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mercredi, 25 septembre 2024

Jusqu'à quand ?

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" Jusqu'à quand la rouge clique nous croira-t-elle un vil bétail ?"

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Il faut d’urgence quitter cette Europe qui va nous tuer !

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Bernard Germain

 Mario Draghi, ancien directeur de la Banque centrale européenne (BCE), refait parler de lui. La quasi-totalité de la presse s’en est fait l’écho ces derniers jours.

Comme suite à la demande d’Ursula von der Leyen en septembre 2023, il avait été chargé de rédiger un rapport afin d’éclairer la commission européenne pour qu’elle décide de la politique à conduire pour les 5 prochaines années.

Mario Draghi a remis tout récemment son rapport (400 pages) qui est considéré comme un véritable pavé jeté dans la mare. Et chacun de pousser des oh et des ah à la lecture du document.

Il faut dire que « super Mario » n’y va pas avec le dos de la cuillère pour « sauver » l’Europe.

Il préconise de réaliser… « 800 milliards d'euros d'investissements supplémentaires par an » et comme son plan est sur 5 ans, il faudrait donc 4.000 milliards d’Euros. Une paille… !

Le Figaro du 09 septembre 2024 rapporte que bien conscient de l’énormité de sa proposition il a déclaré : « À titre de comparaison, détaille Draghi dans son rapport, les investissements réalisés dans le cadre du plan Marshall entre 1948 et 1951 équivalaient à 1 à 2 % du PIB de l'UE ». Plan Marshall qui avait servi à reconstruire l’Europe ravagée au sortir de la seconde guerre mondiale.

On me permettra de noter que ces 4.000 milliards d’investissement, seront en fait une dette que l’Europe laissera gentiment aux futurs générations et qui s’ajoutera à sa dette déjà colossale.

À ce sujet, Le Point du 24 avril 2024 indiquait, « selon les données publiées lundi 22 avril 2024 par Eurostat, le montant de la dette publique des pays de la zone euro s'élevait fin 2023 à 12 732 milliards d'euros, contre 12 268 milliards un an plus tôt. »... donc approximativement +500 milliards d’€ en seulement 1 an.

Avec les propositions de Mario Draghi, rien qu’en ajoutant l’investissement, la dette bondirait à 16700 milliards d’€. Et si l’on y ajoute, comme vient de l’indiquer Eurostat, 500 milliards d’€ de déficit par an en fonctionnement, on atteindrait le total délirant de 18700 milliards d’€. Soit une augmentation du déficit global de plus de 30 % en seulement 5 ans.

Un délire complet...

 Mais, au fait, quelle est donc la raison qui justifie un pareil remède de cheval afin de permettre de « relancer » l’économie de l’Europe ? Le but annoncé étant de stopper le décrochage de notre continent par rapport à la Chine et les USA.

Effectivement, si l’on compare le PIB de l’Europe à celui des USA, on constate que le PIB de l’UE était de 17 % inférieur à celui des USA en 2002. En 2023, ce différentiel est passé à 30 % en faveur des USA.

Mario Draghi considère donc qu’il faut impérativement que la compétitivité de l’Europe s’améliore fortement sinon notre continent va dépérir et mourir.

Le rapport Draghi découpe la compétitivité européenne en trois secteurs auxquels une attention particulière doit être apportée : l'innovation, la décarbonation, et la sécurité énergétique et économique.

Pour l’innovation, le programme Europe de 100 milliards d’€ a été trop « dispersé à travers trop de domaines, excessivement complexes et bureaucratiques ». C’est Draghi qui le dit.

S’agissant de la décarbonation, l’Europe doit adapter sa transition énergétique et climatique pour en faire une source de compétitivité et non de décroissance comme le souhaite tant les écologistes fous.

Enfin, toujours selon Draghi, s’agissant de l’énergie notamment électrique l’Europe doit revoir sa politique. Si nous prenons l’exemple de l’électricité, nous la payons 2 à 3 fois plus chère que les américains.

Nous rappellerons au lecteur que cela est dû au fait que l’Allemagne a exigé et obtenu de l’Europe que l’avantage nucléaire français soit supprimé (avec la complicité des écologistes français) en imposant le fait que le prix du l’électricité soit lié à celui du gaz, d’une part. Donc si le prix du gaz dont sont dépendants les Allemands augmente, le prix de l’électricité suit automatiquement d’autant. Avec la guerre en Ukraine et l’arrêt des importations de gaz russe on mesure la pertinence d’un tel système. Nous avons payé en conséquence.

D’autre part, EDF fut obligée de vendre 25 % de sa production, à prix coûtant, à des « concurrents » qui n’avaient aucune structure de production et qui revendaient cette électricité au prix du marché en encaissant la différence, au nom de la défense de la « concurrence libre et non faussée ». Ce système diabolique ayant pour nom l’Arenh (Accès Régulé à l'Électricité Nucléaire Historique). Toujours en vigueur en France... à notre détriment. Et dont les politiques français ne semblent pas pressés d’en demander l’arrêt.

 Et Mario Draghi de dénigrer tout cela, au grand dam des européistes et de la presse internationale, pour convaincre de ce qu’il affirme aujourd’hui et dénoncer, sans état d’âme et sans vergogne, ce qu’il a lui-même contribué à mettre en place durant la construction de l’Union Européenne.

Faut-il rappeler au lecteur que lorsqu’il était directeur de la BCE, il a participé à la tromperie de la finance internationale en affirmant que l’Euro était une monnaie « unique » alors qu’elle n’était qu’une monnaie « commune ».

En effet si elle avait avait été une monnaie unique, toutes les banques centrales des pays membres devaient disparaître. Or, elles sont toutes restées en place, telle le banque centrale française, nommée « Banque de France ».

Donc l’Euro n’était pas une monnaie unique mais une monnaie commune dont la valeur était différente selon les pays ce qui se matérialisait par des taux d’intérêts différents selon les pays.

De plus, en 2012, Mario Draghi imposa le rachat de dettes des pays du sud membres de l’UE malgré l’opposition des pays beaucoup plus orthodoxes financièrement (Allemagne, Hollande,…).

Ce faisant il confirmait que l’€ n’était pas une monnaie « unique » puisque la mutualisation des dettes était imposée alors que si l’Euro avait été une monnaie unique la mutualisation aurait été naturelle.

 On me permettra donc d’émettre plus que des doutes sur la pertinence des prescriptions du docteur Draghi qui, dans une première étape, a contribué à la mise en place de cette Europe qu’il dénonce maintenant et pour laquelle il recommande aujourd’hui un remède qui risque bien de tuer le malade au lieu de le sauver.

 En fait, cette Europe est mortifère. Il est urgent de la quitter si nous voulons nous sauver du naufrage et de la mort. Tous les hommes politiques qui s’informent un peu le savent.

Tous savent également que pour nous sauver il n’y a qu’un moyen… activer l’article 50 du TFUE (Traité sur le fonctionnement de l’union européenne) dit Traité de Lisbonne afin de quitter cette Europe. Comme l’ont fait les Anglais en 2016 avec le Brexit.

Si nous ne le faisons pas, la fin de l’histoire est écrite d’avance. Seuls les aveugles ne la voient pas.

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mardi, 24 septembre 2024

Demain, mercredi 25 septembre, et samedi prochain...

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Scandale Viltaïs : ces immigrationnistes qui s’en mettent plein les poches

Victoire à Callac ! Le projet Horizon abandonné - Bernard Germain - YouTube

Bernard Germain

 (...) La discussion sur le budget 2025 qui sera voté dans les prochaines semaines sera capitale. La France doit impérativement redresser ses comptes, et pas en augmentant les impôts qui sont déjà les plus élevés du monde. Non, ce qu’il faut c’est trouver de l’argent en « taillant dans le gras » pour redresser les comptes. Et justement, il existe un secteur permettant de le faire, de plus avec une marge d’action considérable : l’immigration.

 Savez-vous combien cette dernière coûte au pays ? Environ 100 milliards d’euros… PAR AN !!!

Oui, 50 milliards directement pour la prise en charge des migrants dénommés "réfugiés", du fait des aides diverses, AME, etc. (1 mineur non accompagné coûte 690 euros… PAR JOUR, et encore ce chiffre date de 2022-2023). Quant aux 50 autres milliards, c’est le montant de la fraude sociale (pour laquelle l’immigration est largement concernée) dénoncée par Charles Prats, magistrat chargé de la lutte contre cette fraude, qui a publié des chiffres incontestables à ce sujet (5 millions de fraudeurs, 52 milliards d’euros de fraude par an, 20 % des djihadistes français résidant à l’étranger recevant des aides sociales, 1/3 des numéros de Sécurité sociale attribués à des personnes nées à l’étranger sur la base de faux documents, 3,1 millions de centenaires recevant des prestations sociales, alors que l’INSEE n’en dénombre que 21 000, 252 porteurs d’une Carte Vitale ayant plus de 120 ans…). Qui va avoir le courage de mettre un coup de pied dans cette fourmilière ?… Gageons que nos politiciens seront plus nombreux à préférer penser que c’est dans la poche des Français qu’il faut aller chercher l’argent dont ils ont besoin.

 À propos d’immigration, peut-être avez-vous manqué l’information suivante qui vaut pourtant son pesant de cacahuètes…

 L’association Viltaïs vient encore de faire parler d’elle et à nouveau pas en bien. Vous ne savez pas de qui ni de quoi il s’agit ? Petit rappel… C’est une association dont le siège est à Moulins dans l’Allier (03). Elle sévit largement en Bretagne et dans de multiples régions en France.

Pour le dire en quelques mots, l’État la charge d’accueillir, de loger et de gérer au quotidien les migrants envoyés principalement de Paris. Cette mission est officielle et rémunérée. On peut même dire que l’État charge Viltaïs (ainsi que d’autres associations de ce type) d’une véritable « mission de service public ».

 Il faut aussi savoir qu’à cette occasion, des sommes colossales sont données à ces associations pour accomplir ces missions. Plusieurs ministères y contribuent. Ainsi, rien que le ministère de l’Intérieur piloté par Darmanin a donné à ces associations 750 millions d’euros en 2022. Ce chiffre a explosé à 975 millions en 2023. Oui, vous avez bien lu… presque 1 milliard en une seule année pour les associations pro-migrants !

 Mais ce qui est le plus révoltant c’est qu’en fait, si on regarde bien les choses, très officiellement, l’immigration est devenue pour une foule « d’humanitaires » un authentique business dont ils vivent grassement. Cela commence par des organisations, comme SOS Méditerranée, qui, en totale complicité avec la mafia des passeurs, recueillent en mer et font débarquer illégalement un nombre incroyable de migrants.

 Ce type d’association, pour ce travail qui est simplement une violation des lois, touche des sommes énormes notamment de la part de villes, départements et régions pilotés par la gauche, mais aussi de l’État. Et elles ne sont jamais traînées devant les tribunaux ni condamnées pour "complicité", avec la mafia des passeurs par exemple, au motif de "trafic d’êtres humains".

 Cela devient un insupportable scandale lorsque les migrants arrivés illégalement sont accueillis et gérés par les associations largement subventionnées pour ces actions.

Dans mon livre sur la bataille de Callac (cliquez ici), de même que dans mon récent ouvrage pour dénoncer la gauche (cliquez ici), j’ai consacré de nombreuses pages à dénoncer le "business de l’immigration".

 Revenons d’ailleurs à notre sujet : je parlais d’une récente information qui valait son pesant de cacahuètes. Elle est fort simple : le directeur général de Viltaïs va devoir rendre des comptes devant le tribunal, le 11 décembre prochain, à Moulins. De quoi est-il donc accusé ? Comme le rapporte le journal La Montagne du 22 septembre 2024, il répondra de : « détournement de fonds publics par une personne chargée de mission de service public, faux dans un document administratif, escroquerie par une personne chargée de missions de service public et prise illégal d’intérêt », accusation portées par le procureur de la République de Moulins.

 On rappellera au lecteur que la Cour des comptes régionale avait déjà produit un rapport accablant en 2021, pointant notamment un dispositif d’avance de frais « porteur de risques au plan comptable et financier […] en l’absence d’une organisation robuste des services permettant d’en garantir une vérification fiable des modalités d’emploi » et « l’utilisation de véhicules haut de gamme », entre autres.

 Au sujet des véhicules, on relèvera que Viltaïs dispose de 0,8 véhicule par salarié. Oui, presque un véhicule par salarié ! Et pas des Clio, surtout s’il s’agit des responsables, mais des SUV BMW haut de gamme ! Et, pour faire bonne mesure, on n’oubliera pas le "train de vie dispendieux" du directeur général… Quant au nombre de salariés, il est passé de 185 au 31 décembre 2020 à plus de 300 de nos jours. On peut donc dire, sans risque de se tromper, que le secteur est "porteur" et très "profitable".

 Pensez-vous que Viltaïs soit une exception et le comportement de son directeur général un cas isolé ?… Que nenni. D’ailleurs, cette affaire Viltaïs me rappelle une autre association qui avait fait les choux gras de la presse : Equalis.

 Association basée en Seine-et-Marne - 900 employés - qui œuvrait, comme Viltaïs, à aider et accompagner les personnes en situation de précarité ou d’exclusion, tels les sans-abri et les migrants en attente de régularisation. Budget annuel : 83 millions d’euros, principalement issus de fonds publics provenant notamment du ministère de l’Intérieur. En juin 2020, le commissaire aux comptes refuse de signer les comptes et juge de son devoir d’alerter la préfecture. Une enquête s’engage et que découvre-t-elle ?

 Cette association était dirigée à l’époque par Arthur Anane (décoré de la Légion d’honneur par le préfet pour ses actions humanitaires). Ce personnage s’est surtout fait connaître pour son train de vie totalement hors norme. Ce monsieur se déplaçait en Audi Q7 (valeur : 90.000 euros), louée en leasing pour 2 100 euros mensuels, avec carburant gratuit, le tout payé par l’association. Par ailleurs, il disposait d’un logement de fonction (pas un studio), payé aussi par l’association. À cela, il convenait d’ajouter une carte prépayée plafonnée à… 10 000 euros par mois. Et cerise sur le gâteau, un salaire de 200 000 euros bruts par an (près de 12 000 euros nets par mois).

 Mais cela ne s’arrête pas là. Il y avait aussi 10 directeurs adjoints et 19 directeurs. Leurs salaires allaient jusqu’à 130 000 euros bruts par an, soit un peu plus de 8 000 euros nets par mois. Ces braves gens disposaient aussi, chacun, d’une voiture de fonction, moins luxueuse certes, mais ils pouvaient quand même prendre un leasing dont le montant variait entre 750 et 900 euros par mois… avec carburant payé, bien sûr. Enfin ils disposaient chacun d’une carte prépayée dont le plafond variait entre 2 000 et 10 000 euros. À ce tableau déjà accablant venaient s’ajouter des séminaires dispendieux organisés par la direction. Séminaire à Marseille, avec apéritif sur un voilier (71 000 euros), "Journée partenaires" au théâtre du Trianon (123 000 euros), soirée à Malakoff (140 000 euros), etc.

 Ceci explique pourquoi le commissaire aux comptes s’est un peu énervé. Ce ne sont que deux exemples, mais on pourrait en citer des tas d’autres car ils sont légion. La plupart des associations concernées ont à leur tête des personnes pour lesquelles l’immigration n’est que le prétexte à la mise en place d’un véritable business, avec comme objectif de gagner un maximum d’argent. Sans oublier que, derrière ces dirigeants véreux, très nombreux sont ceux qui profitent aussi de la galette.

Les bons sentiments, c’est lorsqu’un micro se tend ou qu’une caméra filme. Mais dès qu’on gratte un peu le vernis, on découvre des pratiques et un monde répugnant et surtout totalement mercantile.

 Le nouveau Premier ministre et son ministre de l’Intérieur se piquent de vouloir lutter contre l’immigration. Bien sûr qu’il faut reprendre le contrôle de nos frontières, chasser les clandestins et tous les OQTF et cesser d’inviter les migrants à venir comme semblent vouloir le faire de nombreux pays européens. Mais il faut surtout couper les vivres à toutes ces associations qui n’ont que faire de la France et contribuent à faire envahir notre pays par un nombre toujours plus grand de migrants.

 C’est en ce moment que se font les demandes de subventions pour 2025. Ce nouveau gouvernement aura-t-il le courage de supprimer les subventions de toutes ces associations pro-migrants (dont je rappelle qu’elles ont touché environ 1 milliard d’euros de subventions en 2023 rien que par le ministère de l’Intérieur) ? Nous n’allons pas tarder à le savoir. C’est au pied du mur qu’on voit le maçon…

Source : Riposte laïque. Pour lire l'intégralité de l'article de Bernard Germain, cliquez ici

18:20 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une pétition lancée par Reconquête! pour exiger la dissolution de SOS Méditerranée

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LE TEXTE DE LA PETITION :

SOS Méditerranée met la France en danger par l’immigration massive. Exigez sa dissolution !

Par ses sordides mises en scène de "sauvetages en mer", SOS Méditerranée est complice des passeurs de migrants : c'est un délit et une mise en danger de la vie des Français.

Contre la volonté des Français, massivement opposés à l’immigration, cette association débarque de force des clandestins sur notre sol. Se croit-elle au-dessus des lois ?

Infiltrée dans l’Éducation nationale, elle tente même de manipuler les enfants en inculquant son idéologie immigrationniste. Ses militants savent que les élèves sont influençables et en profitent. 

SOS Méditerranée prévoit encore d'intervenir le mois prochain devant des enfants de 8 ans dans une école près de Marseille. Ces militants immigrationnistes n’ont rien à faire dans des classes de CE2 !
Sortez-les des écoles !

SOS Méditerranée dilapide l'argent des Français avec la complaisance de certains élus : la ville de Marseille vient de voter 130 000 euros de subventions, la ville de Paris lui donne 100 000 euros !
Exigez sa dissolution. 

SOS Méditerranée continue d’avancer ses pions et tente d’ouvrir une brèche en Corse. Leur manœuvre est évidente : si nous ne faisons rien, ils vont en faire une Lampedusa, cette petite île italienne cible principale des bateaux de migrants.

Il y a urgence.

Exigez maintenant du nouveau ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, de dissoudre SOS Méditerranée !

L'équipe Reconquête.

PS. Le ministre de l'intérieur n’a même pas besoin de passer par une loi : il peut le faire dès mercredi, en conseil des ministres. Si l'heure de la fermeté a sonné, il est temps d'interdire SOS Méditerranée.

Pour signer cette pétition, cliquez ici

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Un communiqué de nos amis corses de Forza Nova de Bastia - Face aux fossoyeurs de la Corse : l'union des droites !

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Hier, lundi soir 23 septembre, à Bastia,  une trentaine de patriotes se sont rassemblés pour exprimer démocratiquement leur opposition à l'exécutif corse, ainsi qu'à l'association de passeurs de migrants, SOS Méditerranée, à l'occasion de la diffusion de son film de propagande.
 
Notre manifestation a été interrompue par des éléments de l'extrême gauche, avec des jets d'objets et des insultes, sous les regards passifs des élus de l'Assemblée de Corse qui n'ont rien fait pour arrêter les militants de la jeunesse Femu, main dans la main avec les gauchistes. Dont acte ! Ils en paieront le prix dans les urnes.
 
Nous avons entendu les accusations les plus absurdes.  Au-delà des pitreries de ces quelques anciens, dont la testostérone semble évaporée, nous avons remporté la bataille idéologique.
 
Les Corses ne veulent pas être remplacés, ni légalement, ni illégalement.
 
Corsu Svegliati ! Si padrone nantu a to Terra ! 
Forza Nova seule force d'opposition! 
Union des droites !

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Les mutins de Panurge wokistes dans leurs œuvres (suite) : la statue du général de Castelnau souillée à Saint-Affrique

La statue d'un général dégradée à la peinture rouge avant une cérémonie  d'hommage, la mairie de Saint-Affrique porte plainte -  centrepresseaveyron.fr

Synthèse nationale

 

On connaît la célèbre réplique due au dialoguiste Michel Audiard : « Les cons, ça osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ».

Dans la nuit du 20 au 21 septembre, un ou plusieurs mutins de Panurge de l’extrême gauche wokiste ont apporté une nouvelle preuve de la véracité de cette formule frappée au coin du bon sens populaire en maculant de peinture rouge la statue du général de Castelnau, l’un des grands chefs militaires de la Première Guerre mondiale (qui lui prit trois fils), fondateur et dirigeant, après le conflit, de la Fédération nationale catholique.

Ces attaques désormais récurrentes contre nos statues, nos calvaires, nos croix, nos églises - c’est-à-dire contre notre histoire, notre héritage, notre culture - ou des locaux en rapport, de près ou de loin, avec la droite nationale, montrent à quel point le poison des discours sans-culottes, marxiste-léninistes, islamogauchistes, wokistes, a corrompu et décérébré une partie des habitants de ce pays, en particulier au sein de la jeunesse. Non seulement les c… osent tout mais ils se multiplient ! Raison de plus pour saisir chaque occasion qui se présente de dénoncer leurs agissements, leurs méfaits, et surtout, de poursuivre et amplifier le combat des idées contre tous ceux qui les conditionnent et les instrumentalisent. « Los c… no pasan ! »

 

Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire l’article de Henri Temple sur Boulevard Voltaire, cliquez ici

14:30 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Un édito cinglant de Paul Sugy à l’adresse des ministres, anciens, actuels ou futurs...

L'édito de Paul Sugy : «La droite veut un projet, Emmanuel Macron veut une  béquille» en streaming direct et replay sur CANAL+ | myCANAL  Nouvelle-Calédonie

Ce matin, sur CNews, le journaliste Paul Sugy, quelque peu énervé sans doute par le spectacle consternant des passations de pouvoir de la veille, a, dans son édito, étrillé de belle manière les ministricules qui se suivent, se pavanent, s’épanchent… et passent, sans que rien ne change, jamais. Pour le plaisir, nous reproduisons ci-dessous l’essentiel de ce texte roboratif :

 

« (…) On a peut-être eu un seul ministre au fond qui ne nous a pas raconté sa vie au moment de rendre les clés de son ministère. Même Gérald Darmanin s’est cru obligé de nous rappeler ses racines algériennes, qu’au reste nul n’ignorait, pour dire que s’il s’était appelé Moussa et non Gérald, il ne serait pas arrivé là, accréditant l’idée qu’il y aurait quoi ? Un racisme systémique en France ? On s’étouffe, c’est quasiment du Sandrine Rousseau dans le texte ! Au second plan, le nouveau ministre de la citoyenneté, Othman Nasrou, qui est né au Maroc et qui a été naturalisé en France bien plus tard, dément heureusement, par sa seule présence, cette saillie wokiste inattendue (pas pour nous, NDLR) de la part de l’ex de la place beauvau.

 

(…) Hier, on a eu droit au pire de ce que la politique sait faire de petitesse et de nombrilisme, le plus souvent d’ailleurs sans éloquence, énoncé par des insectes de la politique qui parlent comme s’il étaient déjà des éléphants. En fait, c’était le quart d’heure de célébrité warholien pour des ex-ministres anonymes ou futurs anonymes. Certains de leurs prédécesseurs s’étaient battus pour essayer de rentrer dans l’histoire, eux se débattaient déjà pour essayer d’avoir un duplex sur les chaînes d’info. On a eu le rappel ad nauseam des origines, qui ne sont acceptables que si elles sont modestes ou immigrées, et qui confine à la leçon de morale. C’est ce que fait Prisca Thévenot (née de parents mauriciens venus en France pour leurs études universitaires, NDLR) lorsqu’elle rappelle ses origines immigrées pour envoyer un message à Bruno Retailleau sur le fait qu’il n’y aurait pas de Français de papiers, reprenant une expression qu’avait employée plus tôt le nouveau ministre de l’Intérieur. Anne Genetet qui nous fait tout son arbre généalogique, avec la profession de la mère, de la grand-mère et peut-être de la cousine par alliance de sa nièce, pour nous dire que si elle, elle n’a pas été dans l’éducation nationale avant, quand même, il y avait des personne de sa famille qui l’ont été. Ou enfin Sarah El Haïry qui, n’ayant peut-être pas eu les honneurs de ces fameux duplex, s’est sentie obligée de se fendre d’une vidéo pour rappeler des convictions insignifiantes : elle croit à la famille et l’écologie, merci, bonsoir.

 

 (…) J’aimerais adresser à ceux qui nous regardent un message (…) : si vous êtes ministre, ancien ministre ou futur ministre en passe de le devenir – et croyez-moi, au rythme où vont tomber les gouvernements, ça peut arriver à tout le monde -, rouler dans une voiture toutes sirènes hurlantes escorté par trois ou quatre motards, ça ne fait pas forcément de vous, tout de suite, quelqu’un d’intéressant. Ça ne garantit pas non plus qu’on retiendra votre nom, désolé, et la postérité, n’en parlons même pas. Alors, que ça soit clair une fois pour toute, on se fiche (de savoir) si vous êtes fils, petit-fils d’immigré ou d’ouvrier d’usine, nièce ou cousin par alliance d’une femme de ménage ou que sais-je, et par-dessus tout, on se moque éperdument de savoir au fond dans quelles grandes valeurs galvaudées vous prétendez croire ou à l’aune de je ne sais quelle grande cause à la mode vous prétendez gouverner. Le pays a besoin d’action, pas de communication. Il a besoin de courage et pas d’éléments de langage. Il a besoin de retenir votre contribution plus que votre nom. Les temps sont incertains, l’humeur politique du pays est trouble, les opinions sont volatiles, vous serez peut-être là demain, ou pas, on n’en sait rien, chaque seconde passée à communiquer, c’est du temps perdu ".

 

Source : la Matinale de CNews, édito de Paul Sugy, journaliste au Figaro. Pour voir ce passage de l'émission, cliquez ici

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une classe politique agonisante

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L’essayiste Mathieu Bock-Côté est un excellent analyste de la politique en général et de notre classe politique en particulier. Une fois de plus, et nous sommes bien évidemment d’accord avec lui, notre système politique est à bout de souffle comme le démontre les événements qui se déroulent sous nos yeux avec la constitution pour le moins laborieuse d’un gouvernement qui ne possède aucune majorité. Emmanuel Macron a littéralement dynamité le système et toute la nomenklatura a tout fait pour exclure du jeu démocratique l’expression même du peuple que ce soit au travers des Gilets jaunes ou du Rassemblement national.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 21/9/2024

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lundi, 23 septembre 2024

Les élections régionales dans le Land de Brandebourg, nouvelle très forte progression de l’AFD

Die AfD | Les partis au Bundestag allemand

Michel Festivi 

Dimanche se sont tenues, dans ce Land de 2,5 millions d’habitants qui entoure Berlin et qui s’étend jusqu’à la frontière polonaise, des élections pour renouveler le parlement local et la formation d’un exécutif, avec à sa tête un ministre-Président.

Depuis la réunification en 1990 et l’organisation d’élections libres, le SPD - la gauche sociale-démocrate allemande - a toujours gouverné cette région. L’actuel patron du Land, Dietmar Woidke, qui en tient les rênes depuis 11 ans, y est très populaire. Devant la montée de l’AFD et l’impopularité croissante du Chancelier Olaf Scholz, Woidke a refusé que ce dernier vienne l’appuyer pendant la campagne. Pourtant, le Brandebourg est la région où se trouvent la résidence et la circonscription électorale de Scholz à Potsdam. Pour dramatiser le scrutin, Woidke avait déclaré qu’il démissionnerait si son parti, le SPD, arrivait en seconde position derrière l’AFD, selon une tactique éprouvée et bien connue.

Le parlement du Brandebourg compte 88 députés. Le 1er septembre 2019, lors du dernier scrutin, le SPD l’avait emporté avec 26, 18% et 25 élus, mais avait perdu plus de 5 points et 5 députés. L’AFD le talonnait avec 23,51% soit 11,4% de plus et 23 députés, 12 de plus. Loin derrière, la CDU avait eu 15 élus, les verts 10, et Linke le parti d’extrême gauche 10. Le SPD avait alors formé une majorité avec la CDU et les verts. C’est ce qui nous tiendra de baromètre pour savoir qui a perdu et qui a gagné aujourd’hui.

Les enjeux de ce scrutin étaient multiples, la maîtrise de l’immigration débordante, la sécurité publique, la fin de la guerre en Ukraine, très prégnante ici avec la proximité de la Pologne, et aussi des enjeux locaux, le gouvernement de Berlin ayant unilatéralement programmé la fin des immenses mines de charbon à ciel ouvert pour 2038, pour mettre fin aux centrales qui utilisent ce combustible. L’AFD a promis de lutter contre les réglementations environnementales trop contraignantes, et d’empêcher notamment la fermeture de la mine de Spremberg, un véritable symbole économique de cette région. À noter que le Brandebourg accueille de très nombreux réfugiés dont des ukrainiens, en masse.

Ce scrutin se tenait après ceux de début septembre qui avaient vu la victoire de l’AFD en Thuringe et une forte montée de l’AFD en Saxe (talonnant la CDU qui avait perdu du terrain). Dans le Brandebourg, les données étaient différentes, comme je viens de le souligner, cette région ayant toujours été gouvernée à gauche et son Président y étant très investi.

Finalement, il semble que la dramatisation du scrutin voulu par le SPD lui permet, de justesse, de se maintenir en tête, suivi de très très près par l’AFD, qui progresse encore, malgré toutes les avanies qu’elle subit et les attaques qu’elle doit affronter.

Avec une participation en très forte hausse de plus de 11% par rapport au précédent scrutin, le SPD arrive in extrémis premier avec 30,89% et 32 députés. Mais l’AFD qui n’a nullement pâti de la dramaturgie imposée par le SPD, obtient 29,33% des suffrages et 30 élus, soit 7 de plus qu’en 2019. À noté le très bon score du nouveau parti de gauche, foncièrement opposé à toute aide à l’Ukraine, le BSW, qui fait son entrée au parlement avec 13,48% et 14 députés, et qui a sans doute, à la marge, pris des voix à l’AFD. La CDU perd encore du terrain avec 12,10% et 12 élus. Les Verts, qui co-gouvernaient avec le SPD, perdent leurs 10 représentants avec 4,13% seulement, car ils ne dépassent pas la barre des 5% requise pour avoir des élus, tout comme Linke.

L’AFD continue donc sa progression après les excellents résultats de Saxe et surtout de Thuringe. Pourtant, les chausse-trappes, les avanies se sont multipliées contre elle. Elle est accusée de tous les maux, de résurgence du nazisme, de racisme endémique. Toute la classe politique allemande la voue aux gémonies. Malgré tout, les Allemands sont de plus en plus nombreux à lui apporter leurs suffrages. Il faut dire que la crise économique, la montée des périls (immigration, violences…) ne peuvent que les inciter à le faire. Certes, cette très courte victoire du SPD va donner à Scholz  un peu d’air. Mais pour combien de temps ? Ce sera tout l’enjeu des prochaines semaines et des prochains mois.    

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Sortir la France de l’impasse : le combat continue !

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Maurice Bernard

Il faut le dire et le répéter : profondément divisée, la France est redevenue ingouvernable, et pour l’heure, nous nous trouvons dans une impasse.

La grande manipulation du front républicain du début du mois de juillet - dont l’efficacité a été accentuée par certaines faiblesses et erreurs du RN (qui, cependant, ne sont pas toutes de sa faute) -, n’a fait qu’aggraver la crise politique. Aucune des trois "forces" présentes à l’Assemblée nationale ne dispose, en effet, de la majorité absolue (289 députés) requise pour pouvoir vraiment diriger le pays. Le RN et ses alliés de l’UDR comptent 142 députés : il leur en manque 147. Les macronistes, le centre droit - MoDem, Horizons, LR canal historique – et LIOT en ont 235 : il leur en manque 54. Quant à la gauche ex-NFP, elle en totalise 193 : il lui en manque 96 !

Dans ces conditions, le gouvernement Barnier, issu du "bloc" macroniste-centriste (235 députés) ne peut qu’expédier les affaires courantes et essayer de mener une politique (laquelle ?) sans grande ambition, par la recherche permanente du compromis et du consensus, c’est-à-dire, en fait, par la pratique du grand écart. Dès lors, il a plus de risques de se casser la figure que de chances de réussir…

Difficile, cependant, de s’en réjouir car chaque jour qui passe voit persister et s’accentuer les difficultés, les menaces, les drames qui frappent depuis trop longtemps notre pays. Son déclassement, sa déchéance se poursuivent. Pour les nationalistes, les nationaux que nous sommes, c’est insupportable, c’est inacceptable !

Certes, ce gouvernement (qui voit cohabiter dix-neuf macronistes, dix LR, cinq centristes - trois MoDem, deux Horizons - et un ex-socialiste) n’a rien, ou pas grand-chose, qui soit de nature à nous donner un début de commencement d’espoir. Comment, en effet, ceux-là même qui, avec leurs partis, ont joué un rôle plus ou moins actif dans la décrépitude actuelle de la France pourraient-ils arrêter sa chute et amorcer son redressement ?

Toutefois, d’une part, mieux vaut encore ce Cabinet qu’un autre dominé par la gauche inféodée à LFI ; et d’autre part, son échec total serait d’abord et avant tout celui de la France et des Français…

Pour l’heure, nous ne pouvons donc que lui souhaiter - sans illusion aucune - d'obtenir la réussite possiblement envisageable, en atteignant les objectifs à sa portée ; et surtout, que poursuivre le combat des idées que nous menons, à Synthèse nationale, depuis déjà dix-huit années : réfléchir, écrire, parler, œuvrer, pour desserrer l’emprise intellectuelle de la gauche et faire progresser notre famille politique, notre courant de pensée. Le combat continue !

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Bon sens

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A l’image de nombreux Français que l’on taxe d’être tant soit peu populistes, on partage l’idée qu’un retour au bon sens s’impose dans une société qui n’a plus de boussole. Car le plus paradoxal dans cette affaire est que ce sont nos élites – ou présumées telles – qui nous ont mis dans la panade. Déficit public, dégradation de notre système de santé, insécurité grandissante dans nos rues, justice laxiste… bref les sujets ne manquent pas d’un pays qui vit depuis 1968 sous la perfusion des idéologies de gauche qui nous ont fait prendre les vessies pour des lanternes. On a eu droit aux conneries les plus diverses que variées pour aboutir, in fine, à la figure du commandeur Mélenchon. Malgré ses fureurs révolutionnaires, Robespierre a fini guillotiné ! Lisez cet édito de Pascal Praud, il résume bien l’humeur des Franchouillards encore majoritaires dans leur pays.

Lire la suite ICI

Source : JDD 22/9/2024

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Un rendez-vous à noter...

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Dans neuf jours, le mercredi 2 octobre, docteur Merlin dédicacera, à la librairie Vincent (115 avenue de La Bourdonnais, 75007 Paris, métro Ecole Militaire) son dernier ouvrage Défense de l'Occident et la Garde de fer. Pour la première fois, il y a réuni les quinze articles que la revue, créée en 1952 par Maurice Bardèche, a consacrés à la "Légion de l'Archange Saint Michel" de Corneliu Codreanu (1899-1938).

Ce recueil, qui est, selon les propres mots de l'auteur, un hommage aux "Légionnaires", vient nous rappeler qu'après l'assassinat de leur chef, ils n'ont cessé d'entretenir la flamme et de lutter, comme ils ont pu, contre la barbarie communiste, à l'intérieur même de la Roumanie ou dans leur exil, nous donnant ainsi une grande leçon d'humilité, d'exigence et de courage.

Pour commander l'ouvrage de Docteur Merlin, cliquez ici

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Le nouveau livre du Marquis est paru...

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Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, comme le savent les lecteurs de Synthèse nationale, est un observateur avisé de la vie parisienne. Doté d’un grand talent de conteur, un tantinet sarcastique mais jamais méchant, il sait décrire ceux qu’il rencontre ou fréquente régulièrement.

Ce nouveau livre du Marquis nous fait entrer dans l’univers de quinze personnalités (ou organismes) qu’il a bien connus et, souvent, appréciés…  

Portraits anecdotiques, de Jean Gabin à Jany Le Pen,Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Via Romana, 145 p., 19,00cliquez ici

08:01 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 22 septembre 2024

Journal du chaos

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La galère est (presque) à l’eau, il ne leur reste plus qu’à ramer… dans le bon sens !

La Réale

Synthèse nationale

 Nous l’avons déjà écrit sur ce blog à deux reprises : le gouvernement que Michel Barnier vient de dévoiler ne peut, pour reprendre un propos d’Henri Guaino, qu’« assurer la continuité de l’État », c’est-à-dire expédier les affaires courantes, faute de majorité, de mandat et de véritable légitimité. Il n’y a donc pas grand-chose à en attendre, si ce n’est le service minimum.

 De fait, le nouveau Premier ministre se trouve dans une situation impossible. Il va lui falloir tenir fermement à la fois le fouet et la barre afin de maintenir la discipline au sein de la chiourme gouvernementale et d’éviter les nombreux écueils qui ne vont pas manquer de jalonner sa route. Il va devoir louvoyer, composer, ruser, avec un objectif premier : durer.

 Dans de telles circonstances, les maîtres mots ne peuvent être que "consensus" et "compromis" et les mesures mises en œuvre que l’expression du plus petit dénominateur commun. Rien de particulier à attendre, donc.

 Malgré tout, il va être intéressant de voir quel mouvement Michel Barnier va impulser à sa galère fraîchement ripolinée et dans quelle direction il va la mener. Il y a près de trois ans, en effet, il a participé à la primaire pour la désignation du candidat LR à la présidentielle de 2022. À cette occasion – et du fait de la concurrence avec ses rivaux -, il a adopté une posture et tenu des propos assez droitiers (qui, pour partie, traduisaient certainement le fond de sa pensée). Il n’est donc pas inutile de se pencher sur ses déclarations d’alors. Ne serait-ce que pour juger à leur aune ses actions à venir... Nous n’oublions pas, en effet, la formule de Charles Pasqua : « Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent ».

 Nous ne nous faisons donc aucune illusion, à l’image d’Éric Zemmour qui, le 15 septembre dernier, a déclaré :  « Avec ce nouveau gouvernement, j’ai trop de mémoire pour avoir de l’espoir. J’en ai entendu des promesses ! Je me souviens de ce que les gouvernements de droite ont promis et n’ont pas fait par le passé ».

 

 Pour mémoire et pour prendre date, voici quelques extraits d’une interview que Michel Barnier a accordé à Valeurs Actuelles à la fin de 2021 (dans le n°4435 du 25 novembre au 1er décembre) :

 Sa conception de l’action politique et de la pratique du pouvoir :

« Je n’aime pas débattre à coups de slogans ou de petites phrases. Ce n’est pas l’idée que je me fais de la politique. Je pense qu’il est au contraire nécessaire d’écouter et d’expliquer, de faire de la pédagogie. (…) Je ne me transformerai pas en bateleur d’estrade. Ma pratique du pouvoir (…) ne sera pas celle de M. Macron, qui exerce le pouvoir de manière solitaire et souvent arrogante. Le président de la République n’a pas la science infuse : il ne sait pas tout sur tout, il ne peut pas tout faire seul, sans quoi cela dysfonctionne. Comme le veut la Constitution, le président doit présider, le gouvernement doit gouverner. Le Parlement doit être respecté et associé, tout comme les collectivités territoriales et les partenaires sociaux. Chacun est nécessaire et doit être à sa place, à son poste, dans le cadre d’un contrat national de progrès et d’autorité ».

 Sa priorité :

« La question la plus grande est celle du grand déclassement qui menace notre pays dans tous les domaines. (…) Le préalable est de rétablir tout de suite l’autorité pour retrouver la stabilité, la tranquillité et la confiance qui n’existent plus aujourd’hui. Et puis nous devons redémarrer le moteur à aimer la France car notre cohésion nationale est menacée par la montée des égoïsmes, de la violence, du communautarisme. (…) Nous devons retrouver un creuset dans lequel notre jeunesse retrouve le bonheur et la fierté d’être français. C’est indispensable pour pouvoir ensuite bâtir des politiques de redressement, de reconstruction et de progrès ».

 L’immigration :

« (…) Je veux garantir par un bouclier constitutionnel que les mesures que nous prendrons en France pour diviser drastiquement les flux – par trois ou quatre – et maîtriser l’immigration ne soient pas mises en cause par la jurisprudence de telle cour européenne ou de telle juridiction nationale. (…) Ce que je veux faire : suppression des régularisation de clandestins, suppression de l’immigration sociale, réduction massive du regroupement familial, réforme de l’asile. (…) Négocier au plan européen une vraie politique d’immigration qui n’existe pas et (…) revoir les accords bilatéraux avec les pays d’origine, en Afrique notamment ».

 L’Europe et la souveraineté nationale :

« (…) Faute de texte précis, les cours – la Cour européenne de justice, la Cour européenne des droits de l’homme (…), le Conseil constitutionnel français, le Conseil d’État – ont interprété et construisent depuis vingt ans des jurisprudences qui sont absolument insensées et de plus en plus favorables aux étrangers, parfois même au mépris de la sécurité nationale. (…) Franchement, face aux défis qui s’imposent à nous, nous avons raison d’être européens en plus d’être patriotes. C’est une double force. (…) S’il est des domaines où nous pouvons défendre seuls notre souveraineté nationale, il en est d’autres où l’action commune est nécessaire pour que nous soyons respectés. Je parle volontiers de souverainetés nationales solidaires. Ceux qui raconteraient que nous pouvons nous protéger seuls de la finance mondiale,  des Gafam et des entreprises numériques chinoises, que nous pouvons seuls régler la question du dérèglement climatique, mentent. Nous devons bâtir ce que le général De Gaulle appelait "le levier d’Archimède", c’est-à-dire une force supplémentaire face aux grandes puissances qui n’attendent plus personne pour dominer le monde. Mais qu’on ne s’y trompe pas. Je suis pour la souveraineté nationale. Simplement, je ne me suis pas engagé en politique pour que mon pays soit sous-traitant des Chinois et sous influence de l’Amérique ».

 Le Rassemblement national :

« (…) Mme Le Pen et tous ceux qui tournent autour de ses idées n’ont rien à voir avec moi, ni par leur histoire, ni par leur attitude ».

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samedi, 21 septembre 2024

Grands périls, petits calculs

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Vincent Trémolet de Villers

Nous devrions donc avoir un gouvernement Barnier. Fruit d’un accouchement douloureux et pénible. Ces derniers jours, en effet, la politique a montré un visage désolant. Elle a confondu la déloyauté et la ruse, la duplicité et l’intelligence, le narcissisme et l’ambition, la hargne et la force. Depuis la dissolution, le niveau continue de baisser (et nous étions déjà, malheureusement, proches du niveau de la mer), contre Michel Barnier, ce ne fut que copinages et coups fourrés; grands périls et petits calculs. Devant un tel spectacle, comment s’étonner que la protestation civique se réfugie dans le vote RN, le vote LFI ou l’abstention ?

Pourtant, si l’on se hisse à la hauteur du moment, on voit un pays surendetté, un président affaibli, une Assemblée fracturée, une société archipélisée et, devant ce panorama vertigineux, un premier ministre minoritaire. Cela suffirait à remplir la vie d’un homme, mais Michel Barnier doit aussi compter avec les pièges que posent sur son chemin ceux qui sont censés être de son camp. Depuis sa nomination, la techno parade de Bercy monte le son et ressort des tiroirs la boule à facettes des taxes invisibles et des impôts clignotants. Ses « amis » politiques, que l’on a connus moins vigilants sur la pression fiscale, s’en émeuvent et l’ont mis publiquement en accusation avant de le sommer, au nom de l’«équilibre», d’obéir à leurs désirs gouvernementaux, c’est-à-dire de nommer leurs amis. C’était mal connaître le Savoyard indocile. Michel Barnier a tapé du poing sur la table, menacé de claquer la porte, en espérant obtenir gain de cause dans la composition du gouvernement. Ce qu’il propose montre que s’il compte imposer les siens à Emmanuel Macron, il doit désormais cohabiter avec Gabriel Attal. Le premier ministre savait qu’il devait faire avec l’hostilité de principe du Nouveau Front populaire, l’hostilité à retardement du Rassemblement national, il doit maintenant compter avec l’hostilité sournoise du camp présidentiel. Michel Barnier n’a plus qu’un atout : prendre à témoin publiquement les Français. Leur dire qu’il ne fera pas de miracles, que la partie sera difficile mais qu’il sera concentré sur son travail plutôt qu’enfermé dans la bulle qui, à force d’agitations vaines et de conspirations stériles, vide le pouvoir de sa substance.

Source : Le Figaro 20/9/2024

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Le cri d’alarme de Boualem Sansal : « La France est un pays à la ramasse qui vit sur des gloires passées », entre montée de l’islamisme et déclin généralisé

Boualem Sansal : « Les civilisations meurent, et l'Occident est sur le  chemin des pleurs »

Michel Festivi

 De nouveau, le grand écrivain francophone Boualem Sansal, réfugié en France car poursuivi par les islamistes algériens (et qui vient d’obtenir la nationalité française), nous dit nos quatre vérités. Dans son dernier livre publié au Cerf (Le français parlons-en !), il nous met en garde, une fois de plus, contre la menace islamiste qui s’abat sur le pays, encore et toujours. Il tire la sonnette d’alarme, lui qui a connu, en Algérie, les années de plomb et la guerre civile.

 Dans cet entretien avec Alexandre Devecchio, il fustige les idées chrétiennes dévoyées - G.K. Chesterton aurait dit : « Les idées chrétiennes devenues folles » -, surtout depuis Vatican II « qui est devenu une tête de pont à l’expansion de l’islam en terre chrétienne ». Il décrit le déclin inexorable de la France, du fait de ses gouvernements qui ne veulent pas lutter contre l’invasion migratoire.

 Rappelant opportunément l’aphorisme de Nietzche dans L’Antéchrist : « Là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin », Sansal ne peut que déplorer « la décrépitude, la désagrégation, la violence, la saleté » qui s’abattent sur notre malheureux pays. Comme tous les Français qui ont connu la France d’avant, celle où il faisait si bon vivre, celle qu’avait décrite le grand écrivain allemand, Friedrich Sieburg, dans un livre bien oublié aujourd’hui, publié en 1929, « Dieu est-il Français ? », à l’époque où notre patrie était considérée comme un pays de Cocagne. Ne disait-on pas aussi : « Heureux comme Dieu en France ! ».

 Boualem Sansal revient sur le patrimoine « philosophique, religieux, politique, économique, diplomatique, culturel, scientifique, technologique », sur les vertus passées de notre peuple, « hier fécond, fier, courageux, industrieux, productif, inventif », mais qui a laissé dépérir tout cela au profit du wokisme généralisé, de l’islamogauchisme, du mondialisme échevelé, de l’abaissement, voire de l’abrutissement que génère notre système scolaire et universitaire (l’un des meilleurs au monde à l’époque des fameux hussards noirs de la République qui apportaient à tous leurs élèves les connaissances fondamentales et poussaient les meilleurs, parmi lesquels de nombreux enfants des classes populaires, à se dépasser).

 Nous avions alors les meilleurs ingénieurs qui ont produit, grâce aussi à une main d’œuvre de qualité, les bateaux transatlantiques, les avions, le Concorde, les centrales nucléaires, Ariane, le TGV. Notre médecine, tenue certes par des Mandarins, étaient alors la meilleure au monde. Notre langue, nos lois, si subtiles et précises, faisaient que les traités diplomatiques s’écrivaient en français (que tous les dirigeants et diplomates du monde entier parlaient admirablement). Ne disait-on pas : « France, terre des armes, des arts et des lois ».  

 Boualem Sansal distingue trois causes majeures de notre bérézina, qui s’enchevêtrent les unes les autres : l’immense médiocrité de notre personnel politique, le poids gigantesque d’une immigration de très bas niveau qui refuse de s’intégrer, notamment « par esprit de supériorité religieuse », et enfin, « l’enracinement sur notre sol d’un islam profondément archaïque.... dont on ne voit pas comment il trouverait les moyens de se réformer et de devenir cet islam des Lumières que ses chantres appellent de leurs vœux sans savoir de quoi ils parlent et sans chercher à deviner la suite ».

 Pour Boualem Sansal, les pires ennemis de notre pays sont - outre les apparatchiks des partis, les socialistes dégoûtés du peuple, les médias de service, les wokistes - les islamistes, les chantres des Lumières et les Insoumis réunis. Il rappelle qu’en 1962, au moment de l’indépendance, l’Algérie disposait d’un patrimoine unique, « moitié fourni par la nature, et moitié par la colonisation qui avait bien équipé la demeure en infrastructures diverses... ». Depuis, la médiocrité des dirigeants, la corruption généralisée ont tout dilapidé, faisant de ce pays une proie pour l’islamisme. Toute comparaison avec la France ne serait pas fortuite !

 Dans son livre, Boualem Sansal met en exergue l’importance de la langue : « C’est la magie absolue ». Il précise : « Si nous ne pouvons pas nommer les choses, elles n’existent pas et nous cessons d’exister ». Il dénonce l’arabisation forcée de la langue en Algérie, qui a « abruti le peuple ». Il regrette que le français en France « se dévitalise » et devienne « du blabla postmoderne » car la baisse du niveau culturel est liée à la montée des tensions sociales et politiques. Et de préciser : « Oui, l’arabisation a été un tournant calamiteux suivi d’un autre, celui de l’islamisation effroyable... ».

 Boualem Sansal est nostalgique, comme nous le sommes tous, de l’époque où le français était « un trésor commun... On adorait lire, on adorait les grands écrivains qu’on apprenait à l’école ». Il évoque, pêle-mêle, Albert Camus, Jules Vernes, Alexandre Dumas… Avec lui, c’est un Berbère non Kabyle, né français en 1949, en Algérie française, devenu, à partir de 1962, écrivain algérien de langue française et enfin, récemment, de nouveau français par naturalisation qui nous alerte, tel Cassandre, sur les dangers mortels qui nous attendent si rien ne se passe. Espérons qu’il soit écouté et surtout entendu !

Diapositive1 copie 17.jpgPour commander le dernier livre de Michel Festivi, La désinformation autour du Parti communiste "français", cliquez ici

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Samedi 28 et dimanche 29 septembre, Orange : salon des écrivains combattants et du livre historique

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vendredi, 20 septembre 2024

Alléluia ! la France a un gouvernement !

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Maurice Bernard

Hosanna ! Gloire à l’Éternel au plus haut des cieux ! Nous voici sortis des ténèbres où nous a précipités l’idole Jupiter avec sa dissolution-réflexe du 9 juin dernier. Barnier, oint par le maître de l’Olympe, nous donne enfin un gouvernement (mais toujours pas les noms de ses membres) ! Depuis Matignon, sa grâce se répand sur nos fronts. Les nuages se dissipent, le soleil luit de nouveau, la France n’a plus peur, elle reprend son souffle…

Plus sérieusement, Henri Guaino rappelait, il y a quatre jours, mardi 17 septembre, sur le plateau de CNews, dans l’émission de Laurence Ferrari : « Aucun gouvernement, dans les circonstances actuelles, ne pansera toutes les plaies françaises. Ce qu’il nous faut, c’est un gouvernement capable d’assurer une mission essentielle qui est la continuité de l’État ». Le "nouveau" Cabinet, en effet, faute de majorité, de mandat et de véritable légitimité, ne peut qu’expédier les affaires courantes… Et batailler pour assurer sa propre continuité, ce qui n’est pas gagné d’avance puisque, comme nous l’avons déjà écrit, 242 députés au maximum, à ce jour, sont susceptibles, potentiellement, de le soutenir : 97 macronistes, 47 LR canal historique, 36 MoDem, 33 amis d’Édouard Philippe, 22 LIOT et 7 non-inscrits, soit 47 de moins que le nombre requis pour disposer de la majorité absolue (289 députés) !

 Il n’y a donc pas de miracle à attendre de la fine équipe que s’apprêtent à nous octroyer nos bons maîtres. D’autant qu’elle est adoubée par l’homme qui, ces sept dernières années, a fracturé, affaibli, endetté davantage encore le pays (et qui vient d’être désavoué par ce dernier à trois reprises). D’autant qu’elle n’est pas si "nouvelle" que ça : sur 16 ministres de plein exercice, on nous annonce sept macronistes, trois LR, deux MoDem, un Horizons et un UDI… D’autant que Michel Barnier, son chef de file, ancien ministre, ancien commissaire européen, n’est pas vraiment, lui aussi, un homme nouveau.  D’autant, également, que le RN, premier parti à l’Assemblée nationale (126 députés représentant un peu plus de 10 millions d’électeurs) est soigneusement tenu à l’écart, méprisé, dénoncé, ostracisé. D’autant, enfin, que la gauche, qui se voyait déjà aux affaires (avec un total de 193 députés, soit 96 de moins que la majorité absolue !), reste en embuscade, avec un pouvoir de nuisance certain et la ferme intention d’imposer son récit d’« un gouvernement de la Manif pour tous », otage de Le Pen et Bardella, en voie d’« extrême droitisation »…

 En novembre 2021, au moment de la primaire des Républicains, « la question la plus grande » pour Michel Barnier, alors candidat à la candidature pour la présidentielle de 2022, était « celle du grand déclassement qui menace notre pays dans tous les domaines ». Gageons qu’aujourd’hui, c’est plutôt celle de savoir comment surnager dans le marigot où, déjà, les caïmans du MoDem mordent ceux de LR (selon Le Figaro, « 80% des députés MoDem refusent de participer en raison de la nomination annoncée de Bruno Retailleau à l'Intérieur, et de la présence un temps évoquée de Laurence Garnier »).

 Décidément, la vieille plaisanterie a tout bon : il n’y a aucune différence entre un gouvernement et un bikini car face aux deux, chacun se demande par quel miracle il peut tenir et n’a qu’une idée, le voir tomber…

 Pour l'heure, la dégringolade se poursuit et les temps qui viennent promettent d’être agités. "La France est un pays à la ramasse", nous dit Boualem Sansal. Malheureusement, il a raison, et la situation n'est pas prête de s'arranger... Quand donc les électeurs vont-ils enfin se décider à dégager pour de bon les fossoyeurs qui, depuis cinquante ans, creusent sa tombe ?

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Le spectre de l’article 16

Constitution of 4 October 1958 | Conseil constitutionnel

La Chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Les 19 juin et 2 juillet derniers, en pleine campagne électorale législative anticipée, Le Journal du Dimanche (JDD) envisageait la possibilité qu’Emmanuel Macron appliquât l’article 16 de la Constitution. Cet article confère au chef de l’État des pouvoirs exceptionnels qui ne sont pas explicités. Il n’a pour l’heure servi qu’une seule fois...

Le 23 avril 1961, au moment du putsch d’Alger, le général de Gaulle déclenchait cette option qu’il maintînt en vigueur jusqu’au 30 septembre 1961. À cette occasion, un décret présidentiel étendit la garde à vue à quinze jours ainsi que les conditions d’internement administratif à l’égard de tous les partisans, armés ou non, de l’Algérie française. Il prolongea en outre la compétence du haut tribunal militaire.

À la sortie de cette information, le camp macroniste et l’Élysée ont aussitôt hurlé à la fausse nouvelle et à la désinformation. Deux activités consubstantielles selon eux de la part de l’hebdomadaire dominical désormais aux mains de Vincent Bolloré. Le complotisme dominerait sa rédaction ! En réalité, le complotiste anticipe ce qui va globalement se passer. Cette éventualité institutionnelle a néanmoins été reprise par d’autres titres de presse tout aussi conspirationnistes. Passons rapidement sur le numéro estival de juillet – août 2024 de L’Incorrect qui interroge un constitutionnaliste chevronné, Frédéric Rouvillois, sur l’imminence ou pas de l’article 16. Le Point du 15 août 2024 l’évoque sans trop commenter. Sur Polémia à la date du 31 août, Michel Geoffroy n’écarte pas ce cas de figure. Mieux encore, un mois auparavant, Le Monde, quotidien bien connu pour tordre les faits, livrait dans son édition du 27 juillet 2024 un excellent entretien avec Alexandre Guigue, professeur en droit public à l’université Savoie-Mont-Blanc, encore sûrement un repaire d’« allumés » délirants…

Malgré la nomination de Michel Barnier à Matignon, le risque de blocage perdure. L’activation de l’article 16 se conçoit avec l’échéance budgétaire prochaine (financement de l’État et de la Sécurité sociale). L’absence de toute majorité claire à l’Assemblée nationale incite les personnes intéressées à lire avec attention la Constitution et la loi organique relative aux lois de finances. Le Parlement est contraint de débattre dans une période limitée : soixante-dix jours pour le budget et cinquante pour la Sécurité sociale. Si ce temps est dépassé, le gouvernement aurait le droit d’utiliser des ordonnances soumises au seul avis du Conseil d’État. Auparavant, l’exécutif pourrait tout aussi recourir au douzième, c’est-à-dire appliquer chaque mois de 2025 l’équivalent budgétaire de 2024 afin de faire fonctionner les services publics. La mise en pratique de l’article 16 transférerait les prérogatives ministérielles au seul président de la République. En raison du chaos parlementaire et de la menace qui plane d’une mise en tutelle par la Commission de Bruxelles, le président français jugerait alors que « les institutions de la République [...] ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacés d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu ». Après en avoir informé la nation par un message audio-visuel, le chef de l’État signerait un décret d’adoption du budget de l’État et de la Sécurité sociale dans un sens austéritaire. Excessif ?

Dans La démondialisation (Le Seuil, 2012), l’économiste souverainiste Jacques Sapir proposait la sortie de l’euro au moyen de l’article 16... Pendant toute la durée des pouvoirs exceptionnels, l’Assemblée nationale ne peut être dissoute. Le 18 septembre 1961, le président gaulliste de l’Assemblée nationale, Jacques Chaban-Delmas, distinguait la session de plein droit de la session normale. Il estimait que durant la période correspondant à la réunion de plein droit des chambres sous l’article 16, les travaux du Parlement ne pouvant pas avoir d’aboutissement législatif, le gouvernement est privé du droit de poser la question de confiance sur un projet de loi, ce qui signifie que les députés ne peuvent pas déposer de motion de censure. Par ailleurs, depuis la révision constitutionnelle sarkozyste de 2008, « après trente jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le président de l'Assemblée nationale, le président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d'examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d'exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée ». Mais ce garde-fou est-il solide ? Pas sûr quand on sait que le Conseil constitutionnel se compose de personnalités macronistes et qu’il a déjà entériné sous l’hystérie covidienne l’ensemble des mesures liberticides.

Fin stratège élevé par le lambertisme trotskyste et le mitterrandisme, Jean-Luc Mélanchon prévoit à court ou moyen terme son utilisation, d’où sa proposition récente de destitution de Macron au moyen de l’article 68 de la Constitution. C’est une mise en garde implicite. Cet article permet difficilement la destitution présidentielle par un parlement constitué en haute-cour et sur un vote des deux tiers difficile à obtenir, mais pas impossible si se construit dans les faits une coalition momentanée entre le Nouveau Front pseudo-populaire et le bloc national RN – UDR (Union des droites pour la République ciottiste).
Outre l’adoption forcée d’un budget de rigueur ultra-libéral, l’article 16 pourrait-il offrir à Emmanuel Macron le pouvoir de modifier la Constitution en contournant le Parlement via l’article 11 ? Pas forcément.

Sur une saisie des sénateurs gaullistes à propos de l’inconstitutionnalité du traité de Maastricht, le 2 septembre 1992, le Conseil constitutionnel interdit à la considération 19 de la décision 92-312 l’usage de l’article 16 dans l’engagement d’une révision constitutionnelle en contournant l’article 89. Or l’article 11 n’est pas mentionné et le Conseil constitutionnel, jouet de l’Élysée, pourrait très bien se raviser. En s’affranchissant de la décision de 1992 dans le cadre de l’article 16, le président de la République soumettrait aux Français au moins un référendum. Si jamais il n’ose pas tordre la Constitution de 1958, il pourrait cependant soumettre aux électeurs le changement du mode de scrutin législatif en privilégiant la proportionnelle à l’échelle départementale ou régionale.

Un universitaire, juriste de formation, Roger Pinto (1910 – 2005), soutenait que le président pouvait user de l’article 16 pour réviser la Constitution par la voie référendaire. Il reconnaissait volontiers que cette procédure engagerait la responsabilité directe du chef de l’État. Le constitutionnaliste faisait valoir à raison que le texte fondamental ne précise pas si l’ordre constitutionnel à rétablir doit être nécessairement le même qu’avant. Ce référendum de révision constitutionnelle porterait sur trois questions posées simultanément (ou pas) : le droit de dissoudre dans l’immédiat la législature élue le soir du 7 juillet 2024, l’instauration d’un mandat présidentiel de six ans avec des élections nationales tous les trois ans, voire la suppression immédiate de la limite à deux mandats présidentiels consécutifs dans la perspective d’une nouvelle candidature en 2027 d’Emmanuel Macron si ce dernier n’entend pas démissionner sous peu.

Dans le cadre de l’article 16, le régime pourrait volontiers entraver la campagne des partisans du non qui subiraient en plus un déluge médiatique de propagande favorable au oui. Cependant, en cas de victoire du non à l’une des deux consultations populaires, voire aux deux, le président de la République aurait-il l’audace de démissionner ou bien se maintiendrait-il en fonction jusqu’en 2027 avec la bénédiction de l’OTAN et de la Commission pseudo- européenne ? L’hypothèse semble bien pessimiste, mais avec Emmanuel Macron, il faut s’attendre à tout, y compris au pire.

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n° 125, mise en ligne le 17 septembre 2024 sur Radio Méridien Zéro.

14:00 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une nouvelle attaque des "mutins de Panurge" wokistes

Lyon : Marguerite Stern à l'ISSEP pour son livre “Transmania”, la  préfecture interdit tout rassemblement dans le quartier Confluence

Synthèse nationale

Dans la nuit de mercredi à jeudi, à Lyon, la devanture de l'Institut de sciences sociales, économiques et politiques (ISSEP), cofondée par Marion Maréchal, a été taguée par, semble-t-il, un trio de vaillantes défenseuses de l'intersectionnalité. Raison de l'ire des trois furies : la tenue d'une conférence par Marguerite Stern (co-autrice du livre Transmania), intitulée : "Comment l'idéologie transgenre détruit des vies", dans les locaux de l'école supérieure, jeudi 19 septembre au soir. 

Comme à l'habitude de leur camp politique, ces trois adeptes du "pas de liberté pour les ennemis de la libertés" si cher à l'extrême gauche "progessiste" ont exprimé leur courroux sur la façade du bâtiment (comme pour marquer "leur" territoire) en y vomissant frénétiquement et mécaniquement leurs slogans traditionnels : "Facho", "ACAB" (traduction : "Tous les flics sont des batards"), "Sale TERF" (traduction : "Féministe radicale excluant les personnes trans"), etc.

Il serait bon que le pouvoir, si prompt à taper sur la moindre organisation, le moindre militant de la cause nationale dès qu'ils bougent une oreille, adopte enfin une attitude moins tolérante (pour ne pas dire complice) à l'égard des excités gauchos en tout genre.

Comme l'a dit Paul Claudel : "La tolérance ? Il y a des maisons pour ça".

11:08 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chypre : cinquante ans de division et d’occupation turque

 

Synthèse nationale

Il y a aujourd’hui deux mois exactement, les Chypriotes grecs de la partie sud de l’île (60% du territoire, seule reconnue par la communauté internationale et membre de l’Union européenne) commémoraient un triste anniversaire : celui du début de l’invasion de la partie nord - 37% du territoire – par les troupes turques, cinquante ans auparavant, le 20 juillet 1974, à la suite du renversement du président en poste, Monseigneur Makarios, par un coup d’État militaire soutenu, depuis Athènes, par le "régime des colonels".

 

Depuis, ce « morceau isolé du Taurus surgi de la mer » (Paul Morand) et sa capitale, Nicosie, vivent scindés en deux par la "ligne verte" (180 km de long et 3% du territoire), sous contrôle de l’ONU ; République de Chypre et République turque de Chypre du Nord (RTCN), chrétiens et musulmans se font face…

 

Si les Chypriotes grecs, à l’image de leur président, Nikos Christodoulides, affirment toujours n’avoir « pas d’autre option » que de « faire tout ce qui est possible pour libérer et réunifier » le territoire, Erdogan, le président de la puissance occupante, par ailleurs membre de l’OTAN et toujours candidate, officiellement, à l’adhésion à l’UE, refuse toute nouvelle discussion portant sur l’avenir de l’île, au motif « qu’une solution fédérale n’est pas possible à Chypre » et qu’il n’y aurait « aucun bénéfice pour personne à poursuivre des négociations ».

 

On le voit, la" question chypriote" n’est pas près d’être réglée… Une illustration de plus, s'il en était besoin, de l'impuissance européenne. Déjà, en novembre 1998, Amaury Faivre d'Arcier écrivait, dans le Spectacle du Monde : "La candidature européenne (de Chypre) était un moyen de faire pression sur la communauté internationale en vue d'obtenir une résolution de la question chypriote. L'idée étant qu'en "européanisant" le débat ils forceraient l'Europe à imposer une solution. C'était lui supposer une volonté dont elle n'a encore donné aucun exemple". 26 ans plus tard, rien n'a changé...

 

Un livre publié par Synthèse nationale pour ceux qui désirent en savoir davantage sur cette question : Le septennat des colonels, Jean-Claude Rolinat, Les Cahiers d’histoire du nationalisme n°27, février 2024, 146 pages, 24 euros.

 

Pour le commander, Cliquez ici

 

07:00 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 19 septembre 2024

"Occident go home", le nouveau livre de Michel Geoffroy

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Les éditions Via Romana viennent de publier un nouvel essai de Michel Geoffroy intitulé "Occident go home", sous-titré "Plaidoyer pour une Europe libre".

Comme toujours, avec Michel Geoffroy, les faits sont expliqués avec intelligence et clarté. De plus, vous n'y trouverez aucun défaitisme. On peut d'ailleurs lire, au début du livre, cette phrase pleine d'espérance de Dominique Venner : "Il n'y a de fatalité que dans l'esprit des hommes". Nous ne pouvons que conseiller la lecture de ce livre tellement d'actualité.

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Voici la note de l'éditeur en 4e de couverture :

L’Occident incarne désormais, non plus la chrétienté, le progrès et la liberté, mais l’américanisme, l’empire du mal, des valeurs inversées, de la mort et du mensonge. Il correspond à une maladie civilisationnelle qui tente d’infecter le monde entier et c’est pourquoi il suscite une répulsion justifiée et croissante.

Pourtant, si l’oligarchie occidentale nous vassalise, elle perd la domination du monde devant la poussée des civilisations émergentes.

Oui, nous vivons dans un monde d’autant plus dangereux que nous déclinons dans tous les domaines : religieux, moral, économique, social, militaire et le monde entier le sait désormais. Mais la conscience de notre déclin constitue pour Michel Geoffroy une incitation vitale à réagir.

On nous fait oublier, pour mieux nous asservir, que le génie de notre civilisation consiste à refuser le fatalisme ; que la Providence ne dispense pas l’homme d’œuvrer à son salut, que la volonté forge l’histoire, que l’esprit domine la matière et que l’épée reste l’axe du monde.

Voici toutes les raisons de retrouver l’espérance car vient déjà l’heure des hommes debout au milieu des ruines, celle d’une nouvelle élite qui engagera la renaissance de notre civilisation, relevant les défis du monde polycentrique qui vient.

Alors cessons de ruminer nos désastres en attendant le couteau de l’islamiste ou le drone qui nous tuera pour nous libérer. Occident Go home ! Décolonisons l’Europe en retrouvant son âme, par une reprise en main de nos destinées humaines et spirituelles.

Michel Geoffroy est énarque, ancien haut fonctionnaire, contributeur à la fondation Polemia. Il a déjà publié en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou le Dictionnaire de novlangue, puis La Superclasse mondiale contre les peuples, La Nouvelle Guerre des mondes et Le Crépuscule des Lumières aux éditions Via Romana ; ainsi qu’Immigration de masse, l’assimilation impossible, et Bienvenue dans le Meilleur des Mondes aux éditions de la Nouvelle Librairie.

Occident go home, Michel Geoffroy, Via Romana, septembre 2024,136 pages, 17,00 €  cliquez ici

08:00 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Une pétaudière ingouvernable appelée France

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Maurice Bernard

Résultat de la dissolution coup de tête de la Chambre et de la pantalonnade "antifasciste" de l’entre-deux-tours des législatives, la France se révèle aujourd’hui encore plus ingouvernable qu’il y a trois mois… Merci qui ? Merci Macron !

 Désormais, dans l’hémicycle, pas moins de dix groupes parlementaires (auxquels s’ajoutent les sept députés non-inscrits – dont Sacha Houlié et Aurélien Pradié) se regardent en chiens de faïence et fourbissent leurs armes, avec la ferme intention de tirer, pour eux-mêmes, le meilleur profit de la situation. Le régime des partis fait son grand retour. Le funambule élyséen essaie de sauver les apparences. La déliquescence de la Ve République se poursuit…

À l’heure où Michel Barnier n’a toujours pas annoncé la composition de son gouvernement et où il semble découvrir, si l’on en croit ses propos, « que la situation budgétaire du pays est très grave », il n’est pas sans intérêt de rappeler le nouvel état des forces en présence à l’Assemblée nationale - dans l’ordre décroissant -. Des "forces" issues du grand capharnaüm des récentes élections, et toutes très loin de la majorité absolue nécessaire (en particulier LFI) pour pouvoir gouverner le pays avec un minimum de sérénité…

  • RN (Marine Le Pen), 126 députés.
  • Ensemble pour la République (Gabriel Attal), 97 députés.
  • LFI-NFP (Mathilde Panot), 72 députés.
  • Socialistes et apparentés (Boris Vallaud), 66 députés.
  • Droite républicaine (Laurent Wauquiez), 47 députés.
  • Écologiste et social (Cyrielle Chatelain), 38 députés.
  • Les Démocrates – MoDem - (Marc Fesneau), 36 députés.
  • Horizons et Indépendants (Laurent Marcangeli) – Édouard Philippe -, 33 députés.
  • LIOT – Libertés, Indépendants, Outre-Mer et territoires – (Stéphane Lenormand), 22 députés.
  • Gauche démocrate et républicaine (André Chassaigne) – Parti communiste -, 17 députés.
  • UDR (Éric Ciotti), 16 députés.

Ainsi, l’addition des macronistes, des Républicains canal historique, du MoDem, des amis d’Édouard Philippe, de LIOT et des non-inscrits se monte à 242 députés, soit 47 de moins que la majorité absolue… C’est dire que la longévité de Michel Barnier à Matignon, pour cette cohabitation d’un genre inédit avec le président de la République, dépendra – n’en déplaise à la gauche (et s'il ne jette pas l'éponge avant) - autant des Socialistes et apparentés (66 députés) que du RN et de ses alliés UDR (142 députés)…

Dans ces conditions, le gouvernement du pays promet d’être "sportif", et on ne peut que souhaiter bon courage au nouveau Premier ministre et surtout à la France. Car à la fin, quand les politiques se laissent aller à leurs penchants naturels, esprit de parti, vision à court terme, querelles picrocholines et ambitions personnelles, c’est toujours elle qui trinque !

07:00 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 18 septembre 2024

Le nouveau gouvernement à venir : avant tout, penser à l’intérêt supérieur de la France et des Français !

 

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Synthèse nationale

 Il y a sept jours, Michel Barnier annonçait la nomination du nouveau gouvernement pour cette semaine. Nous voici mercredi et il n’y a toujours pas plus de liste de ministres que de beurre en broche... La farce post-"front républicain" (pathétique et tragique pour le pays) continue. À l’imitation de Beaumarchais, « pressons-nous d’en rire, de peur d’être obligé d’en pleurer »…

 Le 6 septembre, dans une tribune publiée sur ce blog, Bernard Plouvier écrivait très justement à propos du nouveau Premier ministre choisi par le caméléon élyséen : « Pour une fois, le Président Macron a surpris en prenant une sage décision. Il a écarté d’un revers de main une coalition "de gauche", disparate et sans majorité de gouvernement, car sans autre programme que les gesticulations de l’absurde Mélenchon et de ses pom-pom girls wokistes, genristes, immigrationnistes, hystériques… en un mot : passéistes ». Avant d’ajouter : « La preuve est faite que la multiplication presque indécente des partis et l’émiettement des votes rend le pays, sinon ingouvernable, du moins en proie à la fête des fous – variante politique de la fièvre du samedi soir, où brûlent les voitures et où l’on s’entretue dans ou près des boîtes de nuit ».

 On s’en doute, à Synthèse nationale – et au-delà, dans l’ensemble de notre famille politique -, nous ne nourrissons aucune illusion concernant le nouveau locataire de l’hôtel Matignon, son action à venir ou même sa longévité en tant que "meneur de la politique de la nation"… Pour l’heure, avec Bernard Plouvier, nous nous contentons de penser que de toute façon, Barnier, c’est toujours mieux que Cazeneuve, que Castets ou que n’importe quel autre représentant d’une gauche qui, depuis bien longtemps, trahit le peuple français. Pour le reste, nous patientons, en attendant de voir… Si tant est qu’il y ait, à l’arrivée, quelque chose à voir !

 De toute façon, comme l’a rappelé hier Henri Guaino, sur le plateau de CNews, dans l’émission de Laurence Ferrari, « on ne peut pas changer maintenant, inventer une nouvelle politique économique pour restructurer l’État, restructurer la dépense publique, dans les circonstances actuelles. (…) Le gouvernement et le Parlement vont se trouver coincés entre deux options (ou un mélange des deux) : soit l’augmentation des prélèvements, soit la diminution des dépenses ».

 Dès lors, tout le problème reste de savoir ce que ce gouvernement devra faire à partir du moment où il aura cessé de jouer l’Arlésienne…

 Guaino, encore : « On n’a pas un gouvernement qui a la légitimité et la majorité nécessaires pour engager une vraie transformation. (…) Aucun gouvernement, dans les circonstances actuelles, ne pansera toutes les plaies françaises. Ce qu’il nous faut, c’est un gouvernement capable d’assurer une mission essentielle qui est la continuité de l’État. (…) Il faut un gouvernement qui soit capable d’affronter les événements. Tout autre ambition me paraîtrait vouée ce gouvernement à l’échec parce qu’il n’a pas de mandat pour entreprendre une politique. (…) Il n’a pas de majorité et il n'a même pas de soutiens inconditionnels (…), il n’a que des soutiens conditionnels (…). Il ne peut donc assurer la continuité de l’État que s’il échappe à l’emprise des partis, c’est-à-dire si les partis eux-mêmes ont assez le sens du devoir pour se mettre un peu en recul, pour que ceux qui vont aller au gouvernement n’y aillent pas pour représenter leur parti mais pour faire leur devoir (…). Sinon, je ne vois pas comment on s’en sort ».

 « Si le gouvernement… », « Si les partis… », « Si les ministres… » : cela fait beaucoup de "si"… Avec des "si", on mettrait Paris en bouteille… Malgré tout, Guaino n’a pas tort. La situation et l’état actuels du pays réclament que le sens du devoir et de l’intérêt supérieur de la nation prime… Malheureusement, compte tenu de l'effondrement présent de notre classe politique, nous ne pouvons qu’être dubitatifs… Les temps sont durs, mais les politiques et leurs idées sont mous, malléables, inconsistants, désespérants… La France n’a pas encore atteint le fond.

15:57 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Demain, jeudi 19 septembre, à Nantes...

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10:04 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 17 septembre 2024

OTAN - Ukraine : la grande bascule de la guerre ? avec François Asselineau

Plus de deux ans et demi après l’entrée des troupes russes en Ukraine, Kiev est à bout de souffle. Volodymyr Zelensky, désormais dépourvu de mandat démocratique, refuse toujours les négociations et pousse son pays dans l’abime, réclamant toujours plus d’armes et d’investissements occidentaux au lieu de faire avancer des négociations de paix. L’OTAN, sous la coupe des États-Unis dirigés par une clique de faucons, navigue sur une ligne de crête dangereuse.

Dans ce cadre, les élections américaines ont tout l’air d’un moment charnière pour l’avenir du monde contemporain, ainsi de la victoire de Kamala Harris ou de Donald Trump dépendra la trajectoire future du conflit en Ukraine. Une triste vérité qui montre à nouveau combien l’Union européenne et la France de surcroît ont été diluées sur la scène diplomatique par l’atlantisme forcené. Une tendance qui précipite la chute de notre nation à tous les niveaux : culturel, sociétal, mais aussi économique. C’est donc à une fâcheuse posture que Michel Barnier, le nouveau premier ministre français, va devoir faire face.

François Asselineau, le président de l’UPR, ancien candidat à la présidentielle, revient dans "Le Samedi Politique" pour décrypter ce monde en passe de basculer. 

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21:04 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 16 septembre 2024

Guillaume de Thieulloy, directeur du Salon beige, menacé par la répression LGBT

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Voici le communiqué de Guillaume de Thieulloy :

Une année de prison. 

C’est la peine que j’encours pour « incitation à la haine ».

J’ai donc un nouveau procès pour un prétendu « discours de haine » – avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête.

Simplement pour avoir défendu la famille naturelle et le discours de l’Eglise. J’ai toujours regardé le Salon beige comme le porte-parole de quelque chose qui nous dépasse tous : la communauté des catholiques de conviction en France.

Nous savons depuis les Actes des Apôtres qu’il faut parfois souffrir pour notre foi.

Mais, travaillant ces jours-ci avec mon avocat, je fais également face à une baisse importante dans notre campagne de levée de fonds – qui se termine dans un mois à peine.

Le lobby LGBT veut nous réduire au silence – vous et moi, tous ceux qui reçoivent avec joie l’enseignement de l’Eglise sur la famille et la vie.

Aidez-moi à leur montrer que nous ne nous laisserons pas intimider.

Ce dont nous avons le plus grand besoin en ce moment est que quelques centaines de lecteurs rejoignent notre Club Café, avec un don mensuel de 10 euros ou plus – c’est-à-dire un peu plus de 3 euros par mois, en tenant compte de la déduction fiscale, soit le prix moyen d’un café à Paris. C’est grâce à cela que nous pourrons continuer le combat : payer nos frais de justice, augmenter notre réseau, améliorer notre système de diffusion d’annonces et d’informations.

Toutes les indications pour aider Le Salon beige : cliquez ici

22:51 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Affaire Ruffin – Mélenchon : C’est limpide... donc pourquoi s’en étonner ?

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Bernard Germain

Début juillet 2024, à la veille des élections législatives, François Ruffin a annoncé sa rupture avec LFI, en indiquant « si je suis élu, je ne siégerais pas dans le groupe LFI ». En fait, c’est d’abord et avant tout avec Mélenchon que le divorce était consommé.

Cela faisait des mois et même des années, que Ruffin en silence se détachait de plus en plus idéologiquement de la LFI que Mélenchon construisait adoptant et imposant au fil du temps des positions de plus en plus polémiques et extrémistes.

La campagne législative 2024, fut un calvaire pour Ruffin. Il l’a dit on ne peut plus clairement à la presse.

« Pendant trois semaines, nous avons porté notre croix, un sac à dos rempli de pierres, on s’est heurtés à un mur, à un nom : "Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon." Avec le profil de la gauche, de LFI, ces deux dernières années, je savais qu’on perdait du terrain. Mais je pensais que ma figure, localement, servirait de paratonnerre » (TF1info – 10 juillet 2024).

Terrible illusion de François Ruffin qui, à cette occasion, montre qu’il prend ses désirs pour la réalité.

En fait, Mélenchon n’a que haine et mépris pour le peuple français. En atteste, cette vidéo datant de plusieurs années, où il dit ouvertement ce qu’il pense de notre peuple : cliquez ici

Aujourd’hui, il dit exactement la même chose et confirme que sa vision du peuple français n’a pas changé. François Ruffin le confirme lorsqu’il déclare ce que Mélenchon lui disait concernant les électeurs de sa circonscription d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). « Quand il me racontait Hénin, c’était à la limite du dégoût : "On ne comprenait rien à ce qu’ils disaient…", "Ils transpiraient l’alcool dès le matin…", "Ils sentaient mauvais…", "Presque tous obèses…" »

Ceux qui auront la curiosité d’écouter la vidéo seront frappés par les arguments de Mélenchon. Ce sont mot pour mot les mêmes que ce que rapporte Ruffin. La similitude est saisissante.

Ceux douteraient de son rejet du peuple français n’ont qu’à se reporter à la déclaration qu’il a faite le 7 septembre 2024, lors d’une manifestation pour exiger que Lucie Castets soit Premier ministre.

Lire la suite

10:05 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |