Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 24 février 2025

Revenons sur les élections en Allemagne

Unknown.png

Michel Festivi 

Les résultats des élections qui viennent d’avoir lieu outre-Rhin ce dimanche 23 février, sont extrêmement importants a plus d’un titre, tant pour l’Allemagne elle-même que pour les autres pays européens, dont la France. Il convient en premier lieu de bien les analyser, pour en tirer de justes et utiles leçons.

La plupart des commentateurs se contentent d’asséner des tautologies, sans prendre le soin d’analyser vraiment le scrutin. D’abord, un résultat électoral se compare toujours au précédent et s’étudie dans le cadre d’un contexte politico-économique. Le centre-droit allemand, la CDU/CSU est certes redevenue le premier parti, mais n’a pas obtenu le succès escompté, loin s’en faut. En 2021 la CDU/CSU comptait 197 députés, aujourd’hui, dans un climat des plus favorables pour elle, et contre un gouvernement aux abois et totalement décrié, elle obtient 208 sièges soit à peine une dizaine de plus. Contrairement à ce que souhaitait le parti, les électeurs ne lui ont pas donné une franche victoire, c’est le moins que l’on puisse dire.

Ce résultat est d’autant plus médiocre que parallèlement, les gauches qui gouvernaient le pays depuis 2021, dans le cadre d’une coalition des plus hétéroclites : le SPD, les Verts et les Libéraux du FDP ont sombré, corps et biens, décriées unanimement. Le SPD est devenu le 3e parti, ce qui ne lui était jamais arrivé, depuis 1949. Avec 120 élus, il perd 86 sièges par rapport à 2021, du jamais vu. Les Verts en perdent 33, ils en ont désormais 85. Quant aux libéraux du FDP, qui avaient 92 députés en 2021, il n’en a plus aucun. On voit donc que la CDU/CSU n’a pas profité quasiment du discrédit total dont était atteint le gouvernement multi-facettes d’Olaf Scholz.

Que dire du résultat de l’AFD, le seul parti allemand qui entend revenir drastiquement sur la politique migratoire à tout va, imposée par la CDU d’Angela Merkel, puis par le SPD et stopper le financement de la guerre Russo-Ukrainienne. Ce résultat est exceptionnel, n’ayons pas peur des mots, dans un pays totalement gangréné par le politiquement correct et la chape de plomb idéologique qui s’est imposée depuis 1945. Pour la première fois, un parti vraiment hors système, qui prône le retour à de vraies frontières, obtient un score plus qu’historique. Rappelons-nous les manifestations monstres, il y a encore quelques semaines, qui hurlaient à sa dissolution pour un mot tabou prononcé qui avait fait scandale : « la remigration », toute la gauche et même une partie de la CDU s’étaient unies pour anathémiser les dirigeants de l’AFD et les renvoyer aux poubelles de l’Histoire.

En 2021, divisée par des luttes intestines, l’AFD avec 10,34% perdait 11 sièges et se retrouvait avec 83 députés, se situant en 5e position loin derrière le SPD, la CDU/CSU, les Verts et les Libéraux. Depuis le 23 février, elle est devenue le 2e parti du pays, avec 20,6% et 152 élus, elle devance très largement ses suivants. Elle a profité, hélas, des crimes nombreux commis par des migrants souvent islamistes, qui ont choqué profondément le pays. Elle a bien sûr bénéficié de l’inefficacité absolue du gouvernement Scholz, un des pires depuis des lustres, elle a aussi tiré avantage des élections américaines, qui ont vu la victoire anti-wokiste de Trump, des actions de Musk et du discours de J.D Vance, le Vice-Président américain, qui a eu le courage d’énoncer leurs quatre vérités aux élites européennes qui ne pensent qu’à brider les libertés publiques et notamment la liberté d’expression. On notera que dans les cinq Landers de l’Est, l’AFD est arrivée très largement en tête, confirmant ses succès précédents aux élections régionales. 

On soulignera pour en terminer sur les résultats, que l’extrême gauche wokiste à souhait, Die Linke, reprend des couleurs avec 64 députés, 24 de plus, alors que l’extrême gauche souverainiste et populiste, BSW, qui avait percé aux élections européennes et ne parvient pas à passer la barre des 5%, de justesse, avec 4,9%, pâtissant sans doute du très bon score de l’AFD, Die Linke bénéficiant de l’effondrement du SPD sans doute.

Quelles conséquences désormais pour ce scrutin, alors qu’aucun parti ne dispose à lui seul d’une majorité ? La CDU/CSU vient d’affirmer, par son chef Friedrich Merz, qu’elle ne s’allierait pas avec l’AFD, mais apparemment avec les perdants du SPD, qui sont à l’origine de cette déconfiture. L’AFD au contraire a tendu la main à la CDU/CSU, pour une véritable union des droites, sa tête de liste, Alice Weidel a déclaré « Nous n’avons jamais été aussi forts au niveau national. Et nous sommes désormais solidement ancrés en tant que parti populaire ». Il y a quelques semaines, deux motions pour le renforcement des politiques anti-immigrationistes avaient été votées par la conjonction des voix CDU/CSU et de l’AFD au Bundestag, provoquant l’ire de toutes les gauches et d’Angela Merkel. 58% des allemands, lors d’un récent sondage, avaient affirmé vouloir fermement lutter contre l’immigration.

Le politiquement correct et le totalitarisme politique devraient donc encore œuvrer en Allemagne. Jusqu’à quand ? Le pays subi une crise économique qu’il n’avait jamais connu depuis la guerre, les crimes se multiplient, l’immigration sauvage et massive continue. Le centre droit allemand entend donc poursuivre une politique tiède et inconséquente, et ne pas tenir compte de la volonté des électeurs - le taux de participation a connu une hausse importante : 82,5% contre 76,4% -.  J.D Vance avait vu juste, les élites et politiques européennes sont hors sol et n’ont rien à faire du désir des peuples, on le savait, mais ces élections le démontrent, une fois de plus. Les électeurs français sauront-ils en tirer les conséquences, et ne pas se laisser piéger, de nouveau, par de bonnes paroles jamais concrétisées en actes, de la part de politiciens qui nous ont prouvé, dans le passé, depuis 40 ans, qu’ils trompaient leurs électeurs, dès les résultats acquis ? C’est toute la question.   

13:30 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les raisons de notre déclin et de notre renaissance

Christophe-Guilluy.jpg

De livre en livre, le géographe Christophe Guilluy, ne cesse de décrire la fracture entre les élites et le peuple. Métropolia et Périphéria (Flammarion), son nouvel opus, ne déroge pas à la règle mais est sans doute son essai le plus personnel. Guilluy y mêle fable orwellienne, satire et souvenirs autobiographiques pour mieux toucher du doigt la contestation existentielle initíe par les gens ordinaires.

Lire la suite ICI

Source : Figaro 24/2/2025

10:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réaction du PdF suite à la percée historique de l'AfD en Allemegne

AfD-Bundesparteitag-in-Riesa.jpg

Thomas Joly (président du Parti de la France) :
 
Le score historique réalisé par l'AfD lors des élections législatives anticipées ce dimanche est une victoire éclatante pour tous ceux qui refusent la soumission au politiquement correct et aux injonctions d'une caste qui méprise les peuples européens. Les électeurs allemands ont envoyé un signal fort : ils ne se laissent plus intimider par la propagande grotesque de leurs adversaires, qui n'ont que l'invective et l'insulte pour masquer leur faillite.
 
L'AfD est aujourd'hui le seul parti qui ose parler des véritables problèmes des Allemands : immigration incontrôlée, insécurité, crise énergétique et asphyxie économique sous le joug de Bruxelles. Ce succès démontre que l'Allemagne, comme tant d'autres pays en Europe, aspire à sauvegarder sa souveraineté et à défendre son identité.
 
Il est temps que l'Allemagne retrouve sa fierté et sa grandeur. Le vent tourne en Europe, et ce souffle nouveau annonce le réveil des nations.
 

00:00 Publié dans Communiqués de presse, En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 23 février 2025

Pourquoi pas créer des « contrats de détention » avec l’Afrique !

obligation-quitter-territoire-francais-oqtf-algeriens-face-nouvelles-mesures-1.jpg

« Un retour à l’envoyeur des OQTF, délinquants et immigrés clandestins : et si le rêve devenait réalité ? »

Entretien avec Philippe Randa (Propos recueillis par Guirec Sèvres pour le site Synthèse nationale)

Les attentats islamistes sont désormais récurrents dans toute l’Europe : en France, à Mulhouse, un homme fiché pour prévention du terrorisme a tué avec un poignard une personne et a blessé plusieurs policiers municipaux cliquez ici samedi 22 février le président de la République Emmanuel Macron a reconnu à cette occasion un « acte terroriste islamiste (...) qui ne fait pas de doute » ; sera-t-il « l’attentat de trop » qui pourrait faire bouger les lignes, c’est-à-dire que des mesures soient enfin ! prises pour stopper ce bain de sang, ici et dans toute l’Europe ?

On pourrait répondre par un douteux jeux de mots « L’espoir fait vivre ! » qui ne serait finalement pas plus inapproprié que les « Plus jamais ça ! » ou « Ils n’auront pas notre haine ! » qui ne font jamais qu’échos aux déclarations martiales des ministres de l’Intérieur – Gérald Darmanin, puis Bruno Retailleau – qui, bombant le torse, assuraient, l’un hier, l’autre aujourd’hui, qu’on « va voir ce qu’on va voir ! »… Constatons avec consternation : on attend toujours de voir, tueries après tueries… Gérald Darmanin a été ministre de l’Intérieur quatre ans de suite (6 juillet 2020 - 21 septembre 2024) et Bruno Retailleau l’est depuis déjà six mois et, ne pouvant guère comptabiliser de succès notoires à la direction de la place Beauveau, ils n’ont eu, l’un et l’autre, de cesse d’enchaîner les mêmes déclarations martiales… sans guère de résultats à ce jour ! Alors si « L’espoir fait vivre ! » est un douteux jeux de mots, préférons-le néanmoins à « leurs promesses n’empêchent pas les tueries ! (ou) … n’engagent que ceux qui y croient ! », au choix !

Pourtant, Bruno Retailleau, depuis son entrée place Beauvau, serait devenue la personnalité de droite préférée des Français…

Des Français ? Oh là ! , peut-être d’un camp politique qui a fait moins de 5 % à la dernière élection présidentielle, mais de « beaucoup plus de Français », c’est peut-être aller un peu vite d’y croire… Certes, ses déclarations vont globalement dans le bon sens, j’en conviens, mais quel est son bilan en six mois au ministère de l’Intérieur ? Et quel sera son bilan quand il quittera sa fonction ? Des esprits chagrins pourraient craindre d’entendre alors un pastiche de la chanson d’Annie Cordy La bonne du curé, rebaptisée La bonne du Bayrou : « C’est qu’j’voulais ben, mais j’pouvais point… Dieu me pardonne, J’étais la bonne du Françoué… Et j’voudrais toujours bien, Mais j’peux toujours point… »… Un refrain que nous ont servi tous les caciques de la Droite (de moins en moins) de gouvernement… Enfin, prions pour que mon scepticisme soit démenti par les résultats concrets qu’obtiendra Bruno Retailleau ; on ne peut que le souhaiter sincèrement.

Mais face à l’obstruction de l’Algérie, que peut-on faire ?

Déjà, remarquons que la France s’est précipitée dans le blocus contre la Russie dès le déclenchement de son offensive en Ukraine, compromettant tragiquement ses intérêts économiques que la Russie ne menaçait en rien, et ce, au nom de prétendus grands principes… Grands principes en revanche parfaitement oubliés quand il s’agit de l’Algérie, dirigée par une dictature militaire qui menace directement, elle, la sécurité intérieure de notre pays en refusant de « gérer » ses ressortissants venus clandestinement ou non sur notre sol, qu’ils soient imams haineux, délinquants de droits communs ou criminels islamistes. Sans oublier qu’Alger n’a de cesse d’insulter la France à tout propos, encouragée en cela par les honteuses déclarations de l’actuel locataire de l’Élysée à propos de l’histoire de nos pays. Sans oublier l’actuel « embastillement » de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal pour délits d’opinion. On imagine le tollé outre-Méditerranée si un écrivain franco-algérien était de même incarcéré par la France au seul motif de délit d’opinion.

L’Algérie refuse de récupérer ses expulsés d’origine algérienne en arguant de l’accord franco-algérien de 1968 qui « règlemente les circulations, l'emploi et le séjour des ressortissants algériens en France »…

Un accord détourné de ses buts originaux, cela se renégocie, se contourne, se dénonce… ou s’il n’y a pas de bonnes volontés de la part d’un des interlocuteurs, cela se combat. Quand la Colombie a empêché le retour de ses ressortissants expulsés des États-Unis sous prétexte qu’ils n’étaient pas traités avec « dignité », Donald Trump a immédiatement décrété des droits de douane supplémentaires de 25 % sur tous les produits colombiens… et tout aussi immédiatement, la Colombie a, je cite le communiqué de la Maison-Blanche, « accepté toutes les conditions du président Trump, y compris l'acceptation sans restriction de tous les étrangers illégaux de Colombie renvoyés des États-Unis, y compris à bord d’avions militaires américains, sans limitation ni délai. »

Mais la France n’est pas les États-Unis…

Et Emmanuel Macron n’est pas Donald Trump, c’est vrai… Question de… comment disent-ils déjà là-bas… Ah oui ! question de… cojones ! 

J’insiste : au-delà du bras de fer entre gouvernement français et gouvernement algérien, que pourrions-nous faire ?

Les expulsions qui ne sont que menaces d’expulsion, les placements en centres de détention ou les peines de prison en France sont « préférés » par l’immense majorité des OQTF, des délinquants ou des immigrés clandestins à un retour dans leurs pays. Même si pour nombre de migrants, le « paradis européen » n’est pas celui qu’on leur avait annoncé et surtout, pour beaucoup, parce qu’ils se sont endettés pour venir, eux ou leur famille, auprès des trafiquants de chair humaine, ces modernes esclavagistes, et de leurs complices des ONG auto-proclamées humanitaires. Pour en finir avec cette submersion migratoire qui, au final, sera un désastre pour tous, Européens comme Immigrés africains et nord-africains, pourquoi ne pas négocier avec un (ou plusieurs) pays du continent africain deux types de contrats de « détention » :

• D’une part, des centres de détentions pour les migrants qui n’auraient d’autres solutions que de s’en retourner alors dans leurs pays d’origine. Ne pouvant plus compter sur l’argent des aides financières multiples et variées de la France comme actuellement, ils ne seraient plus en mesure d’enrichir les trafiquants et ce trafic de chair humaine ne rapportant plus d’argent, cesserait de fait.

• D’autre part, des prisons pour les délinquants, religieux ou de droits-communs, qui purgeraient leurs peines « là-bas », sous la surveillance de leurs bienveillants, forcément bienveillants compatriotes africains et non des racistes, forcément racistes européens. Il me semble, mais cela n’engage que moi, que ceux qui y seraient acceptés sur notre sol, réfléchiraient alors à deux fois avant qui de vanter les bienfaits du Djihad, qui de se laisser aller à quelques menues incivilités, qui de trafiquer, qui de trucider quelques passants qui les croiseraient au mauvais endroit au mauvais moment…

La France paierait pour leurs détentions en Afrique ?

Si c’est le prix à payer pour être débarrassé chez nous et quitte à devoir payer, oui ! Et en s’assurant toutefois, par des contrôles réguliers, que les conditions de détentions soient d’une part « humaines » et d’autre part que ces « pensionnaires » ne finissent pas rapidement dans le ventre de quelques crocodiles qui, certes, seraient bien les seuls à les accueillir avec toute cette gourmande charité qui fait leur charme.

Et les Africains ne pourraient que remercier la France de favoriser leur essor économique en contribuant à leur fournir du travail à domicile. 

Vous rêvez ?

Disons que je préfère les rêves qui pourraient se réaliser aux cauchemars éveillés !

17:23 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

"Silenced", de Tommy Robinson, mardi à Bordeaux…

480568707_1988258115017548_7833052642187027710_n.jpg

Dr Alain de Peretti (président de Vigilance halal) :

La projection du film « Silenced » de Tommy Robinson, par Eric Mauvoisin aura bien lieu, comme prévu à Bordeaux, à la date et à l’heure annoncée, mardi 25 février 2025, à 18 h 30 ! Mais le lieu a changé. Comme il est devenu normal en France, le lieu prévu pour cela a été l’objet de menaces de antifas dans le cadre de leur stratégie constante de « harcèlement démocratique », qui est à la démocratie ce que le harcèlement sexuel est à l’amour… Nous avions heureusement prévu un plan B, suite à ce qui s’est passé à Montpellier pour cette projection il y a 15 jours. Le lieu sera communiqué par SMS à tous ceux qui sont inscrits ou vont s’inscrire, 24 heures avant. Possibilité de s’inscrire par téléphone ou SMS (0620314104) en déclinant votre identité pour un contrôle strict.

La signification de cette censure « par la bande » démontre la complicité des officines du système avec ces milices antifas qui sont leurs exécuteurs des basses œuvres. Elle démontre également l’importance de ce film dans notre combat. En effet, ce qui s’est produit au Royaume Uni démontre, comme je l’ai défini dans un précédent article, l’existence d’un racisme chimiquement pur, d’une attitude de conquérants voulant marquer par le viol les filles du pays conquis, confrontés à un pays atteint d’un véritable SIDA mental par propagande massive de l’idéologie « vivre-ensembliste » et diversitaire.

Un grand merci à Eric Mauvoisin de prendre son bâton de pèlerin ainsi qu’à Elon Musk qui a permis de remettre en lumière ce scandale absolu. L’incarcération pour motif politique de Tommy Robinson est la preuve absolue de ce que le vice-président américain, James David Vance, a dénoncé à Munich récemment.

17:22 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La fin de la grande illusion européenne

pierre_lellouche_2.jpg

Washington et Moscou négocient seuls, les États-Unis ne garantissent plus la sécurité du Vieux Continent, l’Ukraine est défaite... : pour l’Europe, le printemps sera glacial. Pierre Lellouche, spécialiste des relations internationales, dresse un tableau plutôt sombre pour l’avenir de l’Europe.

Lire la suite ICI

Source : Journal du dimanche, 23/2/2025

08:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Cette chaîne qu’on abat

praud 2.jpg

En France, une démocratie occidentale avancée, il est légal de fermer une chaîne de télévision. Et de mettre 400 personnes sur le trottoir. C’est la mésaventure qui vient d’arriver à la chaîne de télévision C8 pourtant l’une des toutes premières  chaînes de la TNT. Décision prise par cet organisme qu’est l’Arcom qui a pour particularité d’être aux mains de fonctionnaires et donc aux ordres de l’Etat profond. Autant dire de cette bien-pensance qui gangrène la liberté d’expression. Une fois de plus, c’est avec raison que Pascal Praud, dans le Journal du dimanche, dénonce ce scandale sans que les autorités ne bougent le petit doigt.

Lire la suite ICI

Source : Journal du dimanche 23/2/2025

08:15 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 22 février 2025

Méfiez-vous, les "nazis" sont partout ! Ou quand l'absurdité finit par l'emporter...

sc_sipa_01111480_000039.jpg

Synthèse nationale

Que nos "amis" les antifas, en bons obsessionnels maladifs de l'anti-fascisme qu'ils sont, voient des "nazis" partout, cela n'a rien d'étonnant. Après tout, c'est leur fonds de commerce... Quelques-uns en vivent grassement, une poignée d'excités et de naïfs y croit réellement et la majorité de nos compatriotes, fort heureusement, s'en fout complètement. 

Le moindre mot prononcé (parler de "races" ou de "nations" par exemple), le moindre geste effectué (saluer son voisin le matin ou ses auditeurs après une conférence en levant le bras droit), posséder une Mercedes ou une Volkswagen, avoir un livre de Raymond Aron dans sa bibliothèque, regarder Praud ou Morandini sur C-news... Bref, tout est bon pour se retrouver qualifier de "nazi" par les toquards antifas en mal de frissons.

Leur stratégie douteuse a au moins un avantage : c'est qu'à force de traiter de "fascistes" et de "nazis" les Français plus ou moins droitards, ceux-ci finissent par croire qu'ils le sont vraiment. Et comme ils sont donc eux-mêmes devenus "fascistes" ou "nazis", cela induit que les fascistes et les nazis sont, comme eux, de braves gens dont on dit beaucoup de mal sans savoir pourquoi... 

Pendant ce temps, le wokisme fait des ravages et l'islam progresse à grand pas sur notre continent. Les antifas jouent ainsi parfaitement leur rôle de bons petits collabos d'opérettes du moment.

Mais le plus inquiétant n'est pas là...

Le drame, c'est que face à ces balivernes anti-fascistes, ceux qui sont sensés incarner la résistance nationale, populaire et identitaire ; ceux qui rassemblent, d'élections en élections, un nombre croissant de Français qui veulent rester français dans une France française ; ceux qui sont les héritiers de celui qui a ouvert, sans rien renier, les yeux à un grand nombre de nos compatriotes ; ceux-là même courbent allègrement l'échine face au premier mirage venu. L'attitude grotesque de l'actuel président du RN suite au supposé "salut nazi" de Steeve Banon en est la parfaite illustration.

Banon (adulé lors du congrès de Lille en 2018 au cours duquel le FN devint RN) n'est peut-être pas un saint-homme aux yeux des tenants de la pensée dominante, mais de là à l'imaginer lui aussi comme étant un "tortionnaire de camps de concentration", il ne faut pas exagérer. Il n'est pas le premier à saluer son auditoire en tendant le bras. Il faut arrêter d'être hypocrites, cela peut arriver à quiconque se retrouvant face à une foule enthousiaste. Les photos de "grandes consciences universelles" (telles Obama ou Macron pour ne citer qu'eux) sont pléthores, et cela ne choque personne. 

Dans ce contexte, la décision de Jordan Bardella de ne pas prendre la parole à la Convention des conservateurs est non seulement ridicule mais, pire encore, elle est significative de l'incapacité du RN, en l'état actuel des choses, a résister aux injonctions du "camp du bien" une fois qu'il aura accédé au pouvoir. Si toutefois il y accède...

Diapositive1 copie 4.jpg

Diapositive1 copie 11.jpg

12:10 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dialogue Michel Onfray – Véronique Le Floc’h de la Coordination rurale

veronique-le-floc-h-ac-anthony-quittot_0001.jpg

La France doit se remettre à produire, non pas pour l’export mais pour la souveraineté alimentaire et agricole de la France. Pour cela, nous devons aussi nous départir des idéologies écologistes et éloignées de la réalité. La sécurité alimentaire est la base de la paix sociale. Les agriculteurs sont le ciment sur lequel les gouvernements bâtissent leur pouvoir. Il ne faudrait pas qu’ils l’oublient.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 22/2/2025

12:03 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La révolution géopolitique de Donald Trump

bocvk.jpg

Mathieu Bock-Côté

Depuis un mois qu’il est installé à la Maison-Blanche, Donald Trump a engagé ce qu’il faut bien appeler une révolution géopolitique. On l’a d’abord vu avec ses étonnantes ambitions prédatrices, en Amérique du Nord, où il répète qu’il veut s’emparer du Groenland, annexer le Canada pour le transformer en 51e  État américain et restaurer la souveraineté des États-Unis sur le canal de Panama. On ne sait pas exactement jusqu’où ira le président américain, qui pratique l’art de la déclaration fracassante pour mieux déstabiliser ses adversaires ou ses partenaires, afin d’obtenir d’eux les concessions désirées. Chose certaine, il souhaite vassaliser ses voisins et constituer, sous une forme inédite, un empire nord-américain. Ne faisons pas l’erreur de voir dans sa politique une série de gestes impulsifs. Car la vision de Trump repose sur un double diagnostic.

D’abord, l’Amérique aurait financé au point de se ruiner la protection militaire de ses alliés depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale – sa position hégémonique se serait retournée contre elle. C’est d’ailleurs ce qui le pousse à traiter l’Europe comme un protectorat, au point même de s’engager, avec Vladimir Poutine, dans un nouveau Yalta, prenant prétexte de la nécessaire résolution de la question ukrainienne. Les Européens se désolent de ne pas y être invités, mais il est légitime de demander sous quel drapeau ils s’y présenteraient – à moins qu’ils ne consentent une fois pour toutes à abdiquer leurs souverainetés nationales pour constituer dans l’urgence une souveraineté européenne. Ensuite, Trump est convaincu que l’Amérique a payé le prix du libre-échange des trente dernières années et il mise sur une politique tarifaire musclée pour accélérer la réindustrialisation américaine.

L’impérialisme américain renonce à sa forme universaliste et messianique du XXe siècle et du début du XXIe pour parler explicitement le langage du rapport de force, et devient même explicitement prédateur, ce qui risque, à terme, de transformer l’expérience trumpienne en repoussoir, alors qu’en politique intérieure elle pourrait bien être fructueuse. Trois cycles historiques se ferment. D’abord celui ouvert avec la fin de la Première Guerre mondiale, marqué par la fin des empires continentaux et la célébration du principe des nationalités, avec Woodrow Wilson. Ensuite celui associé à la création de l’ONU, après la Seconde Guerre mondiale, qui entendait, autant que possible, inscrire la résolution des conflits dans un ordre international nouveau. Enfin celui issu de la chute du communisme, en 1989, qui rêvait d’un monde pacifié par le droit et le commerce, où les différences entre les peuples et les civilisations s’estomperaient progressivement. Ce fantasme était aussi celui d’une homogénéisation juridique et administrative de l’humanité. L’UE est aujourd’hui la dernière à y croire.

L’impérialisme trumpien répond toutefois à un mouvement semblable engagé par la Russie de Vladimir Poutine, bien antérieur à l’invasion de l’Ukraine, et même antérieur à l’occupation de la Crimée. Le complexe obsidional de la Russie n’est pas nouveau. Mais il n’explique pas tout. On l’a compris, Poutine entend, directement ou indirectement, restaurer la souveraineté russe partout où se trouvent des populations russes, ceux que les Américains appellent les ethnic Russians. Avec raison, les Baltes s’inquiètent, dans la mesure où leurs pays, surtout la Lettonie et l’Estonie, ont été victimes, après la Seconde Guerre mondiale, d’une colonisation russe, qui prenait la forme d’un véritable coup d’État démographique. Les Baltes, au moment de l’indépendance, durent engager les moyens nécessaires pour redevenir maîtres chez eux et reprendre le contrôle de leurs pays. Cette réaffirmation identitaire fut interprétée par Moscou comme une politique de persécution des minorités russes. Il n’est pas inimaginable que cela serve de prétexte à Poutine pour en finir avec ses petits voisins.

L’heure est donc au retour des empires. La place des nations peut sembler menue dans ce nouveau monde. Il n’est pourtant pas si neuf. Aux grandes heures de la guerre froide, les nations semblaient condamnées à se dissoudre dans les deux blocs idéologiques qui s’affrontaient. Elles ont néanmoins survécu, en cherchant toujours à affirmer dans les interstices d’un système broyeur. La France gaulliste s’était voulue, d’ailleurs, le porte-étendard de la cause des nations. Il est possible que dans la période qui s’ouvre, ce rôle lui sied davantage que celui de militante entêtée d’un fédéralisme européen qui accélère la sortie de l’histoire de l’Europe davantage qu’il ne lui permet d’y prendre sa place. Une Europe des nations, délivrée de sa gangue technocratique, peut de nouveau se présenter comme la civilisation de la liberté. L’identité des peuples devenant ici le fondement de leur liberté.

Source : Le Figaro 22/2/2025

11:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce que les Français doivent à leurs paysans

1961446.jpg

Guillaume Tabard

Cette année 2025 est une année sans élection. Et pourtant les politiques se précipiteront à nouveau dans les allées du Salon de l’agriculture, indexant leur popularité sur la chaleur de l’accueil qui leur sera réservé et sur la durée qu’ils passeront porte de Versailles. C’est habituel. Mais pourquoi cette ruée ne vaut que pour le SIA? Aucune compétition analogue pour le Salon de l’automobile, par exemple, alors que, par le poids économique du secteur, le nombre d’emplois concernés ou en raison de la passion française pour la voiture, on pourrait l’imaginer. C’est que dans la vie du pays et, disons-le, dans son « identité », l’agriculture a une valeur qui dépasse infiniment le périmètre de son activité.

Le nombre d’actifs de ce qu’on appelait autrefois le secteur « primaire » a fondu de manière dramatique au cours de ces dernières décennies, et continue de diminuer. Nombre d’agriculteurs ne parviennent plus à vivre de leur travail, ce qui décourage les vocations et n’incite pas à la transmission des exploitations. Mais l’ensemble des Français regardent ce petit « reste » avec une bienveillance, une admiration et même une affection dont ne bénéficie aucune autre catégorie de la population.

Cela vient de fait que chacun, même parmi les plus citadins, a des racines qui le rattachent à la campagne. La terre qu’ils n’ont plus à leurs semelles, les Français la gardent dans un coin de leur mémoire. Les agriculteurs sont à leurs yeux les gardiens d’un monde délaissé et d’un poumon vital sans lequel le pays étoufferait. Surtout, les Français mesurent leur apport irremplaçable dans deux domaines. D’une part, pas d’alimentation sans eux. Chacun est conscient que la disparition des exploitations achèverait de nous rendre dépendants des importations.

D’autre part, plus de vie des territoires sans eux. À quoi ressemblerait une France dont les terres seraient en jachère ou remplacées par des pavillons ou des zones commerciales ? La défense de la ruralité n’est pas une posture esthétique. Par leur travail, les agriculteurs sont les gardiens des paysages et de la diversité des territoires. Ils mènent par procuration un combat qui est celui de tout le pays.

Il n’est pas étonnant que, de tous les mouvements de contestation récents, celui des agriculteurs soit le plus populaire. Et de loin. L’opinion comprend qu’ils ne défendent pas uniquement leurs intérêts catégoriels, mais l’avenir de tous. Cette sympathie ne doit cependant pas rester verbale. Si l’on veut sauver l’agriculture, il faut s’en donner les moyens. Le vote définitif de la loi d’orientation agricole est une étape importante. Et qui aurait pu être plus rapide sans l’absurdité de la dissolution et l’inconséquence de la censure. L’État n’en a toutefois pas fini avec son devoir d’assistance à une agriculture en danger. Les consommateurs aussi ont leur responsabilité : aimer les paysans, c’est bien, acheter leurs produits, c’est mieux, même s’il faut parfois y mettre le prix. Il faut enfin tordre définitivement le cou à l’assimilation agriculteurs-pollueurs. Ce n’est pas défendre l’environnement que compliquer la vie de ceux qui, plus que d’autres, sont les premiers défenseurs d’une terre qui est effectivement à sauver

Source : Le Figaro 22/2/2025

10:19 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

couv 1.jpg

Pour télécharger, cliquez ICI

08:30 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 21 février 2025

JORDAN BARDELLA ÉTAIT-IL À NUREMBERG EN 1933 ? LA PRESSE AUX ORDRES DEVRAIT CREUSER LE SUJET...

480862550_3927887884153515_2505909010447688381_n.jpg

Prenant prétexte d’un "salut nazi" (?) fait par Steve Bannon lors du congrès des conservateurs CPAC, Jordan Bardella a décidé de renoncer à intervenir comme cela était prévu. Un signe de plus de la chiraquisation du Rassemblement national, qui fait de la peur de son ombre l’alpha et l’omega de ses décisions politiques. Imaginons un instant que ce parti parvienne au pouvoir, ce qui n’est pas réellement gagné, il suffira d’une campagne de presse pour le faire renoncer, reculer, dans un mouvement de chiraquisation pitoyable…
 
Réaction de Steve Bannon à propos de l’annulation de Jordan Bardella à la CPAC : « C’est un petit garçon, s’il annule à cause de ce que dit la presse mainstream sur mon discours, il n’est pas digne de diriger la France ».

17:48 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les ONG contre nos agriculteurs

vers-une-nouvelle-gronde-des-agriculteurs-le-monde-agricole-entre-detresse-et-resignation-selon-celine-imart.jpg

Céline Imart *

Au Salon de l’agriculture 2025, près de 600 000 visiteurs sont attendus – moins les 100 environ des Soulèvements de la terre, qui ne sont, a priori, pas invités cette année. Allélula. Beaucoup viennent voir les bêtes, et aussi les bêtes curieuses que deviennent les agriculteurs, prelière espèce en voie de disparition dans ce pays, bien avant le castor ou le loup.

À l’heure où ils luttent chaque jour pour leur survie face à des normes toujours plus contraignantes, une concurrence déloyale et l’inflation des coûts de production, un autre parasite n’hésite pas à venir manger sur le dos de la bête : les ONG. Car derrière le masque lisse de la « société civile », elles sont nombreuses à influencer massivement les politiques agricoles en Europe. Elles sont devenues des bêtes à concours de la captation d’argent public, directement de la Commission européenne, mais aussi du ministère de l’Écologie ou des agences régionales et du Fonds européen agricole pour le développement rural (Feader), deuxième pilier de la PAC, dont les fonds sont gérés par les régions. Et sous couvert de défense de l’environnement, elles imposent une vision idéologique radicale qui sacrifie nos agriculteurs sur l’autel du militantisme.

Quitte à devenir leur bête noire, j’ai réussi à mettre à l’ordre du jour de la plénière du Parlement européen un débat sur le financement des ONG via Life, l’un des programmes de la Commission européenne dédié à l’environnement et à l’action climatique. Life, c’est un budget de 5,4 milliards d’euros sur sept ans. 109 millions « seulement » sur la période 2021-2027 subventionnent le fonctionnement des ONG, le reste étant consacré à des programmes « opérationnels » pour l’environnement.

Petit pense-bête des actions opérationnelles financées dans ma région Occitanie : programme Biodiv’Paysanne, lancé en 2024, ou l’on retrouve en bénéficiaires Solagro, le Conservatoire des espaces naturels, et l’association Terres de liens, étroitement iée à la Confédération paysanne (proche des Verts et de l’extrême gauche). En réalité, c’est une majorité des fonds publics qui sont distribués au profit d’une minorité idéologiquement engagée.

Le dernier scandale mis en lumière lors de ce débat ? La Commission a orienté des fonds, sous l’égide de la DG Environnement dirigée par l’architecte du Green Deal, Frans Timmermans, vers des ONG environnementales chargées d’effectuer un lobbying particulièrement actif auprès des députés européens. Cherchant ainsi à imposer l’agenda décroissant de la stratégie Farm to Fork. Bien que juridiquement valides, ces actions de la part de la Commission sont éthiquement contestables, car elles sanctuarisent la création d’un véritable circuit fermé entre les décideurs et les ONG, où l’idéologie prévaut sur l’intérêt général.

Certaines sont d’ailleurs déjà financées par les Open Society Foundations de George Soros, à l’instar des Amis de la Terre et de Climate Action Network. Car la constellation des ONG perçoit aussi des financements de fondations privées liées à des intérêts étrangers.

Au mois de mai, je sensibiliserai d’ailleurs l’ensemble des institutions européennes sur le financement des associations dites « de bien-être animal » par des entreprises américaines de la food tech qui investissent des sommes considérables dans la recherche sur la viande dz laboratoire.

Ces ONG « bien-être animal » contribuent profondément à déstabiliser notre élevage. Dans la révision du règlement sur le transport des animaux par exemple, ce qui se joue est l’incapacité totale et concrète des éleveurs, des transporteurs et des négociants d’exercer leur métier ! Restriction des conditions de chargement à un niveau surréaliste, obligation de disposer de certificats d’aptitude au bien-être animal et, sommet du ridicule, des pentes de rampes de chargement calibrées au degré près par rapport à l’horizontale du soleil! À quand le port obligatoire du sextant pour charger une poule ?

Mais à les entendre, ce sont les éleveurs qui sont bêtes à manger du foin, incapables de comprendre ce qui est bon pour leurs propres animaux. Je vais bien sûr déposer un amendement de rejet sur ce texte. Au-delà, en alliance avec d’autres députés européens, j’ai mis sur la table des propositions pour exiger plus de transparence et stopper le dévoiement de fonds européens qui nourrissent des associations engagées contre notre souveraineté alimentaire.

Car le plus scandaleux, c’est que les ONG pullulent grâce à ces financements obscurs. Contrairement aux entreprises, elles ne sont soumises à aucune obligation de transparence comptable. Un rapport de la Cour des comptes européenne a révélé un déficit criant de contrôle : des millions d’euros d’argent public s’évaporent sans aucune transparence, alimentant des organisations qui sabotent nos filières.

Nous exigeons une réforme immédiate : toute association recevant de l’argent public doit être soumise aux mêmes règles que les entreprises. Pas de transparence ? Pas de subventions. Nous avons marqué quelques points pour faire changer la petite musique ambiante à Bruxelles : inscription d’un débat en plénière, événement sur le financement par des intérêts étrangers, mise sous pression de la Commission avec le Green Gate. Mais la bataille ne fait que commencer.

Et il faut taper là où ça fait mal : au portefeuille. Je vais continuer, point par point, ligne par ligne, financement après financement, à me mettre sur leur chemin. Nos agriculteurs ne sont ni des dealers ni des pollueurs, ce sont les bâtisseurs de notre souveraineté alimentaire. Ils méritent notre respect, notre soutien et des politiques qui les défendent. Et ils peuvent compter sur mon combat pour les aider à reprendre du poil de la bête. Mon engagement est clair : je ne laisserai personne saboter leur avenir. Ni les technocrates hors sol. Ni les idéologues dogmatiques. Ni les agitateurs escrolo-médiatiques, qui rêvent d’un monde sans paysans, mais avec toujours plus de subventions pour leurs cercles militants.

(*) Céline Imart est diplômée de Sciences Po Paris
et de l’Essec. Elle est agricultrice et députée européenne LR.

Source : Le Figaro 21/02/2025

10:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La récolte des « Bonnets jaunes »

CDA-Lot-et-Garonne-1440x577.jpg

La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Du 15 au 31 janvier 2025, environ deux millions de personnes ont désigné leurs représentants aux chambres d’agriculture dans chaque département, à l’exception notable de l’Île-de-France, de la Corse et de l’Outre-mer qui détiennent pour leur part un organisme interdépartemental ou d’échelle régionale. Le vote s’est effectué soit en ligne sur Internet, soit par correspondance.

Renouvelées tous les six ans, les chambres d’agriculture défendent les intérêts agricoles auprès des différents services de l’État. Elles conseillent les exploitants agricoles et forestiers et leur proposent diverses prestations d’ordre économique et financier. Par ailleurs, les résultats de ces élections déterminent le financement public des syndicats qui s’élève à quatorze millions d’euros par an.

Le vote se déroule suivant cinq collèges spécifiques : le collège 1 concerne les chefs d’exploitation et assimilés; le collège 2 regroupe les propriétaires fonciers et usufruitiers; le collège 3A s’intéresse aux salariés de la production agricole; le collège 3B aux salariés des groupements agricoles (dont les coopératives) et le collège 4 aux anciens exploitants et assimilés, c’est-à-dire aux retraités. Le collège 1 applique le scrutin de liste à un seul tour avec une prime majoritaire : la liste arrivée en tête obtient la moitié des sièges et le reste se répartit à la proportionnelle. Les quatre autres collèges pratiquent le scrutin majoritaire uninominal à un tour. Les syndicats salariés tels la CGT ou SUD présentent des candidats dans les collèges 3A et 3B. Mais c’est le collège 1 qui attire surtout l’attention.

La participation en 2019 dans ce premier collège s’élevait à 46 %. Cette année, elle s’établirait à 50 %. Longtemps, la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) et son allié, les Jeunes Agriculteurs (JA), ont dominé le paysage syndical. Cette hégémonie perdure : l’alliance FNSEA – JA conserve 80 % des chambres d’agriculture en raison du mode de scrutin. Toutefois, les derniers résultats remettent en question cette domination.

Au terme d’une année riche en agitations médiatiques et chamailleuses, la Coordination rurale remporte onze nouvelles chambres (Ardennes, Charente, Charente-Maritime, Cher, Dordogne, Gers, Gironde, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Lozère, Tarn) qui viennent s’ajouter aux trois déjà détenues (Vienne, Haute-Vienne et Lot-et-Garonne). Avec 70 % des suffrages, la Coordination rurale se consolide dans son bastion historique du Lot-et-Garonne dont elle tient la chambre d’agriculture depuis 2001. Mieux, pour la première fois de son histoire, elle va peut-être gérer la chambre régionale d’agriculture de Nouvelle-Aquitaine. Au cours de nombreuses actions, ses vaillants adhérents n’ont pas hésité à porter avec fierté un bonnet jaune, belle et sympathique synthèse entre les Bonnets rouges bretons de 2013 et les Gilets jaunes de 2018 – 2019.

Certes, l’alliance FNSEA – JA demeure fortement implantée dans les régions céréalières d’Île-de-France et du Nord, mais elle enregistre une déperdition flagrante de voix en faveur non seulement de la Coordination rurale, mais aussi de la Confédération paysanne. Rendue célèbre grâce à José Bové, le syndicat agricole altermondialiste n’était majoritaire qu’à Mayotte où l’élection a été reportée, suite aux dévastations catastrophiques du cyclone Chido de décembre 2024. La Confédération paysanne vient de gagner l’Ardèche et, dans le cadre d’une association syndicale, la Corse et la Guyane. Ancienne courroie de transmission du PCF dans les campagnes, le MODEF (Mouvement de défense des exploitants familiaux) réalise des résultats minuscules, à l’exception de la Guadeloupe qui reste dans son giron (30,76 %).

Outre la percée des « Bonnets jaunes » et le succès de la Confédération paysanne, il faut signaler la réussite de listes indépendantes dans quelques départements. La plus emblématique se trouve en Haute-Garonne. La liste « Unis pour notre avenir – Les Ultras de l’A64 » (en référence à cette autoroute souvent bloquée), soutenue par Jérôme Bayle, obtient 41,06 % et relègue la Coordination rurale à la troisième place. En Ariège voisine, la liste « Libre de cultiver notre avenir » engrange 39,65 % devant une Confédération paysanne forte (35,04 %). Est-ce un hasard si un dissident de la FNSEA a conduit cette liste victorieuse ? Des esprits chagrins n’y verraient-ils pas un stratagème pour empêcher la Confédération paysanne de gagner ? En Moselle, la liste « Territoires et filières » récolte 38,10 % des suffrages. L’analyse de ces résultats témoigne d’une volonté – encore minoritaire – d’arrêter la cogestion des affaires agricoles avec un État à la fois incompétent, vétilleux et omnipotent. Le sujet du libre-échange (accord commercial avec le MERCOSUR et entrée massive des productions agricoles ukrainiennes sur le marché européen) explique grandement le vif mécontentement du monde agricole en grande souffrance.

Le refus du libre-échange est à l’origine de la Coordination rurale, scission de la FNSEA en 1991 à propos de nouvelles règles fixées par la Politique agricole commune (PAC) pour 1992. Quand le rejet du libre-échange ne s’accompagne pas d’une ouverture inclusive à l’autre, il est aisé aux bien-pensants d’apposer l’étiquette « extrême droite » sur les opposants de la mondialisation. Récemment encore, un site bien connu de délation, qui se veut « magazine urbain », a dénigré la Coordination rurale. Ses détracteurs se plaisent à user d’un syllogisme qui se veut imparable.

Afin d’obtenir le statut de syndicat et de pouvoir se présenter aux élections des chambres d’agriculture, la Coordination rurale absorbe dès sa fondation la vénérable Fédération française de l’agriculture dont le président depuis 1982 s’appelait Alexis Arette (1927 – 2023). Paysan favorable à l’agriculture biologique, poète béarnais et redoutable essayiste aux convictions catholiques de tradition bien trempées, Alexis Arette critiquait avec constance la FNSEA. De 1986 à 1998, il siégea au conseil régional d’Aquitaine pour le… Front national ! Principal instigateur des jacqueries anti-gouvernementales en 1991 – 1992, il fit que les ministres d’Édith Cresson, éphémère première ministresse, n’osaient plus sortir de leur palais ministériel sans l’autorisation préalable de Matignon. Alexis Arette fut enfin la cheville ouvrière aux côtés du néo-corporatiste Benjamin Guillemaind et de l’économiste non-conformiste Janpier Dutrieux de l’Alliance sociale des peuples et pays de France.

Alexis Arette a insufflé à la Coordination rurale un bel esprit combatif. Le Système médiatique d’occupation mentale s’indigne de la proximité politique supposée de ce syndicat avec la droite nationale de conviction alors que ses statuts internes imposent l’apolitisme (à l’instar des maires sans étiquette). La Coordination rurale n’est pas la seule à être proche d’une sensibilité politique particulière. La FNSEA et les JA ont donné deux ministres de droite libérale (François Guillaume et Christian Jacob) depuis 1986. La CGT reste proche des communistes. La CFDT ne cache pas ses affinités avec les socialistes. SUD – Solidaires se tourne nettement vers La France Insoumise. Le premier courant électoral français ne pourrait-il pas avoir des correspondants parmi les exploitants agricoles ?

Les campagnes françaises répliquent aux politiques démentes de destruction de l’agriculture qui favorisent une industrialisation alimentaire standardisée. Le maintien d’un secteur agricole dynamique, futur pourvoyeur d’emplois, devient dorénavant l’enjeu majeur pour le XXIe siècle.    

Salutations flibustières ! 

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°144, mise en ligne le 18 février 2025.

10:18 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bernard Germain, auteur de "L'islam, pire que le nazisme et le communisme", répond aux questions de Riposte laïque

islam2025.jpg

Riposte Laïque : Vous êtes l'auteur du dernier livre des éditions Riposte Laïque, intitulé "L'islam, pire que le nazisme et le communisme". Pouvez-vous nous expliquer l'histoire de ce livre ?

Bernard Germain : Ce livre se veut un outil permettant de répondre à une question : qu’est-ce qui menace le plus notre société occidentale et plus particulièrement française ?

Certains nous disent que c’est le fascisme. D’autres que ce serait le retour d’un régime de type communiste par exemple en cas de victoire en France d’un parti comme la LFI. Reste que malgré de nombreuses alertes très peu de monde ne semble s’inquiéter du danger que représenterait l’arrivée au pouvoir d’un régime basé sur l’islam, dont je rappelle que c’est une orthopraxie c’est à dire une religion qui embrasse tous les aspects de la vie de la société, contrairement au catholicisme par exemple. Tout se passe comme si les gens ne croyaient pas crédible l’arrivée à la tête de notre société d’un tel régime.

Or, avec l’immigration incontrôlée que nous vivons, des millions de migrants arrivent en provenance de l’Afrique du Nord et Subsaharienne. La très grande majorité de ces gens sont des musulmans. Par une évolution démographique déjà constatée notre société risque d’être confrontée prochainement à des bouleversements que beaucoup refusent de prendre en compte. Ils refusent d’accepter de voir le réel.

Ce livre étudie ces trois systèmes politiques et évalue la probabilité d’instauration chez nous de chacun de ces régimes et les risques que cela impliquerait pour notre société si l’un ou l’autre parvenait au pouvoir.

Boualem Sansal pour sa part nous a prévenu. Selon lui, le danger le plus grave est représenté par l’islam.

Vous avez écrit, en quelques années, beaucoup de livres sur de nombreux sujets, mais jamais sur l'islam. Vous ne considériez pas ce combat comme prioritaire ?

J’ai écrit mes livres en fonction des problèmes du moment. Par exemple, le wokisme a été écrit en 2022 cliquez là à un moment où il commençait à devenir un vrai problème mais peu de gens avaient réellement conscience de l’importance et l’urgence de la mobilisation contre cette idéologie délirante de l’occident dégénéré.

Mon livre sur l’Europe cliquez ici a été publié fin 2023, c’est à dire six mois avant les élections européennes, afin d’alerter les citoyens sur ce qu’est réellement l’Europe et pourquoi il faut impérativement en sortir afin de retrouver notre souveraineté et sauver notre pays. D’ailleurs à l’époque, il n’y avait aucun débat ou émission pour dénoncer les dangers de l’Union Européenne.

Aujourd’hui j’ai écrit ce livre sur les dangers de l’islam pour notre société car il existe d’innombrables preuves de sa dangerosité. Preuves matérialisées par les très nombreux attentats, agressions, meurtres ou flambée de délinquance dont sont à l’origine des gens qui se réclament de cette religion. Il n’y a plus aucune semaine sans qu’un évènement ne vienne nous rappeler la réalité et la gravité de ce sujet.

En Angleterre avec l’affaire des gangs pakistanais qui ont violé de très nombreuses jeunes anglaises pendant de très longues années.

En Allemagne avec les récents attentas à Noël ou tout récemment à Munich et juste un peu avant dans un parc.

En Autriche avec un individu Afghan qui a poignardé plusieurs personnes et qui rigolait au moment de son arrestation.

En France, avec les multiples meurtres causés par la « diversité » à coup de machette ou de couteau.

Bien sûr, ces problèmes n’existent pas depuis seulement quelques jours. Mais ces dernières années et surtout ces derniers mois, ils n’ont fait que croître et prospérer et ont atteint maintenant un niveau absolument insupportable. Il était donc temps d’y consacrer un livre afin de faire le point et alerter nos concitoyens.

Vous avez été, suite à vos engagements, durement critiqué, voire insulté, dans le journal local Le Poher, et même dans L'Humanité. Ces calomnies vous ont-elles atteint ?

Je ne suis absolument pas atteint ni touché. En fait je fais mienne cette déclaration de Rosa Luxemburg qui disait en substance « quand la bourgeoisie dit du bien de moi, je me demande quelle connerie j’ai faite ». Transposons : le jour où la gauche et les bien pensants diront du bien de moi, j’y verrai une raison de me demander quelle erreur j’ai pu faire. En l’occurrence, leur critiques, et même leurs insultes et calomnies sont plutôt des médailles qu’ils me décernent. C’est la preuve que j’ai bien agi ou bien parlé.

Lire la suite

10:10 Publié dans Bernard Germain, Livres, Rencontre avec..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 20 février 2025

Aurait-on inventé l’islamo-Palestine ?

Des-militants-palestiniens-du-mouvement-Jihad-islamique-participent-a-un-defile-militaire-anti-israelien-marquant-le-36e-anniversaire-de-la-fondation-du-mouvement-dans-la-ville-de-Gaza-le-4-octobre-2023-1729270.jpg

Michel Festivi

Depuis quand existerait la Palestine ? Existe-t-il un peuple palestinien ? Pour appréhender la question israélo-palestinienne, ces questions sont primordiales et fondamentales. Y avait-il sur ce territoire du Proche-Orient, avant l’arrivée des juifs, un peuple dit « palestinien » avec une conscience nationale, des frontières fixes et reconnues ? Vouloir faire l’impasse sur ces considérations essentielles, reviendrait à fausser complètement les données du problème. Or c’est bien ce que font, ceux qui n’ont que les yeux de Chimène pour les Palestiniens, et qui ne perçoivent le différend palestino-israélien que sous le prisme de l’antisionisme.

C’est à toutes ces interrogations et à bien d’autres, que tente de répondre le politologue bien connu et auteur de dizaines d’ouvrages, Pierre-André Taguieff, dans son dernier livre, L’invention de l’islamo-palestinisme, aux éditions Odile Jacob. Il vient de donner un entretien passionnant à Judith Waintraub pour le Figaro Magazine.

Taguieff est catégorique, avant l’arrivée du sionisme moderne sur cette terre, il n’y avait que des Arabes majoritairement musulmans sous domination coloniale, celle des Ottomans en dernier lieu. L’historien nous explique que c’est en quelque sorte en réaction à l’apparition du nationalisme juif, que « le nationalisme palestinien » a pris la forme d’un « national-islamisme ». Cette construction idéologique s’est faite sur le fondement d’une instrumentalisation de la cause antijuive, avec comme théoricien essentiel, Haj Amin al-Husseini, Grand Mufti de Jérusalem. Il considérait les juifs comme de simples « dhimmis », sur une terre musulmane. On se souvient que ce Grand Mufti, fut un aficionado d’Adolf Hitler et qu’il parraina de nombreuses divisions SS musulmanes, notamment dans les pays Balkaniques entre 1943 et 1944. Il prononça de célèbres diatribes anti-juives qui n’avaient rien en envier aux discours de Goebbels ou d’Alfred Rosenberg.

Ce n’est donc qu’après la déclaration Balfour du 2 novembre 1917, sur la création « d’un foyer national juif », que va se forger cette idéologie islamique « à dominante djihadiste », selon les termes de Taguieff, dans les années 1920/1930, à base d’islamisme radical, antisioniste, car il était insupportable pour des musulmans, que des juifs, présents sur cette terre depuis des millénaires, s’y réinstallent pour tenter de créer une nation. C’est ainsi qu’est née la « cause palestinienne ». C’est donc bien une conséquence et non un fondement primaire. D’ailleurs, l’article 13 de la charte du Hamas stipule « il n’y aura de solution à la cause palestinienne que par le djihad. ». Pour les musulmans, la terre musulmane doit être exempt de tout non-musulman, les seuls acceptables sont les dhimmis, ceux que se sont soumis, des citoyens de seconde zone, qui ne sont que tolérés, et encore provisoirement, et qui n’ont pas les mêmes droits que les musulmans.

Pierre-André Taguieff en tire les conséquences logiques, tous les mouvements ou États qui soutiennent les islamo-terroristes du Hamas et les célèbrent comme « résistants » sont d’accord avec cette djihadisation, comme l’ont prouvé les fêtes jubilatoires qui ont accompagné les massacres génocidaires du 7 octobre 2023. LFI et ses suppôts, dont Rima Hassan, s’inscrivent en droite ligne dans cette mouvance et cette logique. Car comme le stipule pertinemment Pierre-André Taguieff « L’objectif final des djihadistes est l’islamisation du monde ».

Son analyse est sans pitié vis-à-vis des islamogauchistes français « Tous les militants politiques d’extrême gauche qui, en reprenant à leur compte des thèmes anti-israéliens de la propagande islamiste (celle du Hamas comme celle de l’Iran et de ses alliés), se sont comportés comme des démagogues pour séduire l’électorat français de culture musulmane ». C’est exactement ce que font les Jean-Luc Mélenchon, les Manuel Bompart, les Manon Aubry, les Louis Boyard et toute la clique de ceux que se sont soumis aux dictats des islamistes, pour obtenir des voix et des sièges. Mais cela concerne aussi désormais les socialistes, les communistes, les écologistes qui tous, ont agrippé cette cause pour exister politiquement. Cela concerne aussi beaucoup de macronistes ou de centristes, comme Gabriel Attal, Elisabeth Borne, comme François Hollande, comme Edouard Philippe, comme Xavier Bertrand, qui ont appelé expressément à faire élire des Lfistes ou des communistes, pour faire battre des candidats RN. En faisant cela, ils ont implicitement mais nécessairement validé les pires extrêmes, qu’ils le veuillent ou non, qu’ils s’en défendent ou pas.

Les institutions juives de France, comme le CRIF ont également une grande part de responsabilité dans cette affaire de soutien aux djihadistes, en appelant à faire barrage au RN dans le cadre du slogan fallacieux « ni RN, ni LFI », ce qui était d’une hypocrisie sans nom, qui ne pouvait que favoriser les Lfistes antisionistes. Seule la famille Klarsfeld a eu le courage de dénoncer cette manipulation, ce qui leur a valu des injures et des invectives, en appelant expressément à voter « sans hésitation » pour un RN, s’il était opposé à un LFI au deuxième tour des élections législatives de juin et juillet 2024. Arnaud Klarsfeld a également soutenu son père Serge dans ce choix, indiquant qu’il ferait de même.

Car, ne nous y trompons pas, le combat est le même en Israël comme en France. Comme l’avait écrit Hassan al-Banna, le fondateur des Frères musulmans : « Israël s’élèvera et restera en place jusqu’à ce que l’islam l’élimine, comme il a éliminé ses prédécesseurs ». Une fois Israël éliminé, c’est la France et les nations européennes, qui le seraient, immanquablement, inexorablement.   

18:03 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Nomination de Ferrand et fermeture de C8

264621400_292891122851192_6182086905835534142_n.jpgLa réaction

de Sarah Knafo :

Le choix du RN de s’abstenir pour la nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel est incompréhensible.

Il a manqué une voix contre ce socialiste, ami d’Emmanuel Macron. Des millions de Français avaient voté pour empêcher ça. Ils viennent d'en prendre pour 9 ans fermes.

• Un socialiste prend la tête du Conseil constitutionnel, avec l’accord du RN.
• Un socialiste dirige le Conseil d’État.
• Un socialiste préside la Cour des comptes.

Le Parti socialiste a fait 1,75 % à la présidentielle. Il dirige les trois institutions les plus importantes de France.

En parallèle, 15 juges au Conseil d’État viennent de priver des millions de Français d’une chaîne qu’ils regardaient chaque soir.

La justice administrative servait à protéger nos libertés contre l’arbitraire du pouvoir. Elle a fait le contraire. Je veux dire à tous ceux qui se réjouissent de la fermeture de C8, que s’ils ne défendent pas les libertés des autres, la leur sera en danger aussi.

Contrairement à la gauche, la droite ne veut pas interdire les médias de gauche : elle veut seulement arrêter de les financer !

17:57 Publié dans Communiqués de presse, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Entretien avec Jean-Loup Izambert et Claude Janvier à propos de leur nouveau livre :« L'abandon français, quelque chose de pourri dans mon royaume de France »

Couv-labandonFrancais.jpg

Propos recueillis par Guirec Sèvres

Synthèse nationale : Que dénonce globalement votre livre ?

Jean-Loup Izambert et Claude Janvier : L'ouvrage dénonce la destruction progressive de la France et de ses valeurs, au profit d'une américanisation de la société. Nous analysons les causes de ce déclin et pointons du doigt les politiques menées par les différents gouvernements depuis des décennies. Nous dénonçons également l'affaiblissement de l'État, la perte de souveraineté, la crise sociale et le déclin de l'influence de la France dans le monde. Notre ouvrage met notamment en lumière l'omniprésence de l'anglais dans la plupart des actes de la vie quotidienne des Français : pour communiquer, dans l’économie, l’alimentation, la mode, la culture, la recherche ou encore l'enseignement. Nous dénonçons une véritable invasion de l'anglais, qui menace à terme la survie de la langue de Molière. La langue et la culture étant indissociables, cette adoption à marche forcée de l’anglais comme langue unique imposée par l’Union européenne entraîne automatiquement l’adhésion aux principes et aux valeurs sécrétés par la culture qu’elle sous-tend. Comme le rappelle l’universitaire Charles Xavier Durand dont nous rapportons des extraits de ses travaux, « elle sert de facto les intérêts des pays pour lesquels elle est aussi langue nationale ».

SN : Vous pointez du doigt les politiques agricoles et industrielles. Pourquoi ?

J-L.I. et C.J : Comment ne pas le faire alors que les analystes de France Stratégie, institution autonome placée auprès du Premier ministre, constatent eux-mêmes, dans un rapport très peu médiatisé, que sur les quarante dernières années, de 1980 à 2020, « le recul de l’emploi industriel est saisissant », que « les entreprises françaises sont ainsi devenues les championnes de la délocalisation » au point que « la France est l’un des pays les plus désindustrialisés » d’Europe ? ! Et que cette « désindustrialisation est à la fois structurelle, artificielle et inquiétante. » Hormis quelques partis souverainistes qui en parle et qui fait le bilan de cette Union dite « européenne » ?! L’agriculture ? Le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) observe « qu’en 30 ans, le Revenu Net de la Branche Agricole (RNBA) a baissé de près de 40 % en France en euros constants. Dans le même temps, le nombre d’exploitations agricoles a diminué de 60 % avec des évolutions importantes des structures juridiques. » Encore une fois qui en parle ? Cette politique décidée à Bruxelles favorise les sociétés transnationales, dans l’industrie comme dans l’agriculture, la pêche et autres secteurs d’activité. En cause également l'influence des lobbies agroalimentaires qui privilégient leurs intérêts financiers au détriment de la santé des consommateurs. Ce que nous appelons la « chimbouffe », la "bouffe chimique" conçue dans des laboratoires, est omniprésente dans les supermarchés, des restaurants scolaires et de facto, nous assistons à une augmentation des maladies liées à l'alimentation telles que l'obésité, le diabète ou encore les cancers. Nous mettons en exergue également les conséquences environnementales de ce type d'agriculture, avec la pollution des sols et des eaux.

SN : Vous abordez dans votre ouvrage « l’art comptant pour rien ».

 J-L.I. et C.J : La dévalorisation de l’éducation artistique est flagrante. De la diminution de l’enseignement artistique de valeur dans les écoles en passant par la spéculation des « œuvres d’art », façon François Pinault et autres multimilliardaires, l’art est complètement dévoyé. La jeune génération est de plus en plus privée d’une culture de base essentielle. Le dernier classement Pisa – Programme international pour le suivi des acquis des élèves – de l’Organisation de coopération et de développement Économique (OCDE) en fait le constat : la France est en 26e position du classement en mathématiques et en culture scientifique et en 29e pour la compréhension de l’écrit ! …

Des pneus de tracteur dorés à l’or fin exposés il y a peu à l’Opéra Garnier à Paris en passant par les WC de Marylène ou un amas de rouleaux de papier toilette considéré comme une « sculpture », la fumisterie bat son plein. Les divertissements de masse, formatés et commerciaux, ont remplacés la création artistique authentique et originale. Les médias et les institutions sont complices et font la part belle – à coups de centaines de millions d’euros ! - à l’invasion de cette sous-culture « made in USA ». Une société qui ne soutient pas ses artistes et ses créateurs se prive d'une source de richesse et d'épanouissement. L'art, lorsqu'il est de qualité, stimule la réflexion et l'esprit critique. Sa relégation entraîne une perte des capacités de réflexion chez les individus au point que nous posons la question qui fâche devant le drame social qui en résulte et s’aggrave d’élection en élection : passé le stade des veaux, près de 50% des Français seraient-ils devenus des bœufs ?

SN : Vous évoquez une uniformisation des modes de consommation.

J-L.I et C.J : Nous critiquons l'uniformisation des modes de consommation, avec le développement de chaînes de très grandes surfaces commerciales et de produits standardisés, souvent d'origine étasunienne, qui nivellent les goûts et les modes de vie d’une grande majorité de gens. La tendance est aux vêtements à trous, aux tatouages, aux piercings, à l’homme qui se ressent femelle et au marché aux enfants. Il faut avoir l’air « branché » et « in the mood ». Tout le monde à l’air marginal, mais en réalité, la majorité n’est en rien non conformiste. Elle obéit à des codes dictés de manière insidieuse par les tendances d’outre-Atlantique portée par les sociétés transnationales étasuniennes. Hollywood, Netflix et autres uniformisent la culture et marginalisent les productions locales et européennes. Le déclin du cinéma Italien et Français est une réalité tangible. Nous sommes bien loin de chefs d’œuvre comme la « Grande Vadrouille », les « Tontons Flingueurs », des films de Federico Fellini ou de Pier Paolo Pasolini qui, la veille de son assassinat en novembre 1975, nous alertait via une interview ayant pour titre « nous sommes tous en danger », sur le « génocide culturel » du capitalisme progressiste par nature. Le vin, aussi, n’échappe pas à cette destruction culturelle. Les USA ont été les précurseurs à produire des vins de cépages uniformisés. Ni bon, ni mauvais. Sans caractère, sans typicité. Aucune éducation du palais. Un véritable nivellement du goût et des saveurs. Pour preuve, la fréquentation toujours en hausse du « Street Food », de Mac Do, de KFC etc, et la consommation en hausse de cocktails alcoolisés-sucrés chez les jeunes. Les Pompes funèbres ont de l’avenir.

SN : Votre ouvrage présente et s’inscrit dans un contexte historique. Pourquoi ?

J-L.I et C.J : La perte de la souveraineté de la France est mesurable. En 40 ans, la France est au bord de l’abîme. Les élites dirigeantes ont sabordé notre pays. La trahison est immense. Témoin, un sentiment de déclassement social de plus en plus évident chez les Français, doublés d’une paupérisation galopante. Corruption et affairisme gangrènent la classe politique. Les politiciens de tous bords ont un mépris viscéral envers le peuple. Jamais un président de la République n’a été aussi irrespectueux qu’Emmanuel Macron envers les Français. Peu importe son devenir, du moment que cette caste de criminels en cols blancs continue à jouir des ors de la République.

SN : Votre vision est pessimiste. Une note d’espoir ?

J-L.I et CJ : Notre constat est celui du délabrement continu de la France. Il y a effectivement de quoi être pessimiste mais nous décrivons la réalité en nous appuyant sur des sources officielles parfois peu connues. Cette situation est le résultat des politiques qui se succèdent depuis le début des années 1970 sous la direction de politiciens domestiques de l’oligarchie financière. Plus ou moins 25 millions de Françaises et de Français n’en finissent pas de voter un coup à droite, un coup à gauche sans voir que c’est la même politique anti-nationale qu’on leur sert sous des emballages marketing différents. Aujourd’hui le parlement n’a plus d’opposition. Tous les partis, du parti dit « communiste » qui n’a plus rien de communiste au Rassemblement national qui n’est en rien national en passant par les partis bleu layette, rose bonbon et vert de gris ont le même programme commun : l’Union européenne et l’Otan, c’est-à-dire la poursuite de crise capitaliste et la guerre qui l’accompagne toujours. Il suffit de faire le bilan noir de 75 années d’Europe supranationale pour le comprendre. L’avenir de la France est désormais entre les mains des citoyens et nous sommes à la croisée des chemins concernant le devenir de notre pays. Les enjeux sont importants. La France peut encore retrouver son rayonnement et sa place dans le monde. Rien n’est écrit, tout peut changer. Encore faut-il qu’un bon nombre de gens le décident. Il est encore temps de le faire pour se débarrasser du carcan de l’Union européenne et des guerres de l’Otan. A ce niveau de forfaiture, un peuple informé et conscient ne peut que légitimement cultiver un sentiment de colère et s’autoriser à réfléchir au recours politique ultime. Nous espérons qu’à la lecture de L’abandon français, les citoyens comprendront les tenants et les aboutissants. Et quand la compréhension est présente, nourrit le débat, l’action peut alors avoir lieu. Il est plus que temps de nettoyer les écuries d’Augias et de faire lever un printemps aux couleurs d’incendie.

Jean-Loup Izambert : journaliste professionnel exerce en indépendant depuis 1990 l’investigation à long terme sur des sujets d’actualité. Spécialisé sur les secteurs de la grande finance, de l’économie et de la politique, plusieurs de ses ouvrages mettant en cause des personnalités et des institutions ont défrayé la chronique.

Claude Janvier : écrivain essayiste, auteur d’ouvrages sur les relations entre la politique et la grande finance. Connu pour ses « coups de gueule », il intervient sur de nombreux médias libres, anime l’émission Libre parole sur TV ADP et est partenaire de nombreux blogs et sites d’information.

Découvrir l’ouvrage cliquez ici

L’abandon français, Jean-Loup Izambert et Claude Janvier, Parution, Editions Jean-Cyrille Godefroy , parution : 11 février 2025, 320 pages, 22,00 € 

15:32 Publié dans Livres, Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Après 10 ans de bonification

6a00d8341c715453ef02e860e31295200b-320wi.jpgJean-Gilles Malliarakis

L'Insolent cliquez ici

Il en est de certains écrits et dossiers comme des bons vins : ils gagnent à être lus, relus ou découverts après quelques années. Pour un saint-emilion, 10 ans peut se révéler un bon délai de vieillissement.

C’est en 2015 que Malika Sorel a écrit son terrible ouvrage sur la Décomposition française. À la même époque l’auteur paraissait associée à la droite traditionnelle. Elle faisait partie depuis 2009, du Haut Conseil de l'intégration. Le pays sortait tout juste de la présidence, combien décevante, de Nicolas Sarkozy ; et notre essayiste demeurera membre de cette instance, créée par le gouvernement Rocard, jusqu’à sa mise en sommeil en décembre 2012 et sa dissolution en septembre 2013, actée par Hollande et le gouvernement du calamiteux Jean-Marc Ayrault. Considéré par les socialistes comme trop attaché à la défense de la laïcité, le HCI se verra dès lors remplacé par un Observatoire de la Laïcité confié à la direction de Jean-Louis Bianco. Nuisible technocrate, ci-devant courtisan de la Mitterrandie, ce personnage allait poursuivre dans ce cadre sa carrière de reptation et de louvoiement. Il ira jusqu’à pactiser en 2016 avec les Frères musulmans sur la question du voile islamique à l’université.

Selon Malika Sorel, « avec le recul, il apparaît clairement que la création de l'Observatoire de la laïcité avait pour objectif de faire disparaître la mission laïcité du Haut Conseil à l'intégration, dont les rapports gênaient très fortement le pouvoir socialiste. Ce dernier avait d'ailleurs refusé de donner le feu vert à la publication à la Documentation française - ce qui est la coutume - de notre dernier rapport qui tirait la sonnette d'alarme sur les dysfonctionnements et problèmes observés dans l'enseignement supérieur, et décrivait ce qu'il fallait d'urgence mettre en œuvre pour tenter d'endiguer le phénomène. »

En 2017 le livre sort de presse, et c’est par reflexe militant, dans une vente associative de droite, que j’en fis alors l’acquisition sans pousser trop loin la lecture, les premières pages me rebutant assez vite par quelques lignes, que n’aurait sans doute pas écrites Chateaubriand, et qui parlaient de république et de laïcité, des références conformistes qui, généralement, ne me passionnent guère.

Cette année-là, les espoirs de la droite française s’investissaient dans la candidature de François Fillon et Malika Sorel joua honnêtement le jeu de la droite dite « Trocadéro ». Pas de quoi non plus reprendre, toutes affaires cessantes, ma lecture interrompue.

C’est donc seulement un peu au hasard, avec 10 ans de retard, cherchant vainement dans ma bibliothèque campagnarde le volume consacré par Georges Bensoussan sur les territoires perdus de la république, que je suis tombé sur les 300 pages du livre délaissé.

O surprise, il déroule tout le dossier de la folie migratoire et des trahisons congruentes de la classe politique, les dates, les citations. Un travail irremplaçable. Le livre est encore disponible : tout Français devrait le lire.

On ne résume pas sérieusement, en quelques lignes d’une chronique, cette affaire qui est devenue depuis, après quelques quarante années d’un pourrissement qui n’a jamais cessé de s’aggraver, le problème numéro d’un pays désormais envahi et exsangue. La grande qualité de l’auteur, qui prouve ainsi sa grande honnêteté intellectuelle, est de montrer la convergence dans ce dossier de la gauche dorée, de la fameuse stratégie de Terra Nova, dont dérive aussi le délire « créole » de Mélenchon, et de 90 % de la droite, de la pseudo-droite… Tout y est. Le tombeau de nos libertés, comme celui de l’identité française et européenne, aura été creusé par l’intégralité de notre classe politique et de la haute administration.

Restera, dans un délai qu’on espère le plus rapide possible, à reconstruire ce que ces sagouins ont ravagé.

Décomposition française, Malika Sorel, Fayard, 2027, 320 pages.

09:52 Publié dans Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 19 février 2025

Donald Trump a-t-il ouvert la boîte de Pandore sur la gestion du Covid ?

covid-19.jpg

La chronique de Philippe Randa

Un décret signé par Donald Trump le 14 février dernier a bien été relayé dans les médias français, mais étrangement sans déclencher de cris d’orfraie comme d’autres initiatives du Président réélu. Et pourtant…

Pourtant, ce n’était pas n’importe quel décret anodin puisqu’il interdit désormais le financement fédéral des écoles imposant le vaccin contre la Covid-19.

Pourquoi s’en prendre ainsi à la gestion de la pandémie de nombreux gouvernements, principalement occidentaux ? Simplement parce qu’elle fut celle de la présidence Biden jusqu’à ces jours derniers ?

Certes, cette gestion qui n’a eue d’autre sens que de terroriser les populations, fut mise en œuvre par incompétence pour certains dirigeants, par calculs électoraux pour d’autres, mais surtout pour la plupart par simple affolement, ces dirigeants préférant se mêler aux troupeaux de panurge des adeptes du « principe de précautions », bien utile, sinon vital pour leurs éviter d’avoir à répondre de leurs décisions et, pour quelques-uns, à se maintenir au Pouvoir, tel le locataire (encore) à l’Élysée à ce jour.

Mais au-delà du bien-fondé de la portée bassement financière d’un tel décret, une question, tout de même, devrait nous interpeller tous : Donald Trump et son administration ne doivent-ils pas faire face à d’autres sujets plus actuels, plus cruciaux, plus urgents que raviver ainsi la polémique sur la Covid-19 ?

Tout de même, c’était il y a désormais plus de 5 ans… et seuls quelques humanoïdes frôlant la déficience mentale nous rappelle encore la folie qui désempara nos sociétés quand nous les croisons dans les rues (ou pire : seuls, au volant de leur totomobile), étouffant sous des masques FFp2, parfois usés jusqu’à la trame quand ils ne parviennent plus, comme certains, à se les faire rembourser en agrandissant le trou de la sécurité sociale…

Alors, pourquoi, oui pourquoi, Donald Trump a-t-il signé un tel décret ? Surtout après avoir, à peine revenu à la Maison-Blanche, et comme nous le rappelle le site (en français) The Epoch Times « réintégré les membres des forces armées qui avaient été renvoyés pour avoir refusé de se faire vacciner contre le Covid, en leur restituant intégralement leur salaire et leurs avantages sociaux. Il a également annulé l’ordonnance de l’ancien président Joe Biden imposant la vaccination à certains employés fédéraux, entrepreneurs fédéraux et voyageurs internationaux, malgré le fait que Joe Biden ait lui-même abrogé ces obligations en mai 2023. »

Certes, c’était une des promesses de campagne de The Donald : « Pas un centime à une école imposant le vaccin [anti-Covid-19] ou le port du masque »… Est-ce donc le fait qu’un élu fasse ce qu’il a promis à ses électeurs en tenant ses engagements ? Il est vrai que les éminents observateurs de la vie politique de ce côté-ci de l’Atlantique n’y sont pas tellement habitués…

Ou leur sidération ne témoigne-t-elle pas d’une crainte autre, d’une possible appréhension d’un déluge imminent, tels ces habitants d’un littoral, scrutant subitement l’océan, ne voyant encore rien, mais dont un sixième sens les prévient de l’imminence de quelque tsunami dévastateur ?

Lire EuroLibertés cliquez ici

19:32 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Liberté d’expression. Jean-Yves Le Gallou face à la justice : 15 000 € demandés

jean-yves-le-gallou.jpg

Ce mardi 18 février 2025, Jean-Yves Le Gallou a fait face à la justice pour défendre la liberté d’expression. Le président de Polémia était convoqué devant la fameuse XVIIe chambre pour avoir critiqué la suspension de l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) de l’imam Iquioussen par la juge Florence Nikolic. La partie civile réclame 15 000 € de dommages et intérêts. Le jugement sera rendu le 8 avril. Nous publions ci-dessous plusieurs comptes-rendus et plus vidéos de cette audience.

Polémia

Pour en savoir plus cliquez ici

19:32 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Enfin une proposition de loi qui va dans le bon sens, l’interdiction possible des signes religieux dans le sport

2RFFBD4.jpg

Michel Festivi 

Depuis des années, l’actualité est totalement désespérante et nous apporte ses lots de désillusions et des motifs de colère. Entre les tueries aux couteaux, voire à la machette qui se multiplient ; les viols même en pleine rue et en plein jour ; les gangs de narco trafiquants qui prolifèrent ; les lâchetés indicibles de nos hommes politiques et de nos élites qui ne font rien et restent l’arme au pied ; les immigrations toujours plus illégales et massives ; les discrédits quotidiens de la justice qui ne protège pas les français et qui s’évertue, au contraire, à favoriser la vie de ceux qui enfreignent volontairement la loi ; les atteintes vertigineuses aux biens et aux personnes, la plupart du temps impunies ou très peu punies, lorsque l’actualité nous apporte une bonne nouvelle, il ne faut pas gâcher son plaisir, même si cela reste très en deçà de ce qu’il faudrait faire.

Le Sénat, vient d’adopter une proposition de loi visant à interdire tout port de signes religieux durant les compétitions sportives. Il semblerait que le gouvernement entende soutenir cette proposition émanant d’un sénateur LR de l’Isère, Michel Savin. Toutes les compétitions sportives, même dans le milieu amateur sont concernées. Le texte a été adopté à la Chambre haute par 210 voix contre 81, il doit maintenant être examiné par l’Assemblée nationale.

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, un LR, François-Noël Buffet a approuvé cette disposition.  La ministre des Sports, à ma connaissance, ne s’est pas encore prononcée. Le code du sport, si cette proposition de loi était aussi entérinée par les députés disposerait que : « le port de tout signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique ou religieuse, est interdit... lors des compétitions départementales, régionales et nationales ». En effet, ces manifestations sont organisées par les Fédérations sportives qui sont « délégataires du service public ».

Michel Savin fait très justement remarquer ce que nous écrivons depuis des lustres « Après nos écoles, ce sont maintenant des enceintes sportives qui assistent, impuissantes, aux tentatives communautaristes. Il est temps de sanctuariser le domaine sportif où la neutralité s’impose et de réaffirmer haut et fort, que la République prime sur la loi religieuse. » Derrière ce jargon convenu pour les besoins de la cause, c’est incontestablement l’islam et l’islamisme qui sont visés, ainsi que le prosélytisme des frères musulmans, dénoncé courageusement, notamment par la sociologue Florence Bergeaud-Blackler.

La preuve que cette proposition de loi touche au cœur l’islamophilie des gauches françaises, ce sont les tensions très nettes qui ont eu lieu au Sénat, pourtant peu habitué à ce genre de pressions. Car pour ces tenants de l’ouverture à tout prix à l’islam, il ne faut pas stigmatiser les sportives de confession musulmane, sportives qui veulent nous imposer leurs mœurs, leurs coutumes, et qui sont pour la plupart téléguidées par des officines religieuses bien connues. Une sénatrice LR, Jacqueline Eustache-Brinio a lancé à la figure d’une sénatrice écologiste qui accusait la droite de « viser directement, frontalement, lâchement, des femmes de confession musulmanes » : « entre le hijab et le burkini, et le sport, il faut choisir. »

Lors des derniers JO de Paris, on se rappelle que le port du voile avait été proscrit pour les sportives françaises sélectionnées, et qu’une athlète avait dû troquer, contrainte et forcée, une casquette au lieu et place de son voile, lors de la cérémonie d’ouverture. Ce texte interdirait, s’il était adopté, aux sportifs sélectionnés en équipe nationale, tout port ostensible. Les gymnases ou les terrains de sport seraient exclus de « l’exercice d’un culte ». Les règlements intérieurs des piscines devraient prohiber le port de tenues « susceptibles de contrevenir aux principes de neutralité des services publics ». Le conseil d’État avait d’ailleurs rappelé en 2022, à Monsieur Piole, maire de Grenoble, qui se fout de la sécurité publique selon ses dires à des journalistes, que ses piscines ne pouvaient pas autoriser le burkini. 

Que risque-t-il de se passer à l’Assemblée nationale ? Espérons que pour une fois, tous ceux qui entendent combattre le prosélytisme de l’islam se rassemblent et votent ce texte. C’est loin d’être gagné avec la masse de centristes et d’indécis, ce marais permanent qui a peur de son ombre et même de la simple perspective de son ombre. Si le gouvernement soutient à fond ce texte, il devrait pouvoir être voté, au milieu des hurlements des socialistes, des écologistes, des communistes et bien sûr de nos inévitables lfistes, qui brandiront les foudres pour se rallier encore et toujours leurs clientèles électorales et tenter d’effrayer le « camp du mal ». Les épithètes de racistes, de fascistes, de ségrégationnistes vont fleurir à profusion.

Ensuite, et si le vote entérinait cette proposition de loi, reste l’obstacle majeur du Conseil constitutionnel, dont on vient d’apprendre, qu’à une voix près, Richard Ferrand vient d’être désigné comme Président. J’entends d’ici, de chez nous, les propos de ceux qui vont dire que cela est notoirement insuffisant. Je partage ce sentiment, mais en politique il faut parfois savoir obtenir de petites victoires, appliquer la politique des petits pas, lorsque l’on ne peut pas faire plus. Bref être plus pragmatique qu’idéologue. Ces petites victoires peuvent être annonciatrices de plus grandes. En tout cas, cette loi donnerait des billes à tous ceux qui entendent s’opposer au totalitarisme politique de l’islam.     

17:03 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 18 février 2025

Dimanche 2 mars, aux Sables d'Olonne, en présence de Bruno Gollnisch : projection du film "Silenced"

480550410_1985264085316951_7482070403059839895_n.jpg

Conférence exceptionnelle.
 
En octobre dernier, devant 40.000 personnes réunies à Londres, le militant et activiste patriote Tommy Robinson n’a pas mâché ses mots par écran interposé “Que ce soit la mort, la prison ou la gloire, nous n’accepterons jamais vos mensonges. Ils m'ont envoyé en prison ! Mais le monde entier saura que je dis la vérité."
 
L'association " L'amicale Sablaise des anciens combattants" propose et organise un événement exceptionnel :
 
Le dimanche 2 Mars 2025, à 15h
à OlonneSpace
Allée des Cèdres,
85340 Les Sables-d'Olonne.
 
Dans le cadre de la Liberté d'expression, l'association diffusera le film subversif et explosif "Silenced" de Tommy Robinson.
 
L'Événement sera animé par Éric Mauvoisin-Delavaud accompagné par l'invité exceptionnel Bruno Gollnish, député français de 1986 à 1988 et député européen de 1989 à 2019. Secrétaire général, délégué général, puis vice-président du Front national.
 
Un verre de l'amitié offert par le Rassemblement vendéen clôturera cette conférence exceptionnelle.
 
Entrée libre, 10 euros.
 
Réservation par mail : fidexdistribution@gmail.com
ou rassemblementvendeen@outlook.fr.

23:55 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Toutes les poursuites contre Robert Ménard doivent immédiatement cesser !

20250218113525-2655912.jpg

Synthèse nationale

Pour avoir refusé, il y a deux ans, de marier un hors-la-loi issu de l'immigration algérienne et sous Obligation de quitter le territoire français, Robert Ménard, maire de Béziers, est poursuivi par la justice de notre pays. Il risque plusieurs années de prison et une amende considérable. C'est le monde à l'envers...

L'Algérien, depuis, est retourné en Algérie et, toute honte bue, sa "Dulcinée" de circonstance, visiblement un tantinet écervelée, tente aujourd'hui de faire pleurer les bisounours en se répandant sur son sort, qu'elle impute à l'édile biterrois, devant les micros et caméras. On a du mal à comprendre pourquoi elle n'a pas suivit "l'amour de sa vie" dans son pays d'origine pour se marier, là bas, avec lui. La vie est faite de choses surprenantes...

Quoi qu'il en soit, Ménard a été exemplaire et il a eu raison d'agir ainsi en refusant, comme sournoisement le procureur a vainement tenté de lui suggérer, de plaider "coupable".

Mais, au fait, "coupable" de quoi aurait-il dû accepter d'être ? Coupable d'avoir refusé de céder aux injonctions de la pensée dominante ? D'avoir dénoncé une supercherie destinée à faire accéder un repris de justice d'importation à la nationalité française ? D'avoir défendu l'identité de sa ville et de la France ?

Pour tout cela, dans un pays digne de ce nom, Robert Ménard serait décoré de la plus haute distinction. Mais en France macronisée, on le traine devant les tribunaux !

Il est plus que temps d'en finir avec ce pouvoir fait de collabos et de véreux qui passent leur temps à se plier devant le grand remplacement. Toutes les poursuites contre le maire de Béziers doivent immédiatement cesser. La France doit retrouver sa souveraineté et tout ceux qui n'ont rien à faire chez nous doivent, une fois pour toutes, dégager...

16:18 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les élites contre le peuple ou de deni de démocratie

devec.jpg

Alexandre Devecchio

Ecoutez ce que votre peuple vous dit », a lancé le vice-président américain aux Européens à Munich. JD Vance a pointé le recul de la liberté d’expression en Europe, mais aussi la coupure entre les dirigeants européens et les aspirations populaires. Le moins que l’on puisse dire est que son discours a divisé aussi bien la classe politique que les observateurs. Certains y ont vu une ingérence inacceptable dans les affaires européennes. D’autres, un plaidoyer pour la démocratie.

En vérité, le vice-président américain n’a fait que reprendre à son compte un diagnostic fait depuis des années par nombre d’intellectuels de part et d’autre de l’Atlantique. Celui d’une profonde crise de notre système démocratique entraînée par une fracture entre les élites et les citoyens. Aux États-Unis, on peut citer Christopher Lasch qui, dès 1994, dénonçait « la révolte des élites » et « la trahison de la démocratie ». Ou encore, plus récemment, Yascha Mounk : «Nous vivons dans un système dans lequel beaucoup de citoyens ont de plus en plus le sentiment que leurs voix ne comptent plus, analysait l’universitaire en 2018 dans son livre Le Peuple contre la démocratie. À cause des institutions financières et du rôle de l’argent, mais aussi des institutions technocratiques et juridiques. En Europe, cela prend la forme de l’Union européenne, mais cela existe dans des démocraties comme les États-Unis avec la Cour suprême notamment. »

En France, dans Le Nœud démocratique, un ouvrage magistral paru en octobre dernier, Marcel Gauchet décrit lui aussi l’impasse à laquelle a conduit la sacralisation de l’État de droit au détriment de la souveraineté populaire. De livre en livre, le géographe Christophe Guilluy met en lumière la dépossession économique et culturelle, mais aussi démocratique des classes moyennes et populaires au profit d’une « élite » métropolisée et mondialisée coupée de la réalité des « gens ordinaires ». JD Vance lui-même, avant de se lancer en politique, s’est fait connaître avec un livre autobiographique Hillbilly Élégie, dans lequel il faisait entendre la voix des oubliés de l’Amérique profonde en colère contre une classe dirigeante déconnectée et coupable de n’avoir d’yeux que pour les minorités.

Tous ces penseurs, auxquels il faudrait ajouter David Goodhart et bien d’autres, ne sont pas nécessairement en accord avec les solutions de JD Vance (Mounk se présente même comme un adversaire des « populismes »), mais tous partagent le constat du vice-président américain. Tous observent l’effacement du dèmos du processus démocratique. Le basculement dans un système où les choix des peuples sont ignorés au profit d’une idéologie progressiste s’appuyant sur le droit et la technocratie pour contourner la volonté populaire. Cette transformation de la démocratie a été voulue et portée par la majorité des « élites », mais elle est aussi le fruit d’une conjonction de différents facteurs depuis quatre décennies : l’explosion du cadre national lié à la globalisation, le surgissement d’un individualisme radical sur fond de disparition des anciens cadres structurants (Église, famille traditionnelle, les grandes idéologies), l’immigration de masse et la montée en puissance de revendica- tions communautaires.

Dans ce contexte, la montée des partis dits « populistes », l’élection de Trump, les propos décomplexés de Vance, doivent se lire comme un retour de bâton, une révolte des peuples contre la révolte des « élites ». On peut légitimement redouter que le retour de balancier soit trop brutal et conduise à une dérive autoritaire. Le danger est que Trump ou Musk méprisent les limites légitimes qui pourraient entraver leur pouvoir et qu’à la tyrannie des minorités succède un despotisme de la majorité tel que le craignait Tocqueville en son temps. Mais nous n’en sommes pas là. Nous assistons tout au contraire à une radicalisation des élites. Jusqu’alors, celles-ci pouvaient mépriser les fondements populaires de la démocratie, mais semblaient relativement attachées à la garantie des libertés individuelles. Face à l’ascension des « populistes », les élites progressistes sont désormais tentées par l’« illibéralisme » qu’ils reprochaient parfois légitimement à leurs adversaires.

En témoignent, les velléités de censure assumées par certains dirigeants européens jusment dénoncées par JD Vance. Le vice-président américain s’est inquiété de l’annulation des élections en Roumanie qu’il a jugée arbitraire, a cité le cas de la Grande-Bretagne où la police a procédé à des descentes chez des citoyens soupçonnés d’avoir posté des commentaires antiféministes en ligne. Il aurait pu citer la France, où l’Arcom pourrait priver la chaîne la plus populaire de la TNT de la possibilité d’émettre. Aux États-Unis, le bannissement de Trump des réseaux sociaux, les velléités d’utiliser la justice ou les institutions pour l’entraver n’ont pas fonctionné. Cela n’a fait au contraire que conforter ses partisans dans l’idée d’une trahison de la démocratie et renforcer son attractivité électorale. En Europe, les mêmes causes pourraient produire les mêmes effets.

Source : Le Figaro 18/02/2025

10:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Gabriele Adinolfi à Clermont-Ferrand : le devoir-être du nationaliste révolutionnaire au XXIe siècle

IMG-20250217-WA0007(1).jpg

Georges Feltin-Tracol

Le samedi 15 février 2025, vingt-quatre heures après une intervention à Tours à la demande du cercle de réflexion Prométhée sur les « Années décisives cliquez là. Faire face aux changements mondiaux », Gabriele Adinolfi se trouvait à Clermont-Ferrand à l’invitation du Cercle Urbain II cliquez ici.

Devant un auditoire fourni composé de nombreux jeunes adultes, mais dans lequel on a aussi reconnu un ancien conseiller régional d’Auvergne, des responsables des Lansquenets d’Europe spécialement descendus de Paris, quelques anciens animateurs locaux du MAS (Mouvement d’action sociale), des auditeurs de Méridien Zéro et des lecteurs de Synthèse nationale, il a expliqué « Être nationaliste révolutionnaire au XXIe siècle ». Un sujet que l’intervenant maîtrise d’une main de maître.

L’association des mots « nationalisme » et « révolution » n’est guère aisée, en particulier en France où règne souvent un conservatisme des habitudes et un engoncement des réflexions. Gabriele Adinolfi rappelle l’importance cardinale de la valeur de l’Idée. Quelle est-elle pour lui ? La redécouverte de la verticalité en ces temps de chaos où triomphe au contraire toute absence de transcendance essentielle.

Défendre une conception spirituelle d’un monde remis à l’endroit implique une façon particulière d’agir et aussi de vivre. Chaque jour, on s’astreint à développer ses côtés polaire et solaire. Polaire, car il faut affirmer son propre centre. Solaire afin de marquer durablement par sa seule attitude quotidienne silencieuse tout interlocuteur. Plus que jamais, prévient encore l’auteur de Pensées corsaires. Abécédaire de lutte et de victoire (2008), l’ennemi principal demeure d’abord et avant tout nous-même.

L’affronter exige, outre de la détermination, du sourire. L’exemplarité passe en effet par un contentement intérieur non surfait qui rayonne autour de soi. S’investir dans la tâche du moment avec sérénité et application peut se révéler l’action la plus difficile à réaliser. Enfin, malgré les contraintes extérieures multiples qui nous assaillent en permanence, la mise en œuvre tangible de l’Idée suppose de recourir au célèbre « Me ne frego » (« Je m’en fous »). Si on doit distribuer des tracts au milieu du place publique, qu’importe qu’elle soit entourée de caméras de vidéo-surveillance, on le fait avec rigueur et détachement parce que, tôt ou tard, ce modeste acte militant impressionnera le public.

Une fois la conférence achevée, Gabriele Adinolfi a volontiers répondu aux questions de l’assistance. Il a ensuite partagé avec les convives inscrits, pour le plus grand plaisir du Cercle Urbain II, un sympathique buffet froid.

Le Cercle Urbain II organise avec une belle régularité des conférences qui sont pour ses membres des moments intenses de formation. Sa seule existence dans la ville de Clermont-Ferrand perturbe le petit monde moisi de l’extrême gauche. Dans l’après-midi de cette journée ensoleillée, une manifestation dite « antifa » se tenait place Delille à l’appel rageux d’une vingtaines de partis politiques (les jeunesses communistes, les Jeunes Socialistes, les communistes-libertaires), de syndicats (CGT, FSU...) et d’associations subventionnées (Osez le féminisme, la CIMADE, Les Amis du Temps des Cerises, etc.). Les rares manifestants mobilisés (peut-être un jour poursuivis pour complicité morale avec les crimes au couteau survenus en Allemagne et en Autriche) protestaient contre cette implantation assez récente.

Le devoir-être du nationaliste-révolutionnaire d’aujourd’hui exige donc de l’empathie et de la drôlerie. Gabriele Adinolfi a souligné l’impérieuse obligation de faire son devoir avec sérieux sans toutefois se prendre au sérieux. Ce comportement désarçonnant pour quiconque n’exclut cependant pas le ire mépris envers les auteurs - et leurs affidés ! - du contexte dans lequel nous nous trouvons.

IMG-20250217-WA0006 (1).jpg

3610264559.jpg

Pour commander ce livre cliquez ici

Lundi soir sur C news, Sarah Knafo fait révélations sur l’aide publique au développement

FB_IMG_1739823002215 copie.jpg

 

01:35 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 17 février 2025

Savoureuse humiliation des élites européennes : le vent tourne

image_0931529_20250217_ob_7bb7a8_vance-munich.jpg

Thomas Joly, président du Parti de la France

On ne sait ce qui est le plus ridicule : l'humiliation ou l'aveuglement. Les dirigeants d'Europe de l'Ouest, ces fiers chevaliers du progressisme, ces croisés de la vertu démocratique, se retrouvent désormais relégués au rang de figurants sur la scène internationale. Eux qui, pendant plus de deux ans, se sont pavanés en donneurs de leçons, dictant au monde entier la conduite à tenir face à la Russie ; les voilà aujourd’hui absents des négociations de paix. Chassés des discussions sérieuses, exclus des véritables cercles d’influence, ils ne sont plus que des spectateurs amers d’un jeu dont ils ont eux-mêmes perdu les règles.

Quelle ironie que ceux qui ont passé des années à souffler sur les braises du conflit ukrainien se retrouvent aujourd’hui priés de rester dans leur coin. Ils ont tout fait pour envenimer la situation, pour se poser en rempart moral face au mal absolu, pour proclamer à grand renfort de communication que la seule solution passait par la guerre, les sanctions et la surenchère belliciste. Résultat : les États-Unis discutent, la Russie négocie, la Chine s’impose et l’Europe, elle, regarde. Macron, Scholz, Von der Leyen ? Absents. Un camouflet monumental, une humiliation d’autant plus cruelle qu’elle est logique.

Mais leur calvaire ne s’arrête pas là. Voilà que JD Vance, vice-président des États-Unis, leur administre une nouvelle leçon, et sur un terrain où ils pensaient encore dominer : la liberté d’expression. À Munich, devant un parterre de technocrates effarés, l’Américain a osé dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : l’Europe est devenue un laboratoire du contrôle idéologique. Entre lois liberticides, censure des réseaux sociaux, criminalisation du débat et répression des voix dissidentes, les démocraties occidentales ressemblent de plus en plus à ce qu’elles prétendent combattre. Et c’est un Américain, issu de l’administration Trumpiste, qui vient leur rappeler les principes de la liberté d’opinion. L’ironie est cinglante.

Le vent tourne, et c’est une excellente nouvelle. L’Europe bruxelloise, celle des élites déconnectées, des bureaucrates hors sol, des moralistes arrogants, se fissure sous le poids de ses contradictions. Les mondialistes paniquent, car leur emprise s’effrite. Et c’est tant mieux. Place à ceux qui veulent reconstruire une Europe identitaire, souveraine et débarrassée de ses chimères idéologiques. Le spectacle de la chute des fausses élites ne fait que commencer.

16:20 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 1er mars 2025, 15 h, à Paris :

FB_IMG_1739177406705.jpg

16:15 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |