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mercredi, 21 mai 2025

Allemagne. Acquittement éclatant pour l’AfD, fiasco retentissant pour le Système

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Wolfgang Hübner – Traduction par Nicolas Faure

Polémia cliquez ici

À mesure que l’AfD s’impose comme première force d’opposition en Allemagne, le pouvoir en place panique. Face à l’usure du discours officiel et à la défiance croissante du peuple, le régime choisit la répression plutôt que le débat. À travers une instrumentalisation flagrante du Verfassungsschutz, les élites politico-médiatiques ont tenté d’interdire le seul parti qui ose briser les tabous et remettre en cause leur hégémonie. Mais leur manœuvre autoritaire s’est soldée par un fiasco retentissant. Ce texte de Wolfgang Hübner traduit par Nicolas Faure, correspondant en Allemagne de Polémia, revient sur un épisode révélateur : celui d’un État aux abois, prêt à tout pour étouffer l’alternative démocratique que représente l’AfD.

Polémia

Une offensive politique qui tourne au fiasco

Dans le climat politique allemand tendu à l’approche des élections européennes, le gouvernement fédéral et ses relais institutionnels intensifient leurs efforts pour discréditer l’AfD, devenu premier parti d’opposition.

À la manœuvre : Nancy Faeser, ministre fédérale de l’Intérieur jusqu’en 2024, figure de proue du SPD et ancienne militante Antifa, qui a mobilisé le Verfassungsschutz (Office de protection de la Constitution) pour faire classer l’AfD comme « danger confirmé pour l’ordre démocratique ».

Ce travail de fichage politique, compilé dans un rapport de plus de mille pages, visait à justifier une procédure d’interdiction du parti.

Mais cette tentative spectaculaire vient de se retourner contre ses instigateurs : le dossier, jugé juridiquement creux et politiquement biaisé, s’est effondré, embarrassant jusqu’aux partisans les plus zélés de la répression.

Dans cet article incisif, le journaliste allemand Wolfgang Hübner démonte les ressorts et les conséquences de ce fiasco, qui se solde, de fait, par un acquittement politique retentissant pour l’AfD.

Le Verfassungsschutz, instrument de dérive autoritaire

C’est un échec cuisant pour le régime.

La montagne de documents - plus de mille pages - censée démontrer que l’AfD représenterait une menace « avérée » d’extrême droite vient de s’effondrer dans un silence embarrassé. Le projet d’interdiction du premier parti d’opposition, pourtant ardemment soutenu par une large frange politico-médiatique, s’enlise dans le ridicule. Même ses plus zélés promoteurs hésitent désormais à commenter ce désastre.

Et pour cause : toute personne ayant observé le fonctionnement du Verfassungsschutz, cet organe de surveillance politique travesti en service de renseignement intérieur, ne peut qu’être consternée par la vacuité des prétendues « preuves » accumulées. Loin d’être un bouclier démocratique, cette officine sous tutelle du ministère de l’Intérieur incarne l’un des instruments les plus inquiétants de la dérive autoritaire du régime. Faute d’efficacité, il serait temps de la dissoudre purement et simplement.

En cela, l’ancienne ministre de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD), militante Antifa assumée, laisse derrière elle un héritage empoisonné. Avec son successeur de la CSU, elle aura tenté - maladroitement - d’installer une jurisprudence liberticide dans une Allemagne déjà malade de ses censures. Leur opération s’est retournée contre eux : en voulant criminaliser un parti d’opposition qui incarne la seule véritable alternative au cartel politico-médiatique, ils ont révélé l’ampleur de leur propre panique.

Vers un renforcement de l’AfD ?

Hier, au Bundestag, Alice Weidel a dressé un tableau sans concession des menaces réelles qui pèsent sur notre démocratie : censure, clientélisme, corruption, effondrement de l’État de droit. Aucun de ces périls n’émeut l’appareil de surveillance installé à Cologne. Ses 4 200 employés ont manifestement mieux à faire que de traquer la décomposition du régime. Leur cible demeure l’AfD, seule formation politique à poser les bonnes questions - et à proposer de vraies réponses.

Cette tentative avortée d’interdiction de l’AfD pose une question essentielle : qui, désormais, osera encore défendre sérieusement ce processus totalitaire ? Quels élus ? Quels médias ? Le silence gêné qui entoure ce fiasco en dit long sur la faillite morale de ceux qui prétendent incarner la démocratie. Car s’il fallait encore une preuve, c’est bien celle-ci : malgré des moyens illimités, l’État n’a pas été capable d’apporter la moindre preuve solide d’un danger « certain » venu de l’AfD.

En réalité, cet épisode grotesque marque une défaite stratégique majeure pour le système. En croyant pouvoir interdire une opposition légitime par la voie bureaucratique, il s’est discrédité. L’AfD sort renforcée - lavée des accusations les plus graves, et plus légitime que jamais dans son combat pour une Allemagne libre.

L’héritage Faeser ? Un acquittement politique retentissant. Et une preuve de plus que le seul extrême qui menace l’ordre démocratique… est celle du pouvoir en place.

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mardi, 20 mai 2025

Lundi soir, sur Paris-Première : Sarah Knafo face à Eric Dupond-Moretti

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Kassovitz ou la haine de la France éternelle

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Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
Lors d’une interview sur le plateau de l’émission C à vous sur France 5, le 19 mai 2025, Mathieu Kassovitz a déclaré que le plus gros problème en France, c'était « le racisme » et « j’espère qu’on va continuer à se mélanger. Il n’y a plus de Français de souche, ça n’existe plus ».
 
Une fois de plus, ce sale type récidive. Ce n’est pas la première fois qu’il crache sur la France. Mais cette fois, il va encore plus loin : il nie l’existence des Français de souche. Comprenez bien ce que cela signifie. Il ne s’agit pas d’une déclaration anodine : c’est l’effacement assumé de toute continuité historique, culturelle et charnelle de notre Nation.
 
Imaginez une seconde – une seule – qu’un commentateur ose dire : « Il n’y a plus de Juifs, ça n’existe plus. Et j’espère qu’on va continuer à se mélanger. » Que dirait Mathieu Kassovitz ? Il serait évidemment hystérique. Il parlerait d’antisémitisme, de haine, d’extermination symbolique. Mais lorsque c’est la France, son peuple, sa culture millénaire qui sont visés, là, soudainement, c’est une preuve d’ouverture.
 
Kassovitz, c’est l’homme qui voit du racisme partout, sauf quand il est dirigé contre les Blancs. C’est l’homme qui dénonce sans relâche la France « coloniale », « réactionnaire », « xénophobe » – cette France qu’il insulte continuellement tout en vivant de ses succès. Il n’a de cesse de culpabiliser les Français, de leur faire porter tous les maux : racisme, antisémitisme, violence... Mais jamais, au grand jamais, il ne reconnaîtra les réalités qui dérangent : le racisme anti-blancs, le communautarisme, la haine de la France dans certains quartiers.
 
Ce qu’il prône, ce n’est pas le vivre-ensemble, c’est l’effacement de l’identité française.
 

10:28 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 19 mai 2025

Dans un très morne dimanche électoral, la seule bonne nouvelle nous vient du Portugal

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Michel Festivi 

Maussade dimanche électoral. En Roumanie, le candidat du Peuple a été battu par le Système, alors que pourtant largement en tête au premier tour, Simion n’a pas réussi à rassembler les fameux 50% des voix plus une, qui font toute la différence. En Pologne, le candidat pro-Tusk et pro-européiste est en tête de peu devant le représentant du PIS, Karol Nawrocki. Ils sont au coude à coude, mais un candidat nationaliste est arrivé en troisième position avec près de 15%, les reports des voix annoncent un deuxième tour très serré. Gageons que toute la clique bruxelloise va se mobiliser, comme en Roumanie, pour faire barrage au PIS. Enfin, en Saône-et-Loire, le député RN est en ballotage très difficile dans cette élection partielle, et risque fort d’être battu par un divers-droite, soutenu désormais par tous les autres, des macronistes, aux socialistes et à LFI.

Seul le Portugal nous apporte un rayon de soleil, lors des élections législatives anticipées de ce dimanche 18 mai. Depuis la révolution des œillets de 1975, la droite nationale était totalement exclue de la vie politique. Après quelques années de flottement, où les communistes ont failli prendre le pouvoir grâce à des militaires d’extrême-gauche, le parti socialiste portugais a régné sans partage ou presque. En 2019, une scission intervient au sein du parti social-démocrate, par ceux qui considèrent qu’il faut enrayer l’immigration massive, lutter plus durement contre l’insécurité, et revitaliser le pays de ses traditions et de ses coutumes. C’est ainsi que Chega (Assez en portugais), est né.

Avec 1,29% des voix en 2019, le parti populaire et patriote partait de très loin. Mais en mars 2024, premier coup de tonnerre, Chega récolte 18% et 50 députés, dans l’Algarve il a même dépassé les 30%, devenant le troisième parti du pays derrière les centristes et le parti socialiste. Si les européennes de juin 2024 n’ont pas confirmé cette poussée, les élections du 19 mai 2025 viennent amplifier son résultat.

Suite à des scandales, la coalition minoritaire de centre-droit, le PSD/CDS, avait subi une motion de censure, des élections anticipées viennent donc d’intervenir. Si Luis Montenegro leader des centres augmente très légèrement ses résultats de 2,6% et obtient 89 députés au lieu de 80-(la majorité absolue est à 116 députés) -, le parti socialiste s’effondre avec 23,38%, 6 points de moins qu’en 2024 et 58 élus, contre 72 en 2024. Par contre Chega fait jeu égal avec lui : 22,56% et 58 élus.  C’est la première fois que Chega, dirigé par André Ventura, dépasse la barre des 20% et largement. Presque 4% de plus, et 8 élus de plus, c’est considérable dans un pays assez figé au plan électoral, où tout se passait entre deux partis jusqu’à présent.

Certes, les centristes vont continuer à gouverner avec une majorité relative, car ils refusent mordicus de s’allier à Chega, qui comme dans d’autres pays est considéré comme un pestiféré. Notons que l’effondrement socialiste est d’autant plus important, qu’en 2019, le parti avait eu 120 députés. Que les centristes continuent ainsi à rejeter la voix du peuple, c’est Chega qui en profitera. Le Portugal était l’un des derniers pays européens à ne pas avoir une droite nationale vigoureuse, c’est désormais chose faite.

Un dernier point sur le mode de scrutin. Nous sommes en France, le seul pays à organiser des élections législatives et locales à deux tours. Dans tous les autres pays d’Europe, les élections générales et locales se font systématiquement à un seul tour, ce qui évite des magouilles et des tripatouillages entre les deux tours. Il serait grand temps de changer de mode de scrutin, mais il est évident que les LR, les macronistes et les gauches s’y refuseront. On sait pourquoi.

16:44 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour était dimanche l'invité du Grand Jury RTL - Public Sénat - Le Figaro

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Conférence de Jérôme Halzan à Lille le 7 juin 2025 - Quelle énergie pour la France de demain ?

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E&R Nord-Pas-de-Calais recevra Jérôme Halzan le samedi 7 juin 2025 à 14 h 30 pour une conférence intitulée « Quelle énergie pour la France de demain ? Réalités vs utopie ».

La question de l’énergie est redevenue une question d’importance géopolitique majeure depuis quelques années. La France, prisonnière de ses engagements européens, multiplie depuis au moins deux décennies les initiatives contraires à ses intérêts. On ne compte plus la multitude de solutions (éolien, solaire, hydrogène, véhicule électrique) censées apporter des substituts à notre dépendance aux hydrocarbures.
L’objet de la conférence sera de présenter les solutions réalistes, éloignées des postures idéologiques, qui devraient s’imposer à la France.

- Entrée : 10 euros

- Inscription obligatoire sur le site ladll.fr

- L’adresse exacte vous sera communiquée le matin même par courriel

- Présence d’une buvette et d’un stand Kontre Kulture

13:47 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le peuple roumain doit refuser dans la rue la victoire des tricheurs européistes

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Cyrano, Riposte laïque cliquez ici

Selon l’ensemble des médias, et les résultats officiels, le candidat européiste Nicusor Dan aurait gagné le deuxième tour de la présidentielle en Roumanie, avec un score estimé à 54 % des voix. Le taux de participation serait passé de 53 % à 65 %. Les médias de propagande exultent, et se réjouissent de la défaite de l’extrême droite, oubliant de rappeler que c’est Calin Georgescu qui aurait dû être élu président au deuxième tour, en décembre dernier. Mais du côté de George Simion et du camp nationaliste, on conteste le résultat de ces élections, et se proclame vainqueur. Cette contestation se poursuivra-t-elle dans la rue ? Nous le saurons dans les heures et les jours qui viennent.

Apparemment, en Pologne, pour le premier tour de la présidentielle, les deux candidats, l’européiste Rafal Trzaskowski serait au coude-à-coude avec le nationaliste Karol Nawrocki. On se souvient que depuis qu’il a pris le pouvoir, Donald Tusk a multiplié, avec le soutien de Bruxelles, les décisions autoritaires dans les médias et contre son principal opposant, le parti conservateur PIS, au pouvoir dix années. Alors que celui que les médias appellent le candidat de  l’extrême droite, Slwomir Mentzen, a obtenu 15 % des voix, pouvant permettre à la droite de battre les centristes européistes, on peut s’attendre à tous les coups de Trafalgar de la part de la clique au pouvoir pour s’opposer, comme en Roumanie, à une alternative patriote.

Comment faire confiance à des gens capables de faire ce qu’ils ont fait en Roumanie et en Pologne, et surtout désireux, derrière Macron, Starmer, Merz et Tusk, de mener une politique belliciste pour bloquer tout accord de paix entre l’Ukraine et la Russie ?

Comment peut-on faire confiance à un Merz qui, avec la complicité de la gauche, rêve de faire interdire l’AfD et d’emprisonner ses leaders ?

Comment peut-on faire confiance à un Macron, dont les juges ont décidé d’interdire de présidentielle – avec un autre habillage que pour Georgescu – Marine Le Pen, favorite dans tous les sondages ?

Comment peut-on faire confiance à un Starmer, protecteur des gangs de violeurs pakistanais quand il était procureur, qui laisse un Tommy Robinson croupir en prison ?

Comment peut-on faire confiance à von der Leyen, corrompue jusqu’à la moelle dans les affaires Pfizer, et prête à tout pour imposer la dictature de Bruxelles à des peuples qui veulent retrouver leur souveraineté ?

Dans ce contexte, le peuple roumain a toutes les raisons de descendre dans la rue et de refuser la victoire des tricheurs.

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Alexandre Hinger : une voix dissidente face à l’abstention et aux partis traditionnels

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Communiqué du Parti de la France

En raison d'une abstention énorme et pénalisante (plus de 65 % des électeurs ne se sont pas déplacés) qui favorise toujours les représentants des partis traditionnels, de moyens financiers très limités, le candidat du Parti de la France, Alexandre Hinger, a réalisé le score modeste de 2,07 % des voix à l'élection législative partielle de la 5e circonscription de Saône-et-Loire. Grâce à une campagne dynamique et percutante, dont l'impact a largement franchi les frontières de la circonscription, sa candidature a pourtant permis au Parti de la France de se faire connaître auprès de nombreux compatriotes à travers tout le pays.

Loin de toute dédiabolisation stérile, Alexandre Hinger a pu proposer une véritable alternative de droite nationale, radicale et décomplexée face aux responsables de la chienlit actuelle.

Le Parti de la France sera bien sûr présent lors des prochaines échéances électorales afin de faire entendre la voix de la droite non-reniée, fidèle aux valeurs du Front National de Jean-Marie Le Pen.

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La tournée à travers la France du film "Silenced" continue

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La tournée nationale du film "Silenced" se poursuit. Présenté par Eric Mauvoisin-Delavaud, il sera projeté prochainement à Lyon (22 mai), Aix en Provence (23 mai), Toulon (24 mai) et Nice (25 mai)...
 
Qu’on aime ou non Tommy Robinson, qu’on adhère ou non à ses thèses, "Silenced" est d’abord le témoignage d’un homme aujourd’hui poursuivi, emprisonné, harcelé pour avoir osé critiquer la gestion de la crise migratoire en Grande-Bretagne.
 
C’est le reportage que les confrères des médias subventionnés français, outre Manche, n’ont pas fait, eux qui se sont écrasés des années sur les viols, les trafics, les gangs de pakistanais et la traite des Blanches. Le film ne donne pas de leçon : il raconte une histoire que n’a pas voulu raconter la presse aux ordres. Il soulève des questions, il suscite un débat – ce même débat que ses censeurs refusent d’avoir, préférant la répression préventive à la confrontation d’idées.

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Samedi, à La Chapelle-Basse-Mer (44) : très belle journée de l'association Mémoire du Futur

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Magnifique journée, samedi 17 mai, à La Chapelle-Basse-Mer près de Nantes organisée par Mémoire du Futur, l'association présidée par notre Ami Reynald Secher. Beaucoup de monde, une ambiance chaleureuse, des évocations émouvantes et un colloque fort intéressant. Sans oublier un magnifique concert en l'église du village et un son et lumière en fin de soirée (après le banquet amical).
 
Cette journée a été marquée par deux événements :
 
D'une part, l'inauguration de Dîmerie, un bâtiment situé au coeur de la commune qui servait autrefois de local où était prélevée la dîme qui vient d'être restauré par l'association et qui servira de lieu de réunions et de réceptions non-conformistes.
 
D'autre part, l'inauguration du buste de Louis XVI, dans l'impressionnante salle des statues décorée par une immense fresque racontant l'insurrection vendéenne.
 
Le stand de Synthèse nationale a reçu de nombreuses visites et notre revue et nos livres ont été largement diffusés.
 
Merci à Reynald et son équipe pour leur accueil sympathique.
 
S N
 

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dimanche, 18 mai 2025

Un autre Jean-Jacques Rousseau

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De Jean-Jacques Rousseau on croyait tout connaître. Mais surtout les intellos de gauche qui l’ont figé dans le marbre de l’homme est bon, la société le perverti, etc. Bref comme souvent on retient les clichés à défaut d’avoir lu l’auteur. Donc, Alain de Benoist, dont la curiosité intellectuelle est grande comme en témoignent ses nombreuses publications – livres, articles de journaux, préfaces, etc. – s’est livré à une (re)lecture de Jean-Jacques Rousseau et ce qu’il en tire ne manquera pas de surprendre. Jean-Jacques Rousseau n’est pas un gentil penseur écolo Dans cet entretien au Journal du dimanche, il nous dévoile la personnalité de ce penseur qu’on a badigeonné à toutes les sauces.

Lire la suite ICI

Source : Le Journal du dimanche 18/5/2025

07:49 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 17 mai 2025

Les derniers jours d’une présidence

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Mathieu Bock-Côté

C’est probablement le mauvais sort qui guette tous les grands comédiens. Au début, ils émerveillent. Quel talent ! Portés par une criti- que enthousiaste, ébaubie, ils obtiennent rapidement les premiers rôles, avant de préciser leur manière de jouer, quel que soit le personnage qu’ils incarneront. C’est qu’ils ont trouvé leurs mimiques, leur manière de sourire, leur manière de se choquer. On sait quand ils veulent nous impressionner. On connaît leurs trucs. Et on applaudit. Mais un jour, sans qu’on ne sache trop pourquoi, ils en viennent à lasser. Ce qui amusait, désormais, agace. Ce qui faisait sourire exaspère. Alors ils s’acharnent - c’est bien normal. Et s’essaient une dernière fois à leur tour de charme. Mais le public n’en veut plus.
Je parle ici des grands artistes, mais aussi des politiques - on aura compris que je parle plus particulièrement d’Emmanuel Macron. Depuis quelques mois, il voulait redevenir maître du jeu, sortir de son rôle de prestigieux figurant, d’apprenti sorcier ayant perdu le secret de ses formules magiques un soir de dissolution. Il a alors voulu devenir le chef de guerre européen au service de l’Ukraine tenant tête à la Russie. Cela permettait de rediaboliser l’opposition intérieure - elle n’était plus seulement d’extrême droite, mais factieuse, et pro-poutinienne -, et de revendiquer pour soi seul la référence au patriotisme. Emmanuel Macron avait plutôt fait carrière dans le dépassement des nations.

Mais il fallait sortir de la seule politique étrangère, d’autant qu’entre-temps, les simagrées européennes se sont révélées de peu de poids dans un paysage international où s’affrontent plutôt des empires, et revenir aux Français, sur le mode du face-à-face, dans l’espoir de renouer avec l’opinion. Je parle maintenant de la performance d’Emmanuel Macron, cette semaine, à la télévision, où il était apparemment appelé à parler directement aux Français. Tout y était, évidemment - Emmanuel Macron est toujours un fin dialecticien, et il est à son meilleur lorsqu’il veut convaincre, et plus encore séduire. Mais rien n’allait. Car tout était écrit d’avance, comme il se doit.

Emmanuel Macron n’allait évidemment pas consentir à un référendum sur l’immigration, qui est pourtant le seul que les Français désirent ardemment. Nous sommes arrivés à ce moment très particulier dans l’histoire de France où les institutions sont formatées de telle manière qu’elles verrouillent complètement la vie démocratique lorsque vient le temps de se poser une question existentielle, portant sur la composition et la survie du peuple français. La Constitution, apparemment, devient plus importante que le peuple qu’elle structure politiquement, et cela, même si elle vient à l’étouffer. On pourrait parler ici d’idolâtrie constitutionnelle. Les principes désincarnés remplacent le peuple concret, qui se voit ainsi submergé dans le respect de l’État de droit.

Mais cela va encore plus loin. Une caste installée aux affaires et résolue à se maintenir dans les palais de la République a ainsi élaboré une doctrine pour bloquer à tout prix la circulation des élites, sans laquelle, pourtant, n’importe quel régime politique finit par s’encrasser, qu’il soit monarchique ou républicain. Évidemment, le régime ne peut pas l’avouer comme tel, surtout dans un pays, comme la France, qui couve toujours une jacquerie, peut-être une révolution, au moins une vraie révolte, électorale, peut-être, ou sur le mode « gilet jaune », au pire. Alors au peuple, on envisagera de donner la parole, à condition que ça ne compte pas. Il ne faudrait quand même pas devenir populiste.

Emmanuel Macron se veut ainsi ouvert à un référendum sur la fin de vie si le projet ne trouve pas de déblocage parlementaire. C’est ce qu’on appellera un référendum illusoire, ayant pour fonction d’accélérer institutionnellement la tendance lourde de l’époque, qui est au détricotage des interdits anthropologiques ancrés dans les plis les plus intimes de l’humanité. Alors que le référendum, aujourd’hui, a surtout pour fonction de renverser une tendance lourde à la dépossession, d’infléchir le sens de l’histoire, de s’arracher à un régime démophobe - et de permettre à une nouvelle élite, sortie des marges où trop longtemps ont été refoulés les opposants, de redresser le pays.

Alors voilà, on s’occupe, on ressort le théâtre républicain, on met en scène un grand échange viril entre le monarque et les Français, on s’assure toutefois qu’il demeure dans les paramètres des convenances républicaines pour que rien ne déborde. On se dit peut-être même que sur un malentendu, ça pourrait fonctionner. Au moins, on préparera 2032. Le commun des mortels n’est pas bluffé. Mais il ne se choque même plus. Il bâille. Il se détourne du décor et des acteurs, tout en se disant que tout cela ne pourrait pas durer éternellement. À l’échelle de l’Histoire, il a évidemment raison.

Source : Le Figaro 17/5/2025

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Journal du chaos

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vendredi, 16 mai 2025

Un contrôleur du métro se fait agresser, il est sanctionné par son employeur, pour s’être défendu et n’avoir fait que son travail

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Michel Festivi 

Nous n’en finissons plus de sombrer dans les abîmes. La décrépitude de notre malheureux pays s’accélère, nous payons le prix fort de toutes les lâchetés, de tous les renoncements. Les chemins de la servitude se renforcent de jour en jour. La responsabilité de la « droite » dite de gouvernement est considérable à cet égard, pour avoir tout lâché et s’être ralliée aux sirènes de la gauche et de l’extrême-gauche qui prônent l’impunité. C’est Jean Yves Le Gallou qui révèle dans son dernier livre, Mémoires identitaires, chez Via Romana, qu’allant voir Alain Peyrefitte à la fin des années 1970, pour lui exposer le programme qu’il convenait que le RPR et l’UDF adoptent, lui confiera : « c’est exactement ce qu’il faut faire, mais on ne le fera pas ». Nous en avons aujourd’hui, tout le résultat calamiteux.

On apprend par l’excellent site Boulevard Voltaire, qu’un surveillant pour la régie des transports toulousains, un homme de 59 ans, ancien militaire devenu contrôleur, encadrait le 24 mars dernier, une opération de vérification et de surveillance. Lui ayant signalé un individu en train de vapoter, ce qui est formellement interdit, et malgré un rappel à l’ordre, le quidam s’est précipité dans une rame en narguant la sécurité, sûr de son impunité.

Notre contrôleur entend faire respecter le règlement, et demande instamment au contrevenant de descendre du wagon. Aussitôt, le préposé du métro se fait bousculer, menacer, insulter. Comme il le déclare à BV « J’ai réagi par réflexe en lui portant un coup d’arrêt. Je l’ai immobilisé contre une porte, en craignant qu’il sorte une arme ». L’usager violent et insultant sera appréhendé à la station suivante, puis interpellé par la police, qui connaissait l’individu par ailleurs pour d’autres faits.

On signalera que notre contrôleur avait par le passé, en 2022, neutralisé deux hommes armés l’un d’un couteau, l’autre d’une machette sur le même réseau toulousain. On aurait pu donc logiquement penser, que l’employeur gestionnaire du métro à Toulouse, s’empresse de féliciter son employé dévoué à la sécurité des usagers.

Bien au contraire, et quelques jours après, l’employé reçut une convocation en vue d’un conseil de discipline pouvant aller jusqu’à un licenciement. Notre homme est alors dans l’incompréhension la plus totale : « Je ne comprends pas. J’ai voulu garantir la sécurité, j’ai réagi avec sang-froid. Trois jours plus tard, l’usager m’a présenté des excuses. ». 

Le 13 mai dernier, il se voit notifier une mise à pied. La réaction de l’employeur est totalement ubuesque et d’une mauvaise foi absolue : « Frapper un usager est inacceptable, mais notre intention est pédagogique. Le conseil de discipline est un cadre de dialogue, pas de stigmatisation ». On souhaiterait que ces personnes aillent sur le terrain, le long des lignes de métro, pour faire de la pédagogie !

Ce fait n’a pas isolé. Comme le rappelle BV, en décembre 2024 un chauffeur de bus, menacé et injurié, ayant demandé avec insistance à un fraudeur de quitter le véhicule, avait écopé, lui, d’un jour de mise à pied. D’autres personnels de la régie toulousaine, sévèrement malmenés, avaient aussi reçu une sanction pour avoir réagi. L’impunité est donc la règle pour les fauteurs de troubles, la sanction systématique pour ceux qui s’y opposent. Cela nous rappelle, ce qui se passe avec les policiers qui tentent, avec beaucoup de difficultés de remplir leur mission de protection de nos concitoyens.

Le 5 juillet 2020, un chauffeur de bus à Bayonne a été exécuté froidement, suite à une agression. A Marseille, en janvier 2025, un conducteur est frappé à coups de batte de baseball. Tout récemment à près de Bordeaux, un conducteur est roué de coups. Mais les Français peuvent dormir tranquille, on a des Darmanin, des Wauquiez, des Retailleau, tout va très bien Madame la marquise. 

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Rappel : demain samedi, à la Chapelle Basse-Mer (44) : inauguration de la Dîmerie par Reynald Secher

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La Dictature des Fragiles : autopsie d’une civilisation sous cellophane 

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Julien Dir

Qu’on se le dise : la première cause de mort collective en Occident n’est ni la variole, ni le CO2, ni même l’inflation ; c’est la fragilité élevée au rang de vertu. Nous avons fait entrer la société dans l’ère des ouatinés, ces humanoïdes bardés de « bienveillance » et de « valorisation » qui circulent comme des cosmonautes, protégés par une combinaison émotionnelle. À la moindre aspérité – rappel à l’ordre, mot ironique, exigence professionnelle – ils déclenchent l’alerte dépressurisation : cellule psy, communiqué RH, tribunal.

Partout, l’on répète qu’il faut « prendre soin » des émotions ; en clair : cacher le réel qui pique. Les mots deviennent des lames. On ne dit plus à un élève qu’il a tort : on « valide différemment ». On ne congédie plus un incompétent : on « accompagne une transition ». La moindre remarque est taxée de harcèlement. La moindre blague, de micro‑agression. Nous fabriquons ainsi des êtres dont l’épiderme social est si mince que la simple contradiction leur cause des brûlures au troisième degré.

Or l’effort commence toujours par une blessure narcissique : reconnaître qu’on ne sait pas, qu’on s’est trompé, qu’il faut recommencer. En anesthésiant cette douleur, nous supprimons l’apprentissage. L’enfant qu’on préserve pour son « estime de soi » devient un adulte qui hurle dès qu’un manager formule une exigence, avant d’aller se plaindre sur TikTok d’un environnement « toxique ». Nous pensons produire des anges sucrés ; nous engendrons en réalité des barbares hyper‑émotifs, incapables de tolérer la frustration et prompts à détruire tout ce qui contrarie leur ego.

Le contraste avec le reste du monde est brutal. Tandis que nos écoles de commerce organisent des ateliers de « soft skills », l’Asie mise sur le pragmatisme et l’endurance. Nos réglementations anti‑stress amusent les entrepreneurs américains qui carburent à la semaine de quatre‑vingts heures. Nos interminables colloques sur l’inclusivité laissent de marbre les puissances émergentes, obsédées par le résultat brut. Le monde réel n’a cure de notre porcelaine émotionnelle ; il danse sur les ruines des sociétés qui confondent douceur et mollesse.

Cette fragilité institutionnalisée creuse la tombe de la puissance. En décrétant l’égalité des ressentis, on place le sentiment le plus fragile au‑dessus des réalités les plus massives ; en judiciarisant chaque conflit, on remplace l’ancienne joute verbale par l’assignation ; en sacralisant la victimité, on décerne l’auréole à qui se dit blessé. Qu’on ne s’étonne pas, alors, si la productivité s’effondre, si l’armée peine à recruter, si la science s’autocensure sous la ouate éthique : la société des fragiles se suicide en douceur.

Le remède passe par la réhabilitation du heurt. La contradiction, la bagarre, l’ironie, la sanction juste sont des vaccins : ils piquent, ils sauvent. Celui qui confond correction et oppression finira écrasé par sa propre incompétence ; celui qui refuse le labeur vivra sous la férule de ceux qui travaillent. Notre continent a bâti cathédrales, fusées et symphonies parce qu’il supportait l’exigence et regardait l’échec en face ; il sombre aujourd’hui sous les oreillers en gomme‑mousse de la pseudo‑bienveillance.

La civilisation ne tient que si les individus acceptent d’être, tour à tour, élèves, critiques et bâtisseurs. La fragilité sacralisée n’est pas la paix sociale ; c’est la capitulation avant l’assaut. Brisons donc l’emballage, retrouvons le nerf, réapprenons à encaisser – et à rendre la pareille. Car le monde n’a aucune intention de marcher sur la pointe des pieds pour ménager nos susceptibilités.

Source : Breizh info

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Une pétition puérile

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

La stupidité humaine atteint son effet maximal quand elle ose aborder le domaine politique. Chaque jour en fournit une preuve supplémentaire, ce qui accentue la déliquescence avancée de ce monde post-moderniste.

Acronyme anglo-saxon du Fonds des Nations unies pour l'enfance, l’UNICEF réalise très souvent des actions humanitaires et parapolitiques. Son antenne française vient de lancer une initiative politicienne grotesque.

Le 24 avril dernier, en partenariat avec Réseau national des juniors associations (RNJA), Démocratie ouverte, Les Jeunes Européens, Action Éducation et quatorze autres associations (reçoivent-elles toutes des subventions ?), UNICEF – France publie une pétition réclamant le droit de vote dès 16 ans. La présidente de la branche hexagonale de cet organisme mondialiste s’appelle Adeline Hazan. Mairesse socialiste de Reims entre 2008 et 2014, puis Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (2014 - 2020), cette ancienne magistrate tente d’intervenir de manière indirecte dans la vie politique française.

Le 17 avril, dans une tribune libre parue dans Ouest-France, Adeline Hazan demande que la majorité électorale soit à 16 ans pour les élections municipales de 2026. Son texte reçoit aussitôt le soutien d’une trentaine de maires de gauche. Un scandale effrayant et quasi-discriminatoire séparerait-il les jeunes majeurs dès leurs 18 ans de leurs camarades adolescents plus jeunes ?

Personne ne rappelle pourtant que le permis de conduire se passe en France à partir de 17 ans depuis l’an dernier. Il ne mentionne pas non plus qu’aux élections professionnelles (dont les prud’hommes), les salariés à partir de 16 ans, fin de la scolarité obligatoire, peuvent voter. Remarquons que la justification de la pétition coïncide avec celle des tenants du droit de vote des étrangers aux élections, locales ou non.

Cette pétition fumeuse signale que le vote à 16 ans se pratique déjà dans cinq Länder allemands, dans le canton suisse de Glaris, en Argentine, en Autriche, à Malte, au Brésil, à Cuba, sur les Îles anglo-normandes de Jersey et de Guernesey, sur l’île de Man, en Équateur, en Norvège, en Estonie, en Slovénie, au Nicaragua, en Belgique (uniquement pour les élections européennes de 2024) et en Écosse (seulement pour les élections régionales). Outre ces exemples étrangers, les auteurs de la pétition invoquent la  Convention internationale des droits de l’enfant, ratifiée par la France en 1990, qui garantit pour chaque enfant le droit d’être entendu. En juillet 2022, un autre machin mondialiste, le Conseil de l’Europe, déclarait que « les élections sont la principale “ courroie de transmission “ de la participation politique des citoyens et le niveau territorial est le terrain idéal pour expérimenter la réduction de l’âge de vote à 16 ans ». La pétition stipule clairement qu’« abaisser l’âge de vote à 16 ans, c’est avancer vers une démocratie plus équitable, inclusive et représentative ». Il est étrange que cette assemblée supranationale ne se soit jamais indignée de l’absence de toute représentativité à l’Assemblée nationale française entre 1988 et 2012 de l’Opposition nationale, populaire et sociale.

Il n’est pas anodin que cette pétition s’accompagne d’une lettre ouverte adressée au premier ministre à la date du 22 avril. La missive aimerait « renforcer l’apprentissage de la démocratie par la pratique en généralisant les visites d’institutions républicaines, les rencontres avec les élus, les simulations parlementaires dans le parcours scolaire des élèves et en privilégiant des pédagogies actives ». Tiens ! Tiens ! Tiens ! Les délires pédagogogistes reviennent au galop ! Il s’agit tout bonnement de favoriser dans les établissements scolaires une ambiance de foire et/ou de plateau de télévision survitaminé… Le Régime globaliste se constitue une armée électorale de réserve dont les premiers éléments penchent dès à présent vers un gauchisme avéré.

Or les neurosciences et autres recherches sur l’état psychologique de l’adolescent indiquent au contraire une immaturité évidente à cet âge. Un ami, enseignant dans le public, a suivi récemment un stage sur le climat scolaire en classe. La formatrice a longuement insisté sur l’approche cognitive et psychologique de l’adolescence. Avec la puberté, le cerveau évolue et passe du système de perceptions élémentaires à un système, plus réactif, de pensée et d’inhibition. Les émotions amplifiées et multipliées par l’impact funeste des réseaux sociaux perturbent la concentration des adolescents âgés de 13 à 17 ans. Leur cerveau se montre très sensible à la dopamine. Ce neurotransmetteur permet la communication au sein du système nerveux. Il stimule autant la recherche de sensations fortes et de plaisirs que l’envie de récompense et de reconnaissance. Il en découle un comportement versatile et difficile.

L’ami professeur a retenu de cette formation chronophage qu’il importe d’exercer en classe une bienveillance permanente, y compris et surtout envers les plus agités. En effet, si ces élèves dérangent le cours ou ne souhaitent pas travailler, ni étudier, ce n’est pas de leur faute; ils sont victimes de la dopamine. Salope de dopamine ! La mode du port d’arme blanche dans le cartable au collège ou au lycée doit donc être une conséquence inattendue de la molécule biochimique.

Par ailleurs, les adolescents restent très malléables parce que leur cerveau arrive à absorber de très nombreuses informations, ce qui favorise un apprentissage rapide et aisé. En milieu polyglotte, le jeune manifeste très vite et assez tôt une réelle polyglossie. Cette facilité s’accompagne toutefois d’une immense candeur qui les rend plus qu’influençables.

Il paraît paradoxal de demander aux enseignants d’être bienveillants, terme politiquement correct pour désigner le laxisme, envers des jeunes déstructurés qui auraient en politique la faculté de discerner les grands enjeux socio-politiques aussi bien que leurs aînés. La maturation du cerveau s’achève vers 25 ans. Or l’ordonnance royale de 1579 du roi de France Henri III imposait la majorité civile à 25 ans, sauf variantes coutumières locales.

On pense toujours qu’avant l’ère des « démocraties de masse », l’Europe croupissait sous une pesanteur monarchique absolutiste. Les leçons du juriste François Olivier-Martin (1879 – 1952) et Olivier Christin, dans son remarquable Vox populi. Une histoire du vote avant le suffrage universel (Le Seuil, 2014) s’intéressent à la grande vitalité électorale des communautés ecclésiastiques, corporatives, rurales ou citadines. On votait beaucoup avant 1789 ! Plus tard, si la première constitution française de 1791 fixe le droit de vote pour le citoyen actif à 25 ans, la constitution révolutionnaire de 1793 (jamais appliquée) l’abaisse à 21 ans. Sous la Restauration (1814 – 1830), en plus du suffrage censitaire, le droit de vote s’obtient à 30 ans. La Monarchie de Juillet (1830 – 1848) le ramène à 25 ans. La IIe République (1848 – 1852) le fixe à 21 ans avant que Valéry Giscard d’Estaing l’abaisse en juillet 1974 à 18 ans.

Il est finalement heureux que les jeunes générations s’abstiennent en nombre aux élections, car leur immaturité civique provoquerait des dégâts considérables. L’activisme de l’UNICEF – France autour de ce sujet subalterne relève de la plus grande sottise. Au lieu d’abaisser encore l’âge électoral (pourquoi 16 ans et non pas 15 ans, âge de la majorité sexuelle en France ?), il serait plus pertinent d’accorder à tous les parents le devoir de voter pour leurs enfants dès leur naissance. Dans une famille de quatre membres, la mère et le père voteraient respectivement pour leur fils de 14 ans et sa sœur de 8 ans. L’actuel vice-président des États-Unis, JD Vance, encourage la mise en place de ce vote familial. Lors d’un discours prononcé en 2021, il déclarait :    « Donnons le droit de vote à tous les enfants de ce pays, mais donnons le contrôle de ce vote aux parents de ces enfants. Lorsque vous vous rendez aux urnes dans ce pays en tant que parent, vous devriez avoir plus de pouvoir – vous devriez avoir plus de capacité à faire entendre votre voix dans notre république démocratique – que les personnes qui n’ont pas d’enfants. Regardons les conséquences et la réalité en face : si vous n’investissez pas autant dans l’avenir de ce pays, vous ne devriez peut-être pas avoir la même voix ». Interrogé sur ce point le 11 août 2024 sur ABC News, il parla d’une « expérience de pensée » et expliqua que « les démocrates ont dit qu'il fallait donner le droit de vote aux enfants. Et j'ai dit que si nous devions donner ce droit aux enfants, nous devrions simplement permettre aux parents de voter. N'est-ce pas ? Je fais plus confiance à un parent pour prendre une décision de ce genre qu'à un adolescent de 14 ans, par exemple ».

N’en déplaise aux égalitaristes à bout de souffle, il est grand temps d’abolir l’égalité entre les suffrages. Non, une personne n’égale pas une voix ! Un parent porte les intérêts moraux et matériels de sa progéniture. Il doit être plus correctement associé aux affaires publiques. Cette réforme révolutionnaire anti-individualiste et néo-holistique nécessiterait cependant que la structure familiale retrouve une stabilité désormais bien mise à mal par des décennies de progressisme gynocratique mortifère.

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°156, mise en ligne le 13 mai 2025

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jeudi, 15 mai 2025

Samedi 17 mai, dans le Morbihan : conférence du Cercle Kelven avec Marion du Faoüet de l'Institut Iliade

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mercredi, 14 mai 2025

Darmanin sans vergogne et Retailleau sans testostérone

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La chronique de Philippe Randa

Les agressions de pompiers défraient la chronique de la semaine dernière ! Auparavant, c’étaient d’autres agressions, plus ou moins dénoncées suivant l’origine des victimes et plus encore celle des agresseurs. Ainsi va notre doulce France, Emmanuel Macron regnant, tandis que deux ministres de l’actuel gouvernement se font particulièrement remarquer.

Les déclarations de Gérald Darmanin laissent particulièrement pantois lorsqu’il déplore qu’« il n’y a plus de lieux “safe” en France », expliquant qu’« on voit bien que dans la moindre petite bourgade de ruralité ils connaissent la coke, le cannabis […] Avant, la drogue, c’était dans les grandes villes, c’était le métro (mais) ça s’est généralisé, (…) la France est devenue “plus violente” » (déclaration à la chaîne Legend).

En est-il honteux, lui qui fut Ministre de l’Intérieur durant plus de quatre années (6 juillet 2020-21 septembre 2024) avant de devenir Garde des Sceaux le 23 décembre dernier) ? Bien au contraire, il avoue ses échecs sans la moindre vergogne, la moindre honte, bombe le torse et promet que l’on va voir ce que l’on va voir… sinon aux calendes grecques, mais surtout aux prochaines élections présidentielles auxquelles il est évident qu’il n’a pas renoncé le moins du monde à se présenter : à défaut d’une prime au mérite, pourquoi pas une prime à l’échec !

Moins donneur de leçon, son successeur place Beauvau Bruno Retailleau bombe moins un torse qu’il a plus frêle… et constate, jour après jour, qu’il n’est pas en mesure de faire grand chose, qu’il « voudrait bien » (ouin ouin ouin), mais « qu’il peut point » (ouin ouin ouin), comme dans la chanson immortalisée par Anny Cordy en son temps (La bonne du curé, 1975 : son plus grand succès et sa plus grosse vente de disques : plus d’un million vendus)…

Lui aussi donne rendez-vous aux Français pour leur faire don de ses bonnes intentions, à défaut de réelles capacités, en 2027… si du moins les adhérents républicains (ou de ce qu’ils en restent) le préfère à Laurent Wauquiez qui s’imagine pourtant leur « candidat naturel »…

Les deux ministres Pinces-sans-rire sont dans un bateau qui prend l’eau ; lequel va couler le premier ou couleront-ils tous les deux ? Le suspens est chaque jour qui passe plus insoutenable…

En attendant, la délinquance progresse tous azimuts, la violence explose et devient toujours plus sauvage, les trafiquants prospèrent et les honnêtes gens désespèrent…

23:02 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le verbe vide d’un président déconnecté

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Plus de trois heures. Plus de trois longues heures de logorrhée présidentielle, d’auto-satisfaction creuse, de bons sentiments en boucle, de « en même temps » aussi fades qu’inefficaces. Emmanuel Macron s’est livré hier soir à un monologue indigeste, à mi-chemin entre le sermon d’un curé progressiste et le discours lénifiant d’un DRH en séminaire. Pendant trois heures, les Français ont eu droit à un étalage d’arrogance technocratique, sans une seule annonce concrète, sans la moindre décision forte – et surtout, sans le moindre courage.

Pas de référendum. Pas même sur un sujet anecdotique. Quant à l’immigration, sujet brûlant s’il en est, le Président l’a une nouvelle fois enjambé avec un mépris glacé, comme s’il s’agissait d’une lubie populiste. Pour Macron, l’immigration massive n’est pas un problème, c’est une richesse, un fantasme diversitaire qui détruit lentement mais sûrement l’unité de la Nation. Il nie l’évidence, il méprise les Français qui souffrent et il continue de vanter une société multiculturelle qui fracture, qui gangrène, qui ensauvage.

Et comme toujours, la Russie est le bouc émissaire parfait. Obsession russophobe pathologique : Macron dénonce, menace, brandit des sanctions comme un enfant gâté agite son hochet. Mais où est son indignation quand Israël, qu’il encensait encore hier, rase Gaza avec une brutalité inouïe ? Ce 13 mai, il a feint l’équilibre : un soupçon de critique, quelques mots humanitaires, mais sans jamais remettre en cause la destruction systématique d’un peuple. C’est trop tard, trop lâche, trop hypocrite.

Son seul talent est celui du verbe. Mais les mots ne réparent pas les ruines. Les Français veulent des actes, pas des pirouettes lexicales. Ce président gouverne par l’illusion, par le théâtre. Et pendant ce temps, la France décline. Économiquement asphyxiée, migratoirement submergée, sécuritairement livrée à elle-même.

Comment des Français sains d’esprit peuvent-ils encore accorder le moindre crédit à ce manipulateur cynique ? Il est le symptôme d’un pouvoir coupé du réel, d’une élite déconnectée, d’un déclin organisé. Et son interminable talk-show d’hier n’a fait que confirmer une chose : Emmanuel Macron est l’homme du verbe vide et du pays vidé.

17:15 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pèlerinage jubilaire à l’occasion du 4 ème centenaire des apparitions de Sainte Anne du 30 mai au 1 er juin

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14:45 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La France n’a pas besoin de plus d’immigration

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Nicolas Pouvreau-Monti *

Le think tank de gauche Terra Nova a publié une note affirmant la nécessité de " recevoir 310 000 nouveaux immigrés par an à l’horizon 2040-2050". Faux lui répond le directeur de l’Observatoire de l’immigration.

« On ne change pas une recette qui rate ». Tel semble être le leitmotiv de la nouvelle étude publiée par le think tank Terra Nova ce lundi 12 mai, signée par l’esayiste Hakim El Karoui et l’économiste Juba Ihaddaden, intitulée « Les travailleur immigrés : avec ou sans eux ?. Son propos central est connu et souvent répété : dans un contexte de vieillissement démographique » et avec les enjeux de renouvellement de la population active qui lui sont associés, « le recours à la la main-d’œuvre étrangère sera décisif dans les années qui viennent ». Ses auteurs avancent en particulier, la nécessité de « recevoir 310 000 nouveaux immigrés par an à l’horizon 2040-2050.

Cette étude soulève plusieurs interrogations - d’abord par ses approximations méthodologiques qui laissent songeur, tant elles semblent parfois dévier l’ensemble de la démonstration. Pour arriver au nombre des installations nécessaires d’immigrés, la note procède « en considérant que le taux d’activité de la population immigrée est le même que celui de la population française des 15-64 ans ». Sauf que... ce n’est absolument pas le cas. Le taux d’activité des étrangers extérieurs à l’Union européenne - ceux concernés par la politique d’immigration que l’étude entend aiguiller - est, en France, inférieur de quasiment 10 points à celui des Français. Il est même l’un des plus faibles parmi l’ensemble des pays de l’UE : seules la Bulgarie, la Belgique et la Hongrie connaissent de plus mauvais résultats pour les ressortissants extracommunautaires sur leur sol.

Ce qui compte pour la santé d’une économie et d’un système social est moins la part des actifs que celle des actifs occupés, c’est-à-dire les personnes qui sont en emploi (les chômeurs étant aussi décomptés comme des actifs). Or, à peine la moitié (55%) des étrangers extra-européens en âge de travailler occupent effectivement un emploi en France – soit 14 points de moins que les Français. Rien de tout cela ne semble pris en compte dans les estimations chiffrées de l’étude, si ce n’est par de vagues appels à « flécher davantage l’immigration vers l’activité économique ». Comment y parvenir, alors que sur dix titres de séjour actuellement valides, un seul relève d’un motif économique ? Alors que l’immigration de travail génère nécessairement d’autres flux décorrélés des besoins économiques, par l’intermédiaire du regroupement familial (que Terra Nova n’entend pas remettre en cause) ?

L’étude de Terra Nova cherche à faire feu de tout bois – même mal coupé – pour étayer sa thèse de départ. Plusieurs parties de l’étude semblent relever de ce qu’il faut bien appeler un bricolage statistique. Il en va ainsi du chapitre intitulé « Quand les immigrés financent la protection sociale, le cas de la Seine-Saint-Denis». Comment le 93 se retrouverait-il sur-contributeur social ? « Parce que la Seine-Saint-Denis est dynamique sur le plan économique, qu’elle reçoit beaucoup d’investissements, que beaucoup de salariés viennent y travailler le jour, même s’ils n’y vivent pas (par exemple à Roissy-Charles de Gaulle) ou dans les sièges sociaux de la Plaine Saint-Denis ». Le fait que des personnes, qui n’y habitent pas, viennent travailler physiquement pour des entreprises situées dans un territoire dont 70% de la population n’est pas immigrée ferait donc la démonstration que... « les immigrés financent la protection sociale ».

Si l’on quitte cette déformation géographique pour l’échelle des individus, en mettant de côté les prestations de retraite – corrélées à l’âge – et les allocations chômage – qui concernent plus fortement les immigrés mais résultent d’une cotisation préalable –, les constats sont sans appel : le montant annuel moyen des prestations sociales perçues par les immigrés est le double de celui perçu par les personnes sans ascendance migratoire (Insee 2019). Le taux de pauvreté des immigrés est près de trois fois plus élevé que celui des non-immigrés (Insee 2021); leur taux d’emploi est nettement inférieur (Insee 2023) ; leur état de santé est aussi nettement moins bon. Dans un tel contexte et une fois gommé l’effet conjoncturel de l’âge – car les immigrés vieillissent comme les autres –, il n’existe pas de scénario réaliste d’une contribution positive de l’immigration aux finances publiques.

L’objectif affiché par Terra Nova apparaît louable de prime abord : « maintenir le ratio de soutien entre actifs et inactifs à un niveau raisonnable (...) qui permette de pérenniser notre modèle social ». Or, même dans un scénario hypothétique où l’immigration reçue présenterait des niveaux d’activité et d’emploi satisfaisants (ce qui ne correspond nullement à la situation de la France), il s’agirait d’une course sans fin, vouée à reprendre dès que les actifs importés atteindraient l’âge de la retraite. Le chercheur néerlandais Jan Van de Beek parle même, à ce sujet, d’une véritable « pyramide de Ponzi démographique ». Les Nations unies, dans leur exercice de projection de la population mondiale mené en 2000, ont estimé les flux migratoires qui seraient nécessaires pour stabiliser le rapport entre population d’âge actif et de plus de 65 ans dans les pays développés. En France, un tel objectif aurait nécessité une immigration nette de... 90 millions de personnes sur la première moitié du XXIe siècle.

Enfin, et même dans la projection abstraite d’une immigration largement au travail, une économie moderne devrait se garder des effets corrosifs d’une dépendance trop marquée à la « main-d’œuvre étrangère » – pour reprendre les termes quelque peu surannés de Terra Nova, qui attestent d’une certaine persistance rétinienne des Trente Glorieuses. Cette situation dissuade les investissements en capital, qui permettent d’améliorer la productivité (et d’économiser de la main-d’œuvre).

Certains secteurs globalement protégés de la concurrence internationale – la restauration, les services à la personne, le gardiennage et la sécurité... – peuvent s’en satisfaire à titre transitoire. Mais pour les autres, jetées dans le bain de la mondialisation, qui doivent préserver ou faire croître leur productivité et leur capacité d’innovation, l’enjeu est tout autre. Il s’agit de repenser en profondeur les modes de production, voués à devenir moins intensifs en main- d’œuvre, portés par la révolution de l’intelligence artificielle et les capacités d’automatisation qui en découlent. L’avenir de l’économie française est là, plutôt que dans les faux-semblants de Terra Nova.

 (*) Directeur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie

Source : Le Figaro 14/5/2025

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mardi, 13 mai 2025

Banques : maquillage des bilans et tromperie des clients - avec Pierre Jovanovic

- À la BCE et à la Banque de France, on reconnait une perte de 7,7 milliards. De même, la Deutsche Bank (privée) ainsi que la Banque fédérale d'Allemagne comme la Banque centrale de Hollande ont reconnu avoir perdu des milliards, participant ainsi à la déroute des pertes de la BCE.

- Ursula von der Leyen a demandé un financement de 800 milliards € pour soutenir les Ukrainiens… Son plan "REARM Europe" n’est ni plus ni moins que la préparation financière à la guerre avec la Russie. Pourtant, les citoyens européens, eux, s’en moquent totalement, ne se sentant pas en danger puisque l’Ukraine ne concerne personne hormis quelques généraux de l’OTAN, et le va-t-en-guerre Macron. En réalité, cela ne ravit qu’une seule personne, Zelensky, un homme politique si corrompu qu’il avait déjà réalisé une très jolie apparition dans le scandale des Panama Papers, un détail qui avait échappé à la CIA ! Cela n’empêche pas Alain Minc d’annoncer qu’il préconise un emprunt forcé pour faire la guerre en Ukraine. Mais à qui faire la guerre ? À la Russie ? Verra-t-on les cosaques au Champ de Mars ?

- Les achats d'or des banques centrales continuent. La Banque centrale de Chine achète du métal jaune en toute discrétion à Londres. Money Metals a révélé que "les exportations directes d'or sont restées remarquablement soutenues en novembre, atteignant les 50 tonnes". Étant donné que la Banque populaire de Chine a secrètement acheté environ 600 tonnes d'or en 2024 pour une valeur de 50 milliards $, elle semble confiante sur l'évolution du prix de l'or en dollars, à la hausse. Traduction : la Banque du Peuple Chinois se débarrasse de ses dollars dont elle ne veut plus et, surtout, veut pourrir la vie de la Fed. La Chine et la Russie s’orientent clairement vers un standard or l’once d’or a dépassé les 3 468 $.

- Donald Trump a décidé de siffler la fin de la récréation de l'esclavage moderne, et de l’ordre néolibéral : c'est-à-dire pour des produits conçus aux États-Unis, mais fabriqué en Chine, au Vietnam, au Bangladesh ou en Turquie.

À la suite de "Politique & Éco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : "L’Europe, paix et démocratie… sauf quand ça dérange".

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L’ingérence européiste en Roumanie, ça ne choque personne

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Michel Festivi 

J’indiquais hier dans ma chronique, que la dictature de Bruxelles et de ses représentants, Macron Merz, Starmer, Tusk notamment, s’accentuait et prenait des proportions considérables. Les élections présidentielles roumaines avaient été annulées en décembre dernier, et le candidat Calin Georgescu, arrivé en tête, avait même été interdit de se représenter. On lui reprochait une soi-disant ingérence Russe, qui n’a jamais reçu le moindre commencement de preuves.

Mais par contre, lorsque l’immixtion directe et immédiate est bruxelloise, alors tout devient normal et légal, et personne dans le Système ne s’en offusque. Valérie Hayer, qui reste en France une illustre inconnue pour la plupart de nos compatriotes, mais qui fut tête de liste pour la macronie aux dernières élections européennes, et qui est présidente du groupe « Renew » au parlement européen, s’est précipitée en mission commandée, au soutien du candidat centriste roumain et pro-européen, Nicusor Dan qui a été relégué à 20,9 %, alors que George Simion, le candidat national a réalisé 40,90%. Le lecteur avisé notera que le nom de ce groupe politique « Renew », est en soi tout un scandale, s’inscrivant dans une novlangue orwellienne délibérée, contre les peuples et les nations.

« On va tout faire pour que le prochain président roumain soit pro-européen » a-t-elle lancée. Et pour accentuer encore plus cette intrusion, elle n’a pas hésité à lâcher : « On va mener une campagne active pour faire prendre conscience aux Roumains qu’il y a un enjeu démocratique important pour l’avenir du pays et de l’Europe ». L’aveu est de taille. Les Roumains en votant librement pour le candidat de leur choix, ne sont pas des démocrates, mais des fieffés apprentis dictateurs, qu’on se le dise. Le peuple n’est qu’un prétexte et comme souvent, on fait pression sur la diaspora censée être réceptive aux thèses mondialistes « pour appeler la diaspora roumaine à participer à cette élection » a-t-elle rajoutée.

Elle accuse pèle mêle Vladimir Poutine et Victor Orban, sans que l’on ne comprenne très bien le rapport avec ces élections roumaines. D’autant que Simion a été très clair et s’il refuse toute aide à l’Ukraine, il n’entend pas adouber Poutine, la Roumanie comme tous les pays de l’Est, mais peut-être plus encore la Roumanie, ayant subi la poigne de fer de l’ogre soviétique et du communisme, que Simion pourfend par ailleurs.

Personne en France n’a objecté contre cette ingérence scandaleuse, ni LR, ni bien sûr la gauche et la macronie. Seuls des personnalités classées comme patriotes se sont élevées contre cette interposition plus que scandaleuse. Le peuple roumain est libre et il doit pouvoir voter en toute indépendance et sans aucune pression, surtout internationale. L’avocat Pierre Gentillet, ancien candidat RN aux législatives a fustigé cette intervention macronienne : « Personne pour crier à l’ingérence dans un cas pareil ». L’eurodéputé RN Virginie Joron a déclaré : « Tous ces faux démocrates sont des dangers pour la démocratie ».

George Simion a dénoncé lui, les manipulations qui en Roumanie, peuvent faire pencher la balance contre sa candidature, puisque que sur 19 millions d’Habitants, la Roumanie compterait 18 millions d’électeurs inscrits, dont des millions de personnes décédées depuis longtemps. La façade « démocratique » roumaine actuelle n’est qu’un leurre, puisque depuis 1989, le pays est tenu par l’ancienne nomenklatura communiste et leurs successeurs, mais ça, Bruxelles n’en a cure et l’accepte, bien au contraire.

Mais le formatage et le bourrage de crâne permanent des médias du Système peut parvenir à toutes les manipulations et orienter l’électeur lambda vissé devant sa télévision des journaux de 20H, aux pires des décisions. Quand on découvre les derniers sondages sur les prochaines présidentielles françaises, et qu’Edouard Philippe y serait donné gagnant, il y a de quoi être déboussolé devant autant d’incrédulités pour rester poli. Les Français comme les peuples en général ont la mémoire courte. En tout cas, il faut espérer dimanche une large victoire des patriotes roumains.

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Présidentielle 2027 : Le crépuscule des icônes et l’ombre portée des écrans

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Balbino Katz

Au cœur d’un printemps encore hésitant, une enquête signée Ifop-Fiducial pour Le Figaro et Sud Radio vient jeter sur la scène politique un clair-obscur révélateur, comme on en voit parfois au théâtre, quand les projecteurs se déplacent non pas au gré des mérites, mais des angles de vue. Il ne s’agit pas ici de sondages d’intention de vote – art déjà périlleux –, mais de l’exercice, plus brumeux encore, du pronostic populaire : qui, parmi la cohorte bigarrée des prétendants, « fera » candidature à la présidentielle de 2027 ?

Que le nom de Jordan Bardella surgisse comme celui qui dominerait ce peloton d’ambitions, et ce avec un bond remarquable de neuf points en quelques semaines (69 % de Français pensent qu’il sera candidat), n’est guère une surprise pour qui connaît les puissances d’inertie et les jeux d’image dans notre République de la communication. Le jeune président du Rassemblement national a trouvé, dans le concert assourdissant des deux chaînes principales du paysage audiovisuel français — TF1 et France 2 —, des accents de solennité et de respectabilité que les réseaux sociaux, si friands qu’ils soient d’engouement passager, ne sauraient conférer. Les journaux télévisés du soir, tels des clergés séculiers du réel, ont consacré Bardella, non pour ses idées — à peu près identiques à celles de sa marraine politique — mais pour sa photogénie, sa jeunesse, et la sensation de nouveauté qu’il projette sur un programme pourtant fort ancien.

Marine Le Pen, à l’inverse, se voit reléguée, non pas dans les intentions des électeurs, mais dans leurs prédictions. La condamnation judiciaire récente – qui, bien que frappée d’appel, a suffi à fissurer l’image de stabilité qu’elle s’était construite – agit comme une brèche dans le barrage de son destin. Elle chute de vingt et un points dans le registre du « pronostic », preuve que l’électorat, souvent conservateur au sens propre, n’aime pas les figures trop longtemps exposées. La République a ses lois de l’usure, comparables aux dynasties orientales : on célèbre le renouveau plus volontiers que la continuité.

L’affaire est plus étrange encore dans les zones d’ombre du tableau, là où percent des noms qui devraient, selon les logiques médiatiques actuelles, occuper davantage l’esprit public. Sarah Knafo, figure hyperactive du camp Reconquête, omniprésente sur les réseaux sociaux, infatigable à Strasbourg comme à Paris, s’efface pourtant dans ce miroir déformant que sont les sondages : 13 % seulement pensent qu’elle pourrait être candidate, là où Marion Maréchal — pourtant discrète ces temps-ci — recueille le triple. Faut-il y voir l’effet d’une stratégie de marginalisation soigneusement orchestrée par les grands médias, désormais plus enclins à faire mine de tolérer un RN « domestiqué », qu’à ouvrir leurs colonnes à une droite encore rebelle aux oripeaux du consensus républicain ?

Ce ne serait pas la première fois qu’un courant de pensée est repoussé aux marges par des procédés d’invisibilisation. Le nom d’Éric Zemmour, relégué bien en deçà de personnalités secondaires comme Carole Delga ou Nicolas Dupont-Aignan, en est une autre illustration. Et pourtant, 43 % des sondés estiment qu’il sera bel et bien candidat, preuve que l’homme, honni dans les studios mais solidement implanté dans l’inconscient politique français, continue de peser. Il faut relire Ernst Jünger pour comprendre ce type de présence : ce n’est pas celle de l’acteur, mais celle de l’archétype, dont la silhouette obsède les rêves même quand la parole est bâillonnée.

Du côté du centre et de la droite parlementaire, Édouard Philippe — dont la prudence rappelle celle du renard dans Le Petit Prince— s’installe avec constance dans la position de favori. Il parle peu, agit peu, mais laisse dire beaucoup. Cet art du retrait, hérité peut-être de son mentor Alain Juppé, s’accorde fort bien avec le climat incertain d’une France qui préfère les techniciens rassurants aux orateurs intrépides. Bruno Retailleau, de son côté, forge son destin à coups de prises de position tranchées, espérant sans doute incarner une forme de conservatisme musclé, apte à séduire les orphelins de l’ancien monde.

Et la gauche, toujours empêtrée dans ses luttes intestines, produit des figures que l’on dit ascendantes – Raphaël Glucksmann en tête –, sans jamais parvenir à transformer l’essai. Il y a là une fatigue morale, une sorte de crépuscule idéologique, que même les progressismes numériques n’ont pu dissiper. Jean-Luc Mélenchon, rejeté massivement dans les souhaits mais toujours présent dans les prédictions, illustre ce paradoxe d’un homme que l’on ne veut plus, mais dont on croit qu’il reviendra. Comme un vieux démon familier.

Au fond, ces sondages racontent une chose et son contraire. Ils mesurent les effets de surface — ceux que TF1 et France 2 décident de mettre en lumière —, mais échouent à saisir les courants profonds. Ce n’est pas l’opinion, mais l’opinion sur l’opinion, que l’on interroge ici. Comme le notait Guillaume Faye, dans une prose trop vite oubliée, la société médiatique ne pense pas, elle réagit. Et ces réactions, rapides, souvent manipulées, ne disent rien des forces longues qui travaillent le pays réel.

Dans ce théâtre d’ombres, où les phares braqués par les grandes chaînes remplacent l’ancienne légitimité des urnes, certains noms brillent sans consistance, tandis que d’autres, comme Sarah Knafo ou Éric Zemmour, restent dans la pénombre, mais porteurs d’une intensité sourde, peut-être explosive. À l’évidence, nous ne sommes pas encore au cœur du drame, mais dans sa préparation. Les acteurs secondaires sont déjà en place. Le rideau se lèvera bientôt.

Source : Breizh.info

09:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 12 mai 2025

Répression et remigration : les seules réponses face à la barbarie

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Samedi à Evian, un pompier a été grièvement blessé par un voyou de 19 ans qui l'a volontairement percuté lors d’un énième rodéo urbain.

Cette barbarie n’est pas un fait divers : c’est le symptôme d’une société gangrenée par la lâcheté politique et le laxisme judiciaire. Quand nos soldats du feu, ces héros du quotidien, deviennent des cibles pour une racaille sure d’elle-même et impunie, c’est que l’État a abdiqué.

Il ne suffit plus de « condamner fermement » ou de faire semblant d’« ouvrir une enquête ». Il faut des actes. L’insécurité ne se combat pas avec des lamentations et des indignations médiatiques mais avec une répression implacable. Assez de cette justice qui relâche ou condamne la vermine à des peines dérisoires !

Le Parti de la France exige l’expulsion systématique des criminels et délinquants étrangers à l’issue de leur peine, avec toute leur famille. La France n’est pas un centre de loisirs pour caïds enragés. Il est temps de rendre la peur aux voyous et la sécurité aux Français.

19:34 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La dictature européiste s’accentue et tente de se renforcer, l’exemple de la Roumanie, l’Allemagne et la France

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Michel Festivi 

Plus la bête est blessée, plus elle devient méchante donc dangereuse, c’est bien connu. Partout en Europe les tenants de l’européisme débridé, sous la houlette de la Commission européenne, d’Emmanuel Macron, de Friedrich Merz qui vient de s’allier avec la gauche allemande, trompant 14 millions d’électeurs qui avaient cru élire un Chancelier de droite, s’organisent. De Donald Tusk premier ministre polonais, en passant par Keir Starmer qui pourchasse les patriotes en Grande Bretagne, et qui impose une censure féroce contre ceux qui dénoncent l’immigration sauvage, et sous la supervision organisationnelle et financière de George Soros, ils tentent tous d’empêcher les peuples de s’exprimer et n’hésitent pas à faire annuler des élections qui avaient porté au pouvoir des hommes décidés à ne pas se laisser coloniser par les superstructures mondialistes, qui veulent abattre les nations.

Commençons justement par la Roumanie qui est en pleine actualité électorale, puisque George Simion, qui incarne le renouveau contre Bruxelles et ses tentacules totalitaires, est arrivé largement en tête avec plus de 40% des voix, et qu’il peut dès le 18 mai, effacer l’affront considérable du 6 décembre 2024, qui a vu une élection annulée, parce que le candidat national-conservateur allait l’emporter, sur de simples soupçons, qui n’ont jamais vu le moindre commencement de preuves au demeurant.

Simion dénonce cette dérive totalitaire que vivent bon nombre de pays européens actuellement. Il alerte sur une vague massive de désinformation qui est en train de se mettre en place contre lui et le peuple roumain « savamment orchestrée par des médias mondialistes, dont nombre sont financés par des organisations à la solde de Soros ». Les fraudes électorales sont possibles en Roumanie, car sur 19 millions d’habitants, 18 millions sont inscrits sur les listes électorales ce qui parait totalement impossible et ubuesque. Il y figure toujours des millions de morts, qui potentiellement peuvent voter par tricheurs interposés. Et ce d’autant plus qu’il considère que « les cadres communistes du régime de Ceausescu sont toujours aux commandes, sous un vernis européen ». Bon sang totalitaire ne saurait mentir ! (Cf son passionnant entretien dans The Epoch Times du 11 mai). 

L’Allemagne voit renaître, elle, un déferlement d’atteinte considérable à la démocratie, depuis les dernières élections législatives, qui ont vu l’AFD réalisée un score à plus de 20%, ce qui n’était jamais arrivé dans ce pays depuis 1945 à des élections générales. Cette secousse tellurique a littéralement affolé les tenants d’un ordre mondial aseptisé. La CDU qui n’a pas obtenu la majorité absolue qu’elle convoitait, s’est empressée de faire alliance avec la gauche, le SPD, qui avait connu l’un des plus mauvais résultats de son histoire. Immédiatement, les sondages pointaient l’AFD au coude à coude avec la CDU. Il n’en fallait pas plus pour que le système organise une énième tentative d’interdiction de l’AFD. En tout cas, et pour la première fois de l’histoire politique de la RFA, Merz a échoué à être élu par le Bundestag, au premier tour de scrutin, ce qui démontre un malaise croissant.

Effectivement, et seulement quelques jours avant l’intronisation difficile du nouveau Chancelier, les services de renseignement intérieur ont classifié l’AFD « comme parti extrémiste de droite », la mettant juridiquement sous surveillance, car pouvant représenter un danger pour l’ordre démocratique et obtenir ainsi son interdiction. Aussitôt, Donald Trump et J.D Vance ont fustigé cette décision qui bafoue plus de 10 millions d’Allemands, qui sont de plus en plus nombreux à voter pour ce parti. Cette volonté de fouler au pied la démocratie, provoque actuellement de vives tensions politiques outre-Rhin. Suite à un recours intenté par l’AFD devant la juridiction administrative de Cologne, cette résolution inique a été provisoirement suspendue, dans l’attente de l’arrêt à intervenir. La démocratie n’est pas respectée en Allemagne, parce que tout simplement la CDU s’est une fois de plus acoquinée avec la gauche, alors que Merz avait promis un virage conservateur. Que cela nous serve d’exemple en France et fasse réfléchir les électeurs.

Justement chez nous, nous subissons peu ou prou, les mêmes avanies anti-démocratiques. Non seulement les Juges ont pris le pouvoir avec l’accord implicite des politiciens du système bien trop satisfaits de ne pas prendre leurs responsabilités, en détricotant les quelques mesures un tant soi peu de bon sens, mais dès que l’on leur en donne l’occasion, ils se mettent à décider, sur des fondements juridiques des plus contestables, qui peut se présenter à une élection ou pas. Déjà, Nicolas Sarkozy avait donné de sérieux gages à Bruxelles en passant outre le referendum gagné par le peuple en 2005, en imposant le Traité de Lisbonne, que sa majorité parlementaire, ainsi que la gauche vota.    

Alors que tous les sondages d’opinion qui se succèdent, révèlent que les français, même de gauche, à une très large majorité, entendent que l’on organise des referendums sur l’immigration ou la sécurité publique, les tenants d’une Europe bruxelloise et mondialisée ont beau jeu de nous expliquer que cela n’est pas possible en l’état de nos textes constitutionnels, sans penser un seul instant à les modifier. Car les résultats de ces consultations populaires sont bien connus d’avance, et il est hors de question pour le système de les organiser.

Des jours sombres se profilent donc, sauf si les électeurs réagissaient en masse et ne se laissaient pas subvenir par les sirènes de ceux qui prétendent renverser la table, mais qui n’ont en réalité qu’une seule ambition, laisser les choses en l’état.

15:51 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

INDE/PAKISTAN : « Tour de chauffe » ou hache de guerre enterrée ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat  

Pour la énième fois depuis leur indépendance, les deux pays se sont affrontés aux frontières du Cachemire. Il est probable que seule la possession de l’arme nucléaire par les deux parties a retenu la main de leurs dirigeants respectifs.

Le front s’est soudainement embrasé après l’attentat islamiste du 22 avril dernier ayant causé la mort de 26 personnes dans la ville indienne de Pahalgam. Pressentant des représailles de la part des autorités de New-Delhi, le représentant d’Islamabad aux Nations-Unies alertait, dans la foulée, la communauté internationale, du désir de vengeance de l’Inde et de l’imminence d’une attaque de l’Indian army.

Cette dernière ne pouvait pas ne pas riposter, d’une façon ou d’une autre, à cette provocation pakistanaise. Provocation dont il n’est pas certain qu’elle ait été volontaire, les mouvements terroristes séparatistes du Cachemire indien lui échappant parfois, peu ou prou. Le pays des « hommes purs », dirigé par Shebaz Sharif - frère cadet de Nawaz, leader de la Ligue musulmane -, a immédiatement  réagi en affirmant que le Pakistan « est uni derrière ses courageuses forces armées prêtes à protéger chaque centimètre carré de la patrie ».

Tirs d’artillerie, échanges de missiles et raids aériens ont ponctué une semaine de combats de basse intensité, aucun des deux rivaux ne voulant s’embarquer dans un conflit majeur, qui ne pourrait aboutir qu’à la mutuelle destruction des deux nations, chacune possédant l’arme suprême. (Mais l’expérience nous enseigne que l’on sait quand commence un conflit, et que l’on ignore quand il cessera !)

Le Cachemire, une vieille pomme de discorde

Au moment du partage sanglant de l’Empire des Indes britanniques entre Hindouistes et Musulmans en août 1947, la Principauté du Jammu et Cachemire - dont la population était majoritairement musulmane -, fut arbitrairement rattachée à l’Inde le 27 octobre suivant, car le  maharadjah Hari Singh, de confession hindouiste, en avait décidé ainsi. Les troupes indiennes arrivèrent juste à temps pour sauver sa capitale, Srinagar, assiégée par des envahisseurs islamistes cornaqués par des officiers pakistanais.

Toute la portion de territoire cachemiri restée aux mains des insurgés musulmans et de l’armée pakistanaise, fut placée sous contrôle du Pakistan sous le nom « d’Azad-Cachemire » à compter du cessez-le-feu intervenu seulement en janvier 1949 !

Depuis cette époque, la tension n’a jamais cessé dans la région, et une rébellion récurrente agite le Cachemire sous administration indienne, soutenue par la population pakistanaise de l’Azad Cachemire. Face aux risques de troubles graves et à la menace de subversion, le gouvernement indien révoqua le 5 août 2019, le statut d’autonomie, qui avait fait de cette région un État membre comme les autres, de l’Union indienne.

Ce nouvel épisode de fièvre entre les deux parties, n’est certainement pas le dernier, ni le premier. Il faut se rappeler qu’en 1971, l’Inde encouragea l’explosion du Pakistan pour mieux diminuer ses capacités de nuisance, un État alors divisé en deux parties, séparées de plusieurs milliers de kilomètres - capitales respectives Karachi et Dacca -, et facilita la création dans sa zone orientale , du Bangladesh, République souveraine et distincte du Pakistan. Toujours la fameuse application du « diviser pour mieux régner » !

Mais le gouvernement d’Islamabad dispose d’au moins deux leviers d’action contre son voisin : les 14 à 16 % d’Indiens de religion musulmane qui vivent au cœur du pays, et une kyrielle de mouvements terroristes séparatistes actifs ou plus ou moins  mis en veilleuse – Front de Libération du Cachemire, Harkat-al-Jihad islami, Lashkar-e-Toiba, Jaish-e-Mohamedi, etc. -,  tandis que New-Delhi peut à tout moment agiter le spectre du détournement des eaux de l’Indus. Un fait nouveau et inédit, les deux capitales ont suspendu leurs traités bilatéraux. Tout ceci n’augure rien de bon dans le sous-continent indien. Affaire à suivre, comme on dit….

15:41 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sarah Knafo invitée de LCI dimanche soir

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Mardi 12 mai, à Paris : colloque sur le racisme antiblanc organisé par Identité & Libertés

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10:56 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |