vendredi, 20 septembre 2024
Alléluia ! la France a un gouvernement !
Maurice Bernard
Hosanna ! Gloire à l’Éternel au plus haut des cieux ! Nous voici sortis des ténèbres où nous a précipités l’idole Jupiter avec sa dissolution-réflexe du 9 juin dernier. Barnier, oint par le maître de l’Olympe, nous donne enfin un gouvernement (mais toujours pas les noms de ses membres) ! Depuis Matignon, sa grâce se répand sur nos fronts. Les nuages se dissipent, le soleil luit de nouveau, la France n’a plus peur, elle reprend son souffle…
Plus sérieusement, Henri Guaino rappelait, il y a quatre jours, mardi 17 septembre, sur le plateau de CNews, dans l’émission de Laurence Ferrari : « Aucun gouvernement, dans les circonstances actuelles, ne pansera toutes les plaies françaises. Ce qu’il nous faut, c’est un gouvernement capable d’assurer une mission essentielle qui est la continuité de l’État ». Le "nouveau" Cabinet, en effet, faute de majorité, de mandat et de véritable légitimité, ne peut qu’expédier les affaires courantes… Et batailler pour assurer sa propre continuité, ce qui n’est pas gagné d’avance puisque, comme nous l’avons déjà écrit, 242 députés au maximum, à ce jour, sont susceptibles, potentiellement, de le soutenir : 97 macronistes, 47 LR canal historique, 36 MoDem, 33 amis d’Édouard Philippe, 22 LIOT et 7 non-inscrits, soit 47 de moins que le nombre requis pour disposer de la majorité absolue (289 députés) !
Il n’y a donc pas de miracle à attendre de la fine équipe que s’apprêtent à nous octroyer nos bons maîtres. D’autant qu’elle est adoubée par l’homme qui, ces sept dernières années, a fracturé, affaibli, endetté davantage encore le pays (et qui vient d’être désavoué par ce dernier à trois reprises). D’autant qu’elle n’est pas si "nouvelle" que ça : sur 16 ministres de plein exercice, on nous annonce sept macronistes, trois LR, deux MoDem, un Horizons et un UDI… D’autant que Michel Barnier, son chef de file, ancien ministre, ancien commissaire européen, n’est pas vraiment, lui aussi, un homme nouveau. D’autant, également, que le RN, premier parti à l’Assemblée nationale (126 députés représentant un peu plus de 10 millions d’électeurs) est soigneusement tenu à l’écart, méprisé, dénoncé, ostracisé. D’autant, enfin, que la gauche, qui se voyait déjà aux affaires (avec un total de 193 députés, soit 96 de moins que la majorité absolue !), reste en embuscade, avec un pouvoir de nuisance certain et la ferme intention d’imposer son récit d’« un gouvernement de la Manif pour tous », otage de Le Pen et Bardella, en voie d’« extrême droitisation »…
En novembre 2021, au moment de la primaire des Républicains, « la question la plus grande » pour Michel Barnier, alors candidat à la candidature pour la présidentielle de 2022, était « celle du grand déclassement qui menace notre pays dans tous les domaines ». Gageons qu’aujourd’hui, c’est plutôt celle de savoir comment surnager dans le marigot où, déjà, les caïmans du MoDem mordent ceux de LR (selon Le Figaro, « 80% des députés MoDem refusent de participer en raison de la nomination annoncée de Bruno Retailleau à l'Intérieur, et de la présence un temps évoquée de Laurence Garnier »).
Décidément, la vieille plaisanterie a tout bon : il n’y a aucune différence entre un gouvernement et un bikini car face aux deux, chacun se demande par quel miracle il peut tenir et n’a qu’une idée, le voir tomber…
Pour l'heure, la dégringolade se poursuit et les temps qui viennent promettent d’être agités. "La France est un pays à la ramasse", nous dit Boualem Sansal. Malheureusement, il a raison, et la situation n'est pas prête de s'arranger... Quand donc les électeurs vont-ils enfin se décider à dégager pour de bon les fossoyeurs qui, depuis cinquante ans, creusent sa tombe ?
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Le spectre de l’article 16
La Chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Les 19 juin et 2 juillet derniers, en pleine campagne électorale législative anticipée, Le Journal du Dimanche (JDD) envisageait la possibilité qu’Emmanuel Macron appliquât l’article 16 de la Constitution. Cet article confère au chef de l’État des pouvoirs exceptionnels qui ne sont pas explicités. Il n’a pour l’heure servi qu’une seule fois...
Le 23 avril 1961, au moment du putsch d’Alger, le général de Gaulle déclenchait cette option qu’il maintînt en vigueur jusqu’au 30 septembre 1961. À cette occasion, un décret présidentiel étendit la garde à vue à quinze jours ainsi que les conditions d’internement administratif à l’égard de tous les partisans, armés ou non, de l’Algérie française. Il prolongea en outre la compétence du haut tribunal militaire.
À la sortie de cette information, le camp macroniste et l’Élysée ont aussitôt hurlé à la fausse nouvelle et à la désinformation. Deux activités consubstantielles selon eux de la part de l’hebdomadaire dominical désormais aux mains de Vincent Bolloré. Le complotisme dominerait sa rédaction ! En réalité, le complotiste anticipe ce qui va globalement se passer. Cette éventualité institutionnelle a néanmoins été reprise par d’autres titres de presse tout aussi conspirationnistes. Passons rapidement sur le numéro estival de juillet – août 2024 de L’Incorrect qui interroge un constitutionnaliste chevronné, Frédéric Rouvillois, sur l’imminence ou pas de l’article 16. Le Point du 15 août 2024 l’évoque sans trop commenter. Sur Polémia à la date du 31 août, Michel Geoffroy n’écarte pas ce cas de figure. Mieux encore, un mois auparavant, Le Monde, quotidien bien connu pour tordre les faits, livrait dans son édition du 27 juillet 2024 un excellent entretien avec Alexandre Guigue, professeur en droit public à l’université Savoie-Mont-Blanc, encore sûrement un repaire d’« allumés » délirants…
Malgré la nomination de Michel Barnier à Matignon, le risque de blocage perdure. L’activation de l’article 16 se conçoit avec l’échéance budgétaire prochaine (financement de l’État et de la Sécurité sociale). L’absence de toute majorité claire à l’Assemblée nationale incite les personnes intéressées à lire avec attention la Constitution et la loi organique relative aux lois de finances. Le Parlement est contraint de débattre dans une période limitée : soixante-dix jours pour le budget et cinquante pour la Sécurité sociale. Si ce temps est dépassé, le gouvernement aurait le droit d’utiliser des ordonnances soumises au seul avis du Conseil d’État. Auparavant, l’exécutif pourrait tout aussi recourir au douzième, c’est-à-dire appliquer chaque mois de 2025 l’équivalent budgétaire de 2024 afin de faire fonctionner les services publics. La mise en pratique de l’article 16 transférerait les prérogatives ministérielles au seul président de la République. En raison du chaos parlementaire et de la menace qui plane d’une mise en tutelle par la Commission de Bruxelles, le président français jugerait alors que « les institutions de la République [...] ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu ». Après en avoir informé la nation par un message audio-visuel, le chef de l’État signerait un décret d’adoption du budget de l’État et de la Sécurité sociale dans un sens austéritaire. Excessif ?
Dans La démondialisation (Le Seuil, 2012), l’économiste souverainiste Jacques Sapir proposait la sortie de l’euro au moyen de l’article 16... Pendant toute la durée des pouvoirs exceptionnels, l’Assemblée nationale ne peut être dissoute. Le 18 septembre 1961, le président gaulliste de l’Assemblée nationale, Jacques Chaban-Delmas, distinguait la session de plein droit de la session normale. Il estimait que durant la période correspondant à la réunion de plein droit des chambres sous l’article 16, les travaux du Parlement ne pouvant pas avoir d’aboutissement législatif, le gouvernement est privé du droit de poser la question de confiance sur un projet de loi, ce qui signifie que les députés ne peuvent pas déposer de motion de censure. Par ailleurs, depuis la révision constitutionnelle sarkozyste de 2008, « après trente jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le président de l'Assemblée nationale, le président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d'examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée ». Mais ce garde-fou est-il solide ? Pas sûr quand on sait que le Conseil constitutionnel se compose de personnalités macronistes et qu’il a déjà entériné sous l’hystérie covidienne l’ensemble des mesures liberticides.
Fin stratège élevé par le lambertisme trotskyste et le mitterrandisme, Jean-Luc Mélanchon prévoit à court ou moyen terme son utilisation, d’où sa proposition récente de destitution de Macron au moyen de l’article 68 de la Constitution. C’est une mise en garde implicite. Cet article permet difficilement la destitution présidentielle par un parlement constitué en haute-cour et sur un vote des deux tiers difficile à obtenir, mais pas impossible si se construit dans les faits une coalition momentanée entre le Nouveau Front pseudo-populaire et le bloc national RN – UDR (Union des droites pour la République ciottiste).
Outre l’adoption forcée d’un budget de rigueur ultra-libéral, l’article 16 pourrait-il offrir à Emmanuel Macron le pouvoir de modifier la Constitution en contournant le Parlement via l’article 11 ? Pas forcément.
Sur une saisie des sénateurs gaullistes à propos de l’inconstitutionnalité du traité de Maastricht, le 2 septembre 1992, le Conseil constitutionnel interdit à la considération 19 de la décision 92-312 l’usage de l’article 16 dans l’engagement d’une révision constitutionnelle en contournant l’article 89. Or l’article 11 n’est pas mentionné et le Conseil constitutionnel, jouet de l’Élysée, pourrait très bien se raviser. En s’affranchissant de la décision de 1992 dans le cadre de l’article 16, le président de la République soumettrait aux Français au moins un référendum. Si jamais il n’ose pas tordre la Constitution de 1958, il pourrait cependant soumettre aux électeurs le changement du mode de scrutin législatif en privilégiant la proportionnelle à l’échelle départementale ou régionale.
Un universitaire, juriste de formation, Roger Pinto (1910 – 2005), soutenait que le président pouvait user de l’article 16 pour réviser la Constitution par la voie référendaire. Il reconnaissait volontiers que cette procédure engagerait la responsabilité directe du chef de l’État. Le constitutionnaliste faisait valoir à raison que le texte fondamental ne précise pas si l’ordre constitutionnel à rétablir doit être nécessairement le même qu’avant. Ce référendum de révision constitutionnelle porterait sur trois questions posées simultanément (ou pas) : le droit de dissoudre dans l’immédiat la législature élue le soir du 7 juillet 2024, l’instauration d’un mandat présidentiel de six ans avec des élections nationales tous les trois ans, voire la suppression immédiate de la limite à deux mandats présidentiels consécutifs dans la perspective d’une nouvelle candidature en 2027 d’Emmanuel Macron si ce dernier n’entend pas démissionner sous peu.
Dans le cadre de l’article 16, le régime pourrait volontiers entraver la campagne des partisans du non qui subiraient en plus un déluge médiatique de propagande favorable au oui. Cependant, en cas de victoire du non à l’une des deux consultations populaires, voire aux deux, le président de la République aurait-il l’audace de démissionner ou bien se maintiendrait-il en fonction jusqu’en 2027 avec la bénédiction de l’OTAN et de la Commission pseudo- européenne ? L’hypothèse semble bien pessimiste, mais avec Emmanuel Macron, il faut s’attendre à tout, y compris au pire.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n° 125, mise en ligne le 17 septembre 2024 sur Radio Méridien Zéro.
14:00 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Une nouvelle attaque des "mutins de Panurge" wokistes
Synthèse nationale
Dans la nuit de mercredi à jeudi, à Lyon, la devanture de l'Institut de sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP), cofondée par Marion Maréchal, a été taguée par, semble-t-il, un trio de vaillantes défenseuses de l'intersectionnalité. Raison de l'ire des trois furies : la tenue d'une conférence par Marguerite Stern (co-autrice du livre Transmania), intitulée : "Comment l'idéologie transgenre détruit des vies", dans les locaux de l'école supérieure, jeudi 19 septembre au soir.
Comme à l'habitude de leur camp politique, ces trois adeptes du "pas de liberté pour les ennemis de la libertés" si cher à l'extrême gauche "progessiste" ont exprimé leur courroux sur la façade du bâtiment (comme pour marquer "leur" territoire) en y vomissant frénétiquement et mécaniquement leurs slogans traditionnels : "Facho", "ACAB" (traduction : "Tous les flics sont des batards"), "Sale TERF" (traduction : "Féministe radicale excluant les personnes trans"), etc.
Il serait bon que le pouvoir, si prompt à taper sur la moindre organisation, le moindre militant de la cause nationale dès qu'ils bougent une oreille, adopte enfin une attitude moins tolérante (pour ne pas dire complice) à l'égard des excités gauchos en tout genre.
Comme l'a dit Paul Claudel : "La tolérance ? Il y a des maisons pour ça".
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Chypre : cinquante ans de division et d’occupation turque
Synthèse nationale
Il y a aujourd’hui deux mois exactement, les Chypriotes grecs de la partie sud de l’île (60% du territoire, seule reconnue par la communauté internationale et membre de l’Union européenne) commémoraient un triste anniversaire : celui du début de l’invasion de la partie nord - 37% du territoire – par les troupes turques, cinquante ans auparavant, le 20 juillet 1974, à la suite du renversement du président en poste, Monseigneur Makarios, par un coup d’État militaire soutenu, depuis Athènes, par le "régime des colonels".
Depuis, ce « morceau isolé du Taurus surgi de la mer » (Paul Morand) et sa capitale, Nicosie, vivent scindés en deux par la "ligne verte" (180 km de long et 3% du territoire), sous contrôle de l’ONU ; République de Chypre et République turque de Chypre du Nord (RTCN), chrétiens et musulmans se font face…
Si les Chypriotes grecs, à l’image de leur président, Nikos Christodoulides, affirment toujours n’avoir « pas d’autre option » que de « faire tout ce qui est possible pour libérer et réunifier » le territoire, Erdogan, le président de la puissance occupante, par ailleurs membre de l’OTAN et toujours candidate, officiellement, à l’adhésion à l’UE, refuse toute nouvelle discussion portant sur l’avenir de l’île, au motif « qu’une solution fédérale n’est pas possible à Chypre » et qu’il n’y aurait « aucun bénéfice pour personne à poursuivre des négociations ».
On le voit, la" question chypriote" n’est pas près d’être réglée… Une illustration de plus, s'il en était besoin, de l'impuissance européenne. Déjà, en novembre 1998, Amaury Faivre d'Arcier écrivait, dans le Spectacle du Monde : "La candidature européenne (de Chypre) était un moyen de faire pression sur la communauté internationale en vue d'obtenir une résolution de la question chypriote. L'idée étant qu'en "européanisant" le débat ils forceraient l'Europe à imposer une solution. C'était lui supposer une volonté dont elle n'a encore donné aucun exemple". 26 ans plus tard, rien n'a changé...
Un livre publié par Synthèse nationale pour ceux qui désirent en savoir davantage sur cette question : Le septennat des colonels, Jean-Claude Rolinat, Les Cahiers d’histoire du nationalisme n°27, février 2024, 146 pages, 24 euros.
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07:00 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 19 septembre 2024
"Occident go home", le nouveau livre de Michel Geoffroy
Les éditions Via Romana viennent de publier un nouvel essai de Michel Geoffroy intitulé "Occident go home", sous-titré "Plaidoyer pour une Europe libre".
Comme toujours, avec Michel Geoffroy, les faits sont expliqués avec intelligence et clarté. De plus, vous n'y trouverez aucun défaitisme. On peut d'ailleurs lire, au début du livre, cette phrase pleine d'espérance de Dominique Venner : "Il n'y a de fatalité que dans l'esprit des hommes". Nous ne pouvons que conseiller la lecture de ce livre tellement d'actualité.
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Voici la note de l'éditeur en 4e de couverture :
L’Occident incarne désormais, non plus la chrétienté, le progrès et la liberté, mais l’américanisme, l’empire du mal, des valeurs inversées, de la mort et du mensonge. Il correspond à une maladie civilisationnelle qui tente d’infecter le monde entier et c’est pourquoi il suscite une répulsion justifiée et croissante.
Pourtant, si l’oligarchie occidentale nous vassalise, elle perd la domination du monde devant la poussée des civilisations émergentes.
Oui, nous vivons dans un monde d’autant plus dangereux que nous déclinons dans tous les domaines : religieux, moral, économique, social, militaire et le monde entier le sait désormais. Mais la conscience de notre déclin constitue pour Michel Geoffroy une incitation vitale à réagir.
On nous fait oublier, pour mieux nous asservir, que le génie de notre civilisation consiste à refuser le fatalisme ; que la Providence ne dispense pas l’homme d’œuvrer à son salut, que la volonté forge l’histoire, que l’esprit domine la matière et que l’épée reste l’axe du monde.
Voici toutes les raisons de retrouver l’espérance car vient déjà l’heure des hommes debout au milieu des ruines, celle d’une nouvelle élite qui engagera la renaissance de notre civilisation, relevant les défis du monde polycentrique qui vient.
Alors cessons de ruminer nos désastres en attendant le couteau de l’islamiste ou le drone qui nous tuera pour nous libérer. Occident Go home ! Décolonisons l’Europe en retrouvant son âme, par une reprise en main de nos destinées humaines et spirituelles.
Michel Geoffroy est énarque, ancien haut fonctionnaire, contributeur à la fondation Polemia. Il a déjà publié en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou le Dictionnaire de novlangue, puis La Superclasse mondiale contre les peuples, La Nouvelle Guerre des mondes et Le Crépuscule des Lumières aux éditions Via Romana ; ainsi qu’Immigration de masse, l’assimilation impossible, et Bienvenue dans le Meilleur des Mondes aux éditions de la Nouvelle Librairie.
Occident go home, Michel Geoffroy, Via Romana, septembre 2024,136 pages, 17,00 € cliquez ici
08:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Une pétaudière ingouvernable appelée France
Maurice Bernard
Résultat de la dissolution coup de tête de la Chambre et de la pantalonnade "antifasciste" de l’entre-deux-tours des législatives, la France se révèle aujourd’hui encore plus ingouvernable qu’il y a trois mois… Merci qui ? Merci Macron !
Désormais, dans l’hémicycle, pas moins de dix groupes parlementaires (auxquels s’ajoutent les sept députés non-inscrits – dont Sacha Houlié et Aurélien Pradié) se regardent en chiens de faïence et fourbissent leurs armes, avec la ferme intention de tirer, pour eux-mêmes, le meilleur profit de la situation. Le régime des partis fait son grand retour. Le funambule élyséen essaie de sauver les apparences. La déliquescence de la Ve République se poursuit…
À l’heure où Michel Barnier n’a toujours pas annoncé la composition de son gouvernement et où il semble découvrir, si l’on en croit ses propos, « que la situation budgétaire du pays est très grave », il n’est pas sans intérêt de rappeler le nouvel état des forces en présence à l’Assemblée nationale - dans l’ordre décroissant -. Des "forces" issues du grand capharnaüm des récentes élections, et toutes très loin de la majorité absolue nécessaire (en particulier LFI) pour pouvoir gouverner le pays avec un minimum de sérénité…
- RN (Marine Le Pen), 126 députés.
- Ensemble pour la République (Gabriel Attal), 97 députés.
- LFI-NFP (Mathilde Panot), 72 députés.
- Socialistes et apparentés (Boris Vallaud), 66 députés.
- Droite républicaine (Laurent Wauquiez), 47 députés.
- Écologiste et social (Cyrielle Chatelain), 38 députés.
- Les Démocrates – MoDem - (Marc Fesneau), 36 députés.
- Horizons et Indépendants (Laurent Marcangeli) – Édouard Philippe -, 33 députés.
- LIOT – Libertés, Indépendants, Outre-Mer et territoires – (Stéphane Lenormand), 22 députés.
- Gauche démocrate et républicaine (André Chassaigne) – Parti communiste -, 17 députés.
- UDR (Éric Ciotti), 16 députés.
Ainsi, l’addition des macronistes, des Républicains canal historique, du MoDem, des amis d’Édouard Philippe, de LIOT et des non-inscrits se monte à 242 députés, soit 47 de moins que la majorité absolue… C’est dire que la longévité de Michel Barnier à Matignon, pour cette cohabitation d’un genre inédit avec le président de la République, dépendra – n’en déplaise à la gauche (et s'il ne jette pas l'éponge avant) - autant des Socialistes et apparentés (66 députés) que du RN et de ses alliés UDR (142 députés)…
Dans ces conditions, le gouvernement du pays promet d’être "sportif", et on ne peut que souhaiter bon courage au nouveau Premier ministre et surtout à la France. Car à la fin, quand les politiques se laissent aller à leurs penchants naturels, esprit de parti, vision à court terme, querelles picrocholines et ambitions personnelles, c’est toujours elle qui trinque !
07:00 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 18 septembre 2024
Le nouveau gouvernement à venir : avant tout, penser à l’intérêt supérieur de la France et des Français !
Synthèse nationale
Il y a sept jours, Michel Barnier annonçait la nomination du nouveau gouvernement pour cette semaine. Nous voici mercredi et il n’y a toujours pas plus de liste de ministres que de beurre en broche... La farce post-"front républicain" (pathétique et tragique pour le pays) continue. À l’imitation de Beaumarchais, « pressons-nous d’en rire, de peur d’être obligé d’en pleurer »…
Le 6 septembre, dans une tribune publiée sur ce blog, Bernard Plouvier écrivait très justement à propos du nouveau Premier ministre choisi par le caméléon élyséen : « Pour une fois, le Président Macron a surpris en prenant une sage décision. Il a écarté d’un revers de main une coalition "de gauche", disparate et sans majorité de gouvernement, car sans autre programme que les gesticulations de l’absurde Mélenchon et de ses pom-pom girls wokistes, genristes, immigrationnistes, hystériques… en un mot : passéistes ». Avant d’ajouter : « La preuve est faite que la multiplication presque indécente des partis et l’émiettement des votes rend le pays, sinon ingouvernable, du moins en proie à la fête des fous – variante politique de la fièvre du samedi soir, où brûlent les voitures et où l’on s’entretue dans ou près des boîtes de nuit ».
On s’en doute, à Synthèse nationale – et au-delà, dans l’ensemble de notre famille politique -, nous ne nourrissons aucune illusion concernant le nouveau locataire de l’hôtel Matignon, son action à venir ou même sa longévité en tant que "meneur de la politique de la nation"… Pour l’heure, avec Bernard Plouvier, nous nous contentons de penser que de toute façon, Barnier, c’est toujours mieux que Cazeneuve, que Castets ou que n’importe quel autre représentant d’une gauche qui, depuis bien longtemps, trahit le peuple français. Pour le reste, nous patientons, en attendant de voir… Si tant est qu’il y ait, à l’arrivée, quelque chose à voir !
De toute façon, comme l’a rappelé hier Henri Guaino, sur le plateau de CNews, dans l’émission de Laurence Ferrari, « on ne peut pas changer maintenant, inventer une nouvelle politique économique pour restructurer l’État, restructurer la dépense publique, dans les circonstances actuelles. (…) Le gouvernement et le Parlement vont se trouver coincés entre deux options (ou un mélange des deux) : soit l’augmentation des prélèvements, soit la diminution des dépenses ».
Dès lors, tout le problème reste de savoir ce que ce gouvernement devra faire à partir du moment où il aura cessé de jouer l’Arlésienne…
Guaino, encore : « On n’a pas un gouvernement qui a la légitimité et la majorité nécessaires pour engager une vraie transformation. (…) Aucun gouvernement, dans les circonstances actuelles, ne pansera toutes les plaies françaises. Ce qu’il nous faut, c’est un gouvernement capable d’assurer une mission essentielle qui est la continuité de l’État. (…) Il faut un gouvernement qui soit capable d’affronter les événements. Tout autre ambition me paraîtrait vouée ce gouvernement à l’échec parce qu’il n’a pas de mandat pour entreprendre une politique. (…) Il n’a pas de majorité et il n'a même pas de soutiens inconditionnels (…), il n’a que des soutiens conditionnels (…). Il ne peut donc assurer la continuité de l’État que s’il échappe à l’emprise des partis, c’est-à-dire si les partis eux-mêmes ont assez le sens du devoir pour se mettre un peu en recul, pour que ceux qui vont aller au gouvernement n’y aillent pas pour représenter leur parti mais pour faire leur devoir (…). Sinon, je ne vois pas comment on s’en sort ».
« Si le gouvernement… », « Si les partis… », « Si les ministres… » : cela fait beaucoup de "si"… Avec des "si", on mettrait Paris en bouteille… Malgré tout, Guaino n’a pas tort. La situation et l’état actuels du pays réclament que le sens du devoir et de l’intérêt supérieur de la nation prime… Malheureusement, compte tenu de l'effondrement présent de notre classe politique, nous ne pouvons qu’être dubitatifs… Les temps sont durs, mais les politiques et leurs idées sont mous, malléables, inconsistants, désespérants… La France n’a pas encore atteint le fond.
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Demain, jeudi 19 septembre, à Nantes...
10:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 17 septembre 2024
OTAN - Ukraine : la grande bascule de la guerre ? avec François Asselineau
Plus de deux ans et demi après l’entrée des troupes russes en Ukraine, Kiev est à bout de souffle. Volodymyr Zelensky, désormais dépourvu de mandat démocratique, refuse toujours les négociations et pousse son pays dans l’abime, réclamant toujours plus d’armes et d’investissements occidentaux au lieu de faire avancer des négociations de paix. L’OTAN, sous la coupe des États-Unis dirigés par une clique de faucons, navigue sur une ligne de crête dangereuse.
Dans ce cadre, les élections américaines ont tout l’air d’un moment charnière pour l’avenir du monde contemporain, ainsi de la victoire de Kamala Harris ou de Donald Trump dépendra la trajectoire future du conflit en Ukraine. Une triste vérité qui montre à nouveau combien l’Union européenne et la France de surcroît ont été diluées sur la scène diplomatique par l’atlantisme forcené. Une tendance qui précipite la chute de notre nation à tous les niveaux : culturel, sociétal, mais aussi économique. C’est donc à une fâcheuse posture que Michel Barnier, le nouveau premier ministre français, va devoir faire face.
François Asselineau, le président de l’UPR, ancien candidat à la présidentielle, revient dans "Le Samedi Politique" pour décrypter ce monde en passe de basculer.
21:04 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 16 septembre 2024
Guillaume de Thieulloy, directeur du Salon beige, menacé par la répression LGBT
Voici le communiqué de Guillaume de Thieulloy :
Une année de prison.
C’est la peine que j’encours pour « incitation à la haine ».
J’ai donc un nouveau procès pour un prétendu « discours de haine » – avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête.
Simplement pour avoir défendu la famille naturelle et le discours de l’Eglise. J’ai toujours regardé le Salon beige comme le porte-parole de quelque chose qui nous dépasse tous : la communauté des catholiques de conviction en France.
Nous savons depuis les Actes des Apôtres qu’il faut parfois souffrir pour notre foi.
Mais, travaillant ces jours-ci avec mon avocat, je fais également face à une baisse importante dans notre campagne de levée de fonds – qui se termine dans un mois à peine.
Le lobby LGBT veut nous réduire au silence – vous et moi, tous ceux qui reçoivent avec joie l’enseignement de l’Eglise sur la famille et la vie.
Aidez-moi à leur montrer que nous ne nous laisserons pas intimider.
Ce dont nous avons le plus grand besoin en ce moment est que quelques centaines de lecteurs rejoignent notre Club Café, avec un don mensuel de 10 euros ou plus – c’est-à-dire un peu plus de 3 euros par mois, en tenant compte de la déduction fiscale, soit le prix moyen d’un café à Paris. C’est grâce à cela que nous pourrons continuer le combat : payer nos frais de justice, augmenter notre réseau, améliorer notre système de diffusion d’annonces et d’informations.
Toutes les indications pour aider Le Salon beige : cliquez ici22:51 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Affaire Ruffin – Mélenchon : C’est limpide... donc pourquoi s’en étonner ?
Bernard Germain
Début juillet 2024, à la veille des élections législatives, François Ruffin a annoncé sa rupture avec LFI, en indiquant « si je suis élu, je ne siégerais pas dans le groupe LFI ». En fait, c’est d’abord et avant tout avec Mélenchon que le divorce était consommé.
Cela faisait des mois et même des années, que Ruffin en silence se détachait de plus en plus idéologiquement de la LFI que Mélenchon construisait adoptant et imposant au fil du temps des positions de plus en plus polémiques et extrémistes.
La campagne législative 2024, fut un calvaire pour Ruffin. Il l’a dit on ne peut plus clairement à la presse.
« Pendant trois semaines, nous avons porté notre croix, un sac à dos rempli de pierres, on s’est heurtés à un mur, à un nom : "Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon." Avec le profil de la gauche, de LFI, ces deux dernières années, je savais qu’on perdait du terrain. Mais je pensais que ma figure, localement, servirait de paratonnerre » (TF1info – 10 juillet 2024).
Terrible illusion de François Ruffin qui, à cette occasion, montre qu’il prend ses désirs pour la réalité.
En fait, Mélenchon n’a que haine et mépris pour le peuple français. En atteste, cette vidéo datant de plusieurs années, où il dit ouvertement ce qu’il pense de notre peuple : cliquez ici
Aujourd’hui, il dit exactement la même chose et confirme que sa vision du peuple français n’a pas changé. François Ruffin le confirme lorsqu’il déclare ce que Mélenchon lui disait concernant les électeurs de sa circonscription d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). « Quand il me racontait Hénin, c’était à la limite du dégoût : "On ne comprenait rien à ce qu’ils disaient…", "Ils transpiraient l’alcool dès le matin…", "Ils sentaient mauvais…", "Presque tous obèses…" »
Ceux qui auront la curiosité d’écouter la vidéo seront frappés par les arguments de Mélenchon. Ce sont mot pour mot les mêmes que ce que rapporte Ruffin. La similitude est saisissante.
Ceux douteraient de son rejet du peuple français n’ont qu’à se reporter à la déclaration qu’il a faite le 7 septembre 2024, lors d’une manifestation pour exiger que Lucie Castets soit Premier ministre.
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Septembre 1939, le suicide de l’Europe
« En 1939, Germains et Polonais rêvaient d’expansion à l’échelle européenne, tandis que les autocrates nord-américain et soviétique croyaient possible la conquête de l’ensemble des États et des Nations de la planète… »
Entretien avec Bernard Plouvier qui vient de publier Septembre 1939, le suicide de l’Europe aux éditions Dualpha.
(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Qui doit être accusé, en bonne logique, d’avoir voulu une « Guerre pour Dantzig » ?
À peu près tous les chefs d’État et les leaders d’opinions publiques en Occident et en URSS… sauf les Allemands qui ont été ébahis de devoir guerroyer pour recouvrer Dantzig, ville allemande depuis 1304, fondée par les membres de la Ligue Hanséatique et qui ne fut jamais une ville polonaise avant 1945.
Du côté de la France et de l’Angleterre qui déclarent la guerre au IIIe Reich le 3 septembre 1939, une foule de politiciens et d’observateurs avaient prédit dès 1919 et jusqu’en 1938 un risque de guerre absurde pour le Couloir (Korridor en allemand) et l’État de Dantzig, administré par la SDN (Société Des Nations) conjointement à diverses administrations polonaises extrêmement agressives. Blum et Reynaud, Lloyd George et Churchill avaient à un moment ou un autre réclamé le retour de Dantzig au Reich… puis un avis contraire fut donné : pas question d’autoriser le Reich à reprendre son bien !
Quant à Joseph Staline, il a très volontiers envisagé de guerroyer contre un gouvernement de type fasciste dominant la Nation polonaise, dont les dirigeants mégalomanes espéraient ressusciter la Grande Pologne médiévale, après une facile victoire contre une « armée allemande inexpérimentée, composée de recrues sous-entraînées et sous-alimentées »… puisque la propagande, en tous lieux, proclamait « la ruine de l’économie allemande et la révolte du peuple allemand dès le premier coup de canon. »
Quid de l’entrée en guerre ?
Ce livre rapporte l’invraisemblable quantité de bobards alarmistes que les bellicistes britanniques (notamment les agents du MI-6) ont fait ingurgiter mois après mois, de janvier à la fin mars 39, à Neville Chamberlain, par ailleurs assailli en permanence par les injonctions des bellicistes, notamment du Président des USA.
L’on n’est guère étonné, de ce fait, que le Premier britannique, excédé, malade (il souffre d’un cancer colique dont il mourra le 9 novembre 1940), abruti par une multitude d’ordres venus du Président des USA, de sollicitations appuyées de financiers basés à New-York, des banquiers de la City et d’Afrique du Sud, des industriels britanniques travaillant à fond depuis 1936 pour la Défense nationale, ait fini par octroyer un « chèque en blanc » aux dirigeants polonais.
Dans la nuit du 23 au 24 août 1939, est signé à Moscou devant un Staline hilare un accord germano-soviétique, agrémenté d’un protocole secret prévoyant une action de l’Armée Rouge en Pologne si la guerre devient inévitable. Or, c’est pour éviter la guerre qu’Adolf Hitler fait signer cet accord par son ministre Joachim v. Ribbentrop, espérant que le risque de conflit générale fera reculer tout le monde et que Dantzig, ville allemande, fera retour pacifiquement au Reich.
Les opérations de guerre en Pologne furent-elles aussi rapides qu’on l’a dit ?
Bien plus qu’on ne le reconnaît usuellement. Il y eut 8 à 9 jours de véritables combats, puis un nettoyage de poches de résistance. Le coût pour la Wehrmacht fut très faible : cinq fois moindre que les prévisions du Führer. On décrit le détail des opérations et l’on insiste sur les bombardements de Varsovie, dans leur cause – qui aurait dû être évitée par les militaires polonais – et l’ampleur des morts et des destructions, très inférieure aux légendes de la Deception (Propagande) alliée. On rectifie les bobards sur les chiffres de victimes civiles polonaises en 1939 et l’on présente les tueries d’Allemands vivant en Pologne, qui ont débuté mi-août 1939.
Quelles conclusions peut-on en tirer ?
En 1939, Germains et Polonais rêvaient d’expansion à l’échelle européenne, tandis que les autocrates nord-américain et soviétique croyaient possible la conquête de l’ensemble des États et des Nations de la planète soit par la souriante dictature du capitalisme, soit par celle, plus déplaisante, du communisme bureaucratique – deux doctrines dont les humoristes et les humanistes de l’époque disaient qu’elles « étaient l’exploitation de l’homme par l’homme et son inverse ». Par cette guerre stupide et inutile, l’Europe perdit son rôle d’agent civilisateur. Les nations de la moitié orientale du continent subirent un demi-siècle de barbarie marxiste et celles de la moitié occidentale devinrent de gentils consommateurs vivant dans des succursales des USA. Et tout cela, pour avoir voulu empêcher la direction du Reich de reprendre pacifiquement une terre peuplée à 96-97 % d’Allemands !
Septembre 1939, le suicide de l’Europe, Bernard Plouvier, éditions Dualpha, 392 pages, 43 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici
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dimanche, 15 septembre 2024
Éric Zemmour ce dimanche sur C News et Europe 1
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Fête de L’Huma : les cent millions de morts du communisme ne gênent personne…
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Journal du chaos
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samedi, 14 septembre 2024
Dimanche 6 octobre, en Vendée : Roland Hélie interviendra lors de la réunion du Rassemblement vendéen
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Rapport Draghi : il faut sortir au plus vite de l’UE, question de vie ou de mort
Bernard Germain
Mario Draghi, ancien directeur de la Banque centrale européenne (BCE) refait parler de lui. La quasi totalité de la presse s’en est fait l’écho ces derniers jours.
Comme suite à la demande d’Ursula von der Leyen en septembre 2023, il avait été chargé de rédiger un rapport afin d’éclairer la Commission européenne pour qu’elle décide de la politique à conduire pour les 5 prochaines années.
Mario Draghi a remis tout récemment son rapport (400 pages) qui est considéré comme un véritable pavé jeté dans la mare. Et chacun de pousser des oh et des ah à la lecture du document.
Il faut dire que « super Mario » n’y va pas avec le dos de la cuillère pour « sauver » l’Europe.
Il préconise de réaliser « 800 milliards d’euros d’investissements supplémentaires par an » et comme son plan est sur 5 ans, il faudrait donc 4.000 milliards d’euros. Une paille !
Le Figaro du 9 septembre 2024 rapporte que bien conscient de l’énormité de sa proposition : « À titre de comparaison, détaille Draghi dans son rapport, les investissements réalisés dans le cadre du plan Marshall entre 1948 et 1951 équivalaient à 1 à 2 % du PIB de l’UE ».
Plan Marshall qui avait servi à reconstruire l’Europe ravagée au sortir de la Seconde Guerre mondiale.
On me permettra de noter que ces 4.000 milliards d’investissement seront en fait une dette que l’Europe laissera gentiment aux futurs générations et qui s’ajoutera à sa dette déjà colossale.
À ce sujet, Le Point du 24 avril 2024 indiquait que « selon les données publiées lundi 22 avril 2024 par Eurostat, le montant de la dette publique des pays de la zone euro s’élevait fin 2023 à 12.732 milliards d’euros, contre 12.268 milliards un an plus tôt. »… donc approximativement + 500 milliards d’euros en seulement 1 an.
Avec les propositions de Mario Draghi, rien qu’en ajoutant l’investissement, la dette bondirait à 16.700 milliards d’euros. Et si l’on y ajoute, comme vient de l’indiquer Eurostat, 500 milliards d’euros de déficit par an en fonctionnement, on atteindrait le total délirant de 18.700 milliards d’euros. Soit une augmentation du déficit global de plus de 30 % en seulement 5 ans.
Un délire complet
Mais, au fait, quelle est donc la raison qui justifie un pareil remède de cheval afin de permettre de « relancer » l’économie de l’Europe ? Le but annoncé étant de stopper le décrochage de notre continent par rapport à la Chine et les USA.
Effectivement, si l’on compare le PIB de l’Europe à celui des USA, on constate que le PIB de l’UE était de 17 % inférieur à celui des USA en 2002. En 2023, ce différentiel est passé à 30 % en faveur des USA.
Mario Draghi considère donc qu’il faut impérativement que la compétitivité de l’Europe s’améliore fortement sinon notre continent va dépérir et mourir.
Le rapport Draghi découpe la compétitivité européenne en trois secteurs auxquels une attention particulière doit être apportée : l’innovation, la décarbonation, et la sécurité énergétique et économique.
Pour l’innovation, le programme Europe de 100 milliards d’euros a été trop « dispersé à travers trop de domaines, excessivement complexes et bureaucratiques ». C’est Draghi qui le dit.
S’agissant de la décarbonation, l’Europe doit adapter sa transition énergétique et climatique pour en faire une source de compétitivité et non de décroissance comme le souhaite tant les écologistes fous.
Enfin, toujours selon Draghi, s’agissant de l’énergie notamment électrique l’Europe doit revoir sa politique. Si nous prenons l’exemple de l’électricité, nous la payons 2 à 3 fois plus chère que les Américains.
Nous rappellerons au lecteur que cela est dû au fait que l’Allemagne a exigé et obtenu de l’Europe que l’avantage nucléaire français soit supprimé (avec la complicité des écologistes français) en imposant le fait que le prix du l’électricité soit lié à celui du gaz, d’une part. Donc si le prix du gaz dont sont dépendants les Allemands augmente, le prix de l’électricité suit automatiquement d’autant. Avec la guerre en Ukraine et l’arrêt des importations de gaz russe, on mesure la pertinence d’un tel système. Nous avons payé en conséquence.
D’autre part, EDF fut obligée de vendre 25 % de sa production, à prix coûtant, à des « concurrents » qui n’avaient aucune structure de production et qui revendaient cette électricité au prix du marché en encaissant la différence, au nom de la défense de la « concurrence libre et non faussée ». Ce système diabolique ayant pour nom l’Arenh (Accès Régulé à l’Électricité Nucléaire Historique). Toujours en vigueur en France… à notre détriment. Et dont les politiques français ne semblent pas pressés de demander l’arrêt.
Et Mario Draghi de dénigrer tout cela, au grand dam des européistes et de la presse internationale, pour convaincre de ce qu’il affirme aujourd’hui et dénoncer, sans état d’âme et sans vergogne, ce qu’il a lui-même contribué à mettre en place durant la construction de l’Union européenne.
Faut-il rappeler au lecteur que lorsqu’il était directeur de la BCE, il a participé à la tromperie de la finance internationale en affirmant que l’euro était une monnaie « unique » alors qu’elle n’était qu’une monnaie « commune ».
En effet si elle avait avait été une monnaie unique, toutes les banques centrales des pays membres auraient dû disparaître. Or, elles sont toutes restées en place, telle le banque centrale française, nommée « Banque de France ».
Donc l’euro n’était pas une monnaie unique mais une monnaie commune dont la valeur était différente selon les pays, ce qui se matérialisait par des taux d’intérêts différents selon les pays.
De plus, en 2012, Mario Draghi imposa le rachat de dettes des pays du Sud membres de l’UE malgré l’opposition des pays beaucoup plus orthodoxes financièrement (Allemagne, Hollande…).
Ce faisant il confirmait que l’euro n’était pas une monnaie « unique » puisque la mutualisation des dettes était imposée alors que si l’euro avait été une monnaie unique, la mutualisation aurait été naturelle.
On me permettra donc d’émettre plus que des doutes sur la pertinence des prescriptions du docteur Draghi qui, dans une première étape, a contribué à la mise en place de cette Europe qu’il dénonce maintenant et pour laquelle il recommande aujourd’hui un remède qui risque bien de tuer le malade au lieu de le sauver.
En fait, cette Europe est mortifère. Il est urgent de la quitter si nous voulons nous sauver du naufrage et de la mort. Tous les hommes politiques qui s’informent un peu le savent.
Tous savent également que pour nous sauver il n’y a qu’un moyen… activer l’article 50 du TFUE (Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne) dit Traité de Lisbonne afin de quitter cette Europe. Comme l’ont fait les Anglais en 2016 avec le Brexit.
Si nous ne le faisons pas, la fin de l’histoire est écrite d’avance. Seuls les aveugles ne la voient pas.
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vendredi, 13 septembre 2024
In memoriam : DANIEL-LOUIS BURDEYRON (1939-2024)
C’est dans la nuit du 6 au 7 septembre dernier que Daniel-Louis Burdeyron a rejoint ce que Jean Raspail nommait sobrement l’Au-delà des mers. Il allait fêter ses 85 ans. Né à Mâcon, Daniel-Louis Burdeyron y avait fait ses études secondaires, au collège des jésuites, avant de séjourner brièvement au Cameroun. Ayant devancé l’appel et intégré un régiment de marsouins, il devait ensuite effectuer son service militaire en Afrique du Nord puis travailler quelque temps comme attaché aux Affaires algériennes. Rentré en métropole, il entreprenait ensuite des études universitaires et obtenait une licence en droit. Il complètera beaucoup plus tard cette formation en obtenant un diplôme de l’Institut de médecine légale et de criminologie clinique de Lyon. Son but était de devenir avocat, mais il dut toutefois patienter quelques années en raison des poursuites judiciaires que lui valut son engagement politique. Farouchement attaché à la défense de la race blanche comme aux intérêts de la nation française et de l’Occident, Daniel-Louis Burdeyron s’était en effet rapproché de la Fédération ouest-européenne de la WUNS (World Union of National-Socialists) que présidait l’Américain George Lincoln Rockwell. Soupçonné des pires intentions, ce mouvement fut vite l’objet des attentions de la police républicaine et en juillet 1964, plusieurs de ses membres, dont Daniel-Louis Burdeyron, furent même placés en garde à vue et inculpés de « complot contre la sûreté de l’État ». Compte tenu des règlements de la profession d’avocat, cette mesure empêchait, dans l’immédiat, le jeune homme d’intégrer le barreau comme il le souhaitait. Il lui fallut donc attendre jusqu’en novembre 1969, date à laquelle un non-lieu fut prononcé. Durant ces cinq ans de purgatoire, Daniel-Louis Burdeyron exerça divers emplois, dans la banque, les assurances, et chez un avoué. Néanmoins, dès que la voie fût à nouveau libre, il prêta serment et rejoignit enfin le barreau de Villefranche-sur-Saône.
En qualité d’avocat, il s’intéressait un peu à tous les domaines mais montrait une nette prédilection pour les affaires pénales et politiques. Il aura d’ailleurs pour clients quelques « célébrités », comme Pierre Clémenti, Mark Fredriksen, Robert Faurisson et Michel Lajoye, ainsi qu’une foule de militants nationaux moins connus. Précisons au passage que pour les amis, surtout les plus modestes, il plaidait souvent gracieusement… Il faut dire que Me Burdeyron restait un homme très engagé : sympathisant de la Fédération des étudiants nationalistes (FEN), d’Europe-Action et du Rassemblement pour la liberté (REL), il fut également membre du Nouvel Ordre Européen (dont il assista aux congrès de Barcelone et Lyon), d’Ordre Nouveau, de France Sociale et de l’Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (dont il appartenait au bureau rhône-alpin). Collaborateur occasionnel de Rivarol (auquel il était abonné depuis les années 1958-60) et des Écrits de Paris, il donnait aussi des articles à L’Europe Réelle de Jean-Robert Debbaudt, à Peuple et Nation (celui d’Adrienne Tart et celui de Bruno Denis) et Lyon Nationaliste. Quoique fort peu démocrate, il avait également été candidat aux législatives (1981) et aux cantonales (1982) dans une circonscription de Lyon, sous l’étiquette du Rassemblement pour les libertés et la patrie ou tout simplement comme « nationaliste ».
Fort d’un solide bagage classique, Me Burdeyron n’aimait rien tant que ponctuer ses interventions professionnelles de quelques citations bien choisies. Il maniait tout aussi volontiers l’humour et l’ironie. D’un naturel plutôt réservé et nullement pontifiant, il possédait une vaste culture juridique et historique, tout en étant par ailleurs un cinéphile averti, doublé d’un grand amateur de poésie et d’un fin connaisseur de l’œuvre de Balzac. Bref, c’était un honnête homme à l’ancienne. Ajoutons que ces qualités intellectuelles ne l’empêchaient pas de rester très simple et d’un abord facile. Souffrant depuis quelques années de graves problèmes de santé qui le tenaient à l’écart de toute vie sociale, il n’était cependant pas oublié des nationalistes les plus anciens de la région lyonnaise où il est certain que son souvenir demeurera encore longtemps.
DANIEL-LOUIS BURDEYRON … PRÉSENT !
23:00 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Maltraitance institutionnelle
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
En ces semaines post-olympiques propices aux exploits, un nouveau record vient de tomber à l’avantage du gouvernement de Gabriel Attal, démissionnaire au 16 juillet dernier. Avant la nomination de Michel Barnier le 5 septembre dernier, le plus jeune premier ministre du régime a géré les affaires courantes pendant cinquante-et-un jours. Cette durée exceptionnelle dépasse de loin tous les gouvernements de la Ve République dans la même situation et se rapproche de ceux de la IVe.
Cette longueur excessive résulte du caractère profondément psychotique de la Macronie et de son chef, adepte de la procrastination politique. On a déjà oublié qu’entre la nomination de l’équipe gouvernementale d’Attal, le 11 janvier 2024, et l’entrée en fonction des ministres délégués et des secrétaires d’État, le 8 février, presque un mois s’écoula. Là encore, les cabinets ministériels ont souffert de ce laps de temps incompréhensible.
On oublie en outre qu’entre la réélection d’Emmanuel Macron, le 24 avril 2022, et la nomination d’Élisabeth Borne à Matignon, le 16 juin, on observe un écart de cinquante-trois jours, situation qui agaça fortement le premier ministre en exercice d’alors, Jean Castex. Cette détestable façon de procéder semble indiquer que le locataire de l’Élysée serait le maître des horloges. Une belle excuse qui prouve surtout un désir d’humilier ses affidés et un inquiétant narcissisme.
Sous le gouvernement Borne, Aurore Bergé, député des Yvelines, occupait le ministère des Solidarités et des Familles. Sous celui de Gabriel Attal, elle n’est plus que ministresse déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations. Cette rétrogradation est inhabituelle. Certes, on peut reculer dans l’ordre protocolaire, mais pas changer de statut. Cela ne traduit-il pas un sadisme évident de la part de l’exécutif ? On comprend mieux pourquoi cette ancienne juppéiste soutient maintenant l’ancienne socialiste Élisabeth Borne à la présidence du parti présidentiel Renaissance contre, éventuellement, Gabriel Attal...
Emmanuel Macron maltraite aussi la stratégie politique. Les dernières semaines ont montré qu’il n’égalerait pas François Mitterrand qualifié par ses détracteurs de « Florentin ». Macron n’arrive même pas à la cheville du premier président socialiste de la Ve République. Machiavélien, François Mitterrand se serait délecté de l’actuelle situation politique sans pour autant commettre la ribambelle d’erreurs de son très lointain successeur.
Emmanuel Macron se trompe d’abord en changeant de premier ministre en début d’année alors que se profilaient les élections européennes et un éventuel succès pour le Rassemblement national. Le piètre locataire de l’Élysée aurait dû garder Élisabeth Borne jusqu’au 10 juin au moins. Il se trompe toujours en n’imposant pas la tête de liste de la majorité présidentielle. Au lieu de choisir la pauvre et digne Valérie Hayer, il aurait dû contraindre Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, voire Gabriel Attal, à prendre cette première place tout en leur permettant de rester ministres. En revanche, en cas de refus répété, il aurait dû les virer de leur poste sans la moindre hésitation.
Emmanuel Macron s’est encore trompé en décidant de dissoudre l’Assemblée nationale au soir du 9 juin. Il tablait sur la désunion durable des forces de gauche et dans un hypothétique sursaut de l’extrême centre. L’opinion publique a principalement compris qu’il cédait aux exigences gratuites de Jordan Bardella. Le microcosme politico-médiatique bruissait de rumeurs sur une éventuelle motion de censure déposée par les Républicains à l’automne prochain lors du débat budgétaire. Or, avec l’ingénierie sociale orchestrée autour des Jeux olympiques et paralympiques, l’actuel chef de l’État aurait pu profiter d’une popularité acquise au cours de ces divertissements de masse afin d’en finir avec la XVIe législature dès la rentrée de septembre. Les 64 médailles françaises lui auraient-elles permis d’obtenir la majorité absolue ? Pas certain…
Une autre erreur d’Emmanuel Macron est de n’avoir pas nommé à Matignon la candidate proposée par le fumeux Nouveau Front pseudo-populaire. Oui, Laurence Tubiana, Huguette Bello, Lucie Castets ou même Madame Michu aurait dû conduire un nouveau gouvernement dès le milieu du mois de juillet. Plus tacticien, Emmanuel Macron aurait convoqué une session extraordinaire des deux chambres dès les premières semaines d’août afin que le Parlement discutât du projet de loi sur l’abrogation de la réforme des retraites. Sachant que le bloc central macroniste aurait aussitôt déposé une motion de censure votée à coup sûr par la Droite républicaine de Laurent Wauquiez, le groupe de Marine Le Pen aurait-il lui aussi voté la censure, quitte à ne pas remettre en cause la réforme calamiteuse des retraites, ou bien ne pas la voter et ainsi aider le gouvernement d’union de la gauche à rester en fonction ? Un dilemme cornélien pour le parti de la flamme tricolore…
Les atermoiements estivaux démontrent enfin l’indécision manifeste d’Emmanuel Macron. Il agit tel un enfant gâté qui, par colère et insatisfaction à l’égard de ses parents, n’hésite pas à casser le jouet qu’ils viennent pourtant de lui offrir. Il n’a pas compris que, malgré ses divisions, ses divergences, ses désaccords profonds, la gauche a l’habitude de s’entendre et de s’unir dès que les circonstances l’imposent. Cette cohésion idéologique n’existe pas au centre (les radicaux sont les ennemis historiques des démocrates-chrétiens), ni bien sûr chez les droites buissonnantes d’une incontestable diversité idéologique, intellectuelle et politique.
Il faut maintenant craindre que ces maltraitances politiques se poursuivent, s’amplifient et s’incrustent dans une pratique désormais dysfonctionnelle des institutions. Le mois de septembre ne risque pas d’être chaud que sur le plan social. Il est probable qu’il soit brûlant en politique et même incandescent au niveau institutionnel.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°124, mise en ligne le 10 septembre 2024 sur Radio Méridien Zéro.
15:46 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’inquiétant bilan migratoire
Nicolas Pouvreau-Monti, le directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie dresse un bilan comparatif des chiffres de l’immigration en Europe. Les migrants accueillis en France sont moins intégrés aussi bien culturellement que sur le marché du travail, souligne-t-il.
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Source : Le Figaro 13/9/2024
12:10 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 12 septembre 2024
Deux rendez-vous avec Michel Festivi
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20:38 Publié dans Michel Festivi, Sortir en ville... ou à la campagne, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
À mort la bébête à béret pourtant déjà morte !
La chronique de Philippe Randa
Ah ! la sale bête d’abbé Pierre !
D’autant plus sale et bête qu’il fut tant admiré, tant soutenu, et, diront certains mauvais esprits, d’autant plus qu’il leur a bien rapporté de son vivant : aux politiciens, saltimbanques et people une notoriété certaine et à moindre frais ; aux cadres du mouvement Emmaüs et de la Fondation Abbé-Pierre des emplois gardés et des notes de frais : la misère, c’est comme l’amour, on ne compte pas davantage ce qu’on reçoit que ce qu’on donne.
Mais autres temps, autres mœurs, l’époque est aujourd’hui au dézinguage tous azimuts des statues, surtout, semble-t-il, celles qui furent peut-être trop adulées.
L’indignation est désormais obligatoire ; même les bobos et l’extrême gauche sont brusquement bien silencieux envers cet abbé qu’ils avaient porté aux nues, même lorsqu’il avait déjà déclenché quelques suspicions au siècle dernier pour son soutien au philosophe communiste Roger Garaudy. Celui-ci était alors dans la tourmente médiatique pour des remarques historiques jugées scandaleuses sur la relativité des génocides. Le quotidien Libération n’avait-il pas titré le 22 avril 1996 : « Le dérapage incontrôlé de l’abbé Pierre. Son soutien au négationnisme de son ami Garaudy provoque la stupeur » ?
Le faux pas fut vite oublié, ce qui lui permit d’avoir bien du beau monde à ses funérailles comme l’a relaté Le Monde, autre quotidien de la bien-pensance (forcément lui aussi en 2024 dans la curée contre la Bête immonde) : « Le président Jacques Chirac était assis à quelques mètres, dans un fauteuil. (…) Suivaient les rangs du gouvernement, presque au complet, avec notamment le premier ministre, Dominique de Villepin, Michèle Alliot-Marie, Jean-Louis Borloo et Nicolas Sarkozy, qui a essuyé des sifflets sur le parvis de la cathédrale. Ont également assisté à l’office l’ancien président Valéry Giscard d’Estaing, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, le président du conseil régional d’Île-de-France, Jean-Paul Huchon, le président de l’Assemblée nationale, Jean-Louis Debré. Venaient ensuite des rangs réservés aux personnalités des arts et du spectacle – on y distinguait Robert Hossein, Laeticia Hallyday, Jean Reno, Lambert Wilson, Marek Halter,… »
C’est que tous ceux-là ne « savaient pas ». Bien sûr. Bien entendu. Il considérait alors Henri Grouès, de son vrai patronyme, comme bien sous tout rapport… certes, de leur point de vue en tout cas, mais sauf sous les jupes des filles comme on nous l’a donc appris !
C’est que le donneur de leçon qu’il fut sa vie durant aurait pu inspirer Marcel Gotlib pour son célèbre personnage de bande dessinée Pervers pépère : un « honorable vieillard » très excessivement porté sur la bagatelle…
Très excessivement ? Voire, car il semble que les turpitudes de l’infâme ne se soit finalement limitées, en de-ça et au-delà de l’Atlantique, qu’à quelques tripatouillages, certes récurents, entre « Pouet pouet camions » au-dessus du nombril et « main au panier » au-dessous des reins, mais les dames auraient peu apprécié de telles manières, ce qu’on peut comprendre.
Des goujateries, donc, soigneusement gardées sous silence des décennies durant, mais pour lesquelles les intéressées demandent brusquement aujourd’hui répérations. Morales éventuellement, mais surtout sonnantes et trébuchantes autant que faire se peut, devine-t-on… et comme il est impossible de juger la bête après sa mort – comme c’est ballot – c’est donc ses collaborateurs et « tous ceux qui savaient » qui se retrouvent aujourd’hui dans le collimateur des inquisiteurs du Nouvel Ordre moral et peut-être bientôt dans celui d’une Justice sommée de se soumettre à leurs jugements, fussent-ils rétroactifs.
« Tous ceux qui savaient… », fort bien… mais les premières qui ont sû, ne sont-elles pas justement toutes celles qui, d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique, n’ont pas jugé opportun alors de calotter le malapris, ce qui lui aurait peut-être passé l’envie de recommencer et de faire d’autres « victimes » ? En déclenchant alors le scandale, son entourage aurait-il pu faire autrement que d’intervenir et, si nécessaire, l’obliger à se faire, pourquoi pas ! soigner, tel le premier excité de la braguette venu ?
N’ont-elles pas leur part, toute leur part et la plus grande part finalement de responsabilité dans les multiples dérapages de la Bébête à béret ?
D’ici à ce que de telles « victimes », ayant tant tardées à vouloir laver leur honneur, finissent par s’entre-dénoncer et s’entre-judiciariser, il n’y a qu’un pas… ou un ricanement, comme celui que pépère doit avoir, là où ses mains baladeuses reposent… ou ne se reposent peut-être toujours pas, qui sait !
Lire EuroLibertés cliquez ici
18:03 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'enjeu américain
Guillaume Debré, fils de Jean-Louis, journaliste, a longtemps été correspondant de TF1 aux Etats-Unis. Il est aujourd’hui directeur général de la chaîne LCI. C’est un fin connaisseur d’un pays dont les Européens ont tout lieu de se méfier. Mais l’Amérique a beaucoup changé, sociologiquement et surtout idéologiquement. Guillaume Debré a d’autant plus observé la société américaine d’aujourd’hui qu’il est marié avec l’une de ses filles. Ses beaux-parents sont des Républicains purs et durs. Dans cet entretien au Figaro, il dresse le portrait de ce qu’est aujourd’hui la société américaine sur fond de guerre fratricide entre Républicains et Démocrates. Raison pour laquelle cette future élection présidentielle nous interpelle. On n’ira pas se plaindre du déclin américain.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 12/9/2024
12:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 11 septembre 2024
LE NOUVEAU LIVRE DE BERNARD GERMAIN, "DÉMASQUER LA GAUCHE, CETTE IMPOSTURE PERMANENTE", EST PARU
Bernard Germain a dédicacé ce mercredi après-midi les premiers exemplaires de son livre.
Un entretien avec Bernard Germain, publié dans le n°67 cliquez ici de la revue Synthèse nationale :
Bernard Germain, déjà auteur de plusieurs livres édités par Synthèse nationale cliquez ici dont le dernier en date, L’Union européenne, en sortir au plus vite !, qui a rencontré un franc succès, publie à la rentrée un nouvel ouvrage consacré à la gauche et à ses turpitudes. Notre Ami sait de quoi il parle puisque, dans sa jeunesse, il a lui-même milité « à gauche de la gauche »… Nous lui avons posé quelques questions.
En cette rentrée 2024, votre nouveau livre « Démasquer la gauche… cette imposture permanente » va sortir. Pourquoi ce livre ?
L’actualité depuis les élections présidentielle et législatives de 2022 a été particulièrement riche en évènements qui ont placé la gauche à maintes occasions sur le devant de la scène. Ainsi, l’instauration de la NUPES, la réforme des retraites, les affrontements ultra violents à Sainte-Soline, les émeutes des banlieues, le massacre du 7 octobre en Israël, le déferlement d’antisémitisme en France, la crise agricole, le développement incroyable de l’insécurité, l’invasion migratoire totalement incontrôlée, l’élection européenne, la dissolution de l’Assemblée nationale et les élections législatives à la suite avec apparition du Nouveau Front populaire (NFP)… etc.
Sur tous ces sujets la gauche a défendu et défend des positions pour le moins étonnantes et souvent très préoccupantes, voire inquiétantes. Il m’a donc semblé intéressant d’étudier ces positions et d’essayer de comprendre le fil conducteur de ces opinions au travers de tous ces évènements.
Vous vous dites inquiet des positions défendues par la gauche. Mais n’étiez-vous pas de gauche vous-même ? Qu’est-ce qui vous inquiète aujourd’hui ?
Effectivement, lorsque j’ai commencé très jeune à faire de la politique je me suis orienté à gauche. Comme tant d’autres jeunes, je voulais un monde meilleur, plus juste… etc. J’étais plein de bonnes intentions et surtout d’illusions. Reste que tout le monde peut faire des erreurs, j’en suis un exemple vivant. Mais j’ai vite compris que ce choix n’était pas le bon notamment en constatant dès le début la contradiction flagrante entre le discours et les pratiques à gauche en termes de démocratie et modes de fonctionnement des structures politiques. J’ai donc rapidement quitter la gauche… sans regret.
Ce qui m’inquiète ce sont les positions de la gauche actuelle. Par exemple elle ne redoute pas d’afficher un antisémitisme décomplexé, tout comme elle réclame sans aucune gène de pouvoir bâillonner toute opinion qui n’est pas la sienne, elle insulte en permanence ses opposants en les traitant de fascistes et recourt régulièrement et sans état d’âme à la violence. Tout cela m’apparaît dangereux et surtout ne correspond pas à l’image que l’opinion publique se fait de la gauche, qui est souvent vue comme un regroupement de gens généreux, pour la justice sociale, défendant la démocratie. Ce qui est en totale contradiction avec ce que nous voyons quotidiennement. Cela mérite donc d’être dénoncé.
Dans votre livre, en plus de tous ces problèmes d’actualités, vous avez accordé plusieurs chapitres à de nombreux thèmes qui sont d’ailleurs l’objet de polémiques entre la droite et la gauche. Pourquoi et quelle en est l’importance ? Pourquoi parler d’imposture ?
Il m’a effectivement semblé indispensable de revenir sur de nombreux thèmes, afin de rétablir les faits et donc la vérité. En effet, si nous prenons le thème de la colonisation la plupart des gens pensent que c’est la droite qui l’a voulue. Or c’est la gauche et pour des raisons qui aujourd’hui feraient dresser les cheveux sur la tête. À l’époque la gauche justifiait la colonisation dans les termes que Jules Ferry donne dans un discours le 28 juillet 1885, « Il faut dire ouvertement qu’en effet, les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures ; mais parce qu’il y a aussi un devoir. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures. ».
Donc la France qui a connu les lumières et la révolution de 1789 avait un « devoir » de coloniser les pays qui n’ont pas eu cette chance afin de leur permettre de s’élever à notre niveau.
Incroyable, n’est pas ? Et pourtant cette position a été celle de la gauche pendant des dizaines d’années.
Il en va de même du prétendu pillage des pays colonisés que la France aurait commis et qui justifieraient de nos jours repentance et dette vis à vis de ces pays. Or c’est exactement l’inverse. La France a dépensé des fortunes pour ses colonies, qui n’ont duré qu’une soixantaine d’années au total (excepté l’Algérie). La vérité c’est que la France serait plutôt en droit de présenter la note à tous ces pays.
Donc lassé d’entendre tous ces mensonges sur nombre de sujets et de constater que la gauche ré-écrit constamment l’histoire en s’y donnant chaque fois le beau rôle même si en réalité elle a fait l’inverse de ce qu’elle prétend, j’ai repris ces grands sujets et j’apporte les éléments qui montrent l’ampleur des mensonges que la gauche véhicule.
L’ensemble de ces éléments me permet d’affirmer que l’idéologie de gauche est une incroyable imposture.
La gauche d’aujourd’hui a-telle quelque chose à voir avec la gauche des origines ?
C’est l’autre grand thème que je traite dans mon livre. La gauche est apparue dans la seconde moitié du XIXe siècle en relation avec la révolution industrielle et la création du prolétariat. À l’époque et pendant des décennies sa grille de lecture de la société et de ses problèmes a été la « lutte des classes ».
Durant cette période et jusqu’en 1970-1980 nous avons connu une gauche « à l’ancienne » avec la création de la sociale démocratie et du communisme.
La première grande modification va intervenir en 1981 avec l’arrivée de Mitterrand au pouvoir, plus exactement 1982 et sa conversion au libéralisme. À ce moment le PS va réaliser son « Bad Godesberg » et totalement changer de nature. Ce sera encore la gauche mais sans rapport avec la gauche « à l’ancienne ». Cette évolution se doublera de son implication dans la construction d’une Europe supranationale en particulier avec l’action de Jacques Delors, socialiste français lui-même.
La dernière mutation se fera à partir de 2011 avec le rapport Terra Nova qui prône l’abandon du socle électoral historique des couches populaires qui ont migré vers le FN devenu RN et son remplacement par un nouveau socle électoral constitué des jeunes, des femmes, des immigrés et des minorités notamment sexuelles.
Cette évolution se fait en parallèle du développement du wokisme en France, spécialement dans toutes les structures pouvant être estampillées de gauche.
Aujourd’hui la « lutte des classes » a été remplacée par la « lutte des races ». L’ennemi n’est plus le patron ou le bourgeois, mais le blanc.
La gauche s’appelle toujours ainsi, mais n’a plus rien à voir avec la gauche « à l’ancienne ».
À qui est destiné ce livre ?
Il est destiné d’une part aux gens de gauche qui ne veulent plus vivre dans cette prison idéologique où ils sont enfermés et dans laquelle il faut croire sans jamais réfléchir ni chercher à vérifier si ce qu’on vous dit est vrai ou pas. Ces personnes de gauche qui auront le courage de lire ce livre vont tomber sur quelques éléments qui ne les laisseront pas intacts et feront obligatoirement vaciller nombre de leurs certitudes.
D’autre part, ce livre s’adresse à tous les gens qui veulent se battre pour sauver notre pays, son peuple, sa culture et son identité. Ces personnes n’ont pas forcément les arguments lors de discussions face aux représentants de la gauche ou lors de réunions pour convaincre l’auditoire.
Ceux-là trouveront dans ce livre une foule d’arguments qui les aideront à mener leur combat.
Propos recueillis par Guirec Sèvres
Démasquer la gauche… cette imposture permanente, Bernard Germain, Synthèse nationale, 390 p., 25,00 € sortie août 2024.
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Parution prochaine du nouveau numéro (n°67) de la revue Synthèse nationale
Sommaire N°67 • AUTOMNE 2024
P 2 : ÉDITORIAL Roland Hélie
P 6 : LA CHUTE DE LA MAISON MACRON Maurice Bernard
P 10 : ENCORE UN EFFORT CAMARADES Didier Lecerf
P 14 : 22, V’LÀ LE GRAND CIRQUE ANTIFASCISTE QUI REPASSE. Alexis Murbas
P 18 : LE CAS RAPHAËL ARNAULT. Maurice Bernard
P 22 : DÉNONCER LE PC « F » Rencontre avec Michel Festivi
P 27 : DÉMASQUER LA GAUCHE. Rencontre avec Bernard Germain
P 30 : OUVERTURE DES JO : BRANCHITUDE ET HUMANITUDE. Maurice Bernard
P 39 : AVORTEMENT : ACTE MÉDICAL OU GÉNOCIDE. Erwan Houardon
P 45 : LA CHRONIQUE DE PHILIPPE RANDA
P 49 : L’UNION EUROPÉENNE CONTRE L’EUROPE. Robert Neboit
P 53 : UN GLISSEMENT VERS LA GUERRE Jean-Claude Rolinat
P 67 : VERS L’EFFONDREMENT TOTAL Nicolas Zahar
P 80 : NOS AMIS LES LIVRES François Floc’h
P 86 : LES LIVRES AU CRIBLE Georges Feltin-Tracol
P 94 : BIOGRAPHIES LITTÉRAIRES Daniel Cologne
P 99 : LES FLANERIES DE SCIPION DE SALM
P 104 : LA LIBRE CHRONIQUE. Charles-Henri d’Elloy
P 107 : LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayriges de Olmetta
P 113 : BULLETIN D’ABONNEMENT
Et bien d'autres rubriques...
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23:34 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un reportage sur la Fête du cochon du PdF dimanche dernier en Bretagne
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23:08 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jeudi 19 septembre, à Nantes :
08:56 Publié dans Les entretiens avec Franck Abed, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 10 septembre 2024
Thierry DeCruzy présente la première émission de Musique & Dissidence sur Radio Courtoisie.
00:37 Publié dans CD, Sur les ondes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 09 septembre 2024
Les Bretons (et quelques autres) se sont retrouvés nombreux à la Fête du cochon du PdF dimanche
La pluie n'a pas dissuadé les nationalistes et les identitaires de Bretagne de se retrouver nombreux dimanche à la traditionnelle Fête du cochon organisée par la Fédération du Parti de la France dirigée par Jean-Marie Lebraud.
Repas de (grande) qualité, nombreux stands parmi lesquels ceux de Synthèse nationale et de Francephi, présence d'auteurs, tels Philippe Randa, Bernard Germain ou le dessinateur Ignace qui dédicaçaient leurs ouvrages, délégation du Rassemblement vendéen conduite par son président, Eric Mauvoisin-Delavaud, beaucoup de jeunes étudiants rennais et brestois, une animation musicale entraînante faite par le chanteur Christophe BZH et, bien sûr, les interventions très attendues de Pierre Cassen (Riposte laïque), Roland Hélie (Synthèse nationale), Eric Mauvoisin-Delavaud et de Thomas Joly, président du PdF.
Une journée très sympathique qui prouve, s'il en était encore besoin, la combativité et l'esprit de camaraderie qui existe, au-delà des organisations et des sensibilités, au sein de la droite de conviction bretonne. Tous se quittèrent dans la soirée dans l'impatience de se retrouver encore plus nombreux l'an prochain...
S N
12:09 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Michel Barnier, hélas !
Le billet de Patrick Parment
Peut-on demander à une belette de se transformer en lion ? Que nenni a priori. C’est pourtant ce qui devrait se passer pour notre nouveau Premier ministre Michel Barnier. L’homme se veut gaulliste social – la bonne idée que fut la participation est un échec -, mais c’est surtout un centriste qui comme tout bon centriste ne veut froisser personne. Certes, face au Brexit anglais, il a joué les Jeanne d’Arc ! Mais il a préservé une institution qui est aujourd’hui un handicap pour les peuples et les nations européens. Cette Europe de l’uniformisation est un non-sens face à la diversité culturelle de notre continent. Mais, revenons à la France. On voit mal comment, malgré toute sa bonne volonté, Michel Barnier effacerait d’un trait trente ans et plus de pleutrerie politique, d’idéologie gauchisante et masochiste, d’interprétation irréelle du racisme, d’immigration incontrôlée et surtout de soumission à un islamisme conquérant qui gangrène nos institutions.
Pour redresser ce pays, il faudrait une grande ambition. Les Français ne demandent qu’à être convaincus. Mais rien dans la carrière carriériste de Michel Barnier ne laisse présager d’une ambition de renverser la table, de jouer les Bonaparte au pont d’Arcole. Michel Barnier appartient génétiquement à cette génération de politicards qui a mis délibérément les choses qui fâchent sous le tapis. Quand on pense que tous – sauf peut-être Balladur -, se sont inclinés devant cet imbécile de Chirac et son sicaire Alain Juppé en dit long sur leur capacité de réflexion et de courage. Loin de nous l’idée de flinguer d’emblée Michel Barnier, mais il est face à un champ de ruines, une classe politique idiote et imbécile où le frapadingue Mélenchon est en liberté, où la mère Le Pen n’a aucune idée, aucune vision de la France et de la société française. Quant à Bardella, il n’est passé par aucune de nos familles politiques qui arment nos jeunes au combat politique et culturel. Marine Le Pen s’est empressée de mettre à la poubelle tout l’héritage intellectuel de son père. Son parti, qui est un simple « gueuloir » n’offre aucune perspective autre que de fournir aux Français la possibilité de manifester leur rejet de cette classe politique. On imagine mal Madame Le Pen faire la synthèse des œuvres fort éclairantes de Christophe Guilluy, Jérôme Fourquet, Emmanuel Todd, Jean-Claude Michéa, Michel Onfray et consorts. Certes, il ne manquera jamais un énarque pour tenter de se faire une place au soleil. Mais tout cela ne fait pas une politique. Comme le notait fort justement le philosophe Alain de Benoist lors de l’une de ses contributions, ce qui manque à nos hommes politiques, c’est le courage. Ce que résumait Jean-Marie Le Pen d’un tonitruant : « On cherche un homme avec une paire de c… ». Si d’aventure, Michel Barnier parvenait à simplement limiter les dégâts, alors nous lui porterons crédit.
10:27 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |