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mardi, 12 novembre 2024

Honorer nos morts de 14/18, oui, mais ne pas oublier l’Histoire.

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Michel Festivi 

En cette période de commémoration de l’hécatombe française et européenne, il est important de célébrer nos morts. Il est aussi important de rappeler aux jeunes générations, le passé glorieux de nos aînés qui sont tombés pour la Patrie, mot qui aujourd’hui est bien passé de mode, et qui ne représente plus grand-chose pour beaucoup de ceux qui vivent sur notre territoire. Comme vient de le déclarer le nouveau ministre délégué aux Armées et aux Anciens combattants, Jean-Louis Thiériot, « Prenons garde à ne pas dilapider l’héritage laissés par les poilus de 1914 » (Le Figaro du 11 novembre 2024). Prenons garde aussi, à réfléchir et à tirer les conséquences de ces folies meurtrières. Ils sont tombés aussi pour la préservation de nos frontières, ouvertes aujourd’hui à tout va, que penserait le soldat inconnu, s’il revoyait notre pays en 2024 ?

L’Europe a commencé son suicide en 1914/1918, et elle a fini le travail entre 1939 et 1945. Ne cherchons pas beaucoup plus loin l’immense déclin français et européen et l’ensemble des servitudes qui nous submergent aujourd’hui. Si nos pays européens sont en décadence complète, s’ils sont engloutis par l’immigration massive et illégale, si nos gouvernements sont en dessous de tout, nous le devons en grande partie aux terribles décimations et mutilations des deux guerres civiles européennes, comme le titrera l’historien allemand Ernst Nolte, La guerre civile européenne, sous-titré, National-socialisme et bolchévisme 1917-1945 et publié aux éditions des Syrtes, avec une préface de Stéphane Courtois. Entre 1914 et 1918, l’Europe perdra 9,7 millions de militaires, 8,9 millions de civils, sans compter les millions de blessés et les traumatismes considérables qui s’en suivirent, la dénatalité forcée par cette perte humaine si abondante nous handicapera définitivement. Quant à la seconde guerre mondiale, les chiffres s’affolent. Près de 22 millions de morts militaires et 31 millions de civils.

D’abord, il est constant aujourd’hui d’affirmer, que de lancer, en août 1914, dans la grande conflagration européenne des millions de soldats, fut une décision inouïe des Chancelleries, incapables et incompétentes, et qui n’avaient aucune vision, ni de leurs nations, ni de leurs peuples, ni des conséquences de leurs décisions les plus stupides qui soient. Car des guerres balkaniques avaient déjà eu lieu peu d’années auparavant, entre 1912 et 1913, elles s’étaient réglées au mieux, sans la nécessité d’un embrasement général.

Quant à la France, depuis la fin de l’épopée Napoléonienne, elle a toujours été en retard d’une guerre. En 1870, nos généraux incompétents ont fait combattre de manière improvisée nos soldats, comme s’il s’agissait d’une bataille d’ancien régime, comme si la guerre était encore en dentelles, alors que les Prussiens, autrement plus disciplinés, organisés et armés, n’ont fait qu’une bouchée de nos troupes, pourtant vaillantes. En 1914, l’Etat major, tout aussi incompétent, avait habillé le soldat français de pantalons garance et le faisait débouler, baïonnettes au fusil, et en casquette, devant les mitrailleuses ennemies qui faisaient des cartons, c’était l’offensive toute, sans préoccupation aucune du sang français. Sans la nécessité pour l’Allemagne de retenir à l’Est quelques divisions, pour contrer et écraser l’armée Russe, Paris aurait été occupé et la guerre perdue comme en 1870. Comme l’avait perçu Jacques Bainville, dont je reparlerai « sans la diversion Russe, il est probable que la digue de l’Ouest eût été emportée. »

Rebelote en mars, avril et mai 1918, le front Ouest fut enfoncé, les armées du Kaiser arrivèrent à moins de 50 km de Paris, et nous dûmes notre survie, essentiellement grâce aux soldats américains, notamment de la 1ere et 2ème division, ainsi que l’emploi de 225 chars qui seront décisifs, comme l’a décrit Anne Duménil, dans un article publié dans Chemin de Mémoire. C’est pourquoi, lorsque les armées des Empires centraux ont demandé l’armistice en novembre 1918, alors que le front à l’Ouest se situait toujours sur les sols belges et français, et qu’elles vont regagner leur pays en bon ordre, il fallait organiser une paix de réconciliation et non pas comme l’a fait Georges Clémenceau, une paix d’humiliation, ce qui a conduit inévitablement à un nouveau conflit mondial à peine 20 ans plus tard. En 1939, notre Grand état-major avait conçu une stratégie purement défensive, stratégie que Gamelin, ne respecta pas, puisqu’il envoya dès le 10 mai 1940, nos meilleures armées en Belgique et en Hollande, très loin sur la Dyle, dégarnissant les Ardennes que la Wehrmacht transpercera, le 13 mai 1940.

En faisant disparaître de la carte européenne, l’Empire Austro-Hongrois, Clémenceau avait joué un rôle particulièrement néfaste et mortifère. En humiliant l’Allemagne, déclarée seule responsable de tous les maux, en lui faisant payer des réparations considérables et hors de ses possibilités, on avait créé les germes de la revanche, et le fameux « coup de poignard dans le dos », fera le lit d’un certain Adolf Hitler, qui n’en demandait pas tant.

Tout français se doit d’avoir lu, Les conséquences politiques de la paix, de Jacques Bainville (1879-1936). Cet ouvrage époustouflant a été publié en 1920 et les éditions Godefroy de Bouillon ont eu la riche idée de la republier en 1996, avec une préface de Georges-Henri Soutou, professeur à l’université de Paris-IV-Sorbonne. Lire ce livre c’est comme voir sur grand écran, tous les évènements tragiques qui vont se dérouler dans les années suivantes. Chaque lycéen français qui étudie cette période devrait le lire, mais leurs professeurs d’histoire le connaissent-ils ? Georges-Henri Soutou souligne à juste titre que le traité de Versailles, se voulait un traité « moral », d’où ses terribles failles et imperfections vénéneuses, il n’était pas comme « ces traités fondés sur la sagesse et l’expérience politiques progressivement amassées en Europe depuis le XVIIe siècle ». L’idéologie était passée par là, celle de la révolution française et de Woodrow Wilson, sur la guerre du droit.

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Notre ami Michel Festivi était aux Journées de la dissidence à Madrid cette fin de semaine

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Michel en compagnie de Luis Pio Moa

Comme chaque année, ce sont déroulées à Madrid cette fin de semaine les Journées de la dissidence cliquez ici. Notre ami Michel Festivi représentait notre revue à cette manifestation. Il nous adresse de la capitale espagnole le message suivant.

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Petit clin d’œil de Madrid aux lecteurs de Synthèse nationale

Cher amis et lecteurs de Synthèse nationale, je vous adresse ce salut amical d’Espagne et plus précisément de Madrid, où j’ai passé quelques jours pour rencontrer deux éminents espagnols chacun en ce qui le concerne.

Tout d’abord l’immense historien de la guerre d’Espagne, Luis Pio Moa, qui a complètement changé l’historiographie général de cette conflagration fratricide, et qui a produit des approches totalement inédites et nouvelles. Son principal ouvrage, Les mythes de la guerre d’Espagne, 1936-1939, qui a connu un succès considérable en Espagne, a été traduit en Français et publié en 2022 par les éditions de l’Artilleur, avec une préface inédite pour le lecteur Francophone, d’Arnaud Imatz, membre correspondant de l’Académie Royale d’histoire d’Espagne, docteur d’État es sciences politiques. Arnaud Imatz a aussi eu la gentillesse de préfacer mon livre publié en 2023 chez Dualpha, Miguel Primo de Rivera, un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne : 1923-1930. C’est la troisième fois que Luis Pio Moa me fait l’honneur de me recevoir, et nos entrevues ont été publiées dans le Revue d’Histoire Européenne, pour la première, dans la revue Reconquête du Centre Charlier pour la seconde, et la revue des Amis de Robert Brasillach, publieront l’an prochain notre récente discussion du 7 novembre dernier. J’invite grandement les lecteurs passionnés d’Histoire à lire le livre de Pio Moa, il est prodigieux. Pio Moa est un auteur prolixe. Il écrit environ un ouvrage par an. Il vient de publier aux éditions La esfera de los libros, une prodigieuse somme sur l’histoire du PSOE, El PSOE en la historia de España. Il me l’a aimablement dédicacé, je suis en train de le lire, c’est absolument formidable. Ceux d’entre vous qui lisez l’Espagnol, n’hésitez pas à vous le procurer. Il tient aussi un blog «Mas España y mas democracia ».

Le lendemain, 8 novembre, j’ai rencontré calle Ardemans, l’organisateur des 18es journées de la dissidence Juan Antonio LLopart. Je lui ai transmis le salut amical de Roland Hélie qui avait été, il y a quelques années l’un des conférenciers de ces journées cliquez là. Juan Antonio a aussi à plusieurs reprises, participé à nos Rendez-vous BBR. Sur trois jours se sont tenus des colloques, des tables rondes, des interventions et des ventes de livres. Juan Antonio LLopart est un homme d’action, un éditeur. Il est le patron des éditions Fides (Fides ediciones). Il a établi des contacts organiques avec la revue Eléments en France, et le dernier numéro 18 de la revue de septembre 2024, La Emboscadura, (l’embuscade), sous-titrée, la voz del pensiamento critico, contient un entretien de 5 pages avec Alain de Benoist, intitulé « El caos es siempre el resultado de una decadencia ». J’ai remarqué aussi, que les publications de Fides empruntaient beaucoup à la typographie des éditions de La nouvelle librairie. Je suis en contact avec Juan Antonio LLopart pour la traduction et la publication en Espagne de ma biographie de Miguel Primo de Rivera cliquez là.

Hasta pronto, y viva España !

Michel Festivi 

 

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lundi, 11 novembre 2024

106 ans après l'armistice de 1918, la Première Guerre mondiale toujours présente...

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Durant le conflit, plus d’un milliard d’obus ont été tirés dans le Nord et l’Est de la France. Un quart n'ont pas explosé...

Rien qu'entre 1945 et 2000, 24 millions d’obus et d’engins divers ont été découverts et neutralisés et 617 démineurs ont été tués, soit une moyenne de 11 par an. Chaque année, on trouve 500 à 800 tonnes de munitions et on compte entre 3 et 6 morts civils….

Aujourd'hui encore, la zone rouge (environ 120 000 hectares) est perdue pour l'agriculture et les autres activités humaines (hors la sylviculture, les activités militaires et le tourisme de mémoire), en raison des milliers de dépouilles et des millions de munitions non explosées qui y demeurent...

Ainsi, il y a douze ans,, la préfecture du Nord-Pas-de-Calais a dû prendre un arrêté d’interdiction de la consommation d’eau potable pour 544 communes situées sur l'ancienne ligne de front à cause d’une teneur excessive en perchlorateune, une molécule utilisée dans la fabrication de fusées et de munitions. 

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Il y a 106 ans, la France victorieuse mais saignée à blanc

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Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie.
Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
Toute gloire près d'eux passe et tombe éphémère ;
Et, comme ferait une mère,
La voix d'un peuple entier les berce en leur tombeau !

Hymne, Victor Hugo.

En ce 11 novembre 2024, 106 ans après l'armistice, nos pensées vont aux millions de nos aïeux qui, entre 1914 et 1918, ont fait leur devoir, se sont sacrifiés, ont souffert, pour la France, pour nous. 8 millions d'hommes mobilisés en métropole, 5,8 millions de combattants, 1,4 million de morts, 3 millions de blessés, 680 000 veuves, 720 000 orphelins... La France victorieuse, certes, mais épuisée et exsangue.

N'oublions jamais !

"Avant-hier soir, dans l'encre bleue de la nuit, je parcourais sur la terre les signes de croix de l'au-delà... C'était l'éparpillement macabre du cimetière sans couverture, sans croix, abandonné des hommes, les gisements épars des cadavres innombrables, sans sépultures, le charnier à nu dans le grouillement des vers et dans les pluies d'obus qui continuaient. Plus d'un millier de cadavres se tordaient là,  déchiquetés, charriés les uns sur les autres... Je traînais de la nuit vers les lignes, mon fardeau de pièces sur le dos ; je défaillais ; dans ma bouche, dans mes narines, ce goût, cette odeur ; l'ennemi et le Français sympathisant dans le rictus suprême, dans l'accolade des nudités violées, confondus, mêlés, sur cette plaine de folie hantée, dans ce gouffre traversé de rafales vociférantes. L'Allemand et le Français pourrissant l'un dans l'autre, sans espoir d'être ensevelis jamais par des mains fraternelles ou pieuses. Aller les recueillir, c'est ajouter son cadavre dans cette fosse toujours béante, car insatiable est la guerre... Chaque nuit, nous longeons cette géhenne pétrifiée où s'agitent les spectres, le coeur chaviré, nous bouchant le nez, les lèvres crispées.

Ô ma Georgette, je devrais te parler d'amour, et je te parle de ça ! Ah ! dans ces moments-là, titubant, ivre, abandonné, frissonnant, naufragé, je tends les bras vers toi, je t'implore, je te supplie. Je suis un homme pourtant, et des fois je grince des dents pour ne pas pleurer.

Mais le comble, c'est que nous mangeons au retour, après minuit, le seul repas par vingt-quatre heures, avec la bouche encore pleine des cadavres ; nous mangeons à l'aveuglette, sans même un moignon de lumière. Ah ! ça ne coule guère et c'est froid, figé, pas tentant... Au petit jour, ce fut le sursaut, le branle-bas d'angoisse, le tocsin, l'alerte... Non, je te dirai cela demain ou après-demain (...)".

Maurice Drans, 26 ans, jeudi 17 mai 1917

Paroles de Poilus - Lettres et carnets du front (1914-1918), Librio, 1998.

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11 novembre 1918 - 11 novembre 2024

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Le CRIF et la LICRA ne veulent toujours rien comprendre !

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Michel Festivi 

Combattre l’islamisme, partout en France, en Europe comme au proche et Moyen-Orient est l’une des tâches majeures des patriotes, de ceux qui veulent une France libre et indépendante, et qui luttent au quotidien contre l’islamogauchisme qui gangrène toutes nos institutions, contre le wokisme aussi, qui au final est également un suppôt de l’antisémitisme, comme le féminisme dévoyé qui approuve la soumission de la femme par l’acceptation du voile. On le voit dans les universités, on le voit à Science-Po, on le voit dans le sport, on le voit dans nos écoles, où, tous les jours, des élèves racialisés, formatés et endoctrinés, n’hésitent plus à insulter des enseignants, leur cracher à la figure, comme tout dernièrement, où une élève de 1ère au lycée Jean Jaurès de Montreuil, en cours d’EPS, a craché sur sa prof après l’avoir frappée, car elle lui demandait de retirer son vêtement islamique, tout simplement.

Vous me direz, et vous aurez raison, qu’une majorité d’enseignants, ont pris fait et cause pour le port du voile et n’acceptent pas la loi qui interdit tout signe ostensible religieux dans l’enceinte scolaire, sans jamais être inquiétés du reste. Mais il existe des professeurs courageux qu’il faut soutenir, car leur hiérarchie ne les soutient que trop mollement ou pas (affaire Samuel Paty notamment). C’est toujours pareil, refuser de voir la réalité, dénier nommer clairement les choses, n’engendrent que drames et malheurs. Les enseignants devraient exciper dans leur salle de classe cette citation de Camus « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde », et la faire réciter tous les matins à leurs élèves.

Le sport est totalement infiltré par l’islamisme, que ce soit au niveau du port du voile, ou à l’occasion de manifestations sportives, comme le déploiement de cette immense banderole propalestinienne, par certains supporters du PSG, exhibée lors du match contre l’Atlético de Madrid, le 6 novembre dernier. Cela n’a guère suscité de réactions de la part des instances dirigeantes du club parisien, propriété du Qatar. Pourtant l’article 16 du règlement disciplinaire de l’UEFA interdit tout message provocateur de nature politique, idéologique, religieux ou insultant. Cette même UEFA qui a décidé de ne rien décider, à la Ponce Pilate. Pourquoi ? Pour ne pas heurter les qataris, gros financeurs du football ? Retailleau a convoqué les dirigeants du club, pour leur tirer les oreilles, on en restera sans doute là. 

Et bien le CRIF, devrait lui, arborer partout cette sentence de Bossuet « Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences, alors qu’ils en chérissent les causes. ». Depuis des décennies, le CRIF comme la LICRA d’ailleurs, nous expliquent doctement que l’antisémitisme est le fait de l’ultra-droite, de l’extrême-droite, voire de la droite en général, et ils n’ont pas de mots assez durs contre le RN, et tous les groupements ou partis patriotes divers et variés qui défendent les intérêts de la France et des Français. Ils ont occulté sciemment tous les propos anti-juifs que proféraient les tenants des gauches comme Proudhon qui avait dit parlant des Israélites « une race qu’il faut renvoyer en Asie ou exterminer ». Jean Jaurès aussi formulera de nombreuses diatribes antisémites dont celle-ci « nous savons bien que la race juive, concentrée, passionnée, subtile, toujours dévorée par une sorte de fièvre du gain, quand ce n’est pas par la forme du prophétisme... » (discours de Tivoli, 1898). Marx s’adonnait à l’antisémitisme sans complexe « l’esprit du judaïsme, l’opportunité et l’intérêt personnel qui se manifeste par la soif de l’argent ». On peut retrouver toutes ces citations et bien d’autres dans le livre de Bernard Carayon, Maire de Lavaur dans le Tarn, ancien député, Comment la gauche a kidnappé Jaurès (éditions Privat 2014), ou dans une chronique qu’il publia dans le Figaro, le 19 février 2019, l’antisémitisme, une histoire vieille comme la gauche.  

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Victoire de Trump aux USA : la preuve que la dédiabolisation est un piège à c…

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Julien Dir

Breizh Info cliquez ici

La réélection fracassante de Donald Trump à la présidence américaine, face à une gauche agonisante et empêtrée dans ses contradictions, sonne comme un avertissement tonitruant. Le peuple américain, fatigué par des décennies de soumission aux dogmes du gauchisme, du wokisme, et de l’immigration incontrôlée, a finalement pris position, préférant un dirigeant droit dans ses bottes, imperméable aux injonctions du politiquement correct et aux sourires mielleux du système. Contrairement à Marine Le Pen et au Rassemblement National, qui persistent à s’aplatir devant les médias bien-pensants et à caresser les élites dans le sens du poil, Trump, lui, n’a fait aucune concession. Et cette posture de confrontation, loin de lui nuire, l’a mené à une victoire historique.

L’illusion de la dédiabolisation

Qu’est-ce que le Rassemblement National n’a pas encore tenté pour « adoucir » son image ? La dédiabolisation, ce concept creux qui n’est qu’un piège tendu par les médias et les élites progressistes, a réduit le RN à une pâle imitation de ce qu’il était. Convaincu que se conformer aux codes de la bienséance politique lui offrirait la clef du pouvoir, le RN s’est trahi, désarmant son propre électorat, brouillant son message, édulcorant son discours. Ce qui devait être une stratégie de conquête s’est révélé un aveu de faiblesse. Trump, en revanche, a pris le chemin inverse, choisissant l’affrontement, la confrontation frontale. Loin de chercher l’approbation du système, il s’est lancé dans une guerre ouverte contre le gauchisme et le wokisme, refusant toute compromission.

Trump et Musk : la guerre contre le système

Trump a compris que le monde est en guerre idéologique, une guerre totale menée contre les peuples par une élite cosmopolite et ses alliés gauchistes. Dans cette lutte, il a trouvé un allié puissant en la personne d’Elon Musk, visionnaire libre-penseur, qui, lui aussi, a osé s’affranchir des dictats du progressisme et du politiquement correct. Ensemble, ils ont entrepris de démanteler les piliers du système gauchiste : Musk avec ses positions radicales en faveur de la liberté d’expression, Trump avec sa promesse de démanteler les politiques d’immigration qui menacent les fondements mêmes de la civilisation occidentale. Cette alliance électrise, et elle inquiète aussi. Elle effraie les chiens de garde du système, car elle met en lumière leur impuissance face à un homme qui n’a pas peur de dire ce qu’il pense et de faire ce qu’il dit.

Gauche et wokisme : les armes de la destruction civilisationnelle

Le gauchisme et le wokisme, masques d’un progressisme destructeur, sont des outils de subversion, une arme idéologique massive dont l’objectif est clair : saper les bases de la nation, fragmenter l’identité, éradiquer l’héritage. En Amérique, le peuple l’a compris, préférant se tourner vers un leader qui incarne la résistance et la fermeté. Trump ne recule pas devant les accusations, les invectives, et les tentatives de diabolisation. Il ne cherche pas à plaire, il vise à dominer. C’est cette approche qui a galvanisé les électeurs, fatigués de voir leur pays devenir le laboratoire des folies progressistes, envahi par une immigration sans frein, où la morale traditionnelle est bafouée au nom d’une tolérance perverse.

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samedi, 09 novembre 2024

Samedi 16 novembre, à Bignon (56) :

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vendredi, 08 novembre 2024

Tribune libre : Renouons avec la grandeur !

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Patrice Riou

Nous avons tous vu ces images au lendemain des terribles inondations qui ont endeuillé l'Espagne, quand le couple royal accompagnait le Premier ministre, pris à partie par des manifestants en colère... Lâche et pleutre, le ministre s'est enfui. Mais le Roi et la Reine sont restés, dignes, au contact avec leur peuple. Le Roi : grave et vaguement inquiet ; la Reine : ne pouvant s'empêcher de retenir ses larmes.

Dieu sait que je ne suis pas royaliste (encore que, je vais finir par me demander...). Mais comme j'aurais aimé être Espagnol et présent à ce moment là, pour me précipiter auprès de ma Souveraine, la noble et si belle Reine, en lui disant « Madame, ne craignez rien, le peuple n'a rien contre vous ». Puis j'aurais pris sa main pour la porter au-dessus de nos têtes en criant « un Roi, une Reine, un Peuple ». Puis cent fois « viva Espana », « viva España »...

J'ai, entre autres, un respect inné pour la grandeur. Et c'est un sentiment qu'à mon avis tous les peuplent partagent, mais que les politiciens oublient, négligent, et c'est bien dommage.

Nous avons tous connu de la Russie, ex-Union soviétique, les apparatchiks, puis les affairistes et les putains, les babouchkas vendant des pommes ou des cigarettes à l'unité à la sortie du métro à Moscou pour tenter de survivre. Puis un grand patriote nommé Poutine est venu, qui a remis son pays debout, a rendu les Russes à nouveau fiers de leur nation. Comment ne peut-on voir qu'il en a restauré la grandeur ! Gloire à lui.

Nous connaissons aussi l'Amérique, siège de l'oligarchie mondialiste, des néoconservateurs fous, Mais pays aussi livré à la misère, à la mal-bouffe, au wokisme, à une guerre civile larvée, à l'invasion migratoire... Et voilà que les Rednecks, les bouseux, les culs-terreux – le Peuple quoi, un peu nos Gilets Jaunes à nous – se mettent à élire aussi, contre les média mainstream, contre la bien-pensance universelle, un vrai patriote ! Et de prétendre à nouveau à la grandeur de l'Amérique !

Mais c'est cela la vérité. C'est là le chemin qu'il nous faut suivre : renouer avec la grandeur ! Qui n'a rien à voir avec l'infatuation à la française, comme hélas certains de nos élus ou fonctionnaires en donnent le triste exemple au monde entier.

Si on me demandait, voulant tester mes connaissances ou éprouver mon degré de patriotisme, quels sont les trois plus grands personnages de l'histoire de France, assurément je répondrais, dans l'ordre : Jeanne d'Arc (une jeune fille exécutée à 19 ans ! Qu'on n'insinue donc pas que je suis un vieux macho misogyne, comme tous les mâles blancs intrinséquement fachos...), d'Artagnan et Cyrano de Bergerac (du panache, du panache, et – quelle que soit l'adversité – encore du panache!). Oui, des fictions en quelque sorte, comme on dit chez les « bien-pensants » à propos du « Roman national ». Mais c'est précisément l'âme de la Nation, ce qu'ils méprisent et foulent à leurs pieds, ce qui fait sa force et sa grandeur. On pourrait aussi citer Roland à Roncevaux, le jeune soldat Bara, le chevalier Bayard...

Je suis infiniment français, profondément, jusqu'au bout des ongles. Alors que j'entends bien l'appel à l'Est, la fuite possible vers la Hongrie ou la Russie – là, comme l'empire Byzantin a survêcu mille ans à Rome, où l'homme blanc aurait une possibilité de ne pas disparaître (mais ne nous leurrons pas, l'empire russe a aussi fort maille à partir avec l'immigration – les chroniques de Boris Karpov en font bien état), j'ai choisi de vieillir et mourir en Bretagne, berceau de mes ancêtres, ce même si la France est envahie, colonisée... Et je regarde le monde devenir ce qu'il devient.

Alors je dis, je redis : « viva España ! », « vive Poutine ! », « vive Trump ! ». Mais quand pourrai-je acclamer quelqu'un qui se réclame de France ?

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Demain une guerre civile larvée outre-Atlantique ?

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Article écrit avant les élections de mardi dernier.

Au moment où sera mise en ligne la présente chronique, des millions d’électeurs des États-Unis auront donné leur voix à l’un des quinze candidats à l’élection présidentielle dont les favoris se nomment Kamala Harris et Donald Trump. La proclamation décentralisée des résultats finaux se déroulera-t-elle avec sérénité ? Difficile de le penser tant les enjeux sont cruciaux.

La médiasphère conforme s’inquiète déjà des éventuelles contestations du scrutin par l’entourage d’un ou des protagonistes. Elle martèle volontiers que l’annonce des résultats susciterait des réactions violentes au sein des « ordures », c’est-à-dire des électeurs de Trump désignés ainsi avec une rare classe par un Joe Biden de plus en plus sénile. En cas de victoire de sa vice-présidente, il est envisageable qu’elle remplace le grand-père gâteux de la Maison Blanche avant la fin de l’année 2024.

La crainte de violences instillées par le système médiatique d’occupation mentale participe à la théâtralisation dramatique des opérations de vote. En effet, maints essais, articles et reportages radio-télévisés mentionnent une ambiance de pré-guerre civile, quel que soit d’ailleurs le vainqueur final. Faut-il vraiment croire que la première puissance mondiale serait à la veille d’une nouvelle guerre de sécession ?

Non ! Les nouvelles « Tuniques bleues » du Nord ne combattront pas les nouveaux « Ventres gris » de Dixie. Les possibles tensions n’auraient pas une audience nationale, surtout si la censure s’exerce sur les réseaux sociaux et sur Internet. Les éventuelles violences se concentreraient sur les échelles individuelle, familiale, communautaire ainsi qu’au niveau des comtés. La garde nationale de Floride ne luttera pas contre la garde nationale de Californie. Hormis la sanglante Guerre entre les États (1861 – 1865), la conflictualité aux États-Unis s’opère à un niveau territorial plus restreint. L’historien de gauche Howard Zinn en apporte des preuves dans son Histoire populaire des États-Unis (2003).

Les guerres contre les tribus amérindiennes ne cessent pas au début du XXe siècle. Elles se poursuivent à l’occasion de manœuvres activistes radicales concertées. Du 27 février au 8 mai 1973, le FBI assiège la réserve amérindienne de Wounded Knee dans le Dakota du Sud. En 1890, la cavalerie étatsunienne y massacra plus de trois cents Amérindiens. Des activistes de l’AIM (Mouvement indien américain) exigent l’application complète des traités signés avec la Maison Blanche. On dénombre deux morts. En août 1979, des agents du FBI tuent deux autres Amérindiens dans la réserve d’Akwesasne.

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9,10 et 11 novembre 1974 : création du Parti des Forces nouvelles.

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Affiche annonçant la création du PFN en novembre 1974

Ce parti aurait aujourd'hui 50 ans (1)

Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale fut membre du Bureau politique (de 1981 à 1984) du Parti des forces nouvelles

Créé en novembre 1974, le Parti des forces nouvelles prend la suite des Comités Faire front, eux-mêmes créés juste après la dissolution d’Ordre nouveau (ON) survenue en juin de l’année précédente. Le PFN ne surgit donc pas de nulle part…

Tout d’abord, replaçons-nous dans le contexte de l’époque… Après l’échec de la candidature de Jean-Louis Tixier-Vignancour à l’élection présidentielle de décembre 1965, la droite nationale entame ce que l’on peut appeler une "traversée du désert".

Certes, elle s’est réveillée de manière sporadique, en particulier au lendemain de mai 1968 avec Ordre nouveau, ou, en novembre 1972, avec la création du Front national rassemblant, autour de Jean-Marie Le Pen, ON et quelques survivants de la campagne Tixier. Mais, politiquement parlant, l’heure du grand retour de la droite nationale n’est pas encore arrivée. Ordre nouveau traîne alors la réputation "sulfureuse" d’un mouvement ancré dans un certain activisme militant (qui le mènera à sa dissolution). Le Front national, de son côté, subit, en octobre 1973, à peine un an après sa création, sa première scission entre, d’un côté, les cadres et militants d’Ordre nouveau, fraîchement dissout, et de l’autre, les amis de Jean-Marie Le Pen… Bref, dans la première partie des années 1970, tout est bien compliqué à droite de la droite…

Le déclic de 1974.

Le décès de Georges Pompidou, le 3 avril 1974, la campagne présidentielle qui suit et l’élection de Valéry Giscard d’Estaing marquent un tournant dans l’histoire de la droite nationale. Deux stratégies, en effet, vont s’affronter sous le septennat de VGE : celle de l’opposition systématique incarnée par Jean-Marie Le Pen et celle de l’opposition constructive voulue par les anciens membres d’Ordre nouveau, rassemblés dans les comités Faire front. Mais pour imposer cette dernière stratégie, encore faut-il que les ex-cadres et militants d’ON disposent d’un appareil digne de ce nom. C’est dans ce but qu’ils créent, les 9, 10 et 11 novembre 1974, à Bagnolet, le Parti des forces nouvelles.

Un projet ambitieux.

L’idée est simple : face aux dérives "progressistes" de la démocratie libérale avancée de Giscard, il faut un parti attractif, capable de rassembler la droite de conviction ; un parti "respectable" et moderne, débarrassé des oripeaux qui caractérisaient jusque-là la droite nationale. Il faut inculquer un style nouveau à cette dernière, ce qui n’est pas gagné d’avance…

Pour cela, le PFN ne lésine pas sur les moyens : dès 1975, organisation de colloques et de forums à Paris et à travers toute la France ; lancement d’un magazine de qualité, Initiative nationale ; rencontres avec des personnalités prestigieuses de la droite non conformiste de l’époque, tels Jean Cau, Louis Pauwels, Pierre Gripari, Maurice Bardèche, Jean-François Chauvel, Michel Mourlet, Dominique Venner… ; ralliement de l’écrivain Jean Raspail, des journalistes François Brigneau, Roland Gaucher ; multiplication des courroies de transmission, comme le Comité de soutien à l’armée du sergent Joël Dupuy dont l’objectif est de contrecarrer la subversion gauchiste au sein de la "grande muette" (en pensant notamment aux événements d’avril 1974 au Portugal), ou encore le Comité pour la défense de la liberté d’expression, afin de dénoncer l’emprise du Syndicat du livre CGT sur la presse française (cf. l’affaire du Parisien libéré).

Au printemps 1976, le PFN organise même à Paris une Semaine du cinéma de droite à laquelle participent de grands noms du cinéma (malheureusement peu connus des jeunes générations) : Arletty, Jacques Marin, Raoul Couttard…

Parallèlement à cette activité "intellectuelle" débordante, le parti poursuit le travail militant sur le terrain. L’actualité internationale de la seconde moitié des années 1970, rythmée par les avancées du communisme à travers le monde, lui offre de nombreux thèmes de campagnes et des occasions de descendre dans la rue : en 1975, soutien au Sud Vietnam et dénonciation des actions du terrorisme international en Allemagne et en Espagne ; en 1977, venue de Brejnev à Paris et détention d’otages français par des terroristes à la solde de l’Algérie... Pour mener ses actions, le PFN peut compter sur ses militants, en particulier les plus jeunes, regroupés au sein du Front de la Jeunesse et du Groupe Union Défense (le fameux GUD qui lui survivra jusqu’à tout récemment).

L’aventure électorale du PFN.

Lors des élections municipales de 1977, la stratégie du PFN semble, un moment, porter ses fruits. Plusieurs responsables locaux du parti figurent, sans que cela n’offusque personne, sur des listes de droite (à Paris - sur la liste du RPR de Jacques Chirac -, à Nancy, Aix-en-Provence, Marseille ou encore Toulon et à Hyères…).

En mars 1978 ont lieu les élections législatives. Le pouvoir giscardien craint une défaite. La gauche unie se voit déjà aux affaires. Le PFN estime que le moment est venu de mesurer son impact réel : il présente une centaine de candidats qui, bien souvent, se retrouvent en concurrence avec ceux du Front national, aucun accord n’ayant pu être trouvé entre les deux formations nationalistes. Les résultats s’en ressentent. Pour le PFN comme pour le FN, ils sont très moyens, pour ne pas dire insignifiants, (entre 0,5 et 1,5 % des suffrages exprimés). Cependant, malgré cette illustration frappante des conséquences néfastes de la lutte fratricide, celle-ci va se poursuivre pendant quelques années encore (même si le Parti des forces nouvelles dispose d’une force militante nettement supérieure à celle du Front national, la personnalité de Jean-Marie Le Pen, à elle seule, suffit à maintenir le FN hors de l’eau).

Le 10 juin 1979 a lieu la première élection du Parlement européen au suffrage universel. Le PFN, fort de ses liens amicaux, noués à l’époque d’Ordre nouveau, avec le Mouvement social italien (MSI), décide de se lancer dans la bataille. Conscient du manque de notoriété de ses dirigeants auprès du grand public, malgré leurs qualités (le jeune normalien Pascal Gauchon et l’ancien chef d’ON Alain Robert), il fait appel pour mener sa liste intitulée "Eurodroite", à l’ancien candidat de la droite nationale à la Présidentielle de 1965, le célèbre avocat Jean-Louis Tixier-Vignancour. Après une éphémère tentative de liste commune avec le Front national, sous l’égide de l’écrivain monarchiste Michel de Saint-Pierre, il part finalement seul en campagne et obtient 1,33 % des voix. Ce (modeste) résultat ne lui permet pas d’avoir des élus et lui donne l’illusion de détenir désormais le leadership au sein de la droite nationale…

Mais celle-ci est de courte durée. Si deux ans plus tard, en 1981, le candidat du FN, Jean-Marie Le Pen ne peut participer à l’élection présidentielle (qui voit François Mitterrand et sa coalition socialo-communiste arriver au pouvoir), faute d’avoir pu rassembler les 500 parrainages nécessaires, il en est de même du candidat du PFN, Pascal Gauchon.  

1981-1984 : la rupture stratégique et la fin du PFN.

Dans les mois qui suivent, le PFN se retrouve face à un cruel dilemme. Deux lignes politiques s’affrontent.

D’une part, Alain Robert et ses vieux compagnons de lutte considèrent qu’avec l’arrivée de la gauche au pouvoir, la France va se diviser en deux blocs : un social-démocrate, autour du président ; et un autre, conservateur, autour d’une alliance RPR-UDF-CNIP. Pour eux, la droite nationale en général, et le PFN en particulier, n’ont d’autre choix que de se fondre dans ce second ensemble et, par conséquent, de disparaître en tant que tels de l’échiquier politique.

D’autre part, un certain nombre de jeunes cadres du parti estiment, bien au contraire, qu’il faut maintenir le parti, la nouvelle donne politique représentant une chance inespérée de pouvoir enfin "percer". Seule faiblesse (de taille) du raisonnement : l’oubli (peut-être par orgueil) de la prise en compte d’un paramètre important, le Front national...

Celui-ci, de fait, dispose de deux atouts : la notoriété de son président, Jean-Marie Le Pen, acquise lors de la présidentielle de 1974 où, malgré un faible score (0,74% des suffrages exprimés), il s’est fait connaître de tous les Français ; et le sens inné de l’organisation de son secrétaire général, Jean-Pierre Stirbois.

Trois ans durant, de 1981 à 1984, la nouvelle équipe dirigeante du PFN s’emploie, en menant une véritable "guérilla" militante et médiatique contre le pouvoir socialo-communiste, à maintenir en vie ce qui reste du parti. Mais la répression qui s’ensuit et l’attentat à la bombe qui détruit le siège national, à la Pentecôte 1983, contribuent à le marginaliser davantage, alors que le FN marque des points.

Finalement, sa percée historique de juin 1984 ne laisse plus aucun espace, ni politique, ni médiatique, ni électoral, au PFN. Il est donc décidé sagement de mettre fin à son existence et de rejoindre le Front. Une nouvelle aventure commence alors, mais c’est une autre histoire !

En guise de conclusion.

Indéniablement, le PFN a marqué son temps. Sa première mouture (1974-1981), pour ce qui est du modernisme, est peut-être comparable à ce que sera, vingt ans plus tard, le Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret, ou encore, ces dernières années, les reniements idéologiques en moins, le Rassemblement national en quête de respectabilité de Marine Le Pen. La seconde (1981-1984) le rapproche davantage de ses origines activistes et annonce peut-être ce que sera l’engagement politique à droite, demain... Dans un cas, comme dans l’autre, force est de constater que le PFN a été anachronique. En politique, on a toujours raison à un moment ou à un autre, mais le problème, c’est d’avoir raison au bon moment…

Roland Hélie était invité recemment par Martial Bild sur TV Libertés pour évoquer les 50 ans de la création du PFN :

Sur l’histoire du PFN : Le Parti des forces nouvelles, 1974-1984, une autre droite…, Didier Lecerf, Synthèse nationale, collection Les Cahiers d’Histoire du nationalisme, 2014, 196 pages. Pour le commander, cliquez ici

(1) Cet article a été publié dans le numéro d'été 2024 de la Revue d'Histoire européenne.

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jeudi, 07 novembre 2024

Samedi 23 novembre, au Puy-en-Velay :

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19:17 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Dimanche 10 novembre , à Lille :

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ERIC ZEMMOUR ÉTAIT HIER SOIR CHEZ CHRISTINE KELLY (C NEWS)

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mercredi, 06 novembre 2024

L'exemple américain ?

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La victoire annoncée de Donald Trump aux élections est d’abord une victoire de l’identité américaine face au monde cosmopolite que veulent imposer les thuriféraires de la mondialisation économique et du grand brassage ethnique. En terme clair, c'est la victoire de l’Amérique profonde contre l’Etat profond incarné par les golden boys apatrides, les dégénérés wokistes, les lobbys bellicistes et autres LGBT en furie des deux côtes (Est et Ouest). C’est aussi une victoire contre les médias aux ordres et les donneurs de leçons patentés qui n’avaient pas mots assez durs pour insulter Trump et ses électeurs… la presse française ayant atteint des sommets dans ce domaine.

La campagne de Trump prouve aussi que l’heure n’est plus à la dédiabolisation et à la normalisation mais, bien au contraire, à l’affirmation sans complexe de ce que l’on est.

Maintenant, reste à savoir quelles seront les répercussions de ce tremblement de terre sur la France et sur les nations européennes dans leur ensemble. Les Américains, surtout lorsqu’ils ont un gouvernement républicain, ont toujours fait passer leurs intérêts avant ceux des autres. On ne va pas leur reprocher, mais leurs intérêts ne sont pas forcément les nôtres... Le drame, c’est que nous ne soyons pas capables d’en faire autant.

Espérons que ce qui se passe aujourd’hui aux États-Unis inspire dans l’avenir la France et les Français. 

S N

 

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Dimanche 10 novembre, à Castres : rassemblement contre l'insécurité

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mardi, 05 novembre 2024

La taca-taca-tacatique de Séraphin Lampion

seraphin-lampion-250.jpgLa chronique

de Philippe Randa

Quasiment chaque jour, désormais, la guerre entre trafiquants de drogue fait rage en France : fusillades, réglements de compte, etc. avec son lot de victimes, de plus en plus jeunes, par forcément toujours très innocentes… On parle désormais de cartels de la drogue, comme au Mexique.

L’actuel ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a jugé vendredi qu’on était « à un point de bascule » après qu’un garçonnet ait été grièvement blessé par balles près de Rennes… Juste après ce drame, une autre fusillade a eu lieue à Poitiers avec un affrontement entre 400 à 600 voyous…

Alors, sur l’air de « Vous allez voir ce que vous allez voir », Bruno Retailleau a immédiatement rappelé sa « détermination à intensifier les amendes forfaitaire délictuelles contre les consommateurs »… Non mais !

On imagine le fou-rire des narcotrafiquants en entendant cette matamoresque déclaration et on les comprend.

On imagine aussi, hélas ! que nombre de nos compatriotes vont s’enthousiasmer de la portée d’une telle mesure…

Incapable de combattre les délinquants, l’État va donc s’en prendre à leurs victimes, rebaptisées délinquants à leur tour et plus gravement délinquants encore que les trafiquants. On connaissait les Bac + 2, +3, +4, +… +… +… on découvre donc les délinquants + (en attendant les +… +… +…), d’autant plus providentiels pour les policiers qu’ils risqueront moins à interpeller des consommateurs rarement armés et plus rarement encore en état de se rebeller, sinon verbalement…

Menottés et enfourgonnés comme le premier député LFI venu, ils seront ensuite livrés à l’administration fiscale, via un passage par les tribunaux français qui n’en seront qu’un peu plus encombrés, mais ils ont l’habitude.

Moins de risques, plus d’argent pour les caisses de l’État, en voilà une idée qu’elle est bonne ! Tellement judicieuse d’ailleurs qu’elle n’a pu être inspirée que par un diplômé de grandes écoles… ou par leur cousin Séraphin Lampion, pittoresque personnage d’Hergé qui, tous les lecteurs de Tintin et Milou le savent, « ne semble connaître que la plaisanterie comme mode d’expression… »

Lire EuroLibertés cliquez là

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Jeudi 21 novembre, à Toulouse : une conférence de Jean-Yves Le Gallou

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Les propos hypocrites et insultants de Sandrine Rousseau sur le port du voile islamique

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Michel Festivi 

Sandrine Rousseau récidive. Elle a osé exprimer sa solidarité avec la courageuse, l’héroïque même jeune iranienne, qui pendant plusieurs minutes a déambulé en culotte et en soutien-gorge, devant son université à Téhéran, pour attirer l’attention sur la dictature islamiste d’Iran. Elle risque très gros.

Notre Sandrine Rousseau nationale, a cru faire un tweet « Notre corps, et tout ce qu’on y met-ou pas-pour le vêtir, nous appartient. Force aux iraniennes, aux Afghanes, à toutes celles qui subissent l’oppression ». Mais de nombreux internautes, et notamment Sophia Aram, ont à juste titre fait remarquer que ce tweet « est une honte », car en réalité, il autorise un parallèle, entre la lutte sanglante contre le port du voile en Iran et dans les théocraties islamistes et celles qui en France et en Europe soutiennent le port du voile dans l’espace public. La schizophrénie habituelle.

C’est effectivement un soutien implicite à la « liberté » de porter le voile en France. Car « mettre sur le même plan les filles qui se posent en martyres parce qu’on ne leur accorde pas le droit d’enfreindre les règles de la république au nom de leur micheton imaginaire et les vraies martyres iraniennes, qui en, meurent sous nos yeux, vous ne verrez pas plus déguelasse » a écrit une femme sur X.

Car, il convient de rappeler les propos de Sandrine Rousseau. Elle a toujours soutenu le port du voile « Il y a pleins de motivations pour porter le voile, et il y en a qui portent des voiles qui sont juste un embellissement en fait. », avait-elle déclaré. Pendant les jeux olympiques de Paris, Sophia Aram avait vertement critiqué une néerlandaise qui était venue envoilée se faire remettre sa médaille, alors que Sandrine Rousseau l’avait approuvée.

Une autre fois, une « influenceuse », selon ce vocable ridicule, une dénommée Maeva Ghennam, avait annoncé que tous les vendredis, elle porterait le voile. Elle s’était attirée les foudres de Sophia Aram en ironisant dans sa chronique sur France Inter : « il est tout à fait possible d’être refaite comme une voiture volée, et de recouvrir l’assemblage d’implants divers, de collagène, de botox, d’un voile pudique. ». Amine El Khatami, l’ancien président du mouvement « printemps républicain » a quant à lui pris aussi à partie Sandrine Rousseau « Une abjection et un crachat jeté à la figure de toutes les femmes qui, de Kaboul à Téhéran, risquent leur vie en se dressant face à leurs bourreaux islamistes. ». Je conseille personnellement aux lecteurs d’aller voir le très beau film de l’opposant iranien, Mohamed Rasoulof, Les graines du figuier sauvage, on y vit de près, l’implacable dictature des Mollahs, dans la vie quotidienne d’une famille de Téhéran.

Il ne faut pas oublier que tous les jours en France, des professeurs sont insultés, voire frappés, menacés, parce qu’ils osent demander simplement à leurs élèves, l’application de la loi, c’est-à-dire de retirer leurs voiles dans l’enceinte scolaire, conformément à la loi, et jamais Sandrine Rousseau, élue de la nation, n’a soutenu ces enseignants ! Elle n’a jamais non plus, l’an passé, soutenu la jeune iranienne, morte, parce que tabassée par des femmes corbeaux et des gardiens de la révolution.

Ne laissons pas de rares professeurs courageux, défendre seuls les principes de la laïcité. Mais le voile n’est pas comme certain le rabâchent « un outil fabriqué par le patriarcat religieux ». Il est bien autre chose. Deux versets du coran énoncent que son port pour les femmes musulmanes est obligatoire. Par exemple, le verset 59 de la sourate 33 ordonne « Ô Prophète ! Dis à tes épouses, et à tes filles, et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et exemptent de peine. ». Le voile islamique s’inscrit dans une obligation religieuse et théocratique, le coran étant la parole incréée du dieu des musulmans. Dans un autre verset, il est précisé «... qu’elles rabattent leur voile sur leur poitrine, et qu’elles ne montrent leurs parures qu’à leurs maris où à leurs pères... » (Sourate 24, verset 31). Le port du voile correspond donc bien à une obligation islamique, coranique. Il ne s’agit pas, comme on veut nous le faire croire, d’une simple tradition moyenâgeuse, méditerranéenne, ou je ne sais de quel autre acabit. Porter le voile c’est afficher de manière militante, sa volonté de revendiquer l’islam partout et en tout lieu. C’est au surplus un instrument de soumission de la femme, mais cela, Sandrine Rousseau ne le dénoncera jamais.

On vient d’apprendre, qu’un écrivain, Kamel Daoud, vient d’obtenir le prix Goncourt, ce 4 novembre, pour un livre, que je n’ai pas lu, intitulé, Houris. On sait que ce terme veut dire « les vierges » qui attendent les croyants musulmans dans l’autre monde. L’auteur est publié chez Gallimard. Or les éditions Gallimard ont été interdites de salon international du livre à Alger, sans que cela ne choque nos gauchistes et islamogauchistes. On nous dit que Kamel Daoud, né en 1970 à Mostaganem, défend les libertés dans son pays. Il a été visé par une Fatwa en 2014, pour un autre ouvrage, Meursault, en référence sans doute à L’étranger, d’Albert Camus. Il a aussi partagé sur X, la vidéo sur cette étudiante iranienne, que je viens d’évoquer. Il a mis, nous apprend le Figaro, en exergue de son livre une texte du code pénal algérien punissant « d’une emprisonnement de trois à cinq ans et d’une amende de 250.000 à 500 000 dinars, quiconque qui, par ses déclarations, écrits ou tout autre acte, utilise ou instrumentalise les blessures de la tragédie nationale, pour porter atteinte aux institutions de la république algérienne démocratique (sic) et populaire etc. ». On n’entendra ni Sandrine Rousseau, députée de la nation, ni Emmanuel Macron, fustiger une sanglante dictature algérienne. Non, seule la France doit être reconnue coupable de crimes contre l’Humanité. Le deux poids deux mesures a de beaux jours devant lui.

11:50 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

5 novembre 1988 : disparition tragique de Jean-Pierre Stirbois

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Sur Jean-Pierre Stirbois cliquez ici

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Chateaulin (29), samedi 30 novembre : une conférence de l'économiste souverainiste Philippe Murer invité par l'Union finistérienne

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Paris, vendredi 8 novembre : une conférence d'Anne Le Pape sur Léon Daudet

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lundi, 04 novembre 2024

I Media (TV Libertés) revient sur le système répressif britannique et les élections américaines

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Inondations à Valencia, révélateur du foutoir espagnol

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Michel Festivi

L’Espagne socialo-communiste n’est plus gouvernée, sauf pour réprimer les opposants. Les terribles inondations qui ont ravagé notamment le Levant espagnol l’ont malheureusement démontré, et c’est le peuple, la population qui en a subi les conséquences mortifères, avec près de 250 morts, sans compter les milliers de sans-abris au moment où j’écris ces lignes, et les disparus par dizaines.

Cela était pourtant très prévisible. Cette zone singulière, cette plaine valencienne, riche en alluvion, puisqu’elle recueille les eaux de toutes les montagnes avoisinantes, a été sujette dans le passé à de très nombreuses catastrophes similaires, dont la dernière importante en date remonte à 1957. Après ce drame, le Général Franco avait fait construire un grand canal, pour endiguer les eaux dévastatrices. Cet ouvrage a d’ailleurs sauvé la ville de Valence qui n’a en réalité été que peu impactée, l’essentiel des crues se situant dans les environs de la Cité levantine et tous les pueblos des environs. A noter que l’ancien Président socialiste de la région, Puig, voulait un temps détruire cet ouvrage, symbole du franquisme. Les socialistes et leurs alliés ont d’ailleurs fait supprimer de nombreuses retenues d’eau, pas assez écologistes, et reflets de l’agriculture intensive ! On a vu les conséquences.

Au demeurant, c’est un autre dictateur « éclairé », le général Miguel Primo de Rivera cliquez ici, qui avait l’un des premiers, à partir de 1923, commencé d’importants travaux de canalisation des cours d’eaux espagnols, dont l’Ebre, comme je l’évoque dans cette biographie, publiée en 2023. Miguel Primo de Rivera avait d’ailleurs repris des projets d’ingénieurs, qu’aucun gouvernement précédent n’avait voulu ou pu mettre en œuvre, car du fait d’un système parlementaire dévoyé, les ministères tombaient tous les six mois.

Mais à ces époques, l’Espagne était gouvernée, elle était « Una, Grande y Libre ». De nos jours, avec les fameuses Communautés, tous les pouvoirs se télescopent et plus personne n’est responsable de rien. Sanchez, ce lâche, a renvoyé la balle à Carlos Màzon le nouveau Président PP de la Communauté, en place depuis juin 2023. Carlos Màzon a botté en touche aussi, en renvoyant la patate chaude à Sanchez. Les administrations locales et nationales se chevauchent, se « tirent dans les pattes », il a fallu des jours et des jours, pour qu’enfin, plus de 10 000 soldats et policiers soient envoyés en renfort pour rechercher les disparus et aider à la remise en état des localités ravagées par les torrents de boue. L’armée et la Garde civile qui dépendent de Madrid attendaient, l’arme aux pieds les ordres qui n’arrivaient pas.

Dimanche 3 novembre, le Roi Felipe VI, la Reine Letizia et le couard de Pedro Sanchez se sont rendus sur les lieux. Des centaines de sinistrés les ont copieusement injuriés, tant ils se trouvaient démunis de tout, beaucoup ayant des morts dans leurs familles, morts au demeurant qui ne sont toujours pas inhumés. Le Roi et la Reine ont fait preuve d’un certain courage, en restant stoïque, recevant même de la boue, la Reine était en pleurs. Mais Sanchez a préféré s’enfuir, se faire exfiltrer, en se dédouanant ensuite sur l’incurie de Màzon, et en soulignant, qu’il avait prévenu le Roi que ce déplacement était inopportun. Si les Espagnols se mobilisent et font preuve de solidarité, malgré quelques scandaleux pillages, les autorités ont failli incontestablement et ont passé plus de temps à se renvoyer la balle et à tergiverser plutôt que d’agir.

Ces dernières années, tous les pays d’Europe ont multiplié les démembrements administratifs à foison, avec pour chaque nation, le poids de l’Histoire et des particularités, c’est d’ailleurs une volonté de Bruxelles, pour abattre les nations. Mais globalement, qu’a-t-on fait, on a multiplié les fonctionnaires et les structures en superposition, entraînant une gabegie abyssale. En définitive, c’est l’incurie et l’impuissance qui prédominent, car plus personne ne commande et ne prend ses responsabilités.

Si d’aventure une catastrophe de ce type, arrivait en France, ce qu’à Dieu ne plaise, pensez-vous que nous ferions mieux ? Peut-être, car malgré tout, notre vieux pays détient encore des réminiscences centralisatrices salvatrices. En réalité, en accroissant le nombre des roitelets, des féodalités dépourvues d’âme, on ne fait que proliférer des taxes et des impôts, mais on aggrave l’impuissance et la désorganisation. Je n’ai rien contre les petites patries charnelles, mais un État digne de ce nom a besoin d’une colonne vertébrale de fer et d’un chef, pour que les trains arrivent et partent à l’heure. Comme l’avait dit de Gaulle dans ses mémoires de guerre, en évoquant le dernier président de la IIIe République, l’impuissant Albert Lebrun, « Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État ».

Car quand un pays n’a plus d’État, n’est plus dirigé, c’est toujours le Peuple qui souffre, on le voit pour les catastrophes naturelles, on le voit pour les perditions que subit la France, l’immigration massive, la délinquance qui devient une plaie quotidienne, les déficits tous azimuts, l’impuissance de l’État à tous les étages.     

11:52 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La mafia des éoliennes : Fabien Bouglé reçu par André Bercoff

Le développement des éoliennes en France a commencé sur un conflit d'intérêt. Il a continué sur un détournement de la loi. Il coûtera 9Mds en taxes rien qu'en 2025 et exige 200Mds d'investissements pour que le réseau de distribution puisse supporter ces sources intermittentes… Alors que le nucléaire marche très bien !

Angela Merkel avait prévenu que si l'on commençait à donner des subventions aux éoliennes, on ne pourrait jamais les retirer tant leur lobby est puissant. Et pourtant… La France sans ses éoliennes a une empreinte carbone sept fois plus faible que l'Allemagne qui les a développés massivement.

Dernier mensonge, l'éolien et le nucléaire ne font pas bon ménage, que les centrales atomiques ne peuvent pas monter en charge suffisamment rapidement quand les éoliennes s'arrêtent… La France est donc obligée de s'appuyer sur des capacités thermiques !

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Source : Tocsin

11:18 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Tribune libre : Pourquoi tous les collabos haïssent-ils autant Donald Trump ?

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Cyrano Riposte laïque cliquez là

Dans quelques heures nous saurons. Nous ne doutons pas que Donald Trump, comme en 2020, va gagner cette élection. La seule question n’est pas celle-ci. Le seul suspense qui existe est d’un autre niveau. La fraude démocrate réussira-t-elle, comme en 2020, à priver de victoire le candidat républicain ?

Curieusement, tout le monde semble avoir oublié cet immense hold-up électoral, au soir du 5 novembre 2020, qui vit le processus électoral s’interrompre dans six États tenus par les démocrates, alors que les premiers résultats montraient de manière indiscutable que le président sortant avait gagné. Dès le 8 novembre, notre contributeur Maxime Lépante évoquera la plus énorme fraude électorale d’une histoire qui pourtant n’en manque pas. cliquez ici

Plus personne ne parle du coup d’État qui a consisté, au lendemain de l’élection, à ce que des journalistes coupent le discours de celui qui était encore président du pays le plus puissant au monde, parce qu’il osait dire qu’on lui avait volé la victoire, et le démontrer. Plus personne n’évoque le blocage de son compte Twitter, qui comptait 80 millions d’abonnés. Alors que Donald Trump multipliait les recours, les différents chefs d’État des pays européens et occidentaux félicitaient le voleur Biden. Et la gauche française, qui avait fait du président américain son ennemi, exultait de la défaite annoncée de Trump.

Pourtant, l’homme avait un bilan exceptionnel. Il avait mené une politique protectionniste qui avait assuré le plein emploi aux États-Unis. Il avait allégé les charges des entreprises, pour permettre à ceux qui avaient émigré de revenir aux USA en évitant les taxes douanières, sans que cela ne remette en cause leur viabilité. Il avait arrêté de jouer les gendarmes du monde, et pour la première fois, les Américains n’étaient plus impliqué dans aucun conflit sur la planète. Il n’avait pas d’attitude belliqueuse avec la Russie, alors qu’Hillary Clinton rêvait d’en découdre, ce que fit Biden. Il soutenait Israël sans la moindre réserve, contrairement aux démocrates. Son mot d’ordre était « America first », ce qui signifie qu’il consacrait les forces vives du pays au développement des États-Unis, et rien d’autre.

Durant quatre années, il a été agressé, harcelé, insulté par 98 % des médias américains, soutenus par les démocrates et l’État profond. On l’a suspecté de connivence avec la Russie, de multitudes de viols, de fraudes fiscales. Il a été traqué par des juges partisans. On lui a collé toutes les provocations possibles, dont notamment la mise en place du « Black Lives Matter » et des émeutes qui ont suivi. Tout a été fait pour le détruire. Et pourtant, en 2020, en pleine période de Covid, ses meetings faisaient le plein, quand Biden était terré dans les sous-sols de Washington. Il avait réussi à avoir 10 millions de voix en plus qu’en 2016. Et pourtant, il a été déclaré battu.

Plus personne ne donnait cher de son avenir lors de l’intronisation de Biden. Il paraissait un homme fini, et on envisageait, même chez les Républicains, l’après-Trump. Mais rien ne paraît pouvoir détruire cet homme hors du commun. Il a été traité de fasciste pendant quatre ans, et toute la campagne a été ordurière à son encontre. Ils ont même essayé de l’assassiner à deux reprises mais, tel le Canard de Robert Lamoureux, il est toujours vivant. On a vu le type d’homme qu’il est, quand il criait à ses supporters, quelques secondes après la tentative d’assassinat à son encontre, le poing levé « Fight » ! Durant toute cette campagne, il a rendu, comme toujours, coup pour coup, ridiculisant fréquemment la médiocre Kamala Harris.

Il est intéressant de chercher à comprendre pourquoi tous les collabos de la planète, c’est-à-dire essentiellement les démocraties occidentales et les forces de gauche, sont aussi hostiles à Donald Trump. Il incarne tout simplement la fierté de son pays, le refus de l’invasion migratoire, de l’islamisation des USA, de la dictature wokiste et de l’imposture climatique. Même si le fédéralisme américain fait que le président de ce pays a bien moins de pouvoir que le président français, sa victoire signifierait simplement un coup d’arrêt à la politique guerrière menée en Ukraine contre la Russie, à la mainmise du wokisme dans de nombreux secteurs de la société américaine, dont les universités, et surtout la fin de l’immigration sauvage, et de la volonté des démocrates de régulariser 14 millions de clandestins pour changer définitivement le corps électoral américain. Bien évidemment, avec la victoire de Donald, Netanyahou recevrait un soutien autrement plus efficace que celui des démocrates, très ambigus avec les terroristes du Hamas et du Hezbollah. Avec Trump, l’Amérique retrouverait le bon sens populaire que les démocrates ont abandonné depuis longtemps.

Les collabos occidentaux, Union européenne en tête, et la gauche américaine rêvent d’une victoire de Kamala Harris pour accélérer la politique de destruction des États-nations, de l’identité des peuples et de leur souveraineté. Ils veulent continuer à terroriser les habitants de la planète avec les bobards climatiques et les mensonges sanitaires, et restreindre toujours davantage la liberté d’expression.

Le courage physique et moral de Donald Trump et sa capacité de résistance à un système qui veut le détruire renvoie tous les collabos à leur lâcheté et à leur soumission. Son intégrité les renvoie à leur corruption. Il n’a pas eu besoin de la politique pour bien vivre, il s’est engagé pour défendre un pays qu’il aime. La plupart des collabos de la politique française et occidentale ne savent rien faire d’autres que des magouilles politiciennes pour rester en place. Ils n’arrivent pas à la cheville de Donald Trump et le savent. Il est leur mauvaise conscience.

La victoire de Donald Trump serait celle d’un peuple américain qui ne veut pas mourir et serait ressentie par tous les peuples du monde comme un formidable encouragement à lutter contre les traîtres qui dirigent leur pays. C’est pourquoi, en France, tous les médias de propagande, tous les macronistes, toute la gauche collabo sont vent debout pour salir un homme qui a le tort, à leurs yeux, de tenir un discours proche de celui du Rassemblement national, et encore davantage de celui de Reconquête, avec une audace qui manque parfois aux dirigeants patriotes de notre pays.

La victoire de Trump serait aussi celle de la liberté d’expression, avec le soutien d’Elon Musk, qui, depuis qu’il a pris la direction de Twitter, a ouvert un espace de liberté, comme Pavel Durov sur Telegram, que les maîtres-censeurs mondialistes contestent.

La victoire de Donald Trump est vitale pour les patriotes de tous les pays européens, et plus largement pour la liberté, la paix dans le monde, l’identité et la souveraineté des peuples menacées par les projets criminels et totalitaires des mondialistes et de leurs complices.

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dimanche, 03 novembre 2024

Samedi 16 novembre, à Paris : Xe Forum de Polémia

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Selon l’INSEE, à la fin du premier trimestre 2024, la dette publique s’établissait à 3 159,7 milliards d’euros, soit 110,7 % du PIB, auxquels s’ajoute un déficit annuel de 170 milliards d’euros, soit plus du tiers des dépenses de l’État. Un record absolu. Quand certains parlent d’augmenter des impôts déjà très élevés, d’autres – c’est le cas de Polémia – parlent de chasser les dépenses nuisibles. Et il y en a.

Programme de la journée

9h30 - Accueil

  • 10h00 - Michel Geoffroy, polémiarque, essayiste
    De quoi la dette est-elle le nom ? Priorité à la suppression des dépenses non seulement inutiles mais nuisibles.
  • 10h20 - Comment trouver 150 milliards ?
    Vidéo.
  • 10h30 - Philippe Herlin, économiste
    Le coût du parasitisme bureaucratique.
  • 11h00 - Michel Aubouin, ancien préfet
    Les dépenses nuisibles des politiques de la ville et du logement.
  • 11h30 - Lucas Chancerelle, co-animateur d’iMédia sur TV Libertés
    Aides à la presse, ou comment on subventionne les milliardaires et le politiquement correct.
  • 12h00 - Jean-Claude Martinez, professeur agrégé de droit, ancien député européen
    Ce que nous coûte l’Union européenne.
  • 12h30 - Thierry Mariani, ancien ministre, député européen
    L’aide à l’Ukraine, des milliards en pure perte.

12h45 -14h00 - Pause

  • 14h30 - La France médaille d’or des impôts, des dépenses publiques, de la dette et de l’insatisfaction.
    Vidéo.
  • 14h45 - Carl Hubert, polémiarque, essayiste
    Les subventions aux associations ou comment le contribuable finance le clientélisme ?
  • 15h15 - Xavier Driencourt, ancien ambassadeur
    L'Algérie et les aides aux pays étrangers.
  • 15h45 - Fabien Bouglé, lanceur d’alerte écologiste, essayiste
    Les folies budgétaires de la transition énergétique.

16h15-17h00 - Pause, forum des livres, signatures-dédicaces.

  • 17h00 - Ce que nous a coûté la gestion du Covid.
    Vidéo.
  • 17h15 -17h45 - Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia
    Immigration : coût budgétaire direct, bilan global, charges d’infrastructures.
  • 17h45 - Le cas argentin.
    Vidéo.

18h00 - Conclusions du Forum

18h15 - Fin des travaux

23:48 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

À MULHOUSE, C'EST L'ACTION FRANÇAISE QUI NE MANQUE PAS D'HUMOUR COMPARATIF...

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23:30 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Assassinat de Nicolas dans près de Valence : Il est temps qu’ils rendent des comptes !

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Réaction de Thibaut Monnier, député (Identité et Liberté) de la Drôme :

Nicolas, jeune Romanais de 22 ans, gravement blessé par balle à la tête à la suite d’une fusillade près de Valence, est décédé. J’adresse toutes mes condoléances à sa famille ainsi qu’à ses proches. Nicolas évoluait dans le même club de rugby que le jeune Thomas, poignardé à mort au bal de Crépol, il y a moins d'un an.

Le laxisme d’Etat a tué Nicolas comme il a tué Thomas, Lola, Philippine et tant d’autres, et il tuera encore d’autres Français si nous ne réagissons pas.

Les gouvernements qui se sont succédé, sont responsables, ceux qui veulent désarmer la police et la justice, vider nos prisons et faire venir des étrangers criminels sur notre sol, sont responsables.

Il est temps qu’ils rendent des comptes ! 

23:08 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Contre la violence d'importation, des centaines de Parisiens se sont rassemblés samedi aux Gobelins

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Dans la foule : Thomas Joly, président du Parti de la France, et Alexandre Simonnot, conseiller municipal PdF de Taverny.

Annonce de la manif cliquez ici

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