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lundi, 18 août 2025

Point de vue - Ukraine : Macron va se rendre à Washington. Et alors ?

Guerre en Ukraine: Emmanuel Macron dit avoir "l'intime conviction" que  Vladimir Poutine ne veut pas la paix

Arnaud Florac

Emmanuel Macron ou la mouche du coche de La Fontaine !

Le sommet qui a réuni Donald Trump et Vladimir Poutine à Anchorage, en Alaska, n’a pas encore produit de résultats concrets. Trump envoie quelques messages sur Truth Social (« Restez à l’écoute ! ») pour garder l’attention de ses fans, tandis que Poutine s’est, paraît-il, entretenu avec les présidents du Kazakhstan et de la Biélorussie pour leur faire « un petit refresh », comme on dit dans le monde de l’entreprise. Mais à part ça, il ne se passe pas grand-chose. C’est précisément le moment que choisit notre président de la République pour annoncer qu’il se rendra, ce lundi 18 août, à Washington, en compagnie d’autres dirigeants européens.

Un quarteron de dirigeants européens sans envergure

La cellule communication de la présidence de la République a diffusé en ces termes cette nouvelle sans importance : « Le président de la République se rendra demain à Washington [...] afin de poursuivre le travail de coordination entre les Européens et les États-Unis dans le but de parvenir à une paix juste et durable qui préserve les intérêts vitaux de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe. » Avec lui, on trouvera notamment l’Allemand Merz, le Finlandais Stubb… et Ursula von der Leyen, dont on ne sait toujours pas par qui elle a été élue pour se croire investie d’une telle légitimité. Zelensky sera reçu par Trump. Quant à ce quarteron de dirigeants européens sans envergure, on ignore quel sera leur programme exact.

Ce dimanche, une visioconférence de losers européens réunissait Macron, Starmer, Merz ainsi que Zelensky, qui y assistait depuis le bureau de sa nouvelle patronne, Ursula von der Leyen. Il semble que les Européens ne soient pas lassés de se ridiculiser aux yeux du monde. Il est évident qu’ils ne peuvent absolument rien faire pour que la situation en Ukraine évolue. C’est tellement évident que, pour régler le conflit ukrainien, Trump et Poutine n’ont même pas invité le président ukrainien en Alaska. Alors, les petits dirigeants d’une Europe inutile et faible, vous pensez bien...

Bref : Macron a décidé de se rendre aux États-Unis pour assister aux discussions entre Trump et Zelensky. Que va-t-on confier à un diplomate de son envergure ? Le détartrage de la machine à café ? Le nettoyage de la moquette du Bureau ovale ? On se perd en conjectures.

Faire le dur en parlant de guerre

Tout cela, bien sûr, est à la fois risible et pathétique. En jouant à fond la carte du « domaine réservé », Emmanuel Macron se trouve sans doute très malin. Il n’a aucune crédibilité dans son pays, son parti est mourant, son gouvernement est un assemblage d’opportunistes de toutes les chapelles, la France est endettée comme jamais, mise à feu et à sang par des racailles qu’on ne punit pas… alors, il reste « le régalien ». Faire le dur en parlant de guerre et prendre l’avion pour aller serrer des mains avec un air grave. Le problème, c’est que, même dans ce domaine pourtant éminemment valorisant, Macron est nul. Personne ne veut de lui, personne ne l’écoute, et quand il n’est pas méprisé, il fait tout foirer. Souvenez-vous, quand il avait divulgué les détails d’une conversation téléphonique avec Poutine, au début de la guerre… C’était l’époque où la Russie prenait la France au téléphone - et au sérieux. Il y a une éternité.

« Ainsi, certaines gens, faisant les empressés / S’introduisent dans les affaire / Ils font partout les nécessaires / Et, partout importuns, devraient être chassés », dit La Fontaine, à propos de la mouche du coche, dans la fable du même nom. Il n’y a pas un mot à retrancher pour qualifier cette énième tentative de faire l’intéressant.

Article paru sur Boulevard Voltaire, cliquez ici.

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dimanche, 17 août 2025

Revue de presse - Pour nourrir notre réflexion, en ce jour du Seigneur estival : Léon XIV et le nombrilisme hexagonal

Léon XIV : découvrez la photo officielle du pape dévoilée par le Vatican

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Ce matin-là, au bar de l’Océan au Guilvinec, j’aperçus une vieille dame absorbée dans la lecture du Figaro Magazine. Elle tournait les pages lentement, s’arrêtant longuement sur un dossier consacré au pape Léon XIV. À deux pas de là, l’église Sainte-Anne somnolait dans la lumière saline. La dernière fois que j’y suis entré, il y a quelques semaines, c’était pour l’enterrement de mon cousin. Aucun prêtre n’était là. L’office, mené de bout en bout par un quarteron de chaisières, avait la ferveur des humbles et le chant faux des vieilles voix qui ne s’excusent pas de leur justesse incertaine. C’était, à sa manière, un résumé du catholicisme d’aujourd’hui, dépouillé, persévérant, et, malgré tout, fidèle.

À Paris ou à Chartres, dans l’ivresse des bannières et le claquement des tambours scouts, une partie des catholiques français se persuade que l’avenir de l’Église se joue là, et nulle part ailleurs. Les réseaux traditionalistes regorgent de photographies où l’on se veut l’avant-garde du renouveau, comme si les processions de Chartres dictaient la politique de Rome. C’est oublier qu’à Buenos Aires, à Kampala ou à Manille, la messe est celle que célèbre le curé, et qu’il ne viendrait à personne l’idée de demander une liturgie alternative.

Léon XIV, premier pape américain, connaît cette diversité. Il sait que le bruit du monde catholique ne vient pas seulement des bastions militants, mais aussi du murmure immense de communautés invisibles aux caméras. Il a hérité d’une Église éraillée par les tensions du pontificat précédent, où le progressisme pastoral de François, plus sociologue que théologien, s’était souvent heurté au rigorisme des traditionalistes. Et ses premiers gestes, qu’il s’agisse d’honorer la vieille pourpre condamnée par François à l’exil intérieur, de reprendre des signes liturgiques délaissés, ou de redonner au palais pontifical sa fonction d’habitation, tiennent moins de la revanche que de la diplomatie.

Il est frappant de voir combien ce pontificat, en trois mois, a déjà trouvé son équilibre entre fermeté doctrinale et souci d’apaisement. À Tor Vergata, devant un million de jeunes, Léon XIV a parlé du Christ et non des querelles internes. À Sainte-Anne-d’Auray, il a envoyé un cardinal africain dont le nom seul apaise les cœurs conservateurs. Dans une lettre aux évêques de France, il a cité Jean Eudes, le curé d’Ars et Thérèse de Lisieux, comme s’il savait que pour parler à ce pays fatigué, il fallait lui rappeler ce qu’il a de meilleur.

Ceux qui rêvent d’un Léon XIV restaurateur intégral risquent de connaître la même désillusion que sous François. Car si le pape connaît les sensibilités liturgiques européennes et nord-américaines, il sait aussi qu’elles ne concernent qu’une minorité sociologique. Pour l’immense majorité des fidèles, la question centrale n’est pas la forme ordinaire ou extraordinaire de la messe, mais la survie de la foi dans des sociétés qui lui sont devenues étrangères.

En réalité, sa méthode est celle d’un chirurgien prudent. Les traditionalistes bruyants, souvent surreprésentés dans la sphère médiatique catholique, reçoivent ici ou là un signe, un mot aimable à l’un de leurs cardinaux, un geste d’apparat liturgique, la suspension discrète d’une sanction, assez fort pour leur permettre de crier victoire, mais jamais assez décisif pour infléchir la trajectoire globale du pontificat. Les observateurs pressés y voient une ambiguïté, alors qu’il s’agit d’un calcul : donner à chaque camp de quoi se dire entendu, tout en maintenant l’autorité centrale au-dessus de la mêlée.

Léon XIV sait que l’énergie dépensée à gérer les susceptibilités des chapelles occidentales est une distraction par rapport aux urgences réelles : l’effondrement de la pratique en Europe, la concurrence religieuse en Afrique, la montée des Églises évangéliques en Amérique latine. Il n’a pas l’intention de se laisser enfermer dans un duel avec les ultras de part et d’autre. Son horizon est plus vaste : maintenir le lien entre des catholiques dont les réalités culturelles et économiques n’ont parfois plus rien en commun, sinon le nom du Christ.

Les catholiques français feraient bien de se souvenir qu’ils ne sont pas l’axe du monde. Leur nombrilisme liturgique, entretenu par des pèlerinages spectaculaires, mais circonscrits, finit par les isoler dans une bulle et nourrit des attentes irréalistes envers Rome. Léon XIV, lui, raisonne en pasteur universel. Sa tâche n’est pas de sauver l’exception française, mais de maintenir à flot un navire immense, aux cales pleines de peuples qui n’ont jamais entendu parler de Chartres.

En cela, il se situe à mi-chemin entre ses deux prédécesseurs immédiats. De Benoît XVI, il retient la clarté doctrinale et le sens de la continuité liturgique, mais sans s’y enfermer comme dans un manifeste. De François, il reprend l’attention aux périphéries et l’idée d’un pape voyageur, tout en évitant les ruptures provocatrices. C’est un pontificat de couture fine, qui ne coud ni tout à fait blanc ni tout à fait noir, mais qui tente de recoudre les pans déchirés d’un vêtement que personne, à Rome, ne croit pouvoir restaurer dans son état originel.

Article publié le 16 août sur Breizh-Info, cliquez ici.

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Pour un bien commun enraciné : reconquérir notre peuple, notre terre, notre foi

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Julien Dir, Breizh info cliquez ici

On nous parle sans cesse de “vivre ensemble”. Ce slogan, cette formule anesthésiante, c’est le cataplasme que le Système applique sur la plaie béante de notre civilisation. Derrière cette expression, il n’y a pas de fraternité réelle, pas d’amour véritable. Il y a la gestion froide et administrative d’un enchevêtrement de communautés qui ne se connaissent pas, ne se comprennent pas, et qui, trop souvent, se méfient les unes des autres. C’est l’anti-bien commun.

Le vrai bien commun, celui qui élève et soude, ne naît pas d’un slogan publicitaire financé par Bruxelles ou par un ministère de la “Cohésion sociale”. Le bien commun naît du sol, des pierres, des croix plantées à la croisée des chemins. Il naît de la mémoire d’un peuple, de ses morts, de ses prières, de son sang versé pour que la maison tienne debout.

Redonner le goût de vivre à notre jeunesse

Regardez notre jeunesse : on lui vole ses racines, on lui détruit ses repères, on lui inculque la honte de son identité. On lui promet un avenir de “transition permanente” et de “crises inéluctables”, du climat à l’économie, en passant par la peur fabriquée de sa propre disparition. Alors elle se replie, elle se drogue, elle s’abrutit, elle fuit dans les écrans. Elle ne croit plus en rien.

Le bien commun, c’est le contraire : c’est donner envie de vivre. C’est donner envie d’aimer, de fonder une famille, de transmettre un nom, une terre, un héritage. C’est rappeler à un jeune Breton que sa patrie, ce ne sont pas seulement des frontières sur une carte, mais un enchevêtrement d’églises romanes, de chapelles, de calvaires, de ports, de villages et de campagnes qui portent encore l’empreinte des siens.

Foi, civilisation et fraternité réelle

On ne bâtira rien de solide sans renouer avec notre foi, qu’elle soit pleinement catholique ou inscrite dans une spiritualité héritée de nos pères. Sans la transcendance, sans le regard tourné vers plus grand que nous, le matérialisme vide nos âmes et laisse la place aux marchands de rêves artificiels et aux politiciens cyniques.

Le bien commun, c’est retrouver confiance en nous, en notre civilisation, et arrêter de courber l’échine devant ceux qui nous méprisent. C’est se serrer les coudes avec nos voisins, nos amis, notre famille, et préférer la compagnie de ceux qui partagent notre histoire, nos coutumes, notre langue, plutôt que de s’extasier devant l’effacement de tout ce qui nous définit.

Conquérir, protéger, transmettre

Le bien commun ne se quémande pas, il se conquiert. Il exige du courage, de la volonté et, parfois, du sacrifice. Cela veut dire protéger nos terres, nos métiers, nos traditions, notre sécurité. Cela veut dire refuser la dilution de notre peuple dans un grand magma mondialisé où plus rien n’a de sens. Cela veut dire transmettre à nos enfants non pas un pays épuisé, fracturé, honteux de lui-même, mais une patrie fière, sûre de sa place dans l’Histoire et prête à y rester.

La Bretagne, comme toute l’Europe, ne retrouvera pas le sourire avec les slogans creux des communicants du régime. Elle le retrouvera le jour où ses clochers sonneront pour annoncer non pas la reddition, mais la renaissance.

Le bien commun, ce n’est pas “vivre ensemble” avec n’importe qui, dans n’importe quelles conditions. C’est vivre debout, ensemble, enracinés dans notre terre et dans notre foi, unis par le sang, la culture et l’espérance.

10:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Et le vainqueur est … Vladimir Poutine !

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Pierre Lellouche, grand spécialiste de géopolitique, dresse ici le bilan de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. Selon Pierre Lellouche, « l’Europe est aujourd’hui tout le contraire de la « puissance géopolitique » vantée par Emmanuel Macron depuis Brégançon ; c’est un groupe d’États paniqués par le changement de pied diplomatique qui résulte de l’élection de Donald Trump. Embarqués dans le conflit ukrainien pour des raisons morales – au demeurant légitimes – à la remorque de l’administration Biden, ils découvrent que les Américains ne veulent plus continuer la guerre et que, étant partie prenante dans ce conflit, ils ne peuvent plus espérer tenir un rôle dans la négociation. Leçons d’un terrible aveuglement.

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Source : Journal du dimanche 17/8/2025

06:58 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 16 août 2025

Intolérable libéralisme

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Patrick J. Deneen, professeur de sciences politiques à l’université de Notre Dame et auteur de l’ouvrage influent Why Liberalism Failed, s’est imposé comme l’une des voix les plus critiques à l’égard du paradigme politique qui a émergé après la Seconde Guerre mondiale. Sa thèse centrale est que le libéralisme, loin de garantir une véritable diversité, a imposé un moule idéologique qui subordonne les identités et les traditions à la consommation et à l’efficacité économique.

À l’heure où le monde est en pleine reconfiguration, marquée par la montée en puissance de nouvelles puissances, des tensions culturelles internes et un scepticisme croissant à l’égard du modèle mondialiste, Deneen soutient que les loyautés locales, les racines religieuses et les traditions nationales sont essentielles à la santé politique des nations. Il considère que ce qu’on appelle « l’intolérance libérale » n’est pas une anomalie, mais la conséquence logique d’un système qui, lorsqu’il ne parvient pas à domestiquer les convictions profondes, recourt à la coercition directe.

Sa lecture de la politique américaine et européenne rompt avec les catégories classiques de gauche et de droite. Pour lui, le nouvel axe politique se dessine entre une élite transnationale – éduquée, cosmopolite et corporatiste – et une classe ouvrière qui, paradoxalement, est devenue la principale force conservatrice. L’interview, réalisée lors du MCC Feszt, résume ses idées sur le changement de paradigme, les limites de la tolérance progressiste et le concept de bien commun dans des sociétés fragmentées.

Entretien avec Javier Villamor pour The European Conservative – traduction Breizh.info

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vendredi, 15 août 2025

La pire blague des 35 dernières années

1992, le mirage de Maastricht :Le 20 septembre 1992, il y a 30 ans, les Français·es se ...

2025, la réalité : l'Europe vassalisée, hors-jeu, effacée...

Les promesses des hommes politiques n'engagent que ceux qui les écoutent et les croient...

 

21:33 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Emmanuel Macron, le président qui aime la France effacée, repentante et rampante

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Synthèse nationale

Il paraît que « qui aime bien châtie bien ». Notre "bon" président doit aimer la France d’un amour débordant pour la malmener autant ! On le sait, l’un des exercices qu’il prise particulièrement est la mortification du pays qui l’a vu naître et qui l’a porté à la tête de l’exécutif à deux reprises. L’ombre élyséenne aime le mener sur la route de Canossa, les pieds nus, en robe de bure, la verge à la main, la tête couverte de cendres, avec la caution de l’Université et la bénédiction de la bien-pensance (qui, ingrates, trouvent cependant qu’il n’en fait pas assez).

C’est ainsi qu’il y a quelques jours, dans un courrier au président camerounais Paul Biya, rendu public le 12 août, il a mis officiellement au passif du pays ("la France" a fait ceci, "la France" a fait cela) les conclusions du « rapport de la Commission "Recherche" sur le rôle et l’engagement » de l’Hexagone « dans la lutte contre les mouvements indépendantistes et d’opposition au Cameroun de 1945 à 1971 ».

De ce pavé (1.035 pages en tout, dont plus de 700 consacrées aux divers "événements" et à leur contexte), en sa possession depuis le 12 janvier, il a retenu l’essentiel : une guerre (a) eu lieu au Cameroun, au cours de laquelle les autorités coloniales et l’armée française ont exercé des violences répressives de nature multiple. (Elle) s’est poursuivie au-delà de 1960 avec l’appui de la France aux actions menées par les autorités camerounaises indépendantes ».

Déjà, sans surprise, on recueille les premières réactions de la rue camerounaise : « L’armée française a fait des massacres » : elle a tué des Camerounais « qui devaient contribuer au développement du pays » ; la France doit donc lui faire « justice », lui présenter des « excuses » et lui verser des « réparations » ; quant à l’avenir du Cameroun, il doit être le même que celui choisi par d’autres pays de l’Afrique francophone : sans la France, qui lui « a déjà fait trop de torts »…

Chapeau, l’artiste ! Encore quelques opérations du même acabit et il ne nous restera, de nos présence et influence passées, que des souvenirs… Ainsi qu’une raison supplémentaire de nous mortifier !

Pour conclure cette énième évocation des turpitudes jupitériennes, nous laisserons le mot de la fin à Bernard Lugan : décidément, « ce singulier ethno-masochisme présidentiel (…) finit par ressembler à une fêlure psychologique ».

Macron déraisonne, mais c’est le pays qui subit et paie les conséquences de ses divagations !

Vivement 2027 !

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Donald Trump version culturelle

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Le billet de Patrick Parment

Que l’on soit ou non d’accord avec Donald Trump, il n’en reste pas moins qu’il a une vraie vision historique et politique de l’Amérique. On aimerait que les pays européens fassent de même et glorifient leur histoire nationale débarrassée d’une vision « woke » - celle-là même ou le Blanc fait office de grand méchant loup -, qui cède à l’air du temps. Comme c’est le cas chez nous avec, un exemple parmi d’autres, ce nuisible Patrick Boucheron, propulsé par des instances irresponsables au Collège de France où il distille son venin en toute tranquillité.

S’il est vrai que la principale vue du monde de Trump est économique, comme l’a souligné fort justement Alain de Benoist, il entend aussi rectifier la vision d’une Amérique que la culture woke a réduite au rôle de grand méchant loup. A savoir une vision purement racialiste de l’histoire américaine qui veut que ce sont les minorités, et pas uniquement les Blancs, qui ont forgé l’identité de ce pays. Trump entend privilégier une vision nationaliste de l’Amérique plus proche de la réalité et surtout combattre cette frange – fange - démocrate de pseudo intellectuels démocrates des broussailles qui propagent une vision masochiste et que distille, entre autres, le cinéma de la côte ouest - la Californie pour ne pas la nommer -, qui, comme chez nous, colle du nègre et autres races indéterminées, à des postes de responsabilités peu conforme avec la réalité. Donald Trump a fort bien compris que le ciment d’une nation réside avant tout dans la fierté de son roman national. N’en va-t-il pas de même chez nous où une idéologie pseudo marxiste mal digérée, a abouti à la destruction pure et simple de notre Education nationale. Merci Mai 68.

Dans cette optique, Donald Trump a décidé de s’en prendre à deux institutions culturelles majeures de la capitale, Washington DC : la Smithsonian Institution et le Kennedy Center. « Il y a quelques mois, je suis devenu président du Kennedy Center et nous avons complètement inversé la situation, nous avons mis fin à la programmation politique “woke” et nous sommes en train de rétablir [cette institution] comme lieu privilégié des arts du spectacle », a déclaré Donald Trump lors d’une cérémonie de remise de prix.  Il s’en est pris également au Smithsonian, la plus grande institution culturelle du pays avec ses 21 musées et ses 14 centres de recherche. Dans un courrier adressé à cette institution, il annonce vouloir procéder à un examen des expositions, afin de « garantir l’alignement sur la directive du président visant à célébrer l’exception américaine, à supprimer les récits qui divisent ou sont partisans, et à rétablir la confiance dans nos institutions culturelles communes ». Les musées sont vivement invités à mettre de côté les présentations jugées négatives ou anti-patriotiques de l’histoire américaine, pour se concentrer sur les aspects positifs. Les opérations de contrôle devraient être finies début 2026 et les musées auront cent vingt jours pour corriger les contenus jugés problématiques.

Donal Trump ne les a pas prises par surprise car le 27 mars dernier, il avait signé un décret qui visait la Smithsonian qu’il accusait d’être « tombée sous l’influence d’une idéologie conflictuelle et centrée sur la race. Ce changement a favorisé des récits qui présentent les valeurs américaines et occidentales comme étant intrinsèquement nuisibles et oppressives ». Donald Trump fait du Gramsci sans le savoir. Il a compris qu’un pays qui se veut fort à l’extérieur est incompatible avec un peuple déchiré et ayant perdu toute fierté nationale. Une leçon que les Européens feraient bien de méditer.

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Dimanche 31 août, à Orange : la rentrée politique de Eric Zemmour

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16:52 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vendredi 22, samedi 23 et dimanche 24 août, en Anjou : Festival du Bien commun organisé par Académia christiana

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15 août :

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Le 15 août est instituée fête nationale française par Louis XIII, en 1638, en remerciement à la Vierge Marie à laquelle il avait demandé de protéger la France et de bien vouloir lui accorder un héritier...

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Les agresseurs "antifas" d'Erik Tegnér interpelés

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Un communiqué de Erik Tegnér, directeur du média Frontières :
 
Victoire ! Deux des antifas qui m’ont agressé ont été mis en garde à vue lundi et mardi et seront jugés le 24 septembre pour violences et injures ! L’un a été mis sous contrôle judiciaire. Info confirmée par la presse locale et le parquet.
 
Une enquête pro-active et rapide qui démontre la prise au sérieux par la gendarmerie et le procureur que je remercie.
 
La Bretagne ne sera jamais d’extrême-gauche et antifa ! Merci à tous de votre précieux soutien ainsi qu’aux habitants de chez moi !  
 
Et honte aux députés LFI qui ont osé les défendre et les encourager alors qu’ils s’en étaient pris à ma fiancée !
 
PS : les agresseurs ne venaient pas de mon village comme le confirme également la presse locale.
 
Sur cette affaire lire les articles suivants : cliques ici, et cliquez là
 
 

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Folie ordinaire à Villeneuve-de-Marc

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La chronique de Philippe Randa

La période estivale n’est certes pas la plus facile pour les journalistes ; à moins d’une déclaration de guerre inattendue entre deux pays décidés à en découdre, l’actualité n’intéresse guère lecteurs, auditeurs ou télespectateurs partant ou revenant de leurs sacro-saintes vacances.

Aussi, les médias font ce qu’ils peuvent et n’hésitent pas, faute de mieux, à donner au moindre fait-divers, fut-il ou aurait-il pu être dramatique, une importance parfois quelque peu disproportionnée : ainsi de l’agression du maire de Villeneuve-de-Marc dans l’Isère.

Gilles Dussault a été « frappé au niveau du thorax et du bras (de) trois coups (dont) deux au thorax » par Malek A., anciennement algérien devenu une « chance pour la France » comme ce fait-divers ne le démontre pas.

Ce dernier était furieux d’une vieille histoire de bâtiment municipal dont une partie s’étant effondrée, avait endommagé… son abri de jardin ! Une discorde d’importance, comme on peut en juger, à côté de laquelle celles entre Russes et Ukrainiens ou entre Israéliens et Palestiniens pourraient paraître peut-être exagérées !

Le fils du Maire étant accouru pour porter secours à son père, l’agresseur est revenu, cette fois au volant de sa voiture, pour les écraser, heureusement sans succès, ce qui l’envoya dans le décor : un aussi mauvais assassin que conducteur !

Une histoire sans envergure, aussi minable que débile, qui se termine sans drame puisque le maire, dont le poumon a tout de même été perforé, est désormais hors de danger, tout comme son fils, malmené lui aussi par leur irascible voisin.

Certes, c’est bien en raison de sa fonction de Premier élu de la ville que Gilles Dussault a failli y passer et que son fils s’est retrouvé en danger collatéral, mais c’est surtout et principalement parce qu’ils ont eu l’un et l’autre la malchance d’avoir affaire à un agresseur quelque peu, comment dire… dérangé du carafon, non ?

D’abord pour le motif de sa colère, puis pour être reparti chez lui chercher une arme (un tournevis, semble-t-il) pour se venger… avant de revenir à nouveau voir le résultat de ses exploits, cette fois au volant de sa voiture et, constatant que père et fils bougeaient encore, tenter de finir le travail d’un maladroit coup d’accélérateur qui ne fut fatal qu’à sa carrosserie.

Arrêté peu de temps après par les gendarmes, ses explications furent à la hauteur de ses actes : concédant qu’il n’avait « aucune raison objective » de passer par là ce jour-là, c’est le « sourire sadique » que lui jeta le Maire qui lui aurait fait « péter un plomb », mais qu’on ne croit pas qu’il soit revenu pour écraser le père et le fils, non, car ce  sont ces derniers qui se sont «  jetés sous les roues de sa voiture, l’obligeant à donner un coup de volant » : à l’évidence, Malek A. pourrait faire sienne la citation de l’écrivain québécois Jean-Michel Wyl : « Je ne crois pas que les fous existent. Il y a seulement des incompris. »

La classe politique dans son ensemble a légitimement apporté son soutien à Gilles Dussault et à son fils, en a profité pour s’auto-consterner sur la condition des élus de la République et pour s’indigner que, même eux, soient confrontés à de tels dangers ! Comme on les comprend !

Apprécions donc, pour ce père et son fils, et au-delà de la fonction du premier, l’heureuse fin de leur mésaventure, mais rappelons que tous les citoyens de ce pays, des plus humbles aux plus favorisés, peuvent être potentiellement victimes de telles violences… et que de plus en plus de citoyens tout aussi honorables que les Dussault en sont désormais victimes : « Les services de police et de gendarmerie nationales ont enregistré 450.100 victimes de violences physiques en 2024 (hors homicides et tentatives d’homicides), soit une augmentation de 1% par rapport à 2023 », rappelle le www.vie-publique.fr qui précise : « Les victimes de violences enregistrées par les services de sécurité ne constituent qu’une minorité des personnes ayant subi ce type de faits. D’après l’enquête “Vécu et ressenti en matière de sécurité (VRS) 2023”, seules 22% des personnes majeures, victimes de violences physiques en 2022, ont porté plainte. »

Et ces centaines de milliers de victimes de violences physiques n’ont pas toutes la chance de survivre à leurs rencontres avec un foldingue… La réaction, tout autant que la compassion, de « la classe politique dans son ensemble » se fait alors parfois… attendre !

Lire EuroLibertés cliquez ici

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jeudi, 14 août 2025

Une initiative à saluer : l'inauguration d'une plaque à la mémoire des 100 millions de morts du communisme

Le PCF et la querelle des réalismes - Cause commune

Synthèse nationale

Dans neuf jours, le 23 août, le maire LR de Saint-Raphaël, Frédéric Masquelier, inaugurera une plaque en hommage aux cent millions de victimes de l’idéologie communiste à travers le monde.

Sans surprise, cette première dans notre pays a suscité une vive réaction du PC qui, depuis cinquante ans, s’emploie à faire oublier son passé de section bolchevisée de l’Internationale communiste en France, aux ordres des maîtres meurtriers du Kremlin, à commencer par Lénine et Staline.

« Ce n’est pas le communisme qui a tué, ce sont des dictateurs » a ainsi osé déclaré Julien Picot, un cadre communiste des Alpes-Maritimes, le département voisin. Avant d’ajouter notamment, avec beaucoup d’inconséquence : « Notre communisme, c’est celui d’Aragon (…) ».

Le pauvre homme ! Il ne pensait certainement pas si bien dire ! Aragon incarne en effet parfaitement ce qu’a été "leur" communisme : stalinien, aligné, docile, complice !

À ce sujet, nous nous contenterons de rappeler à M. Picot, digne héritier des "grands ancêtres" de la "secte moscoutaire", le jugement porté par Edgar Morin sur celui qui fut, certes, un grand poète, mais aussi un stalinien de stricte obédience, prompt à poursuivre de sa vindicte les déviationnistes : « Aragon a une marge de liberté qui n’est qu’une marge de frivolité (…). La marge de frivolité dont jouit Aragon est toujours sauvée parce qu’Aragon est toujours – politiquement – le plus docile, le plus empressé. Son rôle de roitelet est indissociable de son rôle de bonne à tout faire » (L’Exclusion, Le Seuil) .

Pour finir, nous rappellerons aussi à M. Picot ces quelques vers éructés avant-guerre (1931, Prélude au temps des cerises) par la « bonne à tout faire » du communisme : « Je chante le Guépéou qui se forme / en France à l’heure qu’il est / Je chante le Guépéou nécessaire de France / (…) / Vive le Guépéou véritable image de la grandeur matérialiste »…

On le voit, Julien Picot a bien raison : leur communisme, c’est effectivement celui d’Aragon !

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mercredi, 13 août 2025

Une étrange apathie française

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Michel Geoffroy, Polémia, cliquez ici

Les politologues des temps futurs s’interrogeront certainement sur les raisons de l’étrange apathie qui, au début du XXIᵉ siècle, a touché le peuple français.

Comment l’expliquer, en effet, alors qu’il y a à peine 50 ans de cela, la France restait encore un pays fier, politisé et agité socialement ?

Mais, de nos jours, force est de constater que plus rien ne semble pouvoir faire sortir nos concitoyens de leur torpeur : ni la catastrophe sécuritaire qui les frappe, ni le déclin économique, ni la réduction continue des libertés publiques, ni la fin de l’indépendance nationale, ni les palinodies politiciennes, ni les perspectives de guerre, ni les vaccins obligatoires.

Les apathiques assistent au naufrage de leur patrie comme si la catastrophe ne les concernait pas.

Cinq raisons principales expliquent cette étrange, mais dangereuse, apathie.

Le changement de population

D’abord, le nombre de Français d’origine ne cesse de diminuer du fait du vieillissement de la population et de 50 ans de laxisme migratoire organisé par l’oligarchie.

Le Système fabrique donc des Français de papier à la chaîne, qui ne se sentent pas vraiment concernés par le destin français, comme ils préfèrent, lors des matchs de foot, brandir le drapeau de leur pays d’origine plutôt que le drapeau national. Et, comme on l’a vu lors des rares manifestations sociales, les banlieues de l’immigration restaient significativement à l’écart.

Plus la France agrège des communautés différentes, plus elle devient une coquille institutionnelle vide. Et moins la notion de peuple a du sens.

Ubu roi est donc en train d’atteindre son but : changer le peuple pour effacer ce gêneur.

Le déracinement culturel

Ensuite, le déracinement culturel et les conséquences de l’effondrement de l’enseignement public font désormais pleinement sentir leurs effets.

La France d’aujourd’hui, c’est celle du collège unique, du bac pour tous, des carnets de notes dithyrambiques et du laxisme personnel généralisé.

Une France où la majorité de la population maîtrise mal l’orthographe, ignore l’histoire, la géographie, l’économie et ne lit quasiment plus aucun livre. Où le moindre effort requis devient du harcèlement ou une agression insupportable aux égoïsmes individuels. Où l’on attend tout de l’État, donc des autres.

Une France qui gobe tout, pourvu qu’on lui permette de faire du sport, d’écouter du rap et de « twitter » sur son portable.

Une population incapable de comprendre et donc d’agir sur le monde.

La société de propagande

Le fait que nous vivions désormais dans une société de propagande, comme l’a démontré Jean-Yves Le Gallou dans son essai éponyme, explique aussi l’apathie nationale.

En 2025, la propagande n’est pas seulement le fait de l’État : elle est portée par une multiplicité d’acteurs économiques et sociaux, car les entreprises se politisent de plus en plus aussi, et bien sûr par tout le système médiatique, associatif et culturel. Il suffit de penser à la façon ridicule dont la publicité met systématiquement en scène des « racisés » pour comprendre qu’il est désormais difficile d’échapper à un tel matraquage idéologique.

Alors pensons à ces millions de Français qui, tous les soirs, ingurgitent leur dose de propagande en regardant les chaînes « d’information » avec entrain.

On se résigne à tout, puisque la propagande martèle en continu que tout va mieux dans le meilleur des mondes possibles et que tout ce qui nous arrive constitue un évident progrès. Et que tous ceux qui prétendent le contraire sont des méchants de « strême-drouatte ».

La répression croissante

A fortiori quand la répression idéologique s’installe partout, sous la poussée liberticide de l’Union européenne, au nom du politiquement correct.

Car la répression croissante de toute dissidence, qu’elle soit en actes, en paroles ou en écrits — fait marquant de ce siècle —, conduit à l’apathie : on se résigne, on « prend sur soi » parce que, sinon, on risque de se retrouver un jour devant un juge, dénoncé par des voisins, des collègues ou des associations militantes.

Et la répression vise à empêcher de débattre politiquement d’un nombre croissant de sujets : de l’immigration et de l’islam (car ce serait de la haine), de l’écologie punitive (c’est refuser le consensus scientifique), de l’UE (c’est du complotisme), de l’OTAN (c’est être un agent de Poutine), de la propagande LGBT (c’est de l’homophobie), de la Palestine (c’est de l’antisémitisme), etc.

La violente répression du mouvement des Gilets jaunes en 2019 a servi de leçon à nombre de nos concitoyens et elle a atteint son but : la révolte contre le Système peut coûter cher, alors il vaut mieux rester tranquille.

Dormez, braves gens ! Populations abandonnées, faites confiance à l’oligarchie…

La destruction du système politique

L’apathie française résulte enfin de la destruction de notre système politique, programmée par l’oligarchie.
À la fois parce que les élections ne servent plus à rien dès lors que les vrais choix politiques se font ailleurs que chez nous, et parce qu’il n’y a plus d’alternative politique organisée dans notre pays, puisque tous les partis représentés au Parlement partagent peu ou prou la même idéologie : celle de l’extrême-centre. Pourquoi donc se mobiliser puisque cela ne sert plus à rien ?

Les Français vivent désormais la politique façon Le Bon Coin : pour accéder à des produits anciens ou de seconde main.

Telle cette prétendue opposition entre la droite et la gauche, toujours mise en scène par les médias, alors que ce clivage a perdu de son sens et que la droite n’est plus qu’une gauche honteuse. Tels ces prétendus extrêmes qui finissent toujours par se rallier à la fin pour sauver le Système. Tel cet antifascisme bidon qui prétend nous faire revivre au bon vieux temps des années 1930, pour le plus grand profit des oligarques.

De l’apathie à la défaite

L’apathie nationale n’a donc finalement rien d’étrange, car elle est un sous-produit du Système oligarchique ; mais cela ne la rend pas excusable pour autant.

Car l’apathie nationale, la dormition, pour reprendre l’expression de Dominique Venner, dans un monde de plus en plus conflictuel et alors que les autres civilisations, elles, se réveillent, conduit forcément, tôt ou tard, au désastre. L’étrange apathie conduit toujours à l’étrange défaite : nos grands-parents et nos parents le savaient depuis 1940, mais on semble l’avoir oublié.

Bien sûr, tous les Français ne restent pas apathiques, heureusement. Il y en a que le déclin catastrophique de notre pays révolte et qui ne se résignent pas. Mais, pour le moment, il faut bien constater qu’ils ne parviennent pas à mettre en mouvement la grande masse des endormis.

Sans doute le choc de l’Histoire fera-t-il un jour, comme toujours, se réveiller les apathiques. Mais au prix du sang et des larmes.

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Samedi 27 septembre, à Nancy : séminaire de formation du CLAN

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Le samedi 27 septembre 2025 à Nancy, formation du CLAN. Meuse nationaliste relaie cette initiative, nombre de places limitées.

La répression politique est une stratégie assumée de l’État pour contrôler, affaiblir et neutraliser les forces militantes. Garde à vue, perquisitions, interdictions de manifester, dissolutions : l’arsenal est vaste, l’objectif est clair — briser l’engagement.

Cette formation vise à transmettre les bases juridiques indispensables, les réflexes à adopter, et surtout des stratégies collectives de résistance. Face à la répression, nos meilleures armes sont l’organisation, la solidarité et la discipline.

Inscriptions  : cliquez ici

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Parution du nouveau numéro de la revue "Rébellion"

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mardi, 12 août 2025

Censure partielle de la "loi Philippine" par le Conseil constitutionnel : merci qui ? Merci le RN !

Bryan Masson - Activité Parlementaire | Datan

Maurice Bernard

Selon un article de Rachel Binhas, mis en ligne hier sur le site de Marianne, le macroniste Richard Ferrand, président du Conseil constitutionnel, aurait fait pencher la balance en faveur de la censure partielle de la loi, dite "Philippine", visant à faciliter le maintien en rétention des étrangers condamnés pour des faits d’une particulière gravité.

Selon les informations de l’hebdomadaire, « l’atteinte aux principes constitutionnels », en effet, « n’avait rien d’évident » puisque « les Sages étaient particulièrement divisés sur la position à tenir (…), quatre voix (s’exprimant) en faveur de la censure et quatre autres (estimant) la loi conforme à la Constitution ».

Rappelons que Richard Ferrand, considéré comme un "fidèle parmi les fidèles" du président de la République, a été proposé par ce dernier, le 10 février dernier, pour présider l’institution du Palais-Royal ; mais qu’il n’a pu accéder définitivement à la fonction qu’à une voix près, à l’issue du vote des membres des commissions des Lois des deux assemblées (39 pour et 58 contre, alors que 59 voix étaient nécessaires pour bloquer sa nomination), grâce à l’abstention des parlementaires du RN et de l’UDR d’Éric Ciotti.

Le député mariniste Bryan Masson avait alors justifié cette position en déclarant "rassurante" la profession de foi du candidat d’Emmanuel Macron lors de son audition par les parlementaires, au motif que ce dernier s’était engagé « en expliquant qu’il ne devait pas y avoir de gouvernement des juges ».

En matière d’analyse politique, et d’opposition, on fait mieux…

17:41 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les criminels hyperviolents des groupes maffieux, un vivier potentiel pour le terrorisme islamiste

Islamisme radical en France : "l'affaire Merah a fait sauter un verrou"

Synthèse nationale

Le dernier rapport de l’Office anti-stupéfiant (Ofast) montre une dégradation continue de la situation sur le front des différents trafics. Non seulement les drogues (cannabis, cocaïne, héroïne, MDMA/ectasy et autres drogues de synthèse) submergent notre pays (Bruno Retailleau, parle d’un véritable « tsunami »), mais elles s’insinuent partout, sur l’ensemble du territoire et dans toutes les couches de la population.

Les profits considérables (7 milliards d’euros de chiffre d’affaires chaque année, soit autant que la MACIF et ses 12.000 salariés), le ruissellement d’argent qu’elles génèrent s’accompagnent d’une augmentation terrifiante de l’hyperviolence la plus débridée dans laquelle le ministre de l’Intérieur voit une « menace existentielle ».  

Comme nous l’écrivions dans un article (cliquez ici) paru dans le n°68 de Synthèse nationale (hiver 2024-2025), les scrupules des trafiquants sont inversement proportionnels aux sommes en jeu. « La violence des marchands de mort est donc sans limite. Désormais, plus rien n’arrête les paumés matérialistes et les brutes désinhibées, déshumanisées, pour la défense de leur business : expéditions punitives, fusillades à l’arme de guerre, recrutement de tueurs à gages de plus en plus jeunes, meurtres en série, abominations diverses destinées à terroriser… La France n’est peut-être pas encore "mexicanisée" mais elle en prend le chemin ! »

C’est ainsi qu’il y a un mois, dans le Gard, un jeune homme de 19 ans qui participait, semble-t-il, au trafic dans le quartier Pissevin, à Nîmes, a été torturé, tué de trois balles puis brûlé ; ou qu’un autre, grièvement blessé d’une balle dans la tête, a été retrouvé, à Marseille, dans le coffre d’une voiture que plusieurs individus tentaient d’incendier.

Désormais, l’État et la société se trouvent donc face à un nombre indéterminé, mais probablement assez conséquent, de bourreaux froids pour lesquels la violence la plus extrême est un moyen comme un autre (mais un moyen qu’ils considèrent comme particulièrement efficace), au service de leur soif intarissable d’argent et/ou de pouvoir…

Cette réserve de tueurs capables de tout – et surtout du pire – ne peut être qu’un sujet d’inquiétude majeur. D’autant que, depuis les équipées sauvages de Khaled Kelkal en 1995, Mohammed Merah en 2012, Amedy Coulibaly ou Abdelhamid Abaaoud en 2015, on sait qu’il existe une porosité certaine entre les milieux délinquants et islamistes. De toute évidence, ces derniers disposent, avec les premiers, d’un vivier potentiel de "djihadistes" sanguinaires. Il leur suffit d’attendre qu’ils se radicalisent dans leur coin, en prison ou par les réseaux sociaux, ou bien de les prendre en main quand l’occasion s’en présente…

Bruneau Retailleau a donc raison de vouloir être « intraitable » car, comme il l’a déclaré le 16 juillet dernier, en Seine-et-Marne, c’est bien « une guerre équivalente à celle contre le terrorisme » qu’il faut mener. Et rapidement. En tout cas, avant que les "fous de Dieu" utilisent à grande échelle cette "armée" de réserve !

Guerre à la drogue, aux marchands de mort et à leurs tueurs sans pitié !

15:14 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un entretien avec Michel Festivi sur le site Le Nouveau Présent sur son livre :" Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939)"

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Source : Le Nouveau Présent cliquez ici

Entretien avec Michel Festivi, ancien avocat, vient de publier aux éditions Dualpha, dans la collection « Vérités pour l’Histoire » dirigée par Philippe Randa, Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939), avec une préface de Pio Moa, le grand historien espagnol de la guerre civile.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

C’est votre 4e ouvrage sur l’histoire de la IIe république espagnole et la guerre civile qui frappa durement ce pays ; que sous-entend l’expression imagée de votre titre « Les griffes de Staline » ?

Dans cet ouvrage, je m’emploie à expliquer pourquoi et comment, à partir du mois de septembre 1936 – les combats de la guerre civile reprirent le 18 juillet 1936 – Staline, le NKVD et les hommes de la IIIe internationale, se sont petit à petit implantés dans la zone dénommée fallacieusement « républicaine », pour arriver à en prendre totalement le contrôle, en mobilisant le ban et l’arrière-ban du communisme international. Mais, je démontre que cela n’a été rendu possible que par l’attitude récurrente des gauches espagnoles : depuis le début des années 1930, celles-ci s’étaient bolchevisées, avaient multiplié les violences et les crimes politiques, les fraudes électorales, les attaques contre le régime et la constitution républicaine de la IIe république, n’hésitant pas à prendre les armes contre les institutions (octobre 1934 par exemple), quand un gouvernement ne leur convenait pas, et tout cela pour tenter d’établir en Espagne un régime de type soviétique, les preuves abondent.

Quelles ont été les manœuvres politiques et militaires qui ont permis aux communistes soviétiques de s’emparer de l’Espagne dite « républicaine » ?

Le terrain ayant été largement préparé par les socialistes et communistes espagnols, ainsi que les gauches « républicaines », celles de Manuel Azaña par exemple, Staline et ses hommes se sont d’abord appropriés une très grande partie des réserves d’or de la Banque d’Espagne (Madrid étant inclus dans la zone révolutionnaire), avec la complicité du gouvernement socialo-communiste de Largo Caballero et Juan Negrin, et ce dès octobre 1936 ; puis, avec le concours des Brigades internationales totalement soviétisées et qui sont arrivées en novembre 1936, ils leurs ont été facile de dominer les milices populaires. Staline faisait bien sûr distribuer les armes qu’il livrait, d’abord à ceux qui le soutenaient, socialistes et communistes. Ayant l’or espagnol entre ses mains, il était devenu le maître de la zone milicienne et imposait sa loi ; ce fut alors un chantage permanent. Ce fut aussi pour l’URSS une opération des plus rentables.

Comment s’y est-il pris pour vaincre les marxistes antistaliniens et les anarchistes qui le concurrençaient ?

Les staliniens vont les anéantir comme en URSS dans les années 1920, par les techniques immuables de la propagande, puis de la délation, du chantage, grâce aux milliers d’agents du NKVD qui vont arriver en Espagne. Cette guerre sera sanglante, et finalement les staliniens auront le dessus en mai et juin 1937. Ce fut comme le déclarera Julian Gorkin, un des chefs du POUM « du cannibalisme politique ». Des tchékas communistes et socialistes se constituèrent partout, dans lesquelles les militants anarchistes et poumistes furent emprisonnés, torturés puis liquidés.

Quels furent les buts géopolitiques de Staline en Espagne ?

Staline avançait en Espagne rouge avec une prudence de sioux. Il émit de multiples écrans de fumées, des paravents, pour ne pas apparaître officiellement dominant les gouvernements révolutionnaires espagnols qui étaient entre ses griffes, et ainsi ne pas affoler les démocraties occidentales, comme l’écrira l’historien britannique Burnett Bolloten, il appliquait la politique « du grand camouflage ». Si les révolutionnaires espagnols l’avaient emporté, Staline aurait eu un solide point d’appui en Méditerranée. Ce ne fut pas le cas.

La France du Front populaire, aida-t-elle les gouvernements espagnols dits « républicains » ?

Malgré l’officielle politique de non-intervention signée à Londres le 23 août 1936, tant que dura le Front populaire en France, le gouvernement aida massivement les rouges d’Espagne. Socialistes et communistes français s’associèrent dans cette tâche. Des ministres comme Pierre Cot, ministre de l’air, organisèrent des envois d’armes, de matériels, d’avions, dépouillant ainsi la France d’un armement qui lui fit grandement défaut en mai-juin 1940. Les archives établissent les complicités actives de Vincent Auriol, ministre des finances de Léon Blum, ou celle d’Yvon Delbos ministre des affaires étrangères de Blum.

Au-delà de l’Histoire, quelles leçons politiques peut-on tirer de ce conflit ?

La rébellion de juillet 1936, la sublevacion, comme le disent les Espagnols, ne fut qu’une légitime défense face à l’oppression politique et sociale des gauches espagnoles qui emmenaient le pays à devenir un satellite soviétique, avec toutes les conséquences que cela aurait pu comporter, je cite de très nombreux témoins qui en attestent formellement. Si les nationaux avaient été vaincus, l’Espagne serait devenue une colonie soviétique, un premier essai de « démocratie populaire », selon l’expression de Julian Gorkin.

Comment êtes-vous parvenu à obtenir une préface de Pio Moa, l’un des plus célèbres historiens espagnols de cette période ?

J’ai rencontré à trois reprises Pio Moa, chez lui à Madrid. De nos entretiens, j’ai appris énormément de choses. J’ai lu la plupart de ses livres, soit celui publié en France, Les mythes de la guerre d’Espagne, et ceux aussi publiés uniquement en Espagne, comme son histoire du PSOE. Il m’a accordé plusieurs entretiens qui ont été publiés notamment par la Revue d’Histoire Européenne, dirigée par Guillaume Fiquet.

Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939), Michel Festiviéditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », Préface de Pio Moa, 272 pages, 33,00 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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Revue de presse : Pierre-Édouard Stérin soutient les fêtes locales : la gauche hurle au scandale

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Yves-Marie Sévillia, Boulevard Voltaire cliquez ici

« Les plus belles fêtes de France ». Voilà une association qui sent bon la Douce France, chère à Charles Trenet. « Issues de nos traditions agricoles, de nos légendes, de nos modes de vie, de notre histoire ou de notre gastronomie, les fêtes sont l’expression de notre identité culturelle et sociale », peut-on lire sur son site. « Les plus belles fêtes de France s’engage pour que les traditions locales se perpétuent et pour que nos territoires demeurent des lieux vivants facteurs de lien social. »

Concrètement, l’association propose un label auxquelles les fêtes et manifestations locales peuvent adhérer. Ainsi, Les plus belles fêtes de France présente un programme qui recense les événements culturels, en fait la promotion, propose un soutien financier et une aide aux organisateurs sous forme de formations et d’accompagnement à la recherche de financement. Cette promotion et défense du patrimoine immatériel doit permettre « aux Français de redécouvrir la richesse de leurs régions ». Depuis un an, une centaine d’événements ont rejoint l’aventure. Transhumance dans l’Aubrac, festival médiéval de Saint-Renan dans le Finistère, fête de la Saint-Louis à Aigues-Mortes, fête de la truffe dans le Périgord, le grand corso du Mimosa dans le Var ; bref, de quoi oublier la France Orange mécanique et retrouver celle du JT de feu Jean-Pierre Pernaut.

L'Humanité et sa traque de Pierre-Édouard Stérin

Tout allait bien jusqu’à ce que L’Humanité s’en mêle. Le journal communiste, dans sa traque de l'argent de droite, révélait, en juillet, que Les plus belles fêtes de France avait comme investisseur Pierre-Édouard Stérin, « le financier du Plan Périclès visant à faire gagner les droites extrêmes ». Derrière l’association, on trouve en effet la petite structure Studio 496 dans le capital de laquelle le milliardaire français est entré, fin mai. Son dirigeant, Thibault Farrenq, est un proche de Stérin. C'est avec lui que le fondateur de Smartbox avait cofondé la Nuit du Bien commun. Des informations qui ont déclenché une levée de boucliers, ces dernières semaines, chez certaines associations et communes qui avaient adhéré au fameux label. Ainsi, le maire socialiste de Bazas (Gironde) a annoncé que sa commune et sa fête des Bœufs gras se retiraient du réseau Les plus belles fêtes de France, trois mois après y avoir adhéré. « Notre fête ne sera jamais une vitrine instrumentalisée », a indiqué Isabelle Dexpert. À Bazas, où planent « des soupçons de récupération politique », l’édile se dresse sur sa barricade : « Il est hors de question de travailler avec un réseau qui ne représente pas nos valeurs. »

À ce sujet — Projet Périclès : le bras droit de Stérin face à T. Cazenave et A. Léaument cliquez ici

Dans le Pays basque, trois villes fuient l’argent « sale » : Hendaye, municipalité de gauche et sa fête basque, Hasparren et son Lehengo Hazparne se retirent. Idem pour Espelette, qui célèbre son piment à travers une fête locale rassemblant plus de vingt mille personnes. Le président de la confrérie du piment, Romain Casemajor, est tétanisé : « Peu importe l'idéologie, qu'elle soit de droite, de gauche ou du centre, nous sommes une association apolitique, donc on préfère se retirer. »

Quand chanter Sardou et Johnny devient un péché

Pourtant, Les plus belles fêtes de France tient « à réaffirmer avec force son caractère strictement apolitique »« Notre engagement est unique et sans équivoque : soutenir, valoriser et récompenser les fêtes de villages à travers tout le territoire français », insiste l'association ; mais rien n’y fait. Les médias locaux s’empressent de souffler sur les braises. France Bleu présente Les plus belles fêtes de France sous le plus aimable des portraits : « une association pilotée par des figures des milieux catholiques traditionalistes via une société financée par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin qui défend une alliance de la droite et de l'extrême droite ». On insiste aussi, bien entendu, sur la candidature de Thibault Farrenq aux dernières élections législatives comme suppléant, sous l’étiquette UDR, cette infamante alliance d’Éric Ciotti avec Marine Le Pen.

C’est toujours le même couplet : la presse militante de gauche joue les amalgames et les élus ou membres d’association, quand ils sont de la même sensibilité, s’empressent d’emboîter le pas. Et lorsqu’ils sont de droite, atteints de paralysie, ils se liquéfient.

Le Canon français subit les mêmes attaques, puisque financé par le même investisseur catholique de droite. L’association organise d’immenses banquets dans des lieux majestueux. On y boit entre camarades en mangeant de la cochonaille. On y chante aussi. Beaucoup. La Madelon ou « Sardou, Aznavour ou Johnny », s’indigne L’Humanité. La France insoumise du Cher a fait paraître un communiqué pour dénoncer le prochain banquet de l’association qui doit se tenir à Bourges le 24 août. « La lutte contre l’extrême droite […] doit se traduire par des engagements concrets à refuser l’implantation de ces entreprises sous perfusion du milliardaire Stérin. » « Bérets, bretelles et marinières, beaucoup de moustaches, peu de femmes et pas de minorités », fustige L’Huma parlant du Canon français. Les gauchistes ont trouvé une bataille. Cela donne envie d’aller boire un verre. À leur santé.

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lundi, 11 août 2025

C’est à l’Algérie de rembourser la France

Centenaire de l'Algérie française (1830-1930) — Wikipédia

Bernard Lugan - Article paru sur le site du Nouveau Présent, cliquez ici.

Le gouvernement algérien ose demander à la France une réévaluation de la valeur locative de ses emprises diplomatiques en Algérie et le remboursement de loyers prétendument « sous-payés », alors qu’il s’agit de bâtiments construits par la France avec l’argent des Français sur des terrains qui appartenaient à la France avant 1962…

Sans parler des centaines de milliers d’immeubles, d’appartements, de villas, de fermes, de commerces, d’entreprises, de véhicules et de machines volés aux Français lors de l’indépendance de 1962.

Sous la France, 1 lit d’hôpital pour 300 habitants !

Sans parler non plus de l’héritage exceptionnel que la France légua à l’Algérie en 1962, à savoir 54.000 kilomètres de routes et pistes (80.000 avec les pistes sahariennes), 31 routes nationales dont près de 9.000 kilomètres étaient goudronnés, 4.300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, 23 ports aménagés (dont 10 accessibles aux grands cargos et dont 5 qui pouvaient être desservis par des paquebots), 34 phares maritimes, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels, 31 centrales hydroélectriques ou thermiques, une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc., des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités avec 800.000 enfants scolarisés dans 17.000 classes ( soit autant d’instituteurs, dont deux-tiers de Français), un hôpital universitaire de 2.000 lits à Alger, trois grands hôpitaux de chefs-lieux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants. Sans parler d’une agriculture florissante laissée en jachère après l’indépendance, à telle enseigne qu’aujourd’hui l’Algérie doit importer du concentré de tomates, des pois chiches et de la semoule pour le couscous…

Tout ce que la France légua à l’Algérie avait été construit à partir du néant, dans un pays qui n’avait jamais existé et dont même son nom lui fut donné par la France. Tout avait été payé par les impôts des Français. En 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait 20% du budget de l’Etat français, soit davantage que les budgets additionnés de l’Education nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du Logement, de l’Industrie et du Commerce !

La seule réponse à l’arrogance des dirigeants algériens serait donc de leur présenter la note… 

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Sommet prévu le 15 août prochain en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine

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Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
Le Parti de la France se réjouit de l’annonce du sommet prévu le 15 août prochain en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Cette rencontre, attendue par le monde entier, pourrait enfin ouvrir une voie sérieuse vers la résolution du sanglant conflit qui ravage l’Ukraine depuis plus de trois ans.
 
Trop d’Ukrainiens et de Russes, civils comme soldats, ont perdu la vie en raison de l’aveuglement et de l’entêtement de certains. Il est temps de mettre fin à cette tragédie qui ne sert ni la paix, ni l’intérêt des peuples concernés.
 
L’Ukraine ne doit plus être instrumentalisée comme un simple terrain de jeu géopolitique pour défier la Russie au profit de l’OTAN, ni rester un État mafieux où prolifèrent toutes sortes de trafics. L’avenir de cette Nation doit se construire dans la stabilité et la souveraineté retrouvée, et non dans la dépendance ou la manipulation.
 
Zelensky, la marionnette cocaïnée, par ses déclarations tonitruantes et sa volonté manifeste de s’opposer à toute négociation indirecte, semble plus préoccupé par le maintien de son propre pouvoir que par le bien-être de son peuple.
 
Le processus de paix doit se concentrer sur les acteurs capables de dialoguer avec sincérité, sans interférences de ceux qui n’ont fait qu’attiser les tensions. Il est donc naturel que les gouvernements d’Europe de l’Ouest, qui n’ont cessé de pousser à l’escalade et de prolonger inutilement les hostilités, soient écartés de ces discussions. La paix ne se construira pas dans les salons bruxellois mais autour d’une table où les vrais protagonistes s’engagent, dans un esprit de compromis, à tourner la page de la guerre.
 
Le Parti de la France appelle de ses vœux une paix durable, juste et mutuellement acceptable, respectant la souveraineté des nations et la sécurité des populations. Il est temps que cesse le vacarme des armes et que débute l’effort de reconstruction des zones dévastées.
 
Ce 15 août, nous espérons que l’Alaska sera le théâtre d’une rencontre historique qui marquera le début d’une ère nouvelle, placée sous le signe de la paix, de la coopération et du respect entre les peuples.

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Conseil Constitutionnel. Genèse d’un long coup d’État judiciaire

 

Survol de la décision du Conseil constitutionnel sur la loi immigration

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Je venais de quitter le bar de l’Océan au Guilvinec, abandonnant derrière moi le brouhaha des voix et ce mélange tenace de café corsé et de vin blanc qui imprègne l’air des ports. En longeant le quai, je gagnai le pont qui conduit à Lechiagat. Tandis que je le franchissais, je me surpris à évoquer les récits de ma mère : avant-guerre, me disait-elle, cet ouvrage n’existait pas. À marée basse, on passait d’une rive à l’autre en sautant de pierre en pierre, au risque de choir sur les goémons luisants. À marée haute, il fallait recourir aux passeurs, silhouettes robustes maniant à la godille leurs canots trapus pour conduire hommes et femmes d’un bord à l’autre.

Ayant encore en tête ma conversation du matin sur le coup d’État des juges, je me repliai chez moi et sortis de la bibliothèque une pile de volumes, brochures et dossiers, tout en ouvrant sur l’écran quelques articles. Tous arboraient la signature de Jean-Yves Le Gallou ou l’estampille de Polémia. Ce que j’avais entrevu au Guilvinec ne suffisait plus : il me fallait dérouler, étape après étape, le fil de cette métamorphose institutionnelle qui fit glisser la France d’un État républicain à ce que Le Gallou nomme, avec cette netteté qui hérisse le conformisme, une « dictature médiatico-judiciaire ».

Le parcours intellectuel de Le Gallou étonne par sa continuité. Depuis des lustres, il amasse, tel un greffier opiniâtre, les pièces d’un dossier que nul grand média ne songe à ouvrir : décisions du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État, fondements invoqués, filiations juridiques. Ce n’est pas la logorrhée d’un polémiste mais le patient tissage d’un archiviste du politique, qui relie entre elles des décisions paraissant, isolément, modestes, mais qui, mises en perspective, révèlent une lente conquête de pouvoir par la magistrature.

Ainsi se dessine la faille : d’un côté, la Constitution de 1958 telle que voulue par le général de Gaulle, cantonnant le Conseil constitutionnel à un contrôle technique et borné ; de l’autre, la rupture de juillet 1971 introduisant le « bloc de constitutionnalité » et livrant aux juges un arsenal de principes évanescents, tirés du préambule de 1946, de la Déclaration de 1789 ou de traités internationaux, dont l’interprétation fluctue au gré des humeurs idéologiques.

Polémia, sous la plume d’Éric Delcroix ou de Michel Geoffroy, a prolongé et rendu intelligible ce travail. La plateforme accomplit un double office : traduire pour le profane un langage juridique volontiers ésotérique et mettre en lumière les conséquences politiques de ces évolutions, qu’il s’agisse de l’enterrement programmé d’un référendum sur l’immigration ou de la stérilisation de lois dûment votées.

À cette entreprise s’ajoute désormais l’Observatoire de la Justice, institution récente née pour scruter le fonctionnement du système judiciaire français. Son ambition est de recomposer l’ensemble là où le discours officiel fragmente. En inventoriant les décisions, en en exposant les raisons et les effets, l’Observatoire s’inscrit dans la lignée de Polémia : redonner au citoyen la compréhension de la mécanique judiciaire et de la manière dont elle façonne, ou entrave, l’action politique. Sa création traduit un infléchissement de l’air du temps : la critique argumentée de la justice, longtemps confinée à des cénacles discrets, gagne désormais les abords de l’espace public.

Le Gallou insiste aussi sur le rôle du Conseil d’État. Loin de se borner à dire le droit administratif, il s’est arrogé le pouvoir de remodeler des politiques entières au nom de conventions ou de « principes » qu’il définit seul. La convergence de ce Conseil avec le Conseil constitutionnel a permis de cadenasser le législatif au bénéfice d’une caste juridictionnelle.

Ce qui distingue Le Gallou, c’est qu’il ne se satisfait pas de dénoncer : il propose un réarmement institutionnel. Rétablir le contrôle du Conseil constitutionnel dans les strictes limites du texte de 1958, extirper du « bloc » les textes adventices, réformer la nomination des juges et instituer un référendum d’initiative populaire hors d’atteinte des filtres. Ces pistes ne sont pas des cris d’estrade, mais le fruit d’une observation patiente et d’une mémoire longue.

À cette lumière, l’expression « coup d’État judiciaire » perd toute figure métaphorique. C’est un patient travail de sape : choix politiques travestis en arrêts, nominations de connivence, extension méthodique du périmètre judiciaire. On peut lire la Ve République récente comme la chronique d’un glissement imperceptible mais constant du pouvoir, de l’enceinte parlementaire vers la salle d’audience.

En refermant les ouvrages, je songeai à la rareté d’une telle persévérance dans un monde gouverné par l’instantané. Démonter, pièce à pièce, la machine qui confisque la souveraineté, c’est l’œuvre d’une vie – et il est significatif que cette œuvre se poursuive dans un quasi-silence médiatique.

Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.

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dimanche, 10 août 2025

La gauche et l'extrême gauche adorent tripatouiller l’histoire…

Hollande et la Résistance : demi mémoire n'est pas mémoire ! - INITIATIVE  COMMUNISTE

Synthèse nationale

En cette période de vacances estivales, et à l’occasion de la sortie du dernier numéro de la Revue d’Histoire Européenne (RHE), consacrée à La face cachée de la Résistance, nous mettons en ligne un large extrait d’un article que notre camarade Maurice Bernard a consacré, il y a quelques mois, à l’instrumentalisation de l’histoire, à des fins politiques, par la gauche et l’extrême gauche (n°68 de la revue Synthèse nationale, hiver 2024-2025).

Rappelons le contexte. Nous sommes en octobre de l’année dernière. La sortie du livre de Jordan Bardella (Ce que je cherche, éditions Fayard) s’accompagne d’une de ces polémiques devenues "obligatoires" dans notre pays dès lors qu’on est en présence d’un événement concernant le "camp du mal". En l’occurrence, il s’agit de l’annonce d’une campagne d’affichage publicitaire pour l’ouvrage en question dans une centaine de gares SNCF, soit 3,3% seulement des quelque 3.000 que compte le réseau ferré !

À cette nouvelle, le "camp du bien", conditionné, entre en crise et se mobilise.

C’est ainsi que l’inénarrable "insoumis" Thomas Portes publie sur twitter une courte vidéo appelant le "front du refus" à faire pression pour empêcher la commission du sacrilège : « Jamais l’extrême droite et Jordan Bardella ne seront les bienvenus dans les gares françaises. Les cheminotes et les cheminots se sont construits dans la Résistance, se battant contre le fascisme. Plus de 7.500 cheminots (et les "cheminotes", alors ? NDLR) sont morts sous les bombes des nazis. L’ancien secrétaire général de la Fédération des cheminots, Pierre Semard, a été fusillé en 1942. Et en 1944, les cheminots ont lancé la grève insurrectionnelle au moment où les fondateurs du Rassemblement national collaboraient avec l’Allemagne nazie. Jamais nous n’accepterons les affiches de l’extrême droite et de Jordan Bardella dans les gares françaises ».

Réagissant à ces propos du député "éléfiste", Maurice Bernard écrit alors, entre autres, dans Synthèse nationale :

« Le camarade-député Portes est un apparatchik au parcours balisé. (…) Par conséquent, s’il ne connaît pas forcément sur le bout des doigts les classiques de la pensée marxiste-léniniste, en bon "mutin de Panurge", il les met en pratique avec zèle.

C’est ainsi que conformément à la 11e des 21 conditions de Lénine, il appartient, sans états d’âme, à un groupe parlementaire "subordonné" de fait "à la direction du Parti", dont "les éléments peu sûrs" (en l’occurrence Corbière, Garrido, Autain, Ruffin, etc.) ont été "éloignés", et dont les membres restants "(soumettent) toute (leur) activité aux intérêts d’une propagande et d’une agitation réellement révolutionnaires".

Or, on le sait, lesdites "propagande et agitation révolutionnaires", dans le domaine historique, consistent tout particulièrement à préserver le roman communiste concernant l’attitude du Parti avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Et par opposition, à noircir du même coup les prises de position, les engagements - réels ou supposés – de ses adversaires d’alors - et de leurs successeurs -, désignés comme "fascistes". Il s’agit de maintenir vivante, à tout prix, la légende dorée, orthodoxe, écrite par le clergé de l’ex-secte moscoutaire et défendue jalousement par ses ouailles de combat (dont Portes fait partie). Une légende sur laquelle repose en grande partie l’influence de l’extrême gauche dans la France d’après 1945.

Avec son envolée, le député "insoumis" démontre qu’il connaît son petit catéchisme rouge, à défaut de respecter la vérité historique. Son contenu, en effet, appelle quelques remarques et rectifications.

Les faits historiques sont têtus

D’abord, de 1940 à 1944, la France, parce qu’écrasée en mai-juin1940, était militairement occupée par les Allemands (et les Italiens), en partie jusqu’en novembre 1942, en totalité après cette date. Par conséquent, la SNCF et la grande majorité de ses quelque 500 000 employés, qui ont bien dû continuer de travailler, n’ont eu d’autre choix que d’obéir aux ordres de l’occupant (participant ainsi à son effort de guerre et… de déportation). Seule une minorité s’est engagée activement dans la Résistance…

Ensuite, dans l’ouvrage de Cécile Hochard, Les cheminots dans la Résistance, paru en 2011 (La Vie du Rail), il est dit que "1.106" cheminots sont "morts en déportation ou disparus", que "502" ont été "fusillés" et que "39" sont "décédés de causes diverses après leur arrestation". Quant au site de la SNCF, il nous apprend, sans plus de précisions, qu’en tout, "10.000 cheminotes et cheminots sont morts au combat, sous les bombardements (en particulier anglo-américains, NDLR), fusillés ou en déportation" Le croisement de ces deux sources nous permet donc d’estimer le nombre des cheminots tués au combat ou sous les bombardements à environ 8.000. Dès lors, on voit mal comment les seules bombes allemandes auraient pu en tuer, comme l’a affirmé Portes, "plus de 7.500" (ce qui ne laisserait que 500 victimes pour les combats – en particulier ceux de mai-juin 1940 : entre 70.000 et 90.000 morts français – et pour les bombardements anglo-saxons – environ 60.000 morts français)…

Enfin, Pierre Semard, l’ancien secrétaire général des fédérations CGT et CGTU du rail (et membre du comité central du Parti communiste), a été arrêté sous la IIIe République finissante,  le 20 octobre 1939, - et condamné à trois ans de détention - pour infraction au décret-loi du 26 septembre précédent prononçant la dissolution des organisations communistes (en réaction à la signature du Pacte germano-soviétique). C’est donc en tant que membre d’un parti "allié" de fait de l’Allemagne nazie (jusqu’en juin 1941) qu’il se trouvait en prison (du fait des autorités républicaines françaises), et en tant qu’otage qu’il a été fusillé à Évreux, le 7 mars 1942 (comme vingt-cinq autres personnes le même jour), à la suite de deux séries d’attentats, et non en qualité de résistant.

Il y a quelques décennies, une blague mettait en scène un court dialogue entre un député et son jeune enfant :

  • Le père : À ton âge, j’aurais eu honte de mentir de la sorte.
  • Le fils : Et à quel âge as-tu cessé d’avoir honte ?

Manifestement, cela fait quelques années que Thomas Portes a fini d’avoir honte…

Pour vous procurer le dernier numéro de la revue Synthèse nationale, cliquez ici.

14:53 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 09 août 2025

À ne pas manquer : la dernière livraison de la Revue d'Histoire européenne

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Dans la toute dernière livraison de la Revue d'Histoire européenne (numéro 25 d’août et septembre 2025), un dossier sur la face cachée de la résistance avec un article de notre Ami Míchel Festivi sur le mensonge communiste des 75.000 fusillés. 

En vente chez votre marchand de journaux ou à la Librairie du collectionneur cliquez ici

18:24 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La Cathédrale de Cordoue, qui vient de subir un incendie, n’est plus une mosquée

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Michel Festivi 

Tous les journaux, successivement, comme des ânes bâtés, viennent répéter les uns après les autres, qu’un incendie s’est produit « dans la Cathédrale-mosquée » de Cordoue. On parle même le plus souvent de « mosquée-cathédrale », ce qui est une hérésie absolue. Un monument religieux, ne peut pas être à la fois une mosquée et une Cathédrale, c’est totalement antinomique, quoiqu’en pense nos instances religieuses décérébrées de l’après Vatican II.

Au contraire, employer ce terme de « mosquée-cathédrale », c’est faire le jeu des musulmans et des islamistes, qui revendiquent Cordoue, comme leur appartenant, comme ils revendiquent l’Alhambra de Grenade. Ne rentrons pas dans leur jeu. Les mots ont un sens et les islamistes savent parfaitement en user et en abuser.

Le nom officiel de ce bâtiment religieux et plus que symbolique, est la Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, or même l’Église dite catholique n’emploie plus ce terme, par syncrétisme des plus ridicules. Au départ, comme souvent, sur ce site fut construit un temple romain pour Janus, qui est devenu une Basilique chrétienne au IVe siècle, du temps de la monarchie wisigothique, bien avant l’arrivée des arabo-berbères en Ibérie. Il s’agissait de l’Église Sainte-Marie, devenue Basilique au IVe siècle.

En 786, alors que les sbires de Tariq avaient envahi l’Espagne en 711, commença la construction, au lieu et place de la Basilique, de la mosquée de Cordoue, par les Omeyyades. Lorsque les chrétiens de la Reconquête sous l’égide de Ferdinand III de Castille, reprirent définitivement Cordoue en 1236, plus de deux siècles avant Grenade, ils firent construire à partir des bâtiments de la moquée, une Cathédrale, puis érigèrent au début du XVIe siècle une chapelle majeure, qui se distinguait des autres chapelles plus anciennes, établies le long des quatre murs d’enceinte de l’édifice, lui donnant un caractère exceptionnel. Depuis cette date, c’est la Cathédrale du diocèse de Cordoue, n’en déplaisent à tous les tenants d’un prêchi-prêcha des plus abscons.

D’ailleurs, les musulmans, n’hésitèrent pas à expulser et à exproprier plus de la moitié des plus grandes Églises de Cordoue à leur arrivée. Ensuite, toutes les Églises intra-muros seront détruites. Cette mosquée, qui fut agrandie à trois reprises était immense, près de 23 000 km2, devant la plus grande mosquée du monde après celle de La Mecque.

Aujourd’hui et depuis plus de huit siècles, c’est une Cathédrale. Car les mots ont un sens, ce sont des armes au niveau des idées et du sens de l’histoire.

12:28 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Conseil constitutionnel contre la maîtrise de l'immigration

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Un communiqué de Pierre-Nicolas Nups 
Secrétaire général du Parti de la France
 
Le Conseil constitutionnel vient de démontrer, une fois de plus, qu’il est l’un des principaux remparts du système contre toute politique de maîtrise de l’immigration et visant à favoriser notre sécurité.
 
En censurant la loi dite « Philippine », qui visait à prolonger la durée maximale de rétention des étrangers dangereux jusqu’à 210 jours, cette institution a clairement choisi de protéger les délinquants étrangers plutôt que la sécurité des Français.
 
Sous la présidence de l’immigrationniste acharné Richard Ferrand – lui-même poursuivi pour prise illégale d’intérêt avant que les faits ne soient prescrits – le Conseil constitutionnel se comporte en véritable verrou idéologique.
 
Rappelons que son actuelle composition s’est faite avec l’aval de la présidente du Rassemblement National, bien peu remerciée ensuite.
 
Il compte, parmi ses membres, non pas des magistrats professionnels mais des politiciens recyclés et des repris de justice comme Alain Juppé, condamné pour prise illégale d’intérêts.
 
Ces profils sont à mille lieues de l’impartialité et de l’expertise juridique que nous sommes en droit d’attendre d’une telle institution.
 
Le Parti de la France réaffirme que cette situation n’a que trop duré.
 
Nous exigeons que la composition du Conseil constitutionnel soit limitée à de véritables juristes professionnels et confirmés, disposant d’une expérience reconnue dans l’application du droit. Par ailleurs, son avis ne devrait plus être contraignant mais uniquement consultatif, afin que la volonté du peuple, exprimée par ses représentants, ne soit plus bafouée par une poignée de notables politisés.
 
La sécurité des Français et la maîtrise de notre souveraineté migratoire ne doivent plus être entravées par des institutions dévoyées et composées de voleurs.

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12:28 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les malheurs de Sandrine Rousseau racontés par notre Ami Pierre Cassen

C’est une belle déclaration que les paysans bretons viennent de faire à Sandrine Rousseau ! Rien à voir avec les histoires d’homme déconstruit – même s’ils sont curieux de rencontrer ce specimen prochainement – mais l’annonce de son prochain achat de résidence secondaire à Dinéault, dans le Finistère, a mis le feu aux poudres ! Ils sont donc décidé d’organiser un barbecue géant devant sa prochaine maison, une résidence secondaire !

Lire : Atlantico cliquez ici et Ouest France cliquez là

Certes, ils votent bien, à Dinéault, en 2022, 62 % pour Macron, 38 % pour Marine. Mais il faut reconnaître qu’acheter une maison juste à côté de celle du président de la Coordination rurale du coin, Patrick Sastre-Coader, n’était peut-être pas la meilleure idée de Sandrine.

Lire : Les agriculteurs de Bretagne cliquez ici

On remarquera par ailleurs que les écolos sont contre la propriété privée, qui, paraît-il, générerait des comportements individualistes favorisant la voiture, au détriment des transports en commun, et qu’ils souhaiteraient que les Français vivent dans des surfaces plus petites, et collectivement. Mais eux s’exonèrent de ces exigences qu’ils portent contre le peuple…

Espérons qu’à ce barbecue, il ne s’est pas trouvé un disciple de l’agriculteur de l’Aude, qui avait crié, lors de la venue de Sandrine et de la Tondelière « Va faire la soupe salope ».

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