vendredi, 28 juin 2024
Dans le camp d’en face, c’est… panique totale à bord !
Bernard Germain
À trois jours du premier tour des législatives, les déclarations fusent dans tous les sens. Et certaines valent vraiment leur pesant de cacahuètes.
Par exemple celle de François Hollande, le revenant, qui pense sans doute que les Français ont oublié l’œuvre qu’il a réalisée à l’Élysée, en commençant par déclarer « mon ennemi c’est la finance » pour en réalité mener une politique totalement inverse et finir son parcours en étant tellement détesté qu’il n’a même pas pu se représenter pour un second mandat.
Qu’importe, ce monsieur, qui visiblement rêve éveillé, se croit autorisé à se poser en alternative à l’encombrant Mélenchon pour le poste de Premier ministre. À mon avis, l’affaire risque de ne pas être simple pour Hollande.
Il ne faut pas oublier que Mélenchon voue à François Hollande une haine qui ne s’éteindra jamais, depuis que Hollande avait fait une promesse à Mélenchon au congrès du PS à Brest en 1997 et qu’il n’a pas tenue. La promesse était que le courant de Mélenchon devait avoir 15 % des suffrages lors du vote au poste de Premier secrétaire du PS. Mais il n’a eu que 10,21 %. On notera à cette occasion que les résultats sont convenus d’avance entre les courants, donc avant le vote, chez les socialistes. Belle confirmation d’un attachement sans faille à la démocratie chez ces grands donneurs de leçons démocratiques.
Donc Hollande prétend que le reste de la gauche (PS, Verts, PCF) va pouvoir se passer de Mélenchon et l’écarter si au sortir des élections le Nouveau Front Populaire avait la majorité absolue.
Hollande ayant bien sûr en tête qu’un homme de son calibre serait tout désigné pour occuper le fameux poste de Premier ministre. Mais Hollande prend ses désirs pour des réalités.
Avec la NUPES, devenue Nouveau Front Populaire, celui qui a le fouet, c’est Mélenchon. Et ce sont les autres (PCF, PS et verts) qui courent et filent doux.
Qu’Hollande le veuille ou pas, si la LFI tourne le pouce vers le bas, c’est la fin pour eux. En effet, tous les résultats électoraux récents le démontrent si chaque parti de gauche va seul aux élections, ils n’ont aucune chance, sauf LFI d’avoir des élus.
C’est d’ailleurs pourquoi, alors que ces partis détestent cordialement LFI, et qu’ils se jettent à la figure des noms d’oiseaux, dès le lundi 11 juin au soir, en moins d’une heure de « négociations » ils ont trouvé un accord et créé le Nouveau Front Populaire. Même avec Glucksmann qui pourtant avait essuyé de nombreuses réflexions antisémites venant de LFI et même une quasi agression physique à Saint-Étienne le 1er mai. Il était présenté comme une nouvelle voie possible sans LFI du fait de son résultat à l’élection européenne (13,80%). Pour finir, il a sagement rejoint le troupeau et accepté d’être conduit par le berger LFI.
Mais Hollande semble indiquer que ces gens pourraient à l’avenir s’unir sans LFI pour les prochaines élections. Effectivement c’est une possibilité mais je n’y crois pas un instant. Parce que faire cela serait prendre un aller simple sans retour possible. Et si un parti s’amusait à faire cela, s’il se loupe, ce serait la fin pour lui. Or, les chefs de ces partis de gauche autres que LFI ont largement montré ces derniers temps qu’ils n’ont aucun courage politique, aucune conviction et que seule compte leur gamelle. Donc ils se sentent bien plus à l’abri dans le Nouveau Front Populaire qu’en se lançant dans une aventure qui serait très probablement sans lendemain.
Au plan des arguments pour détourner les Français d’un vote RN, c’est un festival de déclarations plus stupides les unes que les autres. On pourrait en noircir des pages.
Mais il y en a une qui m’amuse beaucoup. Elle concerne la « préférence nationale » qui serait une mesure « fasciste », parce que discriminatoire et surtout parce qu’elle a été vantée et réclamée par Jean-Marie Le Pen, le grand Satan.
Les gens de gauche sont, du moins tant d’entre eux, connus pour leur ignorance absolument sidérante. Avec cet argument de la « préférence nationale » ils en font une nouvelle démonstration. En effet, la gauche fut pour la préférence nationale depuis sa création et pendant des dizaines d’années. Il n’est qu’à reprendre les publications des syndicats et des partis de gauche pour constater qu’ils étaient contre l’immigration qui « volait le travail des Français ». Le dernier qui a défendu ces positions fut Georges Marchais durant la campagne présidentielle de 1980–1981 au cours de laquelle il demanda « l’arrêt immédiat de toute immigration légale et illégale » notamment parce que lorsqu’il y a du chômage qui frappe les travailleurs Français, il est inacceptable d’aller chercher des travailleurs à l’étranger. Travailleurs immigrés qui de plus acceptent des salaires inférieurs à ceux des Français ce qui tire tous les salaires vers le bas.
Ceux à gauche qui ont quelques connaissances reconnaîtront sans doute ces faits, mais rétorqueront peut-être que tout cela c’est le passé et qu’aujourd’hui c’est « fasciste » de souhaiter cela.
Ah oui… vraiment ?
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jeudi, 27 juin 2024
Parution du livre sur Les Brigandes différée de quelques jours
Vous êtes très nombreux à nous avoir commandé le livre de Thierry DeCruzy Les Brigandes phénomène musical de la dissidence cliquez ici. Sa parution était programmée pour la mi-juin. Mais la dissolution de l'Assemblée et les élections anticipées imprévues compliquent la tâche de notre imprimeur, surtout lorsque le papier vient à manquer. Voilà pourquoi l'édition de ce livre a été différée de quelques jours.
Soyez rassurés, vous n'allez pas tarder à le recevoir. Nous vous remercions pour votre compréhension et pour votre patience.
Synthèse éditions
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Tribune libre : Bernard Germain a raison, il faut dimanche 30 juin, voter en masse pour le Rassemblement des droites
Michel Festivi
Sans polémiquer aucunement bien au contraire, je considère tout comme Bernard Germain cliquez ici, que dimanche 30 juin, dès le premier tour, il faut absolument voter en masse pour le Rassemblement des droites, soit pour le RN et ceux de Reconquête et des LR avec Éric Ciotti, qui le soutiennent, et ce nonobstant tous les élans de sympathie que l’on peut avoir pour Reconquête et ses électeurs.
Pourquoi ? Premièrement car les dangers sont immenses voire mortels pour la France. Ce ne sont plus des élections européennes, il en va de la survie du pays. Il faut écarter résolument ce ramassis antisémite, islamogauchiste, wokiste, fiscaliste et pro-immigrationniste que représente ce « Nouveau Front populaire », qui va des socialistes qui sont allés à la soupe, en passant par les communistes, les ultragauchistes de LFI et du NPA, avec même des fichés S et des racialistes. Ce bloc doit subir une défaite magistrale, et pour ce faire, il plus que capital que le bloc opposé soit très largement en tête dimanche, dès le premier tour. La macronie doit également par ce vote mordre sévèrement la poussière, ainsi que ce qui reste des LR, les Larcher, Retailleau, Pécresse et autres Bertrand, qui depuis 40 ans ont trahi sans vergogne leur électorat, ils doivent disparaître politiquement dans l’intérêt de la France et d’une vraie droite de conviction.
Deuxièmement, en politique électorale, ce qui compte c’est le nombre que l’on le déplore ou pas, c’est ainsi. Tout le reste n’a strictement aucune importance. C’est pourquoi, quand on est plutôt de droite, ne pas voter, voter blanc ou nul, c’est criminel, c’est donner deux voix à son pire ennemi. Une voix pour ne s’être pas exprimé pour son camp, et une autre voix car à gauche, ça vote et en masse et sans état d’âme. Donc dimanche, même si on n’est pas toujours d’accord sur tout loin s’en faut, et en politique c’est impossible, il faut voter et dès le premier tour pour le Rassemblement des droites.
Troisièmement, les candidats Reconquête, ne feront au mieux qu’un voire deux pour cent des voix, c’est-à-dire rien. J’espère que tous leurs électeurs se reporteront massivement au deuxième tour sur le candidat du Rassemblement des droites. Mais, en politique électorale, ce qui importe c’est le vote des indécis, des tièdes, des mous, qui n’ont pas d’idées préconçues, mais qui ne sont pas des idéologues de gauche. Ces derniers se reporteront en masse, au second tour, sur le Parti arrivé largement en tête, pour qu’il ait une majorité absolue, c’est une leçon de l’histoire politique électorale de la France de ces dernières décennies. Pour cela, il est donc très important qu’au premier tour, le Rassemblement des droites dispose d’une avance considérable qui le légitime définitivement. C’est de la psychologie politique évidente. Quand on hésite, on vote pour celui qui apparaît être le vainqueur, on l’a vu en 1978, en 1981 et à bien d’autres occasions.
Enfin, parce que pour que la France s’en sorte, il faut une majorité absolue au Parlement. Or si par malheur « le Nouveau Front populaire » obtenait une majorité relative ou pire absolue, le chaos fiscal, social, économique, immigrationniste, s’installerait partout. En cas de majorité relative, le « Nouveau Front populaire » trouverait des alliés pour gouverner, on l’a vu avec les traitrises de François Hollande, Raphaël Glucksmann, Carole Delga etc. Le pire de tous c’est Raphaël Glucksmann qui a trahi son électorat des européennes, lui qui disait pis que prendre de LFI. En se reniant, -alors que son père, André, avait dénoncé en son temps, en 1975, dans la cuisinière et le mangeur d’homme, le communisme stalinien à la mode Mélenchon ou Fabien Roussel-, il s’est déconsidéré à jamais.
Jérôme Jaffré, ancien président de la Sofres, directeur du Cecop et chercheur associé au Cevipof, qui ne passe pas pour un droitier conséquent, mais qui connaît très bien la vie politique et électorale française, vient d’écrire dans le Figaro ce 25 juin, « Le RN a des chances réelles d’obtenir une majorité absolue », cela passe incontestablement par un vote massif pour lui dès le premier tour. Ainsi nous ferons taire les DSK et les Anne Sinclair, traitres à leur communauté, qui ont appelé à préférer le « Nouveau Front populaire » comme Dominique de Villepin, et donc à soutenir le Hamas et tous les terroristes islamistes. La joie de voir les figures décomposées de la caste politico-médiatico-artistico- sportive dimanche soir doit nous inspirer. Ne vous laissez par faire !
11:09 Publié dans Législatives 2024, Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Eric Zemmour présente le programme de Reconquête sur RYL
11:03 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Du 8 au 14 juillet : camp annuel de Jeune Nation
10:42 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 26 juin 2024
Vendredi 5 juillet : soirée Livr'arbitres à Paris consacrée à Raymond Abellio
23:45 Publié dans Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
DSK, UNE EMINENCE GRISE QUI EN PINCE POUR LES ROUGES !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Dominique Strauss-Kahn, cette « grande conscience de gauche », y est allé de son petit « crachat » » : lors d’un second tour, en cas de face à face LFi/RN, notre sémillant ancien directeur du Fmi irait voter pour le néo Front populaire, sans hésitation. Au lieu de rester discret après ses nombreux exploits « d’athlète du sexe », ce grand bourgeois de gauche, comme il se doit, la ramène, sans aucune honte, sur le front politique. La honte, pourtant, il en a éclaboussé indirectement sa communauté, par ses frasques new-yorkaises qui sont dans toutes les mémoires, ainsi que ses « galipettes » à Lille…
Ainsi lui, DSK pour les intimes, réhabilité après ses incartades, continue sa cavalcade mondialiste, et dispense ses conseils avisés ou non - sorte de « Père Joseph » de la finance internationale -, notamment auprès de gouvernements étrangers, comme celui de la Serbie par exemple, ou de potentats africains, tel le président Faure Gnassinbé Eyadema junior, du Togo. Et combien d’autres, moins connus.
Décidément, la politique semble rendre insubmersible ceux qui en ont tâté. La preuve par François Hollande qui, lui aussi, toute honte bue mais pour d’autres griefs, veut relancer sa carrière. Se verrait-il vizir auprès du grand vizir, après que celui-ci l’ai traitreusement doublé ?
On vit, décidément, une époque é-pa-tan-te !
18:52 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La dernière abjection darmanesque : la dissolution du GUD
En prononçant la dissolution du GUD (Groupe union & défense), le syndicat des étudiants nationalistes né en 1968, le gouvernement de paranos névrosés en fin de parcours qui dirige encore la France, sans doute pour bien peu de temps, se livre à un ultime et mesquin règlement de compte.
Le GUD fut à l'origine d'Ordre nouveau à la fin des années 1960 ; Ordre nouveau, au début des années 1970, fut à l'origine du Front national ; le Front national, en 2017, est devenu le Rassemblement national et, dans quelques jours, il est possible que le RN accède au pouvoir... C'en était trop pour la clique gouvernementale en débâcle. Il leur restait une dernière balle, ils l'ont tirée ce matin en dissolvant le GUD. C'est petit... mais ces gens sont minuscules.
Le GUD, dans sa tumultueuse et héroïque histoire, s'est retrouvé à maintes reprises face à l'adversité violente. Qu'il s'agisse des bandes armées gauchistes, des milices sionistes des années 1980 ou de l'appareil répressif des différents pouvoirs qui se sont succédés. Il s'en est toujours sorti. Ce n'est donc pas les rodomontades darmanesques, qui vont l'éliminer.
Ce qui est le plus révoltant dans cette affaire, c'est que, il y a quelques jours, un homme politique de droite (par charité, nous vous laisserons deviner de qui il s'agit), s'est cru autorisé, lui aussi, alors que personne ne lui en demandait autant, de réclamer la dissolution du GUD à qui il doit tant - mais cela, il ne le sait probablement pas. Cependant, nous ne lui en tiendrons pas trop rigueur... Disons que nous mettrons cette intervention sur le compte de l'inexpérience pardonnable...
Suite au prochain épisode...
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
14:56 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Basique…
Jarente de Senac
A quelques jours du premier tour, les programmes des uns et des autres, la plupart des Français s’en foutent. Demander au Pékin moyen ce qu’il pense des dispositions – démagogiques – du PS, de Renaissance ou du RN, il serait bien en peine de vous répondre. Car la question n’est pas là. Les économistes s’affolent et De Gaulle répondait qu’il avait un ministre pour ça ! En réalité, en économie comme ailleurs, c’est toujours la volonté politique qui prime. Or, depuis des décennies, c’est bien la volonté politique qui nous a fait défaut. Aveuglement d’une classe politique qui a toujours refusé d’écouter le peuple. Et dans ce mot peuple, il n’y a pas d’un côté la ville, de l’autre les campagnes… il y a la France et les Français, des paysans qu’on maltraite, des ouvriers qu’on sous-paie, des classes moyennes qu’on pressure et une immigration qui pompe une bonne partie des forces vives de cette nation. La conscience des Français que nos gouvernants d’hier et d’aujourd’hui ont renvoyé aux calendes grecques la réforme de l’école, la justice, la police, la santé, les transports, on comprend mieux pourquoi ils donnent leur préférence au Rassemblement national. Fera-t-il mieux s’il arrive au pouvoir. Nul ne le sait. Mais une chose est sûre, un grand ménage s’annonce. Et si la rue doit parler, ce ne sera pas celle de Méchancon, Faure, Wauquiez, j’en passe et des meilleurs… Le problème majeur : il n’y a personne !
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Guerre civile : ERIC ZEMMOUR RÉPOND À MACRON
09:28 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tribune libre : Je ne partage pas l’analyse de mon ami Pierre Cassen
Bernard Germain
Dans l’article « Non, Marion, voter Reconquête au 1er tour ne menace pas la victoire du RN au 2e tour », Pierre nous explique, pour le dire en peu de mots, qu’il faut voter Reconquête au 1er tour des élections ce 30 juin car cela n’enlèvera rien au RN. Je ne partage pas cet avis pour de nombreuses raisons.
Je me dois de commencer par dire une chose qui me paraît essentielle : Eric Zemmour a l’inestimable avantage d’avoir, par son entrée en politique, obligé tous et chacun à se positionner sur des sujets que tant de gens voulaient éviter ou enterrer. Je parle principalement de l’immigration et de ses conséquences.
C’est grâce à son action politique courageuse, que la réalité de la submersion migratoire a été reconnue et que tous les complices de cette entreprise pour détruire la France ont été identifiés et dénoncés.
C’est grâce à son action politique courageuse, qu’il paye notamment par une présence presque ininterrompue devant les tribunaux, que le lien a été reconnu entre immigration et délinquance.
C’est aussi grâce à son action politique courageuse, que toutes les agressions contre les Français ont été reconnues alors qu’elles étaient soigneusement cachées.
C’est aussi grâce à son action politique courageuse, que beaucoup de gens ont compris le danger que représente l’islam en sa qualité d’orthopraxie qui menace notre culture, notre identité et notre civilisation, car comme le disait en 1990 à Villepinte la droite (quand elle était la droite) « l’islam est incompatible avec la république ». Et à l’époque toute la droite, oui toute la droite, avait ce point de vue.
Tous ces éléments et tant d’autres ont fait naître un immense espoir et fait converger un nombre considérable de Français vers Reconquête pour atteindre des objectifs que peu de parti peuvent se vanter d’avoir réalisés. Ainsi en est-il du rassemblement du Trocadéro qui fut un magnifique rassemblement et un extraordinaire pourvoyeur d’enthousiasme et d’énergie militante.
Malheureusement, Eric Zemmour semble ne pas comprendre qu’en politique c’est une terrible erreur de critiquer voire d’insulter les autres publiquement. Surtout quand on prétend vouloir faire l’unité avec eux.
Ainsi, lorsqu’il déclare que Marine a été en dessous de tout lors de son débat de l’entre deux tour en 2017, peut-il attendre de Marine en retour autre chose que de la rancœur ? Toute vérité n’étant pas bonne à dire...
Tout comme lorsqu’il dit « pour la 7° fois, le nom de Le Pen est associé à la défaite » ou encore « Marine aime les chats, moi c’est les livres ».
Autant de déclarations aux conséquences ravageuses. Et comme l’intéressée est connue pour être rancunière, cela travaille à l’évidence contre la possibilité de pouvoir réaliser l’objectif principal : l’union des droites.
Il est normal d’afficher des divergences, sinon on serait tous dans le même parti, mais les critiques doivent avoir certaines limites et l’une d’elles est de ne pas volontairement blesser publiquement les individus. Sinon il faut s’attendre un jour ou l’autre à ce qu’on vous rende la monnaie de votre pièce.
Eric Zemmour aura en très peu de temps construit un parti avec de nombreux militants, obtenu un score de 7,5 % à la présidentielle en moins d’un an d’existence -ce qui est absolument exceptionnel- et obtenu 2 ans plus tard 5 députés européens avec sa liste conduite par Marion qui a dépassé les 5 % (5,3%). Ce qui est également remarquable.
Par contre il s’est isolé politiquement, notamment vis à vis du RN, à cause de ses déclarations à l’emporte pièce vis à vis de Marine.
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mardi, 25 juin 2024
Tribune libre : Non, Marion, voter Reconquête au 1er tour ne menace pas la victoire du RN au 2e tour
Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici
J’ai de nombreuses conversations avec des électeurs de Reconquête, parfois des militants de ce parti, qui me disent leurs doutes, voire trop souvent leur choix, dans les 330 circonscriptions où il y a un candidat Reconquête et un candidat RN, de voter utile pour le RN même s’ils préfèrent Reconquête.
Marion Maréchal, dont je continue à penser qu’elle a fait une excellente campagne, tout en déplorant une scission hélas guère surprenante – ce que j’explique dans cette vidéo – affirme souvent, pour justifier ses choix, que les candidatures Reconquête seront des messages de division qui seront nuisibles au camp patriote, voire qu’ils risquent de faire perdre l’alliance RN-LR.
Je tiens d’abord à préciser qu’il ne faut pas inverser les rôles. La principale responsable de cette division s’appelle Marine Le Pen, c’est elle qui n’a qu’un seul objectif, depuis 2021 : éradiquer Reconquête par tous les moyens, pour conserver le monopole de la représentation du camp patriote.
Cela dit, je pense que lors des élections européennes, la stratégie de Marion qui consistait, tout en affirmant sa différence avec le Rassemblement national, à ménager l’avenir sans en faire de trop dans les critiques était plus pertinente que la virulence des attaques contre le RN d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo. J’ajoute que j’ai trouvé Marion exceptionnelle dans les débats avec ses opposants ou dans ses entretiens avec les journalistes, et j’ai été impressionné par les progrès qu’elle a réalisés.
Je prends acte de la scission et suis convaincu que Marion Maréchal va créer son parti ou son mouvement, et qu’elle sera, tout en restant fidèle à ses idées, une partenaire privilégiée pour le RN. Je ne la considère pas pour autant comme une traîtresse à la France. Je regrette la dureté de certains mots employés, mais dans les scissions, en général, on ne s’envoie pas que des fleurs, surtout quand on s’est beaucoup aimé et qu’on se sépare…
Je continue de penser, moi qui avais rejoint Reconquête par fidélité aux idées d’Éric Zemmour, et pour la personne qu’il incarne, que la France a besoin de ce parti et qu’en cas de victoire du RN – que je souhaite malgré toutes les réserves et les méfiances que m’inspire ce parti – il est encore plus nécessaire que ce R! ait les moyens de fonctionner comme un aiguillon du camp patriote, en espérant qu’un jour les Français lui donnent davantage de place.
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La Chapelle Bassemer camp 2024 : du 22 juillet au 15 août
19:53 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Israël-Palestine : La mort aux trousses !
Entretien avec Jean-Claude Rolinat qui vient de publier aux éditions Dualpha "Israël-Palestine : La mort aux trousses !"
(propos recueillis par Fabrice Dutilleul)
Pourquoi ce titre ?
Compte tenu du nombre de livres qui ont été publiés sur les différents conflits israélo-arabes, il me fallait trouver un titre original qui fasse appel à la mémoire ; c’est, évidemment, un clin d’œil à la dramaturgie « hitchcockienne » …
Justement, de nombreux livres traitent de ce problème. Alors, un ouvrage de plus, un ouvrage de trop ?
Un certain maréchal de France disait que « Les Français ont la mémoire courte ». Alors, certes, c’est un livre de plus, car j’aborde des épisodes oubliés et fais appel à l’histoire pour expliquer la tragédie du jour. Mais dans le conflit israélo-palestinien plus qu’aucun conflit, il faut appeler l’histoire à « la barre des témoins ». Les faits, rien que les faits d’abord et l’analyse ensuite. Bons points et mauvaises notes étant distribués en constat et non sous l’émotion ! C’est à ce titre que mon livre apporte quelque chose de nouveau dans le débat actuel.
Que pensez-vous des manifestations estudiantines en faveur de Gaza ?
Israël, dans cette guerre asymétrique que lui livre le Hamas, a perdu la guerre des images. L’ampleur des destructions, les linceuls qui s’accumulent sous l’effet des bombes israéliennes, annulent l’effet des images du terrifiant massacre du 7 octobre 2023 diffusées avec parcimonie. Le fait qu’environ 1 200 Israéliens, pour la plupart des civils, femmes et enfants compris, aient été assassinés dans des conditions abominables, est quasiment oublié. Seul le problème des otages rappelle « qu’il s’est (tout de même) passé quelque chose l’année dernière en Israël » … On s’explique mal la pudeur de cet État qui s’est interdit de révéler au monde la réalité crue de clichés insoutenables. Ceci lui a grandement nui. La France, comme le Portugal, dans les guerres d’indépendance de leur empire colonial, n’avaient pas hésité, à juste titre, à montrer la barbarie, la sauvagerie de leurs ennemis. Des jeunes, sensibles, perméables aux manipulations, ne connaissant rien pour la plupart à la genèse de cette nouvelle « guerre de (presque) cent ans », sont tombés dans le panneau et, tel un troupeau bêlant, ont suivi les mauvais bergers de l’extrême gauche.
Vous pensez qu’Israël est tombé dans un piège ?
Incontestablement ! Le Hamas a bien tricoté son affaire. D’abord, il massacre, ensuite, il capture des otages. Il attire alors tout naturellement la foudre de Tsahal sur des civils désarmés au milieu desquels il se protège, tandis qu’il fait chanter le gouvernement de Jérusalem, déjà sous la pression des familles des otages. Cruel dilemme pour Benyamin Netanyahou et son cabinet de guerre : négocier et ne rien faire militairement, c’est faire preuve de faiblesse et renoncer à éradiquer un implacable ennemi qui veut sa disparition. Agir, c’est prendre le risque de tuer les otages et de massacrer des innocents qui sont, en quelque sorte, pris entre deux feux.
Comment en est-on arrivé là ?
C’est une longue histoire qui remonte à la nuit des temps. Reconstitué après vingt siècles d’absence, l’État juif en Palestine apparaît comme une pièce rapportée dans une région qui ne l’a jamais accepté. (Encore que quelques pays arabes, désormais, ont des relations diplomatiques avec lui : l’Égypte, la Jordanie, le Maroc, le Soudan, Bahrein et les Émirats, ce qui n’est pas rien). Estimant que, malgré le fameux « bien vivre ensemble », des communautés aussi différentes que la juive et l’arabe ne pouvaient cohabiter dans un État unique, l’ONU en 1947, avait adopté un plan de partage assez équilibré, tenant compte de la répartition des populations. Bien malencontreusement pour eux, les Arabes de Palestine, encouragés par leurs frères des pays voisins, ont refusé ce modus vivendi.
On connaît la suite : guerre d’indépendance de 1948, conflit du canal de Suez de 1956, « Guerre des six jours » de 1967, « Guerre du Kippour » de 1973, etc. et bien entendu, les implantations illégales de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés…
Tsahal, l’armée de défense d’Israël, a permis à son peuple de survivre dans un environnement hostile. Mais qu’en sera-t-il demain si l’Alya – littéralement « la montée » des Juifs vers Israël, leur migration –, s’essouffle et assèche sa population ? Car la démographie est une arme de guerre redoutable. Or les ventres des femmes arabes de Palestine sont, justement, plus prolifiques que ceux des épouses juives, fussent-elles séfarades orthodoxes. Israël peut bien dominer stratégiquement la région, grâce à sa suprématie nucléaire – qui peut être contestée par un Iran chiite très belliciste –, il ne pourra jamais mettre un gendarme derrière chaque musulman de Palestine, fut-il l’un de ces nombreux Arabes israéliens qui sont chez eux, en Israël même.
Il y a deux peuples sur une même terre. Alors, un peuple de trop ?
Pas forcément. Les deux ont leur légitimité, la Terre sainte ayant été sous diverses souverainetés, juive, romaine, croisée – cette dernière, pour à peine deux siècles –, turque et britannique. Le philosophe Michel Onfray a proposé lors d’une émission sur la chaîne CNews, une « Fédération arabo-juive ». Ça ne tient pas la route ! Qui dit État fédéral, dit, forcément, gouvernement central pour les compétences fédérales. Vous imaginez, vous, Ismaël Haniyeh, le chef du Hamas à qui Israël a tué une partie de sa famille à Gaza, cohabiter à la même table avec Benjamin Netanyahou ?
La solution « à deux États » ?
Il faut, certes, créer un « espace politique » pour les Arabes de Palestine au sens large du terme, mais la défaite de l’une ou l’autre des deux parties est totalement inenvisageable ! La solution à « deux États » est, oui, envisageable et c’est une piste que nous étudions, mais ce n’est pas la seule. Le lecteur en découvrira d’autres…
Ce n’est donc pas « sans issue » ?
Le pire n’est jamais certain. Il y aurait des possibilités de compromis. Nous en évoquons.
Israël-Palestine : La mort aux trousses !, Jean-Claude Rolinat, éditions Dualpha, 290 pages, 35 euros, nombreuses illustrations. Pour commander ce livre, cliquez ici.
11:03 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
À Courbevoie, une agression à « sens » unique
La chronique de Philippe Randa
Dans les faits divers plus ignobles que d’autres, l’échelle de l’horreur est grande et chacun s’indigne comme il le ressent lorsqu’on rapporte des violences, mentales ou physiques, accompagnées d’actes de tortures ou d’humiliations.
Et parmi les plus ignobles de celles-ci, il y a le viol évidemment…
Les chiffres incroyables de leurs recensions pour la France soulèvent les cœurs les mieux accrochés : « Près de 84 000 victimes de violences sexuelles ont été recensées sur l’année 2023, un chiffre en augmentation de 6 % par rapport à 2022 […] C’est ce qui ressort d’un rapport du service de statistiques du ministère de l’Intérieur publié jeudi 7 mars 2024 », rapporte Ouest-France.
À Courbevoie, courant de ce mois de juin, un viol a soulevé à juste titre l’indignation. Parce que la victime est une fillette de 12 ans ? Parce que ses trois tourmenteurs sont du même âge ?
Pas seulement… À entendre les commentaires dans les médias, de la part des journalistes tout autant que de leurs invités, ce serait surtout parce que l’un des violeurs, son ex-petit ami, lui a reproché de lui avoir « caché sa confession juive » – la police ayant de plus découvert dans son téléphone « des propos et images antisémites, notamment un cliché sur lequel on voit un drapeau israélien brûlé » – et qu’un de ses complices a, lui, indiqué que leur victime « aurait tenu des propos négatifs à propos de la Palestine. »
Aussi, dans une tribune du JDD, la journaliste Noémie Halioua insiste pour ceux qui n’auraient pas compris sur le « sens » de cette agression : « Le viol à caractère antisémite d’une fille de 12 ans à Courbevoie est un acte de guerre idéologique visant à humilier et détruire symboliquement la communauté juive. »
Que cette ignominie ait fait basculer dans un cauchemar la vie de cette malheureuse, comme l’a déclaré l’avocate de sa famille Muriel Ouaknine-Melki, qui pourrait en douter ? Mais que sa judaïté soit la seule ou même la principale cause du mauvais sort qui a été le sien, on peut néanmoins en douter.
Son ex-petit ami et ses complices, par vengeance et immoralité, n’ont-ils pas voulu, sans doute et plus sûrement, se donner simplement bonne conscience en justifiant leur dépravation sous l’angle des origines de leur proie ?
Rappelons que tout violeur justifie en général son abjection par une évidence qui n’échappe qu’aux autres : sa victime méritait son sort – ô combien ! – puisque c’était une putain, une allumeuse, une ci-, une-ça…
Remarquons également que sur l’origine du trio de salopards, étrangement, pas un mot n’a été dit ! Par personne ! Pas même une allusion ! Probablement pour ne pas jeter de discrimination sur leur origine bretonne, auvergnate, vendéenne, basque, corse ou alsacienne ?
Oui, sans doute…
Lire EuroLibertés cliquez ici
00:35 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 24 juin 2024
Adieu l’ami…
Patrick Parment
Christian Brosio vient de nous quitter. Ma peine est grande car c’était un ami très cher que j’avais connu au Figaro Magazine. Il était, à l’époque, un militant dévoué de l’Action française qui lorgnait du côté de la Nouvelle droite. Avec lui et la petite bande que nous formions, on peut dire que l’on a fait les quatre cents coups. Notamment au contact de l’historien Jean-François Chiappe qui nous avait pris en amitié et qui nous entraînait dans ses délires de bon vivant.
Christian a toujours été d’une fidélité sans faille. Les années ne nous ont pas séparés, bien au contraire et l’on se retrouvait régulièrement pour déjeuner et commenter l’actualité.
Excellent journaliste, ses papiers dans Spectacle du monde était toujours solidement charpentés. Il collaborera également à la revue Eléments où il apportait les lueurs de sa grande culture historique. Christian était un être rare, d’une grande urbanité. Adieu l’ami, tu vas vraiment nous manquer.
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dimanche, 23 juin 2024
Marion Maréchal répond aux questions des auditeurs d'Europe 1
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Journal du chaos
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Quand les joueurs de flûte se muent en apprentis-sorciers
Bernard Plouvier
Les millésimes 2020 sq. resteront marqués du sceau de la haine et celle-ci n’est un bonne chose que pour les marchands d’armes et les voyous manipulant les crétins – si l’on préfère, les propagandistes et leur cible préférée les sous-doués et les moyennement doués, deux catégories d’humains qui pèsent lourd, puisqu’ils représentent 75% des sujets testés dans toutes les études du Quotient Intellectuel (Q.I.) effectuées de 1890 aux années 1970 – après, on n’a plus osé en publier beaucoup !
Après le déchaînement de haine à l’encontre des climato-sceptiques, l’on s’est vigoureusement attaqué à ceux qui osaient dire que la nouvelle covidiose n’était qu’une pandémie assez banale, ne tuant que selon le principe de la sélection naturelle, comme les pandémies de grippe : il ne s’agissait nullement d’une maladie effroyable comme la peste ou le choléra importés d’Asie, ou ces viroses d’origine simiesque inutilement importées d’Afrique.
L’on a aussi connu une recrudescence des haines raciales : parti des États-Unis – ce melting pot qui a dégénéré en pot-pourri -, le mouvement s’est propagé en Europe Occidentale et Scandinave envahie de partout. Les émeutes raciales françaises sont une friandise hexagonale que nos merveilleux "jeunes" nous resservent quand ils « ont les nerfs », mais les Européens des Pays-Bas, de Belgique, de Norvège ou de Suède ont aussi leur lot de festivités son et lumière, un peu coûteuses certes, mais chacun sait que l’Européen est un contribuable fort complaisant.
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Cohabitation : que pourrait faire Jordan Bardella face à Emmanuel Macron ?
Jean-Yves Le Gallou
Le résultat des élections législatives provoquées par la dissolution de l’Assemblée nationale pourrait bien être un véritable tremblement de terre politique. Non pas en ce qui concerne la hausse phénoménale du nombre de députés du Rassemblement national. Ce tsunami patriote exceptionnel est déjà accepté par tous les Français. Non, le véritable bouleversement politique, c’est bien que le Rassemblement national pourrait disposer de la majorité absolue, soit plus de 289 députés ! C’est ce qu’annonce, entre autres, le sondage réalisé par l’institut Odoxa pour L’Obs paru ce 21 juin. Et il se murmure que des sondages concordants sortiront très rapidement. Pour réfléchir à cette possible arrivée de Jordan Bardella à Matignon, Jean-Yves Le Gallou revient sur les différents scénarios possibles.
Polémia
Histoire de la cohabitation
Depuis le début de la Ve République, la France a connu trois cohabitations : Mitterrand-Chirac (1986-1998), Mitterrand-Balladur (1993-1995), Chirac-Jospin (1997-2002). La dernière fut la plus paisible, Jospin put gouverner – régulariser 100 000 clandestins, imposer les 35 heures – sans véritable opposition, ni de la part de Chirac, ni de celle du Conseil constitutionnel. La situation fut moins confortable pour Balladur : presque une double cohabitation au départ avec Mitterrand d’un côté et avec… Chirac de l’autre. Un Chirac que Balladur cessa très vite de prendre au téléphone… Balladur rencontra aussi l’obstacle du Conseil constitutionnel qui censura les lois Pasqua sur l’immigration et la sécurité. La première cohabitation, celle de 1986-1988, fut la plus difficile : Mitterrand usa Chirac en s’opposant à ses ordonnances puis en s’appuyant sur le Conseil constitutionnel, présidé par Badinter, tout en encourageant les manifestations de rue. C’est à cela que pourrait s’attendre Jordan Bardella s’il était nommé Premier ministre. Sans même qu’il soit besoin d’évoquer une Assemblée nationale mariniste qui le surveillerait.
Que pourrait faire Bardella ?
Trois stratégies sont possibles : l’évitement, l’engagement, l’affrontement.
Une cohabitation d’évitement pour Jordan Bardella ?
L’évitement est l’habituelle stratégie de campagne du RN : au moindre problème, on décroche et on se replie sur des positions plus sûres. C’est souvent ce qui est le moins coûteux en matière de communication.
Mais les Français sont las des postures et des grandes déclarations. Ils attendent aussi des actions. Un gouvernement Bardella ne pourrait pas se contenter de parler, encore moins de reculer, il devrait agir. Et il ne pourrait pas davantage se borner à chouiner (« on me met des bâtons dans les roues »), il devrait aussi réussir. C’est possible : un Premier ministre à des marges de manœuvre ; Matignon, c’est la tour de contrôle de l’État. Et dans la Constitution, c’est le Premier ministre qui a la maîtrise des instructions aux préfets, aux recteurs, aux procureurs. C’est le Premier ministre qui signe les décrets : cela n’est pas rien. C’est un pouvoir qui pourrait permettre d’abroger des dispositifs bureaucratiques comme ceux sur les diagnostics énergétiques des bâtiments, par exemple. C’est aussi le gouvernement qui a l’initiative des lois.
À partir de là, trois axes d’engagement sont possibles.
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samedi, 22 juin 2024
AFRIQUE DU SUD : L’ANC BROIE DU NOIR….MAIS SAUVE LA MISE !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Avec le scénario ubuesque de la dissolution et la préparation des élections législatives françaises, le renouvellement de la chambre sud-africaine est passé assez inaperçu dans l’actualité. Pourtant il s’est produit un petit séisme aux pays des Afrikaners et de Mandela : l’ANC a perdu la majorité absolue comme un vulgaire Macron en 2022, et encore bien plus, sans doute, en 2024 !
Pour la première fois depuis 1994, l’ANC est mise en difficulté
Le 29 mai dernier, le corps électoral sud-africain, toutes ethnies mélangées, s’est prononcé et a infligé un sévère avertissement à l’African National Congress (ANC), qui gouvernait d’une façon monolithique la « nation arc-en-ciel », tant vantée par Nelson Mandela, depuis avril 1994. Cette fois-ci, le parti gouvernemental, aux mains des « kleptocrates » noirs qui se sont gavés des richesses accumulées par des années de pouvoir « blanc », a perdu la majorité des 400 sièges de l’Assemblée nationale siégeant au Cap. (Capetown). Ce parti, presqu’un parti unique, monopolisait tous les pouvoirs à l’échelon national comme à l’échelon provincial, exception faite de la province du Cap occidental. Cette dernière - la seule qui échappe à l’omnipotence du Congrès national africain -, était entre les mains de l’opposition parlementaire au plan national, emmenée par l’Alliance démocratique (DA) de John Steenhuisen, un parti souvent considéré comme étant le parti des « Blancs », mais pas seulement, comme le démontrent ses scores dans tout le pays
Une claque électorale
L’ANC termine donc, avec 40,18% des voix et 159 sièges, bon premier de la classe, mais en recul de 17,3% perdant , excusez du peu, 71 sièges de députés nationaux ! Les causes sont nombreuses : usure du pouvoir, corruption, incapacité à assurer un toit et du travail à tout le monde, une crise sans précédent dans la distribution de l’électricité.
Comble du déshonneur, des voix, noires, se sont élevées - timidement il est vrai -, pour dire que « c’était mieux à l’époque des Blancs » ! La Democratic Alliance, malgré la scission du nouveau parti Action SA d’Herman Mashaba, ancien maire de Johannesburg, a capitalisé, en partie, ce mécontentement. Mais d’autres acteurs aussi, l’un sur une base ethnique, l’autre sur une base idéologique, sont aussi bien présents sur l’échiquier politique. Jacob Zuma, un Zoulou – cet ancien président qui disait que l’on pouvait combattre le Sida en prenant une douche après un rapport sexuel ! -, condamné pour de multiples malversations, est revenu sur la scène publique, tel le Phénix renaissant de ses cendres. Son parti, Umkhonto We Sizwé, créé ex-nihilo – reprenant le nom de l’organisation armée de l’ANC pendant la lutte contre l’Apartheid -, a raflé 58 postes avec ses 14,58% et 2 344 309 voix.
Plus inquiétant, quoiqu’en recul, le résultat du Parti des combattants pour la liberté économique (EFF) de Julius Maléma, pourfendeur raciste d’Afrikaners et d’Anglophones blancs, qui obtient avec 1 529 961 votes 39 députés, soit 5 de moins que dans la configuration précédente. Ce boutefeu, jamais avare de provocations, est derrière toutes les grèves qui scandent la vie syndicale du pays, et exige purement et simplement l’expropriation sans dédommagement, des derniers fermiers blancs qui, pourtant, nourrissent le pays et assurent des exportations rentables. Heureusement, en France, nous n’en sommes pas encore arrivés à ce « Mélanchonesque » scénario catastrophique, comme au Zimbabwe, qui avait mis à terre la florissante économie de feu la Rhodésie (1).
19:33 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sylvio Valente, candidat Reconquête en Seine-Saint-Denis
11:05 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Claude Janvier ce samedi au Puy-en-Velay
00:52 Publié dans Claude Janvier, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 21 juin 2024
Précipitez-vous pour voir le dernier film de Rithy Panh « Rendez-vous avec Pol Pot » :
Michel Festivi
Les charniers communistes, c’est-à-dire les famines en Russie bolchévique entre 1920/1922 qui firent entre 3 et 5 millions de morts ; celles d’Ukraine soviétique en 1932/1933 : l’Holodomor, 5 millions de morts, vieillards, femmes enfants, bébés, une autre Shoa avant l’heure, avec des scènes de cannibalisme avérées ; le « grand bond en avant » maoïste, 20 à 30 millions de victimes ; les dizaines de millions de morts de la « révolution culturelle » chinoise des années 1966/1976, tous ces drames auraient dû nous immuniser définitivement des folies meurtrières de l’idéologie communiste, sans compter les millions de vénézuéliens qui affamés, quittent leur pays au grand dam de notre Mélenchon.
Et bien non ! Lorsque les « hommes en noirs » se sont abattus sur le Cambodge en avril 1975, pour le transformer génocidairement parlant, en Kampuchéa dit « démocratique », assassinant près de 2 millions de personnes, l’ensemble des intellectuels de gauche ont applaudi à cette éradication humaine au nom « des lendemains qui chantent ». Il suffit pour les plus anciens d’entre nous, de se remémorer les titres louangeurs et les articles dithyrambiques du Monde, Libération, La Croix, ainsi que les reportages élogieux des radios et télévisions françaises : « Le drapeau de la résistance flotte sur Phnom Penh...Phnom Penh libéré dans lo liesse – Les rizières verdoyantes et les ateliers en tous genres en pleine activité...les rires et les chants des paysans bien nourris ne sont pas forcés... »
C’est pourquoi, si vous en avez la possibilité, il faut vous précipitez pour voir ce film de Rithy Panh. Né à Phnom Penh en 1964, interné dans un camp à 11 ans, il a pu quitter cet enfer rouge pour trouver refuge à Paris à l’âge de 16 ans. Après une période de totale occultation bien compréhensible, il entre à l’Idhec, et depuis, il multiplie les films pour faire revivre la mémoire tragique du génocide cambodgien. Ce long métrage, qui a été présenté officiellement à Cannes cette année, mais on n’en a bien sûr très peu parlé, suit l’arrivée au Kampuchéa « démocratique », en 1978, de trois journalistes français, acquis à la cause de cette révolution sanglante. Une femme, deux hommes, dont un reporter-photographe. Deux d’entre eux ont connu à Paris, en Sorbonne, des années auparavant, Pol Pot et certains de ses sbires criminels.
Petit à petit, l’horreur va leur apparaître dans toute son abjection. Au photographe d’abord, puis à la femme journaliste ensuite, et enfin après bien des circonvolutions, au journaliste maoïste, ami à Paris de Pol Pot, dénommé dans le film Alain Cariou, sans doute un tacle direct à Alain Badiou, philosophe et enseignant français, qui prit fait et cause pour le régime sanguinaire de Pol Pot, sans que cela n’émeuve beaucoup la caste politico-médiatique. Dans cette oeuvre, qui mêle des images d’archives, des maquettes et des figurines comme symboles de la tyrannie, ainsi que des métaphores allégoriques sur l’aveuglement des intellectuels face aux crimes de masse, Rithy Panh, tente d’exorciser le drame absolu qu’il a vécu à 10 ans, lorsque son pays disparaîtra dans la fureur et le sang.
L’histoire mise en scène et filmée par Rithy Panh, de ces trois journalistes français, qui veulent interviewer « le frère numéro 1 », c’est-à-dire Pol Pot, lui a été inspirée, par un livre d’Elizabeth Becker, traduit en français, Les larmes du Cambodge, et publié en 1986. Cette journaliste du très à gauche Washington Post, s’était rendue au pays Khmer, avec deux de ses confrères, qui seront les premiers occidentaux à pouvoir se rendre dans cet état-prison. La fin du film est impressionnante, et l’entretien avec le « frère numéro 1 », stupéfiante et bien à l’image des mensonges permanents de l’idéologie communiste et de l’aveuglement qu’elle induit.
Car comme l’avait proclamé notre Jean Paul Sartre national, ce résistant de la 25e heure qui n’avait pas sourcillé pour s’asseoir dans le fauteuil d’un professeur de philosophie évincé car d’origine juive en 1940, « Un régime révolutionnaire doit se débarrasser d’un certain nombre d’individus qui le menacent et je ne vois pas d’autres moyens que la mort, on peut toujours sortir de prison. (Magazine Actuel n°28 de février 1973), les Khmers rouges l’exauceront. Simone de Beauvoir l’avait aussi soulignée en 1957, dans La longue marche, son plaidoyer pour le régime maoïste « quand il s’agit non plus de détruire l’ordre ancien, mais de construire un monde neuf...ces sectes (en parlant des taoïstes), doivent être liquidées ».
Chez nous, en France, le Polpotisme vient de loin, de la Terreur, des guerres de Vendée, et la bête immonde est toujours bien vivante, si l’on en croit certaines déclarations mélanchonistes de nos insoumis islamogauchistes, ainsi que des communistes et de tous ceux qui soutiennent les crimes terroristes.
12:25 Publié dans Michel Festivi, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen, candidat dans la 3e circonscription de la Vendée
Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici
Éric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement Vendéen, m’a demandé de l’interroger sur la candidature de son mouvement, dans la 3e circonscription vendéenne. Il est le candidat de son association, avec Brigitte Neveux, ancienne conseillère régionale des Pays de Loire.
Une grande complicité de terrain nous unit, puisqu’Éric, que nous connaissons depuis des années, était avec son équipe à Callac, à Saint-Brevin, et qu’il m’a souvent invité à venir animer les initiatives qu’il organise en Vendée.
Dans cette circonscription, Éric et Brigitte seront opposés à un candidat macroniste, à un candidat du “Nouveau Front Populaire”, à un candidat gauchiste, mais la situation dans le camp patriotique paraît plus complexe, puisqu’il y aura une candidature LR-RN, une candidature LR-Retailleau, une candidature DLF et celle du Rassemblement vendéen.
Interrogé sur le risque de permettre un deuxième tour entre nos pires ennemis, Éric, qui a étudié les élections précédentes, se montre rassurant. Il insiste sur la qualité de l’équipe militante qu’il a à sa disposition, fruit des nombreuses mobilisations qu’il a su impulser. Il est certain que des affiches du Mouvement Vendéen vont inonder toute la circonscription, et il précise bien sûr que s’il n’est pas au second tour, il étudiera avec le mouvement patriote présent la meilleure façon de barrer la route à Macron et aux troupes de Mélenchon.
Bonne campagne au Rassemblement vendéen et à ses deux candidats.
11:04 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Un entretien avec Danielle Le Men (candidate Reconquête à Callac - 4e circonscription des Côtes d'Armor) sur Riposte laïque
Source cliquez ici
Riposte Laïque : Vous êtes la présidente des “Amis de Callac”, association qui a mené la bataille victorieuse contre l’implantation massive de migrants dans le centre-ville. Aujourd’hui, le projet Horizon est abandonné, mais quelle est la situation de votre commune ?
Danielle Le Men : Après l’échec du laboratoire “Horizon”, l’État a financé une association immigrationniste chargée d’acheter des biens et d’y installer des migrants, 2 familles nombreuses (8 et 10 enfants). Nous constatons la venue d’autres étrangers dont nous ne pouvons évaluer le nombre. D’où les interrogations et l’inquiétude des Callacois, le taux de chômage étant très important à Callac.
Le climat reste tendu. Les propos et articles dans certains journaux du petit noyau des promigrants de la NUPES restent toujours aussi virulents. Mais ils sont contre-productifs, les Callacois aspirant au calme et ne se laissant plus intimider, bien que restant encore discrets.
Vous vous présentez aux prochaines élections législatives, pour le parti Reconquête. D’abord, quel est votre regard sur la situation nationale, à quelques jours d’échéances électorales décisives pour notre pays ?
La situation de notre pays est catastrophique. Comme la grande majorité des Français je constate :
• Le flux incontrôlé de migrants entrant en France ;
• L’insécurité qui augmente de façon exponentielle et s’étend aux zones rurales ;
• Les difficultés liées à la diminution du pouvoir d’achat : factures d’électricité, de gaz en nette augmentation ;
• L’effondrement du niveau scolaire, abandon de l’instruction des savoirs fondamentaux…
• Le wokisme généralisé qui veut la destruction des peuples et des nations. Destruction de la famille, du couple, du genre et du langage.
Sans oublier l’écologie politique.
Vous avez donc choisi de présenter votre candidature, alors que Reconquête n’est présent que dans deux circonscriptions, les autres candidats potentiels ayant choisi de ne pas se présenter, épousant par ailleurs la stratégie de Marion Maréchal. Pourquoi ce choix ?
Je ne suis pas ingrate. Sans l’action active des militants de Reconquête, notre petite ville de 2 200 habitants aurait subi un remplacement conséquent de sa population. Le résultat des européennes nous confirment l’implantation importante du RN sur notre circonscription. Nous ne représentons qu’un faible pourcentage. Bien sûr une entente entre tous les partis patriotes aurait été préférable. Ce n’est pas le cas.
Mais je suis convaincue qu’il faut que Reconquête existe au premier tour dans les circonscriptions où nous ne mettons pas en danger la présence des candidats patriotes au 2e tour.
Lors des dernières élections européennes, la Bretagne, qui vote beaucoup à gauche et également beaucoup pour Macron, a paru basculer, dans de nombreuses villes, dans un vote pour le Rassemblement national. Comment expliquez-vous ce changement ?
Les Bretons, plus ou moins épargnés auparavant, sont confrontés à une insécurité grandissante – aucune ville du centre Bretagne n’étant épargnée – aux difficultés déjà exposées, à une immigration importante. Les Bretons de cette circonscription espèrent un changement important en votant pour la droite patriote, seul espoir pour préserver notre identité, notre civilisation, nos traditions, nos savoir-faire, sans oublier l’agriculture et la pêche.
Vous avez peu de temps. Aurez-vous dans les délais vos professions de foi et vos bulletins de vote, et quel type de campagne allez-vous mener ?
Tout le matériel de communication, bulletins de vote, profession de foi, etc. ont été communiqués en temps et en heure à la préfecture. Pour la campagne, communication dans les médias, journaux, radio, débat télévisé. Mais surtout communication avec les électeurs. Également deux réunions publiques la semaine prochaine à Guingamp et à Callac.
Pensez-vous que la France sera gouvernable, le soir du 7 juillet ?
Je suis persuadée que les Français patriotes ayant pris conscience de l’enjeu vont tous aller voter et obtiendront la majorité absolue des sièges, seule condition pour pouvoir gouverner le pays.
Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Danielle ?
Je me suis engagée pour défendre le programme de Reconquête au premier tour et je soutiendrai activement le candidat RN si celui-ci est devant nous au 2e tour.
Propos recueillis par Pierre Cassen
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11:03 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pierre-Nicolas Nups (candidat de la Droite de conviction dans la 5e circonscription de la Meurthe-et-Moselle) présente son affiche de campagne
10:51 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Roland Hélie invité au Forum du Parti de la France vendredi 21 juin
01:50 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |