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jeudi, 01 août 2024

Les races n’existent pas, mais les races supérieures, si !

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La chronique de Philippe Randa

Dire qu’on croyait que les races n’existaient pas. Les racistes, si ! Mais les races, non… Certains même, pour convaincre les esprits les plus obtus – ô combien ! – voudraient d’ailleurs que cette vérité soit inscrite dans la Constitution française, Ve du nom… Pourquoi pas ! Mais hélas ! trois fois hélas ! notre constitution indique dans son article premier que la France se doit d’« assure(r) l’égalité de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion »… c’est ballot !

Les races n’existent pas, mais non, mais non ! Mais à l’évidence, la ou les race(s) supérieure(s), elle(s), oui… La preuve par l’histoire.

De Léon Blum, dont on reparle un peu ces jours derniers avec le Nouveau Front populaire (lui, c’était le modèle original de 1936) qui déclarait dans un discours à l’Assemblée nationale du 9 juillet 1925 : «Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont pas parvenues au même degré de culture et de civilisation », en passant par Adolf Hitler et son désormais obligatoirement exécré régime national-socialiste qui considérait que la race aryenne constituait la catégorie supérieure de l’humanité… jusqu’aux Jeux de la XXXIIIOlympiade de cet été 2024 et son humanoïde nouveau, l’existence d’une supériorité raciale, changeant au gré des régimes, des coutumes, des mœurs et des exigeances politiques, ne fait pas de doute.

Le metteur en scène Thomas Jolly, désigné directeur artistique des cérémonies, nous a ainsi offert un grandiose spectacle pour nous en convaincre ; seuls des esprits chagrins peuvent en critiquer le fond, la forme et le coût, oubliant que lorsqu’on veut prouver, c’est comme lorsqu’on aime, on ne compte pas (surtout l’argent du contribuable, dirons des esprits non plus grincheux, mais alors là, franchement discourtois) !

Ainsi donc, grâce à Thomas Jolly, le monde entier a découvert – pour ces quelques milliards d’habitants qui l’ignoraient encore – la nouvelle race supérieure de l’humanité : des êtres dégenrés, de préférence obèses, aux chevelures décolorées, dandinant du croupion et moulés dans des tenues autrefois réservées à ces gens de petites vertues qui aguichaient le chaland sur le bitume des rues de Paname, voire, pour les plus bucoliques, dans les allées du Bois de Boulogne.

Avec cette cérémonie d’ouverture, on était fort loin, donc, des stéréotypes tant admirés par l’humanité d’antan et plus encore aux antipodes de cette « pseudo-culture musculaire » prônée par Pierre de Coubertin, rénovateur des JO et fondateur du Comité international olympique (CIO) dont « les pionniers de la sociologie du sport, Jean-Marie Brohm en tête, dézinguent ses “idées réactionnaires” », comme l’a rappelé Pierre Godon dans un article de Franceinfo (« Pourquoi Pierre de Coubertin, père des Jeux modernes, n’est vraiment pas prophète en son pays »).

Concluons que moins les races existent, plus on en parle… À croire que, contrairement au diable, la plus grande ruse des races est de vous persuader qu’elles existent !

Lire EuroLibertés cliquez ici

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mercredi, 31 juillet 2024

Le subliminal dans la cérémonie des JO

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Source Le Salon beige cliquez ici

Pour la grand-messe de la nouvelle religion, à l’occasion des JO, le projet de société de nos dirigeants a été présenté à l’ensemble de la planète. Pour organiser cela, le système est allé chercher une minorité dans la minorité qui prétend parler au nom de tous les autres, un classique, et ils ont choisi ceux qui font de leur sexualité le centre du monde et aiment exposer leurs turpitudes, annonçant la couleur ainsi : « Nous ne voulons surtout pas d’une reconstitution à la manière du Puy du Fou. Nous voulons faire l’inverse. Surtout pas une histoire virile, héroïsée, providentielle. On veut le désordre et que tout s’entremêle ». Avec leur propagande woke, Ils ont réussi à tout salir par ce spectacle décadent et imprégné d’un mépris abyssal pour la France et la civilisation occidentale.

Ça a commencé par Djamel donnant le ton à l’ensemble : « Oh, Zizou Christ ! Ça va »

Et puis on a donc eu l’interminable séquence, porteuse du message idéologique, des drag queens sur le pont de la hideur, mauvais goût et provocation dans ce qui ressemble d’abord à une évocation de la Cène (avec la DJ lesbienne auréolée comme le Christ, et reconnue comme telle par les acteurs, le metteur en scène se réfugiant dans la takia et nous prenant pour des jambons) puis ca se cumule (ce n’est pas 2 tableaux successifs) avec l’apparition de Bacchus (dyonisos), le dieu de l’ivresse, du dépassement des limites, nu et peint en bleu, et qui incite à oublier tout ça pour revenir à l’état de nature, sans retenue. La retenue, c’est le père qui sépare l’enfant de sa mère, lui dit non, lui apporte les règles, l’amène à l’extérieur de ce couple fusionnel satisfaisant tous les besoins de l’enfant, et lui apporte la morale nécessaire à la vie sociale. Et c’est pour ca qu’on a tué le père, et c’est pour ça qu’on détruit les religions (le christianisme en particulier) car elles apportent les normes, la loi. On les a détruit pour parvenir au retrait du surmoi (la conscience morale) et au triomphe du ça (l’instinct bestial, le principe de plaisir). Logiquement, la bacchanale emporte alors tout et ça se transforme en un défilé de mode, avec comme modèles des déjantés sataniques, grimaçant et se vautrant dans la fange. Avec, pour clore la séquence en toile de fond, le chevalier de l’apocalypse !

Et puis, disséminé tout au long, quelques exemples subliminaux de cette transgression des limites :
La destruction de la famille, symbolisée par le trouple de la Bibliothèque de France qui se bécote et finit par s’enfermer pour un plan à trois.

L’enfant parmi les drags queen

Le renversement de l’autorité par le peuple, faisant la fête révolutionnaire en rose LGBT, et conduisant tout droit au sang sur la conciergerie et Marie-Antoinette décapitée tenant sa tête tout en chantant le « ça ira », fallait oser, et devant un parterre de têtes couronnées (mais pourquoi pas louis XVI plutôt qu’elle dont le seul crime est d’être la femme du roi ?).

L’abolition des nations par l’humiliation de la Garde républicaine obligée de se trémousser sur du Aya Nakamura qui recrache des paroles vulgaires qu’heureusement personne n’a compris, devant le temple de la langue française, qui s’ouvre donc à la multiculturalité. La France chrétienne, la France blanche, c’est fini, place à la diversité.

Détail ? le drapeau olympien symbolisant l’universalité a été hissé à l’envers, et face au veau d’or, c’est le symbole de l’inversion des valeurs du monde nouveau qui s’élève, et dont le flambeau est transmis par un vieux blanc impotent.

Sans parler du refrain pro migrant des réfugiés des pays en guerre, avec en double prime un état inexistant, la Palestine, le tout en se gargarisant de l’union olympique de tous les peuples, mais sans la Russie ni la Biélorussie, drôle d’union, cela rappelle les manifestations unitaires anti attentats islamiques, dont le RN était exclu.

J’oubliais le chapitre « sororité » pour mettre en valeur nos sœurs, avec en premier Olympe de Gouges (en oubliant qu’elle fut guillotinée au nom des lumières) en oubliant Jeanne d’arc, sainte Geneviève, et bien d’autres, et pourquoi discriminer ainsi les sexes ?

Cerise sur le gateau, la délégation algérienne participe de son mépris pour la France en lançant des fleurs pour rappeler la manif du FLN de 1961.

On cherche désespérément la célébration des valeurs du sport et de la beauté de la France au milieu d’une propagande woke aussi grossière. Envie de tout péter dans ce pays de déconstructeurs et détraqués en tous genres.

Ne pas partager l’idéologie dominante, c’est , me dira-t-on, un discours de haine, et cela justifie la haine contre vous.

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Menace contre la famille Bolloré : réaction du Parti national breton

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mardi, 30 juillet 2024

Ne jamais oublier Maurice Bardèche...

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A propos de Maurice Bardèche cliquez ici

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Connaissez-vous la chaine "Quelle semaine" de Gilbert Collard ?

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Pour la consulter, cliquez ici

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Lyon : suite à une agression gauchiste, un jeune nationaliste témoigne...

Dans cette vidéo Sinisha Milinov, militant nationaliste lyonnais, explique le calvaire auquel il a été confronté suite à des événements qui se sont déroulés le 1er février dernier vers 5h00 du matin. En plus d'une agression contre Pierre-Louis Perrier, l'un de ses camarades, et lui-même commis par des nervis gauchistes, il eut la diffamation médiatique qui s'en est suivi et qui fut l'un des épisodes de propagandes mensongères politico-médiatiques les plus abjects cliquez ici.

Pendant que les patriotes sont agressés par les milices gouvernementales antifas, les terroristes gauchistes sabotent la France en toute impunité. C'est comme cela que ça se passe avec le liberticide démissionnaire encore aux affaires dénommé Darmanin...

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lundi, 29 juillet 2024

Le communisme n’est que ruine des peuples : l’exemple de Cuba et du Venezuela, bientôt la France avec LFI ?

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Michel Festivi 

On l’oublie encore trop souvent, outre les millions de morts que cette idéologie a engendrés depuis 1917, partout où elle est parvenue au pouvoir, le communisme et ses avatars n’ont apporté et n’apportent que misère et désolation.

Pourtant, des politiciens français, soutenus par un très large secteur des médias et de la classe politique ont encensé et encensent des pays qui n’ont procuré à leur peuple que détresse et dévastation.

En 2016, Jean-Luc Mélenchon avait rendu un vibrant hommage, comme toute la gauche française au demeurant, au moment de la mort du tyran et dictateur, Fidel Castro. Il twittait ainsi « à la mémoire de Fidel, fleurs et bougies... au pied de la statue de Simon Bolivar ». Même glorification pour Maduro et le Venezuela Chaviste, ou par millions, les habitants fuient ou tentent de fuir la misère et la corruption, le crime et la terreur. Il a soutenu mordicus Maduro qui refusait en 2019, d’organiser des élections, malgré les demandes pressantes de nombreux états. Ils soutiennent tous Cuba qui vit sous une dictature des plus sanglantes depuis 1959. Castro avait d’ailleurs déclaré au communiste Bernard Kouchner, en 1963, dans un entretien pour le mensuel de l’Union des étudiants communistes Clarté, « Ah, les élections ; ça a trop servi, c’est une saloperie... »

En réalité, la politique que veut mettre en place LFI et ses sbires, pourrait faire que notre pays s’apparente au marasme généralisé qui sévit dans ses contrées adulées par toutes les gauches françaises. À la mort de Castro, Hollande, Ségolène Royal et d’autres y étaient allés de leurs couplets laudateurs, avec de surcroit la larme à l’œil, nous rappelant, mutadis mutandis, les scènes d’hystéries collectives qu’avait vécu la France, lors de la mort de Staline ou de Thorez. Pierre Cot n’avait-il pas écrit dans la Pravda, le 9 mars 1953 « La mort de Staline est un immense malheur pour l’Humanité. ». On déplore le départ d’environ six à sept millions de Cubains qui ont quitté leur île, ou vivent désormais peu ou prou 11 millions de personnes, une véritable hémorragie.

Dans le Cuba dévasté par la disette et les pénuries, les coupures permanentes d’électricité, les apagones, souvent plus de 15H par jour - [et que l’on ne soutienne pas que c’est la faute du blocus, car les dirigeants et la nomenklatura communiste ne manque de rien eux] - dans ce pays où des millions d’habitants ont voté avec leurs pieds en rejoignant les côtes de Floride, les anciens champions olympiques vendent au plus offrant leurs médailles pour tout simplement survivre. Angel Valodia Matos, médaillé d’or à Sydney en taekwondo, a obtenu 51 000 dollars de la cession de son trophée ; Le lutteur Yasmany Lugo en a retiré, lui, 26000 dollars de sa médaille en argent ; quant au boxeur Roniel Iglesias il a battu tous les records avec un gain de 83 000 dollars pour sa médaille d’or des jeux de Londres, et a même négocié ses gants pour 40 000 dollars. Depuis les révoltes du 11 juillet 2021, des milliers de cubains ont été emprisonnés dans des conditions de détention horribles, selon l’Observatoire cubain des droits humains, basé à Madrid, dénonçant au passage la non réaction de la communauté internationale.

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18:59 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vendredi 26 juillet, c’est la France que l’on humiliait !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, aura été l’occasion pour le wokisme et ses séides, de dérouler tous ses ineptes concepts, de cracher sa haine de la France, et de valoriser toutes les inversions sociétales.

Un seul tableau aura trouvé grâce à mes yeux, la cavalcade sur l’eau de ce cheval  métallique  issu de la robotique.  Mais certains  y ont  vu  là, une allusion au cavalier de l’apocalypse….

L’éloge de la guillotine ?

Que dire aussi, de cette ignominie qui a consisté à humilier,  par-delà « es couloirs du temps », la reine Marie-Antoinette tenant sa tête dans ses mains et, « délicate attention »,  image projetée juste sur la façade de la Conciergerie, l’un des hauts- lieux du martyrologue de la défunte famille royale ?

Que penser de ce défilé de mode faisant une place d’honneur aux invertis et autres  transgenres – « vive la femme à barbe ? » -, comme si la France n’était peuplée que de non hétérosexuels ? Etait-ce aussi une parodie de la Cène, peinte par Léonard de Vinci ? Les organisateurs ont affirmé qu’il ne fallait pas y voir là une allusion blasphématoire. Prudents, ils se sont bien gardés de tout clin d’œil désagréable pour deux autres religions monothéistes…

Tandis que la petite délégation algérienne se singularisait en jetant des fleurs dans la Seine en mémoire d’un  très hypothétique massacre d’Algériens en 1961, cette fiesta mettait à l’honneur la diversité ethnique et sociétale telle qu’elle est rêvée par toutes les bonnes âmes de la Gôôôôche ….

Et que penser de la fanfare de  ces pauvres gardes républicains, se sentant obligés d’accompagner dame « Cacamura » outrageusement maquillée, en se dandinant - cuivres en mains -,   comme…des dindons sans plumes !

Globalement, pas grand-chose évoquant la spécificité  française. Peut-être Lady Gaga et son French-cancan, chanté avec un accent yankee des plus affirmés ? Ou une Céline Dion chantant du Piaf avec un cachet, parait-il, exorbitant ? Personnellement, je préfère toujours l’original à la copie. Que retiendront de cette évocation de  la France les quelques centaines de millions de téléspectateurs dans le monde entier ? Une piètre image de notre patrie. Il eut mieux valu faire appel aux magiciens du Puy du Fou ! (Mais ce n’est pas dans l’air du temps, avec les imposteurs qui mènent la danse à la tête de l’Etat.)

La revanche du ciel !

Bref, à mes yeux, une consolation,  et une seule : la pluie. Une pluie bienvenue, une pluie bénie qui a copieusement arrosé tous ces saltimbanques et autres excellences mouillées « jusqu’au slip », comme l’avouera même un invité de marque ! Le président qui sait tout et qui prévoit tout, n’avait pas pensé à cette heureuse facétie du ciel !

18:53 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, encore…

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Maurice Bernard 

Pour commencer, une remarque : après Éric Zemmour, Marion Maréchal, Stéphane Ravier, Philippe de Villiers ou encore Michel Onfray (et bien d’autres), Jean-Luc Mélenchon lui-même a émis quelques critiques au sujet du spectacle "particulier", de guerre civile, qui nous a été présenté vendredi (et sur lequel l’essentiel a été dit)… En revanche, deux grands absents : du côté de Marine Le Pen et Jordan Bardella, rien. Motus et bouche cousue. Silence radio. Circulez, y’a rien à entendre… Pourtant on a connu ces deux-là plus réactifs. Notamment quand il s’est agi de demander la dissolution des « groupes d’ultra droite », dont le GUD, ou de voter en faveur de l’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution (sur 88 députés du RN, 46 pour, dont Marine Le Pen) - alors que celui-ci n’est en rien menacé dans notre pays -…

C’est sûr, Marine et Jordan sont l’espoir des "nationalistes"… Comme disent les jeunes : mdr (mort de rire).

Pour finir, un nouveau - et fort juste - commentaire sur cette cérémonie qui, censée rassembler, a divisé encore un peu plus une France déjà profondément fracturée : celui de Jean-Christophe Buisson, du Figaro Magazine, ce matin, sur Europe 1, pour qui la cérémonie d’ouverture des JO de Paris « est allée au-delà du cahier des charges purement festif qui lui était assigné » :

« On a compris après coup que ses organisateurs poursuivaient un double objectif : épater le monde et envoyer un message politique aux Français. Épater le monde grâce à un savoir-faire unique, une créativité hors pair, des artistes exceptionnels ; de ce point de vue-là, la réussite fut complète et saluée par tous. Quant à l’autre objectif, il faut bien avoué qu’il n’a pas vraiment fait l’unanimité ; sans doute parce que Thomas Jolly, son directeur artistique, l’historien Patrick Boucheron, les autres membres du comité chargés d’écrire et de mettre en scène cette cérémonie sont allés bien au-delà de la consigne donnée par Emmanuel Macron. On a deviné quelle était cette consigne grâce à un tweet élyséen envoyé durant la soirée où était publié un extrait du moment où Aya Nakamura chante et danse avec la Garde républicaine, avec ce commentaire du président : "En même temps". Manifestement, Emmanuel Macron souhaitait faire rappeler vendredi soir à ses concitoyens – surtout ceux qui ont voté un peu trop à droite ces dernières semaines – que la France, c’est en même temps la modernité et la tradition, la jeunesse et l’expérience, les hommes et les femmes, les noirs et les blancs, les institutions et la rue… Or, le reste de la cérémonie n’avait rien de "en même temps" rassembleur et fédérateur, et les messages envoyés durant trois heures se sont avérés tout sauf consensuels : le passé n’existe pas, seuls importent le présent et, surtout, l’avenir, l’identité française est une vue de l’esprit, l’heure est à la mondialisation heureuse, au métissage, au mélange des genres ; ce qui a eu lieu avant la Révolution française ne compte pas, etc., etc. Voilà pourquoi ont été présentés un tableau faisant apparaître la reine Marie-Antoinette décapitée, une parodie de la Cène, moment sacré du christianisme dont l’histoire se confond pendant des siècles avec celle de la France, où figuraient des drag queens, ou encore une mise en majesté de Louise-Michèle, figure de proue de la Commune dont l’un des actes majeurs fut de mettre le feu à la moitié de Paris en 1871. Bref, une apologie de la violence et une exaltation du progrès social et sociétal tous azimuts, avec un immense paradoxe : tout cela était montré dans des lieux magnifiques, bâtis par ceux-là mêmes dont on effaçait ou on niait justement l’existence. Et oui, sans l’Église catholique, les rois de France, Napoléon 1er ou Napoléon III, pas de Notre-Dame de Paris, pas de Conciergerie, pas de musée du Louvre, pas de Grand Palais, pas de gare d’Orsay, pas de Tuileries, donc pas de cérémonie des JO en plein cœur de Paris en 2024. (…) On ne peut pas se gargariser des valeurs de paix et de fraternité que véhicule l’olympisme et glorifier une scène où une femme a été condamnée à mort et guillotinée, surtout si on prétend aussi rendre justice aux femmes trop longtemps invisibilisées, comme Olympe de Gouges qui, entre parenthèses, a été guillotinée par les mêmes qui ont exécuté Marie-Antoinette… On est là au-delà de la faute de goût. De même, on ne peut pas chanter les valeurs de tolérance et de respect de tous les peuples et de toutes les religions, et tourner en dérision le dernier repas du Christ avant sa mort. D’ailleurs, depuis hier, Thomas Jolly tente d’éteindre l’incendie qu’il a allumé en assurant qu’il ne pensait pas du tout faire de la peine à qui que ce soit avec ces tableaux. Mais bien sûr que si ! À la vérité, il ne pensait faire de la peine qu’aux électeurs des droites et réjouir ceux des gauches. Il voulait choquer le bourgeois, enthousiasmer le peuple, énerver les "fachos" et rassurer les "gauchos". Pas de chance, les critiques sont venues autant des élus RN, Reconquête ou LR, de Michel Onfray, Philippe de Villiers, Alain Finkielkraut et l’épiscopat français que des milieux populaires, du rappeur Rohff ou de Jean-Luc Mélenchon (…). Avoir réussi à mettre d’accord le leader de la France insoumise et la députée européenne Marion Maréchal, ce "en même temps"-là, Emmanuel Macron ne l’avait pas vu venir ».

18:45 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Merci Grand-Président Macron

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Bernard Plouvier

Grâce à la « cérémonie » d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, les Français savent désormais qu’ils ne peuvent tomber plus bas. Et cette certitude est une très bonne nouvelle : après avoir touché le fond, on ne peut que reprendre la progression vers un meilleur avenir, chose qui paraissait difficile à envisager depuis la chienlit de 1968.

L’État et la ville de Paris se sont coalisés pour tenter de ridiculiser la Nation, à très grand coût, mais Macron-Déficit rejoindra dans l’histoire de notre pays la reine Marie-Antoinette, dénommée « Madame Déficit »… et nul ne sait le sort que l’avenir réserve à notre Génial Timonier ?

Reconnaissons toutefois, que le chef de l’État donnait l’impression d’être embarrassé, lors de cette mascarade. Coupable ou pas de cette « prestation », Macron est responsable, car toujours et partout les erreurs et les âneries des sous-ordres engagent le Chef.    

La folie LGTB n’a pas déshonoré la Nation, parce que les détraqué(e)s qui se sont donné(e)s en spectacle n’ont rien à voir avec la culture française. La honte rejaillit sur les organisateurs et les acteurs de cette représentation innommable.

Même le grand ancêtre de la folie furieuse du Tout-Sexuel, le sieur Freud, aurait rougi de la somme d’immondices transmise par télévision à l’ensemble de la planète, lui qui était jusqu’en 1938 un admirateur de Benito Mussolini.

Au final, les honnêtes citoyens, floués à trois reprises en juin-juillet 2024 lors d’élections qui n’ont servi à rien, prennent leur revanche en constatant qu’ils n’ont absolument rien de commun avec les dégénérés – organisateurs et (très mauvais) acteurs – qui ont osé exhiber leur déchéance.         

18:39 Publié dans Tribune de Bernard Plouvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

DE L'ODIEUX À L'OCCULTE

MOQUERIE DU CHRISTIANISME ET ODE À DIONYSOS : LE PROJET CIVILISATIONNEL DES ÉLITES MONDIALISTES RÉVÉLÉ.

Destruction de la conscience morale jumelée au réensauvagement du monde. Les symboles sont clairs.

La cérémonie des JO de Paris confirme les dires de V. Poutine selon lesquels l'Occident est dirigé par des pédo-satanistes. Excellente analyse d'Alexis sur cette exposition grand public qui se retourne contre leur projet, provoquant un tollé majeur.

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14:31 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

JO : le génie français brillait par son absence

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Entretien avec Alain Finkielkraut par Eugénie Bastié

LE FIGARO. - À travers cette cérémonie d’ouverture, « on a restauré une fierté pour ce pays, pas pour son identité, mais pour son projet politique : aller de l’avant, avec une Histoire en mouvement » a déclaré Patrick Boucheron, architecte de la cérémonie sur France Inter. Partagez-vous son enthousiasme ? Avait-elle selon vous une dimension idéologique ?

Alain Finkielkraut. - Je suis très impressionné par la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Il ne me paraissait pas possible, en effet, de faire pire c’est-à-dire, à la fois, plus obscène et plus conformiste, que l’Eurovision. Je me trompais : impossible n’est pas post-français. « Une cérémonie grandiose qui a cassé tous les codes», titrait le journal Libération.

Remettons les choses à l’endroit : c’était un spectacle grotesque, qui, des drag-queens à Imagine et de la célébration de la sororité à la décapitation de Marie-Antoinette (l’une des pages les plus glorieuses de notre histoire) déroulait pieusement tous les stéréotypes de l’époque. Sur un point, Patrick Boucheron a raison : le génie français brillait par son absence. Je ne parle pas de la grandeur. Peu m’importe la grandeur ! Non, entre la chorégraphie horrible de Lady Gaga et le pénible exhibitionnisme de Philippe Katerine, où étaient le goût, la grâce, la légèreté, la délicatesse, l’élégance, la beauté même ?

La beauté n’existe plus. L’heure est à la lutte contre toutes les discriminations. On a même eu droit à un plan cul à trois. Homophobe soit qui mal y pense! et pourquoi le défilé de mode devait-il être aussi agressivement moche ? Thomas Jolly et Patrick Boucheron s’applaudissent de leur audace transgressive alors qu’ils sont les serviteurs zélés de la doxa. La nation résolument tournée vers l’avenir confie à des historiens le soin de dilapider son héritage. Le Collège de France a été longtemps un haut lieu de la pensée libre, c’est devenu le bastion de l’idéologie.

La chanteuse Aya Nakamura sortant de l’Institut accompagnée de la garde républicaine... qu’en pense l’académicien que vous êtes ?

Au diable les formes, la solennité, la raideur! La garde républicaine a pris son pied et s’est mise sans vergogne au diapason des Indigènes de la République. Les bibliothèques elles-mêmes ont été dépoussiérées. On n’explore plus désormais la carte du tendre avec Bérénice ou avec Un amour de Swann mais avec Passion simple. Annie Ernaux a remplacé Proust et Houria Bouteldja Émile Zola. Le mot qui vient involontairement à l’esprit devant ce fiasco grandiose est celui de décadence. Que reste-t-il de la France en France et de l’Europe en Europe ? Qu’est-il arrivé au Vieux Continent ?

La diversité du monde est joyeusement engloutie dans le grand métissage planétaire. Et ce n’étaient plus les athlètes de tous les pays qui défi- laient sous les yeux d’un public ravi, c’étaient les bateaux-mouches avec, sur le pont, des matelots surexcités. Le déluge qui s’est alors abattu sur la Ville Lumière ne peut être qu’une punition divine. À quelque chose, malheur est bon : après cette soirée apocalyptique, je suis devenu croyant.

« Écoutez, je suis en train de lire tous les tweets de l’extrême droite en PLS sur cette #ceremoniedouverture #paris2024. Je vous le confirme : elle est très réussie », a tweeté Marine Tondelier... En acceptant de critiquer cette cérémonie, ne courrez-vous pas le risque de passer pour un facho passéiste et ringard ?

Faire entendre une voix dissonante dans ce grand concert extatique, c’est prendre le risque d’être perçu comme un rabat-joie identitaire et rance. Me voilà rangé parmi les maurrassiens. Cette étiquette infamante témoigne de la confusion des temps. Le fils d’immigrés que je suis ne peut se résigner à l’enlaidissement et à l’avilissement de ce qui lui tient tant à cœur.

Source : Le Figaro 29/07/2024

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dimanche, 28 juillet 2024

Laid et woke

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Tout Gaulois patriote est resté pantois devant la cérémonie d’ouverture de ces JO sur la Seine. Un vrai jeu de massacre de tout ce qui constitue la culture et la civilisation française. La modernité ne consiste pas à tout déformer, à tout ridiculiser. C’est le fait en général d’idiots aussi inutiles qu'incultes. Le Journal du dimanche a eu la bonne idée de demander à Philippe de Villiers et Michel Onfray, ce qu’ils pensaient de cette cérémonie. La même chose que nous. Mais avec leurs mots et leur talent.

Lire la suite ICI

Source : Journal du dimanche, 30/7/2024

 

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samedi, 27 juillet 2024

Défaite à la Pyrrhus pour le Rassemblement national

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La chronique de Philippe Randa

Largement vainqueur en nombre de suffrages électoraux, le Rassemblement national n’obtient aucune vice-présidence, alors qu’il en avait deux dans la précédente législature… Malgré des années d’efforts obsessionnels pour complaire à l’intelligentsia dominante, au prix d’incessantes épurations internes, d’innombrables autant qu’humiliantes repentances et autocritiques, il se retrouve toujours et encore et peut-être plus que jamais « paria » de l’arène politique, tous les autres partis des faillis et des extrémistes étant toujours complices comme coquins pour l’empêcher d’accéder aux Affaires de l’État.

Et ce, depuis maintenant un demi-siècle !

Mais la palinodie de démocratie à laquelle les Français ont assisté lors des récentes élections européennes, puis législatives, suivie de celle de l’élection des vice-présidents de l’Assemblée nationale, offre finalement une position enviable, sinon enviée, au RN dans les mois qui viennent, surtout fort de l’empathie indéniable qu’il rencontre désormais dans l’opinion publique, inversement proportionnelle à l’opprobre qu’il subit de la part de la classe politique.

Dans les jours qui viennent s’ouvrent à Paris les Jeux de la XXXIIIOlympiade du 26 juillet au 11 août, il est difficile de l’ignorer. Aussi, aurait-il été souhaitable d’être à la manœuvre comme va l’être Gabriel Attal et son gouvernement démissionnaire ?

Certes, ce gouvernement aura préparé l’événement depuis de longs mois et le Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a bien assuré que « nous n’avons aucune menace à ce jour caractérisée sur les JO ou la cérémonie d’ouverture » (déclaration lors du point presse le mercredi 17 juillet sur le dispositif de sécurité mis en place dans la capitale pour les JO de Paris).

Mais de quelle « menace caractérisée » est-il question ? D’attentats terroristes ou peut-être plus certainement de débordements des racailles bien décidées à profiter de l’occasion pour « faire leurs courses » et « niquer la France » au passage, distraction comme une autre pour « ces gens-là » !

N’anticipons pas de scénarios catastrophes qui renverraient de notre pays une abominable image au reste du Monde. Personne de normalement patriotique ne peut le souhaiter.

Aussi, espérons, bons princes et sans rancune, que tout se déroule dans la joie, la bonne humeur et les exploits sportifs.

Mais si, pour Pierre de Coubertin, « l’important, c’est de participer », on peut aussi penser qu’il est plus prudent, finalement, pour le Rassemblement national de ne pas avoir accédé à la direction du pays cet été.

Et à l’automne, lorsque sera formé un nouveau gouvernement forcément soutenu par une majorité de bric-arrangements politiciens et de broc-ambitions personnelles, que ses députés soient en ordre de bataille, assis au bord de la rivière parlementaire pour pointer les échecs, dénoncer les mensonges et… compter les carrières politiques fracassées de ceux qui les auront offensés, comme l’a si bien dit en son temps un sage du nom de Lao-Tseu.

S’il y a des « victoires à la Pyrrhus », soit « une victoire obtenue au prix de pertes si lourdes pour le vainqueur qu’elle équivaut quasiment à une défaite », n’y aurait-il pas aussi – et à l’évidence – des « défaites à la Pyrrhus », évitant des problèmes si terribles pour le perdant qu’elles équivalent quasiment à une victoire ?

Même si victoire par défaut et au goût amer…

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Du marteau piqueur idéologique....

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Guillaume d'Aram de Valada
 
Toutes ces cérémonies ne sont en définitive que de frénétiques célébrations républicaines qui ne peuvent s’affranchir de violer les consciences.
 
Le but reste toujours le même : transgresser.
 
La république n'a jamais voulu abandonner ses pratiques et sa volonté implacable de "détruire de tout ce qui peut lui être opposé". La manipulation historique doit entretenir l’amnésie érigée comme un antidote au réveil identitaire.
 
Hier soir, le long de la Seine, devenue le boulevard de la plus sordide abjection, il fallait montrer la transgression de notre histoire, du christianisme, de l’identité et rendre hallucinés tous ceux qui regardaient le spectacle formaté à l’idéologie woke.
 
L’arrachement hystérique de nos racines profondes relève d’une pathologie qui ne pourra pas se soigner sans une solide prise de conscience.
 
Ce n’est malheureusement pas la veille.
 
Mais j’ai mauvais esprit.

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Cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques : l’appel du 26 juillet, la "branchitude" parle à l’ "humanitude"

JO 2024: tout ce qu'il faut savoir sur la cérémonie d'ouverture

Maurice Bernard

Depuis une semaine, France Télévisions s’employait à nous tenir en haleine. Sa bande-annonce de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 nous avertissait : « Vous n’avez encore rien vu ». Un documentaire en deux parties distillait à un public rendu forcément impatient les « premiers secrets » du spectacle total concocté par le directeur artistique, le jeune metteur en scène Thomas Jolly (1), et son équipe.

Seulement voilà : on ne peut attendre de créateurs que ce qu’ils ont à offrir… Et ce qu’avaient à offrir Joly et ses camarades, c’est justement ce pourquoi ils avaient été choisis : « une cérémonie généreuse, ouverte, tolérante, inclusive », qui ne parle pas seulement de fraternité, d’égalité mais aussi de « sororité », d’universalité, de mélange, qui montre toutes les couleurs, tous les corps, toutes les identités, et délivre l’image d’une France « plurielle et complexe »… Leurs commanditaires attendaient d’eux, au-delà de l’expression de leur talent, de leur savoir-faire (qui sont réels), d’abord et surtout, une narration, un discours, un manifeste, c’est-à-dire, pour aller à l’essentiel, de la propagande. De ce point de vue, ils n’ont pas été déçus.

Thomas Joly et consorts sont comme tout le monde : le produit de leur milieu, de leur famille, de leur histoire. Les joies et les peines, les victoires et les défaites, les plaisirs et les souffrances, les gratifications et les humiliations de la vie les ont façonnés. Leurs blessures les ont conduits à vouloir dire certaines choses, à prendre certaines revanches. Si on leur donne l’occasion, les moyens (et quels moyens : plus de 120 millions d'euros tout de même !) de le faire, ils le font…

Ainsi, pendant les quatre heures qu’a duré la retransmission de ce véritable "appel du 26 juillet", la "branchitude" germanopratine et maraisienne s’est adressé à l’"humanitude" postmoderne déconstruite. Ainsi, les maîtres d’œuvre de l’ouverture du grand raout olympique de ce 26 juillet nous ont délivré la vision de la France et du monde du cénacle branché, décalé, disruptif, très parisien rive gauche auquel ils appartiennent. Pour partie, ils ont mis en scène leurs désirs, leurs obsessions, leurs fantasmes : révolution politique et sociétale, trouple, partouze hétéro ou LGBTQIA, et plus si affinité… Dans le prolongement de l’entreprise de Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, ils nous ont donné à voir une image non pas du pays millénaire, charnel, réel, dans sa globalité (contrairement à ce qui était avancé), mais du pays tel qu’ils voudraient qu’il soit. Pendant ces quatre heures, ils ont asséné leur idée, leur réalité de Paris et de la France, celle qu’ils avaient envie de montrer. Avec une volonté évidente de provoquer la partie de la population qu’ils ne comprennent, qu’ils ne supportent pas : le "souchien franchouillard", le "conservateur", le "réac", le "catho", le "péquenaud", le "facho"… Bref, tous ces "bâtards", ces "fils de p…" que leurs frères en idéologie dénonçaient il y a peu, et aux faces desquels ils ont pris plaisir à cracher sous le crachin par l’intermédiaire de certains tableaux…. D’ailleurs Libé ne s’y est pas trompé qui titrait, dès 23 heures : « L’extrême droite déteste la cérémonie d’ouverture, un bon point pour les JO ».

Pourtant, n'en déplaise au journal des "gauchos", des "hipsters" et des "bobos", bien que, selon leurs critères, vieux "facho" irrécupérable, je ne pense pas que tout est à rejeter, en bloc, dans le spectacle qui nous a été "offert"... avec "notre" argent. C’est mon modeste avis et je le partage. Si la cérémonie recelait en effet une bonne part de provocation, de mauvais goût, de bizarreries, de kitch assumés, voire revendiqués  (en particulier la séquence "gore" de la Conciergerie - motivée cependant par la prestation des métalleux de Gojira - et la Cène version "drag queens"), il comportait aussi une certaine dose de créativité, d’inventivité, d’originalité, de drôlerie, voire de magie, de poésie, de beauté, ainsi que quelques moments indéniablement saisissants ou émouvants… Manifestement, Thomas Joly et son équipe sont de bons professionnels du spectacle… Dommage qu’ils se sentent obligés d’être aussi des hérauts du progressisme déconstructeur, et que leur militantisme vienne quelque peu gâcher ce qui aurait dû n’être qu’une grande fête véritablement fraternelle réunissant TOUS les Français. Même nous !

À l’arrivée, une fois les projecteurs éteints, Daphné Bürki, Philippe Katerine recouchés et retournés, sous médoc, dans les bras de Morphée, comment tout cela va-t-il être accueilli, en France (surtout la profonde) et dans le monde (notamment musulman) ? Seuls les jours qui viennent et l’avenir un peu plus lointain nous le diront. Espérons seulement que, sur un malentendu à la Jean-Claude Dusse, la France en tire avantage (même si nous ne voyons pas trop comment)…

(1) Le leur, pas le nôtre...

10:56 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA FRANCE, LA VRAIE, L'ÉTERNELLE... pas celle de Macron et d'Aya Nakamura

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Ouverture des JO : la cérémonie wokiste passe, la France demeure

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Par Marc Baudriller, avec Samuel Martin

Boulevard Voltaire cliquez ici

Daphné Bürki qui commente sur France 2 pleure d’émotion, tandis qu’un rappeur danseur chrorégraphe noir en costume beige se trémousse sur fond de Tour Eiffel. « On en a tellement rêvé et c’est en train de se passer, l’heure est grande », poursuit Daphné Bürki. Le jeu d’illumination de la Tour Eiffel est plutôt réussi certes, mais il aura fallu attendre 23h30 ou presque pour entendre la voix magnifique de Céline Dion interpréter Edith Piaf : « tant que mon corps frémira sous tes mains ». Mais France Télé en fait décidément trop. « Daphné est en larmes », explique le présentateur.

La magie ne prend pas, c'est le moins qu'on puisse dire. Et pas seulement parce que la pluie douche sans pitié cette immense entreprise wokiste. Faire d’un moment de gloire et d’amitié des nations, l’intention de Pierre de Coubertin, une cérémonie mondialiste gnangnan truffée des obsessions contemporaines, il fallait oser. On pouvait compter pour cela sur Macron et l’équipe organisatrice de cette cérémonie d’ouverture.

La Garde républicaine au service d'Aya Nakamura !

Ainsi, les Français auront pas mal subi, ce 26 juillet 2024. Ils auront vu Aya Nakamura sortir de l’Institut, qui abrite l’Académie française… Il est vrai que c’était plus plausible que de la voir y entrer. Puis, cette inoubliable interprète de « Oh Djadja, Ya pas moyens Djadja, J’suis pas ta catin Djadja, genre, en catchana baby, tu dead ça » (sic) chante en play back accompagnée de  choristes gesticulantes et de… la musique de la Garde républicaine ! Ce corps si particulier, entretenu à grands frais par la France et les Français pour mettre en valeur le prestige du pays, de son histoire, de ses armes et de ses institutions est ainsi mis au service, devant un milliard de téléspectateurs, d’Aya Nakamura.

Plus original, les personnages des tableaux du Louvre apparaissent aux fenêtres pour admirer la parade. Mais la Joconde a disparu. Au passage, Marie Antoinette, reine de France, est exhibée décapitée dans une réplique féroce d’une des pages les plus honteuses de l’histoire de France. Pour noyer le gros poisson woke de cette cérémonie, Alexandre Kantorow, pianiste français de renommée internationale, joue Ravel, « Jeux d’eau » sous une pluie battante précisément. Puis les Gymnopédies de Satie, et d’autres compositeurs français. Pourquoi pas ? Une belle Marseillaise lyrique est chantée par une Marianne noire sur le toit du Grand Palais. On y croit mais un message s’affiche : Sororité… Retour en macronie. On nous jettera aussi à la figure « Solidarité », « Diversité », « Fraternité », « Egalité ». On attend en vain « effort » ou « adversité ».

Il faut encore subir des statues dorées assez moches : Olympe de Gouges, par exemple, dont on ne nous dira pas qu’elle a été guillotinée par la Révolution, la très gauchiste Gisèle Halimi et bien sûr Simone Veil. Heureusement, la subtile poétesse et savante du XVème siècle Christine de Pizan sauve l’honneur de l’histoire de France. De justesse. Soudain, on se reprend à croire que la culture et l’amour du pays sont revenus : de belles plateformes sur la Seine évoquent les jardins de Versailles. Un chanteur baroque séduit l’oreille avec ce que la civilisation occidentale a produit de plus beau, la musique classique. Mais il faut payer cher ce moment de grâce en subissant aussitôt un rap interprété par Rim’K, suivi du clou de la provocation dans un vieux pays chrétien : la Cène, présentée dans toutes nos églises avec un infini respect, jouée par des drag queens (lire l’article de Gabrielle Cluzel).

Ecoeuré, Philippe de Villiers tweete : « La cérémonie d’ouverture des JO est une honte. Nous actons le suicide de notre pays devant le monde entier. La Cène avec les drag queens et la décapitation de Marie Antoinette ajoutent l’infamie à la laideur. La France de Macron et du wokisme n’est pas la France ».

Trouple !

Villiers ne mentionne pas ce « trouple », un couple à trois, deux hommes une femme, qui montent l’escalier, s’embrassent, se caressent et ferment la porte de l’appartement. A l’heure où les enfants regardent l’image de leur pays.

Le supplice n’est pas fini car lorsque le macronisme mondialiste est tombé très bas, il creuse encore. Le chanteur Philippe Katerine, nu comme un vers, couronné de fleurs, le corps peint en gris, chante : « Plus de riches, plus de pauvres quand on est nu ». L’obsession de l’égalité fait bon ménage avec celle du mauvais gout… et du climat. Le cap des 22 heures est passé quand la cérémonie d’ouverture des JO de Paris inflige ainsi au monde une danse ethnique « pour exprimer une angoisse climatique, une demande de paix et une recherche de lumière », explique benoitement France 2. Costumes d’une laideur assez réussie, gymnastique dénuée de la moindre grâce, danseurs en sueur épuisés qui s’interrompent et reprennent leurs transes démoniaques. En revoyant les images en noir et blanc de Coubertin et des anciens JO, on croise des officiers en uniformes qui mourront pour la France, peut-être un peu plus tard. On aperçoit aussi les bâtiments si français et si pleins d’histoire de la Conciergerie, éclairés. Vertige. Sur les accords de Imagine, de John Lennon, les mêmes commentaires de France 2 applaudissent cette « chanson anti-militariste, anti-capitaliste, engagée ». Illusion ? Lorsque quatre militaires en uniforme montent le drapeau olympique au Trocadero, il nous semble entendre des sifflets.

La cérémonie dure, dure, dure encore. Une longue séquence salue les 36 sportifs « réfugiés » venus de onze pays. Discours, hommages… C’est fini, enfin. Dormez, pauvres Français otages d'une "élite" haineuse et fatiguée ! La cérémonie d'ouverture passe, la France demeure.

10:18 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Infâme cérémonie d’ouverture des JO qui a étalé sa haine de la France

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Charles Demassieux Riposte laïque cliquez ici

J’aurais pu hurler ma colère de voir une cérémonie ignorer notre nation dans ce qu’elle a de plus identitaire, charnel, supplanté par un défilé multiculturel qui ne la représentait absolument pas.

J’aurais pu vous parler de la vulgaire Aya Nakamura se déhanchant sans grâce sur le pont des Arts, entre le Louvre et l’Institut de France, toutes choses qui lui sont étrangères, car elle n’a ni vocabulaire ni culture du bon goût. Et la Garde Républicaine a été priée de ridiculiser la France à ses côtés.

J’aurais pu vous raconter comment se sont vautrés des drag-queens, des transgenres et autres créatures LGBT dans une orgie chorégraphique malsaine.

J’aurais pu, aussi, compter les Noirs et les Blancs et me rendre compte que les premiers étaient surreprésentés.

J’aurais pu vous raconter comment j’avais envie de baffer la commentatrice Daphné Bürki, poussant des cris de jouissance ultra-gauchiste à chaque tableau polluant les flots du fleuve.

J’aurais pu dire beaucoup de choses encore, mais je ferai court ce soir car de voir, avec des flots de sang, exhibée une femme guillotinée du côté de la Conciergerie, où fut précisément enfermée dans des conditions ignobles Marie-Antoinette, avant d’être guillotinée le 16 octobre 1793, cela m’a écœuré au plus haut point. Car c’était bien de la reine martyre qu’il était question, dans un tableau de l’horreur satisfait de sa monstruosité.

Pourquoi  écœuré ?

D’abord parce qu’on exaltait là le supplice d’une femme jugée dans des conditions abjectes et dont on avait forcé l’enfant – le petit Louis XVII, depuis la mort de son père le 21 janvier 1793 – à raconter des sévices imaginaires perpétrés par sa mère sur sa petite personne. Le jeune enfant devait mourir quelques mois plus tard, abandonné dans la crasse après avoir été maltraité. C’était le 8 juin 1795. La même cérémonie célébrait plus tard Olympe de Gouges, guillotinée elle aussi par la Terreur, quelle ironie ! Et de célébrer aussi Gisèle Halimi, ennemie déclarée de la France en soutenant activement le FLN.

Ensuite, ce symbole du sang qui excite la populace sordide, c’est celui que l’ultragauche et l’islam rêvent de verser. Et cette fois-ci ce sera notre sang, mes frères et sœurs patriotes.

Tout ça exhibé dans une cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, comme pour signifier au monde que la France n’existe plus et que lui a été substitué ce magma infâme de diversité et de dégénérescence.

(PS : en rédigeant hier mon article, je n’avais pas évoqué la défiguration de La Cène, de Léonard de Vinci, qui se voulait un manifeste anti-chrétien assumé. Aussi je répare cet oubli en vomissant une fois de plus la mise en scène immonde de Thomas Joly et ses valets ! Mieux encore, le 26 juillet c’est l’anniversaire de la mort du père Jacques Hamel, assassiné par des fidèles d’Allah qui, lui, n’a pas été blasphémé hier. Pourquoi donc ?!)

Cerise sur le gâteau, le couple ayant allumé la vasque olympique était noir, pour rester raccord avec le reste, je suppose : Marie-José Pérec et Teddy Riner. Et pauvre Édith Piaf qui, elle, aurait chanté « L’Hymne à l’amour » sans se faire payer des millions, contrairement à Céline Dion qui, rappelons-le, doit sa carrière à la France. Drôle de remerciement…

Aussi, l’image de ce cavalier masqué avançant sur la Seine m’est apparu soudain comme un cavalier de l’Apocalypse infernal du nouvel ordre mondial, venu pour anéantir la culture jadis la plus ancrée d’Europe et peut-être du monde : la France.

Quel dégoût, qui me fit oublier le ridicule du reste. Car le ridicule on s’en remet, pas l’injure, à moins de la venger !

La réaction de Marion Maréchal cliquez là

Celle de Stéphane Ravier cliquez ici

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Journal du chaos

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vendredi, 26 juillet 2024

EN CE DÉBUT D'ÉTÉ, ABONNEZ-VOUS À LA REVUE SYNTHÈSE NATIONALE

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DEPUIS 18 ANS, UNE PRIORITÉ : LA FRANCE !

La revue Synthèse nationale a été fondée par Roland Hélie en 2006.

Se situant résolument dans le camp nationaliste et identitaire, à chacune de ses livraisons trimestrielles, elle nous livre des analyses non-conformistes sur l’actualité.

Au-delà de la revue, Synthèse nationale a créé, en 2012, une maison d’édition qui a déjà publié près de 150 titres parmi lesquels ceux de la fameuse collection « Les Cahiers d’Histoire du nationalisme ».

Synthèse nationale, c’est aussi des campagnes militantes, des conférences et des colloques thématiques à travers la France, des partenariats en Europe, et, bien sûr, les Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge qui rassemblent des milliers de participants

En vous abonnant à Synthèse nationale, non seulement, vous recevrez une revue engagée et téméraire et, en plus, vous nous aiderez à développer notre combat pour l’indispensable renouveau salvateur de notre Nation et notre Civilisation

Pour vous abonner en ligne cliquez ici

Tract bulletin d'abonnement cliquez là

BULLETIN D'ABONNEMENT

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Deux nouveaux livres prochainement édités par Synthèse nationale :

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Pour le commander dès maintenant cliquez ici

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Pour le commander dès maintenant cliquez ici

On en reparle très vite...

11:17 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 25 juillet 2024

En mémoire de Christian Brosio, récemment décédé

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En septembre 2021, nous avons publié le premier volume de la collection "Les Grands classiques de Synthèse nationale". Il s'agissait de la fameuse "Histoire de France" de Jacques Bainville si souvent évoquée alors en référence par Eric Zemmour.

À cette occasion, Patrick Parment, directeur de la collection, avait demandé à Christian Brosio, qui nous a hélas quitté il y a quelques semaines cliquez ici, de préfacer cette édition.

En mémoire de Christian, voici le texte de cette préface : 

En 1925, le journal L’Éclair (de Montpellier) s’enquérait auprès de cent cinquante écrivains : « Quels livres recommanderiez-vous pour porter le renom de la France à travers le monde ? » L’Histoire de France de Jacques Bainville, publiée un an auparavant par Arthème Fayard, arrivait largement en tête des réponses. Déjà célèbre pour ses limpides et incisives chroniques de politique étrangère de L’Action française et ses prophétiques Conséquences politiques de la paix (1920) - où, analysant avec une minutie d’entomologiste les traités qui ont redessiné la carte de l’Europe au lendemain de la grande boucherie de 1914-1918, il décrivait, quasiment vingt ans à l’avance, la plupart des étapes du processus qui conduirait à une nouvelle déflagration -, Bainville vit, alors, grandir encore sa renommée. Touchant à la fois l’élite et un vaste public, cet ouvrage fut, d’emblée, un best-seller avec 70 000 exemplaires vendus la première année. Il devint rapidement un classique de la littérature historique, totalisant 500 000 exemplaires au fil des rééditions. Payant à titre posthume, après 1945, le crime d’avoir été Cassandre vingt-cinq ans plus tôt, c’est à son Histoire de France que, grâce à Guy Schoeller qui l’inscrivit au catalogue du Livre de poche, Bainville dut de ne pas tomber dans un oubli que les méchants petits esprits du moment eussent aimé total et définitif.

À demi occulté, tout de même, pendant plus de quatre décennies, son nom a resurgi au début des années 1990, à la faveur de la réunification de l’Allemagne, de l’effondrement de l’URSS et du détachement de ses satellites, de l’éclatement de la Yougoslavie et des nouvelles guerres des Balkans. Ayant rendu leurs lettres de noblesse à l’histoire des relations internationales et à la géopolitique, la fin de la guerre froide a, du même coup, remis sous le projecteur l’auteur des Conséquences politiques de la paix. Depuis lors, les ouvrages à son sujet se sont succédé, tandis que lui-même était republié. Une redécouverte à laquelle la présente réédition contribue, à son tour, avec bonheur.

Par sa clarté, son sens de la synthèse, son caractère pédagogique, l’Histoire de France de Bainville demeure un modèle. Certes, elle souffre d’un parti pris anti-germanique qui la fait parfois verser dans l’anachronisme. On peut regretter aussi, à bon droit, un prisme quasi exclusivement politique négligeant les grands mouvements économiques et sociaux. Mais ce défaut n’en est pas un eu égard à l’objectif de ce livre : montrer que la France est, avant tout, le résultat d’une longue et patiente construction politique, œuvre d’intelligence et de volonté rendue possible par la continuité de l’État royal. Une construction fragile, toutefois, toujours menacée par diverses forces centrifuges. Telle est la grande leçon de cette Histoire de France. Elle est magistrale. Il en est d’autres. Notamment la rupture introduite par la Révolution française et son héritier Napoléon dans l’équilibre européen par la fièvre nationalitaire qu’ils y inoculèrent. La démonstration n’a pas pris une ride. Elle est toujours à méditer.

Bonne lecture !

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En savoir plus cliquez là

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De l’Amérique à l’Europe

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Alors que la politique française patauge dans la bauge d’un Parlement et d’un gouvernement introuvable, ce qui se passe actuellement  aux Etats-Unis dans la course à la présidence ne peut nous laisser indifférents. L’expression, « l’Amérique tousse, l’Europe éternue » est plus vrai que jamais. Le retrait du cacochyme Joe Biden laisse le champ libre à un Donald Trump plus pugnace que jamais. Et la nomination de son adjoint, James David Vance, possible vice-président, en dit fort long sur les intentions de ces deux hommes comme le souligne avec pertinence Pierre Lellouche dans son édito de Valeurs actuelles.

Lire la suite ICI

Source : Valeurs actuelles  25/07/2024

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mercredi, 24 juillet 2024

Choses vues

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Robert Spieler

JO : et voici le “wokisme d’atmosphère

« L’inverse du Puy du Fou » : c’est ainsi qu’est décrite par ses concepteurs, dont Patrick Boucheron, soutien du Nouveau Front populaire, la cérémonie d’ouverture des JO. Pas question d’une cérémonie qui serait un hommage à la France et à ses traditions, comme ce fut le cas de la cérémonie d’ouverture des jeux de Pékin qui fut un hommage à 5 000 ans d’histoire de la Chine sur fond de musique et costumes traditionnels. Pas question non plus de bérets et de folklore comme ce fut le cas de la cérémonie d’ouverture de la Coupe du monde de rugby. Désormais on évoque plutôt un « wokisme d’atmosphère », selon les mots de la sénatrice Valérie Boyer (LR) et une “déconstruction” plutôt que les “plouqueries” du monde d’avant. Patrick Boucheron donne la couleur. La cérémonie d’ouverture sera « le contraire d’une histoire virile, héroïsée et providentielle ». Hors de question pour lui de faire de la cérémonie de Paris 2024 une glorification de l’Histoire de France. Au contraire, selon lui, le spectacle du 26 juillet doit « déjou[er] les stéréotypes nationaux et ne pas craindre de prôner le métissage planétaire ». Pour Boucheron et ses trois compères, la cérémonie d’ouverture des JO 2024 sera donc tout “l’inverse” du Puy du Fou, le merveilleux parc vendéen, l’un des plus beaux parcs au monde, qui exalte et raconte l’Histoire de France. Rien d’étonnant, quand on sait que Patrick Boucheron a signé, en juillet 2023, un reportage à charge contre le parc à thèmes de Philippe de Villiers dans lequel il dénonçait « une conception étriquée » de l’Histoire et une « vision très sélective du passé national ». Douze tableaux composeront la cérémonie woke d’ouverture qui se tiendra sur la Seine et dans « le ciel ». On craint évidemment le pire. « Une vitrine de la pensée LFI. Ça promet... » soupire Julien Aubert, ancien député Les Républicains. A quand un vaccin contre un virus bien plus redoutable que celui du Covid ou de la peste : celui de l’imbécillité ?

Hidalgo : les rats noirs à l’affût ?

Anne Hidalgo a pris des cours de plongeon pour sa baignade dans la Seine, le mercredi 17 juillet, neuf jours avant les Jeux olympiques, une baignade dont elle tente de faire un événement de dimension mondiale. Mais zut, elle s’est fait griller la politesse par Madame le ministre français des Sports et des Jeux, Amélie Oudéa-Castéra, qui l’a devancée en se baignant en catimini dans la Seine le samedi 13 juillet. L’exercice n’a pas été franchement une réussite car, au moment d’entrer dans l’eau, Amélie Oudéa-Castéra a rapidement perdu l’équilibre en avançant sur le quai glissant... et s’est retrouvée les fesses au sol dans l’eau saumâtre. Se baigner dans la Seine reste, quoi qn’en dise Hidalgo, potentiellement dangereux. Et pour cause : la concentration de deux types de bactéries — Escherichia coli et les entérocoques —, reste importante, synonyme de contamination fécale. Mais une autre bactérie, bien plus dangereuse, se cache dans les eaux de la Seine : la Leptospira interrogans. C’est une bactérie présente dans l’urine de rongeurs, comme les rats que les Parisiens connaissent bien.

Avec la pluie, qui nettoie le trottoir parisien, elle se retrouve dans la Seine, et peut y survivre pendant plusieurs jours. Via des lésions au niveau de la peau ou des muqueuses, elle peut alors infecter les humains. On tombe alors malade de la leptospirose, d’où son surnom « maladie du pipi de rat ». Le symptome de cette maladie po- tentiellement mortelle ? Une grosse grippe, une forte fièvre, des courbatures et pour les formes les plus graves ça va être des atteintes hépatiques et rénales. En 2018, un triathlète en est d’ailleurs mort après une épreuve dans le lac des Dagueys, près de Bordeaux, nous raconte le Huffington Post. Il existe certes un vaccin disponible en France, mais celui-ci n’est pas remboursé par l’Assurance maladie, coûte 112 euros la dose, d’autant plus qu’il en faut trois pour que le vaccin soit, paraît-il, efficace. En attendant, feu Jack Marchal, l’inventeur des Rats noirs doit bien s’amuser là-haut à la perspective de voir ses Rats noirs pourrir le vie d’Anne Hidalgo !

Source : Rivarol 24/07/2024

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mardi, 23 juillet 2024

Une députée polonaise accuse Ursula von der Leyen

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Pierre Alain Depauw

Lors du débat sur l’élection du président de la Commission Européenne, fonction à laquelle a été réélue Ursula von der Leyen, le député européen polonais Ewa Zajączkowska-Hernik*, n’a pas eu sa langue en poche. Montant au perchoir, elle a exprimé des opinions bien arrêtées sur Ursula von der Leyen.

« Il est temps que quelqu’un vous dise ce que la grande majorité des Européens pense de vous. Votre élection à la présidence de la Commission européenne a été une énorme erreur et certains ont encore la gueule de bois suite à cette décision », a déclaré Ewa Zajączkowska-Hernik depuis la tribune du Parlement européen.

“Le visage du Green Deal”

La parlementaire polonaise a ajouté que von der Leyen est le visage du Green Deal, qui détruit l’économie et l’agriculture européennes. Ewa Zajączkowska-Hernik a souligné que les actions de la présidente de la Commission Européenne conduisent à transformer l’Europe en un musée économique à ciel ouvert. « Vous êtes le visage de toute la folie européenne qui nous conduit, nous Européens, à devenir de plus en plus pauvres », a dit la représentante polonaise.

Une grande partie de la déclaration de Ewa Zajączkowska-Hernik concernait le pacte migratoire. « Vous êtes le visage du pacte migratoire. Je m’adresse à vous comme une femme à une femme, comme une mère à une mère. Comment n’avez-vous pas honte de promouvoir quelque chose comme un pacte migratoire qui conduit des millions de femmes et d’enfants à se sentir en danger dans les rues de leurs villes ? Vous êtes responsable de chaque viol, de chaque agression provoquée par l’afflux d’immigrés clandestins. C’est vous la Dame qui les invitez. Votre place est en prison pour ce que vous faites, pas à la Commission européenne », a conclu l’audacieuse femme politique polonaise.

(*) Ewa Zajączkowska-Hernik est associée au parti de Janusz Korwin-Mikke depuis 2014. Dans les années 2016-2023, elle a travaillé dans les médias. Elle était journaliste du portail wSensie.pl et du portail Światrolnika.info. Depuis décembre 2023, elle est porte-parole de la Confédération. Aux élections de juin, elle a remporté un siège avec 102 569 voix.

Source : Médias-Presse-Info

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La trahison « des modérés », une vieille histoire française 

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Michel Festivi 

Je l’écris souvent, l’histoire politique de la France recèle des permanences par-delà les décades écoulées, et ce malgré des changements sociaux, économiques ou comportementaux.

Nous l’avons encore vécu, lors de ce frauduleux deuxième tour des élections législatives du 7 juillet dernier. La large victoire en voix du RN et de ses alliés, lui a été volée au niveau des sièges, certes à cause d’un système électoral totalement inique, le seul en Europe, faut-il le souligner, mais surtout et avant tout par les trahisons des droites molles, des centristes, des conservateurs de façade, qui ont proclamé reporter leurs suffrages, sur les pires des révolutionnaires, des classés S, des islamistes patentés, des antisémites notoires. Peu importe si leurs appels faisaient triompher les partisans de la tabula rasa. Il importait de tout faire, tout entreprendre pour jeter aux gémonies les tenants de l’ordre, de l’autorité, de la nation, selon un triptyque mit en vigueur aussi dans les années 1930.

J’y reviendrai et j’illustrerai mon propos de plusieurs exemples. Nous l’avons de nouveau vécu lors de la répartition des postes, et donc des prébendes, à l’Assemblée dite nationale, et une fois de plus, « des modérés », ont mêlé leurs voix à la pire engeance qui soit, pour écarter des élus RN, et ce contre tous les usages parlementaires, comme l’a récemment rappelé Bruno Gollnisch, indiquant qu’en 1986, avec 34 députés, le FN avait eu deux représentants au bureau de l’AN, et que Jacques Chaban Delmas, alors Président du Palais Bourbon, s’était toujours parfaitement comporté à l’égard des élus FN.

Mais déjà dans les années 1930, un grand écrivain, journaliste et académicien français, avait dans un livre qui connut alors un succès retentissant, fustigé la trahison non pas des clercs, mais des modérés.

Cet homme, bien oublié aujourd’hui, car relégué parmi les auteurs maudits, c’est Abel Bonnard, né en 1883 à Poitiers et qui fut tour à tour poète, écrivain-voyageur, diariste de renom et donc auteur en 1936 d’un livre d’importance et qui reçut les honneurs appuyés des plus grands écrivains de l’époque : Les Modérés. Les éditions Déterna, distribuées par Francephidiffusion, avaient eu l’excellente idée de le republier, en 2014, avec un avant-propos de Saint-Paulien. Il fut en 1936, salué autant par Robert Brasillach, André Bellesort, Charles Maurras, que par André Suarez, Henri Bergson, Henry Berstein ou André Maurois qui salua « un très beau livre, écrit dans une langue admirable et pensé noblement ». Georges Guilbaud déclara à Bonnard « Je vous ai lu avec la rage au ventre et la passion au cerveau car vous stigmatisez une société médiocre et oppressive avec des formules frappées dans le bronze. »

Elu à l’Académie française en 1932, Bonnard était alors l’un des phares de la vie littéraire et politique française. Maurrassien, il se rapprochera ensuite du PPF de Jacques Doriot, à l’instar de nombreux intellectuels même de gauche, surtout de gauche comme Ramon Fernandez. Bonnard sera nommé en avril 1942, lors du retour au pouvoir de Pierre Laval, ministre de l’éducation nationale. A la libération, il sera condamné à mort par contumace, s’étant avec son frère, exilé en Espagne. Finalement, Bonnard reviendra en France en 1958, purger sa contumace et sera condamné, par la Haute cour de justice, à dix années de bannissement avec sursis, et au surplus avec effet rétroactif en 1945, autant dire un acquittement qui ne disait pas son nom. Il mourra à Madrid en 1968, étant revenu vivre en Espagne.

Ce livre, Les modérés, est la dénonciation implacable des mous, des trouillards perpétuels, des égotistes, des opportunistes qui préfèrent, tout à coup, se dédouaner de leurs peurs en soutenant les pires des bouffeurs de bourgeois ou de curés. Ils sont en permanence, paralysés par leurs adversaires. Comme l’avait souligné Saint Paulien, leur faiblesse vient de ce qu’ils n’ont aucune doctrine, ni colonne vertébrale. Je rajouterai que l’idéologie des gauches leur a été inoculée et qu’elle les submerge.

Aujourd’hui, en 2024, c’est la même trahison des modérés. C’est Edouard Philippe qui appelle à voter pour un communiste ; Xavier Bertrand qui insulte les élus ou candidats RN, leur préférant l’extrême-gauche ; Gérard Larcher ou Bruno Retailleau qui refusent de prendre parti entre un RN et un LFI, tout comme Christian Estrosi ou Renaud Muselier, faisant au final le jeu des plus révolutionnaires. C’est toute la clique LR canal historique qui a exclu de faire reporter les voix de ses électeurs du premier tour sur les candidats nationaux, faisant élire l’extrême-gauche islamiste et antisémite, sans parler des bataillons des macronistes à l’image de Yaël Braun-Pivet qui s’est faite insulter pendant deux ans par les LFI, mais qui n’a pas pris position pour le RN en cas de duel entre eux. Alain de Benoist a très justement souligné dans un entretien pour Monde et Vie, que ce bal des hypocrites était favorisé par un système politique qui préférait « la coalition des perdants » aux vainqueurs du 1er tour.

On n’a pas oublié, non plus, qu’en 1998, lors d’élections régionales, le RPR et l’UDF pouvaient prendre à la gauche de nombreux exécutifs régionaux en s’alliant au FN d’alors. Ceux des élus locaux UDF ou RPR qui l’ont fait ont été exclus de leur formation politique et contraints de démissionner, laissant le PS et le PCF gouverner ainsi ces régions pourtant gagnées à droite. L’un des plus acharné, fut un dénommé Philippe Seguin, alors chef du RPR qui exclura par exemple Jean-François Mancel qui dans sa région avait passé un accord avec le FN. Charles Million dû aussi s’incliner en Rhône-Alpes sous les oukases de Jacques Chirac.

En 2011, dans une tribune Au Monde, Philippe de Saint Robert avait annoncé « Le centrisme est aujourd’hui partout ». C’est ce centrisme qui est à l’origine de la situation politique actuelle, le centre ayant toujours fait le jeu de la gauche en refusant le combat politique et idéologique et en se vautrant délibérément dans le camp des gauches.

Alors, tout est-il perdu ? Maurras affirmait qu’en politique, le désespoir est une sottise absolue. Il faut absolument que le mouvement national s’ancre plus encore dans la réalité et le quotidien des villes et des villages et qu’il démontre ses qualités. Bonnard fustigeait le manque de doctrine, l’individualisme étroit, il appelait à la constitution d’une élite, et surtout ne jamais faire le jeu de l’adversaire. C’est à cette tâche immense que les tenants de la nation doivent s’atteler. Une élite reconnue, concrète, mue par des idées précises et un corpus doctrinal qui entraînent le peuple. C’est seulement ainsi que l’on pourra renverser la trahison des modérés.   

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Les modérés,

Abel Bonard,

Déterna,

232 pages, 23,00 €

cliquez ici

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Lutte contre le racisme : les botanistes en délire

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Erythrina caffra sera rebaptisée, en 2026, Erythrina affra 

Arnaud Raffard de Brienne

Travailler au plus près de la nature et dans un cadre rigoureusement scientifique ne prémunit à l’évidence pas d’une contamination par les nuées du wokisme et d’un certain révisionnisme. En témoigne un vote majoritaire de botanistes scientifiques du monde entier réunis en fin de semaine dernière et cette semaine à Madrid dans le cadre de leur vingtième congrès international qui se tient à Madrid, en ce moment-même, du 21au 27 juillet.

En effet, 351 des 556 congressistes présents, soit 63% alors que le minimum requis était fixé à 60%, ont voté le 18 juillet, juste en amont de leur réunion générale, pour un changement de nom de plus de 200 plantes, champignons et algues à l’appellation jugée raciste. La plupart des appellations desdites plantes contiennent en effet, le mot latin « caffra » issu de l’arabe « kafir », c’est-à-dire non-croyant, un terme récupéré péjorativement pour désigner les Noirs pendant l’apartheid puis, par extension tous les Noirs d’Afrique du Sud. Tous ces changements de nom s’imposeront à partir du 1er janvier 2026.

Pour exemples, l’Erythrina Caffra deviendra l’Erythrina Affra, la Protea Caffra sera renommée Protea Affra, et la Dovyalis Caffra deviendra, toujours au nom de l’antiracisme,  le Dovyalis Affra. A l’initiative de cette démarche bien dans l’air du temps, les scientifiques Gideon Smith et Estrela Figueiredo de l’université Nelson Mandela – ça ne s’invente pas - en Afrique du Sud, ont en effet proposé sinon imposé ce préfixe « afr » en référence à leur origine africaine, prouvant ainsi que le bourrage de crâne « afrophile » ne se limite pas aux publicités télévisées ou des magazines, ni à Netflix ou à l’ensemble ou presque de la production cinématographique ou télévisée.

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lundi, 22 juillet 2024

Politique : l’incroyable spectacle

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Alain de Benoist

MONDE&VIE. Alain de Benoist, vous êtes chef d’école, mais vous êtes aussi un des meilleurs analystes politiques sur la place de Paris. Avez-vous vécu la soirée électorale du 7 juillet comme une surprise, annonçant éventuellement un grand bouleversement politique, ou bien plutôt avez-vous pris ce scrutin comme un simple effet de tectonique des plaques électorales, au nom de l’impératif antifasciste, toujours de sortie ?

ALAIN DE BENOIST : J’ai bien sûr été surpris, comme tout le monde. Mais aussi et surtout consterné de voir, dans les réactions qui ont suivi, les affects prendre immédiatement le dessus sur les nécessités de l’analyse scientifique. D’un côté une sorte d’affliction désespérée (« tout est foutu ! »), de l’autre un lâche soulagement assorti de forfanterie (« on a gagné ! »). Or, si l’on regarde les choses d’un peu près, aucune de ces deux réactions ne permettait de comprendre ce qui s’est passé. Ma conclusion personnelle est bien différente. Elle tient plutôt dans les deux constats suivants : le Rassemblement national continue à progresser, et la France est devenue ingouvernable.

Sur le premier point, les chiffres sont parlants. En 2017 le RN avait seulement 6 députés à l’Assemblée nationale. Aux législatives de 2022, il avait bondi à 89 députés (ce qui avait été considéré, à juste titre, comme un extraordinaire succès). Le 7 juillet dernier, il en a obtenu 143, ce qui est tout le contraire d’un échec (Bardella n’a pas eu tort de parler de « la percée la plus importantes de l’histoire » de son parti) ! Il a également recueilli près de 10 millions de suffrages (en 2022, il n’en avait obtenu que 4,2 millions), contre 7,4 millions pour le Nouveau Front populaire et 6,5 millions pour Ensemble, la coalition électorale du centre macronien. Parler d’un « recul du RN » est, dans ces conditions, parfaitement grotesque.

Certes, le RN n’est pas parvenu à atteindre la majorité absolue (289 sièges sur 577), contrairement à ce que laissaient prévoir ses excellents résultats (plus de 34 % des voix) obtenu aux dernières élections européennes et au premier tour des législatives, résultats qui s’expliquent avant tout par le sentiment de dépossession des couches populaires toujours plus confrontées aujourd’hui à l’insécurité, à l’immigration, à l’inflation, à la baisse du pouvoir d’achat et à la précarité.

Cet échec s’explique par les particularités du scrutin majoritaire à deux tours, qui autorise entre les deux tours tout une série de tractations et de marchandages qui ont l’étrange caractéristique de ne pas favoriser les gagnants du premier tout mais la coalition des perdants. Au total, 224 candidats de la gauche et du centre se sont retirés ou désistés dans le seul objectif d’empêcher le RN d’emporter la majorité qui aurait normalement dû lui revenir. On a alors assisté, sous prétexte de « faire barrage à l’extrême droite », et dans un climat d’hystérie entretenu par les grands médias, qui présentaient l’arrivée du RN comme la version moderne de l’Apocalypse, à une série d’alliances contre-nature – Jordan Bardella a parlé d’« alliance du déshonneur » – entre des personnalités et des partis que tout opposait la veille encore, à seule fin de priver le Rassemblement national, arrivé très souvent en tête au premier tour, de la victoire qu’il aurait dû obtenir. Incroyable spectacle des centristes faisant élire des communistes ou des fichés S et d’une extrême gauche hystérique appelant à soutenir les fondés de pouvoir du grand capital !

Ce sont ces désistements qui expliquent que le RN n’a pu gagner que 93 duels de second tour sur les 353 où il était représenté.

Ce système profondément antidémocratique, il faut le souligner, est une particularité française : avec les modes de scrutin qui existent en Grande-Bretagne ou en Allemagne, Jordan Bardella, qui a encore battu son record des élections européennes en remportant 37 % des voix, serait aujourd’hui à Matignon !

On peut comprendre bien sûr la déception de ceux qui, au RN, se voyaient déjà « aux portes du pouvoir ». Mais les portes en question étaient en fait des fourches caudines. Je suis de ceux qui se félicitent que Jordan Bardella n’ait pas eu à assumer la tâche de Premier ministre d’un gouvernement de cohabitation. La cohabitation était un piège très intelligemment tendu par Macron pour amener le président du RN, qui aurait eu à faire face à la fois aux chausse-trappes du chef de l’Etat et aux manœuvres obliques du Conseil constitutionnel, de mesurer son impuissance et d’apparaître comme incapable. La cohabitation revenait à lui confier les clés d’un camion sans roues ni carburant. Pour Macron, c’était le plus sûr moyen d’empêcher le RN de gagner la présidentielle de 2027.

Peut-on dire qu’Emmanuel Macron, en imposant cette dissolution de l’Assemblée le plus tôt possible après les européennes, a pris de court le RN, qui demeure le premier parti en voix, mais devient le dernier des trois blocs en nombre de sièges. Il paye donc, avec la culture antifasciste, son manque d’ancrage local. Et quoi d’autre ?

Le Rassemblement national n’a pas commis de faute majeure, sinon de croire qu’on pouvait vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. On peut en revanche lui reprocher d’avoir trop vite (et trop mal) sélectionné ses candidats, dont un bon quart, sinon un tiers, n’avaient pas les capacités ou le profil. Gilles Pennelle, qui avait été chargé de ce travail, a d’ailleurs remis sa démission. Il est vrai que la dissolution a pris tout le monde de court, à commencer par ceux qui l’avaient réclamée à grands cris sans y croire, et qu’une campagne aussi courte permettait difficilement de trouver en quelques jours les hommes idoines. Quant à l’ancrage local du mouvement, il est bien meilleur qu’à l’époque du Front national, quand Jean-Marie Le Pen s’en désintéressait complètement, mais il est encore très insuffisant. Ces choses-là prennent du temps.

Le « front républicain » fonctionne encore, mais de moins en moins. La preuve en est que nombre de candidats RN ont perdu sur le fil, avec des écarts de voix très faibles. Avec le temps, la culture « antifasciste » ne pourra plus qu’apparaître que comme un simulacre. Les gens savent bien que ce n’est pas en agitant le spectre des « années noires », en leur parlant du pétainisme ou du petit peintre bavarois, qu’on va résoudre les problèmes qui empoisonnent leur vie quotidienne.

Quelles leçons pour l’avenir le RN doit-il tirer de sa défaite ?

En tout premier lieu, qu’il doit tout faire pour ramener le centre à sa plus simple expression : le « bloc bourgeois » doit être pour lui l’ennemi principal.  Qu’il doit privilégier l’analyse et la formation plutôt que de ne marcher qu’à l’enthousiasme ou à l’indignation. Qu’il doit comprendre que la recomposition politique entamée il y a quinze ans se poursuit, mais qu’on ne peut pas brûler les étapes. Et surtout que la seule faute qui ne lui sera jamais pardonnée serait de décevoir les classes populaires et les classes moyennes qui ont mis et continuent à mettre en lui tous leurs espoirs. Tous les sondages montrent que sur des questions-clés comme l’insécurité, le pouvoir d’achat et l’immigration, 70 % des Français sont d’accord avec lui.

A quel avenir politique peut prétendre Eric Ciotti après son coup d’état chez les Républicains ?

Son avenir politique va maintenant se confondre avec celui du Rassemblement national, mais il peut jouer un rôle de passerelle non négligeable en direction des membres de LR qui n’ont pas encore fait le même choix que lui.

Que signifie le succès au second tour de Marine Tondelier ? Un simple feu de paille lié aux manœuvres électorales du Nouveau Front populaire ou un retour de l’écologie sur la scène politique ?

ALAIN DE BENOIST : L’écologie a conquis tous les esprits, mais les écologistes se sont discrédités. Le cas de Marine Tondelier relève pour l’instant de l’anecdote. Comme Sandrine Rousseau, j’ai tendance à voir en elle un personnage plutôt pittoresque, sinon burlesque.

Malgré les prophéties, le parti présidentiel sauve les meubles et semble désormais inscrit pour longtemps dans le paysage politique français. Qu’en pensez-vous ?

Il ne sauve nullement les meubles !  Il va certes s’efforcer de débaucher quelques LR non ciotistes et quelques sociaux-démocrates modérés, mais je doute que cela lui serve à grand-chose. Je le vois plutôt comme le grand perdant. Il avait justifié sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale par un souci de « clarification ». En fait de clarification, il a créé une situation totalement opaque et chaotique. En fait de dissolution, il a d’abord dissous son ancienne majorité, il a dissous le macronisme et il s’est en quelque sorte dissous lui-même.

Trois grands blocs de taille comparable vont demain coexister à l’Assemblée nationale. Mais aucun ne possède une majorité lui permettant de gouverner. Avec 168 députés, Ensemble est loin de retrouver les 250 députés que possédait Macron dans la précédente législature, pour ne rien dire des 350 députés qu’il avait fait élire en 2017. Le Nouveau Front de gauche, de son côté, avec 182 députés, se situe encore en dessous des 250 macroniens qui siégeaient au Parlement ces derniers mois.

Par ailleurs, alors que le Rassemblement national, avec ses alliés républicains regroupés autour d’Eric Ciotti, forme un bloc relativement unifié, ses deux concurrents sont tout sauf unis. Ce sont des agrégats hétéroclites, c’est-à-dire des coalitions de circonstance. Nous entrons dans une période d’instabilité, de rivalités incessantes et de discussions permanentes, où les gouvernements successifs risquent de ne pas durer plus longtemps que sous la IVe République, le tout sur fond de guerre en Ukraine et de tensions internationales d’une gravité exceptionnelle. Au parlement, le groupe Renaissance a déjà commencé à se disloquer. Les Républicains vont connaître de nouvelles scissions avant de disparaître définitivement. Le Nouveau Front de gauche se cassera en morceaux à la première occasion.

Quel que soit le Premier ministre qu’Emmanuel Macron décidera de nommer, il aura le plus grand mal à trouver une majorité pour gouverner (d’autant que les « grandes coalitions » à l’allemande ne sont pas dans la tradition française). Le chef de l’État, dont les proches ont déjà commencé à s’éloigner – à la façon dont les rats quittent un navire en train de couler – a clairement perdu la main. Il a réussi une sorte de coup d’État institutionnel, mais il risque d’emporter la France dans son échec. Il a fait perdre au RN une bonne centaine de circonscriptions, mais il n’est pas arrivé à enrayer sa progression. La dynamique reste nettement du côté du Rassemblement national, qui est aujourd’hui le premier parti de France.

LFI restera-t-il le parti extrême que ses ennemis veulent qu’il soit ? Ne va-t-il pas plutôt se fondre dans le paysage politique, en devenant une succursale française de la gauche américaine et de son appel à la colère et au désordre ?

Je ne le vois pas se fondre dans le paysage politique, ni se rallier à une gauche américaine déjà éminemment représentée par Raphaël Glucksmann. Au soir du second tour, Mélenchon a prononcé un grand discours lyrique d’où il ressortait que LFI avait remporté la victoire. En réalité, LFI est aujourd’hui minoritaire au sein du Nouveau Front de gauche, ce qui n’était pas le cas à l’époque de la NUPES. Mais Jean-Luc Mélenchon, qui est moins mauvais stratège qu’on ne le croit, raisonne visiblement sur long terme. Il n’a sans doute pas tort.

Le centre étant appelé à s’éroder progressivement, s’il est à la fois attaqué par le RN et par LFI (dont les intérêts coïncident sur ce point), la logique voudrait qu’à la prochaine élection présidentielle, Marine Le Pen (ou Jordan Bardella) se retrouve au second tour face à un homme comme Jean-Luc Mélenchon. Elle aurait toutes chances de sortir vainqueur d’un tel duel, d’autant que la situation du pays se sera encore dégradée, tandis que la frustration et la colère de ses partisans aura continué d’augmenter. D’ici là, il faut s’attendre à une paralysie institutionnelle quasi totale, à de l’instabilité, à de la violence sans doute. La Ve République n’avait encore jamais connu cela. C’est une situation inédite. 

Entrevue réalisée par Guillaume de Tanoüarn pour Monde et Vie cliquez ici

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dimanche, 21 juillet 2024

Au-delà des fantasmes, est-ce que l’État profond français existe ?

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Claude Janvier

Avec le départ possible de Bruno Le Maire en Suisse, pays de cocagne, il apparait nécessaire d’appréhender ce qu’est l’État profond français, mais aussi de comprendre les mécanismes de la dette réelle de la France. Dette que Bruno Le Maire a largement amplifié durant son long séjour à Bercy. 

Ce concept d’État profond représente la haute administration non élue et choisie par le chef de l’État pour décider de la politique et de la gestion des dépenses publiques. Avec plus de 3.100 milliards de dette, – source Ministère de l’Economie et des finances 2024 (cliquez ici), la France est sous la tutelle du lobby bancaire et Emmanuel Macron n’y est pas étranger.

Diplômé de l’école nationale de l’administration puis inspecteur des finances, il quittera la fonction publique pour une banque privée bien connue, à savoir la banque Rothschild, et deviendra son plus jeune associé gérant. Ce management transversal s’appelle « pantoufler ».

À ce sujet, passer de la fonction publique dans le secteur privé s’appelle du « pantouflage » et pose, en général, des problèmes éthiques et déontologiques, du fait d’une transparence souvent absente. Le terme de « rétro pantouflage » désigne, à l’inverse, le passage du secteur privé vers la fonction publique.

Le retour d’Emmanuel Macron dans l’administration française s’effectuera au ministère de l’Économie, véritable « cheval de Troie » du pouvoir bancaire afin de privatiser et de détruire, hélas, l’économie de notre pays. Les privatisations sont rendues légales grâce à une assemblée nationale, muée depuis bien trop longtemps en banale chambre d’enregistrement des ordres émanant du chef de l’Etat et de son Premier ministre.

Pour bâtir son réseau dans la haute administration, Emmanuel Macron utilise les cercles de réflexions répertoriés dans notre livre, qui sont de véritables lobbies décisionnels, lui permettant de nommer les futurs agents aux postes stratégiques. Ces hauts fonctionnaires obéissent, sans faillir, aux puissances étrangères qui en réalité, sont les véritables commanditaires et donneurs d’ordres à l’Élysée. Toute cette engeance pousse notre pays vers la ruine, pille l’épargne des Français, et enfonce le peuple français vers une paupérisation de plus en plus visible.

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11:40 Publié dans Claude Janvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |