vendredi, 31 octobre 2025
Retour sur une votation inaperçue
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
En cette fin de mois d’octobre, la dernière lubie d’Emmanuel Macron serait de soumettre la réforme des retraites décalée, suspendue ou abrogée à un possible référendum. La démarche est étonnante pour un sujet d’une si grande complexité qu’il ferait passer la rédaction des traité de Maastricht de 1992 et constitutionnel européen de 2005 pour d’aimables facéties adolescentes. Un tel scrutin se révélerait aussitôt en plébiscite sur la personne même de l’actuel chef de l’État hexagonal. Oserait-il se suicider politiquement au point de cramer son éventuel retour élyséen en 2032 surtout si l’horrible « extrême droite » arrivait au pouvoir en 2027 ? La proposition présidentielle appartient pour l’instant à une divagation exprimée à haute voix.
La Confédération helvétique a l’habitude de convoquer ses citoyens à l’occasion de référendums – les votations –, souvent d’initiative populaire, c’est-à-dire lancées à partir d’un nombre suffisant de signatures. Les électeurs ont ainsi le droit d’annuler les décisions prises par le pouvoir législatif et mises en application, régime d’assemblée oblige, par le pouvoir exécutif.
Le 28 septembre 2025, deux votations se tenaient à l’échelle nationale. L’une d’elles concernait le sort de la loi sur l’e-ID. Il s’agit de la loi fédérale du 20 décembre 2024 sur l’identité numérique et d’autres moyens de preuves électroniques. Le gouvernement suisse – le Conseil fédéral – entend dématérialiser tous les documents officiels dont la carte d’identité dans une application conçue par les services de l’État suisse sur les fameux téléphones intelligents. Les autorités précisent volontiers que cette démarche demeure facultative. Les non-détenteurs de ces mini-ordinateurs portatifs ne seront pas affectés… pour l’instant.
Le résultat de ce vote est très serré : le oui l’emporte à 50,39% (49,61% de non). La participation s’élève à 49,55%. Si les cantons de Genève, du Tessin et de Vaud ont voté « oui », le Valais, le canton de Neuchâtel et celui du Jura s’y sont opposés nettement. On doit regretter la forte abstention pour un scrutin déterminant. Les Suisses ne perçoivent pas les risques et autres méfaits de l’intrusion de la cybernétique, d’État comme des entreprises, dans leur vie privée. Outre leur faible esprit civique pour la circonstance, les Suisses ne se rendent pas compte du détournement de la procédure. L’approbation du 28 septembre 2025 annule en effet le refus du 7 mars 2021. Ce jour-là, une votation rejetait la loi du 27 septembre 2019 sur les services d’identification électronique à 64,36% avec une participation de 51,29%. Commentateurs, politiciens et experts crurent que cette hostilité populaire résultait du climat de méfiance suscité par l’épisode covidien.
Ce rejet momentané ne signifia nullement l’émergence d’une attitude réfractaire ou contestataire. Un trimestre plus tard, le 13 juin 2021, les Suisses acceptaient à 60,20% la loi sur les bases légales des ordonnances du Conseil fédéral visant à surmonter l’épidémie de covid-19. Comment expliquer cette contradiction électorale flagrante ? Un important travail de persuasion sur l’opinion publique suisse a permis l’acceptation au final de ces choix liberticides. Sur la même lancée négative, le 26 septembre 2021, la Suisse approuvait le mariage pour tous à 64,10% !
Ces quelques exemples infirment la vision, largement défendue naguère par des Gilets jaunes naïfs, du référendum d’initiative citoyenne comme méthode radicale de résolution des problèmes politiques, sociaux et économiques. Les chantres du référendum vu en deus ex machina de la politique méconnaissent toujours le rôle et l’impact du système informationnel – médiatique sur la population. On retrouve ce phénomène dans le verdict des cours d’assises avec des jurés tirés au sort sur les listes électorales. Le manque criant de preuves tangibles (un corps jamais retrouvé) n’empêche pas la condamnation d’un accusé qui n’a jamais avoué et, au contraire, clamé son innocence.
L’emploi du référendum comme moyen de surmonter les pesanteurs institutionnelles enrobées sous le mantra surgi de la novlangue de l’« État de droit » n’est plus d’actualité. Un référendum est-il encore possible en France afin de contenir les autorité judiciaire hypertrophiée ainsi que l’ingérence des agences administratives indépendantes ? Une révision radicale de la Constitution de 1958, défigurée, pervertie et déséquilibrée, par l’article 11 ne serait-elle pas empêchée par un avis du Conseil constitutionnel ? Le gouvernement pourrait-il passer outre, quitte à engager l’épreuve de force et ouvrir les bureaux de vote malgré les menaces du dit-conseil ? À part quelques exceptions, le système médiatique, bras armé du Conseil constitutionnel, dénoncerait une soi-disant manœuvre despotique de la part du pouvoir. Le Conseil constitutionnel annulerait de facto tout résultat au préalable entaché par une abstention assez forte.
Décevons immédiatement les tenants du pouvoir populaire ! Le référendum n’est pas une panacée. Pour que la procédure référendaire soit optimale, il faut appliquer au quotidien une véritable démopédie, une instruction civique et politique permanente des citoyens. Cette exigence impliquerait en contrepartie une indispensable politisation des enjeux et des personnes. Or, avec le développement de nouveaux pouvoirs (militaire – renseignement, système médiatique, pègres, complexes techno-industriels et bio-technologiques) et la consécration de l’hyper-individualisme anomique, la tripartition institutionnelle chère à Montesquieu, s’estompe. La neutralisation du politique demeure l’événement principal de la présente phase historique de transition épochale, un interrègne confus entre une Modernité tardive, un postmodernisme wokiste et une Post-Modernité archéofuturiste.
Loin d’être une île isolée au cœur du continent européen, la Suisse démontre dès à présent par ses comportements électoraux sa pleine intégration aux rouages euro-atlantistes et globalistes du collectif occidental cosmopolite si bien qu’elle en est le vingt-huitième membre officieux de la pseudo-Union européenne. Sa neutralité devient formelle, rhétorique et illusoire. Le peuple suisse ne peut plus aller à l’encontre de cette assimilation silencieuse. Son modèle politique fondé sur le fédéralisme, la subsidiarité et le référendum s’étiole. Un mythe politique disparaît.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°172, mise en ligne le 29 octobre
01:22 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Résolution RN : hélas du vent contre l'invasion algérienne
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Certains s’enflamment pour une résolution adoptée à une voix près, comme si le Rassemblement National venait de remporter une bataille décisive contre l’invasion migratoire algérienne. Soyons réaliste : oui, dénoncer ces accords de 1968 entre la France et l’Algérie, c’est un geste qui va dans le bon sens, un rappel que ces reliquats coloniaux et gaullistes ont ouvert les vannes d’une immigration qui nous noie depuis des décennies. Mais une résolution ? C’est du vent symbolique, du théâtre parlementaire sans aucune force contraignante. Les accords restent bel et bien en vigueur, gravés dans le marbre administratif, et le flux insoutenable d’Algériens vers la France ne va pas s’arrêter net pour autant.
On nous vend ça comme une victoire du RN mais c’est une illusion d’optique. Car qu’est-ce qui change concrètement ? Rien. Les Algériens vont continuer d’arriver par milliers, protégés par ces privilèges bilatéraux qui font de la France une terre d’asile pour tous ceux qui fuient leur pays sinistré sans jamais l’assumer. À part l’extrême-gauche, qui voit en eux des martyrs éternels, plus personne en France ne peut sentir les Algériens. Même des Algériens installés ici de longue date, souvent les premiers à râler contre leurs congénères fraîchement débarqués, ne supportent plus cette importation massive de tensions, de clientélisme et de repli communautaire.
Les Algériens sont parmi les immigrés les plus hostiles au pays d’accueil, ils ont été élevés dans la haine rabique de la France. Ils ne viennent pas pour s’intégrer mais pour coloniser à leur tour, avec des exigences qui épuisent nos ressources et nos nerfs. Il faut renvoyer un maximum d’entre eux en Algérie, stopper net ces flux privilégiés et restaurer une souveraineté migratoire impitoyable. Une résolution ? C’est un pansement sur une hémorragie. Pour agir vraiment, il faudrait une loi, une volonté politique ferme de l'exécutif et non des incantations parlementaires qui nous bercent d’illusions. Tant qu’on s’arrête au symbole, l’invasion continue et la France s’affaiblit un peu plus chaque jour. Le vrai combat est dans les actes, pas dans l'autosatisfaction et les applaudissements éphémères.
01:15 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) |
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jeudi, 30 octobre 2025
Controverse sur la tauroctonie...
Synthèse nationale, comme son nom l'indique, est un site (et une revue) non dogmatique. C'est un carrefour où se retrouvent des nationalistes identitaires dont le plus petit dénominateur commun est l'attachement indéfectible à notre nation et à notre civilisation.
Cela étant rappelé, il se peut que sur certains sujets que l'on peut considérer comme étant "secondaires", nos lecteurs aient des positions différentes. Dans un souci de "synthèse", et à partir du moment que que ces divergences ne touchent pas nos fondamentaux, il nous arrive de leur donner la parole.
Ainsi, hier, comme c'est toujours le cas à chacune de ses livraisons, nous avons annoncé la parution du nouveau numéro de notre confrère et néanmoins ami Terre & peuple magazine cliquez ici. Ce numéro aborde le sujet clivant du rite de la tauroctonie (1). Celui-ci, apparemment, ne fait pas l'unanimité dans nos rangs car nous avons reçu plusieurs messages à propos de la couverture publiée.
Dans un souci de synthèse, nous publions ici des extraits du message de l'une de nos amies très chères, A., qui est opposée à cette tradition ancestrale (on ne peut pas être d'accord sur tout) :
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Le cauchemar du Louvre
Françoise Monestier, Polémia cliquez là
Après le vol honteux des joyaux impériaux au Louvre, Françoise Monestier – journaliste à la plume acérée que les lecteurs de Polémia connaissent bien et apprécient – dénonce les multiples dérives du premier musée du monde.
Polémia
« Le Louvre est une des cartes de visite de la France », claironnait Laurence des Cars quelques jours après un somptueux dîner de gala organisé le 4 mars dernier en marge de l’exposition Louvre Couture, qui a fait dialoguer pendant plus de six mois — et pour la première fois — mode et objets précieux. Le tout avec la bénédiction et la collaboration financière des grandes maisons de luxe que sont Vuitton, Chanel, Dior et Balenciaga. Elles avaient répondu présentes à l’appel de la petite-fille de l’écrivain Guy des Cars qui, à l’occasion de ce raout de prestige, engrangea la coquette somme de 1,5 million d’euros de dons. Une belle somme certes, mais une goutte d’eau dans la mer pour une chercheuse de fonds en quête perpétuelle de sous à mettre dans la cassette du premier musée du monde.
Huit mois plus tard, et après le spectaculaire braquage dominical du 19 octobre, la carte de visite est sérieusement écornée, n’en déplaise à Rachida Dati qui, dans un premier temps, avait balayé d’un revers de main l’événement et ne reconnaissait aucune faille dans le dispositif de sécurité avant — lors d’une audition devant le Sénat — de reconnaître que ce « cambriolage est un échec pour le Louvre ». De son côté, Laurence des Cars s’est contentée de qualifier « d’incident » ce vol spectaculaire avant d’affirmer que les systèmes de sécurité du Louvre fonctionnaient parfaitement, mais qu’il fallait d’abord et avant tout lutter contre la diffusion de fausses informations auxquelles il était urgent de faire la chasse. Et ne parlons pas d’Emmanuel Macron, qui se moque du tiers comme du quart de la sécurité dans les musées, lesquels ne sont pour lui qu’une façon de promouvoir sa vision du monde. Ainsi, en mars 2018, lors d’une réunion au musée Picasso à laquelle il avait convié le gratin muséal parisien, il avait osé dire : « Celles et ceux qui s’occupent des musées pourraient être considérés comme conservateurs. Je veux croire le contraire. » Sept ans plus tard, ses vœux se sont réalisés avec une Laurence des Cars qui confond patrimoine et business d’entreprise.
Sauver le système
Après une semaine de flottement et l’arrestation de deux des quatre auteurs de l’attaque, les conservateurs des grands musées de France et du vaste monde — du musée du Prado au Metropolitan Museum, en passant par le British Museum et le musée Guggenheim — se sont fendus d’une tribune dans Le Monde pour endiguer les flots de critiques venues du monde entier et apporter un soutien franc et massif à Laurence des Cars. Ils ne pouvaient évidemment pas choisir Le Figaro, qui a ouvert ses colonnes aux orphelins du Louvre et à Didier Rykner, l’infatigable animateur de La Tribune de l’Art, qui défend contre vents et marées notre patrimoine et a contredit point par point la défense de Laurence des Cars, en précisant que, depuis maintenant plus de trois ans, les rapports d’activité du musée ne font nullement mention des problèmes de sécurité du site, superbement oubliés par une patronne qui a très bien su faire aménager une salle à manger privée pour la coquette somme de 490 000 euros et a convaincu Macron de la nécessité de lancer de grands travaux pour le projet « Renaissance du Louvre ». Ainsi, le 28 janvier dernier, tenait-il très longtemps le crachoir promettant « sécurité et sûreté des collections ». On connaît la suite.
Dans cette courte tribune du Monde, les signataires constatent que « leurs institutions ne sont pas épargnées par la brutalité du monde », mais que « les musées ne sont ni des bastions, ni des coffres-forts ». Certes, et il est vrai que l’intrusion d’une bande d’écologistes fous armés d’instruments contondants ou de pots de peinture rouge afin d’endommager un tableau — comme cela fut le cas en janvier 2024 au Louvre, où la Joconde fut aspergée de soupe au potiron — a de quoi refroidir n’importe quel conservateur de musée. Même chose quand des voleurs mandatés par des gangs ou des collectionneurs font main basse sur des tableaux ou des tabatières de grande valeur, comme récemment à Cognacq-Jay, ou chouravent des porcelaines chinoises rarissimes au musée de la Porcelaine à Limoges. Ces spécialistes du patrimoine oublient tout simplement, dans leur tribune, de poser la question de la recrudescence des vols et d’évoquer la folie écologiste. Ils se contentent de faire dans le bon sentiment, histoire de ne pas braquer — c’est le cas de le dire — les bien-pensants. Est-ce parce que la tribune de soutien à Laurence des Cars l’a rassurée que Rachida Dati a eu un mot de trop en visitant le nouveau siège de la Fondation Cartier, installé à une portée d’encablure du Louvre, rue de Rivoli ? S’arrêtant devant une vitrine, elle a eu le culot de dire à la cantonade : « La vitrine, elle est sécurisée ? » croyant sans doute faire un bon mot. Après l’humour yiddish, la rigolade berbère… Il est vrai que la dame nous a habitués depuis longtemps à ce genre de comportement.
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Eric Zemmour ce soir chez Pascal Praud sur C-News
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Le numéro 105 de Terre & Peuple Magazine est paru !
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Malgré les injonctions de l'extrême gauche, l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ne lache pas Pierre Gentillet
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mercredi, 29 octobre 2025
Polémique à Lyon : les royalistes repeignent un escalier aux couleurs françaises
Étienne Lombard, Boulevard Voltaire cliquez ici
L’Action française locale a revendiqué cette décoration patriotique, qui lui vaut une plainte de la Métropole lyonnaise.
Dans la nuit du 24 au 25 octobre, dans le quartier de la Croix-Rousse, dans le Ier arrondissement de Lyon, les marches des escaliers de la montée de la Grande-Côte, qui avaient déjà été peintes auparavant par des militants d’ultra-gauche aux couleurs de la Palestine, ont été repeintes aux couleurs de la France.
Une décoration signée Action française
Cette œuvre « patriotique » a été revendiquée par la section lyonnaise des royalistes de l’Action française, qui ont ajouté des fleurs de lys au bas des marches. « Dans les pentes de la Croix-Rousse, un drapeau français s’est élevé ! L’occasion de rappeler notre fierté et notre identité, au lendemain de la décision de justice concernant Lola ! », précise-t-elle, dans le message diffusé sur son compte X. Véronique, une royaliste lyonnaise ayant manié le pinceau ce soir-là, a confié à BV que cette action ayant eu lieu « le soir du verdict du procès Lola, chaque participant avait alors une pensée pour elle, pour sa famille et pour ses proches », mais que l'objectif de cette initiative était avant tout de recouvrir « un drapeau palestinien devenu le symbole honteux et traître du soutien aux terroristes du Hamas, et de remettre à l'honneur les couleurs de la France ».
L’affaire n’a pas tardé à faire grand bruit, dans la capitale régionale. La mairie du Ier arrondissement, qui n’avait guère eu à redire jusqu'à présent sur la précédente décoration pro-palestinienne, a dénoncé cette remise en peinture française. La Métropole de Lyon, qui avait déjà porté plainte lors de la précédente mise en peinture, a annoncé qu’elle allait en déposer une nouvelle « pour dégradation de l’espace public », selon BFM Lyon.
Polémiques politiciennes
La polémique a vite gagné le milieu politique lyonnais, particulièrement en verve, à quelques mois d’élections municipales qui s’annoncent explosives. « L’escalier patriotique » des royalistes lyonnais a même réussi à déchirer le « clan Aulas », du nom de l’ancien président du club de football de l’Olympique lyonnais, aujourd’hui candidat (et favori) à la mairie, contre l’actuel maire écologiste Grégory Doucet. Soutien de Jean-Michel Aulas, le macroniste Loïc Terrenes, directeur régional Auvergne-Rhône-Alpes, a qualifié l’initiative de l’Action française d'« inacceptable ». « Après un drapeau palestinien peint il y a quelques semaines, l’extrême droite dévoie à son tour notre drapeau national et l’espace public », a-t-il déclaré, sur son compte X, ajoutant que « Lyon n’est pas le terrain de jeu des extrêmes. Nous avons besoin de concorde et d’humanisme. »
Le propos n’a pas tardé à être brocardé par Alexandre Dupalais, candidat ciottiste à la mairie, investi par l’UDR et soutenu par le RN. Il s’étonne que « les soutiens macronistes de Jean-Michel Aulas n’ont pas de mots assez forts pour dénoncer une représentation de notre drapeau national qui "dévoierait" l’espace public ». Mais, « en revanche », remarque-t-il, « ils n’ont rien à dire lorsque le drapeau palestinien est hissé sur l’hôtel de ville. Instructif ! »
Un événement viral
Le deux poids deux mesures ne semble d’ailleurs pas être une exclusivité du chef de file lyonnais de Renaissance. Selon nos informations, une équipe aurait en effet été dépêchée sur place le 28 octobre par la mairie afin de nettoyer les marches, soit à peine trois jours après leur mise en peinture aux couleurs françaises. Une réactivité qui étonne presque, puisque la municipalité écologiste n’avait pas jugé utile, après deux semaines, de faire effacer le précédent drapeau palestinien qui y avait été peint.
Mais au-delà des querelles politiciennes locales que ce « happening décoratif urbain » des royalistes a suscitées, c’est l’ampleur des réactions sur les réseaux sociaux (majoritairement favorables, d’ailleurs) qui surprend. Les messages annonçant l’opération ont dépassé les 3.000 vues sur la plupart des comptes des médias locaux, comme Pure TV, et plus du double sur la page Facebook de Lyon People, dont l’édition papier titrait « Les royalistes lyonnais repeignent la Croix-Rousse aux couleurs de la France ».
Le tweet de Loïc Terrenes a été d’une viralité inédite, avec déjà près d’un million de vues en trois jours. On y trouve aussi de très nombreux commentaires, mais rarement élogieux. Certains doutant « que Jean-Michel Aulas soit bien servi par ce genre de tweets très, très bêtes », d'autres s’étonnant que « bizarrement, quand c’était le drapeau étranger palestinien peint, vous n’avez pas ouvert votre bouche ». D’autres, encore, rappelant qu’un « drapeau français en France n'a rien d'extrémiste ».
Décidément, après les Anglais et les Allemands notamment, les Français se montrent désormais très sensibles au symbole que représente à leurs yeux leur drapeau national. Et à Lyon, en cette fin octobre, ce sont des royalistes qui ont incontestablement ravivé cette flamme patriotique.
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Antisémitisme quand Le Figaro préfère la cécité à la réalité

Balbino Katz
Le jour n’était pas encore levé sur Léchiagat quand j’ai poussé la porte du bar des Brisants. Le comptoir sentait le sel et le café brûlé, comme une vieille prière marquée par les embruns. Dehors, la houle battait les digues, obstinée, indifférente, murmurant des secrets que les hommes préfèrent ignorer. Je venais de passer la nuit à suivre les débats au lendemain des élections argentines, ce lointain écho d’un monde qui ose encore nommer les tempêtes. Et c’est en feuilletant distraitement Le Figaro du matin que je suis tombé sur un titre solennel : « Les universités minées par un antisémitisme persistant. »
Je l’ai lu d’un trait, avec ce mélange de lassitude et de colère qu’on éprouve devant un journal qui écrit encore, mais ne pense plus. Le papier se voulait courageux. Il n’était que prudent, comme un pêcheur qui affûte son harpon sans oser frapper la bête. On y parlait de « militantisme propalestinien », de « cause islamiste », de « radicalisation ». Autant de mots pour éviter celui qu’il faudrait oser : mutation. Mutation démographique, culturelle, mentale. Depuis des décennies, la France se transforme sans jamais accepter de se regarder.
L’antisémitisme qui gangrène nos universités n’est pas tombé du ciel. Il ne procède pas d’une idéologie abstraite, mais d’un glissement profond du corps social. Quand un pays modifie la composition de sa jeunesse, il modifie aussi les passions qui l’habitent. Et quand la mémoire collective vacille, les haines anciennes retrouvent leur voie. Ce que les journalistes appellent « islamisme » n’est souvent qu’une manière de nommer sans le dire un nouvel état du monde : celui où la foi, l’origine et l’histoire recomposent le paysage français.
Dans les amphithéâtres de Paris 8 ou de Nanterre, les keffiehs flottent comme des drapeaux de ralliement. Les étudiants juifs s’y font discrets, tandis que le discours victimaire de la cause palestinienne s’impose comme un rite d’appartenance. Ce n’est plus un orage idéologique, c’est une marée montante. Les chiffres le disent : la France comptera près de 12 % de citoyens de tradition musulmane d’ici 2050, même sans nouveaux flux migratoires. Dans les grandes villes, la moitié des naissances appartiennent déjà à ce nouvel horizon culturel. Or les cultures ne se juxtaposent pas impunément : elles s’influencent, se confrontent, parfois s’opposent.
Les études récentes de l’IFOP ou de Pew Research rappellent que les perceptions entre communautés se sont durcies. Les jeunes générations, toutes origines confondues, réinvestissent les mythes politiques du Proche-Orient, importés, amplifiés, transformés en slogans. L’antisémitisme d’aujourd’hui n’a plus le visage de Maurras ou de Drumont, mais celui d’un ressentiment postcolonial, d’une fracture identitaire que la République ne sait plus nommer.
Les journalistes du Figaro, tout en s’indignant des faits, ces 115 incidents recensés dans les universités, ces slogans « Mort aux Juifs » à Nanterre, ces professeurs interrompus par des groupes fanatisés, continuent de croire que tout cela n’est qu’un accident moral. Ils voient dans le chaos une dérive, non une tendance. Ils prennent la tempête pour un grain. Pourtant, le mal n’est plus un orage : c’est une marée. Et nulle digue morale ne l’arrêtera.
Jean-Yves Le Gallou l’a souvent écrit dans Polémia : « L’identité, c’est la démographie incarnée. » Entre 2000 et 2020, la natalité, les flux migratoires, la concentration urbaine ont fait émerger une autre France, plus jeune, plus composite, plus éloignée du socle historique qui l’avait formée. Les convictions, les réflexes et les colères ne sont plus les mêmes. Ce n’est pas une faute, c’est une transformation, mais nier cette transformation revient à nier la réalité.
Et dans cette tempête, il est une trahison plus subtile, plus tragique aussi : celle des élites communautaires qui prétendent parler au nom des Juifs de France. Depuis un demi-siècle, certaines organisations institutionnelles, le CRIF, l’UEJF et leurs relais médiatiques, se sont peu à peu confondues avec les réflexes du pouvoir. Leur discours, d’abord soucieux de défendre la mémoire et la justice, s’est figé dans la posture morale. À force de vouloir préserver l’alliance républicaine et de combattre toute critique de l’immigration par peur de « faire le jeu de l’extrême droite », elles ont perdu le contact avec la réalité du terrain : celle des familles juives qui, dans les banlieues, ferment leurs commerces plus tôt, déplacent leurs enfants vers des écoles privées ou fuient tout simplement vers d’autres quartiers.
Cette fracture est visible, douloureuse, presque irréversible : d’un côté, une intelligentsia juive, parisienne, mondaine, obsédée par la morale publique ; de l’autre, un peuple juif discret, inquiet, qui n’attend plus rien de la République. L’un parle encore de vivre-ensemble ; l’autre apprend à survivre. Ce divorce moral illustre à merveille la grande déconnexion des élites françaises : incapables de reconnaître les conséquences du multiculturalisme qu’elles ont encouragé, elles se retrouvent prisonnières de leurs propres illusions.
Le paradoxe est cruel : ceux qui dénonçaient hier l’antisémitisme latent de la droite nationale découvrent qu’il a ressuscité là où ils ne voulaient pas le voir. Ils ont combattu les sentinelles du danger au lieu de regarder venir la houle. Aujourd’hui, ils se retrouvent seuls sur le pont, à contempler un horizon qu’ils ne comprennent plus.
Les campagnes d’« éducation à la tolérance », les cours obligatoires sur la Shoah, les lois votées pour moraliser les campus ne produisent qu’un effet inverse : le rire ou l’indifférence. L’État croit encore qu’on guérit le réel par la pédagogie. Il ne voit pas qu’il a changé de peuple.
La bourgeoisie conservatrice, elle, s’indigne sans rompre. Elle ne veut pas admettre que la France vit déjà, en sourdine, une séparation de civilisations. L’université de Saint-Denis n’est pas un incident, c’est un avant-poste. Ce n’est pas l’extrême gauche qui convertit les foules, c’est la fatigue d’une nation qui ne sait plus ce qu’elle est.
J’ai connu, en mer, des capitaines qui ignoraient le sondeur. Ils préféraient leurs certitudes à l’écume, la théorie à la houle. Et quand le navire sombrait, ils accusaient le vent. La France ressemble aujourd’hui à ce bâtiment en perdition, conduit par des officiers qui refusent d’admettre que les brisants sont là. Le commandant qui nie la côte finit par s’y fracasser. Et le navire de la République, aveuglé par ses principes et ses pudeurs, se déchire lentement sur les récifs du réel.
Ernst Jünger aurait pu dire que « la décadence n’est pas la chute des corps, mais la perte des âmes. » Nous y sommes. La France, qui fut un continent spirituel, s’abandonne au confort de la lâcheté. Le journaliste du Figaro, en croyant ménager la vérité, en devient complice. Il regarde la mer, mais il n’entend plus son grondement.
Le vent s’est levé quand je suis sorti du bar. Le large était d’un gris profond, chargé de promesses et de périls. Les pêcheurs étaient déjà partis pour la marée du matin. Eux au moins savent que le réel ne pardonne pas. Le monde, comme la mer, ne se discute pas : il s’affronte.
Source : breizh.info
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Énième épisode de l’énième saison des jeux du cirque parlementaire
La chronique de Philippe Randa
« Mieux vaut en rire qu’en pleurer », dit-on… Mais constatons qu’on entend peu de rires, beaucoup de soupirs, et plus encore d’effarements de la part des « observateurs attentifs » de la vie politique française ces derniers temps.
Et pour cause ! Toutes les théories possibles et imaginables, souvent nées de réflexions que l’on voudrait savantes (ou sur fond de complotisme pour certains) se fracassent immanquablement sur un spectacle d’incompréhension : celui de l’Assemblée nationale, celui des éphémères gouvernements d’éphémères Premier ministres, celui des matamoresques déclarations des uns et celui des prêchis-prêchas des autres…
Chaque jour apporte désormais, à défaut d’inespérées solutions, son nouvel « épisode », comme dans tous ces « soap operas » qui n’en finissent plus ; à cette différence près que l’on poursuit généralement une série parce qu’elle a du succès auprès de ceux qui la regarde, tandis les affligeants spectacles des actuels élus dépriment ceux qui sont les premiers concernés.
Dernier avatar parlementaire à l’heure où ces lignes sont écrites, la menace d’Olivier Faure, Premier secrétaire d’un Parti socialiste ayant si lourdement pesé à la dernière élection présidentielle (1,7% des suffrages exprimés) de « savoir si nous allons à la dissolution à la fin de la semaine prochaine » ce qui doit, comme on s’en doute, faire trembler dans toutes les chaumières françaises !
Le motif d’une telle menace ? « Obtenir du gouvernement des concessions sur la justice fiscale », c’est-à-dire imposer coûte que coûte la fameuse Taxe Zucman, cet impôt de 2% minimum sur les patrimoines à partir de 100 millions d’€ : à prendre ou à laisser… et toute modification serait un « casus belli », assure-t-il. Non mais !
Aucune modification, donc… mais il est toutefois possible, toujours selon le député de Seine-et-Marne, d’envisager des amendements de repli, comme l’instauration d’un impôt minimum de 3% sur les hauts patrimoines, à partir de 10 millions d’€.
Une telle pirouette force l’admiration, à défaut d’un début de compréhension, et à l’évidence, ne peut que renforcer le sentiment de manipulation – pour ne pas dire de « foutage de gueule » – que peut ressentir le citoyen lambda… Combien en reste-il d’ailleurs, d’attentifs à ces jeux du cirque parlementaire ?
Et combien d’entre eux ont désormais le pouce tourné vers le sol ?
On se doute que le citoyen lambda en perd, sinon un latin que bien peu possède encore, tout au moins ce qu’il pouvait bien avoir encore de considérations pour des hommes (et femmes) politiques que le monde entier est sensé nous envier…
Ce à quoi l’humoriste Coluche, en son temps déjà, préconisait que ce monde entier-là « pourrait venir les chercher. »
Mais qu’en ferait-il ?
00:34 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Le JDNEWS d'aujourd'hui présente la révolution économique de Sarah Knafo
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mardi, 28 octobre 2025
Emmanuel Macron et son obsession de museler la parole sur Internet
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Depuis qu’il est aux manettes, Emmanuel Macron affiche une obsession : contrôler internet, museler les réseaux sociaux. Ce n’est pas un hasard, c’est un projet politique assumé ; derrière l'illusion d’un « débat » sur les « menaces pour la démocratie » vient se profiler l’unique objectif : réduire au silence ce contre-pouvoir si précieux, celui des peuples français et européens.
Car voilà la vérité : dans leur œil se dessine la crainte de cette gronde populaire qui s’exprime, de cette réalité brute qu’ils ne contrôlent pas. Ils veulent verrouiller le flux, filtrer le verbe, interdire la parole libre. Et pour ce faire, Macron s’appuie sur des mécanismes d’État, mais aussi sur cette machinerie lourde qu’est la Commission européenne : des entités non-élues qui, derrière des injonctions idéologiques, entendent réguler, surveiller, rendre infertile l’espace d’expression.
Ne vous y trompez pas : ce « débat » annoncé n’est qu'une mascarade. Une de plus. Le but n’est pas d’écouter, de comprendre ou de dialoguer, mais de préparer les mesures qui vont calibrer la parole. Censure ou quasi-censure des réseaux sociaux, voilà le futur qu’ils nous dessinent. Ils paniquent devant la vérité, ils tremblent devant la colère qui monte. Leur Système vacille, et que fait-on quand on sent l’effondrement arriver ? On devient autoritaire, on fracasse les libertés.
Macron proclame vouloir « protéger la démocratie » mais c’est justement la démocratie qu’il étouffe. En silence - ou presque - se construit la version électronique de l’ordre moral d’État. Pour eux, la liberté d’expression est une menace. Pour nous, elle est la dernière barricade. Et tant que flottera la voix du peuple sur les réseaux, ils ne dormiront pas tranquilles : d’où cette entreprise de neutralisation qu’ils appellent « réforme ».
Le blog de Thomas Joly cliquez ici
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Eric Zemmour était lundi matin sur BFM TV
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Le chrétien irakien assassiné Ashur Sarnaya, était menacé depuis des mois par des djihadistes autoproclamés
Chrétiens d'Irak qui, malgré les persécutions, gardent leur Foie
Michel Festivi
Les investigations sur cet assassinat odieux avancent à grand pas. L’arrestation du principal suspect, un algérien, Sabri B., qui s’était replié en Italie, a permis aux enquêteurs d’établirent le niveau massif de haine qui s’était focalisé à l’encontre de ce chrétien d’Orient. J’ai relaté dans un précédent article, les circonstances abjectes de son exécution, à la machette, par derrière, alors qu’il venait de franchir avec difficultés le seuil de la porte d’entrée de son immeuble, pour prendre l’air, sur son fauteuil roulant, car il était handicapé de naissance. L’islamologue Gilles Kepel avait analysé « un djihadisme d’atmosphère », visiblement cela peut tuer. Comme il l’avait décrypté après les assassinats de Samuel Paty et d’autres attentats : « Il n’y a plus de donneur d’ordre, il y a d’un côté des entrepreneurs de colère qui vont désigner des cibles... et vous aurez d’autres personnes qui se seront déjà radicalisés en ce sens, sur le web ou à travers des sermons particulièrement virulents... qui vont décider de passer à l’action, sans appartenir à une organisation. » Cf son intervention du 30 avril 2021 sur le site même du Comité interministériel de la prévention de la délinquance et de la radicalisation.
De très nombreuses attaques en ligne, proférées par des internautes qui se voulaient musulmans, se sont déchainées contre celui qui avait le tort de diffuser sur son site TikTok, des prières chrétiennes, des signes de Croix, des chants à la gloire du Christ, et qui était suivi par 15000 personnes. Tout cela, pour certains était proprement inacceptable, et il fallait y mettre fin, comme le relate Le Figaro du 26 octobre, dans un excellent article de Jean Chichizola : « Pour ces internautes musulmans, il était intolérable que cet homme déambulant en fauteuil roulant dans son quartier, prenne plaisir à évoquer sur la toile....le christianisme et son message ».
L’un d’eux a fait valoir le trop fameux verset coranique : « ceux qui ne croient pas à nos versets, nous les brulerons bientôt dans le feu. Chaque fois que leurs peaux auront été consumées, nous leur donneront d’autres peaux en échange afin qu’ils goûtent au châtiment », comme le rapporte l’article. Véritable proclamation de haine envers les chrétiens, les juifs ou les mécréants, ceux que le Livre nomme, dans certaines sourates les associateurs ! (Coran, S4, V 56-57).
D’autres ont été encore plus direct dans l’odieux : Je crache sur ton Dieu...Jésus est une vraie ordure ». Un autre insulteur, se présentant comme palestinien vivant à Lyon, le menaçait régulièrement « je vais venir prépare-toi », ou encore pour un autre « si on te trouve, on te tue ». À l’été 2025, Ashur avait reçu d’autres menaces « nous savons où tu es, ce que tu fais, change ton discours, prend garde, cela ne continuera pas ainsi », ou encore « c’est moi qui t’ai menacé lors d’un live, ça ne va pas se passer comme cela. Nous t’avons à l’œil ». Tout cela dans l’impunité la plus totale.
Et ce message, parfaitement révélateur de l’impunité dont jouissent certains : « l’Islam et les musulmans sont pour vous une angoisse parce que c’est la religion de la justice, de l’amour, de la paix, du pardon... ». Effectivement, tout est dit : religion de paix et d’amour comme le proclament parfois certains imams, dans certaines mosquées, comme l’a relevé Gilles Kepel.
Fort courageusement, Ashur Sarnaya s’était adressé à ceux qui envisageaient de le trucider : « Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen ... Hier j’ai été victime d’une attaque barbare par nos frères musulmans, oui, ils sont venus...ils m’ont dénoncé...vous savez que mes diffusions sont toujours chrétiennes. J’essaie de parler de la Bible. J’essaie de transmettre la parole de Dieu au monde... je remercie le Seigneur Jésus vivant. Eux, ils ne le supportent pas... la miséricorde ». Contrairement à ses menaceurs, Ashur faisait preuve, lui, d’une tolérance admirable en tout point conforme aux Évangiles : « si tu ne veux pas entendre la parole de la vérité, mon cher, ça ne me dérange pas du tout, aucun problème avec toi.... Va voir d’autres diffusions qui sont ouvertes, ne bloque pas mon frère, je fais des directs chrétiens ».
Puis s’adressant à ceux là même qui lui promettaient la mort dans d’atroces souffrances, il leur disait : « mes amis, paix du Christ, roi de la paix, Dieu de la paix, à tous ceux qui m’écoutent. Que Dieu bénisse vos rêves. »
Mais cela était insupportable pour d’aucuns internautes. Ils devaient mettre fin à ces prêches inoffensifs et rempli d’aménité, d’un chrétien déambulant en fauteuil roulant et évoquant sa foi chrétienne, des chants chrétiens, la parole du Christ. L’un d’entre eux s’en est finalement chargé, au nom de certains autres. Je n’ai pas entendu chez les tenants du progressisme, de l’humanisme à tout crin, le moindre mot, la moindre parole de réprobation, alors que pourtant ils prétendent être dans le camp du bien et lutter contre les fascismes, comme ils disent, et qu’ils ont l’invective facile. J’imagine la réciproque, un musulman assassiné par un chrétien, et des messages de haine de chrétiens à profusion…Imaginons qu’elles auraient été les réactions.
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Victoire électorale de Javier Milei en Argentine : sidération au sein de la Gauche française
Jean-Pierre Trédia, Breizh Info cliquez ici
Javier Milei et son parti La Libertad Avanza viennent de remporter ce dimanche les élections législatives de mi-mandat en Argentine. Le parti présidentiel a raflé 40,7% des voix, ce qui l’emmène à tripler son nombre de sièges, passant de 37 à 101 sur un total de 257 !
En France, à Gauche, la sidération est totale. Depuis des semaines, les oulémas du Mélenchonisme prédisaient une révolution en Argentine. Décrivant à l’envie un peuple argentin en quasi-état de sécession par rapport à l’Etat, rejetant le Mileisme comme étant une parenthèse honteuse et réclamant le retour de la Gauche au pouvoir. Las ! Les urnes ont parlé et les multiples « spécialistes » auto-proclamés de l’Amérique du Sud dans l’Ouma mélenchoniste se sont encore payés de mots.
Et cet aveuglement est « systémique » pour utiliser un mot à la mode. Le processus est parfaitement décrit dans "La Meute" , le livre de Charlotte Belaïche et d’Olivier Pérou décrivant le système de la mélenchosphère et se confirme chaque jour : la Gauche, qui se résume de plus en plus à l’extrême-gauche et au wokisme, vit dans une bulle algorithmique où tout le monde est d’accord avec elle et où ses élucubrations sont des évidences coraniques. Comme les militants gauchistes refusent le réel, refusent de côtoyer des personnes ne pensant pas comme eux, refusent de lire une autre presse que la leur, ils finissent par s’auto-enfermer dans un monde idéal et parfaitement clos.
En effet, dans le monde gauchiste, Javier Milei était proche d’envoyer les chars pour mater « l’insurrection populaire », le Venezuela est un paradis socialiste où l’opposition est « néo-nazie ». D’ailleurs, le néo-nazisme gangrène la France, la police et les plus hautes sphères de l’Etat. Pour les gauchistes, la délinquance urbaine est l’oeuvre de « skinheads » pratiquant des ratonades avec la complicité active de la police, elle-même noyautée par des extrémistes de droite. D’ailleurs, la « police française tue » impunément des citoyens, notamment d’origine immigrée. Chaque jour. Chaque heure. C’est bien simple, la France c’est le Chili sous Pinochet !
Au niveau électoral, malgré ses scores présentement catastrophiques dans les sondages « Mélenchon est largement sous-estimé ». Après de savants calculs, certains arrivent même à déterminer son score à la prochaine présidentielle. Score gagnant bien entendu, le tout étant de savoir s’il sera élu au premier tour ou s’il devra s’astreindre à un second tour, « histoire d’humilier Le Pen ».
Et la France dans tout cela ? Un assemblage de « quartiers populaires » acquise au Mélenchonisme, faisant face aux restes moisis de la France d’avant-mais-qui-n’a-jamais-existé rotant et pétant allègrement lors de banquets « islamophobes » où l’on mange du cochon et où l’on boit du mauvais vin. Cette France devenant « heureusement » de jour en jour quantité négligeable, dernières flatulences d’un monde ouvrier, paysan, artisan et employé blanc « bollorisé » et attaché à ses « traditions nauséabondes » appelé à disparaitre devant la créolisation urbaine et colorée. Société créolisée qui, d’ailleurs, résoudra le problème principal qui gangrène la France : « le racisme ».
D’ailleurs quand Mélenchon et ses gardes rouges seront au pouvoir, les médias Bolloré seront fermés et Pierre-Edouard Stérin envoyé en camp de travail. Ce qui fera disparaître, comme par enchantement, toutes les mauvaises pensées et les navrants « relents » des électeurs RN qui reviendront à LFI ou crèveront dans leur choucroute et leur pâté de campagne pour les plus « nazis ».
Tous les militants politiques sont plus ou moins enfermés dans une bulle où leur camp recueille tous les suffrages, bien entendu. Mais dans le cas de l’extrême-gauche mélenchoniste actuelle, cet effet-bulle devient pathologique. Les diverses chapelles de l’extrême-gauche trotskyste à la Lutte Ouvrière, POI ou NPA se vivent comme étant une avant-garde besogneuse qui attend un Grand Soir hypothétique avec discipline. Il y a une dimension sacrificielle dans cette extrême-gauche condamnée, et elle le sait, à la marginalité. Mais l’Ouma LFI est, elle, persuadée de représenter la majorité des Français, ces Français ressemblant, dans leur vision de la réalité, peu ou prou à la population de la Seine Saint-Denis. Idem à l’extérieur où la moindre étincelle gauchiste devient une promesse de prise de pouvoir sous trois semaines maximum.
En ce début de semaine, la Gauche mélenchoniste ne parle plus de l’Argentine. Les multiples spécialistes autoproclamés de l’Amérique du Sud ont prudemment baissé le rideau. Attendons qu’au Honduras ou au Costa-Rica, une manifestation regroupe plus de 10 000 personnes pour que le Mélenchonisme reparte dans ses rêves de Palais d’hiver.
Quant à la prochaine présidentielle française, il y a fort à parier que jusqu’au dernier moment, la ferme à troll dédiée à Mélenchon annoncera des scores stratosphériques « que les médias n’ont pas vu venir ». La stratégie des 600 000 voix à aller chercher chez les immigrés découle de la croyance qu’à la dernière présidentielle, Mélenchon a manqué le second tour d’un rien.
Et si cette stratégie ne porte pas ses fruits, la mise en accusation automatique du PS comme étant responsable de « l’échec de la Gauche » est déjà prête. Ce n’est jamais de la faute de Mélenchon, ce n’est jamais de la faute de la « vraie gauche ».
Imparable !
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lundi, 27 octobre 2025
Samedi 1er novembre : 3e salon du livre jeunesse du Blanc (36)
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Non à l’usine à taxes, oui à la baisse massive des dépenses : le contre-budget de Sarah Knafo
Tribune de Sarah Knafo publiée dans Le Figaro :
Comment résumer notre situation économique ? Par une avalanche fiscale et une fuite en avant dépensière, que le budget Lecornu aggrave encore. S’il était voté en l’état, les prélèvements obligatoires augmenteraient de 40 milliards d’euros, avec l’invention de plus de 15 nouvelles taxes et augmentations de prélèvements.
Une véritable usine à taxes.
Rappelons que la France n’a pas un problème de recettes - elle a le taux de recettes sur PIB le plus élevé au monde ! Elle a un problème de dépenses, avec le taux de dépenses publiques le plus élevé au monde. Pourtant, avec ce budget, les dépenses publiques augmenteraient encore de 29 milliards d’euros.
Voilà le drame : on aura beau augmenter les impôts, tant que l'on ne baissera pas massivement les dépenses, la dette se creusera inexorablement. Et c’est d’ailleurs ce que prévoit ce budget : une augmentation de 145 milliards d’euros de dette d’ici la fin de l’année. On sait déjà que ce sera pire : on entamera 2027 avec 4.000 milliards de dette.
Pour éviter le naufrage, il faut donc refuser en bloc cette logique, dans laquelle les politiciens augmentent les impôts pour dépenser plus. Je propose exactement l’inverse : dépenser moins pour taxer moins. Pour cela, j’ai construit un mode d’emploi pour sortir de l’impasse, un plan d’urgence clé en main à destination des Parlementaires qui entrent dans cette discussion budgétaire. En voici les grandes lignes.
Les Parlementaires doivent d’abord avoir le courage de refuser en bloc l’avalanche fiscale du budget Lecornu :
- Rejeter l’augmentation de l’impôt sur le revenu et de la CSG. Elle est insupportable pour les Français qui voient déjà leur niveau de vie décliner.
- Refuser la taxe sur les tickets restaurant et chèques cadeaux. Si ces chèques augmentent, c’est que nous sommes tellement taxés qu’ils permettent d’obtenir un peu de pouvoir d’achat en contournant un peu l’impôt. Le gouvernement veut refermer cette dernière lucarne en les taxant à 8% : les Français auront donc moins. Quel signal enverrait la classe politique en retirant les jouets des enfants au pied du sapin, jouets souvent payés en chèques cadeaux, parce qu’elle ne veut pas baisser ses propres dépenses ?
- Supprimer la taxe exceptionnelle sur les bénéfices des grandes entreprises. Comme son nom l’indique, cette taxe devait être exceptionnelle, mais elle est reconduite à des taux confiscatoires (jusqu’à 45% des bénéfices). Nos grandes entreprises, Stellantis, Renault, Michelin, Dassault, Airbus, celles qui subissent la concurrence internationale, seront encore pénalisées. Les industries étrangères pourront se frotter les mains, puisque seuls les produits importés échapperont encore à cette folie de taxes !
- Rejeter la taxe sur les holdings patrimoniales. L’argent qui est placé sur une holding échappe à l’impôt sur le revenu tant qu’il reste sur la holding et n’est pas dépensé. Cette taxe fera sortir l’argent non des holdings, mais de France.
- Rejeter l’augmentation des malus écologiques sur l’achat d’un véhicule. Même les voitures comme la 208 ou la Clio subiront désormais cette nouvelle taxe. Pour certains monospaces, le malus doit pratiquement doubler cette année et tripler en 2027 : l’État prendra plus de 3.000€ de malus sur un Renault Espace. C’est catastrophique pour le pouvoir d’achat comme pour l’industrie automobile.
- Rejeter la fiscalisation des indemnités journalières pour les maladies longue durée. Avec cette taxe, il ne s’agit pas de lutter contre les abus réels mais d’autre chose : une personne qui subit des séances de chimiothérapie, et qui est donc en arrêt de travail touche des indemnités journalières (inférieures à son salaire). Elles seront désormais imposées sur le revenu. Peut-on faire plus mesquin ?
- Rejeter la fin des exonérations de charge pour les apprentis. Les précédents gouvernements ont favorisé l’apprentissage et le nombre d’apprentis a plus que doublé en 10 ans. Cela doit continuer, car pour le dire vite : nous avons besoin de plus d’apprentis et de moins d’étudiants en sociologie.
- Rejeter la taxe sur les complémentaires santé, non pas pour défendre les complémentaires, mais parce que cette taxe sera immédiatement répercutée sur nous tous, les clients captifs. C’est encore du pouvoir d’achat en moins. L’enfer fiscal est souvent pavé des meilleures intentions.
- Rejeter l’augmentation des malus écologiques ainsi que les taxes sur les liquides pour cigarettes électroniques, sur les emballages plastiques, sur la fabrication du permis de conduire, sur les bio-carburants… Ces taxes mesquines rappellent les impôts de l’Ancien Régime, quand le pouvoir, à court d’argent, taxait le sel, le papier, ou la porte des granges.
Puisqu’il ne faut plus compter sur des hausses de recettes mais sur des baisses de dépenses pour résoudre nos problèmes, je propose 80 milliards d’euros d'économies réalisables immédiatement.
- 15 milliards en stoppant la gabegie de l’aide publique au développement.
- Entre 15 et 20 milliards en réservant les prestations sociales non contributives aux Français.
- 8 milliards en supprimant les soutiens publics aux énergies renouvelables.
- 3 milliards en décidant de faire payer leurs études aux étudiants étrangers, comme tant d’autres démocraties accueillantes et attractives pour les jeunes talents.
- Supprimer les subventions aux associations politisées (jusqu’à 2 milliards d’euros), aux syndicats (150 millions d’euros) et à la presse (177 millions d’euros). Ces organisations pourront vivre de la générosité de leurs membres et du fruit de leur travail : le modèle de la subvention a fait son temps.
Forts de ces économies, et à l’inverse de la démarche taxatrice de ce projet de budget, les Parlementaires peuvent, dès cet automne, libérer la production et l’envie de s’enrichir en France. Supprimons les impôts de succession et la CVAE, cet impôt tellement contre-productif, avant de supprimer tous les impôts de production. C’est le meilleur moyen de renouer avec la prospérité.
Au total, les mesures que je propose baissent les prélèvements obligatoires de 20 milliards et la dépense publique de 80 milliards, alors que le budget Lecornu augmente les prélèvements obligatoires de 40 milliards et la dépense publique de 29 milliards. Mon plan d’urgence présente un meilleur impact à la fois contre le déficit et pour la croissance. C’est le contraire d’une démarche spoliatrice et austère. Ces mesures ne prennent pas un centime aux Français ni aux entreprises. Elles ne réduisent pas le niveau de service public. Elles sont consensuelles dans l’opinion et directement applicables.
La discussion budgétaire commence à l'Assemblée : plutôt que regarder passivement la gauche inventer de nouveaux impôts et de nouvelles dépenses, comme depuis 40 ans, la droite a l’opportunité unique de se coordonner sur ces mesures de bon sens. Elle dispose de suffisamment de voix pour entamer le redressement nécessaire. J’ai fait les comptes et proposé les mesures : la droite a les chiffres, aura-t-elle le courage ?
Source cliquez ici
22:57 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) |
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La France malade de ses politiques

Le billet de Patrick Parment
La fameuse loi Dutreil qui tend à faciliter la transmission des entreprises – exonération de 75% - relevait du bon sens. Mais c’est le cas Dutreil qui est intéressant. Sa formation, Normale Sup, Ena a rapidement fait de lui un homme politique et décrocher un poste de ministre du Commerce et de l’artisanat de 2002 à 2007. Puis il a quitté la politique pour embrasser une carrière industrielle, notamment chez LVMH. A la suite de quoi il a rejoint le groupe suisse Mirabaud où il a pris en charge la branche capital-investissement. Et là les choses se sont gâtées. En 2025, il a subi des pertes importantes et on lui prête une possible nomination à la banque Lazard.
Tout cela pour dire que le diplôme ne fait pas l’homme. Et en politique les exemples sont nombreux de ces surdiplômés qui sont à côté de la plaque, c’est-à-dire ignorant du peuple. L’exemple le plus saignant est celui d’Alain Juppé qui n’a rien compris en confondant la politique côté cuisine avec Le politique qui forge les grands hommes. C’est d’ailleurs aussi vrai pour son mentor, le calamiteux Jacques Chirac. Contrairement à une idée reçue, Chirac n’aimait pas les gens et n’appréciait que les élus. L’intelligence de ces gens-là est au service du rien. L’un comme l’autre n’ont jamais parlé de la France comme entité charnelle et culturelle, mais uniquement en termes électoraux. Un Laurent Wauquiez est en train de nous en faire également la démonstration : Normale sup-Ena et au final une incompréhension totale des vrais enjeux : immigration, insécurité, défense de notre identité face à un islam devant lequel nos politiques baissent pavillon. Wauquiez n’est obsédé que par l’idée d’être candidat à la prochaine présidentielle. D’où le bras de fer qu’il a engagé avec Bruno Retailleau. On se fout de cette querelle d’égo. Citez-moi un crâne d’œuf ayant fait corps avec le peuple, à droite comme à gauche ? Personne. Tout le drame de la politique française actuelle est là. Un Etat bouffé par l’ignorance de ses pseudo élites. J’allais oublier un certain Emmanuel Macron ! Fermez le ban.
11:10 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) |
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La geste du colonel Antonio Tejero : pour tenter de conserver une Espagne Una, grande y libre
Michel Festivi
Subitement, le 23 octobre 2025, à l’âge de 93 ans, le colonel Antonio Tejero Molina a été annoncé mourant. Néanmoins, et Dieu merci, sa famille a ensuite fait savoir que très gravement malade, il avait réussi, en l’état, à surmonter ses affections. Cet évènement nous fournit l’occasion de revenir sur l’histoire récente de l’Espagne et sur ce coup d’état manqué du 23 février 1981. Tejero fut effectivement, l’un des principaux protagonistes d’une tentative désespérée de rétablir une Espagne « vertébrée » comme aurait pu le proclamer le grand philosophe espagnol José Ortega y Gasset, qui dans son ouvrage majeur de 1922 : « L’Espagne invertébrée », luttait déjà contre sa désarticulation. Tejero entendait également prémunir sa patrie du terrorisme basque, du séparatisme catalan, et du communisme qui minaient le pays. Son hospitalisation nous donne l’occasion de revenir sur les prémices à ce coup d’état avorté le 23 février 1981, ses causes, mais aussi les buts poursuivis par les acteurs de cette entreprise glorieusement vaine, tenue en échec, et retracer les actes de certains des personnages qui ont participé à cette ultime aspiration, en vue de débarrasser l’Espagne des errements mortifères de son passé révolutionnaire et destructeur, qui avaient ensanglanté la péninsule entre 1934 et 1939.
L’Espagne après la mort de Francisco Franco :
Franco meurt à la suite d’une trop longue agonie, le 20 novembre 1975. Sous sa houlette, l’Espagne unie comme jamais, était devenue la 9e puissance économique et industrielle du monde. Depuis 1969, et une loi organique validée par les Cortès, Juan Carlos de Bourbon, - (petit-fils d’Alphonse XIII, le dernier roi qui avait quitté le pays sans abdiquer le 14 avril 1931) -, est proclamé Prince des Asturies. Franco, après avoir longtemps hésité, avait tout organisé pour qu’à sa mort, la monarchie bourbonienne retrouve sa place, et que Juan Carlos 1er monte sur le Trône. Depuis 1700, les Bourbons avaient remplacé les Habsbourg, et c’est un petit fils de Louis XIV, Philippe V, qui était devenu roi d’Espagne, le premier de cette nouvelle lignée.
Mais après le décès du Caudillo, la politique suivie par le centriste de l’UDC Adolfo Suarez va désespérer, et à juste titre, les tenants d’un régime volontariste pour lutter contre la désagrégation du pays, le terrorisme basque qui reprend de plus belle, et le communisme, qui a semé la terreur entre 1934 et 1939 - (Cf Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine 1936-1939 chez Dualpha, cliquez ici) -. L’ETA fera plus de victimes après ladite transition démocratique, que sous le régime franquiste. Les attentats redoublent de vigueur et frappent tous azimuts, le gouvernement semble incapable d’éradiquer cette spirale de crimes et d’attentats les plus gratuits, qui engendrent de très nombreux morts et blessés.
En septembre 1976, les syndicats révolutionnaires : l’UGT socialiste, la Commission Ouvrière communiste et la CNT anarchiste, sont légalisés. En avril 1977, le Parti communiste espagnol, totalement inféodé à Moscou, malgré la vitrine de l’eurocommunisme, et dirigé par le tortionnaire de bureau Santiago Carrillo, l’un des principaux organisateurs des massacres de masse de Paracuellos de Jarama et de Torrejon de Ardoz, en novembre et décembre 1936, est autorisé. Cela provoque, et à juste titre, des remous considérables dans la haute hiérarchie militaire qui n’a pas la mémoire courte.
09:32 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) |
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David Van Hemelryck en Vendée, dimanche 16 novembre
00:29 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) |
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dimanche, 26 octobre 2025
Rectificatif : Rumeur sur le décès du colonel Antonio Tejero Molina
L'espace d'une soirée, le colonel Tejero Molina nous avait tous fait rêver... c'était le 23 février 1981.
Ne supportant plus le processus de décomposition dans lequel son pays, l'Espagne, sombrait, il avait tenté le tout pour le tout en prenant d'assaut les Cortès, le parlement de Madrid. Mais l'euphorie fut de courte durée. En quelques heures, le roi Juan Carlos mit fin à cette conjuration héroïque. Malgré cet échec, à nos yeux, il était devenu "un grand d'Espagne".
Le décès du colonel a été annoncé par des sources espagnoles amies, généralement fiables, que nous avons reprises le 23 octobre. Cependant, la famille a fait savoir depuis que celui-ci, bien que dans un état très grave laissant peu d'espoirs, est toujours en vie. Nous sommes désolés pour la diffusion de cette information non confirmée. Antonio Tejero Molina a 93 ans...
Quoi qu'il en soit, nous reviendrons très bientôt sur la vie de ce colonel rebelle et sur la tentative de coup d'État dont il fut l'initiateur.
R H
13:19 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) |
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L’Europe, périphérie du monde

Gérard Araud*
Gérard Araud a accordé un entretien au Journal du dimanche dont nous avons extrait la partie suivante qui nous a paru la plus intéressante.
Le chef d’état-major des armées a affirmé devant les députés de la commission de la défense que l’armée française devait être « prête à un choc dans trois, quatre ans » face à la Russie, qui « peut être tentée de poursuivre la guerre sur notre continent ». Y a-t-il lieu de tirer le signal d’alarme ?
Avec l’invasion russe en Ukraine, nous sortons de 77 ans de paix et de prospérité sur le continent européen – sans doute la période la plus heureuse qu’ait connue l’Europe depuis la chute de l’Empire romain. C’est la fin d’une époque pour les Occidentaux. La guerre est de retour, et nous n’arrivons pas à la comprendre car nous sor- tons d’un paradis anhistorique. La logique éternelle et archaïque de la guerre nous revient en pleine face. Si l’Ukraine s’effondre – car elle peut s’effondrer à tout moment, en dépit des efforts courageux des soldats ukrainiens sur le front –, que va-t-il se passer ? Les Russes ne vont pas lancer leurs chars sur la Pologne. Le risque se situe plutôt du côté des pays baltes : Estonie, Lituanie, Lettonie. Que se passera-t-il si la Russie décide d’occuper une ville estonienne à sa frontière, par exemple la ville de Narva ? Les Estoniens se précipi- teront à Bruxelles pour demander la garantie de sécurité de l’Otan. Les États-Unis feront-ils la guerre pour l’Estonie ? Les Français sont- ils prêts à mourir pour l’Estonie ? J’en doute fortement. Poutine prouverait ainsi que l’article 5 du traité de l’alliance transatlantique n’a en réalité aucune valeur. La réa- lité géopolitique du continent s’en trouverait bouleversée.
Donald Trump a annoncé cette semaine des sanctions américaines « très lourdes » contre les groupes pétroliers russes Rosneft et Lukoil. Est-ce suffisant pour faire fléchir Vladimir Poutine en vue d’éventuelles négociations de paix ?
Donald Trump a de nombreux défauts, mais je pense qu’il est profondément pacifiste et qu’il veut la paix en Ukraine. Il ne veut plus que les États-Unis s’engagent dans des opérations militaires de long terme. La clé de la paix en Ukraine, c’est évidemment la Rus- sie : Poutine va-t-il ramasser ses gains et se contenter des conquêtes territoriales actuelles ou a-t-il l’in- tention d’aller plus loin encore ? Trump veut se désengager et les Européens ne vont pas se sacrifier pour Kiev. Quel intérêt Poutine aurait-il à négocier ? Il est per- suadé qu’il va gagner la guerre et qu’il pourra faire de l’Ukraine une seconde Biélorussie, c’est-à-dire un État vassal. La Russie ne fait qu’appliquer sa politique étrangère éternelle, qui consiste à former un glacis sur ses frontières occidentales. Je ne connais aucun Russe qui considère que l’Ukraine soit un pays indépendant. Pour tous les Russes, il est évident que l’Ukraine doit au minimum être rattachée à leur sphère d’influence. Mais il faudra bien négocier un jour ou l’autre avec Poutine. Je ne connais que deux manières de mettre un terme à une guerre : la victoire totale et écrasante de l’un des deux belligérants, ou la négociation. Or, la victoire totale ne peut être que russe, elle ne sera pas ukrainienne. Nous avons donc tout intérêt à négocier avec la Russie.
Quelle donne géopolitique imaginez-vous sur le continent européen dans les années à venir ?
L’ère néolibérale que nous avons connue pendant quarante ans est finie. Elle s’est achevée avec le Brexit en 2016. Le protectionnisme est de retour. Or, le problème que nous avons en Europe, c’est que la Commission européenne, qui n’administre aucun territoire, n’existe que par la création de normes dans le culte du libre-échangisme. Il faudra changer profondément le logiciel de l’Union européenne si l’on veut l’adapter à l’époque dans laquelle nous vivons désormais. La guerre en Ukraine dure depuis plus de trois ans et l’Europe produit trois fois moins de munitions que la Russie avec un PIB pourtant cinq à six fois supérieur. L’Europe produit autant de munitions que la Corée du Nord, qui a le PIB de l’Isère. À titre personnel, je n’ai jamais cru à l’idée d’une Europe géopolitique. Il ne peut y avoir d’unité stratégique entre vingt-sept pays dont les intérêts économiques et géographiques divergent parfois radicalement. La Russie n’est pas perçue de la même manière selon que l’on se situe à Lisbonne ou à Varsovie.
Vous écrivez dans votre livre que « le destin du monde ne se jouera ni en Ukraine ni au Moyen-Orient, mais en Asie, où se font face les deux superpuissances des décennies qui viennent ». Pour quelle raison la région indo-pacifique concentre-t-elle tous les enjeux diplomatiques, économiques et militaires des années à venir ? Quel rôle pour l’Europe dans tout cela ?
Ce qui est certain, c’est que l’Europe devient une périphérie du monde. La révolution technologique ne se joue pas sur notre continent, mais en Californie et en Chine. La vraie menace aux yeux des Américains, ce n’est pas la Russie, c’est bien sûr la Chine. La grande différence avec la guerre froide, c’est que les échanges économiques entre la Chine et les États-Unis sont permanents et représentent chaque année plus de 600 milliards de dollars d’importations et d’exportations – là où les échanges américains avec l’URSS étaient nuls. Il y avait un rideau de fer en Europe, mais il n’y aura pas de « rideau de bambou » sur le continent asiatique. La nouvelle guerre froide sera essentiellement commerciale et économique, et tout porte à croire que les Américains nous demanderont de prendre parti et tenteront de nous tordre le bras. Par crainte de représailles commerciales sur les droits de douane ou de mesures de rétorsion sur l’aide militaire à l’Ukraine, je gage que certains pays européens céderont à toutes les exigences américaines. Et pour cause : le rapport de force ne plaide pas en notre faveur.
(*) Gérard Araud est diplomate, aujourd’hui à la retraite. Il a été ambassadeur de France aux Etats-Unis (2014-2019), représentant permanent de la France auprès de l’ONU à New York (2009-2014). Il a également été ambassadeur de France en Israël de 2003 à2006. Gérard Araud est connu pour son franc parler, d’autant qu’il n’est plus soumis au devoir de réserve. On tient à signaler que nous n’avons pas toujours, loin s’en faut, partagé ses opinions. Il est l’auteur de Leçons de diplomatie, la France face au monde qui vient, Tallandier, 304 p., 22,50 €.
Source : Journal du dimanche 26/10/2025
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Les femmes françaises principales victimes de l’invasion migratoire africaine
L'édito de Cyrano
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Tous ceux qui sont allés dans les pays de l’Est de l’Europe ont été les témoins d’une situation qui n’est plus possible en France. Ils ont vu des femmes magnifiques, habillées souvent de manière très audacieuse, se promener en toute liberté dans les rues de Prague, de Varsovie, de Moscou, de Budapest, sans qu’il n’y ait à déplorer des agressions sexuelles, des viols ou des meurtres.
Dans ces pays, il n’y pas de Lola, de Philippine, de Laura, de Mauranne et de tant d’autres jeunes Françaises parties trop tôt. Tout simplement parce qu’il n’y a pas d’immigration africaine, majoritairement musulmane, contrairement aux pays d’Europe de l’Ouest. Ce qui se passe dans ce pays était ce que connaissaient les Françaises jusque dans les années 1980. Les combats féministes avaient fait leur oeuvre, les femmes avaient fait de grands pas vers l’égalité, elles avaient presque toutes accès à un travail, et pouvaient sortir librement à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, en menant une vie très libre.
Et puis, petit à petit, car les choses ne se font jamais brutalement, certaines jeunes filles d’origine musulmane ont compris qu’il fallait mieux porter le voile pour ne pas subir le sort de Samira Bellil, victime de tournantes pour la punir d’une vie jugée trop libre, voire de Sohane Benziane, brûlée vive pour avoir refusé les avances d’un petit caïd de la cité.
Beaucoup de femmes françaises se pensaient à l’abri, pensant ces mauvais traitement réservées aux seules musulmanes. Puis elles sont commencé à se faire traiter de « sales putes », à cause de leur tenue, jugée trop provocantes pour la pudeur des jeunes musulmans. Elles ont compris, comme le disait Charlotte d’Ornellas sur un plateau de télévision, qu’on pouvait s’habiller d’une certaine façon dans le XVIe arrondissement, mais que, dans le XVIIIe, vers Barbès, il valait mieux être plus prudente.
Bien sûr, les féministes gauchistes niaient cette question, et qualifiaient de racistes et de fascistes les Français qui osaient faire le lien entre sexisme et immigration. Elles insistaient sur le fait que tous les trois jours, une femme mourait sous les coups d’un homme, et préféraient ne voir que les agressions gauloises. Une Schiappa se permettait de sortir des clips de propagande où on voyait des Français blancs agresser des femmes issues de la diversité. Il y avait pourtant eu les agressions sexuelles de Cologne, au réveillon de 2015, puis celles de la Porte de la Chapelle, en France, totalement niées par des féministes qui préfèrent la cause de Gisèle Pélicot.
Malgré le déni des Clémentine Autain, Sandrine Rousseau ou Caroline de Haas, malgré les agressions commises contre les militantes de Némésis, le constat est de plus en plus évident pour des millions de Françaises, qui n’osent plus sortir toutes seules, qui ne se permettent plus de s’habiller de manière audacieuse, qui n’osent plus aller dans les centre-villes à partir d’une certaine heure, et qui sont mortes de peur quand elles rentrent chez elles, après une soirée chez des amis qui s’est prolongée une partie de la nuit.
Les parents tremblent de plus en plus plus leurs enfants, et encore davantage pour leur fille. Chacun a compris qu’à cause de l’immigration africaine, majoritairement musulmane, les femmes françaises peuvent, à tout moment, connaître le sort de Philippine et de tant d’autres.
Et cela à cause des associations immigrationnistes, à cause de la gauche et de sa Nouvelle France, et à cause des politicards qui dirigent un pays où 500.000 nouveaux venus rentrent tous les ans, accentuant la mise en danger des Français, et principalement des femmes.
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Dimanche 26 octobre, à 11 h 40 : Éric Zemmour sur France 3
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Terrorisme intéllectuel : l'extrême gauche veut faire exclure l'avocat Pierre Gentillet de Paris 1
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samedi, 25 octobre 2025
Voici toutes les nouveautés proposées en octobre par Synthèse nationale : profitez donc de cette fin de semaine pour les commander
Le nouveau numéro de la revue
Synthèse nationale (n°71 - automne 2025)
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du Rassemblement vendéen (sortie début novembre)
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La Furia se rebelle face à la censure avec Laurent Obertone et Marsault
Depuis des mois, le magazine satirique La Furia subit l’acharnement des officines d’extrême-gauche marchant main dans la main avec certaines agences d’État. Après des plaintes répétées de SOS Racisme et de SOS Homophobie sans aucune raison sérieuse, la Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse a retiré l’agrément du magazine, l’exposant non seulement à une restriction des points de vente, mais aussi à des prix prohibitifs des affranchissements. Depuis, les plaintes ont été classées sans suite, mais les décisions de la CPPAP n’ont pas été levées. Pire, il faudra attendre au moins deux ans pour qu’un tribunal administratif se penche sur la question.
Le journaliste et essayiste Laurent Obertone et le dessinateur Marsault sont venus raconter la chasse aux sorcières dont ils font les frais depuis des mois. Vous pouvez soutenir La Furia ici
20:26 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Affaire LOLA : Le peuple réclame la PEINE DE MORT pour Dahbia Benkired
18:17 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) |
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Le tribunal administratif de Marseille condamne la censure par le maire du film Sacré-Coeur
17:26 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) |
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“Nous sommes en danger de mort !” : Le système veut abattre Rivarol - Jérome Bourbon
Depuis plus de 70 ans, Rivarol s’élève contre les dogmes dominants. Refusant les compromis, dénonçant sans relâche les dérives du pouvoir, ce journal de la droite radicale a tenu bon là où d'autres ont plié. Mais aujourd’hui, l’étau se resserre. Privé d’agrément officiel, exclu des circuits de distribution, coupé des aides postales, Rivarol est asphyxié. L’État ne le censure pas frontalement : il le laisse mourir à petit feu, au nom de la légalité.
Ce n’est pas une crise passagère, c’est une mise à mort planifiée. Ce qu’on appelle lutte contre la haine cache une volonté bien plus politique : éliminer les voix dissonantes. L’État n’a pas besoin de procès : il suffit de couper les vivres. Un journal sans kiosques, sans relais, sans appui médiatique est voué à disparaître. Et c’est exactement ce qui se joue.
La trajectoire de Rivarol est celle d’un titre qui dérange encore plus qu’il ne rassemble. Sa ligne radicale, sa critique frontale – y compris contre une droite institutionnelle désormais domestiquée – l’ont isolé. Mais c’est justement cette intransigeance qui le rend irremplaçable. Car dans un paysage de plus en plus uniforme, sa voix stridente est un rappel : il existe encore des mots interdits, des pensées interdites, des journaux qu’on n’a pas le droit de lire.
La disparition de Rivarol ne serait pas qu’une faillite économique. Ce serait un effacement culturel. Une victoire du monopole médiatique sur la pluralité. Une preuve supplémentaire que l’information indépendante, quand elle devient trop dérangeante, doit être rayée du paysage. Aujourd’hui, le combat n’est plus idéologique : il est comptable. On élimine les dissidents avec des budgets, des règlements, des silences.
Mais une question demeure : que reste-t-il d’une démocratie quand seules les voix approuvées peuvent encore se faire entendre ?
On peut critiquer le système, à condition qu’il vous paie. Sinon, on vous ferme. Jérôme Bourbon et Mike Borowski le disent sans filtre sur Géopolitique Profonde.
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