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samedi, 24 février 2024

Angers : les étudiants décorent la cité du Roi René

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Rassemblement des étudiants de droite Angers

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Ordre, contre-ordre, désordre

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Yves Thréard

Quelle semaine éreintante ! Elle aura une nouvelle fois montré qu’il n’est pas simple de suivre Emmanuel Macron dans le labyrinthe de sa pensée.

Le chef de l’État avait affirmé, à l’automne, en rappelant à l’ordre Élisabeth Borne, qu’il ne fallait surtout pas faire du Rassemblement national « l’héritier » du pétainisme. Lundi, dans un entretien à L’Humanité, il a pourtant exclu le RN de l’« arc républicain ». Mercredi soir, à l’occasion de l’entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon, célébrés au nom de la Résistance étrangère, il prononce une ode au communisme, oubliant qu’il fut le cimetière de dizaines de millions de personnes. Puis, en cette fin de semaine, il devait se consacrer au monde paysan, en colère contre les normes et l’écologie punitive. Un débat était prévu ce samedi au Salon de l’agriculture, mais l’Élysée y a invité le collectif des Soulèvements de la Terre, mouvement ultraviolent, qualifié d’« écoterroriste » par le ministre de l’Intérieur, qui voulait le dissoudre. La présidence a eu beau plaider l’erreur, le mal était fait : les agriculteurs sont furieux. Même le ministre Marc Fesneau n’a pas compris cette invitation « inopportune ». Le grand débat a finalement viré à la débâcle. Gare au pugilat dans «la plus grande ferme du monde » !

On sait Emmanuel Macron volontiers joueur, provocateur, disrupteur. Mais ces penchants n’empêchent pas la cohérence. Certes, depuis l’épisode des « gilets jaunes », il va de crise en crise, dont il ne porte pas toujours seul la responsabilité. Pour mieux se poser en arbitre, cherche-t-il, dans une option un tantinet cynique, à faire monter les extrêmes? Ou, plus prosaïquement, tâtonne-t-il ? Celui qui reprochait à François Hollande de présider en zigzags ressemble chaque jour davantage à son prédécesseur. Ordre, contre-ordre, désordre, telle est l’image que donne de plus en plus sa politique.

Les agriculteurs, eux, ont une raison supplémentaire d’être révoltés. Au lieu de mettre la lumière sur leurs problèmes, les feux de l’actualité s’arrêtent sur une polémique qui n’avait pas lieu d’être...

Source : Le Figaro 24/2/2024

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vendredi, 23 février 2024

De reporters à imposteurs sans frontières

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La chronique de Philippe Randa

L’actualité réserve fréquemment des surprises… tout comme se vérifie souvent cette maxime vieille comme l’Antiquité que « Jupiter rend fou ceux qu’il veut perdre. »

Perdre ou ridiculiser : la preuve par l’explosion en plein vol médiatique de l’association Reporters sans frontières (RSF) et de son secrétaire général Christophe Deloire.

Quelle vilain parasite a donc piqué les dirigeants de cette association (co-fondée voilà des décennies par l’actuel maire de Béziers Robert Ménard) pour exiger en avril 2022 une mise en demeure de la chaîne CNews par l’Arcom, accusant celle-ci de « préférer le commentaire à la neutralité » ? Ce, sans sans s’inquiéter de vérifier si ce n’est pas aussi le cas des autres chaînes de télévision, BFMTV et France info pour ne citer que les plus emblématiques.

L’Arcom ayant alors attesté que Cnews respectait parfaitement les obligations qui lui étaient imposées, RSF a alors saisi le Conseil d’État pour « excès de pouvoir » afin qu’elle reprenne l’offensive contre la chaine d’information en continu… ce qui a aussitôt « réveillé » les chaînes concurrentes qui s’inquiètent brusquement qu’elles puissent être dans le futur, elles aussi, et pour cause !, à leurs tours inquiétées pour les mêmes motifs.

« En ce qui concerne Cnews, c’est presque le plus facile, tout le monde est d’accord », s’est angoissé le journaliste Cyril Lacarrière sur France inter ; angoissé, mais ne réalisant nullement l’intolérance quasi-inquisitoriale des mots– « Tout le monde est d’accord » – qu’il emploie sans honte aucune. Ou toute honte bue, à l’exemple de tous les autres médias de grands chemins, comme les surnomme assez justement l’Observatoire du journalisme (OJIM), dirigé par Claude Chollet.

Cyril Lacarrière ajoute encore avec une lucidité tout autant apeurée : « Cette décision finira par se retourner contre tous les médias. »

Mais plus qu’une lueur de lucidité – tout arrive ! – n’est-ce pas surtout un cri du cœur… ou du portefeuille, l’un étant souvent proche de l’autre chez les éternels donneurs de leçons.

En tout cas, ce n’est pas la prestation télévisuelle de Christophe Deloire, invité le 14 février dans l’émission de Pascal Praud sur Cnews, qui mettra du baume au cœur à tous les imposteurs de la liberté d’expression…

Il s’attendait visiblement à pérorer sans contradiction aucune, convaincu d’être un preux chevalier défenseur de « la » Vérité et plus encore de « la » Liberté. Mal lui en pris… et le téléspectateur attend encore un début de semblant de commencement d’argumentation de l’intéressé, voire de défense de RSF ou encore de justification de la folle accusation auprès du Conseil d’État.

Sa sidération d’être malmené était visible. Elle l’empêcha de répliquer même symboliquement à ses détracteurs, dont Robert Ménard qui lui a fait part de sa honte de voir ce qu’était devenu Reporters sans frontières, foulant aux pieds les principes de liberté d’expression qui étaient les raisons de sa création, comme il n’a pas manqué de le rappeler sur C8 dans l’émission de Cyril Hanouna TPMP : « L’objectif n’était pas de choisir les bons et les méchants journalistes. Ce n’était pas de se mobiliser pour les uns ou les autres, c’était juste se mobiliser quand un type est en prison ou pris en otage (…)  Je n’ai jamais demandé aux gens que je sortais de prison ce qu’ils pensaient. […] Je ne me disais pas qu’ils sont de droite, de gauche ou qu’ils pensent ceci ou cela. »

Mais que RSF ait renié ses fondamentaux est-il finalement le plus odieux de sa démarche ? À bien y réfléchir, c’est surtout qu’il le fasse au nom de la liberté d’expression.

Songeons aux bolcheviques à la tête de l’URSS ou aux nationaux-socialistes à celle du IIIe Reich allemand : ces régimes au parti unique interdisaient à leurs adversaires toute possibilité d’expression. Ils imposaient, l’un et l’autre, leurs seules pensées au nom de leur idéologie qu’ils considéraient comme la meilleure pour leur peuple, mais ils ne l’imposaient nullement au nom de la liberté d’expression. Ça ne leur serait même pas venu à l’idée !

Quoi que l’on pense ces régimes, de leurs buts, de leurs réalisations ou de leurs crimes, reconnaissons-leur pour le moins cette décence.

Une décence que n’ont pas les imposteurs sans frontières !

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L'AUDIENCE D'EXTRADITION DE JULIEN ASSANGE - INTERVIEW DE STELLA ASSANGE PAR TUCKER CARLSON

Alors qu'elle nous fait sans cesse la leçon sur les droits de l'homme dans d'autres pays, l'administration Biden tente de tuer le journaliste Julian Assange pour avoir mis la CIA dans l'embarras. Dans cette interview, sa femme Stella nous rejoint depuis son audience d'extradition.

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À qui profite la mort de Navalny ?

Ce qui se joue en ce moment est très grave. Il apparaît clairement que l’État profond US cherche à entrer en guerre frontale avec la Russie, première puissance nucléaire mondiale, et à envoyer les peuples d’Europe au massacre contre l’armée russe, après avoir anéanti 500.000 Ukrainiens.

Dans ce contexte explosif, tout dirigeant politique ayant le sens des responsabilités doit faire preuve de la plus grande prudence face aux événements, notamment face à l’annonce de la mort subite de Navalny.

Car, que l’on aime Poutine ou pas, force est de constater qu’il n’avait surtout pas intérêt à la mort de cet agent US, perdu dans une prison de Sibérie et oublié de tous.

Poutine venait en effet de réussir un coup de maître avec l’entretien télévisé de Tucker Carlson, vu par un milliard de Terriens, dans lequel il apparaît – à la grande fureur de la CIA – comme un dirigeant raisonnable, ayant des arguments solides, avec lequel on devait pouvoir bâtir un plan de paix.

En revanche, s’il y a bien un camp qui trouve un grand intérêt dans la mort de Navalny, c’est l’État profond US et ses satellites de l’UE.

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15:22 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le piratage informatique : un véritable fléau

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Arnaud Raffard de Brienne

Après le piratage informatique d’une ampleur inédite de 33 millions de comptes de Sécurité Sociale et plus particulièrement des sociétés Viamedis et Almerys, sous-traitants en charge de la gestion du tiers-payant des complémentaires,  c’est au tour de la Caisse d’allocations familiales (CAF) de constater, la semaine dernière, le piratage de 600 000 comptes d’ayant-droit, exploit immédiatement revendiqué fièrement sur les réseaux sociaux. Loin de nous rassurer, la direction de la CAF s’est crue obligée de nier toute faille de sécurité de leurs systèmes informatiques.

Plus une semaine ne passe sans l’annonce d’attaques informatiques de plus en plus massives et sophistiquées à l’encontre d’entreprises de toutes tailles, d’administrations, d’associations et bien entendu de particuliers. Au point d’inquiéter l’autorité de surveillance financière de la Banque centrale européenne (BCE) dont les services ont envoyé aux grandes banques et aux plus importants prestataires de services informatiques (SSII) une liste de 478 questions portant sur les conséquences financières du piratage informatique.

Le tout-digital c’est le tout-piratable

Le grand public n’imagine sans doute pas l’effervescence des hackers et le développement exponentiel du nombre de tentatives d’intrusion dans les systèmes informatiques. Presque toutes les entreprises, des PME aux filiales de multinationales, et administrations font l’objet d’attaques sinon quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles. En août dernier, Pôle Emploi avait déploré le vol de 10 millions de données personnelles, numéros de téléphone, adresses courriel, adresses postales…, aussitôt revendues sur internet et notamment sur le dark web, cette face sombre d’internet ignorée du plus grand nombre. Rien qu’en 2023 et pour ne mentionner que les enseignes les plus emblématiques, la Banque postale, Orange, SFR, Free, Ouigo, SNCF, G7 Taxis, Amazon, Canal+, Booking et des centaines d’autres grandes entreprises ont eu à déplorer des attaques de grande envergure. Sans parler de la fuite d’enregistrements d’un million de communications téléphoniques. Où l’on découvre d’ailleurs incidemment les millions et sans doute dizaines de millions d’enregistrements de nos conversations au téléphone.

La situation devient inquiétante et qui d’ailleurs n’a jamais subi de tentative d’hameçonnage au moyen de courriels ou de tentative de piratage de son PC ou de son smartphone ? La cyber sécurité se place aujourd’hui au tout premier rang des fléaux à conjurer dans un monde presque entièrement informatisé.

A l’heure où nos élites nous concoctent un euro numérique et la convergence des données vers un passe numérique (permis de conduire, carte Vitale, banque…) mesure-t-on les chaos prévisible, inéluctable même, qui nous attend ? Sans parler des vols et détournements de données biométriques censées sécuriser nos accès informatiques alors qu’elles ne constituent qu’un moyen de flicage intégral : reconnaissance faciale, empreintes digitales, iris et même ADN. Une fois ces informations intimes volées et dispersées aux quatre coins du dark web, qu’adviendra-t-il de notre sécurité informatique, de nos données, de nos comptes en euros numériques et de leur utilisation ? Quelles que soient les avancées des technologies de sécurité informatique et malgré des stratégies de défense de plus en plus sophistiquées, il n’est pas bien difficile d’imaginer que le tout digital demeurera potentiellement et toujours le tout piratable.

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Turbulences sénégalaises

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La chronique flibustière

de Georges Feltin-Tracol

La chronique 78 du 13 juin 2023 de « Vigie d’un monde en ébullition » intitulée « Le Sénégal sous tension » évoquait le contexte politique de ce pays. Depuis une quinzaine de jours, on assiste à une nette dégradation du cadre institutionnel.

Le 3 février 2024, lors d’une allocution solennelle, le président de la République, Macky Sall, reporte l’élection présidentielle dont le premier tour devait se tenir le 25 février prochain. Cette décision provoque un traumatisme national agrémenté de manifestations, d’émeutes et d’une répression policière meurtrière. Dès le lendemain, les manifestants scandent : « Macky Sall, dictateur ! » Exagération ? Le 5 février, le gouvernement coupe l’Internet mobile au motif qu’il peut diffuser des messages haineux et subversifs. Dans le même temps, les autorités suspendent, puis révoquent la licence de diffusion de la chaîne Walf TV qui couvre les manifestations, ce qui alimenterait les scènes de désordre… Toutefois, à la différence du pesant silence du monde artistique et des milieux hip hop fortement subventionnés par l’État, la société civile, les confréries musulmanes, les paroisses chrétiennes et les syndicats s’unissent contre cet arrêt du processus électoral.

Les réactions internationales étonnent par leur modération. Les diplomaties occidentales regrettent ce choix sans trop insister. Très en pointe contre les juntes sahéliennes du Mali, du Burkina Faso et du Niger, la CÉDÉAO (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) tient une réunion en urgence à Abuja au Nigeria le 8 février suivant. Son communiqué final enjoint la classe politique sénégalaise à prendre au plus tôt les mesures nécessaires pour rétablir le calendrier électoral initial et exige des forces de l’ordre de « faire preuve de la plus grande retenue et à protéger les droits fondamentaux des citoyens ».

L’Assemblée nationale est immédiatement convoquée afin d’entériner le report. Elle utilise la procédure du vote accéléré. Les débats sont plus que houleux. Les unités d’élite de la gendarmerie pénètrent dans l’enceinte, expulsent de l’hémicycle les élus de l’opposition et arrêtent même certains députés, sous le prétexte du flagrant délit, au mépris de leur immunité parlementaire. Une fois la majeure partie de l’opposition évacuée manu militari, l’Assemblée nationale adopte par 105 votes pour et une voix contre le report. Sur le plan légal, le quorum de révision constitutionnelle est atteint puisqu’il faut l’obtention des trois cinquièmes, soit 99 députés sur 165. 

Les députés placent le premier tour au 15 décembre 2024 et prolongent le mandat du président sortant qui se terminait le 2 avril jusqu’au début de l’année 2025 à l’encontre d’ailleurs de l’article 103 de la Constitution du Sénégal qui précise que « la durée et le nombre de mandats consécutifs du président de la République ne peuvent faire l’objet de révision ».

L’interruption de la campagne électorale résulte-t-elle d’une manœuvre  machiavélique de Macky Sall ? Ce dernier a longtemps entretenu le suspense autour d’une troisième candidature alors que la Constitution n’en permet que deux consécutifs. Le 3 juillet 2023, l’actuel chef de l’État sénégalais annonçait qu’il ne solliciterait pas un nouveau mandat. Son parti, l’Alliance pour la République, présente l’actuel Premier ministre Amadou Ba. Mais d’autres personnalités issues de la majorité présidentielle posent eux aussi leur candidature.

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10:26 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

J'étais à la manif pour Assange...

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Thierry DeCruzy

Assange cliquez ici, qui défend la liberté d'expression ?

Le rassemblement organisé mardi 20 février à Paris pour la libération de Juilian Assange n’a pas réuni les foules. À peine plus de 200 personnes s’étaient déplacées place de la République pour défendre la liberté d’expression, le sujet n’est manifestement pas mobilisateur. Signe que les organisateurs s’étaient contentés du strict minimum, ils avaient seulement apporté un petit mégaphone cacochyme qui peinait à faire entendre les orateurs.

Mélanchon est donc passé en coup de vent sans prendre la parole, assistance trop dégarnie, et puis la liberté d’expression et LFI… Il s’est même fait traiter d’antisémite par une manifestante qui n’avait pas dû remarquer les drapeaux palestiniens dans l’assistance.

Plus amusant, si l’on peut dire, la présence des militants du Parti communiste avec leurs drapeaux. Eux aussi, grands combattants pour la liberté d’expression et de « fraternité humaine », comme l’a rappelé notre Président. Quand la liberté d’expression est défendue par ce genre d’individus, la question est réglée.

D’autant plus, que c’était la seule manifestation organisée à Paris et donc que les dissidents et les nationaux étaient aux abonnés absents. Avec les interdictions, les arrestations, les condamnations et les censures qui se sont aggravées ces derniers mois, les motifs ne manquaient pourtant pas.

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jeudi, 22 février 2024

Les stratégies judiciaires des islamistes

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Michel Festivi 

L’entrisme islamiste en France et en Europe est considérable. Seuls les aveugles et les sourds nous prétendront le contraire, comme la Commission européenne, le Conseil de l’Europe ou la plupart des gouvernements, dont le nôtre. Judith Waintraub, l’excellente journaliste du Figaro vient de publier, le 20 février, un article intitulé « Djihad judiciaire » : l’inquiétante stratégie d’intimidation des islamistes, où elle détaille avec de multiples exemples, la nouvelle avancée de cette idéologie totalitaire.

Tous les chercheurs, politologues, intellectuels de bonne foi, ont poussé un ouf de soulagement lorsqu’ils ont appris que la Cour de Justice de la République avait classé sans suite la plainte de Karim Benzema contre Gérald Darmanin qui avait fait ressortir les liens que le footballeur pouvait avoir avec Les Frères musulmans. Car ils sont tous victimes d’un harcèlement judiciaire pour avoir dénoncé la main mise idéologique du Frèrisme ou autres nébuleuses du même acabit, et une décision contraire les aurait particulièrement affaiblis.

La première à exprimer sa satisfaction suite à cette décision, ce fut justement Florence Bergeaud-Blackler, qu’il n’est plus nécessaire de présenter ici. Et cela d’autant plus, que depuis la publication de son dernier ouvrage sur les réseaux frèristes, elle est sous protection policière et qu’elle a fait l’objet de plusieurs tentatives d’intimidation, de menaces de mort, Judith Waintraub nous apprenant qu’elle vient de faire condamner l’un de ces harceleurs justement.

Mais les procédures judiciaires se multiplient toujours et encore contre ceux qui osent s’attaquer aux islamistes. Un autre universitaire, Bernard Rougier, auteur en 2020 Des territoires conquis de l’islamisme au PUF, a subi cinq procédures qu’il a toutes gagnées, mais quelle perte de temps, d’énergie et d’argent au détriment de son travail de recherche. L’une des spécialistes de ces harcèlements judiciaires, c’est une dénommée Rokhaya Diallo, qui a notamment pris en grippe le philosophe Pascal Bruckner, très en pointe contre l’intégrisme islamiste, il faut dire que Bruckner n’avait pas mâché ses mots face à cette égérie de l’islamo gauchisme, qui au surplus bénéficie de solides soutiens de divers réseaux aux USA et à l’ONU, comme le détaille cet article.

Car la « féministe intersectionnelle et décoloniale » (sic), comme elle se définit elle-même, a aussi attaqué Fatiha Agag-Boudjahat, pourfendeuse des islamistes et ardente défenseur de la liberté des femmes, vitupérant l’entrisme islamique, ainsi que les dérives de l’antiracisme et du féminisme à la sauce des foulards. Le pire c’est que ces pro-islamistes, ces crypto-islamistes sont soutenus comme au bon vieux temps du communisme triomphant par diverses associations, grassement subventionnées par nos impôts, dont les deux plus emblématiques sont le MRAP et la Ligue des Droits de l’Homme, parmi bien d’autres.

La LDH est quasi systématiquement présente devant les tribunaux au soutien des islamistes, ou de l’entrisme islamique, contre ceux qui refusent le port du voile, l’hidjab dans le sport, le burkini, les maires courageux qui prennent des arrêtés anti-burkini en savent quelque chose. Il faut dire qu’elle s’était déjà totalement déshonorée, ainsi que son président de l’époque Victor Basch, et toute sa clique dont l’avocat de gauche Rosenmark, en approuvant en 1936/1937 les procès de Moscou, en les justifiant au nom de « la grande Révolution française ». L’ignominie est donc son ADN.

Les musulmans qui osent quitter l’islamisme sont bien entendu les cibles des réseaux intégristes, comme ceux qui aussi fuyaient le communisme, après avoir été des affidés. L’un d’eux est Mohamed Louizi qui avait expliqué dans un ouvrage, Pourquoi j’ai quitté les frères musulmans, sorti chez Michalon en 2016. Il a récidivé en revendiquant de libérer l’islam de l’islamisme, publié chez Fondapol en 2018, ce qui supposerait supprimer près de la moitié des versets belliqueux, racistes, antiféministes et esclavagistes du coran, certains intellectuels musulmans ont fait des propositions en ce sens, en terre d’islam ils risquent la peine de mort comme Mohamed Taha, pendu au Soudan en 1985.  Selon Judith Waintraub, Louizi « aurait vécu un véritable calvaire judiciaire », subissant six procès en diffamation entre 2015 et 2021, suite à des articles publiés sur son blog. Il avait notamment mis en évidence la situation du lycée Averroès de Lille, dont j’ai abondamment parlé dans plusieurs articles, où un ancien enseignant, Soufiane Zitouni accusait alors la direction du lycée « de propager une conception de l’islam qui n’est autre que l’islamisme ». Mohamed Louizi avait été traité « d’hérétique », « d’apostat », ce qui est loin d’être neutre, l’apostasie étant punie de mort dans la loi de l’islam. Mais à part ça, comme le chantait en 1935, quatre ans avant la conflagration mondiale, les Collégiens de Ray Ventura « Tout va très bien Madame la Marquise, tout va très bien... »

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Le nouveau numéro (n°81) de Réfléchir & Agir est paru

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Dans les yeux du roi… Et autres chemins parallèles de Patagonie et d’ailleurs

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Propos recueillis par Fabrice Dutilleul

Pourquoi un tel ouvrage ? Pour rendre hommage à Jean Raspail, récemment disparu, au royaume patagon, éternellement vivant… ou aux Patagons, toujours plus motivés que jamais à vivre leur rêve ?

Un peu tout cela à la fois. Surtout, nous voulions montrer de Jean Raspail son vrai visage, celui de l’éternel voyageur qui, un jour, eut cet éclair de génie en exhumant l’improbable royaume de Patagonie, dans le souvenir à la fois romanesque et romantique d’Antoine de Tounens, roi pour l’éternité de cette royauté littéraire et onirique.

Jean Raspail n’est pas uniquement l’auteur du Camps des Saints, œuvre fulgurante, sulfureuse et prophétique dans laquelle thuriféraires enthousiastes et contempteurs de mauvaise foi cherchent obstinément à l’enfermer. Raspail n’est surtout pas l’homme d’un seul livre et l’on s’abîmerait dans l’erreur la plus absolue si l’on négligeait des livres aussi remarquables tels que Qui se souvient des hommes, La Hache des SteppesPécheur de lunesMoi Antoine de Tounens, roi de Patagonie, sans oublier, bien sûr, le tendre et mélancolique Jeu du roi.

À l’heure où une poignée d’obscurs « écrinains » wokes s’attachent à salir la réputation de Sylvain Tesson, au prétexte qu’il aurait été un « proche » de Raspail (la belle affaire !), après avoir été l’auteur (ce qui est complètement faux, mais on ne prête qu’aux riches) de la préface du Camp des Saints, il est bon de rappeler à tous les salisseurs de mémoires, que le chroniqueur des Pikkendorff était aux antipodes du racisme rabique, infamie que les jaloux et les ratés se sont toujours évertués à lui coller sur le dos, et qu’accessoirement, ils seraient bien avisés de fermer leur « claque-merde » (comme l’intimait salutairement l’autre grand poète qu’était Michel Audiard).

Qu’apporte votre recueil qui n’avait pas encore dit, écrit… ou conté ?

Son ambition est beaucoup plus modeste. Il ne s’agissait pas pour les auteurs qui ont concouru à son élaboration, de défendre une thèse ou d’éclairer d’un jour prétendument nouveau une œuvre qui se suffit à elle-même. Tous, dont votre serviteur, ont souhaité évoquer ce que leur inspire ce jeu du roi, qui, pour les non-initiés, reste auréolé d’un voile de mystère.

En réactivant cette lointaine contrée fantasque, foutraque, fantastique et flamboyante, Raspail offrait à tous les joueurs et rêveurs sincères un port d’attache, une terre d’exil qui permet, à peu de frais, de fuir la laideur et la médiocrité de ce monde moderne qui, décidément, ainsi que le déplorait Bernanos, se complaît jusqu’au sadisme à conspirer contre toute sorte de vie intérieure.

Nous espérons que les lecteurs peu familiers de Raspail et, surtout, de son jeu magnifique, rallieront cette Patagonie de cœur qui remplira leur âme et les gardera de toute tentation nihiliste. Ce recueil est une invitation à faire « comme si », comme quand nous étions enfants, lorsque nous faisions semblant d’incarner nos héros ; nous caracolions sur des chevaux en carton, une épée de bois à la main, « pour de faux », évidemment, mais dotés d’un redoutable esprit de sérieux…

Où en est aujourd’hui le royaume de Patagonie ?

Il continue de faire rêver. Entre souverains putatifs ou réels se disputant âprement un trône aussi inaccessible que déjà pris et sujets patagons ne perdant jamais une occasion de déployer le drapeau de leur royaume sur tous les sommets du monde, on peut dire que le royaume de Patagonie se porte plutôt bien. L’on doit d’ailleurs saluer l’ami François Tulli qui, depuis le départ du cavalier de l’Ouest pour l’au-delà des mers, continue inlassablement à faire paraître, sous les auspices du Cercle de l’inutile, le Bulletin de liaison patagon. Pour nombre de Patagons, ce royaume demeure plus vrai que nature. En toute circonstance, toujours faire « comme si »…

Avec les contributions de : Francis Bergeron, Marie de Dieuleveult, Olivier François, Philippe Hemsen, Abbé Guilhem Le Coq, Sylvain Roussillon, Alain Sanders, Louis Soubiale, François Tulli.

Dans-les-yeux-du-roi-quadri-214x300.jpegDans les yeux du roi… Et autres chemins parallèles de Patagonie et d’ailleurs (Entretiens, essais, hommages, pastiches coordonnés), Aristide Leucate, Préface de Francis Bergeron, Éditions de l’Atelier Fol’Fer, 192 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici

10:11 Publié dans Aristide Leucate, Livres, Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’heureuse agonie d’un monde

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Entre un Macron qui ne sait pas où il va et encore moins où il veut aller, une classe politique en miettes – hormis le Rassemblement national – et cette gauche qui détient encore ce pouvoir de dire où se trouve le bien et le mal, exerçant de la sorte une véritable dictature intellectuelle, il était grand temps de faire taire les esprits libres et mettre au pilon la presse du groupe Bolloré  qui ose défier toute la doxa officielle. Michel Onfray, pour Paris-Match décrypte l’univers carcéral dans lequel nous enferme cette gauche qui à l’image d’un Olivier Duhamel ou d’un Gérard Miller se croyaient tout permis.

Lire la suite ICI

Source : Paris-Match 22/2/2024

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mercredi, 21 février 2024

Pour le RN, être présent à la cérémonie pour Manouchian, est-ce une bonne idée ?

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Vouloir assister à la pathéonisation du communiste Missak Manouchian participe, finalement, à la volonté de Marine Le Pen de faire de son parti un parti comme les autres. C'est son choix, elle est logique avec elle-même. Nous ne nous étendrons donc pas là-dessus.

Néanmoins, puisque l'occasion nous en est donnée, il nous semble opportun de rappeler qu'au sein même du Front national, à l'époque où il était présidé par Jean-Marie Le Pen, ce n'étaient pas les héros de la Résistance qui manquaient. Ceux-ci, pour la plupart, n'avaient pas attendu la rupture du pacte germano-soviétique pour s'engager.

Dans le n°24 de la collection des Cahiers d'Histoire du nationalisme, consacré au cinquantième anniversaire de la création du FN, nous avions justement publié cette liste (non exhaustive).  

Nous pourrions aussi parler de la résistance monarchiste incarnée par Honoré d'Estienne d'Orves, ou par Pierre de Bénouville... et du colonel François de La Rocque, fondateur des Croix de feu, mort à son retour de captivité (après avoir été injustement traité).

Il est facile aujourd'hui pour les chiens de garde de la pensée dominante de donner, plus de 80 ans après les faits, des "brevets de bonne conduite". Mais ceux-ci doivent se mettre une fois pour toute dans leurs petites têtes que, dans ce domaine comme dans bien d'autres, la droite nationale n'a de leçons à recevoir de quiconque...

Alors, pourquoi foncer dans le panneau et s'obstiner à honorer un communiste ? D'autant, on le sait, qu'il y a beaucoup à dire sur l'attitude du PC entre 1939 et 1941 (et même après)...

S N

Voici la liste publiée dans le n°24 des Cahiers d'Histoire du nationalisme. Tous appartiennent à la longue marche du FN, liste non exhaustive : des extrémistes ?

Michel de Camaret, Compagnon de la Libération

Augustin Jordan, Compagnon de la Libération

Georges Bidault, Compagnon de la Libération, successeur de Jean Moulin et qui faillit présider le Front National en 1972

Colonel Horace Savelli, Compagnon de la Libération

Pierre Clostermann, Compagnon de la Libération, héros des combats aériens sur La Manche

Jean-Louis de Camaret, frère de Michel, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance

Commandant Serge Grosjean, Ancien chef du Maquis de l’Oisans

Rolande Birgy, Juste parmi les Justes, inscrite au Monument Yad Vashem de Jérusalem

Armelle Bonnefond, Médaillée de la Résistance, évadée du train de la déportation

Jean Valette d’Osia, Général d’Armée – chef du Maquis haut-savoyard – Grand Croix de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 14-18 – Croix de Guerre 39-45 – Médaille des Evadés – Rosette de la Résistance

Raymond Merentie, Résistant de l’armée secrète bas-alpine, Croix de Guerre avec Palme, Médaille de la Résistance

Docteur Jacques Lafay, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance

Robert Hemmerdinger, Croix de Guerre, Médaille de la Résistance, Médaille de la France Libre, Médaille des blessés

André Figueras, Croix de Guerre, Médaille de la Résistance

Général Georges Noël, Officier de la Légion d’Honneur, Commandeur de l’Ordre National du Mérite, Médaillé militaire 1944, Croix de Guerre 39-45, Croix de la Valeur Militaire

Commandant Louis Ressicaud, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, 7 citations

Général Jean Quelennec, Commandeur de la Légion d’Honneur, Croix de la Valeur Militaire, Croix de Guerre des TOE

Pr Pierre Routhier, Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 39-45, Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure

Gilbert Garnier, Résistant FFI 42-44, Interné Déporté, Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance

Marie-Antoinette Colin, Ancienne déportée, Médaille de la Résistance, Croix du Combattant

Capitaine de Vaisseau Pierre Chesnais, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance

Pr Roger Asselineau, Médaille de la Résistance

Vincent Saint-Gratien, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, Médaille militaire,

Jacqueline Keller, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance, Médaille de la France Libre

Général Jean de Rostolan, Commandeur de l’Ordre National du Mérite, Croix de Guerre 39-45 avec Palmes, plusieurs fois cité

Alexis Arette, Médaillé Militaire, Croix de Guerre 39-45

Alain de Sancy, Croix de Guerre 39-45, Croix du Combattant Volontaire

Colonel Antoine Argoud, Polytechnicien, Colonel de Cavalerie, Légion d’Honneur, Croix de Guerre, Adjoint des généraux de Lattre de Tassigny, Massu et Salan.

Jean-Baptiste Biaggi, Croix de Guerre, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance, Grand Invalide de Guerre

Colonel René Challe, Commandeur de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance, Croix de la Valeur Militaire,

Jean de Mailly de Nesle, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 39-35, Résistant déporté

Bernard Gsell, Commandeur de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance, Médaille des déportés, Croix du Combattant volontaire de la Résistance

Louis Doare, Chevalier de la Légion d’Honneur, Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45, Médaille de la Résistance

André Delacotte, Croix de Guerre 39-45, Croix du Combattant Volontaire de la Résistance

Commandant Léon Rolland, Croix de Guerre avec Étoile d’Argent, Médaille Militaire, Croix de la Valeur Militaire avec Étoile de Vermeil, Officier de la Légion d’Honneur, Radio Mitrailleur en 44-45 sur B 26 Marauders de l’US Air Force

Colonel André Bordes, Officier de la Légion d’Honneur, Croix de la Valeur Militaire, 3 Citations, Combattant volontaire de la Résistance, Interné Résistant, Grand Invalide de Guerre

Jean Boulic, Pilote des Forces Aériennes Françaises Libres, Combattant Volontaire de la Résistance

Dr Jean-Jacques Plat, Médaillé Militaire, Médaille des Evadés, Croix du Combattant volontaire de la Résistance.

Lire le CHN (n°24) consacré au FN cliquez ici et celui (CHN n°18) consacré à Honoré d'Estienne d'Orves cliquez là

Lire aussi le livre de Didier Lecerf consacré à François de La Rocque cliquez là

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Décès de Henri Servien, auteur de "La petite Histoire de France" (Chiré)

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Un communiqué de Diffusion de la Pensée française (Chiré) :

Né en 1942, à Melle dans les Deux-Sèvres, Henri Servien a fait ses études à l'université de Poitiers, où il a fait la connaissance de Jean Auguy auquel il a apporté sa collaboration rédactionnelle pour le bulletin mensuel Poitiers-Université.

Henri Servien est depuis devenu professeur d'histoire-géographie dans l'enseignement secondaire, et est l'auteur d'essais historiques vulgarisateurs portant notamment sur l'Empire colonial français ou la Guerre de Vendée. C'est ainsi qu'il s'est chargé de publier, en collaboration avec le grand dessinateur belge René Follet, trois remarquables albums qui ont été salués par la critique comme trois réussites de très grande qualité tant en raison de leurs splendides illustrations que grâce au talent de conteur et à la précision d'historien de leur auteur. Sa Petite Histoire de France reçut le Prix Saint-Louis (1979) et Minerve d'or de la Société d'encouragement au bien. Et sa Petite histoire des colonies et missions françaises, préfacée par Jean Raspail, a été couronnée du Prix des Intellectuels indépendants et du Prix Lyautey de l'Académie des sciences d'outre-mer en 1986. Sa grande compétence et un rare don pédagogique, l'ont particulièrement orienté vers la rédaction d'ouvrages destinés à la jeunesse.

Catholique traditionaliste appartenant à la mouvance contrerévolutionnaire, il collabore à l'équipe des Éditions de Chiré, et participe aux revues Lecture et Tradition (à l'origine des activités "Chiré") et Lectures Françaises (fondée par Henry Coston en 1957, et rachetée par "Chiré" en 1977). Dans ces deux revues, il aborde de nombreux sujets et a été le principal rédacteur de la rubrique "Contre-encyclopédie". Il signait priincipalement ses articles sour le nom de Pierre Romain.

Henri Servien, a rendu son âme à Dieu le vendredi 16 février 2024, muni des sacrements de notre sainte Mère l'Eglise.

Bibliographie :

  • Petite histoire de France (préfacé par Jean-François Chiappe), Éditions de Chiré, 1978 ;
  • Petite histoire des guerres de Vendée (préfacé par Michel de Saint Pierre, illustré par René Follet), Éditions de Chiré, 1983 ;
  • Petite histoire des colonies et missions françaises (préfacé par Jean Raspail, illustré par René Follet), Éditions de Chiré, 1985 ;
  • L’Amérique française (illustré par Pierre Joubert), Éditions de l’Orme-Rond, 1987 ;
  • La Fabuleuse épopée de l’Afrique française (préfacé par Bernard Lugan, illustré par Patrice Pellerin), Éditions Elor, 1991 ;
  • L’Asie française (illustré par Patrice Pellerin), Éditions Elor, 1998.

Les livres de Henri Servien cliquez ici

11:16 Publié dans Communiqués de presse, Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 20 février 2024

Interview de Mike Benz par Tucker Carlson - L’État de sécurité nationale et l’inversion de la démocratie

L’État de sécurité nationale est le principal moteur de la censure et de l’ingérence électorale aux États-Unis. « Ce que je décris est un régime militaire, dit Mike Benz. C’est l’inversion de la démocratie. »

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22:57 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Bobards d'or sont maintenus... ailleurs !

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Face aux pressions et aux intimidations, Polémia résiste et maintient la XVe cérémonie des Bobards d’Or !

Les Bobards d’Or auront bien lieu, malgré le refus du théâtre du gymnase Marie Bell de nous accueillir suite aux pressions d’Alexandra Cordebard, la maire PS du 10ème arrondissement.

Polémia a trouvé un nouveau lieu. Retrouvez-nous le mardi 5 mars à 19h30 dans Paris. Le nom et l’adresse de la salle seront communiqués en temps utile. Attention places limitées, n’attendez plus pour vous inscrire.

Face au cadenassage de la pensée et aux maîtres censeurs, défendez le rire libérateur et soutenez Polémia.

Billetterie : cliquez ici

17:16 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Marc Rousset, auteur du livre "Notre faux ami l'Amérique" invité de TV Libertés

 

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19 février 1973 : tentative d’inhumation du Maréchal Pétain à Douaumont pour l’honneur

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Jeune Nation cliquez ici

Dans la nuit du 19 au 20 février 1973, à la tête d’un commando de six militants pétainistes, Hubert Massol extrait du cimetière de Port-Joinville sur l’île d’Yeu, le cercueil en chêne du Maréchal, dont les restes, à leur grand étonnement, sont parfaitement conservés.

Ils embarquent le corps dans une fourgonnette, et commence alors une cavale de 3 jours qui conduit le Maréchal dans un box aux puces de Saint-Ouen (aux portes de Paris).

Le but était d’inhumer le Maréchal à Douaumont, au milieu de ses soldats comme le demandait ses derniers vœux.

Une fois là-bas, le pouvoir ne l’aurait pas enlevé pour le remettre à l’Ile d’Yeu, les derniers vœux du Maréchal étaient exaucés…

Hubert Massol a été Président de l’ADMP (Association pour Défendre la Mémoire du maréchal Pétain) qui s’est donné pour objectif :

  • justice pour le maréchal par la révision du procès Pétain,
  • translation des cendres du maréchal, vainqueur de Verdun à l’ossuaire de Douaumont,
  • réconciliation nationale par la réhabilitation de la mémoire du maréchal Pétain et de la Révolution Nationale.

À noter la belle victoire, en faveur du combat pour la réhabilitation de la mémoire du maréchal Pétain et plus généralement pour la liberté d’expression, obtenue par l’ADMP :

Après la confirmation par la Cour de cassation en 1993  d’une condamnation pour « apologie de crime de guerre » en raison d’une publicité de l’ADMP parue dans Le Monde du  et après une longue bataille judiciaire, l’association obtiendra gain de cause devant la Cour européenne des droits de l’homme le 

 (par l’arrêt Lehideux et Isorni contre France) qu’il y avait eu violation de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme, relatif à la liberté d’expression. L’opinion majoritaire chez les juges fut qu’il devait être possible de présenter un personnage, quel qu’il soit, sous un jour favorable et de promouvoir sa réhabilitation — au besoin en passant sous silence les faits qui peuvent lui être reprochés — et que la condamnation pénale subie en France par les requérants était donc en conséquence disproportionnée !

 

16:56 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Manouchian ! C’est qui ?

Jarente de Senac

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Ce besoin maladif de nos démocraties à célébrer des événements qui se veulent constitutifs de nos existences présentes a ses limites. Et ces limites ce sont celles-là mêmes qui nous permettent de valoriser le roman national. Les grands hommes – même si cela reste subjectif – voire les grandes batailles - Marignan 1515 ! 

Et au rang des gloires nationales, il est bien évident que Louis XIV vaut nettement mieux que la bande de bolcheviques qui commirent des attentats dans la France occupée, encouragée en cela par un Parti communiste devenu soudain un adversaire à la suite de l’invasion de l’URSS par les troupes allemandes. Dès lors, la politique du Parti communiste sera de commettre des attentats partout en France afin d’amener les Allemands à multiplier les exécutions d’otages. Inutile de dire ce que cette politique de l’assassinat gratuit avait d’irréaliste et de suicidaire. Le PCF ne paiera jamais l’addition et viendra nous enfumer avec ses prétendus 75 000 fusillés.

Raison pour laquelle l’entrée de Missak Manouchian, symbole du groupe qu’il animait, au Panthéon relève bien de l’actualité politique et non d’un fait fondamental de notre histoire. Macron s’imagine que le coup est double : faire entrer un immigré, Arménien de surcroît, au Panthéon et tacler le Rassemblement national qui a décidé de participer à cette manif. Une fois de plus, Macron s’est trompé de sujet. On va finir par croire que ce pauvre Panthéon est la poubelle de notre histoire.

15:40 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

ANNE COFFINIER - ECOLES HORS-CONTRAT, ECOLES HORS CONTRÔLE ?

Entretien avec Anne Coffinier, énarque, ancienne diplomate, fondatrice de l’association Créer son école.

Depuis plus de 20 ans, elle défend la liberté scolaire et accompagne les créateurs d’écoles indépendantes en France, ainsi que les parents qui pratiquent l’instruction en famille (IEF).

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12:11 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pendant que l’Occident pleure la mort de Navalny, le prisonnier Julian Assange risque d’être extradé aux Etats-Unis et condamné à la prison à vie

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Yves Daoudal publie sur son blog les propos de Ľuboš Blaha, vice-président du Conseil national (parlement) de la République slovaque :

Il est triste, bien sûr, que cet homme soit mort, mais il est étrange que l’Occident tout entier soit en train de promouvoir allègrement des théories du complot, alors que sa mort n’a même pas fait l’objet d’une enquête. Poutine n’avait certainement pas besoin de sa mort, Navalny aurait dû passer les prochaines décennies en prison et il ne menaçait personne sur le plan politique. Selon les autorités, la cause de sa mort est un caillot de sang. Nous ne savons rien d’autre, l’affaire fait l’objet d’une enquête, tout le reste n’est que complot.

Je ne prétendrai pas que je vais pleurer toute la nuit à cause de Navalny – des milliers d’enfants meurent à Gaza et tous les médias leur crachent dessus, et ils vont maintenant parler à l’antenne pendant une semaine uniquement de cet agent américain.

Ils feraient mieux de regarder ce que les Britanniques et les Américains font à Julian Assange, qui est détenu au bord de la mort dans ce glorieux Occident, qui se targue de la liberté d’expression et de la protection des journalistes. Qu’ils se souviennent de leur silence lorsque le journaliste américain Gonzalo Lira, qui avait critiqué Zelensky, est mort récemment en détention en Ukraine.

Ils ne s’en sont même pas souvenus. Et aujourd’hui, ils vont moraliser sur la mort de Navalny. Encore une fois, il est toujours triste qu’une personne meure, mais c’est de la pure hypocrisie.

Concernant Julian Assange, il risque une extradition vers les États-Unis où il pourrait être condamné à 175 années de prison :

Le fondateur de WikiLeaks, accusé d’espionnage par Washington pour avoir rendu publics en 2010 et 2011 des centaines de milliers de documents militaires, est détenu depuis cinq ans dans la prison britannique de haute sécurité de Belmarsh. La Haute Cour de Londres doit examiner mardi et mercredi sa demande d’appel concernant une possible extradition aux États-Unis.

Les traits tirés, les larmes aux yeux, Stella Assange craint que son époux ne perde son appel. Julian Assange serait alors extradé vers les États-Unis, qui l’accusent d’espionnage. « Julian encourt 175 années de prison. C’est la peine possible. L’une des sources présumées des documents de WikiLeaks vient d’être condamnée à 40 ans de prison. Ce sont des méthodes de mafieux ! » dénonce-t-elle.

Une peine qui l’inquiète d’autant plus que l’état de santé du fondateur de WikiLeaks ne cesse de se dégrader, après un accident cardiaque en 2021 : « Sa santé décline mentalement, physiquement. Sa vie est menacée, chaque jour qu’il passe en prison. S’il est extradé, il mourra. »

Quant au journaliste américain Gonzalo Lira, mort dans une prison ukrainienne, très peu d’articles évoquent son cas :

En quelques mois, son état de santé semble s’être dégradé et l’homme de 55 ans est décédé subitement la semaine dernière. Sa mort reste un mystère. Un cinéaste américano-chilien pro-Poutine qui avait été emprisonné en Ukraine pour diffusion de propagande russe est décédé en prison. Gonzalo Lira, Youtubeur et réalisateur de 55 ans, né à Burbank, en Californie avait été condamné en mai 2023. 

Selon nos confrères américains, Gonzalo Lira avait déclaré qu’il avait été torturé par des détenus lors de ces séjours en prison. Une information démentie par les autorités ukrainiennes. Dans une lettre qu’il aurait envoyée à sa sœur, dévoilée par le New York Post, le réalisateur affirmait souffrir d’une “double pneumonie”, d’un pneumothorax et d’un œdème sévère aux poumons. Dans cette lettre, Gonzalo lui-même assure avoir été pris en charge pour une simple pneumonie et avoir subi une intervention pour réduire son œdème. Des informations qui n’ont pas pu être vérifiées. Les causes officielles de sa mort n’ont pas été annoncées.

Source : Le Salon Beige

11:46 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Caroline Galactéros - Ukraine : L'Occident entre déroute et banqueroute

La guerre ouverte en Ukraine avance vers son deuxième anniversaire. Sur le terrain militaire, c’est une déroute terrible qui devrait se poursuivre avec les combats à Avdiivka, à l’image de Bakhmout il y a un an.

Après avoir mis le feu aux poudres dès 2014 avec Maïdan, les États-Unis se désengagent peu à peu vis-à-vis de Kiev, préférant se concentrer sur l’année électorale qui verra vraisemblablement s’opposer Donald Trump et Joe Biden.

L’Union européenne, la France et Emmanuel Macron en tête sautent sur l’occasion pour briller sur la scène internationale en multipliant les déclarations les plus dangereuses et les financements dispendieux d’armes à Kiev sans pouvoir changer le cours de la guerre. Face à cela, les États-Unis ralentissent leur chute grâce à leur complexe militaro-industriel encouragé par les conflits qui mettent l’Europe à plat aussi bien financièrement que sur le plan diplomatique.

Caroline Galactéros est géopolitologue, docteur en science politique, présidente du think-thank Geopragma, auteur de "Vers un nouveau Yalta", publié chez Sigest et disponible ici.

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11:13 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche dernier, en Vendée : conférence de Bernard Germain sur son dernier livre, "Union européenne : en sortir... au plus vite !" 

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Dimanche 18 février, près de la ville de Challans, en Vendée, s'est tenue une conférence organisée par le Rassemblement vendéen. L'invité de cette belle réunion, qui réunissait une cinquantaine de personnes, était Bernard Germain, auteur du livre Union européenne : en sortir... au plus vite !. Tel était, bien entendu, le thème de son exposé. De nombreux exemplaires du livre de Bernard, ainsi que des numéros de notre revue Synthèse nationale, ont été diffusés à cette occasion.

Merci à la sympathique équipe du Rassemblement vendéen et à son président Eric Mauvoisin-Delavaud, pour leur accueil et bravo pour l'excellent travail militant qu'ils réalisent dans toute la Vendée militaire pour la renaissance de la France française.

S N

Le livre de Bernard Germain Union européenne : en sortir... au plus vite !  cliquez ici

Site du Rassemblement vendéen cliquez là

Affaire des fiches, saison 2024

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Jean Leclerc

L'actualité ne fait pas preuve de nouveauté. Bizarre pour une "actualité" !

La volonté du Système de faire taire les voix de la liberté de penser a pris une nouvelle tournure. Tous les appareils étatiques républicains  et associés subventionnés – Conseil d’État, Conseil constitutionnel, Arcom, RSF, BFMTV, Le Monde, Libération… – sont mis en action pour étouffer les rares voix médiatiques qui manifestent  quelque liberté d'esprit. Ainsi, Cnews est dans le collimateur des censeurs d'aujourd'hui. Ils veulent faire taire toutes les voix dissidentes !

En 2021, une association d'anciens militaires, Place d'arme, avait osé dirent quelques vérités sur la situation "prérévolutionnaire" de notre société. Ils avaient été qualifiés de "putschistes", "factieux"… et on en passe !

Aujourd'hui, c'est la chaîne d'info en continu Cnews qui est attaquée et menacée d'être privée de sa fréquence télévisuelle. Et une vaste opération de fichage est mise en branle. Orwell, dans son prophétique 1984, l'avait prédit. Macron la met en œuvre !

Synthèse nationale a de la mémoire et de la suite dans les idées… Nous republions donc un article  de mai 2021, de notre ami François Floc'h. Pas une virgule à changer ! Le fichage continue et prend de l’ampleur. Rien de nouveau sous le soleil ! Les lobbies anti-France reprennent l'offensive. A nous de résister avec intelligence et persévérance ! Haut les cœurs !

L'Affaire des Fiches, saison 2021, SN mai 2021, François Floc'h

Les jeunes Français d'aujourd'hui, pour la plupart, ne savent pas ce que fut l'Affaire des Fiches. Ils ont quelques excuses car il nous faut remonter au début du XXe Siècle !

En pleine IIIe République triomphante flottait comme un air de règlement de comptes entre les laïcards et les conservateurs tendance catho. La loi de séparation de l’Église et de l’État, les inventaires puis les spoliations des biens du clergé, l'expulsion des congrégations, …se préparaient en Loge !

Il fallait donc formater les esprits et verrouiller les éventuelles résistances. L'Affaire des Fiches commençait. Pour en connaître toutes les étapes, tous les acteurs de l'ombre, toutes leurs déclarations, il vous est conseillé de lire l'enquête en 4 parties réalisée par Patrice Mores et publiée dans l'excellente revue Lectures Françaises (n°760 à 763, juillet-novembre 2020, cliquez ici) fondée par le regretté Henry Coston.

Pour résumer, l'objectif de cette opération, savamment organisée et très conforme aux valeurs de la République, était de mettre en fiches tous les officiers de l'Armée française pour repérer ceux qui étaient catholiques. Et pouvoir ainsi bloquer et même briser leurs carrières ! Bref, pour empêcher toutes oppositions aux lois laïcardes en préparation. Bel esprit, non ?

Dans une moindre mesure, l'opération de flicage fut entreprise aussi dans le ministère de l'Instruction Publique. Mon grand-père maternel, jeune répétiteur – on dirait aujourd’hui maître d'internat – puis professeur d'anglais, fut ainsi repéré par les supplétifs du Grand Orient de France ! La chronique familiale rapporte même que sa fiche portait la mention accusatrice : " Va à la messe, avec un gros missel " !

Vous le voyez, dans un style un peu différent mais d'esprit similaire, l'histoire se répète aujourd'hui… En quelque sorte, une nouvelle saison d'un mauvais feuilleton républicain !

Pour avoir signé une tribune sous forme de lettre ouverte au Président de la République et autres responsables politiques, des militaires, généraux en tête, sont accusés de putsch, activement identifiés. Dénoncés par leurs chefs, ministre et chef d’État Major, qui leur promettent de graves sanctions. Le tout assaisonné de mensonges et tripatouillages historiques et surtout de grande bêtise !

Leur crime ? Avoir publiquement – bizarre pour des putschistes ! -- avalisé ce que nombre de nos concitoyens constatent eux-mêmes : " le délitement qui frappe notre patrie." Pas étonnant qu'une majorité de Français se disent en accord avec la tribune dite "des généraux".

Notre petit président et sa clique n'en sortiront pas grandis… mais justifiant ainsi le proverbe breton : C'est par la tête que pourrit le poisson !

10:51 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Thierry Pochez, présent !

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La semaine dernière, nous vous faisions part avec tristesse du décès de notre camarade Thierry Pochez cliquez ici. Hier, nous avons reçu ce bel article de Michel Vial, auteur de plusieurs ouvrages publiés par Synthèse nationale cliquez ici, et qui était un Ami de Thierry. Ils sont en effet allés se battre, l'un et l'autre (comme Gilles, comme Emmanuel, Jean-Marc, Yves, Stéphane - qui ne revint jamais - et quelques autres...) au Liban en 1975 (1). Cela crée des liens indéfectibles.

C'est donc bien volontiers que nous publions ce témoignage.

S N 

Michel Vial

Notre camarade et ami Thierry Pochez est décédé le 14 février 2024, victime d’un cancer généralisé. Il avait 68 ans. Son agonie à l’hôpital du Mans aura duré près de deux mois.

Dernier d’une fratrie de huit enfants, Thierry était le fils d’un officier de la Coloniale. Son père avait fait la connaissance de celle qui allait devenir sa femme à Shangaï, alors qu’il était en garnison dans la concession française. De nationalité japonaise, elle était en réalité coréenne, la Corée étant à cette époque une colonie de l’empire japonais. De cette union vont d’abord naître six filles, puis en 1953 un premier garçon prénommé Philippe. Thierry naît en janvier 1956.

En 1971, à quinze ans, ayant baigné dans un milieu familial viscéralement hostile au marxisme et favorable à l’OAS, il est acquis aux idées nationalistes et rejoint Ordre Nouveau où il se distingue comme un militant hors pair. Courageux, combatif, toujours volontaire pour coller des affiches, vendre le journal et, bien sûr, faire le coup de poing contre les gauchistes, il s’affirme comme une figure de ce mouvement. Il restera indéfectiblement fidèle à la direction d’ON et à la ligne définie par Alain Robert et le Bureau politique, y compris lors de la rupture avec le Front national. Après la dissolution de juin 1973, il continue le combat au sein des comités Faire Front.

En 1974, la Patrie vient lui rappeler qu’il doit lui consacrer une année de sa vie. Il est alors incorporé au 2e RIMa du Mans où il obtient son galon de caporal-chef. Malgré ses antécédents familiaux et un goût certain pour les armes, il n’est vraiment pas séduit par l’armée et refuse d’aller au-delà des obligations légales du service national. Quand il retourne à la vie civile, il prend ses distances avec le militantisme, ayant un peu de mal à se reconnaître dans le PFN nouvellement créé. Homme d’action, il cherche autre chose que ce que lui propose ce parti au profil respectable.

L’action, c’est au Levant qu’il va la trouver. En avril 1975, le Liban entre dans une guerre qui va durer quinze ans. Les Chrétiens sont menacés d’anéantissement et se défendent avec un courage et une détermination qui font l’admiration de beaucoup de nos camarades. Certains ne se contentent pas de simples paroles de soutien, ils choisissent de se joindre à ces jeunes gens qui luttent pour leur survie et pour l’Occident, ils traversent la Méditerranée pour combattre à leurs côtés. Notre camarade Stéphane Zanettacci, militant du GAJ, y trouvera la mort.

Au printemps 1976, Thierry part lui aussi pour Beyrouth avec son frère Philippe et un groupe d’amis parmi lesquels Pierre Bugny (alias Versini). Intégré dans les rangs des Phalangistes (les Kataeb), il prend part aux combats qui se déroulent au centre-ville contre les Palestiniens et ceux qu’on désigne alors comme des « islamo-progressistes ». Il revient en France au début de l’été avant de repartir en août pour un second séjour entraînant avec lui un groupe d’une dizaine de camarades parmi lesquels se trouve Gilles Soulas, décédé récemment. A cette époque, le front ne bouge guère, c’est une guerre de position, mais l’intensité du feu n’en est pas moins très forte. Thierry est gravement blessé aux mains dès les premiers jours. Pris en charge par les médecins libanais, il est opéré et passe plusieurs semaines à l’hôpital. Il rentre en France avec son frère fin octobre 1976. Contrairement à certains des anciens du Liban, il ne suivra pas Bob Denard dans ses aventures bien qu’il ait été sollicité par ses recruteurs. Il choisit de fonder une famille et de s’engager dans une vie professionnelle qui va l’amener en Afrique, en Tunisie, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, puis au Burkina Faso.

Sa fin prématurée laisse un grand vide dans le cœur de ceux qui l’ont côtoyé et qui ont partagé ses engagements, que ce soit dans les combats de rue contre les gauchistes des années soixante-dix ou dans ceux, nettement plus meurtriers, des rues de Beyrouth. Fidèle à lui-même, il nous a quittés sans se plaindre, parfaitement serein et conscient d’avoir eu une vie bien remplie et d’avoir accompli ce qui devait l’être. Il a rejoint Philippe, son frère décédé il y a un an, et tous nos camarades partis trop tôt, Michel Mathieu, Pierre Bugny, Robert Allo, Serge Leleu, Yves Van Ghele, Gilles Soulas et tous ceux que nous ne pouvons citer ici. Adieu Thierry, nous ne t’oublierons jamais.

(1) Lire sur cette période le livre d'Emmanuel Albach, Beyrouth 1975, des Français aux côtés des phalangistes, Synthèse nationale, 2015 cliquez là

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Majorité ignorée

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Laurence de  Charette

Ce sont ces « trop » qui les exaspèrent, ces prétendus « trop », dans une réalité pourtant sans cesse rétrécie par les « moins ». Si les économistes peinent à déterminer le bon indicateur pour définir les « classes moyennes», le réel, lui, s’en charge très bien : appartiennent aux « classes moyen- nes » ceux qui savent pertinemment qu’ils ne bénéficieront d’aucun dispositif, d’aucune aide – ou si peu-, parce qu’ils se situent systématiquement au-dessus, juste au-dessus, des seuils de solidarité, alors, précisément, qu’ils contribuent toujours plus au financement de la générosité publique – «Trop riches pour être pauvres, et trop pau- vres pour être riches », résumait bien Nicolas Sarkozy...

Or la grande foule des ni riches-ni pauvres, jamais « blindés », trop vite « fauchés », cette foule qui subit de plein fouet les crises en cascade, les lubies administratives et l’inflation galopante, va sans cesse croissant, en nourrissant, de pertes matérielles en démissions culturelles, un sentiment toujours plus grand d’abandon et d’injustice : plus des deux tiers des Français se reconnaissent désormais dans la « classe moyenne ». C’est sur cette « classe », qui précisément n’en est pas une, que pèse le délitement des services publics, l’effondrement des hôpitaux et la déréliction de l’école... Or cette « France de l’angle mort », selon l’ex- pression d’Emmanuel Macron, celle qui paie tout au prix fort, c’est la France du travail – celle de la première, deuxième, voire troisième ligne - sans laquelle l’économie ne tournerait pas. Elle a bien du mérite : il en faut pour préférer encore le rituel auto-boulot- dodo à la valse des subventions, quand s’efface le différentiel entre la flemme et l’action, quand s’étiole l’espoir d’un avenir meilleur.

La désespérance des classes moyennes, cette majorité ignorée, victime d’une forme de cas- sure morale, et gardienne malgré elle d’un trésor ostracisé, est loin d’être anodine. Car ce sont elles qui constituent, encore, le ciment léger d’une société victimaire déchirée par le communautarisme, et qui tiennent le fil, si fragile, qui relie la France d’en bas à celle d’en haut, le peuple à ses élites - , mais pour combien de temps ? On ne saurait trop conseiller à cet État Cigale, aujourd’hui bien contraint aux économies, de ne pas leur faire jouer, à sa place, le rôle de la Fourmi...

Source : Le Figaro 20/2/2024

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lundi, 19 février 2024

Espagne, ce dimanche 18 février, la Galice a voté

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Michel Festivi 

Cette région située tout au nord-ouest du pays, bordée au sud par la frontière portugaise et à l’ouest par l’océan atlantique, était appelée avec quelques mois d’avance, à renouveler ce dimanche son parlement régional. Ses principales villes sont Vigo, La Corogne, Lugo, Pontevedra, Orense, Saint Jacques de Compostelle sa capitale, et El Ferrol, qui s’est longtemps dénommée, El Ferrol del Caudillo, ville natale de Francisco Franco, mais ça c’était avant la politique d’effacement national entreprise par les gauches, et très peu critiquée par les partis de centre-droit.

Sa particularité politique, elle a longtemps eu comme Président, Manuel Fraga, qui fut ministre de Franco, l’un des rédacteurs de la constitution de 1978, et président de la Galice pendant plus de 15 ans, sous l’égide de l’Action populaire, parti qu’il fonda d’ailleurs. Ensuite, sauf un petit intermède socialiste, la Galice fut gouvernée par le centre-droit, très au centre et très peu à droite, le Parti populaire, qui eut comme dirigeant, depuis 2009, l’actuel chef de l’opposition aux Cortès, Alberto Nuñez Feijoo. Ce dernier, lorsqu’il est devenu Président du PP en 2022, avait cédé sa place à son Vice-président, Alfonso Rueda qui dirige cette région désormais.

Le parlement galicien compte 75 députés, la majorité absolue se situe donc à 38 sièges. Or, une bévue politique d’envergure a failli mettre à mal l’ordonnancement habituel qui voulait que la majorité de centre-droit fut reconduite sans difficulté. Feijoo, qui depuis cet été, pourfend la volonté du socialiste Pedro Sanchez d’amnistier les indépendantistes catalans, a laissé filtrer, que lui aussi avait proposé à ces mêmes indépendantistes, une amnistie sous condition, pour permettre une sorte de réconciliation entre Barcelone et Madrid, cela avait jeté l’effroi même dans son propre parti.

Aussitôt, la gauche et les autonomistes galiciens sont montés au créneau pour tenter de mettre à mal le Parti populaire et le faire chuter de son piédestal. Les sondages jusqu’à lors très favorables au PP, ont commencé à frétiller et à annoncer que le PP perdrait peut-être sa majorité et qu’une alliance PSOE-BNG, Bloc Nationaliste Galicien, parviendrait à le supplanter. Ne vous y trompez pas, le BNG, n’a de nationaliste que le nom, c’est en réalité un conglomérat de gauche qui revendique une plus grande autonomie encore de la Galice, pour éventuellement un jour, accéder à une indépendance.

Finalement, le psychodrame n’a pas eu lieu. En obtenant 47,5% des voix et 40 sièges, le PP conserve sa majorité absolue, même s’il perd deux députés. En revanche, le BNG a fait un bond assez spectaculaire, avec 31,57% des suffrages et 25 députés, soit 6 de plus qu’en 2020. Au final, le BNG a pompé les voix socialistes, le PSOE fait un très mauvais score, 14,04% et 9 députés, soit 5 de moins que lors de la dernière consultation.  Il y a eu incontestablement un sursaut du vote utile, car Vox qui n'a jamais été représenté dans cette région, obtient 2,19% des voix, mais bien maigre consolation, il fait mieux que les deux partis d’extrême-gauche réunis, Sumar et Podemos, qui ensemble totalisent 2,16%.

Sanchez se trouve donc affaibli, alors qu’il cherche à obtenir l’accord des indépendantistes catalans sur un texte sur l’amnistie, après un premier échec aux Cortès il y a une quinzaine de jours.  L’Espagne, comme la France, est confrontée aux manifestations agricoles qui tentent aussi de bloquer le pays, sans y parvenir, pour l’instant, toutefois. On attend maintenant avec impatience, les résultats des européennes de Juin, des élections sont aussi à programmer au Pays Basque en avril, et cet automne, on prédit des élections en Catalogne. Mais incontestablement, ce sont les élections européennes qui retiendront le plus l’attention, Bruxelles devenant de plus en plus, une sorte d’arbitre entre les indépendantistes et ceux qui s’opposent à la partition de l’Espagne, sur le terrain d’une future loi d’amnistie, l’utilisation de la langue castillane en Catalogne, l’éventuel référendum sur l’autodétermination catalane, et le contrôle du pouvoir judiciaire, qui en Espagne est quasiment totalement soumis aux politiques, la séparation des pouvoirs n’existant quasiment plus dans la péninsule, sans que cela n’inquiète la Commission européenne, puisque tout cela penche à gauche.

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Immigration : Fabrice Leggeri rejoint le RN

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Fabrice Leggeri, haut fonctionnaire – Normale Sup, Ena -, nommé en 2015 sur proposition de Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur (gouvernement François Hollande), a transformé Frontex en profondeur, d’une petite structure humanitaire à une police des frontières européennes. Ciblé par les ONG et la gauche pour sa gestion jugée trop ferme de l’immigration, il est poussé à la démission en 2022. Il vient de rejoindre le Rassemblement national et figurera en troisième position sur sa liste aux européennes. Le Journal du dimanche, au nom de la liberté d’expression lui a donné la parole. Il est assurément l’une des personnes les plus au fait des problèmes d’immigration en Europe et surtout du laxisme de Bruxelles, de la Commission et d’Emmanuel Macron en la matière.

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Source : JDD, 18/2/2024

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Reporters sans frontirères. (RSF), un pluralisme à sens unique

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Jules Torres

L’ONG peine à appliquer à elle-même ce qu’elle exige des autres. Outre Christophe Deloire, le bureau de Reporters sans frontières est composé de nombreuses figures du monde journalistique. Son président, Pierre Haski, ancien de Libération et cofondateur de Rue89, officie sur France Inter. Sa vice-présidente Françoise Sivignon, membre du Conseil économique social et environnemental (Cese), très critique de la politique européenne à l’égard des migrants. Michael Bergmeijer, ex-directeur général de Reuters Europe et membre d’Amnesty International, Angela Charlton, chef de bureau chez Associated Press à Paris, et Phil Chetwynd, directeur de l’information de l’Agence France-Presse, représentent les trois grandes agences qui fournissent l’essentiel du flux d’informations mondial en général, et français en particulier. Et décident, à ce titre, de la manière de trier, hiérarchiser et qualifier l’actualité. L’AFP refuse, par exemple, de qualifier le Hamas de « terroriste » en raison d’une absence de consensus mondial sur le sujet, mais n’hésite pas à « marquer à l’extrême droite » des personnalités qui contestent elles-mêmes l’étiquette... Choix éditorial non discuté par RSF.

Parmi ses autres membres (ils sont au total une vingtaine, avec quelques représentants de la presse mondiale) figurent Elaine Cobbe, correspondante de CBS à Paris, Louis Dreyfus, président du groupe Le Monde, et Pierre-Olivier François, journaliste et réalisateur pour Arte et France TV. Julie Joly, directrice du Centre de formation des journalistes (qui a succédé à Christophe Deloire à ce poste en 2012), et Cécile Mégie, directrice de Radio France International, y contribuent également, tout comme Anne-Cécile Robert, directrice adjointe du Monde diplomatique. Paul Moreira, fondateur de l’agence Premières Lignes, complète la liste. En 2022, il avait admis un manque de pluralisme - malgré lui ? - dans les médias sur la chaîne Thinkerview : « Chez les journalistes, tu as une majorité de gens qui votent à gauche ou écolo. » CQFD.

Source : Journal du Dimanche, 18/2/2024

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dimanche, 18 février 2024

Avec l’AfD

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

La une de Libération du 5 février dernier a fait jubiler la rédaction du quotidien gaucho-bancaire. Les bouffons se félicitent des démonstrations d’hostilité publique outre-Rhin contre l’AfD (Alternative pour l’Allemagne), le mouvement national-conservateur en pleine ascension électorale selon les enquêtes d’opinion et les élections partielles.

Libération se réjouit qu’entre 1,3 million et trois millions de personnes (et pourquoi pas cent milliards ?) manifestent les samedis et dimanches dans de nombreuses villes du pays. C’est plutôt inquiétant d’observer une telle concentration sur les trottoirs de cas psychiatriques. À croire aussi que le système d’évacuation des égouts fonctionne moins bien puisqu’il y a maintenant partout des débordements…

La cause de cette réaction minoritaire (rapportée aux 80 millions d’habitants, elle représente entre 1,62 et 3,75 %) qui rappelle l’action des « Sardines » en Italie en 2019 contre la Lega de Matteo Salvini, est la divulgation d’une prétendue réunion secrète tenue en novembre 2023 à Postdam. S’y trouvaient des responsables de l’AfD, des Identitaires dont l’Autrichien Martin Sellner, alors qu’en théorie, tout contact entre l’AfD et les Identitaires est proscrit, et des membres de la WerteUnion (Union des Valeurs), l’aile conservatrice de la CDU, la démocratie chrétienne. Le sujet principal abordé aurait été la remigration des étrangers délinquants et des naturalisés allemands inassimilables. La révélation de cette rencontre a soulevé l’indignation pavlovienne immédiate d’une classe politique largement corrompue.

Il revient au portail en ligne Correctiv d’être à l’origine de cette information malveillante. Or on apprend quelques jours plus tard que ce site de désinformation a reçu des millions de dons de la part de plusieurs ONG mondialistes. L’État fédéral lui a aussi versé en 2022 – 2023 plus de deux millions d’euros, ce qui en fait bien sûr un vecteur médiatique totalement indépendant. Le thème porteur de la remigration a en outre provoqué l’étonnant mécontentement de Marine Le Pen dont le parti siège pourtant aux côtés des élus de l’AfD au Parlement dit européen dans le groupe Identité et Démocratie. Elle a exprimé pour l’occasion son rejet de toute remigration. Comme l’avance avec raison Emmanuel Todd, l’actuelle présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale tend de plus en plus vers un compromis suicidaire avec le macronisme déliquescent.

Outre l’organisation d’un vaste théâtre anti-fasciste de pacotille, les révélations douteuses de cette officine para-gouvernementale ont accéléré les intentions, voire les comportements discriminatoires à l’encontre de l’AfD et de ses membres ainsi qu’envers les autres participants de cette fantasmatique réunion. En plus d’essayer d’empêcher la venue de Martin Sellner en Allemagne au mépris des accords de Schengen, la municipalité de Cologne vient de licencier l’une des participantes, Simone Baum, liée à l’Union des Valeurs. Le ministre-président de la Bavière, Markus Söder, de la CSU (Union sociale chrétienne), s’interroge pour sa part sur la compatibilité d’être à la fois fonctionnaire et membre de l’AfD. S’il y avait un parti allemand qu’il faudrait interdire, ce serait plutôt les Grünen bellicistes, multiculturalistes et complètement alignés sur les thèses wokistes de la Grande Ré-initialisation davosienne. Les Grünen ont perverti l’écologie authentique qui ne peut être qu’identitaire, enracinée et bio-conservatrice.

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12:23 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |