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mercredi, 02 octobre 2024

Lyon, vendredi 22 novembre : une conférence de Jacques Arnould sur le Choeur Montjoie-Saint Denis

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L'hommage des Parisiens, dimanche dernier, à Philippine

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Espagne, il y a 90 ans, les gauches prenaient les armes pour abattre le régime

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Michel Festivi

C’est toujours la même chose avec les gauches, qui se sont auto-auréolées par proclamation dans le camp du bien, avec bien souvent les complicités des fausses droites, des mous, des peureux et des tièdes qui refusent de les combattre sur le terrain des idées. Elles s’auto désignent être les parangons de la démocratie luttant contre le « fascisme », « siamo tutti antifascisti » comme elles l’ont beuglé scélératement lors des manifestations à la mémoire de la pauvre Philippine, ces derniers jours.

Il est donc plus qu’utile, indispensable même, de rappeler en permanence leurs permanentes déviances totalitaires staliniennes, qui consistent à interdire à leurs adversaires de les combattre au nom des libertés, défendues par ceux et celles qui ne pensent pas comme la doxa socialo-communiste, comme le résumait Saint Just « Pas de libertés pour les ennemis de la liberté. »

Justement, l’occasion m’en est donnée en ce 90ème anniversaire de la révolution des Asturies, qui vit en Espagne républicaine, les gauches, dont le PSOE, fomenter un coup d’état armé contre les institutions, tout simplement parce que ces mêmes gauches refusaient le résultat des urnes qui leur était défavorable.

Petit retour en arrière. Le 14 avril 1931, le surlendemain d’élections municipales qui avaient vu largement triompher les candidats monarchistes sur les candidats républicains dans la proportion de 8 sur 1 selon tous les observateurs dont l’historien Hugh Thomas, le Roi Alphonse XIII, soucieux d’éviter tous troubles et bains de sang, quitte l’Espagne, car dans les grandes villes seulement, les républicains l’ont emporté et ils menacent la paix publique (on notera que le résultat de ces élections ne fut jamais ni établi ni publié officiellement). Le régime républicain s’est alors auto-proclamé sans referendum ni consultation. En juin 1931, les élections constituantes donnent une large majorité aux gauches, qui élaboreront une constitution très anticléricale en décembre 1931.

Mais devant l’impéritie généralisée des gouvernements de gauche dirigés par Manuel Azaña  qui ruinent le pays, en septembre 1933, le Président de la République, Niceto Alcala Zamora, est contraint de dissoudre les Cortès et d’appeler à de nouvelles élections. En novembre 1933, c’est le coup de tonnerre, les gauches sombrent, le PSOE qui avaient 150 députés tombe à 50 élus. Ce sont les droites qui l’emportent largement, la Confédération des droites espagnoles, la CEDA, dirigée par José Maria Gil Roblès devient le 1er parti d’Espagne, suivi par le parti républicain radical dirigé par Alejandro Lerroux, un modéré opposé aux gauches. (Lors de ces élections et pour la 1ere fois les femmes comme les hommes de plus de 23 ans purent voter).

Or, contre toute attente, le Président de la République, menacé par le PSOE et les gauches, va refuser de nommer Gil Roblès Chef du gouvernement et va même lui refuser tout ministre. C’est Alejandro Lerroux qui va assumer ce poste. Les gauches refusent le résultat des élections et menacent de prendre les armes si d’aventure des membres de la CEDA arrivaient au gouvernement.

Pendant toute l’année 1934, en prévision d’une éventuelle nomination de ministres Cédistes, les gauches se regroupent, s’organisent pour préparer un coup d’état révolutionnaire. A Oviedo, capitale des Asturies, un pacte organisationnel révolutionnaire est convenu, le 28 mars 1934, entre les anarchistes, les socialistes et des franges communistes. Depuis 1932, des armes de contrebande avaient été acquises et dispersées dans toute la péninsule. En Catalogne, les leaders catalans multiplient les proclamations révolutionnaires. Le 11 septembre 1934, un navire affrété par des socialistes, rempli de caisses d’armes est découvert par les autorités.

Le 1er octobre 1934, la CEDA retire son soutien au gouvernement centriste. Dès lors devant la crise institutionnelle, Alcala Zamora accepte à contre-cœur, de nommer 3 ministres de la CEDA mais toujours sous la Présidence d’un centriste du parti républicain radical. C’est l’étincelle qui va provoquer comme le dira bien plus tard l’historien espagnol Luis Pio Moa « la première bataille de la guerre civile. »

Aussitôt, dans tout le pays, les gauches redoutablement armées, attaquent des bâtiments officiels, des soldats, des policiers. A Madrid, Barcelone et dans la plupart des grandes villes des combats meurtriers se déroulent. Mais le gouvernement, après quelques jours de flottement, réussit à faire cesser les émeutes révolutionnaires, surtout en Catalogne (46 morts et plus de 100 blessés). Partout ? Sauf dans les Asturies où se sont regroupés dans cette région minière, la plupart des révolutionnaires les plus déterminés. En plus des armes, les mineurs disposent de la dynamite qu’ils savent parfaitement manier, les fameux dynamiteros.

Le gouvernement est débordé, près de 30 000 révolutionnaires lourdement armés conquièrent les principales villes de la région, la république asturienne y est proclamée. Les insurgés parviennent à s’emparer des manufactures d’armes de Trubia et de La Vega. Ils assassinent des prêtres, des commerçants, des personnes qualifiées de « bourgeois », comme en URSS. Des soviets sont installés, ils pillent des banques. Ils incendient les symboles religieux, La Cathédrale d’Oviedo est en partie brûlée, dont plus de 55 000 volumes remarquables de la bibliothèque universitaire.

Devant ces émeutes révolutionnaires, le gouvernement se résigne à faire appel au plus brillant général d’alors, un certain Francisco Franco, et ce d’autant que beaucoup de généraux républicains voire francs-maçons ont failli, Franco les destituera. En 15 jours, grâce à sa détermination calme mais implacable, et grâce surtout à ses soldats d’Afrique, du Maroc qu’il fait débarquer par le port de Gijón, il réussit à vaincre les rebelles et à rétablir l’ordre public. L’un des chef révolutionnaire Berlamino Tomas concèdera « Notre défaite n’est que momentanée, et bien que nous ayons des fusils, des mitrailleuses et des canons, nous n’avons plus de munitions... nous n’abandonnerons pas la lutte des classes... notre reddition d’aujourd’hui n’est qu’une simple halte...et nous nous préparons aux prochaines batailles ». Les combats qui recommenceront à partir du 18 juillet 1936, prouveront cette harangue. Le Lénine espagnol, chef du PSOE, Largo Caballero n’avait-il pas déclaré « je veux une république sans classe, mais pour cela il faut qu’une classe disparaisse ».

Cette première bataille de la guerre civile, voulue par les gauches laissera sur le tapis 256 militaires qui déploreront aussi 639 blessés, les insurgés pour leur part auront 940 morts et 1449 blessés. L’historien Ricardo de la Cierra écrira « la guerre civile commença en octobre 1934, il n’y a aucun doute à ce sujet ». Je laisse le mot de la fin à un républicain modéré, qui à partir de 1931 sera nommé ministre, puis ambassadeur d’Espagne aux USA, puis en France, il déclarera en exil bien après la fin de la guerre civile, lui qui fut membre de l’Académie Royale espagnole : « Le soulèvement de 1934 fut impardonnable. La décision du Président de la République d’appeler des membres de la CEDA au gouvernement était inattaquable, inévitable et même pas mal attendue depuis pas mal de temps. L’argument selon lequel Mr Gil Roblès cherchait à détruire la constitution pour instaurer le fascisme, était à la fois hypocrite et mensonger. Avec la révolte de 1934, la gauche espagnole perdait jusqu’à l’ombre d’une autorité morale pour condamner le soulèvement de 1936. »

Nous devons sans cesse rappeler l’histoire sanglante des gauches, nous avons tous les arguments pour le faire partout et en tout lieu. Il faut impérativement gagner la bataille des idées, c’est capital et ne pas laisser les gauches nous déverser sans réagir leurs mensonges permanents.

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Sur Boulevard Voltaire, Jean Kast tacle de belle manière "Darmalin"

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La grenouille qui veut se faire aussi grosse qu'un bœuf a à peine quitter la place Beauvau pour réintégrer le "palais Bourbier" qu'elle « fait, comme l'écrit Jean Kast, son "coming out" ». L'ancien ministre de l'Intérieur est en fait « de gauche ». Mais pas de n'importe laquelle. Il est de cette gauche multiculturaliste, communautariste, toujours encline à dénoncer le "racisme systémique", les "discriminations" et le manque de "diversité" sans laquelle, pense-t-il sans doute, il ne saurait y avoir en France, désormais, de majorité permettant d'accéder à la plus haute fonction...

Un article roboratif à lire sur Boulevard Voltaire, cliquez ici

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Vu sur le site de la revue Eléments : Le temps des passions tristes et des haines purulentes…

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Xavier Eman

L’abominable martyr de la jeune Philippine, violée et assassinée par un migrant marocain sous OQTF, a engendré un immense flot de commentaires, un vaste vacarme médiatico-internetesque au sein duquel se sont disputés la bêtise, le cynisme, le calcul, la bassesse et même l’ignominie, chacun soumettant sa « réaction » aux intérêts supposés de son « camp ». Dignité et retenue interdites. Derrière l’omniprésence d’un discours «moraliste » et « vivre-ensembliste » toujours plus factice et désincarné, sommes-nous encore capables d’humanité ?

Il fut un temps où l’on respectait la mort, y compris celle de ses adversaires et même de ses ennemis. Un temps où le brouhaha des querelles partisanes et des conflits politiques s’apaisait quelque peu à proximité des tombeaux, où l’on ne sa gaussait pas des larmes, et où les huées et les glapissements des hyènes ne couvraient pas les sanglots des familles endeuillées.

Oh, bien sûr, ne soyons pas naïfs, il ne s’agissait bien souvent que de conventions sociales, et il a sans doute également toujours existé des exceptions, les cœurs secs et les âmes basses n’étant pas une invention de notre modernité. Mais au moins, il existait des règles de décence et de tenue, et la majorité des gens partageaient une « décence commune » minimale qui interdisait de rire ou de cracher dans les cimetières, quel que soit le drapeau qui y flottait.

C’est un temps, hélas, fort lointain. Désormais toutes les barrières morales et éthiques sont tombées, les codes d’honneur ont été remisés dans les caves poussiéreuses de temps obscurantistes, et plus rien ne restreint le goût âcre et violent de la curée, de l’éructation vindicative, de l’insulte et de la vomissure. L’ère des réseaux sociaux a inauguré le temps des hommes sous pseudos mais sans masque, révélant, à travers le relatif anonymat par lequel ils se sentent protégés, toute l’abjection de leur nature profonde. Ce mal est aujourd’hui omniprésent, s’est répandu partout, les hystéries idéologiques justifiant tout, jusqu’aux pires saloperies. On peut bien se vautrer dans le mal concret, la dénonciation, la diffamation, l’injure et la violence, si c’est pour faire triompher un « Bien » éthéré, absolu, fantasmatique et désincarné ! Nous ne nous confrontons plus à des adversaires, des opposants, mais à des monstres, des erreurs de la nature dont  la seule existence est une offense à la bienséance et une entrave à l’établissement du paradis terrestre universel. Ils doivent donc être éliminés. Et l’on se réjouit donc de leur élimination, quels qu’en soient les circonstances et les responsables. C’est en tenant ce genre de raisonnement que des activistes d’extrême gauche peuvent, sans crever de honte, interrompre des minutes de silence consacrées à la mémoire d’un jeune femme violée et massacrée, que des harpies estudiantines peuvent arracher les affiches lui rendant hommage et que des porcs satisfaits peuvent ricaner, sur Twitter ou Instagram, des circonstances de sa disparition.

Guerre civile ?

C’est d’ailleurs ici que la dialectique identitaire purement « ethnique » montre ses limites. Car ces gens qui glaviotent sur des cadavres encore chauds, qui font passer leurs obsessions idéologiques avant la plus infime décence, qui dégueulent leur exécration de toute ce que représente une jeune fille comme Philippine (bourgeoisie, catholicisme, scoutisme… ) et leur préférence viscérale, systématique et définitive, pour les migrants et les « racisés » de tout poil, même meurtriers et violeurs, tous ces étudiants déconstruits, ces vieux profs retraités et autres punks à chiens, ils sont bien « blancs », bien autochtones et « de souche ». Et, sans nul doute, ils détestent la France traditionnelle, son histoire, sa culture et son identité, plus absolument et radicalement que la majorité des étrangers ou des français d’origine immigrée.

Il existe aujourd’hui des fractures internes à ce qui fut jadis le peuple français qui semblent indépassables, impossibles à résorber, des visions du monde et de la vie irréconciliables et une polarisation des antagonismes de plus en plus radicale. La « guerre civile » est déjà là, dans les têtes, dans les cœurs et dans les mots. Peut-on encore éviter qu’elle explose dans les rues ? S’il faut bien sûr l’espérer de toutes ses forces, on peine néanmoins à discerner les voies pouvant éviter cette tragique finalité.

Pour voir cet article sur le site de la revue Eléments, cliquez ici

10:00 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sarah Knafo sur la matinale de Frontières (ex-Livre noir)

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Après l'Heure des pros 2, lundi soir 30 septembre, l'eurodéputé Reconquête! était, hier, mardi 1er octobre, l'invitée de la première matinale de Frontières. Une nouvelle occasion pour elle de revenir sur la plainte algérienne qui la vise (une scandaleuse entreprise d'intimidation), sur les dernières déclarations du nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, ou encore sur l'avenir du parti d'Eric Zemmour.

Pour suivre l'ensemble de cet entretien :

07:00 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 01 octobre 2024

Demain, mercredi 2 octobre, à Paris...

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Demain, mercredi 2 octobre, docteur Merlin dédicacera, à la librairie Vincent (115 avenue de La Bourdonnais, 75007 Paris, métro Ecole Militaire) son dernier ouvrage Défense de l'Occident et la Garde de fer. Pour la première fois, il y a réuni les quinze articles que la revue, créée en 1952 par Maurice Bardèche, a consacrés à la "Légion de l'Archange Saint Michel" de Corneliu Codreanu (1899-1938).

Ce recueil, qui est, selon les propres mots de l'auteur, un hommage aux "Légionnaires", vient nous rappeler qu'après l'assassinat de leur chef, ils n'ont cessé d'entretenir la flamme et de lutter, comme ils ont pu, contre la barbarie communiste, à l'intérieur même de la Roumanie ou dans leur exil, nous donnant ainsi une grande leçon d'humilité, d'exigence et de courage.

Pour commander l'ouvrage de Docteur Merlin, cliquez ici

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Un note de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie (OID) - L’immigration entre 2006 et 2021 : une hausse rapide et forte, et une diffusion en taches d’huile sur le territoire, en particulier dans le Grand Ouest

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Synthèse nationale

Il y a un peu plus d’un an, en juillet 2023, à la suite des émeutes du mois de juin précédent, l’analyste Jérôme Fourquet, dans un article publié par le Point, évoquait « la "banlieusardisation" progressive des territoires gravitant dans l’orbite éloignée des grande métropoles ». Cet étalement en tache d’huile de l’immigration, dans les « confins » des grands centres urbains (en particulier dans les petites villes) « desservis par les trains de grande banlieue ou d’importants axes routiers », vient d’être mis en évidence par une note de l’OID publiée récemment (à partir des bases de données du recensement rendues publiques par l’INSEE). On peut en retenir les principaux point suivants :

Selon ces chiffres officiels, entre 2006 et 2021, le nombre d’immigrés résidant en France a augmenté de 35%, passant de 5,136 millions à 6,932 millions (soit 1,8 million de plus en 15 ans). Résultat : « Il n’y a jamais eu autant d’immigrés en France qu’aujourd’hui, que ce soit en valeur absolue ou en part relative, avec une croissance spectaculaire pouvant être observée depuis la fin des années 1990 ».

Cette hausse concerne aussi bien le nombre des primo-titres de séjours accordés (+41% entre 2006 et 2021), que celui des primo-demandes d’asile (qui a triplé entre 2009 et 2019) ou celui de l’immigration clandestine (le nombre des bénéficiaires de l’aide médicale d’État - AME – a doublé entre 2006 et 2021).

« La France accueille l’immigration la plus africaine d’Europe ». En 2020 (selon les données de l’OCDE), 61% des immigrés vivant en France étaient originaires d’Afrique, « soit une part trois fois supérieure à la moyenne de l’UE ».

Plus de 40% des immigrés sont « venus pour accompagner ou rejoindre un membre de leur famille ».

L’immigration se diffuse rapidement dans l’ensemble du pays. Sa « surreprésentation (…) dans des régions concernées largement et de plus longue date » s’en trouve consolidée. Mais elle touche aussi, désormais, « des territoires parmi les moins concernés (…) jusqu’alors, avec un basculement notable dans les régions du Grand Ouest ».

À titre d’exemple, entre 2006 et 2021 toujours, la part des immigrés dans la population totale a doublé (ou presque) au Mans, à Brest, Caen, Libourne, Lorient, Saint-Nazaire ou Vélizy-Villacoublay (pour y représenter de 7,7% à 13,1% de la population totale). Si on prend les petites villes de la seule Bretagne, on voit qu’elle a été multipliée par 8,25 à La Guerche-de-Bretagne, par 6,8 à Vezin-le-Coquet et qu’elle a triplé à Loudéac, Pontivy ou Le Rheu (pour y représenter désormais de 8,5% à 11,8% de la population)…

Les « moteurs de ces dynamiques locales » recensés par la note de l’OID sont, depuis longtemps, bien identifiés, dénoncés et combattus par la droite nationale et identitaire (notamment par notre ami Bernard Germain) : « les stratégies nationales de "répartition" de l’immigration, les politiques d’attractivité migratoire mises en œuvre par certaines collectivités (et associations, NDLR) ou encore les phénomènes de diaspora entretenus par des flux migratoires à motif largement familial ».

Pour prendre connaissance de l’intégralité de la note de l’OID, cliquez ici

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Sur les chiffres réels de l'immigration en France, deux livres d'André Posokhow édités par Synthèse nationale

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Au nom de la vérité

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Yves Thréard

Ce n’est pas la censure des députés que doit redouter le plus Michel Barnier ce mardi, à l’issue de son discours de politique générale. Le Rassemblement national, tout occupé à ses procès, l’a dit et répété : il n’est pas dans cet état d’esprit. La gauche de Mélenchon est acquise à l’idée, mais pas les socialistes. Le bloc central et Les Républicains n’ont, quant à eux, rien à y gagner. C’est un autre défi qui est posé au premier ministre, et il est autrement plus difficile à relever : il n’est pas arithmétique, mais d’ordre psychologique. Le nouveau locataire de Matignon doit d’abord chercher à conquérir la confiance d’une majorité de Français. Car, loin de la parenthèse olympique, ces derniers sont déboussolés par le désordre politique, inquiets pour leur pouvoir d’achat et exaspérés par la montée de l’insécurité. Il est urgent que le pays sorte du « chemin somnambulique vers l’affaiblissement », comme l’écrit très bien Jean-Michel Blanquer.

En arrivant à l’Hôtel de Matignon, Michel Barnier a promis « de dire la vérité ». C’est donc au nom de la vérité qu’il doit s’exprimer dans l’hémicycle du Palais Bourbon. Et certainement pas en s’éloignant de ses convictions, comme certains le lui suggèrent, pour essayer de s’attirer l’indulgence d’une partie de la gauche ou de la majorité présidentielle. Continuer sur la pente glissante du « en même temps », entre fermeté et humanité, serait un pari perdant. Nombre des donneurs de leçons d’aujourd’hui n’ont rien fait hier – ou pas grand-chose – quand ils étaient aux affaires. Comment ont-ils pu laisser filer ainsi la dette ? Et face à l’immigration et à la délinquance dont ils ont perdu peu à peu le contrôle, comment accepter qu’ils posent désormais leurs lignes rouges? Compte tenu de leurs médiocres résultats, les ambitieux au regard tourné vers 2027 devraient avoir la décence de ne pas faire « danser » plus longtemps Michel Barnier.

Le premier ministre a annoncé que son discours ne ressemblerait pas, comme trop souvent avant lui, à un long catalogue de mesures. Les priorités sont connues. S’y attaquer exige du courage. À lui, qui n’a rien à perdre, de se distinguer.

Source : Le Figaro 1er /10/2024

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Bienvenue dans le monde opaque des notes blanches de la DGSI !

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Claude Janvier.

Supprimées par Nicolas Sarkozy en 2002, elles sont à nouveau utilisées par la Direction générale de la sécurité intérieure, - DGSI -, depuis l’instauration des états d’urgence successifs, afin de proposer au ministère de l’Intérieur des assignations à résidence, perquisitions administratives et autres mesures d’exception.

Pour une fois que Nicolas Sarkozy avait adopté une bonne mesure en les supprimant, elles sont réapparues. Mais de quoi s’agit-il ? De ces fameuses notes blanches. Dignes d’un état policier, ce que la France est devenue, elles sévissent de nouveau depuis 2015. Le prétexte invoqué étant, vous vous en doutez, l’état d’urgence. Entre 2015 et 2017, nous avons vécu sous menaces terroristes, donc sous état d’urgence, puis nous avons enchaîné l’état d’urgence sanitaire de 2020 jusqu’au 1er août 2022. (1)  Bienvenue dans le monde sans fin et programmé des "états d’urgence".

En théorie, l’état d’urgence a été levé depuis lors. Mais qu’en est-il réellement ? Car, comme l’Hydre de Lerne, vous coupez une tête, mais une autre apparaît. Les Parisiens médusés ont assisté au bouclage de la capitale avant et pendant les JO de Paris. Grillages, contrôles, QR code pour rentrer chez soi, gendarmes, policiers et militaires armés jusqu’aux dents à tous les coins de rues. L’oppression policière à son paroxysme ? Que nenni ! Elle a encore de beaux jours devant elle. Laurent Nuñez, préfet de police de Paris depuis juillet 2022, - mais qui, rappelez-vous, s’était illustré aux côtés de Christophe Castaner dans la répression violente des Gilets Jaunes -, vous le prouve en déclarant, il y a peu, vouloir maintenir la vidéosurveillance algorithmique testée pendant les JO à Paris. (2)

Comme si tout cela ne suffisait pas, derrière cette débauche "sécuritaire" et dans un silence assourdissant, d’obscurs gratte-papier décident, dans la plus grande impunité, de votre sort. Malheur à vous si votre nom apparaissait dans une note blanche. Car, aussitôt, la machine infernale administrative se met en marche. Gérald Darmanin a annoncé fièrement à la fin des JO que 559 MICAS – Mesures Individuelles de Contrôle Administratif et de Surveillance - ont été prononcées à l’occasion de la tenue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. (3) (4) (5) (6)

Un certain nombre de ces Micas visaient des personnes, ni condamnées, ni même mises en examen, mais qui ont eu leur vie gâchée grâce à un auteur anonyme d’une de ces fameuses "notes blanches". Ni signées, ni sourcées, ni datées. Juste de vagues soupçons de troubler l’ordre public. Il faut réaliser qu’une assignation à résidence, pour une durée indéterminée, ruine votre vie professionnelle et familiale. Vous risquez de perdre votre travail, votre couple et votre entourage.

Une infernale aberration, tout comme la protection surréaliste des OQTF. Car, on peut légitimement se demander pourquoi un bon nombre d’OQTF restent en toute impunité sur notre territoire. Les notes blanches, ne serviraient-elles qu’à cibler les voix dissonantes qui osent contester la doxa gouvernementale ? En attendant, certains OQTF sèment la mort et la destruction dans notre pays, témoin le meurtre odieux de Philippine, le 21 septembre 2024. À ce sujet, l’OQTF Marocain présumé récidiviste et assassin aurait dû être expulsé de France depuis au moins le 4 septembre 2024 car, le Maroc avait fait « parvenir son autorisation d'expulsion » aux autorités françaises. (7) Demande qui, mystérieusement, n’a pas été suivie d’effets. Pourquoi ?

La Mesure Individuelles de Contrôle Administratif et de Surveillance ne s’applique donc pas à un OQTF ? Son expulsion non plus ? Les scribouillards anonymes, préfèreraient ils contrôler quelques marginaux ? C’est assurément moins dangereux que de mettre la pression sur des OQTF récidivistes !

Ces fameuses notes blanches ne sont ni datées, ni signées, afin de protéger les fonctionnaires qui les rédigent. Mais les protéger de quoi ? De la rancœur légitime venant de citoyens lésés ? Le courage semble jouer les absents chez les technocrates. Se cacher derrière un clavier devient un sport national. Ces notes contiennent des extraits de rapports de police ou de renseignement sans aucune précision de leurs sources. Un fourre-tout anonyme, qui peut vous assigner à résidence pour une durée indéterminée et vous établir un "superbe" CV que vous aurez le plus grand mal à contester. Car, comment voulez-vous remettre en cause une note blanche puisqu’elle n’est ni signée, ni datée, ni sourcée ?

Comment se débarrasser d’un faux rapport éventuel puisque vous ne connaîtrez jamais sa source, ni de quel service il émane ? Le parcours du combattant administratif est ouvert. Bon courage et bienvenu dans le monde glauque, sournois et destructeur des notes blanches.

Cette méthode insidieuse et cachée peut bousiller la vie de ceux qui osent s’opposer à l’État profond français et peut vous tomber sur le coin du nez du jour au lendemain.  

La liberté d’expression n’est qu’une façade creuse. En coulisse, vous êtes menacés tous les jours si vous faites partie des voix contestataires. Comme dit le proverbe : « Un homme averti en vaut deux ». Savoir que ces notes blanches existent permet d’assurer ses arrières.

Claude Janvier : écrivain, essayiste et chroniqueur, auteur du livre Les Démasqués. Qui dirige réellement le monde ? et co-auteur de L’État Profond Français. Qui, comment, pourquoi ? KA Éditions. https://kaeditions.com/

 Notes :

(1) https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15851

(2) https://fr.news.yahoo.com/laurent-nu%C3%B1ez-pr%C3%A9fet-paris-veut-223046254.html

(3) https://www.capital.fr/economie-politique/assignation-residence-1394075

(4) https://www.lejdd.fr/politique/exclusif-la-strategie-impl...

(5) https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/03/des-avo...

(6) Paris 2024 : les assignations à résidence se multiplient, un jeune homme dénonce une situation kafkaïenne | franceinfo (radiofrance.fr)

(7) https://www.lopinion.ma/France-le-rapatriement-des-OQTF-maghrebins-refait-surface-apres-le-meurtre-de-Philippine_a58283.html

 

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lundi, 30 septembre 2024

Autriche, une victoire historique du parti de la droite nationale et populaire

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Michel Festivi 

Après les très bons résultats des partis classés par les grands médias « à l’extrême droite » lors des élections européennes, que ce soit le RN en France, Vox en Espagne, Fratelli d’Italia en Italie, l’AFD en Allemagne etc.…, après les excellents résultats en chiffres du RN en juillet (11 millions d’électeurs), voilà que le FPÖ (parti de la liberté) en Autriche vient d’emporter pour la première fois de son histoire, les élections législatives qui se sont déroulées ce dimanche, 29 septembre, et est devenu le premier parti du pays.

Déjà le 9 juin dernier, lors des européennes, le FPÖ avait devancé d’un point le VPÖ, le parti de centre droit autrichien qui gouverne l’Autriche, seul ou en coalition, en alternance avec les socialistes du SPÖ ; à Bruxelles, le FPÖ siège avec le Parti d’Orban et le RN. Lors du dernier scrutin législatif de 2019, le FPÖ était dans la tourmente, gangréné par un scandale qui touchait la gouvernance du Parti de l’époque. Il avait perdu près de 10 points et 20 députés, n’en conservant que 31, et était devancé par le SPÖ et le VPÖ.

Le mouvement s’est restructuré et est désormais dirigé par Herbert Kickl, qui n’hésite pas à fustiger la guerre en Ukraine en condamnant tout soutien à ce pays au nom notamment de la neutralité traditionnelle de l’Autriche. Le FPÖ veut faire de sa patrie « une forteresse » contre l’immigration sauvage et illégale. Il a dénoncé le VPÖ qui gouverne depuis 2019, en coalition avec les Verts, ce qui démontre la collusion permanente des centristes européens avec les gauches pour parvenir au pouvoir ou le garder.

Le FPÖ vient de faire un bond de 13 points, ce qui est considérable. Le VPÖ recule de 11 points. Et pourtant, Herbert Kickl ne mâche pas ses mots. Il parle ouvertement de "remigration". « Je ne vois pas ce qu’il y a de mal dans ce mot » a-t-il déclaré, ajoutant que cela concerne les étrangers « qui ne pensent pas devoir respecter nos règles. ». Kickl est aussi très remonté contre « la folie du genre et le culte de l’arc-en-ciel », accusant aussi les gouvernements européens et l’OMS (pendant la crise du Covid) d’avoir voulu « former un homme nouveau ».

Le Conseil national, comme se nomme la Chambre basse autrichienne, dispose de 183 députés. Le corps électoral avoisine les 6,3 millions de personnes. Désormais le FPÖ, premier parti d’Autriche aura dans la nouvelle assemblée, 58 élus, soit 27 de plus qu’en 2019, alors que le VPÖ n’en aura que 52, 19 de moins. La gauche, le SPÖ, se maintient avec 41 députés. Les libéraux auront 17 élus et les Verts qui faisaient partie de la coalition gouvernementale avec le VPÖ s’effondrent avec 15 élus, soit 11 de moins.

Le FPÖ est, comme tous les partis qui rejettent les oukases bruxellois, veulent empêcher l’envahissement migratoire et assurer la sécurité de leurs citoyens, vilipendé. Toute la presse le qualifie « d’extrême-droite » et rappelle à satiété qu’il aurait été fondé au tout début des années 1950 par d’anciens « nazis ». Même le Figaro y est allé de son complet « du retour de la bête immonde », soulignant néanmoins, que le FPÖ se garderait de toute accointance avec des « néo-nazis ». Quand il s’agit du Parti communiste ou de LFI, la presse et les médias français ne rappellent que très rarement leurs soutiens aux tyrans sanguinaires que furent Fidel Castro, où que sont Maduro au Venezuela ou Daniel Ortega au Nicaragua, qui musèlent toutes les libertés publiques, ou encore les soutiens permanents des gauches extrêmes françaises à la Chine communiste, parangon sans doute des libertés et de démocratie ! JL Mélenchon qui s’y connaît en totalitarisme, n’a jamais hésité à soutenir ces régimes qui ont du sang sur les mains. Comme il soutient ardemment aussi le Hamas et le Hezbollah, ce dernier étant à l’origine de l’assassinat de nos 58 militaires en 1983, qui étaient au Liban en mission humanitaire d’interposition. L’éternel deux poids deux mesures, l’amnésie du communisme sanguinaire, l’hypermnésie du nazisme, comme le rappelait l’historien Alain Besançon.  

Le chef du FPÖ entend, a-t-il déclaré : « mener une lutte de libération contre le système ». Désormais, les tractations vont aller bon train pour former un gouvernement qui recueillera la majorité du Conseil national. Les politologues prévoient la formation d’un gouvernement pour la Noël, les Autrichiens y sont habitués. Le VPÖ peut s’allier avec le SPÖ pour parvenir à la majorité des 92 députés. Il peut aussi refaire une coalition avec le FPÖ comme cela avait été le cas au début des années 2000. Selon les publicistes autrichiens, le très à gauche président de la République, qui est un Vert, ne serait pas tenu d’appeler le chef du premier parti d’Autriche pour l’inviter à former un gouvernement. Il se dit aussi que le Chancelier en fonction, chef du VPÖ, Karl Nehammer, qui vient sévèrement de se faire conspuer dans les urnes, détesterait Herbert Kickl qui vient justement de l’humilier électoralement parlant.  

En tout cas, cette victoire historique, au vrai sens du terme, ne peut que réjouir tous les patriotes qui dans leur pays respectif n’attendent qu’une chose, que l’on prenne enfin et résolument à bras le corps la lutte contre l’immigration sauvage et illégale, la lutte contre les laxismes généralisés et notamment judiciaires, la lutte contre le crime et les criminels qui tuent et violent nos femmes et nos enfants, et la chasse à ceux qui fraudent nos systèmes sociaux bien trop généreux. Qu’on le fasse vraiment et vite, il y a urgence.       

12:46 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Deux rendez-vous à noter pour le début du mois d'octobre...

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Mercredi prochain, 2 octobre, docteur Merlin dédicacera, à la librairie Vincent (115 avenue de La Bourdonnais, 75007 Paris, métro Ecole Militaire) son dernier ouvrage Défense de l'Occident et la Garde de fer. Pour la première fois, il y a réuni les quinze articles que la revue, créée en 1952 par Maurice Bardèche, a consacrés à la "Légion de l'Archange Saint Michel" de Corneliu Codreanu (1899-1938).

Ce recueil, qui est, selon les propres mots de l'auteur, un hommage aux "Légionnaires", vient nous rappeler qu'après l'assassinat de leur chef, ils n'ont cessé d'entretenir la flamme et de lutter, comme ils ont pu, contre la barbarie communiste, à l'intérieur même de la Roumanie ou dans leur exil, nous donnant ainsi une grande leçon d'humilité, d'exigence et de courage.

Pour commander l'ouvrage de Docteur Merlin, cliquez ici

Samedi prochain, 6 octobre, Bernard Germain dédicacera son nouveau livre et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale interviendra lors de la réunion du Rassemblement vendéen.Diapositive1 copie 18.jpg

Pour en savoir plus sur la réunion cliquez ici

et sur le livre  de Bernard Germain cliquez là

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Vu dans le "Nouveau Présent" - Assassinat de Philippine : ne plus avoir peur de désigner les monstres du doigt !

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"Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie"

Jacques Prévert

Paul Vermeulen

Philippine avait 19 ans. Elle était étudiante. Une jeune femme pleine de vie, engagée depuis toujours, par exemple dans le scoutisme, dont la vie et l’honneur ont été arrachées un vendredi soir dans le bois de Boulogne, à proximité de son université, par un migrant marocain récidiviste de 22 ans, à peine sorti de prison et sous le coup d’une Obligation à Quitter le Territoire Français (OQTF), ces procédures visant des migrants en situation irrégulière dont chacun sait qu’elles ne sont pas véritablement appliquées, avec un taux d’exécution de seulement 7 % (sur 120 000 OQTF) – avant tout par manque de volonté politique.

Pourtant, c’est du domaine de l’évidence : la France conserve suffisamment de puissance pour faire pression sur des pays tels que le Maroc afin qu’ils reprennent leurs délinquants, criminels ou meurtriers, libérant ainsi assez de places dans nos prisons pour qu’il ne soit pas nécessaire d’en construire de nouvelles. Seuls les aveugles refusent toujours de voir combien immigration légale tout autant qu’illégale sont les principales responsables des tragédies vécues par les jeunes femmes françaises et européennes, des tragédies quotidiennes qui commencent par des regards, des propos salaces et autres. Pour bien des migrants, les femmes d’Europe ne sont que de la chair. Ils y sont habitués : c’est ancré en eux.

Ils passent bien trop aisément à l’acte, d’autant plus qu’ils n’ignorent pas combien nous sommes devenus faibles, une faiblesse qui, suite à cette nouvelle tragédie, n’en fini pas de bouleverser l’opinion publique. Le drame de trop ? Combien faudra-t-il d’horreurs de cette sorte ? Notons que le tueur n’a pas oublié de voler la carte bleue de sa victime. L’horreur ethnique n’a pas de limites.

Le pouvoir est coupable !

Le premier coupable de l’atrocité survenue ce soir-là est le pouvoir macronien, aux manettes depuis 2017, lequel n’a pas produit l’once d’une véritable lutte contre l’incroyable et immonde répétition de ces actes sinon le peu qu’il sait faire : parler dans le vide. Peut-être cela eut-il été différent si, au lieu des nôtres, car Philippine était des nôtres, une jeune femme française de souche et de civilisation européenne, oui, sans doute cela eut-il été différent si viols et meurtres de masse touchaient les leurs : les jeunes femmes arabo-musulmanes. Alors, tout ce qui fait Collaboration avec le pire en France, de LFI aux macronistes prétendument vertueux, en passant par une droite libérale dont plus personne ne sait où elle se situe, et autres amis du « vivre ensemble » descendrait dans les rues avec, pourquoi pas ?, comme service d’ordre des milices arabo-musulmanes chargées de maintenir « la paix sociale », au cas où la crainte du prétendu danger d’extrême-droite ne déferle sur les rues du pays ? A ce « danger », un Darmanin, devenu un Moussa Darmanin ridicule, a fait semblant de croire. Comme si la prétendue « extrême-droite » était le réel problème pesant généralement sur notre pays, sur les plans sociaux, économiques, scolaires et sécuritaires.

Le second coupable de la tragédie dont Philippine a été victime est l’immigration. Et donc la mondialisation. L’immense majorité des migrants légaux ou illégaux, réfugiés, bénéficiaires du droit d’asile ou non, ne vient pas de pays en guerre, n’est pas victime de crises économiques ou liées au climat. Ils sont jeunes, masculins et cette venue est organisée volontairement pour servir de « travailleurs » au détriment des Français et des Européens, tout en détruisant la civilisation européenne : qui supprime l’enracinement par le déracinement impose aisément son idéologie. Nous en sommes là. Et ces individus ethniquement non européens n’ont rien à faire sur le continent européen. Philippine a donc aussi été victime d’une idéologie, celle des mondialistes responsables de politiques de submersion migratoires. Le marocain qui l’a assassiné n’avait rien à faire sur le territoire et, d’ailleurs, si les services de l’Etat avaient joué leur rôle correctement il aurait dû être évacué la vieille. Cependant, la multiplication de ces tragédies pose une question plus large, étant donné que cette multiplication est essentiellement à sens unique : celle de la présence des migrants sur le territoire français et plus largement sur le sol européen. La réponse est simple : ces individus n’ont rien à faire ici. Ils sont par nature destinés à vivre dans leur aire civilisationnelle. Qu’ils y retournent. Cela peut s’appeler remigration si nécessaire et ne pas concerner seulement des individus de nationalité étrangère, lesquels sont loin d’être les seuls à être de culture arabo-musulmane ou ethniquement subsahariens à vivre sur un territoire français où des villes préfectorales acceptent par exemple, entre une quantité extraordinaire de boutiques ethniques, des bars réservés aux hommes. En France. Comment peut-on continuer d’accepter cela ? De la même manière, comment peut-on continuer d’accepter la violence continuelle issue de ces catégories de population, dans les rues, dans les écoles, dans les transports en commun, dans les stades, contre les femmes, partout… Il est à parier que si une marche blanche était organisée pour Philippine, elle accueillerait bien du monde. Elle serait aussi probablement sujette à violences concrètes dans l’espace public, et verbales dans les médias où toute la bien pensance hurlerait au crime de lèse-majesté progressiste.

Une faiblesse endémique

Car une autre responsabilité des tragédies à répétition que nous vivons provient de l’état d’esprit longtemps dominant dans ce pays, en vogue dans les médias de grand chemin et partout où l’idéologie du Progrès domine, ainsi l’école ou l’université. Les « gentils » migrants seraient des victimes, excusables par nature. Rien n’est de leur faute. Ils ont souffert.

Messieurs, voyez-vous, l’Europe aussi. A chacun ses souffrances, conservez donc les vôtres dans vos déserts, vos villes, vos villages, développez vos économies, gardez vos délinquants plutôt que de nous les envoyer sous le nom de « migrants ». En France, nombre de nos concitoyens ont longtemps cru au bobard victimaire, cela change un peu maintenant que les médias se diversifient, malgré la grande peur des bien pensants progressistes, jusque-là seuls à informer ou désinformer la population. Cette croyance est en franc recul. Elle nous provenait en droite ligne de la Révolution française et du 19e siècle, de l’injonction à une fraternité, une égalité et une laïcité mal comprises, croyance qui poussait à imaginer que le « fameux universalisme républicain » consisterait à accueillir tout le monde.

Diantre non ! Les temps sont venus de la mise à bas de ces fariboles. Alors, nos enfants et nos femmes pourront de nouveau sortir dans les rues. Et vivre.

Source : Le Nouveau Présent. Pour accéder à cet article sur le site de ce journal, cliquez ici

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dimanche, 29 septembre 2024

Mort de Nasrallah, le chef du Hezbollah : l’analyse de Gilles Kepel

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Ce matin, l’universitaire Gilles Kepel, spécialiste du monde arabo-musulman, était l’invité du Grand Rendez-vous CNews-Europe 1-Les Échos. Interrogé par Pierre de Vilno, Mathieu Bock-Côté et Nicolas Barré, il s’est livré à une analyse très intéressante des enjeux et circonstances de l’élimination du chef Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans le cadre de l’actuelle offensive aérienne menée par Israël au Liban contre cette organisation terroriste politico-militaire cornaquée depuis Téhéran par le pouvoir iranien.

 Nous en avons retenu les extraits suivants :

 « (…) Du point de vue militaire, Netanyahu, en ce moment, est en train de remporter un succès. Alors, je ne sais pas ce qui va se passer ultérieurement, (…) c’est un succès militaire qui, d’une certaine manière, efface ou lave, si je puis dire, l’échec du 7 octobre, l’échec du renseignement militaire et l’échec personnel de Netanyahu qui ne voulait pas croire que Sinwar (le nouveau chef du Hamas, NDLR) allait attaquer ; Sinwar qu’il avait fait libérer après vingt-deux ans de prison, pensant, un peu comme le Kaiser envoyant Lénine en Russie en train blindé lors de la Première Guerre mondiale, que ça ferait péter le système tsariste (effectivement, ça l’a fait péter et ensuite, il y a eu la révolution bolchevique) et donc, il s’est un peu pris à ce piège-là. Mais, aujourd’hui, (…) il y a bien sûr un ciblage – (…) quelque chose qui restera dans les annales de la guerre moderne, depuis les explosions des pagers qui ont détruit tous les cadres moyens militaires du Hezbollah (…) - et qui, du coup, n’étaient pas là quand l’offensive a eu lieu pour répliquer -, jusqu’à ces frappes ultra ciblées qui ont abouti (…) jusqu’à la liquidation de Nasrallah lui-même, ce qui pose d’énormes questions sur lesquelles je vous donnerai mes hypothèses qui sont à vérifier.

 Tout ça a eu pour conséquence que, bien sûr, il y a la destruction militaire de l’appareil du Hezbollah – ce qui est très important en terme géopolitique, ce qui a affaibli considérablement l’Iran dont c’était le fer de lance (…) – Mais, également, vous avez des dommages collatéraux, comme on appelle ça (c’est horrible, cette expression) qui font que tous les civils fuient, que les gens qui n’étaient pas nécessairement du Hezbollah se font bombarder. Donc, si vous voulez, on est dans une logique de guerre, avec toutes ses dimensions.

 (…) Nasrallah faisait l’objet d’une dévotion extraordinaire de ses adeptes. Certains disent : « Bon, mais Israël avait déjà tué le chef précédent du Hezbollah, Abbas Moussaoui (il y a trente-deux ans), et ça n’avait rien changé ». Nasrallah, quand même, a construit ; si vous voulez, c’est la principale figure mystico-politique du chiisme militant contemporain. A tel point qu’il y a même des gens qui ont cru, dans les quartiers populaires de Beyrouth, des chiites, qu’en fait, il n’était pas mort, qu’il s’était occulté, tel le Messie, tel le Mahdi, et qu’il allait revenir pour remplir la terre de lumière et de justice et effacer les ténèbres. Il y a cette croyance messianique qui est très présente dans le chiisme.

 (…) Aujourd’hui, ça ne va pas du tout bien dans la République islamique. L’assassinat ou la mort accidentelle (c’est selon) de l’ancien président dans un accident d’hélicoptère, le fait que Haniyeh, le patron du Hamas qui a été tué dans une résidence ultra sécurisée des Gardiens de la Révolution, les circonstances de la mort de Nasrallah (…), tout ça, ça fait une consécution de faits qui est extrêmement curieuse et qui me laisse penser que la République islamique est un peu dans une situation comme celle de la Russie avant la chute de l’URSS.

 (…) Il me semble que l’Iran, par-delà la dimension du chiisme politique exacerbé, il y a dessous une identité persane extrêmement forte et que, si une partie (y compris dans l’establishment militaro-politique iranien, au sommet) des responsables estiment que la politique des mollahs les amène dans le mur et que, en conséquence, l’Iran va s’effondrer et va être dépecé par ses ennemis, ils seront prêts à jeter les mollahs (…)

 Mon hypothèse, c’est que Sinwar les a pris par surprise. Sinwar est le dirigeant du Hamas, un parti sunnite qui n’a pas la même allégeance absolue que Nasrallah, dirigeant d’un parti chiite, au Guide de la Révolution ; et lui, il avait son propre agenda : on va profiter des illusions de Netanyahu, de l’effet de surprise du 7 octobre, etc., pour infliger des dommages à Israël, qui d’ailleurs ont probablement largement dépassé ce que lui-même pensait. Il ne savait pas qu’il y avait la fête de Nova, il a tué un nombre de personnes incroyable, près de 1 200, beaucoup d’otages, pensant qu’il pourrait s’en servir comme arme pour faire chanter les Israéliens, mais le  paradigme a été complètement bouleversé. Il y a eu tellement de morts que à ce moment-là, Israël a été, d’une certaine manière, désinhibé dans sa politique habituelle qui est celle de la riposte disproportionnée ; et de ce fait, les Iraniens et le Hezbollah ont été entraînés dans l’engrenage alors qu’ils n’étaient pas en ordre de bataille. Leur stratégie, c’étaient des coups gradués pour finir par grignoter et user Israël ; et là, ils ont été pris, à cause de Sinwar, dans un engrenage qui a fait qu’ils n’ont pas pu, finalement, faire la surenchère militaire ; et il me semble que la mort de Nasrallah – sur laquelle j’ai quelques hypothèses à formuler -, c’est quelque chose qui est une catastrophe. (…) Je pense que ça ne suffit pas d’avoir la connaissance de l’intelligence artificielle, d’avoir récolté toutes les données du monde. Nasrallah était introuvable. Tout d’un coup, il a été trouvé. Il a été installé dans un immeuble de la (…) banlieue, là où étaient aussi d’autres personnes. Ça me semble très difficile à comprendre si une partie de l’establishment, disons du renseignement iranien n’a pas été disons sinon complice, du moins n’a pas laissé faire. (…) Je pense que les trois morts consécutives, celle d’Ebrahim Raïssi (l’ancien président de l’Iran mort en mai 2024, NDLR), celle de Haniyeh au sein du grand centre des Pasdarans ultra sécurisé et celle de Nasrallah, tout cela me semble aller dans le même sens, à savoir qu’il y a une partie de l’establishment iranien aujourd’hui qui a envie d’influer de manière différente la politique de la République islamique.

 (…) La mort de Nasrallah, c’est quelque chose d’énorme parce que, à quoi servait le parti de Dieu, le Hezbollah (…), ça servait de force de dissuasion pour protéger l’Iran. Si les Américains avaient voulu tirer sur les sites nucléaires de Natanz, en Iran, le Hezbollah allait tirer préventivement des missiles sur Israël, à une époque où, en Israël, quand il y avait dix morts israéliens, c’était une catastrophe nationale. (…) Le 7 octobre, il y en a eu 1 200 et les critères ont complètement changé, ce qui fait qu’il y a eu en contrepartie, en rétorsion, alors c’est monstrueux, il y a eu au moins 40 000 morts à Gaza, deux millions de déplacés, 100 000 blessés, donc on a complètement changé de dimension et le Hezbollah n’a pas été capable (…) d’assurer à ce moment-là. Et aujourd’hui, avec la liquidation militaire d’une grande partie de la force offensive du Hezbollah, l’Iran se retrouve en première ligne. Il n’est plus protégé par le Hezbollah qui était à la fois un glaive et un bouclier (…) et donc, ça change complètement la donne. L’Iran est très exposé et les dirigeant iraniens aujourd’hui, ou une partie d’entre eux, n’ont pas envie de se retrouver en première ligne parce qu’ils sont extrêmement fragilisés. (…) Casser le Hezbollah, ça évite de taper sur l’Iran (…) ».

 Pour suivre la totalité de l’interview de Gilles Kepel, cliquez ici

19:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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10:49 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 28 septembre 2024

Sortie du n° 67 de la revue Synthèse nationale

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Sommaire N°67 •  AUTOMNE 2024

P 2 : ÉDITORIAL  Roland Hélie

P 6 : LA CHUTE DE LA MAISON MACRON  Maurice Bernard

P 10 : ENCORE UN EFFORT CAMARADES  Didier Lecerf

P 14 : 22, V’LÀ LE GRAND CIRQUE ANTIFASCISTE QUI REPASSE.  Alexis Murbas

P 18 : LE CAS RAPHAËL ARNAULT. Maurice Bernard

P 22 : DÉNONCER LE PC « F »  Rencontre avec Michel Festivi

P 27 : DÉMASQUER LA GAUCHE. Rencontre avec Bernard Germain

P 30 : OUVERTURE DES JO : BRANCHITUDE ET HUMANITUDE. Maurice Bernard

P 39  : AVORTEMENT : ACTE MÉDICAL OU GÉNOCIDE. Erwan Houardon

P 45 : LA CHRONIQUE DE PHILIPPE RANDA

P 49 : L’UNION EUROPÉENNE CONTRE L’EUROPE.  Robert Neboit

P 53 : UN GLISSEMENT VERS LA GUERRE Jean-Claude Rolinat

P 67 :  VERS L’EFFONDREMENT TOTAL   Nicolas Zahar

P 80 : NOS AMIS LES LIVRES  François Floc’h

P 86 : LES LIVRES AU CRIBLE  Georges Feltin-Tracol

P 94 : BIOGRAPHIES LITTÉRAIRES  Daniel Cologne

P 99 : LES FLANERIES DE SCIPION DE SALM

P 104 : LA LIBRE CHRONIQUE. Charles-Henri d’Elloy

P 107 : LES PAGES DU MARQUIS  Jean-Paul Chayriges de Olmetta

P 113 :  BULLETIN D’ABONNEMENT

Et bien d'autres rubriques...

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19:03 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Meurtre et obsèques de Philippine...

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Á lire sur Boulevard Voltaire l'article-réquisitoire de Gabrielle Cluzel, après les obsèques de la jeune victime de ce meurtre révoltant : "Normalement, ce mot terrible du père de Philippine, cliquez ici

"Normalement... (...) Mais rien n'est plus "normal", désormais en France. Et des jeunes filles sont enterrées dans l'église où elles devaient se marier. (...) Normalement, les élus ne sont pas là pour présenter leurs condoléances mais pour agir"...

18:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Après l'"extrême droitisation" par la gauche de tous ceux qui ont exprimé leur peine et leur colère face au meurtre sauvage de Philippine et les accusations d'"instrumentalisation", de "racisme", de "xénophobie"... qu'elle a lancée contre eux...

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Synthèse nationale

Nous conseillons vivement à tous les gardes-chiourme de la "pensée conforme", les indignés à géométrie variables (pour lesquelles il y a les "bonnes" victimes à partir desquelles ont peut et ont doit généraliser, essentialiser, et les "mauvaises" dont on ne doit aborder le martyre qu'avec prudence et réserve), de méditer cette phrase de l'un de leurs poètes préférés, Jacques Prévert : "Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie"...

17:38 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Demain, dimanche 29 septembre, 15 heures, à Paris, place Denfert...

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10:35 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Rassemblements pour Philippine

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10:30 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Gouvernement Barnier : le gouvernement « Titanic » ?

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"Avant Emmanuel Macron, c'était de droite ou de gauche, même résultats... Avec Emmanuel Macron, c'est en même temps droite et gauche, mais toujours mêmes résultats".

Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne Eurolibertés (propos recueillis par Guirec Sèvres).

Que penser des dernières semaines politiques en France après la dissolution et l’attente d’un nouveau gouvernement ?

Toute la classe politique jusqu’à son propre camp (sans compter les Français) a tiré à boulets rouges sur Emmanuel Macron après sa dissolution de l’Assemblée nationale et le chaos provoqué sauf quelques courtisans qui ne manqueront pas de le laisser tomber dès que leurs intérêts le leur commanderont. C’est donc un Président désormais bien isolé dans le palais élyséen ; le bon sens voudrait qu’il cherche à regagner la confiance, sinon de tous, du moins du plus possible de ses anciens partisans d’abord, des Français ensuite, mais à l’évidence, son ego est tel que ce se serait s’abaisser et une telle idée ne doit même pas l’effleurer. Sa seule décision de bon sens au début de l’été a été de conserver le gouvernement de Gabriel Attal pour la durée des Jeux Olympiques. Ce gouvernement avait préparé l’événement, c’était évidemment à lui d’assumer toute la responsabilité, les éventuelles défaillances, voire catastrophes… ou d’être félicité de sa réussite. Tout s’est globablement bien passé, notamment du point de vue de la sécurité, dont acte ! et on ne peut que s’en réjouir… mais aussi en tirer politiquement la conclusion que la sécurité des citoyens en France est donc possible, si on en a la volonté : la preuve par les JO de Paris. Fort bien, mais ensuite ? Poser la question, c’est déjà reconnaître que cela n’aura sans doute été qu’un feu de paille dû à une circonstance exceptionnelle. N’empêche : quand on veut, on peut ! Cela rappelle mars 2020 et l’épidémie de covid : quand Marine le Pen a préconisé que la première mesure de bon sens était de fermer les frontières pour freiner la propagation de l’épidémie, ce fut une explosion d’indignation devant autant de stupidité : comment osait-elle proposer une telle mesure to-ta-le-ment inimaginable parce qu’à l’évidence impossible au XXIe siècle !… et pourtant, peu de temps après cette déclaration jugée si abracadabrantesque, toutes les frontières des pays étaient fermées en 48 heures ! La proposition de MLP n’était à l’évidence pas si inimaginable, si impossible, si stupide, si abracadabrantesque que cela. En 2024, Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin ont prouvé que l’insécurité n’est nullement une fatalité !… mais que le manque de courage politique en France en est malheureusement une depuis plusieurs décennies.

Y aurait-il alors un espoir avec le nouveau gouvernement dirigé par Michel Barnier dans lequel des personnalités de droite, aux convictions assumées, occupent des ministères importants, notamment l’Intérieur…

On peut toujours espérer, laisser leur chance aux dirigeants, croire qu’enfin, face aux réalités, à la gravité des enjeux, ce gouvernement prendra les mesures de bon sens nécessaires… Ne condamnons pas, par principe, avant de le voir à l’œuvre, de constater les résultats de ce qui sera fait ou pas… ce qui ne nous empêche pas déjà de constater que la formation de ce gouvernement a été l’occasion d’un spectacle assez peu ragoûtant de la part des formations qui le composent : tractations, chantages, menaces, etc., jusqu’à la rumeur que Michel Barnier aurait pu laisser tomber face aux difficultés. On l’imagine donc difficilement comme un général à la tête d’une armée véritablement unie. C’est même tout le contraire… Ce nouveau gouvernement donne plutôt l’impression d’un rassemblement de bric-marchandages et de broc-ambitions personnelles, si ce n’est même pire : d’une distribution de postes ministériels comme bâtons de maréchal de fin de carrière pour beaucoup…

 C’est-à-dire ?

Après une longue carrière politique, à 73 ans, que pouvait vraiment espérer de mieux, de « plus », Michel Barnier, depuis son échec avec un score ridicule lors de la primaire des Républicains à la dernière élection présidentielle, que ce titre de Premier ministre pour terminer sa carrière ? Alors, la réussite ou l’échec de son gouvernement dans les mois prochains a-t-elle vraiment, pour lui, une quelconque gravité ? Quant à une Rachida Dati, elle ne cache guère qu’elle considère le ministère de la Culture comme un simple, mais important, tremplin pour devenir Maire de la Capitale en additionnant les suffrages des électeurs macronistes à ceux de la droite traditionnelle… si tant est qu’il en reste encore suffisamment des uns et des autres dans deux ans.

Tout de même, Bruno Retailleau au Ministère de l’Intérieur, ce n’est pas rien…

Je répète : « Ne condamnons pas, par principe, avant de les voir à l’œuvre, de constater les résultats de ce qu’ils feront ou pas… ». En attendant, on ne peut tout de même pas s’empêcher de penser que, pour lui aussi, ce Ministère régalien est un beau bâton de maréchal… et n’oublions pas que, comme tous les autres derniers des Mohicans de l’ancienne droite de gouvernement et associés, comme on la nommait jusqu’à l’élection présidentielle de 2017, « gouverner, c’est leur ADN », ainsi que l’a très justement fait remarquer sur Cnews le journaliste Dominique Jamet. Ce qu’ils font une fois au Pouvoir est très secondaire, très facultatif… Pour preuves les septennats et quinquennats Chirac et Sarkozy, dits « de droite » qui se sont contentés d’expédier les affaires courantes, vidant les caisses, puis endettant la France, ne freinant ni ne stoppant l’invasion migratoire, laissant exploser l’insécurité… tout comme les gouvernements dits « de gauche ». Avant Emmanuel Macron, c’était de droite ou de gauche, mêmes résultats ; avec Emmanuel Macron, c’est en même temps droite et gauche, mais toujours mêmes résultats. Ce nouveau gouvernement Barnier l’illustre parfaitement : Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur réputé « très conservateur » et Didier Migaud, ministre de la Justice, considéré « très syndicat de la magistrature », ayant même voté la suppression du délit de solidarité quand il était député. Et pour Didier Migaud aussi, ce poste ministériel, numéro 2 du gouvernement dans le rang protocolaire, est un sacré bâton de Maréchal de fin de carrière ? Sur le Titanic, on valsait et on ripaillait avant le naufrage… En Macronie, on distribue des Postes ministériels avant le… déluge ?

Thierry Breton qui vient de démissionner de son poste de commissaire européen chargé du marché intérieur, a déclaré que ce gouvernement « est clairement de centre-droit, on a enfin une coalition entre Renaissance et les Républicains, sous le contrôle de l'extrême droite et de Marine Le Pen. »

Ce gouvernement, pour ce qu’il durera, n’est pas plus sous le contrôle du Rassemblement national de Marine Le Pen que du parti Horizons d’Edouard Philippe ou du Modem de François Bayrou ou autres Liot, Les Démocrates, etc., mais il va être, de fait, soumis à leur chantage à tous. Pour avoir leur soutien ou leur neutralité selon les besoins, Michel Barnier devra forcément passer sous leurs fourches caudines. Pour ne prendre en exemple que le Rassemblement national, il va être intéressant de suivre le procès des présumés faux assistants parlementaires de l’ex-Front national au parlement européen. Marine Le Pen risque une peine d’inégibilité. Si celle-ci n’est pas prononcée, on ne pourra pas s’empêcher de penser que, peut-être, « Merci, Michel, à votre service ! »… et si elle l’était et que les peines soient lourdes pour tous les mis en cause, ce gouvernement pourrait voir son existence quelque peu « abrégée », prouvant qu’on n’achève pas toujours que les chevaux, mais les mulets tout autant ; mais bon ! tout cela n’est qu’hypothèse de mauvais esprit, je vous l’accorde, bien sûr, puisque ce qui compte, évidemment, et là, tout ce beau monde est unanime, c’est et ce sera toujours d’abord l’intérêt de la France, n’est-ce pas ?

D’après vous, Emmanuel Macron espère-t-il l’échec du gouvernement Barnier pour reprendre la main ou son succès pour en tirer un bénéfice personnel au motif que c’est tout de même lui qui l’a nommé ?

Plus que tout autre dirigeant, l’actuel locataire de l’Élysée semble s’être fait détester, ou pour le moins mépriser, de tous ceux qui furent ses obligés, à commencer par ses Premiers ministres : Edouard Philippe, Élisabeth Borne et Gabriel Attal… L’exception étant Jean Castex qui n’a sans doute pas bien compris comment ni pourquoi il était arrivé un jour à Matignon – faute de mieux, sans doute et déjà ! – et va tranquillement et toujours autant en responsabilité finir sa carrière comme conducteur en chef des bus de la RATP : doucement le matin, pas trop vite l’après-midi : un véritable héros de la Macronie. Quel militant macroniste peut être légitimement fier et content de l’état de la France : plus de 3 000 milliards de dette publique, une extrême gauche plus virulente que jamais et une fantasmée droite dite extrême, premier groupe à l’Assemblée nationale avec, en ligne de mire, son accession plus plausible que jamais à l’Élysée en 2027 ! Et si le gouvernement Barnier devait chuter avant de possibles nouvelles élections législatives à l’été prochain, Emmanuel Macron qui, lors de son premier quinquennat s’était considéré comme un président jupitérien (Jupiter : dieu romain qui gouverne la Terre et le ciel), pourrait être acculé à la démission… laissant alors le souvenir d’un président plutôt pignonnesque (François Pignon : héros du films Le dîner de cons)… mais en beaucoup moins sympathique, ça c’est certain.

Philippe Randa a récemment publié :

Coups d’œil & Tirs à vue (Chroniques barbares XXI), Philippe Randa, Dualpha, préface d’Alain Sanders, 186 pages, 25 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici

La désinformation autour de l’écologie, Philippe Randa (présente), Dualpha, 198 pages, 25 euros… Avec les contributions de Francis Bergeron, Jean de Saint-Houardon, Richard Dessens, Michel Festivi, Nicolas Gauthier, Philippe Joutier, Aristide Leucate, Olivier Pichon, Éric Pinel, André Posokhow, Bernard Plouvier, Claude Timmerman, Jean-Michel Vernochet. Pour commander ce livre, cliquez ici

10:23 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Palais Bourbier

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Le gouvernement de Michel Barnier passera-t-il l’hiver ? Les Français n’ont pas fini de subir les effets désastreux de la dissolution du 9 juin 2024 tant la situation politique devient instable, explosive et intenable. Or la tripartition du champ politicien en blocs antagonistes ne se retrouve pas dans un parlement balkanisé. 

 Bien qu’élu au suffrage universel indirect par les élus locaux et nationaux, le Sénat compte aujourd’hui huit groupes (la majorité avec 131 Les Républicains et 57 membres de l’Union centriste, 64 socialistes, 22 macronistes du Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants, 19 Indépendants – République et territoires plutôt macroncompatibles, 18 communistes, 16 élus divers-gauche du Rassemblement démocratique et social européen et 16 Verts) sans oublier les quatre non-inscrits (3 sénateurs RN et le sénateur des Bouches-du-Rhône Stéphane Ravier, qui vient de lâcher Reconquête!). Ce quatuor bénéficie de plus de prérogatives que leurs homologues députés.

 La nouvelle Assemblée nationale se caractérise déjà par le plus grand nombre de groupes sous la Ve République : onze ! Ce morcellement ne provient pourtant pas du choix des électeurs, mais plutôt d’un changement irréfléchi du règlement intérieur sur la constitution des groupes parlementaires. Jusqu’en 1988, ce règlement stipulait un minimum de trente députés pour former un groupe. Entre 1986 et 1988, le Front national de Jean-Marie Le Pen disposait grâce à la proportionnelle de trente-cinq membres. Tout au cours de cette courte législature, Charles Pasqua, alors bras armé officiel de Jacques Chirac, ne cessa de vouloir débaucher les élus frontistes afin de provoquer la fin du groupe FN. Sans succès fort heureusement ! En revanche, en mai 2016, le groupe Vert – le premier de l’histoire du Palais-Bourbon – a disparu à la suite de virulentes dissensions internes entre partisans et adversaires de la présidence de François Hollande.

 Alors que certains politiciens réclamaient l’élévation du seuil de trente à quarante, voire cinquante députés dans l’espoir d’empêcher le FN d’avoir un groupe, en 1988, Michel Rocard, nouveau Premier ministre socialiste, accepta d’abaisser le seuil à vingt députés. Il s’assurait ainsi de la sympathie des centristes en dissidence ouverte avec le groupe UDF (Union pour la démocratie française giscardienne). En 2009, le seuil s’abaissa encore à quinze députés seulement !

 En le restaurant à son étiage historique, à savoir trente députés, trois groupes n’existeraient plus : les 16 de l’Union des droites pour la République d’Éric Ciotti; les 17 élus de la Gauche démocrate et républicaine (dont une douzaine de communistes) et les 22 de Libertés, indépendants, outre-mer et territoires (LIOT). Trois autres s’approcheraient de la barre fatidique : les 33 députés d’Horizons du maire du Havre, Édouard Philippe; les 36 démocrates centristes du maire de Pau, François Bayrou, et les 38 membres du groupe Vert dans lequel grenouillent six élus de Génération.s de Benoît Hamon et cinq Insoumis critiques envers le lider maximo Jean-Luc Mélenchon. Quant aux sept non-inscrits, outre un centriste et un divers-gauche, on relève la présence d’un ancien macroniste de gauche, Sacha Houlié, de l’ancienne vice-présidente du Mouvement pour la France, la Vendéenne Véronique Besse, et de deux anciens LR, l’Alsacien Raphaël Schellenberger et le néo-chiraquien du Lot, Aurélien Pradié. Ce dernier refuserait dorénavant de serrer la main d’Éric Ciotti au nom de la tolérance et du vivre-ensemble bien sûr. Signalons enfin la présence de l’ex-RN Daniel Grenon écarté de son groupe à la suite de médisances médiatiques.

 L’actuelle configuration de l’Assemblée nationale exprime la prédominance des intérêts personnels et des tactiques partitocratiques. Éric Ciotti et ses amis ne souhaitaient pas rejoindre le groupe RN en tant qu’apparentés d’autant qu’ils divergent sur plusieurs points cruciaux, en particulier sur la fameuse réforme bancale des retraites. Éric Ciotti a en outre refusé d’intégrer dans son groupe libéral-conservateur sécuritaire trois députés aujourd’hui apparentés RN que la direction mariniste perçoit comme des fidèles de Marion Maréchal : Thibaut Monnier, élu de la Drôme, cofondateur de l'Institut des sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP), Eddy Casterman (Aisne) et Anne Sicard, députée du Val-d’Oise. Cette ancienne actrice dans quelques films de Marie-Cheyenne Carron s’occupe du fonds de dotation de l’Institut Iliade. Il est exact qu’à l’aune des critères du wokisme ambiant, cette responsabilité ne convient pas aux belles âmes qui préfèrent Raphaël Arnault, député de Vaucluse et chef de file des rageux de la Jeune Garde antifasciste de Lyon…

 Dans leur édition du 16 septembre dernier, les Dupont et Dupond de Libération associés à un troisième larron ont signé un article fielleux sur l’Institut Iliade. Ni Anne Sicard, ni les responsables de l’Iliade n’ont répondu aux questions sournoises du trio malfaisant. Bravo ! Ils ont eu raison. Discuter avec ces gens-là est une grande perte de temps. Un silence méprisant vaut toutes les meilleures argumentations.

 Dans ce contexte fragmenté, difficile donc de voir clair alors que s’affirment les rivalités. Le bloc national RN-ciottiste n’est pas uni. Il compte des bardello-marinistes, des ciottistes et des marionistes. Le Nouveau Front pseudo-populaire se divise en quatre groupes dont 72 Insoumis et 66 socialistes. La majorité présidentielle macroniste se fracture dans la perspective lointaine de la présidentielle de 2027, sauf si s’accélère l’échéance capitale. Les 97 députés macronistes se préparent au duel interne pour la présidence du parti Renaissance entre Élisabeth Borne et Gabriel Attal sous le regard des démocrates et d’Horizons qui organisent, eux, la future course à l’Élysée. À l’initiative de Nicolas Sarközy, la Droite républicaine de Laurent Wauquiez (47 députés) cherche non sans mal à s’associer au bloc central avec un Premier ministre savoyard dont la nomination irrite l’aile gauche de la Macronie.

 Michel Barnier et ses ministres vont très tôt connaître la menace des motions de censures diverses et variées. L’Élysée et Matignon font face à un incroyable bourbier politique qu’il va falloir supporter et gérer avant une nouvelle dissolution à moins que la France ne connaisse d’ici là une élection présidentielle anticipée qui ne résoudrait rien ou l’application des pouvoirs exceptionnels. Du chaos hexagonal ne sortira au final qu’une satrapie postmoderniste.

 Salutations flibustières !

 Vigie d’un monde en ébullition , n° 126, mise en ligne le 24 septembre 2024 sur Radio Méridien Zéro.

05:00 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 27 septembre 2024

Brigitte Bardot : "Je trouve que la messe a perdu de son mystère"

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À l’occasion de son 90ᵉ anniversaire, le 28 septembre, Brigitte Bardot a accordé un entretien à Aleteia.

Témoigner de sa foi lorsqu’on est une personnalité publique est-il devenu trop rare à vos yeux ? 

Je porte ma foi en moi et j’en suis fière. Par ailleurs, je suis horrifiée de voir tous ces outrages que l’on fait subir aux églises. C’est un sacrilège !

Quelle est votre vision de la religion catholique ?

Je trouve que la messe a perdu de son mystère, une certaine chaleur d’âme. Quand j’étais enfant, j’allais à l’église avec mes parents tous les dimanches. J’ai le souvenir d’un mystère qui sortait de cet endroit magnifique. Le prêtre célébrait dos à nous, en latin. C’est dommage que l’on ait modernisé cela. La célébration face aux fidèles me donne l’impression d’une représentation théâtrale.

Je me définirais comme traditionaliste. J’aimerais voir une reprise de la religion catholique avec plus de respect et d’importance. Il y a tellement de gens de bonne volonté et profondément croyants qui ne sont plus pratiquants. Tant d’églises sont fermées… On ne peut même plus rentrer et faire une prière.

C’est dramatique ! Quand je pense que Notre-Dame a brûlé. C’est comme si on vivait une époque satanique, négative et destructrice.

17:27 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'affaire Huff Daddy ou le nouvel Epstein avec Myriam Palomba et Mike Borowski

L'arrestation de Puff Daddy, également connu sous le nom de Sean Combs ou même Diddy, marque un véritable tournant dans l'un des plus grands scandales de l'année. Le 16 septembre, à Manhattan, le célèbre rappeur et magnat de la musique a été arrêté et inculpé pour agression sexuelle, trafic sexuel et extorsion.

Selon le parquet fédéral de Manhattan, Puff Daddy aurait utilisé son pouvoir, ses ressources et l'influence de ses entreprises pour exploiter de nombreuses personnes. Son empire musical, autrefois vu comme une réussite commerciale, est désormais décrit comme une organisation criminelle impliquée dans la traite des êtres humains et le travail forcé. Des perquisitions ont été effectuées dans ses propriétés de Miami et Los Angeles, où les forces de l'ordre ont découvert des preuves accablantes, incluant des stupéfiants et des milliers de bouteilles de lubrifiant et d’huile pour bébé, renforçant ainsi les accusations contre lui.

Mais cette affaire ne se limite pas aux crimes présumés de Puff Daddy. Depuis des années, il a tissé des liens étroits avec l'élite politique américaine, et notamment avec des personnalités clés du Parti démocrate, telles que Joe Biden et Kamala Harris. En 2020, au cours de la campagne présidentielle, Puff Daddy avait publiquement exhorté Biden à choisir un colistier noir pour la vice-présidence, un appel auquel Biden a répondu en sélectionnant Kamala Harris quelques mois plus tard. Cette nomination intrigue, surtout à la lumière des rumeurs qui circulent sur une proximité entre Harris et Puff Daddy, certains affirmant qu'elle aurait participé à ses fameuses soirées privées.

D'autres célébrités sont également mentionnées dans ce scandale. Jay-Z, Beyoncé, et Usher auraient été présents lors de ces soirées secrètes, appelées « freak offs », qui attirent de nombreux artistes influents. Parmi eux, le nom de Justin Bieber revient régulièrement. Propulsé sur la scène médiatique à un jeune âge par Usher et Puff Daddy, il est aujourd'hui soupçonné d'être une victime de ces événements.

Le parallèle avec l'affaire Jeffrey Epstein est inévitable. Comme Epstein, Puff Daddy est une figure publique influente mêlée à un vaste réseau de trafic sexuel et d'abus de pouvoir. Les deux hommes partagent un destin similaire, risquant la prison à vie pour leurs crimes présumés. Cependant, des rumeurs circulent sur une éventuelle collaboration entre Puff Daddy et le FBI. En échange d'informations sur d'autres personnalités impliquées dans ces réseaux, il pourrait espérer réduire sa peine. Toutefois, cette décision pourrait mettre sa vie en danger, tout comme ce fut le cas pour Jeffrey Epstein, mort dans des circonstances mystérieuses avant de pouvoir dévoiler ce qu'il savait.

Puff Daddy pourra-t-il révéler les secrets qu'il détient sur les élites politiques et économiques, ou finira-t-il par subir le même sort qu'Epstein ? Ses liens avec des personnalités du Parti démocrate, comme Joe Biden et Kamala Harris ajoutent une dimension encore plus complexe à cette affaire. Ce scandale pourrait être la clé pour lever le voile sur des vérités cachées, non seulement dans l'industrie musicale, mais aussi dans les plus hautes sphères politiques.

Myriam Palomba et Mike Borowski décryptent les dessous de cette affaire sur GPTV ACTU. 

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Source : geopolitique-profonde.com

16:32 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Liban est, depuis 1948, l’otage du conflit israélo-arabe.

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Jean-Claude Rolinat

Les bombes et les missiles tombent, ici ou là, comme à Gaza, tuant dix Libanais pour éliminer un terroriste du Hezbollah. Car il faut bien appeler un chat un chat. Le Hezbollah, dont j’avais vu l’emprise territoriale au Liban sud en 2006, tire sur des objectifs civils israéliens  en Galilée, et maintient le Liban sous la férule de sa terreur. Combien de personnalités politiques libanaises sont-elles tombées sous ses balles meurtrières, ou ont péri dans d’étranges explosions ? Poser la question, c’est déjà pressentir la réponse. En représailles, des frappes  israéliennes - bien souvent aveugles, comme en menèrent nos alliés anglo-saxons pour libérer la France en 1944 -, s’abattent sur cet ancien protectorat français du Levant. Le Liban, comme la Syrie voisine,  était entre 1923 et 1943,  sous une tutelle instituée par la Société des nations (SDN), l’ancêtre de l’ONU. Cette guerre, qui n’avoue pas son nom, se déroule sous le regard impuissant des casques bleus de la FINUL, la force d’interposition des Nations unies qui garde, théoriquement, la "ligne bleue" séparant les ennemis.

 Le Hezbollah est un État dans l’État

Le Hezbollah est au Liban, comme un poisson dans l’eau. Il est essentiellement l’émanation de la  communauté chiite, avec le parti Amal, et représente, environ, un tiers de la population. C’est l’allié de la Syrie, qui occupa le pays d’une main de fer, et également l’un des pseudopodes de l’Iran des Ayatollahs, leaders du monde chiite. Représenté au parlement de Beyrouth, il fait la pluie et le beau temps, par la corruption et la terreur. Ses institutions caritatives remplacent parfois l’État libanais, invisible, avec son président et son gouvernement qui sont aux abonnés absents ! La capacité de nuisance de son arsenal anti-israélien, est estimée à pas moins de 100 000 engins de toutes sortes – obus, drones, missiles -, capables d’infliger des pertes substantielles à "l’ennemi sioniste",  lequel a dû évacuer, en catastrophe, environ 70 000 des siens  de la frontière nord. Voilà où nous en sommes au moment où ces lignes sont écrites. Toutefois, il est probable que l’attaque aux bipeurs et talkies walkies piégés ainsi que l’offensive aérienne israélienne ont déjà dû produire leurs effets, et réduire la capacité de nuisance du parti chiite.

 Le Liban, l’ancienne "Suisse du Moyen-Orient", est l’otage du conflit israélo-arabe.

 Le Liban est, depuis 1948, l’otage d’une "Guerre de cent ans" qui oppose les Juifs d’Israël aux pays arabes de la région, même si certains - Egypte, Jordanie, Emirats arabes unis, Bahreïn -, ont enterré la hache de guerre. Le prétexte ? Les réfugiés palestiniens. D’un demi-million de personnes après la signature de l’armistice de Rhodes en 1949, ils sont devenus, avec leurs descendants, plusieurs millions, même si nombre d’entre eux ont refait leur vie ici ou là, en s’intégrant dans les pays voisins, en Jordanie notamment. Israël avait accepté le retour de 100 000 des leurs, qui sont devenus 80 ans après - une forte natalité aidant -, deux millions, assez bien intégrés à l’Etat juif. Ils sont, de fait et de droit, des citoyens israéliens, mais pas tout à fait comme les autres. En effet, ils sont dispensés de… service militaire ! (On n’est jamais trop prudent…). Le conflit entre le Hezbollah et Israël s’inscrit donc parfaitement dans l’affrontement qui oppose  les "fils de Sem" aux Arabes, depuis le retour des premiers sur la terre promise….

 Netanyahu et sa coalition envahiront-ils à nouveau le sud-Liban ?

Les otages sont loin d’être tous libérés, et la bande de Gaza est également loin d’être totalement "pacifiée". Les pertes en hommes sont très importantes pour Tsahal, et c’est un facteur dont il faut tenir compte dans un petit pays où tout le monde, ou presque, a un ami, un cousin, un frère, un fils ou un père sous les armes. Israël peut-il ouvrir un second front au nord, alors qu’il doit s’assurer également d’un certain calme en Cisjordanie dont il occupe les deux-tiers du territoire, ne laissant à l’Autorité palestinienne qu’un confetti croupion pour y loger ses institutions, comme à Ramallah ? Rien ne pourra sortir de bon de ces affrontements tant qu’un règlement global ne mettra pas un point final à ce conflit qui empoisonne les relations internationales, et pollue la vie politique dans nombre de pays, à commencer par le nôtre. Les données essentielles d’une paix globale et définitive sont connues : institution d’un État palestinien, reconnaissance diplomatique mutuelle par TOUS les protagonistes, évacuation par Israël de l’essentiel des territoires occupés, et réservation d’un quartier de Jérusalem-Est pour que les Arabes de Palestine puissent, un jour, y installer leurs institutions. Tout le reste n’est que littérature. Et, hélas, les jours passent, mais les victimes s’additionnent.

Jean-Claude Rolinat est l'auteur, entre autres, d’Israël/Palestine, la mort aux trousses, édité chez Dualpha. Pour commander cet ouvrage, cliquez ici

14:00 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA FRANCE ÉCLATÉE…

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Les mois que nous venons de vivre ont été riches en événements. Qu’il s’agisse des deux grandes élections du début de l’été, de la grotesque et coûteuse mascarade censée honorer la culture française lors de l’ouverture des JO ou encore l’interminable tragi-comédie de laquelle est sorti finalement le très consensuel Michel Barnier (qui, à l’heure où j’écris ces lignes, n’a toujours pas arrêté la composition de son gouvernement), sans oublier la multiplications des actes de violence liés, pour une bonne part, au trafic de drogue ou à l’absence totale d’inhibition chez un certain nombre d’individus issus de l’immigration… Tous les indices de la putréfaction avancée du Système se trouvent réunis. Après sept années de "macronie", la France est profondément divisée.

Pourtant, notre Patrie mérite bien mieux que ce pitoyable tableau barbouillé par des décennies de gouvernance mondialiste (dont Macron et sa clique ne sont, en fait, qu’un des chaînons).

Dans ce numéro, nous abordons le naufrage de la "maison Macron", la crise gouvernementale, le grave problème de la dette, la déplorable (à bien des égards) "cérémonie" d’ouverture des JO ou encore le jeu du pouvoir avec le feu face à la guerre en Ukraine... Dans cet éditorial, je ne m’étendrai pas sur ces divers sujets mais je reviendrai, si vous le voulez bien, sur les élections européennes et législatives.

Les élections européennes d’abord…

Leurs résultats ont confirmé que la France est désormais divisée en trois "blocs" politiques. D’une part, un marais central (ou centriste) en pleine déconfiture, incarné par la "macronie" et ses satellites (LR résiduels, nostalgiques d’Édouard Philippe et autre Modem…). D’autre part, une gauche extrême aux forts relents marxistes, boboïsée à souhait, qui, hélas, s’en tire mieux que prévu. Et face à ces deux "syndicats d’intérêts", une droite nationale toujours aussi divisée mais qui profite amplement du mouvement dextrogyre qui se développe actuellement dans toute l’Europe.

En ce qui nous concerne, si nous ne pouvons que nous féliciter de voir la droite nationale et identitaire se renforcer en France, la tournure qu’ont prise les choses au lendemain des élections européennes nous laisse pour le moins dubitatifs.

Dans notre précédente livraison (Synthèse nationale n°66, printemps 2024), nous expliquions pourquoi nous appelions à voter pour la liste Reconquête! conduite par Marion Maréchal. Nous pensions (et nous continuons à le penser) que l’émergence d’une force d’équilibre au sein de la droite nationale française était une nécessité, et que le résultat de Marion (si celui-ci dépassait la barre fatidique des 5%) permettrait à son parti d’alors, Reconquête!, d’incarner cette "seconde force". L’objectif a été atteint (la liste R! faisant 5,5%), mais, très vite, la maladie infantile de la droite d’idées, à savoir la "scissionite", a pris le dessus. Dès le lendemain des européennes, Marion Maréchal rompait avec Éric Zemmour et suscitait une énorme déception au sein de l’appareil militant de Reconquête! Comme toujours, en pareilles circonstances, chacun y est allé de son couplet accusateur. Dans un souci d’apaisement, nous ne nous étendrons pas sur cette séquence regrettable. Et il est trop tôt pour savoir si Reconquête! s’en remettra…

Quoi qu’il en soit, l’analyse exposée au printemps dernier dans notre revue reste toujours d’actualité. En France, si l’on veut gagner, il faut rassembler plusieurs forces derrière soi (en leur temps, le PS avec le PC et le MRG, le RPR avec l’UDF et le CNI et, plus récemment, Macron avec le Modem de François Bayrou). Reconquête!, dès sa création en décembre 2021, s’était imposé comme un parti conséquent (le score honorable d’Éric Zemmour à la présidentielle de 2022 l’a confirmé), capable de devenir, si l’on en croit sa volonté maintes fois répétée de réaliser l’union des droites, un partenaire suffisamment crédible pour le RN dans sa marche vers le pouvoir. Mais le problème du Rassemblement national, c’est qu’il pense pouvoir triompher seul. D’où la captation de Marion. Captation qui risque fort d’hypothéquer dans l’avenir les relations entre les deux principales composantes de la droite nationale.

…et les législatives ensuite.

Les répercussions de cette crise puérile n’ont pas tardé à arriver. Le capricieux Macron ayant dissout l’Assemblée nationale sans réfléchir un instant à l’imbécilité de sa décision, de nouvelles législatives ont dû être organisées à la va-vite, compte tenu de la saison estivale qui commençait et des Jeux olympiques qui approchaient.

En quelques jours, le parti zémourien, écarté d’un accord potentiel avec le RN, s’est retrouvé dans l’obligation, s’il voulait accéder à la reconnaissance publique des partis politiques (et au financement public), de présenter un maximum de candidats. Quant au RN, il se devait d’être présent partout.

On connaît la suite de l’histoire : Reconquête! a pu déposer 330 candidatures et le RN, allié aux LR "dissidents" d’Éric Ciotti, présenter des candidats dans presque toutes les circonscriptions. Résultats : 143 députés au Palais Bourbon pour ces derniers et un Reconquête! laminé par le "vote utile" mais qui sauve néanmoins les meubles en atteignant les conditions lui donnant droit au financement d’État…

Reste à savoir, maintenant, ce que va faire le RN… On se souvient, en effet, de ses dérives hasardeuses lors de la précédente législature. Mais ne lui faisons pas ici, par avance, un mauvais procès d’intention…

Nul ne sait de quoi demain sera fait…

Pour le moment, la France a un Premier ministre mais toujours pas de gouvernement. Celui-ci (si l’on en croit Michel Barnier) aura enfin été constitué lorsque ce numéro paraîtra … Deux mois après la démission de Gabriel Attal ! Macron, l’apprenti sorcier, aura bien pris son temps pour régler la crise gouvernementale qu’il a lui-même créée !

Une chose est sûre, c’est que la droite nationale, et c’est sans doute mieux ainsi, ne rentre pas dans les projets de cohabitation. La prochaine échéance électorale, au-delà des municipales, et si l’on s’en tient au calendrier - même s’il y a fort à parier que dans un an les Français seront convoqués de nouveau pour élire une nouvelle Chambre -, sera la présidentielle de 2027. Il peut donc se passer beaucoup de choses d’ici là… Qui aurait imaginé, trois ans avant la dernière présidentielle, qu’Éric Zemmour serait candidat et rassemblerait 7,5% des voix ? Pas grand monde…

Synthèse nationale, depuis sa création en octobre 2006, il y a maintenant 18 ans, se bat pour que la droite nationale finisse par arriver au pouvoir afin de redresser la France. L’hypothèse d’une droite nationale "plurielle", telle que nous l’avons espérée à maintes reprises, aurait pu se concrétiser ces derniers mois. Hélas, les vieux démons ne sont pas encore morts et l’égo l’a emporté.

Il y a encore beaucoup de travail à faire pour réaliser la salvatrice révolution des esprits et des institutions. C’est ce à quoi nous allons, à notre modeste niveau, continuer à nous consacrer dans les mois et les années qui viennent. Méditons encore sur cette phrase ô combien d’actualité de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole : « La révolution est l’œuvre d’une minorité inaccessible au découragement »…

Éditorial de Roland Hélie rédigé le 12 septembre 2024 et publié dans le n°67 (automne 2024) de la revue Synthèse nationale qui vient de paraître. 

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Selon le média algérien TSA, l’Algérie attaque en justice Sarah Knafo.

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Pourquoi ? Parce que la députée Reconquête! au Parlement européen a rappelé la générosité dispendieuse de la France, qui donne des sommes folles à ce pays indépendant depuis 1962, de la poche du contribuable.

Et encore, Sarah Knafo n'a pas eu le temps d’évoquer le reste des privilèges incroyables dont bénéficient les immigrés algériens... En effet, depuis 1968, l’Accord franco-algérien leur déroule le tapis rouge : circulation, séjour, emploi… tout leur est facilité. 

Alors que la France est surendettée et que les Français sont massivement contre l’immigration, nous continuons de nous saigner pour accueillir les Algériens et verser des sommes incroyables à leur pays ! Et il ne faudrait surtout pas en parler ?

Reconquête ne se taira pas ! Avec cette attaque contre Sarah Knafo, le pouvoir algérien ne fait que confirmer son hostilité et son ingratitude envers la France. Sa haine, il l’a récemment rappelée en réintroduisant un couplet anti-français dans l’hymne national. La France est restée pour lui un « ennemi éternel », comme a pu le dire un de ses ministres.

Par Sarah Knafo, Reconquête! va donc affronter en justice tout un pays. Vous serez tenu au courant de l’affaire à chacun de ses moments-clés.

En attendant, vous pouvez participer à l’effort qui s’annonce en faisant maintenant un don. Pour cela, cliquez ici

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L’équipe Reconquête

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jeudi, 26 septembre 2024

Anne-Lorraine, Lola, Philippine : la colère et le dégoût

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Xavier Eman

« Je l’affirme haut et fort : la France a tué mon mari, le père de mes enfants. La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance. Comment ? Pourquoi ? Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ? Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ? Faut-il qu’ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins ne soient vraiment punis ? » avait déclaré Harmonie Comyn, veuve du gendarme tué par un voyou ayant refusé d’obtempérer. Les proches de Philippine, la jeune étudiante massacrée par un ressortissant marocain sous OQTF, pourraient, hélas, reprendre la même déclaration, quasiment au mot près, en remplaçant simplement « mari » par « fille », « petite-fille « , « sœur » ou « cousine »… Et combien d’autres pourront un jour prononcer le même discours ?

Car si l’humanité ne se débarrassera jamais de la violence, de la criminalité et du sadisme, le rôle des institutions qui l’encadrent est bien évidemment de limiter ces fléaux autant qu’il est possible. C’est pour cela qu’ont été inventées les lois, les polices, les sentences et les prisons. Pas seulement pour persécuter les automobilistes trop pressés, les syndicalistes trop virulents ou les écrivains et historiens mal pensants. Du moins pouvait-on le croire… Car aujourd’hui l’impéritie du système policier et judiciaire, son inaptitude à assurer une sécurité minimale à la population sont devenues si criantes, si insupportables, qu’on peut légitimement s’interroger sur le fait qu’elles soient sciemment organisées, surtout si on les compare avec l’efficience démontrée dans les domaines  du contrôle social et de la répression politique.

Le « sentiment » de laxisme judiciaire 

« Le laxisme judiciaire n’existe pas », selon notre nouveau ministre de la Justice que la décence ne semble pas embarrasser. Alors peut-il nous expliquer pourquoi Philippine a croisé la route d’un homme condamné en 2021 à 7 ans de prison pour un viol commis quelques mois à peine après son arrivée en France ? Pourquoi ce prédateur s’est-il retrouvé dans la rue, libre, en 2024 ? Et pourquoi, par ailleurs, son obligation de quitter le territoire n’a-t-elle pas été exécutée avant qu’il ne disparaisse dans la nature, ayant été libéré du centre de rétention dans lequel il était détenu ? Un scénario insupportablement banal, trop souvent répété, qui porte l’estomac aux lèvres, de dégoût et de chagrin…

Alors, manque de moyens ? Incompétence ? Gabegie ? Xénophilie de juges politisés ? Quoiqu’il en soit, il est grand temps de réclamer des comptes et d’exiger des actes concrets. Et demander la simple, juste et complète application de la loi peut difficilement apparaître comme une exigence particulièrement radicale ni extrémiste. Mais il faut que le massacre cesse, tout simplement.

Et tous ceux, telle Sandrine Rousseau, dont la principale préoccupation – et d’ailleurs sans doute la seule – est que le martyr de cette pauvre gamine ne « profite pas à l’extrême droite », oui qui feignent de se scandaliser d’une hypothétique « récupération politique », sont tout simplement des salauds, pour ne pas dire des complices. Faudra-il attendre qu’un néo-nazi moldave, lui aussi sous OQTF, torture et assassine une jeune fille issue de l’immigration pour que toutes ces belles âmes recouvrent un peu de bon sens et d’humanité et réclament enfin les justes et efficaces sanctions pour de telles horreurs ? Pour qu’ils perdent leur œillères ethnomasochistes et leur passion excusatoire pour « l’autre » au profit du simple droit des honnêtes gens à ne pas être offerts en pâture aux tarés et aux ordures?

Car il ne s’agit pas ici de politcaillerie, de stratégie électorale, de calculs partisans ni même d’idéologie

Il s’agit simplement du devoir de l’État de protéger et de défendre son peuple dans son intégrité physique. C’est la première et la plus essentielle de ses missions. Et s’il se révèle totalement incapable et inapte à l’assurer ou, pire encore, s’il ne semble même pas se donner les moyens minimaux pour la mener à bien, il perd totalement sa légitimité, ouvrant ainsi la porte à toutes les tentations d’auto et de légitime défense. Ce qui n’est jamais souhaitable, mais peut s’avérer inévitable.

Source : Site Eléments

 

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Bernard Germain dédicacera son nouveau livre lors de la réunion du Rassemblement vendéen le samedi 6 octobre

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