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samedi, 09 mars 2024

Le nouveau livre de Philippe Randa, "Coups d'oeil et tirs à vue", vient de paraître

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Un entretien avec l'auteur :

Dans vos XXIe chroniques barbares, vous ne semblez toujours pas sensible aux sirènes du Macronisme. Vraiment pas du tout ? Même pas un petit peu ?

Et encore moins que cela, si c’était possible… Et l’épisode tragicomique de la récente inauguration du salon de l’agriculture ne fait que confirmer ce que j’ai souvent écrit depuis l’entrée à l’Élysée de son locataire actuel ; sur lui et surtout sur la caste qui dirige depuis lors notre pays : ses représentants agissent avec un logiciel pas seulement obsolète, mais totalement erroné ; logiciel qu’ils ont acquis – ou plutôt reçu – dans les « grandes écoles » qu’ils ont hantées. Et d’ailleurs, la plupart en sont sortis avec des diplômes qu’ils doivent sans doute moins à leurs mérites personnels qu’à la cooptation de classe : la corruption, ça s’hérite autant que les comptes offshores ; certaines familles ont cela dans les veines comme d’autres avaient du sang bleu…

Logiciel erroné, c’est-à-dire ?

Quand vous ou moi faisons une erreur, quand nous nous trompons, quand nous essuyons un échec, nous assumons, payons la casse, réfléchissons et… ne refaisons pas la même erreur… Je me trompe ? Mais pas cette caste qui dirige la France (et pas que la France) ! Non, elle maintient le seul cap que son logiciel indique (jamais de mise à jour), ne pense jamais qu’elle a fait une erreur (sinon le logiciel le dirait), ne reconnaît jamais son échec (l’hypothèse n’est pas prévue), n’assume jamais les pots cassés (qui ne sont sans doute pour eux que des « sentiments de faillites » comme il y a des « sentiments d’insécurité » pour parodier le jovial Me Dupont-Moretti) et réfléchis encore moins pour comprendre pourquoi ça ne marche pas… et continue imperturbablement dans la même direction qu’indique leur vénéré logiciel.

Un logiciel qui est leur boussole, en quelque sorte…

Une boussole indique toujours le nord, comme on sait : le logiciel de cette caste indique, lui, toujours la direction de davantage de mondialisation, synonyme de profits. Comme l’alpha et l’oméga de la nature profonde de ces « diplomés-élus », c’est de générer toujours plus d’enrichissements personnels pour répondre à leur obsession de « mourir le plus riche de son cimetière », ils ne peuvent pas comprendre, et même percevoir, la réalité du quotidien de leurs compatriotes, ni les signes annonciateurs de guerres civiles – nous en sommes déjà quotidiennement ici et là aux guérillas –, et bien sûr de quelque choc de civilisation que ce soit… Cette caste fait penser – ô combien ! – à ces aristocrates de l’Ancien Régime dont la seule préoccupation, obsessionnelle elle aussi, était de parader à Versailles… Ce, au nom de leur particule héritée d’un lointain ancêtre qui, lui, s’était généralement distingué au péril de sa vie sur un champ de bataille… Et ce fut un jour la Révolution française alors même que personne, avant 1789 et même jusqu’en janvier 1793 et la condamnation à mort du Roi, n’avait même envisagé l’abolition de la monarchie. Pourtant, le 21 janvier 1793, Louis XVI était guillotiné. Cela devrait faire réfléchir tous ceux qui s’imaginent que la France restera éternellement une démocratie que le monde entier est censé nous envier.

Coups d’œil & Tirs à vue (Chroniques barbares XXI), Philippe Randa, Éditions Dualpha, préface d’Alain Sanders, 186 pages, 25 euros. cliquez ici

12:28 Publié dans La chronique de Philippe Randa, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Souvenez-vous, c'était le 9 mars 2014, Olivier Grimaldi nous quittait...

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Il y a 10 ans aujourd'hui, Olivier nous quittait. Pour celles et ceux, ses amis et camarades, qui l'ont connu et aimé, Olivier restera toujours présent à nos côtés. Nous ne pourrons jamais l'oublier.

Samedi 16 mars à midi, à Paris, une messe sera célébrée en sa mémoire. Nous nous y retrouverons tous pour l'honorer (1).

R H 

(1) Pour s'inscrire, écrire à cfh.grimaldi@free.fr

Voici l'article publié sur Synthèse nationale, le 9 mars 2014, après la disparition d'Olivier :

C'est avec une immense peine que nous vous annonçons le rappel à Dieu ce dimanche après-midi de notre Camarade et Ami Olivier Grimaldi.

Militant de la cause nationaliste depuis le début des années 1970, il avait participé à tous les combats historiques du mouvement. Catholique sincère, il a toujours défendu la Tradition. Au milieu des années 80, avec Hélène son épouse et quelques amis, il créa le Cercle Franco-hispanique (1) qui s'attache à faire connaitre l'Espagne nationaliste et le national syndicalisme de José Antonio Primo de Rivera dans notre pays.

Depuis près de deux ans, Olivier luttait avec un courage exemplaire contre la terrible maladie qui le rongeait. Celle-ci, hélas, a eu raison de lui dimanche après-midi.

Olivier nous a quittés entouré des siens. Il était notre Camarade, il était mon Ami. Nous nous sommes connus en 1978. C'était au siège du PFN, boulevard Sébastopol. Depuis, il s'est rarement passé plus d'une semaine sans que nous nous retrouvions pour passer un bon moment ensemble. J'ai toujours été impressionné par sa culture politique et historique et aussi par son humilité et son désintéressement. Toute sa vie il est resté fidèle à l'idéal nationaliste et jamais il n'a cherché à en tirer un quelconque avantage. Son honneur était d'être l'un des rares, si ce n'est peut-être le seul, Français décoré de la médaille de la Vieja Guardia.

Il venait d'avoir 61 ans vendredi dernier. Pour nous, Olivier sera toujours présent parmi nous.

Roland Hélie

(1) Le Cercle Franco-hispanique, grâce aux efforts d'Hélène son épouse, et de quelques amis, 10 ans après la mort d'Olivier, continue ses activités. Bel exemple de fidélité cliquer ici

11:25 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Souvenez-vous, c'était le 9 mars 1971, le Palais des Sports d'Ordre nouveau...

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Pour en savoir plus sur Ordre nouveau :

Réédition du livre

Ordre nouveau raconté par ses militants cliquez ici

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10:59 Publié dans Pour un Ordre nouveau, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le kitsch et le vide

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Vincent Tremolet de Villers

Milan Kundera définissait le kitsch comme « l’embellissement du mensonge ». Il était autorisé d’y songer devant la liturgie qui s’est déployée vendredi Place Vendôme. Un Terrien revenu de la Lune pouvait croire que la France était devenue le cinquante et unième État américain ou une nation entourée de pays défendant la mo- rale victorienne. Il aurait même été éberlué d’entendre le président de la République, comme en écho au discours de l’état de l’Union de Joe Biden, faire du droit à l’IVG le thème de lancement de la campagne des élections européennes. Paris n’est pas Washington, Marine Le Pen n’est pas Donald Trump, et personne, ni Maréchal ni Bellamy, ne remet en cause la loi Veil. Accessoirement, les sujets de société sont le propre des nations, ils n’entrent pas dans le spectre des compétences communautaires. Menace fantomatique, donc, qui prend le relais d’une menace bien réelle, la guerre en Ukraine. Laquelle aussi est abordée par l’Élysée dans une confusion dé- routante où l’escalade verbale et la tactique électorale s’entremêlent.

Si l’on veut une campagne européenne digne de ce nom, il faut donc d’urgence desceller le scrutin de la dialectique sommaire que la ma- jorité voudrait imposer : nous sommes le droit des femmes et la défense de l’Ukraine; les autres, c’est Trump, Orban, Poutine, Sauron ou Belzébuth. Si le propre du populisme, c’est d’évacuer la nuance, surjouer l’affrontement, caricaturer l’adversaire, cibler des ennemis imaginaires, il peut se retrouver chez ceux qui s’en croient préservés...

Pendant ce temps, notre Vieux Continent enchaîne les crises, agricoles, migratoires, démocratiques. Menacé par la volonté déstabilisatrice de la Russie, par la puissance numérique américaine, par la force commerciale chinoise, par la vitalité conquérante du «Sud global », il subit l’appauvrissement économique, la dépossession culturelle, l’angoisse existentielle. Tout cela mériterait une profonde délibération collective plutôt que la vacuité sonore qui nous tympanise. La démocratie, ce n’est pas seulement le droit de vote. C’est aussi, avant le scrutin, la possibilité d’un débat approfondi, civilisé et équitable. Intelligent, c’est utopique ; mais moins bête, c’est atteignable. I

Source : le Figaro 9/3/2024

08:48 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une fin de semaine bien remplie en Vendée

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00:43 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 08 mars 2024

Faites demi-tour immédiatement

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Charles-Henri d'Elloy

Il est souvent reproché aux réactionnaires de mon acabit de répéter à longueur de temps que « C’était mieux avant ». Précisons que, même jeune, j’avais des idées de vieux et que je suis devenu réactionnaire vers mes dix ans. À cet âge, j’étais déjà nostalgique des époques que je n’avais pas connues. Charlemagne et le saint Empire me faisait rêver. J’idéalisais le Grand Siècle de Louis XIV où la France était la première super puissance mondiale. J’admirais l’Empire et sa grande Armée. J’enviais les écrivains du XIXème qui donnaient à notre pays une aura mondiale grâce à sa littérature. J’étais fier que la France fût pionnière en matière d’aviation avec ses pilotes légendaires. Les Clément Ader, Élisa Deroche, Jules Vedrines, Louis Blériot, Roland Garros, Jean Mermoz, Charles Godefroy,  Antoine de Saint-Exupéry étaient pour moi synonymes d’exploits, de records et d’aventure. Ils le sont toujours ! Enfant, j’avais le sentiment d’appartenir à une grande nation dont le paquebot France, le Concorde et le T.G.V. illustraient la puissance. J’aimais regarder la carte du monde et m’arrêter sur tous les territoires et les îles en rose, la couleur des possessions françaises. C’était autant d’étoiles scintillantes à travers le monde. Tout a commencé à se gâter au milieu de la décennie soixante-dix, vers 1975. À la suite du premier choc pétrolier, les médias parlaient de crise. Nous ne nous rendions pas vraiment compte que c’était la fin des Trente Glorieuses mais avions l’intuitions déjà que rien ne serait plus comme avant. Et puis, il y eu la loi Veil, et à partir de ce moment-là, du haut de mes dix ans, j’eus le sentiment que quelque chose n’allait plus. Je réalisais qu’une simple loi pouvait changer l’ordre naturel que je pensais immuable, dont le respect de la vie humaine et innocente faisait partie. L’âge d’or était terminé pour la France. Les funestes théories portées par  le sociologue marxiste Pierre Bourdieu, le chercheur Philippe Meirieu, le philosophe Michel Foucault, l’agitateur Daniel Cohn-Bendit, le médecin Bernard Kouchner, le philosophe André Glucksmann commençaient à faire florès. L’école devait devenir, non plus un sanctuaire du savoir et de l’instruction mais une manufacture à effacer les « inégalités sociales » et à insuffler l’esprit de mai 68. Il ne devait plus y avoir d’autorité verticale entre le maître et l’élève. Quarante ans plus tard les résultats sont là : les résultats scolaires sont en chute libre ! Plus il y a de bacheliers, plus le niveau baisse. La sélection devient taboue.

Je me suis souvent demandé si mon sentiment que « c’était mieux avant » était une impression personnelle de vieux regrettant ses vingt ans. N’est-il pas naturel d’enjoliver sa jeunesse parce que nous conservons en mémoire nos meilleurs souvenirs ? En faisant abstraction de mon cas, pour, autant que possible, m’éloigner d’un parti pris très personnel, je voulais trouver des critères objectifs susceptibles de convaincre la grande majorité de mes lecteurs sur le fait que la France est dans une situation moins enviable aujourd’hui qu’elle ne l’était il y a cinquante ans. Il ne s’agit pas, vous l’aurez compris, de juger du bonheur des Français, car cet état dépend de multiples facteurs trop nombreux, subjectifs et intimes pour être mesurés. Non. Il s’agit d’établir un constat à partir de données extérieures, souvent chiffrées, et non de vagues impressions. Prenons un à un ces critères :

Le premier d’entre eux est démographique : un pays dont la population vieillit et régresse est sur la pente de l’effacement. Plus un pays est peuplé, plus il sera en mesure de compter sur la scène internationale. Il suffit d’observer les progrès de la Chine et de l’Inde. Malheureusement, la population française autochtone diminue et laisse naturellement la place à une immigration  extra européenne qui, ne s’assimilant plus, impose sa culture et ses mœurs. De fait, cette démographie décroissante entraîne un affaissement de la production et de l’innovation.

Un deuxième critère : la baisse du niveau de vie moyen des Français. Si ce dernier a augmenté jusque dans les années quatre-vingt, il a baissé pour toutes les générations depuis. Le plus grave étant que les générations les plus récentes vont bénéficier de niveaux de vie très inférieurs à ceux de leurs aînés. Ce triste constat est d’autant plus navrant que cette génération, que j’appelle la génération Maastricht1, née dans les années quatre-vingt-dix ne pourra pas s’enrichir comme ce fut le cas durant les Trente-Glorieuses, sauf à s’installer à l’étranger, ce qui entraîne le phénomène de « fuite des cerveaux ». Fait remarquable : la hausse de la pauvreté ! Après une baisse importante dans les années 1970 et 1980, le taux de pauvreté s’est stabilisé pour repartir à la hausse après l’An 2000. Un indice, la fréquentation des Resto du cœur a considérablement augmenté ces dernières années, jusqu’à plus de 25% ces cinq dernières années. En trente-cinq ans d’existence, les Resto du cœur sont passés de huit à cent quarante millions de repas distribués. 50% des gens qui fréquentent les Restos ont moins de vingt-six ans. Les nouveaux pauvres s’ajoutent aux anciens pauvres.

Troisième critère : le niveau scolaire. Les fameuses études PISA montrent que le niveau scolaire s’est effondré en trente ans. Malgré les résultats catastrophiques en lecture et en mathématiques, il n’y a eu aucun « choc PISA » comme dans certains pays qui se sont relevés.  Malgré ses lacunes, l’Éducation nationale n’a rien mis en œuvre pour progresser. Nos élites fabriquent un peuple d’idiots faciles à manipuler. On donne à ce peuple les capacités de déchiffrer les messages essentiels, mais les diplômes ne valent plus grand-chose.

Rien qu’avec ces trois critères, nous sommes en droit d’affirmer légitimement que c’était mieux avant !

Prenons en compte d’autres critères objectifs :

La France, pays d’Ambroise, de Corvisart, de Bichat, de Laennec manque de médecins ! Après avoir été un modèle en matière de médecine et de système de santé, la France est devenue un désert médical, obligée d’importer des médecins étrangers. L’état des hôpitaux français est lamentable. Dans mon enfance, les médecins de ville se déplaçaient le soir même lorsqu’une mère de famille l’appelait pour dire que son enfant avait de la fièvre. Belle époque révolue. Aujourd’hui il faut attendre trois semaines pour obtenir un rendez-vous chez un généraliste, quand on a la chance d’en trouver un qui accepte de vous recevoir. D’après les dernières statistiques, la longévité légendaire des Français commence à régresser. Alors, oui, c’était mieux avant !

L’industrie française était florissante jusqu’à la fin de la belle décennie soixante-dix. Le nucléaire nous faisait voir l’avenir avec confiance pour ne jamais manquer d’énergie à un prix raisonnable.

Avant les lois Pleven de 1972  et Gayssot de 1990, la liberté d’expression permettait de pouvoir aborder tous les sujets sans craindre un procès de la part des nouvelles ligues de vertu devenues de véritables procureurs. Depuis la baisse de niveau intellectuel et la communautarisation de la société française, il n’est plus question d’aborder certains sujets avec sérénité tels que l’immigration, les religions, l’homosexualité ou encore la colonisation. Il régnait jusque dans les années quatre-vingt une liberté de ton exceptionnelle que nous avons perdue depuis. Avant la monté de l’islam radical en France, personne n’aurait pensé qu’il pouvait recevoir des menaces de mort pour avoir caricaturé Mahomet. En outre, les humoristes sont obligés de s’auto-censurer pour ne pas être vilipendés sur les réseaux sociaux. La majorité des sketchs d’un Pierre Pechin ou d’un Pierre Desproges ne seraient pas diffusables aujourd’hui ! Vous rendez-vous compte que des parlementaires veulent empêcher toute discussion possible sur la remise en cause du réchauffement entropique de l’atmosphère !

Enfin, je vais prendre deux critères que beaucoup jugeront subjectifs car ils répondent à des considérations éthiques. L’Église catholique a disposé du magistère moral durant plusieurs siècles et la société entière baignait dans une culture religieuse dont les manifestations les plus évidentes ne gênaient personne. Qui aurait eu l’idée d’ester en justice pour faire retirer un calvaire ou une statue de la Vierge ? La société était homogène et même les « bouffeurs de curé » faisaient partie du décor parce qu’ils bénéficiaient de la très grande tolérance des clercs et qu’il n’y avait eu aucune persécution religieuse depuis bien longtemps en France. L’Église catholique ne lançait aucune fatwa, mais elle avait une influence sur la conscience commune. Aujourd’hui, des officines qui ne représentent pas grand monde, tels les Libres penseurs et quelques mouvements d’extrême gauche, s’emploient à démolir ce qui reste de l’héritage religieux chrétien, pendant que l’islam progresse. Du fait de la déchristianisation de la société, l’immoralité d’hier devient la normalité d’aujourd’hui.

Le fait même de songer à constitutionnaliser le droit à l’avortement est l’illustration d’un renversement des valeurs et d’un effondrement moral. L’avortement, selon la loi d’origine, était une exception, une tolérance dans les cas de détresse extrême. Une fois inscrit dans la constitution, il deviendrait un droit à garantir à égalité avec le droit à la liberté et à la sûreté des personnes, le droit à la liberté d'expression et à la liberté de conscience. Parallèlement, le pouvoir souhaite légaliser le suicide assisté. Au lieu de favoriser la vie, d’avoir une politique familiale pour son peuple, la France s’oriente vers la culture de mort et l’extinction programmée de sa population autochtone. C’est le déclin jusqu’à la mort.

La société que j’ai connue enfant et jeune homme était en pleine croissance et les Français étaient pleins d’espoir. Aujourd’hui, le peuple semble se résigner dans la tristesse du déclassement et sombre dans la désespérance.

Alors, oui, pour toutes ces raisons, c’était mieux avant.

Certains vont dire que la France est un paradis et que les Français n’en ont pas conscience, sous prétexte que ce serait bien pire ailleurs. Ces personnes nous comparent aux pays du tiers-monde ! Autrement dit, ils se satisfont du fait que nous ne déclinions pas assez rapidement pour rejoindre des pays pauvres. Personnellement, je ne me suis jamais comparé aux derniers de la classe et le malheur des autres ne me console pas du mien. Au contraire, je me dis que cela peut être encore pire. Lorsque nous étions enfants, nous nous comparions aux super-puissances de l’époque : les États-Unis, l’U.R.S.S, le Japon et non aux pays en voie de développement comme nous disions alors.

Les mêmes, ou leurs épigones, qui n’ont cessé de démolir la France depuis cinquante ans, nous donnent toujours des leçons en proférant des menaces de cataclysme économique et de fin du monde si nous n’appliquons pas les mêmes recettes qui nous ont plongés dans l’abîme depuis qu’ils conseillent les princes qui nous gouvernent.

Pour retrouver de l’espoir, il faudrait commencer par faire exactement l’inverse des politiques menées depuis un demi-siècle. La crise est d’abord morale avant d’être économique. Tout est question de volonté. Si les Français le veulent vraiment, ils seront maîtres de leur destin, encore faut-il qu’ils choisissent à la tête de la nation ceux qui auront la lucidité de faire demi-tour immédiatement ! 

1 -  Les enfants de Maastricht aux éditions Bouquins de Synthèse. cliquez ici

La chronique de Charles-Henri d'Elloy publiée dans le n°65 de la revue Synthèse nationale cliquez-là

18:13 Publié dans Charles-Henri d'Elloy | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Général André Coustou - Macron, «l’ennemi de la France»

L’armée peut-elle désobéir à l’ordre d’un chef d’État ? Qui veut mourir pour l’Ukraine ? Dans un entretien qu’il a accordé au magazine Nexus, le général 2s André Coustou revient sur les récentes déclarations d’Emmanuel Macron. Le 27 février dernier, en effet, devant les représentants des 27 pays de l’UE, le chef de l’État n’excluait pas l’envoi de troupes françaises sur le sol ukrainien pour tenter de contrer l’avancée de l’armée russe. Cette déclaration avait provoqué un tollé au sein de l’Otan. Pour le général Coustou, cette question de l’envoi de troupes françaises pose la question de la légalité ou non d’une telle opération. C’est ce qu’il fait savoir dans une lettre ouverte publiée sur le site Place d’armes.

Pour le général André Coustou, l’ennemi n’est pas Vladimir Poutine, mais Emmanuel Macron… « C’est lui le liquidateur, le destructeur de la France ! C’est lui qui devrait partir ! »

Entretien réalisé par Armel Joubert des Ouches, journaliste reporter au magazine Nexus.

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Xavier Moreau - L’OTAN est affaiblie et court à sa défaite

Homme d’affaires et analyste politico-financier installé à Moscou depuis près de 25 ans, Xavier Moreau est le fondateur du site d’analyse Stratpol. De passage à Paris, il a donné un entretien à TVL pour présenter son nouvel ouvrage : "Ukraine, pourquoi la Russie a gagné".

Xavier Moreau évoque la guerre des chiffres sur le nombre de morts dans le conflit ukrainien avec la Russie. Il répond, point par point, aux déclarations controversées d’Emmanuel Macron. Il développe les arguments présentés dans son livre et rappelle que le titre de l’ouvrage a été choisi parce que, dès juin 2022, il avait acquis la certitude que la Russie l’emporterait, même face aux forces conjuguées de l’Ukraine et de l’OTAN.

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15:18 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les Bobards d’Or : l’arme du rire face à l’idéologie progressoïde

Malgré les tentatives de censure et les pressions politiques de la gauche parisienne, la quinzième cérémonie des Bobards d’Or 2024 a été un succès. Darmanin a été couronné pour son mensonge « Kévin et Mathéo » lors des émeutes tandis que Patrick Cohen est le champion des médias pour son récit lunaire du drame de Crépol.

Voici l’intervention d’ouverture à la cérémonie des Bobards d’Or par Jean-Yves Le Gallou :

"Cette année, comme les précédentes, nous devions nous réunir au beau théâtre du Gymnase. Mais sa nouvelle direction nous a retiré la salle à la suite de pressions reçues de la maire du Xᵉ arrondissement de Paris, de la CGT spectacle, des antifas et de Ian Brossat, adjoint d’Anne Hidalgo et sénateur communiste de Paris. Qui est ce censeur ?

C’est un militant LGBTQ sous casaque communiste. Il a rassemblé 2 % des voix aux élections européennes de 2019, mais bénéficie d’une très grosse présence médiatique. Il a milité à la LCR dès l’âge de cinq ans en accompagnant ses parents à des manifestations. Il a publié un livre, L'enfant et l’espion, sur son grand-père, un israélien condamné à 20 ans de prison pour espionnage au profit du KGB et de l’Union soviétique.

Ian Brossat est un petit bonhomme emblématique de l’idéologie dominante : idéologie antiraciste, idéologie LGBTQ+, idéologie de rupture avec toutes les traditions, idéologie de déni du réel, idéologie de culpabilisation des origines, du moins lorsqu’elles sont européennes. Avec lui, malheur aux hommes hétérosexuels blancs, malheur à ceux qui aiment la vie et les choses de la vie, malheur à ceux qui respectent la nature et aiment la beauté.

Et cette idéologie, les hommes du système veulent nous l’imposer par la propagande, par la censure, par la contrainte et par la délation. Cette idéologie de déconstruction, il faut lui donner un nom – retenez le – c’est l’idéologie progressoïde, c'est-à-dire une idéologie progressiste, de rupture avec les lois de la vie et du réel, en même temps qu’une idéologie imposée par des méthodes totalitaires, des méthodes soviétoïdes.

L’idéologie progressoïde est aujourd’hui la principale menace pour les libertés et l’identité française.

Mais ce soir, nous allons essayer d’en rire. Dans l’esprit des bobards pour cette quinzième cérémonie.

Avec deux nouveautés :

- une séquence sur les pubards consacrée aux meilleures publicités racistes antiblanches, une séquence sur les Darmarinades, ces mensonges à répétition des hommes politiques qui ne sont possibles que par la complaisance des médias.

- Enfin, il y aura une séquence consacrée au terrible meurtre raciste anti-blanc de Crépol. Mais à voir la manière dont le jeune Thomas et ses amis ont été traités dans certains médias de service public, je me demande s’il ne faudrait pas délivrer aussi des Salopards d’Or. Ce sera au jury d’en décider.

Mais rions malgré tout".

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14:42 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Espagne : Amnistie pour les factieux et autres prévaricateurs, corruption à tous les étages.

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Michel Festivi 

L’Espagne socialo-communiste de Monsieur Pedro Sanchez en rajoute en permanence dans le pire. Fin janvier, le projet de loi sur l’amnistie avait été retoqué, les 7 députés indépendantistes catalans du groupe Junts (ensemble), avaient humilié Sanchez en refusant son projet de loi gouvernemental, qui selon eux n’allait pas assez loin dans l’effacement de leurs turpitudes et de leurs violations de la constitution.

Le journal conservateur ABC avait alors fait sa Une de sept « No », pour rehausser encore la claque ainsi donnée aux socialo-communistes qui composent ce gouvernement minoritaire. Tout autre premier ministre, ayant un minimum de dignité et de sens de l’État aurait aussitôt démissionné. Mais Monsieur Sanchez n’a aucun honneur, seul lui importe le pouvoir et sa conservation à n’importe quel prix et quoi qu’il en coûte à l’Espagne et aux Espagnols.

Aussitôt, il remit l’ouvrage sur le métier pour reprendre les contacts avec Carles Puigdemont exilé en Belgique et un accord a été trouvé, selon l’ensemble des articles de la presse espagnole, pour qu’une loi d’amnistie soit votée, sans doute dans les prochaines heures ou jours. Car désormais, Sanchez a accepté toutes les revendications de Junts, la loi inclura les crimes terroristes, de haute trahison, ainsi que tous les délits liés aux détournements de fonds. Bref Monsieur Sanchez a bu le calice jusqu’à la lie et elle est particulièrement amer.

Cela est d’autant plus grave, que lors de la campagne électorale des élections législatives anticipées de juillet 2023, que Sanchez avait provoquées suite à sa débâcle aux élections des communautés autonomes du mois de mai, le sujet de l’amnistie des chefs catalans n’avait quasiment pas été évoqué. De plus, le PSOE n’est que le deuxième parti aux Cortès, avec 121 députés et que sa coalition avec l’extrême gauche Sumar, dispose de moins de sièges que le Parti populaire et Vox réuni. Sanchez ne s’en sort que grâce à l’appoint des élus indépendantistes ou autonomistes catalans et basques, dans le cadre d’une coalition tellement hideuse, qu’elle a été surnommée outre-Pyrénées coalition « Frankenstein ».

Selon les derniers sondages d’opinion, 71% des espagnols seraient opposés à cette loi d’amnistie, outre que 40, 6% des électeurs socialistes espagnols seraient contre aussi, et que 56% d’entre eux refuseraient d’inclure les délits liés aux malversations et 37% d’y prévoir les crimes terroristes. (Journal El Español du 8 mars). Pour ce faire, le gouvernement a trituré les règles du code pénal espagnol et a bafoué les règles de droit, ce qui est dénoncé par une majorité de juristes et de magistrats. Mais Pedro Sanchez reste droit dans ses bottes et n’en a cure de la volonté des espagnols, et d’être à la tête d’un gouvernement minoritaire. Tout faire pour gouverner encore jusqu’en juillet 2027, est son but unique. 

Le journal El Mundo avait écrit à la suite du premier rejet de la loi fin janvier : « l’échange de l’impunité contre un soutien parlementaire relève de la corruption politique du pire genre. Une loi écrite par ses bénéficiaires est une loi corrompue. ». C’est bien de cela qu’il s’agit, l’Espagne est en pleine corruption de type Chaviste et cela ne semble pas inquiéter ni l’Europe, ni les institutions européennes, ni Madame Von der Leyen. Allez savoir pourquoi ?

L’Histoire comme toujours se répéterait-elle ? Les espagnols auraient-il oublié qu’en février 1936, à la suite de la victoire électorale frauduleuse du Front populaire (cela est désormais archi prouvé par le livre publié en 2017 par deux historiens espagnols Manuel Alvarez Tardio et Roberto Villa Garcia : 1936, Fraude y Violencia en las  elecciones del Frente popular, éditions Espasa), une loi d’amnistie permit de faire sortir de prison tous les révolutionnaires dont des catalans qui avaient pris les armes pour abattre les institutions démocratiques de la IIème république en octobre 1934, et instituer un régime soit communiste soit anarchiste en fonction des circonstances. C’est justement le sujet d’un article du 8 mars du journal El Debate titré « L’histoire se répète, la similitude entre l’amnistie de Sanchez et celle du Front populaire en 1936 ». En 1936, à la suite de ces fraudes et de l’anarchie généralisée qui s’en suivra, la guerre civile commencée en octobre 1934, reprendra en juillet 1936.

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Parution du nouveau numéro (n°116) de La Lettre des Amitiés franco-espagnole

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Le Cercle Franco-Hispanique, fondé le 20 novembre 1984, par Olivier Grimaldi, s’est fixé comme mission d’entretenir des liens étroits et fraternels entre les nationaux et nationalistes français et les différentes composantes du mouvement national espagnol. Le CFH contribue activement à faire connaître en France la pensée et l’action du fondateur de la Phalange, José Antonio Primo de Rivera, héros et martyre de la cause nationaliste ibérique et la victoire franquiste dans la croisade espagnole contre le bolchevisme.

Chaque année, le 20 novembre, le Cercle franco-hispanique fait dire une messe à Paris, ainsi que dans plusieurs villes de province, en mémoire du général Franco et de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange. Il organise aussi, chaque 6 février, une cérémonie en hommage aux morts du 6 février 1934, à l’écrivain Robert Brasillach (fusillé le 6 février 1945) et y associe son beau-frère Maurice Bardèche (un des maîtres à penser du nationalisme.)

Directeur : Hélène Grimaldi

Sommaire :

  • Éditorial d’Hélène Grimaldi
  • En Espagne : 20 n 2023 ; Semper Fidelis à Madrid ; Elections en galice ; Pedro Sanchez en mauvaise posture ; Loi d’amnistie rejetée ; Quand dormirez-vous enfin en paix ? ; La rencontre de l’infirmité et du charme ; Sommet phalangiste à Madrid pour les 90 ans de l’union de la Falange Española avec les JONS ; « 23 F » il y a quarante-trois ans ; L’Espagne catholique face à la liberté religieuse
  • Dossier : Tentative de scandale
  • En France : « 6 F » ; Olivier Grimaldi, 10 ans déjà
  • Brèves
  • Le CFH vous invite à lire : Les héroïnes sudistes pendant la guerre de Sécession ; L’Espagne ensanglantée ; Miguel Primo de Rivera ; La trahison des gauches espagnoles ; 
  • Requiescat in pace
  • Le CFH vous invite à soutenir

Ecrire à cfh.grimaldi@free.fr

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Trump, dernier espoir de l’Europe armée ?

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Dans Le Figaro du 9 novembre 2016, Étienne de Montety rappelait à propos de l’élection – surprise à la Maison Blanche de Donald Trump que son patronyme vînt d’un substantif signifiant en anglais « atout ». Il ajoutait aussitôt que le verbe to trump se traduit par « éclipser, ridiculiser, battre, voire l’emporter sur … ». Force est de constater que l’étymologie du nom de famille du 45e président des États-Unis correspond parfaitement à la situation actuelle.

En campagne pour des élections primaires qu’il survole largement, ayant déjà remporté les scrutins et caucus de l’Iowa, du New Hampshire, du Nevada, des Îles Vierges américaines, de la Caroline du Sud et du Michigan, Donald Trump rêve de battre – à la régulière ! - en novembre prochain un Joe Biden très mal en point. Il a cependant tétanisé les chancelleries occidentales par une sortie dont il est coutumier.

En réunion électorale en Caroline du Sud, le 10 février dernier, l’homme aux cent dix-neuf chefs d’accusation a menacé les États européens membres de l’OTAN. Si ces derniers ne réalisent pas un effort réel dans leur défense nationale en augmentant de manière conséquente leur budget militaire (plus de 2 % du PIB), il pourrait en tant que futur chef de l’État ne pas appliquer l’article 5 du traité de 1949 et ne pas secourir des États peut-être agressés par leur voisin russe.

Plusieurs collaborateurs conservateurs classiques de Trump entre 2017 et 2021 ont signalé qu’il avait eu l’intention de faire sortir les États-Unis de l’OTAN en 2019. Les agents républicains de l’État profond surent l’en dissuader. De retour en 2025 dans le Bureau ovale, Donald Trump compterait cette fois-ci sur des administrateurs en plein accord avec sa politique. Conscients de cette menace, les démocrates ont adopté une loi qui contraint tout président désireux de quitter l’OTAN à demander l’accord préalable du Congrès.

Maints commentateurs s’offusquent du dessein isolationniste du très probable candidat à la présidentielle de novembre 2024. Ces grincheux oublient volontiers que Donald Trump s’inscrit dans la continuité diplomatique étatsunienne, en particulier dans celle de la Farewell Address. Le 19 septembre 1796, le grand journal de l’époque, American Daily Advertiser, publie un texte du président George Washington. Il y annonce qu’il ne briguera pas un troisième mandat et fait de cette déclaration imprimée son testament politique. Conscient de la faiblesse d’une armée balbutiante et des fragilités d’un ensemble fédéral récent, le premier président américain invite la jeune république au détachement diplomatique envers les événements révolutionnaires survenus en Europe. « La grande règle de notre conduite, écrit-il, pour ce qui touche à nos rapports avec les puissances étrangères doit être de développer nos échanges commerciaux mais d’entretenir avec elles le moins de relations politiques possibles. » En 1789, le Congrès a changé le ministère des Affaires étrangères créé en 1781 en Secrétariat d’État pourvu de nouvelles attributions intérieures plus tard réparties à d’autres membres du cabinet exécutif. George Washington insiste par conséquent sur une diplomatie qui rejette les alliances permanentes et qui permet au contraire une neutralité active capable de s’adapter à toutes les circonstances internationales possibles.

Donald Trump montre sa fidélité à l’enseignement de son très lointain prédécesseur, même si les États-Unis d’Amérique sont entre-temps devenus la première puissance globale de la planète. Fondé sur le rejet de l’immigration, la condamnation des traités de libre-échange et un isolationnisme certain, le nouveau conservatisme trumpien (à distinguer du néo-conservatisme belliciste et hégémoniste du clan Bush) s’écarte résolument du conservatisme classique qui préconise la hausse constante du budget du Pentagone afin de financer toutes les interventions extérieures, la dérégulation économique intérieure qui profite aux nouvelles industries numériques et du divertissement wokiste, et la baisse massive des impôts. Seules la défense des valeurs morales traditionnelles et la lutte contre l’avortement peuvent en théorie rassembler ces deux courants antagonistes du conservatisme outre-Atlantique.

Les propos polémiques de Donald Trump en Caroline du Sud ont le grand mérite de réveiller des gouvernements européens poussifs qui pensent écarter toute menace parce qu’ils bénéficient du « parapluie étatsunien ». Certains États ont néanmoins commencé à se réarmer. Que ce soit sous les nationaux-conservateurs du PiS ou sous le régime d’extrême centre proto-autoritaire de Donald Tusk, la Pologne poursuit sa montée en puissance et entend devenir la première force militaire de l’Union dite européenne. La Hongrie de Viktor Orban ne cesse de réclamer depuis des années une coordination intégrée des armées du continent. À partir du second septennat de François Mitterrand, la France soutient une « défense européenne ». Avec le Brexit, elle reste la seule détentrice de l’arme atomique au sein de la pseudo-Union. Favorable à une vague « souveraineté européenne », Emmanuel Macron souhaiterait étendre le principe de la dissuasion nucléaire à l’ensemble des États membres de l’Union dite européenne qui appartiennent aussi à l’OTAN, ce qui exclurait l’Irlande, l’Autriche, Malte et Chypre. Mais la Norvège, l’Islande, l’Albanie, le Monténégro et la Macédoine du Nord recevraient-ils eux aussi cette protection ? Quant à la Turquie, elle tâcherait au plus vite d’acquérir le rang de puissance nucléaire. Par ailleurs, si se concrétise cette couverture nucléaire française en Europe, qui aurait la prérogative d’appuyer sur le bouton fatal ? Serait-ce le président de la République française qui deviendrait de facto le principal stratège de la Cité paneuropéenne ou bien un aréopage de chefs d’État et de gouvernement qui déciderait après les inévitables palabres ? Dans l’urgence du moment, même en visioconférence, on se doute bien qu’une telle réunion serait impossible à organiser.

Confier la force de dissuasion nucléaire à l’échelle européenne pose donc l’inévitable question de la souveraineté. Celle-ci ne se partage pas. Par le principe de subsidiarité, elle se décline seulement auprès d’autorités compétentes. Dans le cadre de la riposte immédiate, ce qui suppose une très grande réactivité, la caste jacassante ne peut pas décider sans omettre que la qualité intellectuelle du personnel dirigeant actuel confine à la nullité totale.

Les Européens n’en sont qu’au début d’un saut historique vers un inconnu peut-être prometteur, surtout si Donald Trump revient au pouvoir à la fin du mois de janvier 2025. N’a-t-on pas dit au début de cette chronique que « trump » voulait dire « atout » ? Sa seconde élection pourrait devenir un formidable atout pour l’émancipation militaire, bien malgré elle, d’une Europe nantie et somnolente. 

Salutations flibustières ! 

« Vigie d’un monde en ébullition », n°105, mise en ligne le 5 mars 2024 sur Radio Méridien Zéro.

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IL VIENT DE PARAÎTRE : COMMANDEZ LE NOUVEAU NUMÉRO DES CAHIERS D'HISTOIRE DU NATIONALISME

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jeudi, 07 mars 2024

François Asselineau sort la sulfateuse !

L'invité spécial d'Éric Morillot est un énarque passé par HEC, pourtant il est tout le contraire du portrait type de l'Enarque. Pas un énarque, car il ne pratique pas la langue de bois, non, il parle sans détours. Pas un énarque parce qu'il a une colonne vertébrale idéologique. Pas un énarque non plus parce qu'il dit ce qu'il pense, mais surtout, il pense ce qu’il dit.

Les mots sonnent juste dans sa bouche et lorsqu'on l'écoute, on est à chaque fois surpris par sa logique implacable. Certains mettent de l'eau dans leur vin pour s'approcher du soleil. Lui, il préfère camper sur son orthodoxie politique. Il est un torrent sur YouTube qui affole les compteurs de vues. C’est un "Bistro Libertés" mémorable que cet épisode avec François Asselineau, le président de l'UPR

Présentation rédigée par TV Libertés

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17:11 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

IVG dans la constitution : pire qu’une défaite, c’est un suicide

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Sophie Durand

La grand guignolade de l’inscription du droit à l’IVG dans la constitution fait de celle-ci un catalogue à la Prévert, un fourre-tout dans lequel se côtoieront bientôt des mesurettes tenant au grand n’importe quoi, ou des décisions woke à souhait. Alors que la constitution a un tout autre rôle, celui de définir les institutions de l’État et organiser leurs relations.

Consolons-nous : une constitution, ça peut changer… ça se change.

On peut continuer à s’interroger et à réfléchir, même si c’est interdit  : pourquoi avoir voulu à tout prix inscrire dans la constitution le droit de donner la mort à l’enfant sans défense ?

Le droit à l’IVG était parfaitement bien défendu et n’avait aucun besoin de plus.

Ce droit a largement dépassé l’objectif de Simone Veil, qui était de le garder exceptionnel. Maintenant il est pratiquement devenu la normalité. À tel point qu’une femme peut annoncer tranquillement dans un dîner en ville qu’elle a subi une IVG, comme on lui aurait enlevé une dent ou une verrue. L’IVG est devenue un mode de contraception.

Depuis longtemps, les Françaises sont incitées à avorter au moindre problème et même sans problème. Moi-même, il y a des années, j’ai entendu mon généraliste me conseiller une IVG pour une grippette.

J’ai bien sûr refusé, horrifiée. J’avais convoqué mon généraliste pour qu’il me soigne, pas pour qu’il arrive avec un couteau entre les dents. Aujourd’hui cet enfant est devenu un beau gaillard de 1m86  qui éclate de santé et dont je me félicite, chaque jour qui passe.

Inscrire l’IVG dans la Constitution a donné à Macronescu une victoire aux yeux de la gauche, alors qu’il s’agit bel et bien d’une défaite. La défaite de la pensée et de l’éthique.

Et la défaite de la démographie française, qui avait besoin d’être encouragée. Le problème c’est aussi que les femmes qui avortent rêvent bien souvent de garder leur bébé alors que rien ni personne ne les y incite ou ne les y invite.

Il faut reconnaître que l’IVG est la plupart du temps une grande lâcheté. Beaucoup trop d’hommes politiques, de maris, de compagnons, baissent le nez dès qu’il en est question, comme si l’IVG était seulement une affaire de femmes, de couches, de lessive, liquide ou en paillettes ?… Que les femmes se débrouillent ! Ils ne veulent rien savoir, s’ils n’encouragent pas carrément leur épouse, compagne ou petite amie du moment à se faire avorter pour acheter une nouvelle cuisine ou aller au ski. Et les femmes négligent la petite lampe rouge qui s’allume dans leurs têtes, et cèdent, souvent à regret.

L’IVG c’est l’affaire de tous les hommes et de toutes les femmes. On ne peut pas rester passif devant ce problème. Car ce qui est présenté comme la solution, n’en est pas une. Quant on apprend qu’en France il y a maintenant dans les 250 000 IVG par an, on ne peut pas rester indifférent à ce qui est, quand même, un massacre, dans notre pays des droits de l’homme. (Mais pas de l’enfant à naître ni de la femme en détresse).

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mercredi, 06 mars 2024

Retour de manivelle pour les ennemis de « The Donald » et de « La Marine »

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La chronique de Philippe Randa

Comparaison n’est pas raison, bien sûr. Mais tout de même ! Mais quand même ! On ne peut s’empêcher de trouver quelque peu troublant certaines similitudes de phénomènes politiques d’un côté de l’Atlantique et de l’autre.

Là-bas, Donald Trump, ancien président battu en 2020, accusé de toutes les turpitudes financières et insurrectionnelles possibles et imaginables de la part de ses adversaires, fait l’objet de plusieurs enquêtes, entre autres sur l’assaut du Capitole, sur les archives de la Maison-Blanche et pour fraude fiscale.

Ici, Marine Le Pen, deux fois finaliste battue à l’élection présidentielle, en 2017 et 2022, sera non seulement jugée en novembre prochain avec 26 autres personnes pour détournement de fonds publics – ils auraient salarié avec des fonds européens des collaborateurs qui travaillaient en réalité pour leur parti –, mais est également accusée de proximité, voire de complicité avec le démoniaque Président russe : le Premier ministre Gabriel Attal s’est ainsi « demandé » en pleine Assemblée nationale « si les troupes de Vladimir Poutine ne sont pas déjà dans notre pays » en s’adressant à la députée Rassemblement national du Pas-de-Calais.

Trump putschiste et Le Pen cheval de Troie d’une diabolique allégeance à l’actuel maître du Kremlin, il est difficile de dénoncer pire menace pour leurs patries respectives.

Quant à l’éventualité d’une inéligibilité prononcée contre l’un et/ou l’autre, pour motifs politiques ou financiers, elle plane sur leur tête comme une épée de Damoclès.

À ce compte-là, et aux surenchères permanentes de leurs ennemis, on ose craindre pour eux qu’ils ne finissent embastillés, tels les premiers Alexeï Navalny venus… et ne soient retrouvés tôt ou tard « mourrûs ». Au point où les accusations pleuvent, on peut s’attendre à tout.

Et les bons peuples américains et français ? De fait, rien, pas grand-chose ou au contraire, ont une réaction qui n’est guère celle escomptée.

Sur fond de primaires pour l’investiture du Parti républicain en vue de la présidentielle américaine de novembre, Donald Trump va de succès en succès… Comptant déjà 244 délégués contre 24 pour sa rivale Nikki Haley à la veille du fameux « Super Tuesday » le 5 mars, déterminant pour l’emporter, il en comptabilise désormais 995 (contre 89) après être arrivé en tête dans 14 des 15 États en jeu ce jour-là. Et Nikki Haley a décidé de suspendre sa campagne après cette nouvelle bérésina dans les urnes.

De même, alors que la campagne pour les élections européennes de juin prochain a réellement démarré lors de l’inauguration du salon de l’agriculture fin février, Jordan Bardella, tête de liste du Rassemblement national, continue de caracoler en tête des sondages, distançant la liste Renaissance de plus ou moins dix points.

Certes, rien n’est joué et gagné d’avance pour voir Donald Trump revenir à la Maison-Blanche, ni pour que Marine Le Pen accède — enfin ! – à l’Élysée… Dans les prochains mois pour l’un et les prochaines années pour l’autre, il peut se passer tellement de rebondissements qu’il serait grotesque de « donner le résultat d’élections avant même qu’elles ne se soient tenues » … mais le fameux adage de Francis Bacon « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » ne semble guère, toutefois, être désormais déterminant de ce côté-ci comme de ce côté-là de l’Atlantique. À l’évidence !

Ou au contraire, même !

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20:15 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réédition chez Déterna du livre "La Franc-Maçonnerie vous parle", de Robert Vallery-Rabot, dénonçant le rôle du Grand Orient dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale

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L’auteur fait un historique très documenté de la Franc-Maçonnerie rappelant ses origines à Londres, en 1777, d’où elle s’étendit immédiatement en France, tout en restant sous l’obédience du roi d’Angleterre et de deux pasteurs anglicans qui édictaient les mots de passe.

Il met en évidence la coopération d’idées et d’action de la City anglaise et de la FM, l’influence néfaste des écrivains français du XVIIIe siècle tels que Voltaire, Montesquieu, Diderot qui symbolisent l’esprit maçonnique.

Il rappelle les évènements de Fachoda, la scandaleuse attitude des Francs-maçons qui, en juin 1917, tenaient un congrès à Paris pour empêcher la paix avec l’Autriche qui aurait mis fin à la guerre un an plus tôt.

Il dénonce le rôle d’hommes d’État américains et anglais dont le but était d’asservir la France comme le montrent les plans Young, Dawes, etc. et flétrit l’alliance de la finance internationale de la Cité de Wall-Street, cimentée par les liens maçonniques.

Il explique le rôle du Grand Orient dans le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

La Franc-Maçonnerie vous parle, Robert Vallery-Rabot, Déterna, première édition en 1941, réédition en 2023, 108 pages, 17,00 € (+ 6,00 € de port).

Pour le commander cliquez ici

17:13 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vendredi 8 mars, dans les Alpes-Maritimes : Journée des femmes avec Marion Maréchal

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11:07 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL, dimanche 10 mars, à 15 h : une conférence d'Alban d'Arguin en Vendée

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Alban d'Arguin est aussi l'auteur du livre

Éolienne, un scandale d'État cliquez ici

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L’intelligence artificielle au service de la surveillance généralisée

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Arnaud Raffard de Brienne

C’est parti pour le déploiement de la reconnaissance faciale, en toute illégalité, soit dit en passant, tout au moins à ce jour. L’expérimentation s’est déroulée dimanche dernier à l’occasion d’un concert du groupe britannique Depeche Mode qui se donnait à l’Accor Arena de Paris devant quelques milliers de fidèles de tous âges. Précisons quand même que quelques aveux glanés ici et là confirment une utilisation illégale de la reconnaissance faciale depuis plusieurs années par certains services de police.

Il s’agissait officiellement de la mise au point d’un dispositif de traitement des images par la prétendue intelligence artificielle, l’IA comme on dit, sans doute artificielle mais qu’il nous parait impossible de qualifier d’intelligente. Il s’agit en réalité d’algorithmes destinés en l’occurrence et selon leurs concepteurs, à détecter uniquement des mouvements de foule, des franchissements de clôture, des présences en zone interdite et même des départs d’incendie mais jamais au grand jamais, promis-juré, à la reconnaissance faciale. Il faudra toute la pusillanimité des médias de grand chemin pour accréditer ou tout au moins le feindre cette garantie lorsque l’on sait la débauche de moyens technologiques dont, précisément la reconnaissance faciale, que nous mijote le gouvernement et tout particulièrement le ministère de l’Intérieur en vue des prochains Jeux Olympiques 2024. L’enjeu de taille consistera à masquer aux yeux du monde entier l’effarant niveau d’insécurité sévissant en France et écarter autant que faire se peut tout risque d’attentat.

Les Jeux olympiques constituent un excellent prétexte à la mise en œuvre des technologies de reconnaissance faciale et à la validation juridique de leur utilisation étendue. Celle-ci ne serait que ponctuelle et provisoire, nous affirme-t-on pourtant, juste le temps des JO, du 26 juillet au 15 août de cette année.

Mais alors, à quoi peut-on bien destiner les millions de caméras – oui les millions – déjà installées à chaque carrefour, dans chaque rue, tout au long des routes et autoroutes, dans les entreprises, les commerces, les résidences… ? A améliorer la sécurité pour tous ? Pas vraiment si l’on s’en tient aux statistiques officielles de la délinquance qui, même vraisemblablement minorées, démontrent une explosion de toutes les formes de crimes et délits, des cambriolages aux meurtres en passant par les violences et viols.

Les caméras « intelligentes » qui n’ont, elles non plus, rien d’intelligent annoncent plutôt un monde de surveillance à la chinoise, à faire pâlir les pionniers du roman d’anticipation et à reléguer « 1984 », le célèbre titre de George Orwell au rang des livres de science-fiction pour enfants sages.

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mardi, 05 mars 2024

Macron : discrédité chez nous, grotesque à l’étranger

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André Posokhow

Depuis la fin de la semaine dernière (24,25 et 26 février) nous vivons en France, grâce à Macron, dans une atmosphère chaotique de crise, de manifestations, de mensonges et de déclarations bellicistes à la fois irraisonnées et d’une extrême dangerosité. Beaucoup de choses très justes ont déjà été dites et écrites. Je souhaite seulement dire mon point de vue avant que, peut-être, tout explose dans l’Est de l’Europe et que la libre parole soit interdite.

Crise interne et évolution de l’opinion ?
Les manifestations des agriculteurs et notamment le tumulte du Salon de l’agriculture ont constitué le paroxysme visible de la crise interne que connaît la France aujourd’hui. Elles ne gênent pourtant pas Macron qui poursuit son œuvre de ruine de notre agriculture. En revanche, l’opinion française a été sensibilisée à leur tragédie et à l’environnement politique qui l’accompagne : les mensonges cyniques de celui qui croit être notre président et la malfaisance de l’UERSS.

D’autant plus que les crises et les révélations arrivent en escadrilles :
• l’opinion commence à comprendre que les portes sont ouvertes à toutes les formes d’invasion et que trop c’est trop ;
• délinquance, meurtres, agressions, viols, atteintes à la propriété explosent grâce au laxisme ou plutôt la complicité des pouvoirs publics et d’une justice idéologisée ;
• le phénomène des MIE-MNA dont l’agressivité et le danger sont soulignés par des articles du Figaro, un média fascisant comme tout le monde sait ;
• de plus en plus, les vérités sur le traitement du Covid et les effets secondaires, souvent mortels, des vaccinations ARN arrivent à percer et à influencer l’opinion puisque le recul devant de nouvelles injonctions semble perceptible ;
• la situation financière dramatique de notre pays, due à la volonté de Macron d’endetter la France afin d’en faire une proie vulnérable aux prédations et à l’incompétence de Le Maire, commence à être comprise ;
• l’augmentation invraisemblable du coût de l’électricité ;
• la pauvreté de plus en plus perceptible ;
• enfin l’incompétence d’un gouvernement inconsistant qui s’étale au grand jour.
Il existe donc une crise intérieure particulièrement grave en France.

Certains annoncent la révolution. Il n’est pas certain que l’opinion publique en soit déjà là. Cependant le discrédit de ce dictateur, fragilisé par son comportement et ses inconséquences, qui agit seul contre le peuple français et s’en protège par la censure, des interdictions d’associations et ses tontons macoutes, apparaît patent pour une majorité de l’opinion . Il semble envisageable que le terreau d’une protestation violente se forme.

Macron s’en va-t’en guerre
De son propre chef, sans consulter personne et surtout pas la représentation nationale, Macron, plutôt entre deux eaux depuis deux ans, nous a fait entrer depuis peu en cobelligérance dans le conflit entre la Russie et l’OTAN. Les étapes de son parcours sont maintenant connues :
• présence de Français en Ukraine dont la nature : mercenaires ou cadres en mission, est peu claire. Cela dure depuis plus longtemps qu’on ne le croit. Il faut rappeler que lors de la libération de Marioupol, selon des informations d’origine turque, plusieurs dizaines de cadres de nos services seraient morts en quittant cette ville. Aucune information et aucune réponse aux questions posées sur cette affaire n’ont été apportées par les pouvoirs publics. Récemment d’autres pertes de Français ont eu lieu en Ukraine ;
• formations d’Ukrainiens dans notre pays et, semble-t-il, envoi récent d’officiers en Ukraine pour encadrer les forces de Kiev ;
• livraison de blindés et de canons Caesar qui bombardent et tuent des civils dans le Donetsk, et de munitions au détriment de nos forces armées ;
• livraison criminelle de missiles à longue portée Scalp dont les cibles pourraient être des villes russes. Encore plus inquiétant, dans la conversation entre hauts gradés allemands au sein de la Bundeswehr concernant leurs missiles Taurus, il est évoqué que « les Taurus réussiront si le chasseur français Dassault Rafale est utilisé ». Ce n’est pas encore le cas mais, visiblement, il en est question ;
• des sommes considérables allouées par Macron à l’Ukraine en rupture avec nos règles budgétaires : 3Md € récemment, en dépit de l’état de nos finances publiques ;
• un accord de sécurité signé à Paris le 16 février entre deux présidents : Macron et Zelenski, sans loi ni consultation comme l’article 53 de la Constitution l’exige ;
• enfin le 26 février dernier, peut-être affolé par son niveau de popularité révélé par le Salon de l’agriculture, Macron a déclaré possible l’envoi de troupes occidentales au sol face à la Russie. C’est un pas de plus vers une guerre qui peut devenir mondiale et la participation éventuelle de la France à une apocalypse.

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23:59 Publié dans André Posokhow | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 27 avril, aux Lucs-sur-Boulogne (85) : pèlerinage en mémoire des martyrs

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23:23 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jules Lecompte, le courageux lycéen qui se bat pour la reconnaissance du génocide vendéen, invité sur Radio Courtoisie

 

L'émission Ligne Droite du vendredi 1er mars, sur Radio Courtoisie, avec Jules Lecompte, lycéen, Reynald Secher, historien et Sophie Audugé, déléguée générale de SOS Éducation.

Jules était aussi invité récemment sur Boulevard Voltaire :

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Soutien à Jules Lecompte :

Ces derniers jours, d'un côté on gobe les bobards d'une hystérique porteuse du voile islamique dans son lycée qui prétendait avoir été agressée par son proviseur... et, de l'autre, on exclue Jules Lecompte, un jeune lycéen dont le seul "crime" est d'avoir posé une question sur le génocide vendéen...

C'est comme cela que ça se passe dans la France de Macron. Vous savez cette France qui se gargarise de "valeurs républicaines" et qui prétend donner des leçons à la terre entière... Heureusement, l'heure approche ou ces tristes sires devront rendre des comptes....

Tiens-bon Jules !

S N

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Ceux qui pestent contre l’immigration mais défendent l’avortement sont inconséquents

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Source Le Salon beige cliquez ici

Alors que 49 élus RN sur 91 (46 députés et 3 sénateurs) ont voté en faveur de la constitutionnalisation de l’avortement (mais seulement 11 contre, 20 se sont abstenus et quelques uns comme Laure Lavalette ont déserté), Olivier Frèrejacques, président de Liberté Politique, écrit :

[…] Ceux qui pestent contre l’immigration mais défendent l’avortement sont inconséquents. Une civilisation existe par la vitalité de sa population. Une population qui ne veut pas se reproduire est condamnée à mourir, à être remplacée. Refuser l’élan vital et le risque qu’il implique sont le lot d’une société qui meurt et qu’il convient peut-être même d’achever.

La question de l’avortement est le plus grand tabou de notre temps. On l’a vu avec la polémique CNews où un journaliste a exposé simplement les chiffres de l’avortement et s’est vu condamné par l’ensemble de ses collègues. Ceux qui hier pleuraient sur la liberté d’expression pour avoir été rappelés injustement à l’ordre par l’Arcom ont appliqué à leur collègue ce que la gauche progressiste leur infligeait. Ils ont trouvé la ligne à ne pas dépasser. Il est plus facile, aujourd’hui sur CNews, de nier les massacres israéliens en cours à Gaza que de s’exprimer contre l’avortement.

La liberté d’expression sera probablement la grande perdante de cette constitutionnalisation de l’avortement. En sanctuarisant cette pratique, le législateur pourra facilement donner les armes de la censure contre les détracteurs de l’IVG. La clause de conscience sera aussi menacée comme l’a évoqué le sénateur Bruno Retailleau. Ce dernier en sait quelque chose puisqu’il a lui-même mis sa conscience catholique de côté lorsqu’il s’est dit « personnellement pour la loi Veil ».

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lundi, 04 mars 2024

Vendredi 15 mars, à Tours : conférence de Christian Bouchet sur François Duprat et le nationalisme-révolutionnaire

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Sur François Duprat cliquez ici

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Les dernières actualités "Ukraine-Russie-France" avec Hervé Carresse et Edouard Husson

Hervé Carresse et Édouard Husson sont les invités d'Irina Dubois dans le cadre d'une conférence du Dialogue Franco Russe.

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RADIO QUEBEC - LE CYBER-PIRATAGE DÉMOCRATIQUE

Analyse du chemin accompli depuis 2015 dans la libération des peuples.

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Manifestation lundi 4 mars rue Hoche à Versailles

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Nous invitons tous les défenseurs de notre civilisation à venir manifester :

Lundi 4 mars à partir de 15 h (et jusque vers 18-19 h en fonction du vote), rue Hoche à Versailles, à proximité immédiate du château où aura lieu le Congrès des parlementaires, pour s’opposer à l’inscription de l’IVG dans la Constitution.

Vouloir inscrire dans le marbre constitutionnel la « liberté garantie » de pouvoir faire mourir un être humain sans défense est une ignominie.

Gardons les lampes allumées et défendons la vie envers et contre tout !

La presse étrangère s’intéresse beaucoup au sujet et sera présente. Nous devons montrer au monde qu’il y a en France des défenseurs de la vie de la conception à la mort naturelle.

Dress code : Écharpe, ou accessoire noir en signe de deuil

Venez avec une rose blanche en signe de résistance.

Diffusez et soyons nombreux ! Toutes nos associations partenaires sont mobilisées.

En union pour la Vie !

Nicolas Tardy-Joubert, pour la Marche pour la Vie

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Sortie cette semaine du nouveau Cahier d'Histoire du nationalisme (n°27) : "GRÈCE, 1967-1974 : LE SEPTENNAT DES COLONELS"

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Au printemps 1967, la Grèce était plongée dans une crise politique et institutionnelle grave. De plus, le Parti communiste, persuadé de sa popularité, se préparait à instaurer un régime marxiste sanguinaire qui finirait d’achever le pays. Il faut rappeler que nous sommes en pleine « guerre froide » et que le « berceau de la démocratie » est entouré de pays, qu’il s’agisse de l’Albanie maoïste ou de la Bulgarie alignée sur Moscou, bien peu « démocrates ». Ajoutez à cela les tensions ancestrales avec la Turquie voisine ravivées par la question chypriote.

C’est donc pour éviter une telle perspective que, le 21 avril au petit matin, à Athènes, l’armée s’empare du pouvoir. Elle met à la tête du pays une junte de colonels qui, malgré quelques « remaniements », restera aux affaires jusqu’à l’été 1974.

Cette période n’a pas été épargnée par les bonnes consciences universelles qui l’ont caricaturée tout en s’obstinant à ignorer ce qui se passait alors dans les Balkans voisins. Certes, elle est loin d’avoir été parfaite et nos critiques, autres que celles de la bien-pensance hypocrite, ne manquent pas. Nous sommes loin de l’Espagne du général Franco ou du Portugal du professeur Salazar. Néanmoins, il aurait été dommage de continuer à ignorer cette expérience somme-toute intéressante. Voilà pourquoi nous lui consacrons ce nouveau Cahier d’Histoire du nationalisme.

Grèce 1967-1974 : le septennat des colonels, Jean-Claude Rolinat, avec la contribution de Didier Lecerf, collection "Les Cahiers d'Histoire du nationalisme", n°27, 150 p., 24,00 € + 6,00 € de port.

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dimanche, 03 mars 2024

Eric Zemmour invité ce dimanche sur RTL - Le Figaro - M6 et Paris première

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