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lundi, 08 septembre 2025

Sarah Knafo, à 20 h 30 ce lundi, sur C-news

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Après-demain 10 septembre, ne servons pas la soupe à la camarilla incendiaire rouge-noire-verte !

Joueur de flûte de Hamelin – Smokethorn

Synthèse nationale

Depuis plusieurs semaines, la gauche et l'extrême gauche, LFI en tête, s'emploient à instrumentaliser, à détourner à leur profit et à vider de son contenu initial la colère légitime d'une partie des Français. Comme pour les gilets jaunes, elles nous donnent une nouvelle illustration de leur indéniable capacité de récupération. 

Alors que la France a besoin de moins d’administration, de normes, de prélèvements obligatoires, d’assistanat et de plus de liberté, d’initiatives, d’activité, de travail, leurs appels, sur les réseaux sociaux, dénoncent « l’austérité Bayrou », les « injustices », « la suppression de milliers de postes publics » et de « deux jours fériés », le « gel des retraites », des « coupes massives dans la santé ». Ils parlent de « mobilisation générale », d’une « autre politique : solidaire, juste et humaine ».

Bref, ils ne réclament pas la fin de l’ankylose socialiste présente mais son maintien, voire son renforcement !

Il ne s’agit pas de faire tomber l’URSS mais de la sauver !

Le mouvement de protestation du 10 septembre, désormais parasité, récupéré, détourné par la gauche et l'extrême gauche, n'a plus qu'une raison d'être : servir leurs intérêts politiques. Ne soyons pas les idiots utiles de la camarilla incendiaire rouge-noire-verte ! Après-demain, ne lui servons pas la soupe !  

16:19 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mouvement « Bloquons tout »… Libérons plutôt la France

Présidentielle 2022 : comment le Trocadéro est devenu un symbole pour la  droite

Michel Geoffroy

Il paraît que le 10 septembre on nous invite à bloquer le pays pour exprimer notre mécontentement, sinon notre révolte. Contre quoi, contre qui, on ne sait pas exactement. Il faut bloquer tout, et le reste suivra sans doute. L’initiative de cette sorte de grève générale serait décentralisée et difficile à identifier avec précision. Les médias nous disent que les Gilets Jaunes reviendraient, mais avec l’extrême gauche. Il paraît même que les services de renseignement craindraient des débordements. Voilà qui pose question : notre pays, en pleine crise politique, sécuritaire, économique et financière, a-t-il vraiment besoin d’un blocage de plus ? Ne faut-il pas au contraire débloquer une situation française devenue inextricable ? Poser la question, c’est y répondre.

Une initiative socialement située

D’abord, appeler à la grève générale en pleine semaine a quelque chose de socialement situé.
Les Gilets Jaunes manifestaient le week-end parce que, le reste du temps, ils devaient travailler pour gagner de quoi faire les courses chez Lidl ou pour acheter le blouson du gamin. La grève en semaine reste un luxe de fonctionnaire, de cheminot ou de nanti.
Les médias affirment que le mouvement Bloquons Tout rappellerait celui de la Nuit Debout, ce happening nocturne bobo-gaucho qu’adoraient les beaux quartiers, puisqu’il n’a débouché sur rien de concret. Nous y voilà.
Avec Bloquons Tout, on a l’impression qu’une certaine bourgeoisie aimerait bien que le bon peuple descende dans la rue, pour qu’elle tire, une fois encore, les marrons du feu. Bloquons Tout : le 10 septembre, Marie-Chantal, en signe de protestation et pour « faire peuple », n’ira pas faire ses emplettes chez Hédiard. Qu’on se le dise dans les dîners en ville !
Cela explique sans doute pourquoi l’adhésion populaire à Bloquons Tout reste assez distante.

Une initiative à contre-temps

Appeler à tout bloquer a, au surplus, quelque chose de tragi-comique dans un pays où plus rien ne marche normalement, où les services publics dysfonctionnent, où les transports sont saturés et où les syndicats cultivent la gréviculture à grande échelle. Tout bloquer en Suisse ou à Singapour aurait un sens. Mais en France, on ne verra pas bien la différence, hélas, avec le quotidien de la majorité des Français.
Enfin, croire qu’en bloquant on ne sait quoi on va conduire au changement politique que souhaitent manifestement une majorité de nos concitoyens relève de l’escroquerie.
Bloquer le pays ?
Mais après la chute de Bayrou, Macron n’attend que cela, avec si possible des morts français en Ukraine, pour déclencher l’article 16 et imposer sa dictature légale en France. Puisque l’Ukraine incarne manifestement son modèle de démocratie : un président sans mandat mais qui se maintient grâce à l’état d’urgence, une opposition en prison, des médias censurés et la police qui vous arrête pour un tweet qui déplaît au pouvoir.

Il faut libérer la France et non pas la bloquer

Ceux qui nous invitent à bloquer le pays font fausse route et travaillent en réalité pour le maintien du Système, comme le fait depuis longtemps l’extrême gauche en France, devenue le service action de l’oligarchie.
Car fondamentalement, il ne faut pas bloquer le pays : il faut au contraire le débloquer, le libérer de tout ce qui l’entrave. Puisque la France, tel le Gulliver de Jonathan Swift, est un géant entravé par les innombrables fils que des nains ont noués sur lui pour le réduire à rien.
Débloquer la France, c’est donc d’abord la libérer des liens bruxellois et otaniens qui ont détruit notre souveraineté et qui, comme l’avait prévu De Gaulle, nous conduisent maintenant dans des aventures militaires qui ne sont pas les nôtres.
Débloquer la France, c’est ensuite mettre un terme au gouvernement des juges, irresponsables politiquement, qui ont pris indûment le pouvoir et qui vident la démocratie parlementaire et référendaire de son sens.
Débloquer la France, c’est aussi briser la spirale mortelle du fiscalisme, des déficits et de la dépense publique, non seulement sans frein mais en outre désormais profondément nuisible.
Débloquer la France, c’est également mettre fin aux pompes aspirantes d’une immigration inassimilable, qui ne constitue une chance que pour les oligarques et les bobos friqués, et faire partir ceux qui refusent de partager le destin français.
Débloquer la France, c’est enfin rétablir la liberté d’expression pour tous les Français, abolir les lois liberticides et rétablir la suprématie de la majorité sur les revendications minoritaires et les égoïsmes particuliers.
Vaste programme ?
Non, seulement la seule véritable façon de révolutionner le Système. Bloquons Tout ? Non : libérons le génie de notre peuple.

Source : Polémia, cliquez ici.

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Argentine. La nuit où Milei trébucha : illusions perdues et colère des urnes

C'est une invasion » : Javier Milei fustige l'immigration et tronçonne le  socialisme - Boulevard Voltaire

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Il est très tôt, et la tiédeur de ma chambre à coucher contraste avec la nouvelle brutale qui vient de tomber de Buenos Aires. Le gouvernement de Javier Milei vient de subir une défaite écrasante dans la province de Buenos Aires, défaite qu’il a lui-même contribué à aggraver. Le quotidien La Nación parle d’un « cataclysme », conséquence d’une série d’erreurs stratégiques qui exposent aujourd’hui la fragilité d’un pouvoir qui cherchait, au contraire, à se consolider par les urnes.

Le résultat est sans appel: treize points d’écart en faveur du péronisme, soit près d’un million de voix de différence. Un « voto castigo », un vote sanction, qui prend valeur de plébiscite inversé. En choisissant de nationaliser l’élection provinciale, Milei s’est mis lui-même au pied du mur. Ce fut une mise en scène risquée, une épreuve qu’il avait présentée comme un passage obligé pour tourner la page des turbulences économiques et des scandales qui atteignent jusqu’à sa propre sœur, Karina Milei, devenue la véritable architecte électorale du mouvement.

Car ce n’est pas seulement la stratégie qui a failli, ce sont aussi les mœurs politiques du pouvoir qui ont découragé ses partisans. Ces dernières semaines, une succession de scandales a terni l’image d’un mouvement qui se voulait moralement intransigeant. Les soupçons de corruption visant la sœur du Président et son cercle le plus intime, les accusations d’enrichissement illicite contre l’un de ses collaborateurs les plus proches, les révélations sur des financements opaques de campagne, jusqu’aux soupçons sur le président de la Chambre des députés, ont ébranlé la base électorale de Milei. Ceux qui avaient cru à la rupture avec la vieille politique y ont vu une répétition des mêmes vices. Beaucoup se sont abstenus, par lassitude ou par dégoût. Et, inversement, cette atmosphère délétère a incité nombre d’électeurs hostiles à se mobiliser davantage, pour exprimer dans les urnes leur rejet d’un gouvernement perçu comme déjà compromis.

Le revers est d’autant plus douloureux qu’il survient après la formation d’une coalition forcée avec le PRO, censée élargir la base de La Libertad Avanza. L’alliance n’a pas seulement échoué, elle a fait perdre à l’ensemble presque 200 000 voix par rapport à ce que les deux forces réunissaient séparément il y a deux ans. À cela s’ajoutent des écarts impressionnants dans certaines circonscriptions: plus de vingt points à La Matanza, bastion inexpugnable du péronisme, mais aussi des défaites dans des districts de l’intérieur où le kirchnérisme n’avait plus percé depuis une décennie.

La défaite révèle aussi l’erreur de calcul présidentiel quant à la participation électorale. Javier Milei avait parié qu’une faible mobilisation favoriserait ses adversaires. Il en appela donc aux électeurs pour conjurer ce scénario… mais c’est le contraire qui s’est produit. La participation, plus élevée que prévu, a nourri le vote de rejet, confirmant que les « électeurs en colère » l’emportaient sur les sympathisants hésitants.

À l’échec électoral s’ajoute un climat économique fébrile. Les marchés avaient fixé un seuil de tolérance: jusqu’à cinq points de différence, pas d’alerte. Or le résultat a triplé cette prévision. Les investisseurs redoutent désormais un nouvel accès de volatilité monétaire, comme celui qui, en 2019, avait suivi la défaite de Mauricio Macri aux primaires. Milei le sait, et son discours d’après-défaite s’adressait moins à ses concitoyens qu’aux marchés: promesse d’autocritique, de correction des erreurs, mais réaffirmation du cap économique.

Le péronisme, fracturé et affaibli avant ce scrutin, sort renforcé de cette épreuve. Axel Kicillof, gouverneur de Buenos Aires, émerge en vainqueur, même si les blessures internes du camp kirchnériste ne sont pas refermées. Milei, lui, doit panser les siennes. Son isolement, sa dépendance à un cercle restreint — sa sœur Karina, Santiago Caputo, quelques fidèles — deviennent aujourd’hui des handicaps. L’« équilibriste sans filet » qu’il a voulu incarner vient de trébucher.

Il reste cinquante jours jusqu’aux élections nationales de mi-mandat, prévues le 26 octobre. Ce délai, que l’on croyait court, apparaît soudain comme une planche de salut. Milei pourra-t-il se reprendre? Réparer les fautes d’une campagne improvisée, corriger les excès de confiance, rétablir le lien avec une opinion désabusée? Ou bien ce revers marque-t-il déjà le début du reflux d’une vague libertaire qui, en un an à peine, a vu son éclat ternir?

Car au-delà des chiffres et des coalitions, ce scrutin révèle une vérité plus profonde: l’Argentine demeure un pays où l’espérance politique se consume vite, emportée par les scandales et les illusions perdues. C’est un trait de son histoire moderne: de caudillos en sauveurs autoproclamés, la nation ne cesse de chercher un redresseur providentiel et de l’abandonner sitôt qu’il déçoit. Ernst Jünger voyait dans l’homme moderne un « mobilisé total » voué à s’épuiser dans des guerres de mouvement sans fin. L’Argentine, à sa manière, rejoue ce destin: perpétuelle mobilisation populaire, perpétuelle désillusion. Et tant que ce cycle ne sera pas brisé, chaque promesse d’avenir ne sera qu’un mirage.

Source : Breizh-Info, cliquez ici.

12:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 07 septembre 2025

Comme chaque année : Synthèse nationale était aux Journée chouannes de Chiré-en-Montreuil

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Les 55es Journées chouannes qui se sont déroulées samedi 6 et dimanche 7 septembre à Chiré-en-Montreuil dans la Vienne ont remporté un réel succès, que ce soit par le nombre des participants ou par la qualité des interventions.

Notre revue Synthèse nationale et notre maison d'édition étaient fidèles au rendez-vous et de nombreux amis sont venus sur notre stand.

Nous reviendrons bientôt sur cette belle fête annuelle.

23:26 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LANCEMENT MERCREDI D'UNE NOUVELLE RADIO ALTERNATIVE : RADIO FRONTIÈRES

 

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23:13 Publié dans Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Philippe de Villiers lance une pétition pour un référendum sur l'immigration

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Sauvons la France : exigeons un référendum sur l’immigration

Françaises, Français,

Nous sommes à l’heure de l’urgence vitale. L’immigration n’est plus un problème parmi d’autres : c’est la question centrale, celle qui commande toutes les autres. Nous sommes en train de changer de peuplement. Nous sommes en train de changer d’art de vivre. Nous sommes en train de changer de civilisation. Si nous ne faisons rien, c’est la fin de la France.

Depuis les accords de Schengen qui ont démantelé nos frontières, notre pays n’est plus qu’un hall de gare. Bruxelles a confisqué notre souveraineté, et les gouvernements successifs ont multiplié les pompes aspirantes : regroupement familial sans frein, aides sociales sans condition, régularisations massives. Ainsi s’organise la disparition d’un peuple.

Ne comptez pas sur la classe politique pour enrayer cette mécanique infernale de l’effacement national. Elle ne fera rien. Elle est impuissante ou complice. Tant que nous resterons prisonniers de ces politiciens, rien ne changera.

Il n’existe qu’une issue : rendre la parole au peuple. Quand les élites oublient la France, c’est au peuple de rappeler les élites à l’ordre. Il n’y a qu’un seul chemin pour affronter le problème majeur de notre temps — l’immigration, qui nous submerge et nous transforme : le référendum. L’enjeu n’est rien de moins que la survie de la France.

Mais ce référendum, le président ne l’accordera pas de lui-même. Il faudra l’y contraindre. Par la pression populaire. Comme pour la loi Duplomb : une pétition a voulu sauver les abeilles, les oiseaux, les sols. Aujourd’hui, ce sont les Français qu’il faut sauver. Les derniers Français. Avant qu’il ne soit trop tard.

Voilà pourquoi je lance cette pétition. Pour exiger un référendum sur l’immigration. Pour dire haut et fort : « Rendez la parole au peuple ! »

Signez, faites signer, multipliez vos voix. Que ce cri soit si puissant qu’il devienne impossible à étouffer. L’heure n’est plus aux commentaires. L’heure est venue d’agir.

Pour nos enfants. Pour nos morts qui nous regardent. Pour la France éternelle.

Philippe de Villiers

Pour signer la pétition cliquez ici

23:06 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Santé mentale des jeunes : une génération au bord de la rupture

La santé mentale des jeunes filles « semble aller particulièrement mal » |  Radio-Canada

La rédaction de Breizh-Info

Un quart des jeunes Français entre 15 et 29 ans se déclare en dépression. C’est le constat glaçant qui ressort de l’enquête menée au printemps 2025 par la Mutualité Française, l’Institut Montaigne et l’Institut Terram, auprès de plus de 6 500 jeunes. L’étude, croisée avec les données de Santé publique France, confirme ce que chacun pressentait depuis la crise du Covid : une explosion des troubles psychiques chez les adolescents et les jeunes adultes, en particulier chez les femmes et les Ultramarins.

Des chiffres qui inquiètent

Selon cette enquête, un jeune sur quatre se considère en dépression. Près d’un tiers avoue avoir déjà eu des pensées suicidaires. La fatigue, la perte d’énergie et un sentiment diffus de désespoir traversent les réponses : six sur dix déclarent s’être sentis tristes ou déprimés dans les deux semaines précédant le sondage.

Les disparités régionales frappent : 39 % des jeunes ultramarins se disent dépressifs, avec des pics alarmants en Guyane (52 %) et en Martinique (44 %). En métropole, la Bourgogne-Franche-Comté affiche un taux bien plus bas (19 %), preuve que la crise est aussi sociale et territoriale. Les jeunes femmes sont davantage touchées (27 % contre 22 % des hommes).

Des réponses publiques fragmentées

Le gouvernement a fait de la santé mentale une « grande cause nationale » en 2025. Pourtant, les dispositifs restent jugés « fragmentés » et peu accessibles. Moins de 40 % des jeunes ont déjà parlé de leur santé mentale avec un professionnel. Beaucoup renoncent, par peur du jugement, par manque de moyens financiers ou par sentiment d’inutilité. En Outre-mer, seuls 30 % ont consulté un professionnel.

Les annonces ministérielles (détection précoce à l’école, formation de « secouristes en santé mentale », kits de sensibilisation pour 2026) peinent à convaincre soignants et associations. Derrière les chiffres, c’est l’urgence d’un malaise collectif qui transparaît.

Les causes profondes oubliées

Mais une question demeure : pourquoi cette explosion de la détresse psychique ? Les rapports officiels s’arrêtent trop souvent au constat ou à l’organisation des soins. Peu s’interrogent sur les causes sociétales. Aucun plateau TV, aucun journal ne s’interroge sur les causes profondes, histoire d’être certain de ne jamais apporter de solution.

Or, comment ignorer le rôle de l’explosion de l’individualisme, qui fragilise les solidarités familiales et communautaires ? Comment ne pas voir que l’absence de spiritualité et de repères transcendants laisse nombre de jeunes face au vide ? À cela s’ajoute un effondrement sécuritaire : sentiment d’insécurité dans l’espace public, menaces de violences, fractures identitaires… Dans un monde sans racines, livré à la tyrannie des écrans et des réseaux sociaux, les jeunes grandissent sans piliers stables.

Ce mal-être traduit aussi l’incapacité de la société française à transmettre un horizon collectif. Les chiffres le montrent : les jeunes ne se reconnaissent plus dans un avenir commun, et leur souffrance reflète une crise beaucoup plus large – celle du lien social et du sens.

Sans une réflexion sur ces causes profondes, aucune réforme technique ne suffira. Former des psychiatres, déployer des kits ou ouvrir des numéros verts est utile, mais insuffisant. C’est d’abord d’espérance, de cohésion et de repères dont une génération entière a besoin.

Faute de quoi, l’hexagone pourrait se retrouver avec une jeunesse brisée, enfermée dans la dépendance médicamenteuse ou numérique, incapable de se projeter, et donc incapable d’assumer son avenir commun.

Article publié sur Breizh-Info, le 4 septembre. Cliquez ici.

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Tapisserie de Bayeux… le crime patrimonial de Macron

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Michel Onfray n’est pas le seul à dénoncer le prêt de la fameuse tapisserie de Bayeux aux Anglais. Cette tapisserie, joyau de notre patrimoine, est plus que fragile et risque fort de ne pas supporter son déplacement dans la perfide Albion. Outre cette affaire de prêt, c’est aussi la manière qui ne manque pas de choquer dans la mesure où Macron a pris cette décision seul, sans prendre l’avis des experts, tous remontés contre son transport.

Lire la suite ICI

Source : Journal du dimanche 7/9/2025

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Un été en France (suite)...

Refus d'obtempérer : leur nombre est en légère baisse depuis 2021, mais les  cas graves augmentent

Maurice Bernard

Le dimanche 20 juillet, dans la soirée, à Bordères-sur-l’Échez (Hautes-Pyrénées), deux hommes sur des motocross, en plein rodéo urbain (le "sport" préférés des zonards décérébrés), percutent une fillette de quatre ans, la blessent sérieusement au visage et prennent la fuite. Il n’y a pas eu d’émeute.

Le vendredi 25 juillet, à Oullins-Pierre-Bénite (Rhône), un homme à deux-roues percute volontairement un policier municipal à la suite d’un refus d’obtempérer, à proximité d’un point de deal, puis prend la fuite. Il n’y a pas eu d’émeute.

Le samedi 26 juillet, à Colomiers (Haute-Garonne), un homme au volant d’une puissante Mercedes immatriculée en Allemagne, roule à vive allure. Les forces de l’ordre tentent de l’intercepter mais il prend la fuite et finit par heurter violemment un véhicule transportant une femme et ses trois enfants. La mère et un des enfants sont blessés sérieusement et le chauffard s’enfuit à pied. Il n’y a pas eu d’émeute.

Le samedi 2 août, à Marseille, dans la soirée, un homme de 27 ans, bien connu des services de police, au volant d’une grosse Audi, fauche deux personnes et s’enfuit à pied… Il n’y a pas eu d’émeute.

Le samedi 9 août, à Rezé, dans la banlieue de Nantes, des véhicules de police, à la recherche de deux hommes, auteurs présumés de coups de feu, sont pris à partie par une quinzaine d’individus et volontairement percutés par le chauffeur d’une camionnette (qui, de plus, tente de renverser un policier). Il n’y a pas eu d’émeute.

Le samedi 23 août, à Nanteuil-lès-Meaux, en Seine-et-Marne, un individu, au volant d’une voiture de location, refuse un contrôle de la BAC, heurte volontairement l’un des policiers, lui inflige un traumatisme crânien et de multiples fractures et parvient à prendre la fuite. Il n’y a pas eu d’émeute.

Le jeudi 28 août, au péage de Sames, sur l’A64, le conducteur d’un véhicule refuse, lui aussi, un contrôle. Il accélère, percute un gendarme, le blesse grièvement et parvient à s’enfuir à pied tandis que ses quatre passagers sont arrêtés. Il n’y a pas eu d’émeute.

Le mardi 2 septembre, à Carpentras, le conducteur et les deux passagers d’un SUV Mercedes (à bord duquel se trouvent des produits stupéfiants), tentent d’échapper à la police près d’un point de deal. Le véhicule s’engage sur une voie rapide, à contresens et à pleine vitesse. Il percute frontalement une voiture et tue son conducteur, un jeune homme de 21 ans. Il n’y a pas eu d’émeute.

Pendant ce temps, le policier auteur du coup de feu qui a tué le jeune chauffard récidiviste de Nanterre, le 27 juin 2023, attend d’être jugé pour « homicide volontaire » par la cour d’assises des Hauts-de-Seine, au deuxième ou au troisième trimestre de 2026. Rappelons à ce sujet que la victime, Nahel Merzouk, a trouvé la mort après avoir tenté, en pleine ville, pendant une vingtaine de minutes, d’échapper à deux motards, au volant (à 17 ans, donc sans permis) d’une puissante Mercedes-Benz classe A immatriculée en Pologne et que les jours d'émeutes qui ont suivi, dans toute la France, se sont soldés par 1 milliard d'euros de dégâts…

On prête à Napoléon 1er cette formule : « L’art de la police est de ne pas voir ce qu’il est inutile qu’elle voie ». Craignons qu’avec de telles décisions, les forces de l’ordre finissent par trouver « inutile » de voir les véhicules suspects, les délits routiers, les rodéos urbains... Tremblez, braves gens, la bien-pensance et une certaine "justice" veillent !

07:30 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 06 septembre 2025

Vers un automne brûlant ?

Les émeutes françaises embrasent la presse étrangère

Georges Feltin-Tracol

Va-t-on assister à une rentrée agitée, sinon à un automne perturbé ? N’évoquons point ici des considérations météorologiques liées à d’éventuelles canicules automnales, mais à une situation politique inextricable.

L’Hexagone sera-t-il bloqué au matin du 10 septembre ? Sur divers réseaux sociaux, différents groupes dont certains se réclament des Gilets jaunes appellent à tout paralyser, à la grève générale, à ne plus consommer, voire à rester chez soi et à se confiner. Ces actions s’effectueront-elles que sur une seule journée ou bien se prolongeront-elles dans la durée ( soit plusieurs jours, plusieurs semaines ou même plusieurs mois) ? Bien qu’éparses et hétéroclites, les revendications recoupent en partie celles émises par un autre phénomène médiatique conséquent, à savoir « Nicolas qui paie ». Les projets de budget et de loi de financement de la Sécurité sociale annoncés le 15 juillet dernier par François Bayrou inclinent nettement vers la rigueur et l’austérité. Les propositions gouvernementales attisent déjà le mécontentement de nombreuses catégories socio-professionnelles et d’une large partie de la population en voie de paupérisation.

Une convergence des luttes pour l’heure sectorielles (les agriculteurs, les artisans taxis, les pharmaciens, les boulangers qui paient une taxe sur les papiers, les « Gueux » hostiles aux ZFE, les serveurs dont les pourboires pourraient être taxés) s’envisagerait-elle ? La gauche, La France Insoumise en particulier, le souhaite ! Les exigences du gouvernement ne correspondent guère à la réalité. L’Hexagone se dirigerait vers la faillite au moment où un ministère inutile, celui à l’Égalité entre les femmes et les hommes et contre les discriminations, alloue des millions à des associations parasitaires afin qu’elles exercent une censure numérique inacceptable !

La situation est-elle si grave ? À la fin du deuxième trimestre 2025, la dette publique s’élevait à plus de 3 230 milliards d’euros, soit 110,7 % du PIB. On relève aussi un déficit annuel de 170 milliards d’euros, soit plus du tiers des dépenses de l’État. Selon les propres services de Matignon et de Bercy, plus de 53 % de la dette publique nationale appartiendraient à des investisseurs, à des banques et à des fonds de pensions d’origine étrangère. On retrouve ce pourcentage pour l’Allemagne. En revanche, les organismes étrangers n’auraient que 20 % des dettes britannique et italienne. 

L’exercice s’apparente à un nouveau tonneau des Danaïdes financier. Or il existe de vastes possibilités d’économiser sur les dépenses de l’État. Citons l’aide bien trop généreuse aux étrangers clandestins, le soutien au développement international, le financement public des partis politiques, des syndicats et du secteur public audio-visuel ainsi qu’aux subventions versées à la presse… Il est par ailleurs loufoque que bien des partis politiques s’offusquent de l’actuel désastre financier tout en étant eux-mêmes très lourdement endettés… Une bonne gestion ne commence-t-elle pas par soi-même ?

On pourrait saluer le courage suicidaire du maire de Pau qui dirige un gouvernement brinquebalant, surtout depuis sa conférence de presse du 25 août et son intention de solliciter, le 8 septembre prochain, la confiance des députés. Sans majorité absolue, le gouvernement Bayrou risque de subir le troisième renversement sous la Ve République, mais le premier sur ce point depuis 1955. L’incertitude politique, financière, économique, budgétaire et sociale est à son comble ! Et la suite ?

La chute prévisible du gouvernement Bayrou se produira avec une différence notable par rapport au renversement de celui de Michel Barnier, le 13 décembre 2024 : Emmanuel Macron a retrouvé son pouvoir de dissolution de la chambre basse du Parlement français. Exaspéré par un François Bayrou qui lui a forcé la main afin d’être nommé à Matignon, le chef de l’État pourrait désigner entre autre Gérald Darmanin. Ce dernier s’est rendu cet été au fort de Brégançon, la résidence présidentielle méditerranéenne. Cette nomination signifierait une épreuve de force perceptible couplée au déclenchement de nouvelles élections législatives anticipées dans une campagne électorale réduite à une vingtaine de jours comme à l’été 2024. Sa brièveté se justifierait par la proximité, les 15 et 22 mars 2026, des élections municipales, une échéance électorale déterminante pour la fin du second quinquennat de Macron. Le pari du Régime pour une succession rapide des législatives anticipées et des municipales développerait la lassitude des électeurs. Une forte abstention de l’électorat populaire comme en 2020 en plein délire covidien favoriserait mécaniquement les macroniens, les Verts et Les Républicains. Quand on sait que les maires ont la possibilité de parrainer les candidats à la présidentielle, le verrouillage de l’élection-reine serait ainsi entériné.

Dissoudre l’Assemblée nationale ne donnerait certainement pas une majorité absolue à l’un des trois blocs antagonistes qui se partagent le paysage politique hexagonal. L’instabilité parlementaire et donc gouvernementale se poursuivra. Toutefois, le résultat de cette nouvelle dissolution constituera un revers majeur pour Emmanuel Macron. Néanmoins, à rebours des demandes de La France Insoumise, l’actuel président ne démissionnera pas ! Bien au contraire. En cas d’embourbement parlementaire en janvier – février 2026, le locataire de l’Élysée activera l’article 16 de la Constitution afin de valider les projets budgétaires. Pour le plus grand profit des marchés, de la Commission de Bruxelles, du FMI et de la BCE, l’exercice des pouvoirs exceptionnels fera aussi taire les manifestations de rue issus du 10 septembre et tous les discours critiques émis sur Internet.

Si jamais cette reprise en main violente ne suffit pas, Emmanuel Macron pourrait très bien détourner l’opinion vers le conflit russo-ukrainien en incitant la République française et des autres États atlantistes d’Europe occidentale à entrer en guerre effective. L’avantage grossier de cette dernière hypothèse serait pour le maître de l’Élysée de reporter sine die la fin de son second mandat en mai 2027 et par conséquent de le prolonger pour une durée indéterminée. Le Régime oublie cependant que la chute des républiques en France provient souvent de brusques défaites militaires. 

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n° 165, du 4 septembre 2025.

11:30 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un communiqué de l'Union des droites de Bastia

Drapeau de la Corse — Wikipédia
 
Face à la racaille, l'union des droites en Corse !
 
En Corse, les droites identitaires s'unissent sur le terrain, impulsent des mobilisations populaires, imposent leur discours et leurs thèmes. 
 
Les militants du Rassemblement National, de Reconquête, de Forza Nova (autonomistes de droite) et d'Azzione Ghjuventù (jeunesse nationaliste) luttent ensemble dans la rue et demain dans les urnes.
Hier, vendredi 5 septembre, ils étaient devant le commissariat de Bastia dans lequel un migrant syrien, soupçonné d'avoir donné un coup de couteau à un jeune corse, à la suite d'une bagarre en centre-ville, se trouvait en garde à vue.
 
La semaine précédente, ils ont animé un rassemblement contre l'importation de migrants et de SDF via les préfectures hexagonales et les officines immigrationnistes subventionnées.
 
Le militantisme de terrain, aux côtés du peuple, une unité d'action au-delà des divergences politiques, dans le combat civilisationnel : la Corse montre la voie !  
Unité, Combat, et demain, Victoire !

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Journal du chaos

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vendredi, 05 septembre 2025

"Bayrouzina", J -3

Nouveau Premier ministre : François Bayrou nommé à Matignon - Le Parisien

Didier Lecerf

Lundi prochain, 8 septembre, Le gouvernement Bayrou aura cessé d’exister. Le Premier ministre engagera la responsabilité de son gouvernement devant l’Assemblée nationale, conformément à l’article 49-1 de la Constitution, une majorité de députés lui refusera la confiance et il devra démissionner.

Ce résultat est inscrit dans les effectifs des différents groupes parlementaires. Il suffit de regarder les chiffres :

  • À gauche, 192 députés : 71 pour LFI-NFP, 66 pour les socialistes et apparentés, 38 pour les verts et 17 pour les communistes.
  • Au centre, 184 députés, avec LIOT : 91 pour Ensemble (Renaissance), 36 pour le Modem, 34 pour Horizons et indépendants et 23 pour LIOT.
  • À droite, 187 députés : 123 pour le RN, 49 pour LR et 15 pour l’UDR.
  • 11 non-inscrits.

À cette heure, pour pouvoir espérer se maintenir, François Bayrou devrait être quasi certain d’obtenir, lundi, le soutien de la totalité des députés du centre (184), de LR (49) et du PS (66). Sans ces derniers, impossible pour lui d'obtenir plus de voix que les partisans de sa chute ! Autrement dit, la messe est dite, les carottes sont cuites, la "bayroute" est certaine. Tchao et bon retour à Pau !

Exit Bayrou, donc. Comme Barnier avant lui. Et alors ? Mais après ?

Gouvernement Barnier, gouvernement Bayrou, les deux étaient la traduction de la composition de l’Assemblée nationale issue de la dissolution hasardeuse de juin 2024 et des législatives ratées qui ont suivi. Ils étaient le résultat des rapports de force au sein de l’hémicycle. Or, si les gouvernements tombent, la Chambre, elle, demeure la même : 11 groupes parlementaires (sans compter les non-inscrits), trois grands "blocs" et aucune majorité !

Dès lors, il est illusoire d’attendre un véritable changement. La situation est bloquée, nous sommes au fond de l’impasse et le pays trinque. Pour en sortir, il n’y a qu’une solution : redonner la parole aux Français.

Pour ce faire, Emmanuel Macron peut d’abord dissoudre l’Assemblée et provoquer de nouvelles législatives. Mais on ne peut être certain qu’une majorité sortirait enfin de ces nouvelles élections. Il peut aussi tirer la conclusion de son échec, assumer ses responsabilités dans la débâcle actuelle et démissionner. Mais il ne faut pas rêver.

Le blocage demeure donc. Il faudra bien le faire sauter. Pour la France, le plus tôt sera le mieux !

17:40 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pierre Cassen revient sur les décès suspects de candidats AfD en Allemagne

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Ce vendredi soir : retour de Philippe de Villiers sur C-news

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11:24 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Matignon ou le naufrage des ambitions élyséennes

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Un entretien avec Philippe Randa

(Propos recueillis par Guirec Sèvres pour le site Synthèse nationale)

À moins d’une semaine du vote de confiance réclamé par le Premier ministre François Bayrou et malgré les rapports de force à l’Assemblée, celui-ci peut-il encore espérer sauver son gouvernement ?

Tant qu’une bataille n’est pas livrée, tout est toujours possible, surtout si des tractations secrètes nous préparent un rebondissement de dernière minute… ou que survienne un événement imprévu, susceptible de repousser le vote de l’Assemblée aux calendes macroniennes ! Mais admettons que les jeux soient faits : la question serait plutôt : pourquoi François Bayrou a-t-il provoqué ce vote… et pourquoi maintenant ?

Et donc pourquoi… et pourquoi maintenant ?

L’opinion publique, et tous les observateurs auto-proclamés pertinents partent toujours du principe que tous les hommes politiques ne penseraient chaque matin qu’à devenir Président de la République en se rasant et toutes les femmes politiques en n’en finissant pas de se préparer ! Oui, mais… Mais s’ils sont certes beaucoup à rêver de la fonction présidentielle, il n’y a qu’un ou (pas encore une) élu(e) désormais tous les 5 ans. Il n’est donc pas inimaginable de considérer que beaucoup se disent que sauf sur un malentendu, il leur vaut mieux imaginer une carrière – voire une fin de carrière – moins ambitieuse. Et donc un poste de ministre et pourquoi pas de Premier ministre, d’autant que désormais Matignon se libère plus rapidement que dans les décennies précédentes grâce au Mozart de l’incompétence actuellement locataire de l’Élysée… C’est dire si, depuis près de deux ans, la succession de nouveaux Premiers ministre, de ministres et de secrétaires d’État est une sacrée aubaine pour tous ceux qui veulent finir en beauté avec des bâtons de maréchaux à la mesure de leurs prétentions davantage qu’à celles de leurs prouesses. 

François Bayrou ne songerait donc plus à accéder à la fonction suprême ?

Son insistance auprès d’Emmanuel Macron pour entrer à Matignon après la déconfiture de son prédécesseur Michel Barnier – remercié 3 mois et 8 jours après son entrée en fonction – alors qu’il n’allait pas disposer davantage que lui de majorité parlementaire, pourrait très bien s’expliquer par cette seule et unique raison : clore une longue, très très longue carrière politique par l’accession à la deuxième marche du podium, « tenir » davantage que lui et s’en retourner ensuite en sa Mairie de Pau quelques mois (ou années s’il y sollicitait un troisième mandat) en se faisant donner du « Monsieur le Premier ministre » le reste de son existence, l’appellation étant conservée par tous les ancien(ne)s nommé(e)s à cette fonction.

Que pourrait faire Emmanuel Macron ?

Idéalement (pour lui) nommer un Premier ministre dont l’ambition se limiterait à tenir coûte que coûte en expédiant les affaires courantes jusqu’à la fin de son mandat présidentiel, ce qui lui éviterait l’humiliation d’être acculé à démissionner.

Olivier Faure, Premier secrétaire d’un Parti socialiste totalisant 1,75 % des suffrages à la dernière élection présidentielle, a déjà fait acte de candidature ; pour lui aussi, accéder à Matignon serait un bâton de Maréchal ?

Oui… et peut-être aussi pour arrêter d’entendre chaque fois qu’on prononce son nom : « Olivier qui ? » ; on peut le comprendre, ça doit finir par être agaçant… Et qui dit nouveau Premier ministre dit forcément nouveaux ministres, nouveaux secrétaires d’État… Une sacrée aubaine pour tous celles et ceux prêt(e)s à faire don de leur personne à la France ! D’autant que s’ils ont un minimum de lucidité, elles et ils doivent bien s’imaginer que le temps leur est compté avec une dette de la France de 3 345 milliards d’euros au premier trimestre 2025… Après-vous le déluge, monsieur/madame le-la Premier ministre, monsieur/madame le-la ministre, monsieur/madame le-la secrétaire d’État… Quant aux éventuelles accessions ou réélections à la députation de candidats des partis faillis – de Renaissance au Parti socialiste en passant par le Modem ou Les Républicains – cette espérance est certes plus hasardeuse désormais…

Le nom du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau circule également pour Matignon : est-ce crédible ?

Il a sans doute accepté la place Beauvau avec Michel Barnier, puis décidé d’y rester avec François Bayrou parce que ce poste pouvait être alors son bâton de Maréchal à lui : être ministre… mais tout comme l’appétit vient en mangeant, l’ambition présidentielle l’a peut-être gagné depuis, mais plus il reste acoquiné à la Macronie à l’agonie, plus il enterre celle-ci. Accéder à Matignon, tout comme pour François Bayrou, ce serait gagner son sommet de l’Himalaya à lui… 

Ne pourrait-ce pas être aussi une belle marche pour accéder à l’Élysée ?

Jacques Chirac est le seul ancien Premier ministre qui a réussi ce pari dans une configuration politique bien différente de celle d’aujourd’hui… Tous les autres Premiers ministres qui ont crû que Matignon serait un marche-pied ont fait naufrage : Jacques Chaban-Delmas, Michel Rocard, Dominique de Villepin, Alain Juppé… et pour certains, leurs naufrages a été « titanesques » : Edouard Balladur, Lionel Jospin, François Fillon, ce dernier aussi insipide Premier ministre que son successeur Jean-Marc Ayrault, mais qui lui, à sa décharge, n’a sans doute jamais envisagé d’autre destin. Quoique, allez savoir… Les politiciens, ça ose tout à force d’y croire. Eux aussi, c’est même à ça qu’on les reconnaît. Comme qui vous savez !

11:22 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 04 septembre 2025

Jeudi soir, Eric Zemmour était sur BFM TV

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23:04 Publié dans Eric Zemmour | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il y a 4 ans, nous lancions la collection "Les grands classiques de Synthèse nationale"

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JE NE ME REPENS PAS !

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Pieter Kerstens

Parce que mon devoir de mémoire ne commence pas en 1789 ni ne s’arrête au 11 septembre 2001 à la Grande Pomme…

J’assume tout l’héritage de mes ancêtres, depuis 40 siècles, quand les premiers celtes développèrent un art exceptionnel dans le travail des métaux. Et, avec le témoignage de l’historien grec Polybe, c’est avec détermination que je défends la remarquable culture celte qui englobait pratiquement toute l’Europe Occidentale.

NON, je ne renie en rien l’œuvre de civilisation que mes aïeux ont réalisé en 4.000 ans et qui, au travers des siècles et de par le monde a contribué à la diffusion des valeurs et de la grandeur de l’Europe. C’est bien grâce à Werner Von Braun, un ingénieur allemand, que les américains ont pu, en 1969, marcher sur la lune. En 2025, nous marchons sur la tête !

À l’opposée des laquais de la Police de la Pensée et des cloportes du « politiquement correct », j’affirme que le bilan des colonisations européennes dans d’autres continents et sous d’autres latitudes est très positif et que nombre de gouvernements exotiques en tirent toujours profit, 60 ans après leur indépendance. Il suffit de se rendre sur place pour s’en rendre compte !

Les incompétents qui nous dirigent et les journalistes à leurs bottes doivent cesser d’occulter la réalité, stopper ce révisionnisme de l’Histoire version marxiste et arrêter de nous rendre responsables ou coupables des maux qui accablent la terre entière.

Cependant avons-nous encore la possibilité de dire ou d’écrire librement ce que nous estimons être notre conviction ?

Devra-t-on toujours être d’accord avec les Gouvernants ?

Ne sommes-nous plus un pays où la liberté d’expression serait garantie ?

Y aurait-il des anathèmes ? Une police de la pensée ? Une Religion « Droits-de-l’hommiste » ?

Des tabous ? Une Nouvelle Inquisition ?

Sans être raciste ou xénophobe, peut-on encore critiquer et combattre le laxisme des gouvernements et la générosité de notre législation sociale qui dépasse certaines bornes ?

N’est-il plus toléré de fustiger la politique des autorités concernant la drogue, l’insécurité, la violence dans les écoles, le droit de vote des étrangers, les goulags communistes au XXe siècle ou la dictature des mondialistes et l’arrogance sioniste ?

Parce que, franchement, depuis 60 ans, les pays sous-développés et « indépendants » devraient chacun ériger un monument en guise de remerciements aux acquis légués par la présence européenne sur  leurs  territoires : exploitations forestières ; plantations de café, thé, bananes, hévéas, etc. ; industries diverses (papeteries, cimenteries, tissages, brasseries, etc.) ; mines (charbon, zinc, cuivre, tungstène, diamant, coltran, uranium, phosphate, etc.) ; exploitations pétrolières et gazières ; agriculture variée et élevage divers ; réseaux de communications (voies ferrées, ponts, routes, ports, aérodromes, canaux d’irrigation, barrages, etc.) ; systèmes éducatifs et sanitaires (écoles, lycées, universités, cliniques et hôpitaux) ; éradication du choléra, du tétanos et autres maladies tropicales ; mais surtout : autosuffisance alimentaire, chassant le spectre de la famine ! Que reste-il de tout cela aujourd’hui ?    

Des ruines… et des cartes postales !

Des souvenirs, remplacés en 2025 par l’insoutenable présence des néo-colonialistes chinois qui pressurent sans vergogne l’Afrique (et d’autres pays, ailleurs).

OUI, ce que les Européens en général et les Français, en particulier, ont accompli dans les colonies durant plusieurs décennies (et souvent des siècles) mérite le respect et force l’admiration.

Il est intolérable que certains négationnistes prétendent aujourd’hui que les Occidentaux sont seuls à la source des calamités qui touchent nombre de pays en voie de régression.

À écouter ces saltimbanques de l’humanitarisme, avant l’arrivée des européens (au XVIe siècle) dans les pays tropicaux, tous les clans, tribus et peuplades auraient vécu dans un cadre paradisiaque avec une cohabitation pacifique chargée de relations conviviales, alors même que l’esclavage des noirs par les arabes dominait l’Afrique et qu’en Asie la Chine imposait sa culture, son administration et sa spiritualité !

Arrêtons de croire ces bonimenteurs gauchisants !

Il est grand temps, de rétorquer à tous les pays quémandeurs : « Avant de tendre la main, prenez-vous en main ! », à l’exemple d’autres pays qui l’ont mis en pratique depuis longtemps et ont pu ainsi accéder au mieux-vivre (Thaïlande, Mexique, Argentine, Corée du Sud, Philippines, Malaisie, Formose etc.)

NON, l’homme blanc n’est pas responsable ni coupable de la faim dans le monde, du prétendu réchauffement de la planète, ni de la concentration de CO2 dans l’atmosphère ou encore de la misère africaine qui pousse les immigrés hors-la-loi à s’installer clandestinement dans nos églises et « du-réchauffement-climatique-qui-va-tous-nous-carboniser ».

La volonté progressiste de métissage à tout prix et l’obligation de « société multiculturelle » imposée par les mondialistes depuis 40 ans, n’a plus rien à voir avec l’immigration des années 60 et constitue le véritable danger pour l’équilibre et l’identité de notre société, confrontée à l’Islam conquérant.

Les lois liberticides de 1974, 1981, 1989, 2000 et 2003 confirment une dérive totalitaire du Régime et ouvrent de nouveaux horizons aux ennemis de la Liberté. C’est pourquoi il faudra punir les responsables de ces législations et combattre les collaborateurs de l’invasion musulmane, qui par leur propagande et leur volonté d’imposer la Turquie en Europe nous conduisent vers un choc sanglant de civilisations. 

Il faut le répéter sans cesses : le danger pour notre civilisation et notre identité européennes, ce n’est pas la séparation, le confédéralisme ou l’indépendance des uns ou des autres, le vrai cancer qui menace l’avenir de nos enfants, c’est l’islamisation de nos quartiers, de notre mode de vie, de notre administration et de nos lois. Retrouvons notre liberté : entamons la RECONQUISTA !  EUROPE : LIBERE-TOI !

16:54 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche 21 septembre : Pierre-Nicolas Nups sera à "La fête du cochon" de la fédération bretonne du Parti de la France

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C'est dimanche 21 septembre que se déroulera la traditionnelle fête du cochon organisée par le PdF Bretagne à Treffendel (35).

Cette année, l'invité d'honneur est le Secrétaire général du Parti de la France, Pierre-Nicolas Nups. Pierre Cassen (Riposte Laïque) et Hervé Cozic (Place d'Armes) prendront également la parole.

Stand, entre autres, de Synthèse nationale.

La participation est de 35 €.

Réservation obligatoire : 

pdfbretagne@orange.fr ou 06.09.53.93.84

Si les policiers et les gendarmes nous protègent, certaines décisions de justice peuvent tuer où attenter à la vie

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Michel Festivi 

Depuis trop longtemps, les citoyens honnêtes et de bon sens, se plaignent en très grande majorité selon tous les sondages d’opinion, et à très juste titre du laxisme judiciaire ambiant qui empêche une vraie politique pénale dissuasive contre les criminels. Les plafonds des peines ne sont généralement quasiment jamais atteints, la pratique du sursis est abyssale, les remises de peines faussent totalement la vision que les Français peuvent avoir de la Justice. L’argument mille fois ressassé d’une justice qui ne serait pas indulgente, car les prisons sont archi pleines est un pur sophisme. D’une part la criminalité a explosé depuis une dizaine d’années voire plus, et d’autre part corrélativement, l’État se refuse à construire de nouvelles places d’incarcération, malgré les promesses réitérées des politiques. Cela a conduit dernièrement certains Chefs de Cour à devoir faire différer les jugements d’incarcération, comme ils l’ont indiqué publiquement en audience solennelle.

À cause essentiellement du mode de recrutement et du formatage liée à l’École nationale de la magistrature, la justice française a adopté de longue date la culture de l’excuse comme base absolue de son action. De plus « le privilège rouge et de l’immigré », a désormais droit de cité. Car si par malheur un de nos concitoyens commet une infraction routière par exemple, il voit s’abattre sur lui les foudres de Thémis, comme celui qui s’aviserait de lutter par divers moyens même légaux contre une immigration massive et illégale. Cette justice à géométrie variable est exécrable. Encore une fois, je ne veux pas inclure dans mes propos tous les magistrats, de vaillantes et belles exceptions existent, mais elles sont totalement marginalisées par le politiquement correct, il suffit d’examiner la différence totale de traitement entre les plaintes contre certains extrémistes de gauche, qui multiplient les propos antisémites par exemple et qui n’aboutissent pas, et le sort des procédures contre certains militants nationaux qui sont, elles, implacables. 

L’exemple tout récent d’Abdelkader D. est éclairant à plus d’un titre. Ce tunisien qui armé de deux couteaux et d’une barre de fer, a blessé ou tenté de blesser six personnes avant d’être abattu par de courageux policiers, qui avaient accouru portés par la rumeur publique, et qui n’ont fait que leur devoir, évitant sans aucun doute un drame encore plus grand. Ces faits n’auraient jamais dû survenir dans une société organisée et normalement constituée.

On vient d’apprendre que ce quidam, certes en situation régulière en France mais arrivé pourtant clandestinement sur le territoire, de par le laxisme absolu de notre système administratif et sécuritaire, avait non seulement terrorisé, menacé et frappé son ancienne épouse comme elle l’a elle-même raconté, mais qu’il avait porté plusieurs coups de couteau à son neveu, qu’il soupçonnait d’être homosexuel, et d’avoir curieusement des relations avec sa femme. Accroc à la cocaïne et à l’alcool, il lui avait en mars 2023 tendu un piège et l’avait planté de plusieurs coups par arme blanche. Il sera placé sous contrôle judiciaire, alors qu’il aurait à tout le moins dû être immédiatement incarcéré. Il ne comparaîtra que le 6 mai 2025 devant le Tribunal correctionnel de La Rochelle et sera condamné à une peine très légère pour des faits gravissimes totalement avérés : un an d’emprisonnement ferme seulement, alors que les actes initialement avaient été qualifiés à bon droit de tentative de meurtre, puis correctionalisés en violences aggravées avec une arme, ce qui change complètement la donne judiciaire. En prononçant une peine d’emprisonnement ferme plus sévère, le Tribunal aurait pu délivrer à l’encontre de ce tunisien, un mandat de dépôt immédiat, ce qui l’aurait empêché d’agir comme il l’a fait. Il aurait pu tout aussi bien être placé en détention provisoire au moment de sa mise en examen pour tentative de meurtre, et comparaitre devant une Cour encore détenu, la détention provisoire pour crime étant d’un an pouvant aller jusqu’à deux ans voire trois ans, alors qu’en matière délictuelle, la détention provisoire ne peut pas être supérieure à 4 mois avec une seule prolongation en principe.  

On sait aussi que le 13 juin dernier, ce personnage s’était rendu dans une mosquée de Montpellier et prenant la parole au micro, avait déclaré « le pays était gouverné par des juifs et des sionistes », et il devait comparaître pour cela le 2 octobre prochain. Lors des évènements qui ont conduit à sa neutralisation, Abdelkader D. avait vociféré l’expression habituelle des islamistes : « Allah Akbar » au moins à deux reprises. Mais une fois de plus, nos hautes autorités, dont Monsieur Retailleau, ont mis cela sur le compte « de troubles psychiatriques et d’une conduite addictologique lourde », essayant par tous les moyens de minimiser l’affaire lié à l’islamisme.

Dans son périple sanguinaire, Abdelkader D. avait poignardé au niveau du cœur son colocataire, avait ensuite porté un coup au flanc du réceptionniste, puis au dos du fils dudit réceptionniste qui le poursuivait, pour s’en prendre ensuite à divers passants, à coups de barre de fer, tentant même d’éventrer le gérant d’un snack. Toujours en situation régulière (sic), il faisait l’objet d’un signalement du préfet de l’Hérault depuis le 25 juin 2025.

On peut en déduire aisément que cet individu n’aurait jamais dû recevoir aucun titre de séjour et être expulsé immédiatement en Tunisie, puisqu’il était entré clandestinement chez nous. Ensuite si la justice avait fait normalement son travail, il n’aurait jamais dû être en liberté ce mardi 2 septembre 2025. 

Comme l’a souligné avec sa hargne et sa morgue habituelle notre ancien garde des sceaux, tout cela n’est qu’un « sentiment d’insécurité » ni plus ni moins et de la faute de Cnews de surcroit. Comme l’a aussi rappelé le maire socialiste de Marseille, cela n’a rien à voir avec l’immigration, ce n’est pas le problème. Avec de tels raisonnements particulièrement tordus, les voyous et criminels ont de beaux jours devant eux. Et pour corser le tout, la Tunisie invoque un acte criminel contre son ressortissant et elle ose nous demander des comptes. Qu’elle conserve de par-devers elle ses citoyens d’abord, elle pourra parler ensuite. Verra-t-on dans les prochains jours notre Président s’excuser auprès de son homologue de Tunis ?  Ce n’est pas impossible, si l’on en croit sa propension à baisser la tête en certaines circonstances.   

16:06 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Free Speech Festival. La Lettre d’un Anglais en colère : « Rendez-vous à Londres le 13 septembre, avec Tommy Robinson ! »

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Source Breizh info cliquez ici

Le 13 septembre prochain, Londres sera le théâtre d’un rassemblement d’ampleur inédite, présenté par ses organisateurs comme une marche pour la liberté d’expression et un signal d’alarme contre l’immigration de masse. À l’appel de Tommy Robinson, des milliers — voire des centaines de milliers — de Britanniques et d’Européens sont attendus dans les rues de la capitale. Éric Zemmour a d’ailleurs confirmé sa présence, affirmant vouloir se tenir aux côtés de ceux qui refusent la submersion migratoire et la confiscation de leur parole.

Dans ce contexte, Jimmy, un Anglais, fan inconditionnel des Glasgow Rangers, rencontré récemment à Bruges par un membre de notre rédaction, a souhaité adresser une lettre ouverte aux Français et aux Européens, les appelant à se joindre à ce rendez-vous historique. Un cri d’alarme et d’unité, écrit à la première personne, que nous publions ci-dessous, en anglais et en français.

Brothers and sisters of Europe,

I am writing to you not as a politician, nor as a leader, but as a simple man of the English middle class. I was born in this land, raised in a modest family, taught to believe in hard work, honesty, and loyalty. I was taught that if you respect the rules, pay your taxes, and raise your children with discipline and love, your country will stand by you.

But today, I no longer recognize the country I was born into. The streets of our towns and cities no longer look or feel the same. Our history is being erased from classrooms. Our culture is being mocked by those who govern us. Our voices, when we dare to speak out, are silenced by fear of being called names, accused, or punished.

For fifty years, those in power have sold us out. They opened the borders, they drowned our people in debt, they laughed at our traditions, and they told us to keep quiet while they dismantled everything we inherited. Year after year, government after government, left and right alike, they have betrayed us.

And now, they dare to tell us that we are the problem. They dare to tell us that we must apologize for our history, for our culture, for our very existence. They dare to lecture us about “tolerance” while our communities collapse, while our young people cannot afford a home, while our old are abandoned, while our towns are transformed without our consent.

Enough. We have had enough.

On the 13th of September, in London, I will stand side by side with thousands of others, men and women from all walks of life, to say: we will not bow down anymore. We will not accept being treated as strangers in our own country. We will not accept that our children inherit nothing but debt, chaos, and shame.

This is not only a British struggle. It is a European struggle. What is happening in London is happening in Paris, in Brussels, in Berlin, in Rome. It is the same betrayal, the same contempt, the same destruction of our nations by people who have no loyalty to their people, only to their careers and their ideologies.

That is why I call upon you, French brothers and sisters, francophones of Europe, to join us in London on September 13th. Your presence will show that we are not isolated, that we are not alone, that there is a great family of Europeans ready to defend its future together.

We do not ask for violence. We do not ask for hatred. We ask for dignity, for courage, for unity. We ask for men and women to raise their heads and say: enough. We will take back our voice, we will take back our future, we will take back our land.

The politicians who brought us here, who wasted our money, who opened our borders, who mocked our faith and our history, must be held accountable. They must never again claim to represent us. They must be rejected, sanctioned, forgotten.

September 13th will not be the end. It will be the beginning. The beginning of a new chapter where Europeans, proud of their heritage, take the first step to stand together.

Do not stay silent. Do not stay home. Join us. London must hear the roar of Europe, the roar of those who refuse to disappear.

I will be there. Will you ?

Frères et sœurs d’Europe,

Je vous écris non pas comme un politicien, ni comme un leader, mais comme un simple Anglais issu de la classe moyenne. Je suis né dans ce pays, j’ai grandi dans une famille modeste, élevé dans le respect du travail, de l’honnêteté et de la loyauté. On m’a appris que si l’on respectait les règles, que si l’on payait ses impôts et qu’on élevait ses enfants avec discipline et amour, la patrie resterait fidèle.

Mais aujourd’hui, je ne reconnais plus mon pays. Les rues de nos villes n’ont plus le même visage. Notre histoire disparaît des manuels scolaires. Notre culture est ridiculisée par ceux qui nous gouvernent. Et nos voix, quand nous osons protester, sont réduites au silence sous les accusations et la peur.

Depuis cinquante ans, ceux qui prétendent nous représenter nous ont trahis. Ils ont ouvert les frontières, ils ont enchaîné notre peuple à la dette, ils ont méprisé nos traditions, et ils nous ont demandé de nous taire pendant qu’ils détruisaient tout ce que nous avions hérité.

Et aujourd’hui, ils osent encore nous accuser. Ils osent nous dire que nous devrions avoir honte de notre histoire, honte de notre culture, honte de nous-mêmes. Ils osent nous faire la leçon sur la “tolérance”, alors que nos communautés s’effondrent, que nos jeunes n’ont plus accès au logement, que nos anciens sont laissés pour compte, que nos villes se transforment sans notre consentement.

Ça suffit. Nous en avons assez.

Le 13 septembre, à Londres, je serai présent, comme des milliers d’autres, pour dire : nous ne nous laisserons plus faire. Nous refusons d’être traités en étrangers sur notre propre terre. Nous refusons de laisser à nos enfants pour seul héritage la dette, le désordre et la honte.

Ce combat n’est pas seulement britannique. C’est un combat européen. Ce qui se passe à Londres se passe aussi à Paris, à Bruxelles, à Berlin, à Rome. C’est la même trahison, le même mépris, la même destruction organisée par des élites sans loyauté envers leur peuple.

C’est pourquoi j’appelle nos frères et sœurs français, francophones, à nous rejoindre le 13 septembre à Londres. Votre présence montrera que nous ne sommes pas isolés, que nous ne sommes pas seuls, qu’il existe une grande famille en Europe prête à défendre son avenir.

Nous n’appelons pas à la violence. Nous n’appelons pas à la haine. Nous appelons à la dignité, au courage, à l’unité. Nous appelons à relever la tête et à dire : assez. Nous voulons reprendre notre voix, notre avenir, notre terre.

Les responsables de cette trahison — politiciens, ministres, partis complices — doivent rendre des comptes. Qu’ils ne prétendent plus jamais parler en notre nom. Qu’ils soient rejetés, sanctionnés, balayés.

Le 13 septembre ne sera pas une fin, mais un début. Le début d’un nouvel élan où les Européens conscients de leur héritage, feront le premier pas pour se tenir debout, ensemble.

Ne restez pas silencieux. Ne restez pas chez vous. Rejoignez-nous. Londres doit résonner du cri de l’Europe, le cri de ceux qui refusent de disparaître.

Moi, j’y serai. Et vous ?

09:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Rave partys, squats, grèves, OQTF, antifas : ils s’en foutent des Français agressés

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L'éditorial de Cyrano

sur Riposte laïque d'aujourd'hui

Tous les jours, les Français découvrent des choses invraisemblables qui se passent dans leur pays, parfois depuis plusieurs décennies, sans que rien ne soit fait pour y mettre fin.

Ainsi, la rave party de l’Aude, ce week-end, au-delà de son côté provocateur et indécent, sur le champ de paysans qui ont beaucoup perdu lors des incendies récents, a-t-elle remis en avant des pratiques qui existent depuis plus de trente ans. Des bobos des villes se permettent de s’encanailler, de boire, de fumer, de se droguer, en occupant en toute impunité des terrains qui ne leur appartiennent pas, et en empêchant les villageois de dormir en leur imposant durant plusieurs nuits le bruit d’une musique de dégénérés. Alors qu’en Espagne et en Italie, le problème a été réglé depuis longtemps et que les délinquants vont en prison, en France, cela fait trente ans que l’impuissance volontaire de l’État permet à ces jeunes crétins de narguer les autorités et surtout les paysans qui travaillent. Il se trouve, et les Français ne pourront que s’en réjouir, que cette fois la colère des agriculteurs locaux a été telle qu’elle s’est exprimée contre les voitures des occupants, pas habitués à être traités de la sorte. Mais nos politicards s’en foutent totalement que des paysans voient leurs terrains squattés et détériorés.

Dans un autre registre, cela fait également une trentaine d’années que des squatteurs, au nom du droit au logement, se permettent, souvent avec la complicité d’associations parasites comme le DAL, d’occuper des maisons qui ne leur appartiennent pas, de s’y installer en changeant les serrures et de rester des mois, parfois des années, en étant protégés par les lois, et souvent en narguant les propriétaires et les autorités. Régulièrement, un député nous raconte qu’il a fait une proposition de loi et que ce problème va être résolu, mais les squatts continuent de succéder aux squatts. Le seul domaine où l’État est efficace, c’est quand il s’agit de réprimer un propriétaire qui a viré les occupants. Mais nos politicards s’en foutent totalement que des propriétaires se voient privés de la jouissance de leurs droits, et soient lourdement pénalisés financièrement, suite à cette occupation illégale. Ils sont incapables de légiférer efficacement.

Que dire des grèves à répétition qui frappent les Français, souvent dans les transports, et à l’occasion des départs en vacances ? Des syndicats, qui ont trahi les salariés, surtout ceux du privé, depuis longtemps, qui ne vivent que par la perfusion, payée par les Français, que leur offre l’État pour planquer leurs permanents, se permettent de prendre en otage à chaque départ en vacances des familles entières. Et les politicards laissent faire, alors qu’en Italie, depuis trente ans, dans les transports, le droit de grève est interdit à certaines dates, notamment lors des départs en congés. Les élus préfèrent se coucher devant les syndicats, par ailleurs immigrationnistes, que de défendre les Français des classes populaires qui ont besoin des transports en commun.

Si on parle des OQTF, c’est encore pire. D’abord, on devrait dire « expulsions » et pas « Obligation de Quitter le Territoire Français », ce serait plus clair. On sait que sur 100 demandes d’expulsion, 93 % ne sont pas exécutées, et que sur les 7 % qui se concrétisent, la moitié se déroule entre Mayotte et les Comores. Autrement dit, un étranger qui met les pieds en France est pratiquement certain d’y rester. Nos politicards s’en foutent de mettre ainsi en danger la vie des Français, l’épisode de Marseille avec un Tunisien et deux couteaux, abattu par les forces de l’ordre, n’en est qu’un exemple supplémentaire.

Enfin, à Marseille encore, les antifas, quand ils ne cassent pas les centres-villes, quand ils n’agressent pas leurs opposants politiques et les forces de l’ordre, viennent de se distinguer en collant des affiches montrant la photo et l’adresse de quatre jeunes garçons qui ont le tort de ne pas penser comme eux. Ce véritable appel au meurtre demeurera impuni, comme le sont toutes les exactions de ces miliciens, parce qu’ils font le sale boulot du régime en agressant les militants qui le dérangent le plus.

Ces quelques rappels, que nous aurions pu compléter, confirment que l’impuissance de ce qu’ils appellent l’État de Droit est une arme utilisée contre les Français des classes populaires, en leur montrant que l’État s’en fout qu’on les vole, qu’on les spolie, qu’on les prenne en otages, qu’on mette leur vie en danger, qu’on agresse leurs enfants, etc.

Pourquoi ? Pour deux raisons. Hier protecteur des Français, l’État est devenu leur pire ennemi, et les politicards qui siègent à l’Assemblée nationale (exceptés ceux du RN et quelques rares LR) sont des collabos et des traîtres, qui haïssent, surtout ceux de gauche et les macronistes, notre pays et méprisent notre peuple.

Mais on sait que quand ce peuple se réveille, comme lors du mouvement des Gilets jaunes – canal historique – alors on voit un appareil d’État très efficace, très répressif et prêt à toutes les exactions pour briser un mouvement populaire.

Donc, n’oublions jamais que cette apparente impuissance est voulue, et que si on veut que cela change, il faut se débarrasser au plus vite de ceux qui nous gouvernent depuis 50 ans…

Source Riposte laïque cliquez ici

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À Evreux, à Bordeaux, à Nice, à Toulouse, à Rouen, à Narbonne, à Troyes et à Mulhouse... ils iront « À la Reconquête de nos communes » !

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mercredi, 03 septembre 2025

Demain... la guerre civile

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Robert Spieler

David Betz est professeur de stratégie militaire au très réputé King’s College de Londres. Autant dire qu’il n’a rien d’un fantaisiste. Il vient de signer dans Military Strategy Magazine une étude des plus sérieuses décrivant comme probable le déclenchement d’une guerre civile en France ou au Royaume-Uni dans les années qui viennent, peut-être même dans les cinq ans à venir. Les deux pays pratiquent, selon lui, des politiques de défense des intérêts de groupes minoritaires au détriment de la cohésion d’un pays. Selon lui, les sociétés sont désormais “fracturées”. Voilà sa conclusion : « Les sociétés les plus instables sont celles qui sont modérément homogènes, surtout lorsqu’une majorité traditionnelle perçoit une remise en cause de son statut ou lorsqu’une minorité importante dispose des moyens de se soulever seule.»

On ne peut que songer à la France actuelle, qui fait face à une forte minorité d’allogènes conquérants. David Betz évoque des facteurs de fragilité : déconnexion des élites, stagnation économique, remise en cause de la démographie historique par l’arrivée massive d’immigrés dans les grandes villes. Il estime que la probabilité d’une guerre civile en France et au Royaume-Uni est de 19 % sur cinq ans. Cette guerre civile sera d’abord ethnique, dit David Betz, et sera aggravée par la « polarisation politique ». Il évoque les métropoles et reprend à son compte le concept de « villes sauvages » (Feral cities), de grandes métropoles dans lesquelles la police n’arrête que les honnêtes gens, où le niveau de corruption est élevé, les infrastructures publiques défaillantes, l’état de nature prêt à refaire surface. Il en déduit que les gouvernements d’Europe doivent prendre des mesures militaires de nature à faire face à cette menace qui est loin d’être marginale. Il rejoint dans cette prise de position la prophétie du conservateur bitannique Enoch Powell qui détruisit son avenir politique quand il déclara, le 20 avril 1968, que l’immigration de masse mènerait à la guerre civile, citant L’Enéide de Virgile qui voyait « la rivière du Tibre moussant de beaucoup de sang ».

Source : Rivarol  03/09/2025

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Quand le Journal du dimanche sert de révélateur

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Balbino Katz, Breizh info cliquez ici

Dimanche matin, j’ai changé mes habitudes. Après avoir déambulé au marché du Guilvinec et pris ma tranche de lard chez Jackie l’andouille, je me suis laissé tenter par une halte à la maison de la presse attiré par la une du Journal du dimanche. Il faut dire que je n’achetais jamais ce journal avant que sa rédaction ne soit renouvelée. Or, la couverture de ce numéro dominical, frappée du double visage d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo, a suffi à piquer ma curiosité. Hebdo en main, j’ai déserté le bar de l’Océan, traversé le pont et choisi de m’installer au bar des Brisants, à la Pointe de Lechiagat. La terrasse y est minuscule, serrée contre un mur de granit, mais l’œil peut se reposer sur le port, ce qui me change des parois grises et humides de la criée du Guilvinec.

J’y ai déplié le Journal du dimanche, dont les pages larges débordaient de la petite table. Dès les premiers paragraphes de l’article d’introduction, je me suis retrouvé en terrain familier. Le texte s’ouvrait sur une formule dont la netteté frappait : « Reconquête avance sans compromis, sur une ligne assumée. » Cette affirmation condensait l’impression dominante : le parti d’Éric Zemmour, donné pour mort après l’échec relatif des européennes, a non seulement survécu mais revendique désormais toujours plus de soixante-dix mille adhérents.

Le quotidien relevait que le mouvement, loin de se dissoudre dans l’éparpillement, s’était resserré autour de son noyau initial. Une stratégie de longue haleine, adossée à une idée simple : ne pas se perdre dans le tumulte des réactions quotidiennes, mais garder un cap, quitte à paraître en retrait. Ainsi, plutôt que de se disperser dans la poussière des polémiques, Reconquête choisit de revenir avec une pensée ordonnée, adossée à des thèmes qui demeurent, identité, immigration, déclassement. Trois piliers dont l’article rappelle qu’ils avaient porté la campagne de 2022 et qui, aujourd’hui encore, continuent de résonner dans la société française.

La ligne décrite par le journal a ceci de particulier qu’elle assume son isolement. L’isolement n’est pas la marginalisation, c’est au contraire la condition de la fermeté. En refusant les compromis qui défigurent l’esprit d’un mouvement, Éric Zemmour parie sur la durée. Reconquête se construit, non comme une machine de guerre électorale éphémère, mais comme une structure de résistance à long terme. C’est le sens du mot « assumée » qui, dans l’article, vient redoubler le terme « sans compromis ».

L’analyse du Journal du dimanche rejoint ainsi une intuition que j’avais déjà formée : dans une époque où les partis traditionnels se cherchent des alliances et se perdent dans la tactique, il demeure une valeur politique, peut-être la seule encore audible, celle de la constance. Reconquête se présente comme un bloc cohérent, une citadelle d’idées plus que comme un conglomérat de candidatures. À mes yeux, cette posture rappelle qu’en politique, comme en mer, tenir le cap importe davantage que courir tous les vents.

Ce n’est qu’après avoir replié les grandes pages de l’article introductif que je me suis plongé dans l’entretien croisé d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo. Le contraste est frappant. Là où le texte du Journal du dimanche insistait sur la ligne assumée de Reconquête, l’entretien, lui, révèle une articulation plus intime : la complémentarité d’un fondateur en stratège de long terme et d’une collaboratrice devenue sa voix quotidienne dans l’arène.

Zemmour apparaît fidèle à lui-même. Sa lecture de la crise française reste structurée par un clivage identitaire qu’il considère comme irréversible. Il dénonce une « classe politique dépassée » qui ne perçoit pas, ou feint d’ignorer, que la véritable ligne de fracture n’est plus économique mais anthropologique. Les émeutes, les actes antichrétiens, l’expression d’une haine antiblancs constituent, selon lui, le nouveau réel politique. Son diagnostic ne varie pas : la France ne pourra se relever qu’en assumant deux décisions radicales, « 100.000 places de prison et la remigration ». Il ne s’agit pas d’une provocation mais d’une exigence de cohérence : sans ces deux piliers, l’État de droit n’est plus qu’un décor creux.

À ses côtés, Sarah Knafo incarne une autre posture. Elle ne se contente pas d’appuyer le propos du fondateur : elle l’incarne au présent. Députée européenne, elle concentre son action sur les dépenses réputées intouchables, de l’aide au développement aux coûts migratoires, et elle sait transformer une analyse austère en argument politique immédiatement opérationnel. Sa formule, légère mais révélatrice, lorsqu’on lui demande si elle pourrait un jour travailler avec Gérald Darmanin, « Je serais curieuse de savoir si lui en aurait envie », résume bien sa manière : directe, acérée, où l’intelligence remplace l’agressivité.

L’entretien croisé montre ainsi le double visage d’un même projet. Zemmour, en homme de profondeur, rappelle que « la mission du scrutin est inachevée » et que la dissolution a ouvert une boîte de Pandore dont la classe politique ne sortira pas indemne. Knafo, en femme de terrain, se place dans le mouvement même des choses, attentive aux failles budgétaires, aux angles morts des institutions. Elle sait parler en chiffres, lui en concepts. De cette combinaison naît une dynamique singulière : la continuité d’un diagnostic ancien et l’adaptation aux secousses de l’actualité.

Au détour de l’entretien, une phrase concentre leur horizon : Reconquête n’a pas abandonné son objectif présidentiel. Tout converge vers 2027. Mais, ajoute Zemmour, « personne ne peut prétendre l’emporter seul ». Cette lucidité vaut aveu : l’union, jadis refusée, devient un horizon. Knafo le dit autrement : « L’union est un horizon, pas un préalable. Chaque chose en son temps. » Ce décalage de ton illustre bien leur tandem. Lui campe le stratège qui pense la durée, elle manie le tempo, ménage l’avenir.

Ce qui frappe enfin, c’est la constance d’une même conviction. Reconquête ne se définit pas comme un parti ordinaire. Il fonctionne comme un bloc de résistance, une citadelle idéologique. En cela, la cohérence entre l’article introductif et l’entretien est totale : qu’il s’agisse d’analyses longues ou de piques rapides, le parti avance « sans compromis, sur une ligne assumée ».

Après avoir parcouru l’entretien croisé d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo, je n’y ai pas seulement vu la parole d’un chef et de son bras droit, mais bien la manifestation d’un couple politique. Couple entendu dans son sens noble : une polarité entre l’idée et l’action, le cap et la tactique, l’axe de la durée et la pointe de l’instant.

L’histoire, en vérité, regorge de ces duos homme-femme qui ont marqué les peuples. Comment ne pas songer à Périclès et Aspasie, où la compagne du stratège athénien, loin de se contenter d’un rôle d’ornement, fut conseillère, médiatrice, inspiratrice ? La cité antique sut reconnaître que derrière la gloire des discours se cachait parfois la clarté d’un regard féminin.

À l’époque moderne, l’exemple le plus frappant reste celui de Juan et Eva Perón. Lui, général au verbe martial, dessinait une doctrine national-populaire ; elle, née dans la pauvreté, donnait chair et souffle à cette vision, portant la cause ouvrière et féminine dans les rues de Buenos Aires. Ensemble, ils formaient plus qu’un gouvernement : un mythe, une incarnation collective. Zemmour et Knafo ne sont certes pas Perón et Evita, mais l’analogie s’impose, au moins dans le partage des rôles. Lui campe la pensée, elle ouvre la brèche dans le réel.

On pourrait encore rappeler le couple formé par Philippe II et Isabelle de Valois, où la reine, par son intelligence discrète, sut apaiser la rudesse castillane. Ou, plus près de nous, François Mitterrand et Anne Pingeot, dont l’influence fut moins politique qu’intellectuelle, mais qui contribua à maintenir chez l’homme de l’Élysée un rapport vivant avec la culture et la poésie. À chaque fois, c’est la même constante : l’homme fixe la ligne, la femme l’incarne, l’adoucit, la rend audible.

Dans l’entretien du Journal du dimanche, Zemmour reprend les thèmes qu’il martèle depuis vingt ans : l’identité comme clivage suprême, la nécessité de restaurer l’autorité par 100.000 places de prison et la remigration. Sarah Knafo, elle, répond sur le terrain des chiffres, des finances, des marges. Là où lui parle en termes de civilisation et de destin national, elle sait ramener la question à une équation budgétaire ou à un arbitrage administratif. Lui pose des principes comme des colonnes de marbre, elle manie les formules rapides, incisives, qui passent aisément la rampe médiatique. Cette différence de registre fait leur complémentarité : il fixe les lignes de force, elle plante les épingles dans le réel… et fait mal.

Lorsque j’ai terminé la lecture de l’entretien, une question m’est revenue avec insistance : comment expliquer que Reconquête, donné pour mort après son échec électoral et le départ de Marion Maréchal, se retrouve toujours à la une, au centre d’un débat qu’il ne domine pourtant pas dans les urnes ? La réponse tient dans un mot que nos contemporains redoutent : la constance.

Zemmour et Knafo n’ont jamais varié. Là où la majorité présidentielle se noie dans l’impuissance budgétaire, là où le Rassemblement national, sous la houlette du sinistre Jean-Philippe Tanguy, renonce peu à peu à ses fondamentaux pour se donner des airs de parti de gouvernement, Reconquête demeure fidèle à son analyse et à ses solutions. Qu’il s’agisse d’immigration, de bureaucratie ou d’assistanat, les trois thèmes majeurs sont inlassablement rappelés, repris, reformulés dans leurs interventions publiques. Ce n’est pas une innovation permanente, c’est une répétition obstinée, mais cette répétition elle-même produit une forme de force.

On pourrait croire qu’une telle fixité condamne à l’isolement. C’est l’inverse qui se produit. Car dans un univers politique où tout le monde ajuste son discours aux sondages, la fidélité à une ligne ferme devient une rareté, donc une valeur. Chaque apparition médiatique d’Éric Zemmour ou de Sarah Knafo, chaque prise de parole dans un débat ou une émission, devient un rendez-vous attendu. Les audiences suivent, les réactions abondent. C’est cette résonance, plus que les chiffres électoraux, qui explique leur pertinence.

La question n’est donc pas de savoir pourquoi Reconquête existe encore, mais plutôt pourquoi il demeure visible. La réponse est simple : dans un océan de reniements, il reste seul à tenir la barre. Là où la droite traditionnelle se dissout dans des alliances et des accommodements, là où le centre se perd dans une gestion comptable incapable de réduire les déficits, Reconquête, lui, campe sur ses positions. Cette constance rend chaque mot reconnaissable, chaque phrase immédiatement attribuable. C’est une rareté dans une époque où les partis ne sont plus que des laboratoires de communication à la remorque des sondages et des commentaires de Libération ou de Mediapart.

Il faut replacer cette singularité dans une perspective plus large. Les civilisations, écrivait Spengler, ne s’effondrent pas faute d’ennemis mais faute de volonté. Ce qui distingue les courants décisifs dans l’histoire, ce ne sont pas leurs majorités, toujours fluctuantes, mais leur capacité à maintenir un noyau de conviction inébranlable. Les majorités molles se dispersent, les minorités ardentes survivent et finissent, tôt ou tard, par imposer leur vision. Reconquête se présente aujourd’hui comme une de ces minorités.

Cette vérité se vérifie à toutes les époques. Dans l’Empire romain décadent, c’est une secte marginale, obstinée dans sa foi, qui finit par renverser le monde antique. Au XVIIe siècle, en Angleterre, les puritains, minoritaires et souvent méprisés, parvinrent à transformer en profondeur la société et à donner naissance à une éthique qui allait modeler l’Amérique. En Allemagne, au XIXe siècle, des cercles restreints, que l’on songe aux frères Grimm ou à l’école historique de droit, imposèrent une vision culturelle et politique qui pesa davantage que des assemblées entières.

Reconquête s’inscrit dans cette logique. Minoritaire, mais ferme. Isolé, mais cohérent. Et cette cohérence, en dépit des défaites électorales, attire à elle l’attention médiatique. Car le vide appelle la substance. Dans un paysage politique saturé de relativisme, la voix qui dit toujours la même chose, avec la même vigueur, devient l’unique point fixe. Zemmour incarne la ligne, Knafo incarne le rythme. L’un parle l’histoire longue, l’autre répond à l’actualité immédiate. Ensemble, ils forment une polarité qui ne se confond avec aucune autre.

La couverture du Journal du dimanche consacre ce paradoxe. Elle montre que Reconquête, bien que marginalisé dans les urnes, est central dans l’imaginaire politique. Et cela n’a rien d’un accident : c’est le fruit de la constance, ce vieil habit de ceux qui savent que l’Histoire ne se fait pas avec les reniements, mais avec les fidélités. L’entretien révèle une vérité qu’il faut oser formuler : Reconquête n’est pas pertinent malgré son échec, il est pertinent à cause de son refus de l’adaptation. Sa faiblesse électorale, en le contraignant à se replier sur l’essentiel, l’a paradoxalement rendu plus pur, plus tranchant, plus lisible.

Et cela, les journalistes le sentent, parfois confusément. Car dans ce temps de dissolution, où les majorités sont incapables de trancher et où les dirigeants naviguent à vue, voir surgir un discours qui ne dévie pas, qui se répète et s’affirme sans trembler, est en soi un événement. C’est pourquoi, malgré les chiffres et les sondages, Zemmour et Knafo demeurent au centre. Non pas par la force du nombre, mais par la force de la constance. Et si l’Histoire devait se remettre en marche, ce sont souvent ces minorités intransigeantes qui, de l’ombre, dictent la suite.

On touche ici à une dimension plus philosophique encore. Heidegger, dans ses méditations sur l’époque moderne, affirmait que la véritable tâche de l’homme n’était pas de courir après les nouveautés mais de « tenir dans l’être », de rester debout lorsque tout vacille. Ce qu’il appelait la constance dans l’éclaircie est exactement ce que Reconquête semble incarner. Là où les autres partis ajustent leurs discours comme on ajuste une voile au vent, Zemmour et Knafo répètent leur vérité, même lorsqu’elle paraît inaudible. En cela, ils manifestent une forme de fidélité à l’être politique lui-même : être, c’est persister dans une identité, non se diluer dans l’air du temps.

Ainsi se comprend le paradoxe de leur présence : faibles électoralement, mais centraux dans l’ordre symbolique. La politique, en ce début de siècle, n’est plus seulement affaire de sièges et de pourcentages. Elle est, plus profondément, lutte pour maintenir une parole ferme dans un univers qui se défait. Reconquête, par son entêtement, par sa constance, par son refus de céder, joue ce rôle. Et c’est pourquoi, à travers Zemmour et Knafo, la France se découvre encore une voix qui ne renonce pas.

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Samedi 6 et dimanche 7 septembre, à Chiré-en-Montreuil (86) : le programme des 55es Journées chouannes

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François-Xavier d'Hautefeuille, directeur de Chiré

Vous êtes tous invités à participer aux 55ᵉˢ Journées Chouannes qui se dérouleront à Chiré-en-Montreuil (86 - Vienne) au sein de notre propriété, les 6 et 7 septembre 2025.

Nous aurons le privilège d'accueillir plus de 100 auteurs ainsi qu'une quinzaine de conférenciers qui partageront avec vous leur passion et leur analyse. De plus, une vingtaine d'associations et d'exposants seront présents pour présenter leurs activités. Venez les découvrir !

Dans un monde de plus en plus virtuel, où l’écran est le premier ennemi, tant pour nos cerveaux que pour nos relations humaines, il est essentiel de se rencontrer, se retrouver, échanger et renforcer les liens qui nous unissent. Les Journées Chouannes en sont, sans aucun doute, la meilleure opportunité. Venez donc partager notre amour commun pour le combat des idées et pour les livres, seul rempart contre la décadence !

N'hésitez pas à partager cet événement avec vos amis et votre famille pour leur permettre de vivre eux aussi cette expérience inoubliable. »

Le programme des

Journées chouannes 2025 cliquez ici

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Michel Festivi, Roland Hélie et notre ami chouan, l'an dernier, sur le stand de Synthèse nationale, à Chiré.

mardi, 02 septembre 2025

La France s’effondre… et Macron joue aux chaises musicales. MACRON : DÉMISSION !

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Un communiqué de Reconquête !

• Hôpitaux saturés. Écoles abandonnées. Policiers à bout de souffle.
• Frontières éventrées. Identité bafouée. Insécurité généralisée.
• Inflation galopante. Petits salaires. Impôts écrasants.

Et pendant ce temps-là… Macron s’amuse à changer de Premier ministre. Encore.

Un an, deux remplaçants, bientôt un troisième ? Comme si le problème, c’était le fauteuil.  Pas celui qui s’y assoit…

Les Français n’en peuvent plus de subir. Ils n’en peuvent plus d’être méprisés, taxés, trahis. Ils n’attendent plus un énième remaniement, une énième dissolution. Ils attendent un sursaut. Et ce sursaut commence par un mot : DÉMISSION !

Signez la pétition pour demander la démission immédiate d’Emmanuel Macron.

La France mérite mieux. Et elle mérite de choisir à nouveau son destin.

• Michel Barnier a été nommé sans légitimité populaire et n’a rien fait : ni baisse de dépenses, ni réformes, ni résultats.
• François Bayrou a été tout aussi inefficace : il a bloqué la France, sans avoir agi !

Ces deux Premier ministres ne laissent rien, mais empochent des retraites. C’est scandaleux !

La France est aujourd’hui ingouvernable : coupée en 3 blocs politiques qui ne peuvent ni s’unir, ni gouverner ensemble… Macron ne tient même pas sa majorité et change de Premier ministre comme de chemise, sans solution de fond. Et qui paie l’addition ? Les Français.

Macron n’a plus aucune légitimité : déjà en 2022, il a évité le débat présidentiel et a abusé du contexte international pour escamoter toute vraie confrontation. Résultat ? La présidentielle n’a rien tranché : il est resté, le système s’est bloqué et la France, elle, s’enfonce.

Ça suffit ! Il est temps de reprendre le pouvoir et de réconcilier les Français avec la politique. La seule solution viable, c’est une nouvelle élection présidentielle.

MACRON DÉMISSION !

Signez la pétition cliquez ici

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Socialisme et rentrée des classes

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Jean-Gilles Malliarakis L'Insolent cliquez ici

Ces jours-ci parents comme grands parents français pensent d’abord à la rentrée des classes. Si on ne parle certes plus de chères têtes blondes, cette préoccupation demeure notre priorité légitime.

Or, dans la même période, beaucoup de choses bougent non seulement en France même, mais dans le monde entier. Nous allons ainsi très bientôt pouvoir mesurer les suites de la réunion internationale qui s’est tenue Tientsin, les 31 août et 1er septembre. Non seulement les « suspects habituels » mais même le président indien Narendra Modi comme son homologue turc Erdogan s’y sont posés clairement en adversaires de l’occident, 21 pays semblent désormais alignés sur la puissance chinoise.

Or, dans un tel contexte, pour revenir à Paris, l’instabilité et la fragilité gouvernementales y sont devenues telles, sous la présidence erratique d’Emmanuel Macron, que ce chaos menace la crédibilité financière du pays lui-même. Le vote de confiance prévu le 8 septembre sera a suivi des évaluations des agences de notation à partir du 12…

Hélas, si beaucoup de paramètres sont devenus mouvants voire illisibles, une chose paraît véritablement certaine et constante : la nuisance du socialisme, alternativement officiel ou rampant, dominant en France depuis bientôt un demi-siècle. Et c’est bien par l’école étatique, républicaine, laïque et obligatoire qu’a été infusé, classe d’âge par classe d’âge, ce venin culturellement soixante-huitard, théoriquement égalitaire et pratiquement déconstructeur.

S’adressant aux lecteurs du Figaro ce 1er septembre, Vincent Trémolet de Villers pouvait ainsi consacrer son éditorial à ce qu’il nomme « le socialisme, ce mal français ».

On ne peut certes que souscrire à son analyse quand il souligne d’entrée : « En pleine crise politique et financière, notre pays n’a pas besoin d’un socialisme de gouvernement … »

Il pense manifestement à l’hypothèse, qu’il dénonce, où le président de la république nommerait comme premier ministre, une fois la censure votée, un membre du PS.

Or, écrit-il, « les grandes dates du déclassement français sont toutes socialistes… Mitterrand et la retraite à 60 ans, Jospin et les 35 heures, François Hollande et la fin de la politique familiale, début de notre déclin démographique qui menace directement l’équilibre de notre système social. »

On pourrait cependant ajouter à ces « grandes dates », d’autres législations imposées, elles, par des majorités en principe concurrentes et par leurs équipes technocratiques, par exemple le plan Juppé de 1995-1996, responsable majeur de la pénurie sanitaire, ou la « réforme Haby » de 1975, point de départ de la dégringolade stupéfiante de l’école étatique. Certes les ministres officiellement socialistes, tel Jospin, en ont rajouté une couche mais le résultat global est là : il ne faut plus penser seulement à l’effondrement de l’école, mais à la décadence par l’école. En 1985 Chevènement, ministre de l'Éducation Nationale, lançait l'objectif de mener 80 % d'une classe d'âge au baccalauréat, sans doute n’imaginait-il pas que ce diplôme d’État allait perdre, en 40 ans, 90 % de sa valeur.

Vincent Trémolet de Villers fait aussi remarquer, à très juste titre, la nature socialiste de ce que l’on peut considérer comme l’État profond. « Le socialisme, écrit-il, est un nain électoral, mais, dans les sphères du pouvoir, c’est un géant. Socialiste, la présidence du Conseil constitutionnel  ; socialiste, la présidence de la Cour des comptes ; socialiste, la présidence de la section du contentieux du Conseil d’État  ; socialiste, la présidence de l’Arcom  ; socialistes, les nominations discrètes et multiples des hauts fonctionnaires aux postes clés de l’administration. Socialiste, notre ministre de l’Économie  ; bêtement socialiste, Élisabeth Borne… »

Mme Borne comme Éric Lombard en effet, comme Gabriel Attal comme la plupart de ceux que l’on nous désigne comme macroniens, comme Macron lui-même, viennent des rangs du PS où ils officiaient en qualité de deuxièmes couteaux.

Mme Borne pouvait bien déplorer, sur RTL le 1er septembre, « l'équivalent de 2 500 professeurs manquants », rien ne changera sous son ministère fragile au déclin global de l’enseignement public français, à la dévalorisation du métier et à la fuite des élites.

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