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mercredi, 13 août 2025

Samedi 27 septembre, à Nancy : séminaire de formation du CLAN

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Le samedi 27 septembre 2025 à Nancy, formation du CLAN. Meuse nationaliste relaie cette initiative, nombre de places limitées.

La répression politique est une stratégie assumée de l’État pour contrôler, affaiblir et neutraliser les forces militantes. Garde à vue, perquisitions, interdictions de manifester, dissolutions : l’arsenal est vaste, l’objectif est clair — briser l’engagement.

Cette formation vise à transmettre les bases juridiques indispensables, les réflexes à adopter, et surtout des stratégies collectives de résistance. Face à la répression, nos meilleures armes sont l’organisation, la solidarité et la discipline.

Inscriptions  : cliquez ici

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Parution du nouveau numéro de la revue "Rébellion"

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mardi, 12 août 2025

Censure partielle de la "loi Philippine" par le Conseil constitutionnel : merci qui ? Merci le RN !

Bryan Masson - Activité Parlementaire | Datan

Maurice Bernard

Selon un article de Rachel Binhas, mis en ligne hier sur le site de Marianne, le macroniste Richard Ferrand, président du Conseil constitutionnel, aurait fait pencher la balance en faveur de la censure partielle de la loi, dite "Philippine", visant à faciliter le maintien en rétention des étrangers condamnés pour des faits d’une particulière gravité.

Selon les informations de l’hebdomadaire, « l’atteinte aux principes constitutionnels », en effet, « n’avait rien d’évident » puisque « les Sages étaient particulièrement divisés sur la position à tenir (…), quatre voix (s’exprimant) en faveur de la censure et quatre autres (estimant) la loi conforme à la Constitution ».

Rappelons que Richard Ferrand, considéré comme un "fidèle parmi les fidèles" du président de la République, a été proposé par ce dernier, le 10 février dernier, pour présider l’institution du Palais-Royal ; mais qu’il n’a pu accéder définitivement à la fonction qu’à une voix près, à l’issue du vote des membres des commissions des Lois des deux assemblées (39 pour et 58 contre, alors que 59 voix étaient nécessaires pour bloquer sa nomination), grâce à l’abstention des parlementaires du RN et de l’UDR d’Éric Ciotti.

Le député mariniste Bryan Masson avait alors justifié cette position en déclarant "rassurante" la profession de foi du candidat d’Emmanuel Macron lors de son audition par les parlementaires, au motif que ce dernier s’était engagé « en expliquant qu’il ne devait pas y avoir de gouvernement des juges ».

En matière d’analyse politique, et d’opposition, on fait mieux…

17:41 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les criminels hyperviolents des groupes maffieux, un vivier potentiel pour le terrorisme islamiste

Islamisme radical en France : "l'affaire Merah a fait sauter un verrou"

Synthèse nationale

Le dernier rapport de l’Office anti-stupéfiant (Ofast) montre une dégradation continue de la situation sur le front des différents trafics. Non seulement les drogues (cannabis, cocaïne, héroïne, MDMA/ectasy et autres drogues de synthèse) submergent notre pays (Bruno Retailleau, parle d’un véritable « tsunami »), mais elles s’insinuent partout, sur l’ensemble du territoire et dans toutes les couches de la population.

Les profits considérables (7 milliards d’euros de chiffre d’affaires chaque année, soit autant que la MACIF et ses 12.000 salariés), le ruissellement d’argent qu’elles génèrent s’accompagnent d’une augmentation terrifiante de l’hyperviolence la plus débridée dans laquelle le ministre de l’Intérieur voit une « menace existentielle ».  

Comme nous l’écrivions dans un article (cliquez ici) paru dans le n°68 de Synthèse nationale (hiver 2024-2025), les scrupules des trafiquants sont inversement proportionnels aux sommes en jeu. « La violence des marchands de mort est donc sans limite. Désormais, plus rien n’arrête les paumés matérialistes et les brutes désinhibées, déshumanisées, pour la défense de leur business : expéditions punitives, fusillades à l’arme de guerre, recrutement de tueurs à gages de plus en plus jeunes, meurtres en série, abominations diverses destinées à terroriser… La France n’est peut-être pas encore "mexicanisée" mais elle en prend le chemin ! »

C’est ainsi qu’il y a un mois, dans le Gard, un jeune homme de 19 ans qui participait, semble-t-il, au trafic dans le quartier Pissevin, à Nîmes, a été torturé, tué de trois balles puis brûlé ; ou qu’un autre, grièvement blessé d’une balle dans la tête, a été retrouvé, à Marseille, dans le coffre d’une voiture que plusieurs individus tentaient d’incendier.

Désormais, l’État et la société se trouvent donc face à un nombre indéterminé, mais probablement assez conséquent, de bourreaux froids pour lesquels la violence la plus extrême est un moyen comme un autre (mais un moyen qu’ils considèrent comme particulièrement efficace), au service de leur soif intarissable d’argent et/ou de pouvoir…

Cette réserve de tueurs capables de tout – et surtout du pire – ne peut être qu’un sujet d’inquiétude majeur. D’autant que, depuis les équipées sauvages de Khaled Kelkal en 1995, Mohammed Merah en 2012, Amedy Coulibaly ou Abdelhamid Abaaoud en 2015, on sait qu’il existe une porosité certaine entre les milieux délinquants et islamistes. De toute évidence, ces derniers disposent, avec les premiers, d’un vivier potentiel de "djihadistes" sanguinaires. Il leur suffit d’attendre qu’ils se radicalisent dans leur coin, en prison ou par les réseaux sociaux, ou bien de les prendre en main quand l’occasion s’en présente…

Bruneau Retailleau a donc raison de vouloir être « intraitable » car, comme il l’a déclaré le 16 juillet dernier, en Seine-et-Marne, c’est bien « une guerre équivalente à celle contre le terrorisme » qu’il faut mener. Et rapidement. En tout cas, avant que les "fous de Dieu" utilisent à grande échelle cette "armée" de réserve !

Guerre à la drogue, aux marchands de mort et à leurs tueurs sans pitié !

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Un entretien avec Michel Festivi sur le site Le Nouveau Présent sur son livre :" Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939)"

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Source : Le Nouveau Présent cliquez ici

Entretien avec Michel Festivi, ancien avocat, vient de publier aux éditions Dualpha, dans la collection « Vérités pour l’Histoire » dirigée par Philippe Randa, Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939), avec une préface de Pio Moa, le grand historien espagnol de la guerre civile.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

C’est votre 4e ouvrage sur l’histoire de la IIe république espagnole et la guerre civile qui frappa durement ce pays ; que sous-entend l’expression imagée de votre titre « Les griffes de Staline » ?

Dans cet ouvrage, je m’emploie à expliquer pourquoi et comment, à partir du mois de septembre 1936 – les combats de la guerre civile reprirent le 18 juillet 1936 – Staline, le NKVD et les hommes de la IIIe internationale, se sont petit à petit implantés dans la zone dénommée fallacieusement « républicaine », pour arriver à en prendre totalement le contrôle, en mobilisant le ban et l’arrière-ban du communisme international. Mais, je démontre que cela n’a été rendu possible que par l’attitude récurrente des gauches espagnoles : depuis le début des années 1930, celles-ci s’étaient bolchevisées, avaient multiplié les violences et les crimes politiques, les fraudes électorales, les attaques contre le régime et la constitution républicaine de la IIe république, n’hésitant pas à prendre les armes contre les institutions (octobre 1934 par exemple), quand un gouvernement ne leur convenait pas, et tout cela pour tenter d’établir en Espagne un régime de type soviétique, les preuves abondent.

Quelles ont été les manœuvres politiques et militaires qui ont permis aux communistes soviétiques de s’emparer de l’Espagne dite « républicaine » ?

Le terrain ayant été largement préparé par les socialistes et communistes espagnols, ainsi que les gauches « républicaines », celles de Manuel Azaña par exemple, Staline et ses hommes se sont d’abord appropriés une très grande partie des réserves d’or de la Banque d’Espagne (Madrid étant inclus dans la zone révolutionnaire), avec la complicité du gouvernement socialo-communiste de Largo Caballero et Juan Negrin, et ce dès octobre 1936 ; puis, avec le concours des Brigades internationales totalement soviétisées et qui sont arrivées en novembre 1936, ils leurs ont été facile de dominer les milices populaires. Staline faisait bien sûr distribuer les armes qu’il livrait, d’abord à ceux qui le soutenaient, socialistes et communistes. Ayant l’or espagnol entre ses mains, il était devenu le maître de la zone milicienne et imposait sa loi ; ce fut alors un chantage permanent. Ce fut aussi pour l’URSS une opération des plus rentables.

Comment s’y est-il pris pour vaincre les marxistes antistaliniens et les anarchistes qui le concurrençaient ?

Les staliniens vont les anéantir comme en URSS dans les années 1920, par les techniques immuables de la propagande, puis de la délation, du chantage, grâce aux milliers d’agents du NKVD qui vont arriver en Espagne. Cette guerre sera sanglante, et finalement les staliniens auront le dessus en mai et juin 1937. Ce fut comme le déclarera Julian Gorkin, un des chefs du POUM « du cannibalisme politique ». Des tchékas communistes et socialistes se constituèrent partout, dans lesquelles les militants anarchistes et poumistes furent emprisonnés, torturés puis liquidés.

Quels furent les buts géopolitiques de Staline en Espagne ?

Staline avançait en Espagne rouge avec une prudence de sioux. Il émit de multiples écrans de fumées, des paravents, pour ne pas apparaître officiellement dominant les gouvernements révolutionnaires espagnols qui étaient entre ses griffes, et ainsi ne pas affoler les démocraties occidentales, comme l’écrira l’historien britannique Burnett Bolloten, il appliquait la politique « du grand camouflage ». Si les révolutionnaires espagnols l’avaient emporté, Staline aurait eu un solide point d’appui en Méditerranée. Ce ne fut pas le cas.

La France du Front populaire, aida-t-elle les gouvernements espagnols dits « républicains » ?

Malgré l’officielle politique de non-intervention signée à Londres le 23 août 1936, tant que dura le Front populaire en France, le gouvernement aida massivement les rouges d’Espagne. Socialistes et communistes français s’associèrent dans cette tâche. Des ministres comme Pierre Cot, ministre de l’air, organisèrent des envois d’armes, de matériels, d’avions, dépouillant ainsi la France d’un armement qui lui fit grandement défaut en mai-juin 1940. Les archives établissent les complicités actives de Vincent Auriol, ministre des finances de Léon Blum, ou celle d’Yvon Delbos ministre des affaires étrangères de Blum.

Au-delà de l’Histoire, quelles leçons politiques peut-on tirer de ce conflit ?

La rébellion de juillet 1936, la sublevacion, comme le disent les Espagnols, ne fut qu’une légitime défense face à l’oppression politique et sociale des gauches espagnoles qui emmenaient le pays à devenir un satellite soviétique, avec toutes les conséquences que cela aurait pu comporter, je cite de très nombreux témoins qui en attestent formellement. Si les nationaux avaient été vaincus, l’Espagne serait devenue une colonie soviétique, un premier essai de « démocratie populaire », selon l’expression de Julian Gorkin.

Comment êtes-vous parvenu à obtenir une préface de Pio Moa, l’un des plus célèbres historiens espagnols de cette période ?

J’ai rencontré à trois reprises Pio Moa, chez lui à Madrid. De nos entretiens, j’ai appris énormément de choses. J’ai lu la plupart de ses livres, soit celui publié en France, Les mythes de la guerre d’Espagne, et ceux aussi publiés uniquement en Espagne, comme son histoire du PSOE. Il m’a accordé plusieurs entretiens qui ont été publiés notamment par la Revue d’Histoire Européenne, dirigée par Guillaume Fiquet.

Les griffes de Staline sur l’Espagne républicaine (1936/1939), Michel Festiviéditions Dualpha, collection « Vérités pour l’Histoire », Préface de Pio Moa, 272 pages, 33,00 €. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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Revue de presse : Pierre-Édouard Stérin soutient les fêtes locales : la gauche hurle au scandale

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Yves-Marie Sévillia, Boulevard Voltaire cliquez ici

« Les plus belles fêtes de France ». Voilà une association qui sent bon la Douce France, chère à Charles Trenet. « Issues de nos traditions agricoles, de nos légendes, de nos modes de vie, de notre histoire ou de notre gastronomie, les fêtes sont l’expression de notre identité culturelle et sociale », peut-on lire sur son site. « Les plus belles fêtes de France s’engage pour que les traditions locales se perpétuent et pour que nos territoires demeurent des lieux vivants facteurs de lien social. »

Concrètement, l’association propose un label auxquelles les fêtes et manifestations locales peuvent adhérer. Ainsi, Les plus belles fêtes de France présente un programme qui recense les événements culturels, en fait la promotion, propose un soutien financier et une aide aux organisateurs sous forme de formations et d’accompagnement à la recherche de financement. Cette promotion et défense du patrimoine immatériel doit permettre « aux Français de redécouvrir la richesse de leurs régions ». Depuis un an, une centaine d’événements ont rejoint l’aventure. Transhumance dans l’Aubrac, festival médiéval de Saint-Renan dans le Finistère, fête de la Saint-Louis à Aigues-Mortes, fête de la truffe dans le Périgord, le grand corso du Mimosa dans le Var ; bref, de quoi oublier la France Orange mécanique et retrouver celle du JT de feu Jean-Pierre Pernaut.

L'Humanité et sa traque de Pierre-Édouard Stérin

Tout allait bien jusqu’à ce que L’Humanité s’en mêle. Le journal communiste, dans sa traque de l'argent de droite, révélait, en juillet, que Les plus belles fêtes de France avait comme investisseur Pierre-Édouard Stérin, « le financier du Plan Périclès visant à faire gagner les droites extrêmes ». Derrière l’association, on trouve en effet la petite structure Studio 496 dans le capital de laquelle le milliardaire français est entré, fin mai. Son dirigeant, Thibault Farrenq, est un proche de Stérin. C'est avec lui que le fondateur de Smartbox avait cofondé la Nuit du Bien commun. Des informations qui ont déclenché une levée de boucliers, ces dernières semaines, chez certaines associations et communes qui avaient adhéré au fameux label. Ainsi, le maire socialiste de Bazas (Gironde) a annoncé que sa commune et sa fête des Bœufs gras se retiraient du réseau Les plus belles fêtes de France, trois mois après y avoir adhéré. « Notre fête ne sera jamais une vitrine instrumentalisée », a indiqué Isabelle Dexpert. À Bazas, où planent « des soupçons de récupération politique », l’édile se dresse sur sa barricade : « Il est hors de question de travailler avec un réseau qui ne représente pas nos valeurs. »

À ce sujet — Projet Périclès : le bras droit de Stérin face à T. Cazenave et A. Léaument cliquez ici

Dans le Pays basque, trois villes fuient l’argent « sale » : Hendaye, municipalité de gauche et sa fête basque, Hasparren et son Lehengo Hazparne se retirent. Idem pour Espelette, qui célèbre son piment à travers une fête locale rassemblant plus de vingt mille personnes. Le président de la confrérie du piment, Romain Casemajor, est tétanisé : « Peu importe l'idéologie, qu'elle soit de droite, de gauche ou du centre, nous sommes une association apolitique, donc on préfère se retirer. »

Quand chanter Sardou et Johnny devient un péché

Pourtant, Les plus belles fêtes de France tient « à réaffirmer avec force son caractère strictement apolitique »« Notre engagement est unique et sans équivoque : soutenir, valoriser et récompenser les fêtes de villages à travers tout le territoire français », insiste l'association ; mais rien n’y fait. Les médias locaux s’empressent de souffler sur les braises. France Bleu présente Les plus belles fêtes de France sous le plus aimable des portraits : « une association pilotée par des figures des milieux catholiques traditionalistes via une société financée par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin qui défend une alliance de la droite et de l'extrême droite ». On insiste aussi, bien entendu, sur la candidature de Thibault Farrenq aux dernières élections législatives comme suppléant, sous l’étiquette UDR, cette infamante alliance d’Éric Ciotti avec Marine Le Pen.

C’est toujours le même couplet : la presse militante de gauche joue les amalgames et les élus ou membres d’association, quand ils sont de la même sensibilité, s’empressent d’emboîter le pas. Et lorsqu’ils sont de droite, atteints de paralysie, ils se liquéfient.

Le Canon français subit les mêmes attaques, puisque financé par le même investisseur catholique de droite. L’association organise d’immenses banquets dans des lieux majestueux. On y boit entre camarades en mangeant de la cochonaille. On y chante aussi. Beaucoup. La Madelon ou « Sardou, Aznavour ou Johnny », s’indigne L’Humanité. La France insoumise du Cher a fait paraître un communiqué pour dénoncer le prochain banquet de l’association qui doit se tenir à Bourges le 24 août. « La lutte contre l’extrême droite […] doit se traduire par des engagements concrets à refuser l’implantation de ces entreprises sous perfusion du milliardaire Stérin. » « Bérets, bretelles et marinières, beaucoup de moustaches, peu de femmes et pas de minorités », fustige L’Huma parlant du Canon français. Les gauchistes ont trouvé une bataille. Cela donne envie d’aller boire un verre. À leur santé.

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lundi, 11 août 2025

C’est à l’Algérie de rembourser la France

Centenaire de l'Algérie française (1830-1930) — Wikipédia

Bernard Lugan - Article paru sur le site du Nouveau Présent, cliquez ici.

Le gouvernement algérien ose demander à la France une réévaluation de la valeur locative de ses emprises diplomatiques en Algérie et le remboursement de loyers prétendument « sous-payés », alors qu’il s’agit de bâtiments construits par la France avec l’argent des Français sur des terrains qui appartenaient à la France avant 1962…

Sans parler des centaines de milliers d’immeubles, d’appartements, de villas, de fermes, de commerces, d’entreprises, de véhicules et de machines volés aux Français lors de l’indépendance de 1962.

Sous la France, 1 lit d’hôpital pour 300 habitants !

Sans parler non plus de l’héritage exceptionnel que la France légua à l’Algérie en 1962, à savoir 54.000 kilomètres de routes et pistes (80.000 avec les pistes sahariennes), 31 routes nationales dont près de 9.000 kilomètres étaient goudronnés, 4.300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, 23 ports aménagés (dont 10 accessibles aux grands cargos et dont 5 qui pouvaient être desservis par des paquebots), 34 phares maritimes, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels, 31 centrales hydroélectriques ou thermiques, une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc., des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités avec 800.000 enfants scolarisés dans 17.000 classes ( soit autant d’instituteurs, dont deux-tiers de Français), un hôpital universitaire de 2.000 lits à Alger, trois grands hôpitaux de chefs-lieux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants. Sans parler d’une agriculture florissante laissée en jachère après l’indépendance, à telle enseigne qu’aujourd’hui l’Algérie doit importer du concentré de tomates, des pois chiches et de la semoule pour le couscous…

Tout ce que la France légua à l’Algérie avait été construit à partir du néant, dans un pays qui n’avait jamais existé et dont même son nom lui fut donné par la France. Tout avait été payé par les impôts des Français. En 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait 20% du budget de l’Etat français, soit davantage que les budgets additionnés de l’Education nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du Logement, de l’Industrie et du Commerce !

La seule réponse à l’arrogance des dirigeants algériens serait donc de leur présenter la note… 

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Sommet prévu le 15 août prochain en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine

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Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
Le Parti de la France se réjouit de l’annonce du sommet prévu le 15 août prochain en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Cette rencontre, attendue par le monde entier, pourrait enfin ouvrir une voie sérieuse vers la résolution du sanglant conflit qui ravage l’Ukraine depuis plus de trois ans.
 
Trop d’Ukrainiens et de Russes, civils comme soldats, ont perdu la vie en raison de l’aveuglement et de l’entêtement de certains. Il est temps de mettre fin à cette tragédie qui ne sert ni la paix, ni l’intérêt des peuples concernés.
 
L’Ukraine ne doit plus être instrumentalisée comme un simple terrain de jeu géopolitique pour défier la Russie au profit de l’OTAN, ni rester un État mafieux où prolifèrent toutes sortes de trafics. L’avenir de cette Nation doit se construire dans la stabilité et la souveraineté retrouvée, et non dans la dépendance ou la manipulation.
 
Zelensky, la marionnette cocaïnée, par ses déclarations tonitruantes et sa volonté manifeste de s’opposer à toute négociation indirecte, semble plus préoccupé par le maintien de son propre pouvoir que par le bien-être de son peuple.
 
Le processus de paix doit se concentrer sur les acteurs capables de dialoguer avec sincérité, sans interférences de ceux qui n’ont fait qu’attiser les tensions. Il est donc naturel que les gouvernements d’Europe de l’Ouest, qui n’ont cessé de pousser à l’escalade et de prolonger inutilement les hostilités, soient écartés de ces discussions. La paix ne se construira pas dans les salons bruxellois mais autour d’une table où les vrais protagonistes s’engagent, dans un esprit de compromis, à tourner la page de la guerre.
 
Le Parti de la France appelle de ses vœux une paix durable, juste et mutuellement acceptable, respectant la souveraineté des nations et la sécurité des populations. Il est temps que cesse le vacarme des armes et que débute l’effort de reconstruction des zones dévastées.
 
Ce 15 août, nous espérons que l’Alaska sera le théâtre d’une rencontre historique qui marquera le début d’une ère nouvelle, placée sous le signe de la paix, de la coopération et du respect entre les peuples.

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11:43 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Conseil Constitutionnel. Genèse d’un long coup d’État judiciaire

 

Survol de la décision du Conseil constitutionnel sur la loi immigration

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

Je venais de quitter le bar de l’Océan au Guilvinec, abandonnant derrière moi le brouhaha des voix et ce mélange tenace de café corsé et de vin blanc qui imprègne l’air des ports. En longeant le quai, je gagnai le pont qui conduit à Lechiagat. Tandis que je le franchissais, je me surpris à évoquer les récits de ma mère : avant-guerre, me disait-elle, cet ouvrage n’existait pas. À marée basse, on passait d’une rive à l’autre en sautant de pierre en pierre, au risque de choir sur les goémons luisants. À marée haute, il fallait recourir aux passeurs, silhouettes robustes maniant à la godille leurs canots trapus pour conduire hommes et femmes d’un bord à l’autre.

Ayant encore en tête ma conversation du matin sur le coup d’État des juges, je me repliai chez moi et sortis de la bibliothèque une pile de volumes, brochures et dossiers, tout en ouvrant sur l’écran quelques articles. Tous arboraient la signature de Jean-Yves Le Gallou ou l’estampille de Polémia. Ce que j’avais entrevu au Guilvinec ne suffisait plus : il me fallait dérouler, étape après étape, le fil de cette métamorphose institutionnelle qui fit glisser la France d’un État républicain à ce que Le Gallou nomme, avec cette netteté qui hérisse le conformisme, une « dictature médiatico-judiciaire ».

Le parcours intellectuel de Le Gallou étonne par sa continuité. Depuis des lustres, il amasse, tel un greffier opiniâtre, les pièces d’un dossier que nul grand média ne songe à ouvrir : décisions du Conseil constitutionnel et du Conseil d’État, fondements invoqués, filiations juridiques. Ce n’est pas la logorrhée d’un polémiste mais le patient tissage d’un archiviste du politique, qui relie entre elles des décisions paraissant, isolément, modestes, mais qui, mises en perspective, révèlent une lente conquête de pouvoir par la magistrature.

Ainsi se dessine la faille : d’un côté, la Constitution de 1958 telle que voulue par le général de Gaulle, cantonnant le Conseil constitutionnel à un contrôle technique et borné ; de l’autre, la rupture de juillet 1971 introduisant le « bloc de constitutionnalité » et livrant aux juges un arsenal de principes évanescents, tirés du préambule de 1946, de la Déclaration de 1789 ou de traités internationaux, dont l’interprétation fluctue au gré des humeurs idéologiques.

Polémia, sous la plume d’Éric Delcroix ou de Michel Geoffroy, a prolongé et rendu intelligible ce travail. La plateforme accomplit un double office : traduire pour le profane un langage juridique volontiers ésotérique et mettre en lumière les conséquences politiques de ces évolutions, qu’il s’agisse de l’enterrement programmé d’un référendum sur l’immigration ou de la stérilisation de lois dûment votées.

À cette entreprise s’ajoute désormais l’Observatoire de la Justice, institution récente née pour scruter le fonctionnement du système judiciaire français. Son ambition est de recomposer l’ensemble là où le discours officiel fragmente. En inventoriant les décisions, en en exposant les raisons et les effets, l’Observatoire s’inscrit dans la lignée de Polémia : redonner au citoyen la compréhension de la mécanique judiciaire et de la manière dont elle façonne, ou entrave, l’action politique. Sa création traduit un infléchissement de l’air du temps : la critique argumentée de la justice, longtemps confinée à des cénacles discrets, gagne désormais les abords de l’espace public.

Le Gallou insiste aussi sur le rôle du Conseil d’État. Loin de se borner à dire le droit administratif, il s’est arrogé le pouvoir de remodeler des politiques entières au nom de conventions ou de « principes » qu’il définit seul. La convergence de ce Conseil avec le Conseil constitutionnel a permis de cadenasser le législatif au bénéfice d’une caste juridictionnelle.

Ce qui distingue Le Gallou, c’est qu’il ne se satisfait pas de dénoncer : il propose un réarmement institutionnel. Rétablir le contrôle du Conseil constitutionnel dans les strictes limites du texte de 1958, extirper du « bloc » les textes adventices, réformer la nomination des juges et instituer un référendum d’initiative populaire hors d’atteinte des filtres. Ces pistes ne sont pas des cris d’estrade, mais le fruit d’une observation patiente et d’une mémoire longue.

À cette lumière, l’expression « coup d’État judiciaire » perd toute figure métaphorique. C’est un patient travail de sape : choix politiques travestis en arrêts, nominations de connivence, extension méthodique du périmètre judiciaire. On peut lire la Ve République récente comme la chronique d’un glissement imperceptible mais constant du pouvoir, de l’enceinte parlementaire vers la salle d’audience.

En refermant les ouvrages, je songeai à la rareté d’une telle persévérance dans un monde gouverné par l’instantané. Démonter, pièce à pièce, la machine qui confisque la souveraineté, c’est l’œuvre d’une vie – et il est significatif que cette œuvre se poursuive dans un quasi-silence médiatique.

Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.

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dimanche, 10 août 2025

La gauche et l'extrême gauche adorent tripatouiller l’histoire…

Hollande et la Résistance : demi mémoire n'est pas mémoire ! - INITIATIVE  COMMUNISTE

Synthèse nationale

En cette période de vacances estivales, et à l’occasion de la sortie du dernier numéro de la Revue d’Histoire Européenne (RHE), consacrée à La face cachée de la Résistance, nous mettons en ligne un large extrait d’un article que notre camarade Maurice Bernard a consacré, il y a quelques mois, à l’instrumentalisation de l’histoire, à des fins politiques, par la gauche et l’extrême gauche (n°68 de la revue Synthèse nationale, hiver 2024-2025).

Rappelons le contexte. Nous sommes en octobre de l’année dernière. La sortie du livre de Jordan Bardella (Ce que je cherche, éditions Fayard) s’accompagne d’une de ces polémiques devenues "obligatoires" dans notre pays dès lors qu’on est en présence d’un événement concernant le "camp du mal". En l’occurrence, il s’agit de l’annonce d’une campagne d’affichage publicitaire pour l’ouvrage en question dans une centaine de gares SNCF, soit 3,3% seulement des quelque 3.000 que compte le réseau ferré !

À cette nouvelle, le "camp du bien", conditionné, entre en crise et se mobilise.

C’est ainsi que l’inénarrable "insoumis" Thomas Portes publie sur twitter une courte vidéo appelant le "front du refus" à faire pression pour empêcher la commission du sacrilège : « Jamais l’extrême droite et Jordan Bardella ne seront les bienvenus dans les gares françaises. Les cheminotes et les cheminots se sont construits dans la Résistance, se battant contre le fascisme. Plus de 7.500 cheminots (et les "cheminotes", alors ? NDLR) sont morts sous les bombes des nazis. L’ancien secrétaire général de la Fédération des cheminots, Pierre Semard, a été fusillé en 1942. Et en 1944, les cheminots ont lancé la grève insurrectionnelle au moment où les fondateurs du Rassemblement national collaboraient avec l’Allemagne nazie. Jamais nous n’accepterons les affiches de l’extrême droite et de Jordan Bardella dans les gares françaises ».

Réagissant à ces propos du député "éléfiste", Maurice Bernard écrit alors, entre autres, dans Synthèse nationale :

« Le camarade-député Portes est un apparatchik au parcours balisé. (…) Par conséquent, s’il ne connaît pas forcément sur le bout des doigts les classiques de la pensée marxiste-léniniste, en bon "mutin de Panurge", il les met en pratique avec zèle.

C’est ainsi que conformément à la 11e des 21 conditions de Lénine, il appartient, sans états d’âme, à un groupe parlementaire "subordonné" de fait "à la direction du Parti", dont "les éléments peu sûrs" (en l’occurrence Corbière, Garrido, Autain, Ruffin, etc.) ont été "éloignés", et dont les membres restants "(soumettent) toute (leur) activité aux intérêts d’une propagande et d’une agitation réellement révolutionnaires".

Or, on le sait, lesdites "propagande et agitation révolutionnaires", dans le domaine historique, consistent tout particulièrement à préserver le roman communiste concernant l’attitude du Parti avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Et par opposition, à noircir du même coup les prises de position, les engagements - réels ou supposés – de ses adversaires d’alors - et de leurs successeurs -, désignés comme "fascistes". Il s’agit de maintenir vivante, à tout prix, la légende dorée, orthodoxe, écrite par le clergé de l’ex-secte moscoutaire et défendue jalousement par ses ouailles de combat (dont Portes fait partie). Une légende sur laquelle repose en grande partie l’influence de l’extrême gauche dans la France d’après 1945.

Avec son envolée, le député "insoumis" démontre qu’il connaît son petit catéchisme rouge, à défaut de respecter la vérité historique. Son contenu, en effet, appelle quelques remarques et rectifications.

Les faits historiques sont têtus

D’abord, de 1940 à 1944, la France, parce qu’écrasée en mai-juin1940, était militairement occupée par les Allemands (et les Italiens), en partie jusqu’en novembre 1942, en totalité après cette date. Par conséquent, la SNCF et la grande majorité de ses quelque 500 000 employés, qui ont bien dû continuer de travailler, n’ont eu d’autre choix que d’obéir aux ordres de l’occupant (participant ainsi à son effort de guerre et… de déportation). Seule une minorité s’est engagée activement dans la Résistance…

Ensuite, dans l’ouvrage de Cécile Hochard, Les cheminots dans la Résistance, paru en 2011 (La Vie du Rail), il est dit que "1.106" cheminots sont "morts en déportation ou disparus", que "502" ont été "fusillés" et que "39" sont "décédés de causes diverses après leur arrestation". Quant au site de la SNCF, il nous apprend, sans plus de précisions, qu’en tout, "10.000 cheminotes et cheminots sont morts au combat, sous les bombardements (en particulier anglo-américains, NDLR), fusillés ou en déportation" Le croisement de ces deux sources nous permet donc d’estimer le nombre des cheminots tués au combat ou sous les bombardements à environ 8.000. Dès lors, on voit mal comment les seules bombes allemandes auraient pu en tuer, comme l’a affirmé Portes, "plus de 7.500" (ce qui ne laisserait que 500 victimes pour les combats – en particulier ceux de mai-juin 1940 : entre 70.000 et 90.000 morts français – et pour les bombardements anglo-saxons – environ 60.000 morts français)…

Enfin, Pierre Semard, l’ancien secrétaire général des fédérations CGT et CGTU du rail (et membre du comité central du Parti communiste), a été arrêté sous la IIIe République finissante,  le 20 octobre 1939, - et condamné à trois ans de détention - pour infraction au décret-loi du 26 septembre précédent prononçant la dissolution des organisations communistes (en réaction à la signature du Pacte germano-soviétique). C’est donc en tant que membre d’un parti "allié" de fait de l’Allemagne nazie (jusqu’en juin 1941) qu’il se trouvait en prison (du fait des autorités républicaines françaises), et en tant qu’otage qu’il a été fusillé à Évreux, le 7 mars 1942 (comme vingt-cinq autres personnes le même jour), à la suite de deux séries d’attentats, et non en qualité de résistant.

Il y a quelques décennies, une blague mettait en scène un court dialogue entre un député et son jeune enfant :

  • Le père : À ton âge, j’aurais eu honte de mentir de la sorte.
  • Le fils : Et à quel âge as-tu cessé d’avoir honte ?

Manifestement, cela fait quelques années que Thomas Portes a fini d’avoir honte…

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samedi, 09 août 2025

À ne pas manquer : la dernière livraison de la Revue d'Histoire européenne

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Dans la toute dernière livraison de la Revue d'Histoire européenne (numéro 25 d’août et septembre 2025), un dossier sur la face cachée de la résistance avec un article de notre Ami Míchel Festivi sur le mensonge communiste des 75.000 fusillés. 

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La Cathédrale de Cordoue, qui vient de subir un incendie, n’est plus une mosquée

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Michel Festivi 

Tous les journaux, successivement, comme des ânes bâtés, viennent répéter les uns après les autres, qu’un incendie s’est produit « dans la Cathédrale-mosquée » de Cordoue. On parle même le plus souvent de « mosquée-cathédrale », ce qui est une hérésie absolue. Un monument religieux, ne peut pas être à la fois une mosquée et une Cathédrale, c’est totalement antinomique, quoiqu’en pense nos instances religieuses décérébrées de l’après Vatican II.

Au contraire, employer ce terme de « mosquée-cathédrale », c’est faire le jeu des musulmans et des islamistes, qui revendiquent Cordoue, comme leur appartenant, comme ils revendiquent l’Alhambra de Grenade. Ne rentrons pas dans leur jeu. Les mots ont un sens et les islamistes savent parfaitement en user et en abuser.

Le nom officiel de ce bâtiment religieux et plus que symbolique, est la Cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption, or même l’Église dite catholique n’emploie plus ce terme, par syncrétisme des plus ridicules. Au départ, comme souvent, sur ce site fut construit un temple romain pour Janus, qui est devenu une Basilique chrétienne au IVe siècle, du temps de la monarchie wisigothique, bien avant l’arrivée des arabo-berbères en Ibérie. Il s’agissait de l’Église Sainte-Marie, devenue Basilique au IVe siècle.

En 786, alors que les sbires de Tariq avaient envahi l’Espagne en 711, commença la construction, au lieu et place de la Basilique, de la mosquée de Cordoue, par les Omeyyades. Lorsque les chrétiens de la Reconquête sous l’égide de Ferdinand III de Castille, reprirent définitivement Cordoue en 1236, plus de deux siècles avant Grenade, ils firent construire à partir des bâtiments de la moquée, une Cathédrale, puis érigèrent au début du XVIe siècle une chapelle majeure, qui se distinguait des autres chapelles plus anciennes, établies le long des quatre murs d’enceinte de l’édifice, lui donnant un caractère exceptionnel. Depuis cette date, c’est la Cathédrale du diocèse de Cordoue, n’en déplaisent à tous les tenants d’un prêchi-prêcha des plus abscons.

D’ailleurs, les musulmans, n’hésitèrent pas à expulser et à exproprier plus de la moitié des plus grandes Églises de Cordoue à leur arrivée. Ensuite, toutes les Églises intra-muros seront détruites. Cette mosquée, qui fut agrandie à trois reprises était immense, près de 23 000 km2, devant la plus grande mosquée du monde après celle de La Mecque.

Aujourd’hui et depuis plus de huit siècles, c’est une Cathédrale. Car les mots ont un sens, ce sont des armes au niveau des idées et du sens de l’histoire.

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Le Conseil constitutionnel contre la maîtrise de l'immigration

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Un communiqué de Pierre-Nicolas Nups 
Secrétaire général du Parti de la France
 
Le Conseil constitutionnel vient de démontrer, une fois de plus, qu’il est l’un des principaux remparts du système contre toute politique de maîtrise de l’immigration et visant à favoriser notre sécurité.
 
En censurant la loi dite « Philippine », qui visait à prolonger la durée maximale de rétention des étrangers dangereux jusqu’à 210 jours, cette institution a clairement choisi de protéger les délinquants étrangers plutôt que la sécurité des Français.
 
Sous la présidence de l’immigrationniste acharné Richard Ferrand – lui-même poursuivi pour prise illégale d’intérêt avant que les faits ne soient prescrits – le Conseil constitutionnel se comporte en véritable verrou idéologique.
 
Rappelons que son actuelle composition s’est faite avec l’aval de la présidente du Rassemblement National, bien peu remerciée ensuite.
 
Il compte, parmi ses membres, non pas des magistrats professionnels mais des politiciens recyclés et des repris de justice comme Alain Juppé, condamné pour prise illégale d’intérêts.
 
Ces profils sont à mille lieues de l’impartialité et de l’expertise juridique que nous sommes en droit d’attendre d’une telle institution.
 
Le Parti de la France réaffirme que cette situation n’a que trop duré.
 
Nous exigeons que la composition du Conseil constitutionnel soit limitée à de véritables juristes professionnels et confirmés, disposant d’une expérience reconnue dans l’application du droit. Par ailleurs, son avis ne devrait plus être contraignant mais uniquement consultatif, afin que la volonté du peuple, exprimée par ses représentants, ne soit plus bafouée par une poignée de notables politisés.
 
La sécurité des Français et la maîtrise de notre souveraineté migratoire ne doivent plus être entravées par des institutions dévoyées et composées de voleurs.

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Les malheurs de Sandrine Rousseau racontés par notre Ami Pierre Cassen

C’est une belle déclaration que les paysans bretons viennent de faire à Sandrine Rousseau ! Rien à voir avec les histoires d’homme déconstruit – même s’ils sont curieux de rencontrer ce specimen prochainement – mais l’annonce de son prochain achat de résidence secondaire à Dinéault, dans le Finistère, a mis le feu aux poudres ! Ils sont donc décidé d’organiser un barbecue géant devant sa prochaine maison, une résidence secondaire !

Lire : Atlantico cliquez ici et Ouest France cliquez là

Certes, ils votent bien, à Dinéault, en 2022, 62 % pour Macron, 38 % pour Marine. Mais il faut reconnaître qu’acheter une maison juste à côté de celle du président de la Coordination rurale du coin, Patrick Sastre-Coader, n’était peut-être pas la meilleure idée de Sandrine.

Lire : Les agriculteurs de Bretagne cliquez ici

On remarquera par ailleurs que les écolos sont contre la propriété privée, qui, paraît-il, générerait des comportements individualistes favorisant la voiture, au détriment des transports en commun, et qu’ils souhaiteraient que les Français vivent dans des surfaces plus petites, et collectivement. Mais eux s’exonèrent de ces exigences qu’ils portent contre le peuple…

Espérons qu’à ce barbecue, il ne s’est pas trouvé un disciple de l’agriculteur de l’Aude, qui avait crié, lors de la venue de Sandrine et de la Tondelière « Va faire la soupe salope ».

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11:49 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

On ne devient pas anglais comme on apprend à jouer du piano

The Real Problem with 'Rule Britannia'

Balbino Katz, chroniqueur des vents et des marées

On lit parfois dans The Telegraph des tribunes qui, par leur confusion même, révèlent les impasses de la pensée libérale-conservatrice britannique. Celle du professeur Robert Tombs, publiée le 4 août sous le titre Being English is not a matter of your ancestry, en est un exemple chimiquement pur. L’historien de Cambridge y tente de prouver que l’anglicité n’est pas une affaire de race ou d’origine, mais un code culturel transmissible, éducable, presque une éducation civique chantée sur fond d’Elgar. On apprendrait à être anglais comme on apprend à faire du cricket, à boire de la bière tiède ou à réciter Kipling en uniforme scolaire. C’est touchant, mais c’est faux.

Un homme comme Tombs devrait pourtant savoir que toute culture n’est pas un contenu transférable, un paquet de mœurs à l’usage des nouveaux arrivants, à condition qu’ils aient "la gratitude" requise. Dans son éditorial, il évoque ces fillettes en hijab qui déclament If dans les écoles de Madame Birbalsingh comme preuve que l’anglais se transmet. Il oublie que la mimique n’est pas l’appartenance. On peut répéter, apprendre, intégrer des codes, sans jamais entrer dans le monde intérieur que ces codes expriment. Ce n’est pas qu’une question de savoir-faire, c’est un monde vécu. Un monde hérité.

Richard North, dans sa réponse cinglante à ce texte, n’a pas eu de mots assez durs pour dénoncer cette foi irénique dans l’éducation comme substitut d’appartenance. Il rappelle que la psychologie moderne a invalidé la vieille fiction lockéenne de la tabula rasa. L’enfant ne naît pas comme une page blanche à remplir de strophes patriotiques, mais avec un bagage biologique, des dispositions, une mémoire incorporée. Il est aussi l’héritier d’une lignée, d’un tempérament, d’une manière d’habiter la terre. L’anglicité, si elle a un sens, est une forme d’être-au-monde, un rapport singulier au climat, aux pierres, aux lois, aux silences. Elle ne s’enseigne pas plus qu’un accent ne s’imite sans trahir.

L’erreur de Tombs, dont l’intelligence est certaine, est celle de l’idéalisme universitaire. Il prend ses abstractions pour le réel. Il parle d’"identité culturelle" comme on parle de modules universitaires : on pourrait les dispenser, les évaluer, les certifier. Il ne voit pas que le phénomène migratoire n’est pas un problème de pédagogie mais de seuils. La question n’est pas de savoir si tel individu issu de Bombay peut devenir "plus anglais que les Anglais" (cela a existé), mais ce que devient un peuple lorsque 40 %, puis 60 %, puis 80 % des nouveau-nés n’ont plus rien de commun avec ceux qui les précédaient. À partir de quel point l’on change de peuple, et donc de civilisation.

Dans cette affaire, le professeur Tombs me rappelle ces officiers romains qui, au IVe siècle, vantaient la loyauté des Goths fédérés dans l’armée impériale, sans voir qu’ils étaient en train de former des légions barbares. L’Empire d’Occident n’a pas été conquis, il s’est intégré à mort. Aujourd’hui, ce n’est pas la reconquête, mais l’anglicisation des immigrés qui devient le rêve fou du conservatisme britannique. Une anglicisation sans Anglais. Des valeurs sans corps. Des souvenirs sans ascendants. Un peu comme si l’on rêvait de Bretagne sans Bretons, de crêpes sans blé noir, de marées sans la mer.

Il faut lire, pour mesurer la gravité du mal, les dernières lignes du texte de Tombs. Il y décrit l’Angleterre comme une culture nation, un édifice mental composé d’émotions, d’images, de souvenirs. Ce romantisme tardif est d’autant plus tragique que les fondations biologiques de cette culture, les lignées paysannes et urbaines anglaises, se dissolvent dans l’agrégat des flux migratoires. Et tandis qu’on tente désespérément de faire chanter Jerusalem à des classes entières d’enfants venus d’ailleurs, les Anglais, les vrais, quittent les villes, fuient les hôpitaux, désertent les écoles. Ils s’éteignent à petit feu, remplacés non par des étrangers, mais par des citoyens désincarnés d’un pays imaginaire.

On pourrait croire à de la naïveté. C’est bien pire. C’est un mensonge rationalisateur. Un effort intellectuel pour maquiller l’effondrement dans les apparences du contrôle. On veut croire que l’immigration de peuplement n’est pas un déluge, mais une pluie féconde. Que l’acculturation de masse n’est pas une noyade, mais un bain chaud. Que la substitution démographique n’est pas une perte, mais un enrichissement. C’est l’ultime illusion des élites : penser que l’histoire est un exercice de style, réversible, gouvernable, révisable. Comme disait Spengler, les civilisations ne meurent pas de coups d’État, mais d’un excès de culture.

Article publié su Breizh-Info, cliquez ici.

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Notre Ami Franck Buleux va publier chez notre excellent confrère Ars Magna une biographie de Françoise Dior

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Françoise Dior ou le crépuscule d'une Walkyrie, Franck Buleux, Ars Magna, 18,00 €

Dans un même ordre d'idées :

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Pour commander ce Cahier, cliquez ici

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vendredi, 08 août 2025

Après l'agression d'Erik Tegnér : Boutons hors de nos places les chevaliers braillards de l'antifascisme d'opérette

LES BIENFAITS DU COUP DE PIED AU CUL... - Olivier Masselot, Coach ICF,  auteur, consultant, formateur

Synthèse nationale

Dans le monde binaire des homo eructus, il y a d’un côté les "gentils", c’est-à-dire eux, les chevaliers braillards de l’antifascisme d’opérette, au blason coupé de gueules (rouge) et de sable (noir), veillant aux créneaux pour la défense de la veuve Anesthésie ; et de l’autre les "méchants", hordes mercenaires à la solde du grand vilain capital, ramassis de nazis-fascistes-racistes-suprémacistes blancs-islamophobes-homophobes répugnants.

Au fil de leurs interventions, sur les ondes, les réseaux sociaux ou dans l’espace public, l’histoire ne cesse de bégayer. La magie (noire) de leur verbe n’en finit plus de ressusciter l’entre-deux-guerres. À les en croire, comme aux "heures les plus sombres de notre histoire", la bête immonde, cornaquée par des milliardaires à la Bolloré ou à la Stérin, s’infiltrerait partout. Elle gagnerait en visibilité, en assurance, en malfaisance. Jusqu’à l’Assemblée nationale où Bayrou-Daladier copinerait avec Bardella-Vallat.

En fait, si les groupies des joueurs de pipeau "éléfiste" sont souvent jeunes en âge, leur pensée formatée, elle, est fortement faisandée. Elle est vieille comme Hérode-Mélenchon. Elle grésille sous l’action des lampes "audion" qui amplifient le signal des postes à galène. Depuis l’aube du XXe siècle, en effet, la lignée de clones robespierro-léninistes à laquelle appartiennent ces sombres hérauts du totalitarisme est de tous les combats "émancipateurs", "anticolonialistes", "antifascistes", "inclusifs"… À grand renfort d’injures et d’horions, au nom de l’"autodéfense" (car ainsi font les "antifas") ! Aussi leur mémoire de Mathusalem rouges se brouille-t-elle. Le temps se distord. Les souvenirs, les images, les combats s’entrechoquent, se mélangent. Les poupons de pépé Baudruchon, en plus d’être cons, sont gâteux. Sous la faible lueur d’une lampe à acétylène, ils tremblotent, ils ruminent, ils radotent. 

Ils nous servent la même soupe à la grimace "épuratrice". Elle est rance, imbuvable, indigeste. Elle pue la profanation de sépultures, le taguage de monuments, le vandalisme, les coups de poing et de trique, la tyrannie, la rééducation… Elle est à gerber ! Cependant, l’agueusie est suffisamment répandue parmi nos semblables pour que nombre d’entre eux la prennent encore pour un breuvage miraculeux et s’en délecte, jusqu’à la lie !

Oui, les chevaliers braillards de l’antifascisme d’opérette sont vieux, très vieux. Mais, ne nous y trompons pas, ils ont encore un avenir et un réel pouvoir de nuisance. Nous ne pouvons donc relâcher nos efforts. Sans faiblir, pied à pied, à Plouha, en Bretagne, (voir l’article précédent, ci-dessous) comme partout en France, nous devons, inlassablement, dénoncer, combattre leurs idées, démonter leurs mots, leurs argumentaires, montrer leur ridicule, leur nocivité, leur perversité et opposer notre détermination à leurs entreprises de terreur rouge. Nous devons participer à leur ringardisation et contribuer, avec l’ensemble du front du refus du cauchemar "éléfiste", à leur disparition future dans les tréfonds des poubelles de l’histoire, bien profond.

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Une semaine après l'agression dont a été victime Erik Tegnér à Plouha (22) : mobilisation spontanée des patriotes pour le soutenir

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Erik Tegnér, avec Pierre-Yves Thomas (à droite), les responsables locaux de Reconquête ! 22, et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, venu, en voisin, soutenir le directeur de la revue Frontières.

Synthèse nationale

La lâche agression dont ont été victimes, jeudi de la semaine dernière, à Plouha, dans les Côtes d'Armor, le journaliste non-conformiste Erik Tegnér, directeur de la revue Frontières, et sa fiancée, a suscité une vive émotion dans tout le département et bien au-delà. 

De plus, les pitoyables communiqués des partis et élus de gauche, en particulier ceux de LFI, ont été très mal ressentis par la population qui ne supporte plus les injonctions de ces groupes qui cautionnent le terrorisme. 

Ce jeudi, une nouvelle soirée festive était programmée dans le petit bourg du Goëlo. Erik Tegnér avait annoncé qu'il ne céderait pas aux menaces gauchistes et qu'il se rendrait en famille à cette fête villageoise.

Tout au long de la semaine, les réactions de soutien à notre ami se sont multipliées et de nombreux militants, en particulier ceux de Reconquête! 22 ainsi que du RN, ont spontanément décidé de venir à cette fête pour le soutenir et, éventuellement, l'épauler en cas de nouvelle agression. Évidemment, face à cette belle mobilisation patriotique, les fiers-à-bras de la gauche liberticide se sont fait très discrets... Dix contre deux, ça va pour eux... Mais, dix contre quarante : courage, on se cache !

Cette saine réaction des nationaux costarmoricains, au-delà des appareils respectifs, a prouvé que lorsque l'un des nôtres est agressé, c'est l'ensemble de la famille nationale qui, désormais, se mobilise. Qu'on se le dise !

Pour éviter que des événements comparables à ceux de la semaine précédente se reproduisent - et suite aux plaintes déposées par les agressés ainsi qu'aux nombreux articles et émissions qui ont dénoncé ces actes odieux -, les autorités avaient considérablement renforcé le dispositif policier.

Sur l'agression de la semaine dernière : cliquez ici

La réaction de Reconquête ! 22 : cliquez là

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jeudi, 07 août 2025

Pour réfléchir au soleil, à trois semaines de la rentrée - (UNE PROF EN FRANCE) Le mythe du hussard noir : une saine nostalgie ?

Dictionnaire de pédagogie, de Ferdinand Buisson : le bréviaire des «hussards  noirs» de la République

Virginie Fontcalel (professeur de lettres) - Article publié sur Boulevard Voltaire, cliquez ici.

La formation des enseignants : avouons-le, elle n’a jamais été bonne. Élisabeth Borne prétend encore une fois la réformer. Pourquoi pas ? Écourter les études ? Pourquoi pas ? On n’a pas besoin d’un bac+5 pour enseigner à des 6e à moitié analphabètes. Quand on regarde l’Histoire, on voit que l’on a toujours tâtonné quant à la formation des enseignants. D’un côté, on a conscience qu’elle revêt une certaine importance et, dans le même temps, on se dit qu’on ne va pas investir dans quelque chose d’aussi aléatoire, d’aussi peu évaluable.

Les hussards noirs... de Péguy

D’aucuns vivent dans la nostalgie mythique des hussards noirs de la République et analysent le présent au filtre de cette époque bénie où des hordes de jeunes hommes sanglés de noir et de dignité déferlaient sur les campagnes françaises pour y déverser l’amour du Savoir et de la Patrie. Certes, certes. Je ne dis pas que cela n’a pas existé. Je ne dis pas que ce n’était pas une situation enviable, si l’on prend toutefois en considération la dimension idéologique du rouleau compresseur politique que cela a constitué. Mais ils ont appris à lire et à compter à quelques générations d’enfants, c’est indéniable. Saviez-vous que le terme de « hussards noirs de la République » venait de Charles Péguy ? L’ironie de l’Histoire et des mots d’auteurs.

On rêve tous d’un professeur se conformant à l’image du père-instituteur des romans de Pagnol. Cela semble aussi naïf que de rêver d’un homme aussi parfait que les héros des comédies romantiques américaines.

L'envers du mythe

Si l’on relit les textes de Victor Hugo ou de Jules Vallès, on découvre une facette moins glorieuse des enseignants du XIXe siècle et la dimension carcérale des écoles. On y voit des professeurs médiocres, malmenés, méprisés et mesquins, des élèves malheureux, abrutis d’exercices répétitifs et ineptes, brimés par les adultes et impitoyables entre eux. Même chose dans Les Caves du Vatican de Gide ou dans Le Petit Chose de Daudet. Alors, on peut mythifier le passé, mais force est de constater que la formation des enseignants, que ce soit sur le plan académique comme sur le plan pédagogique et humain, n’a jamais été parfaitement performante et n’a jamais trouvé de formule faisant l’unanimité.

Si on remonte plus loin, jusqu’au Moyen Âge voire à l’Antiquité, on trouve encore plus de défiance vis-à-vis des enseignants. Dans son remarquable ouvrage (Histoire de l’école. Maîtres et écoliers de Charlemagne à Jules Ferry), évoqué dans ma chronique précédente, Pierre Giolitto n’a pas de mots assez durs pour déplorer l’ignorance crasse et l’incompétence de la plupart des maîtres d’école sous l’Ancien Régime - si l’on excepte les congrégations religieuses qui avaient un mode de recrutement propre et plus "professionnel". Les faibles qualifications requises, l’absence de contrôle, la maigre rémunération, l’ingratitude d’une tâche dont peu de gens souhaitaient s’acquitter... tous ces facteurs concouraient à faire du maître d’école un pauvre hère à la condition peu enviable. On nous explique même parfois que deviennent maîtres d’école ceux qui ne peuvent vraiment rien faire d’autre : les culs-de-jatte, les boiteux, les borgnes… Et on les surveille de près, en imposant par exemple que les cours soient publics, de manière à contrôler leur moralité, sur laquelle pèsent de forts doutes.

On observe un lien très fort entre le niveau de rémunération et le niveau de compétence des maîtres : leur salaire étant bas et difficile à percevoir, on ne peut attendre en retour un service d’une haute qualité, les meilleurs esprits se dirigeant vers des carrières plus prestigieuses et socialement confortables. On se dit que les choses ont peu changé, aujourd’hui.

Baisse du niveau : sortir de l'hypocrisie ?

Finalement, tout a toujours été très mal, sauf quand on a la chance de tomber sur un individu qui sort du lot. Ces professeurs d’exception, qui font leur travail honnêtement et en ont les compétences, ne sont pas inexistants. Il n’y a donc pas de raison de s’inquiéter outre mesure de la réforme annoncée par Mme Borne, n’est-ce pas ? Pour une fois, on sort peut-être de l’hypocrisie et on arrête de prétendre qu’il faut cinq années d’études après le bac pour apprendre à des enfants la conjugaison de l’imparfait ou le théorème de Pythagore.

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Visiblement, Sandrine Rousseau n'est pas la bienvenue en Bretagne

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La Coordination rurale 29 cliquez ici

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mercredi, 06 août 2025

Agression d’Erik Tegner à Plouha (22). La droite des plaintes contre la gauche des poings..jusqu’à quand ?

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Y V Breizh info cliquez ici

Erik Tegnér a été agressé à Plouha. Une agression de plus. Un journaliste de droite, reconnu dans l’espace public, insulté, aspergé de bière, étranglé, pour avoir osé exister dans un espace censément “festif”, mais verrouillé culturellement et idéologiquement par les nervis de la gauche radicale (les Ramoneurs de Menhir, derrière leur aspect festif, diffusent avec succès et qualité musicale, leur idéologie antifa dans de nombreux villages de Bretagne depuis des années).

Ce n’est pas une première. C’est même devenu un rituel pavlovien de l’ultragauche : quiconque porte les idées de droite hors du cercle restreint des studios ou des cercles militants doit être humilié, molesté, pour l’exemple. Comme un rappel de territoire : “ici, c’est chez nous, les fachos dégagent.”

Toujours plus d’agressions. Toujours plus de silence.

L’université ? Les étudiants de droite y sont menacés, agressés réduits au silence. Les bars ? Quand ils ne sont pas interdits d’accès à certains militants, ils deviennent des guets-apens. Les manifestations ? Les cortèges pacifiques sont systématiquement infiltrés, cassés, provoqués. Même lorsque vous voulez exercer un métier, un sport, un hobby, il se trouvera toujours derrière un antifa ou un communiste pour venir tenter de vous harceler, de vous faire exclure. Vous n’avez pas le droit de respirer ni d’exister pour ces gens qui se parent en plus des draps de l’humanisme et de la bienveillance, de la préoccupation inconditionnelle de l’autre alors qu’il n y a pas plus haineux qu’eux.

Les antifas auraient un revolver, ils n’hésiteraient pas une seconde à appuyer sur la queue de détente, pour exterminer tout ce qui est considéré, de près comme de loin, comme un « faf ». Il n y a pas plus totalitaire, intolérant, hargneux et violents que ces individus…tant qu’ils ne sont pas mis au pas (quand c’est le cas, ils portent plainte, font des campagnes médiatiques en passant pour les victimes, exigent des dissolutions et les obtiennent, manifestent, médiatisent avec des complices leurs affaires, la musique est bien réglée).

Erik Tegnér n’est pas Superman. Pas plus que Marguerite Stern, les militantes de Némésis, Vincent Lapierre, Dieudonné, ou n’importe quel autre Breton ou Français identifié politiquement comme “non conforme”. Mais à force d’avaler les humiliations, de tendre la joue, de se répandre en vidéos larmoyantes sur X, la droite devient le punching-ball médiatique. Elle a troqué la force contre la plainte. Le rapport de force contre le hashtag.

Et pendant ce temps, les députés de La France insoumise exultent. Thomas Portes , Antoine Léaument, et Raphaël Arnault (camarade de route de la Jeune Garde antifasciste, groupe qui filme des agressions à 10 contre 1…) se félicitent presque de l’agression d’un journaliste. “La Bretagne sera toujours antifasciste”, clame le premier. “Dans les villages aussi, les fascistes se font virer”, jubile le second. Leur message est limpide : ils ont le monopole de la violence légitime. Et ils entendent bien la conserver. La député rennaise Mesmeur, LFI elle aussi , avait d’ailleurs soutenus des antifas pourtant coupables reconnus d’agression contre des militants de droite. Une gauche qui s’assume, et une droite qui baisse la tête.

La droite ne regagnera pas le respect dans les commissariats, mais dans la rue

Car que fait la droite parlementaire ? Elle compatit. Discrètement. Parfois. Du bout des lèvres. Le Rassemblement national salue le courage d’Erik Tegnér, mais reste terré dans sa ligne “présidentiable”. Pas de vague, pas de remous, pas d’ennemis, juste “les Français”. On avait déjà vu la même chose au moment où des députés d’extrême gauche avaient molesté des journalistes de Frontières, là encore, dans l’enceinte de l’assemblée nationale. Une dénonciation médiatique plutôt que d’aller porter physiquement secours à deux journalistes encerclés, menacés, ce qu’aurait fait sans hésiter un Jean-Marie Le Pen en son temps ( « Je vais tfaire courir moi …»).

Comme si tout cela finalement était normal. Comme si des gens qui prétendent redresser un pays de manière radicale avaient la moindre crédibilité en se montrant incapables de défendre d’abord, en premier, par tous les moyens, leur pré-carré.

Mais soyons sérieux. Un jeune de banlieue qui se fait insulter dans son quartier répond avec ses poings. Un chef de clan qui se fait bousculer envoie un message clair à ses agresseurs. Et à droite? On écrit des communiqués. On pleure devant les caméras. On dénonce “la violence”. et on lance une collecte (qui fonctionne bien souvent). Comme si la gauche radicale allait se laisser attendrir par un constat de victimisation. Comme si un bourreau avait déjà été freiné par les plaintes de sa victime.

À ce jeu-là, on finit par ressembler à ces gosses harcelés dans la cour d’école. On leur vole leurs goûters, on les frappe, et ils vont voir le surveillant qui ne dit jamais rien, incapable de faire régner l’ordre. Jusqu’au jour où l’un de ses gosses se sentant acculé, chope le chef de bande, lui colle une droite, lui claque la tête au sol, et gagne le respect de toute la cour.

On ne combat pas la terreur antifa par la morale ou les bons mots. Il est temps que les militants de droite, les journalistes de droite, les citoyens de droite, reprennent l’habitude du réflexe sain : se défendre. Légitimement. Immédiatement. Fermement. Un antifa te balance une bière dans un concert ou tente de t’empêcher de travailler, ou de t’amuser ? Il prend ton poing dans la mâchoire. Point final.

Ce n’est pas de la haine. Ce n’est pas de la violence gratuite. C’est de la légitime défense. Et c’est la seule pédagogie que comprennent ceux qui veulent vous interdire d’exister. Si jeudi prochain, à Plouha, fidèles de Cnews, lecteurs de Frontières, amis d’Erik Tegner, ou tout simplement citoyens excédés par les agissements permanents de ces exaltés « de gauche », venaient spontanément avec lui à la fête du village de Plouha, je peux vous garantir qu’aucun antifa ne viendrait la ramener, sous peine de se faire remettre à sa place. Il n y aurait même pas besoin du moindre échange verbal. Le nombre fait la force, encore faut-il ne pas avoir peur de son ombre.

Qu’Erik Tegnér ait porté plainte, très bien. C’est légitime. Que les faits soient exposés, diffusés, disséqués, très bien aussi. Mais cela ne suffit pas. Il faut cesser d’accepter le statut de victime. Il faut reconquérir l’espace public, les fêtes locales, les concerts, les amphis, les bars, les places, les idées. Et y marcher non pas tête basse, mais regard droit, épaules hautes, prêts à répondre. Dans l’état actuel des choses, la violence vient d’en face. Pas de débat d’idées, pas d’argumentation. Juste des coups, des menaces, des meutes. Face à cela, l’honneur commande de répondre.

Alors que chaque militant, chaque patriote, chaque homme libre, se le répète : la droite, le centre, ou tout simplement n’importe quel individu normalement constitué, ne sera jamais respectée tant qu’elle se contentera de pleurnicher quand elle se fait frapper. Il est temps d’arrêter d’encaisser. Il est temps de savoir rendre les coups. Et de les rendre avec panache.

« On est pas des beatniks ».

NDLR SN : Sur la lâche agression contre Erik Tegnér cliquez ici et cliquez là

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Cachez cette Gazaouie que nous ne saurions plus accueillir

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La chronique de Philippe Randa

Qu’importe nos 3.245,8 milliards de dettes à la fin du premier trimestre 2025 ! Qu’importe chômage, insécurité, réticences (euphémisme !) de quelques 80 et quelques % des Français à n’y être guère empressés (euphémisme !) : quand on veut accueillir, on accueille, point barre !

Oui mais… c’était sans compter sans la malchance d’avoir sélectionné la gazaouie Nour Atallah parmi les premiers gagnants d’un billet sans doute sans retour pour la patrie auto-proclamée des droits de l’étranger, de la Caf et du couscous pour tous.

C’est que cette facétieuse « étudiante » ne savait pas que dans notre auto-proclamée patrie des droits-de-l’homme, il était malvenu de saluer l’action d’Adolf Hitler et de vouer les fils de Sem aux pires tourments… Ni même de s’inquiéter de ce que coûtait la détention des derniers otages juifs encore en vie capturés en octobre 2023, au point de préconiser d’alléger définitivement leurs souffrances pour soulager la bourse du Hamas.

Des propos tellement « inacceptables » et « inquiétants » pour le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau que l’enquête judiciaire pour « apologie du terrorisme et apologie de crime contre l’humanité » n’aura même pas eu le temps d’être validée : après l’annulation de son inscription à Sciences Po Lille, la bienveillant péronelle est partie continuer son intéressant cursus universitaire au Qatar, pays certes moins sourcilleux sur l’antijudaïsme.

Des esprits chagrins, à l’énoncé de cette énième pantalonade des thuriféraires du droit d’asile tous azimuts, ne manqueront sans doute pas de rappeler que nombre de ceux qui se lamentent aujourd’hui dans notre pays du « scandale Nour Atallah » furent « en même temps », comme dirait l’actuel locataire de l’Élysée, les plus enthousiastes dans les cinquante dernières années à encourager le déferlement migratoire, à militer pour accueillir tout islamiste en mal d’asile, dont le futur grand Ayatollah si « démocrate » Rouhollah Moussavi Khomeini… et parmi les auto-proclamés représentants de la communuauté juive – du CRIF à SOS racisme – à favoriser de fait les plus haineux de ces « nouveaux Français ».

Hélas donc pour tous ceux qui, considérant la France, si belle ! si grande ! si généreuse ! voulaient déjà accueillir toute la misère de la bande de Gaza !

Mais quand ça ne veut pas, ça ne peut pas !

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mardi, 05 août 2025

Un été en France...

Refus d'obtempérer : Actualités, vidéos, images et infos en direct - 20  Minutes

Maurice Bernard

Le dimanche 20 juillet, à Bordères-sur-l’Échez (Hautes-Pyrénées), dans la soirée, deux hommes sur des motocross, en plein rodéo urbain (le "sport" préférés des zonards décérébrés), percutent une fillette de quatre ans, la blessent sérieusement au visage et prennent la fuite.

Le vendredi 25 juillet, à Oullins-Pierre-Bénite (Rhône), un homme à deux-roues percute volontairement un policier municipal à la suite d’un refus d’obtempérer, à proximité d’un point de deal, puis prend la fuite.

Le samedi 26 juillet, à Colomiers (Haute-Garonne), un homme au volant d’une puissante Mercedes immatriculée en Allemagne, roule à vive allure. Les forces de l’ordre tentent de l’intercepter mais il prend la fuite et finit par heurter violemment un véhicule transportant une femme et ses trois enfants. La mère et un des enfants sont blessés sérieusement et le chauffard s’enfuit à pied.

Le samedi 2 août, à Marseille, dans la soirée, un homme de 27 ans, bien connu des services de police, au volant d’une grosse Audi, fauche deux personnes et s’enfuit à pied…

Pendant ce temps, le policier auteur du coup de feu qui a entraîné la mort du jeune chauffard de Nanterre, le 27 juin 2023, attend d’être jugé pour « homicide volontaire » par la cour d’assises des Hauts-de-Seine, au deuxième ou au troisième trimestre de 2026…

On prête à Napoléon 1er cette formule : « L’art de la police est de ne pas voir ce qu’il est inutile qu’elle voie ». Gageons qu’avec de telles décisions, la police finira bien par trouver inutile de voir les rodéos urbains. Tremblez, braves gens, la justice française veille…

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L'obsessionnel antifa Nathan Colin-Aronovicz au tribunal mardi après-midi

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Ce mardi 5 août après-midi, à partir de 13 h, à la 23e chambre correctionnelle de Paris, Porte de Clichy. Soutenez les militantes de Némésis victimes du terrorisme "antifa".

Lire l'article suivant passé le 19 juin dernier sur Riposte laïque : cliquez ici

Voici le compte-rendu du procès publié par Riposte laïque cliquez là

11:20 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

De la persévérance militante : la force d'un sermon

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Jean Leclerc

Il y a quelques mois, j’assistais à la messe dominicale dans la chapelle d’une école "hors contrat", donc plus libre que d’autres quasi intégrées à l’Éducation nationale. L’évangile rappelait la parabole des ouvriers de la onzième heure. Un enseignement du Christ bien difficile à comprendre par nous autres, les militants politiques, qui nous méfions des personnages qui arrivent dans nos rangs au secours de la victoire !

Vint le temps du sermon par lequel le prédicateur voulait instruire ses jeunes ouailles de la vertu de persévérance. Nous étions alors quelque semaines après les funérailles de Jean-Marie Le Pen et je ne pus que faire le rapprochement avec l’engagement politique sans faille de notre Menhir breton ! Impressionné par le sermon, je demandai au prédicateur de me communiquer son texte. Je veux, ici, vous faire profiter de la partie la plus prégnante.

La persévérance…

Elle est une vertu annexe de la vertu cardinale de force, inséparable de la fermeté d’âme et du courage auxquels saint Thomas d’Aquin relie aussi la magnanimité, la magnificence, la patience et la persévérance.

La force est la vertu par laquelle nous surmontons la crainte des maux les plus grands, notamment la crainte de la mort. Elle nous fait dominer l’effroi que provoquent les difficultés. Elle nous permet d’entreprendre, de supporter, de faire face à l’adversité. Le courage ne consiste pas à ne pas éprouver la crainte, mais à dominer cette dernière, à ne pas se laisser paralyser par elle. Le grand Turenne ne se disait-il pas à lui-même : « Ah ! tu trembles carcasse. Tu tremblerais bien plus si tu savais où je te mène ! » Quant à la patience, elle nous fait supporter la tristesse causée par la présence d’un mal que nous sommes obligés de subir.

La persévérance nous fait tenir dans le temps, nous maintient à notre poste, malgré la longueur du combat, la durée de l’épreuve, la lassitude qui nous gagne. Tantôt nos épreuves sont momentanées dans le temps, tantôt elles durent et nous ignorons cette durée. Il faut combattre sans connaître le moment de la délivrance, tenir jusqu’au bout, tant qu’il le faut, jour après jour, heure après heure. Certains maux ne cessent qu’avec notre mort. Avancer dans le tunnel sans en voir le bout. La persévérance affermit l’âme devant cette durée des maux qui nous affectent. Elle nous permet de nous maintenir dans la pratique de la vertu en consentant aux efforts nécessaires. Elle n’est pas la vertu des assauts très durs, elle est celle des combats qui durent, des coups que l'on endure.

… contre la facilité, le dilettantisme, la superficialité

À un moment de son sermon, le prêtre cita le père Vuillermet, prêtre brancardier sur différents fronts de la Grande Guerre, qui remarquait : « Non seulement notre volonté est paresseuse, mais elle est atteinte du microbe du changement. Nous ignorons un art, sans lequel les autres ne sont rien, l’art de finir. Nous aimons à papillonner à droite et à gauche, à tout effleurer sans rien approfondir. En agissant ainsi, peut-être acquerrons-nous un certain vernis qui pourra tromper et éblouir les naïfs qui se laissent prendre à la piperie des mots, nous ne posséderons à fond aucune connaissance ».

L’abbé acheva sa péroraison par l’énumération des vices qui s’opposent à la persévérance. Il sont le danger qui nous guette : la mollesse, la faiblesse de tempérament, la recherche du succès immédiat, la démission de la volonté par le trop facile "À quoi bon !" et tout simplement, l'absence d'efforts dans la vie quotidienne. En somme, une conclusion qu’aurait pu faire sienne Jean-Marie Le Pen (ou que pourrait utiliser n’importe quel responsable politique) au terme d’une harangue adressée à ses militants.

Alors que j’écoutais ces fortes paroles, je me disais en moi-même : « Quelle chance ont ces jeunes élèves d’entendre un tel sermon, dans une si belle chapelle, dans une telle école où tout l’enseignement est exigeant et cohérent ! Une nouvelle jeunesse est là, qui se forme ! » Un sentiment d’espoir m’enveloppait. Non, tout n’est pas perdu ! Le combat continue !

Article paru dans le dernier numéro (n°70, été 2025) de la revue Synthèse nationale.

Pour vous procurer ce numéro, cliquez ici.

09:46 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 23 août : une journée en mémoire de Daria Dougina à Paris

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01:21 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 04 août 2025

Tarifs douaniers: un milliard d’euros de perte, selon les exportateurs français d’alcool

Vins et spiritueux : un immense secteur économique aux contours flous

Source : Le Nouveau Présent - Cliquez ici.

La Fédération française des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) a estimé à un milliard d’euros les pertes potentielles liées à l’introduction par les États-Unis de droits de douane de 15%. C’est ce qu’a rapporté l’agence Bloomberg.

Selon cette dernière, ces restrictions commerciales pourraient réduire d’un quart les exportations annuelles de spiritueux français et mettre en péril 600.000 emplois.

Bloomberg souligne que l’Union européenne, soutenue par les principaux acteurs du secteur, cherche à conclure un accord avec les États-Unis afin d’exclure les secteurs de l’alcool et de la viticulture du champ d’application des droits de douane.

« Nous attendons avec impatience cette exemption », a déclaré à l’agence Samuel Massé, président de la Confédération européenne des vignerons indépendants (CEVI). Il a souligné que l’instauration de ces droits « aurait également un impact considérable sur le marché américain », affectant « les consommateurs et les entreprises des États-Unis ».

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Suite à l'agression dont a été victime le journaliste Érik Tegnér : réaction de la Fédération costarmoricaine de Reconquête !

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La fédération costarmoricaine du parti Reconquête! d’Éric Zémmour dénonce avec vigueur l’agression verbale et physique subie par le journaliste de droite Erik Tegnér et sa famille sur la voie publique à Plouha (22) jeudi 31 juillet, agression produite par des sympathisants de gauche et d’extrême-gauche croisés inopinément à la fête communale ce soir-là.

Reconquête! des Côtes-d’Armor est très inquiet pour la société de ce fait marquant car il illustre une fois de plus l’intolérance croissante et banalisée de certains acteurs, dans cette tendance politique, à l’égard d’opinions individuelles et collectives différant des leurs.

On se souvient, au printemps dernier, de l’interdiction arbitraire et abusive de MM. Paul Le Bihan et Hervé Guihard, tous deux maires socialistes respectivement de Lannion et de Saint-Brieuc de la diffusion – totalement privée – dans leur commune du film documentaire sur les méfaits de l’immigration, Silenced. Dans la même veine, c’est jeudi dernier sur le territoire du maire communiste de Plouha, M. Xavier Compain, que s’est manifestée cette intolérance aux relents totalitaires, cette fois par la voie de la force illégitime, de l’intimidation et de la violence. On notera d’ailleurs que cette fête à Plouha hébergeait le même soir, sur deniers publics, le groupe musical Les Ramoneurs de Menhirs dont l’inclination supposément antifa n’est plus à démontrer, drainant inévitablement, parmi les amateurs, son lot de nervis d’extrême-gauche en quête de mauvais coups.

Reconquête! des Côtes-d’Armor condamne cette banalisation de la violence politique, demande des mesures fermes des autorités pour la prévenir et l’enrayer, et apporte tout son soutien à Erik TEGNÉR et à sa famille.

Pierre-Yves Thomas

Délégué départemental Reconquête ! 22

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dimanche, 03 août 2025

La chute de l’Inquisiteur : Media Matters vacille, et avec lui, la censure militante — Résonances françaises

Aujourd'hui marque la Journée mondiale contre la censure sur internet

Balbino Katz - Article paru sur Breizh-Info, cliquez ici.

Il est des nouvelles qui, en ce monde saturé de nouvelles mauvaises, brillent d’un éclat singulier, presque grisant. La quasi-faillite de Media Matters for America, machine inquisitoriale au service de la gauche américaine, en est une. Une sorte de jubilé du réel, où les justiciers masqués de la désinformation se retrouvent nus, ruinés, et seuls, dans l’arène qu’ils avaient eux-mêmes ensanglantée.

Fondé en 2003 par un certain David Brock, transfuge des milieux conservateurs devenu auxiliaire zélé du Parti démocrate, Media Matters s’est donné pour mission de surveiller, salir et faire taire tout ce qui s’écarte de la ligne progressiste. Financé par les officines de la bien-pensance, au premier rang desquelles l’inévitable George Soros et sa ménagerie de milliardaires dévots, le groupe s’est spécialisé dans les campagnes de pression sur les annonceurs, les attaques diffamatoires, la publication de pseudo "fact checks" et les chantages moraux pour obtenir des censures. Un tribunal révolutionnaire à l’âge numérique, aussi méthodique qu’impitoyable.

Mais à force de se prendre pour Torquemada, on finit par croiser plus rusé que soi. En novembre 2023, dans une opération de manipulation algorithmique aux relents de false flag, Media Matters fabrique de toutes pièces une controverse sur la plateforme X (anciennement Twitter), accusée de juxtaposer des publicités d’entreprises à des contenus néonazis. L’indignation programmée produit son effet : 75 millions de dollars d’annonceurs fuient, et l’on crie haro sur Elon Musk, maître des lieux. Problème : tout était truqué. La supercherie, une fois mise à jour, déclenche une riposte foudroyante.

Musk, ce mélange d’ingénieur libertarien et de gladiateur technologique, ne se contente pas de gémir. Il attaque. Plainte pour diffamation, actions en justice dans plusieurs pays, déclaration de guerre aux bailleurs de fonds. « Nous poursuivrons non seulement l’organisation, mais également quiconque la finance », tonne-t-il. Et les donateurs de détaler, tels des rats quittant le navire. Même les fidèles du début, comme Susie Tompkins Buell, héritière du prêt-à-porter éthique et mécène du wokisme, se volatilisent.

En coulisse, c’est la panique. Le cabinet Elias, pilier juridique du Parti démocrate, réclame 4 millions de dollars d’honoraires impayés. Les salariés se mutinent. Les caisses se vident. Quinze millions de dettes judiciaires s’accumulent. Et quand Media Matters propose de régler l’affaire par un petit "explicatif méthodologique" assorti d’un don caritatif, Musk exige tout simplement la fermeture définitive. Il ne s’agit plus de se défendre, il s’agit de châtier.

À cette offensive s’ajoutent les enquêtes fédérales. La Federal Trade Commission (FTC), désormais entre les mains d’un exécutif trumpiste, suspecte une collusion illégale entre Media Matters, d’autres ONG du même tonneau, et de grands annonceurs comme Disney. Le délit ? Entrave concertée à la liberté du commerce, conspiration visant à étrangler une entreprise (X) pour des raisons idéologiques. Si cela devait être prouvé, c’est tout l’édifice du censorship-industrial complex, cet entrelacs obscur de fondations, d’activistes, d’agences publiques et de multinationales progressistes, qui serait menacé de démantèlement.

La gauche américaine, si habile à se draper dans les mots de la liberté et de la démocratie, découvre soudain que la justice, même lente, peut mordre. Ceux qui ont passé vingt ans à traquer la moindre parole déviante, à faire perdre leur emploi à des animateurs radio, à faire interdire des livres, à bannir des chaînes YouTube, à faire pression sur les banques pour qu’elles ferment les comptes d’opposants, en viennent à découvrir la morsure du réel.

Et la France ? Elle suit, comme toujours, avec un temps de retard mais une fidélité remarquable à l’original.

Certes, nous n’avons pas, sur notre sol, l’équivalent institutionnel de Media Matters. Pas encore. Mais l’esprit y est, comme une buée sur la vitre, invisible si l’on ne regarde pas en biais. Le journal Libération a son CheckNews, sorte de concierge idéologique déguisé en service client. Le Monde, tout en gravité bourgeoise, dégaine son Décodex, outil de signalement vertueux à usage des âmes délicates. Acrimed, Basta !, ou encore les cellules d’analyse des contenus dits "haineux" de la LICRA ou du CRIF, assurent la patrouille permanente. RSF, enfin, autrefois sentinelle des libertés, devient parfois sélective dans ses indignations.

Mais c’est surtout dans les pratiques que la filiation est manifeste. Comme aux États-Unis, une organisation comme Sleeping Giants France, ramification francophone du groupe de pression états-unien, se charge de traquer les annonceurs coupables de financer des médias jugés déviants. Il ne s’agit pas d’argumenter, de débattre ou de réfuter, mais de priver d’oxygène publicitaire les médias qui déplaisent.Indépendants ou non. Breizh Info et d’autres, plus mainstream, en ont fait l’expérience.  Ces campagnes ont, sous des dehors philanthropiques, l’odeur rance de la délation.

Le même glissement s’observe dans la haute administration : CNCDH, Arcom, Conseil d’État, toutes ces instances, autrefois garantes d’équilibres, deviennent les auxiliaires zélés d’une morale officielle qui n’a plus grand-chose de républicain. La censure, chez nous, ne dit pas son nom. Elle s’habille de lois mémorielles, de chartes déontologiques, de chartes contre la haine, de contrôles algorithmiques, de modération "responsable".

Il serait temps de rappeler, comme le fit Ernst Jünger en son temps, que « la liberté n’est pas un état, mais un combat ». Elle se joue désormais non dans les hautes sphères, mais dans les marges, dans les bastions menacés, chez ceux qui tiennent, avec des bouts de ficelle et une obstination presque mystique, des lieux de parole libre.

La débâcle de Media Matters n’est pas un épilogue. Elle est un signal. Si l’Inquisiteur peut tomber, c’est que l’Inquisition est vulnérable. À condition de parler haut. De nommer les censeurs. Et de refuser de s’agenouiller.

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Une interview de Michel Festivi sur Breizh-Info

Les griffes de Staline sur l'Espagne républicaine (1936/1939) - FrancePhi  Diffusion

Synthèse nationale

Notre ami Michel Festivi, dont on peut lire un article dans chaque livraison de notre revue Synthèse nationale, vient d'accorder un entretien à l'excellent site de ré-information Breizh-Info, "sans peur, sans filtre, sans compromis", à l'occasion de la parution de son dernier livre : Les griffes de Staline sur l'Espagne républicaine.

Pour lire cet entretien, cliquez ici.

Pour commander cet ouvrage, cliquez là.

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