lundi, 19 août 2024
La Russie dans le piège malien
Bernard Lugan
En plus d’indisposer son partenaire algérien en appuyant la junte de Bamako dans sa tentative de mise au pas des Touareg maliens, la Russie vient de découvrir tragiquement la « complexité » de la question sahélienne.
Une découverte qui s’est faite dans le sang, entre le jeudi 25 et le samedi 27 juillet, dans la région de Tinzawaten, à proximité de la frontière algéro-malienne, où une colonne de l’armée malienne encadrée de mercenaires russes a été anéantie par les combattants touareg. Encerclés, les russo-maliens n’ont pas pu être secourus, ce qui en dit long sur leur niveau opérationnel.
Il était clair qu’après l’humiliation de la chute de leur bastion de Kidal en novembre dernier, les combattants du Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA), le nouveau nom de la coalition armée touareg et maure, allaient contre-attaquer.
Si un bilan définitif est difficile à annoncer, les vidéos qui circulent largement permettent d’estimer les morts à peut-être une douzaine de Russes parmi lesquels le commandant du secteur nord, ainsi que plusieurs dizaines de soldats maliens. Toujours grâce aux vidéos, il est possible d’affirmer qu’au moins deux Russes ont été faits prisonniers.
Après une arrivée triomphale uniquement permise par l’addition des erreurs politiques de la France, les Russes ont choisi la pire des options, à savoir aider le Mali du sud à conquérir le Mali du nord, donc, en revenir à la situation antérieure à 2011, c’est-à-dire au début de la guerre. Or, une intervention qui ne serait pas précédée du règlement politique de la question touareg ne ferait que reporter le problème tout en l’amplifiant.
La Russie vient donc de découvrir qu’au Sahel, tout règlement en profondeur passe par la prise en compte des réalités locales… ce que la France a refusé de faire et qui explique son échec.
Le fond du problème dont j’explique la genèse dans mon livre Histoire du Sahel des origines à nos jours est en effet que s’obstiner à vouloir faire vivre dans un même Etat les agriculteurs noirs sédentaires du Sud et les nomades berbères ou arabes du Nord est une utopie crisogène puisque l’ethno-mathématique électorale donne automatiquement le pouvoir aux plus nombreux, en l’occurrence les Noirs sudistes, ce que les nordistes ne peuvent accepter.
Nouvelle venue dans la région, la Russie n’a pas compris que la seule option de sortie de crise est celle de la reconnaissance d’une réalité qui explique tout, à savoir que le Mali « unitaire » n’a jamais existé -, et qu’il est donc urgent de penser à une nouvelle organisation constitutionnelle et territoriale. Toute autre approche est vouée à l’échec et aboutira finalement à une coagulation ethnique à travers un califat islamique régional… comme à la fin du XIXe siècle… jusqu’à ce que la colonisation vienne en libérer les populations…
Source : site de Bernard Lugan
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dimanche, 18 août 2024
Alain Delon par Jean Cau….
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Les jours d’après…
Pascal Praud est franchouillard. Cela nous convient bien, nous aussi. On est fier d’être français et beaucoup moins de notre classe politique qui n’a cessé de dégrader notre pays à coups de lois, de normes et de règles iniques. Il n’est que de regarder autour de nous pour constater chaque jour les dégâts. Aussi les coups de gueule de Pascal Praud nous réjouissent parce qu’ils mettent en lumière cette réalité que refusent de regarder en face nos politiques.
A bon entendeur, salut !
Lire la suite ICI
Source : Journal du dimanche 18/8/2024
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Ce dramatique temps perdu pour notre économie
Olivier Babeau *
Le temps politique suspend son vol à la faveur de la trêve olympique décrétée par le président Macron. Dans la torpeur estivale, on pourrait avoir l’impression d’une sorte d’apaisement. Après la séquence politique difficile des élections, ce moment serait après tout une respiration bienvenue propre à refroidir les esprits. On se trompe. La France est plus que jamais une cocotte-minute où les urgences s’accumulent. En matière économique en particulier, la période actuelle est préoccupante.
Alors que les inquiétudes légitimes sur le poids de notre endettement public se multiplient, nous devons nous souvenir que la dette n’est soutenable qu’à condition que la France soit capable de dégager durablement de la croissance. Des plus ou moins bonnes recettes de l’État et de notre système de protection sociale dépend la limitation de déficits que nous ne pouvons plus laisser s’aggraver. Or, ces recettes dépendent de la vitalité de notre tissu économique, c’est-à-dire de nos entreprises. C’est là que le bât blesse : habitués que nous sommes à tout juger du point de vue du secteur public (comme si l’État, c’était la France), nous ne voyons pas combien la période actuelle est dramatique pour les entreprises.
Dans un contexte déjà difficile de ralentissement tendanciel de la croissance mondiale, l’attente d’un nouveau gouvernement est une épée de Damoclès suspendue sur la tête de tous les acteurs économiques. Le bloc de gauche réclame depuis le mois de juillet le pouvoir pour y appliquer « tout son programme, rien que son programme ». Les mesures annoncées constitueraient un choc fiscal et de dépenses sans précédent aux effets économiques cataclysmiques. Tirée par sa frange extrême, la gauche s’est présentée avec un pro- gramme hémiplégique ne parlant que d’augmentation de la redis- tribution, d’interventionnisme à outrance et de punition fiscale. Rien sur la compétitivité des entreprises, les mécanismes propres à favoriser l’activité, l’encouragement des entrepreneurs désignés entre les lignes comme des riches à abattre. Aucune prise en compte réaliste des enjeux concurrentiels mondiaux. Disons-le : la seule chose qui fasse tenir les entreprises aujourd’hui est l’espoir que ce programme ne sera pas appliqué. Mais l’incertitude demeure, et elle est pour un entrepreneur pire qu’une mauvaise nouvelle, car s’il est possible de prendre des mesures pour surmonter la seconde, la première laisse démuni. Les espoirs de coalitions constructives sont eux-mêmes faibles, tant les points d’accords partagés (sur la fiscalité, le nucléaire, la politique de l’offre, etc.) sont inexistants, même si l’on excepte les extrêmes. La configuration politique, plus divisée que jamais, laisse augurer d’une impossibilité durable de gouverner.
La France paraît bloquée jusqu’à la prochaine dissolution, au plus tôt en juin 2025. Et c’est une catastrophe. Nous avons besoin d’un gouvernement qui redonne un cap clair et pragmatique à notre pays. Chaque journée perdue rend la situation plus difficile. On sait qu’il est urgent de prendre de vigoureuses mesures de réformes de notre système de protection sociale et de moderniser l’État pour le rendre plus efficace. On ne peut plus tout miser sur l’idée que « les riches paieront » et qu’un peu plus de prélèvements et de redistribution arrangeront tout. Mais plus encore, on doit mieux prendre en compte les besoins des entre- prises dont les finances publiques dépendent. Car pendant ce temps, le monde avance sans nous. Les positions concurrentielles se gagnent, les technologies maîtresses de demain se créent. Nos entreprises ont besoin de stabilité fiscale, de contraintes équivalentes à celles de leurs concurrents, d’infrastructures rénovées, d’énergie bon marché, de financements accessibles, de main-d’œuvre formée, et plus généralement de confiance en l’avenir. Tout cela prend du temps et demanderait à être mis en œuvre au plus tôt
Source : Jouurnal du dimanche 18/8/2024
(*) président de l’institut Sapiens
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samedi, 17 août 2024
À la suite d’Enoch Powell, depuis plus de cinquante ans, la droite nationale met en garde…
Un hors-série de notre revue Synthèse nationale, paru en octobre 2023 (et toujours disponible), à commander et à lire plus que jamais cliquez ici
Le discours d'Enoch Powell d'avril 1968 y figure en bonne place. L’objet principal de ce numéro, en effet, est de rappeler les innombrables avertissements qui ont émané de la droite nationale, à propos de l'immigration incontrôlée, tout au long des cinq dernières décennies. Une longue période d’engagement à contre-courant durant laquelle la formule de Chamfort a trouvé malheureusement une nouvelle confirmation : « En France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu, et on persécute ceux qui sonnent le tocsin ».
18:36 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 16 août 2024
Il y a 50 ans, la prophétie d’Enoch Powell sur les ravages de l’immigration en Grande-Bretagne
Source Polémia cliquez ici
L’Angleterre se soulève après le meurtre abominable de trois fillettes, poignardées par un immigré d’origine rwandaise. Dans tout le pays, des Anglais manifestent et, parfois, protestent violemment contre les politiques immigrationnistes de leurs gouvernants. Certains attaquent même des mosquées, symboles tout trouvé de cette invasion aux conséquences dramatiques. Comment ne pas penser à la figure d’Enoch Powell ? Le 20 avril 1968, alors que l’Angleterre et l’Europe ne subissaient que les tout premiers assauts d’une crise migratoire qui culmine aujourd’hui avec l’arrivée massive d’extra-Européens sur le continent, Enoch Powell, brillant homme politique britannique promis aux plus hautes fonctions, avait décidé d’évoquer ses craintes avec les citoyens de son pays. Dans un discours passé à la postérité, aujourd’hui publié par La Nouvelle Librairie, il les avertissait des conséquences néfastes d’une ouverture à l’immigration extra-européenne : « Si je regarde vers l’avenir, je suis empli de sombres présages ; tel le poète romain, il me semble voir le Tibre écumer d’un sang abondant. »
Celui qui était alors député de Birmingham aura payé de sa carrière politique ce discours résolument visionnaire. Aujourd’hui, le Royaume-Uni est attaqué par les terroristes islamistes et miné par un changement de population qui modifie en profondeur son identité et provoque de nombreux drames.
Enoch Powell avait raison. Honneur au diabolisé. Honneur à ceux qui défendent leur identité.
Helléniste, latiniste, poète anglais, ancien de Cambridge, le député conservateur Enoch Powell était promis aux plus hautes destinées britanniques. Mais, élu d’une banlieue de Birmingham, il jugea de son devoir de s’inquiéter de l’immigration massive qui affectait alors sa circonscription. Son discours du 20 avril 1968 reste prophétique. Mais une campagne de diabolisation s’abattit sur lui. Pour évoquer les risques des sociétés multiculturelles il avait cité un vers de Virgile : celui évoquant la vision de la sibylle décrivant le « Tibre tout écumant de sang ». Le peuple britannique apporta son soutien à Enoch Powell mais les médias ne retinrent de son discours qu’une expression, celle des « fleuves de sang ». Enoch Powell fut brisé par le Système qui lui préféra le pâle Edward Heath. Plus tard, la leçon fut retenue par Margaret Thatcher : pour conserver le pouvoir et imposer des réformes libérales, la « Dame de fer » sut mobiliser l’esprit national pour reconquérir les Malouines mais laissa des pans entiers du Royaume-Uni s’islamiser et s’africaniser.
11:06 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 15 août 2024
Le nouveau numéro de la "Revue d'Histoire européenne" est paru...
Un dossier intéressant sur 'l'extrême droite".
En vente dans les maisons de la presse
ou en ligne cliquez ici
09:57 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 14 août 2024
Sortie du nouveau livre de Docteur Merlin : "Défense de l'Occident et la Garde de fer"
À quoi bon rééditer ces articles publiés dans la revue Défense de l’Occident, créée par Maurice Bardèche en 1952, dont les plus anciens nous reportent 60 ans en arrière.
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mardi, 13 août 2024
Jean Foor, militant de toujours la cause nationale, vient de nous quitter
Jean est décédé la semaine dernière. Il était né en 1948. Dans les milieux nationalistes franciliens, c'était "une figure". Militant et artiste, il était apprécié de tous. Chaque année, il exposait ses oeuvres lors des Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale. C'était toujours un plaisir de le retrouver.
Mieux que quiconque, l'écrivain et historien Eric Lefèvre qui le connaissait bien a prononcé un bel éloge lors de la messe d'enterrement, le 7 août dernier en l'église Saint-Hilaire de La Varenne (Val-de-Marne) :
Tout est dit, qu'il repose en Paix...
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lundi, 12 août 2024
Orange, 28 et 29 septembre :
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Sportifs über alles !
La chronique de Philippe Randa
Dans une précédente chronique, j’avais présenté la nouvelle race supérieure de l’humanité, comme nous l’a apprise la cérémonie d’ouverture des Jeux de la XXXIIIe Olympiade de cet été 2024, soit « des êtres dégenrés, de préférence obèses, aux chevelures décolorées, dandinant du croupion et moulés dans des tenues autrefois réservées à ces gens de petites vertues qui aguichaient le chaland sur le bitume des rues de Paname, voire, pour les plus bucoliques, dans les allées du Bois de Boulogne », mais certains préféreront une race supérieure plus supérieure encore que celle-ci…
C’est celle des sportifs, placés au-dessus de tous les autres êtres supérieurs et ce, quelles que soient leur race, leur religion ou leurs mœurs… Ils sont le nec plus ultra de l’Humanité et point barre.
Pour preuve, les mésaventures gastronomiques de Serena Williams, cette Américaine « considérée comme l’une des plus grandes joueuses de tous les temps » pour avoir remporté entre autres 39 titres du Grand Chelem en simple et double.
Sportivement parlant, du lourd, personne ne peut le nier !
Mais la gloire et l’argent ne suffisent malheureusement pas toujours à surmonter certains impondérables de la vie quotidienne, comme de s’imposer avec ses enfants au restaurant du luxueux hôtel The Peninsula à Paris le 6 août dernier. Furieuse, la championne a immédiatement écrit à la Kommandantur que… non, elle est de son époque et a simplement rapporté cet affront sur le réseau social X (anciennement Twitter) : « On m’a déjà refusé l’accès au toit pour manger à des restaurants beaucoup plus sympas, mais jamais avec mes enfants. Il y a une première à tout… »
Explication donnée par la direction du restaurant : « Malheureusement, le bar sur notre toit était complètement occupé et les seules tables inoccupées que vous avez vues appartenaient à notre restaurant gastronomique, L’Oiseau Blanc, qui affichait également complet. »
Évidemment, les admirateurs de la dame ont immédiatement considéré que « la célébrité de Serena Williams aurait dû lui ouvrir les portes, plutôt que de les lui fermer », tandis que d’autres internautes, moins portés à l’idôlatrie, ont estimé que « sa célébrité ne lui donnait pas tous les droits », notamment de piétiner ceux d’autres personnes qui avaient réservés les lieux en bonne et due forme : « Je suis une célébrité, dégagez une personne normale pour que je puisse manger », peut-on lire parmi leurs commentaires peu amènes.
Quant à l’inévitable accusation de « discrimination » dont aurait été victime la tenniswoman et sa descendance et qui n’a pas manqué d’être évoqué – on a évité, toutefois, celle de « sexisme », c’est étonnant ! – cela sous-entendrait qu’aucune personne de couleur n’ait jamais eu le droit de pénétrer dans le lieu, ce qui semble difficile à imaginer… sauf sans doute pour les anti-racistes forcenés pour qui, forcément, il ne saurait y avoir de situation où la « bête immonde » ne puisse sommeiller.
Autre polémique, celle de l’impôt… devant lequel tous citoyens devrait être égaux, mais pour lequel les sportifs devraient être moins égaux que les autres.
En cause, les primes entre 20 000 et 40 000 euros que les médaillés français aux Jeux olympiques de Paris 2024 vont recevoir et sur lesquelles, ils seront imposables.
Face à ce « scandale », le député Les Républicains Olivier Marleix vient de proposer de légiférer pour « exonérer d’impôts les primes reçues à chaque médaille par les champions olympiques français (…) pour débuter la législature et poursuivre dans l’hémicycle un moment d’unité nationale ! »
Pour information, Ouest-France rapporte que « les médaillés reçoivent une prime à chaque médaille engrangée, 80 000 € pour l’or, 40 000 pour l’argent et 20 000 € pour le bronze, selon le barème établi par le ministère des Sports et publié sur son site (sports.gouv.fr). Des montants en nette hausse par rapport aux JO de Tokyo en 2021 (65 000, 25 000 et 15 000 euros). Chaque sportif d’un collectif médaillé se voit en outre attribuer la prime correspondant à son niveau de médaille. »
Qu’on sache, aucun député n’a jamais eu précédemment cette généreuse idée pour nos militaires, nos policiers, nos pompiers, nos infirmières, etc. (liste non-exhaustive). C’est dommage, n’est-ce pas ?
Enfin, espérons que la Williams’s family ait finalement réussi à se nourir dans ce Paris impitoyable… Sachant que maman fut « l’athlète féminine la mieux payée au monde en 2016, avec plus de 29 millions de dollars de revenus », ça a pu les aider, en l’occurence… Enfin, si le fisc américain lui en a laissé un peu… Espérons-le !
Lire EuroLibertés cliquez ici
11:28 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Viktor Orbán : « Make Europe Great Again »
Thibaud Gibelin
D’abord la guerre a été comme la pilule rouge dans le film Matrix : il donne à voir la réalité crue, implacable. Le voile des idéologies, les distorsions médiatiques et autre dissimulations politiciennes se dissipent. Viktor Orban en tire plusieurs observations.
- La Russie comme l’Ukraine trouvent dans cette guerre la justification de leur existence. Les parties détiennent leur vérité, perçue ou réelle, et n’abandonneront pas la guerre. Donc la paix ne peut être apportée que de l’extérieur.
- Le principal rival des États-Unis serait la Chine, pourtant c’est contre la Russie que l’Occident mène une guerre par procuration. Nous devons en déduire les véritables priorités de la puissance américaine.
- Viktor Orban reconnaît l’exceptionnelle résistance de l’Ukraine et l’héroïsme de ses soldats. La Hongrie n’est pas « pro-russe », elle défend son intérêt national, reconnaît la force de l’Ukraine mais observe que la guerre totale est une impasse calamiteuse.
- La Russie n’est pas le pays chaotique, désorganisé et rigide que l’Occident s’obstine à mépriser. Sa capacité d’adaptation est remarquable. Nous devons compter avec.
- Analyse de l’effondrement de l’autonomie européenne qui fait passer l’ère Chirac-Schröder pour une belle époque. L’axe Paris-Berlin est remplacé par Londres-Varsovie-Kiev, conforme à l’intérêt américain. Viktor Orbán met les pieds dans le plat sur la destruction de North Stream.
- L’Occident a perdu son autorité sur la scène internationale. Une époque est révolue. Il faut donc pour l’Europe trouver sa propre voie, définir ses objectifs stratégiques. « Make Europe Great Again» de manière autonome vis-à-vis de l’Amérique. Une déclaration historique !
- Une autre déclaration historique. L’universalisme conjoint à l’expansion planétaire occidentale des cinq derniers siècles est caduque. Il y a désormais « deux soleils dans le ciel ». Dans cette réalité nouvelle, nous devons nous libérer de l’idéologie pour redevenir rationnels.
- Implications idéologiques : l’universalisme détruit les conditions d’existences de la nation ; déni de l’État-nation comme forme historique des peuples ; finalement rupture anthropologique entre l’Europe centrale et de l’Ouest.
- Trump comme ultime tentative de ramener l’Amérique au rang de Nation ; l’histoire est donc ouverte. La leçon que donne Viktor Orbán à l’Europe est que la conscience identitaire nationale et civilisationnelle est la base de toute puissance et de toute souveraineté.
- La sécession des élites vis-à-vis du peuple implique la fin de la démocratie représentative. Bruxelles est le point d’appui d’une pseudo-élite globale qui entraine l’Europe dans l’abîme d’un universel nihiliste. Les « Patriotes pour l’Europe » sont persona non grata au Parlement européen.
- L’idéologie dominante en Occident est devenue une machine à perdre, un boomerang qui nous frappe en plein visage. Et le meilleur levier d’influence de la Russie à notre détriment. Il ne suffit pas de repousser cette folie, il faut la remplacer en puisant dans la tradition.
- Après cette première partie sur le monde tel qu’il est, Viktor Orbán se penche sur les conséquences générales. Le premier élément est l’avènement d’un monde post-occidental, soit la fin d’une ère ouverte par les grandes découvertes.
- L’Europe est à l’heure des choix : soit le « musée à ciel ouvert » (ce à quoi elle consent aujourd’hui), soit renouer avec la puissance : autonomie stratégique, compétitivité économique, réconciliation avec la Russie, autosuffisance énergétique, etc.
- Puis Viktor Orbán s’étend sur la position de la Hongrie dans la bascule en cours. Ce changement est plutôt à l’avantage de l’Europe centrale qui doit y trouver sa place en tant que région culturelle cohérente. L’Europe centrale peut imposer le maintien de ses spécificités à l’Union européenne.
- La perspective est ouverte pour une grande stratégie hongroise couvrant trente ans afin que la nation s’insère avec succès dans le monde qui se dessine. Ce qui implique la formation dès maintenant de l’élite nationale qui mènera ce projet à bien (démographie, ruralité, etc.).
Source : site Eléments
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Venez nombreux assister, samedi 17 août, aux journées porte ouverte de l'université d'été d'Academia Christiana
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dimanche, 11 août 2024
La Marseillaise, tube de l’été
Pascal Praud
Il est près de minuit ce vendredi 2 août. L’émission « Quels Jeux » diffusée sur France 2 touche à sa fin. Léa Salamé entonne une Marseillaise en guise de Bonne Nuit les petits. Laurent Luyat, Camille Lacourt, Patrick Bruel ont du bleu, blanc, rouge dans les yeux. Le public suit. Tous reprennent en chœur : « Qu’un sang impur, abreuve nos sillons. »
La Marseillaise, paroles et musique de Claude Joseph Rouget de Lisle, composée durant la nuit du 25 au 26 avril 1792, hymne national sans discontinuer depuis 1879, est aussi le tube de l’été 2024. Ce n’est pas le moindre des paradoxes pour une France que beaucoup d’entre nous jugent fracturée, archipellisée ou perdue, et qui chante à tue-tête son enthousiasme de la rue Lepic à Montmartre jusque dans les allées du château à Versailles. Drôle de pays : accablé en juin, exalté en août. Avec un angélisme que je ne lui connaissais pas, Laurent Joffrin a pointé la responsabilité de la presse durant la période qui a précédé les JO : « Le remplacement de l’esprit critique par la manie du dénigrement, dont le “JO bashing” ne fut qu’un nouvel avatar, produit des effets délétères sur la démocratie », écrit-il sur lejournal.info. Et de titrer : « Tout devait mal se passer dans ces JO, tout se passe bien : cherchez l’erreur journalistique. » Ce cher Laurent oublie le temps où il dézinguait Nicolas Sarkozy pour un oui pour un non.
Il omet également de préciser les conditions qui ont permis cette parenthèse enchantée : des policiers sur le qui-vive 24 heures sur 24, policiers une nouvelle fois qui méritent notre respect et notre gratitude. Ce dispositif de sécurité hors du commun a mis Paris sous cloche. Les spectateurs sont venus voir les épreuves en famille, le père, la mère et les enfants : un public, j’allais dire issu des classes moyennes sans les voyous ou les hooligans qui envahissent chaque dimanche les stades de football. La tranquillité a régné. Que dit monsieur Joffrin quand on lui parle sécurité ? Il répond éducation. Ces JO montrent une chose : quand on veut, on peut. Les promeneurs du Champ-de-Mars ont retrouvé leur jardin comme il l’était jadis sous Georges Pompidou. La ville est propre comme elle ne le fut jamais avec Anne Hidalgo. Oui, quand une volonté politique existe, les résultats suivent.
J’ajoute que les médailles françaises ont transformé un succès général en un triomphe national. Le monde a découvert des sportifs valeureux et des âmes fortes, des jeunes gens qui pleurent, que ces larmes fussent de gloire ou de désespoir. Des jeunes gens bien dans leurs tongs qui ne mettent pas la main devant leur bouche quand ils se parlent entre eux sur un podium. Des jeunes gens qui ne jouent pas les Jean Moulin en short pour donner la leçon du haut de leurs 20 ans.
Je n’ai de conseils à donner à personne mais aux parents je dirais : inscrivez votre fils ou votre fille dans un club de sport. Peu importe la discipline. Parmi les lois qu’il adoptera, je retiens celle de l’autorité. Oui, l’autorité de l’entraîneur Bob Bowman sur Léon Marchand, quand il évoque ses années d’entraînement : « Je ne lui ai pas hurlé dessus mais je n’en étais pas loin. » L’allégeance au maître hausse le niveau de l’élève. Le quadruple médaillé d’or n’a pas rechigné. Il n’a pas crié au manque de respect. Il a écouté. Il a bossé. Il a gagné. Puissent les valeurs du sport infuser la société tout entière.
Léon Marchand vs Louis Boyard
Il suffit de pas grand-chose pour changer la vitrine made in France. Quelques jours, quelques exploits, quelques visages ont entrouvert un autre possible. Il y a la France de Léon Marchand et celle de Louis Boyard. Ils ont quasiment le même âge.
L’un mène un projet de vie, travaille pour réussir, remporte quatre médailles d’or et garde la tête froide. Sa figure respire équilibre, force et humilité. Nul besoin d’étudier la morphopsychologie pour le voir.
L’autre appartient à cette famille d’énergumènes qu’on croise un jour ou l’autre, au collège, dans un train ou à la boulangerie, la bêtise en sautoir, l’arrogance en bandoulière, le genre morveux. L’époque instrumentalise les microcéphales. Ils battent le pavé et gagnent des sièges à l’Assemblée nationale. Louis Boyard est un des porte-parole de La France insoumise, idiot utile d’une stratégie imaginée par qui vous savez. Jean-Luc Mélenchon et ses amis empoisonnent le débat public comme une goutte de cyanure contamine toute une bouteille. Chacun remarquera le silence des hiérarques LFI ces quinze derniers jours. Comme si ces victoires, ces sourires, ces joies contrariaient les plans du grand soir.
Le 25 juillet, la veille de l’ouverture des Jeux, La France insoumise lançait une commission d’en- quête parlementaire. « Le modèle des JO organisé aujourd’hui par le CIO n’a plus rien à voir avec la cohésion et le plaisir du sport », dénonçait la députée Clémence Guetté. Quelle vista ! Ces gens n’ont qu’un but : mettre à bas un système qu’ils remplaceront par une nouvelle nomenklatura.
Source : Journal du dimanche 11/8/2024
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Du 12 au 18 août, en Anjou : l'université d'été d'Academia christiana
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samedi, 10 août 2024
L’ordure comme moyen d’expression du Pouvoir
Bernard Plouvier
En 1936, même un Thorez, un Daladier ou un Salengro savaient exprimer des idées parfois assez rudes en un français correct… seule la Prima Donna Blum se laissait parfois aller à « haïr » ses adversaires politiques à la tribune de la Chambre.
De Gaulle savait anéantir ses nombreux opposants en usant de répliques cinglantes, sans jamais recourir à la vulgarité, comme d’ailleurs ses successeurs Pompidou, Giscard ou Mitterrand. Le style canaille ou relâché est arrivé plus tard.
De nos jours, nous sommes, du moins officiellement, dirigés par des furies – puisque les genres ni les sexes ne sont plus fixes ni fiables, utilisons le mot quel que soit l’individu envisagé – qui, dans leur langage branché autant que vipérin, ne reculent plus devant l’injure la plus grossière… et dans ce domaine, ce n’est même pas Mélenchon qui descend le plus bas !
Après le Président Emmanuel Macron qui avait « envie d’emmerder les Français » - il y arrive d’ailleurs fort bien, étant même un virtuose de la chose -, c’est la mairesse de Paris, la dénommée Hidalgo, qui éructe un « Fuck les réacs, fuck l’extrême-droite »… faut-il croire que l’honorable mairesse a de quoi « fucker » activement les uns et les autres, comme une boxeuse dotée de chromosome Y ?
Sous Hidalgo, le Gai Paris est devenu la ville aux rats en goguette vespérale et nocturne, puis la capitale du Gay sous toutes ses formes : plantureuses, décadentes, moches, puant la bêtise, l’obscénité et le blasphème – ce qui étonne même un athée !
Au pays de Robespierre – certes « terroriste » mais de langage toujours châtié et de tenue toujours irréprochable -, nos actuelles « élites » fleurent le caniveau… et, en dépit de parfums coûteux, la chose est toujours malodorante. Toutefois en démocratie, il convient de respecter la vox populi. Si les immondices de la France des années 2020 sq. forment le spectacle « sons et images » que la Nation veut donner d’elle-même et des élus qu’elle a désignés pour faire semblant d’administrer l’État, c’est fort bien. Inclinons-nous devant les pitres et l’ordure verbale.
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Espagne : Puigdemont a regagné Warterloo avec la complicité active de Pedro Sanchez
Michel Festivi
Un petit tour et puis s'en va, c'est ainsi que l'on pourrait résumer l’escapade, jeudi dernier de Carles Puigdemont en Catalogne. Les Mossos d’Esquadra, la police catalane sont sur la sellette pour ne pas avoir arrêter le chef indépendantiste catalan, alors qu’il était annoncé et qu’il a tenu un meeting au vu et au su de tous. Tous les commentateurs espagnols soulignent que l’Espagne est tournée en dérision et que la démocratie espagnole a été profondément bafouée, le pouvoir n’ayant pas permis l’application des décisions de justice. Puigdemont a fait savoir qu’il avait regagné Waterloo en Belgique, où il est en exil depuis 2017, échappant ainsi à un mandat d’arrêt.
Mais à n’en pas douter, cette tragi-comédie n’a pu se faire qu’avec la complicité active du pouvoir, et plus précisément de Pedro Sanchez. C’est l’avis du patron du Parti populaire de Catalogne, 15 élus au parlement de Barcelone, Alejandro Fernandez qui est persuadé qu’un accord occulte avait été passé entre Puigdemont et Pedro Sanchez, du donnant donnant du style : « je te laisse en liberté, tu ne fais rien pour empêcher l’élection de Salvador Illa Président de la Generalitat, et tu continues à me soutenir aux Cortès ». Ce pacte semi-mafieux politiquement, permet aussi à Puigdemont de se valoriser, de démontrer qu’il existe toujours, et que son appui est indispensable au pouvoir.
Car comme convenu, le représentant de Pedro Sanchez en Catalogne, Salvador Illa a été élu jeudi, Président de la Catalogne, avec juste la majorité requise des 68 voix, les 42 de son propre parti le PSC, les 20 de la gauche catalane l’ERC, et les 6 élus de l’extrême gauche Comuns Sumar. Tous les autres partis ont voté contre, même les élus Junts, mais cela était pour la galerie, pour la forme.
Alejandro Fernandez a beau affirmer que “l’alternative en Catalogne doit se construire contre les nationalistes catalans et non avec eux », la Catalogne a obtenu un effacement considérable de ses dettes vis-à-vis du pouvoir central et la possibilité de lever et encaisser les impôts, ce qui met en rage de très nombreux espagnols et d’autres régions qui s’estiment lésées et flouées.
Salvador Illa, qui fut un temps ministre de la santé socialiste lors de la pandémie, avait été très vivement attaqué pour ses mesures liberticides par la Présidente de la Communauté de Madrid, la très vigoureuse Isabel Diaz Ayuso qui a qualifié ce dernier d’être en Catalogne désormais « Le cheval de Troie de l’indépendantisme xénophobe ». Le quotidien El Español titrait que « cette nouvelle fuite, mettait en évidence l’insoutenable position de Sanchez dans son appui à Puigdemont ».
En tout cas, depuis fin 2018, et grâce à une poignée de députés indépendantistes, dont certains ont du sang sur les mains, comme des élus de Euskal Herria Bildu, Pedro Sanchez, avec l’appui des communistes, se maintient au gouvernement et met l’Espagne en coupe réglée. Lois favorisant les squatters et les occupants illégaux, lois permettant des changements de genre sans aucun contrôle d’aucune sorte, lois liberticides qui effacent la Geste des patriotes nationaux qui ont sauvé le pays du communisme en 1936 et du nazisme en 1940 et les années suivantes, multiplications des atteintes aux libertés publiques qui empêchent les manifestations habituelles du 20 novembre à la mémoire glorieuse de Francisco Franco et de José Primo de Rivera. Bref, l’Espagne profonde est en train de périr sous nos yeux, les anciennes et glorieuses contrées de la Castille se dépeuplent, c’est l’Espagne vide, España vacia, comme l’ont dénommée des observateurs attentifs. Pourtant, à partir des années 1950, l’Espagne connut une croissance économique impressionnante, avoisinant certaines années les 8%. A la fin du Régime franquiste, ce dernier a multiplié les lois qui ont permis et facilité cette fameuse « transition démocratique », comme l’a souligné l’historien Luis Pio Moa. C’est tout ce passé illustre, que sont en train d’effacer des mémoires et des esprits les ayants droit des révolutionnaires qui avaient pris en 1936 le pouvoir par les fraudes et la violence. L’Histoire serait-elle un perpétuel recommencement ?
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Le nouveau numéro d'Éléments est sorti
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jeudi, 08 août 2024
Psychodrame en Catalogne : Mais où est donc passé Carles Puigdemont ?
Michel Festivi
Suite aux élections régionales catalanes du 12 mai dernier, que j’ai commentées dans ces mêmes colonnes, les députés locaux se sont réunis pour entériner un accord gouvernemental entre le Parti socialiste catalan de Salvador Illa, PSC arrivé en tête avec 42 élus, et la gauche indépendantiste catalane de Pere Aragonès l’ancien Président de la Generalitat, l’ERC, qui avait subi une très forte déconvenue en perdant 13 élus. Ce scrutin avait vu la chute des élus indépendantistes, qui toutes formations confondues ne parvenaient pas à obtenir la majorité absolue des 68 sièges, ce qui ne s’était pas produit depuis plusieurs années.
Il a donc fallu des semaines et des semaines de négociations pour parvenir à un accord entre le PSC et l’ERC, même si cet attelage hétéroclite n’a pas la majorité absolue non plus. Pour cela il lui faut à tout le moins l’abstention bienveillante des 35 députés de Junts per Catalunya, le parti de Carles Puigdemont. Or ce dernier depuis la Belgique où il était réfugié depuis 7 ans pour ne pas être incarcéré, soufflait sur les braises et faisait monter les enchères, sollicitant tant et plus, avec grand succès d’ailleurs.
Or ce jeudi 8 août, il est rentré en Catalogne, plus précisément à Barcelone, a prononcé un discours devant des milliers de sympathisants. « Vive la Catalogne libre » a proclamé celui qui est toujours visé par un mandat d’arrêt international pour ses atteintes aux institutions et à la constitution espagnole en 2017. Le patron des procureurs espagnols aurait interrompu ses vacances pour se rendre à Madrid, donner l’ordre aux procureurs de ne pas mettre à exécution ledit mandat d’arrêt. Car les magistrats qui suivent le dossier rechignent et entendent l’incarcérer, considérant que la dernière loi d’amnistie ne peut pas concerner le délit de sédition, ce qu’a confirmé la Cour suprême, Puigdemont dénonçant « l’attitude de rébellion de certains juges », et vitupérant contre le Parti populaire et surtout contre Vox, très en pointe contre cette amnistie et contre toute tentative de séparatisme.
Il y avait urgence à ce qu’un nouveau gouvernement catalan soit investi, car en cas de carence au 26 août prochain, de nouvelles élections auraient dû être programmées. Depuis 2010, ce sera la première fois qu’un non indépendantiste sera à la tête de l’exécutif à Barcelone, mais il y a lieu de remarquer qu’il est passé par leurs fourches caudines.
Après son discours, Puigdemont se serait enfui et il est depuis lors introuvable, si tant est qu’on a bien voulu sérieusement le rechercher. Les Mossos, la police catalane, seraient à sa recherche, Donde està Puigdemont peut-on entendre (Où est Puigdemont ?). Car les enjeux pour les socialistes sont doubles. Tout d’abord reprendre le contrôle de la Catalogne, cela semble fait, même s’ils sont en réalité pieds et poings liés aux indépendantistes. Mais à Madrid, aux Cortès, Sanchez ne tient que par les voix des 7 députés Junts. Puigdemont peut à tout moment menacer de retirer son soutien et Sanchez tombera, il ne manque pas d’ailleurs de le faire. C’est pourquoi j’emploie le terme de psychodrame. Sanchez a tout intérêt à ce que le mandat d’arrêt contre Puigdemont ne soit pas mis à exécution, il y va du maintien de son pouvoir, et Puigdemont a tout intérêt de son côté à ne pas faire tomber Sanchez qui est son meilleur ennemi. La justice subit des pressions considérables, la séparation des pouvoirs est totalement bafouée, plusieurs magistrats qui ont en charge ce dossier ö combien sensible auraient fait valoir leurs droits à une retraite anticipée. En tout cas la police espagnole est la risée du monde entier, car elle aurait pu arrêter Puigdemont sans difficulté.
Tout cela semble cousu de fil blanc, et relève d’un véritable jeu de dupe, qui ne renforce pas la crédibilité du pouvoir et de sa police, qui fait semblant actuellement de le rechercher. Affaire à suivre, car les prochaines heures nous apporteront leurs lots de surprises.
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Royaume uni : le point de vue de Florian Philippot
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Revue de presse : En France, défendre la religion catholique est-il devenu un délit ?
Rapphaelle Claisse Boulevard Voltaire cliquez ici
Malgré les réserves émises à ce sujet, les JO 2024 sont une réussite. C’est, du moins, ce que déclarent les touristes interrogés : les transports sont performants, la ville est propre, on s’y sent en sécurité. De quoi faire oublier les déconvenues d’une Seine peu baignable malgré le budget faramineux investi dans le projet et la cérémonie d’ouverture, sinon blasphématoire, au moins largement contestée.
Pourtant, ce lundi 7 août dans les rue de Paris, entre la Maison de la Radio et la rue de Matignon, un bus s’est fait remarquer : sur l’intégralité du véhicule était floquée la comparaison entre la Cène de Léonard de Vinci et le simulacre offensant de la cérémonie d’ouverture. Sous ce visuel, en caractères noirs imposants, est inscrit « Stop attacks on Christians » [arrêtez d’attaquer les chrétiens]. Cette action, autant choc que pacifique, a été organisée par CitizenGo. Le mouvement, qui revendique plus de 17,5 millions de citoyens actifs, avait déjà lancé une pétition au lendemain de la performance de Barbara Butch « Défendez votre foi : Stop aux moqueries des chrétiens aux Jeux olympiques de Paris ! » recueillant plus de 300.000 signatures.
« Ils ont été traités injustement, comme des criminels »
Les six membres de l’équipage du bus ainsi que son chauffeur ont été placés en garde à vue, ce lundi, après une journée de déambulation dans les rues parisiennes. Ces gardes à vue ont été levées. Selon Le Parisien ,le parquet de Paris a classé la procédure pour irrégularité, le délai de présentation à un officier de la police judiciaire ayant été trop tardif et le motif des interpellations non indiqué de façon suffisamment précise. Le bus a été escorté hors de Paris.
Contacté par BV, CitizenGo raconte la nuit de garde à vue de ses militants : « Ils ont été traités injustement, comme des criminels. Certains se sont même vu refuser tout contact avec le mode extérieur. Tous leurs effets personnels ont été confisqués. Ils ont été fouillés et on leur a illégalement refusé de contacter leur avocat. » Des conditions sévères : « Certains ont été détenus sans eau ni nourriture. Selon les procédures légales, les autorités ont été obligées de relâcher les militants après avoir réalisé qu’elles ne pourraient les garder pour aucune raison légale. » Selon les dires de l’association, le bus a pu circuler toute la journée, même devant des commissariats, sans être inquiété. Mais voyant l’intérêt que suscitait le bus aux yeux des passant et craignant qu’il n’entache l’image de la France dans le monde, « les élites politiques ont décidé de censurer le bus, donnant ordre à la police de l’intercepter ».
Attaquer une religion : liberté d'expression ; défendre sa religion : délit.
En France, la liberté d’expression est une valeur cardinale, elle donne aux artistes le droit de blasphémer. « La France a donné le visage de ce qu’elle est […] Elle a montré son audace et, après, elle l’a fait avec la liberté artistique qui convient », a déclaré le président de la République Emmanuel Macron pour justifier les scènes woke de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024. Barbara Butch explique son apparition déguisée en Jésus-Christ par ces mots : « J’ai toujours promu l’amour et l’inclusivité. » Donc, blasphémer - c’est-à-dire, dans ce cas précis, discriminer une religion en s’en moquant publiquement - relève de l’amour, de l’inclusivité ou encore de la liberté artistique. En revanche, défendre sa religion et s’opposer, sans heurter la sensibilité de quiconque, à ce qu’elle soit raillée, c’est un acte répréhensible, passible d’une nuit en garde à vue dans des conditions dégradantes. Le règne du deux poids deux mesures sévit au pays des Lumières.
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mardi, 06 août 2024
Thomas Joly, président du Parti de la France, sera à la Fête du cochon dimanche 8 septembre près de Rennes
Comme chaque année, le Parti de la France fait sa rentrée en Bretagne à l'occasion de la Fête du cochon organisée par son délégué régional Jean-Marie Lebraud et son équipe.
Au cours de cette journée, Thomas Joly, Président du PdF, prendra la parole, ainsi que Roland Hélie (Synthèse Nationale) et Pierre Cassen (Riposte Laïque).
Réservation obligatoire :
06.09.53.93.84 ou pdfbretagne@orange.fr
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L’immigration massive incontrôlée et la délinquance étrangère provoquent d’importantes réactions en chaîne en Grande Bretagne
Michel Festivi
Depuis plusieurs jours, suite au meurtre effroyable au couteau, de trois fillettes et d’une dizaine de blessés, certains gravement, par le fait d’un individu de 17 ans d’origine rwandaise dans un club de danse dans la ville de Southport, une vaste colère populaire s’est emparée du pays et des émeutes ont éclaté dans de nombreuses villes, notamment des cités pauvres comme Liverpool et Bristol, mais aussi dans des quartiers de Londres.
Des hôtels accueillant des migrants ont été pris d’assaut, comme à Rotherham ou à Tamworth avec un slogan qui revient en boucle « Enough is Enought », ou aussi « Mettez-les dehors ». Beaucoup de commentateurs très mal intentionnés, y ont vu aussitôt la main de « l’ultra droite », tout comme le gouvernement travailliste qui a multiplié les propos guerriers contre les manifestants, leur promettant les foudres de la justice. On aimerait voir les mêmes réactions devant les exactions de l’extrême-gauche.
Cela doit-il surprendre quand on sait que l’immigration est totalement incontrôlée dans ce pays, comme dans d’autres d’ailleurs ? Les médias et les politiques d’outre-manche sont perplexes. Les autorités ont immédiatement accusé L’English Defense League, créée il y a une quinzaine d’années et qui lutte contre l’immigration désordonnée qui sévit en Grande Bretagne. D’autres n’ont pas hésité à fustiger la dernière campagne électorale qui avait vu le succès de Nagel Farage et de ses thèses nationalistes, protectrices des intérêts anglais. Comme d’habitude on préfère casser le thermomètre et ne pas examiner ou réfléchir sur les véritables causes de ces émeutes, « alimentées par un ras-le-bol généralisé de l’immigration incontrôlée et de la délinquance étrangère » comme le souligne Le Figaro, pourtant peu suspect d’extrémisme, dans un article du 5 août.
Car contrairement aux déclarations mensongères et falsificatrices des hommes politiques, lorsque l’on examine le profil de ceux, et ils sont nombreux, qui comparaissent actuellement devant les tribunaux anglais, curieusement pas surchargés et qui pourraient travailler 24H sur 24 selon les dires du premier ministre, se sont essentiellement dans une très grande majorité, des personnes issues des classes modestes qui ont été à l’origine de cette « colère populaire ».
Ce sont des pères de familles, de jeunes enfants, où des anciens, le plus âgé ayant 69 ans, qui ne sont pas politisés, qui n’appartiennent à aucun groupement, la plupart sont totalement inconnus des services de police et de justice parmi ceux qui ont été jugés ces derniers jours. Plusieurs policiers qui intervenaient ont été blessés. Le journaliste Du Figaro, qui rend compte de ces audiences a pu écrire « des profils qui semblent pour l’heure différents du récit des autorités, qui pointent la responsabilité de l’ultra-droite », et ce même s’il a relevé la présence, comme toujours dans ce genre de manifestations, de multirécidivistes.
Car les villes touchées, sont essentiellement des cités ouvrières, parfois classées comme les plus pauvres du pays, comme celle de Hartlepool l’une des plus démunies de Grande Bretagne, comme Aldershot au sud, où un hôtel logeant des migrants a été attaqué, où encore à Manchester, où les violences ont été nombreuses, tous ces lieux sont clairement marqués du sceau de la précarité.
Alors, doit-on se contenter de juger ou bien s’attaquer aux vrais problèmes qui assaillent le pays, immigration massive et incontrôlée, délinquance violente la plupart du temps impunie, elle. La réponse du gouvernement travailliste est on ne peut plus clair pour l’instant, il ne prendra pas le taureau par les cornes, il va faire libérer 500 places de prison, et a mobilisé 6.000 policiers spécialisés, et ce uniquement pour que soient écroués ces délinquants très particuliers, qui eux n’ont droit à aucune circonstance atténuante, et qui doivent être cloués au pilori. On aimerait que la même célérité de la justice s’abatte sur ceux qui au couteau, pillent, tuent et violent.
Mais le sujet migratoire est devenu central, puisque Tony Blair en personne a conseillé à son successeur, Keir Starmer, de s’attaquer vigoureusement au problème de l’immigration, lui suggérant un « plan pour contrôler l’immigration » et ce dans une tribune du Sunday Times. En tout cas le politiquement correct a encore de beaux jours devant lui, puisqu’un ancien ministre conservateur, Byron Davis a cru devoir rétropédaler après avoir déclaré que le mouvement anti-migrants était « politiquement justifié ». Par un fait exprès, compte tenu de l’origine de celui a porté les coups de couteaux mortels, il avait aussi précisé que le Parti travailliste portait une part de responsabilité dans ces émeutes pour s’être opposé au projet d’expulsion des migrants délinquants au Rwanda, comme voulait l’entreprendre l’ancien gouvernement conservateur.
19:03 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 05 août 2024
Dimanche 8 septembre 2024, près de Rennes : TOUTE LA BRETAGNE IDENTITAIRE SE RETROUVE À LA FÊTE DU COCHON
17:32 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sur les murs de Vannes, ce matin...
13:24 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’ignoble alliance du gouvernement anglais avec les islamistes contre leur peuple
Christian Navis Riposte laïque cliquez ici
La France n’est plus le seul paradis des traîtres et des collabos. Après les assassinats d’enfants au couteau, et les innombrables crimes de sang commis par les islamistes, le gouvernement socialo-pourri des Brittons, loin de partager la colère et l’indignation de son peuple, tape dessus pour protéger les nouveaux maîtres du pays.
Ils ne protègent pas les crèches et les écoles, mais les mosquées
Naturellement, leurs médias collabos aussi abjects que les nôtres, de l’autre côté du Channel, dans une inversion accusatoire dont ils ont le secret, rendent responsable « l’extrême drouâte » de tous les égorgements et coups de couteau, et parmi ceux-ci les crimes les plus abominables, comme saigner des enfants ou violer des bébés, car s’il arrive à ces pauvres mahométans brimés et victimes du racisme de péter un câble, c’est parce qu’on ne les aime pas suffisamment.
Les vrais salauds sont les Britanniques indignés par ces assassinats et ces tortures à répétition, qui se rebiffent contre les islamistes. Et donc, par ricochet, contre l’incurie, l’inconscience et la complicité objective de leurs gouvernants.
On fustige les émeutiers anti-islam mais on évite de dire pourquoi
Après d’innombrables crimes couverts par l’omerta des médias, et la complicité de la police et de la justice au service des muftis qui ont ordre d’ignorer les trafics de drogue, les rackets, les mariages forcés et la prostitution de jeunes filles prépubères, le sommet de l’horreur a été atteint lors de l’agression d’un groupe d’enfants qui participaient à un cours de danse lundi à Southport, au nord de Liverpool.
Après l’attaque au couteau, préméditée, imprévisible, et d’une extrême violence, trois fillettes sont décédées de leurs blessures après exsanguination selon les préconisations du coran. Deux blessés ont été grièvement atteints chez les adultes courageux qui ont tenté de s’interposer (qu’auraient fait nos bons Gaulois émasculés en pareil cas ?). Et huit blessés chez les enfants, dont cinq sont toujours dans un état critique. Autant dire que s’ils s’en sortent, ils en porteront à vie des séquelles physiques et psychiques.
13:19 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 04 août 2024
« Panem et circenses »
Pascal Praud
Toutes les critiques qui préludent aux Jeux olympiques cessent le jour où les épreuves commencent. C’est une règle que j’ai observée depuis toujours et que j’ai répétée à l’envi à ceux qui doutaient du succès des Jeux à Paris
L’événement balaie tout. Je me souviens d’Albertville en 1992. Le biathlon était devenu sport national en quelques heures. Étienne Mougeotte avait chamboulé la grille de l’antenne pour que TF1 devienne 100 % olympique. Il connaissait le public et devinait que les Français se passionneraient pour des sports qu’ils ne regardent pas d’habitude. Le judo, l’escrime ou l’équitation ont peu d’importance dans cet enthousiasme. Ce sont d’abord des histoires d’hommes et de femmes, de gloire ou de regret, de joies et de larmes. Léon est devenu le plus beau prénom de France. Clarisse Agbégnénou a arraché le bronze quand elle espérait l’or. Elle a pleuré. Et nous avec elle.
Les Jeux transforment le plomb en or. Il existe une France joyeuse et légère. Elle remplit les gradins dans un décor que Haussmann, Eiffel, Garnier et tant d’autres ont dessiné depuis des lustres.
Le sport est-il réac ?
Je m’amuse à penser que les Jeux olympiques reposent sur deux ou trois piliers que l’époque récuse 350 jours sur 365. Les athlètes représentent un drapeau et portent les espoirs d’un pays. Les supporters expriment une passion nationale. Le bleu, blanc, rouge flotte au vent sans que personne crie au fascisme. Le stade est le dernier endroit où il est permis de célébrer la France sans arrière-pensées.
Les JO reconnaissent aussi la différence naturelle qui existe entre les hommes et les femmes au point qu’ils ne luttent pas ensemble. Excepté l’invraisemblable combat entre la boxeuse algérienne Imane Khelif et son adversaire italienne Angela Carini, qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Je remarque enfin que le sport olympique chante les louanges de la hiérarchie. Il y a des sportifs qui sont meilleurs et d’autres qui sont moins bons. Il y a des médailles d’or et d’autres en chocolat. En ces temps de relativisme où tout se vaut, cet éloge du classement est une anomalie.
La presse, unanime, célèbre chaque matin ce qu’elle combat à longueur d’année. Cette conversion à la différence naturelle, à la sélection darwinienne et à la patrie reconnaissante fait ma joie.
Je lis ces éditorialistes qui en font des tonnes pour expliquer qu’il y aura un avant et un après-JO, que rien ne sera plus comme avant, que la France est unie, fraternelle, réconciliée etc., etc. Ils servent une version nouvelle du black-blanc-beur, fadaise à laquelle ils ne croient sans doute pas mais qu’ils déclinent à longueur d’articles avec l’énergie de monsieur Coué. Ces JO sont une parenthèse enchantée. C’est déjà ça.
Seine, Cène et scène
Une semaine après la cérémonie d’ouverture, l’encre a coulé sous les ponts de la Seine. Philippe Katerine a demandé pardon aux chrétiens pour être apparu en Dionysos bleu sous cloche. Entre excuses et mea culpa, il s’est dit « désolé si ça a pu choquer, parce que ce n’était pas l’intention ». Sur CNews, Charlotte d’Ornellas a trouvé les mots justes : « On peut se définir par autre chose en permanence que d’attaquer ce que les autres ont de sacré. »
Le prologue des JO a manqué d’humour. Thomas Jolly a tiré le spectacle vers le Grand-Guignol. Il a surligné les messages. Certains ont vu créativité et intelligence quand il ne s’agissait que de convenances et de poncifs. Attaquer la religion chrétienne ne rélève pas de l’audace la plus folle.
J’avais aimé l’esprit des Anglais à Londres en 2012. Élisabeth II arrivait dans le stade, escortée par James Bond. Mister Bean interprétait avec le London Symphony Orchestra Les Chariots de feu composé par Vangelis. J’ai préféré la légèreté de Londres à la provocation de Paris. And last but not least, Thomas Jolly a mis en scène une histoire de France sans évoquer une seule seconde Charles De Gaulle. Monsieur Jolly ignore l’homme qui a dit non et sauvé deux fois la France.
Source : Journal du dimanche 4/8/2024
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samedi, 03 août 2024
La mort de Fouad Choukr ne nous fera pas pleurer...
Arnaud Florac le rappelle fort justement dans son article publié sur le site Boulevard Voltaire cliquez ici, la mort de Fouad Choukr, survenue lors d'une frappe israélienne le 31 juillet à Beyrouth, a pour nous Français "une résonance particulière". Chourk fut en effet l'organisateur du massacre du Drakkar au cours duquel périrent, le 23 octobre 1983 dans la capitale libanaise, 58 parachutistes français... parmi eux, nous avions des camarades. Comme quoi, les criminels finissent toujours par payer et sa mort ne nous fera donc pas pleurer...
Quelques jours à peine après cet odieux attentat, le Parti des forces nouvelles organisait sur les Champs Elysées une manifestation pour exiger du gouvernement socialiste de l'époque une riposte radicale pour "venger nos morts". Evidemment, il n'en fut rien. La couardise des politicards d'alors n'ayant d'égale que celle de ceux d'aujourd'hui...
Ce sont les Israéliens (et non, hélas, les Français) qui viennent de rendre justice à nos soldats en effectuant, ce 31 juillet 2024, ce que nous aurions dû faire il y a 40 ans. Certains regretteront peut-être qu'il en soit ainsi mais, pour notre part, une chose est sûre, c'est que non seulement nous ne leur reprocherons pas cette action mais, pour une fois, nous allons même les en féliciter....
Synthèse nationale
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Mort de Fouad Choukr, cerveau des attentats du Drakkar
Arnaud Florac Boulevard Voltaire cliquez ici
Fouad Choukr, numéro trois du Hezbollah libanais, a été assassiné, ce 31 juillet, par une frappe israélienne en plein cœur de Beyrouth. Israël est habitué aux incursions en territoire libanais et ne se soucie guère des victimes collatérales pour atteindre ses objectifs. Cette frappe, qui viole la souveraineté de l'espace aérien libanais, est donc scandaleuse d'un point de vue légal mais n'est pas une surprise. Si l'on ajoute à cela l'assassinat d’Ismail Haniyeh, chef du Hamas, sur le territoire iranien alors qu'il assistait à l'investiture du nouveau président, on peut se dire que la semaine est plutôt faste pour le Mossad, qui rattrape, bien tard toutefois, son incurie dans l'anticipation manquée des attentats du 7 octobre 2023.
Une résonance toute particulière pour les Français
Pour nous, Français, la mort de Choukr a une résonance particulière. Cet homme était le cerveau des attentats du Drakkar qui, en octobre 1983, tuèrent cinquante-huit parachutistes français, un terrible bilan heureusement jamais égalé depuis. Ce carnage fut un traumatisme dans une armée largement appuyée sur le service militaire. Le chant Nos anciens du Liban leur rendit hommage, ainsi que la chanson de Jean-Pax Méfret Le béret amarante. La France de Mitterrand découvrit soudain que la guerre faisait des morts et que les troupes d'élite étaient une caste bien particulière, celle des sacrifiés d'avance, des hommes qui se font gloire d'avoir offert leur vie en gage à l'avance et une fois pour toutes. La gauche avait dû renoncer à proposer la dissolution de la Légion après le triomphe de Kolwezi : avec le Drakkar, elle se décida à des représailles de barbouzes. Deux opérations de rétorsion échouèrent : l'une, menée par le service Action de la DGSE, à cause d'un problème technique ; l'autre (une frappe aérienne) parce qu'un diplomate français pacifiste avait prévenu l'adversaire. Les années passèrent. Les coupables passèrent entre les gouttes.
Tragique, selon Mélenchon
Sans qu'il soit évidemment question d'une vengeance aveugle, convenons du fait que la mort de Fouad Choukr n'est pas à proprement parler une nouvelle tragique, vue de Paris et pour qui connaît un peu l'Histoire récente. Pourtant, ça ne semble pas être l'avis de Jean-Luc Mélenchon, l'homme qui ne déçoit jamais, l’immuable boussole qui indique le sud. Le Che du 93, le Robespierre de salle des profs, s'est même fendu d'un tweet : « Frapper la capitale du Liban est une agression intolérable. Netanyahou propage la guerre, le meurtre, et les généralise comme s'il était au-dessus de toutes les lois et conventions internationales. Les puissances dont les USA et la France qui laissent faire permettent une escalade qui sera vite hors de contrôle ! »
Oui, on l'a dit, Israël ne respecte rien ni personne. Oui, les Occidentaux laissent faire. Mais en la circonstance, l'avocat Gilles-William Goldnadel le rappelle d'ailleurs très bien, la mort de Choukr n'est pas une mauvaise nouvelle pour nous. C'est même tout le contraire.
Il reste maintenant à savoir ce que l'Iran va faire. La théocratie chiite est à la fois le commanditaire du Hezbollah, dont elle a développé l'emprise au Sud Liban sur le modèle pasdar (écoles, aide humanitaire, business, etc.), et le pays sur le sol duquel Haniyeh, chef du Hamas, est mort. Si l'on en croit ses dernières réactions aux attaques d'Israël contre ses intérêts, « y aura rien », comme disent les jeunes. L’Iran a beaucoup à perdre et n'utilisera probablement pas - en tout cas, espérons-le - des armes nucléaires qu'il n'est d'ailleurs pas censé posséder. Il peut, en revanche, être intéressant de guetter les réactions de la Turquie et du Qatar, deux pays qui avaient offert leur asile à Haniyeh. La mémoire de Choukr, elle, est déjà perdue.
Mais aujourd'hui, là-haut, 58 âmes de guerriers français ont vu leur mort réparée, quarante et un ans plus tard. Ça ennuie peut-être Mélenchon, mais ce n'est pas rien.
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vendredi, 02 août 2024
54e Journées chouannes de Chiré en Montreuil (86) : samedi 31 août et dimanche 1er septembre 2024
Chers amis,
Vous êtes tous invités à participer aux 54es Journées Chouannes qui se dérouleront à Chiré-en-Montreuil (86 – Vienne) au sein de notre propriété, les 31 août et 1er septembre 2024.
Nous aurons le privilège d’accueillir plus de 80 auteurs ainsi qu’une quinzaine de conférenciers qui partageront avec vous leur passion et leur analyse. De plus, une vingtaine d’associations et d’exposants seront présents pour présenter leurs activités. Venez les découvrir !
Dans un monde de plus en plus virtuel, où l’écran est le premier ennemi, tant pour nos cerveaux que pour nos relations humaines, il est essentiel de se rencontrer, se retrouver, échanger et renforcer les liens qui nous unissent. Les Journées Chouannes en sont, sans aucun doute, la meilleure opportunité. Venez donc partager notre amour commun pour le combat des idées et pour les livres, seul rempart contre la décadence !
N’hésitez pas à partager cet événement avec vos amis et votre famille pour leur permettre de vivre eux aussi cette expérience inoubliable.
Dans l’attente de vous recevoir à Chiré, soyez assurés chers amis qu’avec votre participation nous pourrons continuer à combattre.
François-Xavier d’Hautefeuille
Renseignements, programme et réservations sur Chiré
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