vendredi, 22 août 2025
Dimanche 24 août, sur C News : Philippe de Villiers raconte Saint Louis
En savoir plus : cliquez ici
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Un grand entretien avec Éric Zemmour sur la chaine "Les Incorrectibles"
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Samedi 23 août, Synthèse nationale sera présente à l'Université d'été d'Académia christiana en Anjou
Un tract pour les Cahiers d'Histoire du nationalisme
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Les lectures de Madeleine Cruz : Ferdonnet et Herold-Paquis parlent
Le Nouveau Présent
Nous n’en avons donc pas encore fini avec la Collaboration ? Et bien non. Et il en sera ainsi tant que des évènements d’une gravité considérable n’auront pas relégué la Seconde guerre mondiale au rang de micro-événement. Mais est-il vraiment souhaitable que nous en passions par-là ? D’ailleurs à part une invasion mortifère d’extra-terrestres on ne voit pas trop ce qui pourrait bouleverser la hiérarchie du bien et du mal, corsetée désormais par des tribunaux pénaux internationaux, des notions de crime contre l’humanité, et quatre-vingts années d’écriture de l’Histoire.
Dans le camp des vaincus
On demandait à Ferdonnet, au cours de son procès, :
-
Dans quel camp vous situez-vous ?
Il répondit :
-
Je suis dans le camp des vaincus, Monsieur le Commissaire du Gouvernement
Tout est dit. Le vae victis sera toujours la règle. Et le « malheur aux vaincus » ne se limite pas au sort fait aux perdants des guerres et des causes, mais aussi aux idéaux que défendaient ces perdants.
Qui plus est, la défaite dans des conflits d’une telle importance (cinquante à quatre-vingt-dix millions de morts, nous rappelle Philippe Randa dans sa pertinente préface), démontre que la cause n’était pas la bonne, et si elle était bonne, que ceux qui ont été les décideurs, du côté des perdants, ont été mauvais puisqu’ils ont perdu. Evidemment tout cela, on ne le sait qu’après, une fois la guerre finie.
S’intéresser à Ferdonnet et à Hérold-Paquis, c’est en principe s’intéresser à des traitres, des hommes qui ont mis leur voix au service d’un ennemi qui voulait nuire à la France. C’est entendu.
La bandera Jeanne d’Arc
Mais de ces deux hommes, rien ne doit-il rester de positif ? Hérold-Paquis, son talent oratoire exceptionnel, il faut l’oublier ? Il faut même le nier ? Ou le porter à charge supplémentaire ? Paul Ferdonnet : son engagement dans l’Espagne de 1937, au sein de la Bandera Jeanne d’Arc pour combattre les terroristes staliniens, ça ne compte pour rien ? Ne peut-on pas lui reconnaitre au moins un courage physique ? Et pour une cause qui était bonne, en l’occurrence, à l’aune de ce que l’on sait sur le communisme réalisé.
Concernant Ferdonnet, il a été condamné sans preuves, du moins sans la preuve que c’était lui, le speaker de Radio-Stuttgart. Il a été condamné à mort, sur la base d’analogies, de présomptions. C’est ce que nous dit par exemple Henri Amouroux dans son énorme enquête : La grande histoire des Français sous l’occupation. Pierre Assouline va même plus loin. Il écrit qu’on reprochait à Ferdonnet « la collaboration avant la lettre ». Or cette collaboration-là, journalistique et complaisante, certes, n’était pas de la Collaboration, l’armistice n’étant intervenue que plusieurs mois après. Pour le moins les chefs d’inculpation n’étaient pas les bons.
La mère de Ferdonnet avait pour sa part écrit à son fils pour lui demander de se rendre à la justice française. Elle était certaine, elle, que le speaker de Radio-Suttgart n’avait pas la voix de son fils, et qu’en conséquence il ne serait pas condamné à mort
Deux journalistes et hommes d’action
Mais pour Ferdonnet comme pour Herold-Paquis, le jugement était déjà quasiment rédigé et approuvé en haute sphère avant même que les accusés n’entrent dans le prétoire.
Hérold-Paquis avait lui aussi rejoint l’Espagne, en 1937, pour combattre les staliniens. Son histoire est d’ailleurs analogue à celle de tant de jeunes Français qui s’engagèrent ensuite dans la voie qui leur semblait la plus cohérente avec celle qui les avait conduits en Espagne.
Ceux qui vivent l’Histoire au jour le jour ne voient pas les choses comme ceux qui les écrivent plus tard, quand les archives s’ouvrent, et quand les bilans peuvent être disséqués au calme.
Ces deux journalistes et hommes d’action, ces deux « voix de la Collaboration » savaient qu’à l’issue de leur procès ils seraient fusillés. C’était couru d’avance. Il n’empêche que leur sang-froid au tribunal, force l’admiration. Pas de pleurnicheries, pas d’appel à la pitié.. Ils exposent les raisonnements qui les ont conduits sur les positions qu’ils ont tenues, et là où ils se trouvent à présent.
Les comptes-rendus sténographiques des deux procès sont des documents historiques. Lisons-les comme tels. Ne refaisons pas nous non plus l’Histoire, pour recondamner ou absoudre. Souvenons-nous que d’autres patriotes français furent fusillés aussi, mais par l’Occupant.
Les uns et les autres étaient des Hommes, me semble-t-il. Ni les uns ni les autres n’avaient choisi l’attentisme, ce qui n’était pas rien, et qui en faisait en tout état de cause des hommes d’exception.
L’épuration des voix de la Collaboration Paul Ferdonnet, Jean Hérold-Paquis, présentation : Philippe Randa, Déterna éditions, 2025. Pour le commander cliquez ici
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Attal veut légaliser la marchandisation du ventre des femmes !
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Gabriel Attal vient d’annoncer son souhait d'autoriser la GPA (Gestation Pour Autrui). Il prétend que ce ne serait pas une marchandisation du corps puisqu’il s’oppose à la rémunération des mères porteuses ; une « GPA éthique » ose-t-il. Quelle naïveté ! Ou plutôt : quelle hypocrisie ! Croire qu’on pourra encadrer la gestation pour autrui sans tomber dans la logique marchande est une illusion. Dès qu’on transforme la maternité en prestation, on ouvre la porte à la loi du marché, à la location du ventre des femmes, à leur transformation en simples incubatrices.
Gabriel Attal incarne cette dérive. Par ses choix sexuels personnels, il se place d’emblée parmi les bénéficiaires potentiels de ce système. Voilà le cœur du problème : quand on choisit un mode de vie qui ne permet pas naturellement d’avoir des enfants, l’État n’a pas à bouleverser le droit et l’éthique pour satisfaire un désir individuel. Le désir d’enfant n’est pas un droit à l’enfant.
Tout enfant a droit à une mère et à un père. C’est une évidence anthropologique, enracinée dans l’ordre naturel. En prétendant que deux hommes, deux femmes ou n’importe quelle combinaison peuvent suffire, on nie ce que l’Humanité a toujours su : un enfant naît d’un homme et d’une femme et il a besoin des deux repères pour grandir.
Le discours de Gabriel Attal n’est qu’un pas de plus dans la destruction des fondements de la famille. Après avoir redéfini le mariage, après avoir banalisé l’adoption sans père ou mère, voici l’étape suivante : fabriquer des enfants sur commande. On ne parle plus de transmettre la vie mais de la produire. On ne parle plus d’accueillir un enfant mais d’acheter un service.
Ce serait une honte pour notre pays. Une honte pour nos institutions. Et une honte pour ceux qui, par calcul idéologique ou par intérêt personnel, osent justifier l’injustifiable.
00:41 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 21 août 2025
Honneur à un maire qui a érigé une stèle aux victimes du communisme
Michel Festivi
Le maire Les Républicains de Saint-Raphaël (83), Frédéric Masquelier, vient d’annoncer qu’il allait dévoiler le 23 août prochain, une stèle en mémoire aux victimes du communisme, car a-t-il très justement souligné « Aucun régime communiste n’a existé sans violence ». Il faut encourager fortement ces d’initiatives et espérer que d’autres communes de France suivront cette voie. Car il est une vérité absolue, le communisme a assassiné bien plus et plus longtemps que le nazisme, et le communisme continue de tuer encore de par le monde : à Cuba, au Vietnam, au Laos, au Nicaragua, au Venezuela, et bien sûr en Corée du Nord, véritable enfer rouge, et en Chine populaire, car nonobstant une économie dite de marché, la Chine continentale est communiste et emprisonne son peuple, martyrisant durement ses opposants
Le Maire de Saint Raphaël est tellement dans le vrai, que des instances aussi peu insoupçonnables d’anticommunisme primaire comme le Conseil de l’Europe réuni à Strasbourg, avait en 2006 par 99 voix pour, contre 42 voix et 12 abstentions, voté « une condamnation internationale des crimes des régimes communistes totalitaires », sur le rapport d’un député Suédois, Göran Lindblad, alors représentant du groupe PPE. Bien sûr les délégués des pays de l’Est furent en pointe dans ce combat, et les élus communistes votèrent contre.
En septembre 2019, le parlement européen avait adopté une résolution quelque peu similaire, en plaçant officiellement, ce qui avait fait sortir de leurs gonds toutes les gauches et les extrêmes gauches : le nazisme et le communisme. Cette résolution rappelait d’ailleurs officiellement, le texte précédent de 2006 du Conseil de l’Europe. Elle mit directement en cause l’accord Hitler/Staline du 23 août 1939 et ses conséquences mortifères pour l’ensemble de nos nations. Elle rappela que pendant plus de 45 ans, les pays de l’Europe de l’Est étaient restés sous le joug communiste, et qu’aucun procès ou devoir de mémoire digne de ce nom n’a été entrepris contre le communisme, contrairement au nazisme, c’est clairement édicté dans ce document officiel.
Ce devoir indispensable de mémoire, le maire de Saint Raphaël l’a entrepris concrètement sur le terrain, il est important de le faire savoir. Car aussitôt nos communistes « français » ont poussé des cris d’orfraie, en fustigeant cette initiative, demandant des preuves des crimes du communisme. Quelle ignominie. ! Il suffit d’un mot de les renvoyer à l’étude du Livre noir du communisme, dirigé par Stéphane Courtois, publié en 1987, qui avec ses nombreux contributeurs avait fait un point plus que précis sur les 100 millions de morts du communisme, chiffres qui n’ont jamais été démenti scientifiquement, sauf par des injures. Ce livre a connu un succès planétaire, notamment dans les anciennes « démocraties populaires ».
Je renvoie aussi nos communistes « français » et tous leurs soutiens de la gauche et de l’extrême gauche à la remarquable trilogie de Thierry Wolton, Une histoire mondiale du communisme, les Bourreaux, Les victimes, les complices, publiés chez Grasset à partir de 2015. Tout y est aussi tragiquement disséqué par le menu. Les communistes « français » y trouveront toutes les réponses qu’ils souhaitent à la véracité de leurs crimes, qui perdurent, comme je le répète, car l’idéologie mortifère communiste n’est pas finie et persiste toujours et encore à faire des ravages, de par le monde, et conserve de nombreux soutiens en France même, chez les centristes, certains gaullistes et le macronisme.
Pourtant le PC « F » a trahi la France et les français depuis sa création fin 1920, et jusqu’à aujourd’hui encore. C’est ce que j’avais expliqué, après bien d’autres, dans mon livre paru l’an passé chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste « français », avec en sous-titre, Manipulations, trahisons, constructions de mensonges, soutiens aux pires tyrans, histoire et actualités. Mais les mensonges communistes ont un poids énorme dans la vie politique française. Un seul exemple, l’affabulation absolue des 75000 fusillés, dont on sait aujourd’hui, scientifiquement, qu’il y a eu en France environ 4500 fusillés dont peut-être une moitié pouvait se réclamer du communisme. Mais le pire dans cette mystification absolue, c’est que la plupart des fusillés « communistes », ont été en réalité fusillés comme otages et non comme résistants, car ils n’avaient jamais entrepris le moindre acte de résistance contre les Allemands, ayant été arrêtés par la police française avant le 22 juin 1941, pour soutien à Staline et au Pacte germano-soviétique ce qui en faisaient ipso facto des alliés des nazis, à l’image de Guy Môquet ou de Pierre Sémard. Dans ce livre, j’indique également que Georges Guingouin n’avait jamais fait aucun acte de résistance avant la fin de l’année 1941, et qu’il avait soutenu à fond le Pacte Hitler/Staline dans le Limousin, textes et écrits à l’appui, tout comme Marcel Paul d’ailleurs le tortionnaire sélectionneur de Buchenwald.
Il est impératif de souligner et d’encourager toutes ces initiatives, d’où qu’elles viennent, sur le rappel permanent des crimes et des mensonges du communisme. C’est une nécessité vitale pour la Vérité et contre les affabulations officielles qui empoisonnent notre vie politique.
Pour commander cet album indispensable cliquez ici
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Ne jamais oublier. Le 20 août 1955 : massacres à PHILIPPEVILLE
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mercredi, 20 août 2025
Des Européens… toujours à la traîne !
Le billet de Patrick Parment
C’est triste à dire, mais une fois de plus, les Européens se sont ridiculisés dans la partie à trois bandes qui se joue sans eux : l’Amérique, la Russie et la Chine. Pour ce qui nous concerne, c’est de l’Ukraine qu’il s’agit. Une fois de plus. La rencontre à Washington entre Donald Trump et Volodomir Zelensky accompagné de chefs d’Etat européens a tourné au fiasco, car il n’en est rien sorti. Ce que confirme Gérard Araud qui fut le représentant de la France à l’ONU de 2009 à 2014 et qui a passé une grande partie de sa vie dans ce pays. L’homme n’est pas notre tasse de thé, loin s’en faut. Mais c’est un bon connaisseur de l’Amérique. Il confirme : « Aucune décision n’a été prise. Ils sont donc tous repartis contents, mais sans rien ! « Et de poursuivre : « Ce ne sont que des conversations. Du bla-bla. De la même façon, Trump se targue de faire se rencontrer Poutine et Zelensky. On ne sait même pas si le président russe serait prêt à l’accepter. Moscou peut même crier victoire : Trump ne parle plus de cessez-le-feu ! » Et de confirmer que Donald Trump est une girouette capable de jour au lendemain de dire tout et son contraire. En Alaska, Trump a surtout négocié un retour du business avec la Russie et Poutine la levée des sanctions qui le frappent. Concernant l’Europe, Trump négocie son soutien à l’Ukraine si les Européens achètent du matériel militaire américain qu’ils pourront alors leur refourguer. Un marché de dupe. Mais un fond de vérité. Les industriels européenne sont incapables de se substituer aux Américains en matière militaire. On pourrait même ajouter en matière financière. Les pays européens sont exsangues, tous endettés. Raison pour laquelle ils pleurnichent afin de bénéficier de la protection américaine via ce bazar qu’est l’Otan. Derrière ces mascarades, Donal Trump, pragmatique, poursuit un objectif : celui de désolidariser la Russie de la Chine. Et de reprendre le business avec la Russie notamment en matière d’hydrocarbures. Manière aussi de calmer les ardeurs des pays de l’Opep. Car la Chine a un talon d’Achille : elle n’a pas de pétrole au catalogue de ses ressources. L’Europe non plus d’ailleurs. Or, qu’on le veuille ou non malgré les cris d’orfraie des écolos, le pétrole demeure le nerf de la guerre en matière énergétique… avec les centrales nucléaires.
On comprend mieux la stratégie de Vladimir Poutine. Demeurer dans la partie à trois bandes. Donald Trump en Alaska vient de l’adouber comme partenaire incontournable. Trump se fout complètement de l’Ukraine, sauf à négocier ses terres rares. Donc d’accepter, ipso facto, les conditions de paix exigées par Poutine. Or, celles-ci, on les connait et Poutine n’en démordra pas : la naturalisation de l’annexion de la Crimée, cette plateforme de l’accès de la marine russe aux mers chaudes, Ensuite l’absorption complète et définitive des territoires conquis et eux aussi officiellement annexés, à savoir les oblasts ukrainiens de Donetsk, de Kherson, de Louhansk et de Zaporijjia, dessinant ainsi le gel de la ligne de front. Enfin, le retrait des troupes ukrainiennes en deçà de cette ligne, l’interdiction pour l’Ukraine d’adhérer à une quelconque alliance militaire par-delà l’Otan et la reconnaissance de l’autonomie culturelle des populations russophones ainsi que de la fraction pro-moscovite de l’Église orthodoxe afin de maintenir cette cinquième colonne au sein du territoire résiduel.
La bonne question est donc de savoir ce que peuvent faire les Européens dans ce marigot où ils ne sont qu’accessoirement partie prenante. Les peuples européens se foutent pas mal de l’Ukraine qui a toujours vécu dans l’orbite russe et dont elle a adopté quasi majoritairement la langue. L’Ukraine aujourd’hui est le Dantzig d’hier. On n’ira pas se battre.
Trump comme Poutine ne connaissent que les rapports de force. Quelle est la force de l’Europe ? Qu’a-t-elle à négocier ? Assurément ne plus voir la Russie comme le grand-Satan, nous désengager de l’emprise américaine. Arrêter de s’agenouiller comme le fait la présidente de la Commission, la nuisible Ursula von der Leyen. D’arrêter de voter des sanctions qui ne servent à rien mais se retournent contre nous. Instiller un peu de lucidité et de bon sens dans nos analyses autour de ce constat que la Russie n’a aucun intérêt immédiat d’envahir un quelconque pays européen.
Le drame de l’Europe, c’est bien la suspicion qu’entretiennent les européens entre eux. Chacun voit le monde à sa porte. Les ex-pays de l’Est et leur trouille légitime de l’ogre russe, les pays du Nord (Norvège, Suède, Finlande) dédaigneux du laxisme financier des pays du sud, les coups de pieds à l’âne dont les allemands nous gratifient – notamment sur le dossier nucléaire et leurs tarés d’écolos -, les Anglais es-maître zizanie, etc. Les pommes de discorde ne manquent pas. Les Européens devraient commencer par faire la paix avec eux-mêmes.
11:45 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Souvenons-nous d’Emmanuel Ratier
sur le site Terre & peuple,
Le 19 août 2015, en pleine activité spéléologique en compagnie de son épouse Véronique et de leurs trois filles (Sophie, Marguerite et Camille) sur le territoire de la commune d’Orgnac - l’Aven dans le sud de l’Ardèche, Emmanuel Ratier s’effondre. Une crise cardiaque le foudroie à l’âge de 57 ans, à l’instar de son prédécesseur, le spécialiste de la Subversion et fondateur des éditions Faits et Documents, Yann Moncomble, décédé d’un arrêt cardiaque le 29 mai 1990 à 36 ans…
Journaliste de profession, Emmanuel Ratier débordait d’initiatives. Il venait de lancer un projet patrimonial majeur, les Archives associatives du Vexin, qui prendra ensuite le nom d’Institut Emmanuel-Ratier. Cette association entend conserver et archiver tous les imprimés (livres, revues, journaux, tracts, affiches…) de l’Opposition nationale, populaire, sociale, identitaire et européenne avant que le numérique n’impose son grand effacement périodique et des révisions politiquement correctes obligatoires fréquentes. Après avoir contribué au lancement sur Radio Courtoisie du bulletin quotidien de la réinformation où il officiât un temps chaque vendredi matin, il animait un mercredi sur quatre à partir de 18 h 00 et pendant trois heures d’affilé, un « Libre-Journal de la Résistance », soit quarante-et-unes émissions. Il avait auparavant présenté à la demande de Claude Giraud la seconde partie du propre libre-journal de cette dame, un jeudi par mois.
Emmanuel Ratier poursuivait la parution régulière de sa lettre confidentielle riche en informations exclusives, Faits et Documents. Il formait dans la plus grande discrétion Xavier Poussard. Ce dernier apprit auprès d’un excellent professeur l’art précis et minutieux du décryptage patient de l’actualité. Il s’occupait aussi de la librairie d’occasion Facta située au 4, rue de Clichy dans le IXe arrondissement de Paris, non loin de la station de métro Trinité – D’Estienne d’Orves. Il en avait confié la gestion courante à son presque double en qui il avait entière confiance, Vincent. Quelques années plus tôt, Vincent s’était infiltré à sa demande dans quelques milieux malséants… Avec diligence et brio, Vincent donnait des conseils avisés aux clients ravis du mardi au samedi après-midi.
Par ailleurs, dans la perspective déterminante de l’élection présidentielle de 2017, Emmanuel Ratier commençait à s’intéresser à certains candidats éventuels. En avril 2014, il avait signé Le vrai visage de Manuel Valls, un portrait décapant du premier ministre alors en exercice. Il acceptait aussi de collaborer à la revue Éléments, mais, par la force des choses, il n’écrivit finalement qu’un seul et unique article.
Cette collaboration aurait-elle longtemps duré ? En décembre 2016 parut aux éditions du Rocher La droite buissonnière de François Bousquet, alors rédacteur en chef du « magazine des idées » bimestriel. Cet essai étudie de manière élogieuse les idées de Patrick Buisson (1949 – 2023). Or les relations étaient plus qu’exécrables entre Buisson et Ratier. Une détestation mutuelle remontait au milieu des années 1980 quand Buisson dirigeait la rédaction de l’hebdomadaire d’enquête non-conformiste Minute dans laquelle œuvrait Emmanuel Ratier. Il mena une sévère fronde contre Buisson et organisa même une grève ! Savoureux paradoxe, il agissait en tant que représentant FO (Force ouvrière) au sein d’un journal plutôt vindicatif envers les syndicats. Fidèle en effet aux principes de la Charte d’Amiens de 1906, FO accorde une large autonomie interne à ses sections et confédérations professionnelles qui acceptent sur le terrain des responsables syndicaux de différentes sensibilités politiques. La proximité successive de Patrick Buisson avec Jean-Marie Le Pen, Philippe de Villiers et Nicolas Sarközy renforcèrent une suspicion légitime.
L’auteur de ces lignes se rappelle qu’en attendant dans un café parisien l’arrivée d’autres participants à un « Panorama Actu » sur Méridien Zéro en février 2012, Emmanuel Ratier l’incitait à se méfier de Patrick Buisson. Il ne se privait pas de lui parler de la vie intime de l’ancien patron de Minute. Plus tard, Nathalie Kosciusko-Morizet le qualifiera de « Gestapette »…
S’il le fallait, Emmanuel Ratier n’hésitait pas à coopérer avec ses confrères des chaînes officielles de grand chemin. Par exemple, lors d’un reportage consacré à l’ancien conseiller de l’ombre de Nicolas Sarközy dans l’émission « Envoyé spécial », certainement celle du 13 mars 2014, on reconnaît bien que de dos, anonyme et assis dans la pénombre de son bureau, par son allure et sa voix Emmanuel Ratier. Il y critique violemment Patrick Buisson. Le reportage présente même une photographie de toute la rédaction de Minute avec un Patrick Buisson qui tient dans les mains le portrait du Maréchal Pétain. Il est plus que probable qu’Emmanuel Ratier ait donné une copie de cette photographie à l’équipe de France 2.
On ne le sait peu, mais Emmanuel Ratier appréciait l’apiculture et le soufflage du verre. À force de pratique assidue, il réalisait de beaux objets artisanaux. Toujours très pris par ses diverses activités, en particulier le suivi quotidien de la presse, surtout écrite, il acceptait volontiers d’offrir un peu de son temps libre à ses proches et à ses amis.
Ainsi, chaque été, Emmanuel Ratier faisait-il la cuisine pour les réunions générales annuelles d’Europe Jeunesse (EJ). On se souvient de l’avoir rencontré pour la première fois à la fin d’un camp d’été vers 1999 ou 2000. Il dirigeait quelques volontaires adultes cuisiniers. Ses plats simples et variés ravissaient tous les convives (les jeunes, la maîtrise, les parents et les invités). Sa brusque disparition subite fut un premier coup sévère pour EJ avant que le covidisme y mette fin, à l’exception notable de quelques bans régionaux belges, luxembourgeois et néerlandais, voire flamands de France, perdurent dans le cadre de Dietsland – Europa Jeugd (DEJ).
Loin d’être un ermite chroniqueur – rédacteur de fiche sur tout le monde, Emmanuel Ratier présentait diverses facettes, parfois étonnantes, mais aussi plus sympathiques les unes que des autres. Il incarnait en lui-même une vraie synthèse nationale. Ancien du PFN (Parti des forces nouvelles) et de sensibilité païenne, il travaillait avec le FN (Front national) de Jean-Marie Le Pen, puis de Marine Le Pen. Favorable à un compromis entre lepénistes et mégrétistes lors de la grande scission de 1998, il resta néanmoins dans l’entourage du « Menhir de Montretout ». Ce proche du GRECE (Groupement de recherches et d’études pour la civilisation européenne) acceptait les invitations des mouvements royalistes et/ou catholiques. Par ailleurs, ce sont tantôt les équipes de Terre & Peuple, tantôt celles d’Égalité et Réconciliation qui déménagèrent une partie de ses archives de son vivant.
Son influence sur la mouvance au sens large était bien plus grande que le pensaient ses détracteurs. Son décès soudain, il y a dix ans, a constitué une perte irréparable pour l’Opposition nationale et populaire. Sans mésestimer le travail précieux de Xavier Poussard, son seul héritier spirituel immédiat avec, bien sûr, Vincent Facta, le regard percutant d’Emmanuel Ratier sur le microcosme politique nous manque terriblement encore aujourd’hui.
11:44 Publié dans Georges Feltin-Tracol, Nous avions un camarade..., Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Mort du streamer Jean Pormanove : la fosse à merde de la décadence moderne
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Je l’avoue d’entrée : je n’avais jamais entendu parler de ce « Jean Pormanove », de son vrai nom Raphaël Graven, avant que sa mort sordide n’enflamme réseaux sociaux et médias. J’ignorais tout de son existence et j’aurais préféré que cela demeurât ainsi. Mais voilà, impossible d’échapper à ce vacarme : on m’explique qu’un homme s’est fait littéralement détruire en direct, sous les ricanements et l’argent facile.
Lunaire, grotesque, apocalyptique. Un pauvre hère, fragile, malade de l’âme, avait transformé sa propre déchéance en spectacle marchand. Business juteux : contre quelques tips, il acceptait insultes, humiliations, coups, sévices. Son frère, ses « amis » – complices, bourreaux – s’en donnaient à cœur joie. Le public, anonyme, planqué derrière des écrans, en rajoutait, excitait la cruauté. Et lui encaissait, jusqu’à ce que le corps lâche.
Qui est coupable ? Lui, bien sûr, puisqu’il consentait. Mais consentir dans l’abîme n’est pas un vrai choix, c’est déjà une servitude. Ses tortionnaires, évidemment, qui ont pris un malin plaisir à l’avilir. Les spectateurs aussi : parmi eux, beaucoup de racailles toujours friandes de violence et de vice. Ceux qui payaient ne sont pas des spectateurs innocents : ce sont les clients de la boucherie humaine. Sans eux, pas de marché, pas de supplice.
Tout cela me donne l’impression de me tenir au bord d’une fosse à merde, énorme, débordante, pestilentielle. Et de respirer à pleins poumons l’odeur de la décadence moderne. Louis-Ferdinand Céline n’aurait pas dit mieux : les hommes sont des cloaques ambulants, des rats dans la fange, se délectant de leurs propres excréments.
Il faut tirer la chasse. Nettoyer. À la Javel, au Kärcher, au feu purificateur s’il le faut. On ne reconstruit pas une civilisation en laissant prospérer pareilles abominations. On ne sauve pas la jeunesse en lui donnant en exemple ces spectacles de dégradation et de mort.
Notre peuple doit retrouver ses repères : le vrai, le beau, le juste. L’ordre naturel. La hiérarchie des valeurs. Cela peut se faire par l’éducation, par l’exemple, par le retour au sacré. Mais si nécessaire, cela se fera aussi par la contrainte, par la force. Car aucun être humain normalement constitué ne doit jamais trouver divertissant le massacre de son semblable.
Sinon, il ne restera plus rien qu’une fosse. Dans laquelle nous finirons tous par tomber.
00:45 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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RAPPEL : samedi 23 août, Scipion de Salm au Puy-en-Velay
00:44 Publié dans Scipion de Salm, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 19 août 2025
Donald Trump, l’homme qui dit ce qu’il voit et surtout voit ce qu’il voit
La chronique de Philippe Randa
À lire les commentaires sur la rencontre du Président américain Trump et du Président russe Poutine en Alaska, il est évident que la plupart des observateurs auto-proclamés qualifiés de la diplomatie des grands de ce monde se perdent en conjectures ; il fut un temps où ils en auraient perdu leur latin, mais peu d’entre eux doivent encore avoir ne serait-ce qu’une vague idée de ce qu’était la langue de Virgile…
Certes, Donald Trump, 45e et 47e président des États-unis d’Amérique ne cesse de les dérouter par ses déclarations autant que par ses actes : d’une part, il ne cesse de faire ce qu’il a dit et promis de faire… et d’autre part ne cesse « toujours (de) dire ce qu’il voit et, surtout, toujours, ce qui est plus difficile, (de) voir ce qu’il voit », selon la célèbre phrase de Charles Péguy.
On comprend la stupéfaction, sinon le désarroi du Landerneau médiatique.
Ainsi du conflit russo-ukrainien et de l’évidente constatation qu’il en a fait : jamais Vladimir Poutine n’acceptera de rendre les territoires conquis depuis trois ans par son armée ; il faut acter ce fait et négocier un traité de paix qui en tienne compte.
C’est cette réalité-là que voit Donald Trump…
Sinon, la guerre continuera, coûtant toujours de plus en plus aux soutiens de Kiev, en tête desquels l’Union européenne, poursuivant la ruine et la désolation en Ukraine jusqu’à un plausible effondrement plus tôt que tard des armées de Volodymyr Zelensky, ce qui déboucherait alors sur une conquête intégrale par Moscou du territoire ukrainien.
C’est cette autre réalité-là, également, que voit Donald Trump…
Car contrairement aux fracassantes déclarations de Bruno Lemaire, notre ancien ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance (7 ans, 4 mois et 4 jours) du président Mozart de la Finance Emmanuel Macron, la « guerre économique et financière totale à la Russie », sensée être d’une « efficacité redoutable » livrée contre le Président de la fédération de Russie, n’ont guère « touché (son) régime en plein cœur » et en tout cas aucunement « provoqué l’effondrement de l’économie russe », comme l’ancien oracle de Bercy à nul autre comique pareil, l’avait assuré en 2022.
C’est enfin cette troisième réalité-là que voit aussi, que voit surtout The Donald ! Mais que peu (euphémisme !) d’observateurs auto-proclamés (insistons bien) qualifiés ne semblent avoir vu… ou en tout cas n’ont (encore) été capable de reconnaître…
Que n’ont-ils lu Charles Péguy !
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RAPPEL : samedi 23 août, à Paris, commémoration de l'assassinat, il y a 3 ans, de Daria Dougina
18:46 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le programme de l'Université d'été de Reconquête !, dimanche 31 août 2025 à Orange.
18:32 Publié dans Eric Zemmour | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Qui sont les oligarques immigrationnistes du Conseil constitutionnel ?
Johan Hardoy, Polémia, cliquez ici
En France et contrairement à l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne, par exemple, aucune compétence juridique particulière n’est requise de la part des neuf juges constitutionnels dont les membres sont nommés par le Président de la République et les Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, après avis des commissions parlementaires (les deux anciens Présidents de la République, membres de droit à vie, ont fait le choix de ne pas y siéger).
De fait, ces nominations relèvent avant tout de motivations politiques, ce qui pose à tout le moins un problème de légitimité et de crédibilité s’agissant de « sages de la République ».
Quelles sont donc les tendances politiques des membres de cette institution ?
Six macronistes et assimilés
* Richard Ferrand, le président du Conseil constitutionnel, a été nommé en février 2025 par le Président de la République en remplacement du socialiste Laurent Fabius.
Cet ancien membre du Parti socialiste s’est rapproché d’Emmanuel Macron lors de sa candidature à la présidence. En 2017, il est devenu ministre de la Cohésion des territoires avant de quitter le gouvernement après avoir été mis en cause dans une affaire judiciaire. À partir de 2018, il a été Président de l’Assemblée nationale jusqu’à sa défaite aux élections législatives de 2022.
Sa nomination au Conseil constitutionnel a été très contestée et approuvée de justesse, notamment grâce à l’abstention du Rassemblement national.
* Alain Juppé, ancien Premier ministre de Jacques Chirac, a été nommé en 2019 par Richard Ferrand. Il était alors le premier membre de cette institution à avoir été condamné par la justice, en 2004 (14 mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité pour prise illégale d’intérêts dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris).
* Jacqueline Gourault, nommée en 2022 par Emmanuel Macron, a été professeur d’histoire et géographie avant d’entamer une carrière politique qui l’a finalement amenée au poste de ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales dans les gouvernements d’Édouard Philippe et de Jean Castex.
* Jacques Mézard, qui est diplômé en droit privé et avocat, a été nommé par Emmanuel Macron en 2019, après avoir été ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et ministre de la Cohésion des territoires du gouvernement d’Édouard Philippe.
* Véronique Malbec est une magistrate expérimentée qui a débuté sa carrière comme juge d’instruction avant de devenir procureure générale, Secrétaire générale du ministère de la Justice de 2018 à 2020, puis directrice du cabinet du garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti.
En 2017, en tant que procureure générale de Rennes, elle a supervisé (sans donner d’instruction) le classement sans suite d’une plainte dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne, où Richard Ferrand était mis en cause. C’est ce dernier qui l’a nommée au Conseil constitutionnel en 2022.
* Laurence Vichnievsky est également une magistrate confirmée qui a débuté comme juge d’instance avant d’exercer en tant que juge d’instruction (elle a notamment prononcé un non-lieu dans l’affaire de la mort controversée du ministre du Travail Robert Boulin en 1979). Par la suite, elle a instruit des affaires sensibles au sein du pôle financier du tribunal de Paris, a présidé le TGI de Chartres et a été nommée avocate générale près la cour d’appel de Paris. Après son entrée en politique dans les rangs écologistes puis son ralliement au MoDem, elle a été élue député du Puy-de-Dôme de 2017 à 2024 en étant investie par le parti d’Emmanuel Macron.
En 2025, Yaël Braun-Pivet l’a proposée comme membre du Conseil constitutionnel en remplacement de Corinne Luquiens, qui avait été nommée en 2016 par le socialiste Claude Bartolone.
Trois Républicains
* François Pillet a exercé pendant 38 ans à la cour d’appel de Bourges. Ancien membre de la Cour de justice de la République, il a été président du comité de déontologie parlementaire de la chambre haute et sénateur divers droite (rattaché au groupe Républicain) entre 2007 et 2019, date à laquelle Gérard Larcher l’a nommé au Conseil constitutionnel.
En 2018, en tant que membre de la commission des Lois, il a auditionné Alexis Kohler, Secrétaire général de l’Élysée et bras droit d’Emmanuel Macron, avant de déclarer que les manquements de l’intéressé étaient très clairs dans le cadre de l’affaire concernant le responsable de la sécurité présidentielle Alexandre Benalla.
* François Seners a été conseiller au tribunal administratif de Nice de 1993 à 1996, puis au Conseil d’État de 1997 à 2008. Ancien directeur de cabinet de Rachida Dati entre 2008 et 2009, il a été secrétaire général du Conseil d’État entre 2012 et 2014, puis directeur du cabinet de Gérard Larcher entre 2014 et 2017, avant d’être nommé par ce dernier au Conseil constitutionnel en 2022.
* Philippe Bas a été, sous la présidence de Jacques Chirac, Secrétaire général de la présidence de la République, ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la famille puis ministre de la Santé et des Solidarités. Il s’est ensuite installé dans la Manche, où il a été sénateur de 2011 à 2025 et président du Conseil départemental entre 2015 et 2017.
Soutien de François Fillon lors de la primaire présidentielle des Républicains et lors de l’élection présidentielle de 2017, il a porté à la connaissance du Parquet national financier et du procureur de la République une douzaine de faits délictueux commis à l’encontre de ce candidat.
En 2018, il a présidé la commission des Lois du Sénat dans le cadre de l’affaire Benalla.
En 2025, Gérard Larcher l’a proposé comme membre du Conseil constitutionnel en remplacement de Michel Pinault, également désigné par le Président du Sénat neuf ans plus tôt.
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19 août 2015, il y a 10 ans, décédait notre ami Emmanuel Ratier
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RESIDENCE SENIORS-EHPAD : MEME TRISTESSE
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lundi, 18 août 2025
Emmanuel Macron, l’eurolâtre
Synthèse nationale
Sur le site du Monde, on peut encore lire un article d’Antoine Flandin mis en ligne il y a quatre ans, le 8 janvier 2021, sous le titre : « Le général De Gaulle, grand inspirateur d’Emmanuel Macron ». Avec cette précision : « Depuis son élection, le président puise dans le mythe gaullien pour projeter l’image d’une France unie et d’un État fort, d’une puissance mondiale et d’un chef incarnant l’autorité ».
Quatre ans plus tard, en cet été 2025, au moment où le président de la République rejoint Washington, en compagnie d’Ursula von der Leyen et quelques chefs d’État et de gouvernement européens, le caractère saugrenu, pour ne pas dire grotesque, de l’analyse (qui déjà semblait évident en 2021, mais l’est plus encore aujourd’hui) nous interpelle grave.
Bigre ! Fichtre ! Saperlipopette ! Jupiter, le képi deux étoiles à l’envers, se coulant - et flottant - dans la veste du général, tendant ses bras en V vers le ciel et s’écriant : « Je vous ai compris » ! Cet aspect du personnage (d’importance) nous aurait-il échappé ?
Il nous semblait pourtant, à rebours de la thèse originale du papier du Monde, que "Manu", généralement, a plus à voir, pour ce qui est de la pensée, avec Jean Monnet, le compulsif "fusionneur de nations", qu’avec le "Grand Charles" ; et qu’en fait de gaulliste, on a surtout affaire à un eurobéat. Son engagement quasi obsessionnel au service de l’Union européenne, cet autre "machin", frise même l’eurolâtrie. Au point de lui faire oublier qu’« on ne fait pas de politique autrement que sur des réalités » (comme le rappela De Gaulle au journaliste Michel Droit en décembre 1965).
« L’Europe, l’Europe, l’Europe ».
Depuis la première élection d’Emmanuel Macron, en 2017, et tout au long des sept années qui l’ont suivie, les maux, les fractures, les difficultés du pays se sont aggravés. Aujourd’hui, la cote du "Bas de Hurlauvent" est inversement proportionnelle à sa faconde, au montant de la dette, au nombre des défaillances d’entreprises, des délits, des crimes, des rafales de Kalachnikov ou encore des arrivées de migrants. La population balance entre le fatalisme, le renoncement pur et simple, la déprime (sous anxiolytiques, shit ou cocaïne) et la colère. Mais face à la situation, inquiétante et plutôt anxiogène, la réponse du volubile Élyséen demeure imperturbablement la même. Consubstantielle à sa personne, elle est, encore et toujours, celle que dénonçait jadis De Gaulle : il saute « sur sa chaise, comme un cabri, en disant : "L’Europe, l’Europe, l’Europe" ».
Emmanuel Macron : « La France ? Quésaco ? ».
En fait, si l’on reprend les propres mots de Michel Debré dans ses mémoires, trente ans avant l’accession à la présidence d’Emmanuel Macron, l’« idéologie » et l’« école » du "Mozart de la finance" sont celles « des transferts de souveraineté ». Leur objectif, « sous couvert de supranationalité, c’est-à-dire du dépérissement de la Nation », est de « priver la France de la maîtrise de son destin ».
Pour l’actuel président, en effet, manifestement, cette dernière est dépassée. Elle n’existe plus, voire n’a jamais vraiment existé : pas de culture, d’histoire, de singularité françaises. Il a déjà tourné une page qu’il n’a que parcouru sans vraiment en saisir le contenu. Lui, il est dans le provisoire, le mouvant, le fluide, le fuyant. Aussi ne s’intéresse-t-il qu’à la République et l’Union européenne, deux constructions politiques façonnées par l’idéologie dominante, ouvertes à tous les vents du progressisme, en construction permanente, évolutives et découplées des notions de continuité, de peuple, d’identité, d’ancrage dans une terre, une culture, des traditions. Bref, deux contenants dans lesquels on peut déverser, mêler, quand on veut, ce que l’on veut et qui on veut ou plutôt, qui se présente...
Le projet d’ Emmanuel Macron est aux antipodes de celui du gaullisme en tant que "nationalisme apolitique" mâtiné de catholicisme social, défenseur de la souveraineté et porteur d’une certaine idée de la France. Aussi Michel Debré, s’il revenait d’entre les morts, serait-il sans doute bien étonné - voire indigné - que le nom de l’actuel occupant de l’Élysée ait pu être ainsi associé par certains à celui du fondateur de la Ve République.
Sous Macron, une République plus très gaullienne ni même française.
Remontons encore une fois le temps. Nous sommes en juin 1988, un mois et demi après la réélection de François Mitterrand face à Jacques Chirac. Dans le numéro 7 du Choc du Mois, le journaliste national-catholique Éric Letty s’interroge : « Que reste-t-il du gaullisme ? ». Pour répondre à cette question, il commence par rappeler les cinq principes dont se réclament les thuriféraires du général, « tels qu’ils ont été énumérés par Bruno Mégret », huit mois plus tôt, « au cours d’un colloque des Comités d’Action Républicaine » (des principes, précise Letty, « qui n’ont pas été uniquement édictés par De Gaulle, qu’il n’a même pas été le premier à rédiger – toute l’œuvre du courant nationaliste depuis le XIXe siècle en témoigne – mais qu’il a été l’un des derniers à énoncer »).
Premier principe, « lié à l’idée de destin » : « L’histoire (…) est le fruit de la volonté des nations et celui qui a la charge de la nation doit incarner cette volonté ».
Deuxième principe : le « peuple souverain » ; ce dernier doit « pouvoir s’exprimer par-delà les appareils et les notables, au travers d’une authentique démocratie de participation dont le référendum est la plus haute expression ».
Troisième principe : « L’État doit être suffisamment fort pour imposer l’intérêt général » ; ce qui implique « le rejet du régime des partis et du système des lobbies ».
Quatrième principe : « L’État doit incarner la nation, s’enraciner dans l’identité nationale. Pour cela, il doit être puissant, refuser de se soumettre ou de s’inféoder à l’étranger ».
Cinquième principe : « La dimension historique de la France doit être prise en compte parmi ceux qui mènent sa politique ».
Une fois ces cinq principes rappelés, faisons en 2025 ce que Letty a fait en 1988. Demandons-nous s’ils ont été, s’ils sont respectés. Existe-t-il une volonté nationale particulière et Macron l’incarne-t-il ? Non. Le peuple souverain peut-il s’exprimer par-delà les appareils et les notables ? L’opinion majoritaire est-elle prise en compte ? Non. L’État est-il suffisamment fort pour imposer la volonté majoritaire, l’intérêt général, et empêcher le régime des partis, le système des lobbies ? Non. L’État s’enracine-t-il dans l’identité nationale, refuse-t-il de se soumettre à l’étranger ? Non. Enfin, l’actuel pouvoir prend-il en compte la dimension historique de la France ? Non, encore non, définitivement non.
Dès lors, la conclusion s’impose d’elle-même : le « petit malin » (dixit Trump) Emmanuel Macron est aux préceptes gaullistes - ou gaulliens - ce que ses ex-ministres Marlène Schiappa et Bruno Lemaire sont à la littérature. Huit ans après sa première élection, la France est même aux antipodes de ce qu’elle était au début des années 1970 : sa souveraineté est en lambeaux ; son État, sans vision ni volonté, est affaibli ; son administration, pléthorique, est impotente ; sa société, ouverte aux quatre vents, est morcelée et divisée ; sa puissance est en déclin, son crédit limité et son influence en berne… Emmanuel Macron se rend à Washington, mais son rôle se limitera à l’espace (restreint) que Trump voudra bien lui laisser pour s’ébattre !
19:24 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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PARTOUT EN FRANCE, LA CRAPULE PULLULE !
Pieter Kerstens
Et ce ne sont pas les déclarations de bon sens, mais lénifiantes, du Ministre de l’Intérieur Bruneau Retailleau qui ont amélioré la situation depuis des mois.
Quand Madame Belloubet, ancienne Garde des Sceaux, prétendait que les adolescents de 13 ans étaient « irresponsables pénalement » (car effectivement ce sont les parents qui sont toujours responsables de tous les actes de leurs enfants), soit elle ignorait la réalité, soit elle faisait preuve d’angélisme ou bien elle considérait ses concitoyens comme des imbéciles.
S’il est exact que l’enfant jusqu’à 3 ans est incapable de discerner le Bien du Mal ou le Bon du Mauvais, il ressent quand même la différence entre la douleur et la douceur du bien-être.
Mais à partir du plus jeune âge et dès 4-5 ans, les enfants sont réceptifs et capables de distinction, ce qui a conduit certains dirigeants, nombre de responsables et chefs politiques dans le monde à embrigader et à séparer les enfants de leurs parents, afin de les endoctriner et formater leurs esprits à diverses idéologies, hors de toute morale.
Notre devoir de mémoire nous impose les souvenirs des « Pfimfe » et « Hitlerjugend » allemands de la Seconde Guerre mondiale, des enfants-soldats africains lors des conflits tribaux pré ou postcoloniaux, comme au Kenya avec la révolte des Mau-Mau, au Nigéria en 1968, au Congo ex-Belge ou en Somalie avec les milices Al-Chabab, par exemple.
En Extrême-Orient, quand les Khmers Rouges ont envahi Phnom-Penh le 17 avril 1975, toutes les gôches européennes se sont extasiées devant la jeunesse des bataillons communistes,
Composés de soldats de 10-18 ans qui, par la suite, ont démontré leurs capacités sanguinaires à éliminer plus de 2 millions de leurs parents à coups de pelles et de faucilles, sans aucune émotion, au nom de l’Angkor Vat, réelle dictature sanglante de Pol Pot et de Khieu Samphan.
Pas une manifestation, pétition ou condamnation des ces barbaries, de la part des prétendus « humanistes » et « démocrates » qui, aujourd’hui encore, se posent en donneurs de leçons et injurient les opposants à leurs utopies, chimères et idéologies nauséabondes.
Lors de mon premier séjour à Damas en décembre 2014, j’ai eu le privilège de regarder une vidéo produite par Daesh dans laquelle une petite fille de 7-8 ans était embrigadée, dans un camp de formation militaire destiné aux enfants, et qui déclarait tranquillement, avec un joli sourire, que son plus beau rêve serait de pouvoir tuer un « croisé » (un infidèle chrétien).
19:22 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Point de vue - Ukraine : Macron va se rendre à Washington. Et alors ?
Arnaud Florac
Emmanuel Macron ou la mouche du coche de La Fontaine !
Le sommet qui a réuni Donald Trump et Vladimir Poutine à Anchorage, en Alaska, n’a pas encore produit de résultats concrets. Trump envoie quelques messages sur Truth Social (« Restez à l’écoute ! ») pour garder l’attention de ses fans, tandis que Poutine s’est, paraît-il, entretenu avec les présidents du Kazakhstan et de la Biélorussie pour leur faire « un petit refresh », comme on dit dans le monde de l’entreprise. Mais à part ça, il ne se passe pas grand-chose. C’est précisément le moment que choisit notre président de la République pour annoncer qu’il se rendra, ce lundi 18 août, à Washington, en compagnie d’autres dirigeants européens.
Un quarteron de dirigeants européens sans envergure
La cellule communication de la présidence de la République a diffusé en ces termes cette nouvelle sans importance : « Le président de la République se rendra demain à Washington [...] afin de poursuivre le travail de coordination entre les Européens et les États-Unis dans le but de parvenir à une paix juste et durable qui préserve les intérêts vitaux de l’Ukraine et la sécurité de l’Europe. » Avec lui, on trouvera notamment l’Allemand Merz, le Finlandais Stubb… et Ursula von der Leyen, dont on ne sait toujours pas par qui elle a été élue pour se croire investie d’une telle légitimité. Zelensky sera reçu par Trump. Quant à ce quarteron de dirigeants européens sans envergure, on ignore quel sera leur programme exact.
Ce dimanche, une visioconférence de losers européens réunissait Macron, Starmer, Merz ainsi que Zelensky, qui y assistait depuis le bureau de sa nouvelle patronne, Ursula von der Leyen. Il semble que les Européens ne soient pas lassés de se ridiculiser aux yeux du monde. Il est évident qu’ils ne peuvent absolument rien faire pour que la situation en Ukraine évolue. C’est tellement évident que, pour régler le conflit ukrainien, Trump et Poutine n’ont même pas invité le président ukrainien en Alaska. Alors, les petits dirigeants d’une Europe inutile et faible, vous pensez bien...
Bref : Macron a décidé de se rendre aux États-Unis pour assister aux discussions entre Trump et Zelensky. Que va-t-on confier à un diplomate de son envergure ? Le détartrage de la machine à café ? Le nettoyage de la moquette du Bureau ovale ? On se perd en conjectures.
Faire le dur en parlant de guerre
Tout cela, bien sûr, est à la fois risible et pathétique. En jouant à fond la carte du « domaine réservé », Emmanuel Macron se trouve sans doute très malin. Il n’a aucune crédibilité dans son pays, son parti est mourant, son gouvernement est un assemblage d’opportunistes de toutes les chapelles, la France est endettée comme jamais, mise à feu et à sang par des racailles qu’on ne punit pas… alors, il reste « le régalien ». Faire le dur en parlant de guerre et prendre l’avion pour aller serrer des mains avec un air grave. Le problème, c’est que, même dans ce domaine pourtant éminemment valorisant, Macron est nul. Personne ne veut de lui, personne ne l’écoute, et quand il n’est pas méprisé, il fait tout foirer. Souvenez-vous, quand il avait divulgué les détails d’une conversation téléphonique avec Poutine, au début de la guerre… C’était l’époque où la Russie prenait la France au téléphone - et au sérieux. Il y a une éternité.
« Ainsi, certaines gens, faisant les empressés / S’introduisent dans les affaire / Ils font partout les nécessaires / Et, partout importuns, devraient être chassés », dit La Fontaine, à propos de la mouche du coche, dans la fable du même nom. Il n’y a pas un mot à retrancher pour qualifier cette énième tentative de faire l’intéressant.
Article paru sur Boulevard Voltaire, cliquez ici.
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dimanche, 17 août 2025
Revue de presse - Pour nourrir notre réflexion, en ce jour du Seigneur estival : Léon XIV et le nombrilisme hexagonal
Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées
Ce matin-là, au bar de l’Océan au Guilvinec, j’aperçus une vieille dame absorbée dans la lecture du Figaro Magazine. Elle tournait les pages lentement, s’arrêtant longuement sur un dossier consacré au pape Léon XIV. À deux pas de là, l’église Sainte-Anne somnolait dans la lumière saline. La dernière fois que j’y suis entré, il y a quelques semaines, c’était pour l’enterrement de mon cousin. Aucun prêtre n’était là. L’office, mené de bout en bout par un quarteron de chaisières, avait la ferveur des humbles et le chant faux des vieilles voix qui ne s’excusent pas de leur justesse incertaine. C’était, à sa manière, un résumé du catholicisme d’aujourd’hui, dépouillé, persévérant, et, malgré tout, fidèle.
À Paris ou à Chartres, dans l’ivresse des bannières et le claquement des tambours scouts, une partie des catholiques français se persuade que l’avenir de l’Église se joue là, et nulle part ailleurs. Les réseaux traditionalistes regorgent de photographies où l’on se veut l’avant-garde du renouveau, comme si les processions de Chartres dictaient la politique de Rome. C’est oublier qu’à Buenos Aires, à Kampala ou à Manille, la messe est celle que célèbre le curé, et qu’il ne viendrait à personne l’idée de demander une liturgie alternative.
Léon XIV, premier pape américain, connaît cette diversité. Il sait que le bruit du monde catholique ne vient pas seulement des bastions militants, mais aussi du murmure immense de communautés invisibles aux caméras. Il a hérité d’une Église éraillée par les tensions du pontificat précédent, où le progressisme pastoral de François, plus sociologue que théologien, s’était souvent heurté au rigorisme des traditionalistes. Et ses premiers gestes, qu’il s’agisse d’honorer la vieille pourpre condamnée par François à l’exil intérieur, de reprendre des signes liturgiques délaissés, ou de redonner au palais pontifical sa fonction d’habitation, tiennent moins de la revanche que de la diplomatie.
Il est frappant de voir combien ce pontificat, en trois mois, a déjà trouvé son équilibre entre fermeté doctrinale et souci d’apaisement. À Tor Vergata, devant un million de jeunes, Léon XIV a parlé du Christ et non des querelles internes. À Sainte-Anne-d’Auray, il a envoyé un cardinal africain dont le nom seul apaise les cœurs conservateurs. Dans une lettre aux évêques de France, il a cité Jean Eudes, le curé d’Ars et Thérèse de Lisieux, comme s’il savait que pour parler à ce pays fatigué, il fallait lui rappeler ce qu’il a de meilleur.
Ceux qui rêvent d’un Léon XIV restaurateur intégral risquent de connaître la même désillusion que sous François. Car si le pape connaît les sensibilités liturgiques européennes et nord-américaines, il sait aussi qu’elles ne concernent qu’une minorité sociologique. Pour l’immense majorité des fidèles, la question centrale n’est pas la forme ordinaire ou extraordinaire de la messe, mais la survie de la foi dans des sociétés qui lui sont devenues étrangères.
En réalité, sa méthode est celle d’un chirurgien prudent. Les traditionalistes bruyants, souvent surreprésentés dans la sphère médiatique catholique, reçoivent ici ou là un signe, un mot aimable à l’un de leurs cardinaux, un geste d’apparat liturgique, la suspension discrète d’une sanction, assez fort pour leur permettre de crier victoire, mais jamais assez décisif pour infléchir la trajectoire globale du pontificat. Les observateurs pressés y voient une ambiguïté, alors qu’il s’agit d’un calcul : donner à chaque camp de quoi se dire entendu, tout en maintenant l’autorité centrale au-dessus de la mêlée.
Léon XIV sait que l’énergie dépensée à gérer les susceptibilités des chapelles occidentales est une distraction par rapport aux urgences réelles : l’effondrement de la pratique en Europe, la concurrence religieuse en Afrique, la montée des Églises évangéliques en Amérique latine. Il n’a pas l’intention de se laisser enfermer dans un duel avec les ultras de part et d’autre. Son horizon est plus vaste : maintenir le lien entre des catholiques dont les réalités culturelles et économiques n’ont parfois plus rien en commun, sinon le nom du Christ.
Les catholiques français feraient bien de se souvenir qu’ils ne sont pas l’axe du monde. Leur nombrilisme liturgique, entretenu par des pèlerinages spectaculaires, mais circonscrits, finit par les isoler dans une bulle et nourrit des attentes irréalistes envers Rome. Léon XIV, lui, raisonne en pasteur universel. Sa tâche n’est pas de sauver l’exception française, mais de maintenir à flot un navire immense, aux cales pleines de peuples qui n’ont jamais entendu parler de Chartres.
En cela, il se situe à mi-chemin entre ses deux prédécesseurs immédiats. De Benoît XVI, il retient la clarté doctrinale et le sens de la continuité liturgique, mais sans s’y enfermer comme dans un manifeste. De François, il reprend l’attention aux périphéries et l’idée d’un pape voyageur, tout en évitant les ruptures provocatrices. C’est un pontificat de couture fine, qui ne coud ni tout à fait blanc ni tout à fait noir, mais qui tente de recoudre les pans déchirés d’un vêtement que personne, à Rome, ne croit pouvoir restaurer dans son état originel.
Article publié le 16 août sur Breizh-Info, cliquez ici.
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Pour un bien commun enraciné : reconquérir notre peuple, notre terre, notre foi
Julien Dir, Breizh info cliquez ici
On nous parle sans cesse de “vivre ensemble”. Ce slogan, cette formule anesthésiante, c’est le cataplasme que le Système applique sur la plaie béante de notre civilisation. Derrière cette expression, il n’y a pas de fraternité réelle, pas d’amour véritable. Il y a la gestion froide et administrative d’un enchevêtrement de communautés qui ne se connaissent pas, ne se comprennent pas, et qui, trop souvent, se méfient les unes des autres. C’est l’anti-bien commun.
Le vrai bien commun, celui qui élève et soude, ne naît pas d’un slogan publicitaire financé par Bruxelles ou par un ministère de la “Cohésion sociale”. Le bien commun naît du sol, des pierres, des croix plantées à la croisée des chemins. Il naît de la mémoire d’un peuple, de ses morts, de ses prières, de son sang versé pour que la maison tienne debout.
Redonner le goût de vivre à notre jeunesse
Regardez notre jeunesse : on lui vole ses racines, on lui détruit ses repères, on lui inculque la honte de son identité. On lui promet un avenir de “transition permanente” et de “crises inéluctables”, du climat à l’économie, en passant par la peur fabriquée de sa propre disparition. Alors elle se replie, elle se drogue, elle s’abrutit, elle fuit dans les écrans. Elle ne croit plus en rien.
Le bien commun, c’est le contraire : c’est donner envie de vivre. C’est donner envie d’aimer, de fonder une famille, de transmettre un nom, une terre, un héritage. C’est rappeler à un jeune Breton que sa patrie, ce ne sont pas seulement des frontières sur une carte, mais un enchevêtrement d’églises romanes, de chapelles, de calvaires, de ports, de villages et de campagnes qui portent encore l’empreinte des siens.
Foi, civilisation et fraternité réelle
On ne bâtira rien de solide sans renouer avec notre foi, qu’elle soit pleinement catholique ou inscrite dans une spiritualité héritée de nos pères. Sans la transcendance, sans le regard tourné vers plus grand que nous, le matérialisme vide nos âmes et laisse la place aux marchands de rêves artificiels et aux politiciens cyniques.
Le bien commun, c’est retrouver confiance en nous, en notre civilisation, et arrêter de courber l’échine devant ceux qui nous méprisent. C’est se serrer les coudes avec nos voisins, nos amis, notre famille, et préférer la compagnie de ceux qui partagent notre histoire, nos coutumes, notre langue, plutôt que de s’extasier devant l’effacement de tout ce qui nous définit.
Conquérir, protéger, transmettre
Le bien commun ne se quémande pas, il se conquiert. Il exige du courage, de la volonté et, parfois, du sacrifice. Cela veut dire protéger nos terres, nos métiers, nos traditions, notre sécurité. Cela veut dire refuser la dilution de notre peuple dans un grand magma mondialisé où plus rien n’a de sens. Cela veut dire transmettre à nos enfants non pas un pays épuisé, fracturé, honteux de lui-même, mais une patrie fière, sûre de sa place dans l’Histoire et prête à y rester.
La Bretagne, comme toute l’Europe, ne retrouvera pas le sourire avec les slogans creux des communicants du régime. Elle le retrouvera le jour où ses clochers sonneront pour annoncer non pas la reddition, mais la renaissance.
Le bien commun, ce n’est pas “vivre ensemble” avec n’importe qui, dans n’importe quelles conditions. C’est vivre debout, ensemble, enracinés dans notre terre et dans notre foi, unis par le sang, la culture et l’espérance.
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Et le vainqueur est … Vladimir Poutine !
Pierre Lellouche, grand spécialiste de géopolitique, dresse ici le bilan de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. Selon Pierre Lellouche, « l’Europe est aujourd’hui tout le contraire de la « puissance géopolitique » vantée par Emmanuel Macron depuis Brégançon ; c’est un groupe d’États paniqués par le changement de pied diplomatique qui résulte de l’élection de Donald Trump. Embarqués dans le conflit ukrainien pour des raisons morales – au demeurant légitimes – à la remorque de l’administration Biden, ils découvrent que les Américains ne veulent plus continuer la guerre et que, étant partie prenante dans ce conflit, ils ne peuvent plus espérer tenir un rôle dans la négociation. Leçons d’un terrible aveuglement.
Lire la suite ICI
Source : Journal du dimanche 17/8/2025
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samedi, 16 août 2025
Intolérable libéralisme
Patrick J. Deneen, professeur de sciences politiques à l’université de Notre Dame et auteur de l’ouvrage influent Why Liberalism Failed, s’est imposé comme l’une des voix les plus critiques à l’égard du paradigme politique qui a émergé après la Seconde Guerre mondiale. Sa thèse centrale est que le libéralisme, loin de garantir une véritable diversité, a imposé un moule idéologique qui subordonne les identités et les traditions à la consommation et à l’efficacité économique.
À l’heure où le monde est en pleine reconfiguration, marquée par la montée en puissance de nouvelles puissances, des tensions culturelles internes et un scepticisme croissant à l’égard du modèle mondialiste, Deneen soutient que les loyautés locales, les racines religieuses et les traditions nationales sont essentielles à la santé politique des nations. Il considère que ce qu’on appelle « l’intolérance libérale » n’est pas une anomalie, mais la conséquence logique d’un système qui, lorsqu’il ne parvient pas à domestiquer les convictions profondes, recourt à la coercition directe.
Sa lecture de la politique américaine et européenne rompt avec les catégories classiques de gauche et de droite. Pour lui, le nouvel axe politique se dessine entre une élite transnationale – éduquée, cosmopolite et corporatiste – et une classe ouvrière qui, paradoxalement, est devenue la principale force conservatrice. L’interview, réalisée lors du MCC Feszt, résume ses idées sur le changement de paradigme, les limites de la tolérance progressiste et le concept de bien commun dans des sociétés fragmentées.
Entretien avec Javier Villamor pour The European Conservative – traduction Breizh.info
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08:52 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 15 août 2025
La pire blague des 35 dernières années
1992, le mirage de Maastricht :
2025, la réalité : l'Europe vassalisée, hors-jeu, effacée...
Les promesses des hommes politiques n'engagent que ceux qui les écoutent et les croient...
21:33 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Emmanuel Macron, le président qui aime la France effacée, repentante et rampante
Synthèse nationale
Il paraît que « qui aime bien châtie bien ». Notre "bon" président doit aimer la France d’un amour débordant pour la malmener autant ! On le sait, l’un des exercices qu’il prise particulièrement est la mortification du pays qui l’a vu naître et qui l’a porté à la tête de l’exécutif à deux reprises. L’ombre élyséenne aime le mener sur la route de Canossa, les pieds nus, en robe de bure, la verge à la main, la tête couverte de cendres, avec la caution de l’Université et la bénédiction de la bien-pensance (qui, ingrates, trouvent cependant qu’il n’en fait pas assez).
C’est ainsi qu’il y a quelques jours, dans un courrier au président camerounais Paul Biya, rendu public le 12 août, il a mis officiellement au passif du pays ("la France" a fait ceci, "la France" a fait cela) les conclusions du « rapport de la Commission "Recherche" sur le rôle et l’engagement » de l’Hexagone « dans la lutte contre les mouvements indépendantistes et d’opposition au Cameroun de 1945 à 1971 ».
De ce pavé (1.035 pages en tout, dont plus de 700 consacrées aux divers "événements" et à leur contexte), en sa possession depuis le 12 janvier, il a retenu l’essentiel : une guerre (a) eu lieu au Cameroun, au cours de laquelle les autorités coloniales et l’armée française ont exercé des violences répressives de nature multiple. (Elle) s’est poursuivie au-delà de 1960 avec l’appui de la France aux actions menées par les autorités camerounaises indépendantes ».
Déjà, sans surprise, on recueille les premières réactions de la rue camerounaise : « L’armée française a fait des massacres » : elle a tué des Camerounais « qui devaient contribuer au développement du pays » ; la France doit donc lui faire « justice », lui présenter des « excuses » et lui verser des « réparations » ; quant à l’avenir du Cameroun, il doit être le même que celui choisi par d’autres pays de l’Afrique francophone : sans la France, qui lui « a déjà fait trop de torts »…
Chapeau, l’artiste ! Encore quelques opérations du même acabit et il ne nous restera, de nos présence et influence passées, que des souvenirs… Ainsi qu’une raison supplémentaire de nous mortifier !
Pour conclure cette énième évocation des turpitudes jupitériennes, nous laisserons le mot de la fin à Bernard Lugan : décidément, « ce singulier ethno-masochisme présidentiel (…) finit par ressembler à une fêlure psychologique ».
Macron déraisonne, mais c’est le pays qui subit et paie les conséquences de ses divagations !
Vivement 2027 !
17:02 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Donald Trump version culturelle
Le billet de Patrick Parment
Que l’on soit ou non d’accord avec Donald Trump, il n’en reste pas moins qu’il a une vraie vision historique et politique de l’Amérique. On aimerait que les pays européens fassent de même et glorifient leur histoire nationale débarrassée d’une vision « woke » - celle-là même ou le Blanc fait office de grand méchant loup -, qui cède à l’air du temps. Comme c’est le cas chez nous avec, un exemple parmi d’autres, ce nuisible Patrick Boucheron, propulsé par des instances irresponsables au Collège de France où il distille son venin en toute tranquillité.
S’il est vrai que la principale vue du monde de Trump est économique, comme l’a souligné fort justement Alain de Benoist, il entend aussi rectifier la vision d’une Amérique que la culture woke a réduite au rôle de grand méchant loup. A savoir une vision purement racialiste de l’histoire américaine qui veut que ce sont les minorités, et pas uniquement les Blancs, qui ont forgé l’identité de ce pays. Trump entend privilégier une vision nationaliste de l’Amérique plus proche de la réalité et surtout combattre cette frange – fange - démocrate de pseudo intellectuels démocrates des broussailles qui propagent une vision masochiste et que distille, entre autres, le cinéma de la côte ouest - la Californie pour ne pas la nommer -, qui, comme chez nous, colle du nègre et autres races indéterminées, à des postes de responsabilités peu conforme avec la réalité. Donald Trump a fort bien compris que le ciment d’une nation réside avant tout dans la fierté de son roman national. N’en va-t-il pas de même chez nous où une idéologie pseudo marxiste mal digérée, a abouti à la destruction pure et simple de notre Education nationale. Merci Mai 68.
Dans cette optique, Donald Trump a décidé de s’en prendre à deux institutions culturelles majeures de la capitale, Washington DC : la Smithsonian Institution et le Kennedy Center. « Il y a quelques mois, je suis devenu président du Kennedy Center et nous avons complètement inversé la situation, nous avons mis fin à la programmation politique “woke” et nous sommes en train de rétablir [cette institution] comme lieu privilégié des arts du spectacle », a déclaré Donald Trump lors d’une cérémonie de remise de prix. Il s’en est pris également au Smithsonian, la plus grande institution culturelle du pays avec ses 21 musées et ses 14 centres de recherche. Dans un courrier adressé à cette institution, il annonce vouloir procéder à un examen des expositions, afin de « garantir l’alignement sur la directive du président visant à célébrer l’exception américaine, à supprimer les récits qui divisent ou sont partisans, et à rétablir la confiance dans nos institutions culturelles communes ». Les musées sont vivement invités à mettre de côté les présentations jugées négatives ou anti-patriotiques de l’histoire américaine, pour se concentrer sur les aspects positifs. Les opérations de contrôle devraient être finies début 2026 et les musées auront cent vingt jours pour corriger les contenus jugés problématiques.
Donal Trump ne les a pas prises par surprise car le 27 mars dernier, il avait signé un décret qui visait la Smithsonian qu’il accusait d’être « tombée sous l’influence d’une idéologie conflictuelle et centrée sur la race. Ce changement a favorisé des récits qui présentent les valeurs américaines et occidentales comme étant intrinsèquement nuisibles et oppressives ». Donald Trump fait du Gramsci sans le savoir. Il a compris qu’un pays qui se veut fort à l’extérieur est incompatible avec un peuple déchiré et ayant perdu toute fierté nationale. Une leçon que les Européens feraient bien de méditer.
17:02 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Dimanche 31 août, à Orange : la rentrée politique de Eric Zemmour
16:52 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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