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lundi, 17 juin 2024

Alexandre Simonnot candidat du Parti de la France et de Reconquête dans le Val d'Oise

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Alexandre Simonnot, Délégué général du Parti de la France, sera candidat aux élections législatives, dans la 3e circonscription du Val d'Oise qui comprend la commune de Taverny dont il est Conseiller municipal.

Il part sous la double étiquette Reconquête-PdF, ce qui semble être (enfin) un signe de rapprochement concret avec la formation d'Éric Zemmour.

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Le « Nouveau Front populaire » commence par une falsification historique et politique :

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Michel Festivi 

Dimanche soir 9 juin, alors que les résultats des élections européennes tombaient, Manon Aubry, l’hystérique représentante de la liste LFI, dénonçait « un système qui s’apprête à dire plutôt Hitler que le Front populaire ». Anticipant de quelques heures la recomposition de la gauche islamogauchiste et wokiste autour d’un regroupement dénommé « Nouveau Front populaire », largement dominé par les plus radicaux et les plus extrémistes, ce fameux cri de ralliement refaisait surface. Mais qu’en est-il de sa véracité historique ? A-t-il été prononcé par des factieux ? Ou bien a-t-il été inventé de toute pièce par des gauches qui à tout bout de champ reprennent l’antienne de « l’antifascisme », pour se refaire une virginité dévoyée en renvoyant les droites aux gémonies ? C’est ce que nous allons décrypter.

Quand donc est apparue pour la première fois cette apostrophe, reprise tout récemment par les extrêmes gauches ? C’est dans une lettre du comité central du Parti communiste allemand alors en exil, adressée à Maurice Thorez et publiée dans L’Humanité du 12 décembre 1936 que l’on peut lire « Oui, l’Allemagne aimant la paix et la liberté... n’a rien à voir avec les agissements des agents de Hitler en Alsace- Lorraine à côté de ceux qui proclament « plutôt Hitler que le Front populaire.... ». Pourquoi cette lettre des communistes allemands à Thorez ? Tout simplement pour l’assurer que même Allemands, ils n’entendaient pas revendiquer l’Alsace-Lorraine. Donc cette formule n’a pas été prononcée par des furieux « fascistes » ou « hitlériens », mais a tout simplement été exprimée par des communistes allemands. Il faut dire que trois années auparavant, le futur traitre et déserteur Thorez avait à Berlin, le 15 janvier 1933, à l’invitation du Parti communiste allemand, prononcé un discours au terme duquel, il ne s’opposait pas au retour de l’Alsace-Lorraine dans le giron du Reich, dénonçant l’obligation qu’avait alors l’Allemagne de payer des réparations de guerre, la traitrise communiste remonte à loin. Dans ce discours, Thorez après avoir fustigé la France et les socialistes français dira : « nous luttons pour la suppression définitive des réparations..., pour la libre disposition du peuple d’Alsace-Lorraine... y compris la séparation d’avec la France, pour tous les peuples de langue allemande, de s’unir librement » Dès le 30 janvier 1933, Hitler devenu Chancelier, s’empressera de suivre à la lettre les volontés de Maurice Thorez, qui faisait ainsi sien le programme national-socialiste.

Or, dans les manifestations violentes de l’extrême gauche de ces derniers jours, l’on retrouve cette falsification « Le Front populaire contre Hitler », brandi sur des pancartes, nous apprend le Figaro dans un article du 12 juin. Pour l’ultra gauchisme c’est une évidence, dans l’entre-deux-guerres, les droites auraient revendiqué vouloir préférer Hitler au Front populaire. On retrouve cette devise « Plutôt Hitler que Léon Blum », sous la plume d’Emmanuel Mounier, un philosophe chrétien très à gauche, dans un article intitulé « Les lendemains d’une trahison » publié dans la revue Esprit, le 1er octobre 1938, au lendemain des accords de Munich, qu’il dénonce : « on ne comprendra rien au comportement de cette fraction de la bourgeoisie, si on ne l’entend pas murmurer à mi-voix plutôt Hitler que Blum ». Là encore, il s’agit d’attribuer, d’imputer à des tiers des propos supposés qui n’ont jamais été tenus en réalité.

Car aucune source historique ne permet d’établir que ce slogan ait été prononcé, à aucun moment il n’est possible de l’assigner à telle ou telle personne ou groupe de personnes, hormis les volontés des gauches de l’entendre proclamer comme dans un cauchemar, par leurs adversaires, en rêve en quelque sorte. En réalité, cette accroche fut tout simplement créée de toute pièce par les tenants du Front populaire eux-mêmes et répétée ainsi ad nauseam, pour faire accroire sa véracité, alors qu’il ne s’agissait, une fois de plus, que d’une construction de mensonges, que d’un assemblage mémoriel. On ne le sait que trop bien, répéter et répéter un mensonge, peut devenir en histoire et en politique une vérité.

En revanche, « Plutôt Hitler que Blum », est exactement l’expression qui convient le mieux à l’attitude du Parti communiste « français », entre 1939 et 1941. Les communistes « français », se sont en effet très violemment attaqué à Léon Blum à cette période. Le 7 octobre 1939, André Marty, très haut dirigeant communiste de l’Internationale, député de Paris, membre du bureau politique, qui avait en Espagne révolutionnaire acquis le surnom bien mérité de « boucher d’Albacete », écrit une lettre ouverte à Blum, qui sera publiée dans la gazette Le Monde n°4 du 7 octobre 1939, hebdomadaire de l’IC, publié en Belgique. Cette lettre ouverte dénonce la collusion de la SFIO avec le gouvernement Daladier, qui suite à la signature du pacte Hitler/Staline du 23 août 1939, et à l’attitude des communistes qui prennent fait et cause pour l’URSS alliée des nazis contre la France, vient d’interdire la presse communiste et sa diffusion. André Marty est fou furieux contre Blum et il se déchaîne contre lui. Blum y est insulté, injurié, traité de valet de l’impérialisme français et anglais. Marty qui défend bec et ongles « le pacte des diables » et donc les nazis écrit « Vous, Blum, essayez de désorganiser la seule force qui s’oppose à la guerre de l’impérialisme français : le parti communiste. », « car nous sommes fiers d’être membres de l’internationale communiste de Lénine et de Staline, vous entendez bien Blum, de Staline ». On ne sera donc pas étonné de découvrir, que dans quelques mois, de nombreux députés communistes emprisonnés par les régimes finissants de la IIIe république, écriront au Maréchal Pétain ou à son ministre de la Justice, pour se proposer, comme délateur, d’être des témoins à charge contre Daladier et Blum, alors emprisonnés, en vue du futur procès de Riom. J’explicite tout cela en détail dans mon dernier livre qui vient d’être publié chez Dualpha, La désinformation autour du Parti communiste « français ».

Car le déserteur Maurice Thorez, s’était aussi emporté contre Blum, quand il rédigea depuis Moscou, où il s’était réfugié pour ne pas combattre avec les armées françaises les soldats de la Wehrmacht, en écrivant dans Die Welt, autre publication de l’IC depuis Stockholm, le 16 février 1940, en plein pacte Hitler/Staline, un article qui sera ensuite diffusé clandestinement en France en mars 1940 dans une brochure intitulée « Un portrait », ce qui suit : « Blum unit en sa personne l’horreur du socialisme...qui engendre des chiens sanglants... la classe ouvrière ne manquera pas de clouer au pilori ce monstre moral et politique... ». Thorez avait aussi traité Blum de « de reptile répugnant » dans un autre texte adressé à son compère Jacques Duclos. Dès lors, « Plutôt Hitler que Blum », est la formule qui résume parfaitement l’attitude du PC « F » entre 1939 et 1941, PC « F », aujourd’hui entièrement partenaire de ce « Nouveau Front populaire », plein de haine, de morgue et de mensonges.

En résumé, cette diatribe, n’a jamais été prononcée par un quelconque homme de droite ou supposé, mais résulte d’une manipulation mémorielle des gauches et des communistes : une de plus.

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Pierre-Nicolas Nups, candidat du Parti de la France en Meurthe-et-Moselle

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Un communiqué du Parti de la France :

Le Parti de la France n'aura qu'un seul candidat lors de ces élections législatives mais pas des moindres : Pierre-Nicolas Nups, membre du Bureau politique du PdF et Délégué régional pour la Lorraine.

Il est le candidat du rassemblement de la droite nationale dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle (54) qui correspond à la ville de Toul et à ses alentours. Il aura pour suppléant Alexandre Hinger, notre délégué national à la communication.

Pierre-Nicolas Nups : « J’ai l’honneur de vous annoncer qu’en l’absence de candidat présenté par le RN et Reconquête ou de toute autre formation patriote dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle, je serai candidat.

Dans la 5e circonscription, ce sera le Front Populaire islamo-marxiste contre le Front National de Jean-Marie Le Pen. C’est ça et rien d’autre. Votez Nups, pas NUPES ! »

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Bruno Gollnisch invité des Incorrectibles

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Notre Ami Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen, candidat de la droite de conviction dans la 3e circonscription de Vendée

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dimanche, 16 juin 2024

Reconquête présente 330 candidats aux législatives

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Un communiqué de Eric Zemmour :

Pour la victoire de nos idées et contre l’islamo-gauchisme, Reconquête investit 330 candidats aux élections législatives.

Dans le grand combat qui s'annonce, toutes les forces de droite, sans exception, doivent impérativement se mobiliser. C'est donc avec le sens du devoir que nous allons nous lancer dans cette bataille cruciale pour la survie de notre pays.

330 candidats de Reconquête plus motivés que jamais, au regard de l’espoir que suscite cette dissolution, retourneront dès demain sur le terrain pour défendre les couleurs de la France.

Nous aurions voulu faire campagne dans une véritable Union nationale, mais le Rassemblement national a refusé à plusieurs reprises notre proposition que tant de Français appellent de leurs vœux. Cependant, après avoir examiné avec attention la carte électorale, nous avons décidé de ne nous présenter que dans 330 circonscriptions sur 577, afin d'être certains de ne pas nuire aux autres candidats de droite engagés dans cette campagne. Nous aurions pu concourir dans toutes les circonscriptions, mais il ne sera jamais dit que nous ayons fait quoi que ce soit qui puisse favoriser une victoire de l’islamo-gauchisme que j’ai combattu sans relâche pendant 30 ans.

Nous avons également refusé d’investir des candidats devant les artisans de l’union nationale. Reconquête apporte donc son soutien à Eric Ciotti, Nicolas Dupont-Aignan, Christelle D'Intorni, Charles Prats ou encore Guilhem Carayon.

Notre sérieux est indiscutable et l’intérêt de la France passera toujours avant l’intérêt d’un parti. Ce qui se joue dans ce scrutin, ce n’est pas tant la défense de notre parti, mais la défense de nos idées.

Par ces investitures, je fais le choix de continuer d’imposer dans le débat public, aux côtés de mes 330 candidats, les vérités qui ne seront portées par personne d’autre. La France a besoin des vérités que Reconquête a à dire. L’Union nationale en a également besoin.

C’est également notre honneur de respecter et défendre les 1,3 million d’électeurs qui ont voté Reconquête pour les élections européennes, il y a une semaine à peine, face à tant d’autres listes. Comme tous les Français, ils ont le droit de voir leurs idées représentées.

Je m'exprimerai davantage sur tous ces sujets demain. Les Français peuvent compter sur nous pour tout donner, assurer la victoire de la France et garantir que cette victoire soit fidèle à leurs attentes.

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Journal du chaos

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Jean-Claude Rolinat, auteur du Cahier d'histoire du nationalisme consacré à la Grèce des colonels, invité de TV Libertés

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samedi, 15 juin 2024

Entretien avec Marion Maréchal publié dans Valeurs actuelles

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Par Sébastien Lignier

Valeurs actuelles cliquez ici

Que ressentez-vous après la décision d’Eric Zemmour de vous exclure de Reconquête ? Des regrets face à ce qui a ressemblé à un grand déballage en public ou un soulagement de mettre derrière vous une aventure qui aura été douloureuse ?

Marion Maréchal. C’est évidemment un immense gâchis, mais aussi beaucoup de tristesse. Je n’avais pas fait un choix aussi difficile lors de la présidentielle de 2022, en imaginant une telle issue. Néanmoins j’assume mes responsabilités.

Oui après le malheureux échec d’un accord entre le RN et Reconquête deux options s’offraient à nous : soit nous présentions malgré tout un maximum de candidats Reconquête aux législatives au risque que ces candidatures de division renforcent la coalition des macronistes et celle de l’extrême gauche, soit nous renoncions à présenter des candidats et nous soutenions les candidats de la coalition Bardella-Ciotti.

Éric Zemmour a choisi unilatéralement la première option. J’ai choisi la deuxième car je considère que l’intérêt du pays doit primer sur l’intérêt des partis. Je ne prendrai pas la responsabilité que des candidatures Reconquête coûtent les quelques députés qui pourraient faire la différence pour que le bloc national l’emporte. J’ai passé la campagne des européennes a alerté les Français sur le risque de disparition de notre pays. Il faut être cohérent et nous hisser à la hauteur des évènements.

La menace est immense, le 7 juillet ce sera soit le bloc national soit l’extrême gauche coalisée. L’espoir ou le cauchemar.

A titre personnel, je regrette les mots inutilement blessants de « trahison » et de « regroupement familial des Le Pen » employés par Éric, tout comme je regrette qu’il ait tenté de ramener un désaccord politique de fond entre nous à une simple question familiale entre Marine Le Pen et moi. C’est sans doute facile à vendre, et plus confortable, mais ça n’en est pas moins faux. 

Laurence Trochu, Nicolas Bay ou Guillaume Peltier ne sont pas les neveux et nièces de Marine Le Pen ; deux d’entre eux sont issus de LR et ont occupé des fonctions auprès de Nicolas Sarkozy ou François Fillon. Et pourtant, tous les trois étaient à mes côtés pour lancer notre appel à refuser la division et à soutenir les candidats d’union LR-RN pour battre Macron et la coalition d’extrême gauche.

Le président de Reconquête vous accuse d’avoir négocié « en catimini » avec le RN, sans jamais lui en avoir rendu compte. Que répondez-vous à ces accusations ?  

Il a été informé immédiatement de ma volonté de négocier puisque j’ai lancé un appel à Marine Le Pen, Éric Ciotti et Nicolas Dupont-Aignan le soir même de mon élection, dimanche soir.

Dès lundi je rencontrai publiquement Marine Le Pen et Jordan Bardella tandis que la direction de Reconquête, sans nous prévenir, mobilisait déjà les fédérations du parti pour préparer des candidatures.

J’ai réclamé la réunion d’un Bureau exécutif de Reconquête! dès lundi soir pour justement faire état des échanges lors de cette rencontre. J’ai dû insister pour qu’il soit réuni, et lorsque ce fut finalement le cas mardi après-midi, c’était en fait déjà trop tard : malgré mes efforts, l’accord n’avait pas pu aboutir.

Éric Zemmour est-il devenu selon vous un frein à « l’union nationale » qui s’organise autour du Rassemblement national ?

Pendant toute la campagne des élections européennes, j’ai souhaité concentrer mon énergie et mes attaques vers le camp macroniste et les candidats de gauche. J’ai toujours distingué les concurrents des adversaires, ce qui ne m’a pas empêché de marquer clairement ce qui nous distingue politiquement du RN.

Dans une forme de campagne parallèle, assez désagréable et brouillant le message, des attaques bien plus violentes, parfois même caricaturales ou outrancières, ont été développées dans les médias ou sur les canaux numériques du parti par la présidence du mouvement et une partie de la direction.

Je considérais pour ma part qu’elles étaient non seulement inopérantes électoralement – cinq minutes passées sur un marché suffisaient à convaincre que ce n’était pas ce que souhaitaient les électeurs – mais qu’en plus cela pouvait contribuer à rendre difficiles les nécessaires synergies à venir.

Je ne peux que constater que la suite des événements, et le refus du RN de conclure un accord avec Reconquête en raison de l’attitude d’Éric Zemmour, m’ont donné raison. Je le regrette profondément car les électeurs de Reconquête auraient mérité d’être représentés dans cette coalition des droites par un accord électoral respectueux du courant de pensée que nous représentons.

Combien de personnalités politiques issues de l’écosystème Reconquête sont prêtes à vous rejoindre ?

Les cadres, militants et adhérents de Reconquête sont des gens admirables. Cette rupture soudaine est humainement très difficile pour beaucoup, surtout après 9 mois d’une campagne européenne où ils se sont beaucoup donnés. Je comprends que certains aient encore besoin de temps pour mesurer les enjeux et prendre position.

Depuis notre appel à refuser la division et soutenir les candidats de l’union nationale, désormais relayé sur le site jesoutienslunion.frdéjà près de la moitié des délégués départementaux ont manifesté, à divers degrés, leur soutien.

Certains ont démissionné, en réaction à notre exclusion, d’autres encore ont fait part de leur refus de présenter des candidats dans leur département. Par ailleurs, notre appel a aussi été rejoint par de nombreux élus de Reconquête, parmi lesquels le sénateur des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier.

Au-delà des cadres, nous avons eu des milliers de témoignages spontanés de soutien, venant d’ailleurs bien entendu de nos rangs, mais aussi de sympathisants RN ou LR.

À titre personnel, vous avez annoncé votre intention de ne pas vous présenter aux législatives. Pourquoi ? Quelle sera votre place dans la campagne qui s’ouvre ?

Je ferai campagne, tant dans les médias qu’auprès des Français, pour faire gagner le bloc national et battre le bloc macroniste et l’extrême gauche. Je ne serai en revanche pas candidate, car j’ai été élue au Parlement européen par 1,4 million de Français voici à peine 5 jours. C’est cette mission qu’ils m’ont confiée que je veux assurer en priorité.

Avec nos trois autres députés européens, je ferai la semaine prochaine mes premiers pas à Bruxelles, où j’ai hâte de retrouver nos alliés du groupe des Conservateurs et de me mettre au travail pour défendre notre civilisation et les intérêts de la France. Dans tous les cas, je n’abandonne pas les Français qui m’ont fait confiance et continuerai de mener les combats nécessaires.

Vous avez toujours assumé votre refus de revenir au RN. Votre position peut-elle évoluée au vu de la situation politique inédite ?

Je le redis clairement : mon soutien aux candidatures du bloc national ne signifie pas mon ralliement au parti Rassemblement national, contrairement à ce qui a pu être dit par certains. Je n’ai pas dévié de mon projet :  bâtir la force de droite authentique qui manque à notre pays.

Une force clairement attachée à la préservation et la transmission de notre identité, tout en assumant une vision économique de droite et défendant nos valeurs face à toutes les formes de déconstruction. Une force qui travaille à l’union nécessaire pour assurer la victoire, comme c’est le cas dans tous les pays d’Europe où des coalitions des droites, portant des idées proches des nôtres, gouvernent désormais.

C’est dans cette optique que j’ai rejoint Eric Zemmour lors de l’élection présidentielle, c’est dans cet objectif que je me suis investie dans Reconquête! ensuite, c’est pour cela que j’ai mené notre liste lors des élections européennes. Et je continuerai à travailler dans cette direction avec tous ceux qui partagent cet objectif.

En faisant le choix de l’union, je reste fidèle à la promesse initiale de Reconquête et comprends d’autant moins mon exclusion du parti suite à ce choix. Personne n’oublie qu’Éric Zemmour, lui-même et c’est tout à son honneur, a prôné pendant vingt-cinq ans l’union des droites. Je regrette qu’en cet instant historique où il faut la mettre en place en unissant les forces et les votes, il veuille l’empêcher en présentant malgré tout des candidats Reconquête.

Comment réagissez-vous à la décision d’Eric Ciotti de s’allier au Rassemblement national…et au psychodrame au sein des Républicains à la suite de cette annonce ? L’heure de vérité a-t-elle sonné pour la droite ?

Je salue cette décision courageuse, attendue par de nombreux électeurs de LR et démontrant le fossé existant désormais avec la majorité des dirigeants de ce parti, y compris ceux qu’on aurait imaginés plus solides et cohérents face aux événements.

Désormais les masques tombent chez LR entre ceux qui ont vraiment à cœur l’intérêt de leur pays et ceux qui en sont encore aux petits calculs personnels et politiciens.

21:32 Publié dans Législatives 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Point de vue : législatives 2024. Plutôt Jordan Bardella que le Péril rouge !

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Yann Vallerie,

rédacteur en chef de Breizh-info.com cliquez ici

Il y a des instants politiques exceptionnels où il faut avoir le courage de prendre position. Il y a encore quelques jours, quelques semaines, jamais je n’aurai pensé écrire cette tribune. Surtout en voyant le théâtre politique, à droite comme à gauche, toujours aussi immonde, toujours aussi malhonnête, toujours aussi repoussant pour l’idéaliste que je suis.

Néanmoins, l’effondrement permanent de la société, bretonne, française, européenne, ainsi que les derniers séismes politiques, m’incitent à dire le fond de ma pensée.

Mon engagement politique a, depuis mes 16 ans, toujours été orienté au service de la Bretagne et du peuple breton, de ses droits fondamentaux à être reconnu comme une nation bien à part en Europe. Je me suis toujours senti chez moi, sur ma terre, en Bretagne, celle de mes ancêtres, tout en me sentant plus proche d’un Irlandais, d’un Gallois, d’un Ecossais, que d’un Niçois, ou d’un Lyonnais, bien que la langue me rapproche de ces derniers, n’ayant pas eu la chance d’être brittophone de naissance.

J’ai toujours eu le sentiment, en quittant la Bretagne, le sentiment profond, de franchir une frontière. Une frontière invisible, inexistante, que j’appelais pourtant de mes voeux, mais une frontière quand même.

Je n’ai jamais vibré ni ne me suis levé pour la Marseillaise, et mon drapeau est le Gwen Ha Du, ou le Kroaz Du, mon hymne le Bro Gozh ma Zadou. Et je ne suis absolument pas un enfant de la République française ni de la laïcité, ni de la religion républicaine.

Mes engagements politiques successifs ont toujours été en faveur, ou de l’indépendance de la Bretagne, ou de son autonomie dans le cadre d’une France décentralisée, d’une Europe aux 100 drapeaux.

J’ai toujours par ailleurs eu la fibre sociale, et en horreur l’injustice qui conduit des grands patrons dans le monde entier à s’en mettre plein les poches et à exploiter toute la misère humaine, par delà les frontières, pendant que je vois quotidiennement mon peuple s’appauvrir, et ne plus bénéficier de conditions de vies décentes, dignes d’une puissance mondiale.

Je ne me suis jamais résolu à voir les services de santé s’effondrer. Les salaires dépensés au 10 du mois. Je suis révolté en voyant chaque jour les déclassés, les abandonnés, la misère humaine dans les campagnes pendant que les nantis des villes se gavent.

Je suis scandalié par la façon dont les petits artisans, les petites entreprises sont freinés dans leur soif de création et de liberté.

Et pourtant, depuis que je suis en âge de voter, je n’ai pas le souvenir d’avoir mis un bulletin de vote pour le FN ou pour le RN ou pour Reconquête, ou pour la droite d’ailleurs. Et je l’ai toujours assumé.

Parce que j’ai en horreur le centralisme. Parce que la Bretagne et les Bretons ne sont pas la France, ni les Français, tout simplement. Ma carte d’identité ne veut rien dire.

Elle ne signifie rien, encore moins lorsque j’ai pu voir, au fil des années, des responsables politiques indiquer que les Mahorais, que les Kanaks, étaient « leurs compatriotes d’Outre Mer ». Non, ils ne sont pas mes compatriotes. Nous ne partageons pas le même sang, ni la même culture, ni la même civilisation. Je n’ai rien contre eux, mais ils ne sont pas mon peuple. C’est ainsi.

Parce que je n’ai jamais compris pourquoi ce parti, aujourd’hui comme hier, s’entêtait à vouloir priver nos régions de leurs libertés. De leurs capacités à enseigner aux enfants l’Histoire spécifique de leurs ancêtres, ainsi que leurs langues.

Parce que je n’ai jamais compris pourquoi tout, en République française, devait être uniformisé, y compris la démocratie. Parce que j’aspire à ce que les lois bretonnes ne soient pas les mêmes que les lois françaises, qu’elles puissent être adaptées selon les particularismes locaux et régionaux.

Parce que je n’ai jamais apprécié ces vexations, comme celle de refuser que le drapeau breton flotte au même niveau que le drapeau français au conseil régional. Parce que je crois en la suppression des communautés d’agglomération, en celle des départements, mais pas en celle des régions.

Parce que tout simplement, je n’accepte pas et n’accepterai jamais que Paris dicte sa loi à la Bretagne, pas plus d’ailleurs que je n’accepterai une Bretagne centralisée autour de Rennes ou de Nantes.

Malgré toutes ces réticences. Malgré toutes ces oppositions. Aujourd’hui, je m’apprête à franchir le Rubicon. Pour quelles raisons ?

Parce que je pense à mes enfants. Je pense à mes enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une Bretagne rongée par l’insécurité et le trafic de drogue. Je veux qu’ils grandissent à côté de leurs semblables, et pas asphyxiés par le monde entier qui frappe à nos portes.

Je veux qu’ils puissent vivre en sécurité, travailler, se soigner, étudier dans leur pays, sur leur terre, sur celle de leurs ancêtres, sans être inquiétés, et inquiets eux mêmes pour leur avenir. Je veux qu’ils soient prioritaires, pour se loger, pour se soigner, pour travailler, pour étudier, et en cas d’accidents de la vie. Je veux qu’ils vivent dans une Bretagne enracinée et catholique. Pas sous le règne de la loi islamique.

Je ne veux pas offrir à ma fille des études dans une métropole où elle prendre le risque, chaque soir, de tomber sur un Afghan sous OQTF, et où elle risquera de se faire violer ou agresser.

Je ne veux pas que mes fils, demain, pour un regard, pour une remarque dans une soirée, finissent, comme mon ami Jean-Marie, avec un coup de couteau dans le coeur porté par un extra-européen.

Je refuse que mes enfants soient intoxiqués par le gauchisme,  dès l’école, et qu’on leur apprenne qu’ils peuvent si ils veulent, changer de sexe, ou s’offrir un enfant sur catalogue. Je ne me résoudrai jamais à les laisser tomber dans la drogue, dans les addictions, parce que nos autorités, et certaines associations, ont laissé depuis trop d’années toute cette m… ronger nos villes comme nos campagnes.

Je souhaite que mes enfants apprennent d’abord d’où ils viennent, qui ils sont, avant de pourquoi pas, demain, s’intéresser au  monde qui les entoure. Je veux qu’ils soient d’abord des Bretons, puis ensuite des Français si ils ont envie de l’être, sachant que dans tous les cas, qu’ils le veuillent ou non, ils resteront éternellement des Européens, de racine et de sang.

Je veux offrir à mes enfants la possibilité de vivre dans une Bretagne sûre et enracinée. Je veux qu’ils vivent sur des terres où ils seront maîtres chez eux. Je ne souhaite pas qu’ils deviennent demain, des Afrikaaners persécutés d’Afrique du Sud, ou des Indiens d’Amérique.

Je souhaite qu’à travers eux, et à travers leurs enfants, et ceux qui suivront, le sang qui coule dans mes veines, et celui de mes ancêtres, les racines, l’héritage culturel, se perpétue. Parce qu’il en est ainsi et qu’il en a toujours été ainsi. Mon peuple, ma race, mon sang, ne doivent pas disparaitre effacés par ceux qui, du passé, veulent faire table rase.

Alors oui, le dimanche 30 juin, et le dimanche 7 juillet, je voterai pour le candidat de l’Union des droites de ma circonscription, qui rassemblera avant tout, des patriotes sincères.

Qu’ils soient français, ou bretons, finalement, cela me sera égal. Car demain, au rythme où vont les choses démographiquement, si nous continuons à nous regarder dans le blanc des yeux, et à nous faire la guerre pour des raisons qui ne sont pas existentielles, alors nous disparaitrons. Bretons comme Français.

Jordan Bardella Premier ministre n’empêchera pas mes enfants d’apprendre et de parler le Breton. Il ne s’opposera pas, si les Bretons se lèvent un jour en masse sur la question, à la réunification. Il ne fera pas tomber la statue de Nominoë. Il n’empêchera pas notre peuple d’apprendre sa propre histoire. Il n’empêchera aucun Nantais de s’affirmer breton. Il ne sera pas plus nocif pour mon peuple que ceux qui, depuis des décennies sont aux affaires en Bretagne sans que cela ne suscite de désapprobation.

Et si il le fait, alors nous aurons tout le temps de nous révolter contre ça.

En attendant, cette union des droites permettra peut être, même si la croyance est une illusion en politique, que nos enfants vivent entre eux, et en sécurité, sur la terre de leurs ancêtres, et éduqués avec des valeurs saines. Des enfants qui deviendront des hommes et des femmes, libres, et non déconstruits.

Ce bulletin glissé dans l’urne, ne changera en rien mon combat. Ni la vision que j’ai de la Bretagne, de son peuple, et de son destin que je souhaite autonome, dans une Europe des peuples.

Mais l’heure est aujourd’hui trop grave pour ne pas réagir face au péril communiste. Je ne veux pas  laisser nos terres aux mains de ceux qui veulent tout raser, tout détruire. Je ne veux pas demain me laisser diriger par les maîtres de la censure, de l’anathème, de la violence politique, du lynchage. Par ceux qui veulent nous tuer pour ce que nous sommes et pour ce que nous incarnons, car oui, ces gauchistes veulent notre mort, sociale, économique, et demain, physique.

J’irai donc voter, fin juin, en espérant que l’addition des voix fasse que Jordan Bardella devienne Premier ministre. Et qu’il soit à la hauteur des attentes que des millions d’individus peuvent mettre en lui. Pour renverser la table. Pour tout reconstruire. Pour abolir toutes les lois, tous les traités, qui nous empêchent d’exister et d’être ce que nous sommes. Et pour envoyer, enfin, dans les oubliettes de l’histoire, tous ceux qui ont cru pendant des années pouvoir détruire les peuples d’Europe sans susciter chez eux une vie réaction.

Je n’aurai jamais confiance dans le personnel politique. J’ai trop vu les rapaces, les bagarres pour une place, pour une gamelle. Je les vois encore aujourd’hui, et ils me débectent. Les trahisons. Les coups de poignard dans le dos. Sans doute aussi les êtres les plus vils humainement qui voient dans la politique la possibilité de réussir là où ils auraient été rejetés par tous ailleurs. Je n’aurai pas plus confiance dans ce personnel politique aujourd’hui, demain, ou après demain, quelle que soit l’étiquette. Car la politique politicienne est rarement le théâtre des hommes purs, des idéalistes. Des saints.

Néanmoins, le 30 juin 2024, à défaut d’y croire, j’ai envie de voir la société des Macron, des Larcher, des Darmanin, des BHL s’effondrer. J’ai envie de voir la minorité gauchiste qui terrorise le pays depuis trop d’années, avec ses partis, ses milices, ses ONG, ses associations, pleurer toutes les larmes de son corps. J’ai envie d’écouter la presse aux ordres secouée, et ne sachant plus si demain, elle pourra vivre sans subvention. J’ai envie de voir leur monde s’effondrer, et ma terre, mon pays, ma civilisation, enfin renaître. J’ai envie d’en finir avec la haine, l’intolérance, la censure, l’épuration prônée par le camp d’en face.

Jordan Bardella doit en avoir conscience. Il y a des millions de gens qui voteront pour lui demain, et qui ne lui pardonnerons pas la moindre compromission ni la moindre trahison. Car c’est peut être fin juin que se trouve, électoralement parlant, la dernière chance pour nos peuples de l’hexagone, pour nos peuples d’Europe. Pour écarter de nos vies le péril rouge, qui est là, et qui ne passeras pas ! 

20:56 Publié dans Législatives 2024, Tribunes libres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La gauche a toujours besoin d’un "fasciste" de service

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Didier Lecerf

Biberonnée au marxisme-léninisme, elle utilise cet épouvantail de façon récurrente. On le voit actuellement, on l’a vu en 2002… Il lui permet de surmonter ses divisions, de fédérer les siens, de tétaniser, neutraliser et diviser la "droite parlementaire" (ce qui, manifestement, marche beaucoup moins bien). Il lui permet ainsi de créer les conditions de la formation d’un "front républicain" ou "populaire", tout en marquant du sceau de l’infamie les "pelés", les "galeux" qu’elle veut discréditer, disqualifier, frapper d’indignité nationale, vouer à la mort professionnelle et sociale, voire, à l’imitation du Raoul Volfoni des "Tontons flingueurs", « éparpiller façon puzzle, disperser, ventiler »...

 Ce petit manège, pas très catholique mais proprement stalinien, dure depuis les années 1930. Il a un nom, l’agit-prop, qui consiste, comme l’a expliqué Lénine, par la répétition, à n’inculquer qu’une idée ou qu’un petit nombre d’idées à un maximum de personnes.

 Du Front populaire de Blum, Daladier et Thorez aux plus récents accords électoraux roses-verts-rouges (le "nouveau Front populaire" d’inspiration mélenchoniste étant le dernier en date), en passant par l’Union des forces démocratiques de 1958, l’Union de la gauche autour du Programme commun de gouvernement de 1972, ou encore la Gauche plurielle de 1996-1997, sans oublier les multiples ententes d’arrière-cuisines locales, l’un des ressorts du "rassemblement populaire", du "front uni" a été ou est, toujours, un responsable, un mouvement politiques, voire les deux à la fois, présentés comme une menace pour le peuple, pour la République, pour les libertés…

 François de La Rocque - le « comte fasciste » -, les Croix de feu puis le Parti social français (PSF) et, au-delà, les ligues des années 1930 furent les premiers. Mais Charles De Gaulle (dans une certaine mesure) et le RPF, Pierre Poujade et l’UDCA, les partisans de l’Algérie française, Jean-Louis Tixier-Vignancour, Jacques Chirac et le RPR, Nicolas Sarkozy, le Front national et son succédané, le RN, Jean-Marie Le Pen, puis sa fille Marine, ou encore Éric Zemmour, tous, tour à tour, jouèrent ou jouent ce rôle…

 « Fasciste ! » L’accusation, péremptoire, est censée tomber comme un couperet sur toute tête mal-pensante qui dépasse de la masse moutonnière sur laquelle veille jalousement les chiens de garde de la pensée conforme. Elle vise à maudire les déviants qui osent s’aventurer hors des sentiers balisés par les nouvelles ligues de (petite) vertu médiatiques, les culs bénis de la religion déconstructiviste, les apprentis sorciers du "toujours plus" progressiste (qui au passage, oublient un peu facilement que la révolution finit toujours par dévorer ses propres enfants). On connaît la suite du couplet. D’abord dans sa version germanopratine, sorbonnarde et science-porisée : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! ». Ensuite dans sa version plus abrupte, « black broque » et punks à chiens, : « Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos »…

 « Ah ! qu’en termes galants ces choses-là sont mises ».

 Depuis près de cent ans, la gauche française se veut l’arbitre des élégances, la grande dispensatrice des bons et des mauvais points, la sourcilleuse vigie guettant le moindre sursaut du ventre peut-être encore fécond de la bête immonde. Elle continue de se prétendre avec constance la porteuse du bien et de l’espérance, l’accoucheuses du progrès et de l’avenir. Mais quand on y regarde de plus près, on s’aperçoit bien vite, qu’aujourd’hui comme hier, elle utilise volontiers, elle aussi (y compris contre certains des siens), les pratiques qu’elle reproche si fort à ses adversaires, et qu’en matière d’attaques personnelles, de sous-entendus, de calomnie, d’invectives, voire de "flicage", elle a même beaucoup à leur apprendre !

11:47 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 14 juin 2024

Alerte rouge

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Vincent Trémolet de Villers

Nouveau fruit amer de cette dissolution : Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin se disputent, à ciel ouvert, l’Hôtel Matignon. C’est la démocratie tempérée par le trotskisme ou Roberpierre en gilet jaune.

Scénario impensable? L’Histoire nous l’enseigne : la gauche, quand elle parvient à s’unir, quand elle sent le pouvoir à portée de vote, ne fait pas dans le détail. Alerte rouge! En vingt-quatre heures, Raphaël Glucksmann a été digéré par les Insoumis. Et l’on voit maintenant débouler Philippe Poutou, tout sourire. Rappel succinct. Le parti de Poutou, le NPA, a salué le massacre du 7 octobre comme un « acte de résistance », ce qu’ont dit durant toute la campagne, Rima Hassan, Danièle Obono et d’autres élus Insoumis en maintenant l’équivoque sur le Hamas. Le «Nouveau Parti Antisémite» va donc soutenir une coalition qui, promeut, dans le désordre (et en écriture inclusive) : la décroissance économique, la tyrannie fiscale, l’immigration voulue, l’islamisation complaisante, la violence excusée, les médias surveillés, les élèves endoctrinés, le nucléaire délaissé, la justice politisée : la France dévastée.

Hormis Bernard Cazeneuve, on cherche désespérément un prédicateur médiatique, une grande conscience pour s’élever contre le monstre politique qui est en train de naître. Sans doute trop occupée à excommunier Éric Ciotti, la gauche morale est introuvable. Une fois encore elle échappe aux condamnations qu’elle aime tant prononcer.

« La gauche? Le bien. La droite? Une maladie », écrivait ironiquement Jean Cau au début des années 1980. Tout était dit. La droite contamine, elle peut-être « cas contact » de « l’extrême droite », il faut avec elle respecter les distanciations sociales.
C’est aussi cette disqualification de principe qui a permis l’éclosion du Rassemblement national. Ce parti n’a pas seulement poussé sur le terreau du déni migratoire et sécuritaire, il prospère aussi sur l’engrais de l’intimidation menée par le gauchisme culturel.

Même pour Emmanuel Macron et Marine Le Pen, il fut un temps (c’était pour lui entre les deux tours de 2022, pour elle en 2017), où ils faisaient les yeux doux à Jean-Luc Mélenchon. C’est de cette emprise dont une majorité de Français veut se libérer pour ne plus avoir à faire la révérence devant Sa Majesté la gauche

Source : Le Figaro 14/6/2024

15:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sur le site Le Nouveau Présent, une aimable revue de presse

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François Solchaga, Le Nouveau Présent cliquez ici

Le regretté quotidien Présent avait plus d’une fois alerté son public sur la quasi-impossibilité de survivre, pour un média papier, s’il n’a ni annonceurs ni mécènes. En outre, rappelait régulièrement le quotidien fondé par Madiran et Brigneau (et quelques autres), plus la périodicité est fréquente et plus la survie est difficile. Le quotidien papier, qui ne reste en principe en vente dans les kiosques qu’une douzaine d’heures au mieux, qui traite de l’actualité de la veille, et qui sera déjà dépassé par l’actualité du lendemain, est le plus vulnérable des médias, d’autant que ses vrais concurrents sont la radio, la télévision, les sites d’info en ligne.

C’est bien pourquoi ne survivent aujourd’hui que quelques quotidiens nationaux ou régionaux, soutenus par des milliardaires (ou par la volonté de l’Etat), et intégrés à des groupes industriels et financiers, aucun ne reflétant une ligne proche de l’opinion des 40% de Français qui ont voté Bardella ou Maréchal le 9 juin.

Mais la presse papier, expliquait toujours Présent, se vend mieux quand sa durée possible de vente est plus longue : un hebdo est mieux loti qu’un quotidien, un mensuel qu’un hebdo. Et un trimestriel, même à tirage modeste, peut survivre, face aux médias de l’instantané comme face aux médias classiques, qu’ils soient quotidiens, hebdomadaires ou mensuel.

Je voudrais évoquer précisément quelques trimestriels dont la longévité témoigne de la réalité de ce constat :

Poésie et tradition

La revue Altaïr se veut « périodique trimestriel de poésie et de tradition ». Elle est imprimée en Belgique de façon plutôt modeste. Mais grâce à quoi elle vient de fêter son 50e anniversaire. C’est en effet en juin 1974 que Jean-Pierre Hamblenne a lancé ce périodique, qui a sorti son 200e numéro. Altaïr publie de la poésie, et on imagine sans peine que le public, pour cette littérature-là, n’est pas extensible à l’infini. Mais ce trimestriel constitue une précieuse tribune pour les poètes : Louis de Condé, Joël Laloux, Jean Hautepierre peuvent ainsi diffuser leurs œuvres aux amateurs de ce genre littéraire plutôt négligé. La revue a compté aussi dans ses rangs des poètes aujourd’hui disparus mais qui méritent qu’on se souvienne d’eux : Pierre Pascal ou Pierre Dudan, bien entendu, dont les œuvres continuent à vivre, Alain Didier, qui rédigeait aussi la critique théâtrale dans Présent, Le docteur Paul Thauziès, qui signait ses recueils de poésie et ses romans du nom de Jean Rimeize. Altaïr n’oublie jamais de republier des poèmes venus d’un passé plus lointain : Maurras, Déroulède etc. C’est pourquoi la revue n’a pas été insensible à l’édition conjointe par les amis de Brasillach et les amis de Béraud d’un recueil illustré (et inédit) rédigé dans les prisons de Fresnes et de Saint-Martin-de-Ré, lors de l’épuration. Cette publication fait en effet une large place aux poèmes des bagnards. La « poésie carcérale » serait presque un genre à part entière. Pour ces poètes-là, en attente de leur jugement, voire de leur assassinat légal, chaque mot comptait, et suscite donc chez le lecteur, même 80 ans plus tard, un surcroit d’émotion.

« Valeurs dégénérées »

Autre revue trimestrielle à l’impressionnante longévité : Réfléchir et Agir, La couverture de son 82e numéro présente un dessin « art déco » ou « futuriste », pour illustrer son thème central : « l’économie de la puissance ». Un dossier d’une quinzaine de pages. La vision des auteurs, c’est que nous allons vers un affrontement global entre « l’Occident américano-sioniste d’un côté » et les autres, à savoir « un monde multipolaire » réfractaire aux « valeurs dégénérées ». C’est un point de vue, qui a l’avantage de permettre de trancher facilement les questions géopolitiques. Mais quand le monde se complexifie, devient multipolaire, précisément, cette vision assez gaullienne, en fait, risque de perdre de sa pertinence. Nous n‘en sommes pas encore là, et ce dossier a le mérite de nous pousser à prendre de la hauteur et du recul, et il donne une vision d’ensemble qui, dans le long terme, ne manque pas de cohérence.

Je vous avouerais toutefois que, pour ma part, je commence toujours par lire, dans R&A, les brèves des premières pages, et par sourire aux dessins d’Adolf… Quand une revue peut à la fois produire des dossiers fouillés et faire rire ses lecteurs, c’est que le produit est bon. Dommage que R&A ait cessé d’être vendu en kiosque, mais cela illustre bien la difficulté à faire vivre une telle revue, même de qualité et ne faisant pourtant appel qu’à des bénévoles.

L’héroïque abbé Perrot

Troisième revue trimestrielle : Synthèse nationale. Son format est celui d’un livre, sa présentation est celle d’une revue. Son numéro 66 laisse supposer qu’elle a donc 16 ans d’existence, si le calcul est bon.

Ce numéro est largement consacré aux élections européennes, dont le lecteur connait à présent les sidérants résultats, et le tremblement de terre que cela a déclenché ! Synthèse soutenait Marion Maréchal, ce qui n’était pas un mauvais choix, même si le score de la liste Reconquête a été modeste. Mais vous vous consolerez (façon de parler !) en lisant l’article sur l’héroïque abbé Perrot, qui fut assassiné par les communistes. C’est une revue à soutenir, le dosage des articles politiques, littéraires, d’actualité ou historique est parfait. Et grâce à son format et son dos carré, elle peut tenir verticalement dans votre bibliothèque. Un vrai gain de place !

Altaïr, JP Hamblenne, BP19 – 1420 Braine L’Alleud (Belgique)

R&A BP 90825 31008 Toulouse cedex 6

Synthèse nationale BP80135 – 22301 – LANNION PDC

synthesenationale@gmail.com

NDLR SN : merci à notre confrère et ami Le Nouveau Présent pour cet article élogieux pour notre revue.

12:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 31 août et dimanche 1er septembre : 54es Journées chouannes de Chiré-en-Montreuil (86)

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Pour en savoir plus cliquez ici

Comme chaque année, Synthèse nationale sera présente à ces journées. Venez nombreux !

Attention ! Revoilà le Front popu...

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Après quatre jours de tractations, l’annonce de la formation d’un « nouveau Front populaire » par le Parti socialiste, la France insoumise, Europe écologie les verts et le Parti communiste vient nous rappeler une nouvelle fois que, décidément, la gauche a toujours besoin d’un "fasciste" de service. Ce petit manège, pas très catholique mais proprement stalinien, dure depuis les années 1930.

À l’heure où les commentateurs politiques s’étonnent (ou feignent de s’étonner) de ce "rassemblement des contraires" qui, il y a peu, s’étrillaient allègrement, il n’est pas inutile de se tourner vers le passé, vers l’entre-deux-guerres et le contexte dans lequel est né le premier Front populaire… Avec, notamment, l’affrontement entre les communistes et les socialistes, les dessous de l’affaire Salengro, le recours, par la gauche, à la calomnie, à l’insulte et à la violence contre la droite nationale, son exploitation de l’affaire Stavisky et déjà, le deux poids deux mesures des bien-pensants…

Utile et instructif aller-retour entre deux époques (dont il ressort que la gauche française, biberonnée au marxisme-léninisme, n’a pas vraiment changé) : le livre "François de La Rocque, des tranchées au Parti social français" de Didier Lecerf.

Pour l'acheter, cliquez ici

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10:39 Publié dans Didier Lecerf, Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le point de vue de Sarah Knafo (Reconquête !)

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10:08 Publié dans Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 13 juin 2024

UN PEU DE FRAICHEUR EN CES TRISTES MOMENTS ! Très bientôt : sortie du livre "Les Brigandes, phénomène musical de la dissidence" de Thierry DeCruzy

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Habillées en contre-révolutionnaires vendéennes, Les Brigandes émergent sur internet à l’été 2014, ouvrant un nouveau front musical.

Soigneusement réalisées et mises en scène, leurs chansons contestent le monopole culturel étatique. En seulement cinq ans, elles produisent douze CD avec plus de cent cinquante chansons en clip vidéo obtenant une audience considérable en France et à l’international, en dépit de leur absence sur les réseaux sociaux.

Plusieurs années consécutives, elles ont donné des concerts lors des Journées annuelles de Synthèse nationale.

Masquées et costumées, les jeunes femmes vont déchaîner d’intenses campagnes de dénonciations médiatiques qui réussissent à diviser leur public et conduisent à la fermeture de leur compte YouTube dépassant les dix millions de vues.

Secte, meurtre, satanisme, les accusations pleuvent contre les chanteuses et leur groupe, qui n’ont pourtant jamais fait l’objet d’une seule condamnation en justice. Elles sont même convoquées à l’Assemblée nationale, fait unique dans les annales de la chanson française. Dix ans après leur création et trois après leur dissolution, Les Brigandes semblent tombées dans l’oubli. Après les tempêtes médiatiques, il est utile de tranquillement revenir sur ce phénomène musical de la dissidence qui s’est attaqué au totalitarisme culturel français.

Les Brigandes, phénomène musical de la dissidence, Thierry DeCruzy, préface de Brigitte Bardot, Synthèse nationale, juin 2024, 170 pages, 22,00 €.

Pour le commander cliquez ici

Les CD des Brigandes cliquez là

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21:39 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pierre-Marie Bonneau, tête de liste Forteresse Europe, remercie ses électeurs

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Pierre-Marie Bonneau, liste Forteresse Europe

Au lendemain de cette élection européenne, je tiens à remercier tous nos activistes, qui ont permis à notre liste d’exister, ainsi que tous nos sympathisants, qui ont dû imprimer leur bulletin « Forteresse Europe »  pour aller le glisser dans l’urne.

En effet, notre liste était avant tout une liste militante dans laquelle chacun devait, des organisateurs aux électeurs, en passant bien évidemment par les candidats, dont je n’oublie pas le courage, s’investir.

Il n’est pas facile, en ces temps de répression contre les nationalistes, d’apparaître à visage découvert et de clamer haut et fort ce que trop de Français ont presque honte de penser, tant le matraquage médiatique que nous subissons chaque instant est lourd et permanent.

D’ores et déjà, nous pouvons célébrer trois victoires.

Nous avons tout d’abord réussi à monter et déposer une liste sur des positions sans concession, malgré la période d’intense répression et l’hostilité du ministère de l’intérieur en charge de l’organisation des dites élections, que nous subissons depuis plusieurs années de plein fouet.

Cette élection nous a permis d’organiser nombre de manifestations, publiques ou privées, qui auraient été sans doute, si nous n’avions pas bénéficié de ce cadre, purement et simplement interdites.

Cela nous a aussi permis, au travers des deux courtes vidéos que j’ai pu réaliser, de toucher, par le biais de la campagne officielle, un nombre de Français auxquels nous n’avions depuis trop longtemps plus accès.

Je tiens encore à ce titre a remercier pour leur courage tranquille l’ensemble de mes colistiers. Tant que des Français non reniés comme ceux-là existeront, la France vivra.

La dynamique de cette campagne, organisée grâce au formidable travail des militants dans toute la France, avec des moyens financiers dérisoires, doit maintenant se traduire par une reprise commune des activités militantes.

La convergence des luttes n’est plus une chimère mais devient réalité avec le rassemblement initié, autour de cette initiative, notre liste Forteresse Europe.
Des centaines de militants, de toutes sensibilités au sein de la mouvance, se sont mobilisés autour d’un projet cohérent.

Il nous faut maintenant profiter de ce faisceau que nous avons constitué, en unissant dans un combat commun nos structures respectives, locales ou nationales, pour « battre le fer tant qu’il est chaud » : il n’est pas question pour chacun d’entre nous de renoncer à nos identités, nos particularismes propres, mais de trouver une nouvelle façon de militer, de coopérer, par exemple au travers de campagnes d’opinion ou d’initiatives communes.

L’avenir nous appartient, retroussons nos manches et au travail !

Qui vive ? France !

Source Jeune nation cliquez ici

21:38 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

13 juin : il y a 4 ans, nous quittait Jean Raspail

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Souvenez-vous cliquez ici

20:18 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le sénateur Stéphane Ravier soutient la démarche de Marion Maréchal

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20:15 Publié dans Communiqués de presse, Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Mouvement Conservateur soutient l'Union nationale

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Un communiqué de Laurence Trochu, présidente du Mouvement conservateur :
 
A la suite du score inédit du Rassemblement national et du désaveu de la majorité lors des élections européennes, l’Assemblée nationale a été dissoute et les électeurs sont rappelés aux urnes.
 
Cette élection nous offre l'occasion de changer au plus vite le destin de notre pays et de mettre un coup d’arrêt aux ravages de la politique d’Emmanuel Macron.
 
Le Mouvement Conservateur ne peut pas rester sourd aux attentes des Français et indifférent à l’immense besoin d’union de la droite, immédiatement perçu tant par Marion Maréchal que par Eric Ciotti.
 
Les démarches de Marion Maréchal pour parvenir à un accord ont reçu l’approbation unanime de notre bureau politique. J’ai donc convoqué un comité stratégique exceptionnel ce mardi 11 juin, afin que ses 30 membres puissent également se prononcer sur l’orientation à donner à notre mouvement dans ce scrutin important et inattendu. Le comité stratégique s’est très largement prononcé en faveur d’un soutien à la coalition nationale qui s’organise autour du RN, de LR d’Eric Ciotti et d’autres formations.
 
A travers cette démarche, nous nous engageons à soutenir sans réserve tous les candidats de l’Union nationale et à ne pas soutenir de candidatures concurrentes qui diviseraient la droite, priveraient de voix certains députés de la coalition et pourraient empêcher la formation d’une majorité de gouvernement à l’Assemblée nationale.
 
Cette démarche, nous avons tenu à la réaliser ensemble avec le poids politique des députés européens élus avec Marion Maréchal afin que le programme de la coalition nationale proposé par Jordan Bardella ne porte ombrage en aucune façon à nos valeurs conservatrices, mais qu’il se concentre sur trois priorités : lutter contre le chaos migratoire, rétablir l’autorité et l’ordre et soutenir le pouvoir d’achat des Français.

Cette démarche d’union n’a pas recueilli l’assentiment d’Eric Zemmour. Nous le regrettons. Avec véhémence, Eric Zemmour nous a reproché de préférer l’union des droites au maintien des intérêts de Reconquête!

Nous ne pouvons pas accepter ces accusations. Parti indépendant, le MC était allié à Reconquête! par une convention signée lors des législatives de 2022. Cette convention étant caduque du fait de la dissolution du 9 juin, nous ne souhaitons pas la renouveler.
 
Le Mouvement conservateur garde son indépendance et poursuit son combat pour la défense et la promotion des racines chrétiennes, des principes de la loi naturelle, de la subsidiarité et de la liberté dans l’économie comme dans l’éducation. Il continue à se battre contre le wokisme, la propagande des lobbys LGBT et le transhumanisme.
 
Attachés au dialogue entre les formations politiques et au combat des urnes, nous mettrons par conséquent toute notre énergie à bâtir réellement cette union de tous les patriotes sincères. Afin de faire battre tant les candidats de Renaissance que ceux du Front populaire, le Mouvement conservateur appelle donc à soutenir et à voter pour toutes les forces qui s’allient à droite pour remporter enfin une majorité au Parlement et faire émerger un gouvernement d’union nationale. Il ne s’agit plus seulement de redresser la France, mais de la sauver.

19:11 Publié dans Communiqués de presse, Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Législatives : le Parti de la France appelle à faire battre islamo-gauchistes et macronistes

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Un communiqué du Parti de la France :

Mercredi 12 juin, le Bureau politique du Parti de la France s'est réuni pour faire le bilan des élections européennes et se positionner dans le cadre des élections législatives provoquées par la dissolution de l'Assemblée par le Président de la République dès dimanche soir.

En quelques jours, nous assistons à une recomposition fulgurante de la classe politique française sur fond de trahisons, émancipations, tragi-comédies et autres séquences lunaires relevant parfois du Vaudeville ; notamment l'implosion spectaculaire mais tellement prévisible de Reconquête.

Trois pôles se dégagent : la gauche hétéroclite qui rassemble de Trotsky à Mahomet, une solide coalition RN-LR qui incarne désormais la droite, les débris agonisants du macronisme et des Républicains émasculés dont l'union est loin d'être faite.

Pour des raisons financières, logistiques et même stratégiques, le Parti de la France n'aura pas de candidats lors de ces élections législatives provoquées à la hâte et pénalisant lourdement les petites formations.

Le Parti de la France a donc pris la décision d'inviter ses adhérents et sympathisants à apporter leur suffrage, au 1er tour le 30 juin, au candidat qu'ils estiment être le plus radical face au Grand Remplacement qui demeure l'enjeu essentiel pour la survie de notre civilisation.

Pour le 2nd tour, il faudra impérativement faire barrage aux candidats islamo-gauchistes ou macrono-centristes en votant pour le représentant de la coalition RN-LR, quels que soient les doutes que l'on peut avoir sur ces deux formations.

Au cours de cette campagne-éclair, le Parti de la France ne manquera pas d'occuper le terrain avec une nouvelle campagne d'affichage choc sur ses thématiques identitaires.

Ces élections législatives, qui suscitent un immense enthousiasme populaire auprès de l'électorat patriote, peuvent être l'opportunité d'un bouleversement politique historique. C'est peut-être une occasion qui ne se représentera pas de sitôt et il serait criminel de ne pas la saisir.

19:06 Publié dans Communiqués de presse, Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Elections européennes (suite), remigration, vous avez dit remigration !

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Michel Festivi 

Il y a des mots qui fâchent, des mots interdits, que les oukases des gauches qui suintent les proscriptions à tout va et se répandent partout, entendent définitivement bannir du vocabulaire. J’ai souvent écrit que la guerre des mots est capitale dans le combat des idées. Le terme de « remigration » en est l’exemple type. Pourtant à l’issue des élections européennes du 9 juin, force est de constater que ce vocable que nos adversaires islamogauchistes voudraient sulfureux, retrouve et va retrouver toute sa place dans la vie politique européenne, car ce n’est pas un gros mot. Prenons deux exemples, celui de l’Allemagne et de l’Autriche.

On se rappelle, que suite à une réunion fin novembre 2023 à Potsdam, entre des cadres de l’AFD et des membres de la CDU, il avait été envisagé l’idée un programme de retour dans leurs pays d’un certain nombre d’immigrés, et ce de toute façon en liaison avec les pays d’où ces immigrés étaient originaires. Pas de quoi secouer un chat donc ! A la suite de cette révélation, et pendant des mois et des mois, des centaines de milliers d’Allemands ont défilé dans les principales villes du pays demandant ni plus ni moins l’interdiction et la dissolution de l’AFD. Les dirigeants de la coalition gauchiste qui gouverne outre-Rhin n’avaient pas eu de mots assez durs contre « ces fascistes, ces nazis ». La bête immonde est toujours de retour, c’est bien connu.

 L’AFD qui avait le vent en poupe à la suite de plusieurs succès à des élections régionales ou municipales, était soudain donnée en totale perdition par tous les médias du système. Mais patatras, quelques jours avant le scrutin, lors de réunions de l’AFD, des immigrés avaient blessé au couteau de paisibles participants, même le Chancelier Scholz s’en était ému et avait dénoncé ces attaques. Les élections européennes allemandes ont apporté un démenti considérable aux prédictions funestes sur l’avenir de l’AFD.

Avec 15,9% des voix soit 4,5 points de plus qu’en 2019, elle se hisse en seconde position, derrière la CDU, devançant les socialistes du SPD. L’AFD conquiert 15 députés, 6 de plus qu’en 2019. Le SPD en perd deux, les verts 9. C’est la débâcle pour les partis de la coalition gouvernementale. C’est un revers cinglant pour tous les grands démocrates qui voulaient supprimer un parti politique toujours en ascension, et qui tremblent à des résultants exceptionnels pour l’AFD lors d’élections régionales en septembre dans l’est du pays. Il faut noter de surcroit la création d’un nouveau parti de gauche en Allemagne, mais qui s’est prononcé contre l’immigration et contre le soutien à l’Ukraine. Ce parti tout récent, dont l’acronyme est BSW, s’est constitué dans le cadre d’une scission de Die Linke, le parti d’extrême gauche. C’est un ancien membre du Parti communiste Est-allemand, Sahra Wagenknecht qui en a pris la tête. Ce parti tout jeune, vient d’obtenir 6,2% des voix et 6 députés. On en reparlera sûrement, car dans les zones de l’Est du pays il peut concurrencer l’AFD.

En Autriche, ce dimanche 9 juin, Le FPÔ, le Parti de la Liberté, annoncé aussi comme subclaquant, devient le premier parti du pays avec 25,4%, augmentant son résultat de plus de 8 points, et obtenant 6 députés, soit 3 sièges de plus. Des élections législatives sont prévues en septembre, là aussi le FPÔ pourrait arriver en tête et conquérir le pouvoir. Dans un article du 13 juin, Valeurs Actuelles nous apprend que Christian Hafenecker, le Secrétaire général du Parti, a demandé à l’Europe, le 11 juin la nomination « d’un commissaire à la remigration », car a-t-il précisé : « Ce que j’ai remarqué ces dernières semaines durant la campagne, c’est qu’il fallait avant tout une politique migratoire raisonnable, qu’il y a un besoin de remigration. ». Il y a fort à parier que notre Ursula Von der Leyen va s’étouffer de rage !

Le Chef du FPÔ, Herbert Kickl a quant à lui estimé que « les électeurs ont écrit une page d’histoire et exprimé la volonté d’ouvrir une nouvelle ère politique en Autriche et en Europe. » Une précision intéressante, le FPÔ siège au Parlement européen au sein du groupe Identité et Démocratie (ID), justement celui du Rassemblement National. Il faut toujours écouter ses alliés quand ils ont de bonnes idées.  

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Dimanche 16 juin, à Quimper :

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15:49 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La France a plus que jamais besoin de Reconquête et d’Éric Zemmour

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Pierre Cassen Riposte laïque cliquez ici

La dissolution opérée par Macron, sans doute, comme je le disais dès dimanche soir, pour des calculs politiciens sordides, qui consistent à souhaiter la victoire du RN en 2024 pour mieux le discréditer en 2027, continue à opérer des déflagrations dans le paysage politique français.

D’abord, chacun a pu constater que la belle gauche morale, qui continue à imposer le cordon sanitaire à ses adversaires politiques, en jouant sur la rue, s’émancipe des beaux principes qu’elle impose à la droite, et sans vergogne s’allie, y compris avec les Insoumis, qu’elle qualifiait d’antisémites la veille, quand il s’agit de sauver des postes et leur boutique.

Chacun a pu avoir la confirmation que les notables LR sont de véritables traîtres à la France, et préfèrent conserver leurs petits avantages boutiquiers, se vendre à Emmanuel Macron, plutôt que d’avoir le courage d’Éric Ciotti, et de penser aux intérêts du pays, en rompant avec le piège de Mitterrand, imposant la division de la droite au nom de principes moraux à géométrie variable. C’est sans doute la première fois dans l’histoire qu’en toute illégalité, un président est destitué par un bureau politique auquel il ne participe pas, et le droit, ou pas, de disposer de l’investiture LR sera tranché dans les heures qui viennent par les juges.

Mais l’explosion en direct de LR, qui était inévitable, se conjugue à celle, tout aussi dévastatrice, de Reconquête. Chacun suit les différents rebondissements, depuis dimanche, que les fins connaisseurs de la vie politique avaient un peu anticipé en regardant le déroulement de la campagne européenne. Chacun voyait bien qu’il y avait deux campagnes de Reconquête, celle de Marion Maréchal, et celle d’Éric Zemmour et de Sarah Knafo. Les plus optimises espéraient qu’elles étaient complémentaires, et que chacun jouait un rôle. Les plus pessimistes craignaient que la différence stratégique, assumée publiquement par les protagonistes, sur l’attitude à adopter par rapport au RN, ne finisse tragiquement.

Chacun a remarqué que dimanche soir, Éric Zemmour a paru apprendre que Marion allait rencontrer toutes les composantes de la droite, pour parvenir à jouer de sa personnalité pour imposer, dans un contexte exceptionnel, l’union à laquelle tout le monde aspire pour gagner le 30 juin et surtout le 7 juillet. Les observateurs ont noté qu’alors que Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu applaudissaient cette annonce de Marion à tout rompre, Éric restait stoïque, sans doute parce qu’il avait l’impression que le président était contourné par la vice-présidente.

Chacun avait compris en écoutant lundi soir Éric Zemmour sur CNews qu’il laissait entendre qu’il avait eu beaucoup de mal à avoir des informations de la part de Marion sur les négociations qu’elle avait entamées. Il avait affirmé d’autre part, sentant que sa personnalité servait de prétexte au RN pour justifier le maintien de la division, qu’il ne demandait rien, qu’il n’entendait pas exiger un poste de député ni de ministre en cas de victoire. Rappelons que cet entretien a dépassé les records, à CNews, avec 1,2 million de téléspectateurs, preuve que la parole d’Éric est toujours attendue avec impatience.

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12:46 Publié dans Législatives 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Marion Maréchal était ce jeudi matin sur TF1

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12:25 Publié dans Législatives 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Crise à Reconquête : sans commentaire (pour l'instant)...

La déclaration de Marion Maréchal :

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Le communiqué de Eric Zemmour :

Aujourd’hui comme hier, comme depuis trente ans, je maintiens ma volonté de créer ce grand rassemblement pour la victoire. Et comme je l’ai dit hier, sans rien exiger pour moi-même. Je ne suis candidat à rien, je ne demande aucune circonscription, aucun poste. J’ai seulement conscience de l’occasion unique qui se présente à la France.

Hier encore, Marion Maréchal tentait d’obtenir un accord entre partis auprès du Rassemblement national. Accord que je souhaitais ardemment, mais que Marion Maréchal, sans me consulter un seul instant, a échoué à obtenir auprès du RN, à mon grand regret.

Ce matin encore, dans nos échanges du Bureau exécutif de Reconquête, nous affirmions que nous devions préparer le parti aux élections, tout en acceptant qu’en cas d’accord nous retirerions des candidatures Reconquête pour permettre le grand rassemblement pour la victoire. Cela reste évidemment d’actualité.

Étonnamment, Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu ont décidé de mentir devant toutes les caméras, dans une conférence de presse stupéfiante, pour me faire porter la responsabilité de l’échec de cette union, m’accusant de faire barrage à cette union que j’appelle de mes vœux depuis trente ans.

Cette déclaration calomnieuse n’est que la première étape d’un ralliement des proches de Marion Maréchal au RN pour obtenir des circonscriptions, tel que nous l’apprenons déjà dans la presse.

De ce fait, Marion Maréchal, Guillaume Peltier, Nicolas Bay et Laurence Trochu se sont exclus eux-mêmes de notre mouvement, Reconquête. Dont acte.

Je suis écœuré et blessé, comme tous les militants, les sympathisants et les électeurs, par la trahison de Marion Maréchal à qui nous avons tous fait confiance, à qui nous avons tout donné : la tête de liste aux Européennes, les sacrifices des militants, les moyens de Reconquête. A peine 48 heures après avoir été élue par 1,3 million d’électeurs Reconquête, elle a choisi de vendre notre parti, d’estimer qu’il n’était plus légitime à porter ses idées, de nous attaquer par la calomnie.

Comme les électeurs, les sympathisants et les militants de Reconquête, j’étais, je suis et je serai toujours pour le rassemblement. J’affirme que Reconquête et moi-même sommes prêts à retirer des candidats en cas d’accord avec le RN, Les LR et tous les autres partis de bonne volonté souhaitant la défaite d’Emmanuel Macron et des islamo-gauchistes. Je suis affligé de devoir commenter ces querelles intestines à l’heure où notre pays meurt, à l’heure où l’espoir peut enfin renaître. Pourvu que vive l’union, pour que vivent nos idées et que vive la France.

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mercredi, 12 juin 2024

Le péché originel de Marine Le Pen

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« Tout parti vit de sa mystique et meurt de sa politique »

Charles Péguy

Maurice Bernard

En engageant son parti dans la voie de la "dédiabolisation", de la "respectabilisation" à tout prix ; en virant ou en poussant vers la porte de sortie tant de responsables, de militants sincères et dévoués, sans égards pour leur travail, leurs sacrifices ; en les remplaçant parfois par des contempteurs de son propre père, Marine Le Pen a, de fait, apporté de l’eau au moulin de la gauche et de la droite libérale-libertaire. Tel est son péché originel.

Sa démarche, en effet, est venue en quelque sorte justifier a posteriori le discours de ses adversaires. Elle lui a donné du crédit : s’il fallait dédiaboliser le FN, c’est donc qu’il n’était pas blanc-bleu, qu’il avait bien quelque chose à se reprocher, qu’il avait à voir, in fine, avec le diable, la bête immonde, le mal absolu…

Ce faisant, elle s’est mise en situation d’avoir à reprendre à son compte et à intégrer tous les éléments de langage utilisés contre Jean-Marie Le Pen et son mouvement pendant trois décennies.

Elle s’est condamnée à avoir à répondre favorablement aux sollicitations pressantes des thuriféraires de la pensée conforme concernant les "origines sulfureuses" du FN, le "racisme" et l’"antisémitisme" de son chef (et par extension de ses cadres, de ses militants, voire de ses électeurs - que Bernard Tapie, rappelons-le, n’hésita pas, en son temps, à traiter de « salauds »).

Elle s’est condamnée à diaboliser à son tour l’"extrême droite", à laisser insulter la mémoire de certains des fondateurs de son parti (voire à l’insulter elle-même – telle celle de François Brigneau -), à déceler des "nazis", des "fascistes" dans les autres formations de la droite nationale (à commencer par celle – Reconquête! – qui ose venir marcher sur "ses" plates-bandes), à réclamer des dissolutions…

Quand on met le doigt dans l’engrenage, on doit s’attendre à voir son corpus politique y passer tout entier… Sans pour autant – on le voit bien actuellement, une fois de plus – s’affranchir définitivement des accusations, des attaques de la gauche et de l’extrême gauche pour lesquelles, de toute façon, le RN a été, est et restera un parti "fasciste", "raciste", clairement à l’écart de l’"arc républicain"…

Que de petites lâchetés, de renoncements, de reniements pour voir, à la fin, se reconstituer le front "républicain" ou "populaire" ! Pour que 2024 se donne des airs de 2002 ! Tout ça pour ça ! Quel gâchis ! C’est pathétique, c’est consternant, c’est à hurler !

Pour clore ce billet d’humeur, voici, pour mémoire, quatre petits rappels… À l’attention tout particulièrement de ceux qui, dans nos rangs, anciens admirateurs ou supporters de Jean-Marie Le Pen, ont aujourd’hui les yeux de Chimène pour sa fille et ses nouveaux amis :

  • En juin 2014, lors d’un dîner chez Gilbert Collard, l’UMP Sébastien Chenu (ex du Parti républicain, ex-chef de cabinet adjoint de Christine Lagarde au Commerce extérieur et proche de Roselyne Bachelot) rencontre pour la première fois Marine Le Pen à laquelle il déclare d’emblée : « Je n’aurai pas dîné avec votre père, Jean-Marie Le Pen» (Valeurs Actuelles n°4233, janvier 2018)…
  • En février 2022, dans les colonnes du Figaro, Marine Le Pen déclare : « Je retrouve chez Éric Zemmour toute une série de chapelles qui, dans l’histoire du Front national, sont venues puis reparties remplies de personnages sulfureux. Il y a les catholiques traditionalistes, les païens, et quelques nazis (bel amalgame, NDLR). Tout cela ne fait pas une posture présidentielle ». À noter que franceinfo voit alors, dans l’utilisation de ces mots "catholiques traditionalistes", "païens" ou "nazi" des « allusions aux soutiens encombrants » d’Éric Zemmour, « tel Jean-Yves Le Gallou (…) ou même le Parti de la France »…
  • En décembre de la même année, par courrier, Marine Le Pen, renvoyant dos à dos l’ultra gauche et l’ultra droite, demande au Premier ministre Élisabeth Borne « d’entreprendre les procédures nécessaires pour enfin dissoudre (les) associations groupusculaires » qui « bafouent les valeurs de la République et de la France ». Le Monde (le 20 décembre 2022) précise à cette occasion : « (…) Le courrier s’inscrit dans un contexte de regain des manifestations de groupuscules identitaires, à travers des actions symboliques ou violentes ». Avant de citer Jean-Philippe Tanguy, le député RN de la Somme, cosignataire du texte : « Il y a aujourd’hui un recrutement plus important des groupes d’extrême droite, il faut être vigilant et crier au loup ».
  • Enfin, le 2 mai dernier, Jordan Bardella, pressé par Valérie Hayer qui lui demande de reconnaître que Jean-Marie Le Pen a été « le déshonneur» de son parti, rappelle – sans même essayer de prendre en compte le contexte - que celui-ci « a été condamné pour antisémitisme », et que sa sortie de 1988 sur le "détail" « était éminemment antisémite » (ce qui a toujours été démenti par l’intéressé, mais aussi par maints de ses déclarations et un certain nombre de ses amitiés politiques).

Comment Marine Le Pen pourrait-elle prétendre au rassemblement des Français quand elle s’emploie avec constance à rejeter et vouer aux gémonies ceux qui, a priori, sont les mieux disposés à son égard ? La réponse à cette question est sans doute à rechercher du côté des lacunes manifestes de sa formation politique de base…

17:58 Publié dans Législatives 2024, Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le pauvre Erwan Chartier à nouveau débouté dans le procès qu’il m’a intenté

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Bernard Germain

La nouvelle vient de tomber sous la forme d’une lettre envoyée par la cour d’appel de Rennes. La journaliste Faustine Sternberg et la SARL Le Poher Hebdo viennent d’être à nouveau déboutés dans le procès qu’ils me font, ainsi qu’à Christine Tasin et Résistance Républicaine.

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Pour ceux qui auraient oublié de quoi il s’agit, ces quelques mots pour rappeler le contexte.

Lors du combat à Callac (septembre 2022 à janvier 2023) contre l’installation de plusieurs centaines de migrants dans ce petit bourg breton de 2000 habitants, j’ai occupé le poste de porte-parole du comité d’organisation contre le projet Horizon. Cette structure regroupait tous les partis, associations et groupes qui soutenaient notre combat contre cette invasion migratoire.

Évidemment, cela m’a exposé et de nombreux médias (Libération, Le Monde, L’Humanité, Ouest-France, Le Télégramme…) se sont fait un devoir de me salir en me présentant comme un individu d’extrême droite, et même certains comme un fasciste notoire.

En janvier 2023, le maire de Callac a jeté l’éponge et annoncé qu’il retirait son projet de faire venir tous ces migrants. À compter de cette date, toute la gauche a inventé une histoire délirante affirmant que c’était des hordes de fascistes qui étaient venues à Callac et avaient terrorisé le maire, le conseil municipal et la population, ce qui avait amené à l’abandon du projet.

Durant toute cette période j’avais également écrit de nombreux articles sur Riposte Laïque, Synthèse nationale et Résistance Républicaine pour rendre compte du combat mené.

C’est un de ces articles qui m’a conduit devant les tribunaux. Celui qui m’y a traîné est le sieur Erwan Chartier. Rédacteur en chef du tout petit journal hebdomadaire Le Poher publié à Carhaix (22) et ses environs.

En fait mon article répondait à un article de ce petit journal qui faisait clairement un parallèle entre notre combat et les nazis, tandis que ceux qui défendaient le projet Horizon étaient présentés comme des résistants, des FTP des temps modernes.

Évidemment, même s’il était correct dans la forme, mon article était assez mordant contre celui du Poher. Cela n’a guère plu au sieur Chartier.

J’ajoute que se sentant investi d’une mission divine, Erwan Chartier s’est mis en tête d’engager une croisade contre l’extrême droite pour sauver la Bretagne du fascisme. Il a donc d’une part porté plainte contre moi pour cet article et d’autre part commencé à battre le tambour un peu partout sur le thème : impossible d’accepter cette défaite face à l’extrême droite. Il faut que certains payent pour cela. J’ai donc fait partie des cibles à abattre.

Le 30 janvier 2023, j’ai reçu dans ma boîte aux lettre l’assignation pour paraître au tribunal de Lorient le 3 mars 2023.

Oh miracle… quelques jours après, Le Poher a commencé à déclarer recevoir des coups de téléphone anonymes et des mails, avec menaces – y compris de mort – visant notamment Erwan Chartier.

Un journal régional, Le Télégramme me semble-t-il, a même écrit dans un de ses articles citant Erwan Chartier… « ces menaces ont commencé quelques jours après la réception de son assignation devant le tribunal ». En clair, n’appréciant pas cette assignation, j’aurais engagé une campagne de menaces par téléphone et mails. Mais l’affaire ne s’est pas arrêtée là.

Le Poher a ensuite évoqué une histoire d’alerte à la bombe. Vous imaginez le carnaval : les démineurs, les chiens policiers, les gendarmes… dans un petit bourg comme Carhaix. Toute la gauche et les médias bien-pensants se mobilisant pour rendre compte de tout cela.

Le 3 mars, au tribunal de Lorient, le procès a été renvoyé après les grandes vacances. Bizarrement… plus de mails, plus de coups de téléphone anonyme, plus d’alerte à la bombe.

En fait, rien de bizarre à tout cela. Comme l’audience au tribunal était prévue le 3 mars à Lorient, il fallait, entre fin janvier et le 3 mars, créer l’ambiance afin que lors de notre comparution le « résistant » Chartier apparaisse comme une personne en grand danger et menacée par les horribles fachos, avec moi à leur tête et à la manœuvre. J’ajoute que ce monsieur a déposé une multitude de plaintes.

À ce jour, près de 18 mois après, la gendarmerie n’a rien trouvé. Ni sur les mails, ni sur les coups de téléphone anonymes, ni sur le dépôt d’une bombe. Rien… Ce qui est, vous en conviendrez, fort étonnant car la gendarmerie dispose de moyens considérables.

En attendant, Erwan Chartier a écrit un petit bouquin exposant par écrit ses délires sur la menace fasciste que vivrait la Bretagne. Ces derniers temps on voyait beaucoup le « résistant » Erwan Chartier sur les plateaux télé et dans la presse. Il essayait de manière maladive de convaincre les gens de la réalité de la menace fasciste qui guettait la Bretagne et plus généralement la France. Une véritable fixation.

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11:05 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dissolution de l’Assemblée nationale : l’autre scénario machiavélique

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne Eurolibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Dernièrement, vous avez considéré les sondages comme des « bouées de sauvetage » pour soirées d’élections, permettant aux partis politiques d’expliquer qu’ils n’étaient pas si perdants et leurs adversaires si gagnants… Et pourtant, les sondages avaient bien annoncé, peu ou prou, les résultats des élections européennes, même le score à plus de 30 % du Rassemblement national…

Je maintiens que les sondages ne sont pas obligatoirement truqués – ils le sont d’ailleurs rarement si tant est qu’ils le soient –, mais que leur utilisation peut être douteuse… si besoin est pour certains. Effectivement, pour ces élections européennes, ils avaient donnés quasiment les bons écarts et les résultats de chacune des listes importantes à 1 ou 2 % près. Dont acte. Personne n’a donc pu s’en servir, au soir de l’élection, pour ne pas reconnaître l’évidence : le triomphe (prévu) de Jordan Bardella, la déconfiture (attendue) de Valérie Hayer, le bon score (annoncé) de Raphaël Glucksman…

Vous vous attendiez à ces résultats ?

Pour ce qui est des trois premières listes arrivées en tête, oui… Je m’attendais en revanche à des surprises concernant les 4 listes suivantes – LFI, Républicains, écologistes, Reconquête – et d’éventuelles dégringolades de certaines sous les 5% fatidiques pour avoir des élus. Cela n’a pas été le cas. Dont acte également.

Que retenez-vous de ces résultats ?

On minimise assez étonnamment l’enracinement électoral de la liste Reconquête. Ce parti d’à peine trois ans d’existence a désormais des élus, ce qui n’est pas rien et confirme qu’il n’est donc pas un feu de paille. Il reste un mouvement en ascension, contrairement aux Républicains qui continuent leur déclin, même s’il est lent et aux écologistes dont le score a été divisé par trois. La véritable surprise, finalement, c’est l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. Peu s’y attendait, notamment les Macronistes, comme le prouve la réaction de Yaël-Braun-Pivet, la présidente Renaissance de celle-ci qui a dénoncé comme une erreur cette décision du Président de la République : cela augure mal de l’avenir pour le camp présidentiel, d’autant que les députés Renaissance ne partent pas en campagne « dans la joie et la bonne humeur, la fleur au fusil », appréhendant pour la plupart d’entre eux de perdre leur siège. L’image qu’ils donnent aux électeurs n’est guère flatteuse.

Les partis de gauche qu’on disait divisés et irréconciliables ont mis moins de 24 heures pour annoncer leur union électorale… La Nupes, rebaptisée Nouveau front populaire, renaît-elle de ses cendres ?

Ce qui ne veut pas dire que les haines et les divisions n’existent plus, mais après des mois d’insultes et de déclarations de guerre interne, LFI, PCF, écologistes et PS s’entendent pour préserver leurs sièges. Sans vergogne aucune. Qu’en penseront leurs électeurs ? En seront-ils heureux ou dégoûtés ? Réponse début juillet… et Jean-Luc Mélenchon qu’on disait fini, reprend magistralement la main, tandis que le « héros » à gauche des élections européennes, un certain comment déjà ? Ah oui ! Raphaël Glucksmann, l’anti-Mélenchon, celui qui avait dit « jamais plus d’alliance aux conditions de LFI », a disparu des radars.

Tandis qu’à droite, entre RN, Reconquête et Républicains, on a envisagé enfin des accords…

Les désirs de leurs électeurs respectifs auraient été entendus, semblent-ils… ou peut-être plus sûrement de simples calculs d’intérêts électoraux.  Joindre l’utile à l’indispensable, faute d’agréable. Si Paris valait bien une messe pour Henri IV en 1593, l’union vaut bien d’avaler une pilule aussi amère soit-elle en 2024.

Coup de tonnerre ce mardi, Éric Ciotti annonce s’allier avec le Rassemblement national…

Il a donc franchit le Rubicon et les Républicains macrono-compatibles (Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Olivier Marleix, Gérard Larcher, Jean-François Copé, etc.) ont immédiatement réclamé sa tête… S’il existe toujours un groupe de parlementaires à ce nom dans la prochaine assemblée, il sera donc purgé de l’ADN vicié, hérité de son héritage UMP et RPR d’antan. Après l’explosion du plafond de verre, on assiste donc à celle du cordon sanitaire contre le RN ex-FN…

Coup de tonnerre (bis) : le Rassemblement national rejette le même jour une alliance avec Reconquête… Marion Maréchal, dépitée, dénonce le « regrettable argument » avancé par la direction du parti : « Aucune association directe ou indirecte avec Éric Zemmour. »

Il n’y aura donc pas la grande alliance des trois courants « de droite » (même si le RN récuse cette étiquette, c’est ainsi qu’il est perçu dans l’opinion). Nous verrons ce que le seul rapprochement avec Éric Ciotti et les Républicains qui le suivront comptabilisera d’élus le mois prochain. Rappelons qu’en 2021 en Italie, l’ex-président de la Banque centrale européenne Mario Draghi a formé un gouvernement d’union nationale avec tous les partis politiques (dont la Ligue de Matteo Salvini et Forza Italia de Silvio Berlusconi), à l’exception de Fratelli d’Italia dirigé alors par Giorgia Meloni… Un an après, celle-ci accédait à la tête de l’État et la liste qu’elle conduisait pour les élections européennes de dimanche est arrivée largement en tête… Comparaison n’est pas raison, certes, mais la raison peut néanmoins l’emporter tôt ou tard… et Jupiter qui rend si facilement fous ceux qu’il veut perdre peut se montrer également facétieux !

Marion Maréchal ne quittera donc pas Reconquête pour retourner au Rassemblement national comme beaucoup l’avaient prédit…

Généralement, on quitte un camp après une défaite ; il serait tout de même été étonnant qu’elle ait pensé à tourner le dos à ses collistiers après un succès. À ce jour, remarquons toutefois que s’il y a des désaccords de stratégie au sein de Reconquête sur l’attitude que ce parti doit adopter vis-à-vis du Rassemblement national – Marion Maréchal l’a elle-même reconnu sur les plateaux de Cnews –, dans quel parti n’y a-t-il pas de points de vue différents entre les responsables ? L’avenir dira si les responsables de Reconquête sont capables de rester unis comme ils l’ont montré jusqu’à présent en composant avec leur egos respectifs. Attitude assez appréciée des militants, mais également des électeurs.

La dissolution de l’Assemblée nationale décidée par Emmanuel Macron est-il un audacieux coup de poker pour reprendre la main ou le début de la fin du macronisme ?

L’un n’exclut pas l’autre. Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, il ne faut pas oublier qu’Emmanuel Macron a bénéficié de deux « coups de chances » phénoménaux depuis son accession à l’Élysée : la pandémie de covid qu’il a su magistralement instrumentaliser à son profit, puis la guerre russo-ukrainienne qui a brouillé les cartes de l’élection présidentielle en 2022 et lui a permis d’être réélu, mais sans majorité absolue à l’Assemblée : cela a été le début de la descente aux enfers de sa popularité, sur fond de lois imposées à coups de 49,3. 

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10:46 Publié dans La chronique de Philippe Randa, Législatives 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |