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vendredi, 12 juillet 2024

Bernard Lugan, un autre regard sur le Sahel

Réagencements géopolitiques, retour graduel vers les anciennes réalités profondes d’avant la colonisation, reconfiguration des frontières et déclin de l’occident, toutes ces thématiques sont habillement articulées par Bernard Lugan dans ce court entretien.

Source cliquez ici

ODC TV cliquez là

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Louis-Antoine présentera son nouveau CD samedi 20 juillet au Puy-en-Velay

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jeudi, 11 juillet 2024

On fait quoi des 33% du Rassemblement national ?

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Ces élections législatives sont révélatrices à plus d’un titre. Et la question que pose Natacha Polony est que fait-on d’un parti qui représente 33% des Français et que la classe politique s’ingénue à ignorer depuis des décennies ? Depuis Jean-Marie Le Pen, le Front national hier, le Rassemblement national aujourd’hui posent les bonnes questions mais se retrouvent dans l’incapacité d’y répondre. Or, depuis des décennies, le champ de ces questions – régaliennes pour la plupart -, s’est élargi. On est passé de l’immigration à l’insécurité dans les villes et les campagnes, de la désertification du service public dans nos provinces, d’une école qui se dégrade de jour en jour, d’une justice débordée et d’une police en souffrance et, cerise sur le gâteau, l’appauvrissement de la classe moyenne et le frein à l’emploi dû au foisonnement des règles et des normes de la part d’une administration qui est de moins en moins au service du public. Sans parler de l’Europe. Emmanuel Macron, via cette dissolution, a littéralement éclaté cette classe politique plus prompt à mettre sous le tapis les sujets qui la gênent que de s’atteler aux maux qui gangrène ce pays.  La voici au pied du mur.

Lire la suite de l’édito ICI

Source : Marianne 10/7/2024

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mercredi, 10 juillet 2024

Une bonne analyse

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Le professeur à Sciences Po et directeur général de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), Dominique Reynié, tire les leçons de ces élections législatives 2024.

Un scrutin qui, selon lui, n’a fait qu’obscurcir le paysage politique et ne permet pas de dégager de « vainqueur clair ». Malgré le récit orchestré par la gauche, celle-ci n’a jamais été aussi minoritaire dans le pays, explique-t-il.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 10/7/2024

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Des loisirs et des jeux : cet autre barrage au Rassemblement national

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne Eurolibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Que pensez-vous de cette France ingouvernable avec trois grands blocs (Macronistes, NFP, RN) peu ou prou de même importance à l’Assemblée nationale ?

C’était une des hypothèses durant la campagne électorale plus crédible que celle d’une majorité absolue d’un de ces trois blocs… et qui confirme une fois de plus que les sondages dont on nous abreuve avant chaque élection servent surtout aux médias et aux politiques pour minimiser une défaite ou arguer d’une victoire…

C’est-à-dire ?

Le bloc centriste, avec 168 sièges, perd près du tiers de ses députés par rapport au scrutin de 2022 (250 élus) et près de la moitié par rapport à 2017 (308 élus), mais « contrairement aux sondages », sa déroute « n’a pas eu lieu et il résiste »…

Quant au Nouveau Front Populaire dont les mêmes sondages annonçaient une possible bérézina, son résultat est devenu un quasi triomphe avec une possibilité pour lui d’accéder aux Affaires… et, the last but non the least, le score du Rassemblement national – largement vainqueur en nombre d’électeurs (1 million 700 000 voix de plus que le NFP et 2 millions 400 000 de plus que le camp présidentiel et dont le nombre de députés passe de 89 à 126, sans compter les 17 députés « Républicains ciotistes » – est présenté comme le grand perdant de ses élections, toujours au vu des sacro-saints sondages pré-électoraux.

Ceux-ci ont donc parfaitement remplis leur raison d’exister pour commentaires de soirée électorale au mieux des intérêts ou non des uns ou des autres.

Tout de même, le Rassemblement national espérait, sinon la majorité absolue, du moins davantage d’élus… Le « cordon sanitaire » anti-RN qu’on disait définitivement obsolète a donc encore fonctionné…

Pas forcément ! À part une poignée d’extrémistes de gauche et autant de Bobos lobotomisés, qui croit encore en 2024 à la menace de Chemises brunes avides de répandre du sang impur ? Surtout représentées par les actuels dirigeants du RN… Ce leit-motiv surréaliste éternellement rabaché par ses ennemis prouvent seulement que ceux-ci sont incapables de changer leurs logiciels politiques, pourtant démentis par les scores électoraux du RN et sa régulière progression dans les urnes.

Alors, comment expliquez-vous que le RN n’ait pas davantage de députés ?

Pour deux raisons… L’une a été évoqué et ce n’est pas la moindre : le nombre inquiétant de candidats « fantômes » dont le RN n’a même pas a été capable de produire la photo et que personne n’a vu faire campagne… d’où des cas assez « cocasses », tel celui de l’ancienne « preneuse d’otage » en Mayenne à laquelle 14 161 électeurs (31,10 %) ont tout de même apporté leurs suffrages…

Renseignement pris, cette dame ayant dû déposer le bilan de son commerce il y a trente ans, en avait alors, à tort ou à raison, rendu responsable la Mairie à laquelle elle a été réclamer des comptes en prenant en otage un des adjoints… La prise d’otage a tourné cours lorsqu’une envie pressante lui est venue. On admettra que cette dame était déjà, à l’évidence, une effrayante « menace brune », n’est-ce pas ? Jadis, Jacqueline Maillan aurait sans doute été une merveilleuse interprète d’un tel rôle au cinéma… Quel dommage que les malchances pour la France qui ont ravagé le Bataclan à Paris en 2015 aient songé à prendre leurs précautions avant de passer à l’action ; on aurait peut-être pu éviter 90 morts ce jour-là, qui sait !

Alors, oui, comment un mouvement qui a désormais un demi-siècle d’existence (il est, que cela plaise ou non, l’héritier du Front national fondé en 1972) ne soit pas en mesure d’avoir des candidats prêts et présentables dans chaque circonscription, même pour une élection imprévue comme cela a été le cas cette année ? Surtout depuis qu’il est désormais un parti avec lequel on peut légitimement espérer être élu : sa direction aurait dû, partout, n’avoir que l’embarras du choix et désigner le ou la meilleur(e) candidat(e)…

Et il y aurait une deuxième raison à ce nombre « restreint » de députés ?

Oui, une possible appréhension du chaos que nombre d’électeurs ont sans doute craint en cas de victoire du RN :  des émeutes – voire une une possible guerre civile, dixit Emmanuel Macron – auraient alors pu menacer autant leurs sacro-saintes vacances d’été que les sacro-saints Jeux Olympiques… Une réaction vieille comme le monde… antique : Panes et circenses ! (Du pain et des jeux) dénonçait Juvénal pour parler de cette obsession du peuple romain d’alors : « Ces Romains si jaloux, si fiers (…) qui jadis commandaient aux rois et aux nations (…) et régnaient du Capitole aux deux bouts de la terre, esclaves maintenant de plaisirs corrupteurs, que leur faut-il ? Du pain et les jeux du cirque »…

Dans le passé, du pain et des jeux ; de nos jours, des loisirs et des jeux… Les peuples ne changent pas tant que ça !

Philippe Randa a récemment publié :

Coups d’œil & Tirs à vue (Chroniques barbares XXI), Philippe Randa, Dualpha, préface d’Alain Sanders, 186 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici

La désinformation autour de l’écologie, Philippe Randa (présente), Dualpha, 198 pages, 25 euros… Avec les contributions de Francis Bergeron, Jean de Saint-Houardon, Richard Dessens, Michel Festivi, Nicolas Gauthier, Philippe Joutier, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Éric Pinel, André Posokhow, Bernard Plouvier, Claude Timmerman, Jean-Michel Vernochet. Pour commander ce livre, cliquez ici

09:57 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pourquoi une candidature Reconquête à Callac était indispensable

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Patrice Riou, suppléant Reconquête dans la 4e circonscription des Côtes d'Armor (là où se situe Callac).

Sollicité et encadré par une patriote chevronnée, j’avais assisté en 2021 à la naissance de Reconquête, sous l’impulsion de gens très bien que j’estimais particulièrement. Adhérant totalement à la démarche d’Éric Zemmour et militant alors sur ma circonscription, j’avais participé de façon très active aux élections présidentielles de 2022, puis aux élections législatives qui ont suivi en tant que suppléant de la candidate retenue.

Le groupe local que nous formions avait continué la lutte ensuite, avec l’aide inestimable de Riposte Laïque notamment (mais aussi Breizh Info et Synthèse nationale cliquez ici…), en s’opposant victorieusement, à Callac, au projet Horizon, soutenu par l’équipe municipale en place, d’implanter des dizaines de familles de migrants.

Parce que cela correspondait tout à fait à l’ambition de Reconquête de stopper le flux migratoire qui menace d’extinction notre pays, notre civilisation, nous avions soutenu l’Association des amis de Callac et des environs, ainsi que son inspiratrice et présidente actuelle, Danielle Le Men.

À ce jour, je suis très présent dans cette association où, seul maintenant de Reconquête, je contribue à bâtir la candidature de Danielle aux prochaines élections municipales pour faire sens à notre action et lui donner une continuité.

Ainsi, quand à la suite des élections européennes où nous nous sommes fortement mobilisés dans ma circonscription, la surprenante dissolution par Macron de l’Assemblée nationale nous a plongés soudainement dans une autre campagne, mon délégué départemental m’a demandé : « Y a-t-il un candidat possible sur ton secteur ? », il pensait naturellement à Danielle. Et à moi comme suppléant pour l’épauler. Parce que Callac est un symbole dans toute la France et doit le rester.

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09:56 Publié dans Callac 22, Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 09 juillet 2024

Quelques réflexions personnelles post-électorales...

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Il est des moments, dans l’existence, où il faut se décider : quelle ligne de conduite adopter face à des évènements que l’on ne maitrise pas ? Autrement dit, pour un mâle blanc, hétérosexuel, largement de plus de cinquante ans, d’élocution francophone, que faire dans un monde qui ne convient pas, que ce soit dans le domaine sociétal comme dans le secteur politique ? Soyons encore plus direct : quelle attitude adopter dans un pays où une Assemblée nationale est dominée en nombre de sièges – mais pas en nombre de voix ! -, par les Rouges/Roses du NFP ? Sans omettre  les ploutocrates mondialistes « d’Ensemble » et de LR réunis ? (« Aie l’air d’un con », oui !) Sans oublier non plus des revenants, des « fantômes de la République », tel un grassouillet  François Hollande. Lequel, toute honte bue, considérant sans doute ses retraites de maire, de conseiller général, de député de la Corrèze et de président de la République comme trop maigres, « repique au truc » ?

Se rebeller, s’insurger, partir, combattre pour mieux être écrasé par la soldatesque aux ordres des oligarques ? Ne nous y trompons pas, pas un militaire patriote, pas un seul, ne prendrait le risque de s’opposer au système par un pronunciamiento. Même la Bolivie, pays producteur typique de cette spécialité politique exotique, semble y avoir renoncé, c’est dire…

Alors, que faire, subir en silence, en « fermant sa gueule » et  en serrant les poings, attendant la dégringolade finale, comme l’orchestre du Titanic, qui fit vibrer ses instruments jusqu’au bout du naufrage ?

Changer de nationalité ? Pourquoi pas. Encore faut-il en avoir les moyens, et l’acheter dans des micro-États. Tout le monde n’a pas une valise bourrée de billets de banque à déposer sur le bureau des Grimaldi !

Resterait l’exil intérieur, un repli sur soi, une négation du monde qui nous entoure. Difficile à envisager tant les liens sociaux sont évidents, nécessaires à notre existence même. Alors je reviens sur cette idée de nationalité de rechange. J’ai eu la chance d’avoir été nommé le 30 septembre 2001 vice-consul de Patagonie en Seine-et-Marne par Jean Raspail, immense écrivain disparu il y a quatre ans, auteur notamment de l’éblouissant livre « Le Camp  des Saints ».

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19:25 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vendée : le RN a perdu parce qu’il n’a pas de militants

448605887_1809853056191389_7004958173334610761_n.jpgÉric Mauvoisin-Delavaud,

président du Rassemblement vendéen

Dans les 5 circonscriptions de Vendée, le RN a perdu parce qu’il n’avait AUCUN militant pour mobiliser et convaincre les électeurs, et parce qu’il purge tous ses cadres de terrains, souvent trop radicaux aux yeux du siège. Mieux : il a désinvesti ou désavoué de multiples candidats qui avaient leurs chances juste pour tenter d’apaiser la fureur gauchiste. Et pour faire des alliances improbables LR/RN… Sans aucun avenir, absolument idiot et injuste.

Une fois qu’on a dit ça : il faut simplement se bouger les fesses. La politique ce n’est pas se contenter de coller une affiche ou de regarder la télévision : c’est un rapport de forces qui nécessite d’aller dans la rue, de tracter, de manifester, d’affronter, de tenir des lieux, de s’afficher, de se battre parfois.

La politique, c’est assumer, c’est avoir un programme de rupture, des convictions fortes, pas se contenter de petites phrases sans direction idéologique. Ce n’est pas se soumettre sans arrêt !

Rejoignez-nous. Rejoignez le Rassemblement Vendéen. Nous sommes de plus en plus nombreux. Nous manquons d’argent, de bras, de réseaux. Mais nous avons des communautés, du courage, des idées claires. Nous sommes déjà des milliers.

Haut les cœurs !

19:12 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La pourriture institutionnelle française

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Bernard Plouvier

Le régime électoral du scrutin d’arrondissement à deux tours, entre lesquels les grenouillages entre directions de partis peuvent s’opérer, n’est qu’une parodie.

C’est en cela que la Ve République est devenue une Ripoublique bananière, où l’argent étranger vient influencer l’expression des électeurs, grâce à une campagne médiatique de haine et de mensonges d’une ampleur considérable, rappelant la technique de base des orateurs marxistes : « Fais haïr tes adversaires ».

On ne fera jamais croire à quiconque que Mélenchon, le roi de la démagogie haineuse, puisse être plébiscité par la nation française et, de fait, ce clown grimaçant et baveux ne l’est absolument pas.

Mais dans le système électoral anti-démocratique des magouillages, on peut voir les macroniens – qui sont l’expression du capitalisme le plus forcené, le plus hautain, le plus arrogant – voter pour des marxisants qui sont trop idiots pour avoir tiré les conséquences du dramatique XXe Siècle soviétique et maoïste.

La France est pour l’heure ingouvernable, par la volonté d’un gamin prétentieux qui a préféré casser son jouet plutôt que de passer la main à un autre, plus capable que lui.

Le peuple souverain s’est exprimé. Le peuple souverain va souffrir. Le peuple souverain doit se souvenir que lorsque l’on fait des sottises, l’on doit en subir les conséquences.

Les conditions de vie des Français vont s’aggraver par l’effet d’une des rares constantes de l’humanité : le poids de la bêtise et de l’irréflexion.

Le remède est l’instauration d’une République populiste où chaque voix compte, donc un système de proportionnelle intégrale, le seul qui soit démocratique… mais c’est un régime qui ne convient ni aux médiocres, ni aux impulsifs ; c’est le régime de la Volonté du peuple et non celui des manipulateurs et des agents corrupteurs, ceux qui promettent la lune et sans effort ! 

11:21 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Antisémitisme et diabolisation : la vraie ligne rouge, c’est l’immigration

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Jean-Yves Le Gallou

Alors que l’hystérie politico-médiatique se déchaîne contre le Rassemblement national avec une virulence qu’on n’avait pas vue depuis 2002 (et pour cause !), les macronistes et même des membres des Républicains se retrouvent alliés avec le Nouveau Front Populaire et La France Insoumise… malgré le fait que plusieurs membres de ce parti aient tenu des propos ou publié des contenus bien plus antisémites que toutes les sorties de Jean-Marie Le Pen à l’époque. Pour Jean-Yves Le Gallou, c’est la preuve que l’antisémitisme n’est finalement qu’un prétexte à la diabolisation…

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La critique interdite de l’immigration

Jean-Yves Le Gallou

On a longtemps cru ou fait croire que c’était l’antisémitisme présumé du Front national et de Jean-Marie Le Pen qui était à l’origine de leur diabolisation et du cordon sanitaire. On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien.

L’accusation indéfiniment répétée d’antisémitisme n’était qu’un prétexte commode pour interdire toute expression critique sur l’immigration.

Le nouveau cordon sanitaire formé au soir du 23 juin en est la preuve. Il associe en effet au dispositif La France Insoumise, une formation qui a fait son miel électoral aux élections européennes dans les banlieues de l’immigration, sur fond d’islamisme, de keffieh palestinien et d’antisémitisme.

Mais là : « No problem ! » Mélenchon est bienvenue au « Front républicain » (sic).

Empêcher le peuple de s’exprimer

On aurait pu s’en douter : le double standard est de règle dans les médias.

Ce n’est pas nouveau : le britannique Enoch Powell avait été diabolisé dès 1968 (!), juste pour avoir dénoncé les dangers de l’immigration. Et seulement pour cela.

La diabolisation est tout simplement une technique de manipulation de l’opinion pour empêcher le peuple de s’exprimer. Et permettre aux oligarques mondialistes et « libréchangistes » de se maintenir en place avec la complicité des parasites syndicaux, associatifs et médiatiques de la gauche.

N’oublions pas que c’est le diabolisateur, non le diabolisé, qui est le maître de la diabolisation. Le diabolisé ne doit pas s’excuser mais « contre-diaboliser » !

Et avec l’alliance de la carpe mélenchoniste et du lapin macroniste, ce n’est pas la matière qui manque. Les Français doivent refuser d’être pris en tenaille entre les ravis de la mondialisation et les profiteurs de la redistribution.

Source Riposte laïque

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Et maintenant, place à la crise institutionnelle !

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Thomas Joly, Président du Parti de la France

Petite gueule de bois pour les membres du très hétéroclite Nouveau Front Populaire qui commencent enfin à comprendre qu'ils n'ont pas vraiment gagné ces élections législatives.

Le prochain Premier Ministre va vraisemblablement être un fade socialiste qui aura la lourde charge de former un gouvernement de bric et de broc dont l'objectif sera de ne pas fâcher trop de députés pour ne pas sauter au bout de quelques semaines.

Nous assistons au retour du parlementarisme dans ce qu'il a de plus détestable et de nuisible, avec des tractations et des intrigues de couloirs où des margoulins retors feront et déferont les gouvernements en fonction de leurs intérêts personnels et boutiquiers.

Nous nous dirigeons tranquillement vers une crise institutionnelle, déclenchée par un Emmanuel Macron aux abois.

Si le RN était un véritable parti de droite nationale, il ruerait dans les brancards pour réclamer une refonte de notre régime ou au minimum l'instauration d'une juste proportionnelle qui, au regard du nombre de voix obtenues, lui aurait assuré 380 députés !

Hélas, le parti de Madame Le Pen semble plus occupé à se lamenter et à s'excuser devant la presse d'État d'avoir investi quelques candidats jugés trop sulfureux par des journalistes gauchistes. Comme si ses électeurs en avaient quelque chose à faire...

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Monsieur Bricolage à l’Elysée

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Vincent Trémolet de Villers

«  Personne n’a gagné », a dit fort justement Gérald Darmanin, il aurait pu ajouter : et la France a perdu. La perspective qui s’ouvre devant nous est franchement décourageante : c’est Monsieur Bricolage ou le blocage. Le bricolage, c’est le concours lancé dès dimanche soir de la coalition la plus baroque : libéralo-communiste, progressivo-conservatrice ou bonaparto-socialiste. Le blocage, c’est la combinaison perpétuele, vaine et impuissante. Dans les deux cas, la part médiocre de la politique l’emporte sur les convictions et le dessein. En ces matières, on ne voit rien venir. Derrière la digue républicaine, ce ne sont que contradictions, oppositions, ambitions contraires. Le parti du président n’a plus d’autre projet que celui de survivre, le Nouveau Front populaire a forgé un imposant programme, une sorte de précipité idéologique fabriqué chez Hugo Chavez, un barrage infranchissable pour la réalité et le bon sens, une cataracte de milliards imaginaires...

Les inquiétudes qui ont fait du Rassemblment national le pivot des trente derniers jours sont-elles déjà oubliées ? Contenir le parti de Marine Le Pen, souligner ses faiblesses ne fera pourtant pas disparaître ce qui le fait prospérer. L’immigration, à laquelle les sociaux-démocrates danois, les travaillistes britanniques osent s’attaquer sans tabou, reste le grand impensé de la gauche et du centre. L’insécurité, qui frappe indistinctement les enfants des membres des trois blocs, est relativisée quand elle n’est pas niée. Le déclassement économique, qui pèse sur la classe moyenne dans les moindres détails de la vie courante, n’est abordé que sous l’an gle de l’assistance et de la subvention. La dette, qui nous attend au tournant, a carrément disparu de la conversation civique. C’est une marotte de pisse-vinaigre, une obsession de comptable. L’école ? Le logement ? L’écologie innovante ? L’intelligence artificielle ? C’est bon pour les colloques. La politique, la vraie, consiste depuis un mois à jouer avec les institutions, avec les élections, avec les combinaisons comme ressorts d’une série où seuls comptent l’éclat de l’image et l’ivresse du pouvoir. Netflix à l’Élysée et la France oubliée.

Source : Le Figaro 9/7/2024

 

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lundi, 08 juillet 2024

Élections législatives… terrible leçon pour le camp national

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Bernard Germain

Commençons par regarder les chiffres définitifs du ministère de l’Intérieur avant de donner une opinion.

Au 1er tour :

  • RN obtient 9.379.092 voix (29,26 %) et 37 élus dès ce 1er tour
  • NFP obtient 8.995.226 voix (28,06 %) et 32 élus dès ce 1er tour
  • Macronistes obtiennent 6.425.707 voix (20,04 %) et 2 élus dès ce 1er tour
  • LR (droite molle) obtient 2.106.166 voix (6,57 %) et 1 élu dès ce 1er tour
  • LR (Ciotti) obtient 1.268.822 voix (3,96 %) et 1 élu dès ce 1er tour

Au second tour :

  • RN obtient 8.744.409 voix (32,05 %) et 88 élus au second tour
  • NFP obtient 7.005.336 voix (25,68 %) et 146 élus au second tour
  • Macronistes obtiennent 6.314.425 voix (23,15 %) et 148 élus au second tour
  • LR (droite molle) obtient 1.474.650 voix (5,41 %) et 38 élu au second tour
  • LR (Ciotti) obtient 1.364.964  voix (5,00 %) et 16 élus au second tour

Au total, en nombre de députés :

  • RN obtient 125 députés
  • LR (Ciotti) obtient 17 députés

La droite nationale obtient donc 142 députés ce qui représente 21,66 % des députés élus alors qu’ils ont plus de 37 % des électeurs du second tour. Presque 2 fois moins de députés que de pourcentage de voix !

  • La gauche NFP obtient 194 députés alors qu’elle n’a que 25,68 % des votes au second tour
  • Les macronistes obtiennent 163 députés alors qu’elle n’a que 23,15 % des votes au second tour
  • LR (droite molle) obtient 66 députés alors qu’elle n’a que 5,41 % des votes au second tour.

Ces chiffres appellent à l’évidence certains commentaires, car de prime abord, c’est incompréhensible.

Le RN et LR (Ciotti) avec plus de 10 millions de voix n’obtiennent que 142 élus au total.

Tandis que NFP, les macronistes et LR (droite molle) avec chacun beaucoup moins de voix que le RN obtiennent chacun beaucoup plus de députés, notamment la gauche et les macronistes.

Comment expliquer cette incohérence mathématique et surtout politique ?

Plusieurs éléments ont contribué à ce qui constitue au final une vraie escroquerie politique et morale.

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14:18 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tribune libre : Hold-up électoral.

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Arnaud Robert
 
Décidément, les seconds tours ne réussissent pas au Rassemblement National. On savait dès les résultats du premier tour, avant même la constitution de l'alliance entre le bloc des gauches et celui de la Macronie, que la majorité absolue ne serait pas atteinte par le RN. Mais tout le monde a fait "comme si", le Système par calcul cynique pour faire monter les enchères, le RN par enivrement du pouvoir. Après la mise en place de l'alliance entre le Nouveau Front Populaire et le bloc du Centre, l'arithmétique pouvait cependant laisser espérer au RN un étiage compris entre 200 et 230 élus. Las, on en est très loin après ce second tour, le RN comptant finalement 143 députés. Certes, le parti engrange une cinquantaine de parlementaires supplémentaires par rapport à la mandature précédente et peut se targuer de constituer le premier groupe à l'Assemblée nationale. Mais politiquement, c'est un revers cuisant, une humiliation laissant les électeurs du mouvement national amers, sonnés, désabusés et surtout volés. L'alliance entre les trotskistes et les capitalistes apatrides, la puissante charge médiatique anti RN ont parfaitement fonctionné, aidé en cela par une campagne brouillonne et caméléonesque du parti de Jordan Bardella. Que l'on songe par exemple à la binationalité ou à l'abattage rituel...
 
Le bloc des gauches multicolores arrive en tête, mais à plus de cent sièges de la majorité absolue et alors que le compte à rebours de la lutte finale entre anciens complices a débuté dès dimanche soir à 20h05.
 
À l'arrivée, c'est Emmanuel Macron qui tire les marrons du feu. Le bloc centriste parvient à sauver les meubles en se classant second, alignant 163 députés, résultat qui est loin d'être ridicule. Macron avait dit avoir dégoupillé une grenade dans les jambes de ses adversaires et cela a fonctionné : le paysage politique est éparpillé façon puzzle, fragmenté, divisé, pour le plus grand profit du... président de la République. La grenade avait été extraite du stock bien avant les Européennes... Le naufrage de la France va donc se poursuivre, dans l'allégresse des uns et l'inconscience des autres. La ligne de flottaison, notamment au plan budgétaire et financier, ne sera bientôt plus visible. Ce ne sont pourtant pas les signaux de détresse qui auront manqué depuis quarante ans !

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Trompée ?

Les français ont-ils fait faux bond au RN ?

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Source : @radio_quebec

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Encore un effort, camarades !

Petit éloge de l'espérance

Synthèse nationale

« Tout le monde a gagné, ce qui veut dire que personne n’a gagné ». Cette remarque faite ce matin sur CNews par Franz Olivier-Gisbert au micro de Laurence Ferrari, résume bien la situation politique compliquée dans laquelle se trouve la France au lendemain du second tour de ces élections législatives anticipées provoquées par la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, le 9 juin dernier.

Pour le Nouveau Front populaire : 7 millions de voix et 146 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 48 000 voix par élu), auxquels il faut ajouter les 32 élus du premier tour, soit un total de 178 sièges dans la nouvelle assemblée.

Pour le RN et ses alliés : 10, 11 millions de voix et 104 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 97 000 voix par élu), plus les 38 élus du premier tour, soit un total de 142 sièges.

Pour Ensemble : 6,31 millions de voix et 148 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 42 000 voix par élu), plus les 2 élus du premier tour, soit un total de 150 sièges.

Pour les Républicains anti-Ciotti : 1,47 million de voix et 38 élus (c’est-à-dire une moyenne d’environ 39 000 voix par élu), auxquels il faut ajouter l’élu du premier tour, soit un total de 39 sièges…

Trois blocs, tous très loin de la majorité absolue, c’est-à-dire de la majorité de gouvernement (289 députés) : un "scénario catastrophe" qui n’est pas pour nous surprendre. Il y a un peu moins d’un mois, le 11 juin, deux jours après la proclamation des résultats des européennes, nous constations en effet, sur ce site cliquez ici :

« Sur les 24,7 millions de suffrages qui se sont reportés sur l’une des 38 listes en compétition, le bloc "droite" (LR, droite nationale, souverainistes et identitaires) arrive en tête, avec environ 11,4 millions de voix, soit 46% des suffrages exprimés.

Le bloc "gauche et extrême gauche" obtient un peu plus de 8 millions de voix, soit 32% des exprimés.

La "majorité" présidentielle, c’est-à-dire l’"extrême centre", se place en troisième position, avec 3,6 millions de voix, soit 14,5% des exprimés.

Quant aux autres listes, elles totalisent environ 1,4 million de voix (5,6% des exprimés), ce qui n’est pas négligeable…

Factuellement, élections après élections, il se confirme que la France est redevenue un pays ingouvernable, comme aux pires heures des IIIe et IVe Républiques. Eclatée en "communautés" diverses, groupes et sous-groupes, politiquement très divisée, elle voit désormais son corps électoral être écartelé entre trois grandes tendances de poids et d’influence politique inégaux, au sein desquelles l’union ou même la simple entente entre les forces qui les composent apparaissent difficiles, voire impossibles…

Cette situation bloquée est profondément dommageable au pays. Rappelons que c’est notamment pour permettre d’en sortir, à droite, qu’Éric Zemmour (qui n’avait rien à gagner dans l’affaire mais beaucoup à y perdre) s’est lancé courageusement dans l’arène politique. Par pur amour de la France !

L’actuel président de la République porte une lourde responsabilité dans cet état de choses. Depuis 2017, il n’a cessé de diviser et d’accroître les fractures du pays pour, espérait-il sans doute, mieux régner. Ce calcul bassement politicien l’a conduit à favoriser la mise en place de l’actuel – et artificiel – duo avec le Rassemblement national. Les aboutissants recherchés de l’opération sont bien connus : lui ou le "chaos", le "bien" contre le "mal", le camp de la "raison", de la "République", du "progressisme", contre celui de la "réaction", du "fascisme rampant", de l’"obscurantisme", de l’"incompétence"… À peine les résultats de ces européennes connus, voici donc, comme prévu, comme à chaque fois, la farce qui se rejoue. Le RN redevient un "danger pour la démocratie", pour la France. Face à la "menace" ainsi mise en scène et brandie, le "camp du bien" s’emploie à rassembler les siens et à "bordéliser" encore un peu plus le pays. Déjà s’élèvent les appels au "front populaire", au "front républicain", au "sursaut national". De nouveau, on évoque "Munich ».

Vingt-six jours plus tard, les résultats du second tour d’hier (dont il reste à faire l’analyse détaillée) viennent - malheureusement - confirmer notre analyse. Ils viennent également, et surtout, nous rappeler que le travail de réflexion, de dénonciation, de réfutation, d’explication, d’argumentation est loin d’être terminé… Il reste même beaucoup à faire : le combat des idées n’est pas encore gagné ! Durant ces dix-huit dernières années, dans la grande entreprise de reconquête des esprits menée par la droite nationale dans son ensemble, Synthèse nationale, à son niveau et avec ses moyens, a su trouver sa place. Il nous faut maintenant non seulement poursuivre nos initiatives mais encore les amplifier, avec l’aide et la participation active de tous nos amis, de chacun d’entre vous.

Réfléchissons, travaillons, discutons, écrivons, publions, prenons la parole… Et que d’innombrables ruisseaux forment le grand fleuve de l’espérance et du renouveau ! Encore un effort, camarades !

Note :

Un lecteur, après la publication de cet édito, nous envoie les précisions suivantes. Qu'il en soit remercié :

• nombre de suffrages pour 1 député RN élu : 99.376
• nombre de suffrages pour 1 député UG : 47.983
• nombre de suffrages pour 1 député ENS : 42.666
• nombre de suffrages pour 1 député LR : 38.808
• nombre de suffrages pour 1 député UXD : 85.309
• nombre de suffrages pour 1 député DVD : 39.222
• nombre de suffrages pour 1 député DVG : 32.422
• nombre de suffrages pour 1 député REG : 32.022
• nombre de suffrages pour 1 député HOR : 43.023
•.nombre de suffrages pour 1 député DVC : 29.527
• nombre de suffrages pour 1 député UDI : 39.891
• nombre de suffrages pour 1 député DIV : 38.025
• nombre de suffrages pour 1 député ECO : 37.808
• nombre de suffrages pour 1 député SOC : 13.171

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France de droite, cap à gauche

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Alexis Brezet*

Coup de tonnerre ! Le « barrage républicain » érigé en toute hâte pour barrer la route au RN a si bien fonctionné que c’est le Nouveau Front populaire, cette alliance de partis de gauche, qui arrive en tête de ces élections législatives ! Pour le Rassemblement national, c’est un sévère échec, que sa progression en sièges ne suffit pas à effacer. Il était aux portes du pouvoir, il avait largement gagné les deux derniers scrutins ; en agrégeant leurs voix contre lui, malgré leurs différences d’opinions, les Français, qui se sont massivement mobilisés, lui ont clairement dit non. Ce parti a beau réunir un tiers des électeurs, ses thématiques ont beau s’imposer dans l’opinion, il continue de nourrir la crainte et la défiance d’une majorité de nos concitoyens.

Conséquence : la gauche s’impose. Au soir du premier tour, bien peu y croyaient. Les fins stratèges de la macronie, Gabriel Attal en tête, nous l’expliquaient doctement : il n’y a aucun risque à voter pour le Front populaire, qui ne peut pas gagner ! Résultat : dans une France qui n’a jamais été aussi à droite – les élections européennes et le premier tour des législatives l’ont amplement démontré -, c’est en se tournant vers la gauche qu’Emmanuel Macron – il n’a pas le choix - va tenter de composer le gouvernement. Le président peut se réjouir d’avoir gagné une troisième fois son match face à Marine Le Pen. Même s’il perd des dizaines de députés, son camp résiste nettement mieux que prévu. Mais cette victoire d’un soir ne doit pas faire oublier le chaos qui se dessine. La « clarification » qu’il appelait de ses vœux précipite la France, et sans doute pour longtemps, dans la plus grande confusion. Mesurée à l’aune de ses conséquences, sa décision, née d’une blessure narcissique que le pays entier est sommé de réparer, reste une pure folie dont, devant l’Histoire, il portera la responsabilité.

Car les résultats sont là : l’Assemblée nationale, demain, sera plus ingouvernable qu’hier. Emmanuel Macron a perdu la majorité relative. Condamné à chercher une coalition, il n’échappe à l’épreuve d’une cohabitation avec Jordan Bardella que pour subir celle d’une cohabitation avec un bloc de gauche dans lequel le groupe de Jean-Luc Mélenchon se taille la part du lion.

Pour se garantir une majorité absolue, étendra-t-il un accord jusqu’à LFI ? Ce serait déshonorant. Arrivera-t-il, contre Jean-Luc Mélenchon, à composer une large majorité relative « plurielle » avec des socialistes et des écologistes au gouvernement ? En tout état de cause, il lui faudrait en payer le prix : dans un bel ensemble, socialistes et écologistes réclament déjà l’abrogation de la réforme des retraites, le retour de l’ISF et la suspension de la loi immigration. Être, en apparence, moins radical qu’un Insoumis incendiaire ne fait pas de vous un modéré...

Gare au choc en retour! Dans ce hiatus démocratique mijotent déjà la colère des électeurs RN qui ont le sentiment qu’on leur a volé leur élection, mais aussi la frustration de ces Français du centre et de la droite hostiles à Marine Le Pen qui ne se sentent pas socialistes pour autant...

Sur ce champ de ruines où le RN apparaît comme une impasse, où le « dépassement » macroniste mène finalement à la gauche, la bonne résistance de la droite est riche d’enseignements. Elle ouvre une perspective à ceux qui ne se satisfont ni de l’un ni de l’autre. Une chose est sûre : la France s’installe, et pour longtemps, dans une période d’instabilité politique dont la Ve République semblait devoir nous prémunir.

(*) Alexis Brezet est directeur des rédactions du Figaro.

Source : le Figaro 8/7/2024

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La vérité qui dérange

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01:39 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pas de désespoir ! Dès demain, le combat doit continuer !

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Réaction de Eric Zemmour,

président de Reconquête

Ce soir, je sais que la déception de notre peuple est immense. Pour la droite, pour la France, pour tous ceux qui tiennent à leur sécurité, à leur liberté, à leur identité, pour tous ceux qui veulent que la France sorte de la crise effroyable où Macron l’a plongée, le résultat est amer.

La France a parlé à droite et le gouvernement sera probablement de gauche. Alors, que dire de tous ces politiciens qui ont appelé à voter pour l’extrême gauche ? Que dire de la macronie, qui s’est déshonorée en permettant ce soir le score de l’islamogauchisme ? Que dire de ces faux hommes de droite, de tous ces artistes, ces footballers, qui se sont improvisés directeurs de conscience contre les intérêts des Français ? Nous nous en souviendrons.

Des millions de Français ont voté à droite ce soir, malgré les injonctions des médias, malgré la tambouille des politiciens. C’est une grande nouvelle, à la hauteur du patriotisme de notre peuple. Ces élections auront également eu le mérite de clarifier l’affrontement entre la droite et l’islamogauchisme, entre ceux qui veulent que la France reste la France et ses ennemis qui rêvent de la voir disparaître.

Face à l’islamogauchisme plus menaçant que jamais, tous les patriotes doivent continuer le combat ! Avec Reconquête, toute une génération de Français est prête à se battre pour la patrie, en refusant la lassitude, en refusant le désespoir. Il y a énormément de batailles à mener en dehors de Matignon, et ce dès demain.

Le combat doit se mener sur le terrain, pour lutter pied à pied contre l’islamogauchisme, pour imposer la vérité dans le débat public, pour protéger nos enfants de l’endoctrinement grâce aux Parents Vigilants, pour construire le plan de redressement de notre pays et de son économie, pour préparer les prochaines échéances électorales.

Chez Reconquête, l’engagement pour défendre la France et les Français, c’est tous les jours. Nous avons besoin de toute l’énergie française. Soyez à nos côtés ! Aidez-nous. Rejoignez la Reconquête. Ne baissez pas les bras. Ne vous désintéressez pas de la politique. Gardez l’espérance. Un jour viendra, nous serons assez nombreux pour enfin sauver notre pays.

Vive la France !

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dimanche, 07 juillet 2024

La voie hespérialiste

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Il est souvent jubilatoire de consulter le quotidien-phare du déclin journalistique en France. Dans son édition du 1er juin 2024, Le Monde s’intéressait à « L’Europe dans le viseur de l’extrême droite ». Bigre ! Mentionnant une réunion tenue à Bruxelles, les 16 et 17 avril derniers, à l’initiative de la National Conservatism Conference sur le thème de « Défendre l’État-nation en Europe », la journaliste Marion Dupont qualifie l’un des intervenants, David Engels, d’« essayiste néo-conservateur » !

A-t-elle au moins lu un seul ouvrage de cet historien belge qui a enseigné en   Pologne ? Bien connu des auditeurs de Radio Méridien Zéro, David Engels vient de publier en français Défendre l’Europe civilisationnelle. Petit traité d’hespérialisme (Salvator, 2024, 162 p., 18,50 €). Le président – fondateur de la Société Oswald-Spengler juge que les discours traditionaliste, réactionnaire, conservateur, nationaliste et identitaire n’opèrent plus. Il propose une synthèse dynamique de ces notions dans un nouveau modèle qui s’appuie sur le retour de la transcendance qu’incarnerait dans l’histoire de notre continent le catholicisme romain.

Cette référence au christianisme, en particulier catholique, surprend si l’on suit Marcel Gauchet pour qui « le christianisme est la religion de la sortie de la religion » dans Le Désenchantement du monde en 1985. Quand l’Église romaine tend vers l’humanitarisme, il faut craindre le pire. Le Figaro du 2 septembre 2015 rapportait que la veille, lors de sa rencontre avec Jacques Gaillot (1935 - 2023), ancien évêque d’Évreux et évêque jusqu’à sa mort de Parténia, principale figure du catholicisme français d’extrême gauche, le pape Bergoglio lui certifia en français que « les migrants, c’est la chair de l’Église ».

À quel catholicisme David Engels pense-t-il vraiment ? Celui issu du concile Vatican II ? Le catholicisme tridentin qui marqua la fin de l’enchantement des âmes ? Le catholicisme médiéval nourri d’une sève païenne comme le démontre Jacques Le Goff dans Le Dieu du Moyen Âge (Bayard, 2003) et qu’éradiqua la Réforme dite catholique ? La présente ambiguïté chrétienne romaine ne cessera qu’avec la formation d’un « euro-catholicisme » différencialiste qui emprunterait à l’Orthodoxie l’autocéphalie et la symphonie des pouvoirs spirituel et temporel.

David Engels désire s’extraire du cadre stato-national au profit d’un ensemble civilisationnel européen organisé dont la matrice serait le Moyen Âge occidental roman et gothique. Contrairement à Dominique Venner, l’auteur délaisse volontiers la dimension anthropologique de l’homme européen. Difficile dans ces conditions d’associer correctement regain chrétien et renouveau continental. Oui, tout combat politique comporte une part spirituelle, voire mystique, à la condition qu’il bénéficie d’une réelle adéquation avec les circonstances.

David Engels suggère le projet politique d’une confédération des nations européennes. « Nous avons [...] besoin, écrit-il, d’une Europe assez forte pour protéger l’État-nation individuel contre la montée de la Chine, l’explosion démographique de l’Afrique, les relations difficiles avec la Russie et la radicalisation du Proche-Orient. Mais d’un autre côté, une telle Europe ne sera acceptée par le citoyen que si elle reste fidèle aux traditions historiques de l’Europe au lieu de les combattre au nom d’un universalisme multiculturel chimérique. » L’antiquiste qu’il est réclame par conséquent une « synthèse augustéenne [qui] porterait formellement les traits d’un retour aux origines de l’histoire occidentale tout en conservant les acquis matériels essentiels des temps modernes ». Ce sujet belge de langue allemande précise en outre que « l’exemple [qui] pourrait être mieux adapté pour ancrer à nouveau l’unité européenne dans l’histoire et l’identité [… est] celui du Sacrum Imperium, du Saint-Empire dont la plupart des nations européennes actuelles sont issues et dont la vocation primaire avait toujours été l’unité civilisationnelle dans la diversité subsidiaire tout en ancrant l’Europe dans une vision grandiose de sa mission transcendante ». L’héritage du Saint-Empire affecte en effet les traditions politiques des États d’Europe occidentale, latine et catholique, y compris la Grande-Bretagne, la France et la Pologne (avec sa République royale des Deux-Nations). L’auteur aimerait ainsi concilier Jean Bodin (1530 - 1596) et Johannes Althusius (1557 - 1638) dans une réflexion dialectique originale. Bien des arguments de Défendre l’Europe civilisationnelle rappellent ceux de Guillaume Faye et de son compatriote d’outre-Quiévrain Daniel Cologne. Ce dernier avançait au sein du Cercle Culture et Liberté dans les années 1970 un point de vue assez semblable.

Renouvellement inédit d’une pensée de droite, l’hespérialisme poursuit-il l’esprit faustien ? David Engels constate sur la longue durée européenne un élan vital permanent, une « quête effrénée d’absolu, ce désir d’atteindre et de dépasser l’horizon ». Dans La Parole d'Anaximandre de Martin Heidegger, le traducteur pour le public francophone, Wolfgang Brokmeier, inventait le néologisme d’« Hespérie » pour traduire Abend-Land au lieu d’Occident… Dans un encart, « Quand l’Occident a oublié la Grèce », de son célèbre article « Pour en finir avec la civilisation occidentale » paru dans Éléments n° 34 d’avril – mai 1980, Guillaume Faye écrivait que « l’Hespérie, c’est, comme l’indique la racine grecque, la terre du couchant. Mais il ne désigne pas l’Ouest, ni les régions occidentales du monde, mais bien plutôt un projet d’organisation du monde qui marquerait le couchant, c’est-à-dire l’accomplissement d’une vue-du-monde aurorale exprimée au VIIe siècle avant notre ère par le premier penseur européen ». 

L’hespérialisme est donc plus qu’un conservatisme reformulé ou un énième plaidoyer en faveur d’une union de droite des peuples autochtones d’Europe. Il serait néanmoins profitable que David Engels médite sur les livres de Dominique Venner ainsi que sur les riches essais du philosophe – paysan Gustave Thibon. Ainsi pourrait-il fortifier et améliorer la voie hespérialiste de l’Europe, voie plus que jamais nécessaire en ces temps incertains pour tous les Européens originaires du monde boréal.   

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°122, mise en ligne le 5 juillet 2024 sur Radio Méridien Zéro.

11:36 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Création de l'Observatoire des violences politiques

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01:32 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 06 juillet 2024

Une droite d’illusionnistes !

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Le billet de Patrick Parment

A quelques heures du deuxième tour, on aura eu droit à tous les scénarii possibles pour nous faire accroire que non seulement le RN était le diable mais que de toute façon il n’aurait pas de majorité. Toute la gauche bien-pensante qui va de Laurent Wauquiez à Jean-Luc Mélenchon se rassure et s’imagine déjà dans le fauteuil du Premier ministre face à un Macron hagard, perdu, déboussolé, à côté de ses pompes. Et ce pour la bonne raison que tout va se jouer entre la gauche, les macronistes et la droite ripoublicaine avec Laurent Wauquiez en tête de gondole.

Le Figaro s’empresse de nous vendre une recomposition de la droite autour de Laurent Wauquiez, nouvelle madame Soleil de ce bazar de bric et de broc. Laurent Wauquiez va en fait reconstituer une droite à l’image de celle de cet idiot utile d’Alain Juppé et autre Chirac des grandes heures de l’UMP, à savoir un conglomérat d’intérêts divers entre des gens qui ne savent plus ce que signifie être de droite, au sens gaullien du terme – et désormais plutôt incarné par Eric Cioti -, et un centre, véritable réceptacle de couilles-molles, emmerdeurs professionnels et coureurs de fond de casse-croûte électoraux. Ce qui aura pour conséquence une guerre permanente entre centristes et faux droitistes.

La conséquence première est que cette fausse droite n’est pas prête de retrouver les chemins du pouvoirs, hormis dans une seule et unique configuration : l’éclatement d’une Chambre en trois groupes : gauche, macronistes – ce qu’il en restera -  et cette fausse droite. Et nous sortir du chapeau une sorte de coalition – bougli bougla - de ces rois groupes face au Rassemblement national. Qui n’aura plus à attendre que cette coalition s’effondre. Ce qui ne manquera pas d’arriver.

Dire que la droite française est la plus bête du monde, est un euphémisme. Cette droite issue du radical-socialisme chiraquien a refusé le combat culturel contre la gauche et s’est vu dictée sa ligne de partage entre le bien et le mal, alors même que, de la morale, cette gauche en est totalement dénuée. Comme elle vient de nous en donner le spectacle.

La ligne à suivre d’une droite digne de ce nom était celle d’Eric Zemmour. Une ligne que n’adopte que du bout des doigts le Rassemblement national. Et la clique à Wauquiez n’a pas le bagage culturel suffisant – hormis peut-être François-Xavier Bellamy -, pour s’engouffrer dans cette voie qui, elle, est proprement gaullienne. Si l’on s’en tient aux images. Le seul et unique avantage d’une victoire du Rassemblement national, à nos yeux, serait de nettoyer les écuries d’Augias de cette classe politique pourrie jusqu’à la moelle.

La France a besoin d’une vision, tout à la fois de ce qu’elle est, de ce qu’il est impératif de défendre et comment elle s’inscrit dans le contexte européen et mondial.  On risque d’attendre.

11:25 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Diabolisation du RN : à quand la date limite de péremption ?

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La chronique de Philippe Randa

Il y avait une question – plaisanterie ou vérité, comme on voudra – qui circulait au sein du Front (devenu Rassemblement) national au siècle dernier :

— Qu’est-ce qu’un électeur du FN ?

Réponse :

— Un ancien électeur communiste qui s’est fait voler trois fois son auto !

On riait de bon cœur, comme quoi la triste réalité du quotidien en disait parfois davantage que de longs discours, et en tout cas beaucoup plus que de coûteuses enquêtes de cabinets internationaux de conseil en stratégie tels McKinsey & Company.

En 2024, l’inquiétude de l’électeur français va bien au-delà de son automobile volée (ou dégradée) : les victimes de violences physiques en 2023 s’élèvent à 444 700 (1), sans compter la paupérisation de la classe moyenne : autiste, la caste macroniste au Pouvoir depuis 7 ans – 7 ans déjà ! – est bien la seule à ne rien remarquer… ou à s’en moquer !

Et pourtant ! Durant la campagne des élections européennes d’abord, des élections législatives ensuite, quel discours – seul, unique et inlassablement rabâché – a-t-on entendu de la part des « deux » blocs – Centre macroniste et Gauche du Nouveau Front populaire – face aux succès électoraux annoncés, puis concrétisés, du Rassemblement national ? Le même que depuis plus de quarante ans et les premiers succès électoraux du Front national en 1983 : la diabolisation outrancière !

Certes, cette diabolisation a empêché l’arrivée aux Affaires des dirigeants frontistes. Avec une efficacité indéniable. Mais toute tromperie ayant une date limite de péremption, l’éternelle comparaison du Rassemblement national avec les hommes et partis des heures décrétées les plus sombres d’une histoire sans être instrumentalisée, semble avoir fait définitivement long feu en ce printemps ; du moins pour quelque 10,6 millions d’électeurs !

Ce qui devrait faire réfléchir ses ennemis politiques et les inciter à changer radicalement de stratégie. Mais non. Le dernier leitmotiv électoral n’est-il pas d’effrayer les Français en les assurant que pour la première fois, l’extrême droite « menace » de revenir au Pouvoir depuis le gouvernement de Vichy en 1940 ?

On verra, au soir du 7 juillet prochain et de la composition définitive de la nouvelle Assemblée nationale, si une fois encore ou une fois de trop, un tel délire empêche à nouveau la fin d’un monde politique failli… ou si au contraire, il en est fini d’une imposture médiatique et politique dont UMPS d’antan tout autant que Macronie et NFP actuels ont tant usé et abusé sans vergogne.

Reconnaissons, une fois n’est pas coutume, la lucidité de l’ancienne secrétaire d’État Marlène Schiappa qui a déclaré le 13 juin 2024 sur Cnews : « Dire aux gens que nous sommes les gentils et que les extrêmes sont les méchants, ça ne convainc personne. »

On ne saurait mieux dire.

Note

(1) Selon une étude du service statistique ministériel de la Sécurité intérieure.

10:22 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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01:21 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 05 juillet 2024

Prisca ou la quintessence de la clairvoyance macronienne...

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Prisca Thevenot, avant / après :

- le 3 Juillet, elle a peur de se faire agresser par l'extrême droite car elle est métissée.

- le 4 Juillet, elle se fait agresser pendant sa campagne de collage d'affiches.

Les quatre individus interpellés et placés en garde à vue :

1) Jugurtha B, 20 ans, né à Meudon (92), Français, "type nord africain", préparateur de commandes intérimaire, habite à Meudon (92), "très défavorablement connu des services"

2) Un mineur de 17 ans, né à Sèvres (92), Français, "type nord africain", habite à Meudon (92)

3) Un mineur de 16 ans, né à Colombes (92), Français, "type nord africain", habite Meudon (92)

4) Un mineur de 15 ans, né en Cote d’Ivoire, Ivoirien, "type africain", habite à Meudon (92)

Sans aucun doute des militants de l'extrême droite !

17:12 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Entretien avec Marion Maréchal sur les législatives

Aux lendemains d'un premier tour d’élections législatives sans précédent, les Éveilleurs reçoivent Marion Maréchal.

Tout juste élue députée française au Parlement européen avec quatre colistiers, l'ancienne députée du Vaucluse revient sur son nouveau mandat, sur une campagne législative à nulle autre pareille et sur l'union nationale qu'elle soutient.

Est-ce le "moment Marion Maréchal" ? Un entretien exclusif à voir absolument avant le second tour !

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17:08 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« Mélenchon au volant, charia au tournant »…

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Pierre Duriot,

porte parole du Rassemblement du Peuple Français.

La campagne vire au théâtre de Guignol. Chez les Macronistes, on va voter pour les gens de LFI, mais pas tous et pas tout le monde chez les Macronistes. Certains appellent au barrage contre le RN dans tous les cas de figures et d’autres renvoient les extrêmes dos à dos : ni l’une, ni l’autre. Macron comme toujours, se fend de la meilleure de l’année en expliquant qu’il veut bien les voix des LFI, pour faire élire Borne, par exemple, mais qu’en aucun cas les LFI n’entreront dans un éventuel gouvernement. En résumé, il a été laminé, les gens ne veulent plus de lui, mais en se servant des voix des LFI, il va remonter un truc qui lui permettra de continuer à ne faire que ce qu’il veut. Il n’a toujours pas compris qu’il est fini et que plus personne ne veut de lui. Il veut perpétuer cette règle tacite selon laquelle, le RN a le droit d’exister, les gens ont le droit de voter pour le RN, mais il est entendu que le RN ne doit jamais arriver au pouvoir et que Macron seul doit décider de qui doit lui succéder. Les dés sont évidemment pipés.

Mais pour comprendre ce qui se passe à gauche, il faut bien cerner les différences qui existent entre les gens de LFI et ceux du PS dont on projette l’association. On connaît de l’extrême gauche emmenée par Mélenchon, sa propension à flirter avec l’islam et même l’islam radical. On se souvient de la CGT, qui avait soutenu les machinistes musulmans qui ne voulaient pas s’asseoir dans un bus précédemment conduit par une femme, à la RATP. On a là une image assez saisissante des accointances de cette formation. Pro-palestinienne, par ricochet, antisémite, avec des déclarations à l’emporte pièce, contre Israël, qualifié opportunément d’État fasciste, comme toujours. On connaît leurs casseurs, leurs déclarations anti-flics, leur volonté de faire venir toujours plus de migrants, de les loger, de les entretenir, pour quoi faire ? On connaît aussi les compromissions de leurs élus avec l’électorat musulman, pour la construction de mosquées, ou l’instauration de repas communautaires dans les cantines. Mais également leur détestation en creux de tout ce qui est arc-en-ciel, LGBT, très peu compatible avec la religion musulmane, fonds de commerce électoral, qui veut qu’on soit fille ou garçon, avec une homosexualité criminalisée dans pas mal de pays musulmans, avec évidemment, des déclinaisons dans notre pays. On voit aussi leurs manifestations, agrémentées de destructions diverses et leur espèce de mentalité qui voudrait que « au nom de la lutte contre le RN », on puisse s’affranchir des lois républicaines et même des lois tout court, dans une auto-proclamation de la « cause juste » qui autoriserait toutes les exactions.

Au PS, on est bourgeois bon teint, classes moyennes supérieures, intellectuels, assez empathique avec le mouvement LGBT et les homosexuels, on a emboîté volontiers le pas de Macron, en qui on a cru avant de revenir de ses illusions. Et surtout on ne fréquente pas le monde ordinaire, ni celui des cités sensibles, sur lesquelles on pérore en mots choisis, « richesse », « diversité », « apport culturel », mais sans jamais y mettre les pieds, sinon on se rendrait compte que ces endroits, sont sales, délinquants, pétris d’argent public et d’argent sale. Mais le PS ne pèse plus grand-chose et Raphaël Glucksmann le controversé, même s’il a fait quelques étincelles aux élections européennes, n’est pas un personnage très charismatique. Le patron Olivier Faure encore moins. Et ce seraient ces gens qui s’allieraient dimanche, avec une extrême gauche qui ne partage avec eux que le nom commun de gauche, mais ce n’est pas la même gauche, très loin s’en faut.

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Faire barrage à la chienlit communiste

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Thomas Joly, Président du Parti de la France

Le résultat du 1er tour de ces élections législatives est à peu près conforme à ce que prévoyaient les instituts de sondage. Si la coalition RN-LR est largement en tête, c'est au 2nd tour que tout va se jouer.

Le « Front républicain » (sorte de créature électorale du Docteur Frankenstein au service du Système en place) tente de se reconstituer. Toutefois, nul n'est propriétaire de ses électeurs et, en cas de désistements réciproques face à un candidat RN dans le cadre d'une triangulaire, on voit mal les boomers macronistes attachés au statu quo voter pour des cinglés communistes pro-Hamas ou les électeurs du Nouveau Front Populaire apporter leur suffrage à ceux qu'ils combattent avec véhémence depuis 7 ans.

De son côté, le Parti de la France se félicite du score de son unique candidat, Pierre-Nicolas Nups, dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle, qui réunit un peu plus de 10 % des voix. Et cela malgré la présence d'un candidat parasite (désinvesti par Éric Ciotti et le RN) qui a trompé les électeurs en maintenant sa candidature.

Le score encourageant de notre candidat démontre qu'avec une campagne radicale (la polémique de notre affiche « Donnons un avenir aux enfants blancs » a même franchi nos frontières !), il est possible pour la droite nationale non-reniée de peser électoralement.

Conformément à la décision prise lors de notre dernier Bureau politique, le Parti de la France appelle les électeurs à faire barrage tant aux sales gauchistes du NFP qu'aux dernières métastases du macronisme ou des Républicains émasculés. Malgré toutes les réserves que l'on peut avoir sur les dirigeants du Rassemblement national, il est de la responsabilité du camp national dans son ensemble d’œuvrer pour une alternance politique historique le 7 juillet.

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Point de vue : Pas une seule voix pour le front populaire néo-communiste et islamo-gauchiste !

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Bernard Antony, Président de l’Agrif

Pour le deuxième tour, dimanche prochain, des élections législatives, aucune hésitation dans le vote n’est évidemment possible.

C’est un non franc et massif que tous les patriotes français doivent opposer au danger de prise du pouvoir par la coalition patibulaire de front populaire organisée pour l’essentiel autour de l’appareil mélenchonien « LFI », avec ses noyaux dirigeants marxistes-léninistes, lénino-staliniens ou lénino-trotskistes et ses complicités islamo-gauchistes.

Il est certes heureux que le chef du parti communiste néo-stalinien, Fabien Roussel, ait été électoralement éliminé dès le premier tour, ce dimanche.

Mais c’est toute la connivence extrémiste de l’ultra-gauche mélenchonienne qui continue désormais en France l’œuvre de mal et de mort des régimes communistes de par le monde, avec leur bilan exterminationiste de plus de cent millions de morts et les centaines de millions de victimes des peuples asservis au long de plus d’un siècle de dictatures totalitaires, soviétiques, castristes ou maoïstes…

Hélas, aujourd’hui comme hier, les noyaux dirigeants révolutionnaires de l’ultra-gauche bénéficient du ralliement de ceux que Lénine désignait comme les « idiots ou les gogos utiles » de la révolution.

François Hollande en est un archétype.

Sans la moindre vergogne, toute honte bue, ce personnage rondouillard, qui aime faire la roue devant les caméras comme le plus stupide des dindons médiatiques, s’est rallié à ce néo-front populaire socialo-communiste-islamo-gauchiste dont les militants le méprisent autant qu’ils méprisent le narcissique et vaniteux Macronéron.

Mais voici que sur des médias publics déferlent plus que jamais les émissions de désinformation et de la vieille haine bolchevique contre le rassemblement des droites incarné par Marine Le Pen, Jordan Bardella, Marion Maréchal et Éric Ciotti.

Quelles que soient les différences secondaires voire les divergences légitimes que les électeurs patriotes peuvent exprimer, aucune de leur voix ne doit manquer ce dimanche au camp de la liberté et de la souveraineté nationale.

Agrif cliquez ici

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jeudi, 04 juillet 2024

Le Rassemblement Vendéen tire un premier bilan de sa candidature aux législatives

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Répondant aux questions de Pierre Cassen, Éric Mauvoisin, président du Rassemblement Vendéen, tire le bilan de la première candidature de son mouvement aux législatives.

Rappelons les résultats :

RN-LR : 35 %
Horizons : 34 %
Nouveau Front Populaire : 14 %
LR anti-Ciotti : 8 %
Rassemblement vendéen : 2 %

12:18 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |