lundi, 26 août 2024
Une rentrée politique rocambolesque
Le billet de Patrick Parment
« La droite française a pu, par le passé, se diviser, décevoir et échouer : arrêtons de nous diviser, reconnaissons nos erreurs et rebâtissons de fond en comble une nouvelle droite », ainsi parlait Laurent Wauquiez en escaladant le mont Mezenc, histoire de se la jouer façon Mitterrand. Pour ce qui le concerne, ce serait plutôt Sisyphe devant à chaque fois remettre sur le tapis le souhait d’une grande formation de droite comme c’était le cas avec les partis gaullistes jusqu’au RPR. Car c’est peu dire que le RPR et le parti socialiste ont fait le lit du Front national et le font encore aujourd’hui avec le Rassemblement national. Sauf que d’année en année, le RN est devenu le premier parti de France et pèse plus de 20% de l’électorat, voire plus. Or, cette réalité, la gauche comme ce qui reste de la droite dite républicaine, se refusent de la voir et continue de diaboliser et d’exclure de toutes les instances politiques cette majorité de Français. Bel exemple de démocratie au pays des soi-disant droits de l’homme. On n’est pas en dictature – quoique et de manière déguisée -, mais nos politiques torturent à souhait la Constitution comme le droit pour empêcher le RN d’avoir accès aux prérogatives auxquelles il a droit. Une situation pour le moins unique en Europe que se gardent bien de dénoncer nos partenaires.
Raison pour laquelle Laurent Wauquiez prête à sourire car l’équation n’a pas changé : sans les voix du RN, pas d’accès au pouvoir. Le choix d’Eric Ciotti était le bon, sauf qu’il l’a fait pour sauver sa peau. Le premier obstacle pour Wauquiez est que son parti est un compromis entre un centre et une droite qui a peur de son ombre avec en arrière-plan la puissance des lobbies, notamment le Crif et les francs-macs. Non que les Juifs aient peur du RN, loin s’en faut, mais il s’en servent comme repoussoir au sein de la communauté. Car voici belle lurette, à l’exception de quelques radicaux très isolés, que l’antisémitisme a déserté les rives de ce que l’on appelle l’extrême droite, celle-ci ayant compris depuis longtemps que c’était un combat perdu d’avance. Ce qui n’est pas le cas à gauche avec les factions pro-palestinienne, Jean-Luc Mélenchon en tête.
Pour ce qui est des francs-maçons, leur vision très mondialiste refuse toute approche identitaire au même titre que leur anticléricalisme bien souvent radical. Mais, au même titre que les homosexuels, ils forment un groupe de pression qui transcende la gauche comme la droite, ce qui explique en grande partie la pauvreté – mieux la médiocrité -, du débat politique en France. Ce n’est pas un hasard si les vrais intellectuels, dits de gauche, ont déserté les rives depuis belle lurette. Je pense notamment à Régis Debray ou Michel Onfray.
Voici ce à quoi se heurte ce brave Laurent Wauquiez : la quadrature du cercle. Il n’en sortira pas, faute de courage tant politique qu’intellectuel. Le paysage politique est pour le moins singulier, il n’y a personne. Et le paradoxe de cette affaire est que face à une France électorale fortement portée à droite, Jeanne d’Arc est aux abonnés absents. Le Rassemblement national n’est pas en mesure de gouverner. Pas plus que la gauche en général, fortement brouillée avec l’économie – elle a pour habitude de vider les caisses -, et une droite qui n’a aucun programme et surtout aucune vision, condamnée qu’elle est d’être à la traîne du patronat et donc du mondialisme. Si la nature a horreur du vide, le chaos n’est pas un état fait pour durer. Aussi la question que l’on se pose est : que va-t-il sortir de ce chaos ?
13:10 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 25 août 2024
L’Allemagne : entre attaque islamiste, montée de l’AFD et censure politique
Michel Festivi
Le 23 août dernier dans la ville de Solingen, à l’Ouest du pays, lors de festivités locales placées « sous le signe de la diversité (sic) », un individu d’origine syrienne a perpétré une attaque au couteau qui a fait au moment où j’écris cet article, 3 morts, 8 blessés dont 5 graves, cet attentat aurait été revendiqué par l’État islamique. Aussitôt la seule réponse de la classe politique fut « l’indignation » comme à l’accoutumée. Le seul débat ouvert serait l’interdiction du port de couteaux dans l’espace public, comme si cela allait changer quelque chose, vis-à-vis de terroristes islamistes décidés et implacables. Mais aucun parti du système n’a envisagé que le problème se situait peut-être au niveau de l’immigration massive, débridée et totalement incontrôlée. Déjà, le 2 juin dernier un jeune policier de 29 ans avait été mortellement poignardé par un afghan à Mannheim.
Aujourd’hui, la classe politique des partis traditionnels est en émoi, que ce soit le SPD, les verts, les libéraux du FDP ou la CDU. En émoi non pas à cause de cette nouvelle tragédie, mais parce qu’ils craignent une victoire de l’AFD dans les Länders qui vont élire leurs députés en septembre. Car le 9 juin dernier, l’AFD avait enregistré le meilleur résultat national de son histoire avec 15,9% des voix et 15 députés européens. Trois Länders de l’Est du pays, le 1er septembre en Thuringe et en Saxe, le 22 septembre dans le Brandebourg vont renouveler leurs parlements régionaux.
Or, tous les sondages, même s’il faut s’en méfier, donne l’AFD en tête. Un autre parti dénoncé comme « populiste », mais d’extrême gauche obtiendrait aussi de très bons résultats. Il s’agit du mouvement BSW, issu d’une scission avec le parti Die Linke, ce BSW serait crédité de 11 à 19 % des voix. L’AFD serait créditée de 30% des suffrages. Dès lors, pour les partis mainstream, - ceux qui se succèdent au pouvoir en se passant la rhubarbe et le séné -, cette attaque islamiste tombe au plus mauvais moment. Ce parti BSW, que l’on traduit en français sous les termes : « Pour la raison et la justice », a été crée en début d’année par Sarah Wagenknecht. Son programme pour faire court est très à gauche économiquement et très à droite politiquement, critiquant une immigration incontrôlée, elle s’oppose aussi grandement, tout comme l’AFD, a tout envoi d’armes en Ukraine.
Nous verrons bien dans quelques jours, ce que donnera le résultat des urnes, car en Allemagne, toutes les élections se jouent sur un seul tour, ce qui évite les fraudes et les manipulations comme en France. En tout cas l’Allemagne, tout comme la France, est soumise à une censure politique généralisée et à un abaissement considérable des libertés publiques fondamentales. Le 14 avril dernier, un chef de l’AFD en Thuringe, Björn Höcke, a été condamné à 13 000 euros d’amende par un tribunal régional de Halle-sur-Saale, pour soi-disant avoir utilisé un slogan nazi. Fichtre : avait-il levé le bras ou crié « Heil Hitler » ? Que nenni ! il avait tout simplement, en 2021, lors d’un discours déclaré « Tout pour notre patrie, tout pour la Saxe-Anhalt, tout pour l’Allemagne ! ». Or les lois allemandes sur la dénazification (à quand la décommunisation ?), interdisent la reprise de slogans imaginés comme étant d’origines nationaux-socialistes. Figurez-vous, cher lecteur, que « Tout pour l’Allemagne » aurait été le cri ralliement des Sections d’Assaut de Ernst Röhm. J’imagine bien volontiers que déclarer que l’on souhaite tout pour son pays, a été prononcé bien avant les années 1920 et bien après. Mais non, dans l’Allemagne d’aujourd’hui, dire que sa patrie doit passer avant toute chose est strictement verboten et puni pénalement ! Ainsi va la démocratie dans notre pauvre Europe. George Orwell n’avait décidément rien inventé.
19:53 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'ASLA CENSUREE PAR FACEBOOK ET INSTAGRAM ! NOUS VIVONS SOUS LA DICTATURE DE LA PENSEE UNIQUE !
Un communiqué de l'ASLA (Soutien aux lanceurs d'alertes) :
L’ASLA et d’autres personnalités patriotes censurées sur les réseaux sociaux
La société Meta propriétaire de Facebook et Instagram a désactivé hier notre compte ainsi que ceux d’Alice Cordier (Collectif Némésis) du média Occidentis et de Une Bonne Droite de manière totalement arbitraire.
Les GAFAM poursuivent leur travail de censure politique contre les patriotes.
Cette attaque est d’autant plus grave pour notre association qui défend justement la liberté d’expression et vient en aide juridiquement et financièrement aux lanceurs d’alerte.
La liberté d’expression doit être garantie sur les plateformes sociales, d’autant plus dans des périodes d’instabilité politique comme celle que nous traversons.
Nous avons fait appel de cette décision et attendons le retour de Meta*.
Nous nous tenons prêts à engager une procédure judiciaire si la suspension n’est pas levée.
Pour contrer ces censures arbitraires, suivez-nous sur X/Twitter et Telegram.
* Au moment où nous écrivons ces lignes, nous ne savons toujours pas si nous allons récupérer nos comptes Facebook et Instagram.
10:48 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un nouvel âge des ténèbres ou le réveil de l’Occident aveuli ?
Bernard Plouvier
1 - La décadence des vieux peuples civilisés…
Dans son roman Classe 22 (publié en Allemagne en 1928 et en français l’année suivante), l’excellent romancier Ernst Glaeser, ni marxiste, ni national-socialiste, décrivait l’ambiance fin de civilisation régnant dans le Reich en 1918, vaincu par le blocus ennemi et par la révolution judéo-bolchevique davantage que par les victoires militaires alliées : « La classe patricienne meurt. Une nouvelle classe, dont la philosophie de la vie est différente de la nôtre, prend les commandes ».
Cette description est applicable à l’effondrement actuel de la civilisation humaniste en Europe occidentale et scandinave, sous l’assaut d’une invasion extra-européenne massive et de l’islam conquérant, sectaire, intolérant et meurtrier : le nombre d’Européens massacrés au poignard depuis 15 ans – en période de paix, du moins officielle - atteint le chiffre hallucinant de près d’un demi-millier !
À l’œil de l’historien ou du philosophe, un culte s’avère totalitaire s’il exige du fidèle une absolue obéissance au dogme et une soumission aveugle à ses rites et à ses pratiques. Qu’il soit d’inspiration politique – ce fut le cas de la barbarie marxiste - ou d’essence religieuse – l’islam en est un excellent exemple -, le mouvement veut saisir l’homme dans son intégralité : esprit et corps à la fois, voire cette âme, censée représenter une émanation de la divinité.
Quoi qu’on en dise, les deux phénomènes totalitarisme politique et totalitarisme religieux sont de même nature, naissant tous de la perversion de la conscience éthique de l’être humain.
Une théocratie réclame son dû au nom du dieu, présenté comme seul authentique - les autres n’étant que le fruit de l’imagination délirante d’imposteurs. Un totalitarisme politique pose la même exigence au nom d’un idéal social, patriotique ou racial. Et certaines croyances mêlent leur dieu à l’imposition d’un racisme endogamique ou d’un égalitarisme, qui reste toujours théorique, car le haut-clergé et les haut-dignitaires de l’État restent toujours au-dessus des lois : en régime non-démocratique, il existe toujours des gens « plus égaux » que d’autres !
Il n’est rien de nouveau dans tout cela, et depuis la plus haute Antiquité. Généralement, les grands-prêtres d’un culte finissent par adoucir leur sectarisme, en dépit de nombreuses protestations de fanatiques menant un combat d’arrière-garde. Le mouvement accomplit alors une Renaissance humaniste, dans laquelle s’instaure une cohabitation entre fidèles et libres-penseurs, non sans agressions verbales et littéraires, cela va sans dire ! Seules une débâcle économique majeure ou une défaite militaire écrasante peuvent faire disparaître le mouvement.
Le drame de l’Occident des premières décennies du XXIe siècle était prévisible dès les années 1970. Était alors en gestation le réveil d’un islam agressif, conquérant, intolérant et l’implantation de théocraties en pays mahométans. Et tout cela était directement provoqué par la générosité des Occidentaux, payant d’énormes royalties alors qu’ils avaient découvert puis réalisé à grands frais l’exploitation des richesses enfouies depuis des millénaires dans le sous-sol des pays mahométans, que les autochtones avaient été trop arriérés pour les détecter et les commercialiser !
Dans les années 1944-45, Adolf Hitler en avait perçu les prémices, mais ses vainqueurs, occupés à se congratuler de leur victoire et à se partager le monde, ne trouvèrent rien de mieux à faire sur le moment que d’écraser de façon sanglante les indépendantistes – soit les islamistes et leurs inspirateurs marxistes.
00:28 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 24 août 2024
Orange, samedi 7 septembre : université d'ét de Reconquête !
Vous êtes adhérent Reconquête? Alors inscrivez-vous à l’université d’été qui se déroulera le samedi 7 septembre prochain à Orange (84) : cliquez ici
15:25 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Geadis Geadi : « Cinquante ans plus tard, les Chypriotes aspirent toujours à retrouver leurs maisons ancestrales »
Source Breizh info cliquez ici
Chypre, une île située dans la Méditerranée orientale, a été divisée de facto depuis 1974. Cette année-là, un coup d’État soutenu par la Grèce, visant à rattacher Chypre à la Grèce, a conduit à une intervention militaire de la Turquie. En conséquence, l’île a été divisée en deux : le sud, contrôlé par la République de Chypre (reconnue internationalement), et le nord, sous contrôle turc.
La partie nord de l’île s’est déclarée indépendante en 1983 sous le nom de « République turque de Chypre du Nord » (RTCN). Cependant, cette entité n’est reconnue internationalement que par la Turquie. La majorité de la communauté internationale, y compris l’Union européenne (UE), considère toujours l’ensemble de l’île comme appartenant à la République de Chypre, même si la législation de l’UE est suspendue dans les zones contrôlées par la RTCN .
La division de l’île a des implications politiques et économiques majeures. Les Chypriotes turcs, bien que vivant dans un territoire contrôlé par la RTCN, sont techniquement citoyens de l’UE, puisqu’ils sont également citoyens de la République de Chypre. Cependant, la reconnaissance limitée de la RTCN crée des défis pour les relations internationales et le commerce.
Geadis Geadi est diplômé en sciences politiques de l’Université de Chypre et a été élu député européen pour le Front national populaire (Ethniko Laiko Metopo-ELAM) lors des élections européennes du 9 juin 2024. Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé, traduction par nos soins, pour comprendre la situation sur place.
Le 20 juillet a marqué le 50e anniversaire de l’agression et de l’invasion turques du nord de l’île. Quelle est la situation à Chypre aujourd’hui ?
Geadis Geadi : Chypre est restée séparée et occupée depuis l’invasion turque de 1974, la République de Chypre, reconnue internationalement, n’étant pas en mesure de contrôler 37 % de son territoire. Mais la Turquie ne s’est pas arrêtée là : en 1983, dans une tentative de légitimer le transfert forcé de population et la sécession illégale, la Turquie a unilatéralement déclaré un pseudo-État appelé « République turque de Chypre du Nord ».
Cette déclaration arbitraire d’indépendance, sur un territoire militairement occupé, dépendant de la Turquie et contrôlé politiquement et économiquement par elle, a été faite en violation du droit international et n’a aucune substance ni reconnaissance.
Depuis lors, quelque 40 000 soldats turcs sont stationnés en permanence dans les territoires occupés, des milliers de Chypriotes vivent en tant que réfugiés sur l’île et ne peuvent pas rentrer chez eux, et des centaines de personnes sont toujours portées disparues. La Turquie refuse de coopérer sur cette question humanitaire cruciale, tandis que les efforts déployés pour modifier le caractère démographique de l’île se poursuivent avec l’envoi de colons turcs.
Cinquante ans plus tard, les Chypriotes aspirent toujours à retourner dans leurs foyers ancestraux, avec une vision de libération.
Le gouvernement Erdogan et sa politique « néo-ottomane » de récupération du passé ottoman ont-ils aggravé les tensions ?
Geadis Geadi : Les politiques « néo-ottomanes » du gouvernement Erdogan, qui mettent l’accent sur un retour à l’influence et au pouvoir ottomans, ont exacerbé les tensions dans la région. Ces politiques comprennent des positions affirmées en Méditerranée orientale, des différends frontaliers maritimes, des positions militaires et des assassinats de civils (1996), ce qui a encore compliqué la situation déjà fragile de Chypre.
La position de la Turquie sur la question chypriote reste intransigeante : en raison de sa position géopolitique, elle veut contrôler entièrement Chypre, ignorant les réalités historiques et démographiques de l’île. Dans les négociations et sur le terrain diplomatique, la Turquie intensifie malheureusement ses exigences afin d’accroître son influence sur l’île par le biais de compromis.
Au contraire, notre camp, depuis des décennies, fait des concessions à tort et adopte les positions turques dans le cadre d’une politique d’apaisement similaire à l’approche de Chamberlain avec Hitler, ce qui alimente l’intransigeance turque. Par exemple, la position actuelle des dirigeants politiques chypriotes, qui soutiennent une fédération bizonale et bicommunautaire, reflète une position turque antérieure.
Outre ce conflit, Chypre a été affectée par la guerre en cours à Gaza. Le Hezbollah a menacé Chypre d’une guerre si elle soutenait Israël et autorisait les avions israéliens à utiliser ses aéroports.
Geadis Geadi : En raison de sa position stratégique, Chypre ressent inévitablement l’impact des conflits régionaux tels que la guerre en cours à Gaza. Les menaces du Hezbollah sont prises au sérieux, car elles contribuent à l’atmosphère déjà volatile de la région. Si nous nous attachons à garantir notre sécurité nationale, nos actions sont guidées par les principes du droit international et par notre engagement en faveur de la stabilité régionale.
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vendredi, 23 août 2024
Christian Wirtz, militant de toujours, nous a quitté jeudi
12:19 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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Samei 5 octobre, en Mayenne : Academia christiana fête la Saint-Michel
09:35 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mardi 17 septembre, à Paris : Stéphane Ravier invité du Centre Charlier
09:33 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 22 août 2024
Gueule de bois !
Une fois de plus Natacha Polony, dans son édito de Marianne, met le doigt sur ce qui fait mal : l’indifférence de nos dirigeants et plus encore de ces énarques qui ont pris le contrôle de l’Etat, pour la France rurale et les petites métropoles qui se vides peu à peu de leur sang. Pour nos énarques, il n’existe qu’une seule France, celle du CAC 40. Totalement déculturés, nos gouvernants, ceux d’aujourd’hui comme ceux de demain risquent fort d’avoir à affronter de cruelles désillusions. Du moins on l’espère. Car la France des Gilets jaunes n’est pas morte ;
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Source : Marianne 22/8/2024
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mercredi, 21 août 2024
Jeu de dupes
Jim Jarrassé
C’est un petit théâtre d’ombres chinoises que l’on pourrait trouver distrayant s’il ne déterminait pas l’avenir de la France. Depuis le second tour des législatives anticipées, le 7 juillet, le jeu de dupes bat son plein au sein d’une classe politique en pleine crise identitaire. On rédige des lettres que personne ne lit et auxquelles personne ne répond, on élabore des « pactes » sans lendemain, on organise des consultations jouées d’avance... Tous les partis mettent un point d’honneur à participer à ce concours de faux-semblants. Mais la palme revient, encore une fois, aux Insoumis de Jean-Luc Mélenchon, qui, le matin, prétendent vouloir jouer le jeu de la cohabitation et, l’après-midi, cèdent à leurs pulsions néorévolutionnaires en brandissant la menace de la destitution. Savonnant sciemment la planche de leur candidate à Matignon, Lucie Castets. La vérité est que toutes les oppositions n’ont que la prochaine présidentielle en tête et refusent de monter sur le Titanic gouvernemental, sur lequel les violonistes ont déjà cessé de jouer. On peut les comprendre de ne pas vouloir rejoindre un président à l’origine de ce marasme et qui ne semble plus avoir d’autre projet que la conservation anxieuse du pouvoir. Ce vendredi, Emmanuel Macron organisera un énième débat avec les oppositions, à la recherche d’un in- trouvable compromis. A-t-il en tête que, ce jour-là, son équipe de ministres battra le triste record du plus long gouvernement démissionnaire - 38 jours -, détenu jusqu’alors par un obscur attelage de la IVe République ? En attendant, les députés profitent de leurs vacances et l’indifférence gagne les Français, encore grisés par des Jeux olympiques réussis sans gouvernement. Pourquoi ne pas continuer comme ça ? Dangereuse illusion. Car, dans la vie réelle, les défis de la France sont immenses : redressement budgétaire, crise du logement, lutte contre l’immigration illégale, réindustrialisation, soutien de l’école et des hôpitaux, transition écologique... Notre pays a besoin d’un gouvernement. Et vite.
Source : Le Figaro 21/8/2024
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Dimanche 8 septembre, près de Rennes : vous avez rendez-vous à la fête du cochon...
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In memoriam : Jean-Claude Bardet, le « grand-père » des Identitaires
Un texte d’hommage de Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia, à Jean-Claude Bardet, ancien militant et homme politique, mort le 20 août 2024 à l’âge de 83 ans.
Les jeunes militants identitaires n’ont sans doute jamais entendu parler de Jean-Claude Bardet.
Un homme d’une autre génération, né en 1941, qui participa aux combats de l’Algérie Française, ce qui lui valut 3 ans de prison. Une solide formation dont il parlait toujours avec l’humour détaché qui le caractérisait.
Devenu docteur en droit, il fit une belle carrière dans le secteur privé, à l’Union des industries métallurgiques et minières puis aux laboratoires Beaufour. Ce qui ne l’empêcha pas de conduire une action politique et idéologique sur plus de 40 ans.
Proche de Dominique Venner, il participe en 1968 à la création de l’Institut d’études occidentales.
Il est aussi actif au GRECE dans les années 1968-1975 et participe à la fondation du club de l’Horloge, le 10 juillet 1974. C’est là qu’il rencontrera Bruno Mégret et deviendra son lieutenant aux Comités d’actions républicaines (l’ancêtre de « la droite hors les murs ») puis au Front national.
Président du groupe FN au conseil régional de Lorraine, il donnera bien du fil à retordre au président UDF de la région… Gérard Longuet.
Mais c’est surtout à la délégation générale du FN auprès de Bruno Mégret qu’il donnera sa pleine mesure. Il créera et dirigera pendant 10 ans la très belle revue doctrinale « Identité » dont tous les thèmes traités restent d’une profonde actualité. Une revue qui, par son titre comme par son contenu, sera à l’origine de tout le courant identitaire.
Retiré de la vie politique dans les années 2000, Jean-Claude Bardet avait un fils Nicolas à qui nous adressons nos plus sincères condoléances ainsi qu’à Ina sa mère, l’épouse de Jean-Claude.
Jean-Yves Le Gallou
20/08/2024
Source Polémia cliquez ici
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mardi, 20 août 2024
Se passer du passé ?
Le philosphe Alain de Benoist dans le dernier numéro d’Eléments (209) pose cette question essentielle : peut-on se passer du passé ? Aujourd’hui il est de bon ton de réécrire l’histoire, une histoire par trop éloigné de ce roman national qui avait pour vertu de faire comprendre à tout citoyen à quelle communauté de destin il appartenait et de s’en montrer fier. On a pu une fois de plus, le constater avec cette inique présentation des Jeux olympiques, véritable ode à ce monde ultra minoritaire de ce que l’on appelle les LBGT, ramassis de déviants sexuels que la génétique ne cesse de contredire. Et le pire, dans cette affaire, c’est que cela s’est produit avec la complicité de l’Etat. On comprend mieux pourquoi l’Education nationale est à la dérive et totalement déboussolée.
Lire la suite ICI
Source : la revue Eléments, n° 209
08:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 19 août 2024
Mieux connaître Codreanu : plusieurs livres publiés par Synthèse nationale
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Samedi 24 août à Paris : un hommage à Daria Douguina, assassinée en août 2022
Sur l'assassinat de Daria Douguina cliquez ici
13:33 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Merci à Academia christiana...
... pour l'accueil amical réservé à notre stand lors de
l'Université d'été cliquez ici de la semaine
dernière en Anjou.
13:21 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La Russie dans le piège malien
Bernard Lugan
En plus d’indisposer son partenaire algérien en appuyant la junte de Bamako dans sa tentative de mise au pas des Touareg maliens, la Russie vient de découvrir tragiquement la « complexité » de la question sahélienne.
Une découverte qui s’est faite dans le sang, entre le jeudi 25 et le samedi 27 juillet, dans la région de Tinzawaten, à proximité de la frontière algéro-malienne, où une colonne de l’armée malienne encadrée de mercenaires russes a été anéantie par les combattants touareg. Encerclés, les russo-maliens n’ont pas pu être secourus, ce qui en dit long sur leur niveau opérationnel.
Il était clair qu’après l’humiliation de la chute de leur bastion de Kidal en novembre dernier, les combattants du Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA), le nouveau nom de la coalition armée touareg et maure, allaient contre-attaquer.
Si un bilan définitif est difficile à annoncer, les vidéos qui circulent largement permettent d’estimer les morts à peut-être une douzaine de Russes parmi lesquels le commandant du secteur nord, ainsi que plusieurs dizaines de soldats maliens. Toujours grâce aux vidéos, il est possible d’affirmer qu’au moins deux Russes ont été faits prisonniers.
Après une arrivée triomphale uniquement permise par l’addition des erreurs politiques de la France, les Russes ont choisi la pire des options, à savoir aider le Mali du sud à conquérir le Mali du nord, donc, en revenir à la situation antérieure à 2011, c’est-à-dire au début de la guerre. Or, une intervention qui ne serait pas précédée du règlement politique de la question touareg ne ferait que reporter le problème tout en l’amplifiant.
La Russie vient donc de découvrir qu’au Sahel, tout règlement en profondeur passe par la prise en compte des réalités locales… ce que la France a refusé de faire et qui explique son échec.
Le fond du problème dont j’explique la genèse dans mon livre Histoire du Sahel des origines à nos jours est en effet que s’obstiner à vouloir faire vivre dans un même Etat les agriculteurs noirs sédentaires du Sud et les nomades berbères ou arabes du Nord est une utopie crisogène puisque l’ethno-mathématique électorale donne automatiquement le pouvoir aux plus nombreux, en l’occurrence les Noirs sudistes, ce que les nordistes ne peuvent accepter.
Nouvelle venue dans la région, la Russie n’a pas compris que la seule option de sortie de crise est celle de la reconnaissance d’une réalité qui explique tout, à savoir que le Mali « unitaire » n’a jamais existé -, et qu’il est donc urgent de penser à une nouvelle organisation constitutionnelle et territoriale. Toute autre approche est vouée à l’échec et aboutira finalement à une coagulation ethnique à travers un califat islamique régional… comme à la fin du XIXe siècle… jusqu’à ce que la colonisation vienne en libérer les populations…
Source : site de Bernard Lugan
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dimanche, 18 août 2024
Alain Delon par Jean Cau….
23:22 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les jours d’après…
Pascal Praud est franchouillard. Cela nous convient bien, nous aussi. On est fier d’être français et beaucoup moins de notre classe politique qui n’a cessé de dégrader notre pays à coups de lois, de normes et de règles iniques. Il n’est que de regarder autour de nous pour constater chaque jour les dégâts. Aussi les coups de gueule de Pascal Praud nous réjouissent parce qu’ils mettent en lumière cette réalité que refusent de regarder en face nos politiques.
A bon entendeur, salut !
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Source : Journal du dimanche 18/8/2024
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Ce dramatique temps perdu pour notre économie
Olivier Babeau *
Le temps politique suspend son vol à la faveur de la trêve olympique décrétée par le président Macron. Dans la torpeur estivale, on pourrait avoir l’impression d’une sorte d’apaisement. Après la séquence politique difficile des élections, ce moment serait après tout une respiration bienvenue propre à refroidir les esprits. On se trompe. La France est plus que jamais une cocotte-minute où les urgences s’accumulent. En matière économique en particulier, la période actuelle est préoccupante.
Alors que les inquiétudes légitimes sur le poids de notre endettement public se multiplient, nous devons nous souvenir que la dette n’est soutenable qu’à condition que la France soit capable de dégager durablement de la croissance. Des plus ou moins bonnes recettes de l’État et de notre système de protection sociale dépend la limitation de déficits que nous ne pouvons plus laisser s’aggraver. Or, ces recettes dépendent de la vitalité de notre tissu économique, c’est-à-dire de nos entreprises. C’est là que le bât blesse : habitués que nous sommes à tout juger du point de vue du secteur public (comme si l’État, c’était la France), nous ne voyons pas combien la période actuelle est dramatique pour les entreprises.
Dans un contexte déjà difficile de ralentissement tendanciel de la croissance mondiale, l’attente d’un nouveau gouvernement est une épée de Damoclès suspendue sur la tête de tous les acteurs économiques. Le bloc de gauche réclame depuis le mois de juillet le pouvoir pour y appliquer « tout son programme, rien que son programme ». Les mesures annoncées constitueraient un choc fiscal et de dépenses sans précédent aux effets économiques cataclysmiques. Tirée par sa frange extrême, la gauche s’est présentée avec un pro- gramme hémiplégique ne parlant que d’augmentation de la redis- tribution, d’interventionnisme à outrance et de punition fiscale. Rien sur la compétitivité des entreprises, les mécanismes propres à favoriser l’activité, l’encouragement des entrepreneurs désignés entre les lignes comme des riches à abattre. Aucune prise en compte réaliste des enjeux concurrentiels mondiaux. Disons-le : la seule chose qui fasse tenir les entreprises aujourd’hui est l’espoir que ce programme ne sera pas appliqué. Mais l’incertitude demeure, et elle est pour un entrepreneur pire qu’une mauvaise nouvelle, car s’il est possible de prendre des mesures pour surmonter la seconde, la première laisse démuni. Les espoirs de coalitions constructives sont eux-mêmes faibles, tant les points d’accords partagés (sur la fiscalité, le nucléaire, la politique de l’offre, etc.) sont inexistants, même si l’on excepte les extrêmes. La configuration politique, plus divisée que jamais, laisse augurer d’une impossibilité durable de gouverner.
La France paraît bloquée jusqu’à la prochaine dissolution, au plus tôt en juin 2025. Et c’est une catastrophe. Nous avons besoin d’un gouvernement qui redonne un cap clair et pragmatique à notre pays. Chaque journée perdue rend la situation plus difficile. On sait qu’il est urgent de prendre de vigoureuses mesures de réformes de notre système de protection sociale et de moderniser l’État pour le rendre plus efficace. On ne peut plus tout miser sur l’idée que « les riches paieront » et qu’un peu plus de prélèvements et de redistribution arrangeront tout. Mais plus encore, on doit mieux prendre en compte les besoins des entre- prises dont les finances publiques dépendent. Car pendant ce temps, le monde avance sans nous. Les positions concurrentielles se gagnent, les technologies maîtresses de demain se créent. Nos entreprises ont besoin de stabilité fiscale, de contraintes équivalentes à celles de leurs concurrents, d’infrastructures rénovées, d’énergie bon marché, de financements accessibles, de main-d’œuvre formée, et plus généralement de confiance en l’avenir. Tout cela prend du temps et demanderait à être mis en œuvre au plus tôt
Source : Jouurnal du dimanche 18/8/2024
(*) président de l’institut Sapiens
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samedi, 17 août 2024
À la suite d’Enoch Powell, depuis plus de cinquante ans, la droite nationale met en garde…
Un hors-série de notre revue Synthèse nationale, paru en octobre 2023 (et toujours disponible), à commander et à lire plus que jamais cliquez ici
Le discours d'Enoch Powell d'avril 1968 y figure en bonne place. L’objet principal de ce numéro, en effet, est de rappeler les innombrables avertissements qui ont émané de la droite nationale, à propos de l'immigration incontrôlée, tout au long des cinq dernières décennies. Une longue période d’engagement à contre-courant durant laquelle la formule de Chamfort a trouvé malheureusement une nouvelle confirmation : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin ».
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vendredi, 16 août 2024
Il y a 50 ans, la prophétie d’Enoch Powell sur les ravages de l’immigration en Grande-Bretagne
Source Polémia cliquez ici
L’Angleterre se soulève après le meurtre abominable de trois fillettes, poignardées par un immigré d’origine rwandaise. Dans tout le pays, des Anglais manifestent et, parfois, protestent violemment contre les politiques immigrationnistes de leurs gouvernants. Certains attaquent même des mosquées, symboles tout trouvé de cette invasion aux conséquences dramatiques. Comment ne pas penser à la figure d’Enoch Powell ? Le 20 avril 1968, alors que l’Angleterre et l’Europe ne subissaient que les tout premiers assauts d’une crise migratoire qui culmine aujourd’hui avec l’arrivée massive d’extra-Européens sur le continent, Enoch Powell, brillant homme politique britannique promis aux plus hautes fonctions, avait décidé d’évoquer ses craintes avec les citoyens de son pays. Dans un discours passé à la postérité, aujourd’hui publié par La Nouvelle Librairie, il les avertissait des conséquences néfastes d’une ouverture à l’immigration extra-européenne : « Si je regarde vers l’avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d’un sang abondant. »
Celui qui était alors député de Birmingham aura payé de sa carrière politique ce discours résolument visionnaire. Aujourd’hui, le Royaume-Uni est attaqué par les terroristes islamistes et miné par un changement de population qui modifie en profondeur son identité et provoque de nombreux drames.
Enoch Powell avait raison. Honneur au diabolisé. Honneur à ceux qui défendent leur identité.
Helléniste, latiniste, poète anglais, ancien de Cambridge, le député conservateur Enoch Powell était promis aux plus hautes destinées britanniques. Mais, élu d’une banlieue de Birmingham, il jugea de son devoir de s’inquiéter de l’immigration massive qui affectait alors sa circonscription. Son discours du 20 avril 1968 reste prophétique. Mais une campagne de diabolisation s’abattit sur lui. Pour évoquer les risques des sociétés multiculturelles il avait cité un vers de Virgile : celui évoquant la vision de la sibylle décrivant le « Tibre tout écumant de sang ». Le peuple britannique apporta son soutien à Enoch Powell mais les médias ne retinrent de son discours qu’une expression, celle des « fleuves de sang ». Enoch Powell fut brisé par le Système qui lui préféra le pâle Edward Heath. Plus tard, la leçon fut retenue par Margaret Thatcher : pour conserver le pouvoir et imposer des réformes libérales, la « Dame de fer » sut mobiliser l’esprit national pour reconquérir les Malouines mais laissa des pans entiers du Royaume-Uni s’islamiser et s’africaniser.
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jeudi, 15 août 2024
Le nouveau numéro de la "Revue d'Histoire européenne" est paru...
Un dossier intéressant sur 'l'extrême droite".
En vente dans les maisons de la presse
ou en ligne cliquez ici
09:57 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 14 août 2024
Sortie du nouveau livre de Docteur Merlin : "Défense de l'Occident et la Garde de fer"
À quoi bon rééditer ces articles publiés dans la revue Défense de l’Occident, créée par Maurice Bardèche en 1952, dont les plus anciens nous reportent 60 ans en arrière.
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mardi, 13 août 2024
Jean Foor, militant de toujours la cause nationale, vient de nous quitter
Jean est décédé la semaine dernière. Il était né en 1948. Dans les milieux nationalistes franciliens, c'était "une figure". Militant et artiste, il était apprécié de tous. Chaque année, il exposait ses oeuvres lors des Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale. C'était toujours un plaisir de le retrouver.
Mieux que quiconque, l'écrivain et historien Eric Lefèvre qui le connaissait bien a prononcé un bel éloge lors de la messe d'enterrement, le 7 août dernier en l'église Saint-Hilaire de La Varenne (Val-de-Marne) :
Tout est dit, qu'il repose en Paix...
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lundi, 12 août 2024
Orange, 28 et 29 septembre :
20:42 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sportifs über alles !
La chronique de Philippe Randa
Dans une précédente chronique, j’avais présenté la nouvelle race supérieure de l’humanité, comme nous l’a apprise la cérémonie d’ouverture des Jeux de la XXXIIIe Olympiade de cet été 2024, soit « des êtres dégenrés, de préférence obèses, aux chevelures décolorées, dandinant du croupion et moulés dans des tenues autrefois réservées à ces gens de petites vertues qui aguichaient le chaland sur le bitume des rues de Paname, voire, pour les plus bucoliques, dans les allées du Bois de Boulogne », mais certains préféreront une race supérieure plus supérieure encore que celle-ci…
C’est celle des sportifs, placés au-dessus de tous les autres êtres supérieurs et ce, quelles que soient leur race, leur religion ou leurs mœurs… Ils sont le nec plus ultra de l’Humanité et point barre.
Pour preuve, les mésaventures gastronomiques de Serena Williams, cette Américaine « considérée comme l’une des plus grandes joueuses de tous les temps » pour avoir remporté entre autres 39 titres du Grand Chelem en simple et double.
Sportivement parlant, du lourd, personne ne peut le nier !
Mais la gloire et l’argent ne suffisent malheureusement pas toujours à surmonter certains impondérables de la vie quotidienne, comme de s’imposer avec ses enfants au restaurant du luxueux hôtel The Peninsula à Paris le 6 août dernier. Furieuse, la championne a immédiatement écrit à la Kommandantur que… non, elle est de son époque et a simplement rapporté cet affront sur le réseau social X (anciennement Twitter) : « On m’a déjà refusé l’accès au toit pour manger à des restaurants beaucoup plus sympas, mais jamais avec mes enfants. Il y a une première à tout… »
Explication donnée par la direction du restaurant : « Malheureusement, le bar sur notre toit était complètement occupé et les seules tables inoccupées que vous avez vues appartenaient à notre restaurant gastronomique, L’Oiseau Blanc, qui affichait également complet. »
Évidemment, les admirateurs de la dame ont immédiatement considéré que « la célébrité de Serena Williams aurait dû lui ouvrir les portes, plutôt que de les lui fermer », tandis que d’autres internautes, moins portés à l’idôlatrie, ont estimé que « sa célébrité ne lui donnait pas tous les droits », notamment de piétiner ceux d’autres personnes qui avaient réservés les lieux en bonne et due forme : « Je suis une célébrité, dégagez une personne normale pour que je puisse manger », peut-on lire parmi leurs commentaires peu amènes.
Quant à l’inévitable accusation de « discrimination » dont aurait été victime la tenniswoman et sa descendance et qui n’a pas manqué d’être évoqué – on a évité, toutefois, celle de « sexisme », c’est étonnant ! – cela sous-entendrait qu’aucune personne de couleur n’ait jamais eu le droit de pénétrer dans le lieu, ce qui semble difficile à imaginer… sauf sans doute pour les anti-racistes forcenés pour qui, forcément, il ne saurait y avoir de situation où la « bête immonde » ne puisse sommeiller.
Autre polémique, celle de l’impôt… devant lequel tous citoyens devrait être égaux, mais pour lequel les sportifs devraient être moins égaux que les autres.
En cause, les primes entre 20 000 et 40 000 euros que les médaillés français aux Jeux olympiques de Paris 2024 vont recevoir et sur lesquelles, ils seront imposables.
Face à ce « scandale », le député Les Républicains Olivier Marleix vient de proposer de légiférer pour « exonérer d’impôts les primes reçues à chaque médaille par les champions olympiques français (…) pour débuter la législature et poursuivre dans l’hémicycle un moment d’unité nationale ! »
Pour information, Ouest-France rapporte que « les médaillés reçoivent une prime à chaque médaille engrangée, 80 000 € pour l’or, 40 000 pour l’argent et 20 000 € pour le bronze, selon le barème établi par le ministère des Sports et publié sur son site (sports.gouv.fr). Des montants en nette hausse par rapport aux JO de Tokyo en 2021 (65 000, 25 000 et 15 000 euros). Chaque sportif d’un collectif médaillé se voit en outre attribuer la prime correspondant à son niveau de médaille. »
Qu’on sache, aucun député n’a jamais eu précédemment cette généreuse idée pour nos militaires, nos policiers, nos pompiers, nos infirmières, etc. (liste non-exhaustive). C’est dommage, n’est-ce pas ?
Enfin, espérons que la Williams’s family ait finalement réussi à se nourir dans ce Paris impitoyable… Sachant que maman fut « l’athlète féminine la mieux payée au monde en 2016, avec plus de 29 millions de dollars de revenus », ça a pu les aider, en l’occurence… Enfin, si le fisc américain lui en a laissé un peu… Espérons-le !
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11:28 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Viktor Orbán : « Make Europe Great Again »
Thibaud Gibelin
D’abord la guerre a été comme la pilule rouge dans le film Matrix : il donne à voir la réalité crue, implacable. Le voile des idéologies, les distorsions médiatiques et autre dissimulations politiciennes se dissipent. Viktor Orban en tire plusieurs observations.
- La Russie comme l’Ukraine trouvent dans cette guerre la justification de leur existence. Les parties détiennent leur vérité, perçue ou réelle, et n’abandonneront pas la guerre. Donc la paix ne peut être apportée que de l’extérieur.
- Le principal rival des États-Unis serait la Chine, pourtant c’est contre la Russie que l’Occident mène une guerre par procuration. Nous devons en déduire les véritables priorités de la puissance américaine.
- Viktor Orban reconnaît l’exceptionnelle résistance de l’Ukraine et l’héroïsme de ses soldats. La Hongrie n’est pas « pro-russe », elle défend son intérêt national, reconnaît la force de l’Ukraine mais observe que la guerre totale est une impasse calamiteuse.
- La Russie n’est pas le pays chaotique, désorganisé et rigide que l’Occident s’obstine à mépriser. Sa capacité d’adaptation est remarquable. Nous devons compter avec.
- Analyse de l’effondrement de l’autonomie européenne qui fait passer l’ère Chirac-Schröder pour une belle époque. L’axe Paris-Berlin est remplacé par Londres-Varsovie-Kiev, conforme à l’intérêt américain. Viktor Orbán met les pieds dans le plat sur la destruction de North Stream.
- L’Occident a perdu son autorité sur la scène internationale. Une époque est révolue. Il faut donc pour l’Europe trouver sa propre voie, définir ses objectifs stratégiques. « Make Europe Great Again» de manière autonome vis-à-vis de l’Amérique. Une déclaration historique !
- Une autre déclaration historique. L’universalisme conjoint à l’expansion planétaire occidentale des cinq derniers siècles est caduque. Il y a désormais « deux soleils dans le ciel ». Dans cette réalité nouvelle, nous devons nous libérer de l’idéologie pour redevenir rationnels.
- Implications idéologiques : l’universalisme détruit les conditions d’existences de la nation ; déni de l’État-nation comme forme historique des peuples ; finalement rupture anthropologique entre l’Europe centrale et de l’Ouest.
- Trump comme ultime tentative de ramener l’Amérique au rang de Nation ; l’histoire est donc ouverte. La leçon que donne Viktor Orbán à l’Europe est que la conscience identitaire nationale et civilisationnelle est la base de toute puissance et de toute souveraineté.
- La sécession des élites vis-à-vis du peuple implique la fin de la démocratie représentative. Bruxelles est le point d’appui d’une pseudo-élite globale qui entraine l’Europe dans l’abîme d’un universel nihiliste. Les « Patriotes pour l’Europe » sont persona non grata au Parlement européen.
- L’idéologie dominante en Occident est devenue une machine à perdre, un boomerang qui nous frappe en plein visage. Et le meilleur levier d’influence de la Russie à notre détriment. Il ne suffit pas de repousser cette folie, il faut la remplacer en puisant dans la tradition.
- Après cette première partie sur le monde tel qu’il est, Viktor Orbán se penche sur les conséquences générales. Le premier élément est l’avènement d’un monde post-occidental, soit la fin d’une ère ouverte par les grandes découvertes.
- L’Europe est à l’heure des choix : soit le « musée à ciel ouvert » (ce à quoi elle consent aujourd’hui), soit renouer avec la puissance : autonomie stratégique, compétitivité économique, réconciliation avec la Russie, autosuffisance énergétique, etc.
- Puis Viktor Orbán s’étend sur la position de la Hongrie dans la bascule en cours. Ce changement est plutôt à l’avantage de l’Europe centrale qui doit y trouver sa place en tant que région culturelle cohérente. L’Europe centrale peut imposer le maintien de ses spécificités à l’Union européenne.
- La perspective est ouverte pour une grande stratégie hongroise couvrant trente ans afin que la nation s’insère avec succès dans le monde qui se dessine. Ce qui implique la formation dès maintenant de l’élite nationale qui mènera ce projet à bien (démographie, ruralité, etc.).
Source : site Eléments
09:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |