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jeudi, 28 mars 2024

Ethnie, religion, sexe : un peu, beaucoup, exagérément aux USA

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La chronique de Philippe Randa

Pour les prochaines élections américaines, 36,2 millions d’électeurs d’origine hispanique – « le groupe racial à la croissance la plus rapide dans l’électorat américain », selon le Pew Research Center – sont au centre de toutes les attentions républicaines et démocrates.

Si, en 2020, cet électorat avait majoritairement voté pour Joe Biden, il pourrait cette fin d’année se porter plutôt sur son rival Donald Trump, dixit les sondages… Ce dernier bénéficierait d’une avance de 5 points auprès des électeurs latinos.

Un changement de vote à 180° pour « ces Américains-là » qui avaient préféré précédemment le candidat démocrate après que Donald Trump avait qualifié en 2016 les migrants de « violeurs » ou de « criminels »… Ils semblent désormais, sinon partager les mêmes constatations (quoique, allez savoir !), du moins « s’éloigner de l’image de l’immigré lésé privilégiée par les démocrates », au profit d’une identité de « travailleurs en quête d’assimilation », selon Mike Madrid dans le Los Angeles Times.

De même a-t-on vu récemment dans l’État du Michigan, la communauté musulmane être particulièrement convoitée puisque « État pivot s’il en est, tout Démocrate souhaitant s’assurer une victoire au Michigan se doit d’obtenir le soutien des votants de confession musulmane (tandis que) plus de la moitié des Juifs new-yorkais prévoient de voter pour Trump en novembre prochain (alors que) dans chaque élection présidentielle depuis 1928 – à la seule exception de Jimmy Carter en 1980 – le candidat démocrate a obtenu un score écrasant parmi les électeurs juifs, même lorsque défait de manière écrasante par l’électorat dans sa globalité (et que) l’élection présidentielle pourrait être déterminée par le clivage entre “woke” et “anti-woke” », explique Eliott Mamane dans deux articles du Figaro en mars.

Le racisme est sans doute vieux comme le monde et d’évidence une réaction largement répandue sur toute la surface de la planète. N’en déplaise aux contempteurs des seuls « hommes blancs » que certains voudraient ainsi condamner ad vitam aeternam à porter son « lourd fardeau » de repentances, pourvu, bien entendu, qu’elles soient surtout sonnantes et trébuchantes envers le reste de l’humanité en général et les associations autoproclamées antiracistes en particulier. Charité bien ordonnée commençant par soi-même, c’est connu.

Il est néanmoins étonnant de constater comment les différences ethniques, religieuses ou sexuelles, sont systématiquement prises en compte et mises en avant dès que l’occasion s’en présente.

À croire que l’ethnie, la religion, le sexe, tout de même, quelque part, ça compte ! Un peu, beaucoup… Exagérément ?

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Samedi 6 avril, à Paris : conférence de Gabriele Adinolfi au Cercle Drumont

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Source Jeune Nation cliquez ici

Gabriele Adinolfi est un militant fasciste infatigable, qui viendra nous présenter son dernier ouvrage traitant du réseau des Lansquenets d’Europe : un projet métapolitique fruit de plus de cinquante ans de réflexions et de combat.

”Avec ce livre, j’ai voulu expliquer ce que sont et ce que doivent devenir les Lansquenets, au cœur d’un projet de Réseau Impérial avec toutes ses composantes telles qu’elles sont produites par tout ce à quoi nous sommes liés, ou se formant d’elles-mêmes au sein d’un même courant en vue d’objectifs communs poursuivis indépendamment (…) Nous ne pouvons pas dire que le rôle joué par les Lansquenets soit devenu décisif, car en réalité il l’a toujours été. »

PAF : 5 €

Buvette sur place

Inscription obligatoire : ✉️ cercle.drumont@gmail.com 

Le nouveau livre de Gabriele Adinolfi :

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12:58 Publié dans Gabriele Adinolfi, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 27 mars 2024

Lannion (22) : quand les vieilles perruques de l'anti-racisme sénile refont surface...

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« La France, c’est comme une mobylette » ; il lui faut du mélange ?

Jany Leroy

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

À Lannion, les journalistes de la presse locale s'étaient donné rendez-vous, samedi, pour rendre compte d'une manifestation d'un autre temps. Réveillés par la montée du RN et autres secousses telluriques, les dinosaures de l'antiracisme sont sortis de leur long sommeil. Professeurs à la retraite depuis des décennies et militants de SOS Racisme venus du fond des âges brandissent pancartes et drapeaux. Çà et là fleurissent des slogans imprimés sur des feuilles blanches accrochées aux imperméables. « Le Trégor, une terre d’accueil depuis toujours », affirme l'un d'entre eux. La dame porteuse de cette affirmation a vu les premières peuplades arriver en terre bretonne. Les Celtes, les Phéniciens, les Romains... Elle peut en témoigner. Un peu plus loin, un gauchiste qui n'a pas lu les faits divers depuis le Déluge tient un panneau « Collectif soutien aux migrants ». Il nous parle d'un temps que les moins de 1.000 ans ne peuvent pas connaître.

Brusquement, un orateur prend la parole. À l'aide d'une parabole plaidant pour le métissage, il va faire entrer la réunion de plain-pied dans la modernité : « La France, c’est comme une mobylette ; pour avancer, il lui faut du mélange »lance-t-il. Le bond dans le XXe siècle secoue les participants. Les plus au fait du carburant de l'époque se souviennent que le mélange était composé de 2 % d'huile. Bien loin des 10,3 % d'immigrés donnés par l'INSEE. L'image est mal choisie. Les plus remontés proposent une grande manifestation contre les mobylettes. L'engin qui, jadis, les transportait d'un surprise-partie à l'autre n'était qu'un félon à la solde de l'extrême droite. Les migrants transpirant sur leurs vélos l'ont bien compris. Sur leur passage, l'antiraciste se découvre. Un repas de livré et c'est 2 litres de mauvais mélange qui échappent au RN.

Pendant que le rassemblement tourne à la polémique autour de Motobécane, à Paris, une vaste manifestation regroupant une vingtaine de futurs dinosaures se tient devant le siège du parti maudit. Les derniers militants de SOS Racisme sont venus danser pour dénoncer les propos de Marine Le Pen au sujet de la chanteuse Aya Nakamura. Solidarité oblige, la section vétérans de Lannion a prêté quelques banderoles sauvées de Mai 68. Fraîchement repassé, le drap « Ici, c'est Paris, pas Vichy » a belle allure. De génération en génération passent ainsi les pavés d'une époque révolue. Transmission des traditions, sauvegarde des objets sacrés. À quand, un musée du gauchisme de Néandertal à nos jours ?

18:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Carhaix (22). Plus d’un an après, toujours pas de trace de « la menace d’extrême droite », après l’alerte à la bombe qui aurait visé le journal « Le Poher »

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Source Breizh-Info cliquez ici

La fin d’année 2022 et le début d’année 2023 avaient été agités dans le Centre-Bretagne autour de l’affaire Callac notamment. Le journal local Le Poher, dirigé par le militant breton de gauche Erwan Chartier, avait d’ailleurs été au centre de l’actualité, puisque le journal avait indiqué avoir reçu de nombreuses menaces et avait même été évacué suite à une alerte à la bombe que les journalistes prétendaient avoir reçu, dans les locaux de Carhaix, en février 2023.

Une alerte à la bombe qui avait été le point de départ d’une campagne médiatique inédite, avec mobilisation massive de journalistes en soutien à Erwan Chartier et son équipe, et surtout « contre l’extrême droite » vague, très vague mouvance qui était accusée d’avoir menacé le journal, Erwan Chartier, et d’être une menace pour la démocratie. Profitant de l’espace médiatique sans précédent pour lui et son journal, ce dernier avait d’ailleurs dans la foulée sorti un livre intitulé Callac ou les obsessions de l’extrême droite dans lequel il livrait sa version très romancée, très idéologique aussi, des évènements autour du projet Horizon de Callac.

Depuis, le rédacteur en chef du journal Le Poher est en tournée, notamment en Bretagne, à l’appel de différents comités antifascistes, ou de gauche, pour présenter son livre, et pour le vendre. Petit souci : un an après les évènements, le ou les auteurs des prétendues « alertes à la bombe », et des « menaces d’extrême droite », n’ont toujours pas été arrêtés, ni démasqués. Certains commencent même à s’interroger sur leur existence réelle. 

Il est vrai que le scénario semble parfait : les méchants d’extrême droite qui s’en prennent à une association qui veut imposer des migrants dans une commune rurale, qui organisent une manifestation pleine de haine contre la gentillesse de ceux qui veulent les accueillir. Les journalistes locaux de gauche qui décrivent la situation et qui se font menacer eux aussi par le camp de la haine, avant de partir en campagne antifasciste, pour se donner un grand frisson (et au passage, pour permettre à un livre de bien se vendre et à un journal de ne pas vivoter, bien qu’il soit d’intérêt local important).

Ce scénario, Bernard Germain n’y croit pas, comme il l’indique dans un article publié sur le média Synthèse nationale  : il est vrai qu’entre Bernard Germain, l’un des artisans de l’opposition à l’accueil de migrants à Callac, et Erwan Chartier, rédacteur en chef du Poher, ça n’est pas le grand amour. Voici ce qu’indique Bernard Germain : cliquez ici

Difficile au final de savoir ce qui est vrai, ce qui ne l’est pas, ce qu’il s’est passé. Oui, des plaintes ont bien été déposées en Gendarmerie de Carhaix suite aux menaces présumées. Néanmoins, force est de constater que plus d’un an après, les enquêtes, si enquête il y a eu, n’ont absolument rien donné. On peut pourtant voir au quotidien dans de nombreuses autres affaires que les enquêtes aboutissent tout de même lorsqu’il s’agit de menaces sérieuses, y compris en Bretagne.

Quoi qu’il en soit, que les menaces aient été bien réelles et sérieuses ou sorties d’un scénario hollywoodien (voir encore récemment cette histoire du maire qui avait accusé l’extrême droite avant d’avouer avoir menti), jamais le journal Le Poher, ni Erwan Chartier, n’auront bénéficié d’une telle couverture médiatique que durant cette année 2023 et le début de l’année 2024. C’est ce qu’on appelle un plan parfait de communication… sur le dos de « l’extrême droite », concept qui sert décidément beaucoup.

Y V

18:09 Publié dans Callac 22, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

IGNACE...

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10:18 Publié dans IGNACE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 26 mars 2024

Aya Nakamura sacrée artiste féminine de l’année 2024

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Arnaud Raffard de Brienne

A moins d’avoir tenté une expérience troglodyte ou spatiale, et encore, nul n’a pu échapper à la polémique entourant le choix, présidentiel nous assure-t-on, d’Aya Nakamura pour interpréter un titre de notre Edith Piaf nationale à l’occasion de l’ouverture des Jeux olympiques 2024 à Paris. Au-delà des polémiques opposant de prétendus progressistes à d’hypothétiques racistes, comment ne pas percevoir la colossale provocation d’Emmanuel Macron, essentiellement destinée à faire diversion d’une situation politique, économique et sociétale catastrophique à bien des égards. Justifiée ou non, la polémique était courue d’avance et elle vient à point nommé pour diviser toujours un peu plus nos concitoyens qui n’en demandent pas tant.

Cette chanteuse franco-malienne dont bien peu de nos concitoyens n’avaient à ce jour jamais entendu ne serait-ce que le patronyme, a emporté le Prix de la meilleure artiste féminine pour l’année 2024 à l’occasion des Victoires de la musique 2024 – une cérémonie annuelle cofondée en 1985 par un certain Jack Lang alors ministre de la Culture.

Une chose semble certaine, ces Victoires de la musique ne pourront à l’évidence plus se confondre, l’ont-elles un jour pu, avec celles du bon goût et de la culture si l’on s’en tient aux textes de la lauréate 2024. A l’évidence et aussi titrée soit-elle,  Aya Nakamura ne devrait pas s’inscrire, tout au moins à court terme, au répertoire des chanteurs français à texte. Quoiqu’il en soit, il restera aux infortunées candidates Véronique Sanson, Louane, Zaho de Sagazan, Jain et autres consœurs à espérer des jours meilleurs et, en l’occurrence, une future victoire à cette emblématique distinction de la culture française.

Le dernier album d’Aya Nakamura, DNK, référence à son véritable nom Danioko, offre un aperçu de son talent littéraire en nous épargnant, pour le moment les affres de ses vocalises.

Voici un extrait de « Baby », l’un des tubes de ce tout dernier album :       

Toi là, toi tu veux tout (Tu veux tout)
Sans rien dire, pour moi c'est chelou
J'sais pas trop c'que t'attends de moi ('tends de moi)
Hey, eh, eh, il veut qu'j'sois sa nana (Aïe, aïe aïe)
Me faire des minis moi (Aïe, aïe aïe)
J'ai senti c'que t'attends d'moi (C'que t'attends d'moi)
Moi aussi, j'suis dans celle-là, là

J'l'ai senti, j'ai senti de loin sans mentir
On peut pas se fâcher, j'ai senti ce que t'as senti
Il veut câlin partout, partout (Partout)
Veut cher-tou partout, partout (Partout)
Affection et tout et tout
Entre nous, c'est trop dar
Parce que j'suis sa baby (Baby)
Veut devenir mon daddy (Daddy)
Hey, baby (Hey)
Veut devenir mon daddy (Yeah)

Extraits de « Bisous », un autre titre de l’album :

Connexion tu dis (Tu dis)
Pull up un peu, j'suis free (J'suis free)
Demande encore, c'est oui (C'est oui)
Moi j'veux savoir la suite (Moi j'veux savoir la suite)
T'es mon médicament, c'est d'la magie ce que tu m'fais (Ce que tu m'fais)
Habituellement, je craque pas aussi vite, tu sais (Tu sais)
Mwah, mwah, mwah (Mwah, mwah)
Bisous, mwah, mwah, mwah
Mwah, mwah, mwah (Mwah, mwah)
Bisous, mwah, mwah, mwah

Nul doute qu’avec pareil talent, le monde entier ne pourra qu’envier et se prosterner devant Paris, capitale des Arts et des Lettres...

15:02 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 6 avril, à Paris : colloque de l'institut Iliade

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14:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La guerre en Ukraine, la douloureuse naissance d’un monde nouveau. Un Général français s’exprime

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Général (2S) Marc Paitier

Source Breizh-info cliquez ici

Deux ans après le début de la guerre en Ukraine, la réalité contredit les prévisions hasardeuses du camp occidental qui annonçait la mise en échec de la Russie. En fermant la porte à la diplomatie, les États-Unis et les pays de l’Union européenne n’ont fait que prolonger la guerre en entretenant l’illusion que l’Occident avait les moyens de la soutenir et de la gagner, contribuant ainsi à imposer au peuple ukrainien des souffrances effroyables. On peut tirer des évènements et de la situation actuelle un certain nombre d’observations et d’enseignements. Pour qu’un tel exercice puisse être utile, il faut éviter toute forme de simplification et de manichéisme. Nous en sommes loin. Toute position qui s’écarte de la doxa officielle en replaçant cette guerre dans son contexte historique et géopolitique, et en soulignant les erreurs et les fautes qui nous incombent, est combattue et disqualifiée. On ressort alors les mots qui tuent pour discréditer ceux qui ont un regard différent sur la guerre. Ce sont des traitres et des collabos contaminés par l’esprit de Munich. Jamais, peutêtre, l’opinion n’a été manipulée à ce point. Triste réalité d’une époque médiocre dans laquelle l’intelligence a cédé la place à l’idéologie.

Avec la distance prise par les Etats-Unis dans le soutien à l’Ukraine, l’Europe et particulièrement la France, seule puissance nucléaire, se retrouvent en première ligne. Emmanuel Macron s’est saisi de cette « opportunité » pour durcir son discours de façon outrancière et adopter une position belliciste. Celle-ci pourrait faire prendre au conflit une tout autre dimension, infiniment plus tragique encore. Il ne s’agit pas de présenter ici une analyse exhaustive du conflit ukrainien et de ce qu’il nous dit des bouleversements qui s’annoncent. Il s’agit plus modestement de développer quelques réflexions dictées par la recherche honnête de la vérité en ayant conscience que celle-ci ne se laisse pas enfermer dans une vision qui distingue le camp du bien et le camp du mal. La réalité est beaucoup plus complexe.

La faute historique de l’Occident :

L’effondrement du monde soviétique, la dissolution du pacte de Varsovie et la dislocation de l’URSS représentaient une occasion historique pour mettre en place en Europe une nouvelle architecture de sécurité incluant la Russie. C’est dans cette perspective que Mikhaïl Gorbatchev avait parlé de la « maison commune » Europe-Russie, vision qui s’est heurtée au veto catégorique des Etats-Unis, hostiles depuis toujours à l’idée d’une Europe unie de « l’Atlantique à l’Oural ». Quant aux Européens, ils se sont alignés et sont restés sourds à la proposition russe par manque de lucidité, de courage et d’unité. Ils ont donc fait le choix de continuer à dépendre des États-Unis pour leur sécurité par le biais de l’OTAN. Malgré tout, l’heure étant à la détente, l’engagement fut pris par Georges Bush père, de ne pas étendre l’OTAN aux anciens satellites russes et de ne pas déployer des moyens militaires aux frontières de la Russie, c’est-à- dire dans les pays baltes, la Moldavie, la Biélorussie et l’Ukraine. James Baker, le secrétaire d’état américain et Roland Dumas son homologue français ont clairement rappelé la réalité de cet accord qui est niée par de nombreux commentateurs sous prétexte que celui-ci n’a pas fait l’objet d’un document écrit. Peut-on imaginer que les dirigeants soviétiques aient accepté le démantèlement de leur empire sans obtenir certaines garanties concernant la sécurité de la Fédération de Russie dans sa zone d’influence ? Cet engagement n’a pas été tenu.

La Russie s’est sentie trahie et humiliée. En 1999, l’OTAN en bombardant Belgrade, alliée de Moscou et en envahissant la province serbe du Kosovo, a violé délibérément le principe d’intangibilité des frontières. C’est son premier grand péché. A l’époque, la Russie qui venait de subir 10 ans de chaos, n’était pas en mesure de riposter, mais elle n’a pas oublié. L’Occident est donc mal venu aujourd’hui de donner des leçons de morale à la Russie dans ce domaine. Vladimir Poutine lui a pourtant tendu la main au début de son mandat. En 2000, il envisageait la possibilité pour la Russie d’adhérer à l’OTAN. En 2002, Moscou a accepté la mise en place d’un conseil OTAN/Russie. En 2003 et 2005, des négociations entre l’Union européenne et la Russie ont cherché à définir des espaces de coopération entre les deux parties dont l’un concernait la sécurité extérieure. La responsabilité de l’échec de cette voie de coopération ne peut être imputée aux seuls Occidentaux, mais l’enchainement de nombreux actes perçus comme autant d’agressions ont convaincu Vladimir Poutine de mettre un terme à ses relations avec l’Occident et de se tourner vers l’Asie. Il n’est pas inutile de rappeler ces actes : extension de l’OTAN au plus près de la frontière russe ; ingérence américaine et soutien lors de la révolution Orange et de la révolution de Maïdan ; non application des accords de Minsk (février 2015), pourtant garantis par la France et l’Allemagne, qui prévoyaient notamment un large statut d’autonomie pour les régions séparatistes russophones d’Ukraine de Donetsk et de Lougansk ; déploiement de bases américaines en Ukraine ; projet d’intégrer ce pays dans l’Union européenne et dans l’OTAN. Si de tels faits se produisaient aux portes des États-Unis, ceux-ci réagiraient militairement avec l’approbation de tous les pays occidentaux.

En 1997, le géopoliticien américain Brzeziński identifie trois actions prioritaires qui permettraient aux Etats-Unis de conserver leur rôle à l’échelle mondiale : « contenir la poussée » de la Chine, « maintenir la division de l’Europe » et… « couper la Russie de l’Ukraine ». Cette guerre est donc avant toute chose une guerre entre les Etats-Unis et la Russie. Sans l’Ukraine, la Russie cesse d’être un empire eurasien ce qui est l’objectif des Américains. Après une longue agonie, la Russie est redevenue une grande puissance soutenue par une grande partie du monde qui rejette le modèle occidental. Avoir ignoré cette réalité et poussé la Russie dans les bras de la Chine constitue la grande faute de l’Occident.

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lundi, 25 mars 2024

42e pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté de Paris à Chartres les 18,19 et 20 mai 2024

En cette année marquée par la constitutionnalisation de l’avortement et la préparation de la légalisation de l’euthanasie, le thème du 42ᵉ pèlerinage de Notre-Dame de Chrétienté, Je veux voir Dieu, trouve une acuité toute particulière.

C’est avec enthousiasme que les milliers de pèlerins s’élanceront sur les routes de Chartres les 18, 19 et 20 mai 2024. Cette année, le thème central de leurs méditations sera les fins dernières pour réveiller en eux le désir du Ciel.

Pour répondre à une croissance toujours plus forte qui avait contraint Notre-Dame de Chrétienté à fermer les inscriptions 8 jours avant le pèlerinage en 2023, l’organisation des départs.
a été modifiée : deux colonnes partiront successivement de St Sulpice le samedi 18 mai. Les chapitres adultes ont rendez-vous à St Sulpice à 5 h 30. La première colonne adulte assistera à la messe célébrée par l’Abbé Guilhem Le Coq, de la Fraternité Saint-Pierre, à 18 h 45 sur le bivouac de Choisel. La messe d’envoi de la deuxième colonne sera célébrée par l’Abbé Guilhem de Labarre, de la Fraternité Saint-Pierre, en présence de Mgr Emmanuel Tois, évêque auxiliaire du diocèse de Paris ; le mot d’envoi sera prononcé par l’Abbé Jean de Massia, Aumônier Général de Notre-Dame de Chrétienté.

Les pastoureaux/enfants/familles partiront d’Igny après une messe célébrée à 10 h 45 par le Père Jean-Denis Chalufour, Chapelain de Notre-Dame des Familles.

Le dimanche 19 mai 2024, la Messe de la Pentecôte sera célébrée aux Courlis à 12 h 30 par le Père Augustin-Marie Aubry, Prieur de la Fraternité Saint-Vincent-Ferrier.

Le soir, sur le bivouac de Gas, le Salut du Saint Sacrement des adultes sera présidé par le Chanoine Louis Valadier, Provincial de France de l’Institut du Christ-Roi Souverain Prêtre ; celui des enfants et des familles par l’Abbé Pierre Rineau, modérateur de la Fraternité saint Thomas Becket.

Le lundi 20 mai 2024, lundi de Pentecôte, le pèlerinage s’achèvera par la Messe pontificale célébrée à 15 h 30 en la Cathédrale de Chartres par le Cardinal Gerhard Ludwig Müller, qui fut préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

Face à la “crise mortelle” (Cardinal Sarah) que traverse notre civilisation, les seuls moyens humains ne pourront à eux seuls triompher du mal et obtenir la paix. La dévotion au Cœur Immaculé de Marie, demandée par la Ste-Vierge à Fatima en 1917, est plus que nécessaire.

Notre-Dame de la Sainte Espérance, convertissez-nous !

Les inscriptions sont ouvertes en ligne à partir du dimanche des Rameaux. Pour la bonne organisation du pèlerinage, ne tardez pas. Des tarifs préférentiels sont proposés jusqu’au 28 avril 2024.

Vous pouvez aussi rejoindre le millier de bénévoles qui œuvrent dans l’une des équipes Soutiens de Notre-Dame de Chrétienté (transport pèlerins, accueil haltes, transport des sacs, montage des tentes, montage des lavabos, médecins urgentistes, chauffeur WC, distribution eau, circulation, propreté…). N’hésitez pas à contacter rh@nd-chretiente.com

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17:29 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pèlerinage de Pentecôte, de Chartres à Paris avec "Pèlerinages de Tradition"

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Le week-end de la Pentecôte, de Chartres à Paris.

Départ : Cathédrale Notre-Dame-de-Chartres

Arrivée : Place Vauban à Paris, devant la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides

Le pèlerinage s’achève par une procession dans les rues de Paris, suivie d’une messe de clôture Place Vauban à 16 h 30, devant la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides.

Plus d'informations et inscriptions via le site de Pèlerinages de Tradition

16:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Attaqué dans le Télégramme, Bernard Germain répond à l'affabulateur Erwan Chartier

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Jeudi dernier, à l'occasion d'une réunion qu'il tenait à Lannion (22), le journal Le Télégramme a donné la parole à Erwan Chartier, auteur d'un livre vantant les "bienfaits" du grand remplacement, en particulier dans la commune de Callac qui, l'an dernier, à victorieusement résisté au projet d'implantation massive de migrants voulu par une fondation parisienne. Cliquez ici 

Notre ami Bernard Germain, abondamment calomnié dans cet entretien, adresse ce jour au Télégramme le droit de réponse suivant :

Erwan Chartier est-il quelqu’un de sérieux ?

Dans son édition du 21 mars 2024, Le Télégramme de Brest a publié un article annonçant une réunion d’Erwan Chartier devant se tenir le soir même à Lannion pour y présenter son livre « Callac de Bretagne » qui rétablirait la « vérité » sur ce qui s’est passé à Callac et pourquoi le projet de faire venir des centaines de migrants dans ce petit bourg a été abandonné par la municipalité de gauche, soutenue par les élus de droite du conseil.

À cette annonce de réunion était jointe une interview du sieur Erwan Chartier, auteur du livre en question et par ailleurs rédacteur en chef du tout petit journal Le Poher qui se vend à quelques centaines d’exemplaires chaque semaine. Dans cette interview, je suis gravement mis en cause par Erwan Chartier et je souhaite donc répondre à ses accusations infondées contre moi ainsi que la cause pitoyable qu’il prétend défendre.

Ce Monsieur n’est pas n’importe qui. Il se présente comme un Résistant (avec un grand R) qui court partout pour raconter les hauts faits de son combat contre le fascisme qui menacerait la Bretagne entière et pas seulement la région de Callac. Donc on le voit partout, racontant des histoires dans lesquelles bien sûr il est le preux chevalier qui pourfend la vermine fasciste et sauve ainsi la patrie en danger.

Erwan Chartier cache qu’il a été débouté au tribunal !

Comme il faut un début à tout, y compris pour sa croisade, il a commencé par porter plainte contre moi, ce que rapporte d’ailleurs l’article dès le commencement : « Le fait qu’on ait eu le culot de porter plainte pour diffamation contre Bernard Germain, auteur d’un texte outrancier et insultant sur nous (…) les a énervés ». Vous l’avez compris LES c’est l’extrême droite.

Notons tout d’abord que Erwan Chartier présente les choses de la manière qui lui convient mais cette présentation est très éloignée de la réalité.

En fait, mon article était une réponse certes sévère, mais en rien diffamatoire, à un article du tout petit journal Le Poher qui lui était diffamatoire puisqu’il laissait clairement entendre que nous serions des nazis.

Erwan Chartier ne dit pas qu’il a commencé par écrire un article auquel j’ai répondu. Pourquoi fait-il cela ? Parce que cela lui permet de se victimiser et de faire croire aux lecteurs que c’est moi qui l’ait « agressé » en premier. Or c’est exactement le contraire. Si Erwan Chartier conteste cela qu’il publie mon article en cause et chacun pourra constater que j’indique dès le début répondre à un article du journal Le Poher.

De plus Erwan Chartier a oublié un détail qui n’en est pas un : l’affaire est arrivée devant le tribunal de Lorient et a déjà été jugée en 1ère instance. Vous ne le savez pas parce que l’article du Télégramme ne le dit pas, mais Erwan Chartier a perdu au tribunal. Pourquoi ne le dit-il pas non plus ? Parce que son récit plein de fantasme et sa victimisation tomberaient à l’eau.

Non, Bernard Germain n’a pas agressé par écrit, en le diffamant, le grand Résistant Erwan Chartier. Bernard Germain a simplement répondu à un petit journal qui lui diffamait notre action à Callac.

Et d’ailleurs le tribunal de Lorient a confirmé qu’il n’y avait pas de diffamation et en conséquence a débouté Erwan Chartier de toutes ses demandes.

Erwan Chartier aurait été menacé de mort et d’un attentat à la bombe ?

Après s’être présenté comme un journaliste diffamé, cible de l’extrême droite, Erwan Chartier ne s’arrête pas en si bon chemin. Comme les mensonges les plus gros sont ceux qui passent le mieux, il a, en plus de l’article soit-disant diffamatoire, inventé une histoire absolument rocambolesque.

Le Télégramme lui pose la question suivante : « (…) vous-même et des salariés de l’hebdomadaire Le Poher, avez été, en 2023 la cible de menaces de mort par des groupes d’extrême droite. Comment avez-vous vécu cela ? ».

On notera au passage que personne à ce jour n’a été mis en cause par la police mais Le Télégramme affirme que les auteurs sont des groupes d’extrême droite. Affirmation gratuite et sans preuve. Mais comme chacun le sait un mensonge répété mille fois devient une vérité.

Cette histoire de menaces de mort remonte à un an. Donc en un an, les gendarmes n’ont pas été capables de trouver les auteurs ? C’est pour le moins stupéfiant.

Il y a quelques jours un énorme piratage a eu lieu. Les données de 46 millions de personnes ont été volées. En trois jours la police a arrêté les hackers, qui pourtant sont des gars très forts en informatique. À l’inverse pour la grande affaire des menaces de mort contre Erwan Chartier et ses collègues, en un an la police n’a rien trouvé. Qui peut- croire cela ?

En fait quelques paragraphes plus loin Erwan Chartier nous donne l’explication de cette supposée incapacité des gendarmes à trouver les auteurs des menaces de mort : « L’enquête se termine mais les auteurs de menaces maîtrisent les technologies. Tout passe par la Russie et les États-Unis, qui bloquent les enquêteurs ».

Mais c’est bien sûr... il y a un complot international ourdi contre Le Poher et son rédacteur en chef.

C’est comme la prétendue alerte à la bombe dont Erwan Chartier et Le Poher auraient été victime, après les prétendues menaces de mort. Rien n’a été trouvé par les démineurs venus dans les locaux du journal. Comme pour les menaces de mort.

Mais l’avantage de ces accusations gratuites et imaginaires c’est que cela permet de salir des gens que Erwan Chartier, et d’autres, veulent discréditer. Notamment moi.

C’est là que le lecteur comprend le titre de cet article.

 Erwan Chartier délire complètement…

Enfin, après avoir menti, puis avoir montré au grand jour les boursouflures de son égo qui se pense un objectif majeur pour la terre entière, Erwan Chartier nous montre pour finir qu’il est capable de délirer complètement.

Ainsi toujours dans le même article on peut lire cette question du journal et sa réponse : « Le Télégramme : Certains ont vu Callac comme un village raciste. Que leur répondez-vous ?

Erwan Chartier : Beaucoup d’habitants de Callac ont émigré dans les banlieues rouges de la région parisienne, où on leur cassait la gueule. Ils étaient ouvriers, employés de maison et parfois prostituées, avec une image de ploucs. Ça a été intériorisé par les gens revenus à la retraite. Ils savent ce que c’est d’émigrer et peuvent comprendre la situation des migrants ».

J’avoue qu’en lisant ces lignes je ne sais pas trop dire si elles sont le résultat d’un apéritif un peu trop dynamique ou si c’est lié à un délire des plus inquiétants.

En tout cas cette prose complètement insensée pose plusieurs questions :

l L’époque des « banlieues rouges », cela remonte à au moins 50 ans. Il n’y avait à l’époque que très peu d’immigrés dans les banlieues puisque le regroupement familial c’est 1976. Alors, qui étaient les auteurs de ces cassages de gueule ? Des bons petits Français, encore majoritaires dans les banlieues à l’époque et communistes de plus pour la plupart ?... Ben, c’est les communistes qui vont être contents d’apprendre ça !

l  Sérieusement, quelles sont les sources permettant à Erwan Chartier d’affirmer que les Bretons se faisaient « casser la gueule » dans les banlieues rouges à cette époque et par qui ?

l De plus Erwan Chartier affirme que ce serait la situation des migrants d’aujourd’hui. Vraiment ? Donc, ils se font « casser la gueule » dans les banlieues ? Par qui ? Et où ? Donnez vos sources Erwan Chartier.

l Enfin, prétendre qu’un Breton qui « monte » à Paris et un migrant qui vient du fond de l’Afrique jusqu’en France, c’est la même chose… fallait oser le dire. Et Erwan Chartier a osé, montrant à cette occasion toute la subtilité et la finesse de ses analyses et ses pensées.

En fait Erwan Chartier sur ce sujet comme sur tant d’autres se fait l’auteur d’affirmations péremptoires sans aucune justification ou qui sont tout simplement des mensonges purs et simples.

Mais est-ce bien étonnant ?

Quand on défend une mauvaise cause, on a de mauvais arguments. Et quand la cause est très mauvaise, les arguments sont également très mauvais.

Le pire étant qu’il y a des gens pour écouter ce personnage et même pour le croire.

Bernard Germain

Ancien candidat Reconquête dans la 5e circonscription des Côtes d’Armor

Président du Cercle Trégor et Goëlo

Responsable du Comité d’organisation des manifestations à Callac

Auteur du livre "Callac, la mère des batailles" (2023, éditions Synthèse nationale)

Sur cette affaire, lire aussi cliquez là

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Pour mieux comprendre ce qu'il s'est passé à Callac, lisez le livre de Bernard Germain cliquez ici

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dimanche, 24 mars 2024

Journal du chaos

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samedi, 23 mars 2024

Olivier Véran : toute honte esthétique bue !

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La chronique de Philippe Randa

Emmanuel Macron ayant réussi (on ne peut pas toujours échouer en tout) à se débarrasser d’Olivier Véran en l’éjectant du dernier gouvernement, celui-ci s’est empressé de récupérer pour la fin du mandat son siège de député à l’Assemblée nationale… et vient d’annoncer qu’il préparait pour l’avenir sa reconversion professionnelle.

Ou plutôt sa réinsertion, tout comme le premier condamné venu, mais sans avoir purgé la moindre peine, lui… quoique la disgrâce soit sans doute le châtiment le plus approprié – et le plus douloureux – pour l’ex-Ministre de la Santé et ex-porte-parole du gouvernement.

Quoi qu’il en soit, son choix lui vaut une volée de bois vert, cette fois du monde médical car l’ancien neurologue qu’il fût (pas longtemps, certes) a décidé de faire don de sa personne à… la chirurgie esthétique !

Aussitôt, le président du syndicat de médecins UFML Jérôme Marty n’a pas manqué d’ironiser sur RMC : « Quand on est neurologue, qu’il manque des neurologues […], quand on connaît la crise sanitaire que l’on vit, avec des patients qui mettent des mois pour obtenir des rendez-vous, que ces choses-là sont les conséquences des politiques qu’a menées M. Véran, on a quand même le courage de rester dans son métier […] Évidemment, ce n’est pas pour faire de l’argent. Sans doute Olivier Véran ira exercer ce métier-là à l’hôpital et en fera profiter des indigents en travaillant en secteur 1 (sans dépassements d’honoraires) ou en étant salarié »tandis que le porte-parole de l’association des médecins urgentistes de France, Christophe Prudhomme, s’est quelque peu étranglé d’indignation, lui aussi : « Scandaleux ! Plutôt que de se former à la médecine esthétique, (Olivier) Véran aurait pu utiliser le même temps pour se remettre à niveau dans sa spécialité »… et le médecin et sénateur socialiste Bernard Jomier d’enfoncer le clou sur le réseau social X : « Passer de la neurologie à la médecine esthétique a un sens, celui d’un choix financier. Quel message désastreux. »

Y a-t-il une malédiction post-covid qui poursuivrait tous ceux qui ont utilisé la pandémie à des fins politiques, de promotion personnelle ou de « quart d’heure de célébrité » ? La liste commence à sérieusement s’allonger… et la tête à claques de la Macronie n’en est certes ni le premier nom, ni le dernier.

Lire EuroLibertés cliquez ici

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Le Parti de la France entre en campagne pour Marion Maréchal

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Le Parti de la France, présidé par Thomas Joly, avait annoncé, il y a quelques semaines, son choix de soutenir la liste de Marion Maréchal aux prochaines élections européennes cliquez ici. Aujourd'hui, il nous présente son matériel de campagne et la très belle affiche qu'il vient d'éditer.

Le soutien du PdF à la liste de Marion sera très utile pour élargir le socle électoral de Reconquête et indispensable pour passer la barre des 5% et, ainsi, avoir des élus.

19:32 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Avec ces gens-là, Monsieur, on ne parle pas

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Mathieu Bock-Côté est l’inlassable chroniqueur de nous maux qu’ils soient politique, psychologique, idéologique ou encore philosophique. Doté d’une belle  et vaste culture, il ne manque jamais d’éreinté les travers de cette gauche qui fait tout pour demeurer la boussole morale d’une société qui part en miette. Dans sa chronique du jour, il s’en prend à une rumeur distillée par l’immonde quotidien Le Monde qui, sur simple rumeur, a fait débarqué de son poste un journaliste de Franceinfo.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 23/3/2024

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vendredi, 22 mars 2024

PECHEURS, ELEVEURS, AGRICULTEURS, VITICULTEURS : ILS SONT TOUJOURS EN COLERE !

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Pieter Kerstens

Et ils ont bien raison, car le président Micron et son acolyte Attal les écoutent mais ne les comprennent pas.

C’est bien simple : après plus de 60 heures de labeur hebdomadaire, les paysans veulent vivre de leur travail, ce qui n’est pas le cas pour la majorité d’entre eux.

Le monde agricole a toujours été traversé de crises successives et je me souviens que dans les années 1950, j’avais assisté dans mon enfance à des manifestations des charrettes de fumier et de foin tirées par des chevaux, en Normandie. En 1958, les agriculteurs manifestaient suite à une surproduction de choux-fleurs et d’artichauts et en 1961 pour des surplus de pomme de terre. En 1970 et 1976, à cause d’une concurrence européenne dans les vins, le Midi et le Languedoc se révoltaient avec la Comité d’Action Viticole. Dans l’Aude une manifestation violente déclenchait une fusillade dans laquelle un commandant de CRS et un producteur de vins sont tués. De 1984 à 2009, la France aura vécu plusieurs révoltes contre les quotas laitiers imposés par les bureaucrates de Bruxelles.

Qu’on les nomme croquants, péquenots, bouseux, culterreux ou paysans, leur colère est justifiée.

Au fil des décennies, ils ont subi une avalanche de règlements, de normes, de lois et d’interdictions qui, au lieu d’améliorer leur situation, a surtout entravé la production d’une grande partie de ceux qui nous approvisionnent en denrées alimentaires.

Mais certains politiciens avaient tiré la sonnette d’alarme depuis longtemps. Notre devoir de mémoire nous rappelle à ce titre que déjà en 1969, pour les élections présidentielles du 15 juin, le candidat Alain Poher écrivait dans sa profession de foi  « Un programme agricole moderne :

  • Le travail et les investissements agricoles doivent être rémunérés par des prix garantissant aux producteurs un revenu et des conditions de vie comparables à ceux des autres secteurs de l’économie.
  • Une adaptation des structures est nécessaire pour que les entreprises agricoles atteignent une meilleure efficacité économique, mais elle doit être organisée de façon à préserver le monde rural d’un exode dommageable pour la collectivité nationale.
  • La formation professionnelle doit être intensifiée.
  • En outre, l’essor nouveau de l’économie et un aménagement dynamique des régions doivent entraîner l’implantation d’activités économiques non agricole en milieu rural.
  • La rapidité de l’évolution place les agriculteurs trop âgés pour une reconversion professionnelle, mais trop jeune pour bénéficier de l’indemnité viagère de départ, dans une situation dramatique. Pour ceux-là, les conditions de la pré-retraite doivent être rendues plus humaines et plus efficaces. »

Par ailleurs Alain Poher - Président du Sénat - insistait dans son programme : « La politique agricole commune (la fameuse PAC) ne peut exister sans une politique européenne globale, concernant la fiscalité, les structures, l’aménagement des régions à la dimension européenne, les régimes sociaux. Le Plan Mansholt n’apporte pas une conclusion à la définition de cette politique d’ensemble. » Et il terminait par : « Il est temps de donner enfin à la France une politique agricole qui fixe les orientations de production claires et durables. »

En 1970 il y avait 1.587.600 exploitations agricoles en France. Il n’y en a plus que 387.000 aujourd’hui, plus grandes et plus performantes, certaines certes exportatrices, mais dont la grande majorité ne sont pas bénéficiaires.

L’Aisne avant l’Ukraine.

Dans un contexte de déficit budgétaire chronique, Bruno Lemaire avait annoncé l’obligation de trouver 10 milliards d’euros d’économies pour 2024 et 20 milliards pour 2025.

Le monde agricole aurait bénéficié d’environ 600 millions d’euros d’aides et de subventions pour 2024, tels que le Premier ministre Attal et le ministre de l’agriculture l’ont annoncé en janvier.

Pour sa part le Président Micron déclarait le vendredi 16 février : « En 2024 la France (vous les contribuables) fournira jusqu’à 3 milliards d’euros supplémentaires d’aides militaires. Cela concerne la livraison d’avions Mirages 2000 D, des missiles antichars et antiaériens, 18 canons Caesar à livrer prochainement (en plus des 32 déjà en Ukraine) et 60 autres à produire, des blindés et des équipements de surveillance satellitaire. En outre 1.000 à 3.000 obus de 155mm seront envoyés à Kiev chaque mois, ce qui correspond à la consommation quotidienne des canons ukrainiens…

Alors que les paysans tirent le diable par la queue avec moins de mille euros par mois, on trouve immédiatement des milliards pour faire une guerre qui ne nous concerne pas !

Le bon-sens est absent dans cette nouvelle crise agricole et c’est pourquoi le monde paysan est en colère, non seulement en France, mais aussi en Allemagne, en Belgique, en Espagne ou aux Pays-Bas, paysans auxquels se joignent également les indépendants eux-aussi maltraités par les aberrations du mondialisme.

En effet, il est intolérable d’accepter que des produits qui ne répondent pas aux normes en vigueur en Europe, soient encore importés chez nous.

Le 9 juin nous devrons exprimer notre refus d’une Europe ouverte au monde entier et sanctionner les charlatans qui nous gouvernent.

23:27 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Parution du Cahier d'histoire du nationalisme (n°27) consacré au "septennat des colonels grecs" : un entretien avec son auteur, Jean-Claude Rolinat

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Vous venez de publier aux éditions  Synthèse nationale dans la collection des « Cahiers d’Histoire du nationalisme », un nouvel ouvrage intitulé « Grèce 1967–1974, le septennat des colonels ». Pourquoi ?

Jean-Claude Rolinat : Le directeur de la collection sachant que j’étais allé en Grèce au moment des « évènements » tragiques de Chypre à l’été 1974, qui précipitèrent la chute du régime dit « des colonels », m’a demandé de faire l’historique de cette courte expérience politique. J’ai, bien entendu, accepté, ne serait-ce que pour rétablir quelques vérités. Cette dictature – car ce fut, effectivement, un régime autoritaire -, n’a jamais été aussi terrible que la « bonne  presse » voulut le dire, ni aussi efficace que ses afficionados le proclamaient. Un quotidien comme Le Monde, écrivit, je crois, au crépuscule de ce régime, que « c’était la dictature du vide ».

Avait-il raison ?

Sur le plan doctrinal, je réponds sans hésiter, oui. Contrairement à des régimes politiques comme le Franquisme en Espagne, le Péronisme en Argentine, ou le « Salazarisme » au Portugal, il n’y avait pas de colonne vertébrale idéologique et militante pour structurer la politique gouvernementale, et lui servir de relai auprès de l’opinion. Les colonels se méfiaient-ils des civils ? Franco avait unifié les organisations qui avaient soutenu sa croisade de 1936 à 1939, au sein du Movimiento nacional, Perón disposait de l’appareil du Parti justicialiste et de son puissant syndicat, la CGT, et Oliveira Salazar avait l’Union Nationale et les jeunes de la Mocidade à sa botte, si je puis dire. Toutes ces forces politiques, hiérarchisées, irriguaient leurs pays respectifs. Rien de semblable dans la « Grèce des colonels », ce qui explique, en partie sans doute, leur départ calamiteux, il faut bien le dire.

Alors, le putsch d’ Athènes, également un 21 avril, un coup d’État pour rien ?

Non, pas du tout, car la Grèce était bien malade, la proie notamment, des rivalités des grandes familles qui se partageaient le pouvoir dans un jeu stérile pour « coloniser » le pays à leur profit. En effet, des féodalités  politiques - un peu comme en Corse et au Liban -, se succédaient aux affaires, se répartissant sans vergogne prébendes et avantages divers.

De plus, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Grèce avait été la victime d’un long conflit civil qui opposait forces royalistes – la droite, pour faire court -, aux communistes de L’EAM-ELAS du « général » Markos dans sa république autoproclamée de Konitza. Ils tenaient de vastes territoires avec leurs milices armées. Finalement vaincue militairement, la menace communiste n’en perdurait pas moins dans les urnes -24,8 %  par exemple en 1958 -, facilitée par la complicité des socialistes et de l’Union du centre, ce dernier parti aux mains de la famille Papandréou. Et même si l’ancien PC grec - le KKE interdit, remplacé par l’EDA, elle-même dissoute en 1967 -, s’était scindé en « Parti communiste de l’intérieur » et l’autre, dit de « l’extérieur », la menace  prégnante était là.

La monarchie avait été rétablie après le départ des Allemands, grâce au concours militaire des Britanniques. Et le nouveau souverain, le jeune Constantin II, était plutôt faible, manipulé par sa mère, une Allemande, la princesse Frederika, peu aimée du peuple. La Grèce n’était plus l’héritière de la « sagesse » athénienne, mais bien plus une entité balkanique comme ses voisines, marquée, il faut bien le dire, par des siècles d’occupation ottomane, laquelle n’avait rien laissé de positif en matière de mœurs, et de… « sociabilité » !  

Le coup d’État des militaires était le point d’orgue d’une interminable crise politique pendant laquelle les premiers ministres se succédaient à la primature, les Novas, Stéphanopoulos, Paraskevopoulos et autre Canellopoulos, le tout sur fond de manifestations violemment réprimées, et des échauffourées entre paysans et policiers. Sans oublier le complot de l’Aspida, dans lequel était impliqué Papandréou junior, «  à gauche toute », contrairement à son père, Georges, plus modéré. Les suites judiciaires de cette affaire se soldèrent par la condamnation de 12 officiers pour tentative de subversion dans l’armée.

Il y avait donc des éléments de gauche, infiltrés dans l’armée royale grecque ?

Oui, et c’est en partie après ce constat que le colonel Papadopoulos - l’architecte du « golpe » du 21 avril 1967 -, les généraux Pattakos et Spanditakis, emmenèrent leurs pairs sur le chemin de la rébellion, pour extraire la mauvaise herbe de l’institution militaire et régénérer le pays. Le roi, faible, mis devant le fait accompli, n’avait plus qu’à entériner le putsch. Lequel s’était déroulé d’une façon classique : bâtiments officiels occupés, moyens de communication sous séquestre, personnalités politiques « indésirables » arrêtées à « l’heure du laitier », et transférées en détention dans les îles de la mer Égée.

L’opinion publique a-t-elle suivie ?

À l’exception des éléments d’extrême-gauche, bien entendu, les Grecs, dans l’ensemble, ne virent pas d’un trop mauvais œil le rétablissement de l’ordre et de la discipline dans un pays qui en avait bien besoin.

Washington, inquiète des avancées soviétiques en Méditerranée orientale - et même si la CIA n’avait pas directement participé au pronunciamiento de l’un de ses anciens élèves, Papadopoulos -, ne pouvait que se féliciter d’un tel changement dans la région. D’autant que la « Guerre des six jours » opposant Israël à ses voisins arabes, allait éclater quelques semaines après, bouleversant encore l’échiquier moyen-oriental.

Les colonels se débarrassèrent du roi, proclamèrent la république et élirent l’un des leurs à sa tête. On peut dire que si les jeunes ne furent pas les gagnants dans l’affaire – cheveux longs et jupes courtes étaient mal vus ! -, les agriculteurs s’en sortirent plutôt bien, constituant une petite masse de supporters du nouveau régime. Lequel allait sombrer dans l’incurable maladie infantile des rivalités de personnes, Papadopoulos - président désigné à la suite d’un plébiscite, surnommé « Nasseriki » -, étant renversé le 25 novembre 1973 au bout de 150 jours d’exercice du pouvoir. Illico remplacé par ses pairs, qui placèrent le général Phaédon Ghizikis à la tête de l’État. Le même qui, un an plus tard, fera piteusement appel à Caramanlis, réfugié à Paris, pour restaurer la démocratie, après l’échec de l’infructueuse tentative d’annexion de Chypre !

D’ailleurs, il est curieux de voir une similitude entre l’échec des colonels grecs dans une tentative de diversion extérieure avec celle, menée huit ans plus tard, des généraux argentins qui tombèrent, eux aussi, de leur piédestal, après une infructueuse fuite en avant militaire aux îles malouines.

Alors, « tout ça pour ça », me direz-vous ? Où en-est la droite nationale en Grèce de nos jours. Que reste-t-il du passage aux affaires des colonels ?

Des colonels ? Pas grand-chose. À Nicosie, dans la partie grecque de l’île de Chypre, envahie au nord par les Turcs à l’été 1974, un Noratlas planté dans un cimetière, rappelle le sacrifice des paras grecs venus vainement à la rescousse de leurs frères d’armes de la garde nationale chypriote.

Lorsque le parti EPEN existait, et qu’il était dans le même groupe que le Front National à Strasbourg, l’establishment grec n’avait qu’une peur, que le « Menhir » rende visite au colonel Papadopoulos, interné à vie ! Car les grands « démocrates » grecs n’y sont pas allés de « main morte » avec les militaires de haut rang, les condamnant à de longues années de prison, ou les poussant au suicide.

De nos jours, la droite « dure », la « vraie » droite, renait de ses cendres après les années d’Aube dorée, au programme et au parfum, disons, un peu «  sulfureux ». Là aussi, ses dirigeants ont été poursuivis et condamnés souvent de manière injuste. Tel n’est pas le cas pour trois formations qui ont fait leur entrée au parlement : Les Spartiates, 12 sièges, Solution grecque, 16 députés et Démocratie patriote (Niki) 10 sièges. Ce qui donne tout de même 40 parlementaires sur 300, avec presque 13 % des suffrages. Gageons que lors du prochain scrutin européen, ces gens-là rejoindront leurs « frères » des groupes identitaires et conservateurs au Parlement de Strasbourg, et qu’ils contribueront au renversement de l’actuelle Commission européenne à Bruxelles !

Grèce 1967-1974 : le septennat des colonels, Cahier d'histoire du nationalisme n°27, Jean-Claude Rolinat, avec le concours de Didier Lecerf, Synthèse nationale, mars 2024, 148 pages, 24,00 €

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Wolkisme en Dune

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol 

Deux films très opposés viennent d’être projetés dans les salles de l’Hexagone. Le premier, Tombés du camion, de Philippe Pollet-Villard s’intéresse à une famille qui compte parmi les siens des gendarmes. Elle recueille néanmoins - mais bien sûr ! - un mineur isolé migrant sans-papiers. Cette pâle comédie promeut après tant d’autres tels Les Vieux Fourneaux 2. Bons pour l'asile, Les Survivants, Pour l'honneur, une vision idyllique et irénique de l’acceptation des médecins, architectes, dramaturges potentiels dans une société en pleine décadence. Cette production française existe par la grâce de l’« exception culturelle », incontestable préférence nationale déguisée. Il est d’ailleurs insupportable d’assister au détournement de ce magnifique principe et d’observer le milieu frelaté du cinoche encourager la subversion migratoire. À la mi-mars, on recensait 85 000 entrés pour ce chef d’œuvre à oublier le plus vite possible.

Diffusé à partir du 28 février dernier, Dune. Deuxième partie est la suite de Dune. Première partie (2019) que TF1 a programmé le dimanche 3 mars à 21 h 10. Réalisé par le francophone canadien Denis Villeneuve, ce film compte plusieurs acteurs de langue française : le Franco-Étatsunien Timothée Chalamet, la Française Léa Seydoux, la Suissesse Souheila Yacoub. Dune 2 – pour faire simple – est plus spectaculaire que Dune 1. Il n’a rien à voir avec Dune de David Lynch (1984). Autant Blade Runner 2049 du même réalisateur en 2017 avait été une déception, autant ces deux films, en particulier Dune 2, - et en attendant un éventuel troisième et dernier - sont jubilatoires. Alors que les réalisations autour des super-héros abusent des studios sur fond vert, le tournage a pu se passer dans de superbes décors naturels à Abou Dhabi, en Jordanie et en Namibie. Le résultat donne un film intense et efficace.

Denis Villeneuve et son co-scénariste Jon Spaihts interprètent selon leur point de vue l’œuvre monumentale de Frank Herbert (1920 - 1986). Quand David Lynch l’a adaptée en partie, il ne disposait que de six titres (de Dune en 1965 à La Maison des mères en 1985). Aujourd’hui, cet univers imaginaire compte une vingtaine de romans et de recueils de nouvelles. Le fils de Frank Herbert, Brian, associé à Kevin J. Anderson, a poursuivi la saga à partir des notes, des brouillons et des indications posthumes de l’auteur. Denis Villeneuve bénéficie d’une vision plus large que n’avait pas David Lynch. Dune 1 et 2 sont-ils cependant fidèles à l’intrigue ? Non ! Sa complexité rend difficile toute adaptation fidèle. Par exemple, David Lynch insiste sur l’importance vitale de l’épice. Denis Villeneuve en fait l’impasse. Le spectateur ne sait donc pas que son usage est indispensable dans le cadre d’un voyage spatial. Il pense peut-être qu’il s’agit d’un condiment culinaire hallucinogène. Dans Dune 2, Paul Atréides mange dans un sietch fremen un plat composé d’épice d’Arrakis. En outre, à l’instar des réalisations françaises grand public, le wokisme, le multiculturalisme et le féminisme s’invitent de manière subreptice dans le scénario.

Certes, contrairement aux pitoyables films hexagonaux, ils demeurent subtiles. Ajoutons qu’il n’y a pas encore d’interactions gendéristes LGBTQIA++, à l’exception, peut-être, de la scène où le baron Vladimir Harkonnen embrasse sur les lèvres son neveu, le na-baron Feyd-Rautha Harkonnen, fait gouverneur d’Arrakis, à la place de son frère Rabban. Ne serait-ce pas plutôt un baiser à la russe comme celui, célébrissime, entre le Soviétique Leonid Brejnev et l’Allemand de l’Est Erich Honecker ?

Le wokisme se fond dans Dune 2 au multiculturalisme. Les Fremen (de l’anglais Free Men, « Hommes libres ») forment un peuple du désert dont les membres ont des traits européens et africains. Notons que les Asiatiques y sont exclus. Dans Dune 1, un Asiatique joue le traître, à savoir le docteur Wellington Yueh. Bonjour le préjugé tout droit sorti du « Péril jaune » du début du XXe siècle ! En revanche, les totalitarismes contemporains se retrouvent dans le monde des Harkonnen. Leur planète, Guidi Prime, tourne autour d’un astre solaire à très faible luminosité appelé - tiens, tiens, tiens… - « soleil noir ». Les scènes y sont en noir et blanc. En plus de porter des tenues sombres, les habitants ont le crâne rasé, femmes incluses. Les skin heads constitueraient-ils l’une des Maisons les plus puissantes de l’Imperium de l’Univers connu ? Pourquoi les Harkonnen ne porteraient-ils pas plutôt des Dreadlocks ? Dans Le Monde (du 28 février 2024), Mathieu Macheret évoque ce « régime brutal et fascistoïde mené par un répugnant baron […] nommé – tenez-vous bien – Vladimir ! ». Pour Frank Herbert qui sort le premier tome en pleine Guerre froide, Vladimir peut être une allusion implicite à Vladimir Ilitch Oulianov alias Lénine. Quant à la Cour impériale de Shaddam IV et aux Sardaukars, les redoutables troupes impériales, force est de constater – là encore - l’absence de « diversité »… Rappelons que Hollywood impose désormais des quotas d’acteurs de couleurs (et bientôt aux pratiques dyssexuelles) aux films et aux séries.

Le féminisme influence les structures sociales fremen, d’où un relatif matriarcat. Lors d’une discussion entre Paul Atréides et Chani, cette dernière explique que les relations entre Fremen, hommes et femmes, sont égalitaires. D’ailleurs, Chani est un Feydakin, un combattant d’élite. Les chefs des sietch fremen demandent leur avis aux femmes âgées ainsi qu’aux révérentes-mères formées par l’Ordre sororal des Bene Gesserit. David Lynch les relègue au second plan au profit de la Guilde spatiale. Denis Villeneuve fait le choix inverse. La Guilde spatiale n’est jamais mentionnée dans ses deux films.

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Jeudi 11 avril : Marion Maréchal et Philippe Vardon à Carnac (56)

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jeudi, 21 mars 2024

Le nouveau numéro (n°73) de la revue "Nouvelle Ecole"

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Les saisons passent, mais « Nouvelle École » demeure, Alain de Benoist à la barre, cette fois-ci pour nous offrir un magnifique ensemble Maurice Barrès multifacette, celle, entre autres, d’un Barrès fédéraliste au cœur d’une tension entre socialisme et aristocratisme. 250 pages, 29,00 €.

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Menaces contre Riposte laïque : un grand entretien avec Pierre Cassen, son fondateur

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Pierre Cassen en octobre 2019, intervenant lors du Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale

Synthèse nationale : Que se passe-t-il ? Nous découvrons que votre site paraît en pause, avec un message alarmiste, annonçant le fin probable de Riposte Laïque dans 27 jours. C'est une mauvaise blague ?

Pierre Cassen : Hélas, non ! La réalité est cruelle. En ce moment, toutes les semaines, il nous tombe un nouveau procès dessus ! Nous en sommes à treize procès en attente, entre les premières instances, les appels et les cassations. Et les trois derniers procès, pour lesquels nous faisons appel, ont été très douloureux pour notre trésorerie, puisqu'ils nous coûtent, au total, 50.000 euros, entre les amendes, les dommages et intérêts et bien sûr les frais de justice. Faites le calcul, surtout dans le contexte actuel, marqué par un acharnement contre la mouvance patriote. J'ai le souvenir de l'avocat de la LDH, Arié Alimi, par ailleurs islamo-gauchiste compagnon de Cécile Duflot, demandant 14.000 euros contre moi de dommages et intérêts pour la LDH, en expliquant que c'est seulement ainsi que je me tairais. Un autre islamo-gauchiste, par ailleurs LGBT, Pierre Serne, théorisait sur les réseaux sociaux qu'il fallait multiplier les plaintes contre nous pour nous "saigner". Et ses plaintes sont malgré tout instruites. D'où la nécessité de disposer de réserves financières suffisantes, en caisse, pour pouvoir continuer le combat, commencé par Riposte Laïque il y a bientôt 17 ans. Pour l'instant, nous ne les avons pas, et si nous ne les avons pas dans 27 jours, nous serons contraints d'arrêter, la rage au coeur, mais nous ne pouvons pas continuer de manière suicidaire à nous prendre un procès par semaine sans avoir les moyens de faire face.

Synthèse nationale : Mais si vous arrêtez, ils ont gagné, et la réinfosphère a besoin de Riposte Laïque. Ne prenez pas mal ma question, mais ne pourriez-vous pas être plus prudents, parfois, pour éviter cette accumulation de plaintes contre vous ?

Pierre Cassen : Votre question me fait penser à l'audition - j'aurais dû dire l'interrogatoire policier - qu'a subi Cyril Hanouna, de la part de la commission parlementaire sur l'attribution des réseaux de la TNT, à l'initiative des Insoumis. Le présentateur de TPMP expliquait qu'il a fait 5000 heures de direct, avec toute l'audace qu'implique le direct, et qu'il n'est condamné que pour 0,12 % du temps d'antenne. Il ne cachait pas qu'il n'avait aucun doute quant aux raisons du traitement de faveur dont il bénéficiait, lui et CNews. Il a été frappé d'une incroyable amende de 3,5 millions d'euros, pour avoir dit son fait à Louis Boyard, venu insulter Vincent Bolloré sur sa chaîne.

Nous, à notre très modeste niveau, c'est un peu pareil. Nous avons publié plus de 60.000 articles, avec une équipe de bénévoles, et assurons, tous les soirs, depuis des années, la sortie de vingt exclusivités, sur l'actualité. Avec le ton de Riposte Laïque, où on ne se cache pas derrière notre petit doigt pour dire les choses. Nous avons déjà subi 40 plaintes environ. Tous ceux qui nous connaissent savent qu'à RL cohabitent des auteurs sérieux, qui publient des articles de grande qualité sur un ensemble de sujets, et des contributeurs comme Patrick Jardin, Paul Le Poulpe et quelques autres, au langage parfois plus fleuri, mais jamais injurieux. Bien sûr, chaque procès nous remet en cause, et nous nous disons : mais qu'aurions-nous pu faire pour éviter cela ?

Et souvent, on ne trouve pas la réponse. Moi, par exemple, deux de mes vidéos, qui sont au deuxième degré, ont été prises par la Licra et des juges pour des propos du premier degré. L'humour va-t-il nous être interdit ? Nous dessinons régulièrement ceux que nous appelons les islamo-collabos en train de lécher à genou une babouche musulmane. Anne Hidalgo nous a trainés une fois au tribunal pour un de ces dessins. Elle a perdu, mais cela nous a coûté de l'argent quand même. Pas à elle, c'est le contribuable qui a payé. Devons-nous arrêter ce type de caricature ? Si oui, ils ont gagné !

Nous avons une enseignante, universitaire, qui finit un de ses cours, à La Sorbonne, complètement nue, devant ses élèves. Un auteur, jamais encore poursuivi depuis 10 ans, conteste ces choix pédagogiques : procès ! Un maire socialiste veut déboulonner la statue de Colbert dans sa ville. Un contributeur, par ailleurs auteur d'articles de grande qualité, le compare aux talibans afghans qui ont détruit les Bouddha. Procès ! Notre vétéran, Manuel Gomez, ancien journaliste à l'Aurore, a eu le premier procès de sa carrière à 89 ans, pour avoir signalé, reprenant une dépêche de l'AFP, que deux gardiens de prison avaient été suspendus pour radicalisation. Dernier exemple : un contributeur, par ailleurs membre de Debout la France, publie un article très documenté sur l'IESH, association qui gère, dans le Morvan, la formation des imams. Il stipule la proximité de ce mouvement avec les Frères musulmans : procès pour lui, pour nous, et pour Nicolas Dupont-Aignan ! Comme d'ailleurs pour Nicolas Bay, poursuivi hier par Médine pour avoir signalé la proximité du rappeur avec les mêmes Frères musulmans. Donc, je veux bien qu'on soit prudents, mais c'est le combat que nous menons contre l'islam qui est visé par un véritable djihad judiciaire. Nous préférons arrêter le site, que nous renier et édulcorer notre propos. Cela ne serait plus Riposte Laïque. Nous sommes des combattants, c'est pourquoi vous et nous étions en première ligne à Callac et à Saint-Brévin...

Synthèse nationale : Quelle va donc être la suite ? Tant que vos lecteurs et donateurs ne vous auront pas donné la somme espérée, vous cessez de publier des articles, et laisserez en page d'accueil l'appel aux dons ?

Pierre Cassen : Nous verrons plus clair dans les heures qui viennent, et il est très frustrant pour nous, dans cette actualité, de devoir arrêter quelques jours de paraître, surtout que pour la première fois, il y a six semaines, nous avons dû cesser durant une semaine la publication de nos articles, suite au harcèlement policier et judiciaire subi. Je rappelle que notre excellent ami Charles Demassieux a été mis deux fois en garde à vue 48 heures, avec pompage de son téléphone et de son matériel informatique, et que j'ai subi une perquisition policière en même temps, avec confiscation de mon téléphone et de mes ordinateurs. Et dans le contexte actuel, marqué par la volonté du régime d'éradiquer notre mouvance patriote et identitaire, en période électorale, je m'attends à tous les coups tordus possibles... Donc, j'espère vraiment que Riposte Laïque va reprendre au plus vite ses publications quotidiennes, cela sera bon signe, et que dans 27 jours, notre trésorier nous dira que nous avons les moyens de poursuivre le combat.

Synthèse nationale : Que répondez-vous à ceux qui contestent que la France est en train de basculer dans la dictature de la pensée unique ?

Pierre Cassen : Je comprends que les Français moyens nous qualifient de paranoiaques. C'est l'avant-garde de la résistance, que vous êtes à Synthèse nationale, et que nous sommes à Riposte Laïque, qui est visée, pas la grande majorité de nos compatriotes. Pour eux, il y a des centaines de chaînes de télévision, des dizaines de périodiques et de magazines, des quotidiens nationaux et régionaux, donc tout donne l'impression du pluralisme. Seuls, des gens comme nous savent que dans les faits, dès qu'on remet en cause le discours officiel sur l'islam, l'immigration, la dictature sanitaire, le climat, l'Union européenne, la Russie, le wokisme, les LGBT, on est immédiatement ciblé, insulté, menacé, poursuivi. CNews et le groupe Bolloré sont espionnés par des brigades de commissaires politiques qui font des signalements à l'Arcom, les plaintes s'accumulent contre Eric Zemmour, Marine Le Pen est menacée de ne pas pouvoir se présenter, un djihad judiciaire nous vise, et les associations patriotes se font dissoudre les unes après les autres, quand les gauchistes agressent en toute impunité leurs opposants politiques, et les forces de l'ordre. C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre la situation préoccupante de Riposte Laïque. Mais je suis un éternel optimiste, et je ne doute pas une seconde que notre journal sera bien présent pour couvrir les prochaines échéances qui nous guettent, la politique va-t-en guerre de Macron contre la Russie, la montée de la surdélinquance dans nos villes et de plus en plus dans nos campagnes, les élections européennes, et tant d'autres sujets où nos lecteurs attendent de Riposte Laïque, site d'esprits libres, un éclairage différent de celui des médias officiels, mais aussi, parfois, de celui des grands partis patriotes...

Synthèse nationale : Et donc comment peut-on vous aider ?

Pierre Cassen : C'est très simple. Pour les archéos comme moi, vous faites un chèque adressé à Riposte Laïque, BP 32, 27140 Gisors. Et pour ceux qui maitrisent bien la technologie moderne, vous allez sur la page d'accueil de Riposte Laïque, vous cliquez sur ce lien : cliquez ici

Merci à vous pour cet entretien.

Propos recueillis par Guirec Sèvres
 
L'éditorial de Roland Hélie cliquez là

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Samedi 13 avril : conférence de Bernard Germain à Coësmes (35) sur son livre "Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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En savoir plus cliquez ici

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mercredi, 20 mars 2024

IL FAUT SAUVER LE SOLDAT "RIPOSTE LAÏQUE" !

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Depuis près de quinze ans, Riposte laïque se bat sans relâche, avec un courage remarquable, contre l'islamisation de notre pays et pour la défense de la France française... Je dirais, un peu "comme nous".

Enfin, pas tout à fait "comme nous" car Riposte laïque à une particularité, et non la moindre, par rapport "à nous", c'est que la plupart de ses responsables vient de la gauche, voire de l'extrême gauche. Mais cela ne nous empêche pas de nous battre côte à côte aujourd'hui. Comme quoi, en politique, tout peut arriver...

En quinze ans, Riposte laïque est devenue un allié incontournable dans le combat que nous menons tous pour sauver notre patrie. Je ne compte plus les réunions, les conférences, les colloques que nous avons, Pierre Cassen son fondateur et moi, tenus ensemble. Sans oublier les campagnes, comme celle de Callac il y a quelques mois... Nous avons même édité, en juin dernier, un livre "Transgression, voyage du camp du bien... vers le camp du mal" cliquez ici dans lequel, Pierre, ainsi que notre Ami Bernard Germain, lui aussi venu de l'extrême gauche, expliquent leurs prises de conscience et leurs ralliements à la cause nationale et identitaire.

Mais, justement parce que Riposte laïque est issue de la gauche, "du camp du bien", le Système ne supporte pas cette transgression et il entend lui faire payer très cher. Cette organisation est aujourd'hui menacée dans son existence même. Une pluie de procès s'abat sur elle et ses responsables sont persécutés par les petits flics de la pensée dominante qui ne rêvent que de les réduire au silence... Cette situation est intolérable, en attaquant Riposte laïque, le pouvoir attaque toute la résistance nationale et identitaire. Il n'y a donc pas à tergiverser, nous devons tous faire bloc pour sauver Riposte laÏque...

Ce soir mes Amis, "Nous sommes tous Riposte laïque !"...

Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

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Voici le message de Pierre Cassen, fondateur de RL :

Dans les jours qui viennent nous publierons un entretien exclusif avec Pierre Cassen qui nous expliquera l'évolution de la situation.

RAPPEL À NOS AMIS DE BRETAGNE :

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Dernier avertissement

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Philippe Gélie

Depuis le temps que les citoyens manifestent leur mécontentement de toutes les façons possibles, personne ne pourra feindre la surprise : les élections européennes du 9 juin vont probablement adresser un désaveu puissant aux institutions communautaires et au fonctionnement de Bruxelles. Une sorte de dernier avertissement avant plus amples dégâts, sous forme d’une poussée des courants de droite nationaliste, accompagnée d’un reflux des centristes et des Verts. Si les projections du vaste sondage que nous publions, réalisé par Ipsos pour Euronews dans 18 pays, se vérifient dans les urnes, seul le maintien des conservateurs modérés et des sociaux-démocrates empêchera que le pouvoir parlementaire ne bascule entre les mains des eurosceptiques. Pour cette fois. Cette lente marche des souverainistes contre une autorité supranationale jugée défaillante n’est que l’ombre portée des situations nationales. Des partis de droite radicale ou d’extrême droite sont aujourd’hui en première ou deuxième position sur l’échiquier politique dans plus de la moitié des États membres de l’UE. Leur nationalisme les empêche de s’entendre pour former une force politique cohérente au Parlement de Strasbourg, mais ils prospèrent sur un terreau commun, mis en relief par un autre sondage Ipsos fin 2023 : le rejet des élites, un sentiment de déclin national et de dislocation de la société, le refus d’une immigration incontrôlée et le souhait d’une préférence économique nationale. Toutes notions auxquelles la Commission de Bruxelles reste sourde et aveugle. Écologie punitive, politique agricole en mode décroisance, renchérissement provoqué de l’énergie, obsession régulatrice et tracasseries superflues... L’Europe, ce beau projet d’union pour la paix, est devenue un irritant pour la vie quotidienne de ses citoyens. Son échec cardinal, les frontières passoires, menace de remettre en cause des acquis appréciés comme la libre circulation. Il est tout juste temps pour un sursaut : recentrer les politiques communautaires sur les attentes des citoyens en matière de sécurité et de prospérité. Il y va de la légitimité du concept européen, à l’heure où le retour de la guerre pose de nouveaux défis qu’il vaut mieux relever à vingt-sept.

Source : le Figaro 20/3/2024

 

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Répression, j’écris ton nom

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Robert Spieler

Quinze anciens membres du groupe identitaire Génération identitaire, accusés d’avoir créé illégalement une nouvelles association, viennent d’être interpellés à Paris, à Lyon et en Savoie. Le groupe, connu pour ses actions anti-migrants, avait été dissous en mars 2021 par un décret en Conseil des ministres. Il est vrai que Génération identitaire qui n’a, certes, jamais commis la moindre violence, avait fortement dénoncé SOS Méditerranée et l’invasion sauvage organisée dans notre pays et dans toute l’Europe, et l’impunité du racisme anti-blanc, ce qui les plaçait d’évidence en dehors des valeurs de la République et même de l’humanité.

Tous les quinze, deux femmes et treize hommes âgés entre 22 ans et 38 ans, placés en garde à vue, sont soupçonnés d’avoir reconstitué illégalement une nouvelle association identitaire, sous le nom d’Argos, et de tomber sous le chef de « reconstitution de ligue dissoute », susceptible d’entraîner de lourdes condamnations. Il y a six mois, une dizaine de militants de ce groupe avaient déjà été interpellés après un rassemblement non déclaré à Cherbourg. L’Argos était allé apporter son soutien à une jeune Française, Mégane, sauvagement violée avec un manche à balai par Oumar.

Parmi les quinze dangereux suspects arrêtés, certains sont également soupçonnés d’être des membres d’Asla (Association de soutien aux lanceurs d’alerte), une autre structure identitaire née de la dissolution de Génération identitaire. Depuis un an, la répression s’accélère. Il y a cette circulaire liberticide, ordonnant à ses préfets d’interdire tout rassemblement « incitant à la haine ». Darmanin a même interdit à l’Iliade d’honorer, dans un lieu privé, la mémoire de Dominique Venner. Les dissolutions succèdent aux dissolutions : une quarantaine de jeunes qui ont voulu rendre hommage à Robert Brasillach ont passé 24 heures en garde à vue, et 48 heures pour celui présenté comme leur chef, Marc de Cacqueray-Valmenier. Le site de Riposte laïque croule (entre autres) sous les plaintes (12 procès en attente). Pierre Cassen, le fondateur du site, vient de subir sa deuxième perquisition en sept ans, avec confiscation de tout son matériel informatique et téléphonique. Polemia a dû trouver une autre salle, sous la pression du maire socialiste du 10e arrondissement de Paris. pour pouvoir tenir ses 15e Bobards d’Or. Ça n’arrête pas. « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre », dit l’adage romain.

Source : Rivarol 20/3/2024

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mardi, 19 mars 2024

Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre avec Jacques Baud

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus, mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici) Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici) L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.

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Le Monde Post-Démocratique de L'OTAN - avec Alexis Cossette

Descriptif des méthodes d'orientations des votes, de surveillances et de submersion migratoire pour déstabiliser le corps social de nos nations.

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Face à Macron, nous sommes des esclaves - Véronique Le Floc’h

À l’heure de la fermeture d’une édition particulièrement chaotique du Salon de l’agriculture, la présidente de la Coordination Rurale, Véronique Le Floc’h, accorde un entretien à TVLibertés. Elle revient sur l’épisode de l’Arc de Triomphe, où les paysans qui voulaient honorer leurs morts ont été arrêtés par la police…

Un épisode qui symbolise l’attitude d’Emmanuel Macron à l’égard de la détresse du secteur agricole. C’est aussi l’occasion de faire un point sur les promesses non tenues des politiques, mais aussi sur les inquiétudes qui ne sont toujours pas entendues.

Des propos recueillis par Claude Corse. 

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Ça « bug » sévère en Macronie

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La chronique de Philippe Randa

C’est toujours ballot de rater son train en arrivant trop tard à la gare, mais que dire que de ceux qui montent dans un autre ? Ce dilemme semble désormais être celui de nombre de responsables Renaissance avec leur stratégie anti-RN pour les élections européennes.

Une stratégie se résumant au seul slogan : « C’est nous ou c’est le RN », sous-entendu « Nous ou le déluge », « Nous ou l’apocalypse », voire « Nous ou la fin du Monde » !

Enfin, surtout la fin de « leur » monde, ce que paraît espérer de plus en plus de Français, quelque peu lassés de cette sempiternelle prophétie ânonnée depuis près de quatre décennies, inventée, usée et dont a abusé jusqu’à plus soif l’UMPS des années quatre-vingt à l’an 2000 avant d’être reprise telle quelle par la Macronie depuis sept (longues) années déjà.

Mais à force de tirer sur la corde, forcément, tout passe, tout casse, tout lasse et le bât blesse de plus en plus : « Ce qui semble se dessiner, c’est assumer l’affrontement avec le RN, intensifier le duel, et je crois que c’est trop tard pour faire autrement », aurait assuré un député Renaissance à France Info ; lui aurait préféré « explorer d’autres voies » et d’ailleurs, un autre député de la formation présidentielle, Robin Reda, le confirme : « La campagne ne peut pas tourner uniquement autour de l’anti-bardellisme primaire »

Il faut croire que si, bien que d’autres députés, côté Horizons d’Édouard Philippe, s’en inquiètent eux aussi, toujours auprès de France Info : « “Cette stratégie de tout axer sur le RN et Bardella est étonnante”, livre l’un d’eux. “Je ne vous cache pas que la stratégie de rabâchage anti-RN me laisse circonspect”, confie un autre, pointant “un risque d’inefficacité électorale”. »

À trois mois du verdict des urnes, personne n’est donc capable à la tête de l’État d’élaborer une autre stratégie que ces menaces bouffonesques, bêlées à chaque occasion non seulement par Valérie Hayer, tête de liste Renaissance aux élections européennes, mais tout autant par les ministres de la Macronie et jusqu’au Premier d’entre eux, vanté pourtant Grand Communiquant s’il en est… ?

Une fois de plus, cette caste arrivée aux affaires en 2017 est parfaitement impuissante à se remettre en question et à changer « de logiciel » comme d’autres changent de « braquets » lorsque la situation l’exige.

Preuve en est cette comparaison plus abracadabrantesque encore qu’odieuse, faite par Valérie Hayer pour insulter ses adversaires : « Hier, Daladier et Chamberlain, aujourd’hui Le Pen et Orban. Les mêmes mots, les mêmes arguments, les mêmes débats. Nous sommes à Munich en 1938. »

Outre l’absurdité historique de telles invectives, imagine-t-on un instant en Macronie que les noms « Daladier » et « Chamberlain » ou encore la référence à « Munich en 1938 » puisse dire quoi que ce soit à l’immense majorité des moins de trente ans (ou 40 ans, selon les plus pessimistes) de nos compatriotes ? N’auraient-ils pas été davantage interpellés s’il avait été fait référence à Gargamel ou à Dark Vador ? Ou encore au Joker pour les fans de Batman, sans oublier les aimables Hannibal Lecter ou Voldemort pendant qu’on y est ?

Le malheur pour les macronistes est à l’évidence l’absence de mise à jour de leur logiciel. D’où les bugs désormais à répétition.

Mais pire que de rater son train ou de monter dans un autre, c’est de se demander non seulement où aller, mais sans doute plus encore d’ignorer où est la gare.

19:23 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 18 mars 2024

En Vendée, dimanche 14 avril à 15 h : conférence de Patrick Jardin

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Un communiqué de Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen :

Le 13 novembre 2015, Patrick Jardin perdait sa fille dans l'attentat politique commis au Bataclan. Un événement qui a bouleversé le cours de son existence.

"Si je peux, par mon action, si petite soit-elle, empêcher d’autres crimes odieux, ma fille ne sera pas morte pour rien", a-t-il récemment lancé... Il sera donc notre invité le dimanche 14 avril 2024 en Vendée (La Vieille Herse , chemin du Gué, 85300 Le Perrier). Patric Jardin nous présentera et dédicacera son livre : "Pas devant les caméras".

Ce livre est le cri de colère d'un père à qui on a arraché son enfant. Colère contre les barbares islamistes d'abord. Mais aussi colère contre la lâcheté des politiciens qui n'ont rien fait pour s'opposer à l'islamisation de la France !

Mais comment juger un homme qui a subi une perte si douloureuse ? Patrick Jardin n'a plus rien à perdre. Il n'a qu'un seul objectif : empêcher de nouvelles tragédies où disparaîtraient d'innocentes victimes comme sa chère Nathalie.

Je vous invite dès maintenant à réserver vos places : 

rassemblementvendeen@outlook.fr

Venez nombreux soutenir Patrick Jardin le dimanche 14 avril... Haut les coeurs.

23:28 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |