mardi, 29 juillet 2025
Démocratie : un spectacle de Dieudonné interrompu par les gendarmes
Source Le nouveau Présent cliquez ici
Qui a dit que la forces de l’ordre n’étaient pas efficaces, qu’elles étaient dépassées et incapables d’assurer l’ordre et la sécurité ? Tout au contraire, elles savent se montrer d’une redoutable efficacité et d’une grande fermeté lorsqu’il s’agit de censurer et d’empêcher de travailler un humoriste « non politiquement correct ».
Ainsi, les gendarmes ont interrompu un spectacle de Dieudonné M’bala M’bala, vendredi soir à Lestrem, dans le Pas-de-Calais. Sur place, ils lui ont signifié un arrêté préfectoral interdisant la tenue de la représentation.
Le spectacle initialement prévu à Dunkerque (Nord) et interdit par arrêté, avait été reprogrammé au dernier moment dans cette commune. Informé de cela vendredi en fin de journée, le préfet du Pas-de-Calais, qui n’a apparemment rien de plus urgent ni important à faire, a « immédiatement pris un arrêté portant interdiction de cette représentation », a indiqué la préfecture du Pas-de-Calais.
Raisons invoquées pour justifier cette censure ? Ses spectacles sont « régulièrement l’occasion de propos outranciers, complotistes et négationnistes, susceptibles de constituer des infractions pénales et de provoquer de graves troubles à l’ordre public » (sic).
Selon la préfecture, l’arrêté a été notifié par les services de gendarmerie sur les lieux alors que le spectacle avait déjà débuté. « Contrairement à ce que M. Dieudonné indique, il n’a pas été interpellé », a précisé la préfecture.
« La commandante de gendarmerie a sommé Dieudonné de quitter la scène, le menaçant verbalement (…) l’artiste a été contraint de descendre de scène sous pression, dans ce qui constitue à nos yeux un abus de pouvoir manifeste », affirme de son côté l’équipe de production de l’humoriste qui va déposer «une plainte sera déposée dans les prochaines heures» notamment pour « abus d’autorité » et « entrave à la liberté d’expression et de réunion ».
Bref, tout va très bien en France, pays des droits de l’homme et la Liberté….
Lire aussi, l'édito de Cyrano sur Riposte laïque cliquez là
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lundi, 28 juillet 2025
Disparition du militant non conformiste allemand Horst Mahler
23:52 Publié dans En Europe et ailleurs..., Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Face à Trump, la Commission européenne d'Ursula von der Leyen a défendu surtout les intérêts de l'Allemagne... au détriment de ceux de la France !
Maurice Bernard
Hier, dimanche 27 juillet, en Écosse, Donald Trump et Ursula von der Leyen ont annoncé, au terme des négociations menées par la Commission européenne, la conclusion d’un accord sur les droits de douane : dorénavant, les produits européens importés par les États-Unis seront taxés à 15%.
Réagissant à cette nouvelle, le ministre délégué français chargé de l’Europe, Benjamin Haddad parle d’un accord « déséquilibré » qui « apportera une stabilité temporaire » et de tous les bords de l’échiquier politique, des réflexions acerbes fusent. Ainsi, Marine Le Pen y voit un « fiasco politique, économique et moral », tandis qu’Olivier Faure dénonce des « Européens » qui « privilégient leurs intérêts nationaux à toute logique européenne »…
Mais l’intervention la plus digne d’être reprise est sans conteste celle de Christian Saint-Étienne, sur Europe 1, peu de temps avant la conclusion du compromis américano-européen. En quelques minutes, l’économiste, en effet, a su aller à l’essentiel. Quelques extraits de ses commentaires :
« À 15%, c’est du racket. C’est le fruit des dissensions (qui ne sont pas forcément sur la place publique) entre l’Allemagne et les autres pays de l’Union européenne, puisque l’Allemagne est obsédée par ses exportations d’automobiles vers les États-Unis. Le président Trump voulait taxer ces exportations à 25%. Les Allemands négocient comme des fous pour que ce soit beaucoup moins. Normalement, on aurait dû avoir 10% pour tous les produits, avec, éventuellement, des exemptions sur les produits aéronautiques et une partie de l’alimentaire, et peut-être aussi les produits pharmaceutiques.
Mais les Allemands ont fait un forcing massif pour que ce soit 15% sur tout. Donc les droits de douane à 25% sur les automobiles allemandes tomberaient à 15 mais, de ce fait, les exportations françaises, notamment sur l’aéronautiques et les turboréacteurs (mais également les boissons et les médicaments) seraient davantage imposées puisque ce serait 15 pour nous au lieu de 10.
(…) Il faut le dire franchement (…), à cause de la désindustrialisation depuis 15 ans, la France est devenue le junior partner de l’Allemagne (…). C’est l’Allemagne qui décide, c’est l’Allemagne qui défend ses intérêts à travers la Commission et nous, nous avons été extrêmement faibles. (…) Nous allons être taxés (…) à 15% (…) parce que les Allemands, eux, ont un énorme excédent sur les États-Unis. Donc il y a un moment où il va falloir se poser les vraies questions. (…) Les 27 n’arrivent pas à parler à l’unisson surtout quand des pays très puissants, comme l’Allemagne, influencent massivement les positions de négociation de la Commission européenne. Il y a une vraie question (…) qui se pose depuis une dizaine d’années : est-ce que les évolutions de l’Union européenne sont dans l’intérêt de la France, compte tenu des caractéristiques de notre système économique et de l’évolution de nos dépenses publiques.
(…) Le ratage principal de Macron, c’est qu’il n’a pas vraiment agi pour la réindustrialisation du pays. Tant qu’on ne réindustrialisera pas significativement la France, on continuera de constater une paupérisation des territoires et un affaiblissement de notre pays face à l’Allemagne ».
11:00 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ce que nous dit Donald Trump
Alain de Benoist, dans son dernier éditorial de l’excellente revue Eléments décrypte ce que la venue de Trump au pouvoir a changé. Et il serait temps que les Européens reviennent à la réalité plutôt que de se bercer d’illusions sur le soi-disant grand frère. Comme nous l’explique Alain de Benoist, Donald Trump n’est pas un intello, il se fout de la géopolitque. Pour lui le monde est d’abord un business.
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Source : Eléments, n° 215 - août-septembre 2025
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dimanche, 27 juillet 2025
Un nouveau scandale chez Moscovici : La cour des comptes vous épingle, vous êtes embauché !
Michel Festivi
La nomination scandaleuse de Najat Vallaud-Belkacem a provoqué légitimement un beau chahut, et Pierre Moscovici son président, a cru devoir s’expliquer et a multiplié les imprécations des plus douteuses, reprenant la thèse éculée du soi-disant racisme ou machisme des ses contradicteurs, alors que tous les commentateurs avisés, dont j’ai fait partie, ont mis en avant l’incompétence de la candidate en matière économique et financière et que le fait que la « commission », qui l’avait agréée était tout sauf indépendante, nonobstant les vaines explications du président Moscovici, qui comme tout argument spécieux, prétendait qu’il n’avait pas fait partie de la commission ad ’hoc qui l’avait recrutée, ou qu’il était sorti au moment des délibération, personne n’en a été dupe. Najat Vallaud-Belkacem n’a passé aucun concours, comme elle l’a claironnée, et elle a été cooptée par l’entre-soi pour de basses raisons politiciennes, tout le monde l’a bien compris.
Il semblerait que Najat Vallaud-Belkacem pourrait aussi cumuler son poste, avec celui de conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes et celle de présidente de France Terre d’asile, ce qui apparaît être une confusion des genres pouvant conduire à des dépendances coupables, pour un magistrat financier, qui est censé être d’une insoupçonnable probité. Comment peut-on l’être, si l’on est autorisé à occuper d’autres fonctions politiques ? Mais pour Moscovici, cela n’a strictement aucune importance.
Mais le scandale n’est pas fini. On vient d’apprendre que la même Cour a, par décret du 26 mars 2025, agréé un dénommé Philippe Gustin, nommé conseiller-maître, ex-directeur de cabinet de Sébastien Lecornu, macroniste ministre des Armées et qui avait dans son giron alors les Outre-mer. Or ce Philippe Gustin, selon Mediapart, a lui-même été épinglé en son temps par la Cour des comptes. Dans un rapport couvrant la période 2017-2020, elle a mis en évidence la dérive budgétaire au sein du ministère des Outre-mer. Moscovici aurait assuré à Mediapart, que Gustin n’aurait pas été associé « aux dossiers sur lesquels il pourrait être « conflicté » (sic et resic) et qu’il n’interviendrait pas sur ses anciens domaines d’activité, dans un souci de neutralité institutionnelle ». On le voit un président de la Cour des comptes, se permet d’écrire un français des plus laborieux et improbable. Et pour justifier l’injustifiable, Pierre Moscovici a émis un argument des plus imparables, mais qui sonne faux. Dès lors avoir des dossiers chauds, permet plus que jamais d’être recruté, surtout si l’on est de gauche ! De plus, les arguties de Moscovici sont totalement inopérantes, puisque justement, le directeur de cabinet semble être à l’origine de ces dérives financières et règlementaires, selon la même Cour des comptes. Le président déjugerait-il ses propres inspecteurs ?
Comme l’écrit l’excellent site Boulevard Voltaire « Encore un ! La Cour des comptes, éternel refuge des copains ». Effectivement, Pierre Moscovici, fait partie de ces éternels donneurs de leçons, alors qu’ils sont les plus mal placés pour cela. Car Pierre Moscovici, fut le ministre de l’Économie et des Finances de François Hollande, après avoir été son directeur de campagne. Recasé au parlement européen, comme commissaire aux Affaires économiques et financières et à la fiscalité, il a été nommé par Macron, le Mozart de la Finance, à la Présidence de la Cour des comptes en 2020.
Cette nouvelle illustration « de la république des copains », comme le précise Marianne, le 23 juillet dernier, est très problématique pour le macronisme, qui prétendait changer la manière de faire de la politique. Que disait la Cour des comptes s’agissant notamment de Philippe Gustin « plusieurs collaborateurs du ministre (directeur de cabinet, directeur adjoint, chef de cabinet, chef de bureau de cabinet et son adjoint) ont ainsi reçu délégation pour engager des dépenses sans limite du montant ni de nature. Cette latitude, cumulée à la distribution relativement large des cartes d’achat au sein du cabinet et du bureau du cabinet, a conduit à la confusion des responsabilités et à la dilution des contrôles sur l’opportunité et la régularité des dépenses ». La cour avait dénoncé l’attribution au directeur de cabinet d’un véhicule de catégorie supérieure à celle prescrite, ainsi que l’obtention d’un appartement de fonction pour nécessité de service. Ce sont sans doute ces « qualités » de bon gestionnaire, qui ont permis à Philippe Gustin d’atterrir à la Cour des comptes. Pendant ce temps, le gouvernement exige des français qu’ils fassent des sacrifices.
Les Français ont oublié que Moscovici avait été le responsable d’une hausse fiscale de 52 milliards d’euros en deux ans (2012-2013), saignant les classes moyennes comme jamais, et participant déjà, à la hausse vertigineuse du dérapage budgétaire. Ce sont effectivement les Français qui sont « conflictés ».
17:19 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Reconquête ! lance une pétition nationale pour un référendum sur l'immigration
Un communiqué de Reconquête !
Le mois dernier, les bureaucrates européens ont poussé pour encore plus d’immigration afin d’« avoir un effet rapide sur la population active », au lieu de miser sur la natalité.
Ils ne s’en cachent même plus : ils prônent le Grand Remplacement !
La pétition pour imposer un Référendum sur l’immigration est d’une grande actualité. Partagez-la sur les réseaux sociaux !
SIGNEZ POUR IMPOSER LE
RÉFÉRENDUM SUR L'IMMIGRATION !
12:15 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Appel au blocage du 10 septembre, prudence : à peine lancé, déjà récupéré
Synthèse nationale
L’appel a été lancé aux alentours du 14 juillet par un groupe d’internautes anonymes. Il s’adresse à ceux qui font « tourner » la « machine », aux « invisibles pressés comme des citrons », aux « vaches à lait » qui sont « à sec » et « qui en ont plein le dos ». Il leur enjoint de faire preuve de solidarité et de se retirer, tous ensemble, sur l’Aventin, à partir du 10 septembre. Plus de travail, de paiements, de consommation : un « arrêt total et illimité » !
Clairement, cet appel est une nouvelle, sympathique (mais désespérée ?) tentative de réveil d’un peuple qui étouffe sous la chape de plomb de l’establishment politico-médiatique, dans la lignée des Gilets jaunes de 2018 et du ras-le-bol fiscal actuel matérialisé par l’expression « C’est Nicolas qui paie ».
Mais déjà, comme pour les Gilets jaunes, la gauche et l’extrême gauche sont à en embuscade. On connaît leurs capacités de réaction et de récupération - nous l'avons constaté récemment à Morlaix (29) lors de la manif contre les éoliennes -. Elles sont en train de nous en donner une nouvelle illustration. Depuis quelque temps, en effet, sur l’appel originel viennent se greffer des initiatives parasites issues manifestement des mouvances mélanchoniste, trotskiste et libertaire. Le vocabulaire qui y a cours indique clairement la sensibilité et les intentions de leurs auteurs.
Alors que la France a besoin de moins d’administration, de normes, de prélèvements obligatoires, d’assistanat et de plus de liberté, d’initiatives, d’activité, de travail, ces nouveaux appels dénoncent « l’austérité Bayrou », les « injustices », « la suppression de milliers de postes publics » et de « deux jours fériés », le « gel des retraites », des « coupes massives dans la santé »... Ils parlent de « mobilisation générale », d’une « autre politique : solidaire, juste et humaine ». Bref, ils ne réclament pas la fin de l’ankylose socialiste actuelle mais son maintien, voire son renforcement. Il ne s’agit pas de faire tomber l’URSS mais de la sauver !
Aussi ne pouvons-nous que suivre avec circonspection les développements de cette affaire. Attendre et voir, si tant est qu’il y ait, en fin de compte, quelque chose à voir. "Chat échaudé craint l’eau froide" !
12:15 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L’idéologie maastrichtienne
Michel Onfray
Dans la configuration planétaire actuelle de reconstruction des empires, l’Europe maastrichtienne voudrait participer aux combats des grands fauves : Trump et son Amérique élargie au Canada, à Panama et au Groenland ; Poutine et sa grande Russie étendue jusqu’aux territoires ukrainiens que l’on sait ; la Chine désireuse d’augmenter son espace vital en intégrant Taïwan ; l’Iran chiite qui répand la cause islamique partout sur la planète en fomentant des guerres et des attentats ; la Turquie sunnite d’Erdogan désireuse de reconstituer l’Empire ottoman, ce dont l’Arménie fait les frais dans un silence assourdissant de la communauté internationale. Il y a derrière tous ces pays des projets civilisationnels. Or, aucune civilisation ne tolère celle qui lui fait de l’ombre. Cette tectonique des plaques internationales explique la plupart des conflits mondiaux.
L’Europe maastrichtienne a derrière elle une trentaine d’années, rappelons sa date de naissance aux oublieux : 1992. L’Iran et la Chine, trois mille ans, Israël aussi, la Russie plus de mille, comme la France et la Turquie. Derrière ces grands pays, il y a de grandes civilisations, de grandes cultures, de grandes histoires. Il y a aussi de grands livres, dont la Torah, la Bible et le Coran, même si la lecture de ces ouvrages peut opposer des frères ennemis : chrétiens d’Occident et chrétiens d’Orient, musulmans chiites et sunnites, catholiques romains et protestants anglo-saxons, chaque opposition intra-religieuse ayant généré des conflits dont certains toujours vivaces.
Devant ces mastodontes civilisationnels, que pèse cette Europe de Maastricht qui refuse de reconnaître ses racines chrétiennes ? Quelle est sa Bible ? Où est son Nouveau Testament ? Quel est son Confucius ou son Moïse ? Où sont ses chefs-d’œuvre, ses architectes, ses compositeurs, ses romanciers, ses écrivains, ses philosophes ? Quelle est sa langue propre ? En un mot : où est sa culture ?
À l’examen, on ne voit que des tavelures sur une vieille peau malade, celle de la vieille Europe qui, elle, accuse plus d’un millénaire. On a beau chercher, on ne trouve que le contraire d’une civilisation qui ne peut exister qu’avec une célébration de l’instinct vital, la passion pour la vie, la célébration de la grande santé, le goût du sublime dans l’histoire.
Face au djihad déclaré, le nihilisme
L’ardeur des militants nihilistes de cet européisme à vouloir inscrire l’avortement comme préambule à sa civilisation dit tout : comment la légitime défense de l’IVG portée par Simone Veil avec ses mots compatissants, définie alors comme un pis-aller avant sa nécessaire disparition, générée par une politique de prévention du planning familial, logique à laquelle je souscrivais et sous- cris encore, a-t-elle pu devenir l’étendard d’une civilisation à venir ?
Après le Bataclan, j’ai entendu des gens défendre notre modèle de civilisation. Lequel ? Boire des coups en terrasse, fumer des pétards, sortir en boîte, écouter des musiques sous ecstasy. N’y a-t-il rien d’autre à mettre en avant devant les tirs des kalachnikovs accompagnés des salves d’Allah akbar ? N’y a-t-il rien d’autre à opposer que le nihilisme au nihilisme, le néant au néant, la mort à la mort ?
L’avortement européiste est-il un projet civilisationnel capable de s’opposer au djihad que le monde musulman déclare à l’Occident ?
Source : Journal du dimanche 27/7/2025
08:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Foutez-nous la paix !
Foutez-nous la paix ! Ce n’est plus seulement une rébellion contre l’écologie punitive, c’est une révolte contre une morale inquisitoriale qui transforme la moindre liberté en faute, le moindre plaisir en péché. On ne veut plus demander pardon pour habiter la Terre. On ne veut plus être les enfants battus d’une planète hystérisée. Le Journal du dimanche nous offre un échantillon de nos ras-le-bol et des dérives d’une écologie politique.
PS : On rappellera à tout hasard à ce ramassis d’imbéciles que l’un des premiers écolos fut Charles Maurras.
Lire la suite ICI
Source : Journal du dimanche 27/7/2025
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samedi, 26 juillet 2025
Samedi 13 septembre et dimanche 14 septembre, à Orange (84) : 3e salon des écrivains combattants et du livre historique
20:26 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Reconnaitre un État palestinien aujourd’hui, est-ce la solution ?
01:02 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le nouveau numéro de Terre et peuple Magazine (n°104) est sorti
Pour se le procurer cliquez ici
L'éditorial de Jean-Patrick Arteault
2025 nous avait été annoncée comme une année de grande bascule. Et, de fait, on s’aperçoit que les plaques tectoniques des rapports de force mondiaux bougent mais le destin semble hésiter sur le sens à leur donner tout en nous gratifiant d’œillades ironiques.
Le grand trublion actuel du monde, c’est le Président Trump qui multiplie les signaux contradictoires. Il faut prendre garde ici de trop personnaliser en mettant tout sur le dos d’une personnalité fantasque. Le président américain n’est pas seul et a moins de pouvoirs réels dans sa basse-cour qu’un président français. Il doit compter aussi avec de vrais contre-pouvoirs institutionnels et un état profond multiforme dont les deux poids lourds sont le complexe militaro-financier et les néoconservateurs sionistes. C’est en outre le président d’une puissance structurellement en déclin qui n’a plus les moyens, même militaires (on a vu toute ses difficultés à soumettre le petit Yemen), de ses ambitions. Une grande partie de l’agitation trumpienne doit être interprétée comme un rideau de fumée d’esbroufe destiné à masquer cette impuissance. Il doit faire illusion pour ne pas exciter les nouveaux prédateurs. On sait que la principale préoccupation d’une partie de l’équipe Trump est de redresser les États-Unis en termes industriels, de santé publique (selon le Pentagone, 75% des jeunes américains sont inaptes au service pour des raisons physiques ou mentales) et éducatifs (trop de tertiaire et pas assez d’ingénieurs ou de techniciens), ce qui demanderait au moins vingt ans de paix et de recentrage sur les besoins du pays. C’est la condition pour redevenir une puissance digne de ce nom. Mais après 100 jours d’exercice du pouvoir, on voit la nouvelle administration progressivement être attirée vers les vieux démons de l’Amérique. Tant en ce qui concerne la question ukrainienne où les néoconservateurs la maintiennent dans des exigences qui conduirait la Russie à perdre par la paix ce qu’elle est en train de gagner par la guerre, qu’en ce qui concerne les confrontations du Moyen Orient où les sionistes la contraignent à épouser les options maximalistes du pouvoir israélien, l’administration Trump semble amenée à chausser les bottes de l’ancien pouvoir démocrate. C’est le poids des habitudes lucratives d’une caste qui ne veut pas rompre avec l’exceptionnalisme américain qui est surtout le sien.
Rien n’est encore joué : Trump tente de réorienter le jeu en Ukraine comme au Moyen Orient, mais le temps n’est pas en sa faveur : l’État Profond est une réalité séculaire particulièrement puissante aux États-Unis. De toute façon, nous, qui avons pour l’Amérique l’amour des vieux Romains pour Carthage, ne serons pas traumatisés par un échec de Trump qui signifierait l’enfoncement de l’Occident dans sa dégénérescence et l’accélération de sa chute finale.
Le destin multiplie aussi les traits d’ironie tragique. Prenons d’abord l’organisation dite « Union Européenne ». Elle s’affirmait comme vecteur de paix, de prospérité et de liberté politique. La voilà acharnée à prolonger la guerre en Ukraine au risque de plonger ses propres nations dans une guerre immaîtrisable. Le 10 mai, les quatre pieds-nickelés de l’hubris guerrière, Macron, Starmer, Merz et Tusk sont allés à Kiev pour jouer des muscles face à l’ours russe dans une « coalition des volontaires ». On sent bien que le Kremlin suinte de peur. L’U.E. s’apprête quant à elle à expédier son 17e paquet de sanctions économiques… qui lui reviendra, comme les précédents, en boomerang. C’est l’économie européenne qui s’enfonce dans le marasme et nos peuples qui s’appauvrissent quand les russes prospèrent malgré la guerre. Il se murmure même que tous les dirigeants européens seraient des agents russes mandatés pour conduire l’Europe à son effondrement… Quant aux libertés publiques et politiques, nos fanatiques de l’U.E. semblent prêts d’en avoir la peau. En Roumanie on a annulé une élection puis interdit au compétiteur invalidé, Cailin Georgescu, de se représenter sous de fallacieux prétextes. Le nouveau candidat antisystème, George Simion, en passe de l’emporter après le 1er tour a été victime d’un tour de passe-passe démocratique de dernière minute au second. On respire à Bruxelles. En Allemagne, on s’achemine doucement vers l’interdiction de l’AfD, premier parti du pays, depuis qu’un obscur rapport d’une officine de renseignement politique l’a désigné comme extrémiste. Le tout au nom d’un Bouclier Démocratique Européen. Orwell l’avait imaginé, l’organisation U.E. l’a réalisé.
Autre ironie de l’histoire, Israël qui avait été créé pour accueillir les survivants d’un génocide, certes au prix d’un petit nettoyage ethnique, fait aujourd’hui dans le génocide messianique avec l’approbation tacite des élites du monde occidental qui souhaitent juste qu’on n’en montre pas trop les images au moment du dîner des braves gens de chez nous qui pourraient en avoir l’appétit coupé. Les seuls qui manifestent chaque semaine contre les pratiques du gouvernement Netanyahou sont d’ailleurs des israéliens eux-mêmes. Le grotesque marchant souvent de concert avec l’innommable, on a même vu les représentants de la droite nationale française, la plus bête du monde, venir faire leur cour aux génocidaires dans l’espoir de désarmer ici les ukases du CRIF à leur encontre. Jusqu’où l’ambition ne fait-elle pas descendre ?
Le Pape est mort, un nouveau pape est appelé à régner. Araignée ? Quel drôle de nom ! Et pourquoi pas libellule ou papillon ? Désolé, Jacques Prévert, ce ne sera pas Araignée mais Léon XIV. On notera simplement avec amusement qu’à l’occasion de cette élection pontificale, les identitaires et conservateurs catholiques blancs voulaient un pape noir en la personne du cardinal Robert Sarah supposé traditionnaliste et assez hostile aux flux migratoires quand les cosmopolites voulaient un pape blanc supposé plus progressiste. Allez comprendre ! Ils auront un pape blanc et américain au nom de famille français. Sera-t-il l’accélérateur ou le modérateur des options de François ? Les Gentils que nous sommes attendront qu’il se dévoile sans trop s’inquiéter. Après tout, ce n’est pas notre boutique…
Dans notre n°103, figurait un entretien passionnant avec le général Dominique Delawarde, grand soldat et esprit acéré et libre qui n’hésitait pas à appeler un chat, un chat. Il vient de mourir à l’âge de 76 ans. Respect à sa mémoire et soutien fraternel à sa famille en deuil.
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vendredi, 25 juillet 2025
Allemagne : une majorité de la population rejette l’interdiction de l’AfD, deuxième parti du pays
La rédaction de Breizh-Info (cliquez ici)
Alors que la pression s’intensifie à Berlin pour faire interdire le principal parti d’opposition, les Allemands dénoncent une manœuvre antidémocratique et dangereuse pour la stabilité du pays.
Une tentative de musellement politique ?
Berlin. En mai dernier, l’Office fédéral de protection de la Constitution (BfV), le service de renseignement intérieur allemand, a classé le parti Alternative für Deutschland (AfD) comme organisation « d’extrême droite ». Cette décision, prise sous l’égide de l’ex-ministre de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD), connue pour sa proximité avec les milieux Antifa, ouvre la voie à une surveillance accrue du mouvement… et potentiellement à son interdiction.
Mais l’idée de bannir l’AfD, formation classée deuxième force politique du pays, ne passe pas dans l’opinion. Selon un sondage réalisé par l’Institut Allensbach pour la recherche sur l’opinion publique, 52 % des Allemands se disent opposés à une telle mesure. Seuls 27 % y sont favorables, tandis que 21 % se déclarent indécis.
Des électeurs lucides face à l’instrumentalisation du droit
Si une majorité relative des sondés (54 %) qualifie l’AfD de parti "d’extrême droite", cette perception ne se traduit pas pour autant par un rejet de ses électeurs. En effet, 67 % des Allemands de l’Ouest, et jusqu’à 88 % des habitants des Länder de l’Est – anciens territoires de la RDA où l’AfD domine – affirment avoir des proches qui soutiennent le parti. Fait notable : seuls 5 % considèrent ces soutiens comme véritablement « extrémistes ».
Ce décalage entre les discours médiatico-politiques et la réalité vécue explique en grande partie la défiance envers une procédure d’interdiction. Nombre de citoyens y voient une manœuvre du pouvoir pour éliminer un concurrent politique gênant, alors que l’AfD occupe aujourd’hui la place de premier parti d’opposition au Bundestag.
Au-delà du cas particulier de l’AfD, ce projet suscite des mises en garde venues du monde universitaire. Le professeur Andreas Rödder, de l’université Johannes Gutenberg de Mayence, avertit : interdire le deuxième parti du pays pourrait profondément miner la confiance dans les institutions démocratiques.
« Une interdiction qui éliminerait tous les votes AfD et offrirait une majorité parlementaire à la gauche serait un chemin assuré vers la guerre civile », prévient-il.
Même au sein de l’appareil sécuritaire, des voix s’élèvent. Hans-Georg Maaßen, ancien directeur du BfV, dénonce une instrumentalisation politique des services de renseignement. Selon lui, le classement de l’AfD comme organisation extrémiste repose quasi exclusivement sur des déclarations publiques de ses dirigeants sur l’immigration ou la souveraineté, et non sur des faits concrets.
« C’est une opération politique contre l’opposition. Le BfV est utilisé comme une arme, ce qui nuit gravement à sa crédibilité et à sa mission première », a-t-il déclaré.
Autre enseignement du sondage : 54 % des Allemands estiment qu’une interdiction de l’AfD n’aurait aucun effet durable, et qu’un nouveau parti aux positions similaires émergerait rapidement. Une conclusion logique dans un pays où les effets de l’immigration de masse, de l’insécurité culturelle et de la crise du logement sont palpables.
Alors que le gouvernement Merz cherche à contenir la poussée populiste par la répression judiciaire, le pari est risqué. L’histoire récente enseigne que bâillonner une opposition populaire ne fait souvent que renforcer sa légitimité… et sa colère.
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« Jean-Marie, sors de ce corps ! »
Maurice Bernard
Il y a deux jours, mercredi 23 juillet, dans l’émission Les Grandes Gueules, sur RMC, l’essayiste et chroniqueuse Barbara Lefebvre, au meilleur de sa forme, a étrillé de belle manière le fantôme de l’Élysée, ainsi que l’UMPS (comme à la grande époque du Front national de Jean-Marie Le Pen), et appelé Bruno Retailleau à choisir l’union des droites :
« Je crains, pour Monsieur Retailleau, qu’il ne soit dans un gouvernement qui illustre le en même temps finissant, et même (…) quasi putride, c’est bien tout le problème de la France aujourd’hui. Donc, quand Madame Borne nous dit : « Le macronisme a une idéologie », oui, oui, c’est vrai, elle a raison, c’est l’idéologie de la ruine : la ruine diplomatique, la ruine économique, la ruine sociale et la ruine culturelle. Ah, c’est vrai, il y a une idéologie, de destruction. Moi, je l’ai toujours dit ici, je le pense depuis 2017 : « Cet homme va ruiner la France », et il est en train de la ruiner. Là où Monsieur Retailleau a tort (…), c’est que le macronisme n’est pas une parenthèse, on prend les mêmes et on recommence juste après. Non, non, il se trompe, Monsieur Retailleau. Le clivage politique qui existait avant Monsieur Macron, et qui a permis à Monsieur Macron d’arriver, (…) était déjà moribond. (…) l’UMPS a gouverné pendant 40 ans. (…) Ils ont mis plus de temps à ruiner la France mais ils y sont arrivés aussi - Macron, lui, il est fort parce qu’il a réussi à le faire en 10 ans, même en 6 ans -. Les Français, aujourd’hui, veulent autre chose, et c’est peut-être pour ça d’ailleurs qu’ils avaient élu Macron au début. Ils voulaient autre chose. Ce autre chose n’a rien donné, il a même aggravé la situation. Si Monsieur Retailleau veut faire quelque chose d’intelligent, il va vers l’union des droites, tout comme Monsieur Mélenchon essaie de s’acharner à faire l’union de la gauche (il n’y arrivera pas parce que faire l’union de la gauche sur la base de l’islamo-gauchisme, ça ne marchera pas) ».
Au sujet de cette union des droites, rappelons ce que Maurice Bardèche écrivait, en janvier 1976 déjà (il y a près de 50 ans !), dans Initiative nationale, le journal du Parti des forces nouvelles (PFN) : « (…) Notre politique ne peut être qu’une politique d’alliances. (…) Même si les hommes avec lesquels nous acceptons cette collaboration ont eu dans le passé des positions que nous rejetons, même s’ils ont actuellement des dispositions sentimentales ou une vue de l’histoire récente qui les sépare de nous, ils sont les hommes dont nous sommes les plus proches, ou en tout cas les moins éloignés, s’ils sont résolus à se défendre comme nous contre les progrès de la subversion et à participer avec nous au réarmement moral des nations occidentales (…). La nécessité d’un coup d’arrêt contre la société permissive et la démagogie galopante peut rassembler des hommes inquiets de l’anarchie. L’abus de la liberté conduit à la dictature syndicale et au terrorisme des minorités. La permissivité encourage le crime et même le favorise. Toutes les formes de la violence sont aujourd’hui possibles et elles sont impunies à cause de notre faiblesse. Beaucoup d’hommes sentent en ce moment la nécessité d’une digue pour défendre notre sécurité et notre liberté. Les hommes qui ont ce sentiment doivent s’unir et agir ensemble. Cela peut être un axe de regroupement politique ».
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jeudi, 24 juillet 2025
Haro sur les petits hommes gris !
Philippe Randa
Préface de Philippe Randa au livre de Gilles-G Raab Constitution pour sauver l’Occident (Complétée de Considérations utiles à sa réalisation), édition Dutan
Il y a parfois des titres alambiqués dont on ne saisit guère, voire pas du tout, le sens. Au moins, est-ce un reproche qu’on ne pourra faire au livre Constitution pour sauver l’Occident de Gilles-G Raab : le sens, le but, l’ambition sont parfaitement explicites.
Oui, mais alors…
Alors, de quels titres savants (comprenez « universitaires ») ce monsieur peut-il se prévaloir pour cela ? De quelle Grande École « sort »-il ? De quel(s) prestigieux diplôme(s) obtenu(s) peut-il se prévaloir ?
Les réponses se trouvent dans la simple lecture de sa (courte) présentation : hormis le parcours contraint et forcé de tout mouflet depuis que ce « sacré Charlemagne », comme s’en plaignait si joliment France Gall, aurait inventé l’école (en fait, certains y usaient déjà leurs fonds de culotte il y a 3.500 ans avant JC, mais c’était en Mésopotamie) et plus encore depuis la loi Jules Ferry du 28 mars 1882 qui rendit l’instruction obligatoire pour « tous les enfants français et étrangers, âgés de 3 à 16 ans, résidant en France », nulle palme académique, nulle décoration au revers de sa veste !
Gilles-G Raab ne peut se prévaloir d’aucun titre savant, n’ayant jamais hanté, ni même tenté d’y pénétrer, quelques universités que ce soit, ayant préféré « vivre » au Moyen Âge, puis d’un passé à l’autre, avec la même obsession de connaissances, au XVIIIe siècle et plus précisément avec une réelle fascination dans l’épopée contre-révolutionnaire de la Chouannerie et de la Vendée Militaire.
Tout en se consacrant professionnellement à un art autrement original, celui des « tournois équestres dans les plus grandes fêtes médiévales européennes, puis de spectacles de chevalerie. »
La grande école de la passion historique plutôt que les « grandes écoles » où nombre d’ambitieux se précipitent (ou sont précipités par papa-maman) avec la seule obsession – sinon assurance pour la majorité d’entre eux – d’en sortir avec des diplômes qu’ils devront sans doute moins à leurs mérites personnels qu’à la cooptation de classe : la corruption, ça s’hérite autant que les comptes offshores ; certaines familles ont cela dans les veines comme d’autres avaient du sang bleu…
Et alors…
Alors pourquoi ne pourrait-on pas prendre en considération les propositions, les pistes de réflexions, les suggestions d’un saltimbanque, fort d’une expérience de l’existence autrement plus riche d’enseignement pour « toujours dire ce que l’on voit » et « ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit », ainsi que le préconisait le poète Charles Péguy… Oui, son expérience est sans nul doute autrement plus sérieuse que peuvent l’être l’enseignement de petits hommes-gris formatés, évoluant pour beaucoup dans une « France d’en-haut » chaque jour plus éloignée des réalités quotidiennes que celle de cette « autre » France, celle « d’en-bas », celle de l’immense majorité d’entre nous.
Également, si toutes les femmes et hommes politiques qui n’hésitent pas à faire don de leur personne à la France, tout autant que nombre d’observateurs politiques censés nous éclairer sur les grandes vérités de ce monde général et celle de notre pays en particulier, font souvent référence à notre actuelle constitution de… 144 pages (Édition LGDJ/Hors collection), combien d’entre elles, combien d’entre eux l’ont-ils comprise, sinon simplement lue ? Si tant est qu’ils aient même essayés !
D’ailleurs, qui d’entre eux, qui d’entre nous, a lu – ou de même « essayé » de lire – celle qu’on a voulu imposer en 2005 pour l’Europe et que les Français rejetèrent par référendum le 29 mai 2005 (et les Pays-Bas itou le 1er juin suivant) ?
Combien ? Poser la question est y répondre… La raison ? Peut-être parce que, confiée, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, à une Convention rassemblant « 105 représentants des pays membres de l’Union européenne et des pays candidats venant du Parlement européen, des parlements nationaux, des gouvernements et de la Commission européenne » (ouf !), le texte intégral du projet complet d’un Traité instituant une Constitution pour l’Europe et remis à Rome au président du Conseil européen le 18 juillet 2003, faisait… 395 pages !!! (publié aux éditions Albin Michel). Tout ça pour ça !
Pour mémoire, rappelons perfidement que la constitution américaine, acceptée le 17 septembre 1787 par une convention réunie à Philadelphie et s’appliquant depuis le 4 mars 1789… ne fait, elle, que 15 pages… et la 15e page ne compte que 3 lignes !
Ces considérations une fois dites, la Constitution de G-G Raab pourrait-elle vraiment sauver l’Occident, voire tout ou parti pour les plus sceptiques ?
Et pourquoi pas !
C’est ce que le lecteur curieux pourra découvrir au fil des pages, mais pour l’apâter, citons ce passage qui interpellera comme il se doit tous les partisans frustrés du référendum d’initiative partagée (RIP), prévu par la révision constitutionnelle de 2008 et entré en vigueur le 1er janvier 2015, mais dont l’électeur français – comme sœur Anne – ne ne voit jamais rien venir : « Ainsi, du marxisme le plus rigide au libéralisme le plus laxiste, chaque Province, dans un esprit de concurrence loyale et d’émulation positive, se gère économiquement comme elle l’entend, aux risques et périls de ses électeurs qui pourront, en cas de crise grave, réclamer l’intervention subsidiaire du Parlement européen.
Tous les grands sujets de société pourront être débattus et soumis, comme en Suisse, à “votation ”ou référendum d’initiative populaire par au moins 15% des inscrits de la province concernée. »
Ou encore ce passage-ci : « De même, sont supprimés tous les impôts, taxes, et autres prélèvements publics au profit d’une seule TVA à trois taux :
– 2% sur les produits de nécessité : liés à la survie par les produits liés à la nourriture, à l’abri, au chauffage, à l’éclairage, au travail à l’hygiène et à la santé, etc. à définir.
– 20% sur les produits de confort : liés aux commodités modernes et aux plaisirs simples de l’existence, etc. à définir.
– … % sur les produits de luxe : liés à l’oisiveté, à l’ostentation, aux plaisirs frivoles, etc. à définir.
L’important étant qu’aussi bien par ce prélèvement très minoré de 2% sur les produits indispensables à la vie des gens les plus modestes et, à l’inverse, centuplé sur les produits superflus avec lesquels s’illusionnent les orgueilleux et les avides, ceux-ci soient pénalisés, les créatifs encouragés, les audacieux rassurés, les épargnants épargnés et les travailleurs démunis protégés.
C’est ainsi qu’à l’inverse des systèmes socialistes dilapidateurs, mais loin des assistés professionnels et des boursicoteurs, l’État saura reconnaître les travailleurs, les producteurs, les créateurs et tous ceux, riches ou pauvres, simples ou géniaux, qui font activement la réussite économique du pays. »
Et ainsi de suite…
Bien évidemment, certains passages, s’ils enthousiasmeront beaucoup de lecteurs, en laisseront d’autres dubitatifs, voire en contrarieront certains, mais, la dernière page tournée, personne ne pourra faire autrement que de s’exclamer, avec enthousiasme : « C’est souvent quand même bien vu ! Si seulement… »
Si seulement, cette Constitution pour sauver l’Occident inspirait, ne serait-ce qu’en partie, nos dirigeants pour remplacer toutes celles des « petits hommes gris », celles morte-nées comme celles en cours sur notre continent…
Oui, si seulement… Faisons un rêve…
Constitution pour sauver l’Occident (Complétée de Considérations utiles à sa réalisation), Gilles-G Raab, édition Dutan, Collection « Les bergers de l’insolite », préface de Philippe Randa, 146 pages, 21,00 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.
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Samedi 6 et dimanche 7 septembre, à Chiré-en-Montreuil (86) : 55es Journées chouannes
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Tensions Macron-Retailleau : un psychodrame qui tient de la farce
Maurice Bernard
Fronde, tensions, échanges tendus, recadrage... Depuis 48 heures, les commentateurs politiques passent en revue tous les mots, toutes les expressions possibles permettant de désigner ce qui se passe au sommet de l'Etat. Ils font mine de découvrir que Retailleau n'est pas Macron (et réciproquement) et qu'entre ces deux-là, l'association n'est que le fruit des circonstances et des arrière-pensées des "partenaires"...
En fait, comme l'écrit Julien Nény sur le site de France Inter, Bruno Retailleau est « le frondeur utile » d'Emmanuel Macron : « au final, cela arrange un peu tout le monde. "Pour Macron et Retailleau, c'est gagnant-gagnant", confie un proche du chef de l’État. "Ça recentre le Président, qui pouvait apparaître comme trop à droite. Et ça empêche le RN de dire de Retailleau qu'il s'est compromis avec le macronisme"».
"Jupiter", lorsqu'il a accepté la nomination de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur, savait fort bien le jugement que celui-ci portait sur ses déclarations et son action. Ainsi, pour mémoire, voici ce que celui qui était alors le président du groupe LR au sénat écrivait dans Valeurs Actuelles, il y a bientôt trois ans, le 1er septembre 2022, sous le titre Stop au "en même temps" mémoriel :
« (...) Le premier devoir d'un président de la République, c'est de préserver l'unité française. Or, à souffler le chaud et le froid comme il le fait sur le drame algérien, à évoquer de supposés crimes de la France pour ensuite mettre en cause la rente mémorielle utilisée par Alger, Emmanuel Macron ne réconcilie pas, il divise ; il n'apaise pas, il excite. La blessure algérienne est encore vive et le président de la République ne cesse d'en gratter les plaies. Cette attitude est irresponsable. (...) La France de 2022 est encore plus morcelée qu'elle ne l'était en 2001. Depuis, le communautarisme a gagné du terrain et l'islamisme, des quartiers entiers. Cet islamisme, nous le savons, a intégré la guerre d'Algérie comme un élément majeur de son récit antifrançais. qui structure et nourrit la haine de la France dans le coeur de milliers de jeunes habitants de nos quartiers. En jouant avec le feu mémoriel, Emmanuel Macron prend le risque inconsidéré de propager la guerre civilisationnelle. Dans le contexte actuel, ce n'est plus une faute, c'est une folie ».
Reconnaissons que pour être clair, c'est clair !
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Le grand retrait : sur l’extinction douce de la jeunesse masculine
Balbino Katz — chroniqueur des vents et des marées
Les esprits simples parlent d’« incels », ces jeunes hommes qui ont fui le contact des femmes, avec le ton méprisant que l’on réserve aux êtres pitoyables, ces silhouettes numériques de forums américains, qu’on imagine ternes, sans charme, sans avenir. Libération y voit la dernière figure du patriarcat défait, un monstre de rancune et d’ennui. La réalité est plus vaste, plus tragique, et infiniment plus lourde de conséquences.
Car il ne s’agit pas d’un sous-groupe folklorique, mais de l’indice le plus visible d’un effondrement souterrain : les hommes jeunes, blancs pour la majorité, se retirent du jeu amoureux, du monde social, et parfois du monde tout court. Un chiffre suffirait à résumer ce bouleversement : aux États-Unis, 45 % des hommes âgés de 18 à 25 ans n’ont jamais approché une femme en personne. Jamais. Non pas à cause d’un handicap, mais par retrait. Non pas par peur, mais par désenchantement.
On leur a dit, pendant cinquante ans, que leur désir était suspect, leur insistance oppressante, leur galanterie sexiste, leur silence complice, leur parole toxique. Chaque regard, chaque geste, chaque mot fut recodé dans le langage de la violence symbolique. Alors, ils ont obéi. Ils se sont retirés. Non dans la colère, mais dans la torpeur. Non par ressentiment, mais par désapprentissage. Ce n’est pas une rébellion, c’est une adaptation.
Le vieux jeu du flirt, cette danse qui portait en elle des siècles de codes, d’humour, d’audace et de prudence, est devenu un champ de mines. L’homme qui regarde est un voyeur. Celui qui approche, un intrus. Celui qui insiste, un agresseur. Résultat : les hommes, même ceux qui plaisent, s’effacent. Ils laissent la place aux écrans, aux avatars, aux illusions de la facilité algorithmique. Et les femmes, de leur côté, se plaignent. Elles se maquillent, s’habillent, sortent, attendent et ne comprennent pas pourquoi il ne vient plus personne. Parce qu’ils sont partis. Pas fâchés. Juste ailleurs.
La cause profonde de ce retrait tient à ce que certains appellent l’inversion des signaux : un monde où les anciens rites de passage sont moqués, où la virilité est médicalisée, où l’effort sincère est tourné en dérision, où l’indifférence est devenue la posture virile dominante, et où le moindre échec sentimental devient, pour un homme, un traumatisme. Le garçon n’apprend plus à devenir un homme, il apprend à devenir invisible.
Ce phénomène n’est pas marginal. Il est civilisationnel. Car une jeunesse masculine absente, c’est une société qui cesse de se reproduire. Et c’est exactement ce qui se passe. Aux États-Unis, dans les zones blanches non urbaines, le taux de fécondité s’effondre. Les femmes diplômées se tournent vers les villes, vers des métiers de service, vers des standards élevés d’indépendance. Les hommes, eux, restent. Sans travail, sans femme, sans foyer. Le tissu social se délite. Le couple n’est plus la cellule de base. Il est devenu un luxe ou une stratégie.
Et comme souvent, cette fracture se double d’une polarisation politique. Les jeunes hommes glissent vers la droite, par instinct de survie. Les jeunes femmes dérivent vers une gauche sans racines, bardée de slogans thérapeutiques et d’injonctions victimaires. Il n’y a plus de langage commun. Plus de projet partagé. Seulement des silos culturels et des monologues désaccordés. Les jeunes hommes ne fuient pas les femmes. Ils fuient le système qui les a convaincus que toute masculinité est coupable.
Insistons davantage sur ce déséquilibre amoureux et sexuel qui se double d’une fracture politique de plus en plus tranchée. Aux États-Unis, les enquêtes montrent que les jeunes hommes penchent de plus en plus vers des formes de conservatisme instinctif, voire de rébellion silencieuse contre l’ordre moral progressiste, tandis que leurs consœurs glissent, elles, vers des postures intersectionnelles, écologistes, égalitaristes jusqu’à l’absurde. Cette dissymétrie idéologique s’observe aussi en France, où les figures féminines montantes de la jeunesse militante, Alma Dufour, archétype de l’activiste climat-sociale sortie des ONG pour rallier la NUPES ; Sandrine Rousseau, grande-prêtresse d’un féminisme métaphysique qui voit en chaque homme un danger potentiel ; Claire Lejeune, pasionaria d’Extinction Rébellion brandissant son désespoir comme une arme, incarnent un féminisme durci, imprégné d’écologie punitive, de lutte anticoloniale et de discours anti-hétérocentré. À leurs yeux, le masculin est par essence coupable : du capitalisme, de l’exploitation, de la planète abîmée. Dans les cortèges, elles brandissent des slogans comme des sentences, exigeant la déconstruction, l’autocritique, le silence. L’homme qui doute ou qui ironise est d’avance disqualifié : il ne comprend pas, donc il est oppresseur.
Dans ce climat, quel jeune homme sensé pourrait encore croire à la rencontre, au dialogue, à l’amour ? Ce n’est pas un fossé qui s’est creusé, c’est un gouffre de valeurs. La droite, autrefois assimilée à un carcan familial autoritaire, devient pour beaucoup de jeunes hommes l’espace de la respiration, du refus, de la possibilité d’exister sans s’excuser. Ils s’y réfugient non par goût de l’ordre, mais parce que la gauche les traite comme des ennemis potentiels, à rééduquer ou à invisibiliser. L’université, naguère lieu d’ascension, est devenue pour eux une jungle de micro-agressions, où le simple fait d’aimer Homère ou Nietzsche peut susciter la suspicion. Dès lors, le monde n’apparaît plus comme un champ d’action, mais comme un tribunal. Et le masculin, s’il veut survivre, doit soit se cacher, soit ruer dans les brancards. Il est trop tard pour la conciliation. Trop tôt encore pour l’affrontement. Alors les hommes attendent, tapis dans l’ombre numérique, que quelque chose cède. Peut-être une femme, peut-être une époque. Peut-être la digue de leur propre patience.
Et pourtant, dans ce paysage dévasté, un mouvement inverse s’esquisse. Un nombre croissant de jeunes hommes blancs américains, parfois issus d’univers athées ou séculiers, se tournent vers le catholicisme. Non pas comme on rallie une étiquette, mais comme on cherche un refuge. Là, dans le silence d’une chapelle ou la liturgie d’un rite ancien, ils retrouvent une vision intégrale de l’homme et de la femme, faite de différence et de complémentarité, non de soupçon. Ce retour au religieux n’est pas folklorique. Il est existentiel. Le catholicisme, avec son anthropologie incarnée, rétablit le lien entre amour et sacrifice, entre liberté et loi, entre virilité et service. Il offre aux âmes blessées un horizon de réconciliation, une grammaire du lien, un lieu où l’homme peut être homme sans être présomptueux, et la femme femme sans être soumise. Beaucoup de jeunes femmes y convergent aussi, dégoûtées par le cynisme du marché sexuel, en quête d’une promesse plus haute. C’est peut-être là que renaît, en dépit de tout, le secret espoir d’une union possible.
Source Breizh info cliquez ici
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mercredi, 23 juillet 2025
Les deux universités d'été d'Académia christiana
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Samedi 13 septembre, à La Chapelle Basse-Mer (44) : Pardon des martyres du vignoble breton
Le 13 septembre prochain, venez nombreux au pardon des martyrs du vignoble breton, organisé annuellement par l'association Bevañ Breizh, au prieuré Saint Pierre-ès-Liens, à La Chapelle Basse-Mer - Divatte sur Loire (44).
Communiqué de Bevañ Breizh :
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Samedi 27 et dimanche 28 septembre, à Domrémy (88), en Lorraine
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Après les derniers propos de Bruno Retailleau dans Valeurs Actuelles...
Après l'esbroufe, le naufrage
Synthèse nationale
"Fin du macronisme" doit signifier : "sursaut national" ! Plus de phrases chocs, de déclarations fracassantes ! Assez de mots, de paroles ! Les Français veulent une politique de redressement national, des décisions et des actes courageux, dans la durée, uniquement dictés par l'intérêt supérieur du pays.
Or, pour l'heure, on ne voit pas très bien comment Bruno Retailleau (dont l'analyse lucide et la volonté de faire ne sont pas en cause) peut prétendre y parvenir demain en s'appuyant sur un parti, les LR, dont la caractéristique essentielle est la pratique permanente du grand écart !
Leur dernier mauvais coup en date : le refus de leurs députés européens de voter la motion de censure contre la Commission européenne d'Ursula von der Leyen voulue par une partie des députés nationaux et nationalistes (dont Sarah Knafo, de Reconquête) !
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Deux ans avant la présidentielle, ça se bouscule au portillon et ça commence à s’agiter grave !
Maurice Bernard
Bien qu’encore lointaine (en principe), l’échéance occupe de plus en plus les pensées des leaders politiques ; d’autant que cette fois, la sortie du sortant est certaine. À droite, à gauche ou au centre, les têtes de gondole des principaux partis en rêvent et s’y voient déjà. Les grandes manœuvres ont commencé. Les poulains de chaque camp piaffent d’impatience dans leur boxe ; ou plutôt, les crocodiles morts de faim commencent à s’agiter dans leur marigot. Alors que la France continue de s’enfoncer et donne à voir, presque quotidiennement, le spectacle consternant de sa décrépitude et de son manque de réaction, une seule chose semble leur importer vraiment : prendre date, se signaler à l’attention des électeurs, marquer les esprits. Pour le reste (c’est-à-dire pour l’essentiel, dont dépend l’avenir de la France), on verra. De toute façon, comme disait Charles Pasqua (et avant lui, Henri Queuille), « Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent »…
À l’extrême centre
Dans la mare en partie asséchée de la Macronie, Édouard Philippe et Gabriel Attal nous promettent, la main sur le cœur, qu’ils feront après 2027 ce qu’ils n’ont pas fait avant. Tel Saint-Paul sur le chemin de Damas, la Vérité leur est tombé dessus sans prévenir, après huit ans de présidence du "patron"… Boum ! Leurs yeux se sont décillés, ils ont compris. Hosanna au plus haut des cieux ! Chacun des deux en profite, au passage, pour donner le coup de pied de l’âne au fantôme de l’Élysée qui, dans son palais, son avion ou les palais des autres, s’emploie à exister encore, à grand renfort d’embrassades et de tripotages. De leur côté, Yaël Braun-Pivet et Élisabeth Borne ne voient pas pourquoi elles ne pourraient pas, elles aussi, être candidates à la candidature, aux côtés de ces deux mâles blancs de plus de 35 ans… Proudhon a écrit dans Qu’est-ce que la propriété ? (1840) : « La politique est la science de la liberté ». En fait, c’est plutôt celle de l’ingratitude et de la trahison. En politique politicienne, on n’a pas d’amis, on n’a que des alliés de circonstances et de rencontre, des marchepieds dont on finit souvent par faire des paillassons.
À gauche
Jean-Luc Mélenchon entend bien être de la partie une fois de plus. Mais la passe difficile que le Lider Maximo et son "iels-band" insoumis semblent traverser depuis quelque temps a ouvert le "champ des possibles". Au point qu’il est permis de se demander s’il y aura des starting-blocks pour tout le monde. Primaire ou pas, du PC au PS, en passant par les Verts, ils sont nombreux à penser que…, alors peut-être…, sur un malentendu… Fabien Roussel, Raphaël Glucksmann, François Ruffin, Olivier Faure, Marine Tondelier et, tant qu’on y est, Clémentine Autain, Bernard Cazeneuve, François Hollande ou, depuis peu, l’ex de ce dernier, l’inénarrable Ségolène Royal, tous se tiennent à la disposition du "peuple de gauche" et de la République, pour mettre une fois de plus leur very important personne en travers du chemin du "fascisme" qui, paraît-il, monte et menace !!!
À "droite", et à droite de la "droite"
La cohue n’y est pas moindre. Il y a d’abord les imitateurs de Nicolas Sarkozy, Bruno Retailleau et Gérald Darmanin. Plaçant leurs pas dans ceux de leur modèle, ils cochent tous deux, désormais, la case "Beauvau", the place to be qui permet de se mettre sur le devant de la scène et de se forger à bon compte, à grands coups de déclarations "fracassantes", une réputation de "fermeté", de "rupture" et de "courage". À ce jeu, le premier s’en sort mieux que le second. Progressivement, Bruno Retailleau trace son chemin, tout en traînant derrière lui, il est vrai (mais pour combien temps encore ?), le boulet de sa participation à un gouvernement dominé par les macronistes. Pour l’instant, il marque les esprits et semble bien parti pour s’imposer comme la nouvelle coqueluche d’une "droite courbe" en quête d’espérance et de renouveau. Son élection à la tête des Républicains, le 18 mai dernier, ne peut que le conforter dans l’idée qu’il est l’homme de la situation et que sa stratégie est la bonne. D’où son raidissement actuel. En revanche, pour Gérald Darmanin, l’ambitieux sans réelles convictions, prêt à beaucoup pour son plan de carrière (à commencer par brasser de l’air en regardant d’où vient le courant), l’avenir paraît plus flou. De son passage à l’Intérieur, on retient surtout sa sortie sur les Kevin et Mattéo, au moment des émeutes de juin 2023, son "erreur" et son échec du Stade de France, en 2022, à l’occasion de la finale de la ligue des Champions, et sa capacité à mettre en œuvre des mesures liberticides frappant surtout le pékin moyen (covid, jeux Olympiques) ou la droite nationale et identitaire (dissolutions, interdictions). Manifestement, "Darmalin", le mal surnommé, prend pour quantité négligeable les voix des nationaux, des nationalistes, des identitaires, et parie sur la faculté d’oubli des électeurs. Il veut ignorer qu’au premier comme au second tour, toutes les voix sont importantes. Autant d’erreurs qui risquent de lui coûter cher à l’avenir (en 2027 ou 2032). En tout cas, je ne pense pas m’avancer beaucoup en prédisant que nos milieux se feront un devoir, et un plaisir, de lui savonner la planche ; et qu’il peut toujours se brosser pour obtenir leurs voix !
À ces deux poids moyens de la "droite courbe", il faut encore ajouter quelques seconds couteaux, en embuscade, réunis sous le même slogan : « Avec moi vers demain parce que je le vaux bien ! ». Que ce soit Xavier Bertrand, Michel Barnier, David Lisnard, ou même Laurent Wauquiez, leurs espoirs reposent sur une éventuelle nouvelle primaire LR…
Quant au baroque, vibrionnant et inclassable Dominique de Villepin, en rupture de ban, il paraît qu’il se verrait bien en homme providentiel… Mais c’est oublier un peu vite que le dernier candidat à avoir été considéré comme tel par ses partisans est un certain Emmanuel Macron, en 2017 !
Enfin, côté Rassemblement national, l’imbroglio s’installe. Condamnée, le 31 mars dernier, à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, Marine Le Pen ne peut, pour l’heure, être candidate pour la quatrième fois. Cependant, elle continue de faire comme si elle l’était toujours, car elle espère qu’elle pourra l’être, tout en affirmant qu’elle le sera, qu’elle y croit… Dès lors, Jordan Bardella se voit contraint de répéter que, pour l’instant, il ne l’est pas, qu’il souhaite que son mentor le soit, mais qu’il se prépare à l’être si elle se trouve finalement empêchée. Pour résumer : officiellement, il n’y a pas de plan B, mais officieusement, il y en a un quand même, mais il vaut mieux ne pas en parler… Une période délicate pour le jeune président d’un parti dont le n°1, généralement, finit par ne faire qu’une bouchée du n°2 (Carl Lang, Bruno Mégret ou Florian Philippot peuvent en témoigner)… Dans les mois à venir, entre l’une et l’autre, et entre leurs soutiens respectifs, il pourrait bien y avoir (ou pas ?) de l’eau dans le gaz. Affaire à suivre…
Article paru dans le n°70 de la revue Synthèse nationale (été 2025). Pour commander ce numéro, cliquez ici.
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L’explosion du nombre de prénoms musulmans donne encore raison à Éric Zemmour
L'éditorial de Cyrano
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On se souvient du scandale provoqué par les propos d’Éric Zemmour, qui expliquait depuis des années, et bien avant qu’il ne soit le président-fondateur de Reconquête !, que le prénom était un message d’assimilation et qu’il fallait donc en revenir à la loi que François Mitterrand avait modifiée, c’est-à-dire n’autoriser que les prénoms du calendrier romain. Cette position, encore davantage après un incident désormais célèbre avec la chroniqueuse Hapsatou Sy, à qui Éric avait dit que ses parents auraient dû l’appeler Corinne – ce qui lui a valu une nouvelle condamnation judiciaire – lui a valu bien sûr toutes les interprétations agressives des animateurs des plateaux de télévision, dont l’inévitable Bourdin, vedette de RMC avant que ce dernier ne se fasse virer comme un malpropre.
Cette histoire de prénoms sera un angle d’attaque permanent lors de la campagne présidentielle de 2022. Tous ceux qui avaient décidé de cibler le président de Reconquête, qui était l’homme à abattre, par l’ensemble des médias et tous les autres candidats, se jetèrent sur cette question pour discréditer l’ancien journaliste. Certains osèrent même dire que s’il était élu, Éric Zemmour ferait débaptiser de manière autoritaire toutes les personnes porteuses d’un prénom non français, alors qu’il n’avait pas décidé de faire de cette question, qu’il avait mise en avant quand il était journaliste, une priorité de son programme.
Trois ans après la présidentielle de 2022, le remarquable site Fdesouche produit une enquête qui, normalement, devrait faire la « une » de l’ensemble des médias, par la logique dont elle est porteuse. On y apprend donc qu’en 2024, un enfant sur quatre né en France avait un prénom musulman cliquez là.
Dans la même logique, l’immigration explose, quand le nombre d’enfants d’origine française régresse de manière spectaculaire tous les ans, et que par ailleurs le nombre d’avortements (qui ne concerne presque exclusivement que des Françaises d’origine) progresse tous les ans.
Il y a une dizaine d’années, Michel Onfray, dans l’indifférence générale, avait annoncé que si les choses continuaient ainsi, avec une immigration aussi conséquente, en 2050, la France deviendrait majoritairement musulmane. Et il avait ajouté, de manière presque résignée, que c’était ainsi, que des civilisations mouraient, et que d’autres se développaient.
Or, depuis les propos de Michel, l’immigration a explosé, on accueille ce jour 500 000 nouveaux venus par an, majoritairement africains et musulmans, dont très peu retournent dans leur pays d’origine.
La question, qui sera bien sûr occultée par l’ensemble des médias et des politiciens, est donc la suivante :
- Sommes-nous résignés à ce que la France devienne terre d’islam, et donc soit régie par les règles de la charia ? Si oui, ce qui est la logique de la nouvelle France, de toute la gauche et des macronistes, il ne faut surtout rien changer au processus en cours.
- Ou bien considérons-nous que la France doit rester la France ? Si oui, et c’est la logique d’Éric Zemmour, que faut-il faire pour concrétiser ce souhait ?
La réponse est fort simple : expulser de manière autoritaire tous les musulmans présents en France, à l’exception de ceux qui, par leur action et leurs actes, ont montré leur attachement à notre pays et leur volonté d’assimilation ?
Et là encore, le seul qui parle ouvertement de remigration s’appelle Éric Zemmour, celui qui avait compris avant les autres l’enjeu des prénoms, et la symbolique de porter un prénom musulman sur le territoire français.
La France est à la croisée des chemins : soit elle se donne les moyens de procéder à une remigration massive, de gré ou de force, des millions de musulmans qui représentent une cinquième colonne conquérante, soit elle deviendra terre d’islam, ce à quoi rêvent tous les soldats d’Allah fidèles à la lecture du Coran.
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mardi, 22 juillet 2025
Un communiqué de Martial Bild (TV Libertés) :
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Les élites mondialisées narguent le commun des mortels, vérités dans le VIe arrondissement, erreur au-delà
Michel Festivi
On le sait, les bobos gauchistes voire islamogauchistes, se moquent du peuple, des « sans-dents », des ploucs, des beaufs. La crise des gilets jaunes l’a amplement révélé. Mais les bornes de l’ignoble viennent d’être franchies dans le très chic et très à gauche VIe arrondissement de Paris.
Une supérette entend s’implanter à la place d’un magasin de jouets qui a fermé, lieu aussi avant d’un ancien garage, et ce au coin des rues Vavin et Bréa, à proximité du jardin du Luxembourg. Aussitôt une levée de boucliers est intervenue et une pétition a été lancée, par des habitants de ce quartier d’ultra riches, mais de gauche, pour empêcher cette arrivée.
On y retrouve pèle- mêle, Catherine Frot, Alain Souchon et sa famille, Jacques Toubon, une avocate, Sylvie Topaloff, le couple Finkielkraut, le dirigeant de Presse Denis Olivennes, bref que du beau monde. Ces bonnes âmes entendent préserver « l’âme de leur quartier », leur cadre de vie, « les risques non négligeables » pour leur sécurité, les accumulations de déchets, les entraves à la circulation, un afflux de véhicules, de livraisons et de pollution, diantre ! Et même des mendiants, quelle horreur.
Comme l’a ironiquement mais judicieusement fait remarquer une internaute : « À Paris VIe on vote Nouveau Front populaire, mais on ne veut pas de superette, cela fait trop peuple ». Effectivement, la députée socialiste de la circonscription, présentée par le Nouveau front populaire, donc avec l’aval de toute la gauche et de LFI, Céline Hervieu n’a pas hésité à twitter : « Dans le VIe on est différent, on a envie de garder nos spécificités, l’accès au beau, une qualité de vie ». Le président de l’association des commerçants locaux Simon Benbaruk n’a pas eu honte de déclarer quant à lui au journal Le Monde : « La police vient dès qu’on l’appelle. Quand on est à plus de 20.000 euros le mètre carré, on n’a pas envie d’avoir de la racaille en bas de chez soi ». Ces pétitions ont reçu également l’approbation d’un banquier, fondateur de Dexia, Pierre-Richard Defays, quant à Ruth Elkrief, elle a contesté avoir signé cette pétition.
Le maire LR de l’arrondissement, Jean-Pierre Lecoq, qui a autorisé les travaux, a eu la très bonne réaction : « Une grande partie des pétitionnaires (1.690 environ), ont bossé ou bossent dans la finance. Ils ont contribué à financiariser l’économie et donc à tuer les commerces de proximités les moins rentables. C’est un village d’enfants gâtés, qui croient que tout leur appartient ».
Moi, naïvement, je pose une seule question. Comment se comporteraient ces bobos gauchistes, vis-à-vis de ceux qui au fin fond de la Creuse, de l’Indre, du Cantal, de la Bretagne ou de la Nièvre, refuseraient pour de hautes raisons de sécurité, l’implantation dans leurs villages d’un centre de rétention d’immigrés par exemple. Imaginons une seule seconde, je dis bien imaginons, ce que ces habitants du VIe arrondissement diraient. Immédiatement, ils seraient traités de « racistes », de « fachos », d’immondes sectaires, et ils seraient voués et cloués au pilori.
Comment réagirait Madame Céline Hervieu et Monsieur Denis Olivennes ? Que dirait Monsieur Bruno Segré, ancien journaliste économique, qui a lancé cette pétition ? Les opposants à cette supérette invoqueraient des risques non négligeables pour la sécurité. Les habitants du VIe arrondissement ont droit eux à la sécurité, mais pas les autres.
Que dirait toute la clique bobos si les braves pékins de franchouillards du fin fond de leur province, alléguaient, eux, comme le fait Céline Hervieu : « on est différent, on a envie de garder nos spécificités, l’accès au beau, une qualité de vie », cette députée socialiste trentenaire, psychologue clinicienne comme l’indique l’Humanité, qui la qualifie de sociale-démocrate ? L’ouverture est prévue pour le 21 août, en principe.
15:59 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Marc Rousset, auteur du livre "Notre Faux Ami l'Amerique / Pour une Alliance avec la Russie", revient justement de Russie
La Russie n’est pas ce pays à l’agonie décrit par les chancelleries occidentales. Marc Rousset, de retour d’un mois en immersion sur le terrain, livre un tout autre constat. Une économie stable, une société cohésive, des infrastructures opérationnelles : loin du naufrage annoncé, c’est une Russie résiliente qui se réinvente face aux sanctions. Loin de l’effondrement, c’est une réorganisation stratégique. L’État, en acteur central, impulse une dynamique d’autonomie, notamment dans l’armement, l’agroalimentaire et l’énergie.
À l’heure où Paris désigne Moscou comme son ennemi principal, cette lecture trouble. La France, alignée sur Washington, semble avoir tourné le dos à toute diplomatie d’équilibre. Ce revirement ouvre la voie à une escalade aux conséquences incalculables. Rousset propose une voie alternative : sortir de la dépendance transatlantique et renouer avec une logique gaullienne de partenariat continental. Une Europe souveraine et non-alignée, ouverte à l’Est, serait-elle encore possible ?
Loin des récits imposés, cette analyse dérange. Et si le véritable retournement stratégique venait de là où personne ne l’attend ? Marc Rousset livre son témoignage à Mike Borowski, en direct sur Géopolitique Profonde.
10:37 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La découverte du siècle : « On donne le bac ! »
Claude Meunier-Berthelot - Polémia cliquez ici
Quelle nouvelle ! Il ne manque pas un média pour s’interroger sur la crédibilité de l’extraordinaire score de reçus au bac – qui plus est avec un foisonnement de mentions – alors même que toutes les études internationales dénoncent l’indigence du niveau des élèves français, suspectant par là-même une scandaleuse imposture ! Auparavant, il ne fallait pas en parler ; personne ne voulait entendre ce discours, alors même que ce problème est récurrent depuis des décennies. Fin des années 1990, nous avions écrit, dans un ouvrage intitulé Le trompe-l’œil de l’éducation : « Le bac : mythe ou réalité ? » Voici quelques extraits du discours que nous tenions alors.
Comment fabrique-t-on des bacheliers quand une majorité d’élèves a grimpé dans l’échelle éducative sans le niveau ?
Pour que les résultats ne démentent pas les objectifs, les réussites sont rendues aisées par :
- des choix de sujets de bac de plus en plus faciles,
- des corrections très lâches,
- des coefficients ridiculement élevés,
- et une informatique qui ignore les virgules.
1 – Les sujets
Les sujets ne sont pas élaborés en fonction d’un niveau déterminé à l’avance, mais en fonction de ce que les candidats sont censés pouvoir réaliser, afin d’avoir le plus de chances d’obtenir une bonne note, ou au moins la moyenne.
Exemples de dégradation institutionnalisée :
Une dissertation, à l’origine :
- Formellement : plan, introduction, développement structuré, transitions, conclusion.
- Sur le fond : réflexion nourrie par des connaissances, structurées avec pertinence.
Progressivement :
- De plus en plus d’élèves sont incapables de bâtir un plan.
- On fournit donc des sujets sous forme de questions, qui correspondent au plan que l’élève aurait dû construire.
- Puis, les élèves ne savent plus faire d’introduction ni de conclusion.
- L’épreuve devient : « Répondez aux questions posées… » – sans structure exigée.
- Ensuite, les questions ne font plus appel à la réflexion, mais uniquement aux connaissances.
- Aujourd’hui, ces connaissances faisant défaut, on fournit des textes (souvent articles de presse) dont il faut extraire les données. De préférence de façon organisée… mais sans exigence.
L’épreuve s’intitule toujours : « Dissertation ».
2 – Corrections
Les corrections forment un festival de démissions, du jury d’harmonisation aux jurys de délibération, en passant par les corrections et oraux.
Réunions d’harmonisation
Des barèmes sont définis a posteriori, selon le niveau réel des copies. Si les candidats échouent, les barèmes sont abaissés.
Un président de jury a déclaré : « Les barèmes ont été établis pour que les candidats aient de bonnes notes, et c’est tant mieux. » Tout est dit.
Corrections proprement dites
Malgré les plaintes des correcteurs (« C’est nul ! »), il est interdit d’attribuer un zéro. Une note <5 est rare. L’examinateur craint d’être rappelé à l’ordre par sa hiérarchie si sa moyenne est trop basse.
3 – Interrogations orales
L’oral n’est plus un exercice structuré.
Le candidat choisit un sujet, puis expose quelques connaissances, souvent confuses.
L’examinateur doit s’en contenter.
Exemple : un examinateur d’anglais a été écarté car la moyenne de ses notes était de 8.
4 – Jurys de délibération
Ils constituent une foire aux points.
Autrefois, on « rachetait » un candidat à 5 points près.
Aujourd’hui, c’est la moyenne qui est prise en compte, permettant des rajouts massifs, mais discrets.
5 – Coefficients
Initialement logiques, les coefficients sont désormais gonflés artificiellement dans les matières les plus favorables aux élèves (jusqu’à 12), même si elles sont marginales. Cela permet de masquer des échecs dans des matières essentielles (comme le français).
6 – L’informatique qui ignore les virgules
Le logiciel n’intègre pas les décimales. L’arrondi est obligatoirement favorable au candidat. Exemple : une note de 7,25 devient 8. Si la matière est coefficientée 12, cela donne 9 points gagnés artificiellement.
Conclusion
Voilà un aperçu des artifices destinés à produire toujours plus de bacheliers.
Ce texte a 25 ans, et aujourd’hui seulement, on ose enfin parler ouvertement de l’effondrement du niveau scolaire.
Alors, pourquoi maintenant ?
Parce qu’aujourd’hui, une nouvelle révolution se dessine : remplacer les cours par des « activités » axées sur les « valeurs de la République ».
Le niveau étant devenu tel qu’on ne peut même plus maintenir un bac allégé. L’École n’est plus une École.
Nous l’avions annoncé.
Le discours actuel, notamment celui d’Élisabeth Borne, va dans ce sens :
« On ne doit pas donner le bac à tout le monde. »
Traduction : le réserver aux élèves des « zones urbaines sensibles ».
C’est cela, le projet.
Rien n’est le fruit du hasard.
10:31 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Edition chez Déterna d'un nouveau document pour l'Histoire présenté par Philippe Randa : "L'épuration des voix de la Collaboration"
Le temps faisant son office, ne peut-on découvrir ou (re)découvrir avec sérénité certains procès qui défrayèrent la chronique judiciaire en un temps où les passions, bien loin d’être apaisées, brûlaient encore des engagements, sacrifices, malheurs, héroïsmes et bassesses de peuples qui s’opposèrent par le feu et le sang ? Et ce, tout autant avant que pendant les cinq années que dura le IIe conflit mondial du XXe siècle ?
C’est l’espoir que l’éditeur nourrit en rééditant dans la collection « documents pour l’histoire » ce livre des comptes rendus sténographiques des procès Paul Ferdonnet et Jean Herold-Paquis, publié en 1947.
Si l’édition originale des comptes rendus sténographique des audiences date de cette année-là, les procès des deux « inculpés » (le terme juridique de « mis en examen » remplaçant « inculpation » date de 1993) ont eu lieu pour Paul Ferdonnet, arrêté le 4 juin 1945, dès le mois suivant et pour Jean Herold-Paquis, remis par les Suisses aux autorités françaises ce même mois de juilllet 1945, dès le mois de septembre suivant.
Et leur exécution, à l’un et à l’autre, eurent lieu dans la foulée de leur condamnation à la peine capitale.
Chacun sera libre de juger comme il l’entend, après la lecture de ce livre de l’équité et de la justesse de ces deux procès, mais on admettra qu’au regard d’autres procès de collaborateurs du régime de Vichy et de celui du IIIe Reich, il est évident que les verdicts auraient pu être différents s’ils s’étaient déroulés 2 ou 3 ans plus tard, au regard des faits reprochés à l’un et l’autre : ni Paul Ferdonnet, ni Jean Herold-Paquis n’avaient de sang sur les mains.
L’épuration des voix de la Collaboration, Philippe Randa (présente), Déterna, Collection : Documents pour l’Histoire, 256 pages, date de parution : 10 juillet 2025, 31,00€
Pour le commander cliquez ici
10:30 Publié dans Livres, Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Parution du nouveau numéro (n°215) de la revue Éléments
00:37 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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