mardi, 18 février 2025
Toutes les poursuites contre Robert Ménard doivent immédiatement cesser !
Synthèse nationale
Pour avoir refusé, il y a deux ans, de marier un hors-la-loi issu de l'immigration algérienne et sous Obligation de quitter le territoire français, Robert Ménard, maire de Béziers, est poursuivi par la justice de notre pays. Il risque plusieurs années de prison et une amende considérable. C'est le monde à l'envers...
L'Algérien, depuis, est retourné en Algérie et, toute honte bue, sa "Dulcinée" de circonstance, visiblement un tantinet écervelée, tente aujourd'hui de faire pleurer les bisounours en se répandant sur son sort, qu'elle impute à l'édile biterrois, devant les micros et caméras. On a du mal à comprendre pourquoi elle n'a pas suivit "l'amour de sa vie" dans son pays d'origine pour se marier, là bas, avec lui. La vie est faite de choses surprenantes...
Quoi qu'il en soit, Ménard a été exemplaire et il a eu raison d'agir ainsi en refusant, comme sournoisement le procureur a vainement tenté de lui suggérer, de plaider "coupable".
Mais, au fait, "coupable" de quoi aurait-il dû accepter d'être ? Coupable d'avoir refusé de céder aux injonctions de la pensée dominante ? D'avoir dénoncé une supercherie destinée à faire accéder un repris de justice d'importation à la nationalité française ? D'avoir défendu l'identité de sa ville et de la France ?
Pour tout cela, dans un pays digne de ce nom, Robert Ménard serait décoré de la plus haute distinction. Mais en France macronisée, on le traine devant les tribunaux !
Il est plus que temps d'en finir avec ce pouvoir fait de collabos et de véreux qui passent leur temps à se plier devant le grand remplacement. Toutes les poursuites contre le maire de Béziers doivent immédiatement cesser. La France doit retrouver sa souveraineté et tout ceux qui n'ont rien à faire chez nous doivent, une fois pour toutes, dégager...
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Les élites contre le peuple ou de deni de démocratie
Alexandre Devecchio
Ecoutez ce que votre peuple vous dit », a lancé le vice-président américain aux Européens à Munich. JD Vance a pointé le recul de la liberté d’expression en Europe, mais aussi la coupure entre les dirigeants européens et les aspirations populaires. Le moins que l’on puisse dire est que son discours a divisé aussi bien la classe politique que les observateurs. Certains y ont vu une ingérence inacceptable dans les affaires européennes. D’autres, un plaidoyer pour la démocratie.
En vérité, le vice-président américain n’a fait que reprendre à son compte un diagnostic fait depuis des années par nombre d’intellectuels de part et d’autre de l’Atlantique. Celui d’une profonde crise de notre système démocratique entraînée par une fracture entre les élites et les citoyens. Aux États-Unis, on peut citer Christopher Lasch qui, dès 1994, dénonçait « la révolte des élites » et « la trahison de la démocratie ». Ou encore, plus récemment, Yascha Mounk : «Nous vivons dans un système dans lequel beaucoup de citoyens ont de plus en plus le sentiment que leurs voix ne comptent plus, analysait l’universitaire en 2018 dans son livre Le Peuple contre la démocratie. À cause des institutions financières et du rôle de l’argent, mais aussi des institutions technocratiques et juridiques. En Europe, cela prend la forme de l’Union européenne, mais cela existe dans des démocraties comme les États-Unis avec la Cour suprême notamment. »
En France, dans Le Nœud démocratique, un ouvrage magistral paru en octobre dernier, Marcel Gauchet décrit lui aussi l’impasse à laquelle a conduit la sacralisation de l’État de droit au détriment de la souveraineté populaire. De livre en livre, le géographe Christophe Guilluy met en lumière la dépossession économique et culturelle, mais aussi démocratique des classes moyennes et populaires au profit d’une « élite » métropolisée et mondialisée coupée de la réalité des « gens ordinaires ». JD Vance lui-même, avant de se lancer en politique, s’est fait connaître avec un livre autobiographique Hillbilly Élégie, dans lequel il faisait entendre la voix des oubliés de l’Amérique profonde en colère contre une classe dirigeante déconnectée et coupable de n’avoir d’yeux que pour les minorités.
Tous ces penseurs, auxquels il faudrait ajouter David Goodhart et bien d’autres, ne sont pas nécessairement en accord avec les solutions de JD Vance (Mounk se présente même comme un adversaire des « populismes »), mais tous partagent le constat du vice-président américain. Tous observent l’effacement du dèmos du processus démocratique. Le basculement dans un système où les choix des peuples sont ignorés au profit d’une idéologie progressiste s’appuyant sur le droit et la technocratie pour contourner la volonté populaire. Cette transformation de la démocratie a été voulue et portée par la majorité des « élites », mais elle est aussi le fruit d’une conjonction de différents facteurs depuis quatre décennies : l’explosion du cadre national lié à la globalisation, le surgissement d’un individualisme radical sur fond de disparition des anciens cadres structurants (Église, famille traditionnelle, les grandes idéologies), l’immigration de masse et la montée en puissance de revendica- tions communautaires.
Dans ce contexte, la montée des partis dits « populistes », l’élection de Trump, les propos décomplexés de Vance, doivent se lire comme un retour de bâton, une révolte des peuples contre la révolte des « élites ». On peut légitimement redouter que le retour de balancier soit trop brutal et conduise à une dérive autoritaire. Le danger est que Trump ou Musk méprisent les limites légitimes qui pourraient entraver leur pouvoir et qu’à la tyrannie des minorités succède un despotisme de la majorité tel que le craignait Tocqueville en son temps. Mais nous n’en sommes pas là. Nous assistons tout au contraire à une radicalisation des élites. Jusqu’alors, celles-ci pouvaient mépriser les fondements populaires de la démocratie, mais semblaient relativement attachées à la garantie des libertés individuelles. Face à l’ascension des « populistes », les élites progressistes sont désormais tentées par l’« illibéralisme » qu’ils reprochaient parfois légitimement à leurs adversaires.
En témoignent, les velléités de censure assumées par certains dirigeants européens jusment dénoncées par JD Vance. Le vice-président américain s’est inquiété de l’annulation des élections en Roumanie qu’il a jugée arbitraire, a cité le cas de la Grande-Bretagne où la police a procédé à des descentes chez des citoyens soupçonnés d’avoir posté des commentaires antiféministes en ligne. Il aurait pu citer la France, où l’Arcom pourrait priver la chaîne la plus populaire de la TNT de la possibilité d’émettre. Aux États-Unis, le bannissement de Trump des réseaux sociaux, les velléités d’utiliser la justice ou les institutions pour l’entraver n’ont pas fonctionné. Cela n’a fait au contraire que conforter ses partisans dans l’idée d’une trahison de la démocratie et renforcer son attractivité électorale. En Europe, les mêmes causes pourraient produire les mêmes effets.
Source : Le Figaro 18/02/2025
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Gabriele Adinolfi à Clermont-Ferrand : le devoir-être du nationaliste révolutionnaire au XXIe siècle
Georges Feltin-Tracol
Le samedi 15 février 2025, vingt-quatre heures après une intervention à Tours à la demande du cercle de réflexion Prométhée sur les « Années décisives cliquez là. Faire face aux changements mondiaux », Gabriele Adinolfi se trouvait à Clermont-Ferrand à l’invitation du Cercle Urbain II cliquez ici.
Devant un auditoire fourni composé de nombreux jeunes adultes, mais dans lequel on a aussi reconnu un ancien conseiller régional d’Auvergne, des responsables des Lansquenets d’Europe spécialement descendus de Paris, quelques anciens animateurs locaux du MAS (Mouvement d’action sociale), des auditeurs de Méridien Zéro et des lecteurs de Synthèse nationale, il a expliqué « Être nationaliste révolutionnaire au XXIe siècle ». Un sujet que l’intervenant maîtrise d’une main de maître.
L’association des mots « nationalisme » et « révolution » n’est guère aisée, en particulier en France où règne souvent un conservatisme des habitudes et un engoncement des réflexions. Gabriele Adinolfi rappelle l’importance cardinale de la valeur de l’Idée. Quelle est-elle pour lui ? La redécouverte de la verticalité en ces temps de chaos où triomphe au contraire toute absence de transcendance essentielle.
Défendre une conception spirituelle d’un monde remis à l’endroit implique une façon particulière d’agir et aussi de vivre. Chaque jour, on s’astreint à développer ses côtés polaire et solaire. Polaire, car il faut affirmer son propre centre. Solaire afin de marquer durablement par sa seule attitude quotidienne silencieuse tout interlocuteur. Plus que jamais, prévient encore l’auteur de Pensées corsaires. Abécédaire de lutte et de victoire (2008), l’ennemi principal demeure d’abord et avant tout nous-même.
L’affronter exige, outre de la détermination, du sourire. L’exemplarité passe en effet par un contentement intérieur non surfait qui rayonne autour de soi. S’investir dans la tâche du moment avec sérénité et application peut se révéler l’action la plus difficile à réaliser. Enfin, malgré les contraintes extérieures multiples qui nous assaillent en permanence, la mise en œuvre tangible de l’Idée suppose de recourir au célèbre « Me ne frego » (« Je m’en fous »). Si on doit distribuer des tracts au milieu du place publique, qu’importe qu’elle soit entourée de caméras de vidéo-surveillance, on le fait avec rigueur et détachement parce que, tôt ou tard, ce modeste acte militant impressionnera le public.
Une fois la conférence achevée, Gabriele Adinolfi a volontiers répondu aux questions de l’assistance. Il a ensuite partagé avec les convives inscrits, pour le plus grand plaisir du Cercle Urbain II, un sympathique buffet froid.
Le Cercle Urbain II organise avec une belle régularité des conférences qui sont pour ses membres des moments intenses de formation. Sa seule existence dans la ville de Clermont-Ferrand perturbe le petit monde moisi de l’extrême gauche. Dans l’après-midi de cette journée ensoleillée, une manifestation dite « antifa » se tenait place Delille à l’appel rageux d’une vingtaines de partis politiques (les jeunesses communistes, les Jeunes Socialistes, les communistes-libertaires), de syndicats (CGT, FSU...) et d’associations subventionnées (Osez le féminisme, la CIMADE, Les Amis du Temps des Cerises, etc.). Les rares manifestants mobilisés (peut-être un jour poursuivis pour complicité morale avec les crimes au couteau survenus en Allemagne et en Autriche) protestaient contre cette implantation assez récente.
Le devoir-être du nationaliste-révolutionnaire d’aujourd’hui exige donc de l’empathie et de la drôlerie. Gabriele Adinolfi a souligné l’impérieuse obligation de faire son devoir avec sérieux sans toutefois se prendre au sérieux. Ce comportement désarçonnant pour quiconque n’exclut cependant pas le ire mépris envers les auteurs - et leurs affidés ! - du contexte dans lequel nous nous trouvons.
Pour commander ce livre cliquez ici
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Lundi soir sur C news, Sarah Knafo fait révélations sur l’aide publique au développement
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lundi, 17 février 2025
Savoureuse humiliation des élites européennes : le vent tourne
Thomas Joly, président du Parti de la France
On ne sait ce qui est le plus ridicule : l'humiliation ou l'aveuglement. Les dirigeants d'Europe de l'Ouest, ces fiers chevaliers du progressisme, ces croisés de la vertu démocratique, se retrouvent désormais relégués au rang de figurants sur la scène internationale. Eux qui, pendant plus de deux ans, se sont pavanés en donneurs de leçons, dictant au monde entier la conduite à tenir face à la Russie ; les voilà aujourd’hui absents des négociations de paix. Chassés des discussions sérieuses, exclus des véritables cercles d’influence, ils ne sont plus que des spectateurs amers d’un jeu dont ils ont eux-mêmes perdu les règles.
Quelle ironie que ceux qui ont passé des années à souffler sur les braises du conflit ukrainien se retrouvent aujourd’hui priés de rester dans leur coin. Ils ont tout fait pour envenimer la situation, pour se poser en rempart moral face au mal absolu, pour proclamer à grand renfort de communication que la seule solution passait par la guerre, les sanctions et la surenchère belliciste. Résultat : les États-Unis discutent, la Russie négocie, la Chine s’impose et l’Europe, elle, regarde. Macron, Scholz, Von der Leyen ? Absents. Un camouflet monumental, une humiliation d’autant plus cruelle qu’elle est logique.
Mais leur calvaire ne s’arrête pas là. Voilà que JD Vance, vice-président des États-Unis, leur administre une nouvelle leçon, et sur un terrain où ils pensaient encore dominer : la liberté d’expression. À Munich, devant un parterre de technocrates effarés, l’Américain a osé dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas : l’Europe est devenue un laboratoire du contrôle idéologique. Entre lois liberticides, censure des réseaux sociaux, criminalisation du débat et répression des voix dissidentes, les démocraties occidentales ressemblent de plus en plus à ce qu’elles prétendent combattre. Et c’est un Américain, issu de l’administration Trumpiste, qui vient leur rappeler les principes de la liberté d’opinion. L’ironie est cinglante.
Le vent tourne, et c’est une excellente nouvelle. L’Europe bruxelloise, celle des élites déconnectées, des bureaucrates hors sol, des moralistes arrogants, se fissure sous le poids de ses contradictions. Les mondialistes paniquent, car leur emprise s’effrite. Et c’est tant mieux. Place à ceux qui veulent reconstruire une Europe identitaire, souveraine et débarrassée de ses chimères idéologiques. Le spectacle de la chute des fausses élites ne fait que commencer.
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Samedi 1er mars 2025, 15 h, à Paris :
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L'Iliade publie un livre consacré à l'intelligence artificielle
Que signifie réellement l’intelligence artificielle dans notre vie quotidienne, dans l’avenir immédiat et dans son principe ? Quels sont les termes sous-jacents et souvent implicites des débats idéologiques et des conflits d’intérêts qui entourent aujourd’hui cette technologie ? Quels sont les clivages qui prévalent à son sujet ? Malgré tous les obstacles, celle-ci occupe progressivement une place incontournable. Il devient donc clair que l’avenir nous réserve des changements radicaux qui nous obligeront à faire de nouveaux choix.
Dans ce livre concis et captivant, l’auteur examine les différentes questions que soulève l’intelligence artificielle au niveau international et social, et développe une réflexion approfondie sur les implications philosophiques et anthropologiques de cette nouvelle technologie. Une telle démarche est aujourd’hui indispensable pour que chacun puisse décider de ce qui peut être fait avec elle.
À propos de l’auteur
Stefano Vaj est un essayiste et journaliste milanais d’orientation posthumaniste et identitaire. Secrétaire national de l’Association transhumaniste italienne, membre de l’association culturelle Terra Insubre, il est l’auteur, entre autres, de Biopolitica. Il nuovo paradigma, Dove va la biopolitica ?, La tecnica, l’uomo e il futuro ou encore Human Rights. Genealogy of a moral. Il a également traduit Le système à tuer les peuples de Guillaume Faye en italien.
Artificilités intelligentes, Stefano Vaj, La Nouvelle Librairie & L'Iliade, 136 pages, 14,00€ cliquez ici
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Un nouveau livre de Bernard Germain, publié par Riposte laïque : "L'islam, pire que le nazisme et le communisme"
Nos amis de Riposte laïque viennent de publier un nouveau livre de Bernard Germain, (par ailleurs auteur de plusieurs titres chez Synthèse nationale cliquez ici), conforme à la ligne éditoriale de ce site courageux.
Voici l'article que consacre aujourd'hui Cyrano, l'éditorialiste RL, à cet événement :
Dans quelques heures, ce mardi 18 février, Jean-Yves Le Gallou et Robert Ménard, comme de vulgaires délinquants, vont passer devant les tribunaux. Le premier pour avoir contesté la décision d’une juge qui a suspendu l’expulsion de l’imam Iquioussen de France, parce qu’il avait des enfants, le second pour avoir refusé de marier un Algérien clandestin qui devait être expulsé.
Dans quelques jours, Pierre Cassen passera au tribunal pour cette vidéo où, en pleine période covidiste, il avait suggéré avec humour de remplacer l’application téléphonique « Stop Covid » par une application « Stop Islam », et cela le jour où un Afghan avait attaqué deux piétons à la machette, dans les rues de Paris, devant les nouveaux locaux de Charlie Hebdo. Il avait été condamné au total, avec notre président Guy Sebag, à 15.000 euros d’amende, et un procureur, nommé Camille Viennot, avait même demandé 4 mois de prison contre eux, certes assortis du sursis.
On se souvient également que lors d’une campagne militante, Riposte Laïque avait subi des plaintes du MRAP et de quelques autres officines dites antiracistes, pour avoir osé faire placarder des dizaines de milliers d’autocollants que nous portons de nouveau à votre connaissance.
Alors, dans ce contexte où les juges, qu’ils soient sous la houlette de Dupond-Moretti hier ou de Darmanin ce jour, se montrent de plus en plus chatouilleux, et où le parquet de Paris, sous les ordres du régime, durcit la répression contre les patriotes, pourquoi publier un tel livre, et surtout un tel titre, qui va, bien sûr, faire réagir la bien-pensance ?
Depuis plus de quinze ans, c’est le 26e livre que nous éditons, et beaucoup d’entre eux tournent autour de l’islam. Donc, nous nous posons toujours la question : que dire de plus que nous n’ayons déjà dit ? Eh bien justement, ce qu’à écrit Bernard Germain, nous ne l’avons jamais exprimé sous une forme aussi tranchée, dans une société où le nazisme est considéré comme le mal absolu. Eh bien, outre cet autocollant que nous avions fait, nous assumons cette évidence, pour nous : l’islam n’est pas seulement pire que le nazisme, mais également pire que le communisme et ses 100 millions de morts, et nous démontrons pourquoi.
Ce livre, nous l’avons édité en pensant à René Marchand qui nous a quittés il y a peu, et qui, nous en sommes certains, aurait partagé la démarche et le titre. Surtout, nous nous sommes dit que si Riposte Laïque ne proposait pas un tel ouvrage, personne ne le ferait. Nous sommes dans un contexte où la gauche et ses complices macronistes accentuent la propagande pour faire croire aux Français qu’il y aurait dans notre pays un péril fasciste, incarné par Marine Le Pen, Jordan Bardella, Éric Zemmour, Sarah Knafo ou Marion Maréchal. C’est cette manipulation qui a justifié l’accord du soir du premier tour des législatives, où le Nouveau Front Populaire et LREM ont pactisé pour barrer la route au RN, qui avait gagné ces élections.
Pendant que les collabos essaient d’effrayer les Français, ils font rentrer chaque année en France 500.000 nouveaux venus, la plupart du temps musulmans, et nous interdisent, malgré la réalité quotidienne, de faire le lien entre islam, immigration et insécurité. Ils utilisent pour cela leurs médias, mais aussi leurs juges et leurs milices gauchistes.
Or, la réalité que nous décrit magistralement l’auteur de l’ouvrage, Bernard Germain – mais aussi Jean-Yves Le Gallou dans sa préface – nous démontre qu’il n’y a aucun péril fasciste en France, qu’il y a un vrai danger mondialo-communiste qu’incarne Jean-Luc Mélenchon (qui a droit à un chapitre complet) mais que la pire menace pour les Français, c’est l’islam et ses soldats qui, avec la complicité de nos dirigeants, mettent en place, grâce à l’invasion migratoire et leur démographie, une stratégie de conquête et de Grand remplacement.
Mais la situation, qui paraissait désespérée, est en train de changer avec la victoire et surtout les premières mesures prises par Donald Trump, qui vont totalement dans le sens de ce que défend Riposte Laïque depuis bientôt 18 ans. Le formidable discours du vice-président Vance, à Munich, il y a quelques jours, va également laisser des traces en France et dans toute l’Europe.
Nous aimerions ne plus être les seuls, avec Éric Zemmour, à cibler l’islam, sans nous réfugier derrière l’islamisme, pour alerter nos compatriotes sur la réalité de ce dogme totalitaire.
Nous aimerions ne plus être les seuls à dire que l’islam et la France ne sont pas compatibles, et à le démontrer.
Nous aimerions ne plus être les seuls à expliquer comment un grand pays comme la France peut se préserver de l’islam, et à donner des solutions claires pour sauver notre patrie du cancer islamique : remigration massive, visibilité de l’islam interdite – donc plus de voiles et plus de djellabas dans l’espace public – fermeture de toutes les mosquées et guerre impitoyable menée dans les zones islamisées pour reconquérir le pays.
Nous sommes conscients que ce livre, soigneusement relu par l’auteur et nos avocats, sera ressenti, par son titre, comme une provocation par les gauchistes, les soldats d’Allah et tous les collabos qui sévissent dans ce pays. Nous savons qu’il peut nous valoir quelques soucis judiciaires qui s’ajouteront aux seize procès qui nous attendent pour l’année 2025. Mais nous considérons que l’apport à la résistance patriotique qu’amène Riposte Laïque, depuis dix-huit ans, est dans cette dénonciation constante de l’islam, et que c’est notre devoir de continuer ce combat, quitte à en payer le prix fort.
Alors, nous vous encourageons à acheter ce livre, voire à en commander trois pour le prix de cinquante euros, à le faire connaître et à ouvrir les yeux à trop de Français qui, dupés par la propagande quotidienne des médias du régime, pensent que Marine Le Pen ou Éric Zemmour représentent un danger pour nos libertés, que la gauche défend le peuple, que l’islam est compatible avec la République, et que le nombre de musulmans présents en France n’est absolument pas un problème.
C’est juste tout le contraire, et c’est ce que démontre magistralement, tout au long de ces 240 pages, Bernard Germain.
L'islam, pire que le nazisme et le communisme, Bernard Germain, Riposte laïque, préface de Jean-Yves Le Gallou, 240 pages, 21,00€
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Un entretien avec Eric Zemmour sur le coup d’État judiciaire dans le JDD
Le JDD. Plus que la proximité de Richard Ferrand avec Emmanuel Macron à la tête du Conseil constitutionnel, c’est la continuité idéologique de l’institution qui, selon vous, entrave le politique, notamment sur l’immigration. Pourquoi ?
Éric Zemmour. Richard Ferrand va succéder à Laurent Fabius. Un socialiste en remplace un autre. Comme toujours. Le Conseil d'État est aussi dirigé par un socialiste, M. Tabuteau. La Cour des comptes ? Un socialiste, M. Moscovici. Partout, les grandes institutions judiciaires sont entre leurs mains. La vraie question est ce qu’est devenu le Conseil constitutionnel. Il est aujourd’hui l’épicentre du gouvernement des juges. Il ne se contente plus d’interpréter le droit, il fait la loi. Il s’est arrogé un pouvoir qui n’était pas le sien, il a court-circuité l’exécutif et muselé le législateur. De Gaulle ne l’avait jamais voulu. Michel Debré l’avait dit sans ambiguïté : le Conseil constitutionnel n’a pas le droit de juger une loi sur le fond. Or, depuis plus de cinquante ans, il viole cette règle fondamentale. Le Conseil constitutionnel fonctionne sur un coup d’État.
Un coup d’État ? N’est-ce pas excessif ?
Un coup d’État de droit, oui. Au fil des décennies, le Conseil constitutionnel a accumulé une jurisprudence qu’il a sacralisée, au point de l’élever au rang de la Constitution. C’est le « bloc de constitutionnalité ». On entend souvent : « C’est contraire à la Constitution. » Faux. C’est contraire à ce que le Conseil constitutionnel a décidé un jour et imposé depuis. Et il n’agit pas seul. Il s’inscrit dans une immense toile d’araignée judiciaire : Conseil d’État, Cour de justice de l’UE, Cour européenne des droits de l’homme. Ces institutions se consultent, se couvrent et verrouillent toute réforme en s’appuyant sur leurs propres décisions. Ils appellent ça le dialogue des juges. Cette mécanique confisque le pouvoir et gouverne à la place du peuple.
Vous dites que l’immigration est le domaine où le Conseil constitutionnel bloque le plus les réformes, vous avez des exemples ?
C’est flagrant. Souvenez-vous comment la loi de décembre 2023 avait été sabrée par le Conseil constitutionnel. Rappelez-vous il y a quarante ans, en 1986, l’affrontement entre Robert Badinter, alors président du Conseil constitutionnel, et Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur. Plus récemment, le Conseil constitutionnel a carrément décrété que le principe de fraternité permettait d’absoudre ceux qui facilitent l’entrée ou le maintien de clandestins en France : il a légalisé l’aide à l’immigration illégale. Comment voulez-vous reprendre le contrôle ?
Un référendum serait-il la solution ?
On l’entend souvent. Mais pourquoi ? Parce qu’en 1962, lorsque de Gaulle a utilisé l’article 11 pour instaurer l’élection du président de la République au suffrage universel – une réforme très contestée à l’époque, et même juridiquement discutable –, le Conseil constitutionnel a refusé d’intervenir : un texte validé par le peuple échappait à son contrôle. Mais depuis les années 2000, le Conseil prétend désormais juger de la légitimité des questions soumises à référendum. Autrement dit, il s’arroge le droit de décider ce qui peut ou non être soumis au peuple. Là encore, c’est un coup d’État de droit. Il faut donc prévoir un mécanisme pour que le Parlement ait le dernier mot en cas de blocage par le Conseil constitutionnel. Peut-être en exigeant une majorité qualifiée – des trois cinquièmes, des deux-tiers ou par un autre dispositif –, mais il est impératif d’encadrer ce pouvoir.
La loi nationale devrait-elle primer sur les jurisprudences européennes ?
Il faut changer l’article 55 de la Constitution : les traités internationaux resteraient supérieurs aux lois, sauf si une loi est votée après la signature du traité. Autrement dit, une loi postérieure primerait sur un traité antérieur. C’était la tradition juridique française, ce qu’on appelait la loi écran, jusqu’en 1989. Et il faut aussi supprimer la question prioritaire de constitutionnalité (QPC), qui déstabilise l’ordre législatif et donne un pouvoir exorbitant au Conseil constitutionnel. Il est urgent de réduire son influence et de redonner au législateur, et donc in fine au peuple, la maîtrise de la loi.
Lors de la présidentielle de 2022, vous vous étiez opposé à Laurent Fabius, alors président du Conseil constitutionnel, sur cet excès de pouvoir.
En pleine campagne, Laurent Fabius avait annoncé que le Conseil constitutionnel bloquerait tout référendum sur l’immigration. Au moins, les choses étaient claires. J’ai réagi immédiatement. Et si j’avais été au second tour, j’en aurais fait un enjeu majeur car c’est une question fondamentale : voulons-nous restaurer la démocratie ou rester soumis à une oligarchie juridico-médiatique qui impose ses valeurs à un peuple qui n’en veut pas ? Comme sous la Troisième et la Quatrième République, le peuple est redevenu ce « souverain captif » que dénonçait alors André Tardieu ; cependant, son geôlier n’est plus le Parlement, mais le juge. Il faut donc le libérer de nouveau.
À vous entendre, le problème vient des juges mais aussi des lois elles-mêmes ?
Regardez l’affaire de l’influenceur algérien Doualemn. Elle a exaspéré les Français et le ministre de l’Intérieur. Pourtant, le juge administratif de Melun n’a fait qu’appliquer la loi, notamment un article interdisant l’administration de délivrer une OQTF à un étranger dont elle a retiré la carte de résident de dix ans. Cette disposition a été ajoutée par la loi immigration adoptée fin 2023. Souvenez-vous de son adoption mouvementée. Les sénateurs LR, menés par Bruno Retailleau, en revendiquaient la paternité. Marine Le Pen, qui l’a votée, plastronnait en parlant de « grande victoire idéologique ». Seul, je clamais que cette loi serait pire que rien. Elle entérinait une nouvelle régularisation des clandestins pour les métiers en tension. Et je savais que le Conseil constitutionnel annulerait les rares dispositions visant à freiner l’immigration, ne laissant que celles qui l’aggravent. C’est exactement ce qu’il s’est passé. Rien de surprenant : c’est la logique de toutes les lois immigration depuis cinquante ans.
De quelle logique parlez-vous ?
Elle est très simple : chercher à tout prix un texte équilibré, avec le sempiternel « ferme mais humain ». Une version du en-même-temps adoptée par la droite, la gauche, et désormais le RN. Résultat ? La fermeté passe à la trappe, ne restent que les mesures humanistes. Cette mécanique infernale a commencé en 1975 : Giscard d’Estaing, face à la crise, arrête l’immigration de travail… mais, pour compenser, il instaure le regroupement familial. Depuis, tous les présidents ont suivi cette logique délétère, multipliant droits et protections, empêchant l’expulsion des clandestins et interdisant toute réduction de l’immigration légale. C’est parce que je veux briser cet équilibre mortel que toute la classe politique, du RN à LFI, en passant par Macron, LR et le PS, me traite d’extrémiste.
Source JDD cliquez ici
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Trump et Poutine se rapprochent, et l’Europe est effacée des grandes affaires du monde
Pierre Lellouche
Trump avait promis de mettre fin à la guerre en Ukraine « en 24 heures ». Il l’aura fait en un mois, après une conversation téléphonique d’une heure et demie avec Poutine, le 12 février... aux conditions de ce dernier. La négociation se fera entre Américains et obtient ses deux principaux objectifs de guerre : l’Ukraine ne rentrera jamais dans l’Otan, tandis que la Russie conservera les territoires conquis militairement en Crimée et dans le Donbass. Les relations économiques reprendront entre Américains et Russes avec la levée des sanctions, également prévue.
Les Européens (avec les Ukrainiens, bien sûr) sont les grands perdants de ce tournant de l’Histoire. Entrés dans cette guerre sous le coup de l’émotion et de l’indignation, au demeurant légitimes, ils n’ont fait que suivre sans avoir défini la moindre stratégie, une Administration Biden hésitante et finissante, elle-même incapable de définir ses propres buts de guerre, hormis d’éviter « une troisième guerre mondiale » (dixit Biden), tout en répétant que « rien en Ukraine ne serait décidé sans l’Ukraine»... Les mantras n’ont pas suffi. Oubliant la sentence fondamentale de Clausewitz : « Le dessein politique est le but, la guerre le moyen; un moyen sans but ne se conçoit pas », à aucun moment, les alliés de l’Otan n’ont été capables de définir le moindre but à leur guerre par procuration contre la Russie, en dehors du fumeux «aussi longtemps que nécessaire ».
Tout au long de cette triste affaire, les Américains ont refusé l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan, tout en maintenant publiquement l’illusion que cette perspective restait ouverte, ce qui leur permettait d’exclure en même temps de se mettre d’accord avec la Russie sur un statut de neutralité de Kiev. « Ni-ni », donc : ni Otan, ni neutralité. Au final, après trois ans de guerre aussi dévastatrice qu’inutile, l’Ukraine n’entrera toujours pas dans l’Otan et les Européens, s’ils décidaient de s’engager militairement en Ukraine dans le cadre de « garanties de sécurité » après un cessez-le-feu, le feraient « hors article 5 », vient de dire le secrétaire à la Défense Pete Hegseth, c’est-à-dire à leurs risques et périls, sans couverture américaine... Autant dire que de telles garanties, quoi que l’on pré- tende ici ou là, ne verront pas le jour.
Les Américains ayant changé de président et renoué avec un national-isolationnisme brutal, voici donc les Européens en dindons de la farce. Après avoir englouti 150 milliards d’euros, perdus l’accès au gaz russe bon marché en même temps que des dizaines de milliards d’investissements en Russie, les voilà non seulement exclus des négociations de paix, mais appelés à prendre en charge des garanties de sécurité hors de leur portée, en plus de la reconstruction de l’Ukraine à hauteur de 700 milliards d’euros qu’ils n’ont pas. Ainsi les Européens se retrouvent-ils littéralement effacés des grandes affaires du monde, à commencer par les leurs ! Car ce à quoi nous assistons, impuissants, n’est rien d’autre qu’un authentique tournant de l’Histoire en ce premier quart du XXIe siècle. Cerise sur ce gâteau empoisonné, une élection présidentielle aura lieu en Ukraine qui verra probablement le départ de Zelensky, dont les Russes voulaient l’« élimination » depuis le début.
Cette guerre épouvantable, qui a dévasté l’Ukraine, fait plus de 1 million de victimes tuées et blessées des deux côtés, et 8 millions de réfugiés, aurait pu être évitée. Elle aurait même pu être interrompue dès mars-avril 2022, alors que les négociations russo-ukrainiennes, sous médiation turque, étaient sur le point d’aboutir. Elle s’est pourtant poursuivie, trois années durant, alors qu’il était clair que l’Ukraine, réduite à une trentaine de millions d’habitants face à 145 millions de Russes, ne pouvait tout simplement pas reconquérir les territoires perdus. Qu’elle ne pourrait continuer à se battre que tant que les Américains acceptaient de livrer les armements nécessaires, les arsenaux européens étant vides. Or même après l’échec de la « grande offensive » ukrainienne de juin 2023, qui rendait illusoire toute reconquête par la force du Donbass et de la Crimée, même après le signal d’alarme qu’avait constitué l’interruption six mois durant, à la demande de Trump, des livraisons américaines, les Européens, derrière Biden, ont continué à présenter la poursuite des combats « aussi longtemps que nécessaire » comme la seule option possible.
Quant à la France, elle confirme, hélas, sur le théâtre ukrainien, le triste affaissement de sa place dans le monde, déjà patent en Afrique comme au Moyen-Orient. Macron a commencé par des palabres à très longue distance avec Poutine (au téléphone des dizaines de fois puis sur une table du Kremlin qui restera dans l’Histoire) à la veille du conflit ; il a poursuivi en juin 2022 en appelant les alliés à « ne pas humilier la Russie», avant de passer l’année suivante à la position exactement inverse, au fil d’une escalade de plus en plus martiale, allant jusqu’à proposer il y a tout juste un an l’envoi de forces françaises en Ukraine...Une escalade d’autant plus incongrue que notre fameux « réarmement », claironné à l’Elysée, reste essentiellement incantatoire faute de moyens financiers... L’important, désormais, est, comme disent les militaires, de conduire un indispensable « retex » (« retour d’expérience »). Comprendre le pourquoi de toutes ces erreurs successives et surtout nous préparer à un avenir des plus difficiles en Europe.
Il est en effet douteux que l’accord à la va-vite americano-russe qui se dessine soit de nature à organiser une paix durable sur le continent. Le pire, comme le craignait Jacques Bainville en 1919, à propos du traité de Versailles, étant « de refermer la plaie en laissant l’infection à l’intérieur». Or c’est très précisément ce qui risque de se passer avec l’Ukraine amputée, dévastée économiquement, politiquement instable, mais militairement surarmée, que nous allons trouver à côté de nous, au lendemain du conflit. Une Ukraine à qui, de surcroît, nous avons promis une entrée rapide dans l’UE... C’est cela désormais qui nous attend, très loin du « Green Deal » d’Ursula von der Leyen. Très loin aussi de l’illusion d’une protection américaine garantie comme pendant la guerre froide. Tout repenser, à commencer par l’Europe, réarmer d’urgence, voici ce qui nous attend. Cela avec une situation politique bloquée au lendemain de la dissolution et 3000 milliards de dettes. Pourtant, il faudra bien que la France fasse front, une fois encore...
* Pierre Lellouche a notamment publié Engrenages. La guerre d’Ukraine et le basculement du monde (Odile Jacob, 2024).
Source : Le Figaro 17/02/2025
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dimanche, 16 février 2025
Etre Français
C’est tout de même incroyable que l’on en arrive à se poser la question de savoir ce que signifie « être Français ». L’irresponsabilité de nos gouvernants remonte à la surface alors même que Jean Marie Le Pen, voici maintenant des décennies, avait tiré la sonnette d’alarme. On ne l’a pas écouté. On l’a brocardé, cet imbécile de Chirac en tête, alors que Charles Pasqua tentait de le persuader du contraire. Voici où nous en sommes aujourd’hui avec 10 millions d’extra européens sur notre sol, Maghrébins en tête et l’islam pour drapeau. C’est du colonialisme inversé et Macron joue les vierges effarouchées face aux attaques insensées du gouvernement algérien.
Alors oui, dans cette France fracturée entre les riches et les pauvres, la classe moyenne maltraitée et les immigrés, la question se pose de savoir ce que cela signifie, en 2025, d’être Français ! La France s’est toujours vantée d’être une terre d’accueil. A cette nuance près que ceux qui postulaient à la nationalité française cherchaient moins à s’intégrer qu’à s’assimiler. On le voit aujourd’hui encore, une minorité d’immigrés ont choisi la voie de l’assimilation et se moulent dans la culture française. Rachida Dati en est un exemple parmi d’autres. Pascal Praud, dans le Journal du dimanche, répond à sa manière à cette question et j’avoue partager ce sentiment unique d’être Français. « Nous sommes les héritiers d’un destin. Je chéris mille ans de paradoxes qui ont forgé l’indépendance d’un peuple. Et façonné ce que chacun cherche à définir : l’esprit français. »
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Source : Journal du dimanche, 16/02/2025
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samedi, 15 février 2025
Ce samedi matin, Bernard Germain était dans le Morbihan pour présenter son livre "Démasquer la gauche... cette imposture permanente"
Devant le public attentif du Cercle Kelven, association très active dans le Morbihan présidée par notre Ami Régis Le Gall, Bernard Germain a présenté ce samedi matin son livre "Démasquer la gauche... cette imposture permanente" édité en septembre dernier par Synthèse nationale. Après l'exposé de Bernard Germain, des questions pertinentes ont été posées par les membres du Cercle et de nombreux livres ont été diffusés. La réunion s'est terminée par un repas amical.
Dans toute la Bretagne, depuis quelques mois, des cercles d'études comme le Cercle de Kelven, se développent avec succès. Cela prouve que dans cette région, il y a peu de temps encore sous l'influence néfaste de la gauche, les idées évoluent vers... la droite de la droite. Ce dont nous nous félicitons.
Dans les jours qui viennent, Bernard publie, chez Riposte laïque cette fois, un nouvel ouvrage au titre sans appel : "L'islam, pire que le nazisme et le communisme". On en reparle très vite...
Autre article sur Riposte laïque cliquez là
Pour commander ce livre cliquez ici
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« Il faut en finir avec l’idée que l’islamisme n’est pas l’islam »
Michel Festivi
On est toujours trahi que par les siens, c’est bien connu. En matière d’islamisme et d’islam, la parole d’une islamologue d’origine maghrébine a beaucoup plus de poids et de force que si la même voix était clamée par un occidental bon tient, qui serait immédiatement traité de raciste invétéré.
Razika Adnani, d’origine algérienne, est philosophe, membre du conseil d’orientation de la fondation de l’islam de France, elle fait aussi partie du Conseil scientifique du centre civique du fait religieux. Elle a notamment écrit, Islam quel problème ? Les défis de la réforme chez Upblisher en 2017. Comme l’avait souligné Joseph Macé-Scaron dans Marianne, le 20 novembre 2015 « De Rachid Benzine à Ghaled Bencheikh en passant par Razika Adnani, nombreux sont les islamologues à en appeler à accélérer le mouvement en vue de libérer la parole du dogmatisme religieux ».
Dans un entretien accordé au Figaro le 18 avril 2024, Razika adnani est sans détour « il faut en finir avec l’idée que l’islamisme n’est pas l’islam ». Bien de nos pseudos intellectuels et faux prêcheurs seraient bien inspirés d’en prendre de la graine et de sérieusement méditer ses paroles.
Elle indique très concrètement que les nombreuses attaques au couteau « révèlent un désir de soumettre les musulmans de France à la charia, au nom de la règle de la loi islamique que l’on nomme, - et elle reprend un verset du coran - « ordonner le convenable et dénoncer le blâmable ». Et encore son interview date de près d’un an, les faits de ces derniers mois, de ces dernières semaines, de ces derniers jours ne font que confirmer et conforter son analyse.
Car, ce qui est une évidence que refuse de voir nos élites aveugles et sourdes « celui qui a l’objectif d’imposer la charia a l’objectif d’imposer l’islam, et celui qui veut imposer l’islam, impose la charia. » Pour un musulman, l’islam n’est pas dissociable de la charia et imposer la charia a toujours été l’objectif des musulmans pratiquants et traditionnels. D’ailleurs tous les pays musulmans appliquent, avec divers degrés, la charia, comme elle le soutient.
En Europe, selon elle, l’un des pays les plus islamisés serait sans contexte la Grande Bretagne, car « l’islam est une religion qui se vit et existe davantage dans l’espace public que privé » et le Royaume uni ne connait pas nos règles sur la laïcité. On pourrait lui rétorquer que des pays comme la Belgique ou la France sont aussi en pole position. Rappelant l’histoire des pays arabes, elle revient sur le retour de bâton des wahhabites et des frères musulmans, qui ont reconquis les nations musulmanes qui avaient tenté d’imposer un nouveau modernisme (la nahda) entre le début du XIXe et le milieu du XXe siècle, imposant un drastique retour en arrière que l’on peut voir en Afghanistan, au Pakistan, en Turquie, voire même en Égypte, et dans quasiment tous les pays du Moyen-Orient, en Irak, en Syrie, sans même parler de l’Iran qui était aux avant-postes de la modernité avant 1979.
S’agissant des solutions proposées pour lutter contre cette prégnance de l’islam, une plus grande fermeté et détermination de l’état à lutter contre l’islamisation de nos sociétés serait plus que nécessaire. L’effort essentiel doit aussi se focaliser sur l’école pour prémunir les enseignants et leur donner les éléments intellectuels indispensables pour contrer les discours plus intégristes que jamais des jeunes qu’ils sont censés éduquer. Elle revient sur son expérience d’enseignante en Algérie pendant les années de plomb, et comment elle a tenté de faire face à son niveau, par cet armement intellectuel justement.
Son discours se fixe sur ce principe essentiel, ne pas dissocier l’islam de l’islamisme, contrairement à ce que font beaucoup trop d’intellectuels occidentaux, par méconnaissance ou par soumission au politiquement correct. Car non seulement cela trompe les français et les européens, mais plus encore « cela fait le nid du conservatisme et du radicalisme en mettant l’islam à l’abri de toute critique. Cela a empêché les musulmans de porter un regard critique sur leur religion et sur le discours religieux. Bien au contraire, cette expression les a confortés dans leurs certitudes et leurs pratiques qui remontent aux premiers siècles de l’islam et qui ne sont pas en accord avec les valeurs de notre époque et avec la culture française. »
Elle réfute fortement l’axiome si répandu « ce n’est pas l’islam mais seulement les musulmans », doxa qui est le pendant selon elle de « ce n’est pas l’islam mais l’islamisme », théories foireuses qui se répètent après chaque attentat ou chaque crime. Elle reprend les travaux de nombreux musulmans, qui par le passé, ont vainement tenté de rebâtir un coran enfin débarrassé de tous ses miasmes pseudo-juridiques. En général ils ont été passés au fil de l’épée. Il faut que « l’islam change de l’intérieur ». Cette révolution copernicienne est très loin d’arriver actuellement.
Razika Adnani revient sur ce concept piège « d’islamophobie », repris à satiété par les gauches et singulièrement par LFI pour disqualifier l’adversaire et le vouer aux gémonies. Ce vocable a pour but de bloquer la pensée et la raison, il s’appuie sur les théories du coran incréé, la théorie du Salaf (ou précédent), et du Naql (le littéralisme). L’islam devient donc une idéologie parfaite, non critiquable, non amendable, transmise directement de dieu, par celui ou ceux qui ont détenu la vérité absolue, ne pouvant en aucun cas être critiquée. Tous ceux qui imposent l’idée que l’islam ne serait pas responsable des problèmes qui se posent, mais seulement l’islamisme qui ne serait pas l’islam, participent à cette mystification totalitaire, la plupart de nos élites dévoyées, de nos intellectuels soumis, de nos politiques lâches en font partie.
En tout cas, ses propos sont revigorants et prouvent que tout n’est peut-être pas encore perdu. Mais il y a tant à faire. Le Figaro dans son édition du 14 février 2025, nous apprend qu’une pression de plus en plus forte est exercée par des musulmans, sur leurs coreligionnaires, pour qu’ils ne fêtent pas les anniversaires, le Nouvel an ou encore la Saint-Valentin, car cela relèverait du « shirk », un péché absolu en islam.
12:26 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Théâtre de la Gaîté Lyrique : une victoire pour Reconquête !
Jeudi 13 février, le tribunal administratif de Paris a ordonné l'expulsion d'ici un mois des 400 immigrés clandestins qui squattent illégalement le théâtre de la Gaîté Lyrique. C'est une nouvelle victoire pour Reconquête, qui, seul parti sur le terrain, se mobilise depuis 3 semaines pour dénoncer la situation et alerter les riverains.
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12:18 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Quelques réflexions sur Maistre et la Révolution
Franck Abed
Joseph de Maistre appartient à cette longue liste d’écrivains prestigieux que certains se contentent de citer sans pour autant les lire. Depuis que j’étudie la pensée maistrienne et la Révolution dite française, j’avoue regretter que son œuvre ne soit pas plus connue, méditée et promue (1). Ses réflexions passionnantes et instructives consacrées à la théocratie pontificale, la monarchie et la philosophie m’enchantent toujours. Elles ne permettent pas d’oublier que je vis dans une époque désenchantée, mais elles m’offrent la possibilité de comprendre pour quelles raisons nous en sommes arrivés là et comment nous pourrions en sortir.
Maistre, au crépuscule de l’antique société monarchique, apposa son large sceau sur la pensée du XIXe siècle. Il influença de nombreux auteurs, penseurs, écrivains et philosophes par ses propositions franches et solidement charpentées (2). Je me place volontiers dans ce long chapelet d’intellectuels qui reconnaissent en Maistre un maître et un prophète politique éminemment respectable.
Ses Considérations sur la France, rédigées en 1797, confirment qu’il comprit très vite la nocivité des Lumières et des idées dites « nouvelles ». Après la lecture de cet essai enthousiasmant et instructif, il me paraît impossible de lui dénier la qualité de visionnaire. Il fut parmi les premiers à combattre le modernisme politique que nous subissons depuis très longtemps. Il parvint à démontrer les conséquences de cette idéologie funeste des Droits de l’Homme tout en laminant les soubassements prétendument philosophiques qui ordonnaient le tout.
Maistre fut réellement un infatigable bourreau de l’esprit d’un XVIIIe siècle qualifié, de manière pédante, de « lumineux ». En réalité, le Siècle dit des Lumières accoucha d’une société sombre voire terrifiante, bien analysée par Maistre. La lecture de cette somme intellectuelle ne peut être motivée par un plaisir dilettante, tant elle se montre exigeante et décapante pour tout esprit non formé à la prose maistrienne. Effectivement, ses propositions heurteront les sensibles, les romantiques, et tous ceux qui ne savent pas ou plus penser. Notre époque ne produit plus de grands esprits, raison pour laquelle Maistre ne doit jamais être regardé comme une curiosité intellectuelle ou une bête de foire…
Maistre personnifie l’antimoderne par excellence. C’est probablement pour cette raison que ses livres ne se diffusent pas plus largement. Pour être concret, il s’impose comme l’un des meilleurs critiques anthropologique et théologique de ce faux idéal émancipateur des Lumières. Maistre était chrétien. Il savait donc que tous les membres de l’espèce humaine étaient déchus par le péché originel, là où les Modernes disaient, à la suite du promeneur solitaire qui rêvait tout haut, que « l’homme était bon par nature ».
A vouloir nier des évidences, les promoteurs des Lumières ont commis et commettent encore de grands crimes intellectuels et physiques aux conséquences incalculables (3). Ils voulurent canaliser ou détruire les effets du péché originel par la fondation d’un nouvel ordre politique justifié par une morale philosophique humaniste et rationaliste. La civilisation, à bien y réfléchir, n’est rien d’autre que le dressage de l’Homme, au sens de rendre droit. Si les créatures humaines ne sont pas contraintes par un ordre extérieur à leurs volontés, la barbarie pointe toujours son nez. L’homme n’est nullement le « bon sauvage » que Rousseau fantasme dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. L’Histoire de l’Humanité atteste que nous sommes animés par divers appétits, notamment la volonté de puissance et de conquêtes.
Pour bâtir une société juste, saine et équilibrée, il demeure vital de comprendre l’Homme. Or, Maistre professait pertinemment qu’Adam et Eve avaient existé. Il se situait à l’opposé des fariboles des auteurs de l’Encyclopédie qui voyaient les écrits bibliques comme des affabulations. Maistre fut toujours lucide sur les Hommes et les événements, ainsi que sur la littérature passée et contemporaine. Raison pour laquelle, il combattit toute sa vie les idéologies rousseauiste et voltairienne. Il considérait qu'elles avaient établi les conditions violentes, antireligieuses et contre-nature que la Révolution incarna avec une brutalité sans égal (4).
12:17 Publié dans Les entretiens avec Franck Abed, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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"Histoire des Algéries, des origines à nos jours", le nouveau livre de Bernard Lugan
Géographiquement, ethniquement, linguistiquement et historiquement, l’Algérie est plurielle. Dans cet ouvrage, Bernard Lugan en retrace toute l’histoire et nous raconte comment ces mondes pluriels sont devenus l’État algérien actuel.
Ces diversités ont longtemps fait obstacle à un processus de fusion « nationale ». Un phénomène aggravé par la position « centrale » du pays dont les deux pôles potentiels d’unité, Tlemcen et Bougie, eurent des places d’autonomie chronologiquement réduites en raison du poids exercé à l’Ouest par le Maroc et à l’Est par Tunis. Ce fut donc en 1839 que ces mondes furent baptisés Algérie par les conquérants français ; puis en 1962 qu’ils devinrent l’État algérien.
"Histoire des Algéries, des origines à nos jours", Bernard Lugan, Ellipses, 304 pages, 26,00€
Pour le commander cliquez là
Source Breizh-Info cliquez ici
10:04 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
08:23 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 14 février 2025
Une compilation d'articles sur Jean-Marie Le Pen
En complément au Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Jean-Marie Le Pen qui sort prochainement cliquez ici, notre Ami François Floc'h a rassemblé un certain nombre d'articles dans le document en PJ qu'il met ici à votre disposition cliquez ici. Qu'il en soit vivement remercié.
N'hésitez-pas à le faire circuler autour de vous...
16:51 Publié dans François Floc'h | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Sarah Knafo, avec talent, remet le chien de garde du Système dénommé Aphatie à sa juste place...
16:10 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 22 février, dans le Gard : une conférence de Roberto Fiorini
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De la coalition Arizona outre-Quiévrain
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Les Français ont connu en 2024 près de quatre-vingt jours de vacance ministérielle. La démission de Gabriel Attal, le 16 juillet, puis l’adoption de la motion de censure contre Michel Barnier, le 4 décembre, ont réactualisé la vieille notion de gouvernement chargé des affaires courantes. L’Hexagone a ainsi renoué pour l’occasion avec les anciennes pratiques des IIIe et IVe Républiques.
Inhabituelle en France, cette situation de gouvernement démissionnaire ou intérimaire qui se prolonge dans le temps est fréquente en Belgique. En 2010 – 2011, la vacance gouvernementale dura 541 jours ! Les retombées changent de l’Hexagone en raison de la structure fédérale de l’État belge. Les gouvernements régionaux et communautaires disposent de nombreuses compétences qui remplacent avantageusement l’absence gouvernementale.
Huit mois se sont écoulés depuis les élections législatives du 9 juin 2024. Après 236 jours de négociations serrées, le 3 février dernier, le premier ministre libéral flamand Alexander De Croo a laissé la place à une équipe de pleine exercice sous la direction du bourgmestre d’Anvers, Bart De Wever (photo ci-dessus-NDLR). Une révolution !
Né en 1970, Bart De Wever préside la NVA (Nouvelle Alliance flamande) fondée en 2001, suite à l’implosion du parti indépendantiste – autonomiste flamand Volksunie. Lecteur assidu d’Edmund Burke, Bart De Wever soutient une ligne conservatrice-libérale. Séparatiste (l'article 1 des statuts de son parti prônant l'indépendance de la Flandre) mais favorable à une confédération belge dont les seuls éléments d’unité seraient la monarchie, la bière et l’équipe de football, la NVA incarne une ligne nationale-centriste. Elle appartenait à la formation européenne de l’Alliance libre européenne (ALE) qui rassemble des régionalistes de gauche et qui siège dans le même groupe que les Verts. Maintenant, ses trois actuels euro-députés ont rallié le groupe Conservateurs et réformistes européens (CRE). L’Italienne Giorgia Meloni ne peut que se féliciter de cette nouvelle arrivée qui renforce son poids au sein du Conseil européen. Elle pouvait déjà compter sur le premier ministre tchèque Petr Fiala du Parti démocratique civique.
La médiastructure bien-pensante déplore ce net infléchissement vers la droite de plusieurs États-membres de l’Union. Outre l’illibéral hongrois Viktor Orban et le patriote slovaque Robert Fico, il faut désormais prendre en compte les Néerlandais (avec des ministres du parti de Geert Wilders et du Mouvement paysan - citoyen), les Bulgares (dont des membres du nouveau gouvernement proviennent d’ITN, c’est-à-dire « Il y a un tel peuple »), classé « populiste », et du soutien sans participation des Démocrates de Suède à l’alliance de centre-droit au pouvoir. ITN et Démocrates de Suède font d’ailleurs eux aussi partie des CRE. Ce nouveau contexte peut donc renforcer l’audience de Giorgia Meloni qui bénéficie de la perte d’influence de la dyarchie franco-allemande en attendant l’avènement d’un gouvernement réunissant les nationaux-populistes et les conservateurs sous la conduite de Herbert Kickl en Autriche.
Les belles âmes abonnées à la moraline subventionnée s’inquiètent de la nomination de Bart De Wever. La NVA n’est pourtant pas une formation séparatiste radicale. Elle a déjà participé à une coalition gouvernementale entre 2014 et 2018 sous la houlette de l’ineffable Charles Michel. Les médiacrates tétanisés décrivent Bart De Wever en nationaliste. Il est surtout un nationalitariste pour qui l’assimilation passe d’abord par la langue : est Flamand celui qui parle le néerlandais. Par exemple, la députée flamande au Parlement dit européen, Assita Kanko, est originaire du Burkina Faso. Très en pointe contre l’islam, elle défend la cause catalane, l’écologie, les droits LGBTQIA+++ et pourfend le relativisme culturel.
Bart De Wever a conclu une alliance entre cinq partis dont les couleurs rappellent le drapeau de l’Arizona. Aux côtés de la NVA (jaune) participent les francophones du Mouvement réformateur d’orientation libérale (bleu) et les Engagés (turquoise), d’anciens-démocrates chrétiens désormais sécularisés. Chez les Flamands, on rencontre les démocrates-chrétiens (orange) et Vooruit (En avant !) (rouge), les socialistes de Conner Rousseau connu pour ses prises de position sceptiques envers l’immigration. Cela nous change d’Arthur Delaporte et de Boris Vallaud... Comment va réagir l’Internationale socialiste à cette coalition avec le centre-droit ? SMER – Social-Démocratie du Premier ministre slovaque Robert Fico fait toujours partie de cette Internationale…
Le compromis entre les socialistes et les nationaux-centristes en Flandre n’est pas une surprise d’autant que les Flamands s’accordent tous sur l’objectif final d’obtenir leur souveraineté nationale. Mais cet accord tiendra-t-il alors que se profilent trois mesures explosives : la réforme du marché du travail, la révision des règles d’allocation du chômage et la refondation du système des retraites ? Le nouveau gouvernement s’engage aussi à réaliser des économies d’un montant de vingt milliards d’euros ! Ce plan ambitieux ne concerne toutefois pas la sécurité intérieure, ni la défense dont les dépenses devraient fortement augmenter. L’accord a été rendu possible par la victoire récente en Wallonie du Mouvement réformateur (29,58 %) et des Engagés (20,65 %) dans une région sclérosée par des décennies de clientélisme socialo-écologiste.
L’arrivée de ce nouveau gouvernement a des répercussions en Wallonie, dernière république soviétisée sinistrée au monde. La médiacratie wallonne exerce un strict cordon sanitaire contre tout porte-parole patriote ou identitaire. Elle n’hésite jamais à jeter en pâture à travers des articles biaisés et des reportages fielleux des personnalités non conformistes. Ce climat liberticide n’empêche pas le président du Mouvement réformateur, Georges-Louis Bouchez, d’accueillir dans sa formation un ancien cadre et des anciens candidats du mouvement protestataire anti-immigré « Chez nous ».
Dépassé à la fois, en haut, par la supranationalité pseudo-européenne et ultra-atlantiste (l’OTAN), et, en bas, par la régionalisation et la communautarisation, l’État fédéral belge malingre et dysfonctionnel n’est qu’une coquille vide en proie à une islamisation galopante ainsi qu’à une emprise grandissante des narco-trafiquants. La tâche ministérielle de Bart De Wever se révèle plus que colossale, elle devient herculéenne.
Salutations flibustières !
• « Vigie d’un monde en ébullition », n°143, mise en ligne le 11 février
14:24 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Quand Trump parle à Poutine : d’un côté les antidépresseurs, de l’autre les pop-corns
Regis De Castelnau
Emmanuel Todd avait pointé que « Le job de Trump allait être de gérer la défaite américaine face aux Russes ». C’est commencé. Et ça sent la fin de partie. Dans une surenchère ruineuse pour ses propres intérêts, l’Union Européenne dirigée par l’agent américain belliciste von der Leyen s’était précipitée à la suite de l’administration démocrate pour déclarer la guerre à la Russie. À une Europe alignée sur l’hystérie des tarés qui dirigent les pays baltes, Trump vient de dire directement et indirectement : « vous avez servilement soutenu Biden, eh bien démerdez-vous, nous on se barre ». Et le spectacle des valets désormais sans maître que sont les dirigeants européens, Macron en tête, est une friandise. Donald Trump : « Je viens d’avoir un appel téléphonique long et très productif avec le président russe Vladimir Poutine [….] Nous avons chacun parlé des points forts de nos nations respectives et du grand avantage que nous tirerons un jour de notre collaboration. Mais d’abord, comme nous en sommes tous deux convenus, nous voulons mettre un terme aux millions de morts qui ont lieu dans la guerre avec la Russie et l’Ukraine. Le président Poutine a même utilisé ma devise de campagne très forte, « LE BON SENS ». Nous y croyons tous deux très fermement. Nous avons convenu de travailler ensemble, en étroite collaboration, notamment en visitant nos nations respectives. » Ça c’est pour rappeler à l’Occident qui est le patron et que les questions se règlent entre grandes personnes. Pour les détails c’est Pete Hegseth le secrétaire d’État à la défense américain qui s’y est collé à la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN : « Pas d’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. C’est l’Europe, et non l’OTAN ou les États-Unis, qui doit prendre l’initiative d’assurer la sécurité de l’Ukraine. Tout déploiement de troupes européennes en Ukraine ne sera pas couvert par l’article 5 et ne sera pas considéré comme une opération de l’OTAN. Aucune troupe américaine sur le terrain. Les Européens doivent prendre l’initiative de fournir une aide létale et non létale à l’Ukraine. » Traduction : démerdez-vous, on se barre (bis). On n’est pas plus aimable. Macron, Starmer, Scholz, VDL, Rutte, Kalas, etc. etc. font rentrer des tonnes de Lexomil, de Temesta, Valium, Effexor, et autres Prozac. Gare aux ruptures de stocks. Pour ceux qui avaient prévu cette issue depuis trois ans, attention aux excès de schadenfreude. Cela peut conduire à l’indigestion de pop-corns.
Source : site Vu du droit
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Parution imminente du Cahier d'Histoire du nationalisme consacré à Jean-Marie Le Pen
La livraison du 29e Cahier d'Histoire du nationalisme, réalisé sous la direction d'Aristide Leucate et annoncée pour la seconde partie du mois de février, approche.
Il est à l'imprimerie et ne va donc pas tarder à être envoyé à nos nombreux lecteurs, près de 300, qui l'ont passé en pré-commandes. Encore un tout petit peu de patience, et vous pourrez, dans quelques jours, lire ce Cahier de 250 pages, abondamment illustré, rassemblant des documents et des contributions de 32 personnalités de la droite de conviction.
Face aux calomnies déversées par la bien-pensance institutionnalisée contre le Menhir, ce livre a aussi vocation à remettre les choses à leurs justes places.
Pour celles et ceux qui ne l'ont pas encore commandé : cliquez ici
10:46 Publié dans Jean-Marie Le Pen, Les Cahiers d'Histoire du Nationalisme | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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jeudi, 13 février 2025
À Montpellier, les militants de la Ligue du Midi ont manifesté pour la libération de Tommy Robinson
Quelques jours à peine après la projection du film "Silenced" à Montpellier cliquez ici, les militants de la Ligue du Midi ont manifesté aujourd'hui devant le club de la presse local pour exiger la libération du résistant anglais Tommy Robinson emprisonné depuis le mois de septembre pour avoir dénoncé la collusion entre les gangs pakistanais et le pouvoir britannique cliquez là.
Honneur aux camarades languedociens...
20:14 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Ukraine : Donald Trump, l’homme de la paix face au chaos des mondialistes
Thomas Joly, président du Parti de la France
Donald Trump tient ses promesses, et face à la crise ukrainienne, il ne déroge pas à cette règle. Alors que Joe Biden et les dirigeants européens, notamment Emmanuel Macron, ont alimenté le conflit avec leurs politiques irresponsables, Trump cherche à imposer une paix rapide.
Biden et les Européens ont joué avec le feu, attisant les tensions par leurs sanctions inefficaces et leurs discours belliqueux. Mais Trump, avec sa vision pragmatique, ramène les belligérants à la table des négociations. Il impose un dialogue, mettant fin à la danse macabre de la guerre, par la force de son leadership et son absence de naïveté diplomatique.
Sous Biden, le conflit s'est enlisé, devenant un marécage de morts et de destructions. Trump, lui, offre une issue, une solution rapide et efficace, car il sait que la grandeur d'un pays se mesure aussi par sa capacité à apporter la paix, non à entretenir le chaos. Il impose, par sa fermeté et son réalisme, une paix que les idéalistes et les politiciens de salon ont rendu jusqu'alors impossible.
Source cliquez ici
20:13 Publié dans Communiqués de presse, Thomas Joly | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Les associations « d’aide aux migrants » n’ont jamais reçu autant d’argent produit par le labeur des français qui triment
Michel Festivi
4 milliards d’euros d’argent public, c’est le chiffre avancé par la Cour des comptes, pour les associations « d’aide aux migrants » (sic), pour les années 2019 à 2023. Cet argent est directement versé au ministère de l’intérieur, qui le distribue ensuite aux associations, dont on sait pertinemment qu’elles n’ont qu’un but, qu’un objectif pour la plupart, torpiller les politiques un tant soit peu restrictives en ce domaine.
C’est comme si EDF confiait à Green Peace la maintenance de ses centrales nucléaires, ou si les sociétés d’autoroutes demandaient aux écologistes, de gérer les flux des automobilistes roulant au diesel ! Les deux délégations auxquelles fait appel la Place Beauvau, sont la Direction générale des étrangers de France (DGEF) et l’Office français pour l’immigration et l’intégration (l’OFII), ensuite les fonds ainsi drainés sont dispatchés. Selon toujours la Cour des Comptes, ce sont 15 associations qui héritent de cette manne gigantesque. Ce rapport avait été demandé par le Président du Sénat, le 1er janvier 2024.
L’on apprend ainsi, que les titres de séjour ont augmenté de 13,7% entre 2019 et 2023, mais sans tenir compte des renouvellements et des attestations de demandes d’asile. En 2024 les premiers titres de séjours, hors renouvellement, ont atteint le chiffre astronomique de 336.700 contre 326.954 en 2023. Les financements octroyés aux associations ont augmenté de plus de 52% sur la même période. Quant aux crédits d’accompagnement (resic) des demandeurs d’asile et des réfugiés, ils ont subi une hausse vertigineuse de 45,5% toujours sur la même période.
Le coût « d’accompagnement social » par place d’hébergement s’élève à plus de 3.000 euros, soit 36% de plus qu’en 2019. S’agissant de la soi-disant « intégration », l’augmentation des fonds a connu une expansion exponentielle de plus de 114% depuis 2019. Ce qui coûte très cher par exemple, les modules de langues, soit 600 heures de cours pour un module, la Cour regrette le faible degré de concurrence, soit des coûts exorbitants. Les disparités des coûts entre région sont aussi étonnantes, pour une même session linguistique de certification, on paira 644 euros dans le 93 contre 126 euros en Bourgogne.
Pour les sages de la rue Cambon, les missions ne sont pas suffisamment définies, et les contrôles peu fiables. L’argent des français à qui on demande en permanence de se serrer la ceinture, coule à flot. Qu’on fait nos différents ministres de l’intérieur successifs pour réguler ces flux et s’opposer à ce que des associations militantes se voient octroyer des subsides considérables ? C’est sur ce terrain notamment qu’est attendu Mr Retailleau. Les rodomontades ont leur temps, l’action serait sans doute plus nécessaire.
Ces chiffres ne sont que la pointe de l’iceberg. Ils ne prennent pas en compte les montants alloués par les départements pour les fameux mineurs non accompagnés (MNA). Marine le Pen a réagi en indiquant « le refus idéologique du ministre socialiste de l’économie, soutenu par François Bayrou, de toucher aux dépenses folles de l’immigration est une insulte aux Français à qui l’on demande de ses serrer la ceinture. Cette injustice est révoltante ». Selon l’avocat Thibault de Montbrial « l’immigration est la mère des batailles ». Le pire, comme le souligne BV, ces associations sont la plupart du temps des officines militantes, et le ministre de l’intérieur a beau montrer ses muscles, s’il ne prend pas le taureau par les cornes dans ce domaine, il démontrera qu’il est comme tous les LR qui se succèdent au pouvoir depuis des lustres, fort dans les paroles, mais faiblissime dans les actes. Gabrielle Cluzel sur BV emploi une image éclairante, c’est comme si le ministère des Armées confiait la garde de ses matériels à des objecteurs de conscience. On peut dès lors poser la question, qu’a fait pendant des années Monsieur Darmanin, rien ou à peu près ?
Qui plus est, toutes ces associations sont dirigées par des reclassés d’amis politiques, des copains, qui sont de surcroit, grassement payés toujours par les impôts et les taxes versés par ceux qui travaillent ou qui ont durement travaillé.
Toujours dans le domaine de l’argent des français qui sert à combattre les traditions françaises, on vient d’apprendre que le film, nullissime par ailleurs, Toutes pour une, une version totalement woke des trois mousquetaires, l’un des fleurons de la littérature française, vient de faire un gros bide, ce qui ne peut que nous réjouir : 13.660 entrées, c’est une heureuse catastrophe. Mais le pire c’est que cette parodie infame a obtenu un budget de 10 millions d’euros, et ce en grande partie financée par les sous des Français qui bossent et qui, bien souvent, se privent et comptent euro par euro pour finir leurs fins de mois.
Mais il faut souligner que notre gauche cinématographique caviar, ose prétendre, que l’insuccès de cette « œuvre », serait dû « aux attaques de la fachosphère ». Car effectivement, plusieurs films de cet acabit, ont subi de pareilles déconvenues. Le public, c’est comme l’électeur, il n’a pas le droit d’exprimer ses choix, il se doit d’aimer et d’adhérer uniquement aux gauches, qui sont le sel de la terre ! Ces relais du négationnisme français demandent tout simplement aux pouvoirs publics, d’empêcher les réseaux sociaux de répandre leurs justes critiques. Comme toujours, le peuple a tort quand il ne se couche pas devant les diktats et les obsessions wokistes et déconstructivistes. Il est plus que temps de dissoudre le peuple.
19:32 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le droit du sol est-il vraiment républicain ?
Michel De Jaeghere
Le droit du sol fait partie des principes fondamentaux de la République », vient de statuer François Hollande. On peut se demander ce qui permet à l’ancien président de la République de soutenir une telle affirmation. Le jus soli est, de fait, très anciennement implanté en France, mais le paradoxe est qu’il y a été reconnu dès 1515. On peut dès lors s’étonner d’entendre la gauche progressiste, habitée d’ordinaire par l’idée que l’un des piliers de notre identité serait « la mémoire positive de la Révolution » (Patrick Weil dans Le Monde du 23 août 2010 ) donner en modèle les pratiques du règne de François 1er .
Reconnu de fait par un arrêt du Parlement de Paris, le 23 février 1515, le droit du sol était en réalité bien plus ancien encore, puisqu’il était d’origine féodale. Il avait consisté, au temps où s’affirmait la puissance royale, à transposer au roi l’allégeance personnelle que les habitants de leur fief devaient à leur suzerain, en faisant de tous ceux qui naissaient sur son royaume ses sujets, pour éviter que quiconque prétende se soustraire à son autorité. Il s’était concilié sans heurts avec l’existence parallèle du jus sanguinis (arrêt Mabille, du 7 septembre 1576). Lors- qu’en 1802, soucieux de soumettre à la conscription les enfants des étrangers domiciliés, Bonaparte, premier consul, avait voulu consacrer dans le code civil le jus soli intégral («Tout individu né en France est français»), il s’était non seulement heurté aux juristes dépositaires de l’héritage du droit romain, qui n’avait connu que le jus sanguinis, mais aussi à l’opposition d’une partie de la vieille élite révolutionnaire, ralliée à contrecœur au régime et fortement représentée au sein du Tribunat, au motif que la patrie dépendrait moins, dans ces conditions, « de l’affection qui y attache, du choix et de l’établissement, que du hasard de la naissance ». « Cela se ressent de la féodalité, avait protesté le tribun François Siméon Bézard, cela n’est point à imiter.» Le droit du sol fait partie de notre histoire : comme la taille, l’ordalie et la guerre privée. Il nous rappelle que la tradition est critique et que les circonstances justi- fient parfois qu’elle soit émondée.
La première de nos Constitutions écrites avait repris, en 1791, la pratique ancienne de l’Ancien Ré- gime, qui avait assorti droit du sang, droit du sol et possibilité de solliciter un décret de « naturalité », mais en soumettant tout accès à la nationalité de ceux qui seraient nés à l’étranger (même d’un père français) à un serment civique par quoi l’impétrant devrait jurer d’être fidèle à la nation, à la loi et au roi. Deux ans plus tard, la Constitution de la Ire République (celle du 24 juin 1793) avait certes consacré le droit du sol (la naissance en France comme moyen privilégié d’accéder, sous condition de résidence, à la citoyenneté lors de sa majorité), en le complétant en outre par l’attribution automatique de la nationalité à tous les étrangers qui résidaient depuis un an sur le territoire français. Mise à l’écart par l’institution d’un gouvernement révolutionnaire pour faire face à la guerre étrangère, puis victime de la chute de Robespierre, elle n’entra cependant jamais en application. En 1803, la solution retenue par le code Napoléon fut en définitive de privilégier à la naissance le jus sanguinis, en permettant seulement aux étrangers nés en France de réclamer la nationalité française à leur majorité dans des formalités simplifiées par rapport à une demande de naturalisation.
Le double droit du sol, qui prévoit d’attribuer la nationalité française, dès la naissance, à tout enfant né d’un père étranger lui-même né en France ou sur un territoire qui était à l’époque français (il a bénéficié jusqu’aux années 2000 aux enfants nés en France d’un parent né en Algérie ou dans les colo- nies d’Afrique noire, parce qu’alors, ces territoires étaient français) fut institué quant à lui sous la IIe République. Mais il ne fut nullement mis en œuvre pour consacrer une conception « républicaine » de la nationalité. Voté par une majorité monarchiste et conservatrice, il visait bien plutôt, comme l’indiquent les travaux préparatoires de la loi du 7 février 1851, à éviter que des enclaves étrangères échappent à la conscription, alors qu’il relevait de l’évidence que les intéressés étaient « devenus Français par les affections, les mœurs et les habitudes », qu’ils avaient oublié « la langue et parfois jusqu’au nom du pays dont leurs ancêtres étaient originaires » (rapport Benoit-Champy, Assemblée nationale, 6 janvier 1851).
Le droit de la nationalité fit l’objet d’une réforme d’ensemble durant les premières années de la IIIe République, dans l’ambiance de refondation républicaine de la France : par la loi du 26 juin 1889 qui institua, pour les enfants d’étrangers nés et résidant en France l’automaticité de l’octroi d’une nationalité qu’ils devaient jusqu’alors « réclamer ». Rien n’indique pourtant que le législateur ait entendu par-là faire du droit du sol, comme le prétend Francois Hollande, un fondement de la République. Consulté pour avis, le Conseil d’État avait ouvert les discussions en proclamant que « la nationalité résulte du sang et de la filiation » et que « l’enfant doit être Français ou étranger non parce qu’il naît sur la terre française ou une terre étrangère, mais parce qu’il naît d’un père étranger ou français » (rapport du 13 novembre 1886). Le Sénat avait adopté quant à lui une première mouture du texte qui rejetait le jus soli en renvoyant tout étranger, même né en France, à la procédure de la naturalisation.
L’Assemblée avait tranché pour le droit du sol en faisant valoir le trop petit nombre des naturalisations enregistrées (il n’y en avait eu que 663 en 1886) et la nécessité d’éviter le déclassement démographique de la France, auquel on attribuait, face à l’Allemagne, la responsabilité de la défaite de 1870, en même temps que le souci d’assimiler les populations étrangères des départements frontaliers et plus encore celles des départements algériens, où la présence massive de ressortissants espagnols et italiens faisait craindre qu’ils remettent en cause l’œuvre coloniale de la France (pour le coup, bien ancrée dans la tradition républicaine !) en soutenant les revendications et les convoitises de leurs gouvernements. La loi avait en outre visé à mettre fin à la préférence étrangère qui, en dispensant les fils d’immigrés des trois ans de service militaire, les mettait en situation de concurrence déloyale vis-à-vis des Français. Elle avait visé, selon les termes employés par ses promoteurs, à prendre acte de la francisation de fait d’une population étrangère qui représentait 1 million de personnes d’origine européenne - Belges, Italiens, Espagnols, Allemands ou Suisses - et que la fréquentation de l’école et de l’atelier avait d’ores et déjà imprégnée des mœurs et de la civilisation française. Qui osera prétendre que cette situation ressemble en quelque manière à celle qui est la nôtre aujourd’hui ?
Loi d’opportunité adoptée en un temps où se bâtissait notre empire colonial sous le signe d’une inégalité assumée, la loi de 1889 n’était pas un texte inspiré par la volonté d’éviter aux enfants étrangers une discrimination contraire à l’idéal d’égalité, mais une réforme dictée par la priorité accordée à l’intérêt national et à la défense de la souveraineté en dissipant les fictions juridiques qui permettaient aux étrangers d’échapper au service militaire. Elle fut adoptée dans un climat d’expansion coloniale et de confiance en la capacité assimilatrice de l’école de la République, et dans le but affiché de faire des jeunes européens nés en France, selon les mots du sénateur Jean Joseph Delsol, « des soldats français patriotes et fidèles ». On a peine à croire que cette perspective soit considérée par les gardiens intransigeants du droit du sol comme la pierre angulaire de la République. Elle est si opposée à l’individualisme libertaire qui nous tient lieu d’idéologie dominante qu’on est même en droit de se demander : le droit du sol est-il vraiment républicain ?
*Michel De Jaeghere est directeur du « Figaro histoire ». Il a traité de la question du droit de la nationalité dans « Le Cabinet des antiques. Les origine de la démocratie contemporaine » (Les Belles Lettres, 2021, réédité en poche coll. « Tempus », 2024).
Source : Le Figaro 13/02/2025
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Profanations, suite : la profanation de la nécropole militaire de Chasselay
Maurice Bernard
Il y a douze jours, le 1er février, le jeune député LFI Raphaël Arnault (porte-parole de la "Jeune garde antifasciste"), a relayé un tweet d’un certain Carlito Brigante : « Ça fait pas beaucoup de bruit », publié à la suite de la profanation de la nécropole de Chasselay, dans le Rhône, où se trouvent les sépultures de 190 tirailleurs sénégalais, de deux légionnaires et de six soldats nord-africains tués en juin 1940.
Pour ces milieux d’extrême gauche dont sont issus les divers abrutis qui ont précédemment dégradé plusieurs tombes et monuments présentés comme "fascistes", il y a manifestement "profanation" et "profanation". C’est comme les "bons" et les "mauvais" chasseurs du sketch des Inconnus. La "mauvaise" profanation, c’est celle commise forcément par des "nervis de l’extrême droite raciste". La "bonne", simple "acte de résistance" et expression d’une "légitime colère", c’est celle qui vise à dénoncer "l’insupportable" présence de la "réaction" et du "fascisme" triomphants dans l’espace public…
En réponse à la Pasionaria ripolinée des "antifas", soyons clairs, une fois pour toute. Pour tout national ou nationaliste qui se respecte, la terre et les morts (les nôtres ou ceux des autres) sont sacrés. Il n’y a pas de "bonne" ou de "mauvaise" profanation. La profanation d’une tombe (ou d'un monument), qu’elle soit chrétienne, juive, musulmane, animiste ou autre, qu’elle renferme la dépouille d’un "blanc", d’un "jaune", d’un "noir" ou d’un "écossais", est toujours une saloperie injustifiable, un acte lâche et abject justement puni par la loi et objet d’opprobre. La profanation du Tata de Chasselay est aussi écœurante que celle des tombes de Jean-Marie Le Pen, de Robert Brasillach ou de Charles Maurras !
Ceci étant dit, plusieurs remarques s’imposent.
Premièrement, certains journaux, dont Le Monde, ont voulu voir, par idéologie, un acte "raciste" dans la profanation de la nécropole de Chasselay. C’est sans doute, de leur part, aller un peu vite en besogne. En effet, deux éléments de cet outrage semblent plutôt de nature à envisager une autre piste : le mot "Vaudou" tagué sur l’un des murs et l’enlèvement du drapeau tricolore qui flottait au-dessus des tombes…
Deuxièmement, ces soldats de l’Empire, enrôlés dans des unités de notre armée, sont, selon la formule consacrée, "morts pour la France", tués au combat ou exécutés aux côtés de camarades européens, ou encore décédés dans d’autres circonstances. Leurs tombes se trouvent dans de multiples cimetières aux quatre coins de la France, y compris sur l’île de Ré, et jamais aucun militant - formé et responsable - de nos mouvements, respectueux du sacrifice des combattants, n’a porté atteinte à leur dernière demeure (ni à aucune autre).
Troisièmement, rappelons que le Tata de Chasselay a été édifié en zone libre à partir de la fin de 1941 à l’initiative de Jean-Baptiste Marchiani, un mutilé de la Première Guerre mondiale, alors secrétaire général du service départemental du Rhône de l’office des mutilés, anciens combattants et victimes de guerre, avec l’aide du Père Aupiais, provincial des Missions africaines de Lyon, de la population et d’entreprises locales, ainsi que de membres des chantiers de jeunesse, sans oublier une certaine implication de Jules Brévié, ministre de l’Outre-Mer et des Colonies du régime de Vichy, décoré de la francisque puis "épuré"...
Quatrièmement, et pour finir, rappelons aussi que Jean Sidos (l’aîné des frères Sidos bien connus dans nos milieux - Pierre, Jacques et François ont lancé le mouvement Jeune Nation en 1949), ancien militant des Jeunesses patriotes, sous-officier au 26e régiment de tirailleurs sénégalais, est tombé aux côtés de certains de ses hommes le 16 juin 1940, à Bouglainval, en Eure-et-Loir, quelques jours avant le décès des soldats regroupés dans la nécropole de Chasselay (et près de six ans avant que son père, lui aussi "épuré", soit fusillé)…
L’histoire est tragique, les êtres et les événements auxquels ils se trouvent confrontés sont complexes. Nous voici bien loin de la vision binaire, simpliste, de la gauche soi-disant morale et de l’extrême gauche assurément haineuse… À nous de dénoncer sans relâche leurs bobards, leurs approximations, leurs sous-entendus, bref leur propagande.
00:47 Publié dans Maurice Bernard | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 12 février 2025
La commission européenne finance l’idéologie transgenre, avec nos impôts
Michel Festivi
Au moment même où aux États-Unis, Donald Trump pourfend l’idéologie transgenre et supprime tous les financements fédéraux aux associations wokistes chargées de cette promotion inepte, au moment où en Argentine, Javier Milei agit de même et coupe les vivres aux militants gauchistes et veut supprimer la loi qui permet aux mineurs de changer de sexe sans contrôle, la Commission européenne, elle, nage à contre-courant et dilapide nos sous, appliquant allègrement le principe « dans la gêne il n’y a pas de plaisir ! ». Il est vrai qu’elle n’a aucune légitimité populaire et qu’elle n’a de compte à rendre qu’à elle-même.
Laurence Trochu, eurodéputée du groupe Identités et Libertés, a jeté un pavé dans la mare en annonçant que près de 8 millions d’euros ont été dépensés dans des projets wokistes, transgenres et déconstructeurs. C’est ainsi 1,5 millions d’euros vont être jetés par les fenêtres pour une étude « visant à étudier l’influence des hormones sur les transgenres et leurs bienfaits psychosociaux ».
215 000 euros sont alloués à « un projet de redéfinition de la violence de genre pour y inclure les personnes transgenres et intersexes » ! Pour 1,26 millions d’euros on pourra « comparer les parcours de trans en Europe et ceux qui immigrent pour se prostituer ». Pour boire le calice jusqu’à la lie de l’infamie, 750 000 euros sont attribués à une mission se voulant définir ce qu’est l’hétérosexualité « qui est un vecteur d’intolérance » et aussi « pour rendre les plans d’égalité encore plus inclusifs, car la considération des identités LGBTQI+ et les minorités intersectionnelles seraient insuffisantes ».
La police de la pensée terroriste bat son plein. Qu’on en juge. Ainsi 2,37 millions d’euros sont affectés pour « un fichage idéologique destiné à cartographier les mouvements anti-genre en Europe, pour combattre ses stratégies militantes » ; 185 000 euros pour « adapter les technologies de procréation médicalement assistée aux revendications trans et queer », et la même somme « pour une étude sur le militantisme LGBT en Italie, face à une société foncièrement homophobe ».
Laurence Trochu qui fait partie au Parlement européen de la commission « Femmes et égalité des genres » tout un programme, promet de tout entreprendre pour s’opposer à ces délires. En aura-t-elle les moyens ? C’est plus que douteux, du fait de la composition du Parlement européen. Il faudrait pour cela une levée de boucliers de pays comme la France et d’autres. Mais ce n’est pas Elisabeth Borne, qui entend faire de l’éducation sexuelle, un pilier des enseignements au primaire et secondaire qui ira en ce sens. Ce n’est pas le gouvernement de François Bayrou qui montera au créneau, non plus.
L’idéologie woke a encore bien des beaux jours en France et en Europe. En Argentine, le gouvernement Milei a déclaré, face à ces absurdités que « Les enfants n’ont pas la maturité cognitive pour prendre des décisions concernant des processus irréversibles », et il entend revenir sur la loi de 2012 concernant l’identité de genre, qui autorise les mineurs à se faire pratiquer des interventions chirurgicales totales ou partielles ou des traitements hormonaux complets. Par contre, en Espagne, on peut changer de sexe sur simple déclaration administrative, sans formalité aucune, de gros costauds barbus se sont déclarés femme, pour obtenir certains avantages. Les mineurs de 16 ans n’ont pas besoin d’autorisation parentale.
Donald Trump vient d’interdire les athlètes trans des sports féminins, et a supprimé les subventions en vue des traitements chimiques et chirurgicaux pour les transitions des mineurs, excluant aussi les personnes transgenres de l’armée.
En Hongrie, Victor Orban a fait voter une loi en 2020, pour interdire le changement de sexe à l’état civil des personnes se disant transgenres et intersexes.
Ces exemples démontrent que des politiques courageuses peuvent être mises en place. Encore faut-il que les peuples se donnent les dirigeants adéquats, et ne se laissent pas berner par des professionnels de l’incantation, qui une fois élus, feront exactement le contraire de ce qu’ils ont annoncé.
16:44 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi 15 mars, à Paris : congrès du Bien Commun organisé par Academia christiana
Dans le cadre du laboratoire d’idées pour penser le monde de demain, Academia Christiana organise chaque année un grand colloque sur un thème dont l’actualité est cruciale. En plus des interventions se tient un grand forum des bonnes initiatives avec des stands d’associations, d’entreprises et d’artistes.
Cette année, le thème du colloque est « Les acteur s du pouvoir et le pouvoir de l’engagement ».
Organisé par l’ACEI dans le cadre de son programme Academia Christiana, ce 4ᵉ colloque annuel se tiendra :
Date : Samedi 15 mars 2025
Lieu : 8, rue d’Athènes, 75009 Paris
Horaires : De 9h30 à 18h30
16:17 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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