dimanche, 09 juin 2024
Journal du chaos
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samedi, 08 juin 2024
Le 9 juin, le vote "utile", c’est le vote pour la liste de Marion Maréchal…
Roland Hélie
directeur de Synthèse nationale
Nous l’avons dit et redit, nous l’avons écrit : nous ne nous faisons plus aucune illusion sur l’avenir, ni même sur la raison d’être, de l’Union européenne. L’UE, telle qu’elle est aujourd’hui, n’est plus réformable. Elle est devenue une structure technocratique et supranationale, un véritable marchepied vers la gouvernance mondiale… Pour sauver la France, il faut donc en sortir et, autant que faire se peut, au plus vite.
Cela étant dit, cette nécessité ne se réalisera pas avant le 9 juin, date du prochain scrutin européen. Alors, que faire ?
Lorsque nous sommes confrontés à un problème, le seul choix qui doit s’imposer, c’est celui qui sert l’intérêt national.
Certains, par pureté idéologique ou par refus des carcans bruxellois, pensent qu’il faut snober cette échéance en se réfugiant dans l’abstention ou le vote nul. C’est oublier la maxime « qui ne dit mot, consent ». Qu’on le veuille ou non, s’abstenir dans le système démocratique, c’est servir les intérêts de nos adversaires. C’est-à-dire ceux des partis de l’anti-France qui vont de l’extrême gauche islamo-wokiste aux résidus de la pseudo droite, dite "républicaine", d’antan.
Le choix ne peut se faire qu’entre les différentes listes se réclamant du courant national. Et, à ce jour, elles sont pléthore…
Il y a bien sûr les listes de souverainistes, comme celle des Patriotes de Florian Philippot, celles de nationalistes, telle la liste du courageux avocat toulousain Maître Pierre-Marie Bonneau, auxquelles il faut en ajouter quelques autres, comme celles de l’UPR de François Asselineau ou de l’Alliance rurale (Nicolas Dupont-Aignan s’étant, pour sa part, retiré récemment de la compétition). Mais aucune d’entre elles, aussi sympathiques soient-elles, ne peut espérer passer la fameuse barre des 5% lui permettant d’avoir des élus. Par conséquent, les deux seules listes qui peuvent jouer un rôle sont celles du Rassemblement national, menée par Jordan Bardella, et celle de Reconquête, conduite par Marion Maréchal. Rappelons que pour la France, il y a 81 sièges à pourvoir et que leur répartition se fait en fonction des résultats des différentes listes qui passent la barre fatidique.
L’intérêt national, c’est qu’il y ait un maximum d’élus nationaux le 7 juin.
À quelques semaines du scrutin, si l’on s’en tient aux sondages, la liste du RN arrive largement en tête, avec près de 30% des intentions de vote, et celle de Reconquête oscille entre 5 et 7%. Le total des deux listes tourne autour de 40%, ce qui équivaut, à peu près, au score de Marine Le Pen au second tour de la dernière présidentielle (2022). Tenons-nous en à cette hypothèse…
Avec 30% des suffrages exprimés, la liste RN peut espérer avoir une trentaine d’élus. Si la liste de Marion Maréchal fait plus que 5%, elle en aura quatre ou cinq (en dessous, elle n’en aura aucun).
J’entends parfois, ici et là, des amis qui ont soutenu Éric Zemmour lors de la présidentielle, éblouis peut-être par les sondages actuels, me faire part de leur intention de voter "utile" aux européennes en donnant leur voix à la liste RN. Font-ils le choix de l’efficacité ? Si la finalité est d’avoir un maximum d’élus nationaux au Parlement européen, permettez-moi d’en douter…
Je ne remets pas en cause leur sincérité mais, par manque d’information, ils ne connaissent pas tous les rouages de ce type de scrutin. Je les invite donc à réfléchir sur les cas de figure suivants :
• Dans la perspective la plus vraisemblable évoquée ci-dessus, si 1% des électeurs potentiels de Marion se reporte sur la liste RN, plaçant ainsi Reconquête en-dessous des cinq points, cela fera peut-être un élu en plus pour le RN mais cela fera surtout aucun élu pour Reconquête et donc, à l’arrivée, au mieux trente-et-un élus nationaux au lieu de trente-quatre ou trente-cinq… Est-ce un bon calcul ?
• Second cas de figure : la liste de Marion Maréchal dépasse les 5%. Cela ne fera pas un élu en moins pour le RN, mais cela fera quatre ou cinq élus de plus pour le courant national. Ce qui, bien sûr, ne peut être que bénéfique pour la France !
Le parti Reconquête sera-t-il l’instrument permettant au RN et à la droite nationale dans son ensemble de sortir de son isolement ?
Vous le savez, à Synthèse nationale, notre préférence va plutôt à la liste conduite par Marion Maréchal. Il en a été de même, il y a deux ans, lors de la présidentielle, avec Éric Zemmour. Nous avons à maintes reprises exposés nos critiques à l’encontre de ce qu’est devenu le Rassemblement national ces dernières années. Néanmoins, nous considérons que ce parti, malgré ses dérives "dédiabolisatrices", sa quête de "respectabilité" et ses votes douteux à l’Assemblée nationale, fait partie de notre courant de pensée. Nous n’allons donc pas nous plaindre de le voir progresser comme c’est le cas actuellement.
En revanche, le problème qui a toujours été celui, d’abord du Front national, puis du RN, c’est l’impossibilité, faute de partenaire(s) conséquent(s), de pouvoir contracter des alliances. Or, en France, c’est un fait, il est impossible d’arriver seul au pouvoir (le PS s’est allié avec le PC, le RPR avec l’UDF, Macron avec le Modem...). Bref, jusqu’à aujourd’hui, en dehors de quelques alliances ponctuelles avec des groupuscules éphémères, le FN/RN est demeuré cloîtré dans une solitude certaine. L’émergence de Reconquête, qui clame sa volonté de voir se réaliser l’union des droites, est peut-être la chance historique de notre famille politique. Mais encore faut-il que cette émergence se confirme et se consolide… Espérons aussi que, d'un côté comme de l'autre, au cours de cette campagne, on mette de côté les rancunes et les invectives inutiles...
Les prochaines élections européennes sont donc cruciales pour l’avenir de la droite nationale et, plus encore, pour l’avenir de la France. Voilà pourquoi, le 9 juin, nous vous invitons à voter pour la liste Reconquête conduite par Marion Maréchal !
Editorial publié le 11 avril dernier.
Publié aussi dans la revue Synthèse nationale cliquez ici
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L’Europe politique doit cesser de considérer les peuples comme des ramassis de crétins
Chantal Delsol*
Peu d’entre nous ont douté du bien-fondé, au départ, d’une Europe institutionnelle, après cent ans de guerres fratricides et dans un climat mondial de plus en plus périlleux avec le déclin de l’empire culturel occidental. Il est peu d’anti-européens. Le problème est ce que nous avons fait de l’institution. Ce n’est plus l’idéal que nous devons juger dimanche – ce sont les réalisations.
Réunir des pays si divers et néanmoins culturelle- ment proches n’aurait dû se faire que selon la subsidiarité : laisser chaque pays maître de ses problèmes de proximité et déléguer des compétences régaliennes. Le malheur de l’Europe, c’est qu’elle a été construite non par les Allemands, mais par les Français. Et les Français en ont fait une copie de la France : une administration centralisée, où toute décision part du sommet et où l’on considère que les peuples sont incapables de gouverner même le balayage devant leur propre porte. (Rendez-vous compte ! dit notre président en tremblant dans son allocution d’avant-hier, si les pays avaient eu l’autonomie pour choisir leurs vaccins ! ils auraient choisi, forcément, des vaccins dangereux !) Les Allemands auraient sans doute fait de l’Europe une copie de l’Allemagne, où chaque nation aurait pu énoncer une phrase personnelle.
Jacques Delors, dans les années 1990, a retourné le principe de subsidiarité en principe jacobin – il est facile d’affirmer que tous les pays sont insuffisants quand on décrète d’en haut le niveau de suffisance, et ainsi plus personne n’est autonome. L’institution européenne est devenue un monstre centralisé (Delors lui-même l’a décrite en 1995 comme « un despotisme doux et éclairé »), où les normes sont édictées par des fonctionnaires non élus, avec la bénédiction des gouvernements nationaux, qui se débarrassent ainsi des responsabilités. Parce que le jacobinisme ne rêve jamais que d’égalité, nombre d’élites occidentales regrettent à présent l’élargissement, qui a fait entrer des pays si différents à tous égards et si difficiles à niveler. Autrement dit, l’Europe est tout sauf un fédéralisme – lequel signifie une cascade de souverainetés et d’autonomies diverses et superposées. Cela n’empêche pas les Français, qui ignorent tout à fait ce qu’un pareil mot veut dire, de crier au danger du « fédéralisme » en sous-entendant « centralisme », c’est-à-dire l’exact contraire. On voit l’impasse dans laquelle nous nous trouvons, doublée de confusions bouffonnes.
Avec la guerre en Europe, le redéploiement d’un ennemi qui nous veut du mal, et la perspective de l’isolationnisme américain, nous avons plus que jamais besoin d’une action commune européenne dans l’ordre de la défense. Mais acceptera-t-on que l’instance européenne concentre la monnaie, la défense et la sécurité, alors qu’elle ne nous laisse même pas gouverner nos vaccins, notre électricité ou notre agriculture ? Ce serait nous déshabiller tout à fait. Il serait logique, convenable, humain, que l’instance européenne gouverne la guerre et la monnaie, pendant que les nations s’occupent de leur agriculture et de leur électricité. Tout repose sur la faute originelle : le jacobinisme français érigé en principe européen. Nous risquons de perdre des guerres parce qu’on n’a pas laissé vivre nos régions et nos nations comme elles l’entendaient.
Car la colère gronde. Cette centralisation normative, que nos gouvernements élus ont confiée à des bureaucrates non élus (le Parlement européen a si peu de pouvoirs), ne concerne pas seulement les règlements par millions, l’obligation et l’interdiction de faire, mais aussi l’obligation et l’interdiction de penser. Autrement dit, la belle Europe des peuples, qui désormais ne voulaient plus se faire la guerre, est devenue la petite coterie de quelques élites imposant aux peuples à la fois leurs manières de faire et leurs croyances morales. C’est peut-être le plus intéressant à observer dans cette évolution : le centralisme politique instauré par Delors s’est étendu à un centralisme idéologique. La petite élite non élue qui gouverne nos pays se prétend pure- ment technique, mais en réalité elle est porteuse d’une idéologie mondialiste, libérale-dogmatique et libertarienne, progressiste au sens postmoderne. Et malheur à qui ne la suit pas dans ses directives, idéologiques autant que politiques ou économiques. Tout opposant, qu’il s’agisse d’un courant, d’un parti ou d’un pays entier, se voit traité en ennemi (désigné par des noms de maladies : « la lèpre populiste »). Autrement dit, quiconque s’oppose n’est pas un adversaire, avec lequel on discute, mais un ennemi à abattre. C’est dire que, dans l’Europe institutionnelle, l’ambiance n’est pas démocratique – la démocratie admet des adversaires, non pas des ennemis.
Ainsi l’Europe est-elle désormais, comme l’Amérique du Nord, un continent en proie à la polarisation extrême qui sépare les peuples des élites, les « somewhere » des « anywhere », les régionaux des mondiaux, la société des terroirs de la société des jets. Le plus terrible dans cette affaire est qu’il s’agit non seulement d’une querelle idéologique, mais aussi d’une guerre sociale. L’institution est dominée par une élite pensante et abstraite, qui affirme que l’Europe n’a pas d’histoire, que libérée de son passé elle est seulement ancrée dans l’avenir (!) ; qu’il faut aller le plus loin possible dans les réformes sociétales sans réfléchir à aucune limite, et imposer cela à tous les peuples européens sans discussion; ou encore que les cultures n’ont plus d’importance, seuls comptent le mélange et l’inclusion. Devant ces sottises irréalistes, on a bien envie de prendre le parti des peuples. On se demande s’il ne faudrait pas, d’abord, poser un pétard sur la table pour ramener les esprits au pauvre bon sens élémentaire et rustique : la mondialisation ne pourra pas remplacer entièrement la vie des régions et des nations, car l’existence des humains est particulière d’abord et ne peut viser l’universel qu’à partir des particularités; les souverainetés en cascade expriment la diversité des cultures et des sociétés, et leurs volontés d’autonomie, primordiale pour la liberté que nous chérissons ; on ne peut biffer entièrement le passé faute de se voir privé d’avenir ; nous ne vivons pas chez Embrassons-nous, Folleville, mais dans un monde où l’immigration n’est pas forcément une chance, mais parfois un obstacle ; les réformes sociétales extrêmes peuvent mener à des désastres et doivent donc pouvoir être discutées sans qu’on traite les opposants de Cro-Magnon ; les ennemis existent quels que soient nos rêves de « transformer les ennemis en voisins » (cela, nos élites s’en rendent compte péniblement depuis février 2022).
L’Europe politique requiert un changement primordial : cesser de considérer les peuples comme des ramassis de crétins. Reprendre à nouveaux frais le fondement démocratique qui veut l’autonomie des particularités, régions et nations. Le mépris et l’intolérance qui nous assaillent évoquent davantage un despotisme qu’une démocratie.
(*) Philosophe, ex-professeur d’université
Source : Le Figaro 08/06/2024
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vendredi, 07 juin 2024
Il faut voter Marion dimanche !
Julien Rochedy, ancien responsable national du FNJ, essayiste
Après avoir hésité entre Marion Maréchal et Jordan Bardella, j’ai décidé de voter pour la liste de Marion et je vous invite à faire de même lors des élections européennes qui ont lieu dimanche.
Au-delà de l’amitié que j’ai pour elle, au-delà du fait que c’est une fille super et surtout de confiance – ce qui n’est pas rien –, je pense que voter pour elle, c’est faire une pierre deux coups, c’est-à-dire, d’une certaine façon, aussi voter pour Bardella.
Je m’explique.
Le RN a absolument besoin d’un parti sur sa droite pour gagner les prochaines élections présidentielles. Elle ne l’avouera pas, mais Zemmour a fait beaucoup de bien à Marine en 2022. Il l’a recentrée. Il a pris les coups pour elle. Il a été au cœur des polémiques à sa place. Et pour gagner – et mieux : pour gouverner – il faut impérativement des alliés. Dans cette même logique, Bardella aura indéniablement besoin de Marion à l’avenir, comme le RN de Reconquête.
C’est pourquoi toutes leurs guéguerres sont stupides. En vérité, ils ont besoin les uns des autres.
D’autant que Bardella et Marion sont l’avenir de la politique française, en particulier à droite. Ils seront nécessairement amenés à travailler ensemble un jour ou l’autre pour le pays.
C’est pourquoi il faut faire en sorte que la liste de Marion dépasse les 5% car cela conditionne en partie le futur de Reconquête, utile au débat public et… au RN.
Pour ces raisons (entre autres), il faut voter Marion dimanche !
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Dimanche 9 juin, votez Marion Maréchal !
Un communiqué de Thomas Joly, Président du Parti de la France
Comme annoncé début janvier, le Parti de la France a soutenu et fait campagne pour la liste menée par Marion Maréchal pour ces élections européennes.
Peu importe la frilosité de la candidate et de son entourage à notre égard, certains errements communautaires de Reconquête, il est de notre devoir d'appeler à voter pour la seule liste qui a fait campagne sur la défense de notre civilisation, la remigration et le refus de voir notre pays et l'Europe toute entière devenir un coupe-gorge islamisé, thèmes abandonnés depuis bien longtemps par un RN qui a déjà renoncé sur tout avant même d'arriver - hypothétiquement - au pouvoir.
Dimanche 9 juin, le vote le plus utile ou le moins inutile est celui en faveur de Marion Maréchal qui a un véritable projet de droite nationale, en digne héritière de son grand-père, Jean-Marie Le Pen.
23:21 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le meeting de Marion Maréchal et Eric Zemmour à Nice
01:09 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
À propos de ces listes dissidentes (ou pas…)
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Suite de la chronique publiée la semaine dernière sur ce site cliquez ici
La précédente chronique n° 117 s’intéressait à la plupart des trente-sept listes présentes pour l’élection européenne du 9 juin prochain. Depuis se retrouve en lice une trente-huitième liste. En effet, le 23 mai dernier, le Conseil d’État validait « Liberté démocratique française » animée par Patrice Grudé.
Les commentateurs politiques rangent cette nouvelle liste qui prône la démocratie directe parmi les héritiers des Gilets jaunes. L’intention est sympathique, mais sans démopédie effective et à l’heure des réseaux sociaux omniprésents qui phagocytent le temps de lecture devant un imprimé et de l’analphabétisme scolaire des jeunes générations, cet objectif louable se révèle irréaliste et même contre-productif. Il faut balayer l’image idyllique de la Suisse référendaire. Bien des votations marquées par une abstention élevée entérinent en Helvétie le politiquement correct.
La liste de Patrice Grudé peut concurrencer « France libre » conduite par le chanteur Francis Lalanne avec l’humoriste Dieudonné à la troisième place. Tous deux souhaitaient faire des spectacles communs dans les salles Zénith de France. Le Régime a empêché cette représentation festive. Il a en revanche réussi à les réunir sur la même liste. « France libre » met en transe les journalistes de BFM TV quand les deux artistes se filment dans une cellule et que Dieudonné qualifie l’Europe de « fosse à merde ». En 2019, Francis Lalanne dirigeait déjà « Alliance jaune » qui se revendiquait des Gilets jaunes. Elle ne récolta que 121 209 suffrages, soit 0,54 %. Le parcours politique du chanteur vedette des années 1980 est sinueux. Longtemps proche de l’écolo-centriste Jean-Marc Governatori, Francis Lalanne a défendu en 2015 les immigrés clandestins sans-papiers. En 2022, excédé par la propagande covidienne, il apporte sa voix à Marine Le Pen. Il sera intéressant d’observer le résultat de cette liste et de le comparer avec l’audience moyenne sur Internet de ces deux protagonistes.
Les souverainistes se présentent à ces élections en ordre dispersé. Une fois encore, l’Union populaire républicaine (UPR) de François Asselineau a déposé une nouvelle liste en faveur du Frexit. Il y a cinq ans, il obtenait 1,17 %. Mais peut-on se fier à un haut-fonctionnaire issu des réseaux de Charles Pasqua et qui, pendant l’élection présidentielle de 2017, faisait sa campagne avec les drapeaux français, de la Francophonie et de l’ONU ? François Asselineau est un souverainiste qui ignore tout impératif identitaire. En 2021, il déclarait que les Français fussent bien plus proches des Maliens que des Lettons. On en reste pantois…
01:07 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 06 juin 2024
Rennes, la presse passe sous silence un dramatique accident... le chauffard est sous OQTF.
Quelques jours après le drame, les militants nationalistes rennais de l'Oriflamme se sont rendus sur place pour exiger l'expulsion des OQTF.
Le 9 avril dernier, dans le quartier de Beauregard à Rennes, un enfant de deux ans s’est fait écraser par une voiture. Personne n’a entendu parler de cette atroce histoire et pourtant, elle rappelle douloureusement les cas de Lola, de Thomas et plus récemment de Mathis. En effet, le conducteur conduisait sans permis et est un Géorgien de 40 ans sous OQTF.
Au-delà de l’omerta médiatique (quelques articles tout au plus), la justice s’est une nouvelle fois couverte d’ignominie en libérant ce meurtrier étranger sous OQTF une semaine après le drame. Il sera jugé le 10 juin.
Un clandestin a écrasé un petit Français et il est libre. Un étranger sous OQTF peut tuer des Français et rester libre sur le territoire national.
Il est plus que temps d’éviter de futurs drames en organisant une politique de remigration, tout comme il est temps que les juges rouges rendent des comptes, car ils ont du sang d’innocents jusqu’au coude.
18:16 Publié dans Informations nationales | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les sondages, bouées de sauvetage pour soirées d’élection
La chronique de Philippe Randa
À chaque élection, son lot de sondages, d’abord tous les mois, puis toutes les semaines et quasiment chaque jour tant qu’ils sont autorisés.
Ils sont déclamés au même rythme que des commentaires sportifs : untel s’envole, untel est distancé, untel résiste, untel stagne, untel s’écroule… et quant aux autres, ils ne démarrent pas. Comme toujours, d’ailleurs. Il y en a qui ne démarrent jamais, ce sont les « petits candidats » ou, pour les élections européennes du 9 juin prochain, les « petites listes » ; elles sont là non pour décrocher des sièges, mais pour faire « passer des idées » : au cinéma, on les nommerait « des figurants », ceux qui font décor sans être remarqués. Ils ne seraient pas là, ils manqueraient ; ils sont là, on ne les voit pas.
Et à chaque sondage, invariablement, il y a les commentaires désabusés de ceux « à qui on ne la fait pas » : pour eux, les sondages, c’est trucages et Cie. Et pour preuve, de rappeler avec gourmandise toutes les fois où les instituts de sondage l’ont eu dans l’baba : l’élection quasi-assurée d’Édouard Balladur au 1er tour de la présidentielle de 1995 (il n’ira même pas au 2e) ou encore celle de 2002 où Jean-Pierre Chevènement devait atteindre 14 % (5,33 au final) et qui allait voir s’affronter en finale Lionel Jospin et Jacques Chirac (ce fut Chirac-Le Pen)…
Alors, à quoi bon, tant de sondages qui coûtent si cher et n’ont même pas l’intérêt d’enrayer l’abstention, seule constante annoncée en général de façon assez précise ?
Et si les sondages n’étaient pas si « faux » que cela ? S’ils étaient véridiques à l’heure H du jour J où ils sont indiqués, sans assurance aucune, comme ne cessent de mettre en garde les responsables des instituts de sondages, rappelant toujours qu’ils sont susceptibles d’évoluer brutalement, et parfois de façon parfaitement sinon irrationnelle et donc imprévisible, à « H moins 1 », à « J moins 1 », sinon à « l’heure H du Jour J » ?
Ce que reconnaît Romain Herreros sur le site du Huffingtonpost : « Les résultats des dernières élections européennes ont réservé des surprises, à l’image de la perte de plus de quatre points pour François-Xavier Bellamy entre les derniers sondages et son score réel en 2019. »
De truquage, donc, il n’y aurait point. Dont acte et pourquoi pas !
Mais si les sondages, aussi honnêtement réalisés soient-ils, avaient toutefois un but bien plus sournois : celui de préparer les commentaires à venir au soir d’une élection.
Prenons les sondages des prochaines élections européennes… En tête, la liste menée par Jordan Bardella, d’abord annoncée simplement devant la liste Renaissance, puis creusant l’écart de semaines en semaines pour culminer désormais à plus de 30 % des intentions de vote (jusqu’à 32 %)… Et si, au soir du 9 juin prochain, elle ne totalisait finalement « que » 28 ou 29 % ? Ne serait-ce pas présenté comme un recul ? Un quasi-échec ? Voire la confirmation d’un « plafond de verrre » toujours bien là, à défaut pour les plus enthousiastes de l’annonce du début du déclin de ce courant politique ?
Car si, dans le même temps, le résultat de la liste macroniste – « descendue » cette dernière semaine autour des 15 % – « remontait » à 16 ou 17 %, sans être rattrapée et dépassée par celle de l’enquiquineur socialiste Raphaël Glucksmann, ne sera-t-il pas présenté comme une belle preuve de « résistance » de cette liste qui aurait, qui sait ! « rattrapé » celle de Jordan Bardella si la campagne avait duré ne serait que deux meetings et trois débats de plus ?
Et on verra donc ce qu’on verra à la prochaine élection…
Enfin, on verra surtout, n’est-ce pas, ce qu’annonceront les prochains sondages toujours si utiles pour atténuer un succès ou stimuler une défaite.
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12:07 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Echos de la campagne...
Enorme succès, hier soir, du meeting de Marion Maréchal et Eric Zemmour à Nice
Notre Amie Valérie Laupies candidate en quatrième position sur la liste de Florian Philippot cliquez ici
Maïtre Pierre-Marie Bonneau (liste Forteresse Europe) répond à François Asselineau
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Drôle de D-Day
Une fois encore, Pierre Lellouche frappe fort dans Valeurs actuelles en nous exposant un petit rappel autour de cette date du 6 juin qu’avait rayé de sa mémoire le général De Gaulle. Et pour cause, il n’avait pas été convié à la table des alliés. Avec le temps, le 6 juin a bourlingué. Pour ce qui nous concerne, on ajoutera, ce que Pierre Lellouche ne dit pas, que ce 6 juin marque l’invasion de la France, puis de l’Europe, par l’armée américaine, et la vassalisation qui va s’ensuivre et dont nous sommes toujours les victimes. L’Union européenne est un leurre, mais reste à trouver un compromis pour que l’Europe s’érige en puissance et non en valet de pied.
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Source : Valeurs actuelles 06/06/2024
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Le monde est divisé en deux : d’un côté les Anglo-saxons et de l’autre les êtres humains !
Claude Janvier
Ainsi s’exprimait mon ami Adnan Azzam, écrivain syrien, à Damas l’année dernière, alors que nous cheminions ensemble dans l’entrelac des ruelles de la vieille ville, jouxtant la magnifique mosquée des Omeyyades. Nous évoquions la situation catastrophique que subit le peuple syrien depuis, hélas, plus de 12 ans.
Nous faisions le point sur le génocide orchestré sur le monde entier par les Anglo-saxons depuis la création de leur empire à l’idéologie mortifère, ayant pour seul but, le pillage de toutes les richesses de la planète au détriment des peuples. Au sommet, la famille royale britannique, la City de Londres, Wall Street, le complexe militaro industriel des Etats-Unis et de leurs alliés, la haute finance internationale et les services secrets tels que la CIA, le MI 6, etc.
L’épouvantable curriculum vitae des Anglo-saxon prouve la folie meurtrière de leurs dirigeants depuis bien trop longtemps.
Voici une liste non-exhaustive de leurs génocides :
- 1492 à nos jours. Le génocide des Amérindiens est estimé entre 80 et 100 millions de victimes. Certes, ce massacre n’est pas imputable qu’aux Anglo-saxons, mais ils y ont largement participé. La création des Etats-Unis s’est faite dans un bain de sang. (1) et (2)
- 1747-1947. Le colonialisme britannique a causé au moins 100 millions de morts en Inde en une quarantaine d’années, selon une étude universitaire. Et pendant près de 200 ans de colonialisme, l’Empire britannique a volé au moins 45 000 milliards de dollars de richesses à l’Inde. (3) et (4)
- 1839-1842. Les guerres de l’opium. L’introduction forcée de l’opium dans l’empire chinois par les Anglais, outre la corruption, le banditisme et la prostitution, a tué entre 120 et 150 millions de personnes. Sans compter les ravages de l’opium ensuite à travers le monde occidental. (5) et (6)
- 1840-1891. Nouvelle Zélande. 40% de la population maori fut tuée. Entre ces années-là, la population Maori passera de 80 000 à 42 000 personnes. La population néo-zélandaise comprend aujourd’hui quatre-vingt-dix pour cent d’habitants d’origine européenne, anglo-saxonne pour environ dix pour cent de Maoris. Le pourcentage de Maoris décroît sans cesse, en partie du fait du manque de moyens, d’une santé déficiente, de la misère et du chômage des populations.
- 1945, Japon. Deux bombes atomiques inutiles. Les livres d’histoires ne vous l’enseignent pas. En effet, au moment où le président Truman prévoit d’utiliser la bombe atomique contre le Japon, celui-ci pense à arrêter le combat. En effet, l’armée américaine réussit à déchiffrer le 31 juillet un télégramme codé du ministère des Affaires étrangères japonais du 26 juillet qui assurait que « Tokyo étudie l’ultimatum allié », à savoir que le Japon était prêt à déposer les armes. Mais les Américains avaient décidé de déclencher le feu nucléaire. Résultats : les estimations d'après-guerre sur les pertes japonaises vont de 66 000 à 80 000 morts et de 69 000 à 151 000 blessés. Des dizaines de milliers d'autres moururent des suites des radiations et de leurs blessures. On estime que 140 000 personnes sont mortes du fait de la bombe atomique à la fin de l'année 1945. Les estimations les plus élevées avancent le nombre de 230 000 morts. Sur les survivants, 171 000 devinrent des sans-abris. (7)
- 1945-1975. Guerres au Vietnam. Du côté américain, on dénombre près de 60 000 morts et 350 000 blessés et mutilés. Du côté sud-vietnamien, près de 700 000 morts, dont 430 000 civils, ajoutés aux 1,8 million de blessés et mutilés. Du côté nord-vietnamien, près de 1 million de soldats sont tués, avec plus de 900 000 blessés et mutilés. Entre Indochine et Vietnam inclus, ce sont près de 4 millions de civils qui ont perdu la vie, sans compter les guérillas qui ont suivi. (8)
- 1950-1953. Guerre de Corée. Ce conflit sera très meurtrier. Entre deux à trois millions de victimes avec la menace d'un bombardement nucléaire. (9)
- 11 septembre 2001. Depuis cette date, les guerres continuelles « made in US », ont tuées 4,5 millions de personnes civiles. Toujours pour la « bonne cause ». De l’Afghanistan en passant par l’Irak, la Libye, la Somalie, la Syrie et des parties du Pakistan touchées par les retombées de la guerre en Afghanistan, la boucherie s’est accélérée. De plus, les décès de soldats et d’entrepreneurs américains, notamment les décès ultérieurs dus à des cancers, des suicides et d’autres conséquences des guerres, ne sont pas pris en compte. (10)
- 5 mai 2022. Ukraine. D’après « Ukrainska Pravda », « La possibilité de pourparlers entre Zelensky et Poutine s'est arrêtée après la visite de Johnson, selon des sources de l'UP » - jeudi 5 mai 2022, 13 h 32 « (…) La position de Johnson était que l’Occident collectif, qui avait suggéré en février à Zelensky de se rendre et de fuir, estimait désormais que Poutine n’était pas vraiment aussi puissant qu’il l’avait imaginé auparavant, et qu’il y avait là une opportunité de « faire pression sur lui (…) ».
En additionnant, et en laissant de la marge, le total des victimes se situe entre 350 et 400 millions de personnes. Vertigineuse boucherie !
L’impérialisme anglo-américain est la force la plus violente et la plus sanglante de la planète, et le danger est que, si la guerre par procuration contre la Russie devient un conflit plus généralisé, impliquant des armes nucléaires, le nombre de morts risquerait de dépasser ce bilan horrible.
Le complexe politico-médiatique des pays de l’UE est devenu un grand spécialiste de l’indignation à géométrie variable. Les débats n’existent plus. Seuls les militants de la guerre et de la propagande s’expriment. C’est fade, agressif, inconsistant, sans raisonnement et trop souvent, d’une indigence intellectuelle rare. Mais cela tourne en boucle dans les médias à la manière d’un rouleau compresseur perpétuel. C’est de cette façon qu’ils ont réussi à nous propulser à la tête de l’Etat, et pour notre plus grand malheur, le fossoyeur de la République et le chef de guerre de l’Europe : Emmanuel Macron.
À vous de décider si vous devez continuer à soutenir l’insoutenable. A vous de décider si vous souhaitez que notre société s’élève ou s’abîme dans les tréfonds de l’enfer. Le temps presse.
Notes :
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Claude Janvier. Écrivain, essayiste. Co-auteur et auteur de quelques ouvrages, dont la sortie récente, co-écrit avec François Lagarde de : « L’Etat Profond Français. Qui, comment, pourquoi ? » KA Éditions cliquez ici
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mercredi, 05 juin 2024
Mercredi 5 juin, à Nice : meeting avec Marion Maréchal et Eric Zemmour
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mardi, 04 juin 2024
Les derniers rebondissements des attaques islamogauchistes et LGBT
Michel Festivi
Islamogauchistes et LGBT même combat ? Chaque occasion est bonne pour avancer ses pions, tenter de faire exploser la société française, ses lois et ses mœurs, et marquer son territoire. Le combat est permanent et quotidien. La preuve nous en est donnée par un article de Boulevard Voltaire du 4 juin intitulé « Voile islamique et transidentité : les wokes s’attaquent à la carte de presse ».
BV nous relate que les renouvellements des cartes de presse se font au 31 mars de chaque année. Pour ce faire il est nécessaire de joindre une photo conforme aux normes applicables pour les cartes d’identités ou les passeports, c’est-à-dire, de face et tête nue, car cette carte de presse, dixit la Commission qui les délivre « accorde un grand nombre de droits en termes de circulation et d’accès à des personnes, des évènements, des lieux potentiellement sensibles, sans autre justification de son identité. »
Et bien que croyez-vous qu’il arriva ? Six associations de journalistes ou de pigistes « antiracistes » (sic) sont montés au créneau pour exiger que les photographies des femmes voilées puissent être acceptées, car, « cette mesure est raciste et islamophobe », et ce dans une tribune publiée inévitablement sur Mediapart le journal officiel des islamogauchistes et autres wokistes. Ces regroupements pro-islam entendent obtenir une révision du règlement de la Commission d’attribution car « la violence symbolique qu’on impose aux journalistes voilées, obligées de présenter une carte où elles sont dévoilées, est sans borne » expliquent-ils. Le 31 mai dernier, la Commission a rejeté ces arguments rappelant son règlement de n’accepter que des photos têtes nues et de face.
Florence Bergeaud-Blackler dans ses ouvrages et ses articles sur l’emprise des Frères musulmans en France et en Europe, nous rappelle en permanence l’action souterraine mais ô combien efficace des Frères, qui par la victimisation à outrance et les accusations de racisme permanentes, essaient d’imposer sournoisement la Charia, car il ne s’agit rien de moins que de cela, il n’y a que les aveugles et les sourds qui ne veulent pas le comprendre.
Mais, ce n’est pas tout. Ces mêmes associations militantes, sans doute aussi gavées d’argent public vraisemblablement, attaquent la commission sur un autre critère, le critère transgenre cette fois-ci. Car la Commission mentionnant l’identité des titulaires de la carte porte tout naturellement le prénom de la personne tel qu’il figure sur sa carte d’identité. Or, celles et ceux qui ont changé de prénom, sans que ce changement ne figure sur leurs documents officiels, exigent de la même manière, que ladite Commission fasse de même, car sinon il s’agirait de discriminations sexistes « transphobes, les journalistes doivent pouvoir changer leur prénom sur simple déclaration, sans faire figurer leur prénom de naissance. ». Je parie un euro que la Ligue des droits de l’homme (resic) va intenter un recours contre ce règlement d’un autre âge !
Cette alliance objective entre l’islamo gauchisme et les LGBT a de quoi surprendre. En réalité il ne s’agit que d’une alliance de façade, momentanée. Si par malheur l’islamisme se répandait et que la Charia soit, ce qu’à Dieu ne plaise, appliquée en France, les premières victimes de l’islamisme seraient les trans, les homosexuels et tous leurs congénères. Il suffit de se reporter aux lois du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie sans parler de l’Arabie Saoudite, du Pakistan et autres contrées comme l’Iran et l’Afghanistan. Boulevard Voltaire salue le courage de la Commission, souhaitons qu’elle soit ardemment soutenue par les pouvoirs publics.
18:27 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vendredi 28 juin, à Paris : l'Action française reçoit... Alain Finkielkraut
09:50 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le combat exemplaire de Valérie Bernardaau contre les éoliennes
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Marion Maréchal : "je suis la candidate de la France qui ne veut pas mourir"
Pour regarder le clip officiel cliquez ici
01:28 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le clip officiel de la liste Forteresse Europe
01:02 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Loi sur la fin de vie ou l’idéologie de la culture de mort
Bernard Antony
Avant le vote par le Parlement de la loi dite « d’accompagnement des personnes en fin de vie », vingt-trois associations principales de soignants – infirmiers, psychologues, médecins – ont lancé en début de semaine un cri d’alarme.
Elles dénoncent la « rupture profonde » du texte proposé avec les réalités qu’elles expérimentent quotidiennement, mais aussi « le grand décalage avec les promesses faites ces derniers mois ». Elles constatent que le projet adopté par la commission spéciale « est un modèle dont l’objectif, assumé par les votants, est la possibilité d’accéder à la mort provoquée assistée par des soignants, dans les situations médicales les plus larges, y compris celles qui laissent espérer plusieurs années de vie ».
Elles déplorent que le fait de donner la mort devienne « un soin », que « ce projet de loi constitue une incitation implicite à demander la mort pour les personnes âgées, vulnérables précaires, isolées, celles-là mêmes que la loi est supposée protéger ».
On lit encore : « On nous garantissait une procédure encadrée. Nous découvrions que celle-ci sera expéditive »…
On parlait d’un « modèle français ». Et l’appel des soignants d’observer que « la seule exception française se situe dans la coercition qu’imposerait ce texte : aux pharmaciens, aux établissements sanitaires et aux établissements médico-sociaux qui seraient « tenus » d’organiser la procédure mortelle en leurs murs ; à l’ensemble des soignants enfin… dont l’engagement sera menacé par un délit d’entrave ».
Oui, d’entrave au suicide ! D’entrave à la mort !
Comme on le voit, l’ensemble des soignants a parfaitement compris que le projet de loi sur la fin de vie n’est qu’un texte hypocrite de la culture de mort.
Tel que cela est déjà pratiqué dans les sociétés les plus déshumanisées. Comme en Belgique. Les sociétés où progresse l’abomination du mépris de l’humain, la réalité du racisme antihumain.
Le grand rabbin Haïm Korsia a parfaitement résumé cette moderne irruption de l’inhumain en deux phrases lapidaires : « On maquille un geste de mort donné par un proche en bienfait… J’en suis atterré ! ». Et d’annoncer : « Celui qui me soigne pourrait un jour me tuer ».
Ainsi va la dictature de l’idéologie mortifère grand-orientée maçonnico-macro-néronienne.
Source L'AGRIF cliquez ici
00:57 Publié dans Informations nationales, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Lyon, samedi 15 juin : banquet du Parti de la France
Communiqué du Parti de la France :
Samedi 15 juin, amis lyonnais et alentours, venez passer un bon moment avec Thomas Joly et Renaud Mannheim pour un repas convivial où le politiquement correct ne sera pas de mise.
Les agapes se dérouleront dans un restaurant sympathisant privatisé à quelques kilomètres de Lyon.
PAF : 37 €.
Réservation obligatoire : pdfrhonealpes@outlook.fr
00:44 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 03 juin 2024
L’immigration comme remède à nos difficultés ? Un leurre.
En dépit de ses effets contestés sur la cohésion nationale, l’accélération rapide des flux migratoires reçus en France est parfois présentée comme un mal nécessaire, pour rééquilibrer la pyramide des âges de la population et ainsi assurer le financement des régimes de retraite. D’autres avancent que l’immigration serait source de croissance économique et que ses effets sur les salaires de la population native seraient négligeables. Autant d'idées régulièrement affirmées sur lesquelles se penche l'économiste André-Victor Robert, auteur de La France au bord de l’abîme (L’Artilleur 2024).
Lire la suite ICI
Source : L’Observatoire de l’immigration et de la démographie
11:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 02 juin 2024
Geneviève de Galard, une héroïne française !
Scipion de Salm, membre du Bureau politique du Parti de la France
Geneviève de Galard (1925-2024), vient de nous quitter à 99 ans. Elle fait partie des vraies héroïnes françaises, des modèles à proposer à la jeunesse. Elle est surtout connue, à juste titre, pour son action héroïque lors du Siège du camp retranché de Dien Bien Phu.
Convoyeuse de l’air et infirmière, elle est restée dans l’hôpital de campagne de Dien Bien Phu, dans les pires conditions, sous les bombardements ennemis, du 28 mars au 7 mai 1954, soit la fin tragique du siège. Au-delà de sa tâche de soulagement des douleurs physiques et des soins d’urgences, apportés avec un dévouement exemplaire, elle a joué un grand rôle dans le soutien moral aux combattants durant ces épreuve. Aussi, elle a parfaitement mérité son surnom « d’Ange de Dien Bien Phu », ou les médailles dont elle a été couverte, dans les suites immédiates ou lointaines. Contrairement à ce qui a été dit parfois, elle n’a pas inventé quelque nouveau rôle de la femme aux armées ; elle s’est inscrite dans une continuité directe de l’action au service des soldats blessés des infirmières militaires, très présentes notamment dans les deux conflits mondiaux ; elle en avait pleinement conscience, et a accompli, fondamentalement, et à un degré héroïque, le devoir de sa profession.
Geneviève de Galard a passé les décennies suivantes à livrer son témoignage, et a fini par l’écrire. Elle a mené aussi une autre noble tâche, celle d’épouse et de mère de famille, avec trois enfants. On peut souhaiter que son nom sera donné à l’avenir à une rue dans chaque ville de France, au lieu de tant de personnalités des plus contestables ou nocives.
À lire : Geneviève de Galard « Une femme à Dien Bien Phu », Édition des Arènes, Paris, 2003
11:01 Publié dans Scipion de Salm | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
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samedi, 01 juin 2024
Le va-t-en guerre Macron met la France en danger !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Emmanuel Macron vient d’effectuer en Allemagne une visite d’État, avec tout le « tra-la-la » entourant ce genre de raout royal ou présidentiel. Voyage ponctué, au final, par un conseil des ministres franco-allemand dans le cadre du traité de coopération signé en 1963 entre le président Charles De Gaulle et le chancelier Conrad Adenauer. Rien d’extraordinaire à cette visite, si ce n’est les propos tenus par le chef de l’État français qui, au nom de sa seule personne, engage dangereusement la responsabilité de la France dans le conflit russo-ukrainien.
Demain, la France sera-t-elle, aussi, une cible pour la Russie ?
Toujours en pointe contre le pays de Poutine, le président de la République vient de déclarer qu’il trouvait normal que Kiev puisse utiliser, par exemple, les missiles SCALP livrés par la France pour toucher des cibles en Russie même, d’où partiraient les frappes meurtrières endeuillant l’Ukraine. À noter que ce pays n’a pas attendu le feu vert de Paris pour, déjà, tirer en représailles, sur des cibles du pays de Tolstoï et Dostoïevski, touchant aussi des objectifs civils, comme à Belgorod. Mais nous, Français, ne sommes pas là pour compter les points et, hélas, recenser le nombre des victimes de cet absurde conflit. Et en aucun cas nous ne devrions être les acteurs de l’aggravation de cette confrontation, ajoutant de « la guerre à la guerre ». Notre rôle devrait être, au contraire, de rechercher les voies permettant une négociation du contentieux territorial. De plus, le locataire de l’Elysée en rajoute une couche en souhaitant envoyer – si ce n’est déjà fait -, des conseillers ou instructeurs de notre pays sur le sol même de l’Ukraine, nous exposant dangereusement à des représailles de la part de Moscou : cyberattaques, immixtion dans la crise néo-calédonienne, fracture de la nation, les occasions sont trop belles de monter les Français contre les Français !
« Crosse en l’air » ?
On le sait, les militaires – heureusement ! -, contrairement à d’autres fonctionnaires, n’ont pas le droit de grève. Mais ceux des leurs qui ne seraient pas idéologiquement en phase avec les décisions solitaires du Chef de l’État pourraient-ils se faire « porter pâle » à la veille de leur mission, l’objection de conscience n’étant pas, là non plus, reconnue ? En tout cas, le signataire de ces lignes, quand il porta jadis l’uniforme comme des millions d’autres jeunes de son âge, n’aurait rien fait qui soit contraire à sa conscience ou à ses convictions. Le service de la nation n’implique pas de trahir ses idées, d’autant plus quand elles coïncident avec l’intérêt supérieur de la « terre des pères ». Emmanuel Macron a-t-il sollicité l’avis du peuple, a-t-il été mandaté pour lancer le pays dans une aventure guerrière qui, contrairement à la propagande d’une chaine comme LCI, par exemple, n’est pas la sienne ? Cet homme, qui n’a jamais porté l’uniforme, ni senti l’odeur d’une chambrée, pas plus qu’enduré la morsure d’une bretelle de fusil à l’épaule au retour d’une marche, est-il qualifié, réellement, pour être « le chef des Armées » comme, hélas, la constitution lui en reconnait le titre ?
Revenir à Minsk I et II
Reconnaissons au moins à Emmanuel Macron le mérite d’avoir tenté de négocier avec l’autocrate russe, jusqu’à la veille de l’entrée en guerre de Moscou. Mais, sans excuser les bombardements aveugles des villes, il ne faudrait pas avoir la mémoire courte, et se rappeler que les accords de Minsk parrainés par Berlin et Paris sont restés lettre morte. Or, ils prévoyaient un cessez-le-feu – n’oublions pas que depuis 2014 les Ukrainiens bombardaient les oblats russophones de Lougansk et de Donetsk autoproclamés indépendants -, et la consultation des populations en vue de leur accorder une substantielle autonomie. Rien n’est venu. Pire, l’ancienne chancelière Merkel a avoué avoir parrainé Minsk I et II pour permettre à Zelinsky de gagner du temps, tandis que le Russe était abandonné comme deuxième langue officielle ! Poutine a vu …rouge - sans jeu de mots ! -, et on connait la suite dramatique du feuilleton qui endeuille l’Europe. Il faut raison garder. Et, s’il faut tout faire pour aider l’Ukraine à « garder la tête hors de l’eau » sans entrer en co-belligérance, il faut obliger les protagonistes à s’asseoir autour de la table des négociations, et reprendre le fil des discussions là où on l’avait laissé. Ce devrait le rôle éminent de la France, ici comme au Proche-Orient, d’être cette moyenne puissance d’équilibre et de mesure.
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Marion Maréchal sur C-News
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vendredi, 31 mai 2024
ENTRETIEN PUBLIÉ AUJOURD'HUI DANS OUEST-FRANCE. Marion Maréchal : « Je veux une triple frontière contre les clandestins »
Texte publié dans Ouest-France cliquez ici
La tête de liste Reconquête espère créer la surprise lors des élections européennes du dimanche 9 juin. « Cette triple frontière sera nécessaire pour dissuader, bloquer et expulser les clandestins », dit-elle
Quelle est la proposition phare de votre programme ?
La « triple frontière », pour dissuader, bloquer et expulser les clandestins. Une première frontière hors du territoire de l’Union, qui prendra la forme d’accords avec les pays de départ où nous ouvrirons des centres pour examiner les demandes d’asile. Une frontière européenne, avec la mise en place d’un blocus militaire naval en Méditerranée et le financement des murs demandés par les pays confrontés aux afflux de migrants. Une frontière nationale, basée sur la fin de la libre circulation des extra-Européens au sein de l’espace Schengen, la suppression de la directive sur le regroupement familial et la mise sous condition de l’aide au développement, réservée aux seuls pays qui accepteront de reprendre leurs ressortissants expulsés.
Comment organiserez-vous les contrôles au sein de l’espace Schengen ?
Nous avions des frontières nationales avant 1985. Il reste des barrières physiques à chaque point d’entrée sur le territoire national. On peut y restaurer des contrôles, avec des files rapides réservées aux Européens, qui n’auront qu’à montrer leur passeport, et des dispositifs facilitant le passage des transfrontaliers, type télépéage ou reconnaissance automatique des immatriculations. Mais les non Européens ne pourront plus passer d’un État à un autre sans visa et contrôle de celui-ci à chaque frontière.
Comment comptez-vous mobiliser vos électeurs le 9 juin ?
D’abord en leur rappelant qu’il n’y a pas de vote perdu ou inutile, puisque c’est la seule élection à la proportionnelle intégrale à un tour que nous ayons en France. Toutes les listes qui feront plus de 5 % auront des élus. Le seul vote utile le 9 juin, c’est de voter pour le parti qui défend le mieux vos convictions, avec le plus de force et de courage. C’est d’autant plus important que pour la première fois, la coalition qui dirige l’Union depuis des décennies (l’alliance des LR, des socialistes et désormais des Macronistes) peut être renversée. Le groupe, qui peut devenir la force centrale de cette recomposition à droite, est le nôtre, celui des conservateurs et réformistes européens (ECR), avec nos dix-sept alliés européens.
09:45 Publié dans Européennes 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Profusion de listes pour les européennes 2024
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le vendredi 17 mai à minuit s’achevait le dépôt au ministère de l’Intérieur à Paris des listes pour les élections européennes du 9 juin prochain. Quelques heures plus tard, les vérifications légales effectuées, le Journal officiel publiait l’identité des candidats inscrits sur les trente-sept listes en lice, soit trois de plus qu’en 2019.
Si on excepte les européennes de 2004, de 2009 et de 2014 qui se déroulèrent dans des circonscriptions régionales (l’Île-de-France) ou interrégionales (Rhône-Alpes, Provence – Alpes – Côte d’Azur et Corse), depuis 1979, ce scrutin à la proportionnelle se passe dans le cadre national, outre-mer compris. Cette particularité en fait une « présidentielle du pauvre ». En effet, hormis l’obligation de parité entre les femmes et les hommes (on oublie les non-binaires et autres trans…), il est moins difficile de constituer une liste que d’obtenir les cinq cents parrainages nécessaires. Les souverainistes de Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan et les royalistes de l’Alliance royale ont pourtant renoncé pour diverses raisons.
Chaque liste témoigne d’une grande variété politique et catégorielle. Au risque de paraître fastidieux, intéressons-nous donc à ces listes dont il faudra parfois imprimer chez soi le bulletin. Dans la République hexagonale, les frais d’impression élevés supportés par les listes entravent la liberté de candidature. L’État dépense des millions pour financer chaque année des formations politiciennes bien souvent parasites. Il devrait plutôt prendre à sa charge toute la propagande électorale au nom de l’égalité entre les candidats.
Abordons maintenant la plupart des listes. Existent au préalable trois listes inclassables. « Défendre les enfants » réclame la protection des enfants sans bien sûr remettre en cause l’IVG. « Décidons nous-mêmes ! » défend la démocratie directe et le référendum d’initiative populaire. « Pour une humanité souveraine ! (sic !) » reste un concept hautement flou, pour ne pas dire impolitique.
Oublions le pseudo-populisme de l’Alliance rurale conduite par Jean Lassalle, longtemps député centriste et proche de François Bayrou. Le troisième de la liste, Willy Schraen, président de la fédération nationale des chasseurs, a signé un bouquin préfacé par Éric Dupont-Moretti qui allait devenir le ministre de la Justice. Cette liste apparaît comme une manœuvre discrète de l’Élysée vers la « France périphérique » ou plutôt celle du « rural profond » afin de priver le RN de quelques voix originaires des campagnes.
09:29 Publié dans Européennes 2024, Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Tribune libre à Maïtre Pierre-Marie Bonneau (liste Forteresse Europe)
Pierre-Marie Bonneau
Tête de liste Forteresse Europe
L’objectif n’est pas de faire élire une poignée de députés dans un parlement qui n’est qu’une chambre d’enregistrement, le pouvoir réel étant à la Commission européenne, dont les membres sont nommés par les chefs d’État européens.
L’objectif est de faire entendre la voix des nationalistes au plus grand nombre avec le clip de campagne qui sera diffusé sur les télévisions et le programme politique publié sur le site officiel de l’élection. Depuis trop longtemps, cette voix est étouffée par les médias de l’oligarchie et sanctionnée par les tribunaux rouges.
Ce n’est pas parce qu’il y a déjà des listes de la mouvance nationale au sens large, qu’il faut s’interdire d’en présenter une autre. D’une part parce que nous portons un projet différent, sans concession et authentiquement nationaliste ; et d’autre part parce que plus il y aura de listes de la tendance nationale, plus nos thèmes et nos idées seront martelés aux Français et prendront place dans leur esprit.
Nous n’avons pas la prétention de vouloir transformer des dizaines de millions de Français en militants nationalistes. À long terme, l’objectif est de constituer une minorité suffisamment nombreuse et formée pour changer le cours des choses le moment voulu. C’est toujours ainsi que s’écrit l’histoire. À court terme, l’objectif est de faire entendre les positions nationalistes dans un espace médiatico-politique saturé d’ « indigénistes », de libéraux-sionistes et de nationaux-sionistes.
Et quelle est l’utilité du vote en lui-même ? Un million de voix pour un programme mou n’a guère d’impact. Dix mille bulletins de vote téléchargés sur internet, imprimés et glissés dans l’urne, c’est un acte militant et une démonstration de force en faveur d’un programme radical.
Le site Forteresse Europe : cliquez ici
09:29 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Il faut lire le manifeste identitaire de Maximilian Krah, figure de l’AfD attaquée par le RN
Maximilian Krah est au cœur d’une tourmente politique puisque ce sont ses déclarations – nous laisserons nos lecteurs juger du fond, de la forme et de l’opportunité de celles-ci par eux-mêmes – qui ont déclenché l’expulsion de l’AfD du groupe ID au Parlement européen, à la demande du Rassemblement national. En réalité, la crise couvait depuis des mois entre le RN et l’AfD et Maximilian Krah n’a sans doute été qu’un prétexte à cette rupture vue comme inévitable par beaucoup de cadres du RN. Reste que Maximilian Krah est en fait très éloigné de la caricature qu’en font les journalistes ! En témoigne son passionnant livre-programme pour ces élections européennes. Michel Geoffroy l’a lu et il a été conquis.
Polémia
Michel Geoffroy, Polémia cliquez ici
Les amateurs de scandales entre le RN et l’AfD seront déçus
Les éditions La Nouvelle Librairie ont eu la bonne idée de traduire le livre publié en 2023 par Maximilian Krah qui sera candidat de l’AfD pour les élections européennes de 2024 : Politik von rechts, sous le titre Allemagne : plaidoyer pour une droite identitaire, avec une préface de François Bousquet [1].
Cette publication vient à propos, au moment où les polémiques enflent contre l’AfD, des deux côtés du Rhin, puisque les sondages annoncent une percée électorale qui inquiète le Système.
Mais les amateurs de scandales médiatisés en seront pour leurs frais : le « plaidoyer pour une droite identitaire » de Maximilian Krah n’évoque ni la Seconde Guerre mondiale, ni les SS, ni la chevauchée des Walkyries. Et il ne propose pas de trucider les immigrants.
Le livre rassemble en réalité un ensemble de réflexions – de « vues de droite » pour reprendre le titre d’un essai fondateur d’Alain de Benoist – sur l’état de l’Allemagne, de l’Europe et du monde en général. Avec un fil conducteur, d’où le titre français de l’essai : quel serait la déclinaison d’un programme identitaire de droite, appliqué à différents domaines tels que l’État, l’économie, le social, les relations internationales, l’Europe ou le politique.
Maximilian Krah embrasse donc un très vaste champ de réflexion qui, bien que faisant évidemment souvent référence à la situation particulière de l’Allemagne, vaut aussi pour nous puisque l’Europe se trouve soumise à des maux convergents. Ce qui rend cet essai intéressant pour un Français aussi.
Il n’y a pas de solution progressiste à la crise du progressisme pour Maximilian Krah
« Ce ne sont pas les problèmes qui sont trop grands, mais le cadre du débat qui est trop étroit. Cela empêche l’application d’idées et de solutions qui pourraient sauver ce qui semble perdu [2] », écrit d’emblée Maximilian Krah dans son introduction, donnant le sens de l’ouvrage.
La crise de civilisation que nous vivons vient en effet de la mise en œuvre de l’idéologie progressiste (l’idéologie de la gauche dans sa forme libérale libertaire actuelle) et par conséquent, dès lors que le débat politique est monopolisé et censuré par les mêmes, aucune solution ne pourra en sortir. Cela explique la vanité du débat électoral actuel en Europe.
Il est donc temps d’oser une politique qui ne soit pas de gauche : une politique de droite et donc une politique identitaire. Car « la promesse de la droite politique est une vie en harmonie avec soi-même, la nature et les valeurs ancestrales, une vie qui vaut donc la peine d’être transmise [3] », écrit l’auteur. Tout ce que récuse la gauche quelle qu’en soit la forme ; car « l’identité de la gauche est la rupture avec ce qui est réellement [4] », écrit Maximilian Krah, qui a le sens des formules.
L’intellectualisme contre la nature et la tradition
L’auteur fait d’ailleurs justement remarquer que la gauche domine sur le plan idéologique parce que précisément elle ne peut exister qu’en faisant de très gros efforts de justification abstraite et intellectuelle pour prétendre qu’il faut s’écarter de la tradition et de la nature. Alors qu’être en accord avec la nature et la tradition, ce qui constitue le véritable positionnement de la droite à ses yeux, ne nécessite pas de tels efforts.
Donc, dans les joutes intellectuelles, la gauche est toujours mieux armée que la droite, mais cette domination ne traduit pas le fait que la gauche ait raison pour autant, comme nous le voyons clairement aujourd’hui.
00:30 Publié dans En Europe et ailleurs..., Européennes 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 29 mai 2024
Parution du nouveau numéro (n°208) de la revue Éléments
23:30 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |