturel »…

Les deux ministres Pinces-sans-rire sont dans un bateau qui prend l’eau ; lequel va couler le premier ou couleront-ils tous les deux ? Le suspens est chaque jour qui passe plus insoutenable…

En attendant, la délinquance progresse tous azimuts, la violence explose et devient toujours plus sauvage, les trafiquants prospèrent et les honnêtes gens désespèrent…

23:02 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le verbe vide d’un président déconnecté

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Plus de trois heures. Plus de trois longues heures de logorrhée présidentielle, d’auto-satisfaction creuse, de bons sentiments en boucle, de « en même temps » aussi fades qu’inefficaces. Emmanuel Macron s’est livré hier soir à un monologue indigeste, à mi-chemin entre le sermon d’un curé progressiste et le discours lénifiant d’un DRH en séminaire. Pendant trois heures, les Français ont eu droit à un étalage d’arrogance technocratique, sans une seule annonce concrète, sans la moindre décision forte – et surtout, sans le moindre courage.

Pas de référendum. Pas même sur un sujet anecdotique. Quant à l’immigration, sujet brûlant s’il en est, le Président l’a une nouvelle fois enjambé avec un mépris glacé, comme s’il s’agissait d’une lubie populiste. Pour Macron, l’immigration massive n’est pas un problème, c’est une richesse, un fantasme diversitaire qui détruit lentement mais sûrement l’unité de la Nation. Il nie l’évidence, il méprise les Français qui souffrent et il continue de vanter une société multiculturelle qui fracture, qui gangrène, qui ensauvage.

Et comme toujours, la Russie est le bouc émissaire parfait. Obsession russophobe pathologique : Macron dénonce, menace, brandit des sanctions comme un enfant gâté agite son hochet. Mais où est son indignation quand Israël, qu’il encensait encore hier, rase Gaza avec une brutalité inouïe ? Ce 13 mai, il a feint l’équilibre : un soupçon de critique, quelques mots humanitaires, mais sans jamais remettre en cause la destruction systématique d’un peuple. C’est trop tard, trop lâche, trop hypocrite.

Son seul talent est celui du verbe. Mais les mots ne réparent pas les ruines. Les Français veulent des actes, pas des pirouettes lexicales. Ce président gouverne par l’illusion, par le théâtre. Et pendant ce temps, la France décline. Économiquement asphyxiée, migratoirement submergée, sécuritairement livrée à elle-même.

Comment des Français sains d’esprit peuvent-ils encore accorder le moindre crédit à ce manipulateur cynique ? Il est le symptôme d’un pouvoir coupé du réel, d’une élite déconnectée, d’un déclin organisé. Et son interminable talk-show d’hier n’a fait que confirmer une chose : Emmanuel Macron est l’homme du verbe vide et du pays vidé.

17:15 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pèlerinage jubilaire à l’occasion du 4 ème centenaire des apparitions de Sainte Anne du 30 mai au 1 er juin

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14:45 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La France n’a pas besoin de plus d’immigration

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Nicolas Pouvreau-Monti *

Le think tank de gauche Terra Nova a publié une note affirmant la nécessité de " recevoir 310 000 nouveaux immigrés par an à l’horizon 2040-2050". Faux lui répond le directeur de l’Observatoire de l’immigration.

« On ne change pas une recette qui rate ». Tel semble être le leitmotiv de la nouvelle étude publiée par le think tank Terra Nova ce lundi 12 mai, signée par l’esayiste Hakim El Karoui et l’économiste Juba Ihaddaden, intitulée « Les travailleur immigrés : avec ou sans eux ?. Son propos central est connu et souvent répété : dans un contexte de vieillissement démographique » et avec les enjeux de renouvellement de la population active qui lui sont associés, « le recours à la la main-d’œuvre étrangère sera décisif dans les années qui viennent ». Ses auteurs avancent en particulier, la nécessité de « recevoir 310 000 nouveaux immigrés par an à l’horizon 2040-2050.

Cette étude soulève plusieurs interrogations - d’abord par ses approximations méthodologiques qui laissent songeur, tant elles semblent parfois dévier l’ensemble de la démonstration. Pour arriver au nombre des installations nécessaires d’immigrés, la note procède « en considérant que le taux d’activité de la population immigrée est le même que celui de la population française des 15-64 ans ». Sauf que... ce n’est absolument pas le cas. Le taux d’activité des étrangers extérieurs à l’Union européenne - ceux concernés par la politique d’immigration que l’étude entend aiguiller - est, en France, inférieur de quasiment 10 points à celui des Français. Il est même l’un des plus faibles parmi l’ensemble des pays de l’UE : seules la Bulgarie, la Belgique et la Hongrie connaissent de plus mauvais résultats pour les ressortissants extracommunautaires sur leur sol.

Ce qui compte pour la santé d’une économie et d’un système social est moins la part des actifs que celle des actifs occupés, c’est-à-dire les personnes qui sont en emploi (les chômeurs étant aussi décomptés comme des actifs). Or, à peine la moitié (55%) des étrangers extra-européens en âge de travailler occupent effectivement un emploi en France – soit 14 points de moins que les Français. Rien de tout cela ne semble pris en compte dans les estimations chiffrées de l’étude, si ce n’est par de vagues appels à « flécher davantage l’immigration vers l’activité économique ». Comment y parvenir, alors que sur dix titres de séjour actuellement valides, un seul relève d’un motif économique ? Alors que l’immigration de travail génère nécessairement d’autres flux décorrélés des besoins économiques, par l’intermédiaire du regroupement familial (que Terra Nova n’entend pas remettre en cause) ?

L’étude de Terra Nova cherche à faire feu de tout bois – même mal coupé – pour étayer sa thèse de départ. Plusieurs parties de l’étude semblent relever de ce qu’il faut bien appeler un bricolage statistique. Il en va ainsi du chapitre intitulé « Quand les immigrés financent la protection sociale, le cas de la Seine-Saint-Denis». Comment le 93 se retrouverait-il sur-contributeur social ? « Parce que la Seine-Saint-Denis est dynamique sur le plan économique, qu’elle reçoit beaucoup d’investissements, que beaucoup de salariés viennent y travailler le jour, même s’ils n’y vivent pas (par exemple à Roissy-Charles de Gaulle) ou dans les sièges sociaux de la Plaine Saint-Denis ». Le fait que des personnes, qui n’y habitent pas, viennent travailler physiquement pour des entreprises situées dans un territoire dont 70% de la population n’est pas immigrée ferait donc la démonstration que... « les immigrés financent la protection sociale ».

Si l’on quitte cette déformation géographique pour l’échelle des individus, en mettant de côté les prestations de retraite – corrélées à l’âge – et les allocations chômage – qui concernent plus fortement les immigrés mais résultent d’une cotisation préalable –, les constats sont sans appel : le montant annuel moyen des prestations sociales perçues par les immigrés est le double de celui perçu par les personnes sans ascendance migratoire (Insee 2019). Le taux de pauvreté des immigrés est près de trois fois plus élevé que celui des non-immigrés (Insee 2021); leur taux d’emploi est nettement inférieur (Insee 2023) ; leur état de santé est aussi nettement moins bon. Dans un tel contexte et une fois gommé l’effet conjoncturel de l’âge – car les immigrés vieillissent comme les autres –, il n’existe pas de scénario réaliste d’une contribution positive de l’immigration aux finances publiques.

L’objectif affiché par Terra Nova apparaît louable de prime abord : « maintenir le ratio de soutien entre actifs et inactifs à un niveau raisonnable (...) qui permette de pérenniser notre modèle social ». Or, même dans un scénario hypothétique où l’immigration reçue présenterait des niveaux d’activité et d’emploi satisfaisants (ce qui ne correspond nullement à la situation de la France), il s’agirait d’une course sans fin, vouée à reprendre dès que les actifs importés atteindraient l’âge de la retraite. Le chercheur néerlandais Jan Van de Beek parle même, à ce sujet, d’une véritable « pyramide de Ponzi démographique ». Les Nations unies, dans leur exercice de projection de la population mondiale mené en 2000, ont estimé les flux migratoires qui seraient nécessaires pour stabiliser le rapport entre population d’âge actif et de plus de 65 ans dans les pays développés. En France, un tel objectif aurait nécessité une immigration nette de... 90 millions de personnes sur la première moitié du XXIe siècle.

Enfin, et même dans la projection abstraite d’une immigration largement au travail, une économie moderne devrait se garder des effets corrosifs d’une dépendance trop marquée à la « main-d’œuvre étrangère » – pour reprendre les termes quelque peu surannés de Terra Nova, qui attestent d’une certaine persistance rétinienne des Trente Glorieuses. Cette situation dissuade les investissements en capital, qui permettent d’améliorer la productivité (et d’économiser de la main-d’œuvre).

Certains secteurs globalement protégés de la concurrence internationale – la restauration, les services à la personne, le gardiennage et la sécurité... – peuvent s’en satisfaire à titre transitoire. Mais pour les autres, jetées dans le bain de la mondialisation, qui doivent préserver ou faire croître leur productivité et leur capacité d’innovation, l’enjeu est tout autre. Il s’agit de repenser en profondeur les modes de production, voués à devenir moins intensifs en main- d’œuvre, portés par la révolution de l’intelligence artificielle et les capacités d’automatisation qui en découlent. L’avenir de l’économie française est là, plutôt que dans les faux-semblants de Terra Nova.

 (*) Directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie

Source : Le Figaro 14/5/2025

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mardi, 13 mai 2025

Banques : maquillage des bilans et tromperie des clients - avec Pierre Jovanovic

- À la BCE et à la Banque de France, on reconnait une perte de 7,7 milliards. De même, la Deutsche Bank (privée) ainsi que la Banque fédérale d'Allemagne comme la Banque centrale de Hollande ont reconnu avoir perdu des milliards, participant ainsi à la déroute des pertes de la BCE.

- Ursula von der Leyen a demandé un financement de 800 milliards € pour soutenir les Ukrainiens… Son plan "REARM Europe" n’est ni plus ni moins que la préparation financière à la guerre avec la Russie. Pourtant, les citoyens européens, eux, s’en moquent totalement, ne se sentant pas en danger puisque l’Ukraine ne concerne personne hormis quelques généraux de l’OTAN, et le va-t-en-guerre Macron. En réalité, cela ne ravit qu’une seule personne, Zelensky, un homme politique si corrompu qu’il avait déjà réalisé une très jolie apparition dans le scandale des Panama Papers, un détail qui avait échappé à la CIA ! Cela n’empêche pas Alain Minc d’annoncer qu’il préconise un emprunt forcé pour faire la guerre en Ukraine. Mais à qui faire la guerre ? À la Russie ? Verra-t-on les cosaques au Champ de Mars ?

- Les achats d'or des banques centrales continuent. La Banque centrale de Chine achète du métal jaune en toute discrétion à Londres. Money Metals a révélé que "les exportations directes d'or sont restées remarquablement soutenues en novembre, atteignant les 50 tonnes". Étant donné que la Banque populaire de Chine a secrètement acheté environ 600 tonnes d'or en 2024 pour une valeur de 50 milliards $, elle semble confiante sur l'évolution du prix de l'or en dollars, à la hausse. Traduction : la Banque du Peuple Chinois se débarrasse de ses dollars dont elle ne veut plus et, surtout, veut pourrir la vie de la Fed. La Chine et la Russie s’orientent clairement vers un standard or l’once d’or a dépassé les 3 468 $.

- Donald Trump a décidé de siffler la fin de la récréation de l'esclavage moderne, et de l’ordre néolibéral : c'est-à-dire pour des produits conçus aux États-Unis, mais fabriqué en Chine, au Vietnam, au Bangladesh ou en Turquie.

À la suite de "Politique & Éco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "L’Europe, paix et démocratie… sauf quand ça dérange".

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L’ingérence européiste en Roumanie, ça ne choque personne

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Michel Festivi 

J’indiquais hier dans ma chronique, que la dictature de Bruxelles et de ses représentants, Macron Merz, Starmer, Tusk notamment, s’accentuait et prenait des proportions considérables. Les élections présidentielles roumaines avaient été annulées en décembre dernier, et le candidat Calin Georgescu, arrivé en tête, avait même été interdit de se représenter. On lui reprochait une soi-disant ingérence Russe, qui n’a jamais reçu le moindre commencement de preuves.

Mais par contre, lorsque l’immixtion directe et immédiate est bruxelloise, alors tout devient normal et légal, et personne dans le Système ne s’en offusque. Valérie Hayer, qui reste en France une illustre inconnue pour la plupart de nos compatriotes, mais qui fut tête de liste pour la macronie aux dernières élections européennes, et qui est présidente du groupe « Renew » au parlement européen, s’est précipitée en mission commandée, au soutien du candidat centriste roumain et pro-européen, Nicusor Dan qui a été relégué à 20,9 %, alors que George Simion, le candidat national a réalisé 40,90%. Le lecteur avisé notera que le nom de ce groupe politique « Renew », est en soi tout un scandale, s’inscrivant dans une novlangue orwellienne délibérée, contre les peuples et les nations.

« On va tout faire pour que le prochain président roumain soit pro-européen » a-t-elle lancée. Et pour accentuer encore plus cette intrusion, elle n’a pas hésité à lâcher : « On va mener une campagne active pour faire prendre conscience aux Roumains qu’il y a un enjeu démocratique important pour l’avenir du pays et de l’Europe ». L’aveu est de taille. Les Roumains en votant librement pour le candidat de leur choix, ne sont pas des démocrates, mais des fieffés apprentis dictateurs, qu’on se le dise. Le peuple n’est qu’un prétexte et comme souvent, on fait pression sur la diaspora censée être réceptive aux thèses mondialistes « pour appeler la diaspora roumaine à participer à cette élection » a-t-elle rajoutée.

Elle accuse pèle mêle Vladimir Poutine et Victor Orban, sans que l’on ne comprenne très bien le rapport avec ces élections roumaines. D’autant que Simion a été très clair et s’il refuse toute aide à l’Ukraine, il n’entend pas adouber Poutine, la Roumanie comme tous les pays de l’Est, mais peut-être plus encore la Roumanie, ayant subi la poigne de fer de l’ogre soviétique et du communisme, que Simion pourfend par ailleurs.

Personne en France n’a objecté contre cette ingérence scandaleuse, ni LR, ni bien sûr la gauche et la macronie. Seuls des personnalités classées comme patriotes se sont élevées contre cette interposition plus que scandaleuse. Le peuple roumain est libre et il doit pouvoir voter en toute indépendance et sans aucune pression, surtout internationale. L’avocat Pierre Gentillet, ancien candidat RN aux législatives a fustigé cette intervention macronienne : « Personne pour crier à l’ingérence dans un cas pareil ». L’eurodéputé RN Virginie Joron a déclaré : « Tous ces faux démocrates sont des dangers pour la démocratie ».

George Simion a dénoncé lui, les manipulations qui en Roumanie, peuvent faire pencher la balance contre sa candidature, puisque que sur 19 millions d’Habitants, la Roumanie compterait 18 millions d’électeurs inscrits, dont des millions de personnes décédées depuis longtemps. La façade « démocratique » roumaine actuelle n’est qu’un leurre, puisque depuis 1989, le pays est tenu par l’ancienne nomenklatura communiste et leurs successeurs, mais ça, Bruxelles n’en a cure et l’accepte, bien au contraire.

Mais le formatage et le bourrage de crâne permanent des médias du Système peut parvenir à toutes les manipulations et orienter l’électeur lambda vissé devant sa télévision des journaux de 20H, aux pires des décisions. Quand on découvre les derniers sondages sur les prochaines présidentielles françaises, et qu’Edouard Philippe y serait donné gagnant, il y a de quoi être déboussolé devant autant d’incrédulités pour rester poli. Les Français comme les peuples en général ont la mémoire courte. En tout cas, il faut espérer dimanche une large victoire des patriotes roumains.

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Présidentielle 2027 : Le crépuscule des icônes et l’ombre portée des écrans

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Balbino Katz

Au cœur d’un printemps encore hésitant, une enquête signée Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio vient jeter sur la scène politique un clair-obscur révélateur, comme on en voit parfois au théâtre, quand les projecteurs se déplacent non pas au gré des mérites, mais des angles de vue. Il ne s’agit pas ici de sondages d’intention de vote – art déjà périlleux –, mais de l’exercice, plus brumeux encore, du pronostic populaire : qui, parmi la cohorte bigarrée des prétendants, « fera » candidature à la présidentielle de 2027 ?

Que le nom de Jordan Bardella surgisse comme celui qui dominerait ce peloton d’ambitions, et ce avec un bond remarquable de neuf points en quelques semaines (69 % de Français pensent qu’il sera candidat), n’est guère une surprise pour qui connaît les puissances d’inertie et les jeux d’image dans notre République de la communication. Le jeune président du Rassemblement national a trouvé, dans le concert assourdissant des deux chaînes principales du paysage audiovisuel français — TF1 et France 2 —, des accents de solennité et de respectabilité que les réseaux sociaux, si friands qu’ils soient d’engouement passager, ne sauraient conférer. Les journaux télévisés du soir, tels des clergés séculiers du réel, ont consacré Bardella, non pour ses idées — à peu près identiques à celles de sa marraine politique — mais pour sa photogénie, sa jeunesse, et la sensation de nouveauté qu’il projette sur un programme pourtant fort ancien.

Marine Le Pen, à l’inverse, se voit reléguée, non pas dans les intentions des électeurs, mais dans leurs prédictions. La condamnation judiciaire récente – qui, bien que frappée d’appel, a suffi à fissurer l’image de stabilité qu’elle s’était construite – agit comme une brèche dans le barrage de son destin. Elle chute de vingt et un points dans le registre du « pronostic », preuve que l’électorat, souvent conservateur au sens propre, n’aime pas les figures trop longtemps exposées. La République a ses lois de l’usure, comparables aux dynasties orientales : on célèbre le renouveau plus volontiers que la continuité.

L’affaire est plus étrange encore dans les zones d’ombre du tableau, là où percent des noms qui devraient, selon les logiques médiatiques actuelles, occuper davantage l’esprit public. Sarah Knafo, figure hyperactive du camp Reconquête, omniprésente sur les réseaux sociaux, infatigable à Strasbourg comme à Paris, s’efface pourtant dans ce miroir déformant que sont les sondages : 13 % seulement pensent qu’elle pourrait être candidate, là où Marion Maréchal — pourtant discrète ces temps-ci — recueille le triple. Faut-il y voir l’effet d’une stratégie de marginalisation soigneusement orchestrée par les grands médias, désormais plus enclins à faire mine de tolérer un RN « domestiqué », qu’à ouvrir leurs colonnes à une droite encore rebelle aux oripeaux du consensus républicain ?

Ce ne serait pas la première fois qu’un courant de pensée est repoussé aux marges par des procédés d’invisibilisation. Le nom d’Éric Zemmour, relégué bien en deçà de personnalités secondaires comme Carole Delga ou Nicolas Dupont-Aignan, en est une autre illustration. Et pourtant, 43 % des sondés estiment qu’il sera bel et bien candidat, preuve que l’homme, honni dans les studios mais solidement implanté dans l’inconscient politique français, continue de peser. Il faut relire Ernst Jünger pour comprendre ce type de présence : ce n’est pas celle de l’acteur, mais celle de l’archétype, dont la silhouette obsède les rêves même quand la parole est bâillonnée.

Du côté du centre et de la droite parlementaire, Édouard Philippe — dont la prudence rappelle celle du renard dans Le Petit Prince— s’installe avec constance dans la position de favori. Il parle peu, agit peu, mais laisse dire beaucoup. Cet art du retrait, hérité peut-être de son mentor Alain Juppé, s’accorde fort bien avec le climat incertain d’une France qui préfère les techniciens rassurants aux orateurs intrépides. Bruno Retailleau, de son côté, forge son destin à coups de prises de position tranchées, espérant sans doute incarner une forme de conservatisme musclé, apte à séduire les orphelins de l’ancien monde.

Et la gauche, toujours empêtrée dans ses luttes intestines, produit des figures que l’on dit ascendantes – Raphaël Glucksmann en tête –, sans jamais parvenir à transformer l’essai. Il y a là une fatigue morale, une sorte de crépuscule idéologique, que même les progressismes numériques n’ont pu dissiper. Jean-Luc Mélenchon, rejeté massivement dans les souhaits mais toujours présent dans les prédictions, illustre ce paradoxe d’un homme que l’on ne veut plus, mais dont on croit qu’il reviendra. Comme un vieux démon familier.

Au fond, ces sondages racontent une chose et son contraire. Ils mesurent les effets de surface — ceux que TF1 et France 2 décident de mettre en lumière —, mais échouent à saisir les courants profonds. Ce n’est pas l’opinion, mais l’opinion sur l’opinion, que l’on interroge ici. Comme le notait Guillaume Faye, dans une prose trop vite oubliée, la société médiatique ne pense pas, elle réagit. Et ces réactions, rapides, souvent manipulées, ne disent rien des forces longues qui travaillent le pays réel.

Dans ce théâtre d’ombres, où les phares braqués par les grandes chaînes remplacent l’ancienne légitimité des urnes, certains noms brillent sans consistance, tandis que d’autres, comme Sarah Knafo ou Éric Zemmour, restent dans la pénombre, mais porteurs d’une intensité sourde, peut-être explosive. À l’évidence, nous ne sommes pas encore au cœur du drame, mais dans sa préparation. Les acteurs secondaires sont déjà en place. Le rideau se lèvera bientôt.

Source : Breizh.info

09:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 12 mai 2025

Répression et remigration : les seules réponses face à la barbarie

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Samedi à Evian, un pompier a été grièvement blessé par un voyou de 19 ans qui l'a volontairement percuté lors d’un énième rodéo urbain.

Cette barbarie n’est pas un fait divers : c’est le symptôme d’une société gangrenée par la lâcheté politique et le laxisme judiciaire. Quand nos soldats du feu, ces héros du quotidien, deviennent des cibles pour une racaille sure d’elle-même et impunie, c’est que l’État a abdiqué.

Il ne suffit plus de « condamner fermement » ou de faire semblant d’« ouvrir une enquête ». Il faut des actes. L’insécurité ne se combat pas avec des lamentations et des indignations médiatiques mais avec une répression implacable. Assez de cette justice qui relâche ou condamne la vermine à des peines dérisoires !

Le Parti de la France exige l’expulsion systématique des criminels et délinquants étrangers à l’issue de leur peine, avec toute leur famille. La France n’est pas un centre de loisirs pour caïds enragés. Il est temps de rendre la peur aux voyous et la sécurité aux Français.

19:34 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La dictature européiste s’accentue et tente de se renforcer, l’exemple de la Roumanie, l’Allemagne et la France

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Michel Festivi 

Plus la bête est blessée, plus elle devient méchante donc dangereuse, c’est bien connu. Partout en Europe les tenants de l’européisme débridé, sous la houlette de la Commission européenne, d’Emmanuel Macron, de Friedrich Merz qui vient de s’allier avec la gauche allemande, trompant 14 millions d’électeurs qui avaient cru élire un Chancelier de droite, s’organisent. De Donald Tusk premier ministre polonais, en passant par Keir Starmer qui pourchasse les patriotes en Grande Bretagne, et qui impose une censure féroce contre ceux qui dénoncent l’immigration sauvage, et sous la supervision organisationnelle et financière de George Soros, ils tentent tous d’empêcher les peuples de s’exprimer et n’hésitent pas à faire annuler des élections qui avaient porté au pouvoir des hommes décidés à ne pas se laisser coloniser par les superstructures mondialistes, qui veulent abattre les nations.

Commençons justement par la Roumanie qui est en pleine actualité électorale, puisque George Simion, qui incarne le renouveau contre Bruxelles et ses tentacules totalitaires, est arrivé largement en tête avec plus de 40% des voix, et qu’il peut dès le 18 mai, effacer l’affront considérable du 6 décembre 2024, qui a vu une élection annulée, parce que le candidat national-conservateur allait l’emporter, sur de simples soupçons, qui n’ont jamais vu le moindre commencement de preuves au demeurant.

Simion dénonce cette dérive totalitaire que vivent bon nombre de pays européens actuellement. Il alerte sur une vague massive de désinformation qui est en train de se mettre en place contre lui et le peuple roumain « savamment orchestrée par des médias mondialistes, dont nombre sont financés par des organisations à la solde de Soros ». Les fraudes électorales sont possibles en Roumanie, car sur 19 millions d’habitants, 18 millions sont inscrits sur les listes électorales ce qui parait totalement impossible et ubuesque. Il y figure toujours des millions de morts, qui potentiellement peuvent voter par tricheurs interposés. Et ce d’autant plus qu’il considère que « les cadres communistes du régime de Ceausescu sont toujours aux commandes, sous un vernis européen ». Bon sang totalitaire ne saurait mentir ! (Cf son passionnant entretien dans The Epoch Times du 11 mai). 

L’Allemagne voit renaître, elle, un déferlement d’atteinte considérable à la démocratie, depuis les dernières élections législatives, qui ont vu l’AFD réalisée un score à plus de 20%, ce qui n’était jamais arrivé dans ce pays depuis 1945 à des élections générales. Cette secousse tellurique a littéralement affolé les tenants d’un ordre mondial aseptisé. La CDU qui n’a pas obtenu la majorité absolue qu’elle convoitait, s’est empressée de faire alliance avec la gauche, le SPD, qui avait connu l’un des plus mauvais résultats de son histoire. Immédiatement, les sondages pointaient l’AFD au coude à coude avec la CDU. Il n’en fallait pas plus pour que le système organise une énième tentative d’interdiction de l’AFD. En tout cas, et pour la première fois de l’histoire politique de la RFA, Merz a échoué à être élu par le Bundestag, au premier tour de scrutin, ce qui démontre un malaise croissant.

Effectivement, et seulement quelques jours avant l’intronisation difficile du nouveau Chancelier, les services de renseignement intérieur ont classifié l’AFD « comme parti extrémiste de droite », la mettant juridiquement sous surveillance, car pouvant représenter un danger pour l’ordre démocratique et obtenir ainsi son interdiction. Aussitôt, Donald Trump et J.D Vance ont fustigé cette décision qui bafoue plus de 10 millions d’Allemands, qui sont de plus en plus nombreux à voter pour ce parti. Cette volonté de fouler au pied la démocratie, provoque actuellement de vives tensions politiques outre-Rhin. Suite à un recours intenté par l’AFD devant la juridiction administrative de Cologne, cette résolution inique a été provisoirement suspendue, dans l’attente de l’arrêt à intervenir. La démocratie n’est pas respectée en Allemagne, parce que tout simplement la CDU s’est une fois de plus acoquinée avec la gauche, alors que Merz avait promis un virage conservateur. Que cela nous serve d’exemple en France et fasse réfléchir les électeurs.

Justement chez nous, nous subissons peu ou prou, les mêmes avanies anti-démocratiques. Non seulement les Juges ont pris le pouvoir avec l’accord implicite des politiciens du système bien trop satisfaits de ne pas prendre leurs responsabilités, en détricotant les quelques mesures un tant soi peu de bon sens, mais dès que l’on leur en donne l’occasion, ils se mettent à décider, sur des fondements juridiques des plus contestables, qui peut se présenter à une élection ou pas. Déjà, Nicolas Sarkozy avait donné de sérieux gages à Bruxelles en passant outre le referendum gagné par le peuple en 2005, en imposant le Traité de Lisbonne, que sa majorité parlementaire, ainsi que la gauche vota.    

Alors que tous les sondages d’opinion qui se succèdent, révèlent que les français, même de gauche, à une très large majorité, entendent que l’on organise des referendums sur l’immigration ou la sécurité publique, les tenants d’une Europe bruxelloise et mondialisée ont beau jeu de nous expliquer que cela n’est pas possible en l’état de nos textes constitutionnels, sans penser un seul instant à les modifier. Car les résultats de ces consultations populaires sont bien connus d’avance, et il est hors de question pour le système de les organiser.

Des jours sombres se profilent donc, sauf si les électeurs réagissaient en masse et ne se laissaient pas subvenir par les sirènes de ceux qui prétendent renverser la table, mais qui n’ont en réalité qu’une seule ambition, laisser les choses en l’état.

15:51 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

INDE/PAKISTAN : « Tour de chauffe » ou hache de guerre enterrée ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat  

Pour la énième fois depuis leur indépendance, les deux pays se sont affrontés aux frontières du Cachemire. Il est probable que seule la possession de l’arme nucléaire par les deux parties a retenu la main de leurs dirigeants respectifs.

Le front s’est soudainement embrasé après l’attentat islamiste du 22 avril dernier ayant causé la mort de 26 personnes dans la ville indienne de Pahalgam. Pressentant des représailles de la part des autorités de New-Delhi, le représentant d’Islamabad aux Nations-Unies alertait, dans la foulée, la communauté internationale, du désir de vengeance de l’Inde et de l’imminence d’une attaque de l’Indian army.

Cette dernière ne pouvait pas ne pas riposter, d’une façon ou d’une autre, à cette provocation pakistanaise. Provocation dont il n’est pas certain qu’elle ait été volontaire, les mouvements terroristes séparatistes du Cachemire indien lui échappant parfois, peu ou prou. Le pays des « hommes purs », dirigé par Shebaz Sharif - frère cadet de Nawaz, leader de la Ligue musulmane -, a immédiatement  réagi en affirmant que le Pakistan « est uni derrière ses courageuses forces armées prêtes à protéger chaque centimètre carré de la patrie ».

Tirs d’artillerie, échanges de missiles et raids aériens ont ponctué une semaine de combats de basse intensité, aucun des deux rivaux ne voulant s’embarquer dans un conflit majeur, qui ne pourrait aboutir qu’à la mutuelle destruction des deux nations, chacune possédant l’arme suprême. (Mais l’expérience nous enseigne que l’on sait quand commence un conflit, et que l’on ignore quand il cessera !)

Le Cachemire, une vieille pomme de discorde

Au moment du partage sanglant de l’Empire des Indes britanniques entre Hindouistes et Musulmans en août 1947, la Principauté du Jammu et Cachemire - dont la population était majoritairement musulmane -, fut arbitrairement rattachée à l’Inde le 27 octobre suivant, car le  maharadjah Hari Singh, de confession hindouiste, en avait décidé ainsi. Les troupes indiennes arrivèrent juste à temps pour sauver sa capitale, Srinagar, assiégée par des envahisseurs islamistes cornaqués par des officiers pakistanais.

Toute la portion de territoire cachemiri restée aux mains des insurgés musulmans et de l’armée pakistanaise, fut placée sous contrôle du Pakistan sous le nom « d’Azad-Cachemire » à compter du cessez-le-feu intervenu seulement en janvier 1949 !

Depuis cette époque, la tension n’a jamais cessé dans la région, et une rébellion récurrente agite le Cachemire sous administration indienne, soutenue par la population pakistanaise de l’Azad Cachemire. Face aux risques de troubles graves et à la menace de subversion, le gouvernement indien révoqua le 5 août 2019, le statut d’autonomie, qui avait fait de cette région un État membre comme les autres, de l’Union indienne.

Ce nouvel épisode de fièvre entre les deux parties, n’est certainement pas le dernier, ni le premier. Il faut se rappeler qu’en 1971, l’Inde encouragea l’explosion du Pakistan pour mieux diminuer ses capacités de nuisance, un État alors divisé en deux parties, séparées de plusieurs milliers de kilomètres - capitales respectives Karachi et Dacca -, et facilita la création dans sa zone orientale , du Bangladesh, République souveraine et distincte du Pakistan. Toujours la fameuse application du « diviser pour mieux régner » !

Mais le gouvernement d’Islamabad dispose d’au moins deux leviers d’action contre son voisin : les 14 à 16 % d’Indiens de religion musulmane qui vivent au cœur du pays, et une kyrielle de mouvements terroristes séparatistes actifs ou plus ou moins  mis en veilleuse – Front de Libération du Cachemire, Harkat-al-Jihad islami, Lashkar-e-Toiba, Jaish-e-Mohamedi, etc. -,  tandis que New-Delhi peut à tout moment agiter le spectre du détournement des eaux de l’Indus. Un fait nouveau et inédit, les deux capitales ont suspendu leurs traités bilatéraux. Tout ceci n’augure rien de bon dans le sous-continent indien. Affaire à suivre, comme on dit….

15:41 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sarah Knafo invitée de LCI dimanche soir

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10:59 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mardi 12 mai, à Paris : colloque sur le racisme antiblanc organisé par Identité & Libertés

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10:56 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi et dimanche à Paris : colloques et Hommages à Sainte Jeanne d'Arc

Celui de l'Action française :

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Samedi : colloque de l'AF avec comme invité

l'ancien ministre Charles Millon

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Dimanche matin : défilé en l'honneur de Jeanne d'Arc

et celui des nationalistes :

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Samedi : le Forum de Jeune nation

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Dimanche : devant la statue de la Place des Pyramides

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Intervention d'Yvan Benedetti

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dimanche, 11 mai 2025

Le nouveau Pape Léon XIV et la guerre civile espagnole, un détail qui peut compter

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Michel Festivi 

Depuis l’élection de Léon XIV, les commentateurs en rajoutent et en surajoutent, scrutant la moindre circonstance, la moindre parole, le moindre geste, pour tenter de décrypter si le nouveau Souverain Pontife sera progressiste ou conservateur, s’il s’inscrira dans la continuité de François ou de Benoist XVI, ou encore de Jean-Paul II, voire Paul VI ou Jean-Paul 1er.

Tout cela paraît pour l’instant bien dérisoire, le mieux est d’attendre ses premières grandes décisions, de toutes les façons nous n’avons pas le choix. Seul véritable marqueur en l’état, c’est le nom qu’il s’est choisi, Léon XIV, voulant sans doute souligner l’importance du Pontificat de Léon XIII (1878-1903), l’un des plus longs avec Pie IX et Jean-Paul II. Auteur de 86 encycliques, dont la plus connue fut sans conteste Rerum Novarum (1891) qui fut le fondement de la Doctrine sociale de l’Église, condamnant à la fois « la misère et la pauvreté » que « le socialisme athée ». Elle encouragea le syndicalisme chrétien et le catholicisme social. Cette encyclique donna lieu à bien des conséquences et influences. En France, on peut évoquer René de la Tour du Pin auteur de « Vers un ordre social chrétien » publié en 1907, et  Albert de Mun député de Bretagne de 1876 à 1914, qui va pendant près de quarante ans, ferrailler à la Chambre pour combattre le libéralisme débridé, issu de la Révolution - (Lois Le Chapelier et décret d’Allarde) - qui avait mis à terre toute l’organisation des métiers et de la production de l’ancien régime, laissant les ouvriers nus comme des vers, en favorisant des lois protectrices à leur égard, dont la création de syndicats, ou de caisses sociales de prévoyance.

En Espagne, sous l’autorité de Miguel Primo de Rivera (1923-1930), et de son ministre du Travail Eduardo Aunos, de très nombreuses réformes sociales furent entreprises, qui s’apparentaient au catholicisme social dans le cadre d’un corporatisme qui se voulait protecteur, législation très avancée, que reprendra ensuite Francisco Franco. D’ailleurs à cette époque, la législation sociale espagnole fut si importante, que Miguel Primo de Rivera obtint la collaboration du syndicat socialiste l’UGT et de son chef, Francisco Largo Caballero. On peut évoquer dans cette même veine, la Charte du Travail du Régime de Vichy, et les lois sociales du début du fascisme italien, qui tentèrent d’établir un dialogue constructif entre salariés et employeurs.

Mais un détail surprenant est passé totalement inaperçu des brillants vaticanistes de France et de Navarre qui se succèdent actuellement sur toutes les chaines de Radios et de Télévisions, et c’est le très bon journal espagnol El Debate, qui nous le révèle, par ce titre « La croix pectorale de Léon XIV porte une relique d’un évêque tué pendant la guerre civile ». Ce sont les Augustins, l’ordre auquel il appartient, qui lui ont fait ce don, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’Ordre, Josef Sciberras, lorsqu’il a été nommé Cardinal, en 2023.

Il s’agit donc des reliques de Anselmo Polanco (1881-1939), également augustin et évêque de Teruel, qui a été déclaré bienheureux, car assassiné in odium fidei (par haine de la foi) « martyr de la persécution religieuse en Espagne ». Monseigneur Polanco fit parti des 13 évêques et des 8000 religieux et religieuses exécutés par les révolutionnaires espagnols entre 1936 et 1939. On décompte en réalité plus de 16 000 assassinats liés au Catholicisme, si l’on y inclut les laïcs qui s’occupaient d’œuvres paroissiales, d’aider les prêtres, d’assister et d’organiser les cérémonies religieuses dans leurs paroisses respectives et qui furent assassinés pour ces raisons. Comme l’avait magistralement proclamé Paul Claudel en 1937, dans son émouvant poème : Aux martyrs Espagnols : « Onze évêques, seize mille prêtres et pas une apostasie... Sainte Espagne... Patrie de Dominique et de Jean et de François le conquérant et de Thérèse… ». L’Historien Bartolomé Bennassar souligna qu’il « existait bel et bien un projet de destruction de l’Église catholique et de la religion. »

C’est le 7 février 1939, que le futur Bienheureux Anselmo Polanco fut exécuté à Can Tretze, Pont de Molins dans la province de Gérone, tout au nord de la Catalogne, trois jours avant l’occupation totale de cette région par les troupes nationales. Anselmo Polanco avait choisi de rester volontairement à Teruel en Aragon, passé en zone rouge le 8 janvier 1938, et ce jusqu’au 22 février 1938. Sa dernière Messe, il la célébra le 1er janvier 1938, et fut arrêté le 8 de ce même mois, le jour même où l’armée rouge investit ce chef-lieu de Province. Plusieurs autres personnes furent fusillées avec lui, en trois séries mortelles et les corps furent précipités dans un ravin, dont celui du Vicaire général du lieu, Felipe Ripoll. Jean Paul II les a béatifiés le 1er octobre 1995, après les avoir déclarés martyrs de la foi, le 2 juillet 1994. Leurs restes reposent aujourd’hui dans la crypte de la Cathédrale de Teruel.

Le martyrologue catholique espagnol fut considérable en ces années 1930, où la religion fut bannie et ses serviteurs poursuivis et ses biens détruits bien souvent. L’historien Guy Hermet évoque « la plus grande hécatombe anticléricale avec celles de la France révolutionnaire puis du Mexique après 1911 ». Que Léon XIV exhibe cette relique, ce symbole fort, est tout sauf anodin. C’est peut-être un signe, l’avenir nous le dira.

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La question ethnique africaine si obstinément niée par l’ « école africaniste française »

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Bernard Lugan L'Afrique réelle cliquez ici
 
Ce numéro de l’Afrique Réelle a pour coeur la question ethnique africaine si obstinément niée par l’ « école africaniste française » et par les « africanistes » du Quai d’Orsay.
 
Ainsi en est-il de la guerre du Burkina Faso clairement inscrite dans un cadre sous-régional englobant le sud du Mali, le Niger fluvial, le nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Togo et du Bénin.

Or, dans toutes ces régions, le soubassement de la dislocation est formé par la résurgence de conflits ethniques antérieurs à la période coloniale. Renaissant actuellement sous forme de querelles paysannes amplifiées par la surpopulation et par la péjoration climatique, ils entrent ensuite tout à fait artificiellement mais directement, dans le champ du jihad, cette surinfection de la plaie ethnique.

Dans le Mali central et dans le nord du Burkina Faso, les actuels massacres ethniques découlent ainsi d’abord de conflits datant de la fin du XVIIIe siècle et de la première moitié du XIXe siècle, quand la région fut conquise par des éleveurs Peul dont l’impérialisme s’abritait derrière le paravent du jihad comme cela est expliqué dans mon livre Histoire du Sahel des origines à nos jours.

Il faut en effet bien voir que c’est d’abord sur le socle de ces souvenirs toujours présents dans les mémoires que le sud du Mali, l’ancien Macina historique, région administrative de Mopti, s’embrasa avant de déborder au Burkina Faso.

En partie composé du delta intérieur du Niger, la région est partiellement inondée une partie de l’année, donnant naissance à des zones exondées très fertiles convoitées à la fois par les agriculteurs Dogon, Songhay, Bambara et autres, ainsi que par les éleveurs Peul. Or, les jihadistes du Macina et du Burkina Faso étant essentiellement des Peul, l’ethnisation du conflit y a donc pris une forme de plus en plus radicale.

Au Nigeria, la principale raison des massacres qui ensanglantent actuellement le centre du pays est la reprise du jihad colonial peul qui avait été mis entre parenthèses par la colonisation britannique.

Au Tchad, les ethnies transfrontalières sont ulcérées de voir que le président Déby soutient les milices arabes qui, à l’époque précoloniale les réduisaient en esclavage, et qui, lors de la guerre du Darfour des années 2000, ont quasi-ethnocidé les leurs.

Quant au Soudan du Sud, il sombre sous nos yeux dans une guerre civile que la sous-culture journalistique voit comme un conflit entre l’armée gouvernementale et des forces rebelles. Alors qu’en réalité, et une fois encore, nous sommes en présence d’une guerre d'abord ethno-tribale entre les deux principales ethnies du pays, les Dinka et les Nuer.

Et certains idéologues continueront à soutenir avec Jean-Pierre Chrétien, Jean-Loup Amselle et Catherine Coquery-Vidrovitch, que les ethnies africaines sont un « fantasme colonial »...

23:27 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tribune libre : Quand Jean-Philippe Tanguy crache sur le Comité du 9 mai et la mémoire de Sébastien Deyzieu : la trahison des médiocres

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Julien Dir, Breizh Info cliquez ici

Il y a des moments où le masque tombe. Où les baudruches dédiabolisées révèlent leur nature véritable : celle de petits commis du régime, fonctionnaires de la parole molle, policiers politiques à gages. Jean-Philippe Tanguy, du Rassemblement national, vient d’en donner une éclatante démonstration.

Dans un accès de zèle orwellien, le député a fièrement rappelé que lui et son parti, le RN, avaient réclamé la dissolution des “groupuscules d’extrême droite”, tout en vomissant son mépris sur les centaines de jeunes Français (on parle de 1 600 manifestants) qui ont marché samedi 10 mai à Paris, en mémoire de Sébastien Deyzieu et de ceux qui sont tombés pour leurs idées, pour la vérité, pour l’honneur. Quelle indécence. Quelle trahison. Quel reniement historique.

Jean-Philippe Tanguy 
 
@JphTanguy
 
Depuis des années, nous demandons la dissolution des groupes d’extrême droite. Pourquoi les gouvernements maintiennent ces groupuscules totalement marginaux ? Faire peur aux honnêtes gens et excuser la violence de l’extrême gauche soutenue aux élections par le Système.

Jean-Philippe Tanguy, vous êtes un profanateur de mémoire. Un amnésique volontaire. Vous osez vous draper dans le drapeau tricolore pendant que vous crachez sur ceux qui l’ont tenu bien haut quand il était souillé. Ceux que vous appelez avec condescendance des “groupuscules” sont les veilleurs du peuple, les vigies dans la nuit du déclin, les seuls à marcher encore, vraiment, dans Paris, pendant que votre parti frissonne à l’idée même de poser un pied hors du Sénat ou de la commission des Finances.

Le RN n’est rien sans ceux que vous reniez

Faut-il vous rappeler, monsieur Tanguy, que le Front national a été fondé par des hommes qui ont parfois milité à côté de Sébastien Deyzieu, sur les bancs de l’engagement, dans les rues de la capitale, sous les coups de matraques du pouvoir socialiste ? Que vos propres collègues, assistants, militants, ou employés dans un passé pas si lointain, ont pour certains participé à cette commémoration, et que c’est tout à leur honneur ?

Que votre parti doit sa croissance, sa popularité, sa percée électorale, non à sa tiédeur, mais à la chaleur de ceux qui ont bravé les menaces, distribué les tracts, occupé les rues et semé les graines de la reconquête identitaire ?

Vous crachez aujourd’hui sur ceux qui, hier, faisaient le sale boulot que vous n’avez jamais eu le courage d’assumer.

Vous êtes de ceux qui préfèrent le confort des plateaux télé, le velours de l’hémicycle, le champagne tiède des salons à la réalité du terrain. Là où les “groupuscules” que vous rêvez de dissoudre, eux, informent, manifestent, alertent, défendent — quand vous débattez sur l’heure exacte à laquelle la République doit fermer ses bureaux.

La dédiabolisation est une euthanasie

Votre obsession à plaire aux médias de vos bourreaux, à rassurer les bourgeois de Saint-Germain-des-Prés, à flatter la presse subventionnée, n’est pas de la stratégie, c’est de la soumission. La dédiabolisation n’est pas une voie vers le pouvoir, c’est une euthanasie lente. À vouloir être propres, vous devenez fades. À vouloir être respectables, vous devenez insignifiants. Vous trahissez la jeunesse qui brûle d’agir, qui veut se battre pour quelque chose de plus grand que vos courbes de sondages.

Alors entendez-le bien : la rue ne vous appartient pas. Elle n’appartient pas aux ventres mous, ni aux renégats. Elle appartient à ceux qui l’arpentent. À ceux qui honorent les morts. À ceux qui savent que la mémoire est une arme, et que l’oubli est une reddition.

Monsieur Tanguy, retournez à vos hémicycles

Monsieur Tanguy, vous êtes peut-être un bon orateur. Restez donc à l’Assemblée, où vous excellez à manier le verbe creux. Mais laissez la rue à ceux qui la tiennent encore debout, à ceux qui ne reculeront pas, pas d’un pouce, devant les menaces, les dissolutions, les arrestations, les insultes — qu’elles viennent de Darmanin ou de vous.

Les “groupuscules” que vous calomniez sont l’antichambre du sursaut, les cellules souches d’une future régénérescence. Et Sébastien Deyzieu, lui, n’est pas mort pour que des carriéristes zélés fassent allégeance à ceux qui l’ont tué.

16:13 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi à Paris, succès inégalé pour la manifestation commémorative des jeunes nationalistes

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Belle réussite samedi 10 mai de la marche commémorative organisée par le C9M (Comité du 9 mai) en mémoire d'un jeune militant, Sébastien, décédé lors d'une charge de police visant à disperser un rassemblement nationaliste contre l'impérialisme américain le 9 mai 1994. Depuis, chaque année au début du mois de mai, le C9M appelle à un rassemblement à l'endroit où ce drame a eu lieu.

Mais cette année, au-delà du souvenir de ce camarade et en dépit des menaces d'interdiction, les jeunes nationalistes étaient encore plus nombreux que d'habitude. C'est en effet plusieurs milliers de militants qui ont défilé pour marquer aussi leur opposition à la dictature de la pensée dominante.

Lors du point presse en marge du défilé, Jean-Eude Gannat, l'un des portes-paroles du C9M, a expliqué avec brio (cf. film ci-dessous) les motivations des manifestants.

Malgré toutes les campagnes de dénigrements menées l'an dernier par la presse aux ordres, les jeunes nationalistes ont prouvé hier à Paris que les mensonges colportés par les chiens de garde du Système ne faisaient que les renforcer. Suite à cette belle démonstration, les meutes antifascistes, stipendiées par le pouvoir moribond, doivent prendre conscience qu'elles n'ont plus le monopole de la rue.

Cette manif du C9M, qui s'est déroulée dans un ordre impeccable, prouve qu'une nouvelle génération résistante est en train de prendre le relais et que, désormais, c'est avec la droite de conviction et de combat, qui incarne à nouveau l'espérance, qu'une partie grandissante de la jeunesse française se rassemble. 

S N

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samedi, 10 mai 2025

Journal du chaos

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vendredi, 09 mai 2025

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Une fin de semaine chargée pour les non-conformistes :

Samedi 10 mai, à Paris :

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En Bretagne :

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À Toulouse :

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Dimanche 11 mai, Fête de Jeanne d'Arc :

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Ces cent jours qui ont frappé le monde

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Investi 47e président des États-Unis d’Amérique le 20 janvier 2025, Donald Trump a atteint le centième jour de son mandat le 30 avril dernier. En dix décades, le locataire de la Maison Blanche a déjà bouleversé son pays, l’économie mondiale et les relations internationales. Dès le premier jour de sa présidence, il a signé vingt-six executive orders qui correspondraient en France à des ordonnances gouvernementales. Par comparaison, en 2021, Joe Biden en signa dès la fin de son investiture le 20 janvier 2021… neuf ! Cent jours plus tard, ce sont finalement cent quarante-trois décrets présidentiels qui ont été pris. Lors de son premier mandat en 2017, surpris par sa victoire face à Hillary Clinton et peu soutenu par les caciques proto-démocrates d’un parti républicain soumis aux injonctions de la gauche culturelle, Donald Trump n’avait signé que vingt-quatre décrets présidentiels en une centaine de jours.

Ayant compris ses erreurs, ses négligences et ses maladresses, le nouveau président s’est tourné vers les laboratoires d’idées, dont The Heritage Foundation, grands pourvoyeurs d’agents administratifs fiables, compétents et loyaux. Il a accepté de « noyer le marais » en ouvrant en même temps plusieurs fronts, d’où cette impression recherchée de tournis incessant. La méthode est excellente. Dans son roman de politique-fiction, Le temps du phénix (2016), Bruno Mégret soutenait cette méthode afin de saper toute mobilisation hostile intense. Cette pratique devrait s’appliquer en 2027. En effet, plutôt qu’organiser, par exemple, une seule grande réforme sur les retraites susceptible de cristalliser les mécontentements, le gouvernement aurait tout intérêt à lancer en même temps plusieurs réformes (retraites, audio-visuel, temps de travail, code de la nationalité, fiscalité, etc.). Dès lors, soit l’opposition répliquerait à l’ensemble des projets avec le risque de se disperser et de s’amoindrir, soit elle ne se concentrerait que sur une seule réforme et permettrait l’adoption des autres.

Par ses décrets et des sorties tonitruantes, Donald Trump tient ses promesses électorales. Quelle audace ! Pendant la campagne présidentielle, ne disait-il pas que les droits de douane fussent les plus beaux mots du vocabulaire ? Ne prévenait-il pas les pans de l’« État profond » qu’il effectuerait une purge draconienne sous la direction d’Elon Musk et du DOGE (Département de l’efficacité gouvernementale) ? Outre un accord qui expédie dans une prison de très haute sécurité au Salvador des migrants illégaux, des agents du FBI arrêtent en plein tribunal, le 25 avril, Hannah Dugan, juge élue au tribunal de circuit (l’équivalent d’une cour d’appel) du comté de Milwaukee dans le Wisconsin. Jubilons que d’autres juges, d’autres journalistes, d’autres universitaires connaissent eux aussi les menottes !

C’est en économie que le trumpisme en action a effectué le plus de changements. En augmentant considérablement les taxes douanières, puis en revenant sur ces tarifs prohibitifs, Donald Trump sait-il ce qu’il fait ? Oui ! Par la menace, il formule des exigences si hautes que ses interlocuteurs ouvrent aussitôt des négociations et recherchent le meilleur compromis commercial possible.

Favorable à une Amérique du Nord autarcique, élargie au Canada et au Groenland, Donald Trump, bien que non interventionniste belliciste pour l’instant, encourage une hégémonie mondiale sans complexe. L’Amérique d’abord ne signifie pas l’Amérique seule et isolée ! S’il somme les membres de l’OTAN d’augmenter leurs efforts de réarmement, il les pousse à se fournir que chez des groupes étatsuniens, quitte à mettre en péril les industries de défense du Vieux Monde. En parallèle, Washington s’indigne des amendes infligées par l’Union dite européenne à Apple (500 millions d’euros) et à Meta (200 millions). Les États-Unis ne se privent pourtant pas de sanctionner maints entreprises européennes sous couvert de l’extraterritorialité de leur droit au moindre prétexte. Trump II témoigne d’une incontestable volonté prédatrice, y compris envers les fonds sous-marins riches en nodules polymétalliques. La signature récente d’un accord sur les terres rares avec l’Ukraine en est une preuve tangible.

Les formidables pressions de la part des « seigneurs de la Tech », Elon Musk en premier, expliquent aussi le revirement de Donald Trump sur les droits de douane. Si le mouvement MAGA prêche le protectionnisme de bon aloi, son aile high tech, en bon perroquet libertarien, continue à défendre le libre-échange, un libre-échange biaisé en faveur de l’Oncle Sam. C’est la seconde fois en cent jours, après la dispute autour des visas accordés aux ingénieurs étrangers nécessaires aux firmes du numérique, que de fortes dissensions opposent Musk à Steve Bannon. Deux tendances au moins s’affrontent pour disposer ensuite du monopole idéologique sur la nébuleuse MAGA.

La volte-face présidentielle sur les questions douanières montre en tout cas la forte intégration commerciale de l’aire occidentale américanomorphe. Économie fortement internationalisée, la Hongrie illibérale récuse tout protectionnisme strict. Par ses initiatives erratiques, Donald Trump a le mérite de montrer qu’il n’est pas simple de se libérer du dogme libre-échangiste, ni de la réalité induite par cette croyance pathogène. Circonstance aggravante, sa reculade se comprend à l’approche des élections de mi-mandat en novembre 2026. La médiasphère spécule déjà sur une victoire des démocrates à la Chambre des représentants, voire aussi au Sénat. Ce pari journalistique serait trompeur.

En dressant de hautes barrières douanières qui stimulent l’inflation, Donald Trump espère inciter à la réindustrialisation des États-Unis avec des producteurs étatsuniens pour des consommateurs US. Preuve est faite qu’on ne peut pas rayer d’un simple trait de plume cinq décennies de libre- échangisme mondial. Une politique protectionniste nécessite de la durée incompatible avec les échéances électorales à venir. Sa réalisation effective signifierait la fin de l’opulence, la sortie du consumérisme effréné et la mise en place d’une décroissance planifiée tendant vers l’appauvrissement (et non la paupérisation) de la société. Un mode de vie pauvre, austère et frugale n’est guère l’idéal recherché aux temps de la démocratie massifiée et manipulée.

En cent jours, Donald Trump a réussi, après le plus formidable retour politique de l’histoire des États-Unis, à chambouler un monde qui perd à son corps défendant sa boussole américaine. Se dirige-t-on vers une multipolarité naissante, instable et partielle ? Difficile de l’affirmer nettement. La seconde présidence Trump parviendra-t-elle à enrayer le déclin des États-Unis ou bien va-t-elle au contraire l’amplifier ? L’occasion est toutefois propice pour que les Européens renouent enfin avec leur propre civilisation.       

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°155, mise en ligne le 6 mai 2025 sur Radio Méridien Zéro.

19:51 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Quelques jours avant la journée de La Chapelle Basse Mer (samedi 17 mai, en Loire-Atlantique), Reynald Secher répond à Franck Abed

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00:07 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 08 mai 2025

Alexandre Hinger, candidat du Parti de la France dans la 5e circonscription de Saône-et-Loire, nous parle de sa campagne

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Election législative partielle des 18 et 25 mai 2025

23:44 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |