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lundi, 20 octobre 2025

Le reniement Kotarac : quand le Rassemblement national se met à bénir le croissant

Rassemblement national : Andréa Kotarac, porte-parole du parti, lui aussi  payé par le Parlement européen

 

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Je revenais de ma promenade sur la digue du port de Lechiagat, et je faisais halte au bar des Brisants. Le vent d’ouest ramenait l’odeur du goémon, les ligneurs se hâtaient de quitter le quai flottant, et je songeais à rien en suivant d’un œil distrait le vol des mouettes quand, sur l’écran de mon téléphone, je vis passer une déclaration d’Andréa Kotarac. Il affirmait que « les racines de la France ne sont pas que chrétiennes » et que « les musulmans sont sensibles au patrimoine chrétien de la France ». Ainsi donc, songeai-je, voilà la nouvelle théologie du Rassemblement national : un œcuménisme de circonstances pour ne froisser personne.

Cette phrase, reprise par un compte zemmourien, se répandit aussitôt sur X comme une traînée de poudre. Sous le message du compte @Riposte_R, on pouvait lire ce commentaire sec : « Après “l’islam compatible avec la France”, voici “le christianisme compatible avec l’islam”. » La formule fit mouche. Elle disait tout de la pente glissante sur laquelle le parti de Marine Le Pen s’est engagé : celle de la banalisation, de la dilution, de l’abandon des mots qui fâchent.

On aurait pu attendre d’Andréa Kotarac, issu d’une famille des Balkans, une mémoire plus vive. Car dans les vallées de son sang, les églises portent encore les stigmates du Croissant. Les siens savent ce que devient la tolérance quand l’islam devient majoritaire. Qu’il aille à Peć, à Gračanica, ou dans les hameaux du Kosovo, demander aux vieux prêtres ce qu’il reste du christianisme quand la charia impose silence aux clochers. Il y verrait les autels profanés, les croix abattues, et la résignation de ceux que l’Europe a oubliés (rendre visite au site de Solidarite Kosovo pour s’en convaincre).

Cette mémoire-là, il l’a trahie. Ses mots, prétendument apaisants, trahissent une ignorance cruelle de ce que fut l’histoire du continent. L’islam n’est pas une couleur de plus dans la mosaïque des croyances : c’est une architecture du monde, une politique de la transcendance. Ceux qui parlent de compatibilité se condamnent à subir la conquête.

Zemmour, lui, n’a pas cette cécité. Son dernier livre redit sa conviction profonde avec une force qu’aucune bienséance ne parvient à atténuer : la France n’a pas deux racines, mais une seule. Elle plonge dans le christianisme comme l’arbre dans sa terre. Sans ce sol, elle meurt. Sa langue, son art, son droit, tout ce qui fait sa noblesse découle de ce baptême originel.

On peut objecter à Zemmour que les racines de l’Europe sont aussi païennes et que le catholicisme doit beaucoup à cet héritage. Mais le tribun devenu politique va à l’essentiel, laissant les nuances et les notes en bas de page aux historiens et aux philosophes comme Alain de Benoist.

Le Rassemblement national, lui, s’est depuis longtemps séparé de cette source. Il veut régner sans risquer. Jadis, Jean-Marie Le Pen disait que « l’islam n’est pas seulement une religion, c’est une manière d’être au monde ». Aujourd’hui, ses héritiers s’emploient à prouver que tout est compatible, que l’on peut concilier l’inconciliable, mêler le Credo et la chahada, le rosaire et le tapis de prière.

Il faut relire Ernst Jünger pour mesurer l’abîme où nous glissons. « Les peuples qui fuient le tragique sont condamnés à l’esclavage. » Le RN fuit le tragique comme d’autres fuient la mer démontée. Il préfère la quiétude des eaux stagnantes à la fureur des vagues. Il ne veut plus combattre, il veut gouverner ce qui, dans le monde qui vient, revient à se soumettre.

Entre Zemmour et Marine Le Pen, le contraste n’est plus politique, il est métaphysique. L’un parle de civilisation, l’autre de compatibilité. L’un cherche à réveiller les consciences, l’autre à endormir les inquiétudes. L’un se tient sur la digue, face à la marée, l’autre la laisse monter dans les rues.

Car la France n’est pas un compromis, c’est une fidélité. Et si elle oublie cela, si elle renonce à son tragique, elle finira, comme les moines du Kosovo, à prier en silence dans les ruines de ses églises.

Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.

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dimanche, 19 octobre 2025

Les flottilles pour Gaza, la convergence du terrorisme et de l’islamisme

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Michel Festivi

Les révolutionnaires appellent cela la convergence des luttes. On a fait grand cas ces derniers mois, ces dernières semaines, d’une série de flottilles, qui sont parties de divers ports européens pour tenter de rejoindre Gaza, pour de soi-disant missions humanitaires, en réalité de la propagande au profit d’un palestinisme militant, anti-occidental, qui sous couvert de dénonciation du régime israélien et de son action vis-à-vis des mouvements terroristes du Hamas, entendaient faire oublier et effacer le pogrom du 7 octobre 2023, où des femmes, des vieillards et des bébés avaient été massacrés, au côté de jeunes désarmés qui s’étaient rendus à une fête en toute quiétude, et qui s’étaient faits prendre par ce piège funeste.

Or, ce que l’on ne sait moins voire pas, c’est que ces flottilles, qui nécessitent une organisation et un financement considérables, ont été en réalité, organisées, mises en place par des représentants du Hamas qui en sous-main ont tiré toutes les ficelles, certaines personnalités propulsées sur le devant de la scène, n’ayant été que des faire-valoir, des idiots utiles, comme cela prévalait au temps du léninisme et du stalinisme resplendissant.

En premier lieu, il convient de rappeler que le Hamas est une organisation terroriste islamiste, classée comme telle part une trentaine de pays dont l’union européenne. Selon un rapport des autorités israéliennes, il a été découvert dans la bande de Gaza, des documents officiels qui impliquent le Hamas notamment dans l’expédition espagnole à destination de Gaza.

Un homme d’affaire a eu un rôle clef, un dénommé Saif Abu Kishk, qui serait selon ces sources, un agent du Hamas à l’étranger (Cf Mediterraneo digital du 2 octobre 2025). Ce Kishk serait le chef de Cyber Neptune, une société écran enregistrée en Espagne à Barcelone, propriétaire des navires composant la flottille dite « Global Sumud », selon ce même site espagnol.

Des documents auraient été saisis à l’entête officiel du Hamas, dont certains sont publiés, détaillant les opérations logistiques et financières liées à ce mouvement. Le Hamas aurait donc financièrement et logistiquement, soutenu ces expéditions. Toujours selon ce site, des membres d’équipages, entretiendraient des contacts personnels avec de hauts responsables du Hamas. On notera l’implication directe du gouvernement socialo-communiste-séparatiste de Pedro Sanchez, le Premier ministre espagnol, fervent défenseur du palestinisme, son gouvernement a fait escorter l’expédition dans les eaux internationales par des navires de la marine espagnole.

Greta Thunberg, l’égérie de tous les révolutionnaires islamogauchistes, ne serait en réalité qu’une « figure de couverture », comme l’a déclaré le ministre israélien de la diaspora, Amichai Chikli. Le même rapport des autorités israéliennes, relèvent le rôle de Yahia Sarri, présenté comme « un éminent religieux des Frères musulmans ». Et de poser cette question : « Les députés européens qui montent à bord de ces navires devraient se demander : défendez-vous la paix ou couvrez-vous le terrorisme ? ».

Autre élément d’information qui ne manque pas d’interpeller. Une fois parti des ports occidentaux, les drapeaux LGBT alors omniprésents sur les navires, ont curieusement disparu et des images ont montré des femmes entièrement voilées sur les bateaux, comme le précise Mediterraneo digital « la flottille ... a décidé d’adapter son esthétique « inclusive » au code islamique ». Effectivement, comme le souligne l’article « le contraste n’est pas passé inaperçu sur les réseaux sociaux, où de nombreux utilisateurs accusent les militants « d’hypocrisie sélective » : En Europe ils brandissent le drapeau arc-en-ciel, mais à Gaza, ils le cachent pour ne pas offenser l’islam ». En terre d’islam, l’homosexualité est un crime, souvent puni de la peine de mort. 

Autre fait saillant, dans cette convergence des luttes terroristes, la présence sur certaines de ces flottilles, de militants de l’ETA, dont le dénommé José Javier Osés Carrasco, condamné en France pour appartenance à l’ETA, il faisait partie comme membre d’équipage du navire Sirius. Après avoir purgé une peine de huit ans de prison en France, où il s’était réfugié, il avait été renvoyé en Espagne en 2018, pour son implication dans une quarantaine d’actes de violence en Navarre entre 2004 et 2007 (Diario de Navarra du 10 février 2025 - Mediterraneo digital). On a aussi remarqué la présence d’Itziar Moreno Martinez, condamnée en France pour tentative de meurtre sur des gendarmes. Figurait également sur une flottille, Ada Colau, l’ancienne maire de Barcelone, qui avait été élue grâce au parti Podemos, mouvement ultra gauchiste, qui a toujours appuyé Pedro Sanchez, socialiste minoritaire.

ETA a sur la conscience, selon les chiffres officiels, le meurtre de 829 personnes, des centaines de mutilés, des dizaines d’enlèvements et de très nombreuses extorsions de fonds, et les attentats iront crescendo, après la transition démocratique espagnole.

Islamisme et Frérisme du Hamas, terrorisme de l’ETA, protection d’un gouvernement socialo- communiste espagnol, propagande de tous les groupes islamogauchistes de France, d’Espagne et d’ailleurs, dis-moi qui te soutient, je te dirai qui tu es. Cette expression populaire mais pleine de bon sens, n’a jamais été aussi vraie, certains se devraient de la méditer.   

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Les “Patriotes de la Diversité” ou la nouvelle arnaque façon SOS Racisme : quand le patriotisme devient un alibi multiculturaliste

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YannV Breizh info cliquez ici

Ils se présentent comme des « patriotes », revendiquant la France et la République. Mais derrière les grands mots et les drapeaux tricolores, beaucoup y voient une énième manipulation idéologique, une tentative de repeindre en bleu-blanc-rouge l’ancien logiciel du multiculturalisme. Les “Patriotes de la Diversité”, mouvement lancé en juin 2025 par Henda Ayari et Ben le Patriote, se retrouvent aujourd’hui au cœur d’une polémique violente, dénoncée frontalement mais avec le sourire par Jean-Eudes Gannat comme une « arnaque SOS Racisme bis ».

Une “diversité patriote” au parfum de récupération

D’emblée, le projet interroger : rassembler des Français « de toutes origines » : suite à la manifestation, son organisatrice insistait sur le fait qu’il y avait des « handicapés, des trans, des homosexuels, des noirs, des jaunes, des blancs, des arabes » sans que l’on comprenne bien en quoi cette addition de minorité était extraordinaire. Rassembler autour des quasi religieuses valeurs de la République, (kesako ?) contre le wokisme, l’islamisme et le racisme. Leur slogan ? Une « diversité patriote, laïque et méritocratique ».

Mais derrière ce vernis consensuel, le flou identitaire domine. Ce que ces “patriotes” défendent, c’est moins une France charnelle et historique qu’une addition de minorités censée former un tout national artificiel. Une France “black-blanc-beur” de droite, repeinte à la sauce républicaine, où le mot « diversité » sert de caution morale à ceux qui ne veulent plus parler de racines ni de civilisation.

Jean-Eudes Gannat, invité sur Ligne Droite (Radio Courtoisie) le 16 octobre, ne s’y est pas trompé : « On nous refait le coup de SOS Racisme. Une imposture totale, financée et médiatisée pour détourner le patriotisme de son essence. Ces gens veulent remplacer le peuple historique français par un agrégat d’individus sans passé. »

Ligne Droite : Gannat face à la France “post-souche”

Le débat, particulièrement tendu, réunissait Henda Ayari, Bruno Attal et Jean-Eudes Gannat. Face à la militante d’origine tunisienne et à l’ancien policier , particulièrement agressif et distribuant des anathèmes que ne renieraient pas les gauchistes (les mots nazi, fascisme, antisémite, raciste y sont tous passés en moins de 10 minutes) , Gannat a tenu une ligne ferme : l’identité française n’est pas un concept civique abstrait, mais une réalité historique, ethno-culturelle et spirituelle.

Ayari, elle, plaidait pour « une France des valeurs communes », récusant toute hiérarchie culturelle. Mais en voulant dissoudre les enracinements dans un patriotisme administratif, elle reproduit ce que la gauche fait depuis quarante ans : nier le réel pour sauver l’idéologie.

Le débat a rapidement tourné au clash entre un identitaire souhaitant débattre et deux orateurs à court d’argument.

Gannat : « Je n’ai pas de leçon de patriotisme à recevoir de binationaux qui m’expliquent la France. »
Ayari : « Votre vision est raciale. »
Attal : « Vous devriez avoir honte »

Un mouvement qui sent la manipulation

Lancée avec tambour et trompette, la structure a d’abord séduit quelques influenceurs et médias bien intentionnés. Mais l’affaire a vite tourné à la farce.

Ben le Patriote, cofondateur du mouvement, a quitté le navire après des tensions internes et des accusations d’ego, de mensonges et de manipulations. Dans le même temps, des révélations ont émergé sur des soutiens discrets issus de réseaux associatifs parisiens, proches de certaines fondations “républicaines” habituées à recycler les structures antiracistes en quête de subventions.

Pour Richard de Seze, chroniqueur à Ligne Droite, « Les Patriotes de la Diversité ne sont qu’un nouvel habillage du vieux logiciel mondialiste. On invente une droite du vivre-ensemble pour neutraliser la droite enracinée. »

Le concept même de “diversité patriote” repose sur un oxymore.

Car le patriotisme suppose l’enracinement, la continuité, la mémoire collective, tandis que la “diversité” telle que promue par ce mouvement repose sur la fragmentation et la juxtaposition de communautés. Le discours d’Henda Ayari – « la France est une idée, pas une race » – sonne creux face à une réalité où l’assimilation ne fonctionne plus, et où les quartiers dits “divers” se vivent d’abord comme étrangers à la nation.

En prétendant unir par la diversité, on institutionnalise la différence. En prétendant réconcilier, on remplace la France des ancêtres par la France des identités particulières. Et tout cela, sous couvert de patriotisme, relégitime la logique de SOS Racisme, qui prétendait déjà “lutter contre les divisions” tout en faisant du métissage une idéologie d’État.

L’analyse de Jean-Eudes Gannat rejoint celle de nombreux observateurs : le projet n’est pas spontané, mais bien stratégiquement conçu pour affaiblir les mouvements identitaires et détourner la jeunesse issue de l’immigration du véritable enracinement.
Une taupe “républicaine” dans le camp patriote, en somme.

Cette affaire révèle surtout une chose : le pouvoir redoute la résurgence d’un patriotisme enraciné, d’une France de souche (comme d’une Bretagne de souche, comme d’une Alsace de souche) consciente d’elle-même. Alors on crée des ersatz, des “patriotes de la diversité”, pour brouiller les lignes, pour offrir un substitut acceptable à ceux qui ne supportent plus la gauche mais refusent encore d’assumer le réel.

Mais l’imposture ne prend pas.

Les autochtones savent reconnaître une mascarade. Ils sentent la supercherie, l’odeur de récupération. Ils voient bien que ceux qui prétendent les représenter sont les héritiers de ceux qui ont déjà tout trahi : la gauche de SOS Racisme, les “républicains” sans patrie, et les communicants du vivre-ensemble.

La Bretagne, la France, l’Europe n’ont pas besoin de “diversité patriote”

En définitive, l’affaire des « Patriotes de la diversité » illustre une fois de plus la confusion d’une France qui ne sait plus ce qu’elle est. À force de vouloir marier l’inconciliable – le patriotisme et le multiculturalisme – on finit par trahir les deux. L’hexagone et les peuples qui la composent n’ont pas besoin d’une diversité repeinte en tricolore, mais de peuples qui se souviennent d’eux mêmes.

Ce n’est pas dans les slogans du vivre-ensemble qu’on sauvera la patrie, mais dans la fidélité à son histoire, à sa langue et à son sang. Et dans la transmission de cette fidélité.

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La confrontation Iran versus Israël pourrait reprendre à court terme

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Entretien avec Jean-Michel Vernochet qui vient de publier aux éditions Déterna, dans la collection « Autant en emporte le temps » Comprendre la destruction de l’Iran.

Propos recueillis par Fabrice Dutilleul

Le titre de votre livre laisserait entendre que la destruction de l’Iran serait en cours ou, en quelque sorte, inéluctable…

En vérité, j’ignore si l’Iran sera détruit, c’est-à-dire si son régime – une théocratie parlementaire – sera renversé et si, à partir de là, ce grand et ancien pays, riche autant de ressources naturelles [gaz/pétrole] que de richesses humaines, reviendra, sera réintégré dans le marché mondial selon les vœux et les normes d’un Occident… Qui était hier encore sûr de lui et dominateur, mais qui aujourd’hui commence à être en proie au doute [un endettement colossal] et dont l’unilatéralisme prédateur doit faire face à un monde en mutation devenu ouvertement multipolaire.

Pensons au BRICS [Brésil/Russie/Inde/Chine/Afrique du Sud/Iran/Égypte] dont le poids démographique, économique et technologique est impressionnant au regard d’un Occident à n’en pas douter sur le déclin, infecté qu’il est par l’idéologie woke, un messianisme mortifère et dernier avatar de la sanglante utopie communiste.

Ceux que nous avions tendance à classer naguère – avec beaucoup de condescendance – dans la catégorie « Tiers-Monde » se sont effectivement réveillés. Voyez le chemin parcouru en quatre décennies par la Chine populaire convertie aux avantages du libéralisme économique, et le nôtre, en sens inverse : désindustrialisation dévastatrice, submersion migratoire, la mortalité excédant aujourd’hui le nombre de naissances et ce, malgré les ventres féconds des populations importées ; des institutions en panne, un Parlement [sénat et chambre des députés] rendu inutile en raison de la dictature des magistrats, en particulier ceux du Conseil d’État, qui réécrivent perpétuellement et a posteriori les lois après les avoir passées au crible de leur idéologie cosmopolitistes.

En tout cas la guerre des « Douze jours » a montré que la République islamique se défend et a su apporter un démenti cinglant aux ambitions israéliennes dont à cette occasion les faiblesses sont apparues au grand jour. Gageons que désormais, l’Iran fournisseur à hauteur de 17 % des hydrocarbures nécessaires à la Chine, est devenu un pion géopolitique trop important pour être facilement déplacé ou annulé sur le Grand échiquier global tel que dessiné en 1997 par le stratège de l’hégémonie américaine Zbigniew Brezinski.

Croyez-vous que la confrontation Iran versus Israël pourrait reprendre à court terme ?

Certainement. Si un peuple a donné des preuves de son obstination au cours des vingt-cinq siècles précédents, c’est bien le peuple hébreu qui n’en démord jamais. Depuis vingt-cinq ans, l’Iran est directement dans sa ligne de mire. Et l’opération du 13 juin 2025 Lion debout, murement réfléchie et préparée, était censée estomaquer ou pour le moins, fortement déstabiliser les instances dirigeantes du pays – frappes extensives et éliminations ciblées d’une quarantaine de haut dignitaires politiques et militaires ou scientifiques – et même parvenir à la chute du régime. Il n’en a rien été. Et la réponse iranienne a été à ce point vigoureuse, les défenses aériennes d’Israël ayant été rapidement dépassées et les arsenaux [israélo-américains] se vidant à vitesse grand-V, que seule l’intervention non prévue de Washington a finalement mis fin aux hostilités. Mais les choses n’en resteront pas là, c’est certain…

L’un des atouts majeurs du peuple juif, outre son goût inné de la vengeance, est sa persévérance, et plus encore son immarcescible [inoxydable] volonté de puissance qui lui a permis de conquérir des positions prééminentes au sein des oligarchies mondialistes et atlanto-européistes. Au milieu des années 50, Ben Gourion, Premier ministre du tout nouvel État, avait défini des cercles concentriques destinés à garantir la sécurité d’Israël… Une stratégie qui se poursuit depuis lors, allant de l’actuel désarmement du Hezbollah au Liban à la discrète mainmise sur le Sud Soudan – où Tel-Aviv se propose le cas échéant de déporter un million de Gazaouis – en passant par la démolition de l’Irak en 2003… L’Iran est bien entendu inclus dans cette vision et organisation géopolitique. Mais bien entendu ceci n’est qu’un aspect parmi beaucoup d’autres de la vindicte israélienne à l’égard de l’Iran, qui tient sa place et joue son rôle dans la grande rivalité stratégique Est/Ouest, Eurasie contre Atlantisme…

Donc pour ne pas clore ma réponse, oui les choses n’en resteront pas là, mais pourraient prendre une nouvelle tournure. La « destruction de l’Iran », en tout cas sa neutralisation géopolitique et sa réintégration dans le marché mondial de l’énergie sous la houlette anglo-saxonne, pourrait suivre des voies plus subtiles et aussi plus efficaces que des bombardements massifs et l’assassinat ciblé de ses élites.

Vous sous-entendez que le système dispose d’autres moyens que la force brutale pour mettre fin au pouvoir théocratique en Iran ? De quoi s’agit-il exactement ?

Vous n’êtes pas sans ignorer que le 8 août dernier, à Washington, le président Trump a réuni le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, et le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, pour la signature d’un accord devant mettre fin à quarante ans de conflit frontalier. Pour ce faire, l’Arménie devra modifier sa Constitution afin de renoncer définitivement à sa province du Haut-Karabakh, perdue en septembre 2023 à l’issue d’une guerre éclair où les drones de combat israéliens et turcs [les fameux Bayraktar également utilisé par les forces ukrainiennes] ont fait merveille au service de Bakou et du grand frère d’Ankara.

Les termes de l’accord discuté dans la capitale américaine prévoient notamment la mise en place d’un corridor – dit de Zanguezour – afin de relier l’Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan en traversant la province arménienne du Syunik, c’est-à-dire en suivant exactement le tracé la frontière entre l’Arménie et l’Iran ! Ce qui évidemment, si l’on n’est pas complétement aveugle, représente une menace stratégique pour l’Iran… Long de 43 km, ce couloir permettrait de réduire la distance entre la Turquie et l’Azerbaïdjan de 343 km, par rapport à la liaison actuelle via la Géorgie et de gagner un jour sur le transport de fret entre l’Europe et la Chine. Un corridor qui pourrait, rapidement tripler son volume [jusqu’à 11 millions de tonnes de transit] et accroître ainsi de 30% les échanges entre la Chine et l’Union européenne.

Téhéran est bien entendu vent debout contre ce projet, jugeant que ce couloir pourrait constituer une porte d’entrée directe pour Israël et l’Otan dans le Caucase où l’Azerbaïdjan poursuit la consolidation de ses capacités militaires grâce à Tel-Aviv et Ankara. Il modifie en outre l’équilibre géostratégique de la région au profit de la Turquie et au détriment de l’Iran dont les provinces du Nord, Azéries, quoique loyales sont néanmoins travaillées en permanence par des agents étrangers.

Bref, le maintien de la frontière terrestre avec l’Arménie est un enjeu vital pour l’Iran et la voir disparaître serait l’un des moyens utilisables pour l’asphyxier économiquement. En mot, perdre l’accès et le voisinage directs avec l’Arménie signifierait pour Téhéran l’affaiblissement de son influence dans le Caucase et le renforcement de l’axe Ankara-Bakou. Corridor qu’il faut évidemment regarder comme l’un des éléments d’un dispositif plus vaste visant à encercler l’Iran, la Russie et la Chine… Or si « Avec le corridor de Zanguezour, l’Iran est encerclé », nous avons-là un prélude à sa dissolution, et donc à sa disparition en tant que nation libre et sa lente digestion dans le grand chaudron du Nouvel Ordre Mondial ultra-libéral-libertaire.

Comprendre la destruction de l’Iran, Jean-Michel Vernochetéditions Déterna, 152 pages, 21,00 €.

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La convergence des peurs

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Les socialistes sont de retour ! 20 milliards d’euros d’impôts supplémentaires, 28 milliards de dépenses publiques additionnelles, alerte le chroniqueur Pascal Praud dans Le Journal du dimanche. Et cela avec l’assentiment des Républicains... Ces derniers, non contents d’être cocus se font allègrement sodomiser …. Et disent merci !

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Source : le Journal du dimanche 19/10/2025

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samedi, 18 octobre 2025

Trois bonnes nouvelles, deux d’Espagne, l’autre de France

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Michel Festivi 

Les temps sont durs pour les patriotes et les tenants des traditions qui enracinent les hommes dans leurs territoires, et les désillusions tombent comme à Gravelotte, aux pays des wokismes et de l’islamogauchisme. Il est donc plus qu’important de relater et de relayer des bonnes nouvelles lorsqu’elles nous arrivent. Cela n’est pas si fréquent, hélas.

Dans ces mêmes colonnes, je vous avais indiqué qu’un prêtre espagnol, l’abbé Custodio Ballester, avait été poursuivi devant le Tribunal de Malaga, le 1er octobre dernier, pour avoir vertement critiqué l’islam « l’islam radical veut détruire l’occident ». Un autre prêtre, Jésus Calvo, était aussi poursuivi à ses côtés, ainsi que le directeur des médias qui avait relayé les propos en question.

Plusieurs phrases avaient été retenues dans la prévention comme celles d’avoir indiqué que certains prêches dans les mosquées prônaient « l’extermination des infidèles », ou que « l’immigration illégale conduit à un remplacement de population ». Un collectif de lutte contre « l’islamophobie » (sic), dont on sait qu’il s’agit du cheval de Troie des Frères musulmans, avait porté plainte, rajoutant au dossier une tribune du même l’abbé intitulée : « un dialogue impossible », dans laquelle il argumentait que le dialogue était impossible avec l’islam : « L’islam n’admet pas le dialogue : soit vous croyez, soit vous êtes un infidèle », rappelant que dans les pays musulmans : « les chrétiens sont brutalement persécutés et assassinés. De quel dialogue parlons-nous ? » rajoutant : « C’est une chose de ne pas mépriser les gens pour ce qu’ils croient...c’est est une autre de mettre notre foi en hibernation pour qu’elle ne se heurte pas au dogme progressiste et à l’idéologie qui déclare la guerre à notre foi. ». A noter que l’Église d’Espagne, s’était désolidarisée de son abbé, la veulerie à tous les étages.

Non seulement le parquet de Malaga avait décidé des poursuites pénales, pour incitation à la haine, mais qui plus est, lors de l’audience du 1er octobre dernier il avait requis 3 ans d’emprisonnement, rien de moins, contre ce prêtre et ses comparses, qui plaidaient leur droit à la liberté d’expression. Plusieurs associations catholiques soutenaient les prévenus, une pétition avait recueilli plus de 25000 signatures, en France l’anthropologue du CNRS, Florence Bergeaud-Blackler avait pris position pour l’ecclésiastique, fustigeant une société « charia-compatible » qui entend interdire le blasphème. En Espagne comme parti politique, seul Vox était monté clairement au créneau, le parti populaire, une sorte de LR français, ne s’était guère manifesté en faveur des poursuivis. Lâcheté en deçà et au-delà des Pyrénées.

La décision vient d’être rendue, et tous les prévenus sont relaxés. Même si le Tribunal se croit contraint - (le politiquement et le religieusement correct obligent) -, de préciser que les propos incriminés ont pu « être malheureux », on se demande bien pourquoi ; la juridiction admet que cela ne constitue pas un délit d’incitation à la haine : « l’intention de promouvoir ou d’inciter à la haine n’est pas prouvée avec la force nécessaire du droit pénal, ni à provoquer des actes hostiles ou discriminatoires ».

Autre nouvelle roborative, la mise en échec de la loi soviétique espagnole sur « la mémoire historique », loi liberticide qui entend brimer les libertés de dire, d’écrire et de penser. Le Tribunal Suprême espagnol vient d’annuler une décision de la province de Séville de 2016 (alors socialiste), de retirer à un ancien ministre franquiste, José Utrera Molina, la médaille d’or de la ville qu’il avait reçu en 1969. Cette décision était d’autant plus scandaleuse et immonde, qu’Utrera, né en 1926, n’avait pu et pour cause participer aux combats de la guerre civile. Lors de cette décision des plus liberticide, le parti populaire s’était une nouvelle fois roulé dans la fange en s’abstenant indignement, c’est sa marque de fabrique. Décidément, que ce soit à Madrid ou à Paris, la démission devant les gauches est une marque de fabrique des « droites » molles. 

Enfin, en France, le film Sacré Cœur, dont les affiches avaient été censurées par les réseaux de diffusion de la SNCF et de la RATP, connait un succès inespéré. Sorti sur les écrans le 1er octobre, dans très peu de salles initialement, il a déjà atteint le chiffre de plus de 120 000 spectateurs, pour trois semaines de diffusion. Cette docu-fiction sur les premières apparitions du Christ à Marguerite-Marie Alacoque, jeune religieuse de la Visitation, au monastère de Paray-le-Monial, entrecoupée de témoignages actuels des plus saisissants, remplit les salles. Décédée en 1690, à 43 ans, Marguerite-Marie sera proclamée Sainte, par le Pape Benoit XV. Refusé dans le métro, ce film cartonne en France et va bientôt pouvoir être vu en Belgique. De 156 salles initialement, il a été diffusé dans 356 salles supplémentaires, il atteint la note de 4,5 étoiles sur 5 sur AlloCiné, les commentaires sont dithyrambiques. Si vous avez la possibilité de le voir, allez-y.

Les peuples résistent à leur anéantissement programmé, on comprend pourquoi les tenants de la déshumanisation débridée, se montrent de plus en plus virulents et actifs.  

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Nier la biologie, c’est quitter la science pour la liturgie

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Peggy Sastre, docteur en philosophie et journaliste scientifique s’entretient avec Eléa Cauvin, du Figaro, de son dernier ouvrage – Sexe, science & censure – sur le fait que la science universitaire notamment revient sur le concept d’homme et femme tel que nous l’enseigne la biologie. Avec la théorie du genre et autres fadaises, l’université, nous dit Peggy Sastre abandonne les rives de la science pour aborder celui de la liturgie. Il est temps de s’en remettre de nouveau au réel. Un réel que nous rappellent, comble de l’ironie, Vladimir Poutine et Donald Trump.

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Source : Le Figaro 18/10/2025

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La cuisine française serait-elle d’extrême droite ?

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Robert Spieler

On en apprend tous les jours. Un article de Télérama, publié le 3 octobre 2025, fusille à bout portant l’émission de M6 « La meilleure cuisine régionale, c’est chez moi ». Les chefs Norbert Tarayre et Yoann Conte sillonnent le territoire à la recherche des meilleurs restaurants de cuisine française. Un affreux « périple aux saveurs passéistes et au fumet nationaliste », selon le magazine télé bobo. Et puis, les deux chefs n’auraient que le mot “tradition” à la bouche. « Peu de chances de croiser mangeur de tofuet autre homme sojaque les viandards d’extrême droite fustigent sur les réseaux », s’indignent les journalistes du gauchiste Télérama. Ceux-ci se moquent d’un certain Théo qui a l’idée saugrenue de cultiver l’endive « comme ses parents et grands-parents avant lui » ou un autre producteur dont le pain de campagne à la moutarde mériterait d’être mis « à la carte des estaminets du Puy du Fou ».

Sollicité à donner son avis, un rédacteur du Monde, auteur d’un livre sur le racisme des « jeunesses blanches », donc un expert sur le plan culinaire, commente sobrement : « C’est la valorisation d’une France moyenâgeuse, d’une virilité chevaleresque ». Boulevard Voltaire nous invite à poursuivre le chemin chez les fous. En 2021, une chercheuse du CNRS expliquait que la « blanchité alimentaire » participait à « renforcer la blanchité comme identité raciale dominante ». En juin dernier, un professeur de Boston s’en prenait au guide Michelin et lui reprochait d’encore trop mettre en valeur la cuisine européenne, malgré un salutaire « mouvement de décolonisation de l’alimentation en repensant l’héritage colonial du pouvoir ». En juillet 2025, le Monde y était allé de sa dénonciation, quant au contenu du CAP Cuisine, dont les enseignements seraient « en décalage avec les tendances gastronomiques ainsi que les enjeux environnementaux et humains contemporains ». L’article s’était ému de la présence de protéine animale dans la majorité des plats traditionnels, mais aussi, et surtout, de recettes « centrées sur le patrimoine français ». Voilà que ces fous furieux en sont à vouloir la déconstruction de notre cuisine traditionnelle ! Une cuisine trop française, une cuisine trop blanche... En 2018, l’hebdomadaire Télérama avait publié son « palmarès des 11 meilleurs kebabs de Paris ». C’est ce qu’on appelle un magazine enraciné.

Source : Rivarol 15/10/2025

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Le journal du chaos

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vendredi, 17 octobre 2025

"Darmalin", l’ambitieux prêt à tout qui personnifie à merveille les LR d’hier ou d’aujourd’hui

Loi immigration : Gérald Darmanin a proposé sa démission qui a été  "refusée" par Emmanuel Macron

Synthèse nationale

Pascal Praud a bien des qualités, journalistiques et sans doute humaines. Il a, en particulier, l’immense mérite de soumettre à débat des sujets qui, sans lui et les grands médias dans lesquels il officie, ne seraient abordés (et encore) que sous l’angle du politiquement correct. Cependant, son tropisme sarkozyste le conduit parfois à ne pas voir ou vouloir voir ce qui pourtant crève les yeux.

Ainsi, mardi dernier, 14 octobre, dans l’heure des pros 2, il a, une nouvelle fois, fait l’éloge de Gérald Darmanin, le ministre de la Justice démissionnaire puis reconduit. « S’il y en a un que je trouve extrêmement habile, toujours et tout le temps, a-t-il déclaré à l’antenne, c’est (lui). C’est un vrai homme politique. Il sait faire de la politique. C’est un professionnel de la politique ».

Si l’on part du principe que faire de la politique consiste à dire tout et son contraire, à soutenir un jour ceux que l’on dénonçait auparavant avec vigueur, à s’employer uniquement à surnager, à s’adapter en permanence, au gré des circonstances, à se donner une image trompeuse pour mieux atteindre ses objectifs pour soi-même, alors l’opinion qu’a Pascal Praud de Gérald Darmanin est la bonne.

L’homme, issu de LR et surnommé à juste titre "Darmalin" par ses ex-"amis", est en effet l’un de ses ambitieux autocentré, dont les dents acérées rayent les parquets lustrés de la République et qui sont prêts à beaucoup pour réaliser leur plan de carrière. Aujourd’hui, il joue le serviteur fidèle d’Emmanuel Macron. Il affecte de prendre de la hauteur et fait la leçon à Gabriel Attal, coupable d’avoir pris ses distances avec le président de la République. Dans un courrier qu’il a adressé, il y a quelques jours, à l’ancien Premier ministre devenu secrétaire général du mouvement macroniste (mais de moins en moins), on peut lire en effet : « Sans renier aucune de mes convictions (sic), je me mets (…) en retrait de toute activité partisane et prends dès aujourd’hui congé de mon engagement au sein de Renaissance (…). Je veux cependant vous dire deux vérités que j’ai déjà eu l’occasion d’exprimer. La première est que, quels que soient les désaccords d’appréciation avec le président de la République, ils ne peuvent être exprimés publiquement par le mouvement qu’il a lui-même fondé. Deuxièmement, les aventures individuelles et prématurées à l’élection présidentielle ne peuvent mener qu’à l’élimination collective dès le premier tour : la responsabilité de ceux qui feront ce choix sera immense ».

Cette profession de foi macroniste est d’autant plus "admirable" qu’il y a un peu moins de neuf ans, en janvier 2017, le même, alors secrétaire général adjoint de LR, écrivait (fort justement, d’ailleurs) à propos d’Emmanuel Macron (pas encore président), dans une tribune publiée par l'Opinion (cliquez ici) : « Macron caméléon, Macron le paradoxe, Macron le démagogue (…) ne détaille rien, ne précise rien, ne stabilote rien. Il ne sort jamais de l’ambiguïté. Il promet tout, finance tout, rembourse tout. (…) C’est Noël avant l’heure. (…) Il s’intéresse aux citoyens de la mondialisation heureuse. Il est le candidat de ceux qui réussissent et de ceux qui vont réussir. Mais derrière ce populisme, se cache le drame de la France : celui de ne pas dire la vérité aux Français, de ne pas faire de réformes, de ne pas préciser ses intentions. C’est la fin de la Ve République telle qu’on la connaît : M. Macron n’aura pas de majorité, ou alors de circonstances, et cela durera ce que dure les amours de vacances. Loin d’être le remède d’un pays malade, il sera au contraire son poison définitif. Son élection, ce qu’au diable ne plaise, précipiterait la France dans l’instabilité institutionnelle et conduira à l’éclatement de notre vie politique (…) ».

C’est ce « caméléon », ce « démagogue », ce « poison définitif » pour la France que Gérald Darmanin défend aujourd’hui auprès de Gabriel Attal ; au moment même où les députés de son ancien parti trahissent leurs électeurs en apportant leur soutien au gouvernement Lecornu II, otage consentant des socialistes ! Reconnaissons que la simultanéité des deux événements ne manque pas de sel et nous en dit beaucoup sur ce que sont vraiment les Républicains, et ce que vaut leur parole politique…

10:28 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Décès de Roland Favre, militant fidèle de la cause nationale...

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Roland Favre, fidèle militant de la cause nationale depuis de nombreuses années, vient de nous quitter, le 30 septembre dernier, dans sa 82e année

ll était né à Dijon,  avait commencé par travailler à la SNCF, puis ensuite dans la vente de vins. C'était un épicurien, grand amateur de chansons françaises, et fervent défenseur des animaux, mais surtout un esprit curieux, fin connaisseur de la politique française et de notre famille d'esprit, un autodidacte féru d'histoire ayant le sens de l'honneur...

Il avait milité de nombreuses années au Front national (dont il fut longtemps un des responsables pour le Val de Marne), puis au MNR.

C'était un ardent patriote, nous ne l'oublierons pas Semper fidelis.

10:07 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Guerre calendaire

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

La France s’enfonce dans le déclin. Cela n’empêche pas certains de développer une vision fondamentaliste de la laïcité. Ces irresponsables démontrent par leurs agissements leur futilité au CSEN. Instance consultative, le Conseil supérieur de l’Éducation nationale (CSEN) réunit les syndicats représentatifs du monde enseignant (personnels de direction, professeurs, parents d’élèves, étudiants et lycéens).

Le 1er octobre 2025, le syndicat majoritaire dans l’enseignement primaire, la FSU – SNUIPP (Fédération syndicale unitaire – Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC) y dépose un amendement approuvé par 44 voix et seulement 7 contre ! L’instruction s’effondre dans tous les niveaux de classe, y compris dans les établissements privés sous contrat, à cause de la persistance de funestes lubies « pédagogogistes », mais il y a d’autres priorités urgentes. Cette formation syndicale mène en effet un combat déterminant pour l’avenir de l’école : remplacer la dénomination des vacances de la Toussaint et de Noël par « vacances d’automne et de fin d’année ». Ce brillant syndicat qui a dû longuement cogiter pour rédiger ce texte aberrant, pense que les noms actuels des fêtes « n’ont pas leur place dans le calendrier de l’école républicain ». Il entend mieux faire respecter la laïcité.

Si le syndicat étudiant UNI (Union nationale interuniversitaire), classé à droite, a aussitôt lancé une pétition (1) qui aurait attiré environ 20 000 signatures, le ministère de l’Éducation nationale ne l’a pas retenu au grand dam des héritiers d’Émile Combes (1835 – 1921) ! Ce président du Conseil de 1902 à 1905 conduit une féroce politique anti-chrétienne. Il organise le fichage général des fonctionnaires réputés catholiques, en particulier les officiers (la tristement célèbre « Affaire des fiches »).

L’initiative de la FSU – SNUIPP reçoit un accueil assez favorable. Secrétaire générale de la FEP (Formation et Enseignement privés) – CFDT, Valérie Ginet assure que « ce changement pourrait permettre à tout le monde de se sentir inclus ». Pour Grégoire Ensel, vice-président de la FCPE (Fédération des conseils de parents d’élèves), cette modification sémantique « est un symbole important qui rappelle la laïcité de la République ». Le syndicat des anciens instituteurs réalimente de vieilles demandes fantasques.

Dès février 2013, Jacques Attali proposait de renommer Noël et Pâques par la « Fête des enfants » et une grotesque « Fête de la liberté ». Savait-il que Pâques (avec un s final) marque la résurrection du Christ chez les chrétiens ? En revanche, Pâque (sans le s) rappelle aux juifs la sortie d’Égypte sous la direction de Moïse. Cette « Fête de la liberté » orwellienne entérinerait-elle l’endettement bancaire colossal des États et des peuples européens ?

Toujours en 2013, quelques mois plus tard, en septembre, une certaine Dounia Bouzar, anthropologue de son état, membre de 2003 à 2005 du Conseil français du culte musulman, ensuite admise à l’Observatoire de la Laïcité lié aux services de Matignon, suggérait de retirer deux fêtes chrétiennes fériées pour une fête juive, Yom Kippour, et une autre musulmane, l’Aïd. Elle ne faisait que répéter une suggestion saugrenue de la candidate Verte à l’élection présidentielle de 2012, Éva Joly, qui n’en manquât jamais !

L’intention de ces individus demeure bien floue. Doit-on rendre fériés des événements festifs juifs et musulmans ou bien laïciser tous ces jours légaux de repos ? S’il faut en introduire d’autres qui mentionnent d’autres religions, pourquoi se limiter au monothéisme ? L’hindouisme, le bouddhisme, le sikhisme, l’animisme ont eux aussi droit à leurs jours d’arrêt au nom de la sempiternelle lutte contre toutes les discriminations. D’autres rêvent en revanche de tout laïciser.

Par un tweet à la date du 24 mai 2023, Éric Piolle, maire Vert de Grenoble et grand allié de l’extrême gauche, écrivait : « Supprimons les références aux fêtes religieuses de notre calendrier républicain. Déclarons fériées les fêtes laïques qui marquent notre attachement commun à la République, aux révolutions, à la Commune, à l’abolition de l’esclavage, aux droits des femmes et des personnes LGBT. » Sa déclaration nécessite deux réponses. S’il veut célébrer la Commune, Éric Piolle serait-il prêt à honorer la mémoire de Raoul de Bisson (1812 – 1890). Avant de devenir général de la Commune de Paris en 1871, ce royaliste légitimiste français lutte aux côtés des carlistes espagnols, puis avec les Bourbons-Siciles contre les Chemises rouges garibaldiennes. Le maire de Grenoble accepterait-il aussi de saluer la mémoire de l’aïeul des nationalistes-révolutionnaires, Louis Auguste Blanqui ?

Dans son tweet, Éric Piolle évoque « notre calendrier républicain ». L’édile grenoblois égrènerait-il son temps personnel en fonction de ventôse, de germinal, de fructidor et de brumaire comme La Libre Pensée qui utilise le véritable calendrier républicain en vigueur de 1792 à 1806 dans ses publications imprimées ? Il est étonnant qu’un décroissant anti-productiviste supposé se félicite de l’existence de la décade, la semaine de dix jours, ce qui peut représenter par rapport à la semaine actuelle un gain notable de productivité. L’actuel calendrier n’est pas républicain. Ses origines sont chrétiennes avec, pour point de départ, la naissance présumée de Jésus. Certes, on efface déjà la source religieuse en la remplaçant par une soi-disant « ère commune ». Foutaise ! Les mêmes s’indignent encore quand Donald Trump change le golfe du Mexique en golfe de l’Amérique…

Le calendrier européen procède de l’incroyable combinaison pagano-chrétienne. Des catholiques, plus ou moins de fraîche date, dénient néanmoins cette réalité historique, fruit du syncrétisme propre à la dynamique des spiritualités. En outre, 2025, date chrétienne, s’inscrit dans une semaine riche en divinités romaines. En français, mardi est le jour de Mars, le dieu de la Guerre. Le mercredi est le jour de Mercure, dieu du Commerce et du Voyage. Le jeudi est le jour de Jupiter, le roi des dieux, etc. En anglais, on retrouve l’équivalence partielle avec un autre panthéon, celui des divinités germano-nordiques : Tuesday est le jour de Tyr. Thursday est le jour de Thor. Leurs pendants allemands sont Dienstag et Donnerstag. Quitte à laïciser le calendrier, pourquoi se limiter aux fêtes ? Et les jours, parbleu ! À quand donc un Robert-Badinter-di, une Simone-Veil-di ou un Jacques-Mesrine-di ?

Cette fâcheuse tendance ne se limite pas aux fêtes du calendrier. Elle affecte le nom des communes. Par exemple, dans le département de l’Allier, la commune d’Yzeure intègre désormais celle de Saint-Bonnet-et-Saint-Jean. Faudra-t-il retirer le saint de Saint-Raphaël, de Saint-Nazaire ou de Saint-Denis sous le prétexte d’inclusivité ?  

Le syncrétisme pagano-chrétien sous-tend toute la civilisation européenne d’expression romane – gothique (germano-nordico-helléno-latine) avec des moments fastes tels le Beau Moyen Âge, la Renaissance, voire la Révolution française éprise de Sparte et de Rome. Dans Le Figaro du 27 mars 2024, l’historien médiéviste Philippe Walter désigne la quête du Graal comme le thème de convergence entre les diverses variantes du christianisme et les polythéismes natifs. Pour lui, « le saint Graal est inhérent à la chrétienté occidentale (il est inconnu des orthodoxes). Il appartient à ce que j’ai appelé la ” mythologie chrétienne ”, un ensemble de croyances, de récits et même de superstitions extérieures au christianisme, mais qui ont fini par s’introduire en lui au point d’en être indissociable. La Réforme protestante remettra de l’ordre là-dedans et c’est sans doute l’une des causes de la disparition provisoire du saint Graal et de sa légende à partir du XVIe siècle ».

Il n’est donc pas anodin de vouloir changer la dénomination des fêtes traditionnelles et des lieux de vie communautaires européens. La déconstruction wokiste s’incruste trop en Europe. Une éradication radicale des méfaits de la Modernité s’impose plus que jamais !        

Salutations flibustières !

(1) NDLR : la pétition de l'UNI cliquez ici

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°170, mise en ligne le 16 octobre

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Sarah Knafo, ce vendredi à 11 h, aux Grandes Gueules, sur RMC

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jeudi, 16 octobre 2025

Samedi 15 novembre, La Roche-sur-Yon : salon du livre de Noël

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Naufrage du macronisme et déshonneur des politiques

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Les dix derniers jours ont donné aux Français le spectacle tragique d’un monde politique en vase clos, qui ne s’occupe plus du sort des citoyens. Ce marasme est révélateur d’un problème anthropologique et civilisationnel où les enfants rois sont finalement devenus adultes. Jacques Le Goff, sociologue et philosophe dans un entretien avec Alexandre Devecchio du Figaro, nous livre les raisons qui nous ont amené à cette disparition du politique et la pauvreté intellectuelle de ses représentants.

Livre la suite ICI

Source : Le Figaro 16/10/2026

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Les trahisons des LR viennent de très loin, petits rappels historiques 

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Michel Festivi 

Nous venons d’assister en direct, à un spectacle des plus affligeants. Alors que les élus LR n’avaient eu de cesse de refuser, la main sur le cœur, tout accord électoral même de simple second tour avec le RN, prenant prétexte que le programme dudit RN préconisait la suspension ou l’abandon de la loi Dussopt sur les retraites, votée dans la douleur en 2023 ; ces mêmes élus LR viennent d’abdiquer d’un coup d’un seul, et pour ne pas à avoir repasser devant les électeurs, en soutenant désormais le gouvernement Lecornu II, qui justement entend suspendre l’application de cette loi, uniquement pour ne pas être censuré. Après s’être dissous dans le macronisme, les élus LR se sont liquéfiés dans le socialisme.

Cette toute dernière trahison de leur électorat n’est pas la première. C’est même la marque de fabrique des notables LR et de leurs prédécesseurs, UMP, RPR et autres appellations confondues. Depuis au moins 1981, ce parti politique mystifie ses électeurs, en leur faisant croire qu’il appliquerait un programme de droite arrivé au pouvoir, alors qu’il n’a porté sur les fonts baptismaux, quasiment que des lois qui ont toujours renforcé les gauches dans leur ensemble. Petit retour en arrière, qui me paraît de la plus grande utilité, tant les français ont la mémoire courte, comme l’avait déjà proclamé un Maréchal de France.

En avril -mai 1981, le candidat Chirac ne parvient pas en finale. Aussitôt, il demande à ses équipes de faire barrage à Valéry Giscard d’Estaing et fait voter Mitterrand, pensant que ce dernier ne durerait pas et qu’il pourrait rapidement s’installer à l’Élysée, on connaît la suite. VGE a décrit dans le troisième tome de ses mémoires politiques tous les détails de cette affaire, même si VGE avait beaucoup à se faire pardonner, il était préférable à Mitterrand. En 1985, le RPR d’alors bâtit un programme extrêmement droitier, à faire pâlir celui du FN de Jean-Marie Le Pen. À peine arrivé à Matignon en mars 1986, Chirac abandonnait la plupart des mesures préconisées, et se rendait en rase campagne à tous les oukases de la gauche après l’affaire Malik Oussekine. Mitterrand sera réélu.

Alors que Chirac avait un temps fustigé l’Europe de Bruxelles (discours de Cochin), il se range inconditionnellement dans le camp des européistes les plus virulents, et fera voter « oui » au traité de Maastricht en 1992, on connait la suite. En 1998, la droite RPR et UDF avec les élus FN, emportent la majorité dans plusieurs Conseils régionaux. Des accords de gouvernances régionales sont trouvés. Aussitôt, les éléphants du RPR et de l’UDF, Chirac en tête, menacent ceux qui les ont promus. Charles Fillon en fera notamment les frais, la gauche minoritaire s’empare des exécutifs régionaux, elle n’en demandait pas tant.

Je ne vous parle même pas des deux mandats chiraquiens de 1995 à 2007, qui n’ont été qu’une séquence radicale socialiste, qui n’avait rien à envier aux politiques de gauche. Jean Marie Le Pen avait eu à cet égard une formule heureuse, il disait que Chirac avait repeint son parti aux couleurs du travaillisme. Fort de vouloir imposer la rupture avec ce magma informe, Nicolas Sarkozy est élu, après avoir siphonné les voix de l’électorat FN, comme il s’en vantait. Aussitôt installé, et au lieu d’utiliser « le karcher », il nomme Kouchner, Fadela Amara, Rama Yade, Éric Besson, ministres. Patrick Devedjian un fidèle parmi les fidèles de Sarkozy fustigera que : « l’ouverture aurait pu aller aussi jusqu’aux sarkozistes ». On connait la suite, la rupture sera très vite oubliée, et Sarkozy pour avoir trahi son électorat sera battu par le calamiteux François Hollande. Patrick Buisson dans La cause du peuple, avait repris toute l’histoire de ces renoncements et trahisons. En 2007, Nicolas Sarkozy a perfidement fait adopter le traité de Lisbonne, en bafouant le résultat du referendum de 2005, à l’origine de beaucoup de nos malheurs d’aujourd’hui, de notre paralysie législative, de notre perte de souveraineté.  

Depuis l’arrivée du macronisme en 2017, de très nombreux LR ont rejoint les rangs de l’actuel président de la république, comme Éric Woerth et bien d’autres. Mais avec Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, on allait voir ce que l’on allait voir. De très nombreux électeurs ou anciens électeurs LR s’y sont laissés prendre une fois de plus, aux rodomontades et haussements de mentons. Mais pour conserver leur plat de lentilles, les députés LR sont allés à la soupe, une fois de plus. La trahison est consubstantielle aux dirigeants LR, c’est même à ça qu’on les reconnaît.

Il faut souligner ici le courage politique qu’a eu Éric Ciotti, car il avait beaucoup à perdre en quittant son poste de président des LR, et en rejoignant une alliance avec le RN, ceux qui l’ont bravement suivi ont fait preuve de rectitude morale et politique. Sa ligne politique s’en trouve aujourd’hui renforcée, par les dernières félonies de ses anciens compagnons. L’union des droites ne se fera pas tant qu’il existera un embryon LR suffisamment nocif. Il appartient désormais à l’électorat LR, où à ce qu’il en reste, de déserter en masse, et de voter pour d’autres candidats ou partis, les droites de conviction n’en manquent pas entre Marine le Pen, Éric Zemmour ou Marion Maréchal. En tout cas, il est plus que risible d’entendre des sénateurs LR ou des eurodéputés LR comme François-Xavier Bellamy, prétendre que s’ils étaient députés ils voteraient la censure. Quand son poste alimentaire n’est pas en jeu, la parole forte est facile.

J’ai sans doute oublié de nombreuses félonies, tant la liste des forfaitures est longue, le lecteur m’en excusera. Il faudra combien de jours, de semaines, de mois, pour que cet électorat LR s’évapore, et quitte les rivages nauséabonds de la fourberie politique ? En tout cas, si la France a aujourd’hui une dette abyssale, le plus fort taux d’imposition des pays de l’OCDE, une immigration illégale massive, une insécurité galopante, elle le doit, en grande partie, aux politiques de ceux qui se réclament des LR, et qui n’ont jamais voulu réellement rompre avec le socialisme ou le macronisme, ce qui est finalement, la même chose.

00:25 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 15 octobre 2025

En Corse, les lycéens se rassemblent pour défendre le calvaire de Quasquara

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En Corse, des lycéens se sont rassemblés devant des lycées et la préfecture, pour protester contre le jugement du tribunal administratif ordonnant le retrait d'un calvaire dans la commune de Quasquara.
 
"La croix est un emblème de notre culture, de notre histoire et de notre identité, elle est le reflet de nos racines et du lien que nous entretenons avec nos anciens et notre terre, insiste un jeune homme. Nous demandons que la croix de Quasquara reste en place."
 
Avant de scander la formule inscrite sur une banderole dressée derrière lui : "Terra corsa, terra cristiana !"

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Gouvernement d’imposture, opposition de lâches : la République des vendus

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Ce mardi à l’Assemblée nationale, Sébastien Lecornu, le valet d’Emmanuel Macron, a lu sans conviction la feuille de route d’un gouvernement d’imposture, né d’un marchandage honteux entre les débris du PS et les lâches de LR. Rien de nouveau sous le soleil pour la Macronie : la survie politique à tout prix, au mépris du peuple français.

Le Parti Socialiste vend son agonie contre quelques miettes : la promesse creuse de « suspendre » la réforme des retraites et d’épargner l’Assemblée d’un nouveau 49.3. Ces zombies n’existent plus que pour servir de caution de gauche à un pouvoir honni. Quant aux Républicains, ils s’accrochent pathétiquement à leurs sièges, prêts à toutes les compromissions pour éviter une dissolution qui les renverrait au néant électoral.

On comprend pourquoi : une quinzaine de leurs députés doivent leur mandat à la bienveillance de l’extrême-gauche lors des désistements du fameux « front républicain » de 2024 face au RN. Autrement dit, ces pseudo-droitiers doivent leur survie politique à Mélenchon et consorts ! Sauf que la situation politique a évolué et ces basses combines ne devraient pas se reproduire en cas de retour aux urnes.

Macron tire les ficelles, Lecornu exécute, le PS et LR rampent. Et pendant ce temps, les Français subissent l’insécurité, la submersion migratoire, la destruction économique et la honte internationale.

Assez de ces marchands de tapis, de ces notables ventrus qui trahissent la Nation pour un poste, une indemnité ou un rond de serviette dans un ministère ! Le Parti de la France appelle à balayer sans pitié cette clique de crapules, à mettre à terre ce régime vermoulu et à rendre enfin le pouvoir au peuple français.

16:15 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

À L'OCCASION DE LA SORTIE DU NOUVEAU LIVRE D'ERIC ZEMMOUR : UN GRAND ENTRETIEN DANS LE "JDNEWS" D'AUJOURDHUI

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mardi, 14 octobre 2025

Badinter au Panthéon, une comédie profanatrice

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Éric Delcroix

Éric Delcroix est juriste, essayiste et écrivain, auteur de Droit, conscience et sentiments. Dans cette tribune, il évoque l’entrée au Panthéon de Robert Badinter, qu’il a connu en tant qu’avocat.

Polémia

Vendredi 10 septembre, en soirée, s’est déroulée la fausse entrée de feu Robert Badinter au Panthéon. Cette cérémonie, présidée par le président de la République, s’est tenue en présence de la veuve et de la famille du défunt. Nos dirigeants ont voulu faire une icône de celui qui a aboli la peine de mort en France, dont nos Républiques avaient été, il est vrai, trop prodigues (1793… 1944… 1962…). Notons que, contrairement à la rumeur persistante, Badinter n’a nullement dépénalisé l’homosexualité, celle-ci l’ayant été dès notre premier Code pénal, en 1791 : il a seulement aligné le détournement de mineur pédérastique sur celui des hétéros. Mais mon propos est ici de dénoncer cette cérémonie, à laquelle se pressait tout le gratin républicain et mondain de l’heure, en ce qu’elle avait de détestablement grotesque.

Tout d’abord, que signifiait l’instrumentalisation solennelle d’un cercueil vide, porté tout au long de la rue Soufflot par des gardes républicains, puisque la famille du défunt ainsi honoré n’avait pas voulu que la dépouille de l’ancien garde des Sceaux quittât le cimetière de Bagneux (où sa tombe a été scandaleusement profanée par on ne sait quel odieux imbécile) ? Certes, il y a un précédent, savoir le cas de l’artiste de music-hall (à chacun ses héros…) Joséphine Baker, dont les héritiers n’ont pas voulu non plus que le corps soit distrait de la tombe où elle repose depuis des décennies. Depuis quand a-t-on besoin d’un cercueil pour aller inscrire, avec la gravité qui sied, le nom d’un mort sur un cénotaphe ? Cela me paraît indigne, ce que la famille Badinter, assistant à l’hommage ambigu, n’a apparemment pas ressenti comme tel…

Ensuite, il m’est apparu choquant de voir les marches du Panthéon recouvertes d’un gigantesque tapis figurant le drapeau français bleu-blanc-rouge, drapeau passant ainsi de « l’étendard sanglant » de la Marseillaise à l’état détestable de paillasson républicain. Illustration de ce sens commun qui se perd dans les plus hautes sphères du pouvoir et de la pétaudière qui rayonne désormais du palais de l’Élysée. Il est vrai que Jean Zay, panthéonisé lui-même en 2015, ne voyait dans notre drapeau national qu’un « torche-cul ». Que l’on soit ou non habité par la mystique républicaine, on ne peut pas oublier aussi légèrement tous les soldats français et autres citoyens héroïques morts sous les trois couleurs.

Nous avons ainsi assisté, diffusée par les télévisions, à une comédie profanatrice de la mémoire d’un défunt porté dans un cercueil vide et du respect dû au drapeau national. Au passage de cette boîte, contenant sans contenu, les badauds applaudissaient le néant, qui peut donc avoir de l’emphase. J’espère ne pas avoir été le seul à voir que le roi, comme dans le conte d’Andersen, était nu… Le sens commun, le bon goût et le sens du sacré semblent avoir totalement disparu de notre République en capilotade.

Je détestais celui qui fut mon confrère Badinter, contre qui j’ai croisé le fer deux fois au prétoire et qui n’avait pas un comportement franc, mais qu’il repose en paix dans son cimetière de banlieue. L’inscription de son nom au Panthéon, dont on aurait bien pu se passer, ne justifiait pas qu’il fût, ainsi que notre drapeau, utilisé dans un cérémonial ridicule et en soi profanateur.

Source Polémia cliquez ici

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Il serait grand temps de passer enfin à l’union des droites, franchement et sans complexe

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Michel Festivi 

Un tout récent sondage de l’Ifop publié pour le magazine Valeurs Actuelles, vient confirmer ce que les analystes sérieux nous disent depuis des mois, les français dans leur majorité se déclarent favorables à la formation d’un gouvernement de coalition des droites associant les LR, le RN et Reconquête. (52%).

Mais le plus intéressant, c’est que dans le détail, l’électorat LR y est favorable à 82%, celui du RN à 89%, tout comme celui de Reconquête. Même ceux qui soutiennent Renaissance, n’y serait pas hostile à 41%. Cette volonté grandissante des électorats, se heurte de plein fouet aux querelles des états-majors et des égos surdimensionnés des chefs de Parti, notamment des LR et du RN. On peut sans craindre d’être démentis, regretter un fossé existant entre les appareils et les électeurs, préjudiciable à ces derniers.

Prenons des exemples concrets. Lors de l’élection législative partielle dans la 1ère circonscription du Tarn-et-Garonne, où la députée sortante UDR (ciottiste), avait été invalidée par le Conseil constitutionnel, le candidat UDR soutenu par le RN s’est retrouvé à l’issue du 1er tour en tête devant la candidate socialiste, mais soutenue aussi par la candidate LFI, arrivée 4ee, qui appelait à faire barrage « à l’extrême droite ». Cependant, le candidat LR en 3e position, conseiller départemental, n'avait traitreusement donné aucune consigne de vote, ce qui a entraîné la juste colère d’Éric Ciotti, qui a fulminé que les LR entendaient faire passer la gauche. Heureusement, les électeurs de droite ont été plus intelligents, et ont élu à 52%, Pierre-Henri Carbonnel de l’alliance UDR-RN.

Bruno Retailleau, courageusement, avait de son côté déclaré : « pas une voix pour la gauche », à croire que cela lui faisait « mal au cœur », d’appeler clairement à voter pour un UDR soutenu par le RN. La gauche n’a jamais eu ces pudeurs de jeunes filles bien au contraire, et sait à chaque fois se rassembler, quelles que soit les couleurs, pour le candidat de son camp le mieux placé.

En contrepoint, on indiquera que les tergiversations de Marine le Pen, où d’aucuns au RN, n’ont pas non plus le mérite de la clarté. Interrogée à plusieurs reprises, la patronne du RN, multiplie les déclarations alambiquées « ni droite, ni gauche », qui ne font pas avancer l’union des droites, pourtant plébiscitée à 89%¨par son propre électorat. Marine le Pen en se félicitant de la victoire de Pierre-Henri Carbonnel a fustigé « la tambouille politicienne des partis du système ». Elle et ses lieutenants devraient pourtant réfléchir à leurs éléments de langage parfois dévastateurs du « ni droite ni gauche » incompréhensibles pour beaucoup.

Certes, dans bien des régions, le RN a récupéré un électorat qui était traditionnellement acquis à la gauche, mais à une gauche patriote et non islamisée d’alors. Cet électorat populaire ne se retrouvant plus ni dans le PS, ni dans le PCF, ni encore moins dans LFI, ces partis ayant complètement abandonné les français qui souffrent, pour capter la clientèle des banlieues et des zones de non droit. Néanmoins, cet électorat populaire entend être défendu par des partis patriotes, souverainistes, il est grand temps que ces mouvements entendent la volonté populaire et la traduisent sans faille, dans les combats politiques qui vont être de plus en plus âpres.

Pierre-Henri Carbonnel, agriculteur de 35 ans, a justement fait remarquer que : « nous sommes dans un département très représentatif de la France, à la fois très rural et très urbain, grâce à la ville de Montauban, et souvent, les résultats du Tarn-et-Garonne sont très proches de ceux du national. »

Les prochaines échéances, et elles risquent d’être proches, nous apporteront une réponse. Dans les années 1980, les anciens s’en souviendront, Philippe Malaud alors président du CNIP avait lancé un slogan des plus roboratifs « Pas d’ennemi à droite ». A plus trente ans de distance, il reste toujours d’actualité.  

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Grande-Bretagne : un rapport choc appelle à la remigration de deux millions de migrants illégaux

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Source Breizh info cliquez ici

Un vent de rupture souffle au Royaume-Uni. Après des années d’immigration incontrôlée, de scandales liés aux hôtels pour migrants et d’impuissance politique chronique, un document de 113 pages fait trembler Westminster. Intitulé Mass Deportations: Legitimacy, Legality and Logistics, ce rapport, publié par le mouvement Restore Britain fondé par le député indépendant Rupert Lowe, propose ni plus ni moins que le renvoi massif de près de deux millions de migrants illégaux.

L’étude, dirigée par Harrison Pitt, Senior Policy Fellow du mouvement et éditorialiste au European Conservative, n’est pas un manifeste de colère mais une feuille de route, détaillée, chiffrée, et d’une froide précision bureaucratique. L’objectif : « restaurer la souveraineté du pays et la confiance des Britanniques dans l’État ».

Un diagnostic implacable : un pays submergé

Le rapport dresse un tableau alarmant.
Selon les estimations croisées de l’Observatoire de Migration d’Oxford et de Thames Water, le nombre d’immigrés illégaux en Grande-Bretagne serait compris entre 1,8 et 2 millions, dont près d’un sur treize à Londres.
À peine 4 % des arrivées illégales par bateau entre 2018 et 2025 ont donné lieu à une expulsion effective, malgré la multiplication des lois promises par les gouvernements successifs.

Sur le plan économique, la facture est jugée colossale : jusqu’à 7 000 £ par an et par migrant, en aides sociales, hébergements et services de santé, pour un coût total estimé à plus de 12 milliards de livres par an.

Le sondage annexé au rapport, réalisé par Find Out Now en septembre 2025, est sans ambiguïté : 60 % des Britanniques soutiennent les déportations massives, avec des pics à 72 % dans le Nord-Est. Un chiffre qui illustre le fossé entre le discours politique londonien et la colère populaire.

Rupert Lowe : “Ce n’est pas de la radicalité, c’est du devoir”

Dans sa préface, Rupert Lowe ne mâche pas ses mots. Les « envahisseurs domestiques », écrit-il, vivent aux frais du contribuable pendant que les Britanniques peinent à se loger et à se soigner.
Il appelle à un sursaut national : abolir le système d’asile, instaurer un environnement hostile, et adopter un “Great Clarification Act” permettant au Parlement d’annuler toute décision de justice entravant les expulsions.

Pour Lowe, quitter la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) serait certes souhaitable, mais secondaire: « L’État doit d’abord retrouver le courage d’agir. »
Son projet vise à combiner retours volontaires et expulsions forcées, dans un ratio de 3 pour 1, afin de “régler la question” en trois ans.

Démonter les verrous juridiques

La première partie du rapport, longue de 35 pages, s’attaque au cœur du problème : les entraves légales créées par la législation nationale et les traités internationaux.

Les auteurs réclament :

  • l’abrogation des aides sociales prévues par le Immigration and Asylum Act de 1999 ;
  • la suppression de l’Equality Act de 2010, accusé de “paralyser les politiques migratoires au nom d’une égalité abstraite” ;
  • la sortie pure et simple de la CEDH et l’abrogation du Human Rights Act ;
  • la dénonciation de la Convention de 1951 sur les Réfugiés et de son Protocole de 1967.

Un arsenal juridique radical, présenté comme nécessaire pour redonner la primauté au Parlement. L’objectif, selon Harrison Pitt, est clair : « L’immigration illégale n’est pas un phénomène naturel, mais le produit d’une législation permissive. »

Le plan logistique : une machine de guerre administrative

La seconde partie du rapport, plus technique, décrit comment déporter deux millions de personnes sans chaos ni faillite.
Le plan repose sur :

  • la généralisation des e-visas et de la reconnaissance faciale en temps réel ;
  • des amendes dissuasives jusqu’à 200 000 £ pour les employeurs d’illégaux ;
  • la suspension automatique des comptes UberEats, Deliveroo et autres plateformes en cas de non-conformité ;
  • la suppression de l’accès gratuit au NHS pour les sans-papiers ;
  • une taxe de 25 % sur les transferts d’argent vers les pays non coopératifs.

Les expulsions forcées seraient encadrées par un ministère dédié, épaulé par 10 000 agents supplémentaires, pour un coût estimé à 49 à 57 milliards de livres sur cinq ans.
Mais selon les calculs de Restore Britain, les économies annuelles dépasseraient les 12 milliards : « Le prix du courage est bien inférieur à celui de la lâcheté. »

Des soutiens grandissants et des critiques virulentes

Le réseau de soutien du mouvement, remercié dans le rapport, va des personnalités médiatiques conservatrices comme Carl Benjamin à des universitaires d’Oxford et des Inns of Court. Tous partagent un même constat : l’État britannique a abdiqué face à la crise migratoire.

Mais les réactions sont explosives.

Les ONG et une partie de la presse progressiste dénoncent une “stratégie autoritaire, xénophobe et économiquement suicidaire”. D’autres y voient au contraire le retour d’une politique de responsabilité nationale, longtemps sacrifiée sur l’autel des droits abstraits et du juridisme européen.

Pour ses auteurs, Mass Deportations n’est pas un fantasme : c’est un plan d’action prêt à l’emploi.
Leur pari est clair : provoquer un choc politique et moral pour forcer le débat sur la souveraineté, la sécurité et la survie culturelle du pays.

Reste à savoir si ce manifeste trouvera écho dans les urnes ou dans les rues. Mais une chose est certaine : le Royaume-Uni semble désormais prêt à parler ouvertement de ce que la plupart des gouvernements européens taisent encore.

10:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'an prochain, Synthèse nationale aura 20 ans...

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Macron ou l’obsolescence programmée

Emmanuel Macron pourrait-il jouer les prolongations ? | France Culture

Philippe Randa

Décidément, quand ça ne veut plus, ça ne veut plus ! Comment expliquer la cacophonie et la (pitoyable) commedia dell’arte qu’offre la classe politique – Rassemblement national autant que France insoumise exceptés, force est de le reconnaître – et un chef d’orchestre dont la pérennité à l’Élysée est désormais chaque jour remise un peu plus en question ?

Comment en est-on arrivé là ? Comment a-t-on pu en arriver là ?

On a coutume de dire que la démocratie gouverne mal (« le pire des systèmes de gouvernement à l’exception de tous les autres », disait Winston Churchill), mais se défendait très bien. Mais ça, c’était le monde d’avant, semble-t-il.

On a prêté à Emmanuel Macron, sans doute à juste titre, la machiavélique tentative d’avoir voulu dissoudre l’Assemblée nationale l’année dernière afin que le Rassemblement national y obtienne la majorité et gouverne si mal le pays qu’il aurait ensuite aisément repris la main en se présentant comme un nouveau sauveur de la Nation…

Mais patatras ! c’était, sans compter sans tous ceux qu’il avait humilié, dont son Premier ministre de l’époque Gabriel Attal qu’il n’avait même pas jugé utile de prévenir de son intention. Celui-ci fit capoter la macronienne astuce en ressuscitant un « Front républicain » contre le RN : certes, ce dernier n’obtint pas de majorité, mais de majorité il n’y eût plus… D’où la suite.

Mais désormais, le « front républicain », déjà déclinant avec les 126 élus du RN au scrutin majoritaire en 2024, est de plus en plus donné pour mort et enterré dans l’éventualité d’une prochaine dissolution de l’Assemblée.

Quant aux résultats d’un gouvernement RN, il est toujours imprudent d’être convaincu par avance de l’évidence de ses échecs comme de ses réussites : ne présentait-on pas l’actuel locataire de l’Élysée comme le « Mozart de la finance », notamment en raison de son passé de banquier ?

Dommage, si tel est le cas, qu’il n’ait retenu de l’enfant prodige né à Salzbourg, que sa prouesse pour le Requiem : l’économie française ne lui dit pas merci !

Une explication possible à un tel effondrement politique de l’ensemble de la classe dirigeante – encore une fois, RN et LFI en sont exemptés –, tiendrait peut-être au fait que celle-ci n’agisse qu’en fonction d’un « logiciel politique » qui fonctionnait sinon parfaitement, du moins efficacement depuis la fin du siècle dernier, mais qui s’avère désormais totalement obsolète… et que ne traverse pas l’esprit de celle-ci – du centre macrono-attalo-philippo aux Républicains, aux socialistes et aux écologistes – qu’il lui faille en changer.

Le vieux monde politique d’avant est mort : le candidat Emmanuel Macron l’avait annoncé en 2017 lors de sa première campagne électorale, mais c’était pour mieux tromper son monde ; loin de rompre avec celui-ci, au contraire, il n’a eu de cesse, en digne héritier de l’UMPS, que de le faire perdurer…

Et il arrive en cet automne 2025 ce qui arrive inévitablement un jour : la fin d’un programme due à l’obsolescence de son logiciel.

On attend désormais celle ou celui qui reboutera le système. Avec obligation de mise à jour.

09:29 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Crise politique ou basculement vers une droite nouvelle ?

Crise politique : Sébastien Lecornu à l'Elysée ce dimanche soir, pour  présenter une liste de ministres à Emmanuel Macron - ici

Bruno Mégret

La France est aujourd’hui plongée dans une situation de confusion totale, et il est légitime d’en faire porter la responsabilité à Emmanuel Macron, un président qui n’a jamais vraiment exercé sa fonction, ignorant totalement ce qu’est la politique au sens noble du terme. En huit années, il n’aura produit que du vent, ridiculisant notre nation à l’étranger et semant le désordre à l’intérieur du pays. Mais l’ensemble de la classe politique, on le voit actuellement, est également responsable de ce chaos. Elle l’est par sa médiocrité, le caractère pitoyable de ses arguments, ainsi que par le sentiment que donne chaque groupe d’agir pour ses propres intérêts électoraux. Quant à la remise en cause de la loi sur la mini-réforme des retraites, qui semble être au cœur des discussions de sortie de crise, elle est dérisoire face à l’ampleur des fléaux qui menacent la survie même de notre nation.

Une vaste recomposition politique

Il est temps de prendre de la hauteur si l’on veut comprendre la nature des événements qui ont provoqué ce chaos. En réalité, nous sommes en train d’assister à une recomposition politique de grande ampleur. L’antagonisme qui opposait dans le passé la gauche égalitariste et collectiviste à la droite libérale et conservatrice a disparu pour donner naissance à un nouvel antagonisme dans lequel se font face, d’un côté, une droite nouvelle, défenderesse de notre identité nationale et civilisationnelle, et de l’autre, une gauche nouvelle, mondialiste et immigrationniste.

Le PS et LR s’effondrent, le RN s’envole

Cette nouvelle donne idéologique a commencé à se traduire électoralement lors des dernières élections présidentielles par la quasi-disparition du Parti socialiste comme du parti Les Républicains (LR). Dans le même temps, le RN, on l’a constaté à l’occasion des derniers scrutins, gagne des points et atteint des scores records en augmentation constante.
Cette progression spectaculaire est la conséquence du basculement idéologique qui, tout en fermant la porte aux acteurs de l’ancien clivage, a créé, pour les partisans de la défense de notre identité et de l’arrêt de l’immigration, un espace électoral considérable — un espace dont le Rassemblement national a pu bénéficier mécaniquement, sans effort particulier, puisqu’il était marqué du sceau indélébile anti-immigration forgé il y a plusieurs décennies déjà.

Un nouvel antagonisme

Comme nous l’avions annoncé dès 1990, la petite alternance entre le PS et le RPR devait céder la place à une grande alternance entre le FN et la classe politique. C’est ce qui est en train de se produire et qui a conduit le RN au cœur du nouvel antagonisme. De l’autre côté, l’ancienne classe politique, surprise par ce bouleversement, y fait face avec difficulté.
On voit cependant que le parti idéologiquement et fondamentalement opposé au RN est, à l’évidence, LFI, qui, avec tout ce qui le rend détestable, incarne l’autre branche de la nouvelle alternative : celle de l’immigration massive, de la « créolisation », voire du remplacement de notre peuple et de la déconstruction de notre nation et de notre civilisation.
LFI n’est pas encore un grand parti, mais il est dynamique, porteur d’une vision — odieuse mais cohérente politiquement — et, s’il persévère dans la ligne qui est la sienne, il pourra devenir la force que rejoindront les immigrés.
On peut craindre, en effet, que les musulmans ayant la nationalité française et s’intéressant de plus en plus à leur destin propre au sein de notre pays ne veuillent s’engager politiquement, et que les plus radicaux d’entre eux rejoignent la France insoumise, celle-ci ne pouvant dès lors que monter en puissance.

La crise comme conséquence du basculement idéologique

Ce grand basculement idéologique n’a pas encore produit tous ses effets, car si le RN et LFI sont bien positionnés dans le nouveau clivage, il n’en est rien du reste de la classe politique, qui constitue un troisième bloc au centre, formé de la macronie et des deux anciens partis de gouvernement (considérant les écologistes comme déjà alliés à LFI et le PC comme inexistant).
Dans ces conditions, la crise actuelle n’a rien à voir avec les institutions, lesquelles demeurent, à mon avis, dans leur intégrité essentielle à la stabilité de la nation. La crise vient en réalité de l’existence de trois blocs pour l’instant irréconciliables, qui empêchent arithmétiquement de constituer une majorité solide.
Cette configuration n’existe toutefois que parce que nous sommes dans une période transitoire de mise en place du nouvel axe structurant de la vie politique. Les partis du bloc central vont en effet devoir se prononcer et rejoindre l’un ou l’autre des deux camps : la défense de notre nation et de notre civilisation, ou la construction d’une autre société reposant plus sur l’islam que sur la tradition chrétienne et la culture française.

Une majorité pour la droite nouvelle

En l’état, cependant, on voit mal le parti Les Républicains, tel qu’il est représenté à l’Assemblée nationale, s’entendre avec le Rassemblement national et s’allier à lui comme l’a fait Éric Ciotti. Mais le pas que ne voudront pas franchir les députés LR, leurs électeurs peuvent le faire en votant directement pour le RN ou le parti de Ciotti.
Il en va de même pour les élus de la macronie qui se sont déjà libérés de Macron et dont les éléments droitiers pourront rejoindre la droite nouvelle, eux ou leurs électeurs.
La crise actuelle pourrait donc aboutir à une recomposition complète de la scène politique, qui devrait conduire les LR et une bonne partie des macronistes à rejoindre la droite nouvelle, les autres se rapprochant de la gauche nouvelle, laissant au centre un noyau résiduel.
Dans une telle perspective, des majorités de gouvernement pourraient se constituer assez facilement du côté de la droite nouvelle, dont les idées sont plus que majoritaires dans le pays.
La sortie de crise ne sera pas pour autant immédiate, car l’achèvement de cette recomposition ne peut s’accomplir qu’à travers de nouveaux scrutins.

Un programme économique plus réaliste

Cette analyse, qui montre que le RN est maintenant aux portes du pouvoir, devrait, me semble-t-il, le pousser à adopter une politique économique et sociale plus réaliste, visant à réduire les dépenses publiques et à alléger les charges et la réglementation qui pénalisent gravement les entreprises.
Des dispositions qui devraient relancer l’économie et augmenter, en conséquence, le niveau de vie des Français, c’est-à-dire leur pouvoir d’achat — un pouvoir d’achat qui ne peut pas être augmenté artificiellement par des bonus, des distributions de chèques ou des avantages divers, tous financés par l’État, un État qui doit aussi assainir les finances publiques.

La disparition du cordon sanitaire

Du côté de LR, il est temps, comme certains commencent à le faire, de reconnaître ce nouvel état de fait, de renoncer au cordon sanitaire et de soutenir le RN ou de s’allier avec lui, comme l’a fait Éric Ciotti.
Un repositionnement qui serait plus facile si le RN faisait subir au projet de retraite à soixante ans le même sort qu’à la sortie de l’euro, dont on n’a plus entendu parler.
L’achèvement de cette reconfiguration de la scène politique, après une dissolution ou à l’occasion de la prochaine présidentielle, permettra donc de sortir de la crise, puisque la droite nouvelle devrait être largement majoritaire, soit sous la forme d’une majorité absolue pour le RN, soit avec le renfort de tout ou partie de LR.
Si, de surcroît, cette nouvelle majorité s’accorde sur les mesures de rupture nécessaires pour stopper l’immigration, restaurer la sécurité, relancer l’économie, rétablir l’excellence à l’école et agir pour une refondation de l’Union européenne, la France devrait pouvoir amorcer un redressement.

Il y a certes beaucoup de conditions à réunir pour qu’un tel scénario se concrétise. Mais il existe une voie, et donc un espoir !

Article paru sur Polémia, cliquez ici.

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lundi, 13 octobre 2025

Emmanuel Macron, le président qui aime la France effacée, repentante et rampante

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Synthèse nationale

« Qui aime bien châtie bien », dit-on. Notre "bon" président doit aimer la France d’un amour débordant pour la malmener autant ! On le sait, l’un des exercices qu’il prise particulièrement est la mortification du pays qui l’a vu naître et l’a porté à la tête de l’exécutif à deux reprises. L’ombre élyséenne aime le mener sur la route de Canossa, les pieds nus, en robe de bure, la verge à la main, la tête couverte de cendres, avec la caution de l’Université et la bénédiction de la bien-pensance.

C’est ainsi que cet été, dans un courrier au président camerounais Paul Biya, rendu public le 12 août, il a mis officiellement au passif du pays ("la France" a fait ceci, "la France" a fait cela) les conclusions du « rapport de la Commission "Recherche" sur le rôle et l’engagement » de l’Hexagone « dans la lutte contre les mouvements indépendantistes et d’opposition au Cameroun de 1945 à 1971 ». De ce pavé de 1.035 pages en tout, en sa possession depuis le 12 janvier, il a retenu l’essentiel : une guerre (a) eu lieu au Cameroun, au cours de laquelle les autorités coloniales et l’armée française ont exercé des violences répressives de nature multiple. (Elle) s’est poursuivie au-delà de 1960 avec l’appui de la France aux actions menées par les autorités camerounaises indépendantes ».

Sur place, sans surprise, on a recueilli très vite les premières réactions : « L’armée française a fait des massacres » ; elle a tué des Camerounais « qui devaient contribuer au développement du pays » ; la France doit donc faire « justice » à ce dernier, lui présenter des « excuses » et lui verser des « réparations » ; quant à l’avenir du Cameroun, il doit être le même que celui choisi par d’autres pays de l’Afrique francophone : sans la France, qui lui « a déjà fait trop de torts »…

Chapeau, l’artiste ! Encore quelques opérations du même acabit et il ne nous restera, de nos présence et influence passées, que des souvenirs… Ainsi qu’une raison supplémentaire de nous mortifier ! Macron déraisonne, mais c’est le pays qui subit et paie les conséquences de ses divagations !

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dimanche, 12 octobre 2025

L’État Profond français : qui le finance et pourquoi ?

Etat-Profond-Francais-Janvier-Lagarde-195x300.jpgUne grande enquête réalisée par Claude Janvier et François Lagarde, avec une introduction de Thierry Meyssan et une postface de Philippe Broquère.  Chez « The Book Edition ». 

Vous en rêviez et vous l’attendiez. L’étude approfondie des rouages de la haute fonction publique, de la haute sphère du privé et des financiers.

L’Etat profond est censé aller dans le sens du bien commun, donc du bien-être des peuples. Un des problèmes majeurs est qu’il s’associe avec des lobbies sans scrupules, une espèce de monde sans foi ni loi, ou le règne du plus fort et du plus fortuné écrase la majorité. Empiler l’argent, encore et encore, au détriment des Français. L’idéologie mortifère absolue dans toute sa splendeur. La plaie de l’espèce humaine, du règne animal, végétal et minéral.

Tous les rouages d’une république au garde-à-vous obéissent sans sourciller, aux ordres bien trop souvent nocifs, d’un état devenu ivre et boulimique, avec leurs têtes de gondoles beaucoup plus préoccupées à se maintenir à des postes de pouvoir et à se faire élire et réélire, peu importe le poste obtenu, du moment que ça « paye bien ».

Quant à Emmanuel Macron, il est au pouvoir et il veut y rester le plus longtemps possible. Découvrez l’historique de son ascension dans nos chapitres. Il se pose en chef de guerre de la France et de l’UE, sans états d’âme. Ses déclarations incessantes, quasi-quotidiennes, démontrent sa volonté de plonger les Français, dans un climat de peur perpétuel. Quand une population est plongée dans la terreur, elle est ensuite totalement mûre au point d’accepter toutes les compromissions, les abnégations, et de partir guerroyer envers et contre tous.

Comment y remédier ? Les réponses sont dans ce livre. Puissiez-vous ne plus être le même quand vous l’aurez terminé.

Lire la suite

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Le RN est-il prêt à rassembler tous les patriotes pour sauver le pays ?

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L'édito de Cyrano de ce matin sur Riposte laïque

Nous sommes dans une période historique. Ceux qui se font appeler le socle commun sont en train de s’écrouler, incapables de sortir de la crise et de leurs contradictions. Et pourtant, de LR aux Insoumis, en passant par les macronistes, les centristes, les socialistes, les communistes, les écologistes, tout les rassemble. Ils ont voté, depuis quarante ans, tous ensemble, les mêmes textes, ils nous ont imposé l’invasion migratoire, l’islamisation de notre pays, la perte de souveraineté, la mort de notre industrie, la dictature du politiquement correct, le coup d’État des juges, l’Union européenne, le mondialisme, en un mot, la mort de la France.

Mais la Bête Immonde, la leur, a des soubresauts, et ils ne sont plus capables de faire face aux conséquences de leur alliance, en 2024, pour empêcher le Rassemblement national de gagner les élections législatives, suite à la dissolution prononcée par Macron. Depuis, le régime fait tout pour gagner du temps, et surtout ne plus redonner la parole au peuple. Nous avons eu Barnier, Bayrou, et à présent Lecornu 1 et Lecornu 2. Sachant que le régime conserve l’arme ultime, la clique Mélenchon, alliée des islamistes, pour empêcher par la rue l’alternance démocratique voulue par le peuple français.

Face à cette situation historique, nous sommes en droit d’attendre de la part de tous ceux qui se réclament de la résistance patriotique un discours et surtout des pratiques à la hauteur des enjeux. Dans ce contexte, tout ce qui divise notre camp doit être banni, et tout ce qui empêche son unité doit être combattu.

Le Rassemblement national représente l’alternative des urnes contre nos ennemis. Il est l’élément dominant de par son histoire, son poids, ses résultats électoraux, du camp patriotique. Il ne peut gagner seul, et ne peut se contenter de sa seule alliance avec Éric Ciotti, et son parti l’UDR, pour incarner cette alternance et cette véritable alternative que les Français espèrent.

Il doit sortir de son sectarisme à l’encontre de Reconquête et permettre, fort de sa position dominante, comme sait le faire la gauche, de créer les conditions pour que l’unité de tous ceux qui ne veulent pas que la France meure se concrétise.

Et tout le monde doit avoir sa place dans ce regroupement.

Marion Maréchal, n’en déplaise à ceux qui, au RN, ne veulent pas d’elle, et à ceux qui, à Reconquête, la considèrent comme une traîtresse.

Philippe de Villiers, qui a l’avantage de ne pas avoir d’ennemi dans son camp, et qui, chaque semaine, émerveille des centaines de milliers de Français sur CNews et Europe 1, par son érudition et son décodage de la situation politique française.

Florian Philippot qui a le mérite, sur le terrain, de mener des combats nécessaires, hier contre la dictature sanitaire, ce jour contre la volonté de Macron de nous embarquer dans une guerre contre la Russie aux effets dévastateurs contre la France, sans oublier son combat de toujours contre l’Union européenne.

Sans oublier Nicolas Dupont-Aignan, et tant d’autres, combattants de toujours au service d’une France souveraine et identitaire.

Seul le RN, dans cette situation exceptionnelle, où Marine Le Pen a été déclarée inéligible par les juges du régime, peut créer les conditions, par sa position dominante, de cette alliance indispensable à la victoire de notre camp.

En a-t-il envie ?

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Badinter panthéonisé mais la moitié des Français favorables au retour de la peine de mort

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Claude Lorne, Le Nouveau Présent cliquez ici

Quoi qu’en pensât l’« universaliste » Badinter, tous les hommes ne sont pas égaux. Ainsi, l’imbécile profanation de sa sépulture au cimetière de Bagneux le 8 octobre, veille de sa panthéonisation, a provoqué une indignation générale alors que l’annonce de la tombe attaquée à la masse — la croix celtique la surmontant étant méthodiquement réduite en miettes — de Jean-Marie Le Pen et de ses parents au cimetière de La Trinité-sur-Mer le 31 janvier dernier, puis du caveau de la famille Brasillach vandalisé le 7 février suivant au cimetière de Charonne avait été accueillie au mieux par de l’indifférence, au pis par des ricanements revanchards.

Un « humanisme » à géométrie variable

« Aux grands hommes, la patrie reconnaissante » ? Mais l’icône du monstre qu’est le prétendu État de droit « préférait la République à la France ». Ce n’est pas nous qui le disons mais son thuriféraire Éric Fottorino interminablement interrogé le 9 octobre sur France Info où il évoqua l’attachement viscéral de son idole aux « Lumières ». Lumières dont découla la Grande Révolution, qui donna tant de boulot aux bourreaux qu’on estime à 17 000 le nombre des victimes de la guillotine. Cette hécatombe ne gêna-t-elle donc jamais Badinter alors que beaucoup des ratiboisés par le « rasoir républicain » n’avaient pas une goutte de sang sur les mains ? On ne sache pas d’ailleurs que l’aient davantage incommodé les massacres de 1944-45 pourtant dénoncés par son coreligionnaire Robert Aron dans son Histoire de l’Épuration publiée chez Fayard, épuration dont il évalue les victimes « à plus de 10 000 » en quelques mois, entre condamnés à mort et assassinés par les FTP après des parodies de « procès populaires ».

De même, dans son oraison sur « le grand avocat et le grand ministre » auquel nous devons l’abolition de la peine de mort, Emmanuel Macron — tout heureux de s’évader un moment de la pétaudière qu’il a lui-même provoquée avec la dissolution de l’Assemble nationale — a-t-il insisté sur la présence de Badinter à Jérusalem lors du procès d’Adolf Eichmann, haut dignitaire du IIIème Reich jugé pour crimes contre le peuple juif et contre l’humanité après avoir été kidnappé en Argentine par le Mossad en mai 1960. Mais, si nos souvenirs sont exacts, Eichmann fut condamné à mort et pendu le 31 mai 1962. Et, si notre mémoire est fidèle, Badinter n’y vit aucun inconvénient, au contraire d’un autre de ses coreligionnaires, la philosophe Hannah Arendt pour laquelle le condamné n’avait été qu’un rouage de la « banalité du mal ».

Pour sa défense et celle de l’État hébreu, le « grand humaniste », qui savait inéluctable l’exécution d’Eichmann, écrivait en effet préventivement dans L’Express (du 6 avril 1961) : « L’antisémitisme, aujourd’hui apparemment apaisé et comme repu par le carnage récent, n’est qu’un des aspects du crime fondamental de racisme. En lui, l’antisémitisme se perd comme les millions de juifs assassinés se fondant dans la masse immense des crimes du racisme qui déroulent leur procession tragique dans l’Histoire. Par le Noir lynché en Afrique du Sud, le « raton » torturé dans les douars, le Blanc assassiné au Congo, la chaîne des tortures se tend à travers ces jours que nous vivons et se lie à celles des ghettos martyrisés. C’est pourquoi, au-delà du crime contre le peuple juif, Eichmann répond du crime contre l’humanité ». Et passez muscade !

Comme on ne prête qu’aux riches, Badinter est également crédité de la « dépénalisation de l’homosexualité », chose faite depuis deux siècles. Sa loi du 4 août 1982 dépénalise en fait les relations sexuelles avec les mineurs de plus de 15 ans. Nuance… Croisée de l’avortement et député socialiste à l’époque, Gisèle Halimi était le rapporteur de cette loi. Au nom de la parité et du droit des femmes, fera-t-elle avant la fin du quinquennat partie de la cuvée panthéonisée par Macron autour des « valeurs républicaines » menacées par « une recrudescence de l’antisémitisme et une montée des communautarismes » dans « les temps obscurs » que nous subissons, succédant ainsi à Simone Veil, Joséphine Baker, les époux Manouchian et l’historien Marc Bloch dont le sacre est prévu en juin 2026 ?

Si, comme l’a rappelé l’actuel Élyséen, le garde des Sceaux de Mitterrand avait pris position pour une « dépénalisation universelle de l’homosexualité », il militait aussi pour l’« abolition universelle de la peine de mort ». Peine à laquelle 62% des Français étaient favorables en 1981. Qu’en est-il aujourd’hui ?

En 2010, ils étaient seulement 34 % à souhaiter le retour du « rasoir républicain » cher aux Jacobins. Mais, conséquence d’une criminalité galopante et des attentats de masse islamistes de Paris à Nice, on comptait 55% de partisans de la peine capitale en 2020 selon une étude de l’Institut Montaigne — qui s’en désolait. Avec l’arrivée de la génération Z biberonnée aux droits de l’homme, ce chiffre a un peu chuté : 49% selon une étude publiée cette fois par Sciences Po en 2025. N’empêche, 49%, c’est la moitié de la population cédant à la « réaction tripale » stigmatisée par l’historien Jean-Yves Le Naour. Qu’aura pensé cette moitié des fastes du Panthéon alors que les assassins, eux, n’ont nullement désarmé, bien au contraire, et que le ventre est toujours fécond qui les engendre ?

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Samedi 22 novembre, en Lorraine :

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