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vendredi, 21 novembre 2025

Propos du général Mandon : la provocation de trop

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Médias et macronistes feignent de ne pas comprendre la levée de boucliers dans l'opinion suite aux propos du très maniéré Général Mandon - par ailleurs ami personnel d'Emmanuel Macron. Selon lui, les Français doivent « accepter de perdre [leurs] enfants » en cas de conflit avec la Russie.

Or ce n'est pas par anti-patriotisme que les Français sont outrés par cette saillie délirante, c'est parce que la majorité de nos compatriotes, contrairement à une minorité de boomers fêlés, ne se sentent nullement menacés par la Russie, malgré les tensions provoquées par nos gouvernants depuis trois ans.

Que des militaires meurent au combat, cela fait partie des conditions de l'engagement, l'ultime sacrifice pour défendre la Patrie, personne ne le conteste. Mais que des Français aillent mourir en Ukraine pour des intérêts obscurs qui ne sont pas les nôtres, c'est non.

À l'inverse, si l'exécutif avait la même fibre guerrière contre les satrapes qui dirigent l'Algérie et cette 5e colonne que constitue la diaspora algérienne en France, nul doute qu'il recueillerait un fort assentiment populaire.

Nos dirigeants sont des fous dangereux, il faut dégager du pouvoir cette engeance qui nous mène à l'effondrement et au chaos.

10:28 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

SATIRE À VUE] Une journaliste de BFM voit une montée inquiétante de l’intégrisme catholique

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Avec son intervention, la journaliste Amélie Rosique fait sont entrée en bourse en tant que multinationale du déni.

Source Boulevard Voltaire cliquez ici

Sur le plateau de BFMTV, la journaliste Amélie Rosique alerte les téléspectateurs de la montée d'un intégrisme catholique. Dans les prisons françaises, il y aurait une flambée de cet extrémisme religieux. La pauvre femme est terrorisée.

BFM nous offre une pépite. La séquence doit être considérée comme un placement. Les petits porteurs se l'arrachent, les téléspectateurs la congèlent. Les générations futures dégusteront sans modération cette inversion de la réalité qui affectait leurs ancêtres. Avec son intervention, la journaliste Amélie Rosique fait sont entrée en bourse en tant que multinationale du déni. Dès les premières secondes, le cours du réel s'effondre. Mission accomplie.

Les fous de Jésus

Pour parvenir à ciseler ce diamant, l'orfèvre de BFM tremble de tout son être : « Moi, ce qui m'inquiète, c'est la montée des intégrismes en général, on le voit aux Etats-Unis, c'est l'intégrisme catholique » Le bijou prend forme. Il prend tout son éclat avec la suite du constat : « On le voit aussi dans les prisons françaises... » A vrai dire, nous pressentions la catastrophe : « Il y a eu un rapport tout récemment de la montée dans les prisons françaises de détenus qui se réclament de ce mouvement extrémiste là. » Google et chat GPT réunis n'ont pas trouvé trace de ce rapport. Peu importe. La voyante de BFM TV a vu des attentats commis par des fous de Jésus. Il est temps de ranger ce joyau dans son écrin. Jamais telle pureté du déni n'avait été atteinte. 3.000 carats. C'est le « Youkounkoun » que Bourvil transportait dans sa limousine. « Je crois qu'il y a une recherche de sens et de terreur, qui, moi, me terrorise » conclut Amélie Rosique.

Les services de sécurité de BFM raccompagnèrent la journaliste jusqu'à son domicile. Passant devant une église, il vérifièrent qu'aucune hostie explosive n'avait été dissimulée aux alentours. Les chants grégoriens qui sortaient des fenêtres de la prison de la Santé finirent de glacer la jeune femme. Vivant de repas chauds portés par la rédaction, Amélie Rosique ne sort plus que pour venir alerter les téléspectateurs du danger catholique qui menace la France. Sa recherche d'exemples concrets monopolise son quotidien. Les coupures de journaux de ces 30 dernières années sont disséquées, les 20 heures de Claire Chazal revisionnés au ralenti. Le journalisme hallucinatoire est une quête de tous les instants. Un atome de preuve, une particule de fait tangible et c'est la gloire. Réception en grandes pompes à LFI et tapis rouge à l'Elysée. Remplacer le mot islamisme par catholicisme... Seuls les héros parviennent à cet exploit !

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Franco : le « camp du bien » ne s’embarrasse ni de la vérité historique ni de la décence

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Quelques jours après la messe à Verdun pour Pétain, une nouvelle controverse éclate : une cérémonie en hommage à Franco. Organisée le 29 novembre par le Cercle Franco-Hispanique, elle se tiendra à la chapelle Notre-Dame de Consolation (VIIIe arrondissement de Paris). L’association appelle au recueillement pour le cinquantième anniversaire de la mort du dictateur espagnol et de l’assassinat en 1936 de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange, mouvement fasciste opposé aux républicains durant la guerre civile espagnole. De quoi faire enrager les militants de gauche, à commencer par Ian Brossat, membre du Parti communiste français, qui réclame l’interdiction de cette messe (NDLR SN : le Cercle franco-hispannique vient de reporter cet événement cliquez ici).

À cette occasion, nous republions un texte déjà diffusé sur Polémia à propos de Franco, qui relate notamment la visite du Général De Gaulle au caudillo en 1970. De quoi rappeler aux communistes qui osent pérorer sur le bilan de Franco que l’histoire est éminemment complexe. Sur ce sujet, nous vous renvoyons également vers deux autres textes : Répression sous Franco : les faussaires historiques de gauche démasqués et Une figure socialiste explique son opposition à l’exhumation de Franco.

Polémia

Par Sylvain Pérignon,

contributeur du Cercle Aristote cliquez ici

Lorsque De Gaulle quitta le pouvoir en 1969 il rendit visite deux chefs d’Etat : l’irlandais Eamon de Valera, l’espagnol Francisco Franco. Deux hommes qui étaient parvenus au pouvoir à l’issue d’une guerre civile. Et qui avaient su faire la paix et entreprendre la réconciliation.

40 ans plus tard le gouvernement mondialiste espagnol veut déterrer la dépouille du Général Franco et certains en France demandent que lui soit retiré à titre posthume la légion d’honneur. Contributeur du blog du Cercle Aristote, juriste et essayiste Sylvain Pérignon fait le point. Et dénonce les délires mémoriels du « camp du bien ».

Polemia

L’indécence du camp du Bien

Les guerres mémorielles menées par le camp du Bien ne s’embarrassent plus ni de la vérité historique, ni de l’honnêteté intellectuelle, ni de la décence commune.

En témoignent les récents épisodes de l’inlassable combat pour imposer une vision de plus en plus caricaturale de l’histoire espagnole, non seulement de la guerre civile mais aussi de ce qu’il est convenu d’appeler la transition démocratique, après la mort de Franco en 1975.

On sait que Franco avait été nommé officier de la Légion d’honneur par décret du 22 février 1928, puis commandeur par décret du 26 octobre 1930, au vu de son action décisive lors du débarquement d’Al Hoceima, opération combinée franco-espagnole qui mit fin en septembre 1925 à la guerre du Rif, et qui lui valut d’être promu le plus jeune général d’Europe.

Il s’est trouvé un militant, fils d’un républicain espagnol, pour demander au grand chancelier de la Légion d’honneur de proposer au président de la République de retirer à Franco la distinction de la Légion d’honneur, et pour ensuite demander au juge administratif de prononcer l’annulation de la décision de refus du grand Chancelier. Par jugement du 16 février 2018, le tribunal administratif de Paris a rappelé que l’article R.135-2 du code de la Légion d’honneur rend possible de retirer à un étranger cette distinction « si celui-ci a commis des actes ou eu un comportement susceptibles d’être déclarés contraires à l’honneur ou de nature à nuire aux intérêts de la France à l’étranger ou aux causes qu’elle soutient dans le monde ». Mais, sans qu’il soit besoin de statuer sur l’application de cet article, le tribunal a rappelé qu’en tout état de cause un retrait post-mortem de la décoration ne saurait être prononcé en l’absence de dispositions expresses le prévoyant. Il est en effet difficile à un mort de présenter sa défense et de faire ainsi respecter le principe du contradictoire…

Le général De Gaulle, soutien de Franco ?

Toutes les tentatives de diabolisation absolue de Franco, pour le réduire à n’être qu’une sorte de Hitler ibérique, se heurtaient à un obstacle gênant : la visite que De Gaulle rendit au Caudillo le 8 juin 1970 et la lettre qu’il adressa ensuite à ce dernier, remerciant de son accueil « l’homme qui assume, au plan le plus illustre, l’unité, le progrès et la grandeur de l’Espagne ». On devine les réactions à cette démarche et à ces mots. Il fallait venger l’affront. Claude Sérillon s’y est récemment attelé dans un court roman intitulé Un déjeuner à Madrid, publié aux éditions du Cherche midi.

Après un prologue relatif au voyage espagnol de De Gaulle, l’auteur invente de toutes pièces un dialogue entre les deux hommes, sur lequel rien n’avait jamais filtré. Mais cette liberté du romancier cache mal un véritable pamphlet qui reprend sans nuances toute la légende noire du franquisme, et se termine par une violente attaque contre De Gaulle : « Le héros était donc faillible. Il n’a pas tenu la distance… De Gaulle a flanché ». Il n’est pas venu à l’idée de Claude Sérillon que De Gaulle, au soir de sa vie, avait pu jeter un regard d’homme d’Etat sur le bilan du franquisme et estimer que celui-ci était globalement positif.

Déterrer un mort au nom de la concorde nationale ?

Mais tout ceci n’est que broutille. Le nouveau premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, apparatchik socialiste arrivé au pouvoir par effraction et ne disposant pas d’une incontestable légitimité, a proclamé d’emblée sa volonté de retirer sans délai la dépouille de Franco du mausolée où il repose, et de faire de « El valle de los caidos *» un mémorial des victimes du fascisme. L’église espagnole, responsable de la Basilique Sainte-Croix où est inhumé Franco, a fait courageusement savoir qu’elle s’en lavait les mains.

La gauche espagnole ne saurait trop conseiller à Pedro Sanchez de ne pas jouer petit bras et de faire incinérer les restes de Franco, les cendres étant dispersées en mer, au-delà des eaux territoriales, afin de ne pas souiller le sol espagnol !

Cette démarche exemplaire, déterrer un mort pour assurer la concorde nationale, ne devrait pas rester sans inspirer d’autres démarches. Que fait le cercueil de Napoléon, tyran et esclavagiste, sous le dôme de l’hôtel des Invalides ? L’en expulser est le rêve du groupuscule qui s’intitule sobrement « Conseil représentatif des associations noires de France » (CRAN). On pourrait penser également aux tombeaux des rois de France, mais l’exhumation a déjà eu lieu en octobre 1793, lors de manifestations populaires particulièrement festives.

Pedro Sanchez prévoit également le même sort à la dépouille voisine de celle de Franco, celle de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole **. Apparemment, l’avoir fusillé le 20 novembre 1936 ne suffit pas à la gauche espagnole pour solder les comptes.

Nous sommes entrés dans une phase de régression intellectuelle

On imagine aisément ce que sera le « mémorial des victimes du fascisme » où l’on emmènera les écoliers et collégiens apprendre ce qui sera devenu l’histoire officielle de la guerre civile. Franco sera présenté comme un tyran génocidaire, et nul doute que Paul Preston constituera la seule source autorisée en la matière. On mesure l’objectivité de cet « historien » lorsque l’on sait que son œuvre majeure, récemment traduite en Français sous le titre Une guerre d’extermination, s’intitulait, dans sa version originale anglaise The Spanish Holocaust. Inquisition and extermination in Twentieth-Century Spain (HarperCollins, 2012). L’indécence du titre éclaire toute la démarche.

Mais à quoi bon argumenter, rappeler que l’histoire écrite par les vaincus ne vaut pas mieux que celle écrite par les vainqueurs, évoquer plusieurs décennies de travaux d’historiens soucieux d’impartialité et de rigueur, dont Stanley Payne a donné une synthèse magistrale (***). Nous sommes maintenant dans une phase de régression, qui ne connaît plus que l’exorcisme, l’instrumentalisation et la manipulation.

Cette phase de régression avait été puissamment encouragée par le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero, qui fit voter en 2007 une « loi sur la mémoire historique » qui, sous couvert de motifs honorables, visait avant tout à discréditer la transition démocratique des années 70, et notamment la loi d’amnistie du 15 octobre 1977. Cette loi de pardon réciproque, adoptée par la quasi-totalité de la classe politique, et qui n’avait pas été remise en cause par les gouvernements socialistes de Felipe Gonzales****, actait le partage des responsabilités s’agissant de la guerre civile et de ses horreurs. Mais elle visait profondément à exclure du champ politique toute instrumentalisation du souvenir et des séquelles de la guerre civile au profit de jeux politiciens. C’est ce qui a été insupportable à la génération des actuels socialistes espagnols, qui veut déterrer la hache de guerre civile, au nom bien évidemment de la réconciliation nationale.

* Sur la construction de cet imposant complexe monumental, de 1940 à 1959, la thèse de doctorat du professeur Alberto Barcena Perez, Los presos del Valle de los Caidos, (Madrid, San Roman, 2015), fait définitivement justice des outrances polémiques décrivant un enfer du travail forcé pour les prisonniers républicains qui y ont contribué. Ces derniers, volontaires pour ce chantier, bénéficiaient du même traitement que les autres travailleurs, et voyaient leur peine réduite dans des proportions particulièrement avantageuses.

** [Précision de Javier Portella à la lecture de cet article] : Ce serait fort logique, mais ils en ont déjà assez avec la dépouille de Franco. Pedro Sánchez a en effet déclaré qu’il n’allait pas enlever celle de José Antonio, pour la bonne raison qu’il est, lui, une « victime de la guerre ». Il a seulement menacé de la déplacer hors du grand-autel où elle se trouve à présent. Or, ils n’ont pas les moyens juridiques de le faire, l’agencement intérieur de la Basilique étant évidemment du ressort des seuls moines bénédictins du monastère, lesquels s’y opposent. C’est là, d’ailleurs, une des raisons qui rendent compliquée pour le gouvernement l’exhumation de Franco lui-même.

*** Stanley Payne, La guerre d’Espagne, l’histoire face à la confusion mémorielle, préfacé par Arnaud Imatz, Les éditions du Cerf, 2010, paru en Espagne en 2006 sous le titre original 40 preguntas fundamentales sobre la guerra civil.

**** Felipe González, alors Président du gouvernement espagnol, déclarait en 1985 : « Il faut assumer son histoire… Je suis personnellement capable d’affronter l’Histoire de l’Espagne… Franco… est là… Jamais je n’aurais l’idée de renverser une statue de Franco. Jamais ! Je pense que c’est stupide d’aller faire tomber les statues de Franco… Franco fait désormais partie de l’Histoire d’Espagne. Nous ne pouvons pas effacer l’Histoire… J’ai toujours pensé que si quelqu’un croyait que c’était méritoire de renverser Franco de son cheval, il devait le faire de son vivant » (Juan Luis Cebrian, “Entretien avec Felipe González”, El País, Madrid, 17 novembre 1985) . Il a par la suite nettement manifesté son hostilité à la « Loi sur la mémoire historique », y voyant à juste titre une remise en cause de la transition démocratique dont il avait été l’un des acteurs.

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Sur le général Franco : cliquez ici

Sur José Antonio : cliquez là

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AU MOMENT OÙ LES VA-T-EN-GUERRES MACRONISTES S'ÉGOSILLENT, IL EST TEMPS D'ÉCOUTER À NOUVEAU CE QUE NOUS ENSEIGNAIT JEAN-MARIE LE PEN

C'était le dimanche 13 octobre 2019, à Rungis (94), au Rendez-vous Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale cliquez ici.

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À propos de Jean-Marie Le Pen cliquez ici

00:25 Publié dans Jean-Marie Le Pen | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 20 novembre 2025

Nouvelle ignominie d’Élisabeth Borne : le RN serait l’héritier de Pétain !

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Michel Festivi
 
La gauche vent debout contre Bardella, qui a l’a accusée d’avoir voté les pouvoir spéciaux au maréchal Pétain. Ils disent que c’est pas vrai et que le RN et Pétain, c’est pareil ! Ils font même le coup de l’antisémitisme à Bardella, parce qu’il a allumé Borne, et que le grand-père de Borne a été déporté. Tout est bon ! Notre ami Michel Festivi nous signale un article sur le cas Borne et l’histoire, paru en 2023 sur Euro-Libertés. Ce texte n’a pas pris une ride. 

Élisabeth Borne vient de nouveau de se distinguer dans l’abject et la soumission au politiquement correct. De plus, comme son collègue Darmanin et son président Macron, elle ne connaît pas l’Histoire, où feint de ne pas la connaître, ce qui est en réalité encore plus grave.

Elle a en effet déclaré que le RN était un parti « héritier de Pétain ». Une fois de plus, nos dirigeants de la macronie s’illustrent par leur nullité intellectuelle crasse et leur volonté de nuire en faisant le lit et le jeu de l’extrême gauche toujours plus violente. À juste titre, Marine le Pen et Jordan Bardella ont dénoncé « des propos mensongers et injurieux », où « des propos infâmes et indignes ».

Une première raison d’évidence, le Front National fut créé en 1972 et le RN il y a seulement quelques années. Les actuels députés RN n’étaient pour la plupart pas nés 20 ou 30 ans après la Deuxième Guerre mondiale, en tout cas ils sont tous nés largement après 1945.

De plus, ces lancers de venin sont historiquement totalement infondés. Faut-il sempiternellement rappeler que c’est la Chambre qui fit le Front populaire et les gros bataillons des radicaux-socialistes du Sénat qui votèrent massivement les pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940, et ce grâce à l’intervention décisive d’un socialiste pacifiste, socialiste de la première heure et de toujours, Pierre Laval (cf. l’excellente biographie de Pierre Laval par Fred Kupferman rééditée par Tallandier en 2006).

Que les deux piliers de la collaboration avec les nazis tout au long de l’occupation de la France étaient l’un socialiste, ancien membre de la SFIO, Marcel Déat, et l’autre un ancien chef du parti communiste français, ancien membre de l’internationale communiste, Jacques Doriot. Que de très nombreux socialistes et communistes se retrouvèrent dans la collaboration avec Hitler. Maurice Thorez n’hésitant pas en pleine guerre, en octobre 1939 à déserter pour rejoindre l’URSS.

Faudra-t-il systématiquement indiquer que le premier gouvernement Pétain de juin 1940 n’était composé quasiment que d’hommes de gauche, comme Camille Chautemps, Adrien Marquet, Ludovic Frossard, Albert Chichery, Charles Pomaret, et que Léon Blum avait donné son accord pour qu’Albert Rivière et André Février, deux socialistes, restent au gouvernement Pétain.

Qu’Édouard Herriot, président de la Chambre des députés, et Jules Jeanneney, président du Sénat, grands Manitous des gauches, ont tenu des propos dithyrambiques et laudateurs sur Philippe Pétain, encourageant par leurs paroles pleines de louanges et à la limite de l’obséquiosité à faire encore plus pour que les parlementaires votent en faveur du futur chef de l’État. Par leurs discours et leurs manœuvres, ils ont même empêché des voix dissidentes de se faire entendre.

Quant aux députés communistes, comme ils avaient pris fait et cause pour le pacte Hitler-Staline dès le 23 août 1939, et qu’ils dénonçaient « les capitalistes de la City » louant la fraternisation franco-allemande, sans un mot contre les nazis, le gouvernement de gauche d’Édouard Daladier les avait déchus de leur mandat avec l’assentiment de tous les élus y compris ceux de la SFIO.

Que François Billoux, ancien député communiste, écrira une lettre d’une courtoisie extrême à Philippe Pétain, le 19 décembre 1940, pour au nom de 27 de ses collègues, demander leur libération, car expliquait-il, ils avaient toujours été contre la guerre avec l’Allemagne, mettant notamment en exergue le pacte Hitler-Staline.

Il faut dire que les anciens députés communistes ne vont pas hésiter non plus à entreprendre des démarches auprès de Philippe Pétain et du président de la Cour de Justice de Riom pour pouvoir témoigner à charge contre Daladier et Léon Blum.

Deux historiens ont retrouvé dans les archives de la ville de Paris, des carnets manuscrits ayant été saisis sur Denise Ginollin, membre du Parti Communiste. Ces notes listaient les arguments des communistes français à utiliser vis-à-vis des nazis pour parvenir à la reparution légale de l’Humanité.

Parmi ces arguments il était mis en exergue le fait que le PCF avait toujours « combattu le juif Mandel » terme antisémite qui revenait à de nombreuses reprises : « Nous sommes contre le juif Mandel ». Il faut dire que Georges Mandel qui fut le dernier ministre de l’Intérieur de Paul Reynaud, avait été un adversaire redoutable des communistes (cf. Juin 1940, la négociation secrète, les communistes français et les autorités allemandes, de JP Besse et C. Pennetier, Éditions Atelier, 2006).

Feu le député-maire Alain Griotteray, résistant de la première heure au réseau Orion, avait écrit en 1985, un livre remarquable, 1940 la droite était au rendez-vous. Qui furent les premiers résistants ? paru chez Robert Laffont, où il passe en revue vingt-trois très grands résistants de la première heure, de juillet-août 1940, et c’étaient tous des hommes de droite ou d’extrême droite, comme Honoré d’Estienne d’Orves, martyr de la Résistance, Henri d’Astier de la Vigerie, le futur général Loustauneau-Lacau, le Colonel Rémy soit Gilbert Renault, militant de l’Action française, il fit le coup de main le 6 février 1934, il rejoindra Londres en juin 1940 avec l’un de ses frères sur un chalutier parti de Lorient. En 1940, il fondera le réseau La Confrérie Notre Dame. On pourrait encore citer Marie-Madeleine Fourcade, Pierre de Bénouville, Jacques Renouvin d’Action Française, Maurice Duclos ancien cagoulard, Alfred Tourny, ancien Croix de feu, etc. (cf. le documentaire diffusé le 3 décembre 2017 sur la 5 intitulé : 1939-1945 – Quand l’extrême droite résistait, de Florent Leone).

Non, décidément, il faut que nos dirigeants politiques cessent de falsifier l’Histoire, car comme l’avait dit Jacques Soustelle, qui fut l’un des premiers à rejoindre le général de Gaulle : « Quand un peuple perd la mémoire, il perd son être même ». Nos dirigeants devraient avoir le devoir chevillé au corps de réconcilier les Français et d’arrêter d’énoncer des sornettes, c’est inqualifiable, intolérable et totalement injuste.

Source Riposte laïque cliquez ici

23:35 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 29 novembre : ne réunion d'Eric Mauvoisin-Delavaud au Perrier (85)

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À l'attention de nos amis qui ont commandé le livre d'Éric Mauvoisin-Delavaud, Haut les coeurs :

La parution de celui-ci, initialement prévue fin octobre, a dû être retardée de quelques semaines. Rassurez-vous, il est actuellement en cours d'impression. Vous n'allez donc pas tarder à le recevoir. Nous sommes désolés pour ce léger retard et vous prions de bien vouloir nous en excuser. Nous vous remercions pour votre compréhension. 

S N

23:14 Publié dans Municipales 2026 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Education, Immigration, Religion, Sociétal Islamisation de la jeunesse : une fracture française qui se creuse

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Arthur Keraudren, Breizh Info cliquez ici

Les données publiées par Le Figaro à partir d’une étude Ifop dressent le portrait d’une mutation profonde au sein de la jeunesse musulmane en France. François Kraus, directeur du pôle politique de l’Ifop, résume le phénomène : « Cette enquête dessine très nettement le portrait d’une population musulmane traversée par un processus de réislamisation, structurée autour de normes religieuses rigoristes et tentée de plus en plus par un projet politique islamiste. »

Les chiffres confirment un basculement net depuis 1989. La fréquentation de la mosquée chez les moins de 25 ans passe de 7 % à 40 %. Le respect strict du ramadan bondit de 51 % à 83 %, tandis que le port du voile grimpe de 16 % à 45 % chez les filles de cette tranche d’âge. Parallèlement, 42 % des jeunes musulmans éprouvent « de la sympathie pour l’islamisme », et selon le JDD, 59 % des 15-24 ans souhaitent l’application de la charia dans les pays non musulmans. L’étude note aussi l’évolution des comportements : 47 % des moins de 25 ans refuseraient de faire la bise à une personne de l’autre sexe.

Une adhésion croissante aux mouvances islamistes

L’étude observe une montée rapide des sympathies envers diverses mouvances islamistes. Les Frères musulmans recueillent un quart de soutien chez l’ensemble des musulmans et un tiers chez les moins de 25 ans. Viennent ensuite le salafisme (9 %), le wahhabisme (8 %), le tabligh (8 %), le takfir (8 %) et le djihadisme (3 %).

Au total, souligne le Figaro, 38 % des musulmans partagent « tout ou partie des positions islamistes en France », contre 19 % en 1998. Cette progression s’accompagne d’un rapport fragilisé aux lois nationales : 57 % des 15-24 ans considèrent les lois françaises « moins importantes » que la charia.

L’Ifop juge cette évolution « préoccupante », une dynamique « loin des discours convenus sur une sécularisation » et qui « dépasse même les estimations les plus pessimistes ».

Une contestation du diagnostic… mais une tendance jugée alarmante

Le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Chems-eddine Hafiz, conteste l’interprétation de l’étude. Dans un billet, il affirme : « La radicalisation des musulmans ? Souvent, [ce] n’est que la réplique tardive d’une humiliation durable. » Il dénonce aussi une mauvaise lecture des données : « L’erreur ici n’est pas de calcul : elle est de regard. »

Mais pour l’Ifop, les tendances sont claires : les jeunes musulmans apparaissent « systématiquement plus rigoristes et plus radicaux que leurs aînés » sur presque tous les indicateurs. L’institut conclut que « rien ne semble enrayer ce processus » et que ce mouvement « pose avec une acuité nouvelle la question de l’adhésion aux valeurs républicaines », porté par « une jeunesse de plus en plus désireuse de marquer son identité musulmane face à une société française perçue comme hostile ».

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20 novembre : José Antonio Primo de Rivera et Francisco Franco

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Sur José Antonio cliquez ici

Sur le général Franco cliquez là

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mercredi, 19 novembre 2025

Sachez-le, Leroy-Merlin aime votre argent, mais déteste vos idées...

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Face au succès grandissant du média alternatif "Frontières", la gauche et l'extrême gauche se retrouvent désarçonnées. Faute d'arguments, elles essayent de faire taire "Frontières" en tentant de le priver de ses ressources publicitaires. C'est nul et pitoyable, mais lorsqu'on n'a plus rien à dire, on devient souvent mesquin. Le pire, c'est que des entreprises comme Leroy-Merlin sont assez pleutres pour tomber dans la piteuse combine...

Nationalistes, patriotes, identitaires, vous qui défendez la France, sachez-le : Leroy-Merlin aime votre argent mais déteste vos idées... Alors, soyons conséquents, cessons d'enrichir Leroy-Merlin, boycottons les magasins Leroy-Merlin.

En attendant, Synthèse nationale tient, comme ce fut le cas en juillet dernier alors qu'il était agressé par des miliciens antifas dans son village breton cliquez ici, à exprimer toute sa solidarité à Érik Tegnér et à la rédaction de "Frontières". Tenez bon les Amis, ils ne sont que les derniers d'un système vermoulu qui s'effondre, nous sommes les premiers de demain...

Roland Hélie

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La parole est à Erik Tegnér

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Leroy-Merlin : Sarah Knafo apporte son soutien à Frontières

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11:57 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pierre Cassen commente le "débat" Raphaël Glucksmann / Eric Zemmour

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Mardi soir, sur LCI : le débat, Eric Zemmour face à Raphaël Glucksmann

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Comme par hasard, cette vidéo a été retirée par TF1. Il est sans doute, à leurs yeux et compte tenu de la débacle de Glucksmann, préférable de limiter son impact.

01:17 Publié dans Eric Zemmour | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 18 novembre 2025

Répression, remigration, autorité : les seuls remèdes contre le narcotrafic

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Nos élites, comme à leur habitude, feignent la surprise devant la violence que génère le narcotrafic en France. Mais comment s’étonner de ce chaos après des décennies de laxisme judiciaire, politique et migratoire ? On a fermé les yeux, on a minimisé, on a relativisé, au nom d’un prétendu « humanisme » qui n’est en réalité qu’un abandon des Français et de leur sécurité. Les trafiquants, eux, n’ont jamais été dupes : ils ont compris que la France était devenue une terre de permissivité.

Il est temps de cesser de jouer les innocents. Si l’on veut véritablement lutter contre le trafic de drogue et ses corollaires – la violence, la corruption, la destruction des quartiers – il faut rétablir la peine de mort pour les grands trafiquants. Ce n’est pas une provocation, c’est une nécessité. La peur du châtiment est le seul langage que comprennent ces criminels. Et il faut une répression impitoyable, sans état d’âme, sans procès interminables.

Il faut s’inspirer des méthodes de Donald Trump qui n’a pas hésité à durcir la répression aux États-Unis, ou de la police militaire au Brésil qui agit sans faiblesse face aux cartels. Et surtout, il faut entreprendre une remigration massive des extra-européens qui alimentent ce marché de la drogue. C’est du simple bon sens. C’est une question de volonté politique. Et cette volonté, nos gouvernants ne l'ont jamais eue, préférant la lâcheté du compromis et la soumission à l’idéologie du multiculturalisme. Il est temps de dire stop.

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Les voilà fort marri, Maréchal !

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La chronique de Philippe Randa

L’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP) ayant voulu honorer la mémoire du « vainqueur de Verdun », et non en l’occurence celle du Chef de l’État français qu’il deviendra deux décennies et demie plus tard, le maire de cette petite ville de la Meuse n’a rien trouvé de plus indispensable à faire… que de l’interdire !

Mal lui en pris, le juge des référés du tribunal administratif ayant pour sa part estimé qu’il n’y avait guère de risques de troubles à l’ordre public pour la commune, a aussitôt suspendu l’exécution de son arrêté.

Et la messe fut dite.

Certes, seule une quinzaine d’adhérents de l’association purent y assiter, bien d’autres qui auraient voulu en être furent étonnemment tenus à l’écart, de même qu’une poignée de manifestants venus vomir leur haine de l’événement.

Face à autant de bêtise, autant municipale que politique, on ne peut d’abord que s’étonner qu’une messe puisse encore, de nos jours, en ce premier quart de XXIe siècle affoler, indigner, voire terroriser tant de monde qu’on ait voulu l’interdire. Qui l’aurait crû ? Et pourtant !

On ne peut ensuite que constater, une fois de plus, que vouloir interdire un événement, de quelque nature que ce soit, en excipant de raisons idéologiques, lui donne quasi-systématiquement un retentissement des plus démesuré : l’ADMP n’avait sans doute jamais imaginé, même dans ses rêves les plus fous, provoquer un tel « buzz », comme on dit aujourd’hui.

Enfin, d’espiègles internautes n’ont pas manqué l’occasion de diffuser sur les réseaux sociaux la réaction de 4 cardinaux français à la mort du Maréchal Pétain en 1951, à propos, notamment, des messes qui seraient dites à sa mémoire en distinguant l’homme de ses fonctions : « Nous désirons que ces messes, loin de donner lieu à des manifestations politiques, gardent partout la dignité qui convient à des cérémonies religieuses et le recueillement qu’exige la prière pour les défunts. »

Ces cardinaux, non des moindres, étaient Achille, card. Liénart, évêque de Lille ; Pierre-Marie, card. Gerlier, évêque de Lyon ; Jules-Géraud, card. Saliège, évêque de Toulouse ; Clément, card. Roques, évêque de Rennes.

Quant aux messes à la mémoire de Philippe Pétain, elles furent innombrables après sa mort… et n’avaient guère, jusqu’alors, suscitées d’indignations ; j’avais notamment eu l’occasion de le rappeler dans les colonnes de la revue Liv’arbitres consacré à l’académicien Pierre Benoit (numéro de novembre 2019)…

J’y écrivais que celui-ci « n’ayant profité d’aucunes faveurs du régime de Vichy » rappelait en 1957 dans un entretien à la Radio-diffusion française avec Paul Guimard (puis publié dans le livre De Kœnigsmark à Montsalvat aux éditions Albin Michel en 1958) qu’il regrettait avec quelque dépit son « manque de curiosité » pour les splendeurs de la capitale française, expliquant qu’« il est affreux de penser que je ne suis revenu que trois fois à Notre-Dame, les deux premières pour les obsèques de mes confrères, le cardinal Baudrillart et Paul Claudel, en service commandé si j’ose dire ; et la troisième pour la messe à la mémoire au maréchal Pétain… »

6 ans après la mort de Philippe Pétain, on pouvait donc encore tenir de tels propos… et les faire publier !

J’écrivais que cette confession vaudrait aujourd’hui à l’intéressé, autant qu’à son « complice » intervieweur, les foudres immédiates des ligues de vertu et sans doute un inévitable communiqué de contrition de la Radio… Quant à la publication ultérieure de ses lignes chez un éditeur ayant pignon sur rue (Albin Michel), n’y pensons même pas !

74 ans plus tard, autre temps, autre mœurs… mais la messe aura tout de même été dite !

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Chili (suite) : victoire de la droite aux législatives !

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Michel Festivi 

Alors que le représentant de la droite de conviction, José Antonio Kast, est bien placé pour remporter la présidentielle, lors du second tour qui aura lieu le 14 décembre prochain, la droite a remporté les élections législatives qui avaient lieu en même temps que le premier tour de la présidentielle.

Les résultats sont sans appel. La droite chilienne remporte 76 des 155 sièges de la Chambre des députés, contre 64 pour la gauche, et 25 sièges contre 23 au Sénat. Ce résultat ne pourra que conforter le futur président de la république. José Antonio Kast, 59 ans, donné vainqueur compte tenu des reports des voix, a un programme qui prévoit des expulsions massives de migrants, la construction de prisons de haute sécurité, car a-t-il lancé « personne n’est en sécurité au Chili ». Il entend construire un mur à la frontière avec la Bolivie, et lutter contre les gangs vénézuéliens et péruviens.

L’adversaire de José Antonio Kast est une communiste de 51 ans, qui tente de masquer sa doctrine chaviste, derrière un conglomérat de gauche et du centre. Comme l’a déclaré un électeur chilien : « l’expérience du parti communiste dans d’autres pays a été désastreuse ». Effectivement, le Chili a été sauvé de cette idéologie mortifère par Augusto Pinochet en 1973. On peut considérer qu’il a ainsi évité à son pays d’être un autre Nicaragua, un autre Vénézuéla, un autre Cuba. En tout cas le score de cette communiste, moins de 30% des voix, est le plus faible enregistré depuis 1990 pour les gauches à une présidentielle.

Car sous Allende entre 1970 à 1973, le pays a failli basculer à l’égal d’une « démocratie populaire », à la mode roumaine ou bulgare de l’époque du grand frère soviétique. Je pense que beaucoup de chiliens s’en souviennent. Il faut voir comment la presse tente désespérément de sauver la candidate Jara, en faisant croire qu’elle serait une communiste « modérée », ou une communiste « issue de l’aile sociale-démocrate parti communiste », comme j’ai pu le lire ! En matière d’inepties, ils osent tout. En réalité, comme l’a déclaré Juan Lehuedé Donoso, analyste politique et ingénieur commercial chilien « le gouvernement de Gabriel Boric a été une véritable catastrophe pour le Chili ». Gabriel Boric, le président sortant de gauche, a échoué tant en matière politique et institutionnelle, qu’en matière sécuritaire et immigrationniste, qu’économique. Cf Breizh info du 18/11/2025. 

Cette même presse rejoue à se faire peur, ou à faire peur, en invoquant le retour du pinochisme, ni plus ni moins.  Cela veut dire que José Antonio Kast ne sera pas de cette droite invertébrée, mais bien d’une droite fière de ses principes et de ses traditions. C’est de bon augure pour le Chili et pour toute l’Amérique Latine.

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Paris : annulation de la messe prévue le 29 novembre en mémoire du général Franco et de José Antonio Primo de Rivera

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Un communiqué du Cercle Franco-Hispanique :

La répression ne cesse de s’intensifier. Comme dans les pires années de violence en Espagne, la catholicité est attaquée de toute part.

En raison des pressions médiatiques exercées sur les lieux de culte, le Cercle Franco-Hispanique se voit obligé d’annuler la messe demandée cliquez ici pour le repos de l’âme du Chef de la Phalange, Jose Antonio Primo de Rivera, et du Général Francisco Franco, chef de l’État espagnol pendant une quarantaine d’années qui fit le bonheur de son peuple.

La haine ne vaincra pas ! Viva Cristo Rey ¡

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Lionel Baland invité de Omerta

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Le site de Lionel Baland cliquez ici

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La dictature de la pensée s’impose en Espagne socialo-communiste, par la faute notamment, des tenants de l’opposition molle du Parti populaire : Le cas Juan Carlos 1er.

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Michel Festivi 

L’histoire de la guerre civile et celle du franquisme sont totalement prises en main en Espagne, par la volonté des gouvernements socialo-communistes, d’interdire toute possibilité de vanter les mérites de Francisco Franco, où de dire et d’écrire que sous Franco, l’Espagne était devenue la 9e puissance industrielle et économique du monde (1). Cela a commencé sous José Luis Zapatero et s’est continué sous Pedro Sanchez, deux socialistes des plus sectaires.

Glorifier le soulèvement national du 18 juillet 1936, peut valoir une amende, pouvant aller jusqu’à 150.000 euros. Les gauches espagnoles, des communistes aux indépendantistes et aux socialistes, ont réussi à imposer un dictat de plomb. La droite traditionnelle, représentée par le parti populaire n’a jamais voulu et ne veut toujours pas imposer et se battre pour une vision opposée, car complètement soumise au politiquement et historiquement correct. Seul des grands partis représentés aux Cortès, Vox, tente de faire entendre une voix dissidente, et repousse régulièrement les oukases des gauches, mais il fait l’objet d’un double tir de barrage, celui des socialistes et des indépendantistes d’une part, celui du parti populaire d’autre part, qui n’hésite pas alors, à s’allier avec la gauche. De nombreuses organisations patriotes et identitaires essaient aussi de surmonter ce carcan de plomb, mais divisées et accusées en permanence de faire ressurgir « le fascisme », elles peinent à franchir la marée propagandiste, qui tient la quasi-totalité des grands médias et l’université, le système scolaire.

Juan Carlos 1er vient de publier ses mémoires. Or, il a écrit qu’il respectait beaucoup Franco, qu’il appréciait son intelligence, son sens politique, et qu’il n’avait jamais permis à quiconque « de le critiquer en sa présence ». Ces simples mots, ces simples considérations, ont fait monter au créneau une organisation totalement inféodée au pouvoir, l’Association de récupération de la mémoire historique (ARMH), qui vient, suite à cela, exiger du gouvernement qu’il condamne le Roi émérite à une amende, pour avoir enfreint la loi. Cette même organisation d’État, entend que le monarque actuel Felipe VI désapprouve les propos de son père, et qu’il fustige le franquisme, l’avenir nous dira comment il réagira, s’il réagit. Cf. le journal El Español, le 15 novembre 2025, article de Valentina Yusty.    

Le président de cet organisme, Emilio Silva a traité Franco de « fasciste », ce qui est une hérésie historique absolue, comme l’ont démontré les historiens Stanley Payne, Pio Moa, Bartolomé Bennassar, et même Andrée Bachou et d’autres encore, comme le brillant écrivain Michel del Castillo. Modestement, l’auteur de cet article, dans tous ses ouvrages (2), a établi que depuis 1933 au moins, les gauches radicalisées espagnoles avaient entendu abattre le régime démocratique républicain qu’elles avaient elles-mêmes édifié en 1931, car le peuple n'entendait plus leur donner les manettes du pouvoir, suite aux désastres qui s’en étaient suivis de par leur gouvernance des plus calamiteuses, entre 1931 et 1933. Ces mêmes gauches ont alors pris les armes contre le gouvernement légal et légitime de centre-droit en octobre 1934, puis avec la complicité du président de la république, elles ont manipulé la constitution de décembre 1931, organisé des fraudes électorales, la soi-disant victoire de février 1936, était totalement frauduleuse, en vue de la transformation de l’Espagne en un régime soviétisant, comme l’ont aujourd’hui définitivement établi des historiens (3). Elles ont provoqué l’anarchie, obligeant une partie de l’armée et du peuple à se rebeller contre les atteintes à la sûreté et aux désordres généralisés, et éviter que l’Espagne ne soit le premier essai de « démocratie populaire », comme l’avait indiqué le poumiste Julian Gorkin (4).

L’excellent journal El Mundo, sous la signature non moins remarquable de Federico Jiménez Losentos, vient le 17 novembre 2025, de glorifier l’une des actions du régime franquiste, les bourses scolaires. Il rappelle opportunément, que le Caudillo avait institué un régime de bourses pour les plus humbles des élèves et de leurs familles, d’autant qu’il ne s’agissait pas d’une aide sociale lambda, mais d’un véritable effort pour promouvoir l’excellence, celle qui justement refuse le nivellement par le bas.

Il indique que des centaines de milliers d’enfants des classes dites défavorisées, ont bénéficié de ce système, leur permettant ainsi d’étudier et de faire valoir leurs talents, au bénéfice de la société espagnole. Car il s’agissait bien d’un investissement national pour promouvoir de futurs spécialistes dans tous les domaines, et notamment dans celui de la formation professionnelle.

Federico Jiménez Losantos, fils d’un cordonnier et d’une modeste institutrice de village près de Teruel, avoue dans cet article, qu’il a été boursier dans les années 1960, et qu’il a passé avec succès l’examen des bourses, qui permettait aux élèves méritants mais pauvres, de se hisser aux plus hautes fonctions. Il proclame sa fierté d’avoir été boursier sous Franco. L’ascenseur social fonctionnait alors correctement, ce qui n’est plus du tout le cas aujourd’hui, constate-t-il. Par une bizarre coïncidence, fils de cordonnier moi-même, j’ai été boursier dans les années 1970, et pu entreprendre mes études universitaires.    

Mais dans l’Espagne d’aujourd’hui, règne un véritable ministère de la pensée unique, un ministère de la vérité obligatoire, comme l’avait imaginé George Orwell dans son roman d’anticipation, 1984. Tant que la droite classique n’aura pas fait son aggiornamento, et révisé de fond en comble ses fondamentaux politico-historiques, l’Espagne sera soumise à une dictature politique empêchant le libre débat. Comme je l’indique dans ma biographie de Franco, Churchill lui-même et Eisenhower aussi, le commandant en chef des armées alliées, ont rendu justice à Franco pour son action méritoire durant la seconde guerre mondiale, empêchant les nazis de s’emparer de Gibraltar en traversant et occupant la péninsule (plan Félix), ce qui aurait changé du tout au tout les données des batailles futures de la seconde guerre mondiale. Et, seule dans une Europe continentale alors nazifiée, l’Espagne franquiste n’eut aucune législation antisémite, et sauva des milliers de juifs, comme l’ont reconnu la plupart des historiens à l’instar de Joseph Pérez (5).  

C’est pourquoi, la droite espagnole, celle du parti populaire est tragiquement défaillante. Car comme me l’a confié à plusieurs reprises l’historien Pio Moa, « la transition démocratique ne vient pas de la gauche, mais du franquisme ». Pourtant, il fut un temps, aujourd’hui totalement révolu, ou certains socialistes espagnols n’avaient pas pris ce virage totalitaire. C’était le cas par exemple de l’ancien chef du gouvernement, Felipe Gonzalez, qui, en 1975, alors que certains l’appelaient à trinquer à la mort de Franco, le 20 novembre 1975, répondit crument : « je ne bois pas à la mort d’un Espagnol ».    

Notes :      

(1) Michel Festivi, Francisco Franco, un caudillo pour l’Espagne, la bio-collection, Synthèse nationale et déterna, 2025, cliquez ici

(2) Michel Festivi : La trahison des Gauches espagnoles ; L’Espagne ensanglantée ; Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine, tous ces ouvrages publiés chez Dualpha en 2021, 2022 et 2025.

(3) Manuel Alvarez Tardio et Roberto Villa Garcia : 1936, Fraude y violencia en las elecciones del frente popular, Espasa, 2017.

(4) Julian Gorkin : España, primer ensayo de democracia popular, Asociación argentina por la libertad de la cultura, Buenos Aires, 1961.  

(5) Joseph Pérez, Histoire de l’Espagne, Fayard, 1996. 

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Méfiance entre les élites et le peuple

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Marc Lazar est professeur émérite d’histoire et de sociologie à Sciences-Po et titulaire de la chaire Relations franco-italiennes pour l’Europe à l’université Luiss de Rome. C’est un spécialiste des gauches et de la vie politique italienne. Il vient d’éditer Pour l’amour du peuple (Gallimard). Dans un entretien au Figaro (17/11), il retrace l’histoire du populisme en France, du général Boulanger à Jean-Luc Mélenchon. Il interroge aussi sur la relation singulière qu’entretiennent les Français et leurs dirigeants.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 17/11/2025

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Verdun, Maréchal Pétain : la consternante réaction du Rassemblement national

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Sans commentaire...

Lire aussi : l'article d'Éric de Verdelhan publié sur Riposte laïque cliquez ici

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lundi, 17 novembre 2025

L'internationale des parias en fin de règne

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Victor Jan de Lagillardaie 

Délégué général adjoint du Parti de la France

À l'occasion d'une visite d'État à Paris, le président ukrainien Zelensky rencontrait Macron aujourd'hui pour discuter des suites à donner aux divers accords et rapprochements bilatéraux entre la France et l'Ukraine, conclus pour l'essentiel depuis 2022, dans le contexte d'hystérie antirusse provoqué par la guerre.

Tout cela sent fort la fin de règne des deux côtés, sur fond de com pure et simple sur des engagements intenables et délirants...

On passera sur cette hypothétique commande de 100 Rafales à la France, alors même que les carnets de commande de Dassault sont déjà plein à ras bord, et que les chaînes de production ont la capacité maximum d'en produire 4 par mois (dans de bonnes conditions), ou encore sur les 55 locomotives achetées auprès d'Alstom pour équiper un réseau de chemin de fer ukrainien exsangue...

Tout cela n'est au final que de la poudre aux yeux, un mirage, une tentative désespérée de sauver les apparences, dans une Europe devenue un véritable palais vénitien, ne conservant qu'une compétence de façade.

Car l'issue de la guerre, si elle n'est pas déjà connue, se fera dans le cadre de négociations fermes entre Moscou et Washington, et non au sein d'une UE impuissante et déjà sortie de l'Histoire par l'inconséquence de ses dirigeants, dont Macron et Zelensky sont le plus piteux exemple...

Blog de Thomas Joly cliquez ici

23:40 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Mardi 18 novembre, à 8 h 10 sur C News et Europe 1 : Sarah Knafo invitée par Sonia Mabrouk

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Un nouveau titre dans la Bio Collection co-éditée par Déterna et Synthèse nationale : Francisco Franco, un caudillo pour l'Espagne

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Entre récits haineux ou hagiographiques, et au vu des avancées récentes de l’historiographie, pour le cinquantième anniversaire de la mort de Franco, il importe de revenir sur cette personnalité qui a profondément marqué son pays, entre 1925 et 1975.

Comment ce militaire des plus courageux – le plus jeune capitaine, commandant, colonel et général d’Espagne – put-il devenir l’un des chefs les plus prestigieux, commander la Légion étrangère, prendre la direction de l’Académie militaire générale de Saragosse, diriger victorieusement la lutte contre la révolution armée d’octobre 1934, être nommé chef d’état-major des armées, et devenir le 1er octobre 1936, généralissime et chef de l’État.

Après la victoire nationale du 1er avril 1939, ce fut la lutte, sourde, complexe, pour que l’Espagne reste neutre, que Hitler n’atteigne jamais Gibraltar. Le rôle de Franco fut déterminant au bénéfice des Alliés, comme Churchill le reconnut. Après la Seconde Guerre mondiale, et une période d’ostracisme et d’autarcie, l’Espagne réintégra le concert des nations et connut l’une des plus fortes croissances économiques : neuvième puissance industrielle.

La présente biographie dissèque les faits et gestes de cet homme d’État, avec ses qualités et ses défauts, en nous replongeant en permanence dans le contexte éminemment délicat de cette époque.

L’auteur : Michel Festivi, avocat honoraire, ancien bâtonnier de l’Ordre (1995-1996), ancien membre du Conseil de l’Ordre, a été associé jusqu’au 31 décembre 2018. Il est le correspondant permanent en Espagne pour les sites EuroLibertés et du Nouveau Présent, ainsi que pour la revue Synthèse nationale. Il donne régulièrement des articles dans la lettre du Cercle Franco-hispanique.

Francisco Franco, un caudillo pour l'Espagne, Michel Festivi, Bio Collection, Déterna et Synthèse nationale, 146 pages, 20,00 €

Sortie le 20 octobre 2025.

Pour le commander cliquez ici

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La Bio Collection cliquez ici

 

12:35 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La droite de conviction devrait emporter la présidentielle au Chili

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Michel Festivi 

José Antonio Kast, qualifié par tous les médias qui se recopient les uns les autres, « d’extrême droite », se contentant de reprendre comme des perroquets les dépêches de l’AFP sans aucun commentaire critique, même dans un journal comme Le Figaro, sera présent au second tour de cette élection présidentielle, qui s’est déroulée ce dimanche au Chili. Il a obtenu 23,93% des suffrages. La communiste, candidate d’une coalition hétéroclite de la gauche et du centre actuellement au pouvoir, recueille 26,85 % et arrive en tête, mais devrait, sauf surprise, être battue le 14 décembre prochain, date du second tour. Elle était dans le gouvernement, ministre du Travail. Seulement 400.000 voix les séparent à l’issue de ce premier tour.

J’ai pris le temps de lire la presse subventionnée par nos impôts. Jeannette Jara, la communiste, y est systématiquement qualifiée du vocable de « modéré », comme si une représentante d’un parti, dont l’idéologie a provoqué plus de 100 millions de morts de par le monde, pouvait être « modérée ». On la voit parmi ses supporters, brandissant des drapeaux rouges avec la faucille et le marteau, symboles partout dans le monde, de misère et de désolation, mais pour nos journalistes du système, c’est « une modérée ». Pourtant, elle milite au PCC depuis son adolescence, preuve qu’elle n’a rien renié de cette idéologie mortifère, qui a toujours échouée.

Un analyste politique chilien indique que ces résultats « sont une très mauvaise nouvelle pour Jeannette Jara », car toutes les projections de ses équipes tablaient sur au moins plus de 30% des voix. En effet, les autres principaux candidats sont tous, a priori, de droite. Un député libertarien, proche des idées de Javier Milei, Johannes Kaiser a obtenu 13,94% ; la candidate d’une droite plus traditionnelle Evelyn Matthei, 12,46 %, et un candidat iconoclaste, assez inclassable, économiste de profession, Franco Parisi a créé la surprise en arrivant en 3e position avec 19,71%. Il sera dans les prochains jours grandement courtisé par les deux finalistes.

Quels ont été les enjeux de ce scrutin ? Tout d’abord le bilan calamiteux de l’actuel président de gauche, Gabriel Boric, élu en 2022, qui voulait modifier la constitution chilienne héritée du Président Pinochet, et qui avait subi un revers cuisant, le chiliens refusant cette possibilité. La criminalité a très sensiblement augmenté, le taux des homicides passant de 2,5 à 6 pour 100.000 habitants en dix ans, et 868 enlèvements ont été recensés en 2024, en hausse de 76% par rapport à 2021.

La criminalité organisée s’est développée, encouragée comme partout par le laxisme de la gauche. Même la communiste dite « modérée » a été contrainte de se ranger aux discours ultra sécuritaires des autres candidats, c’est tout dire. Autre point de crispation, les 337 000 étrangers en situation irrégulière, en majorité des Vénézuéliens, et ce face à l’arrivée des criminels étrangers. Le nombre de migrants a doublé en sept ans, pour atteindre 8,8% de la population. Des groupes criminels étrangers comme « Tren de Aragua », ont été impliqués dans plusieurs enlèvements et extorsions de fonds.

José Antonio Kast, fils d’un ancien soldat allemand, est bien sûr traité de « fils de nazi », par toute la presse bien-pensante. Il entend « reconstruire » le pays, cabossé par des années de gouvernance de gauche. Il promet des expulsions massives, le renforcement de l’armée et de la police et leurs déploiements dans les zones les plus critiques, la construction d’un mur à la frontière. Car le Chili a des atouts, son cuivre et son lithium. Sous Pinochet, il était devenu l’un des plus riches pays d’Amérique latine, alors qu’il avait sombré sous Allende, dont l’État avait été phagocyté par des milliers de cubains, qui entendaient faire de ce pays, avec la complicité de la gauche chilienne, un dominion de l’URSS. Les plus anciens d’entre-nous se rappellent que vers la fin du régime d’Allende, chaque semaine, les ménagères de Santiago envahissaient les rues, en tapant sur leurs casseroles pour dénoncer la pénurie que les nationalisations et collectivisations avaient générée. 

Nous saurons, le 14 décembre prochain, qui l’aura emporté, et qui rejoindra le palais de la Moneda, siège de la présidence de la république. Des élections législatives se sont aussi déroulées ce dimanche, pour renouveler les 155 sièges de la chambre des députés, et 23 des 50 sièges du Sénat, à cette heure les résultats ne sont pas encore connus.

NDLR SN : les résultats des législatives et des sénatoriales sont tombés cet après-midi. La Droite nationale et conservatrice remporte haut la main ces élections et obtient la majorité absolue au Congrès (chambre + sénat). Au Chili comme ailleurs, les choses sont en train de bouger...  

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dimanche, 16 novembre 2025

Verdun sous surveillance, ou les vaincus qui font la morale

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Balbino Katz, Breizh info cliquez ici

Il pleuvait dru ce matin là sur la côte bigoudène. Le vent venait de l’ouest, chargé d’écume, et frappait les vitres de ma cuisine comme une main impatiente. Par esprit de contradiction, je sirotais un Torrontés glacé, souvenir de mes années argentines, lorsque un ami m’envoya l’article du Figaro. À Verdun, ce haut lieu de la mémoire française, on avait célébré une messe pour Philippe Pétain et pour les morts de la grande bataille. Messe interdite, puis autorisée par la justice, et finalement placée sous la surveillance d’une quarantaine de policiers. Le ministre de l’Intérieur, dressé dans l’indignation obligatoire, s’empressa de fulminer contre un révisionnisme imaginaire. Il parlait d’atteinte à la République, de profanation mémorielle, comme si vingt personnes réunies dans une église vide menaçaient la stabilité d’un pays de soixante huit millions d’âmes.

J’écoutais la pluie et je songeais que la France, décidément, n’en finit jamais avec sa défaite de 1940. Elle reste cette nation blessée, honteuse et fière tout à la fois, qui n’a jamais accepté de regarder en face la vérité première de son régime actuel. Ce régime est né d’une défaite, non d’une victoire. La France fut écrasée en six semaines, puis occupée, puis libérée par des armées anglo américaines au milieu d’une guerre civile larvée dont on tait encore les excès. Ce que l’on nomme la Résistance n’a jamais constitué une force militaire capable de libérer le pays. Elle fut un ferment moral, réel, digne parfois, mais en rien une alternative militaire. Le récit national qui entoure cette période est donc un récit nécessaire, un récit de survie, un récit de légitimation. La Quatrième République, puis la Cinquième, sont nées dans un clair obscur, où la fiction de la continuité républicaine permettait d’éviter la honte du désastre.

C’est pourquoi rien n’est plus explosif en France que la figure de Pétain. Cet homme porte en lui tout ce que la République actuelle veut oublier. Le héros de Verdun, le sauveur de 1916, celui qui fut acclamé par des foules entières, est devenu le symbole commode de la collaboration et de l’oppression. Le régime a transféré sur lui le poids de ses propres effondrements. On l’a frappé d’indignité pour purifier symboliquement le pays. On continue de le vouer à la malédiction pour maintenir l’édifice. Toucher à Pétain, même pour prier pour son âme, c’est toucher aux fondations morales d’un pouvoir né de la défaite. C’est pourquoi la simple évocation de son nom suffit à faire trembler les ministres.

C’est à ce moment précis que Christian Bouchet, éditeur écclectique et aussi esprit souvent iconoclaste mais lecteur attentif des textes oubliés, a eu la bonne idée de sortir le communiqué des cardinaux français publié lors de la mort du maréchal (NDLR SN : cf. ci-dessous). Quatre princes de l’Église, en 1951, parlaient d’un vieillard dont la destinée avait été tragique, d’un chef militaire respecté, d’un homme qui avait, selon eux, agi selon sa conscience et remis son cas au jugement impartial de l’histoire. Ils appelaient à la paix, au recueillement, à la retenue. Rien là de provocation, rien d’une exaltation politique, seulement l’expression, calme et grave, d’une génération qui avait connu la guerre, la faim, l’occupation, et qui parlait non d’après des livres mais d’après la vie.

Lorsque l’on compare ce texte avec l’hystérie contemporaine, on mesure l’abîme. L’esprit d’alors n’était pas celui d’aujourd’hui. La mémoire vécue autorisait la nuance, la compassion, la prudence. Le passage du temps, la mort des témoins, l’effacement des voix qui savaient ce que furent réellement les années sombres, a laissé la place à une histoire officielle sans épaisseur. Plus l’on s’éloigne du drame, plus la version unique s’impose. Ce que l’expérience tolère, la doxa le bannit. La mainmise du récit officiel ne s’atténue pas avec les décennies. Elle se renforce. Elle se durcit. Elle devient norme morale.

Je pensais alors à l’Allemagne où la défaite de 1945 fut plus écrasante encore. L’Allemagne réunifiée est un pays dont les élites actuelles tirent leur légitimité d’un événement qui a détruit celles qui les ont précédées. Elles doivent leur existence à une double abdication, celle du pouvoir national socialiste, vaincu militairement, et celle de la République démocratique allemande, morte d’épuisement dans l’étreinte glacée de la guerre froide. La version officielle de l’histoire n’y est pas un récit, c’est un dogme. Elle constitue le premier pilier du régime, comme l’illustrèrent jadis les débats du Historikerstreit, ce duel intellectuel entre Habermas et Nolte où il ne s’agissait pas tant de comprendre le passé que de fixer les limites du pensable. En Allemagne, toute remise en cause du récit admis est perçue comme une atteinte à la Constitution elle même. L’histoire y est un ciment fragile, toujours en danger de se fissurer.

En Russie, le phénomène prend un visage différent, mais la logique demeure. L’État actuel est l’héritier d’un régime qui ne fut pas vaincu sur le champ de bataille, mais qui s’effondra de lui même, rongé par l’usure, la pénurie et le mensonge. Le pouvoir russe puise aujourd’hui sa légitimité dans la victoire soviétique de 1945, dans la gloire sacrée de l’Armée rouge. Il est donc naturel que l’histoire y soit jalousement surveillée. Toucher au récit national, c’est affaiblir l’autorité de l’État. D’où cette obsession pour la mémoire de la Grande Guerre patriotique, cette méfiance envers les historiens indépendants, cette rigidité doctrinale qui transforme la moindre nuance en crime politique.

Le phénomène est universel. Les régimes issus d’effondrements surveillent leur histoire comme un animal garde sa blessure. Les vainqueurs, eux, ont une liberté plus large, parfois insolente. Les États Unis publient sans hésiter des ouvrages critiques sur leurs guerres perdues, leurs dérapages, leurs erreurs. Le Royaume Uni, lui aussi victorieux, aborde l’histoire avec une élégance désinvolte. Mais même là, la mémoire se contracte lorsqu’elle rencontre les zones d’ombre. L’une des plus grandes défaites de la marine britannique, l’expédition de Carthagène des Indes en 1741, demeure encore aujourd’hui à peine étudiée. Plus de deux siècles plus tard, les historiens anglais contournent cet épisode avec un silence révélateur. Il fallut presque autant de temps pour que Londres admette l’humiliation subie au Rio de la Plata en 1806 et 1808, lorsque des milices espagnoles, mélange de gauchos et de boutiquiers sous les ordres du français Jacques de Liniers mirent en déroute l’armée britannique pourtant redoutable.

La différence est simple. Les nations victorieuses peuvent se permettre des oublis, des ellipses, des silences polis. Les nations vaincues ne le peuvent pas. Elles doivent construire leur légitimité sur un récit moral, sur une vision de l’histoire qui leur permette d’endurer leurs propres défaites. La France et l’Allemagne, chacune à sa manière, vivent encore sous le poids de leur naufrage. La Russie vit sous celui de son effondrement. Et c’est pourquoi la mémoire y est férocement disputée.

À Verdun, ce week end là, il n’y avait pas de menace. Il n’y avait qu’une poignée de vieillards venus prier pour un homme dont les os reposent depuis longtemps dans une tombe sous surveillance. Pourtant, le régime a tremblé. Le ministre s’est indigné. Les médias ont crié à la profanation. Une messe pour un soldat devenu chef d’État, voilà ce qui suffit aujourd’hui à ébranler la République.

Je quittai ma table, regardai la pluie courir sur la vitre, et je me dis que rien n’a changé depuis l’Antiquité. Les vaincus ne peuvent se permettre la vérité. Ils doivent vivre dans la version des faits qui les tient droits. Les vainqueurs, eux, choisissent leurs oublis.

Et je murmurai pour moi même cette vieille formule latine, la plus honnête de toutes.

Vae victis. Malheur aux vaincus.

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Verdun : La parole est à Pierre-Nicolas Nups

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Éric Zemmour lundi matin sur France 2

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Macron, Souchon et les cons

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Allez, une fois encore un petit coup de Pascal Praud sur l’air de ce temps… plutôt frisquet… Oui, comme un sentiment de lassitude ce dimanche devant le spectacle du monde, devant ces hommes et ces femmes, ministres ou artistes, sincères ou cyniques, certains placés hier au plus haut niveau de l’État, hommes et femmes sans colonne vertébrale, sans esprit de responsabilité et, faut-il l’espérer, sans avenir politique.

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Source : Journal du dimanche 16/11/2025

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Un point de vue sur le nouveau livre d'Éric Zemmour : celui de Julien Rochedy

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