samedi, 30 août 2025
Journal du chaos
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Angleterre, Royaume-Uni : vers le début d’une révolution populaire ?
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Depuis plusieurs semaines, les rues anglaises se parent de drapeaux rouges et blancs de saint Georges, aux côtés de l’Union Jack. Ce n’est plus seulement lors des matchs de football ou des commémorations royales : des habitants les accrochent désormais aux lampadaires, aux balcons, ou les peignent sur les ronds-points. Derrière ce geste en apparence banal se cache une contestation profonde : celle d’un peuple qui se demande encore qui il est et ce qu’il veut devenir.
Le drapeau comme symbole de révolte
Autrefois, brandir le drapeau national signifiait loyauté et stabilité. Aujourd’hui, il est devenu l’étendard du mécontentement. Lorsque des municipalités retirent ces emblèmes au motif qu’ils seraient « dangereux » pour la circulation, elles ne font que renforcer l’impression d’un divorce entre la base et les élites. Comme l’avait déjà pressenti l’écrivain GK Chesterton au début du XXᵉ siècle : « Le peuple anglais n’a pas encore parlé. »
Les drapeaux britanniques, longtemps utilisés sans excès ni passion, sont désormais les marqueurs d’une identité menacée, que beaucoup refusent de voir disparaître dans l’indifférence des gouvernants.
L’Angleterre, une nation forgée dans les crises
L’histoire anglaise est traversée de bouleversements qui ont façonné son identité. De la conquête normande à la Réforme, des guerres civiles du XVIIᵉ siècle à la révolution industrielle, chaque génération a cru voir son monde s’effondrer. Pourtant, à chaque fois, une nouvelle Angleterre est sortie des ruines : plus riche, plus puissante, plus moderne.
Mais aujourd’hui, la situation paraît différente. Le pays fait face à une triple crise : démographique, avec une immigration massive qui bouscule les équilibres culturels ; économique, avec une stagnation durable et la désindustrialisation des régions entières ; identitaire, enfin, avec une élite politique et médiatique qui, loin de défendre la nation, semble vouloir déconstruire son histoire et ses traditions.
Jadis, qu’ils soient rois, nobles ou députés, les dirigeants britanniques avaient au moins en commun de chercher à servir l’intérêt de la nation, selon leur conception. Aujourd’hui, une partie des élites s’affiche fièrement « cosmopolite », prône un monde sans frontières, se dit honteuse du passé impérial et pratique une politique de la repentance permanente.
Dans les écoles et les universités, l’histoire nationale est régulièrement attaquée, dévalorisée, quand elle n’est pas réécrite au prisme du colonialisme ou de la culpabilité. Résultat : une jeunesse désorientée, qu’on pousse à se sentir étrangère dans son propre pays.
La multiplication des drapeaux, les manifestations autour de l’identité anglaise, mais aussi la montée en puissance de mouvements comme Reform UK de Nigel Farage, traduisent un phénomène plus large : une rébellion contre l’élite dirigeante.
Ce réveil ne prend pas la forme d’une révolution violente, mais il pourrait bien déboucher sur un basculement politique majeur, comparable aux grandes secousses du passé : la réforme électorale de 1832, le suffrage féminin, la victoire travailliste de 1945 ou encore l’ère Thatcher.
Les signes ne trompent pas : les mères de famille s’inquiètent pour l’avenir de leurs enfants, des quartiers entiers refusent l’arrivée de nouveaux centres pour migrants, et les électeurs, lassés des promesses creuses, cherchent une alternative qui redonnerait sens à leur appartenance nationale.
Quel avenir pour l’Angleterre ?
La question est désormais posée : qu’est-ce qu’être anglais aujourd’hui ? Est-ce une question d’ascendance, de culture, de valeurs, ou simplement de loyauté à une nation commune ? L’Angleterre a toujours absorbé des influences étrangères – françaises, italiennes, indiennes – tout en restant elle-même. Mais l’immigration de masse, combinée au refus d’intégrer et à la haine de soi encouragée par une partie des élites, menace cet équilibre fragile.
Sans un sursaut, l’Angleterre pourrait bien connaître non pas une renaissance, mais une lente dissolution de son identité. À l’inverse, si ce réveil patriotique s’organise, il pourrait marquer le début d’une nouvelle ère, où l’attachement au drapeau redeviendrait un ciment national.
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vendredi, 29 août 2025
François Bayrou donne l’exemple, il va dépenser 40.000 euros d’argent public pour son bureau à Pau
Michel Festivi
Nos hommes politiques sont des formidables donneurs de leçons, toujours prêts à fustiger les Français qui s’échinent. François Bayrou ne fait pas exception à cette règle. Sa manière de diviser les générations et de tenter une guerre entre les « boomers » et les autres est abjecte, car qui sont les responsables de cette dette abyssale, sinon ceux qui depuis 40 ans, déversent en pure perte des milliards dans les banlieues, dans l’organisation d’une immigration massive qui nous ruine, et dans mille et une actions toutes aussi inefficaces les unes que les autres, comme la multiplication d’agences aussi improductives qu’inutiles, sauf pour les fonctionnaires qui y pantouflent.
On vient d’apprendre successivement, que notre fringant premier ministre aurait confier une mission pour la « maitrise des comptes publics » et la chasse « aux éventuels avantages excessifs » à un ex-député socialiste René Dosière, a-t-on besoin d’un chargé de mission pour ça ? Et François Bayrou de déclarer « Les Français en sont venus à penser que les politiques s’en mettaient plein les poches, qu’il profitait de la situation, que c’était une gabegie d’argent public ».
Effectivement, les Français le pensent à juste raison, quand on apprend notamment par la Cour des Comptes le 25 août dernier, qu’un Maire des Bouches-du-Rhône d’une ville de 12.000 habitants dépensait allègrement du champagne des plus côtés, des séjours en hôtels quatre étoiles avec spa, des restaurants gastronomiques etc. (Le Figaro du 29 août).
Mais le pire de tout, c’est de savoir que notre donneur de leçon national, par un arrêté municipal du 28 juillet 2025, a lancé les procédures administratives pour faire rénover son bureau à la mairie de Pau, pour 40.000 euros, avec l’argent du contribuable. Après le fauteuil de Monsieur Larcher, le bureau de Monsieur Bayrou.
On m’objectera que 40.000 euros de plus ou de moins, ne changeront rien à la dette française peu ou prou fixée actuellement à 3.345,8 milliards d’euros, soit 114% du Pib. Certes, mais en politique tout est affaire de symboles, de principes, et l’honnêteté la plus élémentaire commence à faire appliquer à soi-même, ce que l’on demande avec virulence aux autres. On ne peut pas décemment clamer urbi et orbi que les Français doivent faire des efforts douloureux, et ne pas s’efforcer à ce principe simple de ne pas dépenser l’argent public que l’on n’a pas, d’autant que les rémunérations diverses et variées de nos hommes politiques sont très loin d’être ridicules, sinon même souvent scandaleuses, si l’on tient compte de tous les avantages environnants, qui perdurent pour certains bien au-delà des fonctions exercées.
Cette affaire est plus que symptomatique de la désinvolture de nos dirigeants. Car ce sont eux les premiers responsables de la situation financière désastreuse de la France. Par la même occasion, on apprend aussi que la bonne ville de Pau est surendettée, sa dette étant passée de 60 millions d’euros fin 2014, date à laquelle François Bayrou s’est installé dans le fauteuil de maire, à 111 millions d’euros fin 2023, soit 1.440 euros de dette par habitants.
Un député facétieux vient bien à propos de faire remarquer, qu’en juillet, François Bayrou n’était pas en vacances, car il feuilletait les catalogues des matériaux de rénovation de bureaux.
Pourtant, en même temps qu’il signait les devis, François Bayrou n’avait de cesse de nous annoncer « la catastrophe qui vient », osant même demander aux responsables politiques « de montrer l’exemple en réduisant leur train de vie ». De qui se moque-t-on, sinon des Français ? En tout cas, tout semble indiquer que Monsieur le Premier ministre a grande hâte de retrouver son bureau palois définitivement.
18:13 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les mystérieux accidents d'avions décortiqués par Jean-Claude Rolinat
Pourquoi le président rwandais Juvénal Habyarimana est-il mort ? L’Afrique du Sud avait-elle intérêt à se débarrasser du président mozambicain Samora Machel ? Qui était le mystérieux treizième passager du B-25 Mitchell du général Leclerc ? Pourquoi des traces de projectiles ont-elles été retrouvées dans l’appareil de Dag Hammarskjöld, secrétaire général de l’ONU ?
Ce sont, entre autres, les questions auxquelles tente de répondre notre ami et collaborateur fidèle Jean-Claude Rolinat dans la nouvelle édition de son fameux livre L'avion ce mystérieux tueur de personnalités qui vient de sortir aux éditions Maïa.
En observateur avisé de l'actualité, Jean-Claude Rolinat, par ailleurs infatigable voyageur, dissèque une à une les tragédies, accidentelles ou non, qui ont, plus ou moins opportunément, éliminé des personnages importants, et parfois gênants, de la planète.
L'avion ce mystérieux tueur de personnalités, Jean-Claude Rolinat, Éditions Maïa, juin 2025, seconde édition, 220 pages, 21,00 €
Parmi les ouvrages de Jean-Claude Rolinat, vous pourrez aussi lire : cliquez ici
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jeudi, 28 août 2025
Suite à la publication de son plan pour que les Français paient moins : Sarah Knafo répond à la ministre de la Ville
La ministre de la Ville, Juliette Méadel, a réagi avec mépris sur X (ex Twitter) à la proposition de Sarah Knafo de supprimer le budget politique de la ville cliquez ici.
Voici la réponse que lui a adressé la députée européenne de Reconquête ! :
Madame la Ministre,
Merci pour ce charabia sentimental. Maintenant, je vais vous répondre point par point.
1) Commençons par ce qui fera rire tous nos concitoyens : « la politique de la ville lutte contre l’insécurité, la déscolarisation, la saleté et le trafic de drogue. »
Alors, là, chapeau ! Vous venez imprudemment de dresser la liste de tous les domaines dans lesquels vous avez lamentablement échoué. Vous êtes ce cambrioleur qui laisse sa carte de visite sur les lieux de son crime. Depuis 1981, le trafic a explosé, la saleté a explosé, l’insécurité a explosé, la déscolarisation et l’analphabétisation ont explosé. Pourtant, les crédits de votre politique de la Ville ont, eux aussi, explosé. 117 milliards d’euros depuis 2010.
Un exemple : depuis 2014, 150 millions d’euros ont été injectés dans la réhabilitation du quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, un quartier de 2.300 personnes à peine (soit 65.000 euros par habitant !). Pour comparer, c’est la même somme qui fut promise par Gabriel Attal à la totalité des agriculteurs après leur légitime révolte. Et finalement ? Le quartier de la Monnaie est celui dont furent issus les assassins de Thomas…
2) Votre budget, parlons-en. Vous évoquez à dessein un chiffre de « 609 millions de crédits » à peine. Je dois vous avouer que je suis très étonnée : vous semblez n'avoir jamais lu le document de politique transversale (annexe loi de finances 2025) qui liste tous les crédits fléchés vers « les quartiers urbains défavorisés ». Vous êtes pourtant Ministre de la Ville…
Ce document vous aurait appris que nous payons non seulement 549 millions pour le P147, mais encore 550 millions pour les infrastructures de transport, 573 millions pour l'accès et le retour à l'emploi, etc. etc. Le tout listé sur trois pages entières de crédits payés par notre argent, nous conduisant bien à 7,871 milliards d'euros par an pour la politique de la Ville.
Donc soit vous ne lisez pas vos propres documents budgétaires, soit vous mentez à nos concitoyens. Dans tous les cas, grâce à vous, Juliette Méadel, ils découvrent qu’en sélectionnant une seule ligne comptable floue, les politiciens essaient toujours de leur mentir sur l’emploi véritable de leur argent.
La vérité, c’est que la politique de la ville nous a coûté a minima 117 milliards d’euros de 2010 à 2023 d'après l’IFRAP, que ces crédits sont en augmentation constante, d’après la Cour des comptes, avec des résultats critiqués par l’ensemble de la classe politique.
Permettez-moi aussi de signaler un petit problème de logique dans votre raisonnement : si la politique de la ville coûtait vraiment 609 millions, et qu’en la supprimant, 6 millions de citoyens seraient « condamnés », cela signifierait qu’aujourd’hui, ils sont « sauvés » par 101,5 € chacun par an ? Soit la défaillance en mathématiques d’une ministre est alarmante, soit sa mauvaise foi est scandaleuse.
3) Les habitants de ces quartiers ne sont aucunement abandonnés, ils sont chouchoutés, choyés par l’Etat. Ils bénéficient d’avantages fiscaux, d’aides à l’embauche, de priorités diverses et variées, de contrats aidés, d’accès facilités aux prêts et aux financements publics, de subventions en tous genres, de programmes de formation spécifiques, d’un taux de logement social record, de milliards investis dans la rénovation urbaine, d’un meilleur accès à l’école et à la santé que les départements ruraux, d’installations culturelles flambant neuves, qui finissent parfois détruites en quelques mois, et j’en passe.
4) Pour ma part, je ne propose pas d’abandonner ces quartiers, je viens moi-même de Seine-Saint-Denis, je propose simplement de les traiter comme le reste de la France : nous avons une politique scolaire nationale, une politique de santé nationale, une politique de sécurité nationale. Pas d’exception, pas de privilèges. On replace la banlieue dans le droit commun. La République est censée être universelle : mêmes droits, mêmes devoirs, mêmes politiques pour tous. La politique de la ville crée l’inverse : un régime d’exception, une discrimination positive assumée, et des habitants qui n’ont aucun devoir, mais tous les droits. Cela ne peut pas fonctionner.
5) Madame la Ministre, si nous avons dépensé des milliards en pure perte et que la situation de ces quartiers ne cesse de se dégrader, c’est qu’il faut changer de logiciel. Même si vous êtes socialiste, vous devez comprendre que dépenser toujours plus ne sera jamais un gage de succès. Il faut donc opter pour une nouvelle politique, s’attaquant aux causes (l'immigration), davantage qu'aux effets.
Qui a fait de nos quartiers populaires des zones de non-droit ? Votre socialisme.
Qui a plongé le pays dans un marasme dont il désespère de sortir un jour ?
Votre socialisme. C’est-à-dire vous, Madame la Ministre. Vous êtes personnellement comptable de toutes les erreurs, les fautes, les mensonges, commis par votre formation depuis quarante ans.
Vous m’accusez d’ignorance, de dogmatisme, de stigmatisation. Votre logorrhée n'a aucune prise : le réel est le réel, les faits sont les faits, et le peuple constate, et il note les noms de ceux qui l’ont trompé. Vous étiez inconnue au bataillon. Vous vous rêvez désormais célèbre.
Voilà les réflexions que vous auriez si vous pensiez vraiment à l’avenir de ces quartiers. Il semble, au contraire, que tout ce qui sort de votre bouche n’a qu’un but : protéger votre poste que vous allez perdre quand même dans dix jours.
Budget : les propositions explosives de Sarah Knafo pour dégager 63 milliards d’économies
Lire l'article du JDD : cliquez ici
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Quand Borne préfère le sexe des mots au sort de nos enfants
Thomas Joly - Président du Parti de la France
On sort de la conférence de presse d’Élisabeth Borne du 27 août avec le sentiment d’un rituel désormais bien rodé : des mesurettes gadgets, quelques postures idéologiques et surtout cette obsession maladive d’imposer aux Français une nouvelle rééducation permanente. Tout y est : les fouilles des cartables pour donner l’illusion de la fermeté, la chasse au téléphone portable qui ne sera jamais réellement appliquée, les promesses de recrutement d’enseignants alors que personne ne veut plus de ce métier tant il est méprisé, dévalorisé et devenu risqué dans les zones colonisées. Et bien sûr, l’inévitable couplet sur l’intelligence artificielle, présentée comme un démon qu’il faudrait censurer, encadrer, brider, plutôt que comme un outil de puissance et de savoir. Vieille rengaine d’une gauche soi-disant progressiste qui préfère interdire plutôt que transmettre.
Mais le cœur du discours, la véritable lubie, c’est ce programme d’« éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle » imposé à tous les enfants, dès le primaire. Trois séances par an, obligatoires, partout, pour « combler un retard ». Voilà donc la grande priorité de l’École de la République ! Non plus instruire, non plus transmettre la culture, l’Histoire, les savoirs, mais parler de sexe à des enfants de huit ans. Une fois de plus, on nie le rôle des parents, on remplace la famille par l’État-pédagogue et l’on poursuit cette entreprise de déconstruction qui mine la jeunesse française.
Et comme si cela ne suffisait pas, la ministre veut réécrire la devise qui orne la façade du Panthéon, « Aux grands Hommes, la Patrie reconnaissante ». Ce qui gêne Mme Borne, ce n’est pas le déclin de l’école, l’effondrement du niveau en mathématiques ou en français, c’est… un mot, « Hommes », accusé d’être sexiste. Il faudrait le « dégenrer ». Après avoir cassé la grammaire, on s’attaque désormais au Panthéon. Demain, on n’enseignera plus Racine ou Napoléon mais l’écriture inclusive et la théorie du genre.
Tout est là : le nivellement par le bas, la haine de l’héritage, le culte de l’idéologie. On ne célèbre plus les héros, on ne transmet plus l’Histoire, on prépare de jeunes consommateurs dociles, sans racines, sans mémoire, sans identité. La France d’Élisabeth Borne, c’est une France sans grandeur, une école transformée en laboratoire idéologique. Et si le gouvernement Bayrou tombe le 8 septembre, ce ne sera pas une perte pour la Nation mais peut-être une chance pour son avenir.
12:06 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le naufrage de l’Europe
D’Anchorage à Washington, Russes et Américains sont les grands gagnants. Les perdants : l’Ukraine, bien sûr, et les Européens qui se vautrent dans la servilité face à Trump. Un triste spectacle. Pierre Lellouche, dans Valeurs actuelles, analyse avec lucidité – une fois de plus -, les raisons de ce naufrage européen.
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Source : Valeurs actuelles, 27/8/2025
12:05 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Dundee : une adolescente écossaise arrêtée pour avoir défendu sa sœur, l’agresseur en fuite
Source Jeune Nation cliquez ici
Le 23 août dernier, dans le quartier de Lochee à Dundee, deux sœurs de 12 et 14 ans se retrouvent prises pour cible par un homme que la presse locale qualifie pudiquement de « migrant ». L’une est suivie, harcelée, touchée. Face à la menace, l’aînée n’hésite pas : elle sort un couteau et une petite hache, prête à protéger sa cadette. L’homme prend la fuite.
Cette scène, qui aurait dû illustrer le courage instinctif et la fraternité, se transforme en démonstration glaçante de l’inversion morale qui règne en Europe. Car ce n’est pas l’agresseur qui a été arrêté… mais l’adolescente de 14 ans. La police écossaise, empressée de montrer son zèle, l’a interpellée pour « port d’arme blanche », la signalant aux autorités compétentes. Quant à l’homme mis en cause, il n’a jamais été identifié ni interpellé.
Ainsi, dans l’Écosse d’aujourd’hui, une enfant qui défend sa sœur est criminalisée, tandis que l’agresseur disparaît tranquillement dans la nature. Voilà le monde nouveau : la victime devient coupable, et le criminel étranger, protégé par l’omerta officielle, s’évanouit sans inquiétude.
Les images filmées de l’incident ont rapidement enflammé les réseaux sociaux. Des milliers de messages, en Écosse comme ailleurs, saluent le courage de la jeune fille. On l’a même surnommée « Braveheart 2.0 », symbole inattendu d’une jeunesse qui refuse de se soumettre. Mais les relais du système n’ont qu’un refrain : rappeler que « le port d’arme est interdit », comme si une règle administrative pouvait primer sur l’instinct sacré de protéger sa famille.
Ce fait divers révèle trois vérités fondamentales :
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Une immigration incontrôlée : partout en Europe, des femmes et des enfants subissent des violences croissantes liées à des étrangers importés. Les statistiques sont implacables : entre 2021 et 2024, les condamnations pour crimes sexuels commis par des migrants ont bondi de 62 %.
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Un État complice : en Écosse comme en France, la police est plus diligente pour réprimer ses propres enfants que pour neutraliser des prédateurs étrangers. On criminalise la légitime défense, on encourage l’impuissance.
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Une inversion morale : la fraternité, le courage et l’instinct de survie deviennent des délits, tandis que la lâcheté et la soumission sont érigées en vertus civiques.
Ce scandale n’est pas isolé : il est le symptôme d’une Europe en pleine décomposition, où les gouvernements préfèrent protéger leur dogme multiculturel plutôt que leurs enfants.
L’histoire de cette adolescente de Dundee doit nous alerter. Si rien ne change, si nous continuons à subir cette invasion et à tolérer un État complice, demain, dans chaque ville d’Europe, ce seront nos enfants qui devront brandir des armes pour survivre dans la rue.
Face à cela, la solution n’est pas dans l’attente d’une protection étatique inexistante. La solution est dans l’organisation nationale, dans la solidarité et dans la reconquête. Car cette jeune fille n’a pas commis un crime : elle a rappelé à tous ce que signifie protéger les siens. Et ce geste instinctif, que la police a osé qualifier de délit, restera un acte de résistance.
Depuis hier, Mayah Sommers, l'héroïne de Dundee, devient le symbole de résistance européenne.
10:02 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Confiance : Bayrou n’est pas en cause, le problème c’est Macron
Michel Geoffroy Polémia cliquez là
Pour les médias de grand chemin la cause est entendue : le gouvernement Bayrou va prochainement tomber, faute de recueillir un vote de confiance de l’Assemblée nationale.
Certes François Bayrou, âgé de 74 ans, manque de charisme et ne semble pas vraiment à la hauteur des menaces qu’il ne cesse d’agiter. Certes, aux termes de la Constitution, le gouvernement « détermine et conduit la politique de la nation ».
Alors que le fusible Bayrou n’est Premier ministre que depuis le 13 décembre 2024, il n’a pas eu le temps d’avoir un bilan ; mais le passif de plus de 10 ans de macronisme, lui, est extrêmement lourd.
Il serait temps d’en tirer les conséquences.
On serait bien en peine, en effet, de trouver quelque chose de positif dans l’action d’Emmanuel Macron, que ce soit sur le plan intérieur ou sur le plan extérieur.
Sur le plan intérieur, la communication a remplacé l’action et la France n’a cessé de s’enfoncer, accumulant les désastres.
Désastre sécuritaire et migratoire, qui touche même les plus petites communes, livrées maintenant aux dealers.
Désastre économique, puisque le président de la République s’est rallié en tout à l’idéologie libre-échangiste et mondialiste de la Commission européenne : la France s’est donc désindustrialisée, elle est en train de sacrifier son agriculture et sa balance commerciale accumule les déficits.
Spectateur, le président se borne à déplorer les « mauvais » accords commerciaux que la Commission européenne « négocie », principalement à nos dépens.
Désastre social, avec la déconstruction de la protection sociale pour les Français, le chaos éducatif qui a cassé l’ascenseur social et la remontée du chômage.
Désastre financier, avec un endettement colossal et un coût croissant de sa dette, alors que l’État se montre incapable de contenir ses déficits malgré une pression fiscale parmi les plus élevées des pays de l’OCDE.
Et alors que la crise financière pointe à l’horizon.
Un président qui détruit au lieu de bâtir
Désastre institutionnel, puisque le président ne dispose plus de majorité réelle au Parlement depuis la dissolution de 2014 et qu’il réunit moins de 20 % d’opinions favorables selon les sondages. Le régime des partis est donc de retour en France, avec son lot d’impuissance, de compromissions et de combines électorales.
Désastre pour notre souveraineté enfin, parce qu’Emmanuel Macron a laissé, par européisme, la Commission européenne empiéter sur les droits des États, au mépris des traités européens.
En réalité, depuis 2017, la France accumule les réformes inutiles, improvisées ou inachevées, qui détruisent au lieu de bâtir l’avenir.
Comme on a sacrifié la politique énergétique sur l’autel de l’idéologie antinucléaire, comme on détruit EDF à la demande de l’UE, mettant en péril notre avantage compétitif de disposer d’une énergie bon marché. Comme on déconstruit les services publics, sans aucun profit réel pour les Français. Comme on n’a réformé qu’à moitié le système des retraites.
Le domaine réservé : un désastre exemplaire
Sur le plan extérieur, qui est plus que tout autre le « domaine réservé » du président de la République, le désastre est encore plus éclatant.
François Hollande était certes souvent ridicule à l’étranger, bafouillant et se prenant les pieds dans les estrades et les tapis. Mais Emmanuel Macron, lui, est surtout un bavard du genre malfaisant.
Pratiquant une diplomatie brouillonne et verbale, le président de la République a réussi en effet la performance de se brouiller avec à peu près tout le monde : avec l’Afrique, avec l’Algérie, avec Israël, avec la Russie, avec la Chine, avec les États-Unis, avec la Hongrie, avec l’Italie, avec l’Espagne…
Devant les caméras, il tripote et embrasse tout le monde, mais en réalité il a fait perdre à la France son statut de puissance d’équilibre, sans rien obtenir de concret en échange.
Il court derrière l’Ukrainien Zelensky, mais s’étonne de n’être plus écouté à Moscou. Il joue les « Européens », mais il courtise la Grande-Bretagne, qui ne fait plus partie de l’UE. Il demande au président du Burkina Faso d’aller « réparer la clim » et accuse les Russes de la perte d’influence de la France en Afrique. Il déclare que l’OTAN est en « état de mort cérébrale », mais ensuite il se rallie à tout ce qu’elle décide et il joue les va-t-en-guerre en Europe, avec une armée fantomatique. Il invite Mme von der Leyen dans ses déplacements à l’étranger, au grand étonnement de ses interlocuteurs. Et quand il demande à accompagner le chancelier allemand en Chine, il se fait remettre vertement à sa place par Berlin.
Un président qui macrone
Bref, il « macrone » tout le temps, comme le dit méchamment la presse ukrainienne : il parle bien, parfois en anglais, mais plus personne n’écoute la voix, désormais inaudible, de la France.
Quelle image terrible donne ce président français, assis autour du bureau du président Trump le 18 août dernier, écoutant sagement, avec quelques collègues « européens », le vrai patron faire la leçon !
Le pire tient à ce que ces échecs à répétition s’accompagnent d’une arrogance et d’un mépris sans limite pour ceux qui auraient l’audace de critiquer notre nouveau Mozart.
« Les Français ne méritent pas mon mari » aurait dit Brigitte Macron, si l’on en croit la presse, lors d’un déplacement au Maroc. On a compris le message : si Macron est devenu « mauvais en tout » comme dit un personnage de Pagnol, c’est la faute à ces cochons de Français, pas la sienne.
Un président qui matraque
« Il faut se méfier de la première impression, c’est souvent la bonne », dit-on parfois avec ironie. La présidence Macron, née dans le complot et la violence, risque de confirmer l’adage.
En 2017, Emmanuel Macron a été élu à la suite d’un complot médiatique et judiciaire ayant assuré sa promotion et éliminé son principal rival, François Fillon.
La présidence Macron a ensuite significativement commencé avec la très violente répression du mouvement des Gilets jaunes, comme pour mieux souligner qu’elle inaugurait une coupure radicale entre le pays réel et le pays légal. Puis elle a continué avec la dictature sanitaire lors de la crise du Covid.
Elle se poursuit aujourd’hui avec une censure et une répression croissante des opinions dissidentes, appuyée sur une Union européenne devenue eurofascisme, comme disent les Républicains américains.
Et comme tout oligarque progressiste, notre génie de la finance et de la diplomatie ne tolère que les louanges et les journalistes complices, qui lui permettent de vivre dans sa bulle, à l’abri de la réalité qui dérange. Et d’accuser ses opposants de n’être que des fadas, des fachos, des complotistes ou des agents de Poutine. Des salauds sartriens qu’il faut donc faire taire.
Emmanuel Macron ne gouverne pas, ou il gouverne mal, mais il s’accroche au pouvoir de plus en plus brutalement et de moins en moins démocratiquement.
La censure du gouvernement Bayrou ne risque pas de calmer ses ardeurs dictatoriales. À moins que.
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mercredi, 27 août 2025
Décès de Jean-Paul Félix : un hommage rendu par Joëlle Bergeron, ancienne députée européenne
Nous avons reçu de la part de notre amie Joëlle Bergeron, ancienne députée européenne, ce très bel hommage qu'elle rend à Jean-Paul Félix, fidèle militant de la cause nationale et ancien responsable du FN, puis du PdF, dans le Morbihan, décédé il y a quelques jours. C'est bien volontiers que nous le publions.
S N
Mes amis, mes frères nationalistes,
L’un de nous nous a quitté discrètement, presque secrètement…
Rien dans la presse pour annoncer le décès de Jean-Paul Félix, notre ami, notre frère de combat.
Il a représenté le Front national, puis ensuite le Rassemblement national dans le Morbihan, terre socialiste et de gauche ou le combat était malheureusement perdu d’avance.
Jean Paul, a été le secrétaire départemental du Morbihan durant 15 ans (2000-2015) fidèlement et fidèle au Président fondateur Jean Marie Le Pen dit le Menhir quand celui-ci a été mis au ban de son propre parti par sa propre fille.
Il abandonnait ainsi par fidélité toute ambition personnelle alors qu’il avait été candidat à toutes les élections à une époque où nous savions tous que la seule récolte envisageable était la mise à l’écart de la société pseudo bien-pensante.
Il a ensuite rejoint le Parti de la France (Le PdF) crée par Carl Lang afin de continuer le combat pour la France, notre combat pour les valeurs qui sont les nôtres (la défense de la patrie, de notre culture de notre identité et de nos familles).
Je vous demande à tous lorsque vous lirez ces quelques lignes de consacrer une minute à sa mémoire pour le militant exemplaire que Jean Paul était, un homme qui n’a jamais failli dans son parcours politique.
Jean Paul de là-haut, veille sur nous et sur notre nation.
Le communiqué publié par le PdF lundi dernier cliquez là
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Dimanche 12 octobre, à Aix-en-Provence : un concert de Jean-Pax Méfret
14:56 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Sortie prochaine du nouveau numéro de Réfléchir & Agir
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Irresponsabilité collective
Gaëtan de Capèle
Mettons de côté l’invraisemblable coup de poker de François Bayrou qui plonge la France dans l’inconnu. Un jour, les exégètes du bayrouisme parviendront peut-être à expliquer comment l’homme politique le plus madré de France, privé de majorité et sans prendre aucune précaution, a pu imaginer sauver sa tête en la mettant sur le billot. Examinons plutôt le fond des choses : le premier ministre a-t-il raison de tirer le signal d’alarme sur la marée de la dette qui menace de nous submerger ? Contrairement à ce que prétendent avec légèreté ses adversaires, il ne dramatise aucunement la situation, mais décrit la stricte réalité. Lorsque l’on se saigne pour régler les seuls intérêts - 75 milliards en 2026, plus de 100 milliards en 2029 - avant même d’avoir investi un euro dans la sécurité, l’enseignement ou la santé, et lorsque, n’ayant plus un sou en caisse, on doit emprunter à nouveau dès le mois d’octobre pour payer les dépenses courantes de l’État, il n’est pas exagéré de s’inquiéter... Le drame veut que cinquante ans de laxisme budgétaire ont créé chez les Français une accoutumance à l’argent public, dont ils ne peuvent imaginer se passer. Prétendre convertir à la rigueur un pays vivant dans l’illusion du tout-gratuit est un pari osé. D’autant plus osé que la classe politique, dans son immense majorité, fait preuve sur ce sujet d’une irresponsabilité et d’une démagogie à toute épreuve. La bataille des retraites et les discussions de marchands de tapis lors du dernier budget ont démontré combien les préoccupations de boutiquiers passaient avant l’intérêt collectif. Dénoncées chez nous comme un «musée des horreurs », les dernières propositions budgétaires du gouvernement (trouver 40 milliards dans l’océan des 1600 milliards de dépenses publiques) ne représentent pas le dixième de ce qui s’est fait chez nos voisins pour redresser les comptes publics.
Cette insouciance généralisée nous vaut aujourd’hui de payer nos emprunts plus cher qu’ailleurs. Le FMI n’est peut-être pas à nos portes, mais, dans l’incertitude politique et dans l’impasse financière où elle se trouve, la France s’expose dangereusement à la défiance des marchés.
Source : Le Figaro 27/8/2025
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mardi, 26 août 2025
Contre la submersion, Eric Zemmour sera aux côtés de Tommy Robinson et du peuple britannique le 13 septembre prochain à Londres
Information Frontières Média :
Suite à l’appel de Tommy Robinson, le président du parti Reconquête, Éric Zemmour, se joindra aux manifestants contre la submersion migratoire en Royaume-Uni ce samedi 13 septembre.
NDLR SN : rappelons que l'an passé, au mois d'octobre, c'était notre Ami Éric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen, qui représentait la France lors de la grande manifestation londonienne contre l'immigration et pour la libération de Tommy Robinson alors emprisonné cliquez ici.
Lire aussi l'article du JDD cliquez là
20:51 Publié dans En Europe et ailleurs..., Eric Zemmour | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Paris : Alexandre Simonot sera le candidat du Parti de la France à la législative partielle du dimanche 21 septembre
20:50 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le communisme enfin sur le banc des accusés
Le maire de Saint-Raphaël, Frédéric Masquelier, a inauguré le 23 août la première stèle en hommage aux victimes du communisme. Un événement symbolique d’importance qui brise un tabou et devrait pousser la société française à considérer enfin le communisme comme une idéologie intrinsèquement totalitaire et criminelle.
Lire Valeurs actuelles : cliquez ici
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Dimanche 28 septembre, en Avignon : c'est la Fête de la Ligue du Midi
En savoir plus cliquez ici
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Décès de Jean-Paul Félix, figure de la droite nationale dans le Morbihan
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Bayrou se fait hara-kiri avant la débâcle
Thomas Joly - Président du Parti de la France
François Bayrou a donc choisi d'orchestrer lui-même son départ : le 8 septembre, il engagera la responsabilité de son gouvernement sur son plan d’économies budgétaires. L’homme invoque l’urgence des finances publiques et brandit la rigueur comme remède national. Mais chacun a compris la manœuvre : confronté à l’impopularité de son projet, prisonnier d’un Parlement fragmenté, il préfère se faire hara-kiri avant de subir une défaite humiliante, à coups d’amendements et de motions de rejet. Ce geste n’est pas l’expression d’une force mais d’un aveu : Bayrou est dans une impasse.
Car le sort de ce vote est scellé d’avance. La France insoumise ne lui accordera évidemment pas la moindre confiance : son ADN est l’opposition frontale. Le Rassemblement national, qui l’avait jusqu’ici protégé dans un étrange calcul tactique, ne peut plus se permettre cette compromission : voter pour l’austérité, ce serait désorienter complètement son électorat populaire. Ils n’auront même pas l’excuse habituelle de refuser une motion issue de l’extrême gauche, puisqu’il s’agira d’un vote clair et direct contre le Premier ministre. Quant au Parti socialiste, il serait suicidaire pour lui de servir de béquille à un Bayrou impopulaire et, par ricochet, à Emmanuel Macron, totalement carbonisé dans l’opinion. Au pire, la droite molle incarnée par LR pourrait s'abstenir. Aucun de ces partis ne prendra le risque d’être entraîné dans le naufrage.
Bayrou, en réalité, cherche à soigner sa sortie. Il veut se présenter comme le dernier homme d’État responsable avant le chaos, comme celui qui aura osé dire la vérité des chiffres. Mais il n’est pas dupe : dès le 10 septembre, la chienlit est promise, le budget sera quasi-impossible à voter et l’Assemblée redeviendra l’arène des blocages et des invectives. Derrière sa posture professorale, il reste le vieux barbon imbu de lui-même qui rêve encore d’une candidature à la Présidentielle en 2027. Ce suicide politique n’est qu’un prélude à une crise plus vaste. La dissolution se profile à l’horizon. Ce qui d'ailleurs ne serait pas plus mal.
00:27 Publié dans Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Saint Louis raconté par Philippe de Villiers
00:27 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 25 août 2025
Les Mousquetaires du Président à la Trinité-sur-Mer : Honneur et Fidélité
Samedi dernier, une délégation des Mousquetaires du Président s'est rendue au cimetière de la Trinité-sur-Mer, sur la tombe de Jean-Marie Le Pen, pour rendre hommage au Menhir qui nous a quitté en janvier dernier.
Une plaque en granit a été déposée sur la tombe ainsi qu'une photo de notre regretté Ami Eric Staelens, chef des Mousquetaires, lui-aussi décédé quelques jours avant Jean-Marie le Pen cliquez ici.
Un bel acte de Fidélité de la part de ceux qui, des années durant, se sont dévoués en prenant parfois des risques importants pour assurer la protection du Président. Honneur aux Mousquetaires...
S N
23:50 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les énormes contradictions et hypocrisies des instances officielles juives en France
Michel Festivi
Lorsque l’on veut lutter contre un ennemi qui souhaite votre mort ou votre destruction, il faut viser au cœur, et ne pas se tromper de cible et faire des amalgames spécieux voire hypocrites. Il s’agit d’y voir clair et ne pas se fourvoyer et égarer sa propre communauté. Or c’est exactement ce qui se passe actuellement avec la plupart des instances officielles juives en France, vis-à-vis de la montée inexorable de l’antisémitisme, directement et uniquement liée à l’islamisme galopant et à ses relais, l’ultra-gauche, l’extrême-gauche, LFI notamment.
Ces derniers jours, devant l’énorme prolifération d’actes antisémites de toutes natures, visant au quotidien les juifs vivant en France, les diverses autorités juives se sont répandues sur de nombreuses chaînes de télévision, pour, à juste titre, les dénoncer. C’est ainsi que l’on a pu entendre des rabbins, des membres du CRIF, du Consistoire, des Synagogues, se relayer pour sonner l’alerte. C’est très louable, à condition d’être cohérent, or ce n’est absolument pas le cas de la plupart de ces institutions et personnalités, qui continuent à assimiler dans un même opprobre falsificateur, LFI et le RN ou Reconquête.
On se souvient que toutes, je dis bien toutes les organisations juives de France, avaient appelé sans distinction aucune à faire barrage tant à LFI qu’au RN et aux « extrêmes », lors des élections législatives de juillet 2024, donc en réalité, implicitement à soutenir LFI. Gabriel Attal, Elisabeth Borne avaient été le fer de lance de cette propagande, relayée par toute la gauche, la macronie, les centristes, la plupart des LR et toutes les cliques des bien-pensants. On a vu ce qu’il en est advenu, jamais LFI n’eut un groupe aussi important, et le RN promis après le premier tour à une majorité au moins relative, a dû en démordre en partie.
Au final, le résultat de cette tartuferie fut que l’antisémitisme s’est décuplé en France depuis comme jamais, tous les jours un ou plusieurs actes antisémites sont à déplorer. Seul Serge Klarsfeld, puis son fils Arnaud, eurent le courage de dénoncer cela et de dire clairement, qu’au deuxième tour, entre un LFI et un RN, ils voteraient RN. Ils furent insultés, même par des membres de leur propre communauté. Dès lors les gesticulations que l’on a pu voir sur les télévisions ce week-end, seront totalement vaines et mêmes singulièrement inefficaces, si elles continuent sur ces errements mortifères. Ne pas dénoncer le seul antisémitisme qui soit, c’est-à-dire celui de l’extrême gauche révolutionnaire française, en faisant de faux amalgames avec le RN ou les extrêmes « d’où qu’ils viennent », est une lâcheté, une hypocrisie infinie. Faire mordre la poussière à LFI et à tous ses soutiens d’où qu’ils viennent, par tous les moyens possibles, est capital.
Ces mêmes grandes consciences me font penser, mutatis mutandis, aux propos que tenaient les pacifistes bêlants des années 1970/1980, assimilant les USA et l’URSS dans une même confusion idéologique, alors que c’étaient clairement les chars du Pacte de Varsovie et les SS20 qui menaçaient nos pays et nos libertés, et que les goulags fleurissaient par milliers en Russie soviétique, encore à la fin des années 1980. Se tromper d’ennemi est la pire des choses qui soit, c’est être aveugle et sourd.
Mais au nom du politiquement correct et du "pas d’amalgame", les instances officielles juives en France bernent leurs coreligionnaires et les Français. Néanmoins je pense que beaucoup de nos compatriotes de confession juive ou pas, ne se laissent pas mystifier par ces manœuvres politiciennes et misérables. Ne pas voir ce qui doit être vu et qui crève les yeux est une malédiction. Comme le disait Péguy : « Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ». Ces lignes de Notre Jeunesse ont plus de cent ans, elles sont intemporelles. Puissent certains s’en rappeler et changer clairement de cap, puissent les Français l’avoir en permanence à l’esprit.
12:37 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi dernier en Anjou : Synthèse nationale était à l'Université d'été d'Academia christiana
La semaine dernière se déroulait en Anjou la seconde Université d'été 2025 d'Academia christiana. La première s'étant tenue au mois de juillet en Provence. Ce fut une belle réussite car plus de 600 jeunes y participaient et samedi, lors de la journée portes-ouvertes, c'est près d'un millier de personnes qui étaient présentes. Ces UDT sont à la fois studieuses, créatives et festives...
Victor Aubert, le fondateur de ce mouvement qui se définit comme étant catholique et enraciné, peut être satisfait de la belle réussite de ces deux réunions estivales qui démontre, douze ans après la création d'Academia Christiana, une vitalité remarquable. L'enthousiasme manifeste des jeunes gens présents suffit pour le prouver. Comme quoi, la clarté idéologique et la persévérance militante finissent toujours par payer.
Parmi les nombreux stands associatifs présents samedi, Synthèse nationale, comme chaque année, était au rendez-vous. Ce fut l'occasion de retrouver de nombreux amis et de diffuser la revue et les livres que nous éditons cliquez là. Cette journée, intitulée "Festival du Bien commun" a la particularité de regrouper des associations, des mouvements et des maisons d'édition diverses, toutes attachées à la défense de notre patrie et de notre civilisation.
Nous remercions Arno Danjou et toute l'équipe qui encadraient cette belle journée pour l'accueil chaleureux qu'ils nous ont réservé.
S N
Consultez le site d'Academia christiana cliquez ici
01:48 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Bourges : la gauche veut interdire « Le Canon Français »
Pierre Cassen, Riposte laïque
L’an passé, la fête du Canon Français, à la halle aux Blés de Bourges, s’était merveilleusement passé. Une assistance enthousiaste et joyeuse, pour se retrouver, chanter, danser, ripailler, boire, dans l’esprit des fêtes populaires de nos campagnes. Il y avait eu 1.500 personnes.
Et cette année, on en attend 1.800 ! Sauf que la gauche demande ni plus ni moins l’interdiction de cette fête. Les raisons sont multiples : plus d’hommes que de femmes, pas ouvert à la diversité, on mange du cochon, des chansons trop françaises, mais surtout, ils ont découvert que derrière cette fête se cache la nouvelle Bête Immonde, encore plus dangereux que Jean-Marie Le Pen, l’infâme Pierre-Édouard Stérin, catholique, libertarien, conservateur, et surtout milliardaire, qui ose utiliser son argent pour aider tout ce qui permet de faire revivre la France.
Et donc la gauche traque le Stérin partout en France, et entend interdire tout spectacle qu’il ose financer.
Et tant pis pour les Français, qui n’auront pas le droit d’être heureux…
Riposte laïque cliquez ici
01:45 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La traite négrière : une vérité dérangeante
Thomas Joly - Président du Parti de la France
Chaque année, la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition donne lieu au même rituel : contrition occidentale, culpabilité blanche, accusation sans nuance. Comme si l’Histoire de l’esclavage se résumait à une entreprise criminelle exclusivement européenne. Cette vision manichéenne n’est qu’un mythe politique contemporain.
Car la vérité historique est plus complexe, plus dérangeante. Les royaumes africains ont joué un rôle décisif dans la traite. Le Dahomey, sur les côtes de l’actuel Bénin, avait bâti sa puissance sur la capture et la vente d’esclaves. Les Ashanti, au Ghana, livraient régulièrement des prisonniers de guerre aux négriers. Sans ces fournisseurs locaux, pas de cargaisons humaines, pas de navires chargés vers les Amériques. C’est une réalité incontournable que l’on préfère taire pour préserver le confort idéologique du « Blanc coupable ».
De plus, contrairement à l’image d’un Occident tout entier prospérant sur la traite, les profits furent concentrés dans une minorité de ports, d’armateurs et de négociants. La masse des paysans et ouvriers européens n’en tira aucun avantage. Ce commerce fut l’affaire de quelques élites économiques, pas des nations dans leur ensemble.
Et rappelons que la traite n’a pas été l’apanage des Européens. Bien avant et bien après eux, les réseaux arabo-musulmans organisèrent une traite transsaharienne et orientale de grande ampleur, réduisant en esclavage des millions d’Africains. Étrangement, cette dimension reste dans l’angle mort des commémorations officielles.
Aujourd’hui, on veut faire croire aux Français qu’ils doivent réparation à des descendants d’esclaves qui n’ont jamais connu l’esclavage. Mais la France, elle, a fini par abolir cette pratique en 1848, et ce fut un événement majeur dans l’Histoire mondiale. C’est une réalité qu’on devrait célébrer au lieu de ressasser une culpabilité perpétuelle.
La mémoire ne doit pas être instrumentalisée comme un procès permanent contre l’Occident, mais comprise dans toute sa complexité. Si héritage il y a, c’est celui d’une Nation qui a su rompre avec une institution séculaire et proclamer la liberté comme principe universel. Les descendants d’esclaves devraient s’en souvenir : ils sont avant tout redevables d’une France qui a aboli l’esclavage.
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dimanche, 24 août 2025
La révolution trumpienne
On avait creusé sa tombe politique. Il y a planté son drapeau. On jurait qu’il ne reviendrait jamais. Un soir d’été, un tireur mettrait un terme à la saga. La justice devait l’achever. Il était, disait-on, fou, dangereux, vaniteux. Il piétinerait la Constitution, plongerait l’Amérique dans le chaos. On connaît la suite : en novembre 2024, ces oracles se sont effondrés. Trump est revenu, triomphal, porté par la fidélité de sa base et par une Amérique lasse des prêches démocrates.
Dix ans presque jour pour jour après son entrée en politique, l’ancien magnat de l’immobilier est devenu un chef d’État qui gouverne comme il dirigeait ses affaires : vite, fort, en imposant ses règles. Un hybride. L’instinct du deal et la brutalité de l’arène. Fort de l’expérience de son premier mandat, aguerri par quatre années de mise à l’écart du pouvoir, entre sa retraite de Mar-a-Lago et les procès à répétition, Trump ne rejoue pas le passé. Ses méthodes sont désormais affûtées. Et ses promesses ne restent jamais longtemps dans les tiroirs du Resolute desk.
L’Amérique trumpienne tient debout
En sept mois, il a verrouillé la frontière sud, osé des réformes économiques longtemps différées, mis au pas l’idéologie woke dans les administrations et l’école, replacé l’Amérique au centre du jeu mondial. Ses adversaires dénoncent son autoritarisme, son obsession tarifaire, ses coups de menton diplomatiques. Ses partisans y voient la marque d’un président qui refuse les demi-mesures. Qu’on en juge par les résultats ! Tout n’est pas parfait, mais beaucoup en Occident, et spécialement en Europe, s’en contenteraient. À rebours des prophéties de malheur, l’Amérique trumpienne tient debout. La tête haute.
Source : Journal du dimanche 24/08/2025
NDLR SN : Ce n’est pas pour autant que nous sommes devenus américanophile. Loin s’en faut. L’Amérique n’est pas un ennemi, mais un concurrent. On aimerait que les Européens et les Français défendent avec la même conviction et la même ardeur leurs intérêts. Et qu’ils sortent de cet état de vassalité dont a encore fait preuve la nuisible présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Une fois de plus nous ne pouvons que constater que l’Europe n’est forte que de ses faiblesses. Car l’Europe fait face à des univers cohérents que sont la Russie, la Chine et l’Amérique.
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samedi, 23 août 2025
Appel au blocage du 10 septembre : l'entreprise de récupération mise en oeuvre par la gauche et l'extrême gauche est de plus en plus évidente
Synthèse nationale
Il y a un mois, la voix de Synthèse nationale a été l'une des premières à s'élever pour mettre en garde nos milieux contre l'entreprise manifeste de récupération de ce mouvement de contestation, lancée par la gauche et l'extrême gauche. Á l'heure où LFI, Sud Rail, le PS ou les Verts s'emploient à instrumentaliser, à détourner à leur profit et à vider de son contenu initial la colère légitime d'une partie des Français, nous mettons en ligne, de nouveau, l'article que nous avons publié le 27 juillet dernier. Une chose est sûre : nous ne servirons pas la soupe à la camarilla incendiaire rouge-noire-verte !
L’appel a été lancé aux alentours du 14 juillet par une poignée d’internautes anonymes. Il s’adresse à ceux qui font « tourner » la « machine », aux « invisibles pressés comme des citrons », aux « vaches à lait » qui sont « à sec » et « qui en ont plein le dos ». Il leur enjoint de faire preuve de solidarité et de se retirer, tous ensemble, sur l’Aventin, à partir du 10 septembre. Plus de travail, de paiements, de consommation : un « arrêt total et illimité » !
Clairement, cet appel est une nouvelle, sympathique (mais désespérée ?) tentative de réveil d’un peuple qui étouffe sous la chape de plomb de l’establishment politico-médiatique, dans la lignée des gilets jaunes de 2018 et du ras-le-bol fiscal actuel matérialisé par l’expression « C’est Nicolas qui paie ».
Mais déjà, comme pour les gilets jaunes, la gauche et l’extrême gauche sont à la manœuvre. On connaît leurs capacités de réaction et de récupération. Elles sont en train de nous en donner une nouvelle illustration. Depuis quelque temps en effet, sur l’appel originel viennent se greffer des initiatives parasites issues manifestement de la mouvance mélanchoniste. Le vocabulaire qui y a cours indique en effet clairement la sensibilité et les intentions de leurs auteurs.
Alors que la France a besoin de moins d’administration, de normes, de prélèvements obligatoires, d’assistanat et de plus de liberté, d’initiatives, d’activité, de travail, ces nouveaux appels dénoncent « l’austérité Bayrou », les « injustices », « la suppression de milliers de postes publics » et de « deux jours fériés », le « gel des retraites », des « coupes massives dans la santé ». Ils parlent de « mobilisation générale », d’une « autre politique : solidaire, juste et humaine ». Bref, ils ne réclament pas la fin de l’ankylose socialiste présente mais son maintien, voire son renforcement. Il ne s’agit pas de faire tomber l’URSS mais de la sauver !
Aussi ne pouvons-nous que suivre avec circonspection (et désormais avec hostilité, NDLR) les développements de cette affaire. Attendre et voir, si tant est qu’il y ait quelque chose à voir. Chat échaudé craint l’eau froide !
09:25 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La rengaine d’une France, pays d’immigration depuis toujours
Jean Kast, journaliste indépendant.
À croire l’extrême gauche, l’accueil des étrangers serait la seule tradition française qui mériterait d’être conservée.
L’extrême gauche dans ses basses œuvres. Mercredi 20 août, le groupe des "Jeunes Insoumis·es" a remis une pièce dans sa machine de propagande immigrationniste. « Un tiers de la population [vivant en France] n'existerait simplement pas s'il n'y avait pas l'immigration !, a proclamé Imane El Hamzaoui, militante LFI en charge du « pôle Jeunesse et batailles antifascistes », dans une vidéo relayée sur X. Comment est-ce qu'on peut définir une société si on l'ampute du tiers de ses membres ? Ce n'est pas possible et c'est ça, la nouvelle France ! » Maintenant qu’il devient difficile de contester la réalité du Grand Remplacement - avéré par Jean-Luc Mélenchon lui-même -, la stratégie semble être de le présenter comme inéluctable et bienfaisant. Un « constat inébranlable » dont la jeune femme se réjouit : « Voilà la réalité : la France est un pays d'immigration ! »
Ce raccourci est cependant largement répandu. « La France est le plus ancien pays d’immigration en Europe, prétend également le très militant Musée de l’histoire de l’immigration. Dès la seconde moitié du XIXe siècle, une immigration de masse est venue combler les pénuries de main-d’œuvre. »
Ce point historique est exact : d’abord italienne ou polonaise, l’immigration s’est diversifiée, avant de s’emballer dans la seconde moitié du XXe siècle avec l’arrivée de populations africaines. Mais il n’en reste pas moins que la France n’est pas née en 1950. Elle a 2.000 ans d’Histoire. 2.000 ans au cours desquels la population française est restée globalement très homogène. Une population majoritairement paysanne, enracinée dans ses provinces et ses pays. « Ce ne sont pas les agitations, les brassages, les migrations d’hommes qui caractérisent l’ancienne France, mais bien la sédentarité », indique l’historien Pierre Goubert, dans L’Ancien Régime. Tome I : La Société (Armand Colin, 1969). Les flux migratoires subis depuis un demi-siècle ne suffisent donc pas à faire de la France un « pays d’immigration ».
Une manipulation grossière
Dans un entretien accordé au Figaro Magazine en août 2023, le président de la République relayait la même vision biaisée de notre Histoire en déclarant : « Nous avons toujours été un pays d’immigration. » Cette contre-vérité fait écho à une idée très répandue, à gauche, selon laquelle la France et son peuple auraient été largement constitués par les installations successives de populations étrangères sur le territoire national. Et, donc, au prétexte de l’ancienneté de ces flux, notre pays est donc sommé de continuer à accueillir toujours plus d’étrangers. Il en irait de notre « devoir moral », pour reprendre les mots du pape François, mais aussi d'un soi-disant respect de nos traditions. Car comme le dit Imane El Hamzaoui, ce sont ceux qui s’opposent à l’immigration de masse qui trahiraient l’esprit français. « C'est eux qui travestissent l'Histoire de France, c'est eux qui ne s'inscrivent pas dans la continuité des traditions françaises, c'est eux qui dévoient les principes de l'égalité républicaine », déclarait-elle, mercredi, ciblant « l’extrême droite ».
Voilà bien le seul domaine où la gauche en appelle au respect de nos « traditions ». Il faut croire que tout de notre passé ne serait donc pas bon à jeter… Quid de la tradition française de manger de la charcuterie, d’aller à la messe le dimanche, de ne pas voiler les femmes ? Est-il également permis de demander le respect de ces coutumes au nom de la « continuité » ?
Article paru sur Boulevard Voltaire, cliquez ici.
07:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 22 août 2025
RAPPEL : dimanche 21 septembre, près de Rennes, la Fête du cochon organisée par la Fédération bretonne du Parti de la France
19:48 Publié dans Rendez-vous avec Les Bouquins de Synthèse, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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