jeudi, 13 juin 2024
13 juin : il y a 4 ans, nous quittait Jean Raspail
Souvenez-vous cliquez ici
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Le sénateur Stéphane Ravier soutient la démarche de Marion Maréchal
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Le Mouvement Conservateur soutient l'Union nationale
Cette démarche d’union n’a pas recueilli l’assentiment d’Eric Zemmour. Nous le regrettons. Avec véhémence, Eric Zemmour nous a reproché de préférer l’union des droites au maintien des intérêts de Reconquête!
Nous ne pouvons pas accepter ces accusations. Parti indépendant, le MC était allié à Reconquête! par une convention signée lors des législatives de 2022. Cette convention étant caduque du fait de la dissolution du 9 juin, nous ne souhaitons pas la renouveler.
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Législatives : le Parti de la France appelle à faire battre islamo-gauchistes et macronistes
Un communiqué du Parti de la France :
Mercredi 12 juin, le Bureau politique du Parti de la France s'est réuni pour faire le bilan des élections européennes et se positionner dans le cadre des élections législatives provoquées par la dissolution de l'Assemblée par le Président de la République dès dimanche soir.
En quelques jours, nous assistons à une recomposition fulgurante de la classe politique française sur fond de trahisons, émancipations, tragi-comédies et autres séquences lunaires relevant parfois du Vaudeville ; notamment l'implosion spectaculaire mais tellement prévisible de Reconquête.
Trois pôles se dégagent : la gauche hétéroclite qui rassemble de Trotsky à Mahomet, une solide coalition RN-LR qui incarne désormais la droite, les débris agonisants du macronisme et des Républicains émasculés dont l'union est loin d'être faite.
Pour des raisons financières, logistiques et même stratégiques, le Parti de la France n'aura pas de candidats lors de ces élections législatives provoquées à la hâte et pénalisant lourdement les petites formations.
Le Parti de la France a donc pris la décision d'inviter ses adhérents et sympathisants à apporter leur suffrage, au 1er tour le 30 juin, au candidat qu'ils estiment être le plus radical face au Grand Remplacement qui demeure l'enjeu essentiel pour la survie de notre civilisation.
Pour le 2nd tour, il faudra impérativement faire barrage aux candidats islamo-gauchistes ou macrono-centristes en votant pour le représentant de la coalition RN-LR, quels que soient les doutes que l'on peut avoir sur ces deux formations.
Au cours de cette campagne-éclair, le Parti de la France ne manquera pas d'occuper le terrain avec une nouvelle campagne d'affichage choc sur ses thématiques identitaires.
Ces élections législatives, qui suscitent un immense enthousiasme populaire auprès de l'électorat patriote, peuvent être l'opportunité d'un bouleversement politique historique. C'est peut-être une occasion qui ne se représentera pas de sitôt et il serait criminel de ne pas la saisir.
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Elections européennes (suite), remigration, vous avez dit remigration !
Michel Festivi
Il y a des mots qui fâchent, des mots interdits, que les oukases des gauches qui suintent les proscriptions à tout va et se répandent partout, entendent définitivement bannir du vocabulaire. J’ai souvent écrit que la guerre des mots est capitale dans le combat des idées. Le terme de « remigration » en est l’exemple type. Pourtant à l’issue des élections européennes du 9 juin, force est de constater que ce vocable que nos adversaires islamogauchistes voudraient sulfureux, retrouve et va retrouver toute sa place dans la vie politique européenne, car ce n’est pas un gros mot. Prenons deux exemples, celui de l’Allemagne et de l’Autriche.
On se rappelle, que suite à une réunion fin novembre 2023 à Potsdam, entre des cadres de l’AFD et des membres de la CDU, il avait été envisagé l’idée un programme de retour dans leurs pays d’un certain nombre d’immigrés, et ce de toute façon en liaison avec les pays d’où ces immigrés étaient originaires. Pas de quoi secouer un chat donc ! A la suite de cette révélation, et pendant des mois et des mois, des centaines de milliers d’Allemands ont défilé dans les principales villes du pays demandant ni plus ni moins l’interdiction et la dissolution de l’AFD. Les dirigeants de la coalition gauchiste qui gouverne outre-Rhin n’avaient pas eu de mots assez durs contre « ces fascistes, ces nazis ». La bête immonde est toujours de retour, c’est bien connu.
L’AFD qui avait le vent en poupe à la suite de plusieurs succès à des élections régionales ou municipales, était soudain donnée en totale perdition par tous les médias du système. Mais patatras, quelques jours avant le scrutin, lors de réunions de l’AFD, des immigrés avaient blessé au couteau de paisibles participants, même le Chancelier Scholz s’en était ému et avait dénoncé ces attaques. Les élections européennes allemandes ont apporté un démenti considérable aux prédictions funestes sur l’avenir de l’AFD.
Avec 15,9% des voix soit 4,5 points de plus qu’en 2019, elle se hisse en seconde position, derrière la CDU, devançant les socialistes du SPD. L’AFD conquiert 15 députés, 6 de plus qu’en 2019. Le SPD en perd deux, les verts 9. C’est la débâcle pour les partis de la coalition gouvernementale. C’est un revers cinglant pour tous les grands démocrates qui voulaient supprimer un parti politique toujours en ascension, et qui tremblent à des résultants exceptionnels pour l’AFD lors d’élections régionales en septembre dans l’est du pays. Il faut noter de surcroit la création d’un nouveau parti de gauche en Allemagne, mais qui s’est prononcé contre l’immigration et contre le soutien à l’Ukraine. Ce parti tout récent, dont l’acronyme est BSW, s’est constitué dans le cadre d’une scission de Die Linke, le parti d’extrême gauche. C’est un ancien membre du Parti communiste Est-allemand, Sahra Wagenknecht qui en a pris la tête. Ce parti tout jeune, vient d’obtenir 6,2% des voix et 6 députés. On en reparlera sûrement, car dans les zones de l’Est du pays il peut concurrencer l’AFD.
En Autriche, ce dimanche 9 juin, Le FPÔ, le Parti de la Liberté, annoncé aussi comme subclaquant, devient le premier parti du pays avec 25,4%, augmentant son résultat de plus de 8 points, et obtenant 6 députés, soit 3 sièges de plus. Des élections législatives sont prévues en septembre, là aussi le FPÔ pourrait arriver en tête et conquérir le pouvoir. Dans un article du 13 juin, Valeurs Actuelles nous apprend que Christian Hafenecker, le Secrétaire général du Parti, a demandé à l’Europe, le 11 juin la nomination « d’un commissaire à la remigration », car a-t-il précisé : « Ce que j’ai remarqué ces dernières semaines durant la campagne, c’est qu’il fallait avant tout une politique migratoire raisonnable, qu’il y a un besoin de remigration. ». Il y a fort à parier que notre Ursula Von der Leyen va s’étouffer de rage !
Le Chef du FPÔ, Herbert Kickl a quant à lui estimé que « les électeurs ont écrit une page d’histoire et exprimé la volonté d’ouvrir une nouvelle ère politique en Autriche et en Europe. » Une précision intéressante, le FPÔ siège au Parlement européen au sein du groupe Identité et Démocratie (ID), justement celui du Rassemblement National. Il faut toujours écouter ses alliés quand ils ont de bonnes idées.
15:54 Publié dans Européennes 2024, Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dimanche 16 juin, à Quimper :
15:49 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La France a plus que jamais besoin de Reconquête et d’Éric Zemmour
Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici
La dissolution opérée par Macron, sans doute, comme je le disais dès dimanche soir, pour des calculs politiciens sordides, qui consistent à souhaiter la victoire du RN en 2024 pour mieux le discréditer en 2027, continue à opérer des déflagrations dans le paysage politique français.
D’abord, chacun a pu constater que la belle gauche morale, qui continue à imposer le cordon sanitaire à ses adversaires politiques, en jouant sur la rue, s’émancipe des beaux principes qu’elle impose à la droite, et sans vergogne s’allie, y compris avec les Insoumis, qu’elle qualifiait d’antisémites la veille, quand il s’agit de sauver des postes et leur boutique.
Chacun a pu avoir la confirmation que les notables LR sont de véritables traîtres à la France, et préfèrent conserver leurs petits avantages boutiquiers, se vendre à Emmanuel Macron, plutôt que d’avoir le courage d’Éric Ciotti, et de penser aux intérêts du pays, en rompant avec le piège de Mitterrand, imposant la division de la droite au nom de principes moraux à géométrie variable. C’est sans doute la première fois dans l’histoire qu’en toute illégalité, un président est destitué par un bureau politique auquel il ne participe pas, et le droit, ou pas, de disposer de l’investiture LR sera tranché dans les heures qui viennent par les juges.
Mais l’explosion en direct de LR, qui était inévitable, se conjugue à celle, tout aussi dévastatrice, de Reconquête. Chacun suit les différents rebondissements, depuis dimanche, que les fins connaisseurs de la vie politique avaient un peu anticipé en regardant le déroulement de la campagne européenne. Chacun voyait bien qu’il y avait deux campagnes de Reconquête, celle de Marion Maréchal, et celle d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo. Les plus optimises espéraient qu’elles étaient complémentaires, et que chacun jouait un rôle. Les plus pessimistes craignaient que la différence stratégique, assumée publiquement par les protagonistes, sur l’attitude à adopter par rapport au RN, ne finisse tragiquement.
Chacun a remarqué que dimanche soir, Éric Zemmour a paru apprendre que Marion allait rencontrer toutes les composantes de la droite, pour parvenir à jouer de sa personnalité pour imposer, dans un contexte exceptionnel, l’union à laquelle tout le monde aspire pour gagner le 30 juin et surtout le 7 juillet. Les observateurs ont noté qu’alors que Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu applaudissaient cette annonce de Marion à tout rompre, Éric restait stoïque, sans doute parce qu’il avait l’impression que le président était contourné par la vice-présidente.
Chacun avait compris en écoutant lundi soir Éric Zemmour sur CNews qu’il laissait entendre qu’il avait eu beaucoup de mal à avoir des informations de la part de Marion sur les négociations qu’elle avait entamées. Il avait affirmé d’autre part, sentant que sa personnalité servait de prétexte au RN pour justifier le maintien de la division, qu’il ne demandait rien, qu’il n’entendait pas exiger un poste de député ni de ministre en cas de victoire. Rappelons que cet entretien a dépassé les records, à CNews, avec 1,2 million de téléspectateurs, preuve que la parole d’Éric est toujours attendue avec impatience.
12:46 Publié dans Législatives 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Marion Maréchal était ce jeudi matin sur TF1
12:25 Publié dans Législatives 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Crise à Reconquête : sans commentaire (pour l'instant)...
La déclaration de Marion Maréchal :
Le communiqué de Eric Zemmour :
Aujourd’hui comme hier, comme depuis trente ans, je maintiens ma volonté de créer ce grand rassemblement pour la victoire. Et comme je l’ai dit hier, sans rien exiger pour moi-même. Je ne suis candidat à rien, je ne demande aucune circonscription, aucun poste. J’ai seulement conscience de l’occasion unique qui se présente à la France.
Hier encore, Marion Maréchal tentait d’obtenir un accord entre partis auprès du Rassemblement national. Accord que je souhaitais ardemment, mais que Marion Maréchal, sans me consulter un seul instant, a échoué à obtenir auprès du RN, à mon grand regret.
Ce matin encore, dans nos échanges du Bureau exécutif de Reconquête, nous affirmions que nous devions préparer le parti aux élections, tout en acceptant qu’en cas d’accord nous retirerions des candidatures Reconquête pour permettre le grand rassemblement pour la victoire. Cela reste évidemment d’actualité.
Étonnamment, Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu ont décidé de mentir devant toutes les caméras, dans une conférence de presse stupéfiante, pour me faire porter la responsabilité de l’échec de cette union, m’accusant de faire barrage à cette union que j’appelle de mes vœux depuis trente ans.
Cette déclaration calomnieuse n’est que la première étape d’un ralliement des proches de Marion Maréchal au RN pour obtenir des circonscriptions, tel que nous l’apprenons déjà dans la presse.
De ce fait, Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu se sont exclus eux-mêmes de notre mouvement, Reconquête. Dont acte.
Je suis écœuré et blessé, comme tous les militants, les sympathisants et les électeurs, par la trahison de Marion Maréchal à qui nous avons tous fait confiance, à qui nous avons tout donné : la tête de liste aux Européennes, les sacrifices des militants, les moyens de Reconquête. A peine 48 heures après avoir été élue par 1,3 million d’électeurs Reconquête, elle a choisi de vendre notre parti, d’estimer qu’il n’était plus légitime à porter ses idées, de nous attaquer par la calomnie.
Comme les électeurs, les sympathisants et les militants de Reconquête, j’étais, je suis et je serai toujours pour le rassemblement. J’affirme que Reconquête et moi-même sommes prêts à retirer des candidats en cas d’accord avec le RN, Les LR et tous les autres partis de bonne volonté souhaitant la défaite d’Emmanuel Macron et des islamo-gauchistes. Je suis affligé de devoir commenter ces querelles intestines à l’heure où notre pays meurt, à l’heure où l’espoir peut enfin renaître. Pourvu que vive l’union, pour que vivent nos idées et que vive la France.
00:51 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 12 juin 2024
Le péché originel de Marine Le Pen
« Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique »
Charles Péguy
Maurice Bernard
En engageant son parti dans la voie de la "dédiabolisation", de la "respectabilisation" à tout prix ; en virant ou en poussant vers la porte de sortie tant de responsables, de militants sincères et dévoués, sans égards pour leur travail, leurs sacrifices ; en les remplaçant parfois par des contempteurs de son propre père, Marine Le Pen a, de fait, apporté de l’eau au moulin de la gauche et de la droite libérale-libertaire. Tel est son péché originel.
Sa démarche, en effet, est venue en quelque sorte justifier a posteriori le discours de ses adversaires. Elle lui a donné du crédit : s’il fallait dédiaboliser le FN, c’est donc qu’il n’était pas blanc-bleu, qu’il avait bien quelque chose à se reprocher, qu’il avait à voir, in fine, avec le diable, la bête immonde, le mal absolu…
Ce faisant, elle s’est mise en situation d’avoir à reprendre à son compte et à intégrer tous les éléments de langage utilisés contre Jean-Marie Le Pen et son mouvement pendant trois décennies.
Elle s’est condamnée à avoir à répondre favorablement aux sollicitations pressantes des thuriféraires de la pensée conforme concernant les "origines sulfureuses" du FN, le "racisme" et l’"antisémitisme" de son chef (et par extension de ses cadres, de ses militants, voire de ses électeurs - que Bernard Tapie, rappelons-le, n’hésita pas, en son temps, à traiter de « salauds »).
Elle s’est condamnée à diaboliser à son tour l’"extrême droite", à laisser insulter la mémoire de certains des fondateurs de son parti (voire à l’insulter elle-même – telle celle de François Brigneau -), à déceler des "nazis", des "fascistes" dans les autres formations de la droite nationale (à commencer par celle – Reconquête! – qui ose venir marcher sur "ses" plates-bandes), à réclamer des dissolutions…
Quand on met le doigt dans l’engrenage, on doit s’attendre à voir son corpus politique y passer tout entier… Sans pour autant – on le voit bien actuellement, une fois de plus – s’affranchir définitivement des accusations, des attaques de la gauche et de l’extrême gauche pour lesquelles, de toute façon, le RN a été, est et restera un parti "fasciste", "raciste", clairement à l’écart de l’"arc républicain"…
Que de petites lâchetés, de renoncements, de reniements pour voir, à la fin, se reconstituer le front "républicain" ou "populaire" ! Pour que 2024 se donne des airs de 2002 ! Tout ça pour ça ! Quel gâchis ! C’est pathétique, c’est consternant, c’est à hurler !
Pour clore ce billet d’humeur, voici, pour mémoire, quatre petits rappels… À l’attention tout particulièrement de ceux qui, dans nos rangs, anciens admirateurs ou supporters de Jean-Marie Le Pen, ont aujourd’hui les yeux de Chimène pour sa fille et ses nouveaux amis :
- En juin 2014, lors d’un dîner chez Gilbert Collard, l’UMP Sébastien Chenu (ex du Parti républicain, ex-chef de cabinet adjoint de Christine Lagarde au Commerce extérieur et proche de Roselyne Bachelot) rencontre pour la première fois Marine Le Pen à laquelle il déclare d’emblée : « Je n’aurai pas dîné avec votre père, Jean-Marie Le Pen» (Valeurs Actuelles n°4233, janvier 2018)…
- En février 2022, dans les colonnes du Figaro, Marine Le Pen déclare : « Je retrouve chez Éric Zemmour toute une série de chapelles qui, dans l’histoire du Front national, sont venues puis reparties remplies de personnages sulfureux. Il y a les catholiques traditionalistes, les païens, et quelques nazis (bel amalgame, NDLR). Tout cela ne fait pas une posture présidentielle ». À noter que franceinfo voit alors, dans l’utilisation de ces mots "catholiques traditionalistes", "païens" ou "nazi" des « allusions aux soutiens encombrants » d’Éric Zemmour, « tel Jean-Yves Le Gallou (…) ou même le Parti de la France »…
- En décembre de la même année, par courrier, Marine Le Pen, renvoyant dos à dos l’ultra gauche et l’ultra droite, demande au Premier ministre Élisabeth Borne « d’entreprendre les procédures nécessaires pour enfin dissoudre (les) associations groupusculaires » qui « bafouent les valeurs de la République et de la France ». Le Monde (le 20 décembre 2022) précise à cette occasion : « (…) Le courrier s’inscrit dans un contexte de regain des manifestations de groupuscules identitaires, à travers des actions symboliques ou violentes ». Avant de citer Jean-Philippe Tanguy, le député RN de la Somme, cosignataire du texte : « Il y a aujourd’hui un recrutement plus important des groupes d’extrême droite, il faut être vigilant et crier au loup ».
- Enfin, le 2 mai dernier, Jordan Bardella, pressé par Valérie Hayer qui lui demande de reconnaître que Jean-Marie Le Pen a été « le déshonneur» de son parti, rappelle – sans même essayer de prendre en compte le contexte - que celui-ci « a été condamné pour antisémitisme », et que sa sortie de 1988 sur le "détail" « était éminemment antisémite » (ce qui a toujours été démenti par l’intéressé, mais aussi par maints de ses déclarations et un certain nombre de ses amitiés politiques).
Comment Marine Le Pen pourrait-elle prétendre au rassemblement des Français quand elle s’emploie avec constance à rejeter et vouer aux gémonies ceux qui, a priori, sont les mieux disposés à son égard ? La réponse à cette question est sans doute à rechercher du côté des lacunes manifestes de sa formation politique de base…
17:58 Publié dans Législatives 2024, Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le pauvre Erwan Chartier à nouveau débouté dans le procès qu’il m’a intenté
Bernard Germain
La nouvelle vient de tomber sous la forme d’une lettre envoyée par la cour d’appel de Rennes. La journaliste Faustine Sternberg et la SARL Le Poher Hebdo viennent d’être à nouveau déboutés dans le procès qu’ils me font, ainsi qu’à Christine Tasin et Résistance Républicaine.
Pour ceux qui auraient oublié de quoi il s’agit, ces quelques mots pour rappeler le contexte.
Lors du combat à Callac (septembre 2022 à janvier 2023) contre l’installation de plusieurs centaines de migrants dans ce petit bourg breton de 2000 habitants, j’ai occupé le poste de porte-parole du comité d’organisation contre le projet Horizon. Cette structure regroupait tous les partis, associations et groupes qui soutenaient notre combat contre cette invasion migratoire.
Évidemment, cela m’a exposé et de nombreux médias (Libération, Le Monde, L’Humanité, Ouest-France, Le Télégramme…) se sont fait un devoir de me salir en me présentant comme un individu d’extrême droite, et même certains comme un fasciste notoire.
En janvier 2023, le maire de Callac a jeté l’éponge et annoncé qu’il retirait son projet de faire venir tous ces migrants. À compter de cette date, toute la gauche a inventé une histoire délirante affirmant que c’était des hordes de fascistes qui étaient venues à Callac et avaient terrorisé le maire, le conseil municipal et la population, ce qui avait amené à l’abandon du projet.
Durant toute cette période j’avais également écrit de nombreux articles sur Riposte Laïque, Synthèse nationale et Résistance Républicaine pour rendre compte du combat mené.
C’est un de ces articles qui m’a conduit devant les tribunaux. Celui qui m’y a traîné est le sieur Erwan Chartier. Rédacteur en chef du tout petit journal hebdomadaire Le Poher publié à Carhaix (22) et ses environs.
En fait mon article répondait à un article de ce petit journal qui faisait clairement un parallèle entre notre combat et les nazis, tandis que ceux qui défendaient le projet Horizon étaient présentés comme des résistants, des FTP des temps modernes.
Évidemment, même s’il était correct dans la forme, mon article était assez mordant contre celui du Poher. Cela n’a guère plu au sieur Chartier.
J’ajoute que se sentant investi d’une mission divine, Erwan Chartier s’est mis en tête d’engager une croisade contre l’extrême droite pour sauver la Bretagne du fascisme. Il a donc d’une part porté plainte contre moi pour cet article et d’autre part commencé à battre le tambour un peu partout sur le thème : impossible d’accepter cette défaite face à l’extrême droite. Il faut que certains payent pour cela. J’ai donc fait partie des cibles à abattre.
Le 30 janvier 2023, j’ai reçu dans ma boîte aux lettre l’assignation pour paraître au tribunal de Lorient le 3 mars 2023.
Oh miracle… quelques jours après, Le Poher a commencé à déclarer recevoir des coups de téléphone anonymes et des mails, avec menaces – y compris de mort – visant notamment Erwan Chartier.
Un journal régional, Le Télégramme me semble-t-il, a même écrit dans un de ses articles citant Erwan Chartier… « ces menaces ont commencé quelques jours après la réception de son assignation devant le tribunal ». En clair, n’appréciant pas cette assignation, j’aurais engagé une campagne de menaces par téléphone et mails. Mais l’affaire ne s’est pas arrêtée là.
Le Poher a ensuite évoqué une histoire d’alerte à la bombe. Vous imaginez le carnaval : les démineurs, les chiens policiers, les gendarmes… dans un petit bourg comme Carhaix. Toute la gauche et les médias bien-pensants se mobilisant pour rendre compte de tout cela.
Le 3 mars, au tribunal de Lorient, le procès a été renvoyé après les grandes vacances. Bizarrement… plus de mails, plus de coups de téléphone anonyme, plus d’alerte à la bombe.
En fait, rien de bizarre à tout cela. Comme l’audience au tribunal était prévue le 3 mars à Lorient, il fallait, entre fin janvier et le 3 mars, créer l’ambiance afin que lors de notre comparution le « résistant » Chartier apparaisse comme une personne en grand danger et menacée par les horribles fachos, avec moi à leur tête et à la manœuvre. J’ajoute que ce monsieur a déposé une multitude de plaintes.
À ce jour, près de 18 mois après, la gendarmerie n’a rien trouvé. Ni sur les mails, ni sur les coups de téléphone anonymes, ni sur le dépôt d’une bombe. Rien… Ce qui est, vous en conviendrez, fort étonnant car la gendarmerie dispose de moyens considérables.
En attendant, Erwan Chartier a écrit un petit bouquin exposant par écrit ses délires sur la menace fasciste que vivrait la Bretagne. Ces derniers temps on voyait beaucoup le « résistant » Erwan Chartier sur les plateaux télé et dans la presse. Il essayait de manière maladive de convaincre les gens de la réalité de la menace fasciste qui guettait la Bretagne et plus généralement la France. Une véritable fixation.
11:05 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dissolution de l’Assemblée nationale : l’autre scénario machiavélique
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne Eurolibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
Dernièrement, vous avez considéré les sondages comme des « bouées de sauvetage » pour soirées d’élections, permettant aux partis politiques d’expliquer qu’ils n’étaient pas si perdants et leurs adversaires si gagnants… Et pourtant, les sondages avaient bien annoncé, peu ou prou, les résultats des élections européennes, même le score à plus de 30 % du Rassemblement national…
Je maintiens que les sondages ne sont pas obligatoirement truqués – ils le sont d’ailleurs rarement si tant est qu’ils le soient –, mais que leur utilisation peut être douteuse… si besoin est pour certains. Effectivement, pour ces élections européennes, ils avaient donnés quasiment les bons écarts et les résultats de chacune des listes importantes à 1 ou 2 % près. Dont acte. Personne n’a donc pu s’en servir, au soir de l’élection, pour ne pas reconnaître l’évidence : le triomphe (prévu) de Jordan Bardella, la déconfiture (attendue) de Valérie Hayer, le bon score (annoncé) de Raphaël Glucksman…
Vous vous attendiez à ces résultats ?
Pour ce qui est des trois premières listes arrivées en tête, oui… Je m’attendais en revanche à des surprises concernant les 4 listes suivantes – LFI, Républicains, écologistes, Reconquête – et d’éventuelles dégringolades de certaines sous les 5% fatidiques pour avoir des élus. Cela n’a pas été le cas. Dont acte également.
Que retenez-vous de ces résultats ?
On minimise assez étonnamment l’enracinement électoral de la liste Reconquête. Ce parti d’à peine trois ans d’existence a désormais des élus, ce qui n’est pas rien et confirme qu’il n’est donc pas un feu de paille. Il reste un mouvement en ascension, contrairement aux Républicains qui continuent leur déclin, même s’il est lent et aux écologistes dont le score a été divisé par trois. La véritable surprise, finalement, c’est l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Peu s’y attendait, notamment les Macronistes, comme le prouve la réaction de Yaël-Braun-Pivet, la présidente Renaissance de celle-ci qui a dénoncé comme une erreur cette décision du Président de la République : cela augure mal de l’avenir pour le camp présidentiel, d’autant que les députés Renaissance ne partent pas en campagne « dans la joie et la bonne humeur, la fleur au fusil », appréhendant pour la plupart d’entre eux de perdre leur siège. L’image qu’ils donnent aux électeurs n’est guère flatteuse.
Les partis de gauche qu’on disait divisés et irréconciliables ont mis moins de 24 heures pour annoncer leur union électorale… La Nupes, rebaptisée Nouveau front populaire, renaît-elle de ses cendres ?
Ce qui ne veut pas dire que les haines et les divisions n’existent plus, mais après des mois d’insultes et de déclarations de guerre interne, LFI, PCF, écologistes et PS s’entendent pour préserver leurs sièges. Sans vergogne aucune. Qu’en penseront leurs électeurs ? En seront-ils heureux ou dégoûtés ? Réponse début juillet… et Jean-Luc Mélenchon qu’on disait fini, reprend magistralement la main, tandis que le « héros » à gauche des élections européennes, un certain comment déjà ? Ah oui ! Raphaël Glucksmann, l’anti-Mélenchon, celui qui avait dit « jamais plus d’alliance aux conditions de LFI », a disparu des radars.
Tandis qu’à droite, entre RN, Reconquête et Républicains, on a envisagé enfin des accords…
Les désirs de leurs électeurs respectifs auraient été entendus, semblent-ils… ou peut-être plus sûrement de simples calculs d’intérêts électoraux. Joindre l’utile à l’indispensable, faute d’agréable. Si Paris valait bien une messe pour Henri IV en 1593, l’union vaut bien d’avaler une pilule aussi amère soit-elle en 2024.
Coup de tonnerre ce mardi, Éric Ciotti annonce s’allier avec le Rassemblement national…
Il a donc franchit le Rubicon et les Républicains macrono-compatibles (Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Olivier Marleix, Gérard Larcher, Jean-François Copé, etc.) ont immédiatement réclamé sa tête… S’il existe toujours un groupe de parlementaires à ce nom dans la prochaine assemblée, il sera donc purgé de l’ADN vicié, hérité de son héritage UMP et RPR d’antan. Après l’explosion du plafond de verre, on assiste donc à celle du cordon sanitaire contre le RN ex-FN…
Coup de tonnerre (bis) : le Rassemblement national rejette le même jour une alliance avec Reconquête… Marion Maréchal, dépitée, dénonce le « regrettable argument » avancé par la direction du parti : « Aucune association directe ou indirecte avec Éric Zemmour. »
Il n’y aura donc pas la grande alliance des trois courants « de droite » (même si le RN récuse cette étiquette, c’est ainsi qu’il est perçu dans l’opinion). Nous verrons ce que le seul rapprochement avec Éric Ciotti et les Républicains qui le suivront comptabilisera d’élus le mois prochain. Rappelons qu’en 2021 en Italie, l’ex-président de la Banque centrale européenne Mario Draghi a formé un gouvernement d’union nationale avec tous les partis politiques (dont la Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi), à l’exception de Fratelli d’Italia dirigé alors par Giorgia Meloni… Un an après, celle-ci accédait à la tête de l’État et la liste qu’elle conduisait pour les élections européennes de dimanche est arrivée largement en tête… Comparaison n’est pas raison, certes, mais la raison peut néanmoins l’emporter tôt ou tard… et Jupiter qui rend si facilement fous ceux qu’il veut perdre peut se montrer également facétieux !
Marion Maréchal ne quittera donc pas Reconquête pour retourner au Rassemblement national comme beaucoup l’avaient prédit…
Généralement, on quitte un camp après une défaite ; il serait tout de même été étonnant qu’elle ait pensé à tourner le dos à ses collistiers après un succès. À ce jour, remarquons toutefois que s’il y a des désaccords de stratégie au sein de Reconquête sur l’attitude que ce parti doit adopter vis-à-vis du Rassemblement national – Marion Maréchal l’a elle-même reconnu sur les plateaux de Cnews –, dans quel parti n’y a-t-il pas de points de vue différents entre les responsables ? L’avenir dira si les responsables de Reconquête sont capables de rester unis comme ils l’ont montré jusqu’à présent en composant avec leur egos respectifs. Attitude assez appréciée des militants, mais également des électeurs.
La dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron est-il un audacieux coup de poker pour reprendre la main ou le début de la fin du macronisme ?
L’un n’exclut pas l’autre. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, il ne faut pas oublier qu’Emmanuel Macron a bénéficié de deux « coups de chances » phénoménaux depuis son accession à l’Élysée : la pandémie de covid qu’il a su magistralement instrumentaliser à son profit, puis la guerre russo-ukrainienne qui a brouillé les cartes de l’élection présidentielle en 2022 et lui a permis d’être réélu, mais sans majorité absolue à l’Assemblée : cela a été le début de la descente aux enfers de sa popularité, sur fond de lois imposées à coups de 49,3.
10:46 Publié dans Législatives 2024, Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Eric Zemmour mardi soir sur C NEWS
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mardi, 11 juin 2024
Le 30 juin et le 7 juillet, un seul vote : Reconquête !
Synthèse nationale
NDLR SN :
Article publié avant la crise interne au sein de Reconquête....
Ainsi donc, les Français ont parlé. Ou plutôt 51,5% des citoyens inscrits sur les listes électorales… Soit 25,4 millions de votants, sur les 49,4 millions d’inscrits, desquels il faut retrancher encore 0,7 million de bulletins blancs et nuls…
Sur les 24,7 millions de suffrages qui se sont reportés sur l’une des 38 listes en compétition, le bloc "droite" (LR, droite nationale, souverainistes et identitaires) arrive en tête, avec environ 11,4 millions de voix, soit 46% des suffrages exprimés.
Le bloc "gauche et extrême gauche" obtient un peu plus de 8 millions de voix, soit 32% des exprimés.
La "majorité" présidentielle, c’est-à-dire l’"extrême centre", se place en troisième position, avec 3,6 millions de voix, soit 14,5% des exprimés.
Quant aux autres listes, elles totalisent environ 1,4 million de voix (5,6% des exprimés), ce qui n’est pas négligeable…
Factuellement, élections après élections, il se confirme que la France est redevenue un pays ingouvernable, comme aux pires heures des IIIe et IVe Républiques. Eclatée en "communautés" diverses, groupes et sous-groupes, politiquement très divisée, elle voit désormais son corps électoral être écartelé entre trois grandes tendances de poids et d’influence politique inégaux, au sein desquelles l’union ou même la simple entente entre les forces qui les composent apparaissent difficiles, voire impossibles…
Cette situation bloquée est profondément dommageable au pays. Rappelons que c’est notamment pour permettre d’en sortir, à droite, qu’Éric Zemmour (qui n’avait rien à gagner dans l’affaire mais beaucoup à y perdre) s’est lancé courageusement dans l’arène politique. Par pur amour de la France !
L’actuel président de la République porte une lourde responsabilité dans cet état de choses. Depuis 2017, il n’a cessé de diviser et d’accroître les fractures du pays pour, espérait-il sans doute, mieux régner. Ce calcul bassement politicien l’a conduit à favoriser la mise en place de l’actuel – et artificiel – duo avec le Rassemblement national. Les aboutissants recherchés de l’opération sont bien connus : lui ou le "chaos", le "bien" contre le "mal", le camp de la "raison", de la "République", du "progressisme", contre celui de la "réaction", du "fascisme rampant", de l’"obscurantisme", de l’"incompétence"…
À peine les résultats de ces européennes connus, voici donc, comme prévu, comme à chaque fois, la farce qui se rejoue. Le RN redevient un "danger pour la démocratie", pour la France. Face à la "menace" ainsi mise en scène et brandie, le "camp du bien" s’emploie à rassembler les siens et à "bordéliser" encore un peu plus le pays. Déjà s’élèvent les appels au "front populaire", au "front républicain", au "sursaut national". De nouveau, on évoque "Munich"…
Face à cette pantalonnade, il appartenait à Marine Le Pen et à Jordan Bardella de se montrer à la hauteur de la situation. Il leur appartenait de former, autour de leur mouvement, une grande entente électorale avec les diverses composantes de la droite nationale afin d’envoyer dans la prochaine assemblée le plus grand nombre possible de députés attachés à la défense de la France et de la civilisation européenne. Au lieu de cela, ils n’ont su adresser à Marion Maréchal, Éric Zemmour, Reconquête! et leurs 1,3 million d’électeurs des européennes qu’une lamentable et consternante fin de non-recevoir ! Marie-France Garaud, qui vient de nous quitter, déçue par Chirac, disait de lui : « Je croyais qu’il était du marbre dont on fait les statues. En fait, il est de la faïence dont on fait les bidets ». Aujourd’hui, ceux des partisans de Marine Le Pen qui espéraient cette alliance sont en droit de penser quelque chose d’approchant de leur cheffe de file…
En fait, dans une certaine mesure, la partition malheureusement familière qui se joue actuellement n’est pas pour déplaire à Marine Le Pen puisqu’elle la conforte dans sa recherche d’hégémonie. Au « moi ou le chaos » d’Emmanuel Macron répond le « nous et d’abord nous » des "frontistes honteux" en quête de "normalisation" (de banalisation ?). Seulement, voilà : n’en déplaise au RN, il est encore loin de la majorité de gouvernement. C’est l’un des enseignements que l’on peut tirer des derniers scrutins. Et puis, de toute façon, accéder au pouvoir pour quoi faire. Pour mener quelle politique ? avec quels soutiens dans le pays ? À ce sujet, rappelons entre autres qu’à l’issue du 1er tour de la dernière présidentielle, 83,3% des électeurs inscrits n’ont pas voté pour sa candidate et que lors du second tour, ce sont 72,75% des inscrits qui ne se sont pas déplacés ou qui n'ont pas choisi un bulletin à son nom… Rappelons aussi que les 31,4% des suffrages exprimés obtenus par la liste Bardella à ces européennes représentent 15,7% des électeurs inscrits… Difficile avec ça de mettre en œuvre avec succès un programme de rupture, si tant est qu’il existe et que ce soit le but recherché.
Pour notre part, depuis maintenant 18 ans, nous défendons la "synthèse nationale". C’est notre intitulé, notre "ADN", comme disent les pédants de plateaux, notre quête. Nous la réclamons, nous la recherchons, nous la promouvons. Mais nous savons aussi qu’elle n’est possible qu’entre gens de bonne volonté, aux idées suffisamment claires et solides, et qui placent l’intérêt de la patrie au-dessus de tout… Aujourd’hui, Marine Le Pen vient de nous rappeler crûment que, décidément, elle n’en fait pas partie. C’est dommage et même rageant, mais c’est ainsi !
En ne sachant pas pardonner à Éric Zemmour ce qu’elle a reçu comme des offenses – alors qu’il ne s’agissait que de légitimes critiques politiques ou de simples constats -, en se montrant incapable de se remettre un tant soit peu en question et de saisir la main qui se tend, elle vient de montrer à quel point le patron de Reconquête!, depuis le début, a raison.
Ainsi, désormais, les choses sont claires pour chacun : Marine Le Pen n’est pas à la hauteur. Elle n’est pas la solution, elle est le problème… Il appartient donc à chaque sympathisant, électeur, militant de la droite nationale de prendre ses responsabilités. Rien ne peut être possible, rien ne peut changer vraiment sans un Reconquête! fort. Ce parti est l’indispensable aiguillon. Les 30 juin et 7 juillet prochains, pas une seule des voix authentiquement nationales et nationalistes ne doit lui manquer !
18:52 Publié dans Didier Lecerf, La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
« L'Occident est-il devenu l'URSS 2.0 ? » avec Alain ESCADA & Xavier MOREAU
18:02 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Eric Zemmour ce mardi soir à 19 h sur C News
17:28 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Dernière minute : le RN rejette tout accord avec Marion Maréchal faute d’avoir obtenu la tête d’Eric Zemmour
Marion Maréchal vient de diffuser ce communiqué qui montre malheureusement la volonté hégémonique du RN et la rancoeur de Marine Le Pen. Le fait qu’Eric Ciotti soit très isolé au sein de LR pour rejoindre cette union des droites peut également avoir poussé le RN, dans sa quête infinie de normalisation, à renoncer à cette alliance :
Source Le Salon beige cliquez ici
16:38 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Face au Front populaire en gestation, il faut imposer le Bloc national
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
Quoi que l'on pense de la dissolution de l'Assemblée, les faits sont là, dans trois semaines la France se retrouve à l'heure du choix... Pour la droite de conviction dans son ensemble, l'opportunité de jouer un rôle historique se présente enfin.
La France est au bord du gouffre, que ce soit sur le plan économique ou sur le plan démographique. L'anéantissement de notre puissance industrielle au profit de la mondialisation sans limite ; l'immigration incontrôlée qui, petit à petit, se transforme en "grand remplacement", sans parler des problèmes de sécurité qui en découle ; l'alignement sans réserve sur la politique étrangère et belliciste de l'OTAN et des États-Unis ; le sacrifice de notre indépendance énergétique... voilà le bilan de décennies de gestion des différents pouvoirs qui se sont succédé.
Les Français sont de plus en plus nombreux à se rendre compte que cette situation ne peut plus durer. Ils l'ont exprimé dimanche dernier en votant pour les forces nationales (RN et Reconquête !) et aussi, dans une certaine mesure, pour la liste de François-Xavier Bellamy (avec toutes les réserves que nous avons maintes fois exprimées au sujet des LR).
À peine les résultats annoncés, le désordre et la violence s'installent dans les rues. Comme en 2002 après l'accession de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, la gauche et l'extrême gauche, en bons petits serviteurs du pouvoir, multiplient les appels à manifester contre l'"extrême droite" cherchant ainsi à imposer un climat de peur bénéfique à la Macronie. Ils savent que, pour la première fois, l'éventualité de l'arrivée au pouvoir des nationaux n'est plus seulement un fantasme de journalistes en mal de sensations...
Mais pour arriver aux affaires, encore faut-il que la droite nationale mette toutes les chances de son côté. Chacun doit y mettre du sien. Nous ne pouvons donc que saluer l'initiative de Marion Maréchal de proposer, comme l'a toujours préconiser Eric Zemmour, l'émergence d'une véritable "union des droites".
Union ne veut pas dire fusion. Les différences entre le RN, Reconquête, les LR éclairés, Debout la France de Nicolas Dupont Aignan, les Patriotes de Florian Philippot sont nombreuses, mais tous sont attachés à la survie de la France. Cette union, compte tenu des circonstances, est donc possible. Il en va de l'avenir non seulement de notre nation, mais aussi de notre civilisation.
Espérons donc que, très vite, l'ensemble des formations se retrouve derrière une plate-forme commune capable de rassembler le plus grand nombre de nos compatriotes. Seul ce "Bloc national" pourra battre le "Front populaire", sorte de NUPES ripolinée, et le parti macroniste.
16:20 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
SANS L’UNION DES DROITES, SANS EXCLUSIVE AUCUNE, ECHEC GARANTI LE 7 JUILLET PROCHAIN !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Vu les résultats électoraux de la soirée du dimanche 9 juin, la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale était-elle vraiment une surprise ? Que restait-il comme carte dans le jeu du président ? Continuer comme si de rien n’était, jusqu’au terme de son mandat, en 2027 ?
Trois ans, c’est long. Il lui fallait créer un électrochoc après cette « divine surprise » de ce dimanche, pour la droite nationale dans toutes ses composantes. N’oublions pas qu’au score du Rassemblement national, il faut ajouter ceux des listes « Reconquête ! », de l’UPR, des « Patriotes », de « Forteresse Europe », même si cet électorat est très composite. Cela donne un peu plus de 40 %.
Une belle force électorale à condition de la solidifier, et de ne pas décourager ses électeurs venus de familles aux effectifs bien différents. Il faut profiter de ces nouvelles élections législatives convoquées dans un délai ultra court, pour finaliser le travail ! Il ne faudrait pas laisser à l’adversaire et aux ennemis la capacité de se ressaisir. Nous savons que « la Droite française est la plus bête du monde », et qu’en revanche les gens de gauche, eux, malgré les gouffres idéologiques qui, parfois, les séparent, n’hésitent jamais à faire l’union pour envoyer le maximum des leurs à l’Assemblée nationale.
Un crime contre l’avenir de la France
Il serait criminel, je dis bien criminel - et je pèse mes mots -, que les forces de droite ou assimilées partent à la bataille en ordre dispersé. Le pays va mal, très mal, il est endetté jusqu’au cou – 3 100 milliards, du jamais vu ! -, la violence est partout et la justice nulle part. L’invasion migratoire continue à flots ininterrompus, le gouvernement étant incapable de faire exécuter les OQTF prononcées. Pire, le chef de l’État semble vouloir engager la France dans une néfaste aventure guerrière contraire aux intérêts vitaux du pays face à la Russie.
L’heure est grave, elle est donc au rassemblement, à l’union de toutes les forces patriotiques, sans exclusive aucune. Si chacune des petites formations composant l’arc-en-ciel souverainiste, patriotique, identitaire, part à la bataille sous ses propres couleurs, c’est un Waterloo assuré pour tous.
Si le Rassemblement national, fort de sa domination électorale, méprisait ces éventuels partenaires, il n’atteindrait pas du tout la majorité absolue, et il n’est même pas certain qu’il obtienne un groupe suffisamment étoffé pour constituer, seul, une majorité relative. Dans cette dernière configuration, c’est la déroute assurée.
Machiavel est toujours là, Faubourg Saint-Honoré
Sans compter que le président utilisera toutes les capacités de sa fonction pour paralyser un éventuel nouveau Premier ministre novice. Il pourra compter sur la bienveillante complicité d’institutions gauchistes, comme le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État pour paralyser l’action gouvernementale et réduire, ainsi, à néant, ses mesures de redressement. Le gouvernement clandestin des juges sera toujours là, dans l’ombre.
Si une majorité nouvelle réussissait à s’emparer des rênes du pouvoir, il lui faudrait sans délai aucun, convoquer à nouveau le corps électoral pour, par voie référendaire, modifier la constitution afin de permettre des référendums thématiques autres que sur des sujets limités, comme actuellement, aux seules ratifications de traités internationaux ou à la modification des institutions. On le voit, le chemin est long, et la renaissance de notre patrie nullement assurée.
Puissent les dirigeants des différentes formations de la droite française au sens large du terme, avoir l’esprit ouvert et oublier les querelles d’égos et de chapelles ! C’est le vœu que je forme en tant que vieux militant de la Droite nationale, dans tous les sens du terme.
16:19 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Excellent état des lieux dressé par Christophe Guilluy
Après moi le chaos ! Sauf qu’Emmanuel Macron n’est pas De Gaullle. Dans cet excellent entretien avec Alexandre Devecchio du Figaro, le socio-géographe Christophe Guilluy, grand spécialiste de la France d’en bas, celle des Gilets jaunes, considère à juste titre que via cette dissolution, le président de la République cherche à effacer la raclée électorale qu’il vient de prendre. A remettre les compteurs à zéro de ce libéralisme économique accolé à une idéologie socialisante qui ont détruit petit à petit tout ce qui faisait la force, l’attrait et le squelette de notre pays. On paie la note de décennies de lâcheté de notre classe politique, de l’irresponsabilité des Mitterrand, Chirac, Hollande, Macron and C°.
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Source : Le Figaro 11/06/2024
Christophe Guilluy, géographe de formation, est l’auteur de plusieurs ouvrages qui ont marqué la sociologie politique française. Dernier ouvrage paru, Les dépossédés. L’instinct de survie des classes populaires (Flammarion, 2022).
12:07 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 10 juin 2024
La dangereuse décrépitude de l’Occident - Caroline Galactéros
La France a-t-elle officieusement basculé dans le camp de la guerre contre la Russie ? Après avoir multiplié les envois d’armes et les accords de sécurité entre Kiev et Paris, Emmanuel Macron a franchi de nouveaux caps. Après l’autorisation de frapper le territoire russe avec les armes occidentales, après l’envoi d’instructeurs français, Emmanuel Macron a profité de son allocution du 6 juin pour annoncer l’envoi de Mirage 2000-5 à l’Ukraine. En plus d’une déclaration en guise de coup de communication, dans la mesure où le temps de formation des pilotes ukrainiens dépassera de loin les besoins actuels, c’est également une nouvelle ligne rouge dangereuse qui vient d'être franchie.
Pourtant, la situation sur le front est claire. Les Ukrainiens souffrent et tombent, la Russie avance tranquillement, mais surement. Chaque proposition de paix refusée grignote un peu l’avenir de l’Ukraine, affublée d’un président qui outrepasse désormais son mandat, arrivé à échéance le 20 mai dernier dans un désintérêt occidental total.
Ce double standard démocratique affaiblit l’Occident sur la scène internationale et encourage le rapprochement sino-russe. Une équation où l’Europe, en plus de risquer sa sécurité, hypothèque tout son avenir.
Caroline Galactéros, docteur en science politique, géopolitologue et présidente du think thank Geopragma. Retrouvez Caroline Galactéros sur sa chaîne YouTube "Guerre et Paix" ICI
23:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Résultats des élections européennes : victoire ou défaite pour la Nation ?
Bernard Plouvier
Une défaite pour la Nation ? Théoriquement, NON !
Puisque le Rassemblement National dépasse les 30 % de suffrages, soit plus que les deux listes suivantes réunies :
- Celle de la véritable « extrême droite » : les macronistes qui œuvrent pour le patronat néo-esclavagiste, pour les maîtres des USA qui cherchent la guerre contre la Russie et/ou contre la Chine pour asservir le reste de la planète à leur volonté de puissance – si l’on préfère la politicaille au style boutiques de luxe, restaurants haut-de-gamme, et habitations princières en ghettos mondains ;
- celle de « gauche », soit le parti de la démagogie bobo-friquée, faussement humaniste – si l’on préfère la gauche caviar-vodka & parlottes-foie gras + extrémistes (gauche, extrême-gauche et pseudo-écologistes totalisent à peine 30 %)
Et pourtant, OUI ! C’est une défaite.
Parce que plus de 45% des électeurs français se sont détournés avec mépris d’un scrutin qui devait être ce référendum sur l’immigration extra-européenne que les princes refusent obstinément d’organiser depuis le Décret ignoble de 1976 qui a inauguré l’immigration-invasion de la France par des légions d’extra-Européens.
Si l’on présente la France comme un « pays démocratique », cela doit vouloir dire que la Nation – le corps électoral – est obligatoirement consulté pour toute décision grave engageant l’avenir du pays comme le sont : l’abolition de la peine de mort pour les assassins, l’avortement sans raison médicale, l’euthanasie pour les malades dont l’État est sans espoir, le maintien ou le retrait de l’État de ses possessions extra-européennes, pour le droit à un enseignement libre de toute attache dogmatique et politique… et le refus ou l’acceptation d’une invasion par des populations étrangères à notre continent, à nos usages, à notre culture.
Jamais nous – citoyens français – n’avons été consultés sur tout cela qui fut décidé par des « élus » qui n’avaient pas reçu de mandat impératif pour se prononcer sur ces choix fondamentaux de société.
En conclusion :
Que Macron ait reçu une baffe monumentale est une excellente chose : c’est le résultat de 7 années d’arrogance et d’inepties, de gabegie financière et d’incapacité à dialoguer, à gérer, à prévoir l’avenir.
Que le Parti anti-immigrationniste soit le premier Parti de France rend quelque espoir à la partie de la Nation qui ne veut pas mourir sous le poids des non-invités dont sont issus la plupart de ceux qui pillent et saccagent, poignardent et violent, trafiquent et vandalisent, transformant nos villes et nos villages en lieux de trafics, en bidonvilles insalubres et en cités de non-droit où règnent caïds de la pègre et gourous d’une religion exotique.
Mais l’avenir de nos enfants et lointains héritiers exige davantage : il faut assainir le pays, reprendre en mains ferme l’exercice de la Loi, fermer les voies d’entrées dans le pays et réexpédier les non-invités, les non-désirés dans leur continent d’origine.
Et ce sera un travail de très longue haleine nécessitant une parfaite coordination entre une Nation qui veut rester française, unie aux autres nations européennes, et pour cela s’engage à coopérer avec un vrai pouvoir politique, orienté vers la défense des intérêts de la Nation.
Tout le reste n’est que fariboles, notamment les querelles de Divas, qui doivent passer bien après la réalisation des idéaux. Et plus jamais l’on ne doit constater une abstention électorale supérieure aux 10 % de débiles et de nullards qui forment l’élément sous-doué de toute population.
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22:21 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Des élections européennes déjà éclipsées par des Législatives anticipées !
Thomas Joly, Président du Parti de la France
Le résultat des élections européennes en France a bien été le raz-de-marée annoncé en faveur du camp national et un camouflet pour le macronisme.
La liste de la candidate soutenue par le Parti de la France parvient, de justesse, à franchir la barre des 5 % et à avoir des élus au Parlement européen. Le soutien actif du Parti de la France et sa campagne offensive d'affichage ont sûrement permis de mobiliser un électorat identitaire et radical qui a peut-être été décisif dans ce résultat.
Toutefois, les élections européennes sont déjà éclipsées par la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée dès hier soir par un Président de la République qui joue sa dernière cartouche en provoquant de nouvelles élections législatives dès le 30 juin.
Le score historique de la liste de Jordan Bardella traduit un réveil salutaire du peuple français qui exprime ainsi son ras-le-bol de l'invasion migratoire et de l'appauvrissement généralisé et organisé par un régime néo-marxiste. L'heure n'est donc pas à l'aseptisation du discours mais à la fermeté idéologique face au déclin de notre Nation.
Le Parti de la France réunit mercredi soir son Bureau politique afin de définir la stratégie à venir pour ces prochaines semaines.
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22:16 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Il est temps que s’impose à droite une véritable « synthèse nationale »
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
Dimanche, la France s’est exprimée. Elle a clairement manifesté sa volonté de rupture avec la politique européiste et mondialiste imposée depuis des décennies par les partis du Système : nous ne pouvons que nous en féliciter.
En mettant les forces nationales, souverainistes et identitaires en tête avec près de 40% des voix (RN + Reconquête + les autres « petites » listes), elle a enfoncé le clou un peu plus encore : là, nous nous réjouissons.
Le RN de Jordan Bardella réussit une belle performance et Reconquête !, en franchissant la barre fatidique des 5%, réussit son pari audacieux de devenir une force politique conséquente. Félicitons Marion Maréchal pour la campagne remarquable qu’elle a menée ces derniers mois. En faisant élire cinq de ses colistiers, elle permet au camp national de peser davantage encore face à la tyrannie bruxelloise.
Si les forces nationales pouvaient fêter hier soir leurs victoires respectives dans le calme et la bonne humeur, il n’en était pas de même dans le camp mondialiste. Il faut se méfier des bêtes blessées. Macron nous en a fait la pathétique démonstration en annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale. Il y était déjà presque minoritaire ; il risque fort de s’y retrouver atomisé.
Curieuse et hasardeuse décision… Macron n’est pas De Gaulle, ni Mitterrand.
Quand le général, en 1968, dissout, après les émeutes de mai, l’Assemblée, il sait qu’il incarne, après un mois de « chienlit », le « parti de l’ordre ». Et ce sera un raz de marée gaulliste en juin. Mitterrand, en 1981 puis en 1988, fort de ses victoires présidentielles, peut se permettre d’en faire autant pour obtenir une majorité stable au Palais Bourbon. Chirac, en 1997, tente sa chance mais cela ne lui porte pas bonheur… Macron devrait méditer sur ce dernier cas.
Quoi qu’il en soit, les élections législatives prochaines (30 juin et 7 juillet) ne pourront être gagnées par les forces patriotiques que si celles-ci adoptent une stratégie unitaire. Aujourd’hui, la droite nationale est « plurielle », il faut en tenir compte.
Déjà, dans le camp mondialiste, les appels à un « front commun antifasciste » se multiplient. Une fois de plus, la macronie, la gauche et l’extrême gauche sont sur la même fréquence. Elles agitent l’épouvantail désuet de la « résurgence du mal absolu ». Elles comptent s’en sortir en imposant la peur, mais la ficelle est désormais un peu trop grosse, l’entourloupe marche de moins en moins...
Oui, il est temps que s’impose à droite une véritable « synthèse nationale » pour sauver la France face aux fléaux auxquels elle se trouve confrontée, qu’il s’agisse de la mondialisation ou de l’islamisation. Espérons que la raison l’emportera et que chacun saura, dans l’intérêt de notre nation et de notre civilisation, mettre de côté les prétentions et les dissensions…
Réponse très rapidement.
14:12 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le piège est en place
Bernard Germain
À travers la quasi totalité de l’Europe lors du scrutin pour élire les députés européens, on constate que les partis patriotes, que certains disent d’extrême droite, progressent très fortement comme en Autriche où le FPO arrive en tête avec près de 30 % des suffrages.
En France, c’est la même situation. Le RN remporte haut la main le scrutin des élections européennes avec plus de 31 % des voix, ce qui constitue un record historique pour ce parti, même si l’abstention est proche de 50 % ce qui relativise un peu l’ampleur de la victoire pour tout observateur objectif. Il n’empêche, ce résultat doit être vu politiquement de deux manières : d’une part comme un vrai refus de cette Europe qui se construit et agit contre les peuples et les nations, et d’autre part comme un rejet complet du macronisme qui depuis 7 ans détruit la France et ruine les Français faisant basculer nombre d’entre eux dans la précarité, la misère et l’insécurité.
Comprenant parfaitement ce qu’exprime ce vote des Français, Macron a donc tiré la leçon du scrutin et en a déduit en conclusion la dissolution de l’Assemblée Nationale, deux ans à peine après son élection de 2022.
En vérité, cette dissolution constitue la mise en place d’un véritable piège,
Ce qu’espère Macron est absolument évident : faire élire très vite une majorité RN dans la prochaine Assemblée nationale afin que ce parti se retrouve au pouvoir dans le cadre d’une alternance, 3 ans avant la future élection présidentielle de 2027.
Pourquoi Macron fait-il cela ?
Là encore, c’est fort logique. Macron est à juste titre persuadé que s’il continue à conduire sa politique avec son gouvernement et sa « majorité » à l’Assemblée nationale, le désastre est assuré en 2027. Avec un raz de marée à la présidentielle pour Marine Le Pen, suivi d’un autre raz de marée pour le RN aux législatives qui suivront.
Comment éviter ce scénario catastrophe ?
En donnant le pouvoir dès maintenant au RN afin qu’en 3 ans il se brûle les ailes, accusé de tous les maux et surtout d’être responsable des conséquences de 7 ans de macronisme même s’il n’y est pour rien puisque ce n’est pas lui qui a mis en place les mesures dont nous payons et payerons les conséquences dans les mois et années à venir. La gauche, les « progressistes » et les médias bien pensants se feront bien sûr un devoir pendant ces 3 ans de chanter inlassablement cette petite chanson : « Il y a tel ou tel problème, c’est de la faute du RN. D’ailleurs, on vous avait dit de ne pas mettre le RN au pouvoir et qu’il fallait faire barrage à l’extrême droite. Vous ne nous avez pas écouté, aujourd’hui vous en payez le prix ».
Et tous les phénomènes cachés jusqu’à ce jour vont bien sûr être complaisamment mis à jour et grossis afin de diaboliser et dénoncer la présence du RN au pouvoir, déclaré responsable de tous nos malheurs.
Reste que ce scénario ne sera possible que si le RN obtient une majorité absolue à l’Assemblée nationale.
Mais deux autres scenarii sont possibles :
- Que le RN n’ait qu’une majorité relative et dans ce cas la question deviendra : avec quelle force politique faire une majorité ? On a un peu de mal à imaginer les LR s’allier avec le RN, quant aux autres forces c’est clairement impossible.
- Que le RN n’ait pas de majorité et que Macron réussisse à en bâtir une nouvelle, mais là aussi cela paraît très improbable car faire un « front populaire contre l’extrême droite » c’est facile, mais faire voter dans le même sens pendant 3 un attelage qui tire à hue et à dia, ce sera mission impossible.
Enfin, il reste une dernière possibilité : que la situation devienne à ce point inextricable qu’elle amène Macron à présenter sa propre démission.
Le plus probable étant quand même que le RN obtienne un résultat qui lui permettra d’avoir une majorité et que Macron appelle donc ce parti à gouverner le pays.
Pour le RN, cela posera un véritable dilemme : essayer de contenter tout le monde et conduire une politique qui ne réglera aucun problème ou s’atteler vraiment à résoudre les problèmes ?
Ainsi, s’agissant de l’immigration, le RN va-t-il taper du poing sur la table et refuser d’appliquer à l’avenir les décisions de Bruxelles dans ce domaine ? Va-t-il décider la remise en place des frontières de notre pays, y compris avec les autres pays européens c’est à dire en refusant à l’avenir de respecter le principe de l’espace Schengen ? Le RN va-t-il imposer l’expulsion des OQTF et obliger les pays d’origine à reprendre leurs ressortissants ? Le RN va-t-il appliquer une politique de préférence nationale et faire en sorte que la terre entière ne vienne pas chez nous pour profiter de la générosité sociale de la France tout en crachant sur notre drapeau et notre identité ?
Autre exemple : le RN va-t-il couper les ailes de la gauche et des bien pensants qui judiciarisent en permanence toute opinion qui est jugée incorrecte, « haineuse » ou discriminante ? Pourtant ce serait très simple. Il suffirait d’abroger les Lois : Pléven, Gayssot et Taubira, supprimant du même coup l’immense majorité des « délits » qui vous amènent devant la 17ème Chambre à Paris.
Ce ne sont que deux exemples mais il en ira ainsi sur tous les sujets.
Au final, chacun comprend que si le RN engage résolument une politique courageuse afin de supprimer tout ce qui contribue à la dégradation de notre pays, l’élection présidentielle de 2027 sera une formalité car il aura montré aux Français qu’avec lui « ça change vraiment ».
En revanche, s’il mène une politique à l’eau tiède afin de ne mécontenter personne avec d’incessants reculs sur de nombreux thèmes comme le fait Marine Le Pen depuis des années, il sciera la branche sur laquelle il est assis en ruinant les attentes et espoirs des Français et se préparera du même coup un avenir bien sombre.
Dans ce cas ce sera un succès pour le piège que Macron vient de mettre en place en ce dimanche 9 juin 2024 à 20H30.
Une première réponse sera apportée avec le résultat du second tour des législatives le 7 juillet.
Si, à la suite de ces résultats, le RN accède au pouvoir nous saurons vite s’il va doucher ou pas les attentes des Français.
14:12 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les européennes en Espagne, le PSOE résiste, le PP l’emporte, mais Vox améliore ses positions.
Michel Festivi
Les élections européennes en Espagne, se sont déroulées dans un contexte très particulier après des élections régionales qui avaient vu au Pays Basque et en Catalogne des poussées indépendantistes fortes. D’autre part le gouvernement socialo-communiste de Pedro Sanchez, minoritaire, est contraint de tout céder et aux indépendantistes- comme une loi d’amnistie qui pose d’énormes problèmes juridiques et judiciaires-et à son extrême gauche communiste, multipliant ainsi les lois sociétales les plus ubuesques, comme la liberté quasi absolue de changer de genre, sans quasiment aucune contrainte.
Comme l’a dit très justement un commentateur politique, il faut toujours comparer des élections, aux précédentes de même nature. L’Espagne envoi 61 députés à Bruxelles, 2 de plus que lors du scrutin de 2019. Son système électoral est complètement différent du nôtre, car il n’existe pas la barre fatidique des 5% des suffrages exprimés. Les sièges sont attribués au fur et à mesure en fonction des pourcentages obtenus jusqu’à épuisement des 61 sièges. Ainsi la liste CEUS, de gauche qui a obtenu 1,61% des voix a eu un député. Les abstentions ont dépassé les 50%.
La victoire en termes de voix et de sièges est revenue au Parti Populaire de centre droit, le PP qui augmente très nettement son résultat de plus de 14 points, et obtient 22 sièges soit 9 de plus que précédemment. N’oublions pas de souligner qu’en 2019, le PP se trouvait embarqué dans une tourmente interne extrême, après sa chute gouvernementale de 2018, où il avait subi une motion de censure qui l’avait éjecté du pouvoir.
Le PSOE, qui fait l’objet de multiples accusations de détournements de fonds ou de favoritisme, résiste néanmoins, en obtenant 20 députés soit 1 de moins seulement qu’en 2019. Mais c’est Vox, le parti de Santiago Abascal, qui réalise un très bon score avec 9,62% et un gain de plus de 3 points et deux députés de plus soit 6 sièges. Il figure donc sur le podium très loin devant le 4ème parti, un ramassis de républicains, alliés au groupe européen des verts.
Ce résultat est d’autant plus méritoire, que suite aux législatives de l’an dernier, Vox qui avait chuté en nombre de sièges avait connu une période de forte instabilité. Un vieux dicton populaire ne dit-il pas que lorsqu’il y a moins d’avoine dans la mangeoire, les chevaux se battent entre eux ! Vox avait déjà démontré aux dernières élections régionales catalanes d’avril qu’il résistait très convenablement en maintenant son très bon score, obtenu deux ans auparavant.
De plus, cette fois ci, Vox était concurrencé par un tout nouveau regroupement, mouvement constitué ces toutes dernières semaines, et dénommé assez malicieusement Se Acabo La Fiesta (SALF), la fête est finie. Il s’agit d’un mouvement assez iconoclaste, se voulant anti-corruption, fondé par Alvise Pérez, qui déploie une activité intense sur les réseaux sociaux et qui veut pourfendre « l’état profond », souhaitant lutter contre la prévarication généralisée qui gangrène son pays. A cet égard depuis plusieurs mois, des proches de Pedro Sanchez, dont son demi-frère et son épouse, Begoña Gomez, sont dans l’œil du cyclone, avec des enquêtes judiciaires qui se multiplient. Pedro Sanchez se permettant une pression absolue sur la justice. Comme ces personnages douteux du PSOE sont suspectés d’avoir détourné aussi des fonds européens, le Parquet européen se mêle désormais de cette affaire, ce qui a rendu fou furieux Pedro Sanchez, qui avait menacé de démissionner il y a quelques semaines sur l’air du « Retenez moi ou je fais un malheur ».
Eh bien, Se Acabo La Fiesta, contre toute attente, obtient plus de 800 000 voix, faisant jeu égal avec les communistes de Sumar, et recueille 3 élus avec 4,59% des voix. Incontestablement, ce parti a mordu sur l’électorat de Vox, ce qui rend le résultat de Vox encore plus intéressant. Quelle est la philosophie de ce parti ? Il est encore trop tôt pour le dire, les médias aux ordres le qualifiant invariablement « d’extrême droite ». Affaire à suivre.
A l’extrémité ouest de la péninsule, au Portugal, le parti de la droite forte, Chega, qui lors des dernières élections législatives avait fait une entrée en force au parlement avec 50 élus, obtient à ces élections auxquelles il se présentait pour la première fois, 9,8% des voix et 2 députés, derrière respectivement les socialistes portugais et l’alliance démocratique avec 8 et 7 sièges. Nous saurons dans les prochains jours dans quels groupes siègeront ces députés et comment se constitueront les groupes politiques qui refusent et le socialisme et le centrisme mou du PPE.
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Mardi 11 juin, à Challans (85) : le Professeur Christian Perronne invité du Rassemblement vendéen
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L’Europe dissout la France
Le billet de Patrick Parment
On s’attendait à un raz-de-marée du Rassemblement national et il est bien au rendez-vous. Sauf qu’il n’emprunte pas entièrement le chemin prévu. Si le RN a fait un score qui le situe majoritaire dans ce pays de moins en moins gouvernable, le président de la République, Emmanuel Macron, en a tiré les conclusions en décidant de dissoudre l’Assemblée nationale comme la Constitution lui en reconnaît le droit. Un choix astucieux mais ô combien risqué. En imposant un court délai, le 30 juin, au premier tour de scrutin, Macron coupe l’herbe sous le pied des partis politiques qui en seront réduit à faire du marketing à défaut de pouvoir élaborer un programme présentable. Macron travaille à chaud, taille dans le vif au mépris des conséquences envers les Français. Mais on sait depuis longtemps que des Français, il s’en fout, il ne les connaît pas.
Ce choix délibéré n’a qu’un seul et même but : flinguer le Rassemblement national. En leur permettant d’accéder au pouvoir, Macron entend démontrer qu’ils sont incapables de gouverner et donc d’ajouter du chaos au chaos. Avec, à terme, provoquer une nouvelle dissolution qui renverrait le RN dans les poubelles de l’histoire. Et laisserait les mains libres à ce libéral-libertaire dont le destin est, de toute manière, compté.
L’autre pari de Macron, imaginer que les Français reculeront à donner majorité au RN lui permettant de gouverner et dégager ainsi une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale lui permettant de poursuivre son aberrante et incompréhensible politique.
Quoi qu’il en soit, Macron laissera derrière lui un monde de désordre dont il fut le bras armé.
PS/ Dans ce foutoir à venir, quid des Jeux olympiques ?
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Européennes 2024 : la réaction d'Eric Zemmour
01:26 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 09 juin 2024
Européennes : et les cocus sont…
Pascal Praud a deux vertus : il écrit bien et il a du bon sens. On pourrait ajouter qu’il appartient à une droite sans œillère piochant ici ou là ce qui lui paraît juste. Il ne juge pas. Pour lui, ces élections sont un miroir aux alouettes. Le scrutin est joué d’avance et ne déterminera rien. En attendant, j’ai le final de la course cycliste du Dauphiné Libéré et je me fous complètement de Roland Garros. Chacun son truc.
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Source : Le Journal du dimanche 09/06/2024
08:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |