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mercredi, 18 décembre 2024

La Syrie change de couleurs, dans tous les sens du terme !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La chute et la fuite précipitée du président Bachar Al-Assad, et l’irruption au pouvoir à Damas des rebelles islamistes du HTS (Hayat Tahrir al-Sharm – ces derniers n’offrant à ce jour, pas plus de vertu démocratique que leur prédécesseur comme tous les régimes de la région ! -, a amené la Syrie à changer de drapeau. Elle a retrouvé les couleurs de l’indépendance proclamée en 1946. Ce drapeau à trois bandes égales horizontales, vert, blanc, noir - la bande centrale étant frappée de trois étoiles rouges à cinq branches – , avait déjà flotté à Alep, seconde ville du pays, en 1932, avant d’être officialisé quatre ans plus tard dans la Syrie mandataire, sous tutelle française. Il reprenait les couleurs de la révolte arabe contre les Turcs, déployées pendant la Première guerre mondiale.

Les trois étoiles symbolisaient les trois districts d’Alep, de Damas et de Deir ez-Zor, qui remplaçaient les « États » du Levant sous mandat français : États d’Alep, de Damas et les zones Druze et Alaouïte de Lattaquié*. Le Sandjak d’Alexandrette, lui – provisoirement République indépendante  du Hatay (1937-1939) -, était annexé par la Turquie. Ce drapeau tricolore étoilé, a été hissé aux hampes syriennes de 1932 à 1958, et rétabli de 1961 à 1963.

Le Conseil national syrien l’adoptera le 4 novembre 2011 comme étant l’emblème officiel des opposants au régime baassiste.

La fusion Égypte/Syrie donne naissance à la RAU

Entre février 1958 et septembre 1961, la Syrie était devenue la province du Nord de la République arabe unie (RAU) sous l’égide du colonel Nasser, l’Égypte étant la province du Sud de ce nouvel État. Il arborait un drapeau rectangulaire à trois bandes horizontales rouge, blanche et noire, la bande blanche étant frappée de deux étoiles vertes, chacune d’elle symbolisant l’un des deux pays fédérés. Mauvais mariage, mais bon divorce, la Syrie reprenait ses billes après un coup d’État militaire largement approuvé par le peuple, cette union n’ayant pas répondu aux espérances des Syriens. Avec cette sécession de la Syrie le 28 septembre 1961, le pays retrouvait le drapeau de son indépendance qui sera en vigueur  jusqu’en1963, année à partir de laquelle elle allait afficher un nouvel emblème s’inspirant des couleurs de la défunte République arabe unie (RAU).

Ce nouveau drapeau syrien était rectangulaire, la longueur étant le double de la largeur. La bande supérieure rouge symbolisait le sang des martyrs, le blanc représentait la couleur de la dynastie des Omeyades, et le noir la fin de l’oppression par la colonisation étrangère. Quant au vert des étoiles, il figurait le Califat des Rachidoune (Rashidoun, 632–661). Ces trois étoiles à cinq branches qui parsemaient à égale distance l’une de l’autre la bande centrale, rappelaient celles du premier pavillon de 1932.

Encore une union ratée

En 1972, une nouvelle et éphémère « union » de pays arabes rassemblait à nouveau l’Égypte et la Syrie, rejointes par la Libye. Ces trois pays choisissaient un drapeau unique aux trois couleurs traditionnelles – rouge, blanc, noir -, la nouveauté étant que dans la bande centrale un faucon stylisé doré (Quraych), remplaçait les étoiles. Mais une fois de plus – une fois de trop ? -, l’union ne se réalisa pas. Elle fut dissoute en1977, l’Égypte conservant, toutefois, ce drapeau. La Libye de Kadhafi quant à elle, devenant la  Jamahiriya libyenne, adoptait un étendard rectangulaire, totalement vert. Il faudra attendre 1980 pour que la République arabe syrienne sous l’égide d’Hafez al-Assad - le père de Bachar -, à la tête du parti Baas (Ba’th) – parti socialiste de la résurrection arabe -, adopte, un nouveau drapeau reprenant les couleurs et le design de celui de la RAU. Le 8 décembre 2024, Il disparait du paysage, avec  l’irruption des rebelles à Damas, et leur mainmise partielle sur le pays.

À nouveau le vert/blanc/vert des temps héroïques de l’indépendance flotte sur la plus grande partie du pays.

* Fief des Assad

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Sarah Knafo invitée du Bistro Libertés de TV Libertés

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17:27 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 17 décembre 2024

De l’utopie panarabe à la tragédie moderne du Moyen-Orient

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Anton Cenvint

Mayenne aujourd'hui cliquez ici

Le nationalisme arabe

Après treize années d’une guerre imposée à la Syrie par des puissances régionales et internationales avides de dépecer ce territoire, le système patiemment mis en place par Hafez al-Assad s’est effondré. Ainsi prend fin un grand mouvement, né à la fin du XIXe siècle, qui non seulement représentait les espoirs de plusieurs générations d’Arabes mais surtout une alternative à l’islamisme.

Conçu dans la perspective d’une émancipation de la tutelle ottomane et des puissances occidentales, c’est finalement en victime du néo-ottoman Erdogan et de ses alliés anglo-saxons, par proxi interposés que le nationalisme arabe est tombé. La satisfaction affichée des dirigeants occidentaux et de la presse mainstream à l’annonce de cette nouvelle risque pourtant d’être de courte durée. Elle raisonne d’ailleurs comme un triste écho aux réjouissances de journaux comme Libération ou Le Monde lorsqu’ils apprirent la chute de Phnom Pen entre les mains des Khmers rouges en avril 1975.

Les origines du nationalisme arabe

Beaucoup de choses ont été dites sur les régimes arabes d’inspiration nationaliste comme l’Irak de Saddam Hussein ou la Syrie des Assad père et fils. Malheureusement la plupart des commentateurs ne se sont guère penchés sur l’idéologie qui était à l’œuvre ni sur les perspectives qu’elle pouvait offrir.

Il faut remonter au XIXe siècle pour comprendre la genèse de ce mouvement. Une époque où l’Empire ottoman règne en maître sur tout le Moyen-Orient ainsi que sur une partie significative de l’Afrique du nord.

À la suite du retrait de l’armée française d’Égypte en 1801, un officier ottoman d’origine albanaise du nom de Méhémet Ali fut envoyé dans cette province de l’empire afin d’y restaurer l’ordre, ce qu’il fit avec une grande efficacité. Mais ce nouveau gouverneur avait pour ce territoire d’autres ambitions, notamment celle de l’émancipation de la « Sublime Porte ». Sous son règne, l’Egypte connut une rapide modernisation non seulement économique mais aussi philosophique puisque l’idée de laïcité commençait timidement à y émerger.

Méhémet Ali, ainsi que son fils Ibrahim, adhère pleinement à un projet d’État-nation qui rassemblerait tous les Arabes de l’Égypte à la Mésopotamie. Mais comme on peut s’y attendre, cette nouvelle politique proposée par Le Caire n’enchante guère les autorités ottomanes. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à prendre ombrage de ces velléités indépendantistes. La Grande-Bretagne considère également ce mouvement comme une redoutable menace pour ses intérêts. En 1848, Ibrahim Pacha, qui vient de succéder à son père, est renversé par Abbas Ier, hostile aux idées de laïcité et proche des milieux conservateurs religieux mais aussi… de la Grande-Bretagne. Comme le rappelle Charles Saint-Prot, « cette hostilité au nationalisme arabe encore balbutiant deviendra vite l’une des constantes de la politique anglo-saxonne. » Ces derniers lui préférant un Islam politique maintenant ces peuples dans l’obscurantisme.

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22:58 Publié dans Tribunes libres, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Marche pour la Vie 2025 - Rendez-vous le 19 janvier à Paris

Depuis 50 ans, la résistance pour la vie n’a jamais faibli. Des figures emblématiques comme Jérôme Lejeune, Jean-Paul II, ou encore Mère Teresa nous ont inspirés. Aujourd’hui, c’est à nous de reprendre le flambeau et d’être la voix de ceux qui n’en ont plus.

Rejoignez-nous le dimanche 19 janvier 2025 à 14 h, Place du Trocadéro à Paris. Ensemble, marchons pour défendre la vie avec ténacité, espérance et unité.

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18:27 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

EN SOUVENIR DU MARQUIS !

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À propos de la disparition du Marquis :

- annonce publiée sur SN cliquez ici

- hommage de Charles-Henri d'Elloy cliquez là

- son enterrement cliquez ici

- l'article de Patrick Gofman cliquez ici

- Le Marquis était l'invité de Martial Bild sur TV Libertés :

 

Dans Rivarol de cette semaine : un grand entretien avec Jean-Claude Rolinat sur son livre "Grèce, 1967-1974, le septennat des colonels"...

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Vous pourrez lire dans le n°3641 du 18 décembre 2024 de l'hebdomadaire Rivarol (en vente en kiosques, 6,00 € ou en ligne cliquez là) un entretien avec l'auteur du Cahier d'Histoire du nationalisme n°27 consacré à la Grèce des colonels.

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Pour le commander cliquez ici

Julien Dray, les larmes de crocodile de la repentance, du trotskisme à Cnews

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Michel Festivi 

Julien Dray (ci-dessus dans les années 1970 - NDLR SN) est l’archétype, le symbole des influences qui font qu’aujourd’hui, notre pays est totalement gangréné par l’islamophilie et l’islamisation. Avec la complicité active de François Mitterrand et du Parti socialiste, ces hommes venus du trotskisme, ont envahi le vieux Parti socialiste, l’ancienne SFIO, pour le transformer en fer de lance des alter mondialistes d’abord, puis de toutes les luttes pour faire progresser tous les abandons qui ruinent la France, les français, ses coutumes, ses mœurs, ses traditions.

Un portrait (amical) au demeurant lui est dressé par Alexandre Devecchio dans Le Figaro du 16 décembre, au prétexte de la sortie de son livre (Qui est Mélenchon ? - chez Plon), qui serait une charge contre son ancien camarade des combats gauchistes, et de tous ces lambertistes et communistes internationalistes qui, comme une pieuvre, ont enserré le Parti socialiste pour mieux l’anéantir et en faire un bastion de l’islamo-gauchisme échevelé, avec la complicité active de bons nombres de barons du parti, d’éléphants comme on les nommait.

Il est bien facile aujourd’hui de venir pleurer des larmes de caïman sur une gauche idéalisée et perdue, quand on a tout fait pour détruire tous les liens qui rattachaient encore et le PS et le PCF avec une classe populaire traditionnelle, ouvrière, travailleuse, désireuse que ses fils et filles montent dans la hiérarchie sociale et qui respectait l’ordre, la loi et refusait toutes les déviances sociétales, ayant alors la valeur travail chevillée au corps, que les pères donnaient en exemple à leurs fils et filles. D’ailleurs, toute cette clientèle électorale est passée, peu ou prou, avec armes et bagages au FN puis au RN, la sociologie politique le prouve, il suffit d’analyser une carte électorale des années 1970 et la comparer avec une de nos jours.

Car l’un des fondateurs de SOS-racisme, en octobre 1984, a ardemment participé à cette emprise diabolique sur la gauche française. Alexandre Devecchio dans son article, cite François Margolin, « SOS-racisme est porteur d’une partie du « merdier » actuel. Mais Juju (le surnom de Dray) n’arrive pas à se l’avouer car cela voudrait dire qu’il a gâché une partie de sa vie ». Cela a surtout gâché et gâche nos vies, à nous français, et c’est beaucoup plus grave et préoccupant. Comme le souligne Alexandre Devecchio « l’association a incontestablement joué un rôle dans la fragmentation de la France », je dirai quant à moi, qu’elle a joué un rôle mortifère aussi dans l’islamisation de la France. D’ailleurs Dray reconnait qu’il n’a rien vu venir, en 1989, lors de l’affaire des foulards à Creil.

Car, « la dérive racialiste et antisémite de la gauche Insoumise qu’il combat aujourd’hui était peut-être déjà en germe dans le mouvement antiraciste des années 1980. » (dixit Devecchio). Comme il le souligne, le mouvement a été soutenu et amplifié par François Mitterrand, qui a rompu avec le socialisme traditionnel pour le nébuleux et trompeur concept « d’antiracisme », et qui a largué l’ouvrier français pour l’immigré comme le fait ressortir Devecchio, pour le fantasme mais mortifère slogan : United Colors of Benetton, et tout cela a été renforcé par les BHL, Marek Halter, Harlem Désir, Michel Boujenah, Coluche, Guy Bedos, Balavoine, Cabrel, comme lors du meeting monstre du 15 juin 1985, place de la Concorde.

Julien Dray, fait parti de cette cohorte de trotskistes qui ont pris possession du Parti socialiste, avec l’aval de François Mitterrand, comme je le souligne dans un article qui vient de paraître dans Lectures Françaises, du mois de novembre 2024. Il va adhérer très jeune à la Ligue communiste, puis rejoint le syndicat étudiant, Le Mas, que les trotskistes vont gangréner, comme ils vont phagocyter l’Unef-Id. Avec les Christophe Cambadélis, Jean Luc Mélenchon, Gérard Filoche, Laurence Rossignol, Benjamin Stora et bien d’autres, ils seront plusieurs centaines à laisser officiellement les rives du trotskisme pour le Parti socialiste, plus porteur de postes juteux et de possibilités de carrières. Julien Dray et Harlem Désir seront reçus à l’Elysée par Mitterrand en 1986, qui offrira à Dray, une circonscription en or dans l’Essonne, la 10e circonscription, lui permettant d’être élu de 1988 à 2012, virant au passage un autre candidat que le PS avait déjà désigné.

Mais ces « damnés de la terre », ne sont pas non plus contre l’argent roi, le blingbling des années 1980/1990 monté en épingle par un Bernard Tapie par exemple. Dray qui sera de tous les combats contre une gauche raisonnable et social-démocrate, avec JL Mélenchon et son groupe, La Gauche socialiste, sera mis en cause pour l’achat d’une montre d’une valeur de 250 000 francs, dont 150 000 francs payés en liquide, l’affaire sera classée sans suite par la justice. D’autres enquêtes auront lieu, pour abus de confiance, portant sur des mouvements de fonds suspects, à partir des comptes de plusieurs associations de gauche. Une enquête publiée par Paris Match en 2009, reviendra sur ces affaires d’achats de montres de luxe, qui ne fera pas l’objet de poursuites. Le journal Le Monde, du 16 décembre 2009 indiquera que Julien Dray a fait l’objet d’un simple rappel à la loi, portant sur une seule somme de 7000 euros, les autres sommes contestées auraient été remboursées, sans plainte desdites associations, et le Parquet ne poursuivra pas.  

Ne soyons donc pas surpris du tout, si aujourd’hui le PS, le PCF, les François Hollande, Lionel Jospin, et autres ont rejoint ou défendent LFI qui appuient ceux qui veulent détruire Israël, et qui batifolent avec les pires des extrêmes, pour de basses raisons électoralistes, pour conserver leurs prébendes et leurs émoluments. 

Héraut « de la génération morale », du camp du bien contre les salauds des fascistes d’extrême droite, selon la phraséologie gauchiste, Julien Dray fait son beurre aujourd’hui sur Cnews. Il serait, selon Devecchio, révulsé désormais par la Gauche Insoumise, avec son flirt antisémite. Même s’il n’est jamais trop tard pour bien faire, on ne peut qu’être dubitatif néanmoins. Car il a fallu les évènements tragiques du 7 octobre 2023, pour que les yeux se décillent enfin, chez certains de nos compatriotes qui étaient enlacés dans les bras du communautarisme et de l’islamisme. Comme tous ces vrais-faux (?) repentis, cela me laisse un goût amer. Je préfèrerais toujours les vrais combattants de l’anti-gauchisme, de l’anti-communisme, de l’anti-islamisme, ceux qui ont eu tort d’avoir raison trop tôt, et qui prennent tous les coups.   

12:04 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vincent Lapierre à Rennes

Vincent Lapierre (Le Média pour tous) a passé la nuit avec Le Jarl, devant et dans son établissement de nuit, à Rennes.

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Source Breizh info cliquez là

10:10 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L'album 2024 d'Ignace : le parfait cadeau à offrir à vos amis à Noël :

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10:06 Publié dans IGNACE, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 16 décembre 2024

L'hystérique islamo-gauchiste Manon Aubry tente de faire taire Sarah Knafo sur BFM TV...

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Un communiqué de Sarah Knafo :

Sur BFMTV, j’ai raconté une histoire que certains ne veulent surtout pas entendre. L’histoire de mon adolescence en Seine-Saint-Denis.

Quand j’ai évoqué les agressions quasi quotidiennes, mes peurs d’adolescente, savez-vous ce qui s’est passé ?

Manon Aubry a tenté de me faire taire.

Face à mon témoignage de jeune fille rackettée plusieurs fois dans le RER B ou dans le tramway, face à mon récit des changements de tenue forcés pour éviter les agressions, elle m’a accusée « d’instrumentaliser » la cause des femmes.

Face à la réalité brutale vécue par des millions de Françaises, l’extrême gauche préfère la propagande. Une propagande ridicule mais dangereuse, sur le « patriarcat ».

Manon Aubry doit savoir que la vérité ne s’arrête pas avec des slogans et des incantations.

La réalité ne disparaît pas derrière les éléments de langage idéologiques.

Les femmes de France le savent bien :

  • QUI défend vraiment leur sécurité dans les transports ?
  • QUI ose les prendre au sérieux, en nommant les causes réelles de leur insécurité ?
  • QUI propose des solutions concrètes, plutôt que des discours creux et idéologiques ?

Vous le savez.

C’est pour toutes ces femmes que je me bats, avec Éric Zemmour et vous, tous les membres de Reconquête.

Pour qu’elles n’aient plus à vivre ce que trop de femmes comme moi ont vécu.

Pour qu’elles puissent marcher libres dans leur propre pays.

Nous sommes le seul mouvement qui a le Courage de la Vérité et qui agit en conséquence.

Si comme moi, vous pensez qu’il est temps de passer des paroles aux actes, rejoignez-nous.

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17:47 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

IL NE VOUS RESTE PLUS QUE QUELQUES JOURS POUR PARTICIPER À NOTRE "SOUSCRIPTION PATRIOTIQUE 2024"

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Tous les ans, au mois de décembre, comme pour toute association, Synthèse nationale doit faire ses comptes. Et comme tous les ans, il manque quelques sous pour clôturer la chose... Certes, nous avons l'habitude "de faire 1 franc avec 80 centimes" mais cela n'empêche pas d'essayer de faire un juste compte.

Voilà, pourquoi, comme tous les ans au mois de décembre, nous lançons un appel à nos amis lecteurs pour qu'ils contribuent à notre souscription patriotique. C'est ainsi que, depuis 18 ans, Synthèse nationale vous informe quotidiennement, édite de nombreux livres, publie une revue de qualité, agit pour défendre notre nation et notre civilisation...

Le mois de décembre de chaque année est décisif pour notre trésorerie. Celui de 2024 n'échappe pas à la règle. Nous savons que, grâce à vous tous, la souscription patriotique 2024 nous permettra d'avoir un bilan positif. Ainsi, nous pourrons continuer et amplifier notre combat.

Nous comptons sur votre contribution à tous et, par avance, soyez-en remerciés.

Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

• Bulletin de participation (vous pouvez l'imprimer) à la souscription patriotique 2024 cliquez ici

• Vous pouvez aussi effectuer un virement.

Voici le numéro IBAN de Synthèse nationale :

FR36 2004 1000 0153 6380 4C02 068 

Si vous le souhaitez, à votre demande, un bulletin de défiscalisation vous sera envoyé.

 

Comment soutenir le combat national et identitaire ?

Tout d’abord, bien sûr, en vous engageant dans l’une ou l’autre des formations, partis, associations ou mouvements, qui se battent, comme nous, pour notre nation et pour notre civilisation. Vous pouvez aussi le faire en aidant Synthèse nationale, pôle de rencontre et de réunion des différents courants qui font la richesse de notre famille d’idées :

= en vous abonnant à notre revue Synthèse nationale ou aux Cahiers d’Histoire du nationalisme,

= en achetant, en lisant et en offrant nos Bouquins proposés dans ce catalogue ou sur notre site libraire,

= en contribuant à notre souscription patriotique 2024 qui nous permet d’amplifier notre combat...

Nous vous remercions par avance pour votre soutien et pour votre fidélité militante.

Consultez notre site librairie cliquez ici

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MERCI AUX PREMIERS DONATEURS : Notre appel à la souscription patriotique 2024 a été entendu et les premier dons arrivent. Ce n'est qu'un début. Il faut continuer car, plus vous serez nombreux à contribuer, plus notre action militante et éditoriale pourra s'amplifier...

Bulletin de participation (vous pouvez l'imprimer) à la souscription patriotique 2024 cliquez ici

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dimanche, 15 décembre 2024

Rêve psychédélique dans la vie politique

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La chronique de Philippe Randa  

Bayrou. François Bayrou, donc ! Lui ou un autre, quel qu’aurait été le Premier ministre qu’Emmanuel Macron ait sorti de son chapeau, quel que soit la composition du futur gouvernement et quel que soit d’un consensus, faute de majorité parlementaire, qui ne le censurerait pas (à défaut de le soutenir), le locataire de Matignon, même par intérim, sera bien obligé de réduire le poids d’une épée de Damoclès qui menace les Français : celle de la dette publique qui, à la fin du deuxième trimestre 2024, s’élevait à 3 228 milliards d'euros… et qui a sans doute augmenté depuis. 

Sur ce point, tout le monde est d’accord, mais sur les réductions à faire, plus personne ne l’est !

La fin de l’État providence touche tout le monde, il ne faut pas se leurrer, mais c’est justement cette notion de « tout le monde » qui ne passe pas. Chacun considère qu’il faut s’en prendre financièrement à l’autre, mais en aucun cas à lui-même.

Les salariés veulent qu’on augmente leurs salaires, les retraités leurs retraites, les chômeurs leurs indemnités et les assistés leur assistanat, tout en continuant pour une partie tout de même de moins en moins nombreuse de Français à accueillir toute la misère du monde, sans oublier encore, pour certains, de soutenir financièrement le gouvernement ukrainien en guerre et ces derniers jours, d’accueillir les réfugiés syriens fuyant désormais leur pays aux mains des Fous d’Allah…

Oui, mais… « Il va tout de même bien falloir trouver des solutions », affirment les uns… « On ne peut continuer d’accélérer en allant droit dans le mur », confirment les autres.

À l’évidence !

Mais pour qu’un gouvernement puisse faire accepter à l’Opinion publique les mesures nécessaires à la réduction de la dette, ne devrait-il pas donner l’exemple ?

Faisons un rêve… Imaginons le Président de la République et son (futur) Premier ministre annoncer en préambule de leurs mesures que tous les élus de la nation, à commencer par leurs éminentes personnes, verront leurs indemnités, rémunérations, frais de fonctionnement, de représentations réduits d’x % ? Que les anciens Présidents et anciens Premiers ministres ne bénéficieraient plus d’avantages disproportionnés et de dépenses exorbitantes (secrétaire, voiture de fonction, collaborateurs et logement de fonction meublé et équipé dont les charges et la maintenance sont assurées par l'État) : rentes que la Cour des comptes a souvent dénoncées en vain… Économie de « bout de chandelles » qui ne seraient que goutte d’eau dans l’océan de la dette ? Oui, bien sûr, mais symboliquement, les Français accepteraient sans doute plus facilement les restrictions si « le Palais » et sa cour, les Assemblées, leurs serviteurs et leurs obligés, pour une fois, acceptait de se serrer la ceinture… comme eux !

C’est avec les petits ruisseaux qu’on fait les grandes rivières, tout le monde le sait bien… et c’est en écopant, même avec casseroles ou simples godets, qu’on vient aussi à bout des inondations, certes avec un peu de persévérance… et beaucoup patience.

Évidemment, pour les élus – de tous bords politiques, soyons-en assurés – ce « rêve » n’est qu’une suggestion démagogique, un propos populiste, voire un incontestable délire d’ordre psychédélique, sinon psychiatrique…

Oui, d’accord, si ce « rêve » devenait réalité, il ne résoudrait nullement le trou pharamineux de la dette de la Nation, ce serait trop simple.

Mais ne rendrait-il pas nos élus tout de même un peu plus crédibles dans l’Opinion publique et, allez savoir, ne pourrait-il pas, peut-être, inciter les abstentionnistes… à ne plus l’être ?

Donner l’exemple, oui, ne serait-ce qu’une fois. Ce serait déjà tellement inédit dans la vie politique.

Allez, m’sieurs-dames élu(e)s, une première fois n’est pas coutume…

À moins, bien sûr, que vous ne craignez que cela ne le devienne…

18:54 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Défendre les révoltes iraniennes, c’est lutter contre l’islamisme en France

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Michel Festivi 

Le régime totalitaire théocratique iranien, vient de voter une nouvelle loi pour durcir les sanctions contre ceux et celles qui refusent l’application des oukases islamistes, inspirés par la charia. Pour contrer les révoltes contre le port du voile qui se multiplient en Iran, le pouvoir, désormais aux abois, notamment par la perte du régime Syrien qui le laissait opérer au Liban, vient d’édicter des mesures terribles. Un pouvoir aux abois est d’autant plus féroce qu’il sent que la situation peut lui échapper. Le reporter du Figaro, Georges Malbrunot, vient de titrer le 13 décembre : « En perdant la Syrie, l’Iran a vu sombrer son « axe de résistance ».

Cette loi dénommée « sur la protection de la famille par la promotion de la culture du hijab et la chasteté », devait entrer en vigueur le 13 décembre, à peine plus de deux ans après l’exécution de Mahsa Amini, Kurde iranienne de 22 ans. Elle contient 74 articles, et prévoit de très lourdes amendes contre celles qui ne porteraient pas le foulard réglementaire, pouvant aller jusqu’à 20 mois du salaire moyen iranien (selon les sources, ce salaire serait de 325 à 515 dollars par mois). Cette amende devra être réglée dans les 10 jours, sinon celles qui ne paieront pas pourront se voir interdire de sortir d’Iran ou privées de certains services publics et se voir refuser de passer leur permis de conduire par exemple.

Des peines complémentaires de prison, de flagellation (la flagellation est prévue dans le droit islamique), voire de mort pour les plus récalcitrantes sont instituées. Les entreprises qui acceptent des femmes ne portant pas le voile, des chauffeurs de taxis, des restaurants, des bars etc. pourraient aussi subir de lourdes sanctions pénales. Et les juridictions islamiques ne connaissent pas le laxisme généralisé de nos juridictions françaises. Cette loi Big Brother a tout prévu, par la mise en place de caméras et l’utilisation de l’intelligence artificielle, procédés capables de détecter des photographies sur les réseaux sociaux, l’Iran comme la Chine communiste n’hésitent pas dans les techniques totalitaires les plus élaborées.

La « promotion ou la propagation de la nudité, de l’indécence, du dévoilement, ou de mauvaises tenues vestimentaires » en collaboration avec des groupes étrangers sont désormais passibles de 10 ans de prison et de 12 000 dollars d’amende, les récidivistes écoperont de 15 ans de prison et de 22 000 dollars d’amende. La mort peut être même prononcée en cas de « corruption sur terre », principe purement islamique. Peuvent aussi être condamnées à mort, les femmes qui envoient d’elles des vidéos à des médias étrangers, comme celles qui militent contre le port du voile.

L’importation et la vente de vêtements, de statues, de poupées, de mannequins, de tableaux, de livres ou de magazines « promouvant la nudité, l’indécence, le dévoilement et les mauvaises tenues » sont interdites et sévèrement réprimées. L’impunité totale dans les moyens coercitifs pour réprimer toutes celles qui conviendraient à la loi est désormais permise.

Pour l’instant c’est le silence radio de la communauté internationale, des instances européennes, des politiques en France. Pourtant, lutter contre ces atteintes majeures aux droits humains est un impératif pour nous français et européens. En effet, il ne se passe pas un jour, ou nos islamogauchistes de chez nous, les Sandrine Rousseau, les Manon Aubry, les JL Mélenchon, toute la clique du Nouveau Front populaire, socialistes et communistes inclus, de la Ligue des droits de l’homme, de SOS racisme, et d’autres associations militantes dans l’immigrationisme, viennent nous affirmer que les filles ou femmes qui portent l’hidjab ou le voile, c’est leur choix volontaire, c’est leur liberté. Même Emmanuel Macron l’a proclamé lors d’une visite en banlieue. On préfère éructer contre les installations de crèches dans certaines mairies, qui représentent certainement un danger considérable pour la sécurité, comme à Perpignan, Beaucaire ou Béziers !

Or cela est archi-faux, ces filles sont soit manipulées par la mouvance islamiste, par les frères musulmans notamment, soit elles savent pertinemment qu’elles entendent être le fer de lance de l’islam en France, beaucoup aussi sont soumises à leurs familles et aux lois du groupe qui sont totalisantes en islam. Tant que nos gouvernements ne prendront pas la mesure de ce phénomène mortifère pour notre société, elles et ils avanceront leur pions, soutenus par tous les islamistes qui sévissent en France et qui entendent en finir avec nos lois, nos coutumes, nos mœurs, nos traditions. L’exemple iranien est le miroir de ce qui peut nous arriver, de ce qui est en train de nous arriver.

Récemment, une courageuse chanteuse iranienne, Parastoo Ahmadi a publié sur sa chaîne YouTube un concert d’une trentaine de minutes, où elle apparaît dévoilée, dans une longue robe noire découvrant ses épaules, crime majeur désormais en Iran, chantant des chansons traditionnelles iraniennes. Le pouvoir a aussitôt annoncé l’ouverture d’une procédure judiciaire, elle risque très gros. Elle ne sera pas soutenue par toutes nos militantes féministes à la sauce islamogauchiste, les femen sont aux abonnés absents, elles préfèrent profaner des Églises.

Justement, car tout est lié, un rapport d’Europol vient préciser que les principales attaques terroristes en Franc et en Europe concernent le djihadisme. Sur 426 individus arrêtés en Europe pour ders infractions terroristes en 2023, 334 étaient liés à l’islamisme. Cela représente « une augmentation significative » dixit Europol, puisqu’en 2021 et 2022, avaient été interpellés 260 et 266 djihadistes. Europol balaie le mythe des attaques de « l’ultra droite », avec seulement deux affaires en 2023, contre 6 en 2021. (Cf le Figaro du 12 décembre dernier). Cette agence note que la lutte contre le djihadisme se complique à mesure que l’idéologie islamiste se diffuse. Le rapport insiste « En Europe, les milieux djihadistes opèrent sans hiérarchie et sans structure de commandement...Les cellules terroristes se composent au sein des cercles familiaux ou amicaux, avec des connaissances ayant déjà des liens avec des groupes djihadistes étrangers ». Cette même étude souligne le très net rajeunissement des radicalisés, parfois à peine âgés de 14 ans. Les prédicateurs radicaux sur les réseaux sociaux font florès, sans être inquiétés, opérant depuis l’étranger. 

Mais en France, nos gouvernants sont aveugles et sourds, en Europe aussi bien souvent. Or, seules sont perdues d’avance, les batailles qu’on ne livre pas.

16:04 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un nouveau roman signé Francis Bergeron : Le Hussard remonte le temps

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Un jour froid de novembre, Julien Ardant a délaissé un instant ses grands papiers et ses manuscrits précieux pour lire quelques pages d’À l’épreuve du temps de Jacques Benoist-Méchin. Las, une visiteuse pousse la porte des Décombres et interrompt cette lecture de qualité pour lui exposer une affaire pressante. Installée au château berrichon de « La Petite Roche », son association, le Super Catholique, subit les mauvais agissements du chatelain voisin qui n’est autre que le président de l’Assemblée nationale, le docteur Beauchêne.

Un ennemi plutôt coriace qui va obliger Ardant à endosser de nouveau les habits du Hussard, flanqué de ses acolytes habituels, le Lansquenet et sa sœur Alice. Une enquête qui va aussi le ramener dans le Berry de son enfance, et ranimer le fantôme de Sophie, son épouse assassinée le 14 novembre 2015 par des terroristes islamistes.

Ancien directeur du quotidien Présent, biographe de Henri Béraud, Paul Chack ou Léon Daudet, Francis Bergeron s’est aussi fait connaître avec la populaire série jeunesse du Clan des Bordesoule. Il lui manquait d’explorer le roman policier, ce qu’il fait ici pour la première fois.

Le Hussard remonte le temps, Francis Bergeron, Auda Isarn, roman, 2024, 12,00 € cliquez ici

09:17 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 14 décembre 2024

ADIEU MARQUIS !

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Jeudi denier, en l'église Saint Eugène Sainte Cécile à Paris, se sont déroulés les obsèques de Jean-Paul Chayrigues de Olmetta rappelé à Dieu le 4 décembre à l'âge de 81 ans cliquez ici. De nombreux amis de celui que l'on appelait affectueusement "Le Marquis" ont assisté à cette émouvante cérémonie. Parmi eux, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, et Didier Lecerf, rédacteur en chef de la revue. 

Depuis 2012, Jean-Paul assumait, avec efficacité et dévouement, la présidence des Amis de Synthèse nationale. Nous lui en serons toujours reconnaissant.

Dans l'assistance, nous pouvions reconnaître parmi les nombreuses personnalités présentes nos amis Hélène Grimaldi, présidente du Cercle franco-hispannique tant apprécié du défunt, Charles-Henri d'Elloy, qui lui a rendu ici-même un très bel hommage cliquez là, Yannber Tillenon, Patrick Gofman et bien d'autres. Rappelons que vingt ans durant le Marquis, Patrick et Serges de Beketch formaient sur Radio Courtoisie, pour le plus grand bonheur des auditeurs, le fameux trio infernal du mercredi soir.

Jean-Paul est parti, qu'il repose en paix...

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Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Roland Hélie et Didier Lecerf lors d'une réunion des Amis de Synthèse nationale en 2023.

Dimanche 19 janvier 2025, à Combourg (35) projection du film "Silenced" consacré à Tommy Robinson

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17:21 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Jeunesse de France : plaidoyer pour l'action et la volonté

téléchargement.pngThomas Joly,

président du

Parti de la France

Les jeunes Français - cette jeunesse autrefois vigoureuse et avide de grandeur - semblent aujourd'hui sombrer dans une torpeur inquiétante. Au lieu d'ériger des cathédrales d'idées ou de gravir les sommets de l'âme, ils s’affalent sur des canapés, les yeux rivés à des écrans, ces prisons lumineuses qui enferment l’esprit et atrophient la volonté.

Il y a dans cette addiction aux pixels une forme de démission collective. Plus de batailles à mener, plus de vent à sentir sur le visage, plus de terre à fouler de ses propres pieds. Non, le confort indolent d'un monde virtuel suffit à combler cette jeunesse sans aspirations. Quelle triste ironie que d’avoir tant de liberté pour finir esclaves d’un rectangle de verre !

Quand les anciens cultivaient la discipline du corps pour élever celle de l’esprit, les jeunes d’aujourd’hui cultivent la passivité, préférant les gestes paresseux d'un pouce qui fait défiler des écrans à ceux vigoureux d’un bras qui lance un javelot. Ils se privent ainsi de la rudesse du monde réel, cette école impitoyable qui forge le caractère.

Où sont passés les aventuriers ? Ceux qui escaladent les montagnes, non par vanité, mais pour le frisson de la conquête de soi ? Où sont les rameurs qui s’aventurent sur des fleuves sauvages, cherchant dans le tumulte des eaux le silence de leur âme ? Que sont devenus ces jeunes qui savaient que l’effort n’est pas une corvée, mais une victoire quotidienne contre la médiocrité ?

Il faut exhorter cette jeunesse à rompre avec la tentation facile de l’immobilisme. Qu’elle sorte, qu’elle coure, qu’elle grimpe, qu’elle souffre même, car la souffrance de l’effort est la seule qui porte en elle une promesse de renaissance. Chaque kilomètre parcouru à pied, chaque sentier exploré, chaque pierre soulevée est un acte de rébellion contre l’apathie moderne.

Rappelons-leur que la France ne s’est pas faite dans le confort, mais dans la sueur et la détermination. Qu'ils quittent leurs tanières sombres, qu'ils s'ouvrent au vaste monde et redécouvrent la liberté des horizons. Le corps en mouvement éveille l'esprit, et l'esprit éveillé transcende la condition humaine. Il est temps de relever la tête et de redonner à cette jeunesse la saveur de l'effort et la noblesse de l'action.

17:13 Publié dans Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 13 décembre 2024

Mémoire défaillante...

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Le ministre des Affaires étrangères vient de saluer la chute de Bachar-el-Assad et la prise du pouvoir par les djihadistes. C’est à cela que l’on peut voir l’ignorance de l’Histoire récente. La jeunesse n’explique pas tout, mais effectivement, on pourra lui pardonner de ne pas savoir ce qui s’est produit depuis 1979 ! La chute du régime laïc du Shah d’Iran, lâché par la France et les USA, fut salué comme une victoire de la démocratie contre l’obscurantisme. Il y avait trois mille opposants dans les geôles iraniennes, malmenés et torturés. Après cette victoire « démocratique » on assista à la mise en place d’un des pires régimes et de trois mille, ce sont trente à quarante mille personnes qui furent torturées puis assassinées et aujourd’hui encore, on meurt de ne pas porter le voile ou d’être homosexuel.

La leçon n’avait pas été suffisante puisqu’en 1986, afin de libérer encore une fois un régime laïc en Afghanistan, les « démocraties » portèrent assistance à la rébellion islamiste qui finit par prendre le pouvoir. Minijupes du lycée français de Kaboul et chevelures ondoyantes des étudiantes disparurent au profit d’un très joli voile intégral grillagé du plus bel effet. On peut douter de la réussite de la démocratie dans ce pays qui depuis n’a pas connu un seul jour de paix. Les femmes y perdirent le peu de liberté, les laïcs et les homosexuels la vie. Les anciens amis des USA inventèrent Al-Qaïda avec le succès que l’on connaît, Les tours jumelles de New-York, les multiples attentats dans le monde, etc.

Pour parfaire la manœuvre, en 1999, l’Otan, à la suite d’un mensonge patent (le génocide de 850 000 Kosovars retrouvés vivants après l’attaque), au mépris des lois internationales, attaquait un pays souverain, la Serbie, lui arrachait une terre ancestrale pour y créer un état musulman et placer à sa tête des gens ultérieurement poursuivis pour crimes de guerre.

Cela ne suffisant pas, en 2003 sous prétexte d’y apporter la démocratie et la liberté, les USA, sans mandat de l’ONU, attaquaient un pays souverain, l’Iraq, là encore une dictature laïque, grâce à des mensonges clamés au conseil de sécurité de l’ONU et engluaient ce pays dans une guerre civile qui n’est d’ailleurs pas terminée et qui se traduisit par des centaines de milliers de morts, de déplacés, la création de la plus atroce entité terroriste, Daesh.

Pour ne pas être en reste, en 2011, poussé par les USA qui ne voulaient pas apparaître en leader, la France et la Grande-Bretagne attaquaient la Libye de Kadhafi, dictateur laïc avec des mensonges copieusement relayés par les réseaux sociaux (hordes de mercenaires africains de Kadhafi, colonnes de blindés génocidaires qu’un rapport du Parlement Britannique dénonçait ultérieurement comme inventions pure et simple). Le pays entrait alors en guerre civile, guerre qui se poursuit encore aujourd’hui avec des centaines de milliers de morts, de femmes vendues, violées cette fois réellement et surtout des dizaines de milliers de migrants qui se ruaient sur l’Europe. Là encore, la démocratie se révéla une catastrophe.
 
On pouvait penser que cela suffirait à calmer les ardeurs guerrières des démocraties ? Mais bien au contraire, grisées par ces progrès pacifiques et généreux, il restait encore un seul état laïc au Moyen-Orient. Insupportable ! Il fut donc décidé de le déstabiliser, si illégitime qu’il soit, afin d’y installer la « démocratie » à base de djihadistes bienfaiteurs. S’ensuivit une longue guerre, et la Syrie fut le repaire des terroristes de Daesh responsables du massacre de Kurdes, de l’esclavage sexuel des femmes yézidies, des horreurs commises contre les communautés chrétiennes.

Cette fois, on peut donc saluer cette nouvelle victoire des djihado-démocrates avec pour conséquence la fin définitive des chrétiens d’Orient.

On a pu entendre parler « d’incertitude » concernant l’avenir de la Syrie ? C’est à cela que l’on mesure l’ignorance de ceux qui saluent cette grande victoire démocratique. Incertitude ? il n’y en a aucune. D’ici quelques semaines, voire quelques mois, les véritables démocrates auront – comme en Iran en 1979 - totalement disparu, soit liquidés, soit en fuite dans le meilleur des cas. Le voile noir de l’islamisme s’abattra sur la Syrie, la guerre civile sera amplifiée pour le grand bonheur des marchands de canons, les femmes seront éjectées des écoles et des universités, des centaines de milliers de migrants viendront se réfugier dans notre pays.

On n’apprend plus l’Histoire dans nos universités, en voici le résultat.
 
P. Mulsant. (ex-officier du renseignement intérieur).
 
SOURCE : PLACE D'ARMES

16:19 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tribune libre - Hommage au peuple syrien et à son pays qui fut laïc, moderne, et progressiste.

Solidarité internationale - Aide au peuple syrien: 6,4 milliards de dollars  promis, loin de l'objectif | Tribune de Genève

Claude Janvier

Cette fin d’année 2024 est bien funeste. Entre la politique mortifère des faiseurs de guerres « made in USA » et l’effondrement soudain de la Syrie, et de facto du parti laïc Baas dirigé par le président Bachar El Assad, force est de constater que les forces du mal se déchaînent, au mépris comme toujours, de la vie humaine. 

Les terroristes qui ont envahi la Syrie démontrent que la coalition Israël-Anglo-Saxonne-UE-Qatar a enclenché la vitesse supérieure afin de continuer à piller le Proche-Orient en toute impunité. 
Le Général américain Wesley Clark déclarait en 2007 : « Nous allons éliminer 7 pays en 5 ans : Irak, Libye, Liban, Syrie, la Somalie, le Soudan et enfin l'Iran. » C’est quasiment chose faite.  
Ayant été deux fois en Syrie, je me dois de témoigner ce qu’était ce pays avant qu’il n’implose définitivement le 8 décembre 2024. 

La Syrie était un pays laïc où toutes les religions pouvaient co-exister dans un respect mutuel et réciproque. L’Église orthodoxe d’Alep, qui avait été totalement rasé lors des affrontements entre terroristes et l’armée gouvernementale a été complètement reconstruite. La mosquée d’Alep, totalement dynamitée par les islamistes intégristes, était aussi en voie de reconstruction. 

La magnifique mosquée des Omeyyades à Damas, construite entre 706 et 715, abrite le tombeau de Jean-Baptiste, (Sidi Yahia pour les musulmans), cousin de Jésus. Cette présence d'un tombeau dans la salle de prière d'une mosquée est un cas pratiquement unique. Les chrétiens du quartier Est viennent s'y recueillir. Nous avons été témoins des prosternations des musulmans, et des signes de croix avec génuflexions des chrétiens au sein de la mosquée.

Qu’il était agréable pour les femmes de ne pas être obligé de porter le Hijab, d’avoir le choix de s’habiller comme elles le voulaient, selon leur bon plaisir. Contrairement aux fausses informations véhiculées dans les « médias de grands chemins », les femmes avaient la même place que les hommes dans la société syrienne. Nous avons pu discuter, mes compagnons et moi, avec des avocates, professeurs, députés et aussi, en 2021, avec la ministre de la Culture à Damas, qui parlait le français couramment. 

Qu’il était agréable de se retrouver dans un estaminet du quartier chrétien à Damas, de pouvoir siroter un verre d’Arak avec de nombreux Syriens, puis de repasser dans le secteur musulman et de flâner dans le souk al-Hamidiya très animé de Damas. 

Qu’il était agréable d’aller visiter, rue droite à Damas, la Maison de Saint Ananie où Paul de Tarse, – qui deviendra Saint-Paul –, a été baptisé. 

Qu’il était agréable d’admirer les étoffes de soie, les brocarts tramés d’or, les magnifiques objets « damasquinés », d’être émerveillé par les piles impressionnantes de fruits confits entiers d’abricot, de poires, et de mandarines et de s’écraser ensuite dans la salle du glacier Bakdash afin d’y déguster une gourmandise à la vanille saupoudrée d’amandes. (Victime de l’embargo, les propriétaires du glacier ont été obligés d’utiliser du lait en poudre à la place du précieux liquide. De ce fait, la saveur n’est plus tout à fait la même.) 

Qu’il était confortable pour un Syrien de pouvoir bénéficier d’un système de santé gratuit pour tous. Outre l’excellence des soins dispensés en Syrie, tous les citoyens pouvaient se faire soigner gratuitement. 

Qu’il était confortable pour les familles syriennes de savoir que leurs enfants pouvaient recevoir une solide instruction gratuitement, y compris pour les études supérieures. L’éducation était accessible à tous. À noter que le français était toujours enseigné en Syrie. 

Malgré 14 ans de guerre incessante, malgré des destructions énormes, malgré l’omniprésence d’un embargo occidental privant le peuple de produits de premières nécessités, de nourriture, de médicaments, d’énergie, - les bons « démocrates américains » pillent le pétrole de pays depuis 2011 sans en donner une goutte au peuple syrien -, les Syriens entretenaient leurs routes, leur environnement, et les terres agricoles. 

Qu’il était agréable de voir qu’à l’approche des fêtes de Noël, des guirlandes électriques, des sapins et des décorations fleurissaient à la frontière libano-syrienne proche de la vallée de la Bekaa ainsi qu’à Damas et dans les autres villes de ce pays magnifique.  

Tout ce que je viens de décrire se passait sous la présidence de Bachar El Hassad et ce, malgré l’embargo inhumain qui pèse sur le peuple syrien depuis 2011. 

Avec la mainmise de terroristes payés par « les bons démocrates » occidentaux, la Syrie moderne et progressiste va disparaître. Au détriment de son peuple, mais aussi au détriment des pays du Proche Orient. L’obscurantisme risque de revenir en force. 

À toutes les personnes que j’ai eu l’honneur et le plaisir de rencontrer, et à l’ensemble du peuple syrien, je vous prie d’accepter mon plus profond respect pour avoir résisté héroïquement à la machine de destruction infernale anglo-saxonne. Force et honneur à vous. 

Claude Janvier. Écrivain, essayiste et chroniqueur. Auteur du livre « Les Démasqués. Qui dirige réellement le monde ? », et co-auteur avec François Lagarde du livre « L’État Profond Français. Qui, comment, pourquoi ? » KA Éditions.  https://kaeditions.com/

11:54 Publié dans Claude Janvier | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Du régime primo-ministériel

Visiter l'Assemblée Nationale - pariscrea.com

Georges Feltin-Tracol

Les étudiants en droit constitutionnel apprennent très tôt la classification habituelle des modes de relations entre l’exécutif et le législatif, à savoir les régimes parlementaire, présidentiel et d’assemblée.

Originaire d’Angleterre, le régime parlementaire évoque leur collaboration. Le chef de l’État occupe un rôle protocolaire. La réalité du gouvernement en revient à son chef nommé premier ministre (Grande-Bretagne, Belgique, Pays-Bas, Danemark), président du gouvernement (Espagne), chancelier (Allemagne et Autriche), ministre-président (Hongrie) ou président du Conseil (Italie et Pologne). Il anime une équipe soumise à la solidarité ministérielle et responsable devant le législatif. Dans ce régime, le gouvernement soutenu par une majorité assume la plénitude de l’action politique et législative. Une motion de censure ou un vote de défiance constructive peut par conséquent le renverser. En contrepartie, le gouvernement dispose du droit de dissolution.

Pratiqué surtout aux États-Unis d’Amérique, le régime présidentiel exprime la séparation entre l’exécutif et le législatif. Chef de l’État et chef du gouvernement en même temps - mais pas toujours ! -, le président nomme et révoque des ministres qui ne sont pas tenus à la solidarité gouvernementale et qui sont irresponsables devant le Congrès. Il ne peut dissoudre un Congrès qui n’a pas la compétence de censurer le gouvernement. Des discussions incessantes se déroulent entre les deux pôles pour l’adoption du budget et des lois.

Pratiqué sous la Révolution entre 1793 et 1795, mais remontant au Moyen Âge, le régime d’assemblée concerne aujourd’hui la Suisse. Il s’agit d’une confusion institutionnelle. Le législatif exerce une prépondérance politique sur un exécutif collégial dont les membres n’ont pas la possibilité de démissionner, et qui applique les décisions parlementaires. Les démocraties populaires de l’ancien bloc soviétique pratiquaient officiellement ce type de régime puisqu’en URSS, le président du présidium du Soviet suprême avait rang de chef de l’État. Le fonctionnement des conseils municipaux, départementaux et régionaux en France s’en apparente puisque l’exécutif procède du législatif.

Or la seconde moitié du XXe siècle remet en question cette typologie classique avec l’émergence de deux autres modes institutionnelles de relations. Maints États latino-américains, asiatiques et africains adoptent le présidentialisme, c’est-à-dire la suprématie de l’exécutif sur le législatif. Le chef de l’État dispose de prérogatives supérieures au seul régime présidentiel (initiative des lois, pouvoir de dissolution, fixation de l’ordre du jour de l’assemblée, possibilité d’arrêter le budget à l’occasion par décret). L’Allemagne de Weimar (1919 – 1933) et l’Autriche sont des exemples de présidentialisme parlementaire. La Ve République française est un autre cas spécifique de régime semi-présidentiel ou semi-parlementaire. L’équilibre repose sur le cumul des seuls éléments propices au régime présidentiel favorables à l’exécutif avec certains mécanismes du régime parlementaire avantageux pour le législatif si ne s’applique pas le fait majoritaire.  Les trois cohabitations (1986 – 1988, 1993 – 1995 et 1997 – 2002) et l’actuelle séquence ouverte au lendemain de la dissolution du 9 juin 2024 confirment la tendance parlementaire du texte de 1958. La chute du gouvernement de Michel Barnier, le mercredi 4 décembre 2024, une première depuis le 4 octobre 1962 et le précédent de Georges Pompidou, en administre la preuve éclatante. Cependant perdure un tropisme présidentiel qui se vérifierait certainement à travers le recours de l’article 16 afin d’adopter le budget et le financement de la Sécurité sociale sans omettre une prochaine inclination autoritariste assumée avec une restriction éventuelle des libertés publiques.

Chef du gouvernement italien depuis le 22 octobre 2022, Giorgia Meloni propose pour sa part une révision majeure de la Constitution de 1948. Son projet prévoit l’élection au suffrage universel direct du président du Conseil et l’interdiction faite aux groupes parlementaires de changer de coalition gouvernementale en cours de législature. Si cette révision audacieuse aboutit, l’Italie quitterait le strict régime parlementaire pour devenir un régime primo-ministériel. Mais la péninsule italienne ne serait pas la première à le pratiquer. On oublie en effet qu’entre 1996 et 2001, le Premier ministre de l’État d’Israël était élu au suffrage universel direct. Cette forme de désignation devait contrecarrer la fragmentation politique à la Knesset. Très vite, la mesure n’apporta aucune stabilité si bien qu’une nouvelle loi constitutionnelle revint à l’ancienne pratique en vigueur depuis 1948, à savoir la nomination du Premier ministre. Rappelons qu’Israël est l’un des États à ne pas avoir de constitution formelle écrite. Le régime primo-ministériel correspond en partie au régime présidentialiste turc. La démission du président turc provoquerait la dissolution immédiate de la Grande Assemblée nationale et réciproquement. 

Dans le cadre primo-ministériel, le jour des élections législatives, on peut imaginer que les électeurs disposeraient de deux bulletins, l’un pour élire le député, l’autre le candidat au poste de premier ministre. Ce dernier pourrait-il être candidat dans une circonscription ou sur une liste ? Faudrait-il qu’il y ait un ou deux tours de scrutin ? Qu’un vice-premier ministre puisse le remplacer en cas de maladie, de démission ou d’autre désignation ? Il y aurait en revanche une synchronicité parfaite entre l’exécutif et le législatif. Si l’Assemblée nationale censure le gouvernement, elle est aussitôt dissoute et le premier ministre se représenterait devant les électeurs.

Dans un tel régime, le chef de l’État n’exercerait qu’une fonction honorifique. Monarque héréditaire ou président élu au suffrage universel indirect, gage d’un arbitrage effectif au-dessus des partis, il perdrait au profit du chef du gouvernement la responsabilité de la défense nationale et de l’autorité sur les forces armées. Giorgia Meloni parviendra-t-elle à changer l’actuelle constitution italienne ? L’échec du référendum constitutionnel du 4 décembre 2016 voulu par Matteo Renzi demeure dans les mémoires. Toutefois, la prochaine réforme constitutionnelle ne serait-elle pas plutôt d’élire directement les ministres comme c’est déjà le cas depuis assez longtemps dans différents cantons de la Confédération helvétique ?

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n° 137, mise en ligne le 12 décembre 2024 sur Radio Méridien Zéro.

11:46 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Retour sur la panthéonisation de Marc Bloch, la vérité contre les mensonges en histoire

Marc Bloch — Wikipédia

Michel Festivi 

Marc Bloch, dont la dépouille sera prochainement transférée au Panthéon, était incontestablement un homme de gauche, un républicain, comme on aurait pu le qualifier avant-guerre. Mais il ne pouvait pas être un suppôt des communistes, car il luttait pour la vérité en histoire, alors que les communistes ou leurs alliés, n’ont cessé et ne cessent depuis toujours de répandre les constructions mémorielles mensongères, les falsifications, pour apparaître immaculés, dans « le camp du bien », contre tous ceux qui entendent les combattre et ainsi les reléguer dans le « camp du mal ». 

De façon prémonitoire, alors que l’on ne parlait pas spécialement de Marc Bloch lorsque j’ai écrit et publié aux éditions Dualpha, mon livre en mai 2024, La désinformation autour du Parti communiste « français », je l’ai évoqué justement dans mon épilogue. J’ai souhaité faire une comparaison entre la vérité et le mensonge historique des communistes. Lénine dès 1920, dans son livre, La maladie infantile du communisme, avait fait l’apologie du mensonge, une sorte de taqiya à la sauce rouge « Il faut...user même en cas de nécessité de tous les stratagèmes, user de ruses, adopter des procédés illégaux, se taire parfois, celer la vérité…pour y accomplir la tâche communiste ». Les islamogauchistes, les Lfistes, les gauches d’aujourd’hui en ont pris graine et suivent à la lettre cet axiome.

Ce mensonge, promu au rang de dogme, Marc Bloch l’a pourfendu pendant toute sa vie par ses écrits. Dans son Testament datant de 1941, il mettait en pièce tous ceux qui ne feront que mentir et travestir les faits pour masquer leurs mauvaises actions « Je tiens la complaisance envers le mensonge, de quelques prétextes qu’elle se pare, pour la pire lèpre de l’âme ». Il rejoignait en cela un autre historien de gauche, Albert Mathiez, un très court temps communiste, démissionnaire du Parti en 1922, professeur d’histoire et qui avait lancé dans La Réaction thermidorienne écrit en 1929 « Si l’histoire est la politique du passé, ce n’est pas une raison, au contraire, pour qu’elle devienne l’humble servante de la politique ou plutôt des politiques du présent. Elle n’a de raison d’être que si elle dit en toute indépendance ce qu’elle croît être la vérité. Tant pis pour ceux que cette vérité blesse ! Ou plutôt tant mieux, car c’est peut-être une des conditions du progrès ».

C’est ainsi que les communistes ou leurs séides n’ont fait qu’enfiler mensonges après mensonges depuis 1920 jusqu’à aujourd’hui. Mensonges sur le régime bolchévique qui ne fut qu’un totalitarisme sanglant et cela dès la fin 1917, par la création de la Tchéka et des camps de concentration ; mensonges sur le fait de nier, aujourd’hui encore, les cent millions et plus de morts que leur idéologie a engendré ; mensonges sur l’engagement des communistes « français » auprès des nazis en soutenant le pacte d’alliance Hitler/Staline ; en faisant procéder aux sabotages des matériels pour la défense nationale ; en prenant langue avec les autorités allemandes pour faire reparaître leurs presses et faire revenir les maires communistes déchus dans leurs mairies, employant les procédés les plus vils dont l’antisémitisme pour complaire à leurs maîtres ; mensonges des communistes sur leurs appels à la résistance, qui n’ont jamais existé que dans leur imagination ; mensonges encore sur leurs nombres de fusillés et sur le fait que leur futur chef soit allé travailler volontairement en Allemagne en décembre 1942, dans une usine qui participait directement à l’effort de guerre nazi ; on pourrait multiplier les exemples à l’infini, s’agissant des massacres Berlin-Est en 1953, de Budapest en 1956, de Prague en 1968, Kaboul en 1979, de Gdansk en 1980 et 1981 etc..., Georges Marchais affirmant encore le 12 novembre 1989 que le bilan des pays de l’Est était « globalement positif », lors d’un Club de la presse d’Europe 1.

Oui, les communistes et leurs affidés entendent que leurs mensonges deviennent « L’humble servante » de leur politique criminelle, comme le fait de prétendre qu’ils n’avaient aucuns liens financiers avec Moscou ou la IIIème internationale, alors qu’il a été prouvé par A+B, par des documents tirés des archives soviétiques, qu’ils ne pouvaient se maintenir que par les dons financiers et matériels considérables venant de la Place Rouge : ( Cf L’argent caché de Moscou, l’histoire la plus secrète du PCF,  de Victor Loupan et Pierre Lorrain publié chez Plon en 1994). 

C’est contre tous ces mensonges, implicitement, que Marc Bloch s’est battu. Il né en 1886 à Lyon, il est issu d’une famille juive alsacienne peu voire pas pratiquante, qui opte en 1870 pour la France contre l’Allemagne. Élève brillantissime, il intègre l’école normale supérieure de la rue d’Ulm en 1904, et est reçu à l’agrégation d’histoire et de géographie en 1908. Il suit ensuite pendant deux ans des cours aux facultés de Berlin et de Leipzig, parlant couramment l’allemand et plusieurs autres langues, pour ensuite entamer une carrière de professeur de lycée puis d’université. Mobilisé comme sergent d’infanterie en 1914, il se battra courageusement, devenant chef de section puis capitaine, recevant la croix de guerre avec 4 citations, outre la Légion d’honneur.

En 1919, il est nommé maître de conférences comme professeur d’histoire. Sa thèse de doctorat, il la soutient sur l’affranchissement des populations rurales de l’Île- de- France, en 1920, puis écrira de nombreux ouvrages et des milliers d’articles, fondant avec son collègue Lucien Febvre les fameuses Annales d’histoire économique et sociale, qui bouleverseront les méthodes d’enseignement de cette matière, insistant sur la nécessité de connaître les contextes économiques, juridiques, sociaux des périodes étudiées.  

En 1939, alors qu’il est professeur à la Sorbonne, qu’il est marié et père de 6 enfants, qu’il a 53 ans et qu’il souffre de polyarthrite, il demande à combattre de nouveau et sera affecté au service des essences, sa conduite lui vaudra d’être cité à l’ordre du corps d’armée. Traumatisé par la défaite massive française en mai et juin 1940, il écrira sur le vif son livre le plus connu, L’étrange défaite, qui ne sera publié qu’après sa mort en 1946, livre dans lequel il fustige les politiques et les militaires de la IIIème république qui ont totalement failli à leurs devoirs.

En tant que juif, il est exclu de l’université suite aux statuts des juifs d’octobre 1940, pris par le régime de Vichy. Mais ce que personne ne vous dira, et que je n’ai pas lu dans les différents articles qui lui sont actuellement consacrés, c’est qu’il fut soutenu et aidé par un pétainiste, un ministre du Maréchal Pétain, secrétaire d’état, Jacques Chevalier, qui le rétablira dans ses fonctions pour services exceptionnels rendus à la France, en janvier 1941, et il sera nommé à la faculté de Montpellier. Nulle part non plus on vous dira que le même très pétainiste Jacques Chevalier, lui fournira, le 24 février 1941, un ordre de mission afin qu’il puisse aller aux USA, pour une fonction d’études, en réalité pour qu’il se sauve, lui et sa famille, avec son épouse, sa vieille mère et ses six enfants. Marc Bloch refusera d’en faire usage, ne voulant pas abandonner sa mère très malade et incapable en fait de faire ce trop long voyage. Georges Mandel connaîtra, peu ou prou, le même destin en refusant l’avion que Churchill avait mis à sa disposition le 17 juin 1940, pour gagner l’Angleterre.

Marc Bloch va s’engager en Résistance en 1943, après l’invasion de la zone libre, et deviendra l’un des chefs lyonnais de Franc-Tireur, puis des Mouvements Unis de la Résistance. Arrêté le 8 juin 1944, place du Pont à Lyon par les services gestapistes de Klaus Barbie, il sera torturé, puis finalement fusillé le 16 juin 1944, avec 27 autres résistants. Son épouse mourra le 2 juillet 1944 à l’hôpital de Lyon. 

Comparant nazisme et communisme, l’académicien Alain Besançon, qui avait écrit un opuscule saisissant, Le malheur du siècle, sur le communisme et le nazisme et l’unicité de la Shoah, en 1998, avait énoncé que le communisme était plus dangereux que le nazisme « plus dangereux parce que l’éducation communiste est insidieuse, progressive, elle déguise en actes bons les actes mauvais, qu’elle fait commettre. Tout le monde en effet, peut prendre virtuellement, d’un moment à l’autre, la qualité d’ennemi. Le nazisme désignait à l’avance ses ennemis. »

Déguiser en actes bons, les actes mauvais, qualifier d’ennemis, ceux qui les combattent, c’est finalement toute l’histoire des communistes et singulièrement des communistes « français » de 1917 à aujourd’hui, allez sur les sites du PC « F », vous y trouverez toujours les soutiens aux pires tyrans, Castro, Maduro et Chavez, grands amis de JL Mélenchon, la Chine communiste, la Corée du Nord et autres joyeuses contrées.

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mercredi, 11 décembre 2024

Les combattants Kurdes nous alertent : Recrudescence du danger islamiste sur la France

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Michel Festivi 

Dès que le régime de Bachar al-Assad est tombé, ce qu’aucun spécialiste auto-proclamé des plateaux de télévisions n’avait prévu au demeurant, les commentaires obligés sont venus mettre en avant le fait que les nouveaux maîtres seraient des d’islamistes « modérés », qui désormais se montreraient plus nationalistes qu’islamistes. Toute cette litanie c’est immédiatement répandu et j’ai même entendu ce dimanche soir sur Cnews, dans l’émission d’Éliot Deval, un de ces soi-disant expert nous abreuver d’un discours lénifiant à l’eau de rose. Comme s’il existait des islamistes modérés, vaste blague ! Après la bluette des « talibans modérés », celle des « islamistes modérés » !

Il faut prendre connaissance de l’entretien du Procureur national antiterroriste Olivier Christen (Le Figaro du 10 décembre), pour s’apercevoir que nos autorités sont très loin de mesurer ce danger islamiste, et qu’ils sont dans le brouillard le plus complet.

En cette matière, je préfère me fier à ceux qui connaissent réellement le terrain, ceux qui ont combattu sur place et qui ont une vision réelle et non idyllique de salonards. Et qui mieux que les soldats Kurdes, ou d’anciens des forces Kurdes. C’est ainsi, que pour le Figaro magazine, une tribune vient d’être signée par six d’entre eux. Ces derniers ont ferraillé en Syrie de 2015 à 2019, comme volontaires dans les unités combattantes du YPG, fer de lance des forces démocratiques Syriennes (FDS). Les Kurdes, souhaitent depuis la fin de la première guerre mondiale, créer un état Kurde, dans le nord de la Syrie, une partie de la Turquie et de l’Irak, ce qui ne serait que justice. Cela leur avait d’ailleurs été promis en 1919, puis les européens les ont lâchement abandonnés, notamment la France et les Anglais.

Les Kurdes sont les ennemis jurés des islamistes et d’Erdogan qui veut les anéantir. Ils écrivent dans ce plaidoyer anti-islamiste « Ce sont ces mêmes FDS qui, au prix de lourdes pertes et de combats acharnés, sont parvenus à éliminer le califat de l’état islamique au début de l’année 2019 ». Mais ils lancent un cri d’alerte « La satisfaction légitime que la fuite d’un tyran sanguinaire ...suscite ne doit pas nous illusionner sur la nature de ceux qui l’ont chassé du pouvoir et souhaitent aujourd’hui le remplacer-une coalition de rebelles et djihadistes recyclés d’Al-Qaida, Al-Nostra et Daech ».

Ils mettent en relief que sur le terrain, - ils ont gardé de nombreux contacts-, personne ne croit à une prétendue modération d’Al-Jolani. Car les troupes de ce dernier « ont pratiqué massacres d’ethnies, de minorités religieuses, d’homosexuels, d’esclavage sexuel. ». La seule différence, relatent-ils judicieusement, tient au rythme de leur agenda, dictée par la Turquie, qui est la grande gagnante en l’occurrence. Car le Sultan d’Ankara, qui soutient partout les islamistes sunnites, et qui ne rêve que d’une Grande Turquie, retour d’une sorte d’Empire Ottoman, a comme objectif « la disparition du Rojava, l’autonomie de fait gagnée par les Kurdes dans le nord de la Syrie ».

Leur crainte très affirmée est que cette enclave Kurde disparaisse et que les combattants de Daech détenus par ces mêmes Kurdes soient libérés, soit plus de 50 000 islamistes, actuellement prisonniers dans les camps de Roj et de Al Hol. Si cela se produisait « les islamistes pourront lever l’impôt, recruter de nouveaux combattants, reconstruire des camps d’entraînement, et utiliser leur territoire sanctuarisé pour déstabiliser la région et planifier de nouvelles attaques contre l’Occident. »

Ils lancent donc un appel au peuple français et à ses dirigeants à prendre conscience de ces enjeux. C’est là que le bât blesse. Depuis des lustres nos gouvernants ont tout fait à l’envers. Hafez al-Hassad avait fait assassiner notre ambassadeur et nos soldats en 1981/1982, Mitterrand n’a pas réagi. Et ainsi de suite, toute notre politique du Moyen-Orient n’a été qu’un fiasco. On se rappelle de la Lybie et des élucubrations Sarkozistes à la sauce BHL. Hollande et Macron, par leur politique immigrationniste débridée, ont été incapables de nous protéger et nous n’avons jamais eu autant d’attentats islamistes en France. Dernièrement, Macron s’est empressé d’épauler implicitement le Hamas et le Hezbollah en reportant toutes ses foudres sur Israël qui a porté les coups les plus sévères jamais donné aux soutiens de l’Iran.

Comme l’indiquent Jean Chichizola et Paule Gonzalès dans Le Figaro « Le triomphe des rebelles en Syrie rebat les cartes de la menace islamiste en France ». Car il faut savoir décrypter les messages que l’on nous envoi. C’est ainsi que al-Jouni a salué, dimanche 8 décembre, dans la mosquée des Ommeyades, tout un symbole, « une victoire historique pour la région et pour la nation islamique ». Car il n’y a pas d’état nation en islam, il n’y a que la communauté des croyants, qui doit s’étendre sur le monde entier. Comme le soulignent les deux correspondants du Figaro « La chute de Damas serait donc le triomphe de l’oumma, la communauté islamique mondiale. ». Comme l’a fait valoir anonymement une source antiterroriste française « Cette liberté retrouvée peut faire craindre des retours incontrôlés en France. ». Le citoyen français peut avoir toutes les craintes, nous ne sommes pas défendus.   

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mardi, 10 décembre 2024

Cérémonie de Notre-Dame : un sans-faute ou cent fautes ?

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Françoise Monestier Polémia cliquez ici

Au surlendemain des cérémonies de réouverture de Notre-Dame de Paris, la veille du jour de la fête de l’Immaculée Conception, la presse internationale n’est pas tendre avec le président de la République française.  Ainsi peut-on lire dans le quotidien autrichien Die Presse : « Aux yeux de Trump, Macron n’est plus que le président impopulaire, d’un pays ingouvernable, sur un continent à la dérive. » Encore plus cruel est le commentaire du journal espagnol El Pais pour qui « Emmanuel Macron a voulu faire de cette cérémonie un symbole de sa capacité à se reconstruire. Or, cette prestation, en ce qui concerne sa propre stature politique ressemble davantage à un requiem ». En matière d’oraison funèbre, le quotidien madrilène ne pouvait pas mieux dire.

Un sacré destructeur

Ces différentes appréciations sont certes vachardes mais elles sonnent si vrai quand on sait que, depuis son arrivée au pouvoir en 2017 avec la bénédiction de tout le gratin mondialo-affairiste, Macron a créé autour de lui un véritable champ de ruines en instrumentalisant la Vème République pour assurer sa survie politique. Ajoutons à cela une classe gouvernante responsable de la « corrosion accélérée de notre architecture institutionnelle » comme l’écrit dans le dernier numéro du Journal du Dimanche le politologue Arnaud Benedetti, et l’on conviendra que la dernière motion de censure qui a fait tomber le gouvernement Barnier n’est que la fille naturelle du chaos provoqué sciemment par l’homme (ou l’ado prolongé ?) de l’Elysée. Et il ose, par-dessus le marché, accuser l’extrême-gauche et ce qu’il appelle extrême droite d’être responsables du désordre actuel alors qu’il était bien content, en juillet dernier, tout comme d’ailleurs ses complices de la droite BCBG, de composer avec les potes de Mélenchon afin d’éliminer les candidats lepénistes et ciottistes et d’avoir ainsi créé un pays ingouvernable !

L’homme de toutes les audaces

Sa majesté Macron 1er a sûrement béni la très opportune tempête Darragh. Il a, en effet, profité du prétexte des mauvaise prévisions météorologiques, très exagérées en ce qui concernait la capitale, pour jouer l’astre du jour en tenant son homélie républicaine à l’intérieur de la cathédrale, comme par hasard, sous la Vierge du second pilier à l’entrée du chœur. Précisément l’endroit où, aux vêpres de Noel 1886, Paul Claudel avait redécouvert la foi.

Une fois de plus, le président de la République se sera joué des règles de la loi de 1905 — on se souvient de la séquence élyséenne du 8 décembre 2023 au cours de laquelle le rabbin Khorsia avait allumé la bougie d’Hanoukka au cœur même du Pouvoir — une loi qu’il vénère par ailleurs quand il s’agit de nier les valeurs et les origines chrétiennes de la France et de l’Europe.

Un double langage

Son discours ? Il contenait tout ce qui fait l’ossature de notre vieux pays, Macron rappelant le don par le saint roi Louis IX de la Couronne d’épines, la consécration par Louis XIII de Notre-Dame à la Vierge et employant à plusieurs reprises le mot de Nation, parlant même de transmission et d’espérance. Bref, un discours parfait mais un discours de circonstance destiné à redorer un blason nettement dédoré.  C’est le même Macron qui, au moment de la crise du Covid, avait rangé la messe catholique au rang des accessoires (« une activité non essentielle »). C’est encore le même Macron qui avait applaudi des deux mains la constitutionnalisation de l’IVG après que le Conseil d’Etat eut été saisi d’un projet de loi en ce sens le 3 novembre 2023. C’est toujours le même Macron qui, quelques jours plus tard, le 8 novembre 2023 exactement, courait ventre à terre rue Cadet pour chanter les louanges de la création du Grand Orient de France deux cent cinquante ans plus tôt. C’est enfin le même Macron qui a fait des pieds et des mains pour avoir le privilège d’assister au retour du culte dans la cathédrale, mais qui, dans le même temps, veut faire déposer les vitraux en grisaille imaginés par Viollet-le-Duc et qui avaient miraculeusement échappé à l’incendie.

Un calcul intéressé

En réalité, il a voulu faire de ce moment solennel son retour sur la scène internationale en réunissant — un bon coup de pub cependant — l’Ukrainien Zelenski toujours aussi ridicule dans ses tenues pseudo- militaires et l’Américain Donald Trump, impérial dans son retour aux affaires tout comme d’ailleurs Elon Musk, visiblement très ému par son entrée dans ce lieu où souffle l’esprit, selon la formule chère à Maurice Barrès. Il n’en allait pas de même pour Zelenski, pénétrant comme en terrain conquis dans ce lieu sacré et se conduisant comme un guerrillero de troisième zone, ce qui n’a pas empêché les invités à la cérémonie de lui faire une ovation de maréchal soviétique.

Va-et-vient de voitures roulant à tombeau ouvert toutes sirènes hurlantes, service de sécurité délirant, mise en place d’un système anti-terroriste, présence de plus de 6000 forces de l’ordre, Emmanuel Macron s’est offert un beau spectacle, Brigitte lui servant de faire-valoir et accueillant en sa compagnie, et avec force embrassades et câlineries, tout un gratin de personnalités, allant de têtes couronnées à une kyrielle de responsables africains accompagnés de leurs épouses. Marc Guillaume, actuel préfet de Paris et ancien secrétaire général du gouvernement réglait, sur le parvis, le ballet des allées et venues. Clou du spectacle, le comédien Zelenski étreignant le théâtreux de l’Elysée. Séances photos immortalisant les retrouvailles avec des chefs d’Etat dont beaucoup manquaient cependant à l’appel, Emmanuel Macron s’agitait comme un beau diable, palpant ses invités, satisfait de lui-même et visiblement ravi de se constituer un nouvel album photos.

Les ministres démissionnaires étaient également présents et l’on pouvait ainsi apercevoir, assise au premier rang et vêtue comme une veuve corse — il ne manquait que la mantille — Rachida Dati qui portait sans doute le deuil de sa malheureuse initiative consistant à vouloir faire payer l’entrée de la cathédrale. A noter que le pape François, qui avait dédaigneusement rejeté l’invitation à venir honorer de sa présence la cérémonie,  et bien d’autres l’ont sévèrement recadrée ! Une grosse partie des donateurs qui ont entièrement financé la restauration de Notre-Dame étaient présents, mais bien modestes quand on sait que sans eux, le sanctuaire aurait pu rester un champ de ruines et devenir ce que regrettait la philosophe Simone Weil dans L’engagement : « La destruction du passé est peut-être le plus grand crime…La perte du passé est la plus grande tragédie et nous avons jeté le nôtre comme un enfant déchire une rose. »

Emmanuel Macron a également voulu, comme pour la cérémonie des Jeux Olympiques, offrir au bon peuple chants profanes et chants sacrés. Il a ainsi fait venir, du fin fonds d’une township sud-africaine, la soprano Pretty Yendi, comme s’il n’y avait pas de soprano dans notre pays. En 1989, également, l’obèse soprano Jessie Norman avait chanté La Marseillaise drapée dans un drapeaux tricolore alors que Régine Crespin aurait été parfaite dans le rôle.

Lors d’une venue en France en 2021, Pretty Yendi avait fait pleurer Margot se plaignant d’avoir été contrôlée sauvagement par la police de l’air et des frontières à son arrivée à l’aéroport de Roissy-Charles -de Gaulle. Le problème ? Elle n’avait pas de visa.

Eternelle Notre-Dame

Si ridicules les nouveaux costumes liturgiques sortis de l’imagination délirante de Castelbajac ou le reliquaire pour la Couronne d’épines, sans oublier le fauteuil épiscopal ou l’autel massif comme un billot de boucher, Notre-Dame ressuscitée demeure cependant comme la décrivait Victor Hugo dans Notre -Dame de Paris : « Chaque face, chaque pierre du vénérable monument est non seulement une page de l’histoire du pays, mais encore de l’histoire de la science et de l’art. Ainsi l’abbaye romane, l’église philosophe, l’art saxon, le lourd pilier nord qui rappelle Grégoire VII , le symbolisme hermétique par lequel Nicolas Flamel préludait à Luther, l’unité papale, le schisme, Saint -Germain des Prés et Jacques de la Boucherie, tout est fondu, combiné, amalgamé dans Notre-Dame. »

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lundi, 09 décembre 2024

Les menaces se multiplient en France, ce n’est pas innocent.

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Michel Festivi 

Il ne se passe pas un jour, où un enseignant, un policier, un gendarme, voire un citoyen lambda ne soit menacé. Il faut souligner, que les très rares fois où ces individus sont repérés et comparaissent devant la justice, les condamnations sont la plupart du temps bien peu sévères, voire insignifiantes, quand ils ne sont pas purement et simplement relaxés.

L’une des dernières affaires en date s’est produite dans la paisible ville de Saint Claude, dans le Jura, ville réputée pour ses pipes en bois, tant vénérées par Georges Brassens. Une enseignante du lycée Pré Saint -Sauveur, qui avait fait visiter à ses élèves de seconde, une exposition de dessins de presse, a reçu des menaces et a dû être placée sous protection fonctionnelle avec accompagnement juridique, psychologique et administratif et a été mise en arrêt de travail.

L’exposition se tenait au Centre de Documentations et d’Informations (CDI) de l’établissement, et apprend-on, qu’un élève aurait été choqué par un dessin de presse caricaturant le chef turc, ami des islamistes et pourfendeur des Kurdes, Recep Tayyip Erdogan, qui a applaudi à la nouvelle donne en Syrie.

L’élève en question s’en serait plaint à sa famille, et c’est à la suite de cela que les menaces auraient été mises en œuvre. Cela a été confirmé par le rectorat de la région académique de Bourgogne-Franche-Comté et par l’académie de Besançon auprès de La Voix du Jura, selon un article du site The Epoch Times du 6 décembre 2024.

Une plainte a été déposée, tant à titre individuel par l’enseignante, qu’au nom de l’institution par la Direction des services départementaux de l’Education nationale. Selon une autre source, (Tf1 info du 6 décembre), c’est un élève de seconde qui aurait pris en photo cette caricature et ce serait la mère de cet élève qui aurait appelé le lycée en tenant « des propos outrageants, politiques et vindicatifs ». L’enseignante aurait aussi été agressée par un personnel de l’établissement scolaire, selon cette même source. On s’empresse de souligner du côté de l’administration, tout absence de lien avec la religion, et on met en exergue de vieux litiges entre cette enseignante et cette famille, une sorte de contexte explicatif. N’empêche, menacer une enseignante pour la vision d’une simple caricature d’Erdogan, au milieu de plusieurs autres, est particulièrement significatif d’une volonté de terroriser, et d’une régression culturelle abyssale, qui prouve la non-intégration d’une frange très importante de la population, à nos libertés, nos traditions, nos mœurs, notre histoire.

Il n’échappera à personne, que ce grave incident intervient dans le climat du procès de l’assassinat et la décapitation de Samuel Paty, enseignant supplicié par un islamiste, qui s’était acharné contre ce malheureux qui avait montré à ses élèves diverses caricatures dont une de Mahomet. On vient d’ailleurs d’apprendre, que l’assassin de Samuel Paty, Abdoullahk Anzorov, aurait eu des contacts avec le groupe islamiste HTS, selon une note de 2020, de la sous-direction antiterroriste de Paris.

Répandre la terreur par les menaces, est l’une des tactiques des islamistes. Aujourd’hui, tous les naïfs veulent absolument nous faire accroire, que Mohammed al-Joulani, le patron des groupes islamistes qui ont investi la Syrie, serait devenu un agneau. Il fut pourtant le fondateur du Front al-Nostra, affilié à al-Qaida, ex-compagnon de route d’al-Baghdadi l’un des chefs les plus sanguinaires de l’état islamique. Le journal Le Parisien, avait dans un article d’octobre 2020 établi les liens avec Anzorov et cette organisation islamiste, par échanges sur Instagram, comme le relate Le Figaro, dans un article du 9 décembre. Toujours selon les éléments fournis par Le Parisien, relayés par Le Figaro, Anzorov aurait aussi été en contact avec un autre djihadiste syrien, qui évoluait au sein du HTS.

Il n’aura pas non plus échappé aux lecteurs, que les Talibans afghans ont immédiatement félicités les nouveaux maîtres de Damas, comme le Hamas d’ailleurs. La fable d’islamistes modérés nous est de nouveau resservie, comme après l’entrée des Talibans à Kaboul en août 2021. Il faut prendre très au sérieux chaque menace qui se produit partout en France et se montrer d’une sévérité totale, ce qui est très loin d’être le cas. En tout cas, les Israéliens eux, ne se sont pas laissés bernés par l’arrivée des islamistes en Syrie. Gideon Saar, le chef de la diplomatie israélienne vient de déclarer « Ceux qui contrôlent Damas, aujourd’hui sont animés par une idéologie extrême de l’islam radical et c’est pourquoi nous avons attaqué des systèmes d’armes stratégiques en Syrie ». L’Autriche quant à elle a eu une réaction des plus saines en annonçant suspendre les demandes d’asile des réfugiés syriens et préparer « un programme d’expulsion ». Les pays européens, dont la France, feraient bien de s’en inspirer, l’Allemagne suspend aussi ses décisions sur les demandes d’asile. En effet, les réfugiés syriens n’ont désormais plus aucune raison de rester en Europe, le régime qu’ils maudissaient ayant disparu.

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Sarah Knafo était ce matin sur C news

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CEUX QUI ONT VOTÉ POUR URSULA V0N DER LEYEN

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dimanche, 08 décembre 2024

La chute de Bachar el-Assad : leçons d’un effondrement

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Tristan Mordrelle
 
En l’espace de dix jours, les rebelles syriens, bien armés mais surtout déterminés, ont franchi les lignes de défense d’Alep pour finalement s’emparer de Damas sans rencontrer de résistance sérieuse. Ce dénouement brutal marque la fin du régime de Bachar el-Assad, un régime qui, voici encore quelques années, semblait solidement établi après avoir repoussé les islamistes dans des batailles acharnées. De la reprise de la banlieue de Damas à la reconquête de Homs et d’Alep, l’armée arabe syrienne s’était imposée comme un rempart pour les minorités religieuses face au djihadisme. Pourtant, elle a aujourd’hui disparu aussi rapidement qu’elle avait triomphé.
 
Cette chute spectaculaire soulève une question fondamentale : pourquoi certains régimes s’effondrent-ils tandis que d’autres sont écrasés ? L’histoire récente et lointaine offre des exemples éclairants.
 
Régimes écrasés : des défaites par la force
 
Certaines puissances ont été détruites par des interventions militaires massives ou des guerres totales. L’État islamique, qui avait instauré un « califat » au nord de l’Irak et en Syrie, a été éradiqué par une coalition internationale. De même, l’Allemagne nazie fut anéantie en 1945, après une guerre qui mobilisa des millions de soldats et la puissance industrielle du monde anglo-saxon et de l’Union soviétique. Plus loin dans le temps, les États confédérés d’Amérique furent défaits en 1865 après quatre années de guerre civile acharnée. Ces exemples illustrent des régimes qui ont combattu jusqu’à la destruction totale, souvent parce que leur idéologie ou leur système rencontraient une profonde adhésion populaire.
 
Régimes effondrés : l’absence de résistance
 
À l’opposé, certains régimes se sont effondrés sans réelle défaite militaire. Ce fut le cas de la France coloniale en Algérie en 1962, de l’Afrique du Sud de l’apartheid en 1994, ou encore de la Rhodésie en 1979. Ces régimes se sont délités, rongés par des contradictions sociales, des pressions internationales ou un manque de soutien intérieur. Leur défaite n’était pas sur les champs de bataille mais dans la perte de légitimité auprès de leur propre population et sur la scène internationale.
 
Le cas de l’Iran impérial en 1979 est tout aussi révélateur : le régime du Shah, pourtant bien armé et soutenu par les puissances occidentales, s’est effondré face à une révolution populaire largement imprévue. Ici, l’absence de mobilisation populaire au profit du régime a précipité sa chute.
 
Les régimes minés par le front intérieur
 
D’autres régimes ont été détruits par l’érosion du soutien intérieur en temps de guerre. La République du Sud-Viêt Nam en 1975 a vu son effondrement précipité par l’abandon progressif de son allié américain et par un soutien populaire en berne. L’Allemagne impériale en 1918 et l’Italie fasciste en 1943 ont également succombé à l’effondrement de leur front intérieur. Dans ces cas, les dirigeants n’ont pas su mobiliser la population pour poursuivre l’effort de guerre, laissant place à la résignation, voire à l’hostilité.
 
Leçons de la chute d’Assad
 
L’effondrement du régime syrien illustre un phénomène similaire. L’armée arabe syrienne, autrefois victorieuse, semble avoir perdu le soutien et la motivation de ses soldats et de sa population. Les défaites militaires ne sont souvent que l’aboutissement d’un processus plus profond : la perte de légitimité et de cohésion au sein d’un régime.
 
En dirigeant un pays comme on commande dans une caserne, sans impliquer véritablement la population dans les choix politiques, un régime s’expose à l’effondrement. L’armée peut se battre héroïquement pendant un temps, mais sans un soutien populaire durable, elle finit par s’épuiser. Plus encore, lorsque les dirigeants partagent tacitement ou explicitement l’idéologie du mondialisme – comme ce fut le cas en Afrique du Sud ou en Rhodésie – les soldats et les citoyens perdent tout intérêt à poursuivre un combat auquel leurs élites politiques ne croient plus.
 
Le rôle central de la politique
 
L’histoire nous enseigne que la survie des régimes face aux crises, qu’elles soient militaires ou politiques, repose sur deux piliers fondamentaux : la mobilisation populaire et une éducation politique cohérente. Sans politique claire, sans idéologie mobilisatrice et sans une compréhension partagée des enjeux, un régime ne peut résister aux pressions extérieures ou intérieures. Éduquer politiquement le peuple ne signifie pas simplement lui dicter des slogans, mais lui faire comprendre pourquoi il se bat, pourquoi il endure, et quel futur il construit.
 
Le contraste entre les batailles acharnées menées par l’armée syrienne il y a quelques années et son effondrement soudain aujourd’hui est un rappel poignant : les victoires militaires ne garantissent pas la pérennité d’un régime si celui-ci ne parvient pas à fédérer sa base sociale. En Syrie comme ailleurs, c’est la politique qui fait la différence entre un régime qui tombe et un régime qui résiste.

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La chute de Bachar Al-Assad : l’Occident marche sur la tête !

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Richard Dessens

Le régime de Bachard Al-Assad vient de tomber sous les coups des Islamistes qui rêvent d’y créer un Califat servant de nouvelle réserve de terroristes. L’Occident applaudit à tout rompre cette excellente nouvelle à laquelle il a travaillé sans relâche depuis plus de quinze ans. Il n’y a pas de mots assez forts dans la bouche de nos élites pour stigmatiser le « boucher » sanguinaire Al-Assad, le dictateur tortionnaire à la tête d’un parti unique – quelle horreur ! – qui va être remplacé par un pluralisme qui va enfin permettre aux communautés de pouvoir s’épanouir dans une nouvelle Syrie libérée (mots entendus ce jour dans la bouche de nos commentateurs avisés). Ces mêmes commentateurs se demandent toutefois s’il n’y a pas un petit risque de voir les Islamistes prendre le pouvoir et qu’il conviendra d’être « vigilants », comme si on découvrait ce qu’étaient les Islamistes qu’ils soient djihadistes, de l’État islamiste ou ex-Al-Qaïda ! On feint d’une sorte de bénéfice d’inventaire car rien ne peut être pire que le boucher Al-Assad. On croit rêver devant de telles manipulations de l’opinion !

Mais l’Europe est parfaitement cohérente depuis quinze ans et cet épisode est une preuve supplémentaire du projet idéologique de nos élites. Qu’on se souvienne de l’enthousiasme de l’Union européenne, France en tête, lors des « printemps arabes » des années 2010, lorsque les Islamistes avaient déstabilisé ou tenté de déstabiliser plusieurs régimes arabes dont la Tunisie, l’Égypte, le Maroc et quelques autres. Qu’il était porteur d’espoir ce « printemps arabe » destiné à remplacer des dictatures laïques par des régimes islamistes beaucoup plus tolérants comme chacun sait, et ouverts aux belles démocraties européennes !

Tout cela est la continuité d’un plan qui commence par l’élimination de Saddam Hussein en Irak, régime laïque qui combattait l’islamisme… mais au prix d’une dictature intolérable pour nos démocraties. Mieux valait un bon régime islamiste respectueux sûrement des cultes et de toute opposition politique. Un premier verrou sautait sous les bravos de l’Europe et des USA.

Puis ce fut le tour du colonel Kadhafi, traqué et abattu comme un chien. Il avait certes combattu les USA et ses alliés au prix d’attentats meurtriers car il était toujours dans l’esprit de ces pays « non alignés » dont la construction politique était déjà dépassée. Mais il bloquait aussi les courants d’immigrations vers l’Europe et s’était rangé de ses politiques anciennes. La destruction de son régime sous les coups de Nicolas Sarkozy a semé un désordre indescriptible en Lybie encore jusqu’à nos jours, ouvert les portes de l’immigration et installé des islamistes au pouvoir. Bien joué monsieur Sarkozy !

Irak, Lybie, Syrie, sans même évoquer l’Iran en avant-garde : trois verrous susceptibles d’endiguer le flot des Califats islamistes ont sauté sous les applaudissements de l’Europe après y avoir déversé tous les « persécutés » de ces trois horribles régimes dictatoriaux ; « persécutés » constitués d’islamistes alors, qui ont pu ainsi s’installer tranquillement dans nos pays européens et notamment la France, terre d’accueil la plus généreuse de tous les « persécutés » islamistes de régimes dictatoriaux intolérables. La France s’y était déjà illustrée en recueillant le doux ayatollah Khomeini en 1979 sous la bienveillance de Giscard d’Estaing. On a vu là aussi le résultat en Iran, précurseur et fer de lance des politiques européennes. L’Europe est folle et suicidaire en travaillant à de tels plans soutenus par une idéologie mortifère et encourageant un raz-de-marée islamiste jusqu’à y adhérer un jour peut-être. Dans la joie et la bonne humeur.

Et on entend aujourd’hui les beaux esprits démocratiques, tolérants, humanistes et droits-de-l’hommiens se réjouir de la chute de la Syrie car « à moins d’être russophile et pour les dictatures, on ne peut que se réjouir de la chute de Bachar Al-Assad » dixit Pierre Moscovici ce jour, se faisant le porte-parole de l’essentiel de nos élites européennes. Argument plus que spécieux…

En politique étrangère, le bon choix est le moins pire de deux. Préférer l’islamisme aux dictatures laïques est-il vraiment le bon choix, ou la priorité donnée à une certaine morale sur une realpolitik favorable à ses intérêts ?

Voilà le vrai visage de l’Union européenne et des projets portés par son idéologie largement approuvée par monsieur Macron.

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Séisme politique en Roumanie : l'élection présidentielle annulées

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L’annulation des résultats du premier tour de l’élection présidentielle roumaine, où Călin Georgescu, le candidat nationaliste antisystème, était arrivé en tête, est un véritable séisme politique. Cette décision de la Cour constitutionnelle soulève une fois de plus des doutes sur la neutralité des institutions roumaines et européennes.

Ce vendredi 6 décembre 2024, la Cour constitutionnelle roumaine a annoncé l’annulation des résultats du premier tour de l’élection présidentielle du 24 novembre 2024, ainsi que celle du deuxième tour prévu ce dimanche 8 décembre ; et ce, alors même que le candidat nationaliste antisystème Călin Georgescu, arrivé premier, devait affronter la concurrente libérale pro-Union européenne et pro-OTAN Elena Lasconi. Quelques jours plus tôt, le mercredi 4 décembre, le président sortant Klaus Iohannis rendait publiques des notes des services de renseignement affirmant qu’une énorme opération d’influence sur TikTok, violant la législation électorale et exploitant les algorithmes de ce réseau social, aurait eu lieu en faveur de Călin Georgescu.

Le tremblement de terre politique du premier tour – qui a vu un candidat que les sondages donnaient en mauvaise position arriver premier en surfant sur l’idée du rejet du soutien à la guerre (dans un pays qui dispose d’une frontière commune avec l’Ukraine) – a non seulement impressionné, mais aussi alarmé le lanterneau politique européen. La réaction ne s’est pas fait attendre : Călin Georgescu a été accusé par les médias centraux d’être pro-russe, voire à la solde de Moscou, transformant le fait d’être « pro-paix » en accusation d’être « pro-russe ». La Cour constitutionnelle a ordonné de procéder à un nouveau comptage des voix. L’application TikTok a été mise sur la sellette, tant en Roumanie qu’au sein du Parlement européen, accusée de ne pas avoir assez contrôlé la diffusion de vidéos lors de la campagne électorale. Telegram, un autre média Internet de messagerie instantanée, a également été mis en cause.

Le candidat nationaliste indépendant Călin Georgescu a bénéficié d’un boulevard au sein de la sphère électorale nationaliste. En effet, le très droitier George Simion, président de l’AUR – un parti siégeant dans le groupe des conservateurs et réformistes européens (ECR), hostile à la Russie, au sein du Parlement européen – a beau être modérément pro-Union européenne, il n’en défend pas moins des positions pro-OTAN. Tandis que Diana Șoșoacă, la dirigeante de S.O.S. România, un parti qui critique l’OTAN mais reste favorable au maintien de la Roumanie dans l’Alliance (sous réserve qu’elle se réforme), a été empêchée de se présenter par la Cour constitutionnelle roumaine.

Législatives

Si de nouvelles élections présidentielles doivent se dérouler, le résultat des élections législatives, survenues entre les deux tours du scrutin présidentiel, le dimanche 1er décembre 2024, n’est pas annulé. À l’issue de ce vote, les trois partis nationalistes AUR, S.O.S. România et POT ont percé. Lors du scrutin pour la Chambre des députés, ils ont obtenu respectivement : 17,98 %, 7,33 % et 6,43 %, soit près d’un tiers des voix. Pour l’élection du Sénat, les résultats ont été similaires : 18,27 %, 7,73 % et 6,36 %.

L’AUR arrive première auprès des électeurs roumains vivant à l’étranger, qui se sont fortement mobilisés : 775 413 d’entre eux se sont rendus aux urnes, contre 265 490 en 2020, 106 038 en 2016, et quelques dizaines de milliers lors des scrutins précédents. Dans l’ancienne Europe de l’Est, ce phénomène de surreprésentation des votes nationalistes au sein de la diaspora n’est pas nouveau. Les citoyens d’Europe de l’Est expatriés dans les pays ouest-européens sont plus conscients des problèmes liés à l’immigration extra-européenne. Ils ne veulent pas voir leur pays gangréné par des migrants, à l’instar des nations d’Europe occidentale. Ils sont également sensibles aux mesures que les partis nationalistes de leur pays d’origine préconisent en faveur du retour au pays de leurs expatriés, contraints à l’émigration en raison des mauvaises conditions de vie qui prévalaient jusqu’alors en Roumanie. C’est d’ailleurs l’une des ambitions de l’AUR : favoriser la remigration des Roumains expatriés, en élevant le niveau de vie et en accélérant le développement des infrastructures roumaines, suivant en cela l’exemple de la Pologne, dont les expatriés sont revenus au fur et à mesure que leur pays devenait plus prospère.

Le système roumain discrédité

L’annulation des élections présidentielles, juste avant le deuxième tour, jette une ombre sur le fonctionnement du système politique roumain. En effet, un sondage Sociopol donnait le candidat nationaliste Călin Georgescu à 63 % face à Elena Lasconi, la candidate, pro-OTAN et pro-EU, à 37 %.

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samedi, 07 décembre 2024

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Les Brigandes étaient au Rendez-vous BBR de Synthèse nationale en octobre 2019 :

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