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samedi, 08 février 2025

À propos de l’Ère dorée

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Pendant son discours d’investiture du 20 janvier dernier, Donald Trump a plusieurs fois évoqué l’« Ère dorée » des États-Unis. Extraite d’une citation de l’écrivain Mark Twain, cette expression - « Gilded Age » en anglais – équivaut à peu près outre-Atlantique à la « Belle Époque » en Europe occidentale, nonobstant la non-coïncidence des dates.

Cette période charnière de l’histoire des États-Unis commence, selon certains historiens, au lendemain de la Guerre de Sécession avec le temps de la « Reconstruction » (1865 – 1877). Elle s’achève en 1913 à l’entrée en fonction du président démocrate Thomas Woodrow Wilson. Trois phénomènes répétitifs caractérisent ce moment déterminant : une grande instabilité économique due à des crises bancaires fréquentes, de graves conflits sociaux et une expansion territoriale qui s’extrait des mythes de la « Frontière » et de l’« Ouest sauvage ». Le président Andrew Johnson acquiert par exemple en 1867 l’Alaska à la Russie. Le 24 septembre 1869, New York pâtit d’un « vendredi noir », pourvoyeur de faillites d’entreprises en raison d’une spéculation massive sur l’or. Les économistes rappellent volontiers une terrible dépression économique de 1873 à 1896 visible par la fermeture soudaine de nombreuses banques.

Aux temps de la « Reconstruction » apparaissent les premiers trusts. Intéressé dès 1870 par l’« or noir », John David Rockefeller fonde la Standard Oil. Le succès est si grand qu’en 1892, Rockefeller détient une quarantaine de sociétés souvent en situation de monopole au point qu’en 1900, on le considère comme l’homme le plus riche du monde. De nos jours, ce ne sont plus les hydrocarbures, mais bien la high tech qui permet d’amasser des fortunes colossales. L’« Ère dorée » excite l’appât du gain et stimule le succès rapide. Outre le pétrolier Rockefeller, mentionnons d’autres capitaines d’industrie sans foi ni loi qui construisent des entreprises monopolistiques. Ainsi Jay Gould et Cornelius Vanderbilt investissent-ils dans les chemins de fer et le transport fluvial. Pour sa part, JP Morgan lance un cartel de l’acier dans le cadre de l’United States Steel Corporation. D’autres (James Buchanan Duke, William Andrews Clark ou Marshall Field) font fortune dans le tabac, l’électricité ou l’exploitation du cuivre. La plupart se fait connaître sous le sobriquet de « barons-voleurs » parce qu’ils n’ont aucun scrupule et s’offrent au moyen de la corruption la presse, la politique et la justice.

L’affirmation de cette véritable oligarchie ploutocratique ne bénéficie pas au plus grand nombre. L’écart entre les revenus est gigantesque et une ambiance de chaos s’installe partout, en particulier dans les mines et dans les usines. Les États-Unis connaissent alors une série de grèves violentes et d’émeutes sanglantes (une vingtaine de morts aux aciéries de Homestead) ainsi que des krach boursiers retentissants. Celui du 27 juin 1893 ouvre quatre longues années de marasme économique. Dans ce contexte difficile, le militantisme syndical se développe en parallèle aux revendications socialistes et à l’agitation libertaire. Des anarchistes assassinent en 1881 le président Garfield, puis, en 1901, le président McKinley. Ces attentats heurtent une opinion publique volatile et incandescente. Dans le même temps, dans l’Ouest émerge un troisième parti, le parti populiste. Le dynamisme des populistes, des socialistes et des syndicalistes n’entame pourtant pas l’hégémonie du parti républicain sur la présidence des États-Unis.

La domination républicaine est presque totale sur quarante-cinq ans. Entre 1869 et 1913, huit républicains logent à la Maison Blanche : Ulysses Grant (1869 – 1877), Rutherford Birchard Hayes (1877 – 1881), James Abram Garfield (1881), Chester Alan Arthur (1881 – 1885), Benjamin Harrison (1889 – 1893), William McKinley (1897 – 1901), Theodore Roosevelt (1901 – 1909) et William Howard Taft (1909 – 1913). Le seul président démocrate s’appelle Grover Cleveland. 22e  président de 1885 à 1889, il perd en 1888 face à Benjamin Harrison, petit-fils du 9e président, William Henry Harrison décédé en 1841 après un mois de présidence. William Harrisson avait tenu que son investiture se fît en extérieur malgré un temps détestable. Il attrapa une pneumonie mortelle. En 1892, Cleveland bat Harrisson et devient le 24e président de 1893 à 1897.

La mainmise des républicains sur l’appareil administratif fédéral facilite l’épuration systématique des fonctionnaires de sensibilité démocrate. Elle incite aussi à adopter des mesures protectionnistes justifiées par l’ardente obligation de maintenir le niveau de vie des travailleurs étatsuniens. Le tarif McKinley de 1890 donne au chef de l’État le pouvoir d’imposer des droits sur le sucre, les mélasses, le thé, le café et les peaux exportées par un État qui imposerait des droits sur les produits made in USA. En 1909, Taft approuve le tarif douanier Payne – Aldrich qui institue un minimum et un maximum en matière de taux pour les importations. La soumission des républicains aux trusts n’empêche pas des réactions salutaires. Le sénateur républicain de l’Ohio John Sherman fait adopter en 1890 le Sherman Act contre les monopoles économiques qui faussent la concurrence. Si les effets de cette loi ne se manifestent pas immédiatement, elle contraint néanmoins en 1900 l’homme le plus riche du monde, John David Rockefeller, à diviser son empire en trois sociétés distinctes. À l’initiative du président Theodore Roosevelt, l’État, le patronat et les syndicats commencent à se concerter, d’où quelques avancées sociales non négligeables pour les seuls salariés WASP. En revanche, les Afro-Américains et les immigrés récents (Irlandais et Italiens) en sont écartés.

L’« Ère dorée » contribue à la réflexion géopolitique de l’amiral Alfred Mahan (1840 – 1914). Sa vision thalassocratique mondiale s’appuie sur la construction, dans l’océan Pacifique, d’un domaine maritime qui demeure en 2025 le premier au monde. Déjà en 1857 – 1858, l’US Navy s’était emparée dans le Pacifique central et méridional de l’atoll Baker et des îles Howland et Jarvis riches en guano. En 1867, les États-Unis prennent possession des îles Midway dans le Pacifique Nord. Dès 1898, Washington ordonne l’occupation de Hawaï qui est annexé sept ans plus tard. La même année, suite à une manipulation de l’opinion sous faux-drapeau, éclate la guerre contre l’Espagne. Au traité de Paris de 1898, Cuba s’affranchit de la tutelle espagnole pour devenir un protectorat étatsunien. Les États-Unis versent à Madrid vingt millions de dollars pour obtenir la pleine souveraineté sur les îles micronésiennes de Wake et Guam, Porto Rico dans les Antilles et les Philippines. Le 2 novembre 1899, Washington et Berlin se partagent toujours dans le Pacifique les Samoa. À côté de la constitution d’un État panaméen émancipé de la Colombie et de la réalisation d’une zone du canal sous le contrôle direct des États-Unis, plusieurs interventions militaires yankees s’effectuent à Saint-Domingue en 1905, au Honduras en 1907, à Cuba et au Nicaragua en 1912 et même en Haïti en 1915.

Aujourd’hui, l’accroissement de territoires vise le Groenland, le canal de Panama, le Canada, voire la planète Mars… La continuité est réelle ! Donald Trump synthétise la doctrine Monroe (1823) qui postule le droit impérieux des États-Unis à s’occuper de tout le continent américain, et la « Destinée Manifeste » aux forts relents messianistes planétaires, d’où un « exceptionnalisme » étatsunien assumé qu’on retrouve dans le passage toponymique du golfe du Mexique en golfe de l’Amérique. Souhaitons seulement que ce changement de nom attise l’annonce prochaine d’un troisième empire mexicain de San José au Costa Rica jusqu’à San Francisco en Californie.

Salutations flibustières !

• « Vigie d’un monde en ébullition », n°142, mise en ligne le 5 février 2025

08:00 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 07 février 2025

Des Colonies d’éducation pour mineurs ? Et pourquoi pas !

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La chronique de Philippe Randa

Interrogé sur l’ultraviolence des mineurs en France en 2025 et le laxisme de la justice sur Cnews fin février, le criminologue Alain Bauer répondait à la journaliste Laurence Ferrari : « On croit qu’il y a un accompagnement judiciaire, mais en fait le traitement des mineurs fait l’objet, en France, d’une sorte de trou noir entre des angéliques qui pensent qu’ils ne sont que des victimes de la société et qu’il faut (les) traiter comme des victimes… parce que le remord colonial qu’il ne faut pas sous-estimer… parce que la désagréation de tout ce qui étaient les repères sociaux, les accompagnateurs, les pairs – p.a.i.r.s – et les pères – p.e.r.e.s. – les deux vont assez bien ensemble sur ces questions-là… et puis, il y a face à cela, une sorte de répression, c’était les bagnes pour enfants… Les bagnes pour enfant étaient une horreur… »

Ce n’était évidemment pas l’intention d’Alain Bauer, mais à l’entendre, le sort des victimes semblait ainsi jeté aux oubliettes face à la perspective que certains puissent envisager un retour à de tels « enfers » pour y précipiter les auteurs de crimes. L’« horreur » changeait de victimes.

Factuellement, Alain Bauer a raison, les bagnes pour enfants n’étaient guère de « jolies colonies de vacances » et personne de censé ne pourraient contester qu’il s’y soit produit des abus, des sévices, des violences gratuites, sadiques, sexuelles… Mais ne s’y est-il produit « que » cela, « toujours » et « systématiquement » ? Évidemment, non… Surtout si l’on replace l’existence de ces Colonies pénitentiaires pour mineurs dans leur époque, soit des années 1840 à 1945 durant laquelle la vie quotidienne, mœurs, us et coutumes étaient pour tous, du haut en bas de l’échelle sociale, largement plus rudes que de nos jours !

Et qu’alors, la notion d’« enfant roi », apparue dans les années 1970, n’était sans doute même pas « concevable » durant cette période où l’on ne faisait guère, en effet, de différence entre un délinquant de 7 ou de 77 ans.

Autre temps, autre mœurs… Mais celles du temps jadis des Colonies pénitentiaires pour mineurs ont-elles indéniablement disparu dans les actuels centre de détentions pour mineurs ? Là aussi, quelle personne de censé pourrait réellement l’affirmer ?

Car si l’enfermement est nécessaire pour punir des personnes qui font la différence entre le bien et le mal et ont transgressé les lois ou pour mettre hors d’état de nuire des criminels pouvant récidiver, il est à l’évidence inutile pour des mineurs n’ayant pour la plupart aucune notion du bien et du mal, car n’ayant jamais reçu ni éducation, ni instruction et n’ayant jamais eu d’autres modèles auquel s’identifier que celui des « Grands Frères »… Ceux-ci étant non plus promis à trouver une fin inévitable sur l’échafaud comme naguère, mais plus certainement au cours d’un quelconque réglement de compte entre bandes rivales.

Et si la solution, puisqu’il faudra bien en trouver une, tôt ou tard – par sagesse ou par obligation pour contenir la fureur populaire après un fatal crime de plus qui sera « le » crime de trop – consistait en des colonies (bagnes ? Prisons ? Centres ? Écoles ?) non pas seulement carcérales (comme actuellement), de rééducation (comme dans les paradis rouges), mais plus justement, plus efficacement, plus… simplement… d’éducation ?

23:25 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Peut-on écrire l’histoire de la nation française sans polémique ?

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Entretien avec l’historien Eric Anceau*

Le Figaro - Au début de la IIIe République, Fustel de Coulanges disait qu’« écrire l’histoire de France était une façon de travailler pour un parti et de combattre un adversaire ». Quel est votre objectif, en proposant aujourd’hui une nouvelle Histoirede la nation française ?

Éric Anceau. - L’objectif était de traiter un sujet difficile, mais ô combien crucial, en proposant un récit érudit et sourcé et, de ce fait, qui échappe aux polémiques, mais qui soit aussi abordable par tous nos compatriotes. Lorsque Fustel de Coulanges écrit que «nos historiens, depuis cinquante ans, ont été des hommes de parti » et que « l’histoire est devenue chez nous une sorte de guerre civile en permanence », nous sommes au milieu de la querelle des deux France qui oppose les partisans de la tradition et les héritiers de 1789. La nation est alors instrumentalisée par les uns et les autres. Pour le comprendre, il faut remonter le temps. La nation construite progressivement par les Capétiens pour conforter leur pouvoir a ensuite été l’objet d’une lente sédimentation et de phases de cristallisation, comme la guerre de Cent Ans, les guerres de Religion, l’avènement de la monarchie absolue. Cependant, les Lumières ont remis en cause la symbiose entre le roi et la nation ainsi construite en réclamant l’avènement d’une nation politique, et la Révolution a imposé la souveraineté nationale au détriment de la souveraineté royale. Or, le XIXe siècle voit encore s’affronter les deux France et lorsque Fustel de Coulanges prend la plume nous sommes au début d’une République paradoxale, née de la guerre de 1870, où les monarchistes demeurent majoritaires. C’est un euphémisme de dire que la droite et la gauche d’alors ne conçoivent pas la nation de la même façon et ne lui voient pas le même destin.

Précisément, comment définiriez-vous la nation?

Dix ans après Fustel de Coulanges, en 1882, Renan fait la synthèse des points de vue dans sa conférence à la Sorbonne, « Qu’est-ce qu’une nation ? » Lui-même a beaucoup évolué dans sa conception de la nation : il ajoute alors au partage du « riche legs de souvenirs » de ceux qui la composent et auquel il croyait jusque-là un « plébiscite de tous les jours », car l’Alsace et la Moselle viennent d’être arrachées à la « mère patrie » et il sait bien que, si les Alsaciens et les Lorrains avaient été consultés, ils auraient refusé l’annexion allemande. Le succès de sa conférence s’explique par le fait que ses propos sont en phase avec la pensée dominante des élites dirigeantes de la République en train de triom- pher. Cette définition rejoint celle que propose aujourd’hui l’Académie française : « Une communauté dont les membres sont unis par le sentiment d’une même origine, d’une même appartenance, d’une même destinée. » Un passé, un présent et un avenir communs.

Les querelles sur l’histoire nationale débutent dès les origines, lorsqu’il s’agit de préférer les Gaulois ou les Francs comme ancêtres des Français. Comment expliquer que les premiers aient d’abord été revendiqués par les révolutionnaires, puis par la gauche, avant de devenir l’apanage de la droite ?

Ce mythe des origines lointaines de la nation date du Moyen Âge, car il permet de la légitimer. On remontait déjà aux Francs, aux Gaulois et même aux Troyens, mais, au début du XVIIIe siècle, le comte de Boulainvilliers prétend que les nobles descendent des conquérants francs et le peuple, des Gaulois, pour justifier la domination des premiers et leur prétention à être associés au pouvoir royal. À la veille de la Révolution, l’abbé Sieyès dit que les nobles n’ont qu’à retourner dans leurs forêts de Franconie s’ils refusent de se fondre dans la nation, puis les révolutionnaires encensent les Gaulois. Dès lors, le pli est pris.

Au lendemain de la défaite de 1870, l’opposition entre partisans des Gaulois de gauche et défenseurs des Francs de droite culmine. Pour les républicains, la résistance de Vercingétorix rappelle celle de Gambetta, les Francs, qui sont des Germains, les Allemands. Et, dans le cadre de la lutte contre le cléricalisme, les Gaulois païens sont préférables aux Francs convertis au christianisme à la suite du baptême de Clovis. Au XXe siècle, ces clivages s’estompent. Tout en conservant les Francs au cœur, la droite se rappelle que les Gaulois étaient invoqués par les rois. Aujourd’hui, où certains à droite ont l’impression que tout se délite, ils récupèrent les uns comme les autres!

Des inquiétudes sur l’enseignement de l’histoire nationale apparaissent sous Giscard, écrivez-vous. À cette époque, les socialistes tombaient d’accord avec les gaullistes pour parler de manuels qui  « inculquent à la jeunesse l’oubli du passé national ». La situation a-t-elle changé depuis ?

La IIIe République, qui a achevé de « nationaliser les Français », a développé l’enseignement d’un « roman national» qui est encore proposé aux plus jeunes élèves jusqu’au début des années 1970. Cependant, les idées de Mai 68 infusent. Des activités d’éveil sont substituées à l’enseignement traditionnel, en particulier en histoire. Du socialiste Louis Mexandeau, héri- tier des hussards noirs de la République, à l’ancien premier ministre du général de Gaulle Michel Debré, nombreux sont alors ceux, à gauche comme à droite, qui dénoncent l’abandon de la chronologie, du récit national et des grands hommes. C’est depuis une récurrence de scruter les programmes d’histoire. L’histoire est une passion française, mais il faut dire que l’enjeu est fort.

Vous remarquez que « l’histoire nationale a rarement été aussi invoquée dans le discours public », et pourtant cela ne prend pas. Comment expliquer cette situation paradoxale ?

Comme l’État qui l’a enfantée et la République qui l’a modelée, la nation traverse une crise grave et multi- forme. Nous sommes passés d’un idéal social du vivre en commun au « vivre-ensemble », qui devient trop souvent un « vivre-côte à côte », voire un « vivre-face à face». Nos dirigeants s’en rendent bien compte et, comme ils ont de moins en moins prise sur la marche du monde, ils deviennent de plus en plus communicants. Nous le voyons bien aujourd’hui avec le président Macron, qui bat les records de panthéonisations et de commémorations. S’il est plutôt à l’aise dans l’exercice, cela ne suffit pas. Rappelons-nous les définitions de la nation : elle s’inscrit dans l’histoire, mais elle doit aussi le faire dans le présent et dans l’avenir. Il faut proposer aux Français des politiques publiques robustes et un horizon qui les séduise. En un mot comme en cent, pour que vive la nation, il faut refaire de la politique au sens noble du terme !

(*) Éric Anceau est professeur à l’université de Lorraine et auteur de plus de trente livres. Il vient de publier, Histoire de la nation française. Du mythe des origines à nos jours (Tallandier). Une synthèse ambitieuse sur un sujet passionnant.

Source : Le Figaro 06/02/2025

10:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce que nous coûte l'Algérie chaque année...

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09:47 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La farce parlementaire autour du droit du sol

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Thomas Joly, président du Parti de la France

Le spectacle affligeant qui s’est déroulé à l’Assemblée nationale autour d’une restriction minimale du droit du sol à Mayotte est à la fois ridicule et révélateur de l’impuissance politique de nos dirigeants. Alors que notre Nation est submergée par une immigration incontrôlée et que l’insécurité gangrène nos territoires, la gauche, égale à elle-même, s’abandonne à une agitation hystérique pour défendre ce qui reste l’un des principaux aimants migratoires.

Mayotte illustre de façon éclatante l’absurdité de cette politique : submersion démographique, criminalité hors de contrôle, services publics saturés… Voilà le prix du droit du sol et du laxisme migratoire. Le gouvernement, fidèle à son habitude, tente de faire passer une réformette cosmétique en espérant donner le change, alors que la seule solution viable serait d’abolir totalement le droit du sol sur l’ensemble du territoire national.

Au-delà de cette question, Mayotte demeure un fardeau pour la France. Ce département, qui ne partage ni notre culture ni nos racines historiques ni même notre langue, est une source incessante de tensions et de dépenses publiques abyssales. Plutôt que de s’accrocher à ce territoire dont l’intégration est un échec manifeste, il est temps d’avoir le courage d’en tirer les conséquences. La France n’a pas vocation à porter sur ses épaules des enclaves ingouvernables.

Face à l’inconséquence de la classe politique, le Parti de la France réaffirme son engagement pour une refonte complète de notre politique migratoire : suppression intégrale du droit du sol, remigration des clandestins et des délinquants étrangers, recentrage de la France sur son identité historique et civilisationnelle.

Il est temps de rompre avec l’illusion universaliste et de replacer la Nation française au cœur de nos choix politiques.

Source cliquez ici

09:45 Publié dans Communiqués de presse, Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pierre Cassen préface le nouveau livre de Philippe Randa : "Heur(T)s et Malheurs en Macronie"

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Pierre Cassen, Riposte laïque cliquez ici

Notre site a l’habitude de publier régulièrement les chroniques hebdomadaires de Philippe Randa. Et chaque année, les éditions Dualpha regroupent tous ces écrits, dans un ouvrage mis à la disposition des lecteurs.

La nouveauté cette année est que Philippe m’a fait l’honneur de me demander d’écrire la préface de ce livre, ce que j’ai accepté avec plaisir, et je vous donne la possibilité de la découvrir.

Préface

Quand on anime un site comme Riposte Laïque, qui se fait fort, depuis de longues années, de publier une lettre quotidienne, avec entre quinze et vingt articles exclusifs écrits par des bénévoles de la rédaction, on se rend compte rapidement de quelques évidences. Ainsi, si 90 % des articles publiés sont écrits par des membres de la rédaction, ou bien d’un premier cercle de lecteurs assidus, on a besoin, pour la qualité de l’information, de reprendre 10 % environ de publications extérieures au site. Pour cela, il faut choisir des contributeurs de la sphère patriotique qui amènent une valeur ajoutée, comme disent les technocrates, à notre journal. Et il faut, en outre, que ce soit des amis qu’on connait bien, et en qui on a toute confiance.

Ainsi, Guy Millière, qui écrit sur le site Dreuz Info, a des positions plutôt proches des néo-conservateurs américains. Sur le conflit entre l’Ukraine et la Russie, nous n’avions pas la même lecture. Sur la période du Covid, pas davantage. Mais quand il parle du péril islamique, du wokisme, de Donald Trump, des mondialistes et de Macron, nous sommes au diapason, et reprenons donc avec grand plaisir, et avec son accord, ses articles.

Un autre ami, Marc Rousset, auteur de L’Amérique, notre faux allié se situe plutôt, aux antipodes de Guy Millière, sur une ligne de rapprochement avec la Russie, et considère que les États-Unis, même avec Trump à la tête du pays, sont le pire ennemi de l’Europe, et donc de la France. Mais quand il évoque le bilan de Poutine, depuis qu’il est à la tête de la Russie, la faillite de l’Union européenne et la nocivité des dirigeants politiques français, nous nous faisons un plaisir de reprendre ses articles.

Le site Breizh Info a une vision plus régionaliste de l’information, et son fondateur rédacteur en chef Yann Vallerie ne cache pas ses sympathies avec un projet de séparation entre la Bretagne et la France. Bien sûr, à Riposte Laïque, c’est plutôt « République une et indivisible » et il y a donc en profond désaccord avec cette vision. Mais pourquoi se fâcher, et ne pas publier parfois, avec leur accord, bien sûr, d’excellents reportages de Breizh Info quand ils alertent sur le projet Horizons de Callac et l’invasion migratoire de nos campagnes qu’il annonce, sur l’ensauvagement de la Bretagne, sur des faits divers révoltants qui se déroulent tous les jours à Nantes, à Rennes, mais aussi de plus en plus souvent dans de petites villes bretonnes ?

Nos amis de Synthèse nationale, média animé par le sympathique Roland Hélie, font un travail proche du nôtre, avec leur spécificité. Mais quand Roland Hélie nous propose, souvent de manière réactive, un article sur l’actualité, ou des analyses toujours pertinentes sur la situation politique française, c’est un réflexe naturel d’en faire profiter nos lecteurs. Bien évidemment, la réciprocité existe, et Roland, comme d’ailleurs l’ensemble des animateurs de la réinfosphère, sait que les articles de Riposte Laïque appartiennent à tout le monde, et qu’on peut les reprendre sans notre autorisation, mais en indiquant quand même la source.

Philippe Randa fait également partie des amis que nous reprenons, une fois par semaine, quand il propose sa chronique sur EuroLibertésLe Nouveau Présent et bien sûr Synthèse nationale. Pourquoi reprendre ses articles à lui, et pas ceux d’autres contributeurs, eux aussi talentueux ? D’abord parce qu’il est sympathique, ce qui compte beaucoup pour nous. Ensuite, il écrit bien, il a une belle plume, pleine de finesse, de subtilité, d’humour, de recul aussi, et il a souvent l’ironie féroce pour ses adversaires, qui sont presque toujours les mêmes que les nôtres. Certains diront qu’il n’a aucun mérite, puisqu’il est le fils d’un auteur à succès, mais dans la France dans laquelle nous vivons, il est peut-être hasardeux de s’aventurer dans des théories génétiques…

En général, quand on évoque Philippe Randa, on sait que Roland Hélie n’est pas loin, et leurs proches connaissent leur grande complicité et leur capacité d’ironiser sur l’autre. Certes, malgré leur proximité, il est difficile de les comparer à Astérix et Obélix. En effet, si le porteur de menhir peut faire penser au fondateur de Synthèse nationale, il est plus hasardeux, vu la petite taille du héros d’Uderzo, de le comparer à Philippe, qui a davantage un gabarit de basketteur que de lutin. On voit souvent, lors des initiatives patriotes, le stand de ces deux éditeurs et amis, souvent voisins, avec tous les nombreux ouvrages qu’ils proposent aux participants. C’est grâce à des éditeurs militants comme eux qu’une approche de l’Histoire, parfois différente de celle des vainqueurs, existe encore et contribue à l’indispensable travail de mémoire nécessaire à un pays libre.

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00:51 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Royaume-Uni : vers une annulation des élections locales pour contrer la montée du parti de Farage ?

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Breizh info cliquez ici

Le climat politique britannique s’échauffe après une annonce du gouvernement qui pourrait bien bouleverser le jeu démocratique : les élections locales prévues cette année dans neuf circonscriptions couvrant 7,7 millions de résidents et 5,5 millions d’électeurs seront reportées. Officiellement, l’objectif serait de réorganiser les administrations locales en supprimant de nombreux conseils et en créant de nouvelles collectivités plus grandes. Mais pour Nigel Farage et son parti Reform UK, la manœuvre cache une tentative flagrante de museler la montée en puissance des forces populistes.

Un report inédit qui prolonge les mandats sans consultation

Selon le gouvernement, organiser ces élections n’aurait plus de sens, puisque les actuels conseils municipaux doivent être supprimés dans les années à venir. En attendant, des milliers de mandats municipaux qui devaient expirer cette année pourraient être prolongés de sept ans, sans validation par les électeurs. Une première en temps de paix qui suscite de vives critiques.

Nigel Farage a dénoncé une dérive autoritaire, accusant les « partis de l’establishment » de s’entendre pour bloquer l’ascension de son parti, Reform UK, qui connaît une montée en flèche dans les intentions de vote. La réduction du nombre de sièges soumis au vote, passant de 2 200 à 1 600, pourrait lui être particulièrement préjudiciable, notamment dans des bastions comme l’Essex et le Norfolk, où le parti populiste réalise d’excellentes performances.

« Les élections sont annulées ! Je croyais que seuls les dictateurs annulaient des élections, mais voilà que le Parti travailliste, pris de panique, en décide autrement », s’est indigné Farage.

Un gouvernement accusé de lâcheté

Pour Farage et ses partisans, l’establishment conservateur et travailliste cherche à priver des millions de Britanniques de leur droit de vote pour maintenir le statu quo. L’ancien leader du Brexit Party souligne qu’un report électoral aussi large et prolongé est sans précédent et va à l’encontre du principe fondamental du suffrage universel. « Les Britanniques ont le droit de juger ceux qui les gouvernent et de les sanctionner par les urnes. Ce qui se passe est une honte démocratique », indique Farage.

Si le gouvernement justifie la décision par une volonté de rationaliser les administrations locales et d’économiser des coûts, certains observateurs y voient une manœuvre politique visant à freiner la poussée de Reform UK, qui pourrait siphonner une partie de l’électorat conservateur.

La vice-première ministre Angela Rayner a, de son côté, tenté d’éteindre la polémique en expliquant que « la barre a été placée très haut » pour justifier ces reports et que « les élections coûtent cher », des arguments qui peinent à convaincre les détracteurs de cette décision inédite.

L’épisode illustre à quel point les équilibres politiques sont devenus fragiles au Royaume-Uni. La montée du parti de Farage met en péril la domination conjointe des Conservateurs et des Travaillistes, au point que certains semblent prêts à contourner le processus démocratique pour freiner l’élan populaire.

Si le report des élections est maintenu, il créera un précédent inquiétant en matière de démocratie britannique, renforçant les tensions entre l’establishment et une partie de l’électorat de plus en plus réceptive au discours anti-système. Farage, lui, a déjà promis de faire de cette affaire un cheval de bataille électoral, bien décidé à mobiliser ceux qu’il considère comme des électeurs privés de leur voix par un gouvernement aux abois.

00:20 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sur quoi le chantage algérien repose-t-il ?

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Bernard Lugan, L'Afrique réelle

Le jusqu’auboutisme algérien se manifeste par des errements diplomatiques apparentés à une fuite en avant.

En plus de l’état de quasi-guerre que l’Algérie entretient avec le Maroc, de ses provocations à l’égard de la France, de sa rupture avec le Mali et des sanctions commerciales qu’elle vient de décider contre la Colombie et le Panama qui ont reconnu la marocanité du Sahara occidental, voilà que les gérontes au pouvoir à Alger viennent de provoquer une grave crise avec la Turquie (voir page 17 de ce numéro).

L’amateurisme-fanatisme d’Alger est le reflet d’un régime aux abois qui se raidit et se crispe au lieu de tenter d’acheter sa survie par une profonde remise en cause. La situation de l’Algérie est en effet dramatique à deux grands titres :

– L’État meurt de l’intérieur, écrasé par ses propres contradictions et ruiné par les prévarications de sa nomenklatura.

– Cette agonie de l’Etat provoque l’isolement de l’Algérie, sa perte de crédibilité et sa marginalisation sur la scène internationale. Ce qui conduit à une crispation débouchant aujourd’hui sur une impasse répressive qui va finir par faire exploser le pays.

Le pire est que les dirigeants algériens semblent se comporter comme des suicidaires cherchant névrotiquement à se rapprocher du pire.

A y regarder de près le pouvoir en place à Alger parait en effet avoir clairement décidé de s’auto-détruire et de précipiter le pays dans l’abîme. Comme si, seule la politique du pire pouvait lui fournir une ultime bouffée d’oxygène avant de trépasser. Après avoir dilapidé ses ressources humaines et financières, l’Algérie est aujourd’hui exsangue.

Or, au lieu de profiter de la situation pour enfin mettre à plat le contentieux qui oppose la France et l’Algérie, les dirigeants français vont une fois de plus composer. Et pourquoi ?

– Ce n’est pas une pression économique que peut exercer l’Algérie puisque le gaz et le pétrole ne représentent respectivement que 8% et 9% de la consommation française. Quant au commerce de la France avec l’Algérie, il ne compte pas puisqu’il n’est en moyenne que de 12 milliards d’euros pour un commerce extérieur français global moyen de 770 milliards d’euros.

– Ce n’est pas davantage le poids d’une cinquième colonne immigrée dont les éventuels agissements illégaux pourraient être facilement réglés par de fermes mesures de simple police…

Alors ? Là est en effet toute la question…

SOMMAIRE :

Actualité

  • Comment Mayotte est devenue française

Dossier Algérie :

  1. Histoire des Algéries : Interview de Bernard Lugan
  2. L’Algérie doit son unité et ses frontières à la France 
  3. Le congrès de la Soummam ou ce qu’aurait pu être une autre Algérie
  4. Comment soigner l’Œdipe algérien ?
  5. L’Algérie se brouille avec la Turquie

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jeudi, 06 février 2025

Eric Zemmour était jeudi soir sur BFM TV

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mercredi, 05 février 2025

Dimanche 9 féfrier, Ploërmel (56) : REPAS ANNUEL DU PDF BRETON

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Entretien avec Nicolas Gauthier, auteur de "Le Pen comme vous ne l’avez jamais lu" aux éditions Déterna

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Nicolas Gauthier a été journaliste à Minute, National hebdo, Flash, Le Choc du mois ; il collabore désormais à Éléments et à Boulevard Voltaire.

(Propos recueillis par Fabrice Dutilleul)

« Qu’il ait voulu le pouvoir est une évidence. Qu’il s’en soit véritablement donné les moyens, c’est évidemment une autre histoire. En revanche, son rôle de vigie, de Cassandre, de “lanceur d’alerte”, tel qu’on dit aujourd’hui, il l’a mieux que tenu. C’est ce Le Pen là, ce “célèbre inconnu” que j’ai précisément voulu faire mieux connaître »

On peut s’inquiéter de la publication d’entretiens recueillis voici dix ou vingt ans (pour le plus ancien)… Sont-ils seulement des témoignages historiques ou sont-ils toujours pour la plupart d’actualité ?

Il en faut décidément peu pour vous inquiéter. Se demande-t-on si les écrits de Charles-Maurice Talleyrand ou de Jacques Bainville sont toujours pertinents en matière de politique étrangère ? Non. Quand je m’entretiens avec Jean-Marie Le Pen, nous évoquons évidemment l’actualité ; mais cette dernière n’est rien s’il n’est pas fait référence à l’histoire, sachant que seule la connaissance du passé permet de mieux comprendre le présent tout en appréhendant l’avenir. En revanche, dans tout discours, qu’il soit religieux, politique ou les deux à la fois, il convient de distinguer la part de « l’esprit » et celle de la « lettre ». La première est intemporelle ; la seconde circonscrite aux contingences du moment, est susceptible de vieillir, même si remise dans son contexte. Mais, quand on fait de la politique, tel que mon auguste interlocuteur, ou du journalisme politique, à l’instar de ma modeste personne, il faut prendre les deux en compte. Après, une connerie proférée, même il y a mille ans, demeurera toujours une connerie. Mais Jean-Marie Le Pen n’en disait que fort peu.

Vous tenez Jean-Marie Le Pen pour être « l’inconnu le plus célèbre de France »… Vraiment ?

Je persiste et je signe. Peu de mes confrères ont tenté de sincèrement percer à jour sa véritable personnalité, préférant trop souvent s’en tenir à l’écume de la vague et aux clichés en vogue. Reductio ad hitlerum oblige, il était un fait médiatiquement acquis que Le Pen était un « nazi », nazi métaphorique a minima. Or, un « nazi », c’est le diable et chacun sait qu’on ne discute pas plus avec Hitler que Lucifer. Certes, quelques rares confrères, du Monde ou de Libération, concédaient en privé que le « monstre » était d’un commerce agréable et qu’on s’amusait plus à suivre le Front national que La France insoumise. Mais de telles confessions avaient évidemment toujours lieu en privé, loin des caméras et, surtout, de leurs employeurs respectifs. Bref, ils savaient eux aussi, tout comme Lionel Jospin, que cet « antifascisme » n’était que du « théâtre »…

Mais alors, pourquoi ne disaient-ils pas ce qu’ils savaient, que Jean-Marie Le Pen n’était pas le monstre qu’on disait ?

Pour éviter que leurs lecteurs ne se désabonnent, tout simplement ! Quand on achète Le Monde ou Libération, ce n’est pas pour y lire du bien du président du Front national ! A contrario, quand on commande vos livres ou qu’on va sur le site de Boulevard Voltaire, ce n’était pas pour y lire du mal du Menhir.

Sur l’islam et l’immigration, il tient parfois des propos qui peuvent heurter la frange identitaire de l’électorat du RN. Était-il véritablement sincère ?

Oui. L’homme était ainsi fait qu’il était assez peu doué pour le mensonge. Il n’était pas dans une optique de choc des civilisations et tenait, à l’instar de Marine Le Pen, à ne pas se laisser entraîner dans une guerre des religions. Ainsi pouvait-il se montrer critique quant à l’islamisme politique, mais se montrait toujours respectueux vis-à-vis de l’islam, allant jusqu’à assurer qu’on pouvait être à la fois musulman et patriote français sincère. Quand on sait que près de 15% de nos compatriotes de confession musulmane votent pour le Rassemblement national, une telle position m’a toujours parue éminemment censée.

Quels souvenirs personnels gardez-vous de vos rencontres ?

Beaucoup d’éclats de rire. Le Pen était un marrant, toujours prêt à raconter une bonne blague et à se poiler aux vôtres. L’homme était aussi d’une gentillesse exquise, même s’il lui arrivait parfois d’entrer dans des colères noires pour redevenir affable quelques poignées de secondes plus tard. Surtout, il n’avait que faire des convenances bourgeoises. Sans faire offense à sa mémoire, c’était un peu son côté Chirac. Lui aussi passait parfois pour un rustre auprès de la frange versaillaise de son parti. Ce qui explique l’équipée d’Édouard Balladur à l’élection présidentielle de 1995. On disait que Chirac était une machine à perdre et qu’il multipliait les calembours douteux. Le résultat est connu.

Vous évoquez ces gens de droite, sceptiques quant à Jean-Marie Le Pen, qui assuraient que jamais il n’avait sérieusement voulu prendre le pouvoir. Votre avis ?

Qu’il ait voulu le pouvoir est une évidence. Qu’il s’en soit véritablement donné les moyens, c’est évidemment une autre histoire. En revanche, son rôle de vigie, de Cassandre, de « lanceur d’alerte », tel qu’on dit aujourd’hui, il l’a mieux que tenu. C’est ce Le Pen là, ce « célèbre inconnu » que j’ai précisément voulu faire mieux connaître.

Le Pen comme vous ne l’avez jamais lu, Nicolas Gauthier, Éditions Déterna, collection « Autant en emporte le temps », préface de Philippe Randa, 158 pages, 21 € ; pour commander ce livre, cliquez ici.

Ce livre entretien publié par nos amis de Déterna est complémentaire du Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Jean-Marie Le Pen (le menhir est éternel) qui sortira bientôt :

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20:15 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL Samedi 8 février, Paris : hommage à Robert Brasillach, Maurice Bardèche et aux morts du 6 février 1934

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Vaucresson (92), samedi dernier : le Parti de la France a rendu hommage à Roger Holeindre

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Obsédé par la race, Mélenchon est l’homme le plus dangereux de France

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Bernard Germain

Pour ceux qui n’auraient toujours pas compris, Mélenchon est en train de mettre les points sur les i et les barres aux t.

Rappelons-nous.

Il avait déjà fait des déclarations que certains n’avaient pas voulu prendre au sérieux, considérant sans doute que c’était en phase avec le personnage qu’on peut aisément qualifier « d’excessif ».

Mais Mélenchon n’est nullement excessif. Il est comme ça, que cela plaise ou pas. Ceux qui pensent le contraire essayent juste de se rassurer ; reste que leur opinion ne correspond pas à la réalité.

Mélenchon y va crescendo avec ses déclarations, mais en ce moment il accélère franchement.

Sa première déclaration sulfureuse remonte à quelques temps. À plus de 12 ans pour être précis. Voilà ce qu’il déclarait à Hit Radio (c’est consultable à cette adresse cliquez ici

« Hit-Radio : Quelles sont vos origines ?

JLM : Je suis né à Tanger (Maroc) et y ait vécu les 11 premières années de ma vie. Ma famille était des gens qui venaient d’Algérie. C’était des gens très simples qui n’étaient ni des colons ni des milliardaires.

Ma mère a été institutrice et mon père travaillait dans la radio-télécommunication. Toute mon enfance est traversée de l’image de cette ville extraordinaire où il y avait toutes les nations du monde. (…) Je crois que ça m’a donné un pli. En vieillissant, on durcit les traits de caractère. Je ne supporte plus de vivre autrement que dans un endroit où les gens sont mélangés. J’habite à Paris dans le 10e arrondissement et je ne pourrais pas habiter dans 6e ou le 7e arrondissement. Je ne peux pas survivre quand il n’y a que des blonds aux yeux bleus. C’est au-delà de mes forces.

Donc quand on est arrivé en France c’était l’horreur pour nous, parce qu’on avait idéalisé la France et on a découvert un coin perdu de la Normandie, le pays de Caux. Les gens n’avaient jamais vu personne, où – hélas pour eux – les malheureux souffraient d’un alcoolisme épouvantable. De ma vie je n’avais jamais vu quelqu’un ivre dans la rue, vous imaginez… au Maroc ça n’existe pas ça. Donc nous étions consternés. Et personne ne parlait aucune espèce de langue étrangère. La France des campagnes était extraordinairement arriérée par rapport au Maroc des villes. Casablanca était une ville plus moderne que Clermont-Ferrand. Les gens ne se rendent pas compte de ça, mais c’était comme ça à l’époque. Nous non plus d’ailleurs, et on ne parle plus la langue (arabe) donc tchouf elle disparaît.

(…) C’est comme cela que j’ai perdu l’arabe. À ma grande honte car mon grand-père et mon père parlaient l’arabe. »

À travers ce texte, on sentait déjà tout l’amour et le respect qu’il avait pour la France et sa population.

Il oublie juste que c’est à notre pays qu’il doit tout. Ses études et surtout sa carrière politique qui a fait de lui un homme réellement très riche financièrement qui a passé l’essentiel de sa vie dans les ors de la République (Assemblée nationale, Sénat), Parlement européen. Il a même été ministre de l’Enseignement professionnel du gouvernement Jospin.

Et puis, il y a eu une autre déclaration détestable via un tweet publié le 10 juin 2024.

« Un peuple nouveau s’est constitué en France. Des foules immenses vivent ensemble dans les villes et se créolisent. C’est une nouvelle France. C’est cette France que nous voulons représenter ».

Il ne restait plus grand monde à ne pas comprendre que Mélenchon était un chaud partisan de la stratégie « Terra Nova » (think tank du PS) qui déclara en 2011 qu’il fallait changer de base électorale et que les immigrés venant notamment de l’autre côté de la Méditerranée étaient le nouvel électorat, les nouveaux « damnés de la terre ». Quant au peuple français, il fallait purement et simplement l’abandonner puisqu’il défendait des valeurs « d’extrême droite » (défense de sa nation, de la culture française, de la famille…) et pour couronner le tout, ce peuple vote de plus en plus pour le RN.

Et d’ailleurs les immigrés ont bien compris le positionnement de Mélenchon. Il fait des gorges chaudes de la mort de Nahel, un petit délinquant de banlieue, mais n’a pas un mot quand deux racailles tuent d’un coup de couteau Elias, un gosse sans histoire de 14 ans – juif par ailleurs – juste pour lui voler son téléphone portable.

Alors les banlieues le lui rendent bien ce positionnement. Par exemple dans le 93, les 12 députés élus sur 12 possibles sont tous LFI et selon les chiffres officiels 69 % des musulmans ont voté pour lui à la présidentielle.

Enfin, le 1er février 2025, ce fut la cerise sur le gâteau.

Il vient de confirmer ses volontés avec une nouvelle déclaration sans ambiguïté devant un parterre d’étudiants lors d’une réunion à Toulouse, le 1er février 2025 :

« La ruralité qu’on nous jette à la figure n’existe pas. Elle n’est plus peuplée de paysans comme autrefois. Il n’y a plus que 2 % de la population du pays qui est paysanne. La nouvelle ruralité n’est pas non plus composée de ce rêve fou de “Français de souche” qui seraient là, restés comme sur une île. La ruralité est brassée. Cessez d’imaginer une France du passé qui n’est plus là. Acceptez celle qui est là. Et dites-vous bien, a poursuivi le natif de Tanger, au Maroc, comme je le dis à chacun des jeunes gens que je croise et dont je sais qu’ils sont nés comme moi au Maghreb ou bien encore ailleurs : cette partie du pays est à nous, c’est notre patrie, c’est notre pays. »

Qui osera prétendre que Mélenchon ne veut pas la disparition du peuple français « de souche » et son remplacement par un peuple créolisé et même islamisé puisqu’il viendra comme Mélenchon du Maghreb ?

L’attention du lecteur n’aura pas manqué d’être frappée par la parallélisme de pensée entre les nazis qui voulaient une race pure, la race aryenne (blonds au yeux bleus) et Mélenchon qui dit « je ne peux pas survivre quand il n’y a que des blonds aux yeux bleus. C’est au-delà de mes forces » et d’ajouter « Je ne supporte plus de vivre autrement que dans un endroit où les gens sont mélangés ».

Comme les nazis, il est obsédé par la race et leurs différentes caractéristiques. Mais n’est-ce pas une préoccupation commune, qui fait de l’apparence l’un de leurs repères principaux pour apprécier ou pas les gens ? N’est-ce pas cela qu’on appelle du racisme… ?

Au final, Mélenchon dit ouvertement que dans les villes et les campagnes, il veut la disparition des Français « de souche » et leur remplacement par une France « créolisée » à partir de populations venant comme lui du Maghreb et donc principalement musulmane.

Qui aujourd’hui dans notre pays ne comprend pas que cet individu est un authentique ennemi de la France et qu’il n’a strictement plus rien à voir avec ce que fut la gauche « à l’ancienne » ?

D’ailleurs, ce n’est pas par hasard s’il fait constamment la promotion de Rima Hassan, députée européenne qui a voté contre la libération de Boualem Sansal au Parlement européen.

Et la motivation de ce vote de Rima Hassan est toute simple. Boualem Sansal dénonce le péril que constitue l’islam pour la France. Il a même acquis la nationalité française récemment. C’est dire si ce type est un « traître » et donc un dangereux adversaire de Mélenchon et ses affidés. Alors s’il pouvait mourir dans les geôles de Tebboune, je pense qu’à LFI on sortirait le champagne comme pour la mort de Jean-Marie Le Pen.

Pendant que Boualem Sansal croupit en prison, Mélenchon continue sa sale besogne en France contre notre pays. Ce faisant, il baisse un peu plus chaque jour le masque, et ceux qui ont voté pour ses candidats en juillet 2024, pour faire barrage au RN, semblent commencer à comprendre où Mélenchon veut les conduire. Et cela les amène visiblement à frémir de plus en plus. Même à gauche…

Est-ce que l’échec de Louis Boyard ce dimanche à Villeneuve-Saint-Georges est le premier signe que le vent commence à tourner ?

Reste que Mélenchon est un individu des plus dangereux pour la France, sa culture, son peuple et son identité. Il doit donc être combattu sans concession et surtout sans se laisser berner par ceux qui disent qu’il est fréquentable et vaut bien un bulletin de vote afin que notre pays échappe aux « fascistes ».

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10:49 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 04 février 2025

Jean-Yves Le Gallou vous invite à suivre son procès devant la 17 e chambre correctionnelle de Paris le mardi 18 février 2025 à 13h30.

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A-t-on encore le droit de critiquer une décision de justice qui concerne des millions de Français ? Les juges doivent-ils assumer les décisions collégiales ? Un procès pour 2 – deux - tweets commentant une décision de justice, est-ce bien prioritaire ? Faut-il protéger la liberté d’expression ou interdire X ? Doit-on pouvoir critiquer d’autant plus librement que celui que l’on critique a le plus de pouvoir ?

Jean-Yves Le Gallou vous invite à suivre son procès devant la 17 e chambre correctionnelle de Paris le mardi 18 février 2025 à 13h30.

12:20 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Comment l’Europe saborde son avenir ?

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Entretien avec Karin Kneissl

La diplomatie n’est pas qu’une affaire de chancelleries et de protocoles feutrés. Karin Kneissl, ancienne ministre autrichienne des Affaires étrangères, incarne cette diplomatie de terrain, loin des postures médiatiques. Polyglotte, analyste incisive et experte en géopolitique, elle a tracé son propre chemin entre les capitales du monde, formant les générations futures tout en défiant les dogmes dominants. Son indépendance lui a valu des inimitiés féroces. Menacée, censurée, empêchée de travailler en Europe, elle a choisi de s’installer en Russie, où elle a fondé le centre G.O.R.K.I., un laboratoire d’idées géopolitiques. Son engagement en faveur du dialogue et de la souveraineté nationale dérange, tout comme sa critique sans concession des élites occidentales. Dans cet entretien-fleuve, Karin Kneissl revient sur la disparition de la diplomatie européenne, l’échec du multilatéralisme, l’hystérie antirusse et la crise du politique. Elle nous parle aussi d’endocrinologie, d’immigration et du basculement du monde vers un nouvel ordre. Une parole rare, tranchante et visionnaire.

Lire la suite ICI

Source : site Eléments

10:59 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Y a du Yalta dans l’air

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Renaud Girard

Il y a exactement quatre-vingts ans, le 4 février 1945, s’ouvrait, dans une station balnéaire de la Crimée soviétique, la conférence interalliée de Yalta. Elle dura une semaine, réunissant les leaders des trois grandes puissances qui étaient en train de gagner la Seconde Guerre mondiale : l’Américain Roosevelt, le Britannique Churchill, le Soviétique Staline. Son but était de coordonner les dernières opérations militaires contre les agresseurs allemand et japonais, ainsi que d’organiser la paix mondiale, notamment en Europe. Charles de Gaulle n’avait pas été invité.

Affaibli par la maladie, le président Roosevelt se montra, à la différence de Churchill, d’une naïveté confondante envers le vorace Staline. Le premier dira au second, en parlant du troisième : « Si je lui donne tout ce qu’il me sera possible de donner sans rien réclamer en échange, noblesse oblige, il ne tentera pas d’annexer quoi que ce soit et travaillera à bâtir un monde de démocratie et de paix. »

Cette conférence, où sont entérinées des négociations interalliées antérieures sur le partage de « zones d’influence », va avoir de dramatiques conséquences sur les peuples d’Europe de l’Est, que Roosevelt a abandonné à Staline. Les pays Baltes, la Pologne, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie vont être, contre leur volonté, soumis au joug soviétique. Un système communiste leur sera imposé. Toutes ces nations n’avaient bien sûr pas été invitées à Yalta pour y donner leur avis. Ce système de « souveraineté limitée », comme le théorisera plus tard Brejnev, durera jusqu’à l’implosion de l’Union soviétique en 1991.

Yalta reste le symbole d’une diplomatie où les gros se partagent le monde sans prendre la peine de consulter les petits. Quatre-vingts années plus tard, on a l’impression que cela recommence, avec la Russie de Poutine et l’Amérique de Trump, puissances redevenues ouvertement impérialistes.

Lors de sa conférence de presse du 14 janvier 2025 à Moscou, Sergueï Lavrov a laissé entendre que la Russie pourrait se montrer compréhensive envers l’Amérique sur la question du Groenland, si cette dernière faisait de même sur la question ukrainienne.

Réagissant à la doctrine impériale de Mar-a-Lago, où Donald Trump avait notamment exprimé des vues sur le Groenland, le ministre russe des Affaires étrangères avait conseillé aux Américains et aux Danois d’écouter les résidents du Groenland, « à l’image de ce que la Russie a fait avec ceux de la Crimée, du Donbass et de la Novorossiya ». Les choses sont claires...

La probabilité semble s’accroître pour que Trump et Poutine fassent d’ici l’été un nouveau Yalta, cette fois sur le dos de l’Ukraine. Ni les populations concernées, ni les autres nations européennes ne seraient consultées. Deux signes vont dans le sens de cette hypothèse : le général Kellog, l’envoyé spécial du président Trump sur l’Ukraine, ne s’est toujours pas rendu à Kiev ; la Maison-Blanche a suspendu pour 90 jours toute aide américaine, civile ou militaire, à l’Ukraine.

L’établissement punitif de droits de douane à l’encontre du Canada et du Mexique, décidé le 31 janvier 2025 par le président Trump, montre que ce dernier ne bluffait pas quand il exposait à Mar-a-Lago sa nouvelle diplomatie virile, quand il proposait au Canada de devenir le 51ème  État des États-Unis, quand il enjoignait à Panama de revenir dans le giron américain, et au Danemark de vendre le Groenland aux États-Unis.

Avec Trump, on ne perd pas de temps à consulter les pays concernés, à prendre l’avis de ses alliés, à réfléchir à ce que prescrit le droit international, on fonce comme un bélier, on impose sa décision. On agit comme l’Amérique a agi à l’égard des Espagnols à la fin du XIXe siècle, sous l’impulsion du président McKinley. Ce dernier a été l’un des deux présidents américains à avoir été cité par Trump dans son discours d’investiture le 20 janvier 2025. Le second est le président Théodore Roosevelt, qui était le successeur de McKinley, et qui croyait dur comme fer au darwinisme appliqué aux nations : seules les plus fortes sont appelées à survivre.

Il suffit de contempler une mappemonde, depuis le pôle Nord et non depuis l’Équateur comme on le fait habituellement, pour comprendre que le Groenland a un réel intérêt stratégique pour les États-Unis, dans sa rivalité avec la Russie, ou si l’on voit plus grand et plus loin, avec l’Eurasie.

Le Groenland est vraiment une priorité pour Trump et, sur cette question-là, l’opinion américaine est de son côté. Lorsque le 47e président des États-Unis s’est entretenu avec la première ministre du Danemark, il n’a laissé aucune place à de la diplomatie classique, qui veut qu’on échange ensemble sur une pluralité d’options. L’Américain a simplement demandé son prix à la Danoise. Lorsque, tétanisée, elle a esquissé un refus, Trump lui aurait fait comprendre qu’il avait d’autres moyens de la faire céder...

Pour Tony Corn, grand spécialiste de la diplomatie américaine, l’idée serait aujourd’hui d’offrir à un Groenland devenu indépendant par référendum un « Cofa » (Compact of Free Association) similaire à ce qui existe avec la Micronésie.

Paniquée, sentant qu’il y avait du Yalta dans l’air, la première ministre du Danemark a fait une tournée européenne le 28 janvier 2025, afin de chercher du réconfort, sinon de l’aide. Mette Frederiksen a été notamment reçue par Emmanuel Macron à l’Élysée. On compte sur le président français pour avoir été charitable avec elle, et pour ne pas lui avoir rappelé le mépris qu’elle a toujours affiché pour l’idée macronienne d’« autonomie stratégique européenne ». En 2021, elle avait expliqué à un conseiller de Macron que Copenhague se sentirait toujours plus proche de Washington que de Paris...

Source : Le Figaro 04/02/2025

09:13 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 03 février 2025

Villeneuve-Saint-Georges terrasse le dragounet

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Maurice Bernard

Pan sur le bec ! Hier, Louis Boyard, le dragounet poupon de Baudruchon, a pris, enfin, la bonne claque électorale qu’il mérite. Un moment de pur bonheur, comme la vie politique nous en réserve parfois !

Les résultats du second tour de l’élection municipale partielle de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) sont en effet sans appel. La liste LR a devancé la sienne de 502 voix (2.399 voix contre 1.897) alors qu’elle se trouvait concurrencée par le maintien de la liste divers droite (600 voix).

Si on regarde les résultats de plus près, on peut faire les constats suivants :

-    Par rapport au 1er tour, la liste LR gagne 1.445 voix (+151,46%), la liste Boyard 851 (+81,35%), tandis que la liste divers droite en perd 53 (-8,1%).
-    Au 2e tour, il y a eu 693 suffrages exprimés supplémentaires. Si on les additionne aux voix qui, au 1er tour, se sont portées sur les trois listes qui ont été éliminées (et se sont trouvées ainsi disponibles), on obtient un total de 2.296 voix. 37% d’entre elles ont choisi la liste Boyard et le reste – 63% - la liste LR ! Sans commentaire…
-    Par rapport au second tour des législatives, le 7 juillet dernier, le nombre des abstentions a augmenté de 2.666, celui des suffrages exprimés a baissé de 2.113 et Louis Boyard a perdu 2.390 voix alors que la droite en a gagné 769.

Il est donc évident, dans un contexte de forte abstention (60,3% des inscrits), que non seulement la candidature de Boyard à la mairie n’a pas mobilisé à gauche, mais qu’elle a aussi suscité une incontestable réaction de rejet… C’est l’excellente nouvelle du jour, goûtons-la sans modération !

20:21 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tours, vendredi 14 févreier : une conférence de Gabriele Adinolfi

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Renseignements: assoc.artemis@gmail.com

Le lendemain, samedi 15 février,

conférence de Gabriele Adinolfi

à Clermont-Ferrand cliquez là

17:06 Publié dans Gabriele Adinolfi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lyon, du vendredi 14 au samedi 15 mars 2025 : pèlerinage nocturne pour la France et pour l'Église

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LE PÈLERINAGE EST UNE MARCHE 

Il faut qu’une marche aboutisse au terme désiré. Pour vous, quel est-il ? Très peu d’hommes vont jusqu’au bout de leurs idées, de leurs sentiments et de leurs projets. Alors pourquoi aller jusqu’à notre Dame de Fourvière ? Vous allez souffrir, vous allez être fatigués, vous aurez peut-être envie de renoncer, mais la vie est un combat et la marche est l’image de la vie. Chaque pas vous amenant à votre but est déjà une victoire, et chaque pas que vous ferez vous approchera du but recherché. 

LE PÈLERINAGE EST aussi UNE MARCHE RELIGIEUSE

« Mais priez, mes enfants ! » disait la Très Sainte Vierge à Pontmain.  Combien de fois par jour prions-nous ? Sommes-nous tous fidèles à notre prière du matin, du soir… et le chapelet ? Nous sommes malades d’une carence de prière. Il faudrait prier comme on respire. Marcher sur les routes nous permet de prier instinctivement et nous relie à Dieu plus profondément. La nuit, la douleur, le silence sont propices à la prière, au sacrifice. Offrons nos efforts pour la France qui en a bien besoin. 

LE PÈLERINAGE EST LA MARCHE RELIGIEUSE D’UN PEUPLE.

Nous, pèlerins, nous allons vers Marie pour confier à notre mère l’immense infortune d’un peuple abandonné par ses chefs naturels.
Nous sommes chargés d’une mission bien précise : celle de représenter notre pays auprès de Dieu pendant une nuit sur les routes nous menant à Fourvière.
Fatigués par la marche, nous arriverons au pied de Notre Dame pour déposer nos prières en faveur de cette terre ingrate, mais que nous aimons, afin qu’elle retrouve sa vocation surnaturelle, son beau titre de fille aînée de l’Église, la pureté de sa Foi et la générosité de son élan missionnaire.

Pour participer l’inscription est obligatoire ici

16:26 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Villeneuve-Saint-Georges : Louis Boyard balayé

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Maxime Morlon,

Secrétaire général adjoint du Parti de la France

Les électeurs Villeneuvois ont tranché : Louis Boyard est sèchement battu. Ce rejet massif signe la fin d’une campagne électorale fondée sur l’agitation permanente, l’idéologie radicale de gauche et le mépris du réel. Pendant quelques semaines, il a préféré les provocations aux solutions, l’invective au travail de fond. Les habitants ne s’y sont pas trompés : ils ont dit non.

Mais cette élection n’a pas seulement révélé l’échec d’un homme, elle a aussi mis en lumière les méthodes scandaleuses de son camp. L’agression des journalistes de « Frontières » par des militants pro-Boyard illustre une gauche radicale qui, faute d’idées, choisit l’intimidation. Plutôt que de convaincre, elle cherche à faire taire ceux qui dénoncent ses contradictions.

Mais cette stratégie a échoué. Villeneuve-Saint-Georges a envoyé un message clair : les Français ne veulent ni violence ni anarchie. Ils refusent une politique où l’on excuse tout, où l’on défend les casseurs et les agitateurs au lieu de s’occuper des vrais problèmes. Boyard disparaît, et avec lui, une vision du monde qui n’a plus sa place.

Nous demandons que les responsables de ces agressions soient poursuivis sans complaisance. La violence politique ne doit jamais devenir une arme pour ceux qui n’ont plus rien à proposer. Les électeurs ont choisi l’ordre et la responsabilité. Boyard appartient désormais au passé.

Source cliquez ici

10:07 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour invité de Eric Morillot sur la chaine "Les Incorrectibles"

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Samedi 15 février, à Clermont-Ferrand : une conférence de Gabriele Adinolfi

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INSCRIPTIONS :

clermont.nonconforme@gmail.com

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dimanche, 02 février 2025

Cadre historique du mouvement national dans les Bouches-du-Rhône, Hubert Savon vient de nous quitter

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Nous venons d'apprendre avec une grande tristesse le décès d'Hubert Savon.

Depuis des décennies, Hubert était l'un des militants nationalistes les plus connus des Bouches-du-Rhône. Il était appréciés de tous et c'était toujours un plaisir de le retrouver. À plusieurs reprises, il m'avait invité à participer à l'une ou l'autre de ses réunions en Provence. C'était un camarade ouvert qui mettait toujours au premier rang de ses préoccupations l'intérêt national. 

Hubert avait aussi été l'un des principaux dirigeants du Mouvement national républicain au début des années 2000. Alors, qui mieux que Bruno Mégret peut nous parler de lui. Voici sa réaction suite à l'annonce de cette triste nouvelle.

R. H.

Hommage à Hubert Savon

Bruno Mégret

Hubert Savon nous a quitté au matin du 27 janvier 2025. Il était un homme comme on n’en rencontre peu. Car, derrière une certaine réserve et une grande modestie, il cultivait les qualités trop rares d’un homme de bien. Doté d‘une solide culture, il était volontaire, compétent, loyal et d’une grande fidélité à ses amis comme à ses idées.

À l’aise avec les personnes les plus humbles comme avec les personnalités les plus haut placées, Hubert Savon, longtemps Conseiller régional de Provence–Alpes-Côte d’Azur et Conseiller municipal de Marseille, était devenu une figure incontournable de la cité phocéenne et des Bouches-du-Rhône.

Suscitant le respect de ses amis comme de ses adversaires, il était un homme de courage et de convictions qui savait aborder les situations les plus périlleuses en conservant son phlegme et son humour toujours fin et subtil.

Quand il le fallait, il savait hausser le ton et s’imposer. Hubert Savon était un militant, un combattant qui n’a jamais failli.

Il restera comme un exemple dans nos mémoires.

Adieu Hubert !

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Hubert Savon, à gauche sur la photo, lors d'une conférence de presse avec Carl Lang, Roland Hélie et Robert Spieler à Paris en novembre 2011.

23:55 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 15 février, dans le Morbihan : conférence de Bernard Germain

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SAMEDI 15 FÉVRIER 2025

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Submersion, vous avez dit submersion ?

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Pascal Praud

Dans le dictionnaire des bien-pensants, le mot « submersion »  n’existe pas. Comme Voldemort est le nom qu’on ne prononce jamais chez Harry Potter, il y a pour les policiers de la pensée des mots qui fâchent. Ils sentent le pas cadencé et le bras tendu.

Les socialistes Johanna Rolland et Boris Vallaud ont pris leur ton de givre et leur mine de croquemort pour clamer urbi et orbi que le mot « submersion » tenait du vocabulaire extrême droitier. « Couvrez ce sein que je ne saurais voir. » Chacun connaît ce numéro de faussaire que ces tartuffes jouent devant les caméras quand ils feignent l’outrage pour un oui, pour un non. « C’est une faute à l’égard de la République », a déclaré sans rire madame Rolland, édile de la ville de Nantes, cité hier accueillante qu’elle transforme année après année en musée des horreurs. Question sémantique, le camp du bien prend des libertés avec l’Académie française au point de confondre un terroriste du Hamas avec un résistant palestinien. Avant de réécrire l’histoire, le cercle de la raison édicte un nouvel abécédaire. Des mots ont disparu. Ils jetaient le trouble parmi les camarades. Insécurité, intégration, assimilation, grand remplacement, wokisme ou islamophobie ne sont pas des mots à dire ni devant des enfants ni devant leurs parents.

François Bayrou n’a rien exprimé qu’une chose très banale. Avec lucidité. Nombre de Français ne reconnaissent plus le pays dans lequel ils ont grandi, ni ses mœurs, ni ses coutumes. Monsieur Vallaud et madame Rolland ignorent que 65 % des personnes interrogées par l’institut CSA après que François Bayrou a parlé de « submersion » approuvent le Premier ministre.

À l’époque où la gauche avait d’autres voix que les hoquets des apparatchiks Faure, Vallaud, Rolland et consorts, voici ce qu’on lisait dans Le Nouvel Observateur sous la plume de Jean Daniel : « Il y a en ce moment, en Occident, une islamisation de la vie quotidienne dont l’extension est inquiétante. » Et encore : « Le drame de la jeunesse issue de l’immigration n’est pas dans le passé esclavagiste et colonial que la France se refuserait à regarder en face. Le drame est dans l’échec de cette jeunesse et de la lutte émancipatrice de son pays d’origine. »  Aujourd’hui, Jean Daniel serait sur le banc des accusés. « Vous parlez comme Le Pen », lui dirait cette gauche aveugle et sourde.

Qui s’excuse, s’accuse

La guerre des mots est déclarée. Encore faut-il écouter qui parle. Quand Jean-Luc Mélenchon évoque la « créolisation », il a le droit. Malheur à Marine Le Pen si elle se risquait à pareille audace.

La guerre des mots bat son plein. Elle recouvre une bataille de tranchées. Un procès stalinien a exécuté Philippe Carli. Son crime ? Il avait « liké » un tweet de Sarah Knafo. Mediapart a jeté le nom de ce patron de presse « aux chiens », comme disait François Mitterrand. Philipe Carli pilotait depuis 2017 les quotidiens Dernières Nouvelles d’Alsace, Le Républicain lorrain ou Le Progrès à travers le groupe de presse Est-Bourgogne-Rhône-Alpes (Ebra) qu’il dirigeait.

Mediapart moucharde des noms. Robespierre dressait des listes. Le licenciement a remplacé la guillotine. L’actionnaire de Philippe Carli, le Crédit mutuel, a cédé. Il a acheté la paix sociale auprès de ses 1 400 journalistes salariés répartis dans les neuf quotidiens régionaux qu’il possède. Courage, fuyons ! Carli a présenté ses excuses. Il a eu tort. Qui s’excuse, s’accuse. Il a ensuite rédigé un communiqué d’au revoir qui sentait le téléguidage : « Dans l’intérêt du groupe Ebra, j’ai décidé de quitter mes fonctions de président... » Entretemps, la CGT avait trouvé que « son mea culpa n’était pas à la hauteur du préjudice ». La CGT eut aimé une autocritique du camarade Carli comme au bon vieux temps.

Je connais les rédactions depuis quarante ans. Une poignée d’agitateurs mène les frondes. Leur talent est souvent inversement proportionnel à leur ressentiment. Que le Crédit mutuel sacrifie un de ses hommes révèle l’univers de la presse. Le Syndicat national des journalistes (SNJ) approuve. La gauche règne ; l’intolérance domine ; la menace gouverne.

La gauche a perdu la bataille culturelle. Le réel a balayé son idéologie. La grande révolution prolétarienne n’aura pas lieu. Que reste-t-il de ses amours ? Quelque chantage de censure. Quelque ultimatum d’autocritique.

500 000 nouveaux venus

Boris Vallaud et ses amis réagissent comme le chien de Pavlov. Le mot « immigration » déclenche leur indignation. Cinq cent mille indi- vidus entrent chaque année en France. Cinq cent mille individus de religion et de culture différentes. Cinq cent mille individus répartis entre les entrées légales (titres de séjour, regroupe- ment familial, étudiants, etc.) et les demandes d’asile. À cela, ajoutons les étrangers en situation irrégulière qui échappent au contrôle des radars.  « L’immigration n’est pas une chance pour la France », a déclaré Bruno Retailleau en septembre dernier. Il faut un certain courage pour affronter le camp du bien qui prononce la mort sociale pour moins que ça. On ne badine pas avec l’humanisme universel chez ces gens-là. L’intimidation est si forte qu’elle paralyse nos dirigeants depuis quarante ans. Qui oserait dire que la troisième génération de Portugais, d’Espagnols, de Polonais ou d’Italiens n’a jamais rejeté le pays qui avait accueilli leurs ancêtres ? Les enfants naissaient. Ils s’appelaient parfois Enzo, Jerzy ou Esteban mais aussi Nathalie, Alain ou Émilie. Personne n’imaginait qu’ils fussent des Français en toc. Ils aimaient Victor Hugo, le château de Chambord, Michel Sardou et le poulet frites. Ils se mariaient à l’église et chantaient La Marseillaise les soirs de fête. Ce modèle a vécu. D’autres dieux, d’autres chansons, d’autres menus seront à la carte ces prochaines années. Mais chut ! Soumission et submersion sont des mots interdits.

Source : Journal du Dimanche 02/02/2025

10:55 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sommes-nous encore un peuple ?

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Marion Maréchal

A la suite de la profanation de la tombe de Jean-Marie Le Pen et de sa famille à La Trinité-sur-Mer, Marion Maréchal, sa petite fille, a pris la plume pour répondre à cette ignominie dans le Journal du Dimanche.

Si la condamnation est quasi unanime dans la classe politique à droite et au centre droit, à gauche, un lourd silence règne. Ils participent d’un continuum de l’infamie. Cette attitude devrait définitivement interdire aux partis de droite et du centre toute alliance ou tout arrangement électoral douteux avec la gauche comme celui auquel nous avons assisté après la dissolution.

La réalité est que, depuis deux siècles, la gauche révolutionnaire est l’autre nom de la guerre civile. Quand son poids politique le lui permet, sa nature profonde se révèle. Viennent alors la violence verbale de La France insoumise et la violence physique de l’ultragauche dont sont issus nombre d’Insoumis tel Raphaël Arnault, député et chef de cette Jeune Garde que

Bruno Retailleau envisage de dissoudre. Le procureur de Grenoble déclarait cette semaine : « L’ultragauche, c’est un attentat tous les six mois en moyenne. » Certes, toutes les villes françaises ne sont pas gangrenées comme celle d’Éric Piolle, mais partout, face à la progression du camp national, la gauche radicale passe à l’action violente. La même nuit où la tombe de mon grand-père et de ses parents était vandalisée, un commando d’ultragauche attaquait les locaux de l’Issep, l’école que j’ai cofondée à Lyon. La veille, c’était l’École supérieure de journalisme de Paris, dont Vincent Bolloré est l’un des actionnaires.

Si nous ne sommes plus un peuple, c’est qu’une partie de la France a fait sécession avec les valeurs traditionnelles, sacrées même, de la civilisation. Ils ont abandonné la fameuse décence commune chère à Orwell. Ils sont la proie d’un ensauvagement mental qui n’en finit plus de tout déconstruire, de l’histoire à la biologie en passant par la cohésion nationale. Ayant désacralisé tout ce qui relie, vomissant notre passé, rien ne les retient au fond d’aller briser les statues comme les tombes. Je relève que bien souvent ceux qui se sont réjouis du décès d’un homme sont les mêmes qui refusent à donner la vie, témoignage ultime d’un désir de disparition, d’une ivresse de l’effacement. Après eux, ce n’est même plus le chaos, mais le néant. À cette pulsion de mort, il faut opposer de toutes nos forces le désir de créer et de perpétuer. Ils croient nous briser le cœur en brisant cette croix ? Ils n’ont fait que l’affermir. Ils imaginent effacer une lignée, mais génération après génération, les Français se réveillent.
Face à cette haine, il faut proclamer notre volonté. Volonté de protéger ce qu’ils n’ont pas encore détruit, de reba
̂tir ce qu’ils ont mis à terre, de transmettre l’âme française et européenne à ceux qui prendront notre suite. Oui, nous sommes des millions à ne pas vouloir mourir du suicide des autres ! Telle est, je crois, dans l’ordre du politique, la vocation de notre droite aujourd’hui.

(Source : Journal du dimanche, 02/02/2025)

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Une grande manifestation à Londres ce samedi 1er février pour exiger la libération de Tommy Robinson

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Des dizaines de milliers de Londoniens, encore plus que le 26 octobre dernier (cliquez ici et cliquez là), sont descendus dans les rues de la capitale britannique samedi après-midi pour exiger la libération immédiate de celui qui est en train de devenir le héros du peuple anglais qui refuse de mourir, Tommy Robinson.

Dans la dernière livraison (n°68, hiver 2024-2025) de notre revue Synthèse nationale, nous avons publié un grand entretien avec notre ami Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen, qui représentait les patriotes français à Londres lors de la manifestation similaire du mois d'octobre. 

Voici le texte de cet entretien :

FREE TOMMY ROBINSON !

S'il est normal et nécessaire de s'indigner de l’arrestation en Algérie de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, il ne faut pas oublier pour autant qu'en Grande-Bretagne, tandis qu’on sort des prisons les racailles d'importation, on y jette les patriotes qui s'opposent à la déferlante migratoire.

Au premier rang des victimes du pouvoir woquisé qui sévit outre-Manche figure le courageux combattant Tommy Robinson. Il y a quelques semaines, des dizaines de milliers de Britanniques sont descendus dans les rues de Londres pour exiger sa libération. Mais pour l’heure, il se trouve toujours en cellule….

Face à ce scandale, une campagne de sensibilisation se met en place. Et une fois de plus, la Vendée montre l’exemple, grâce au dynamique Rassemblement vendéen de notre ami Éric Mauvoisin-Delavaud qui, le premier, vient d’organiser à Challand une projection du film Silenced consacré au combat salvateur de Tommy Robinson…

Vous avez été invité par Tommy Robinson à une prise de parole lors du grand rassemblement de protestation du 26 octobre à Londres qui a réuni plusieurs dizaines de milliers de Britanniques. Pouvez-vous nous rappeler la raison de cette manifestation ?

Tommy Robinson est accusé d’avoir enfreint une injonction de la Haute Cour britannique en diffusant un film lors d’un rassemblement à Trafalgar Square en juillet dernier. Ce film, intitulé Silenced, est une critique et une démonstration de la censure médiatique et des restrictions imposées outre-Manche à la liberté d’expression !

Quelle a été votre première impression en arrivant sur le lieu de la manifestation ?

J’ai ressenti une très grande ferveur populaire. Une ferveur qui a d'ailleurs caractérisé toute cette journée. Il y avait au moins 40.000 personnes, un chiffre impressionnant qui témoigne de la capacité des Britanniques à se lever pour défendre leurs valeurs et leur pays ! La marche s’est déroulée dans une ambiance détendue et positive, malgré quelques tentatives de perturbation par des militants d’extrême gauche, soi-disant "antifascistes". Mais ils ont été maîtrisés rapidement par la sécurité et la police, garantissant ainsi le bon déroulement de l’événement.

À voir les images, il semblerait que des moyens importants ont été mis en place pour accueillir les milliers de manifestants en toute sécurité et dans une bonne ambiance. Qu'en pensez-vous ?

J'ai été frappé par l’organisation rigoureuse de la manifestation, orchestrée par l’équipe de Tommy Robinson. Bien que ce dernier ait été incarcéré depuis la veille, son absence n’a pas amoindri la mobilisation qui s’est déroulée avec une fluidité et une logistique impressionnantes. Ce rassemblement massif, souligne la profondeur des préoccupations, des inquiétudes qui traversent aujourd’hui la société britannique concernant l’identité et la liberté d’expression.  Les patriotes anglais nous donne ici une leçon de mobilisation populaire et de défense de la liberté.  

Peut-on s’aventurer à dire que Tommy Robinson est un prisonnier politique ?

Oui, c'est une certitude. D’ailleurs, cette manifestation représente une réponse collective et déterminée aux restrictions croissantes qui pèsent sur l’expression des opinions. Elle est un exemple puissant pour tous ceux qui souhaitent défendre leurs valeurs et leurs droits fondamentaux.  Je pense qu’avec l’arrestation et la mise en détention de Tommy Robinson pour 18 mois, les autorités britanniques font de lui clairement un martyr de la dissidence, et doivent, par conséquent, s’attendre à voir la colère et la pression populaires grandir dans les prochaines semaines, dans les prochains mois.

Pensez-vous relayer et faire connaître l'action de Tommy Robinson en France et si oui, comment ?

Je pense que ce grand mouvement populaire initié à Londres doit fédérer aussi chez nous, en France, et plus largement en Europe, car nous sommes tous dans le même bateau. Pour l’heure, j’entends diffuser le film Silenced, qui m'a été confié par Tommy, en version originale sous-titrée en français et en haute définition. Ainsi, le jeudi 28 novembre dernier, à Challans, en Vendée, une première séance a eu lieu. La projection a été suivie d'un échange avec le public puis un verre de l'amitié a conclu cette belle soirée.  Il s’agit d’un combat essentiel et il est du devoir de chacun de participer et de lancer une grande mobilisation générale populaire ! Haut les cœurs !  

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Pour commander ce numéro 68 de la revue Synthèse nationale  cliquez ici

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samedi, 01 février 2025

Saint-Brieuc (22) : sympathique galette des rois de Reconquête ce samedi après-midi

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Les patriotes des Côtes-d'Armor se sont retrouvés nombreux (près d'une centaine de participants, soit le double de l'an passé) ce samedi après-midi à Saint-Brieuc pour assister à la petite fête organisée par la section départementale de Reconquête !

Après les interventions de Pierre-Yves Thomas, secrétaire départemental (photo ci-dessus), d'Antoine Clamagirand, responsable du Morbihan venu en voisin, et de Margaret Studler (ci-dessous), responsable de la 5e circonscription (Lannion-Paimpol), de nombreuses questions furent posées par les militants présents. Parmi les participants, on pouvait retrouver Mme Danielle Le Men qui fut à la pointe, en 2022, du combat pour Callac cliquez là et qui portait, en juin dernier, les couleurs du parti de Eric Zemmour dans la circonscription de Guingamp, Christian Le Pecheur, responsable de Saint-Brieuc, bien connu et apprécié depuis longtemps des nationalistes locaux, et Roland Hélie, directeur de la revue Synthèse nationale.

Après les discours : place à la Galette des rois qui confirma le côté festif de cette belle réunion amicale.

Si l'on s'en tient à l'enthousiasme de l'assistance, dans les Côte-d'Armor le mouvement Reconquête ! semble à nouveau être en ordre de bataille.

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20:41 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La profanation de la tombe de la famille Le Pen, la barbarie revient parmi nous

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Michel Festivi 

Quelques jours à peine après l’inhumation de Jean Marie le Pen, dans le caveau familial de cette famille bretonne à la Trinité-sur-Mer, son monument funéraire a fait l’objet d’une véritable dépravation à coups de masse, par un ou plusieurs individus, espérons que l’enquête le déterminera rapidement.

Cette atteinte gravissime à la paix des morts est tout un symbole. Ne pas respecter les défunts, profaner leurs sépultures, est un marqueur fort de l’idéologie révolutionnaire, pour tout dire des gauches radicales et extrêmes, communistes ou nazies. Même s’il s’avérait que l’auteur ou les auteurs des faits n’étaient pas spécifiquement orientés ainsi, les exemples de l’extrême gauche qui ont été donnés dès l’annonce du décès de celui qui mena le combat pour la France française, ont gravement porté atteinte à la paix sociale. Voir des ignobles, boire et danser, alors que la personne n’était même pas encore inhumée, relève d’une sauvagerie absolue et a irradié la société.

Car ce qui confère à la civilisation humaine tout son sens et sa grandeur, c’est justement que l’on enterre ses morts et que l’on respecte leurs sépultures. Depuis des temps immémoriaux, à partir du moment où les hominiens se sont distingués des animaux, ils ont enseveli selon différents rites leurs défunts. L’histoire de l’Égypte ancienne, celle des rives du Tigre et de l’Euphrate, des pays africains, des tribus des Amériques, recèle toute cette symbolique inaliénable, comme chez les peuplades indo-européennes les plus anciennes. L’Histoire de l’humanité s’est construite à partir des tombeaux et de leur étude. À Madagascar par exemple, les tombeaux sont éternellement la propriété des familles du mort, et elles ont un droit de passage sacré pour se rendre sur ces lieux. Tout récemment, vers Dijon, des archéologues ont découvert de vieilles tombes gauloises, où les squelettes ont été retrouvés en position assise. Pourquoi ? Sans doute une explication sera-t-elle trouvée un jour.

Bref, profaner un tombeau relève d’une ignominie absolue. On retrouve dans l’histoire, cette profanation chez ceux qui entendent anéantir la société et abattre les constantes humaines pour faire émerger un homme nouveau, défait de ses traditions, de son environnement naturel, décérébré et donc apte à faire table rase du passé. Toute l’histoire révolutionnaire le démontre.

La Convention nationale a approuvé en août 1793, au plus fort de la Terreur révolutionnaire la destruction des tombeaux de la nécropole Royale de la Basilique Saint-Denis. Près de 50 tombeaux seront ainsi profanés au nom de la volonté révolutionnaire d’effacer le passé. C’est Barère qui fut à la manœuvre, pour en finir avec « des cendres impures ». On nomme des commissaires à l’exhumation. Pendant les guerres de Vendée, les révolutionnaires vont allés jusqu’à tanner les peaux humaines des cadavres. Un chirurgien-soldat aurait prélevé des peaux humaines sur des cadavres flottant dans la Loire en décembre 1793, pour les tanner. C’est un processus total de déshumanisation.

Dès le début de la terrible guerre civile en Espagne en juillet 1936, les anarchistes et les communistes détruisirent tombes et sarcophages, déterrèrent les cadavres et les profanèrent, en prenant des poses, des photos qui ont été retrouvées. On voit les squelettes des nones, des curés, sortis de leurs tombeaux, avec autour des anarchistes et des communistes chantant, dansant, buvant, peu ou prou comme ceux qui se trouvaient place de la République à l’annonce du décès de Jean Marie Le Pen. Certains cadavres encore récents furent sauvagement mutilés. Aucun phénomène similaire n’a eu lieu dans le camp national.  C’est typiquement une action des gauches extrêmes. Au demeurant ensevelir des corps dans des fosses est aussi foncièrement le fait de sanguinaires, comme les communistes à Paracuelos de Jarama en novembre et décembre 1936 près de Madrid, ou à Katyn, en avril 1940 par les soviétiques. Les nazis aussi s’y employèrent en brulant les juifs dans des fours et en tentant de détruire leurs restes, sans sépultures ni enterrements dignes d’êtres humains. Ou lorsqu’ils tuèrent par milliers, des hommes, des femmes, des enfants dénudés qui tombaient directement dans des trous, que les victimes avaient elles-mêmes préalablement creusées.

La mutilation des cadavres, notamment avec des connotations sexuelles, est aussi dans cette lignée de vouloir détruire l’homme et son humanité. Ce qui est paradoxal, c’est justement que Jean Marie Le Pen, officier parachutiste, avait en 1956, ordonné à ses hommes, d’enterrer dignement les soldats ennemis en prenant le soin de respecter leurs convictions religieuses et en orientant leurs dépouilles vers La Mecque. Il en avait d’ailleurs été félicité pour cela par les autorités militaires.

C’est pourquoi, lorsque les gouvernements socialo-communistes de José Luis Zapatero et de Pedro Sanchez, ont décidé en Espagne de faire déterrer les corps de Francisco Franco, José Antonio Primo de Rivera ou du général Quiepo de Llano et d’autres, ils se sont conduits moralement comme les pires des tortionnaires. Ils ont définitivement attenté à la nature humaine, en profanant symboliquement ces cadavres. Ils se sont comportés comme leurs prédécesseurs nazis et communistes, la symbolique est strictement la même.

En tout cas, il convient de relever et souligner que ni les danses macabres qui ont suivi la mort de Jean Marie Le Pen, ni la profanation de son tombeau, n’ont fait réagir réellement ni les gauches ni l’extrême gauche. Ne rien dire c’est accepter l’indicible. Ne pas protester, c’est se rendre complice par son silence, des pires tortionnaires, qu’on le veuille ou pas.           

20:40 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |