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samedi, 07 juin 2025

TV Libertés est attaqué, mais TV Libertés résiste !

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Vendredi 27 juin, à La Chabotterie en Vendée : projection en plein air du film "Vaincre ou mourir"

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Jeudi 19 juin, à Paris : conférence sur le Liban au Centre Charlier

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Journal du chaos

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vendredi, 06 juin 2025

Sarah Knafo invitée jeudi soir de Pascal Praud

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Lire aussi l'excellente intervention de Pierre Cassen sur les pathétiques attaques d'un élu RN contre Sarah Knafo cliquez ici

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Donald et Elon : la brouille...

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Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
La brouille entre Donald Trump et Elon Musk est déplorable. Elle est le fruit amer d’un malentendu – ou d’une naïveté. Celle d’un entrepreneur génial, mais politiquement candide. Car Trump n’a jamais trompé personne. Depuis le premier jour, il a assumé haut et fort son programme : « America First ». Une Amérique indépendante, énergétiquement souveraine, affranchie des lubies écologistes des élites mondialistes. Le démantèlement des incitations fiscales pour les véhicules électriques et les énergies solaires, c’est exactement ce qu’il avait promis. Et ce qu’il applique. Fidèlement. Logiquement. Férocement.
 
Elon Musk, au lieu de se lamenter comme une diva froissée, aurait mieux fait de lire entre les lignes. Il aurait dû comprendre que Tesla, enfant choyé des subventions vertes, serait tôt ou tard sacrifiée sur l’autel du pragmatisme trumpien. Il aurait dû vendre (avant même son entrée en politique), se recentrer sur SpaceX, projet visionnaire et moins dépendant des humeurs fiscales de Washington. Il ne l’a pas fait. Et aujourd’hui, il pleurniche.
 
Pire : il réagit comme un adolescent vexé, par des tweets erratiques, une posture victimaire et des attaques dignes d’un militant progressiste. Cette réaction, disons-le, est hystérique et autistique – au sens premier du terme : refermée sur elle-même, coupée du réel. Or le réel, c’est Trump. C’est l’économie américaine, la vraie, celle des pipelines et des puits de pétrole. Musk, en contestant frontalement cette logique, a braqué le Président. Qu’il ne s’étonne donc pas que l’un de ses proches ait été écarté de la NASA.
 
On peut regretter que deux figures aussi puissantes – deux icônes de la liberté d’expression, deux champions de la désobéissance – en soient réduites à cette guerre d’ego. Mais il faut rappeler que l’immaturité politique de Musk est ici flagrante.
 
Espérons un sursaut de lucidité. Que Musk cesse ses enfantillages. Que Trump sache pardonner les outrances. Car leur alliance serait autrement plus redoutable que leur opposition. L’avenir de l’Amérique – et peut-être celui de la civilisation occidentale – mérite mieux que ce vaudeville entre un président visionnaire et un ingénieur égaré dans la politique.

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Lumpenpopulisme ministériel

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Dans leurs écrits, Karl Marx et Friedrich Engels distinguent le prolétariat sur qui ils fondent l’espoir de la révolution communiste du Lumpenproletariat. Ce terme allemand signifie le sous-prolétariat et désigne les éléments du bas-peuple constitués de canailles, de malfrats et d’indicateurs de police – provocateurs. Un ministre de l’actuel gouvernement Bayrou incarne parfaitement cette tendance qui, sous couvert de discours populiste, cache une vraie tonalité populacière.

Ce « lumpenpopuliste en chef » a fait la couverture du n° 65 de Synthèse nationale en hiver 2023 - 2024 au titre percutant : « Le liberticide » (cliquez ici). À l’instar de son sinistre mentor Nicolas Sarközy, il a été l’un des pires ministres de l’Intérieur. Responsable principal de l’ensauvagement de l’Hexagone malgré les filtres et les inévitables corrections des données brutes, Gérald Darmanin cumule avec un zèle culotté le ministère de la Parole inutile et celui de l’Inaction officielle. Le seul domaine où il a montré son intransigeance concerne les nombreuses dissolutions de mouvements identitaires, nationalistes et patriotes qui représentent l’authentique opposition à un régime maboule pendant que la racaille gauchiste interlope poursuit ses méfaits en toute impunité.

À 43 ans, Darmanin présente déjà un palmarès politicien impressionnant : maire de Tourcoing de 2014 à 2017 et en 2020, il reste un an conseiller départemental du Nord (2021 – 2022), conseiller régional en Nord – Pas-de-Calais entre 2010 et 2014 avant de siéger de 2016 à 2020 au conseil régional des Hauts-de-France après la fusion avec la Picardie en 2015. Adhérent dès 16 ans au RPR (Rassemblement pour la République) de Jacques Chirac, il assiste un bref temps le député européen Jacques Toubon.

En 2004, il devient l’assistant parlementaire de Christian Vanneste, député RPR de 1993 à 1997, puis élu UMP de 2002 à 2012. Partisan d’une ligne conservatrice et favorable à l’alliance électorale avec le FN, Christian Vanneste incline vers le souverainisme. Est-ce sous son influence que Gérald Darmanin collabore en 2008 à la revue royaliste proche de l’Action française Politique Magazine ? Élu député en 2012, Darmanin vote contre le Pacte budgétaire européen. Dans le même temps, il fricote avec la Droite populaire de Thierry Mariani, l’un des courants de l’UMP.

Hormis sa proximité avec Xavier Bertrand, le futur homme fort des Hauts-de-France à compter de 2015, Gérald Darmanin adopte un positionnement que la médiacratie qualifie de « droite dure ». Il entre dès lors en compétition avec un surdoué sarközyste, Laurent Wauquiez… Une telle étiquette n’empêche pas finalement Darmanin de rallier Emmanuel Macron pendant l’entre-deux-tours de 2017. En récompense, il reçoit le ministère de l’Action et des Comptes publics. Il y restera plus de trois ans. On dit que Sarközy l’aurait menacé de ne plus jamais lui adresser la parole s’il n’acceptait pas un maroquin ministériel. Cette nomination interroge, car, au cours de la campagne électorale, il fustigeait en janvier 2017 dans les colonnes de L’Opinion « le bobo-populisme de M. Macron ».

Vite exclu des Républicains, Darmanin rejoint La République en marche en novembre 2017. À son ministère, il met en place la réforme du prélèvement de l’impôt sur le revenu à la source lancée par l’inénarrable François « Flamby » Hollande. C’est toujours à Bercy qu’il assiste à l’immense crise sociale des Gilets jaunes qu’il traite de « peste brune ». Cette sortie montre que la sympathie affichée pour le peuple est factice chez cet opportuniste qui rêve de suivre les traces de Sarközy.

Ministre de l’Intérieur, son attitude de matamore fait merveille auprès du système médiatique d’occupation mentale. Or son échec est patent; il s’aggrave même en Outre-mer ravagé par des violences systémiques en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte, en Guyane et en Martinique. Ses échecs répétés ne l’empêchent nullement de considérer l’Italie de Giorgia Meloni comme « l’ennemi de la France ». Ne revenons pas sur sa bourde gigantesque à propos de ses accusations infondées envers les supporteurs anglais devant le stade de France en 2022. Il exonère en revanche les bandes allogènes du 9-3. Ce n’est que récemment qu’il a reconnu son erreur. Il a enfin fait adopter en juillet 2021 la loi scélérate sur le séparatisme qui interdit de fait la scolarité à domicile, renforce le contrôle sur les associations et restreint la liberté des cultes au nom de la défense des valeurs insipides d’une république dégénérée.

Non reconduit à un ministère sous Michel Barnier, Gérald Darmanin reste six mois au Palais-Bourbon où il exprime toute sa frustration contre le nouveau gouvernement. Spectateur de ce manège grotesque digne des caprices d’un enfant gâté, François Bayrou le nomme dans son gouvernement en décembre 2024 au rang de ministre d’État, garde des Sceaux, ministre de la Justice.

Son arrivée à ce ministère, place Vendôme, aiguise son ambition élyséenne. Sa participation à l’émission de Karine Le Marchand sur M6, « Une ambition intime », le dimanche 1er juin, en est une preuve manifeste. Or il n’est pas le seul au sein du fameux « socle commun gouvernemental » : Édouard Philippe, Gabriel Attal, peut-être François Bayrou, sans oublier son collègue et successeur à l’Intérieur, Bruno Retailleau, Xavier Bertrand, David Lisnard, Laurent Wauquiez, voire Michel Barnier lui-même… La compétition va être rude, surtout en l’absence d’élections primaires honnies.

Afin de se démarquer de tous ses potentiels concurrents, il entend marquer l’opinion publique par des propositions – chocs. Il suggère la constitution de prisons de haute sécurité réservées aux chefs des cartels de drogue dont une s’érigerait non loin du Surinam en Amazonie guyanaise. Par ailleurs, le Conseil d’État annule sa décision d’arrêter les activités ludiques en détention.

Ses deux plus récentes saillies sont encore plus problématiques. Le 4 mai 2025, il déclare : « Si vous voulez une société sécure [sic !], il faut la reconnaissance faciale. » L’anglicisme persistant de cette phrase signale qu’en 2021, l’actuel garde des Sceaux avait été l’excellent lauréat de l’Académie de la Carpette anglaise. La nouvelle carte nationale d’identité en format de carte bancaire comporte des indications en anglais. Une autre honte ! En 2022, il affirmait devant les parlementaires son hostilité à la reconnaissance faciale. Une fois encore, l’opportuniste revient au galop.

Le 23 mai dernier, il propose tout bonnement de mettre fin à la circulation de l’argent liquide afin d’assécher les trafics. « Une fois, dit-il, que l’argent est traçable comme le sont parfois et souvent les crypto-actifs, c’est plus compliqué pour le consommateur comme le revendeur de pouvoir échapper à un circuit de financement. » L’argument éculé depuis des années ne change pas, mais on discerne mieux maintenant que la fin de cette liberté de paiement couplée à la reconnaissance faciale, au fichage légal des opinions et des croyances, à l’utilisation de drones pendant les manifestations et à la fermeture abusive du compte en banque indique une entrée probable dans une ère de surveillance généralisée au profit d’un pouvoir dépassé. Dès le lendemain, à la radio RTL, il revenait sur son propos en regrettant que « nous n’en avons pas les moyens politiques ». On sait bien qu’avec une majorité absolue, cette mesure se serait appliquée comme le démontre le précédent covidien de limitation des libertés publiques et privées.

Sur l’argent liquide, Gérald Darmanin se trouve à contre-courant de l’actualité. Phare en matière de disparition des espèces, la Suède invite désormais sa population à détenir des pièces de monnaie et des billets parce que les transactions numériques révèlent une trop grande sensibilité aux cyberattaques venues, selon elle, de l’Ours oriental… Signalons aussi que les achats s’effectuent encore en liquide à 69 % en Allemagne et à 73 % en Autriche.

Souhaitant instrumentaliser pour son seul profit la vague populiste qui secoue pour l’heure le monde occidental, Gérald Darmanin fonde en septembre 2024 son propre micro-parti, Populaires, qui s’essaie à la synthèse instable du sarközysme et du macronisme. Plutôt que cette récupération grotesque qui caractérise le lumpenpopulisme de son fondateur, il aurait mieux valu que cet énième mouvement politicard s’appelât Vulgaires.        

Salutations flibustières !

  « Vigie d’un monde en ébullition », n°159, mise en ligne le 3 juin 2025

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L’INTEGRALE DES POEMES DE ROBERT BRASILLACH

 

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Après nous avoir proposé une réédition de « L'Histoire de la guerre d’Espagne » augmentée d’une très riche iconographie (quelque 300 photos).

Après « Lettres à une provinciale », intégrale des petits bijoux de tendresse, de culture et de malice parus dans les colonnes de « Je Suis Partout ».

Après un « Corneille » monumental d’érudition (préface du professeur Lanavère, index de 450 entrées et foisonnante iconographie).

Les éditions « les Sept Couleurs », émanation de l’Association des Amis de Robert Brasillach (ARB), viennent de faire paraître, coup sur coup, une réédition de l’emblématique « Comme Le Temps Passe » et une splendide intégrale des poèmes de l’écrivain martyr.

Le premier ouvrage, lecture obligée comme résistance à l’oubli programmé d’un écrivain majeur du XXe siècle, s’est enrichi de six illustrations originales, d’une préface d’Anne Brassié et d’une postface de Cécile Dugas, deux des meilleures spécialistes de l’auteur.

C’est à Cécile Dugas justement que l’on doit la préface de cette intégrale des poèmes de Brasillach. 60 pages d’érudition, de sensibilité, d’analyses méticuleuses. 60 pages de profondeur, qui nous permettent de « poser le sac », de laisser de côté les tumultes de l’époque et d’enfin prendre le temps, l’esprit libéré et attentif, ouvert à l’émotion, d’aborder ce recueil.

Et déguster, comme des petits bonbons de notre enfance, ces premiers poèmes de jeunesse. Se replonger ensuite dans ces « poèmes 44 » dont quelques-uns furent mis en musique par Lo Cicero. Il y a bien longtemps.

Puis lire et relire ceux de la prison et réécouter ensuite Pierre Fresnay et, pourquoi pas, mon petit CD (20 ans déjà !).

Et m’est revenue cette émotion, la même que celle ressentie en tenant entre mes mains, à l’occasion de recherches à la Bibliothèque Nationale, quelques manuscrits desdits poèmes.

C’est ainsi qu’on peut grapiller quelques « instants de bonheur ».

Merci donc à cette équipe des ARB de nous proposer de si brillantes réalisations. Elle mérite votre soutien, et, pourquoi pas, votre adhésion.

« Comme Le Temps Passe » 314 pages, 34€ franco de port

« Les Poèmes » 306 pages 32€ franco de port

60,00 € les deux ouvrages.

Règlement à Monique Delcroix, ARB BP 19, 60240 Chaumont en Vexin

Editions Les Sept couleurs cliquez ici

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Franck Abed reçoit l'historien Eric Anceau : l'histoire de la nation française

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jeudi, 05 juin 2025

Émeutes. Les barbares sont-ils entrés dans Paris ?

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Pierre Boisguilbert

Polémia cliquez ici

Les émeutes qui ont eu lieu partout en France après la victoire du PSG en Ligue des champions continue d’avoir des répercussions politiques et médiatiques. Notre chroniqueur Pierre Boisguilbert revient sur l’utilisation du terme « barbares » par Bruno Retailleau pour désigner les émeutiers, scandalisant les observateurs politiquement corrects.

Polémia

Les Grecs et les barbares

La victoire footballistique du Paris Saint-Germain a provoqué, comme c’était inévitable, affrontements et pillages. Et chaque fois on dénonce des « barbares ».

C’est vrai et faux à la fois car ce sont des barbares qui se comportent comme cela mais ce sont aussi sauvages. Il faudrait arrêter de tout confondre. Le barbare, c’est fondamentalement l’étranger qui ne parle pas la langue. Ainsi, pour les Grecs, dont tout procède, les Perses sont des barbares. Mais ce sont aussi les créateurs d’une civilisation magnifique. Les Grecs jugeaient cette civilisation inférieure sur le plan des structures politiques. Pour les Romains, les barbares étaient inférieurs dans d’autres aspects et même dans le civilisationnel. Les Gaulois, dont on découvre chaque jour de nouveaux joyaux, étaient pour les Romains des barbares. C’était pire encore pour les Germains avec, dans le temps, ces invasions barbares qui pour les Allemands sont une grande migration… Comme quoi, le vocabulaire et le choix des mots structurent l’histoire.

Barbares et sauvages

Les barbares parfois se comportent comme des sauvages. Ils ont pillé Rome, mais les Romains ont pillé Jérusalem. Leur but, et c’est l’essentiel, n’était pas de détruire l’Empire romain, mais de s’y intégrer pour le revivifier, car l’Empire était un exemple indépassable pour eux. Avec les migrations de notre époque que certains vivent comme des invasions, il y a une différence majeure. L’objectif n’est pas de revigorer une civilisation en déclin ou en danger, mais de la remplacer pour différentes raisons, c’est tout autre chose. Ce sont alors des barbares au sens antique car ils se revendiquent étrangers. Mais ce sont surtout des sauvages – car ces barbares peuvent se comporter comme des sauvages. Ils pratiquent une forme de vandalisme adapté à l’époque et proche des razzias d’autres espaces culturels et religieux. Les barbares ne sont pas toujours des sauvages, nos racailles le sont.

Barbares modernes ?

Chevènement a porté tort à la force de la distinction en parlant de « sauvageons », de petits sauvages somme toute assez sympathiques finalement. Depuis, on a changé de dimension d’intensité et d’époque. C’est frappant quand on compare le triomphe sur les Champs de la Coupe du monde de 1998 avec celle de la Coupe d’Europe de 2025. Les Champs-Élysées noirs de monde à l’époque, avec une récupération politique massive déjà qui aura duré l’espace d’une respiration. Un message qui pouvait passer et auxquels certains pouvaient encore croire sincèrement dans une ambiance largement festive sans trop de casse. Ceux qui n’y croyaient pas cependant avaient raison. Aujourd’hui, Macron tente laborieusement de reprendre le message. Les vainqueurs, magnifiques par ailleurs sur le plan sportif, défilent sur ce qui fut la plus belle avenue du monde, sur des Champs vidés de la moitié de leur espace par sécurité, alors que les rues voisines sont livrées aux exactions de sauvages. Ceux-ci sont d’abord des sauvages avant de devenir des barbares car de plus en plus étrangers à ce que nous sommes. Mais arrêtons de diffamer les barbares historiques qui méritent mieux que cet amalgame anachronique.

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CHARTRES 2025 : PLUSIEURS PELERINAGES

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mercredi, 04 juin 2025

La France de Macron :

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1999 – 2025   Lettre française ouverte à Philippe de Villiers

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François Floc'h

30 mai 2025

En la fête de Sainte Jeanne d'Arc

En avril 1999, à un mois de l'entrée en vigueur du Traité d'Amsterdam qui allait aggraver encore un peu plus la soumission des nations aux instances européennes, Jean-Marie Le Pen veut provoquer un sursaut de quelques personnalités considérées, peu ou prou, comme souverainistes. Pour lui, "lorsque la survie d'un peuple est en jeu, l'intérêt général doit primer sur les préoccupations partisanes".

C'est ainsi qu'il rédige huit Lettres Françaises Ouvertes à Jean-Pierre Chevènement, Philippe de Villiers, Charles De Gaulle (le petit-fils du général), Marie-France Garaud, Charles Pasqua, Alain Delon, Max Gallo et Lionel Jospin.

C'est la lettre ouverte adressée à Philippe de Villiers que nous reproduisons ci-après. Pourquoi ?

Chaque vendredi soir, sur la chaîne de télévision C-NEWS, Philippe de Villiers intervient brillamment pour commenter l'actualité politique marquante et la mettre en perspective. Et bien souvent, pour ne pas dire toujours, nous pensons en nous-mêmes : "Mais, ce qu'il dit aujourd'hui, il y a bien longtemps que nous l'avons perçu. Il y a bien longtemps que Jean-Marie Le Pen nous avait mis en garde et avait proposé les solutions pour ne pas arriver là où nous sommes !"

En cette fin mai 2025, je termine la lecture de son excellent Mémoricide. Bien que jamais cité, en filigrane derrière le texte du chef vendéen qu'il est, j’aperçois la haute figure de Jean-Marie Le Pen, le Grand Veilleur sur la tranchée, qui nous avait annoncé les dangers arrivés maintenant à nos portes...

Je m'adresse donc à vous, Monsieur de Villiers. Nous n'allons pas nous chicaner aujourd'hui à propos d'une entente qui ne s'est pas réalisée entre vous et Jean-Marie Le Pen. "Il n'est plus temps de se lamenter sur le lait renversé" comme nous dit le proverbe !

Relisez seulement cette lettre ouverte que Jean-Marie Le Pen vous avait adressée. Méditez-la. Elle pourrait vous inspirer un bel apologue, un vendredi soir prochain !

Et, pourquoi le taire, nous sommes quelques militants nationaux qui nous projetons plus loin… C'est bien les paysans vendéens qui sont allés chercher leurs Nobles pour qu'ils prennent la tête de leur révolte. Dans la situation dramatique où se trouve la France, les considérations métapolitiques et les apologues ne sont plus suffisants pour inverser le cours de la décadence. Peut-être penserez-vous que le temps est venu de rassembler et construire un plus grand mouvement de résistance. Appelons-le, par exemple, Front patriotique de la reconquête !

Ci-après, la Lettre française ouverte que vous avait adressée Jean-Marie Le Pen, en 1999, garde toute sa pertinence. Relisez-la. Elle vous lance encore un appel à l'engagement !

Je vous prie d'agréer, Monsieur de Villiers, mes respectueuses salutations.

Lire la Lettre ouverte de Jean-Marie Le Pen à Philippe de Villiers publiée en 1999 :

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Mardi 24 juin, à Paris : journée littéraire organisée par Anne Brassié

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Source Le Nouveau Présent :  cliquez ici

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Samedi 28 juin, à Annecy : une conférence de Reynald Secher

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mardi, 03 juin 2025

Puget-sur-Argens : un drame transformé en arme idéologique

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Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
Le meurtre d’Hichem Miraoui à Puget-sur-Argens est un drame. Un meurtre sordide, terrible, comme il en existe malheureusement dans toutes les sociétés humaines. La justice doit passer. Le coupable doit être puni. Mais ce qui est fascinant – ou plutôt consternant – c’est l’instrumentalisation frénétique, délirante, presque hystérique de ce fait divers par l’ensemble du système politico-médiatique.
 
Qu’un différend de voisinage, aussi ignoble soit-il, déclenche la saisie du parquet antiterroriste, que le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, se précipite pour rencontrer l’ambassadeur tunisien, penaud, tête basse, comme un collégien pris en faute, voilà qui dit tout de l’état de soumission mentale dans lequel se trouvent nos gouvernants.
 
Les réactions politiques sont d’une indécence rare. Toute la gauche, et même une partie de la droite – ou ce qu’il en reste – y voit un « climat raciste » instauré par « l’extrême-droite ». Même Marine Le Pen et Jordan Bardella se sentent obligés de hurler avec les loups, suppliant - en vain - la presse de gauche de leur accorder le brevet de l’antiracisme républicain.
 
Mais de qui se moque-t-on ? Ce meurtre est certes tragique mais il est isolé. Il ne traduit aucune dynamique collective, aucun « climat », aucune stratégie idéologique. En revanche, les agressions quotidiennes contre des Français de souche, dans l’indifférence politico-médiatique, traduisent bel et bien un basculement civilisationnel. Où est le parquet antiterroriste quand des jeunes femmes françaises sont violées par des migrants ? Où sont les ministres quand un Français est poignardé parce qu’il est blanc ? Où sont les caméras, les tweets, les larmes sur commande ?
 
Ce battage n’a qu’un but : culpabiliser encore un peu plus le peuple français, le convaincre que le vivre-ensemble est une obligation morale et que tout refus en est une trahison. Mais ce drame révèle au contraire l’échec absolu du multiculturalisme. Quand des voisins ne peuvent plus vivre ensemble sans que le soupçon racial vienne tout parasiter, c’est que le modèle est mort. Définitivement.
 
La France se dissout dans la repentance. Elle s’accuse, elle s’excuse, elle se renie. Mais cette mascarade ne trompe plus personne.

 

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Faut-il interdire les matchs publics de football ?

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Arnaud Raffard de Brienne

Malgré un dispositif de 5.400 policiers et gendarmes à Paris et en périphérie, le bilan sécuritaire de cette coupe d’Europe du samedi 1er juin 2025 s’avère particulièrement catastrophique : deux morts, dont un mineur de 17 ans poignardé, un policier dans le coma, des dizaines de blessés dont quatre très grièvement, des dizaines de magasins vandalisés dont certains purement et simplement pillés, des voitures incendiées, 563 interpellations et 323 gardes à vue. Le triomphe sportif du club quatarien PSG s’est par conséquent doublé d’un record inégalé de vandalisme et de violence. Et encore le pire a-t’il souvent pu être évité.

Pillards et casseurs n’ayant qu’un rapport lointain avec le sport et en l’occurrence le football, s’en sont donc donné à cœur joie dans la nuit de samedi à dimanche, multipliant agressions, tirs de mortiers, jets de barrière sur la voie publique, incendies et dégradations en tous genres. Nuire pour nuire, détruire et agresser pour toute motivation.

Ne surtout jamais nommer les causes…

Malgré le langage formaté dû à son rang et à a fonction, Laurent Nunez, le préfet de police de Paris, n’a pu éviter d’avouer l’évidence : « un bilan sécuritaire très élevé voire inédit » et même « un bilan global en termes d’interpellations très élevé, totalement inédit ». Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, jamais avare d’une déclaration médiatiquement flatteuse, évoquera quant à lui des « barbares », tout en défendant un dispositif de sécurité « à la hauteur », selon lui. Que serait-ce s’il avait été sous-dimensionné ? Cette épreuve du feu, au sens propre comme au figuré démontre, s’il en était encore besoin, l’inanité des bons mots et petites phrases de Bruno Retailleau et consorts qui jamais ne pourront se substituer à l’action déterminée. Ce fut pour le ministre de l’Intérieur, à la fois un test significatif et un fiasco retentissant aggravé d’une absence relevée par nombre d’observateurs.

Côté presse stipendiée, le quotidien Le Parisien, se crut obligé de se fendre d’une tirade presque lyrique : « (…) un triomphe déclencheur d’une radicale bouffée de bonheur (quasi)nationale se solde inévitablement par des violences et des dégradations et même des drames ». Difficile de partager avec le quotidien du milliardaire Bernard Arnault pareil fatalisme face à des évènements gravissimes dont l’ensemble de la classe médiatique se garde bien de nommer, même de manière allusive, les véritables causes que nous connaissons tous. Y penser toujours mais n’en jamais parler…

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lundi, 02 juin 2025

Offensive écowokiste au quotidien

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Aux temps bénis de la « gauche plurielle » sous la troisième cohabitation (1997–2002), la députée apparentée socialiste de Guyane, la pétulante Christiane Taubira, fit adopter ce 21 mai 2001 par un Parlement une fois encore à plat ventre sa fameuse loi sur la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que crime contre l’humanité. Cette loi ignore pourtant les ravages de l’esclavage arabo-musulman en Afrique et en Méditerranée. Elle a aussi incité à des poursuites judiciaires contre des chercheurs universitaires. Un quart de siècle plus tard, la politicienne guyanaise doit être fière de son œuvre puisque l’esclavage prend maintenant une élasticité sémantique surprenante.

À la mi-avril, les réseaux sociaux relaient une pétition qui concerne la commune de Questembert dans le Morbihan en Bretagne. Ce texte polémique dénonce l’usage par la mairie de chevaux de trait. En effet, deux juments, Havane, sept ans, et Gladez, huit ans, réalisent des tâches d’utilité publique. Quatre heures par jour, elles tirent le chariot de ramassage des déchets ménagers, participent au débardage des espaces publics communaux et transportent les enfants pour leurs activités péri-scolaires.

Cela fait une quinzaine d’années que la municipalité bretonne, conduite aujourd’hui par l’édile divers-gauche Boris Lemaire, emploie dans la vie courante la traction équestre. Cette pratique n’a pas attiré l’attention de la SPA ou de la Fondation Brigitte-Bardot. C’est désormais terminé avec la pétition controversée qui a déjà recueilli 25 000 signatures.

Son auteur, Serge Buchet, sapeur-pompier à la retraite, n’est pas à son coup d’essai. En décembre 2023, à travers une autre pétition, il exigeait l’interdiction de la pêche et de la vente de poissons pour le loisir dans les établissements Décathlon en Loire-Atlantique voisine. 16 000 individus l’avaient approuvé ! Le délégué municipal à la condition animale, au développement durable et à l’environnement de la commune de Rochefort-en-Terre (Morbihan) trouve « insupportable que l’on puisse encore faire travailler des animaux en 2025. […] Bien sûr que c’est une forme d’esclavage. Est-ce que l’animal est consentant pour faire ce travail ? Nul ne peut le dire en fait ». Dans un reportage filmé, il affirme qu’« on utilise des méthodes ancestrales au nom d’une écologie pour faire des travaux pour les humains ». En réponse à cette réclamation ubuesque, une contre-pétition n’a pour l’heure rassemblé que 12 000 signatures…

Outre ses fonctions d’élu local, Serge Buchet se présente aussi en co-référent départemental du parti REV. Fondée en 2018, REV ou Révolution écologique pour le vivant fréquente les activistes français de Sea Shepherd de Paul Watson avant son éviction de sa propre organisation, d’où une orientation anti-spéciste très marquée. Nouvelle déclinaison wokiste du féminisme hystérique, l’anti-spécisme prône l’égalité entre toutes les formes de vie (humaine, animale, végétale, voire minérale) sur Terre. Cet égalitarisme contraste avec la conception païenne de co-appartenance des organismes vivants symbiotiques dans un environnement holiste et pluriversel. Émanation laïcisée du monothéisme, l’anti-spécisme contredit par conséquent la diversité naturelle bien qu’il s’affiche « diversitaire ».

Favorable à l’abolition progressive des frontières, aux migrations, à un revenu d’existence mensuel de 2 000 euros et à vingt heures de travail hebdomadaire, REV milite pour l’interdiction de la chasse, de la pêche et de l’élevage animal destiné à la viande. N’oublions pas que ces dernières années, des sympathisants écowokistes ont manifesté de façon plus ou moins agressive devant les boucheries traditionnelles gauloises. Ils épargnent en revanche les boucheries cachère et hallal. Pourquoi cette distinction qui frise le fait discriminatoire ? Il est toujours étrange que ces individus qui ne cessent de revendiquer de nouveaux droits individualistes, veuillent proscrire d’antiques habitudes alimentaires. Leur défense du vivant s’arrête cependant à leur soutien frénétique à l’avortement. Non aux abattoirs, oui aux avortoirs ! Quel paradoxe ! La défense du vivant serait-elle ainsi limitée ? La vie d’un insecte vaudrait-elle plus que celle d’un fœtus ? Hostiles avec raison aux OGM, les écolowokistes encouragent toutefois les HCM (humains chimiquement modifiés). Les individus en transition sexuelle prennent une lourde thérapie hormonale afin de changer leur organisme. Curieux, non ? Si encore ils se réclamaient de l’excellente pensée du docteur Alexis Carrel, ils seraient cohérents. Or ils vomissent l’œuvre et la personne de ce bienfaiteur du pluralisme humain.

Le président de la REV n’est autre que le médiacrate Aymeric Caron. Il siège au Palais-Bourbon en tant que député apparenté à La France Insoumise. Élu au second tour en 2022, il est réélu dès le premier tour en 2024 dans la 18e circonscription de Paris à cheval entre les IXe et XVIIIe arrondissements, une contrée hautement rurale, agreste et forestière comme tous les Parisiens le savent…

Partie prenante de la NUPES (Nouvelle union populaire, écologique et sociale), puis du NFP (nouveau front populaire), REV voudrait transformer le Sénat en chambre des espèces et des espaces naturels. Ses membres seraient des élus tirés au sort, des responsables d’ONG et des hauts-fonctionnaires et nullement des chats, des chenilles et des chênes. Bien que repeinte en vert, l’idée fait penser à la Chambre des corporations…

Ces divers exemples démontrent l’inconséquence de l’écowokisme. Des pseudo-écolos contestent la place de la voiture, s’élèvent contre les machines automatisées, rêvent de décroissance économique, mais ils dénigrent aussi l’action des chevaux. Si des humains faisaient le même travail, ils hurleraient à la résurgence de l’esclavage et du fascisme. Ces pitres pervertissent et détournent l’écologie politique fondamentalement païenne, identitaire et traditionnelle. Leur objectif immédiat demeure une recherche avide de la lumière médiatique. N’est-ce pas un trouble à l’ordre public immatériel ?

REV organise chaque année une université d’été nommée « UniREVcités ». Fin août 2024, elle se tenait à Ouches non loin de la sous-préfecture septentrionale du département de la Loire, Roanne. Aymeric Caron et ses acolytes y invitèrent l’ineffable Philippe Poutou. Le trotskysme déviant et fluide se diluerait-il dans l’anti-spécisme ? Des agriculteurs et des chasseurs remontés contre les élucubrations de ce groupuscule n’hésitèrent pas à bloquer le rassemblement. Aymeric Caron protesta contre cette supposée atteinte à sa liberté de réunion. On ne l’entend guère quand ses compères, les nervis gauchistes, empêchent la tenue de conférences de l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne. Dans la chaleur estivale, les manifestants anti-REV brandissaient des pancartes sur lesquelles on lisait : « Sauvez un paysan, mangez un végan ! » Si un jour, REV accède au pouvoir, cette saillie deviendra certainement une réalité. On en salive déjà.    

Salutations flibustières ! 

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°158, mise en ligne le 27 mai 2025

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22:45 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

En Pologne, le nationaliste Karol Nawrocki élu président : un coup d’arrêt à l’influence de Bruxelles

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Source Breizh info cliquez là

Le conservateur soutenu par le PiS l’emporte face au libéral Trzaskowski dans une élection serrée, aux enjeux géopolitiques majeurs

C’est une victoire de justesse mais lourde de conséquences : Karol Nawrocki, historien de 42 ans, a été élu président de la République de Pologne avec 50,89 % des voix, battant d’un souffle le maire libéral de Varsovie, Rafal Trzaskowski. Cette élection marque un retour en force du camp national-conservateur, après la défaite du PiS aux législatives de 2023, et annonce une cohabitation orageuse avec le gouvernement centriste de Donald Tusk.

Un profil hors norme, forgé dans les marges du pouvoir

Méconnu du grand public avant sa candidature, Karol Nawrocki n’en est pas moins une figure clé de la droite polonaise. Ancien directeur du Musée de la Seconde Guerre mondiale de Gdańsk puis président de l’Institut de la Mémoire nationale, il s’est imposé comme l’un des artisans d’une mémoire polonaise intransigeante, notamment en œuvrant au retrait des monuments soviétiques, ce qui lui a valu d’être inscrit sur une liste noire par la Russie.

Boxeur amateur, père de famille, intellectuel engagé, Nawrocki incarne un nationalisme populaire teinté de catholicisme social, hostile à l’ingérence de Bruxelles et farouchement attaché à la souveraineté nationale. S’il a dû affronter une série de scandales durant la campagne – accusation d’acquisition douteuse d’un appartement, participation ancienne à une rixe entre hooligans, soupçons de fréquentation du grand banditisme – ces affaires n’ont manifestement pas entamé sa base électorale.

Une campagne musclée, un positionnement clivant

Nawrocki s’est présenté comme un candidat patriote et indépendant, soutenu par le PiS mais refusant toute affiliation formelle. Son discours, radical sur les questions identitaires et morales, a séduit une large part de l’électorat conservateur, mais aussi les électeurs de l’extrême droite, dont il a accepté les conditions en bloc pour obtenir leur soutien : opposition à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE et à l’OTAN, maintien de l’accès libre aux armes, fiscalité modérée et souverainisme intégral.

Favorable à Donald Trump et à une Europe des nations, Nawrocki a jeté à la déchiqueteuse en pleine campagne un exemplaire du livre Gender Queer, dénonçant la sexualisation de l’enfance par les milieux gauchistes. Il défend l’interdiction totale de l’avortement, s’oppose à toute forme d’union homosexuelle, veut préserver les croix dans l’espace public et renforcer les liens avec l’Église catholique.

La victoire du nouveau président a provoqué des réactions contrastées en Europe. Marine Le Pen y voit «un désaveu cinglant pour l’oligarchie bruxelloise », tandis que Giorgia Meloni salue « des valeurs communes ». Le président hongrois Viktor Orbán parle d’une « fantastique victoire », et même Ursula von der Leyen, malgré les tensions latentes, se dit « confiante dans la poursuite de la coopération avec Varsovie ».

Volodymyr Zelensky, pourtant ciblé par la critique froide de Nawrocki envers l’Ukraine, a salué l’élection et appelé à une collaboration constructive. Mais derrière les formules diplomatiques, les fractures se creusent : la Pologne pourrait devenir, avec la Hongrie et l’Italie, un pôle de résistance face au centralisme bruxellois.

Karol Nawrocki a annoncé la couleur : il ne compte pas être un arbitre neutre, mais un contre-pouvoir assumé au gouvernement Tusk, qu’il accuse de brader les intérêts nationaux. Sa mission, selon ses mots, est de « mettre un terme à la guerre civile froide entre les Polonais et de restaurer l’honneur national ».

En attendant son entrée en fonction officielle, le 6 août, une chose est certaine : la Pologne entre dans une ère de tension politique maximale, entre une majorité parlementaire pro-européenne et un chef de l’État souverainiste, ancré dans une droite assumée, parfois rugueuse, mais incontestablement connectée aux attentes d’une large partie du peuple polonais.

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Un entretien avec Louis-Christian Gautier, auteur du livreCapitaine en France II (Legio Patria Nostra) aux éditions Dualpha

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Propos recueillis par Fabrice Dutilleul

Vous publiez le deuxième tome de Capitaine en France, votre témoignage de « militaire sans guerre », sous-titré Legio Patria Nostra. Il fait suite à celui intitulé Le temps des Écolesparu en 2022 qui traitait de vos années de formation. Cette fois de quoi s’agit-il ?

Comme le sous-titre le laisse supposer, des trois années où j’ai servi à la Légion Étrangère, choisie à ma sortie de l’École d’Application de l’Infanterie en 1967. Il s’agit de ce qui reste le temps fort de ma carrière militaire. Soit celui passé au Groupement d’Instruction de la Légion Étrangère – 1er Régiment Étranger, puis à la 13° Demi-Brigade de Légion Étrangère.

J’ai été initialement affecté à Corte, au centre de l’« Île de Beauté », comme Chef de Peloton d’Élèves-Gradés. Mes fonctions consistaient à former des Élèves-Caporaux provenant de différents Corps de Troupe de la Légion, en particulier le 2e Régiment Étranger de Parachutistes, également basé en Corse. Outre l’application normale du programme d’instruction, j’ai eu l’occasion de mener un exercice « en vraie grandeur », soit une « Défense de Point Sensible » : celle d’un Centre de Détection de l’Armée de l’Air situé dans le Cap Corse. En effet, nous nous trouvions en mai 1968, et suite aux événements qualifiés par le Président De Gaulle de « chienlit », les autorités gouvernementales ont décidé de faire appliquer le plan de protection de ces « Points Sensibles ».

Et ensuite ?

Cette suite s’est déroulée outre-mer, dans ce qui s’appelait alors Territoire Français des Afars et des Issas (aujourd’hui : République de Djibouti). J’avais demandé cette affectation à la 13° DBLE parce que je pensais que, s’il devait se passer quelque chose, ce serait là. En fait, si l’on excepte le lancer de deux grenades défensives sur la terrasse du restaurant Le Palmier en Zinc (où par hasard je ne me trouvais pas), et qui par miracle n’ont fait que quelques blessés, il ne s’est rien passé… Ce qui ne signifie pas que mon séjour ait été monotone : j’ai failli mourir de soif vers la frontière éthiopienne et suis rentré prématurément en Métropole suite à un saut en parachute qui s’est terminé brutalement. Comme fonctions, j’ai occupé celle d’Officier des Transmissions, à mon corps défendant étant très peu porté sur la technique, mais j’ai réussi à en faire. La période la plus intéressante de ma vie militaire. J’ai été ensuite Chef de Section de Combat motorisée au Poste d’Arta. Mais je ne vais pas vous raconter tout mon livre !

Celui-ci se termine sur votre affectation comme stagiaire dans les Services Spéciaux : l’on peut donc attendre une suite ?

Cette suite justifierait à elle seule l’appellation de « carrière atypique » qui a été la mienne. En effet, ce que j’ai vécu dans les écoles militaires au milieu des années 1960, quelques centaines d’autres Saint-Cyriens de mes Promotions ou de celles qui en étaient proches l’ont vécu aussi : ils auraient pu écrire sensiblement la même chose. Idem pour mon passage à la Légion : nous y sommes arrivés à six, trois de l’École Spéciale Militaire et trois de l’École Militaire Inter-Armes. Les autres auraient pu témoigner comme je l’ai fait ou à peu près.

Mais c’est l’« ensuite » qui n’a, je crois, pas d’équivalent. Ne serait-ce que par ce que je suis le seul (de mon « espèce ») à avoir terminé sa « carrière » comme capitaine « mis à la retraite d’office par limite d’âge du grade ». Ceci après un parcours où j’ai « expérimenté » les différentes positions statutaires de l’officier : activité, hors-cadre, service détaché, disponibilité et enfin retraite et réserve. Tantôt en uniforme, tantôt pas, mais resté toujours militaire dans l’âme.

Louis-Christian Gautier, auteur du livre Capitaine en France II (Legio Patria Nostra) aux éditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », 202 pages, 27 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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Paris ne peut plus être une fête

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Vincent Trémolet de Villers

Les joueurs de Paris Saint-Germain n’en étaient qu’au début de leur magnifique récital que déjà déferlaient dans la ville les casseurs et les pillards. Sur le terrain, c’était magistral, et dans les bars, les familles, les jardins, la fête qui s’annonçait allait être enivrante. Las ! Sur le périphérique, que certains voyous voulaient envahir, aux Champs-Élysées, où se re- joignaient les bandes prêtes à en découdre avec la police, les forces de l’ordre, déployées par milliers, luttaient déjà pied à pied pour que force reste à la loi. Auraient-elles été trois fois plus nombreuses, c’était la même histoire. Cela fait longtemps que le football nous le révèle (victoire de l’Algérie, du Maroc ou de la France), la question n’est plus sécuritaire, elle est culturelle. Destructions gratuites, agressions violentes, slogans contre l’État, la police, Israël : le face-à-face entre deux France prophétisé par Gérard Collomb se montre les soirs de joie collective. Il faut se rendre à l’évidence : Paris ne peut plus être une fête.

Samedi soir, à ce titre, fut un moment de clari- fication. La France insoumise a pris explicitement le parti du désordre et ciblé Bruno Retailleau comme fauteur de troubles. La police, à les entendre, est coupable de perturber la liesse bon enfant de supporters pacifiques. « Retailleau est l’organisateur du chaos », a tweeté le mélanchoniste Antoine Léaumont, présent sur la place de l’Etoile. Il a donc pris son parti, celui de la force délinquante capable de transformer la capitale en rodéo urbain, de piller les magasins, de terroriser les jeunes filles, de tabasser courageusement à dix contre un.

Le ministre de l’Intérieur, qui connaît la sémantique, a dénoncé les « barbares ». Un barbare dit le dictionnaire, c’est celui qui n’est pas civilisé. Comment nommer autrement ces prédateurs qui privent les enfants et leurs parents de la communion spontanée et joyeuse qu’offrent les victoires sportives ? La France des honnêtes gens très vite est retournée chez elle, devant les spectacles de vandalisme et de razzias. Et Paris n’a pas le monopole de la peur, puisqu’une simple fête de village peut dégénérer quand déboulent les barbares. En France, un samedi soir de victoire, ce sont désormais des mortiers, des sirènes, des couteaux, des policiers blessés et peut-être même des morts, victimes de la bêtise, de la méchanceté et de l’impunité.

Source : Le Figaro 2/6/2025

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samedi, 31 mai 2025

Les députés suppriment les ZFE !

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Thomas Joly - Président du Parti de la France

Enfin une éclaircie dans la brume épaisse de l’idéologie verte. Une fois n’est pas coutume, les députés — ces godillots d’ordinaire soumis aux lubies technocratiques — ont agi selon l’intérêt véritable des Français. En supprimant les ZFE, ces Zones à Faibles Émissions, ils ont redonné un souffle de liberté et de bon sens au peuple, en particulier aux plus modestes, qu’on avait désigné comme des délinquants au volant de leurs vieux diesels.

Rappelons ce que sont ces ZFE : une absurdité punitive, une persécution bureaucratique, imposant aux Français de jeter à la casse des véhicules encore parfaitement fonctionnels, sous prétexte qu’ils ne répondaient pas aux normes capricieuses de la religion écologiste. Les petits artisans, les retraités, les familles des périphéries : tous sommés de s’endetter ou de disparaître. C’est la fracture française incarnée en politique de mobilité.

Mais attention, la guerre n’est pas finie. Car rôde encore le glaive du Conseil constitutionnel, cette instance qui prétend incarner la sagesse républicaine mais qui, trop souvent, devient le dernier bastion des dogmes mondialistes et des oukases bruxellois.

Aujourd’hui, les Français respirent un peu mieux. Non pas grâce aux ZFE, mais grâce à leur suppression. Que cela serve de leçon : le réel finit toujours par triompher de l’utopie. Même - parfois - à l’Assemblée.

17:00 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : parution du Cahier d'Histoire du nationalisme (n°30) consacré à Alexis Carrel : un entretien avec Régis Arnaud, son auteur

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Régis Arnaud vous venez de publier chez Synthèse nationale un livre consacré à Alexis Carrel. Pouvez-vous nous en parler ?

En effet, je viens de publier un ouvrage consacré au Docteur Alexis Carrel et à son œuvre scientifique et littéraire. A l'heure où ce grand savant français est victime, comme d'autres, du grand effacement, la démarche me semblait indispensable afin de mieux faire connaître l'homme, réfuter quelques arguments fallacieux et permettre aux plus jeunes de découvrir une pensée toujours très actuelle.

Qu'entendez-vous par « grand effacement » ?

S'il a eu quelques difficultés peu avant sa mort, à la Libération, le docteur Alexis Carrel a très vite été blanchi des accusations de collaboration. Ses livres ont continué à être publiés longtemps après sa mort. De nombreuses rues ont porté son nom ainsi que différentes institutions. Les hommages ont été nombreux y compris par des représentants de l’État. Ses techniques ont continué à être enseignées.

Ce n'est qu'à partir des années 90 qu'on commence à attaquer le chercheur. Bien souvent, il s'agit d’interprétations, d'anachronismes, de raccourcis historiques. On ne tient pas compte du contexte, les années 30, où ont été rédigés ses textes, on ne tient pas compte, tout simplement du parcours extraordinaire de cet homme, de cet immense chercheur récompensé du Prix Nobel en 1912.

Alors, qui était vraiment Carrel ?

J'essaie de donner quelques éléments dans la biographie synthétique que je propose. D'autres auteurs ont produit des ouvrages intéressants qui permettent de connaître Alexis Carrel, comme le Docteur Soupault, par exemple. Si l'on voulait résumer l'homme et son parcours on pourrait utiliser trois ou quatre adjectifs : « anticonformiste », « rigoureux », « brillant »...

En fait, Carrel a eu deux vies : il a été un immense chercheur, qui a dû faire sa carrière aux États-Unis, se heurtant à l'immobilisme des grands pontes français bien souvent ; il a mis au point la technique de la suture des vaisseaux, travaillé sur les greffes d'organes, réalisé le premier »cœur artificiel » avec Lindbergh. Il a aussi été un grand penseur à travers ses livres, analysant l'époque, les problèmes humains et proposant des solutions. Ses idées restent toujours d'actualité car les problèmes évoqués par Carrel dans les années 30 se sont aggravés.

Pour vous, les ouvrages d'Alexis Carrel sont indispensables dans une bibliothèque ?

Absolument, il faut lire et relire les livres d'Alexis Carrel, en particuliers L'Homme cet inconnu cliquez là, toujours édité quatre-vingt dix ans après sa sortie mais aussi Les Réflexions sur la Conduite de la vie, édité après sa mort par sa femme Anne. Je propose dans mon livre quelques citations tirées de ses différents livres afin de se familiariser avec la pensée et les idées du chercheur.

On ne peut que constater que sa vision du monde est toujours d'actualité...

Propos recueillis par Guirec Sèvres

Alexis Carrel, l'homme et son oeuvre, Régis Arnaud, Synthèse nationale, Les Cahiers d'Histoire du nationalisme (n°30), 170 pages, 24,00 €, pour le commander cliquez ici

Un nouveau numéro de la collection mythique de "Pour un Ordre nouveau" est disponible

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Il y a trois semaines, nous informions nos lecteurs qu'un stock du journal Pour un Ordre nouveau (1971-1973) avait été retrouvé. Vous avez été nombreux à vous procurer le n°15 cliquez ici que nous avons mis alors en vente. Ce succès prouve l'intérêt que, 50 ans après sa dissolution, Ordre nouveau suscite toujours auprès des nationalistes français.

Aujourd'hui, nous mettons en vente un nouveau numéro, le n°12 (juin 1972), sorti en pleine "guerre du Viet-Nam". Ordre nouveau y affirme, face à l'hystérie gauchiste et communiste, son soutien au Sud-Vietnam. Comme toujours, il convient de se replacer dans le contexte politique et géo-politique qui était celui de l'époque.

Dans quelques semaines, nous vous proposerons un autre numéro de ce journal qui a, incontestablement, marqué l'histoire du mouvement nationaliste. 

Pour commander ce n°12 : cliquez ici

Le livre Ordre nouveau raconté par ses militants est toujours en vente sur notre site librairie cliquez là.

10:58 Publié dans Pour un Ordre nouveau | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

08:06 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Occupez-vous des rodéos et des dealers et arrêtez d’emmerder les fumeurs !

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L'éditorial de Cyrano 

publié sur Riposte laïque cliquez là

Dans un édito récent, je faisais remarquer qu’entre le moment où une loi est votée et ce qu’il se passe vingt ans après, il y a toujours de grosses différences, et des évolutions qui ne vont pas toujours dans le bon sens. J’avais évoqué la loi Veil et ce qu’elle est devenue, les suites judiciaires de l’abrogation de la peine de mort, le ¨PACS devenu le mariage homosexuel et la mise en place de la GPA-PMA, et j’alertais sur la loi fin de vie, telle que présentée, et comment elle allait inévitablement évoluer vers une dérive de type « Soleil Vert ».

À peine avais-je fini ces réflexions que nous apprenions que trente-quatre ans après le vote de la première loi Evin, en 1991, de nouvelles interdictions allaient frapper les fumeurs. La question n’est pas de relancer l’éternel débat entre les fumeurs et les non-fumeurs, il est de démontrer qu’une nouvelle atteinte aux libertés publiques va voir le jour, avec l’interdiction, même en plein air, de fumeur sur les plages, dans les parcs et dans les écoles. Cliquez ici.

Il était certes nécessaire de protéger les non-fumeurs, dans des lieux publics ou au travail, de l’insupportable tabagie des fumeurs. Il est fort bien qu’on puisse aller au restaurant sans respirer l’odeur d’une cigarette ou d’un cigare au moment de savourer un bon plat. Mais par ailleurs, pourquoi ne pas autoriser des restaurants pour les fumeurs, qui peuvent choisir en toute liberté d’aller s’y restaurer ? Et pourquoi ces slogans ridicules « Fumer tue » sur les paquets de cigarettes ? Et quand s’arrêteront ces insupportables augmentations des prix du paquet de cigarettes, qui, bien sûr, profitent aux marchands de cigarettes à la sauvette, souvent venus d’Afrique.

On se souvient que l’étape suivante avait été l’interdiction de fumer dans les cafés, et l’obligation de la faire en terrasse, dehors. Cela s’était d’ailleurs fait du jour au lendemain, sans le moindre heurt avec des Français respectueux des lois et des autres. Ils ont même réussi à interdire aux automobilistes de fumer dans leur voiture, s’il y a un enfant mineur. Et puis ils ont supprimé les cigarettes sur des affiches de films, comme celle d’Humphrey Bogart, gros fumeur. Chacun sait qu’aujourd’hui, dans le train ou le métro, les seuls délinquants de la cigarette sont les racailles, qui n’attendent qu’une chose : qu’un voyageur « souchien » leur fasse une remarque pour l’agresser à cinq contre un.

Un équilibre semblait avoir été trouvé. Certes, certains diront que les fumeurs se détruisent la santé, et que cela coûte cher à la Sécu. Eternel débat sur la liberté et la solidarité, de la part de pisse-froids prêts à détruire tous les moyens de plaisir, fussent-ils discutables, d’une société qui bascule vers le puritanisme anglo-saxon. Et voilà une nouvelle étape de franchie, pour persécuter encore davantage les fumeurs, et opérer de nouveaux prétextes pour verbaliser les Français, car on voit mal des policiers incapables de rentrer dans les cités, incapables de gérer les points de deal, aller verbaliser les « wesh-wesh » dans les zones islamisées.

L’argument trouvé est celui de la défense de la santé de nos enfants. En quoi nos jeunes seraient-ils mis en danger par un fumeur qui passe sur le trottoir, devant une école, qui arpente les chemins d’un jardin public ou qui fume sur une plage ? À quand les terrasses de café, où il peut aussi y avoir des enfants ? Et à quand l’étape supplémentaire, qui va consister à contrôler chez les particuliers, grâce à des détecteurs de fumée, le fait que des parents puissent fumer chez eux s’ils ont un enfant mineur ?

Le pire est que les mêmes qui prétendent protéger la santé de nos enfants sont ceux qui leur font côtoyer, trop souvent, des prédateurs venus pour la plupart de l’immigration africaine, et donc qui leur font prendre le risque de se retrouver minoritaires dans leur pays, ayant le choix entre la guerre, la conversion ou la dhimmitude. Ce sont également les mêmes qui poussent à la guerre avec Poutine, jouant dangereusement avec la sécurité des Français, dont nos enfants.

Alors, qu’ils règlent déjà les problèmes des rodéos, des points de deal, des coups de couteau, et qu’ils arrêtent d’emmerder les Français !

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vendredi, 30 mai 2025

La rédaction d’un journal breton s’écharpe autour d’un nom : Vincent Bolloré

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Yves-Marie Sévillia - Boulevard Voltaire cliquez ici

Au Télégramme, certains journalistes accusent leur direction de prendre la défense du milliardaire.

Tout part d’une énième manifestation contre l’homme d’affaire breton. Le collectif Lever les voiles contre l’empire Bolloré et les Soulèvements de la Terre voulaient cette fois envahir la mer. Montrer que même sur l’eau, les idées d’extrême-droite trouveraient devant elles un barrage anti-fasciste.

Alors samedi 24 mai, ce sont une cinquantaine de bateaux qui se sont rassemblés en mer bretonne, cap sur l’archipel des Glénan et notamment l’île du Loc’h qui appartient à la famille Bolloré depuis 1924 . « Le but est de dénoncer, visibiliser la puissance et l'omnipotence assez terrifiante » de l’homme d’affaires explique l’un des participants. La flotte antifasciste dénonce notamment  la présence sur l’île de 58 hectares d’un militant nationaliste ex-membre du GUD, salarié de la société qui assure la sécurité de la propriété privée. Privatisation de l’île justement qui est aussi dénoncée, les militants souhaitent qu’elle «redevienne un bien commun». C’est si beau le collectivisme. Un brin courroucé, le directeur de l’information du Télégramme, Hubert Coudurier, écrit le lendemain un éditorial qu’il intitule «Stop à l’agit-prop anti-Bolloré». Il y dénonce «l’instrumentalisation politique» du rassemblement et rappelle la réussite de l’industriel dont les salariés bretons peuvent « s’enorgueillir ». « Qu’on l’aime ou qu’on le déteste » explique le journaliste, Vincent Bolloré « contribue au pluralisme des idées dans un pays longtemps soumis à une certaine doxa médiatique ».

A-t-on le droit de remarquer la réussite de Vincent Bolloré ?

Il n’en fallait pas moins pour déclencher l’ire d’une partie des salariés du média breton qui s’est insurgée contre la« tonalité » et le « manque de nuance » de l’éditorial dans lequel « de nombreux journalistes de la rédaction ne se reconnaissent pas ». Dans son communiqué, la Société des journalistes du Télégramme, dénonce la « stratégie de conquête » de Bolloré dans le monde des médias et souligne « les intimidations et les menaces que fait peser le milliardaire sur la liberté de la presse ». Elle pointe aussi du doigt la participation de leur directeur sur divers plateaux de Cnews, preuve de son inféodation au milliardaire catholique, propriétaire de la chaîne. D’après nos informations, le syndicat représenterait un quart des journalistes du média.

Pour autant, la direction ne se laisse pas intimider. « Il ne s’agit pas de défendre M. Bolloré ni ses idées, mais de dénoncer la dérive totalitaire de certains mouvements d’extrême-gauche » a-t-elle indiqué. Dans un communiqué publié en réponse, c’est la famille Coudurier qui s’exprime : Edouard Coudurier, président du conseil d’administration est le frère d’Hubert. Elle accuse les mouvements d’extrême-gauche de « pratiques sectaires, littéralement anti-démocratiques » qui derrière leur aspect « festif », « peine à masquer une idéologie violente et dangereuse ».

Joint par BV, Hubert Coudurier insiste : « Je ne suis pas salarié de Cnews. Je vais dans les chaînes qui m’invitent tout simplement ». Il assume une certaine considération pour l’homme d’affaires dont « le parcours est remarquable » et qui a le mérite de « créer de l’emploi ». Le journaliste qui n’aime pas le « sectarisme » reconnaît les mérites de Vincent Bolloré mais le certifie, « nous sommes un journal indépendant, nous y tenons ». Il regrette ces explications par communiqués : « ils auraient pu demander à me rencontrer plutôt ». Mais l’intention de ces journalistes était-elle vraiment le dialogue ? La preuve, nous voici à raconter leurs agissements.

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Encore une fois, Macron insulte la France

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Françoise Monestier - Le Nouveau Présent cliquez ici

Après avoir reçu une mornifle conjugale en pleine poire avant sa descente d’avion au Vietnam communiste, Emmanuel Macron n’a rien trouvé de mieux que de rendre hommage au fils de mandarin mais, nonobstant, dirigeant communiste stalinien Hô Chi Minh, responsable de la mort de centaines de milliers de Tonkinois, Annamites et Cochinchinois (non communistes, trotskistes, catholiques, bouddhistes) et de celle de plus de 47.000 soldats français – sans parler des tortures infligées aux prisonniers, dont la détention fut infiniment plus dure que celle que certains d’entre eux avaient endurée à Buchenwald, selon les témoignages du colonel Langlais et du futur commandant Denoix de Saint-Marc —pendant la guerre d’Indochine qui avait pris fin le 6 mai 1954 après la défaite de Diên Biên Phu.

Abonné à la repentance tous azimuts — on se souvient de ses propos tenus en Algérie sur la colonisation « qui fut un crime contre l’humanité » — notre président a enfilé le costume du parfait petit anti-impérialiste en allant fleurir, avec une gerbe plus haute que lui, le mausolée de l’allié de Staline et de Mao-Tsé-Toung grâce auxquels il gagna la guerre d’Indochine. Droit comme un I , engoncé dans son éternel costume bleu marine, il avance vers le mausolée, sa gifleuse préférée pendue à son bras. A aucun moment ne lui est venue l’idée d’aller à Diên-Biên-Phu où il aurait dû se rendre pour honorer la mémoire de tous ces soldats français morts pour la France. Mon petit doigt me dit que Mélenchon a dû rire jaune de cet hommage à Hô Chi Minh qui ne portait pas les trotskistes dans son cœur.

En janvier 2018 déjà, Edouard Philippe, alors Premier ministre de Macron, avait défrayé la chronique en saluant la mémoire de celui qui avait terrassé l’impérialisme français. En visite dans la maison natale de l’Oncle Hô, il avait signé le livre d’or en ces termes : «  A Hanoi, je suis heureux de célébrer l’amitié entre nos deux peuples et de rendre hommage au président Hô-Chi-Minh, artisan de l’indépendance d’une grande et belle nation. » Complaisance ? Ignorance de l’histoire ? Les propos d’Edouard Philippe avaient provoqué de vives réactions, allant de Marine Le Pen qui avait parlé d’une « insulte à l’histoire de notre pays » à …Bruno Retailleau qui, avec une certaine malignité, s’était demandé si la camarade Edouard Philippe « allait passer par le Cambodge pour rendre hommage à Pol Pot ». Il est vrai qu’à l’époque l’actuel ministre de l’Intérieur jouait dans la cour du Sénat et qu’aujourd’hui, il ne peut se permettre de critiquer trop violemment celui qui l’a fait vice-roi.

Alors que le gouvernement vietnamien réduit comme peau de chagrin les droits civils et politiques fondamentaux de ses concitoyens en interdisant la création de syndicats et de groupes religieux indépendants et en faisant pression sur les réseaux sociaux pour qu’ils retirent des contenus politiquement incorrects, les organisations des droits de l’homme s’étonnent du silence présidentiel. Il est pourtant fidèle à lui-même et à la politique de son gouvernement, qui multiplie les atteintes à la liberté d’expression pour ceux — surtout s’ils sont français — qui ne respectent pas la doxa élyséenne.

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jeudi, 29 mai 2025

Dans le nouveau numéro de "Lectures françaises" : un grand article de Roland Hélie sur "l'affaire Silenced" en Côte d'Armor...

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Libération de Tommy Robinson : Yann Vallerie (Breizh info) invité de la chaine Tocsin

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