vendredi, 18 avril 2025
Samedi 17 mai, à la Chapelle Basse Mer (44) :
En savoir plus cliquez ici
17:16 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
L'Italie honore les militants du Front de la Jeunesse assassinés par les communistes dans les années 1970
La Poste italienne vient d'émettre deux nouveaux timbres en mémoire de militants du Fronte della Gioventu' - FdG' (Front de la Jeunesse) victimes du terrorisme de gauche au cours des années 1970. Ainsi, le gouvernement italien fait preuve d'un courage exemplaire face à la dictature de la pensée dominante qui, depuis des décennies, empoisonne l'Europe.
Le Front de la Jeunesse, rappelons-le, était la puissante organisation de jeunesses du Mouvement social italien cliquez ici. Nombreux furent ses militants victimes de la répression de l'Etat mafio-démocrate-chrétien de l'époque et des groupuscules antifascistes manipulés.
Aujourd'hui, en Italie comme partout en Europe, le curseur s'est déplacé vers la droite et un certain nombre d'anciens militants du FdG' sont membres du gouvernement de Giorga Méloni à Rome... Comme quoi, il ne faut jamais désespérer.
Gloire aux camarades tombés pour l'idéal nationaliste.
S N
Lire aussi cliquez là
12:41 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Quand la chiourme terrorise la geôle
La chronique de Philippe Randa
Non seulement toutes les protections juridiques possibles et imaginables bénéficient souvent davantage à l’(éventuel) accusé d’un délit pour atténuer sa (toute aussi éventuelle) sanction, mais les récents événements survenus en notre doulce France démontrent que les représentants de la Loi ont désormais intérêt à se montrer plus discret que les malfaiteurs qu’ils sont sensés mettre hors d’état de nuire.
Ainsi les personnels pénitentiaires « ciblés jusque chez eux par les narcotrafiquants, ces derniers (arrivant) à obtenir nom, prénom, adresse et plaque d’immatriculation des gardiens de prison afin d’avoir un moyen de pression sur eux », comme nous l’apprend Le Figaro du 17 avril.
Et l’intimidation des familles n’étant sans doute pas suffisante, la truanderie a décidé de passer à la vitesse supérieure, soit à des attaques de prison par tirs à l’arme automatique, notamment à Toulon avec une Kalachnikov, et contre la maison d’arrêt Aix-Luynes… ou encore par des dégradations diverses : 21 véhicules incendiés et une dizaine de véhicules dégradés, notamment dans les parkings de l’École nationale pénitentiaire (Enap).
Ce sont ainsi « huit départements qui ont été touchés », dont « un tiers des faits commis dans les Bouches-du-Rhône, un tiers dans la région Île-de-France, a reconnu le procureur de la République antiterroriste Olivier Christen.
D’où des consignes de sécurité… dont celles de Jérémy Jeanniot secrétaire Interregional FO Justice qui conseille « aux agents de ne pas sortir en groupe pour éviter l’effet de masse, de ne pas s’exposer sur les réseaux sociaux »… ou encore des demandes pour que « des rondes soient effectuées à proximité des établissements et que les prises de services continuent à être encadrées par les forces de l’ordre… »
Soit des mesures de protection pour ceux censés protéger les citoyens des délinquants… en attendant sans doute que l’on soit un jour prochain amené à devoir protéger les protecteurs des protecteurs…
Il est bien lointain le temps où toute agression (mortelle, certes) d’un policier conduisait directement le coupable sur la « bascule à Charlot » (la guillotine)… ou encore celui où le simple vol d’un pain conduisait au bagne, tel que Victor Hugo l’a relaté pour la postérité dans son roman Les Misérables, paru en 1862 : de nos jours, ce n’est pas l’inspecteur de police Javert qui traquerait l’ancien bagnard Jean Valjean, mais ce dernier et ses complices qui menaceraient la femme et les enfants, caillasseraient la voiture et terroriseraient le représentant de la loi pour lui faire comprendre qui sont désormais les maîtres de la rue…
Si on n’arrête pas le progrès, on n’arrête décidément pas davantage l’inversion des us, mœurs et coutumes en notre si admirable démocratie… que le Monde entier était sensé nous envier par le passé.
Aujourd’hui, elle semble faire surtout le bonheur des bandits… qui étaient de grands chemins, autrefois et qui règnent en nos quartiers perdus, désormais.
Perdus… définitivement ?
00:07 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Défense interdite
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Deux procès retentissants percutent l’actualité judiciaire de ces dernières semaines : ceux de l’acteur Gérard Depardieu et des assistants parlementaires européens du FN – RN. Si le premier est en attente d’un jugement prévu au 13 mai prochain, le second a rendu son verdict le 31 mars dernier. Certes, les deux affaires ne sont pas comparables. On remarque cependant des convergences.
Gérard Depardieu est poursuivi pour des agressions sexuelles sur deux femmes lors du tournage du film Les Volets verts de Jean Becker. Le parquet a requis contre lui dix-huit mois de prison avec sursis, vingt mille euros d'amende, l’indemnisation des parties civiles, son inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles, une obligation de soins psychologiques et deux ans d’inéligibilité, le tout avec exécution provisoire, rendant ainsi les recours non suspensifs. Le parquet utilise de plus en plus souvent les injonctions thérapeutiques psychiatriques. Non seulement maints terroristes sont déclarés détraqués du ciboulot, l’Hexagone étant devenu le pays du droit d’asile psychiatrique, mais cette mesure s’applique aussi aux dissidents et autres contestataires. Quant à la demande d’inéligibilité, elle surprend. Notre « Gégé » national aurait-il l’intention de se présenter à la course élyséenne de 2027 ? Face à des concurrents potentiels tels Cyril Hanouna, Juan Branco et Madame Michu, il animerait une campagne détonnante et atypique. Alors Depardieu chef de la France ? Pas du tout !
La peine d’indignité nationale n’existe plus et la dégradation citoyenne ne s’envisage pas encore; cette peine complémentaire s’apparente à une mesure d’humiliation civique à l’instar de l’inéligibilité immédiate décidée à l’encontre de Marine Le Pen. Le système judiciaire hexagonale fabrique du sous-citoyen, du citoyen de seconde zone (à faible émission ?).
On conseillerait à Gérard Depardieu de narguer ses accusateurs en usant de ses autres nationalités. Naturalisé des Émirats arabes unis (singulier pour un producteur de vin) et de la Fédération de la Russie, rien ne l’empêcherait de briguer une fonction politique locale en république de Mordovie. Une condamnation française n’a aucune incidence en Russie, surtout par ces temps troublés…
Pendant les audiences de ces deux procès, les droits de la défense ont été dénigrés. Données le soir même du jugement aux médiacrates du Régime alors que les avocats des condamnées ne les ont reçus que le lendemain matin, les attendus du procès contre le FN – RN dénoncent sans vergogne le choix souverain de la défense d’utiliser tous les moyens inscrits dans la procédure pénale.
00:00 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Mardi 29 avril, à Combourg (35) : une conférence de Laurence Trochu, député européen, sur la défense du patrimoine culturel
00:00 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
jeudi, 17 avril 2025
L'affaire Marine Le Pen : la réaction de Laurent Ozon
Le RN croyait arriver au pouvoir par un processus glissant et dépassionné. Ce parti faisait le jeu de la détente en s'interdisant tout excès et toute manifestation publique de terrain pour ne pas prêter le flanc aux accusations d'extrémisme politique de ses adversaires. La démobilisation était sa marque de fabrique, hormis durant les processions vers les urnes.
On tolérait bien quelques larmes mais le populo était prié par Marine Le Pen de rester poli ou sinon de fermer sa gueule en toutes circonstances. Depuis 15 ans, elle l'a incité à se taire quand on l'enfermait, le spoliait, le brutalisait, se rangeant souvent du côté du manche, de l'ordre et des bonnes manières.
Marine Le Pen a voulu canaliser cette colère vers un seul et unique exutoire : les élections. Cette stratégie a fait du RN le réceptacle de la colère respectabilisée par les urnes mais aussi, l'acteur central du dressage de la population par les forces qui nous détruisent depuis des décennies.
Maintenant qu'elle est mise hors-jeu, Marine Le Pen ne peut même plus compter sur la peur que le peuple inspire aux pouvoirs qui la mettent au rancart comme une vieille bagnole. Tel maître, tel valet ! Les Français encore capables de réactions sont aussi ceux qui ont appris à se défendre, se mobiliser ou se révolter malgré Marine Le Pen et son parti depuis des années. Ils seraient bien bons de se porter à son secours aujourd'hui.
Laurent Ozon
23:54 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Bernard Germain invité de Pierre Bergerault sur TV Libertés
Il est de tradition de prétendre que le XXe siècle fut marqué par l'affrontement de deux totalitarismes, le communisme et le nazisme. Certains pensent que le communisme est le pire des régimes,d'autres expliquent que le nazisme est le mal absolu. Mais curieusement, alors que le chercheur américain Bill Warner explique que l'islam a causé la mort de 270 millions de personnes en 14 siècles, l'islam que certains appellent islamisme continue à paraître préservé de toute critique.
Boualem Sansal, l'écrivain né algérien et devenu français, emprisonné pour délit d’opinion par le régime algérien, disait : "Nous avons construit des outils pour dénoncer le soviétisme et le nazisme. Mais on peine à analyser le phénomène de l'islamisme, alors qu'il n'est pas si différent".
Dans son ouvrage "L'islam pire que le nazisme et le communisme", Bernard Germain entreprend de comparer historiquement les trois totalitarismes. Il arrive à la conclusion qu'il n'y a plus de péril fasciste en France et en Europe. Mais il démontre que le danger essentiel qui menace l'Occident est la conquête islamiste, permise par la politique migratoire suicidaire des pays européens et la démographie menaçante du monde musulman.
Source TV Libertés cliquez là
Pour commander ce livre cliquez ici
18:57 Publié dans Bernard Germain, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
QUAND ON VEUT : ON PEUT !
Éditorial de Roland Hélie
dans le n°69 (printemps 2025) de Synthèse nationale
Que les "antifas", les zadistes, les punks à chiens d’extrême gauche, obsessionnels maladifs de l'"antifascisme", voient des "nazis" partout, cela n'a rien d'étonnant. C'est leur fantasme, leur névrose et leur fonds de commerce ! Ce danger inexistant donne un sens à leur vie. Il fournit à certains des moyens d’existence bien supérieurs à ceux auxquels ils pourraient prétendre en travaillant. Il les mobilise, les stimule. Il donne une "justification" à leur attirance pour les fiches, leur recours décomplexé à la violence. Il leur permet d’entretenir leur vocation de "guépéistes" et de manipuler des cohortes d’"idiots utiles"…
Vigilants chiens de garde du système à déconstruire nos peuples, ils sont à l’affût du moindre marqueur, mot ou geste, propre à révéler le "nazi", le "fasciste", le "réactionnaire", le "raciste", l’"homophobe" qui se cache.
S’émouvoir du nombre accru d’immigrés, dire sa crainte de l’insécurité, parler de nation, d’identité, d’autorité, saluer son voisin le matin en levant le bras droit, posséder une Tesla, détenir un livre de Raymond Aron, d’Éric Zemmour ou de Philippe de Villiers dans sa bibliothèque, regarder Pascal Praud, Cyril Hanouna ou Jean-Marc Morandini sur Cnews sont, à leurs yeux, autant d’indices de déviance et de motifs à intimider, voire à cogner. Si, par inadvertance, vous dites, en parlant de notre pays : "J'aime la France"... l'"antifa", lui, entendra "Heil Hitler !".
Cette fâcheuse tendance à dénoncer, à stigmatiser, à utiliser la menace et la force a cependant un avantage : l’attribution par trop généreuse des qualificatifs qui se veulent infâmants - et des insultes qui les accompagnent - a provoqué une inflation de "fascistes" dans notre pays et une montée de l’exaspération face au discours, aux mensonges, aux nuisances de l’extrême gauche. Quand on crie au loup pour rien, on finit par susciter de la méfiance, voire du rejet, et ne plus être pris au sérieux…
Mais le plus grave n'est pas là...
Le drame, c'est que certains dirigeants du Rassemblement national, tout à leur entreprise de "dédiabolisation", contribuent à donner du crédit à ces gesticulations grotesques, à ce cirque ridicule ! Alors qu’ils sont censés incarner la résistance nationale, identitaire et populaire, pour la défense de la France française dans une Europe européenne, ils laissent gauche et droite courbe accabler impunément l’ancienne structure dont leur mouvement est issu, ainsi que ses cadres historiques, à commencer par le premier d’entre eux, aujourd’hui décédé. Pire, non seulement ils font tout leur possible pour se différencier, se démarquer de ces derniers, légitimant ainsi leur relégation par la bien-pensance, mais ils se soumettent aux injonctions de ses "matons de Panurge". Les déclarations inconvenantes du député Tanguy contre le GUD, il y a quelques mois, ou la réaction affligeante de l'actuel président du RN après le supposé "salut nazi" de Steeve Bannon lors de la Convention des conservateurs, à Washington, en sont la parfaite illustration. Rappelons que l’ancien conseiller du président Trump, fut adulé par Marine Le Pen, en 2018, lors du congrès de Lille qui vit le FN devenir RN.
On le sait, n’importe qui peut devenir la victime de ce petit jeu. Il suffit d’un bras tendu, sur un cliché, pour que la machine à broyer se mette en marche et s’emballe. Peu importe le sens réel du geste au moment où il a été fait car seules compte les intentions que le "camp du bien" prête à son auteur…
Dès lors, la décision de Jordan Bardella de ne pas intervenir à la Convention des conservateurs américains est une erreur mais aussi une faute. Elle révèle, hélas, l'incapacité présente du RN à résister à la pression des censeurs et sa propension à se soumettre à leurs oukases, aujourd’hui, alors qu’il est dans l’opposition, et sans doute demain, quand il sera au pouvoir, si toutefois il y accède... Cependant, il est encore temps de se resaisir.
L'heure du grand choix approche...
Si on veut sauver la France, il faut rompre une fois pour toute avec les diktats du "politiquement correct" qui nous ont conduits dans le pétrain dans lequel nous sommes plongés depuis des décennies. Nous devons être imperméables aux injonctions des petits "gardes rouges" de la pensée dominante que sont les "antifas".
Le choix est simple : il se situe entre, d'un côté, les partis qui prônent la dissolution de notre nation et notre civilisation dans le magma mondialiste et wokiste (cela va des islamo-gauchistes de LFI jusqu'aux Républicains version Wauquiez) et, de l'autre, la droite nationale, sociale, populaire et identitaire (avec ses différentes composantes et sensibilités) qui, d'élection en élection, rassemble un nombre grandissant de nos compatriotes. En dehors de ces deux choix, il n'y a plus rien d'autre à espérer...
Dès son retour aux affaires, en janvier, Donald Trump a pris un grand nombre de mesures énergiques destinées à remettre son pays debout. Certes, beaucoup d'entre elles ne font pas vraiment notre affaire, à nous autres Français, mais on ne peut pas lui reprocher de faire passer les intérêts américains d'abord. Le vrai problème, c'est que ceux qui dirigent la France ne sont pas capables d'en faire autant. Pourquoi ? Tout simplement parce que la préférence nationale, telle que nous la concevons, n'entre pas dans leur logiciel de pensée.
Si on veut redonner à la France un avenir digne de ce nom, il faut arrêter de se coucher face à nos adversaires. Une fois au pouvoir, il faudra prendre des mesures volontaristes et audacieuses. Là où il y a une volonté, il y a un chemin, et c'est vrai dans tous les domaines, politiques, géo-politiques, économiques, sociétaux.... Quand on veut : on peut !
Pour commander ce n° de Synthèse nationale cliquez ici
Pour vous abonner cliquez là
11:21 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Fabien Bouglé, expert en politique énergétique: »C’est un comble que les éoliennes, censées sauver la planète, contribuent à la détruire. »
Un entretien avec Fabien Bouglé publié sur Entrevue.fr cliquez ici
Auteur du livre Éoliennes : la face noire de la transition écologique, Fabien Bouglé, expert en politique énergétique, dénonce depuis des années l’inutilité des éoliennes, mais aussi leurs nuisances. Selon lui, leur étiquette « écolo » n’est pas du tout justifiée. Arguments à l’appui, il nous dévoile la face cachée des éoliennes…
Selon vous, l’image verte qu’ont les éoliennes est-elle justifiée ou pas du tout ?
Elles sont partout, dans les livres d’école, sur Internet, dans les publicités. Les éoliennes sont devenues à tort, au fil des ans, une sorte de symbole ou de totem incarnant l’écologie. Et pourtant, quand on étudie en détail leur fabrication, du socle nécessitant 1.500 tonnes de béton jusqu’aux pales en fibre de carbone, on se rend compte qu’elles sont très loin d’être par elle-même écologiques. En effet, tous les éléments constituant les éoliennes sont soit très polluants pour les fabriquer, soit tout simplement pas du tout recyclables. C’est un comble que les éoliennes, présentées comme outils pour sauver la planète, contribuent en elle-mêmes à la détruire. Et c’est cette pollution éolienne que j’ai détaillée dans mon livre publié en 2019 puis réédité en 2022…
En termes de production d’électricité, les éoliennes sont-elles efficaces ?
Les éoliennes françaises ont produit l’année dernière 21,6% environ de leur capacité maximale de production. À titre de comparaison, imaginons une usine capable de construire 100 voitures pendant l’année, et bien c’est comme si cette usine ne fabriquait que 21 voitures en une année. Je ne suis pas certain que les propriétaires de l’usine seraient satisfaits d’un tel résultat. Et pourtant, l’État français a engagé des milliards d’argent des Français, prélevés sur leur facture d’électricité ou d’essence pour des éoliennes qui ne produisent qu’un cinquième de leur capacité. À titre de comparaison, une centrale nucléaire produit environ 80% de sa capacité. La production des éoliennes est donc dérisoire.
Sait-on aujourd’hui stocker de l’électricité produite par les éoliennes ?
Les solutions efficaces de stockages d’électricité en sont aujourd’hui à leurs débuts, quelle que soit la source d’électricité. Du reste, avec nos centrales nucléaires, si des solutions existaient, nous pourrions mettre en réserve des quantités importantes d’électricité produites la nuit pour les réutiliser le jour. Mais les éoliennes sont intermittentes, elles ne produisent que lorsqu’il y a du vent et de manière aléatoire. De ce fait, elles déstabilisent le réseau électrique, elles produisent souvent lorsqu’on n’a pas besoin d’électricité et sont à l’arrêt quand on en a besoin lors des grands froids. Le stockage d’électricité d’origine éolienne est donc un vœu pieux utilisé par les exploitants éoliens pour imposer leurs machines aux populations.
Vous faites partie de ceux qui accusent les éoliennes de polluer. En quoi les éoliennes sont-elles une source de pollution ?
La première source de pollution est l’atteinte au cadre de vie des riverains. Désormais, les éoliennes terrestres les plus grandes mesurent 250 mètres de haut ( 50 m de plus que la Tour Montparnasse et 80 de moins que la Tour Eiffel ), et la loi limite leur construction à 500m des habitations. Mettez-vous à la place des personnes ayant parfois plusieurs éoliennes de plus de 200m de haut au bout de leur jardin, c’est insoutenable et c’est une atteinte grave au droit de disposer d’un environnement sain et calme. De loin, à 20 km on peut les trouver « jolies » dans le paysage, mais quand on est confronté à côté de chez soi, cela devient carrément l’ENFER ! Sans parler des bruits qu’elles produisent, mais nous y reviendrons.
Quelle est la durée de vie d’une éolienne, et qu’advient-il des éoliennes «périmées» ?
Une éolienne a une durée de vie de 15 à 20 ans car sa production décroît avec son usure. Les pales produites avec des fibres de carbone et du balsa ne sont pas recyclables et sont enterrées dans des décharges ou laissées sur place. Même si les exploitants jurent qu’elles sont recyclées, nous disposons de photographies très claires aux USA de plus de 1.000 pales d’éoliennes qui sont enterrées dans un cimetière. Les socles en béton sont laissés sur place ( les exploitants disposant de la possibilité de les laisser sur place par dérogation préfectorale ), les métaux rares utilisés dans les moteurs ne sont pas recyclables. Bref, les éoliennes sont une véritable usine à pollution en fin de vie.
Les éoliennes sont censées produire de l’électricité sans émettre de CO2. Est-ce vraiment le cas ?
Oui, c’est tout à fait exact. La production d’électricité réalisée par le tournoiement des pales d’éoliennes ne produit effectivement pas de CO2. En revanche, il convient de tenir compte de deux aspects importants. Les éoliennes, par leur construction, leur déplacement et leurs matières premières, produisent indirectement des gaz à effet de serre. Ce CO2 est mesuré par ce que l’on appelle le bilan carbone. Or, les différents calculs du bilan carbone des éoliennes montrent qu’il est nettement supérieur à celui d’une centrale nucléaire, qui ne produit pas non plus de CO2.
Est-il vrai que des éoliennes ont besoin de centrales émettrices de CO2 pour fonctionner, à défaut de vent ?
Les éoliennes ne tournent pas tout le temps. Les Français le constatent lors de leurs déplacements pendant les vacances : les éoliennes sont souvent à l’arrêt. Il faut donc compenser l’absence de vent par des centrales au gaz ou au charbon qui viennent en support. Les centrales fossiles couplées aux éoliennes sont très polluantes. En Allemagne, ce sont les centrales au charbon qui compensent l’absence de vent. Ainsi, l’Allemagne, avec ses éoliennes couplées aux centrales au charbon, émet 10 à 15 fois plus de CO2 que la France avec ses centrales nucléaires et ses barrages.
Les éoliennes auraient un impact environnemental désastreux, notamment sur la biodiversité. Des agriculteurs se plaignent de pertes de performance de leurs élevages. Dites-nous en plus sur ce sujet…
De nombreuses études établissent que les animaux sont perturbés par les infrasons. Ce sont des sons non audibles à l’oreille humaine ou animale, mais qui produisent des vibrations imperceptibles. Ces infrasons diffusés à des dizaines de kilomètres des éoliennes en mer perturbent les cétacés et conduisent de nombreux échouages de baleines ou de dauphin. C’est le cas depuis les installations d’éoliennes en mer au large des côtes françaises. Sur terre, elles perturbent les vaches qui ont une moins bonne qualité de lait. En Loire Atlantique, une exploitation agricole a perdu 400 vaches depuis l’installation d’éoliennes à proximité. Des exemples reviennent de partout.
Les éoliennes seraient également des tueuses d’oiseaux. C’est vrai ?
C’est exact ! Une chercheuse indienne a réalisé une étude universitaire sur l’impact des éoliennes sur les rapaces. Elle a montré qu’il y avait en Inde, dans les régions où étaient installées des éoliennes, une disparition de 75% des rapaces. Cette étude est confortée par une autre étude sur l’Île de Man par des associations de protection des oiseaux. Depuis la construction d’éoliennes, des oiseaux marins ont disparu : entre 50% et 75% en fonction des espèces. Certains oiseaux en danger de disparition n’apparaissent plus. C’est une véritable hécatombe.
Autre scandale : les pales des éoliennes contiendraient du bisphénol A, une substance cancérigène, même si cela a été contesté par l’AFP. Qu’en est-il vraiment ?
Oui, on se souvient du problème qu’avait posé la présence de bisphénols A dans les biberons d’enfant, il y a quelques années. Cette matière est en très faible quantité hautement cancérigène, et avait progressivement été bannie des plastiques alimentaires en particulier. Les pales d’éoliennes sont réalisées en fibre de verre ou de carbone et nécessitent de l’Epoxy et du bisphénol A pour leur construction. Des études ont montré que les pales d’éoliennes libéraient avec leurs usures du bisphénol A dans la nature. L’AFP n’a pas contesté ce point, mais rappelé le fait que cette diffusion était infinitésimale. Or, un grand dossier du Monde expliquait bien que le problème sanitaire du bisphénol A intervenait justement pour les doses en infimes quantités. L’AFP jouait sur les mots…
Autres nuisances provoquées par les éoliennes : le bruit du moteur et les sifflements persistants, qui nuiraient aux riverains, et provoqueraient acouphènes et maux de tête… C’est avéré ?
C’est tout à fait avéré. En Normandie, un préfet a fait arrêter plusieurs éoliennes la nuit en raison de leur bruit. Cela a considérablement amélioré la vie des riverains. Après une pression des exploitants éoliens, l’administration a ordonné la relance des éoliennes la nuit. La vie est devenue un cauchemar pour les riverains qui ont des troubles du sommeil. À Toulouse, une cour d‘appel a condamné un exploitant éolien pour trouble anormal de voisinage, reconnaissant le dommage subi par les riverains en raison du bruit des éoliennes.
Autre nuisance des éoliennes : la pollution visuelle. Des paysages, jusque-là préservés, sont aujourd’hui défigurés, et des pressions seraient mises sur des propriétaires pour qu’ils cèdent leur terrain. Votre avis là-dessus ?
Entendons-nous, lorsque vous avez une éolienne de 200m de haut située à 500m de votre habitation, ce n’est pas de la pollution visuelle, c’est une véritable atteinte à votre cadre de vie. Aujourd’hui, les éoliennes terrestres installées peuvent mesurer 250 m de haut. Comme je vous le disais précédemment, quand vous avez ces monstres tournoyant à côté de chez vous, c’est un véritable supplice et une atteinte à votre propriété. Après, quand les éoliennes sont situées à 20 kilomètres, certains les trouvent jolies, d’autres non, mais une chose est certaines : les Français qui croisent des éoliennes situées au bord des autoroutes témoignent tous d’un véritable effarement voire d’un malaise face à leur gigantisme.
À propos de pollution visuelle, que pensez-vous des éoliennes en mer ?
Il est évident que plus les éoliennes sont éloignées, moins elles sont polluantes visuellement. Lors de la réforme des énergies intermittentes, j’avais proposé au Sénat une distance de 40 km des côtes. Cette proposition n’a pas été retenue par le Sénat qui a voté contre un éloignement notable des côtes. Aujourd’hui, les éoliennes en mer au large de la Baule sont situées à 15 km, et beaucoup se plaignent du barrage visuel qu’elles produisent.
Certains politiques prônent les éoliennes en mer, mais semblent peu disposés à les voir près de chez eux…
Oui, c’est très intéressant d’entendre le président Macron vouloir installer 5 000 éoliennes au large des côtes françaises. Mais lorsque Tiphaine Auzière, fille de Brigitte Macron, a mené la bataille contre un projet de centrales éoliennes au large du Touquet, elle a obtenu gain de cause très rapidement après son élection comme président. C’est la seule centrale éolienne en mer qui a été annulée. Si c’était si important pour la planète, le président Macron aurait dû mettre un point d’honneur d’en faire une priorité, voire un exemple. Imaginez quel symbole climatique une centrale éolienne face à la maison de famille de Brigitte : cela aura eu du panache ! Le président Macron a préféré ne pas utiliser cette opportunité électorale : on se demande bien pourquoi…
Au-delà de la pollution visuelle des éoliennes en mer, représentent-elles un danger pour les fonds marins ?
Tout à fait. Les anodes sacrificielles utilisées pour éviter la corrosion des supports dans la mer diffusent de l’aluminium et du zinc. Ce sont des tonnes de béton qui sont utilisées pour accrocher les éoliennes aux fonds marins. Dans le cas particulier de Fécamp, c’est une véritable forêt de 71 socles de 5000 tonnes chacun de béton et d’acier qui vont être immergés dans les fonds marins. Pour les autres, il faut réaliser d’énormes trous qui vont détruire les fonds marins et effrayer le monde aquatique.
Parlons du coût : les éoliennes seraient très coûteuses et tourneraient grâce aux subventions, compensations et prix garantis. Dites-nous en plus…
Effectivement, les exploitants éoliens bénéficient de deux grands avantages. Quel que soit le prix de marché, ils touchent un prix financé par les factures électrique ou sur les taxes sur l’essence. Ce prix est garanti sur 20 ans. Et surtout, ils ont une priorité de réseau. Cela signifie que même si on n’a pas besoin de leur électricité, elle est prise en compte prioritairement au nucléaire. On paie donc pour de l’électricité dont on n’a pas besoin. Un comble…
Pourquoi les éoliennes ont-elles une image aussi «verte», alors que c’est très loin d’être le cas ?
En fait, les éoliennes ont été utilisées dans les livres d’écoles, à la télévision ou dans les publicités comme un symbole d’écologie. Dès que l’on parlait d’écologie, on mettait une éolienne. C’est ce que l’on appelle un biais cognitif. Éolienne = écologie. Pendant des années, nous avons été abreuvés par cette propagande. C’était faux, mais cela assurait la possibilité pour les exploitants d’assurer le développement de leur business jusqu’au jour où la face sombre des éoliennes a été dévoilée. Les hommes et femmes politiques ont aussi été abreuvés par cette fausse idée, et c’est pour cette raison que nous en subissons les conséquences aujourd’hui.
Vous le dénoncez dans votre livre : le lobby de l’éolien est assez puissant. À qui profite le business des éoliennes, Que ce soit sur terre ou l’éolien offshore ?
Le business des éoliennes profite aux fabricants d’éoliennes, aux installateurs et aux exploitants. Ces derniers bénéficient, comme nous l’avons dit, d’un prix garanti. Nous avons des informations officielles qui montrent que la mafia italienne utilise les éoliennes pour blanchir l’argent sale.
La mafia ?
Oui. Vito Nicastri, le grand patron de la mafia dans les éoliennes, a été arrêté plusieurs fois, et ses centrales éoliennes saisies par la justice. Un juge anti-mafia expliquait sur Arte que la mafia des éoliennes avait des ramifications en Europe et en particulier en Europe de l’Est. L’argent considérable provenant de l’activité éolienne profite soit à la mafia soit à des grands groupes financiers gérants des fonds de pension. En clair, ce sont les Français avec la taxe sur les éoliennes qui financent la retraite des Canadiens par exemple.
Le business de l’éolien cache-t-il aussi une guerre de l’énergie entre l’Allemagne et la France ?
Différents rapports montrent que l’Allemagne a mis en place une guerre de l’énergie contre le nucléaire français pour vendre ses éoliennes couplées au gaz russe. Comme elle ne peut plus acheter de gaz russe, elle consomme du charbon très polluant. Dans les instances européennes, l’Allemagne fait tout pour empêcher la France de développer son énergie nucléaire pour faire en sorte de vendre sa technologie éolienne. C’est une vraie bataille dans les couloirs de Bruxelles. Fort heureusement, la France a enfin pris conscience de cette situation que je dénonce dans mes livres depuis des années.
Quelle est selon vous la meilleure solution, à l’avenir, pour produire de l’énergie ?
Aucun mode d’énergie n’est neutre en terme environnemental. Tous les modes de production d’électricité ont des conséquences sur notre environnement. Mais le nucléaire présente de nombreux avantages. Il ne produit pas de rejet dans la nature hormis de la vapeur d’eau, et aucun CO2. Il faut savoir que nos 27 centrales nucléaires sont installées sur seulement 27 km2. Les 40 ans des déchets les plus dangereux peuvent être installés dans un bâtiment mesurant 20m x 20m x 10m, cela représente 95% de la radioactivité totale. Il y a beaucoup de fake news diffusées par la filière éolienne pour dénigrer le nucléaire, mais la vérité commence à sortir. Même Greta Thunberg a dit que le nucléaire était une bonne chose pour le climat.
La France est une grande puissance nucléaire, mais le nucléaire est décrié par certains. Selon vous, les critiques contre le nucléaire sont-elles justifiées ?
Ces critiques contre le nucléaire sont pilotées par des fondations allemandes financées par le gouvernement allemand, qui sait que le nucléaire est un gros avantage pour nos ménages et nos industries. Le nucléaire a permis à la France de disposer d’une facture électrique parmi les moins chers d’Europe. Les Allemands, qui ont commis des grosses erreurs en matière énergétique, ne veulent pas que la France s’en sorte. Elle mène donc à tous les niveaux des opérations de guerre économique contre notre patrimoine nucléaire. Un rapport récent de l’École de Guerre économique est venu donner des preuves de cette situation.
C’est le sujet de votre nouveau livre ?
Oui, cette question de guerre économique avec l’Allemagne s’inscrit dans la guerre mondiale de l’Énergie qui s’exprime actuellement en Ukraine. En fait, la Russie et les USA veulent contrôler le marché du gaz et du nucléaire afin de rendre l’Europe dépendante politiquement. C’est un des principaux objectifs de la guerre en Ukraine. Comme l’Allemagne avait fait le choix de la Russie en construisant ensemble les gazoducs Nord Stream 1 et 2, le pays ne dispose plus du gaz russe. Son économie est donc très durement attaquée par ce problème d’approvisionnement énergétique. La troisième guerre mondiale, qui est officialisée désormais, est une guerre de l’Énergie, et c’est ce que j’explique dans mon nouveau livre, Guerre de l’Énergie au cœur du nouveau conflit mondial, disponible aux éditions du Rocher.
00:53 Publié dans Combat anti-éoliennes, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mercredi, 16 avril 2025
Cours de journalisme...
18:21 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Brest : pendant que Darmanin désarmait les Français, six islamos rêvaient d’exterminer un village
Bernard Bayle, Riposte laïque cliquez ici
On se souvient que Darmanin, quand il était ministre de l’Intérieur, a consacré beaucoup de temps à vouloir récupérer des armes non réglementaires qui traînaient chez les Français. Selon le régime, 150.000 armes auraient été rapportées par des imbéciles inconscients. On sait qu’un des grands plaisirs des juges est d’interdire d’arme pendant trois ans, ou cinq ans, ou à vie, quiconque est accusé de s’être mal comporté. Et les exemples se multiplient où les perquisitions matinales d’une dizaine de robocops, accompagnés d’un juge, viennent récupérer des armes qu’un Français parfois trop bavard possède chez lui. Cliquez ici
Pendant ce temps, chacun sait que les islamistes et les racailles stockent des armes dans les quartiers islamisés et dans certaines mosquées. Nul n’ignore que beaucoup de jeunes qu’on appelle des « Chances pour la France » portent un couteau qu’ils sortent à la moindre résistance d’un Français pour le planter, sans se retrouver en prison.
C’est dans ce contexte qu’il faut appréhender ce qu’il s’est passé à Brest, où, grâce à la police et à ses écoutes, un drame a pu être évité. En effet, six islamistes, qui se réunissaient dans une boucherie halal, préparaient un massacre de nuit, dans un village. Ils réfléchissaient aussi à commettre un massacre à la base navale, lors d’un match de football du Stade brestois ou du Nouvel An chinois. On remarquera que seul CNews approfondit ce fait divers.
Alors que les policiers ont consacré 1500 heures d’écoute et 100.000 photos et vidéos pour confondre les djihadistes, les avocats des assassins en puissance, Me Sami Khankan et Me Raphaël Kempf, ont osé leur reprocher, lors du procès, d’être obsédés par l’idée d’un attentat, minimisant de manière obscène les projets de leurs clients. Petit sketch, le client de l’avocat Raphaël Kempf, qui se présente comme avocat engagé (à LFI) sera relaxé, et celui-ci explique qu’en 12 ans de carrière, c’est la première fois qu’il obtient une relaxe. On n’est pas certain que ce soit la meilleure publicité pour lui…
À l’arrivée, il y a un acquittement, et des peines de prison de 7 à 20 ans, alors que le procureur, Ophélie Leray, avait demandé bien davantage. On se demande pourquoi des juges peuvent prendre le risque de remettre en liberté des assassins potentiels qui nous haïssent et rêvent de nous tuer. On se demande pourquoi la France conserve sur son sol de tels psychopathes, et pourquoi, une fois leur peine effectuée, à défaut d’avoir été exécutés, on ne les renvoie pas ailleurs. Et on se demande pourquoi l’État n’encourage pas les Français à s’armer, à apprendre à tirer pour se défendre et protéger les leurs, mais persécutent les tireurs sportifs et les possesseurs d’armes.
On serait tenté de répondre que nos dirigeants s’en foutent que les Français se fassent tuer tous les jours, et que le projet raté à Brest puisse réussir ailleurs.
10:52 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
mardi, 15 avril 2025
Entretien avec Albert Carlin qui vient de publier aux Éditions de "Nos Chères Provinces" "Contes courts en pays de Cocasse"
Plusieurs des Contes courts en pays de Cocasse ont pour cadre l’île de la Réunion parce que vous y résidez, mais vous avez-vous-même beaucoup voyagé : avez-vous surtout puisé dans vos souvenirs personnels ou ces contes sont-ils davantage le fruit de votre imagination ?
Je n’ai pas vraiment beaucoup voyagé. Je n’ai absolument pas la mentalité du touriste. Disons que, dans ma carrière, j’ai peu œuvré en Métropole et j’ai passé des années à enseigner à Madagascar, à Tahiti et à la Réunion où je demeure toujours (1). L’île n’est pas bien grande… Eh bien ! il y a des endroits où je n’ai pas mis les pieds et ça ne me dérange pas. L’ouvrage offre 31 contes. Je ne peux donner une réponse qui englobe la totalité. Certains sont purement imaginaires tels « Le porte-parole taliban », « Qui veut la peau de Louis Pasteur », « La poule faisane et le coffre-fort »… Toutefois, j’ai très souvent eu recours à mes souvenirs. Embellis ? Enrichis ? Enlaidis ? Tronqués ? C’est selon.
Les anecdotes de Michel Monié sont particulièrement savoureuses… A-t-il vraiment existé ?
Michel Monié (hélas décédé il y a quelques années) a véritablement existé. J’ai quelquefois chassé en sa compagnie à Madagascar. Professeur de Lettres classiques, puis principal de collège, c’était un admirable conteur et on ne se lassait pas de l’entendre conter et raconter.
Vous présentez les Contes courts en pays de Cocasse « conçus » pour divertir et amuser, mais reconnaissez aussi dans leurs présentations que vous en avez profité pour exprimer vos orientations sociales, politiques, voire esthétiques ; n’était-ce pas le but réel de ces contes ?
Si je m’étais contenté de divertir et d’amuser, j’aurais simplement écrit des « blagues à la Toto », et cela n’aurait eu aucun intérêt. Les contes, écrits de la sorte, m’ont permis évidemment d’exprimer de-ci, de-là, par petites touches, mine de rien, mes positions philosophiques, sociales, politiques et esthétiques, comme vous l’avez relevé.
Leur écriture a toujours commencé par la chute. À la suite de quoi, en remontant, j’ai posé quelques jalons. Je suis alors revenu au début de l’histoire ou de l’anecdote et j’ai rédigé en descendant vers la chute, dans un itinéraire balisé.
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul).
Note :
(1) Ces déplacements professionnels ont été largement évoqués dans le roman « Intenses et fugitives », Éditions Ovadia, Nice.
Contes courts en pays de Cocasse, Albert Carlin, Éditions Nos chères provinces, collection « Romans de nos régions », 174 pages, 23 € ; pour commander ce live, cliquez ici.
19:13 Publié dans Livres, Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
François Bayrou : le crépuscule d’un pantin d’État
17:33 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
lundi, 14 avril 2025
Italie: une fresque murale en hommage à Stefano et Virgilio Mattei, victimes du terrorisme d’extrême-gauche
Le Nouveau Présent cliquez ici
Stefano et Virgilio Mattei sont symboliquement rentrés chez eux. Le 16 avril à 9h30, à l’occasion du 52ème anniversaire de leur horrible assassinat, la fresque les représentant en pleine hauteur sera officiellement inaugurée sur le bâtiment Primavalle où ils ont vécu et trouvé la mort, dans l’incendie allumé par les militants de « Potere Operaio », (Pouvoir Ouvrier), Achille Lollo, Marino Clavo et Manlio Grillo. Les jeunes visages des enfants de Mario, secrétaire de la section locale du Mouvement social italien - MSI, se détachent désormais sur un drapeau tricolore, flanqué de deux lys blancs.
A la cérémonie qui se déroulera via Bernardo da Bibbiena participeront, entre autres, le président de la région Latium, Francesco Rocca, le conseiller pour le budget, Giancarlo Righini, qui a suivi le dossier, les sœurs de Stefano et Virgilio, Antonella et Silvia, et leur neveu Federico Ciuferri. Federico Ciufferi est également le président de l’association dédiée à la mémoire de Stefano et Virgilio Mattei, qui a promu l’idée de la peinture murale, en obtenant des fonds de la région du Latium pour sa réalisation. Plusieurs représentants d’institutions nationales prendront également la parole : parmi ceux qui ont confirmé leur présence figurent le vice-président de la Chambre, Fabio Rampelli, et la sous-secrétaire à l’Éducation, Paola Frassinetti.
La nouvelle de la création de la fresque, réalisée par l’artiste Massimiliano Carli, a provoqué une grande émotion dans les milieux de droite et parmi les habitants de Primavalle qui n’ont jamais oublié ces deux victimes innocentes de la haine politique et qui ont toujours, au cours de ces longues années, participé aux cérémonies de commémoration de la via Bibbiena.
« A Rome, une fresque dédiée à Stefano et Virgilio Mattei, les deux frères tués lors d’un incendie déclenché par des extrémistes rouges à Primavalle, en 1973. Nous ne vous avons pas oubliés. « Notre mémoire et nos idées ont gagné », peut-on lire sur la page Facebook de la FdI nationale, qui a partagé la photo de la fresque, comme beaucoup d’autres ont commencé à le faire sur les réseaux sociaux.
Lisez le Cahier d'Histoire du nationalisme consacré
au Mouvement social italien cliquez ici
23:39 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
La France en ruine...
11:42 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Masochisme
Gaëtan de Capèle
La guerre commerciale déclenchée par Donald Trump donne à voir un spectacle fascinant : une crise économique et financière mondiale créée de toutes pièces. Mensongère et populiste, sa justification – une Amérique « pillée et violée » par le reste de la planète – peine à convaincre, de la part de la première puissance économique du monde, hégémonique à maints égards. Pas davantage que le protectionnisme, cette arme de défense à double tranchant, causant autant de dégâts chez l’agresseur que chez l’agressé. Enfin, la méthode - une litanie quotidienne d’embardées brutales et contradictoires - crée un climat d’incertitude et d’insécurité qui paralyse l’activité. Donald Trump veut rendre l’Amérique plus forte, mais il la punit en même temps que le reste du monde.
Il existe, dans l’histoire récente, un autre exemple ahurissant de masochisme auto-destructeur. L’automobile a longtemps symbolisé la puissance économique de l’Europe, avec ses grands constructeurs capables de tenir la dragée haute aux concurrents asiatiques ou américains. Pour l’industrie du continent, il s’agit d’un sec- teur crucial, assurant, en amont comme en aval, l’activité de filières entières, de milliers d’usines et de millions de salariés. Par pure idéologie, il a été décidé, sous couvert d’écologie, de le saborder. Sans la moindre considération pour les conséquences à venir, Bruxelles lui a imposé d’autorité une intenable révolution industrielle, avec le basculement en quelques années vers le tout- électrique. Face à des clients méfiants et refusant de se saigner pour ces nouveaux modèles, les ventes s’effondrent. Ajoutons-y, chez nous, une chasse à l’automobiliste, présenté comme le barbare des temps modernes qu’il faut évacuer du centre des villes. Le résultat de ce suicide économique est en train de se payer. En misant tout sur la voiture électrique, nous avons choisi de jouer sur un terrain où les constructeurs chinois disposent d’une décennie d’avance. Pour tenir, les groupes européens n’ont d’autre choix que de trouver des alliances avec eux. Ou comment passer de la souveraineté à la dépendance.
Source :Le Figaro 14/04/2025
09:52 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
dimanche, 13 avril 2025
En ce dimanche des Rameaux 2025 : Lettre ouverte aux Princes de l’Église de France
Messeigneurs,
Ce matin à la messe solennelle du dimanche des Rameaux, une pensée pour vous s'est incrustée en moi, provoquant quelque trouble. Je voudrais par la présente vous expliquer un peu la cause de ce trouble qui m'a assailli.
Il faut dire que j'avais été mis en condition par la lecture matinale d'avant messe du chapitre final du livre de Jean de La Varende, Le NON de Monsieur Rudel (Flammarion, 1955). À ma grande honte, j'avoue qu'il m'a fallu atteindre les 80 ans pour lire cet ouvrage du grand défenseur du "sceptre et du goupillon" ! Nous y plongeons dans la grande et éternelle querelle laïque de 1906, celle de l'opération scélérate des Inventaires des biens de l’Église menée par la république maçonnique de l'époque. Monsieur Rudel de Blaynes, aristocrate terrien des marches de Bretagne, y mène une résistance toute personnelle contre une possible intervention des autorités républicaines au sein même de l'église de son village.
Là, seul et déterminé, il se barricade et se prépare à une opposition armée sans concession. Mais, c'est sans compter avec la couardise des autorités ecclésiastiques d'alors. De l'archevêque au recteur de sa paroisse en passant par le curé-doyen du canton, tous viennent lui demander, l'implorer même, de surseoir à son plan de défense des droits de Dieu. Pour eux, plutôt capituler devant la force publique, même illégitime, que de risquer des violences. M. de Rudel a beau rappeler que même le Christ avait chassé les marchands du Temple. Non, les Droits de César devaient l'emporter sur les Droits de Dieu. Ce n'est pas rien, vous en conviendrez, Messeigneurs !
Je reconnais humblement que j'avais alors pensé très précisément à vous qui, aujourd'hui, vous taisez alors qu'un scandale se prépare en France. Car, jusqu'à présent, l'écho de vos voix n'est pas parvenu jusqu'aux simples fidèles catholiques.
D'ailleurs, à la messe des Rameaux, lors du chant de l’Évangile, j'ose dire que saint Matthieu en "remet une couche" ! Durant la bénédiction des rameaux, l'évangéliste nous conte l'arrivée de Jésus à Jérusalem, entrant dans la ville sur un parterre de manteaux, de branches et de fleurs, perché sur une ânesse, dans l'euphorie populaire. Hosanna au fils de David ! Et, c'est cinq jours plus tard que cette même foule manipulée criera : Qu'il soit crucifié ! Quelle preuve divine de la versatilité des foules ! Ne voyez-vous pas la même opération perverse de basse manipulation qui se prépare à l'Assemblée nationale ?
Vous n'allez pas redonner raison à saint Matthieu qui décrit l'arrestation de Jésus au jardin de Gethsémanie et rappelle sans détours le comportement des disciples du Christ : "Alors, tous les disciples l'abandonnèrent et prirent la fuite". Messeigneurs, serez-vous de ceux-là ?
Vous l'avez compris, ce que je veux vous dire concerne les lois fondamentales qui se discutent à l'Assemblée nationale… sur la fin de vie, comme ils disent.
Pourquoi avoir restauré d'une manière magnifique la cathédrale de Notre-Dame de Paris, où le "président" Macron se fit un grand plaisir narcissique à accueillir les grands de la terre, si aujourd'hui c'est pour la salir par une loi de mise à mort de nos Anciens. Car, c'est bien de cela qu'il s'agit ! Hier, instituer et sacraliser constitutionnellement le massacre des innocents par avortement. Aujourd'hui mettre en place le cadre législatif pour éliminer nos Anciens devenus improductifs !
Je rêve d'un Bossuet, un de vos grands prédécesseurs, qui monterait en chaire, à Notre-Dame, pour rappeler avec solennité à ceux qui décident de nos vies et de nos avenirs que l'on ne peut transiger avec les lois naturelles de la vie et de la mort.
Il n'est pas trop tard pour le clamer.
Messeigneurs, serez-vous à la hauteur de votre mission sacrée ?
François Floc'h
Catholique breton de baptême
et de pratique.
19:34 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
samedi, 12 avril 2025
« L’État de Droit », voilà l’ennemi !
Bernard Germain
Aujourd’hui dans une quarantaine de ville de France, à l’appel de nombreuses associations, syndicats et bien sûr de la « gauche » qui est en fait devenue l’extrême-gauche, se déroulent des manifestations pour la défense de l’État de droit. Pourquoi cette initiative ? Parce que l’État de droit - comprenez la liberté et la démocratie - serait menacé parait-il par le RN qui vient de se faire condamner par la « justice » pour l’affaire dite des assistants parlementaires. Et même plus, la démocratie serait menacée de sombrer dans le fascisme et le totalitarisme parce que le RN aurait osé critiquer la décision de justice qui le frappe, fait appel et indiqué bien haut et fort qu’il est innocent et que Marine Le Pen ne saurait être empêchée de se présenter en 2027. C’est impardonnable pour le tenants de l’État de droit, c’est à dire la gauche et les bien pensants.
On pourrait en rire tellement cette position politique est grotesque car en démocratie il est possible de critiquer une décision de justice. En effet si l’on devait suivre la gauche sur ce terrain il faudrait condamner Zola d’avoir publié son « J’accuse » en défense de Dreyfus condamné par la justice. Et tant d’autres.
Mais également ces gens de gauche qui prétendent que le pays est menacé par la droite qui serait fasciste tout comme leurs déclarations et actions, ont-ils oublié Mélenchon bousculant policiers et magistrats qui venaient faire une perquisition au siège de la LFI, en hurlant « la république c’est moi » tout en essayant de les empêcher d’entrer ? Ont-ils oublié toutes les violences de l’extrême gauche et de la gauche soit-disant modérée (PS) comme cette semaine contre les journalistes de Frontières à l’assemblée nationale ? Ont-ils oublié les violences politiques et à la limite de l’agression physique dont sont coupables la LFI et ses antifas contre un professeur à Lyon et un directeur de Sciences-Po à Strasbourg ? Ont-ils oublié la campagne incessante de cette gauche et extrême gauche pour faire fermer tous les médias qui ne défendent pas la politique qu’ils veulent imposer, comme il vienne de la réussir avec C8 ? En vérité il n’y a aucun danger fasciste d’extrême droite en France. La réalité est même exactement inverse. Le seul vrai et indiscutable danger en France aujourd’hui est un danger « fasciste » de la part des « rouges ». Et pour cacher cette réalité, tout est bon pour intoxiquer les Français avec un imaginaire danger d’extrême droite.
Le lecteur prendra soin de noter au passage, que le FN-RN n’a fait que se comporter avec les finances de l’Europe comme les autres partis politiques. Pour preuve, le Modem de Bayrou, notre Premier ministre, et les Verts ont aussi des procédures judiciaires en cours pour les mêmes raisons. Mais pour eux, la justice n’a pas l’air de vouloir juger avant les élections de 2027.
En fait, l’Union européenne a profité de l’occasion pour faire au RN et à notre démocratie un croche-pied à la « roumaine ». Vous savez ce pays dont les récentes élections présidentielles ont été invalidées parce que le candidat arrivé par surprise en tête du premier tour n’était pas celui que voulait l’Europe. Et pour les nouvelles élections qui vont avoir lieu dans les prochaines semaines, ce même candidat a été empêché de pouvoir se présenter. C’est curieux, non ? En fait la ficelle est un peu grosse d’ailleurs ce n’est pas une ficelle, c’est un câble. Quand il était jugé sans danger, ce candidat pouvait se présenter, mais depuis qu’il allait être élu et devenir un nouvel Orban, le système a tout fait pour le bloquer et a parfaitement réussi sa forfaiture.
En France c’est la même chose. Mais la candidate visée, touchée et sans doute coulée, est celle qui allait certainement gagner les prochaines élections de 2027. En tout cas elle caracole aujourd’hui à 37-38 % dans les sondages, très largement devant tous les autres candidats potentiels.
L’État de droit, en réalité c’est cela. Tout individu objectif ne peut en tirer qu’une conclusion : État de droit et démocratie ne font pas bon ménage.
Mais savez-vous réellement ce qu’est l’État de droit ? Parce que l’État de Droit ne se limite pas à cela.
Il est de notoriété publique que l’État de droit est une idée qui est partie d’Allemagne après la seconde guerre mondiale. Pourquoi ? Parce que les Allemands auraient été traumatisés par le fait qu’Hitler serait arrivé au pouvoir légalement, par les urnes. C’est la démocratie, c’est à dire l’expression de la volonté populaire qui l’a porté au pouvoir en 1933.
Les Allemands en ont donc tiré une leçon : il faut, au dessus de la démocratie - c’est à dire la volonté populaire exprimée dans les urnes - un pouvoir capable de s’opposer, voire de remettre en cause les volontés du peuple démocratiquement exprimées. Lors des récentes élections en Allemagne, l’AfD (accusée comme le RN d’être fasciste, notamment parce qu’elle est contre l’immigration) s’est vue menacée par Thierry Breton d’annulation des élections si l’AfD arrivait en tête des élections. N’est-ce pas à cela que nous avons assisté en Roumanie ? N’est-ce pas à cela que nous venons d’assister en France ?
Au dessus de la démocratie et des peuples, des juges se sont érigés en pouvoir et imposent leur diktat à toute la classe politique et aux différents peuples. Gardons à l’esprit que cela n’a pas toujours été comme cela. La dérive a commencé à partir du début des années 70 en France, c’est à dire juste après le départ de De Gaulle du pouvoir et son décès.
De Gaulle avait sur cette question une opinion que l’on peut résumer en trois citations.
• La première fut énoncée dans son discours du 27 mais 1942 : « La démocratie c’est le gouvernement du peuple exerçant sa souveraineté sans entrave ».
• La seconde fut prononcée au moment de la mise en place de la V° république : « En France, la seule cour suprême, c’est le peuple ».
• La troisième fut adressée à Jean Foyer le Garde des Sceaux en 1962 alors que ce dernier agaçait de Gaulle avec des considérations juridiques : « Souvenez-vous de ceci : il y a d’abord la France, ensuite l’État, enfin, autant que les intérêts majeurs des deux sont sauvegardés, le droit ».
Tout observateur juste objectif ne peut manquer de voir que l’État de droit dont on nous rebat les oreilles est à l’exact opposé de la position que défendait DE Gaulle.
Aujourd’hui, il y a d’abord le droit, puis l’État et enfin la France et son peuple.
Nous vivons sous le diktat des cours suprêmes qui ne sont pas le peuple : la CEDH (cour européenne des droits de l’homme), la CJUE (cour de justice de l’union européenne), le conseil d’État et le conseil constitutionnel.
Ces instances ont élaboré des jurisprudences qui se sont imposées au fur et à mesure des années pour devenir une véritable dictature judiciaire, un carcan, qui empêche les pays et leurs peuples de décider librement des politiques qu’ils entendent conduire. Évidemment, cette dérive dramatique fut largement facilitée par l’accord de Maastricht de 1992 qui a permis à l’Union européenne de s’approprier la souveraineté des pays membres.
Un excellent exemple nous est fourni par la politique d’immigration résultant de l’accord d’Amsterdam de 1997, confiant ce thème à la seule Union européenne. Cette politique d’immigration est donc aujourd’hui entièrement pilotée par Bruxelles, c’est à dire par la commission européenne qui n’est élue par personne mais impose ses volontés à tous les pays membres.
C’est donc une violation flagrante de la démocratie la plus élémentaire. Pour preuve, les peuples veulent un référendum sur l’immigration pour décider son arrêt, mais Bruxelles s’oppose à cette consultation populaire et en France le conseil d’état et le conseil constitutionnel veillent à ce qu’il ne puisse pas y en avoir, en inventant notamment un pseudo problème juridique avec l’article 11 de notre constitution qui prévoit la possibilité de référendums mais pas sur l’immigration dit le conseil constitutionnel. Tout est donc cadenassé et verrouillé pour empêcher que le peuple n’exprime sa volonté et que le pouvoir politique soit obligé de respecter ses choix.
Autre exemple parlant, la CEDH (convention européenne des droits des l’homme). Cette convention est aussi source d’obligations qui amènent à des violations flagrantes de notre souveraineté nationale et de la volonté populaire. Rappelons que tant qu’il fut au pouvoir De Gaulle refusa que la France adhère à la CEDH et ratifie sa convention. C’est sous Giscard en 1974 que la France y a adhéré et ratifié sa convention.
En 1976, Giscard décida de la possibilité du regroupement familial pour les migrants. Il se rendit rapidement compte de la tragique erreur qu’il venait de commettre (il l’a reconnu clairement à la fin de sa vie), mais c’était trop tard. Les juges ont fait en sorte que la France ne puisse annuler cette mesure et aujourd’hui, l’article 8 de la CEDH, au nom du « droit à une vie privée et familiale » impose à tous les pays, donc à la France, d’accepter l’arrivée massive d’étrangers sur leur sol, alors qu’il est parfaitement logique qu’un pays veuille décider qui a le droit de venir, de rester ou de quitter son territoire.
Tout cela n’est plus possible avec l’État de Droit et la CEDH qui imposent leur diktat à tous les pays membres de l’Union européenne. En violation parfaite de la démocratie.
Que la gauche et les bien pensants manifestent pour la défense de l’État de Droit, rien d’étonnant à cela. Il veulent détruire notre pays, son peuple, son identité et sa culture. Mais lorsque la droite, la vraie, arrivera au pouvoir il sera d’une urgence absolue qu’elle fasse le nécessaire pour restaurer notre souveraineté nationale et la démocratie respectant les volontés de notre peuple. Et donc remette en cause, sans état d’âme, le fameux « État de Droit ».
Pour conclure, je ne peux m’empêcher de constater que très peu de gens savent ce qu’est réellement l’État de Droit et en quoi il est un très grave problème pour notre pays et sa démocratie. Cette dictature des juges menace ouvertement l’avenir de notre pays.
Je prépare d’ailleurs un livre sur ce sujet afin d’informer ceux qui souhaiteront l’être.
J’abandonne le mot de la fin (une fois n’est pas coutume) à François Mitterrand qui déclara lors du dernier conseil des ministres qu’il présida avant de laisser le pouvoir en 1995 : « Méfiez-vous des juges, ils ont tué la monarchie, ils tueront la république ».
Parmi les livres de Bernard Germain cliquez ici
16:23 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Philippe de Villiers sur C-news vendredi soir
15:42 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Sauvons nos fêtes traditionnelles
Le billet de Patrick Parment
La frénétique société de consommation ajoutée à une immigration africaine fortement islamisée et trop importante a depuis quelques décennies totalement fracturé la société française. Si l’on ajoute à cela la déchristianisation globale qui s’ensuit, on comprendra mieux la désintégration de nos fêtes moins dans nos villes que dans nos campagnes. Raison pour laquelle, une association, Les plus belles fêtes de France a créé un label qui sera décerné aux villes et villages qui envers et contre tous se chargent de maintenir les traditions. À ce jour, on retient surtout les plus significatives qui sont souvent relayées par la télévision comme le carnaval de Dunkerque, celui de Nice ou de Menton, la fête du hareng à Dieppe, la fête de Jeanne d’Arc à Orléans, celle du piment à Espelette, etc. Dans ces communes, la mairie met souvent la main au portefeuille, car ce sont d’excellentes vitrines.
L’association a déjà identifié douze sites et d’ici le mois de juin ce ne sont pas moins de 48 autres fêtes locales qui seront labellisées. Ces fêtes issues de nos traditions agricoles, de nos légendes, de nos modes de vie, de notre histoire ou de notre gastronomie sont menacées : depuis quatre ans, 30% des événements de ce type, organisés sur le territoire national, ont disparu, révèle un sondage Infopro réalisé en novembre 2024 pour l’association (c’est la première fois que l’on dispose de données chiffrées sur les fêtes de village), parfois au profit de manifestations plus uniformes et déconnectées de l’histoire locale. Leur maintien se heurte en général à des difficultés de financement auquel vient s’ajouter la diminution du nombre de bénévoles. Et pourtant. « Les événements festifs et culturels représentent entre 2 et 10% du PIB régional, avance ainsi Thibault Farrenq un des fondateurs de l’association. Chaque euro investi dans une fête locale génère entre 2 et 5 euros en retombées économiques (hôtellerie, restauration, commerces, transport, artisanat local). Elles représentent 5 à 15% de l’emploi saisonnier et attirent 20 à 50% de visiteurs extérieurs. »
L’association annonce la sortie à l’automne prochain d’un Guide vert entièrement consacré aux fêtes traditionnelles. Il proposera une sélection des plus beaux événements, avec des conseils, des anecdotes et des recommandations pour les vivre pleinement et comprendre leur ancrage local. Dans les tuyaux aussi, une émission de télévision – il était temps, ras-le-bol des manifs et traditions extra-européenne -, et d’une plateforme internet planifiant des parcours de découverte. Tout est bon pour sauver notre identité.
Site de l’association cliquez ici
12:43 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Jean-Yves Le Gallou relaxé !
12:42 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Le n°69 (printemps 2025) de la revue Synthèse nationale est sorti
10:42 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Dans le genre complotiste, Caroline Fourest atteint les cimes
09:52 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Le journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
07:13 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
vendredi, 11 avril 2025
Dans le nouveau numéro du magazine québécois "Le Harfang" : un grand entretien avec Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, après la disparition de Jean-Marie Le Pen
Pour lire ce numéro du Harfang, cliquez ici
Le texte de l'entretien avec Roland Hélie :
Pourriez-vous nous dire comment votre relation avec Jean-Marie Le Pen débuta ?
Cela remonte au milieu des années 1980. Au moment où le Front national venait de faire sa percée historique aux élections européennes de 1984. Je faisais alors parti du Bureau politique du Parti des forces nouvelles et, après dix ans de concurrence ardue avec le FN, nous venions de décider de mettre fin aux activités du PFN et de rejoindre le Front national.
Pour bien comprendre, il faut remonter quelques années en arrière. Après l’échec (relatif) de la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour en 1965, la droite nationale française entama une « traversée du désert ».
Au lendemain de Mai 1968, est créé le mouvement Ordre nouveau qui se caractérise par une certaine radicalité idéologique et un activisme militant de circonstance. Pour élargir son audience, Ordre nouveau participe à la création, en 1972, du Front national destiné à regrouper tous les courants de la droite nationale. Jean-Marie Le Pen en prend la présidence.
Mais, très vite, un an après sa création et après la dissolution d’Ordre nouveau en juin 1973, des fissures se multiplient et le Front se divise. D’un côté ceux qui restent fidèles à Le Pen et, de l’autre, les anciens responsables d’ON qui vont donner naissance au Parti des forces nouvelles. Durant les dix années qui suivirent, les deux formations se sont entredéchirées alors que les résultats électoraux restaient modestes, pour ne pas dire dérisoires.
Pourquoi et comment, après l’élection de François Mitterrand en mai 1981, la Droite nationale a retrouvé une place sur l’échiquier politique français ?
L’arrivée de la coalition socialo-communiste au pouvoir a traumatisé la droite modérée. Cette période correspond aussi aux premiers effets de l’immigration sur la société française. L’insécurité et le chômage se développaient et la gauche, très vite, commençait à décevoir. Dans ce contexte, la Droite nationale en général et le Front national de Jean-Marie Le Pen en particulier, commençaient à voir le bout du tunnel. Lors des municipales de 1983, le FN fit ses premières percées spectaculaires (à Paris XXe et à Dreux, une petite ville alors déjà confrontée à une immigration importante, située proche de la capitale).
En juin 1984, la liste du FN conduite par Jean-Marie Le Pen fit plus de 10% des voix aux élections européennes. De ce fait, le PFN n’avait plus d’espace politique ; la sagesse et l’intérêt national nous ont donc amené à rallier FN.
Vous qui aviez côtoyé Jean-Marie Le Pen, quel genre d'homme était-il au quotidien ?
Je n’ai jamais fréquenté Jean-Marie Le Pen « au quotidien ». En fait, c’est Jean-Pierre Stirbois, alors secrétaire général du FN, qui avait le plus œuvré pour le ralliement du PFN au FN. Le Pen était la figure tutélaire, le Président, mais c’était Jean-Pierre qui gérait le mouvement « au quotidien » Hélas, après le décès accidentel de celui-ci, les relations se compliquèrent. Il y eu beaucoup de malentendu à cette époque et quelques années plus tard, nous prirent quelques distances avec le FN. Puis, finalement, les choses se sont arrangées.
Depuis la création de Synthèse nationale, en 2006, Jean-Marie nous a, à maintes reprises, fait part de l’intérêt qu’il portait à notre démarche militante. À partir de 2016, il a régulièrement participé à nos journées annuelles, les Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge.
Je crois que c’est à l’occasion de notre RDV BBR d’octobre 2019 qu’il a pris, pour la dernière fois, la parole en public devant plusieurs centaines de personnes enthousiastes. Depuis, son état de santé ne lui permettait hélas plus de se livrer à de telles performances.
Nous avions même organisé un banquet à Paris, réunissant de nombreux convives, à l’occasion de la parution de ses Mémoires en 2018.
Outre son courage, quelle était la plus grande force de Jean-Marie Le Pen ?
Autant il avait l’art et la manière pour se brouiller avec ses amis (politiques), autant, il savait y faire pour se réconcilier avec eux. L’un de ses proches m’avait un jour résumé le comportement de Jean-Marie : « Quand tu aimes Le Pen, Le Pen t’aime bien. Quand tu n’aimes plus Le Pen, Le Pen ne t’aime plus ». C’est peut-être simpliste, mais cela explique bien des choses.
Les quarante années qu’il a passées à la présidence du Front national ont été marquées par de nombreux conflits internes, allant parfois jusqu’à la scission (PFN en 1974, Alliance populaire en 1992, MNR en 1998…). Et à chaque fois, les choses ont fini par rentrer dans l’ordre.
N’est pas chef qui veut. Pour être un vrai chef, il faut avoir à la fois du charisme, du talent et être doté d’un redoutable sens politique. Le Pen réunissait ses conditions, c’est pour cela qu’il est devenu et qu’il est resté, le « leader » incontournable de la droite nationale française. De plus, j’ajouterai que le personnage était particulièrement attachant…
Malgré le fossé qui se creusait avec sa fille Marine, comment percevait-il les gains incroyables réalisés par le RN ?
Le RN d’aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec le FN d’hier. Certes, en cinquante ans, la France et le monde ont changé mais il y a des « constances » qui restent. Les problèmes soulevés par le FN à sa création demeurent les mêmes. Notre indépendance nationale n’existe pratiquement plus et la submersion migratoire est devenue ce que l’on appelle désormais « le grand remplacement ». Dans ces conditions, était-il nécessaire de procéder à un tel « nettoyage » du mouvement national. Jean-Marie avait, il y a quelques années, parfaitement résumé à sa manière la situation : « Ce n’est pas au moment où le diable devient sympathique, qu’il faut procéder à une dédiabolisation ».
Partout en Europe, on assiste à un réveil national et identitaire des peuples face à la volonté des oligarchies dirigeantes d’imposer une gouvernance mondiale. Le RN, en France, bénéficie de ce « soulèvement » généralisé.
Les enjeux soulevés par Jean-Marie Le Pen comme l'immigration et l'insécurité sont devenus omniprésents. Le péché de JMLP fut-il d'avoir raison trop tôt ?
En politique, on a toujours raison à un moment ou à un autre. Le problème, c’est d’avoir raison au bon moment… Et c’est justement au moment où l’Histoire est en train de lui donner raison que Jean-Marie est passé de vie à trépas…
Propos recueillis par Rémy Tremblay
Sur Jean-Marie Le Pen :
Pour commander ce
Cahier d'Histoire du nationalisme : cliquez ici
20:05 Publié dans Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
275 Parents Vigilants déposent un recours devant le Conseil d'État contre le programme d'Éducation à la sexualité
Un communiqué des Parents vigilants :
Madame Elisabeth Borne, ministre de l'Éducation nationale, vient de décider la généralisation des séances d'Éducation à la sexualité à l'école.
Ainsi dès la rentrée prochaine, le programme « d'Éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle » présenté par la ministre le 3 février dernier, s'imposea à tous les enfants de France à raison de trois séances obligatoires par an.
Déjà expérimentés dans certaines classes, les signalements des Parents Vigilants au sujet de ces séances ont pourtant déjà démontré qu'il s'agit bien là d'une forme d'endoctrinement idéologique des enfants. Le programme, clairement sous influence woke, officialise l'intervention dans les classes d'associations dont les membres, comme chacun sait, sont très souvent des militants et la plupart du temps nullement qualifiés pour intervenir auprès d'un jeune public. Plus choquant encore, les parents ne seront même pas informés de la date de tenue de ces séances !
Pour ces raisons, 275 Parents Vigilants ont décidé de déposer ensemble un recours devant le Conseil d'État pour abus de pouvoir contre le programme d'Éducation à la vie affective et relationnelle, et à la sexualité, ainsi que contre sa mise en œuvre.
Les Parents Vigilants s'opposeront toujours à l'introduction d'idéologie à l'école.
La pétition des Parents vigilants cliquez ici
18:54 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Les 15 minutes de célébrité de madame la juge
La chronique de Philippe Randa
Depuis que la sentence condamnant plusieurs responsables du Rassemblement national est tombée, excluant pour l’heure Marine Le Pen, sa candidate naturelle, de la prochaine élection présidentielle en 2027, les commentaires ont été bon train. Logique !
Entre indignation pour certains, jubilation pour d’autres et relative indifférence pour nombre de Français dont les préoccupations quotidiennes sont bien éloignées de telles considérations politico-judiciaires, tout et le contraire de tout a été dit… ou pas !
Notamment concernant Bénédicte de Perthuis, la magistrate de 63 ans qui a prononcée ce verdict, sujet à controverses, sinon à caution.
L’adage « Dura lex, sed lex » (la loi est dure, mais c’est la loi) a été immortalisé en son temps par un autre magistrat, le Chancelier d’Aguesseau, controversé chancelier et garde des sceaux sous Louis XV… que plus personne ne connait aujourd’hui, hormis quelques érudits.
Est-ce cet adage qui a influencé la décision de madame la Juge de Perthuis ? Est-ce ses éventuelles convictions politiques ? Ou est-ce plus simplement la possibilité d’avoir enfin, elle aussi, son « quart d’heure warholien », soit ses « 15 minutes de gloire », selon l’expression popularisée par l’artiste américain Andy Warhol ?
La fascination d’un instant de célébrité, dut-elle être de courte durée, n’épargne personne et explique bien des comportements. Car si la loi est ce qu’elle est, l’humain est également « trop humain », comme l’a si bien explicité le philosophe Friedrich Nietzsche : « L’humain reste toujours un animal, qui se croit important à tort, qui se pense noble alors qu’il est égoïste et intéressé. L’homme a une part irréductible de médiocrité et de faiblesse » (in Humain, trop humain, 1878).
Rappelons-nous, lors de la pandémie de covid en 2020, nombre de médecins n’ont eu de cesse de terroriser autant qu’ils le pouvaient leurs compatriotes pour qu’enfin, sortant de leur habituel anonymat, ils puissent, eux aussi !, obtenir leur « quart d’heure de célébrité » et ce, quelle qu’en soient les dramatiques conséquences pour leurs compatriotes.
Cette magistrate a-t-elle appliqué la loi, toute la loi et rien que la loi, selon l’adage parce que celle-ci, pour « dure » qu’elle soit, n’en est pas moins la loi… ou ne peut-on imaginer qu’elle n’ait été guidée que par la douteuse obsession de « 15 minutes de célébrité mondiale », indifférente aux conséquences pour la « paix publique » en un temps où notre pays en aurait pourtant quelque besoin… pressant !
18:44 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Samedi 10 mai 2025, à Scrignac (29) : hommage annuel à l'abbé Perrot
L'hommage de l'an passé cliquez ici
10:30 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Nouvelle lumière sur la répression franquiste : une étude révise la légende
Source Jeune nation cliquez ici
Sous le titre « La Répression dans l’Espagne de Franco, 1939-1975 », le journaliste Miguel Platón a publié une étude tout récemment traduite en français qui explore les dossiers des condamnés à mort sous Franco et qui donne de la répression postérieure à la fin de la guerre civile et étrangère imposée à l’Espagne « un visage bien différente de la légende ». L’auteur remet en question la version politico-médiatique d’une répression franquiste féroce, déchaînée et inhumaine.
Des Chiffres Révisés
Après la victoire militaire des nationalistes espagnols sur les républicains liés à Moscou, ces derniers furent massivement arrêtés, emprisonnés dans des conditions très dures, voire « franchement inhumaines », selon le cardinal Vicente Enrique y Tarancón, jugés de façon hâtive par des tribunaux militaires ignorant du droit, et exécutés dans des proportions spectaculaires : jusqu’à une date assez récente, les victimes de cette répression étaient estimées entre 150.000 et 200.000 personnes…
Contrairement à ces estimations, Platón dans son étude minutieuse de tous les dossiers des condamnés à mort établit que seulement 14.000 à 15.000 personnes furent exécutées sur les 30.000 condamnations prononcées. Et il s’est avéré que la majorité des condamnations concernait des crimes de sang commis en dehors du front militaire, c’est-à-dire des crimes commis avec des motivations crapuleuses ou politique contre des Espagnols assimilés – à tort ou à raison – à la « réaction » ou aux partisans du soulèvement.
Une justice moins aveugle qu’il n’y parait
L’étude souligne que la justice franquiste n’était pas aussi expéditive qu’il était de bon ton de le dire. Les procédures incluaient des enquêtes approfondies et des révisions successives, avec une possibilité de grâce par Franco lui-même.
Miguel Platón note que 51,4 % des peines capitales furent commuées en peines de prison, souvent réduites par la suite dont les condamnés purgèrent en réalité moins du quart : le 25 janvier 1940, Franco avait en effet publié une ordonnance qui réduisait considérablement les peines prononcées depuis juillet 1936. Résultat : un condamné à trente ans de prison était libéré au bout de six ans.
À partir de 1939, les prisonniers purent aussi racheter leur peine en travaillant, et percevoir un salaire au profit de leur famille.
On peine à trouver pareils exemples au paradis soviétique que le clan républicain, PSOE en tête, avait pris pour modèle et tenté d’installer en Espagne, prônant, dès 1934, « la plus grande violence pour remplacer le capitalisme », le « chaos social », et la guerre civile.
Des victimes des deux côtés
L’auteur de l’étude attire l’attention de son lecteur, plus encore, sur la notion même de victime, employée aujourd’hui dans un sens unilatéral qu’il conteste : « D’une manière générale, il est absurde de considérer tous les exécutés de l’après-guerre comme des “victimes du franquisme” ». Car « les vraies victimes étaient les Espagnols que ces condamnés avaient eux-mêmes tuées, torturées, violées ou volées. Il s’agissait de victimes, au sens politique, d’une gauche révolutionnaire cornaquée depuis Moscou et qui régnait dans la zone républicaine ».
Miguel Platón rappelle encore que les atrocités ne furent pas unilatérales. Les républicains commirent également des crimes de sang, avec des estimations de 45.000 à 50.000 victimes civiles exécutées du fait de leurs opinions droitières, de leur foi chrétienne ou de leur position sociale. Les témoignages de l’époque décrivent le climat de terreur et de chaos instaurés sur les territoires contrôlés par les républicains.
Et malgré les assassinats politiques tous bords confondus, le degré de cruauté entre « rebelles » partisans du soulèvement franquiste et révolutionnaires de la zone républicaine était sans commune mesure, avec des viols par centaines, des manifestations de sauvagerie et de cruauté indescriptibles de la part de ces derniers, n’épargnant pas même les enfants, et prenant pour cibles de leurs plus grandes horreurs les religieux et religieuses (6.733 d’entre eux furent assassinés, leurs corps souvent atrocement mutilés – coupés en morceaux, yeux arrachés, crâne défoncé au marteau – et également profanés).
Vers la réconciliation
La réconciliation voulue par Franco n’était pas factice. L’auteur met en lumière des actes de pardon et de solidarité entre Espagnols des deux camps, suggérant que la réconciliation nationale avait commencé à une date bien antérieure à celle que l’histoire officielle reconnaît.
Les marques d’humanité et de solidarité qui, à tous les niveaux de la société, poussèrent des Espagnols du camp national à témoigner en faveur d’autres Espagnols du camp républicain pour demander leur grâce montrent que toute grandeur n’avait pas déserté l’âme humaine, en ces sombres années.
Ainsi, par exemple, Pilar Primo de Rivera, sœur de José Antonio Primo de Rivera – qui fut fusillé de façon expéditive après un procès alibi -, écrivit-elle aux auditeurs des Tribunaux pour demander la grâce du directeur de la prison où son frère avait été assassiné, et qui l’avait traité avec humanité. Grâce qui lui fut accordée.
La Répression dans l’Espagne de Franco, 1939-1975 est une contribution majeure à l’historiographie de la guerre d’Espagne. En s’appuyant sur des sources primaires inédites, Miguel Platón offre une perspective nouvelle et beaucoup plus nuancée que le mythe polico-médiatique que les héritiers de cette république « espagnole » tentent d’imposer depuis la mort du Caudillo.
La répression dans l’Espagne de Franco 1939–1975. De la propagande mémorielle à la réalité historique, préface de Stanley George Payne, traduction de Arnaud Imatz, L’Artilleur, 422 pages, 23 €. Étude sérieuse sur la répression franquiste de l’après-guerre, l’ouvrage constitue, à coup sûr, une grande étape dans l’historiographie de la guerre d’Espagne.
10:25 Publié dans Livres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |
Séisme politique !
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Quelques jours après que l’Asie du Sud-Est, dont le Myanmar et la Thaïlande, a subi un terrible tremblement de terre, l’Hexagone connaît – d’une manière non tragique - un tsunami politique majeur et une impressionnante secousse judiciaire.
Le tribunal correctionnel de Paris vient de juger l’affaire dite des « assistants parlementaires européens » du FN – RN. Il rend son verdict le 31 mars 2025 et condamne une vingtaine de prévenus dont Marine Le Pen à diverses peines. La présidente du groupe parlementaires écope de cinq ans de prison, dont deux fermes, cinq ans d’inéligibilité et 300.000 euros d’amende ainsi que d’une exécution provisoire. La physionomie de la prochaine campagne présidentielle en 2027 s’en trouve bouleversée de manière inattendue, même si ce n’est pas la première fois que la justice impose une telle sanction à l’encontre de personnalités politiques.
Cet incroyable procès résulte de la saisie de l’OLAF (Office européen de lutte anti-fraude) en mars 2015 par le président social-démocrate du Parlement dit européen, l’Allemand Martin Schulz, un individu plus que détestable. L’enquête a bénéficié de la complaisance active de la ministresse française de la Justice d’alors, Garde des Sceaux (et des sottes en langage inclusif), l’ineffable Christiane Taubira qui laissera donc à la postérité deux lamentables lois. Ce contentieux procède d’une différence majeure d’interprétation de la fonction d’assistant parlementaire au Parlement de Bruxelles – Strasbourg. Pour Schulz et ses comparses, l’attaché parlementaire est un agent rémunéré du Parlement alors que, pour les Français, c’est une aide précieuse de l’élu qui intervient en politique. Cette divergence culturelle de points de vue sert de prétexte pour écarter une candidate non négligeable à l’Élysée.
Les diverses lois de financement public des partis politiques en France ont pendant longtemps desservi le FN. On sait qu’il a dû se tourner vers des établissements bancaires étrangers (tchéco-russe, émirati, voire hongrois) pour financer ses nombreuses campagnes électorales. Cela ne doit pas éclipser que le FN a aussi vécu au-dessus de ses seules ressources. Présent au Parlement européen grâce à la proportionnelle, le FN a utilisé toutes les facilités pratiques pour survivre en périodes fréquentes de vaches maigres. C’est un fait. Les relations du FN avec l’argent ont toujours été problématiques. Il lui a manqué une certaine austérité, voire un ascétisme viril. Il aurait été judicieux de s’inspirer des candidats d’extrême gauche dont les comptes de campagne sont plus que rigoureux.
On peut par ailleurs se demander si le FN n’a pas commis dès 1984 une erreur magistrale en acceptant d’entrer dans cette assemblée supranationale. Des élus souverainistes et encore plus tenants du Frexit peuvent-ils en effet siéger au sein d’une pareille instance ? N’aurait-il pas fallu imiter les républicains indépendantistes du Sinn Fein en Irlande du Nord qui se présentent aux élections législatives britanniques, obtiennent des élus, mais refusent de siéger à Westminster ? On peut toutefois imaginer que dans le cadre français, une loi aurait été adoptée afin de contraindre tout élu à siéger effectivement…
Avec cette sentence judiciaire, force est de constater que la dédiabolisation gît dorénavant dans une impasse. Les adversaires du RN, formation aujourd’hui nationale-centriste, se plaisent à répéter ad nauseam les nombreuses condamnations judiciaires qui frappent ses cadres et ses militants en oubliant que la grande majorité de ces condamnations le sont pour des délits scandaleux d’opinion et d’expression. Attaqué et diffamé, le RN n’est pas (ou pas encore ?) un autre PS, auteur impérissable des affaires telles Urba ou la MNEF.
Malgré une réelle pugnacité et une farouche détermination à faire appel, Marine Le Pen s’approche de l’amateurisme. Elle entend soumettre au Conseil constitutionnel une QPC (question prioritaire de constitutionnalité) en faignant d’ignorer qu’il a déjà statué sur ce sujet. Elle envisage de se tourner vers la Cour européenne des droits de l’homme sans que tous les recours n’aient été épuisés dans l’Hexagone ! Elle risque d’autres déconvenues…
Marine Le Pen pourrait ne pas participer à la prochaine présidentielle en 2027. Le conditionnel s’impose, car il revient au seul Conseil constitutionnel de valider ou non les candidatures. On peut supposer qu’en dépit de l’exécution provisoire, Marine Le Pen puisse déposer sa candidature avec les cinq cents parrainages requis au moins. Les neuf membres du « ConsCons » auraient à approuver ou non cette candidature. En 1969, le nationaliste Pierre Sidos avait obtenu les cent parrainages nécessaires, mais sa candidature fut retoquée pour des motifs fallacieux. Pour contourner cette invalidité, le RN pourrait présenter en parallèle et de façon simultanée une autre candidature, celle de Jordan Bardella, mais cette possibilité demeure faible en raison du nombre restreint de signatures potentiels. Le RN garde toujours un maillage territorial faible. Les élections départementales et régionales ne se dérouleront qu’en hiver 2027. Seul un raz-de-marée aux municipales au printemps 2026 pourrait rendre crédible cette option, à savoir que Marine Le Pen et Jordan Bardella se présentent en même temps avec le danger de se retrouver, machiavélisme suprême de la part du Conseil constitutionnel, avec deux bulletins RN concurrents à la présidentielle !
Tous les commentateurs politiques évoquent l’éventualité d’une dissolution à l’automne prochain, peu de temps avant les débats budgétaires. Oui, les Français voteront certainement cet automne non pas pour leurs députés, mais pour la présidentielle ! En septembre 2025, Emmanuel Macron démissionne et peut ainsi se représenter pour un nouveau mandat de cinq ans. N’ayant pas accompli deux mandats présidentiels consécutifs complets, il serait dans son droit, sachant que le nouveau président du Conseil constitutionnel, le macroniste Richard Ferrand, œuvre pour un troisième mandat. Les experts en droit public savent qu’en octobre 2022, le Conseil d’État a permis à un candidat de prétendre exercer un troisième mandat de président de la Polynésie française parce que son précédent mandat s’était interrompu. Le Conseil constitutionnel pourrait reprendre cette jurisprudence administrative à son compte.
Fort de son expérience du coup d’État médiatico-judiciaire en 2017 contre François Fillon et de sa non-campagne en 2022, Emmanuel Macron encore candidat exigerait de tous les prétendants macronistes (François Bayrou, Yaël Braun-Pivet, Édouard Philippe, Gabriel Attal, Gérald Darmanin) de se ranger derrière lui. Réélu après l’intérim de Gérard Larcher, le nouveau chef d’État renverrait les députés dans la foulée. Usant des méthodes éprouvées de la « technopolitique », il obtiendrait soit une majorité absolue, soit une majorité relative forte, sinon resurgirait le fantôme de l’article 16...
Lors de ses vœux du 31 décembre 2024, Emmanuel Macron annonçait vouloir consulter les Français. Tout le monde a cru aux référendums. Erreur ! il pensait déjà à une présidentielle anticipée plus que biaisée.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°151, mise en ligne le 8 avril 2025
00:06 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
Facebook | |