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vendredi, 03 mai 2024

INCOMPREHENSION ? PEUR DE L’AUTRE ? REPLI SUR SOI ? EGOISME ? INTOLERANCE ?

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Pieter Kerstens

Les anathèmes pleuvent sur ceux d’entre nous qui ont l’outrecuidance de critiquer la doctrine, l’idéologie ou les dogmes imposés par les inquisiteurs de la Pensée Unique.

Les gourous droits-de-l’hommiste, les khmers verts écolos, leurs alliés du mondialisme effréné et les adeptes du « multiculturel » et du « pluriethnique » à tous les étages considèrent qu’ils détiennent la Vérité Révélée et ne tolèrent aucune contestation à cette Nouvelle Religion.

Pour étouffer toute velléité du refus de leurs visions sectaires et interdire toute autre opinion, cette mafia a, depuis des décennies, fait adopter des lois, des directives et des arrêtés qui limitent ou interdisent l’exercice des libertés fondamentales (expression, conviction, réunion et presse), à leurs opposants nationalistes. Tout est prétexte à la CULPABILISATION de l’homme blanc.

Angela Merkel avait d’ailleurs déclaré le 10 septembre 2010 devant un congrès de la jeunesse de la CDU que « le multikulti était un échec, un total échec », constat repris quelques jours plus tard par David Cameron en Grande-Bretagne et Nicolas Sarközy en France.

Depuis de longues années, certains maires interviennent dans les contrôles de la police et interdisent à leurs patrouilles d’opérer dans les quartiers à forte densité musulmane.

On a aussi observé que les politiciens surestimaient la réelle volonté d’intégration ou d’assimilation des immigrés à la société française. Mais pour quelques rares observateurs, l’islamisation des communes de l’hexagone était comparable à une tache d’huile qui s’étalait lentement, mais sûrement.

Maintenant, les responsables politiques semblent découvrir l’étendue des dégâts et s’étonnent que de plus en plus d’adolescents poignardent leur victime pour des motifs futiles. Mais QUI utilise le plus souvent des couteaux, des poignards ou des machettes ?

Curieusement ni les médias, ni les élus ne nous parlent pas de l’origine des criminels et lors de rares interviews avec des « proches » dont on ne voit que la moitié du corps, on devine leur appartenance à des immigrés afro-arabo-musulmans... de la X ème génération.

Depuis 1990, l’insécurité ne cesse d’augmenter et la vente de drogues a explosé.

Les tribunaux sont débordés. La police est excédée. Les commerçants sont vandalisés.

Dans les écoles, on parle un sabir anglo-arabo-moldave et à la cantine c’est « halal » pour tous !

Et lorsque, à de (très) rares occasions, on interroge les auditeurs, téléspectateurs ou internautes, il est amusant de constater que 86% des sondés ne veulent plus d’immigration et que 75%, par ailleurs, refusent l’islamisation de nos villes. Et dans une grande partie des communes de France, bon nombre d’habitants estiment que le multiculturel est synonyme de multicriminel ! 

Nul doute que, lors des élections du 9 juin, une grande partie des électeurs européens vont glisser un bulletin de fort mécontentement dans les urnes !

 

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20:19 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Face à l’islamisme et à l’islamo gauchisme, on ne s’en sortira pas avec du laïcisme

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Michel Festivi 

Peut-on utilement lutter contre le totalitarisme islamiste en brandissant « les valeurs » de la république et de la laïcité ?  C’est toute la question posée depuis des années par ceux qui prétendent que « les valeurs des lumières », pourraient être un rempart suffisant contre l’intrusion, l’infiltration de l’islamo gauchisme dans toutes nos sociétés occidentales.

Or, le constat est simple, c’est un échec absolu, on le voit tous les jours. Pourtant certains et certaines y croient encore, souvent de bonne foi, comme cette intellectuelle d’origine iranienne, Abnousse Shalmani qui vient de publier, Laïcité, j’écris ton nom, et qui a été interrogée par Alexandre Devecchio pour le Figaro.

Cette journaliste, arrivée en France avec sa famille en 1985 fuyant le régime des Mollahs, a publié plusieurs livres dénonçant le totalitarisme théocratique qui s’est abattu sur son pays en 1979, alors qu’elle n’avait que deux ans. Elle s’est opposée à l’écriture dite inclusive, elle refuse le vocable affreux « d’écrivaine » et se revendique écrivain, ce qui la rend plutôt sympathique. Mais elle persiste à penser que l’universalisme et l’humanisme seraient des remparts suffisants contre cette barbarie. Cette barbarie qu’elle a connu en Iran avec « ces femmes corbeaux » qui officient comme gardiennes de la morale publique. Elle s’est ensuite justement indignée et mise en colère en voyant en France des femmes « enfoulardées », comme elle les nomme.

Dans cet entretien, elle rappelle opportunément que : « la révolution en Iran est née de la jonction entre communistes et islamistes ». C’est absolument vrai, les communistes iraniens, soutenus par Moscou, ont été les marchepieds des théocrates chiites, avant de se faire trucider les uns après les autres, par les hommes de Khomeiny. Cette collusion remonte à loin, à Lénine, qui dès 1920 avait soutenu les islamistes des marches de l’empire soviétique. Pierre-André Taguieff l’a parfaitement mis en évidence dans plusieurs de ces ouvrages récents, tant les communistes que les nazis ont soutenu les islamistes. D’ailleurs on perçoit bien en France cette adéquation systématique des thèses islamistes avec la gauche et l’extrême gauche, comme LFI et Jean Luc Mélenchon. Ne pas comprendre que la soi-disant « cause palestinienne » ne sert que l’islamisme est très dangereux, et beaucoup s’y laissent prendre, par aveuglement ou ignorance.

Mais là où le bât blesse, c’est que Abnousse Shalmani, pour lutter contre cette pieuvre, n’entend opposer que des théories fumeuses comme « l’universalisme, l’humanisme, la laïcité etc... ». Ces « ismes » ne pourront jamais offrir une défense efficace contre l’envahissement qui nous submerge. Nous nous en sortirons, qu’avec du courage politique et en reprenant en main nos vraies valeurs, celle de la France, notre mode de vie, nos mœurs, nos traditions.

Pour cela il faut couper les vivres à toutes les associations militantes qui ne sont que les bras armés de l’islamisme. Il faut imposer le non port du voile partout dans l’espace public, et notamment dans les activités périscolaires, interdire clairement aux mères accompagnatrices de venir voilées. Interdire tout port du voile dans les lieux comme les assemblées communautaires, communales, régionales etc... Il faut punir très sévèrement toutes les personnes qui prônent la non mixité, ou qui imposent à leurs femmes, filles et mères de pas pouvoir se faire examiner par un médecin homme par exemple. Les exemples abondent et ont pourrait les multiplier. Un organisme, il faut le souligner, se bat en France pour lutter contre l’islamisme, c’est la Fédération Française de Football, la FFF. Elle est quasiment la seule en Europe à résister à cette prégnance. Elle a fermement refusé tout port de l’hidjab pour les joueuses, la justice lui a donné raison, et le président de la ligue de football amateur vient de prescrire pour les garçons, l’interdiction du port de collants et de casques sur le terrain, « sauf raisons médicales avérées », ce qui se multipliait au nom du coran, dissimuler ses cuisses, ses genoux et ses mollets, comme le révèle Valeurs Actuelles, dans sa lettre quotidienne du 2 mai dernier. C’est cette lutte de tous les jours qu’il faut intensifier, et ne rien laisser passer.

En tout cas, terminons par une excellente nouvelle. Nicolas Bay, qui se présente sur la liste Reconquête, avait qualifié le dénommé Médine, un gesticulateur de rap, de « proche de la mouvance islamiste des Frères musulmans », car le Conseil Régional de Normandie, présidé par Hervé Morin avait cru devoir accorder une subvention pour la réalisation d’un documentaire sur ce personnage. Poursuivi en diffamation par Médine, Nicolas Bay a été relaxé ce 2 mai par le Tribunal de Paris. Là aussi la lutte contre l’islamisme passe par un refus absolu de financer ceux qui avancent imperturbablement leurs pions, ce que le très centriste Hervé Morin ne semble décidément pas comprendre, espérons que les électeurs normands s’en souviendront.

   

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10:00 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ce vendredi soir, à Lyon :

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09:59 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Variations autour de l’idée d’Empire

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

L’idée d’Empire serait incompatible avec l’histoire de France. La nation française, héritière du Royaume des Lys, se serait construite contre elle, en particulier face aux différentes figures des Habsbourg, de Charles Quint à François-Joseph. Cette hostilité de principe s’inscrit dans la langue française. Verbe du premier groupe, empirer signifie « devenir pire, aggraver ». L’idée impériale n’appartiendrait pas à la tradition française. Affirmation péremptoire et erronée !

En Provence, vieille terre d’Empire – on l’oublie trop souvent -, dans les belles cités d’Aix et d’Orange, se développe l’association militante et culturelle Tenesoun. Son site annonce qu’elle promeut « une identité reposant sur le triptyque suivant : Provence, France, Europe ». Ce sympathique mouvement sort une revue de belle facture, Tenesoun Mag, qui publie des numéros hors série instructifs et didactiques. Intitulé « Empire(s) », le hors série de février 2024 (4 €, à commander sur le site éponyme) aborde le thème de l’Empire.

Il est plaisant que de jeunes militants s’approprient cette idée qui parcourt en filigrane l’histoire de France. On se focalise trop sur l’aspect juridique de l’émancipation royale française par rapport à l’héritage mémoriel carolingien en oubliant la bigarrure institutionnelle, sociale et économique constitutive de l’ancienne France. Certes, les Capétiens ont réussi là où les Hohenstaufen ont échoué. Toutefois, cela n’empêche pas, bien au contraire, que « la France est un empire, écrit avec raison Aurélien Lignereux dans L’Empire de la paix. De la Révolution à Napoléon : quand la France réunissait l’Europe, (Passés composés, 2023) : tel est le constat d’évidence partagé en 1789 tant y était frappante la diversité des populations que les rois avaient réunies et soumises à une souveraineté qui n’admettait nul supérieur en matière temporelle (le roi étant “ empereur en son royaume “) mais qui pouvait s’accommoder de l’hétérogénéité des coutumes, et qui devait même respecter certains privilèges garantis par les actes de réunion ». Dans un précédent essai, L’Empire des Français 1799 – 1815 1 – La France contemporaine (Le Seuil, coll. « Points – Histoire », 2014), le même auteur, spécialiste de l’œuvre napoléonienne, prévenait qu’« il serait réducteur de ne voir dans les entreprises de Napoléon que la consécration d’une ambition personnelle, sans racines dans le pays. C’est faire peu de cas de l’aspiration aux XVIe et XVIIe siècles à une translatio imperii en faveur de la France, rêve que traduisaient un messianisme dynastique et un providentialisme chrétien ».

Aurélien Lignereux se réfère bien évidemment à l’étude capitale, novatrice et magistrale d’Alexandre Yali Haran, Le Lys et le Globe. Messianisme dynastique et rêve impérial en France aux XVIIe et XVIIe siècles (Champ Vallon, 2000). L’idée impériale n’est pas étrangère aux monarques français. Elle persiste d’ailleurs dans l’inconscient politique collectif, d’où le tropisme européen présent autant chez les nationalistes que chez les socialistes sans parler de certains gaullistes, des démocrates-chrétiens, des écologistes et des régionalistes. Il est dommage que les auteurs de ce hors série n’évoquent pas cet ouvrage précieux.

À la suite du Testament d’un Européen de Jean de Brem, Julien Langella revient sur la conquête hispanique de l’Amérique. Il formule pour l’occasion un hispanisme de langue française nullement incongru (la Franche-Comté fut longtemps une possession des rois d’Espagne). Rédacteur de plusieurs articles dans ce numéro, Estève Claret rappelle qu’« au fondement de l’empire se trouve un principe supérieur, qu’il soit spirituel, sacré, transcendant, métaphysique ou messianique. L’empire ne se contente pas d’assurer le bien commun des communautés politiques sous son autorité; il agit au nom d’un principe qui lui est supérieur et qui inscrit ces dernières dans un destin ». L’Empire englobe dans une unité nécessaire et limitée les multiples variétés qui s’expriment en communautés incarnées.

Dans « Saint-Empire romain germanique : le pouvoir du centre impérial sur ses périphéries », Estève Claret s’intéresse à l’origine territoriale du Sacrum Imperium qui « correspond, souligne-t-il, à la “ réunion “ de trois couronnes : la Trias des royaumes de Germanie, d’Italie et d’Arles – Bourgogne. Eux-mêmes sont composés de duchés dits ethniques (Stammsherzogtümer) car ils sont le fruit de regroupements linguistico-culturellement cohérents (Bavière, Franconie, Saxe, Souabe, etc.) ».

En lecteur avisé de Francis Parker Yockey, de Guillaume Faye et de Julius Evola, Tristan Rochelle explique que l’Empire, chanté par Dante, « est une institution surnaturelle à vocation universelle au même titre que l’Église, par exemple. Il se veut être le reflet de l’ordre cosmique, une image du royaume céleste. D’origine surnaturelle, il occupe la fonction de “ centre universel “, de centre de gravité d’un espace civilisationnel ». Dommage cependant que le poison dit universel s’insinue partout. À l’ère post-moderniste, ne serait-il pas cohérent d’envisager l’idée impériale dans une approche pluriverselle ? La notion de « Plurivers » convient en effet mieux à la perception révolutionnaire-conservatrice d’Empire, surtout aujourd’hui, période instable propice à « la résurgence des impérialismes ».

Les impérialismes ne se confondent pas avec les empires d’origine traditionnelle. Hubert R souligne que « le terme “ empire “ est lui-même à double tranchant. Il peut désigner tout à la fois un ensemble de peuples que relient des facteurs communs (culture, religion, ethnie…) et gouvernés par un pouvoir central. Ou bien il peut se rapporter à une volonté de domination servie par une prétention à l’universalité au nom d’une doctrine exclusivement spirituelle, idéologique ou économique ». Quant à Tristan Rochelle, il bouscule volontiers le lecteur par un volontarisme énergique et parfois provocateur. « Le seul droit qui vaille, c’est celui qu’offre la force. Une terre n’appartient à un peuple que tant qu’il est capable de la tenir en sa possession. Si un peuple étranger l’envahit et parvient à s’en rendre maître, alors celle-ci devient sienne. Et peu importe à cet égard depuis combien de temps son prédécesseur l’occupait. Les véritables frontières d’un peuple sont celles posées par sa volonté de conquête. Ces lois, qui sont celles de la vie, sont impitoyables mais sont les seules qui vaillent. Pleurnicher à ce propos ne les changera pas, l’Histoire est un cimetière de peuples vaincus. » Féroce et terrible constat. Ne serions-nous pas les ultimes veilleurs d’une civilisation désormais défunte qui rend l’esprit impérial totalement inaudible et incompréhensible ?

Quant à savoir si cet Empire européen plus qu’embryonnaire doit s’étendre selon la formule consacrée de Reykjavik jusqu’à Vladivostok, la réponse est finalement secondaire. Le plus important n’est-il pas en priorité de restaurer sa souveraineté intérieure ? En ces temps troublées d’hypertrophie individualiste, cette reconquête sur soi s’avère plus compliquée, mais aussi plus impérative que jamais. 

Salutations flibustières !

 « Vigie d’un monde en ébullition », n°113, mise en ligne le 2 mai 2024 sur Radio Méridien Zéro.

09:46 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Nos juges sont intouchables, même en cas de lourde faute professionnelle

Source Riposte laïque cliquez ici

Quand vous passez devant un tribunal, vous avez une chance sur trois d’être jugé par un membre du Syndicat de la magistrature, ce qui n’est guère rassurant, sachant que des juges peuvent ne pas être adhérents de ce syndicat, qui devrait être dissous, et en appliquer les principes. Et le pire est que ces magistrats bénéficient, en cas d’erreur, voire de faute professionnelle, d’une impunité totale. Quelques exemples.

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Un jeune militant de l’Oriflamme avait été condamné en première instance à 4 mois de prison ferme, à une amende de 2900 euros et à 3 ans d’interdiction de détenir une arme. Son crime ? Avoir paisiblement manifesté à Saint-Senoux, près de Rennes, contre une lecture effectuée par des drag-queens devant des enfants de 3 à 6 ans. Le juge qui présidait ce procès inique s’appelle Béatrice Revail, et le procureur qui avait demandé 6 mois de prison ferme (quel scandale !), par ailleurs bien connu pour son indulgence avec la racaille se nomme Philippe Astruc.

Or, et heureusement, il demeure des juges qui font du droit, et pas de la politique, et la cour d’appel de Rennes a cassé ce verdict inique. cliquez ici

Mais nous avons des raisons d’être inquiets, puisque le maire de Saint-Senoux, l’écologiste Antinea Leclerc, a déposé plainte également contre Riposte Laïque, suite à cet article de Rose Martin que cette grande démocrate n’a pas apprécié. cliquez là

Nous avons donc toutes les chances de tomber de nouveau sur le tandem Revail-Astruc, qui ne seront pas sanctionnés pour le verdict inique qu’ils ont demandé pour l’un, et prononcé pour l’autre.

Dans un autre dossier, Riposte Laïque avait été condamné en première instance par le juge Caroline Kuhnmunch à une lourde amende à payer immédiatement à deux caissières voilées. Avant le procès, nous avions déjà évoqué nos inquiétudes quant à ce juge. cliquez ici

Nous avions d’autant de raisons d’être inquiets que nous avions vu ce juge faire preuve d’une agressivité invraisemblable contre Christine Tasin, à l’occasion de deux procès intentés contre la présidente de Résistance républicaine. Hélas, la suite a confirmé que nous avions raison d’être inquiets.

Il était impossible que Riposte Laïque perde ce procès, pour cinq raisons précises, dont la principale était que la plainte des deux caissières voilées visaient les éditions Riposte Laïque, qui n’avaient aucune responsabilité dans la parution de cet article. Or, en toute connaissance de cause, sachant qu’elle commettait une énormité juridique, le juge Caroline Kuhnmunch nous a lourdement condamnés.

Bien sûr, en appel, Riposte Laïque a été totalement relaxé, infligeant un sévère camouflet à Caroline Kuhnmuch, qui a commis une faute professionnelle. Que croyez-vous qu’il arriva ? Ce juge est à présent vice-président de la 17e chambre correctionnelle de Paris !

Moralité : les magistrats français font partie de la seule profession où des fautes professionnelles sont au mieux impunies, au pire récompensées, surtout quand elles visent des patriotes.

Mais bien sûr, j’ai confiance dans  la justice de mon pays…

09:40 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 02 mai 2024

Décès de notre camarade Yves Gautron

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Lundi 29 avril notre camarade Yves Gautron est mort d'un arrêt cardiaque à Logonna-Daoulas dans le Finistère. Il avait 72 ans.

Après des études au lycée militaire d´Aix-en-Provence, il entame sa carrière militaire en 1971 au Premier Régiment du Train.

En 1978, jeune capitaine, il part au Liban et pense encore que la France va poursuivre son rôle de protectrice des chrétiens d'Orient. Voyant que ce n'est plus le  cas, il quitte l'armée et rejoint les rangs des milices chrétiennes libanaises faisant passer ses convictions avant sa carrière.

De retour en France, en 1983, il s'installe dans la Marne où il poursuit le combat national et identitaire, d'abord au Front national puis à l'Alliance populaire.

Retraité, il revient en Bretagne, sa seconde patrie, et continue à se battre pour la défense de l'identité locale et de la civilisation européenne.

Toujours à l'affut de l'actualité, il nous transmettait régulièrement des informations précieuses que nous reprenions souvent sur notre site Synthèse nationale.

Tous les ans nous recevions ses voeux, désormais en breton "Bloavez mat D'an holl", en ajoutant parfois cette vieille bénédiction bretonne "Ar' Baradoz e fin ho puhez" (le Paradis à la fin de vos jours). Paradis où, nous n'en doutons pas, il retrouvera ses amis (et nos camarades) du FN puis de l´AP de Châlons-sur-Marne, Yves Le Gentil et Benoit Martel, eux-aussi, hélas, prématurément partis.

Kenavo Faskour coz. Ken ar c'hentan.

S N

20:52 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bélabre (36), samedi 11 mai : contre le projet CADA, mobilisation populaire !

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15:47 Publié dans Callac 22, Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Marion Maréchal nous parle de Jeanne d'Arc à Domrémy le 1er mai

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« C’est ici, devant ta basilique, au pied de ta statue, que j’en appelle à toi, Jehanne d’Arc, figure de l’espérance. Aide-nous, Français, à trouver l’énergie et la force de poursuivre la glorieuse histoire de notre pays ! » Marion Maréchal, Domrémy, 1er mai 2024

15:33 Publié dans Européennes 2024, TV SYNTHESE, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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15:33 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 01 mai 2024

La collection Les Grands classiques de Synthèse nationale s'enrichie d'un nouveau titre : "Réflexions sur la violence" de Georges Sorel

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Ouvrage indispensable pour ceux qui veulent comprendre ce qu’il s’est passé en Europe au début du XXe siècle, ce livre, paru en 1910, a toute sa place dans la collection « Les grands classiques de Synthèse » dirigée par Patrick Parment. Il aurait inspiré tous les révolutionnaires de cette époque. De Lénine à Mussolini…

Parution prévue : 21 mai 2024

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Réflexions sur la violence, Georges Sorel, Les grands classiques de Synthèse nationale, mai 2024, 390 p., 28,00 €.

17:08 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le nouveau numéro de Terre et peuple Magazine est sorti

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L'éditorial de Pierre Vial :

La France ne doit pas disparaitre

Certains vont sans doute trouver le titre de mon édito trop alarmiste. C’est qu’ils ne veulent pas regarder la réalité en face. Quand cette réalité va leur éclater en pleine figure, ils seront les premiers à se mettre à l’abri pour nous donner d’excellents conseils… quand nous, nous irons au casse-pipe… ces dernières années m’ont appris à savoir qui est qui, loin des illusions.

Il y a plusieurs façons de mourir. Il y a la mort physique pure et simple. Il y a aussi la mort spirituelle, qui fait que le mot « Français » ne recouvre plus aucune réalité charnelle, identitaire.

Cela va sans dire mais cela va encore mieux en le disant :  par Français nous entendons parler des hommes et des femmes d’origine européenne et en qui la race et la culture s’allient pour constituer une identité, portée par un peuple. Certains – toujours les mêmes - me reprochent d’utiliser le mot « race », trop connoté, trop marqué, trop compromettant. En somme, tabou. J’ai toute ma vie appelé un chat un chat et ce n’est pas à la fin de mon existence terrestre que je vais changer. Je laisse à ceux et à celles à qui cela donne des vapeurs le soin de s’adapter à l’air du temps. Mais qu’ils ne se fassent pas trop d’illusions : ayant côtoyé des maudits, dont je suis, ils restent à jamais des maudits. Ceci étant, les mots ont leur importance car ils sont des armes, c’est pourquoi j’utilise volontiers « Gaulois » pour désigner les vrais Français. Les gauchistes l’ont bien compris, qui ont lancé naguère leurs malédictions contre Astérix dans les colonnes de Libération. 

Eux qui veulent enlever à la France son identité ont bien compris que la clé pour arriver à leurs fins c’est la démographie. C’est pourquoi il n’y a rien de plus important que la question du peuplement. Tout doit donc être fait pour enrayer le suicide démographique de la France. À ceux qui prétendent qu’il n’y a pas de solution, je réponds que l’Histoire en fournit de nombreux exemples. Le premier devoir d’un futur gouvernement de Bloc National est d’avoir une politique nataliste dynamique, conjointement au Grand Ménage destiné à renvoyer chez eux les envahisseurs. Nous avons en tête des solutions très efficaces.

Nous sommes réalistes et pragmatiques. C’est dans cet esprit qu’il faut saisir toute occasion qui se présente pour faire avancer notre conception des choses. Les prochaines élections européennes en sont un bon exemple. Il n’y aura pas de possibilité de survie pour la France si elle ne retrouve pas sa souveraineté, confisquée par les Européistes de Bruxelles. Il faut donc impérativement que toutes (je dis bien toutes) tendances confondues, ceux qui refusent la fin de la France programmée à Bruxelles constituent un Bloc National, qui peut faire pencher la balance du bon côté. Ceux qui disent qu’il y a ceci ou cela pour refuser ce Bloc National sont soit des imbéciles, soit des traîtres – ou les deux à la fois. Aujourd’hui ne peuvent se justifier d’aucune façon les ego, les susceptibilités, les ambitions, les rancunes, l’appât du gain. LA PATRIE EST EN DANGER. Nous sommes maintenant nombreux à le dire : sans souveraineté politique, économique (énergétique, industrielle, agricole – la grande colère de nos campagnes est totalement légitime), militaire (La France dispose de 70 hélicoptères Tigre… mais la moitié seulement est opérationnelle !), culturelle, la France est condamnée à mort. Ou, ce qui revient au même, à être le Xe État d’une nébuleuse mondialiste. Donc que vive la CONFÉDÉRATION EUROPÉENNE DES PEUPLES où chaque peuple apportera sa contribution, avec son génie propre dans un faisceau de volontés, conscient que l’unité fait la force. Et une grande leçon de L’Histoire c’est que la force est la seule réplique efficace aux agresseurs de toutes sortes.

La France a tout à perdre à se mêler de questions qui ne la concernent pas. C’est vrai pour l’Ukraine. C’est vrai pour le chaudron africain, où nous avons usé bêtement notre armée. Voici des mois que Juifs et Palestiniens disent et redisent aux Européens qu’il faut choisir son camp. Beaucoup tombent dans le panneau. Ils ont tout faux. Car choisit-on entre la peste et le choléra ? Arabes et Juifs sont des Sémites, qui se disputent un héritage commun. Qu’ils règlent donc entre eux leurs querelles de famille. Nous n’avons pas à être les idiots utiles ni des uns ni des autres.

Pour le commander cliquez ici

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"Le Grand soulèvement", le nouveau roman de Romain Guérin

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Romain Guérin s'est distingué en publiant, il y a quelques années, son premier et remarquable roman, intitulé Le Journal d'Anne France (éditions Altitude, 2017). Aujourd'hui, il récidive avec un nouvel ouvrage : Le Grand soulèvement

Ce livre a vocation à réveiller nos contemporains anesthésiés qui refusent de voir ce qu'il se passe autour d'eux. Il y est question de déferlante migratoire, d'avortement de masse, de destruction de nos valeurs, de nécessité de reprendre en main notre destin, etc.  

Il y a, dit-on, dans Romain Guérin un style et une clairvoyance qui rappelleraient Jean Raspail. C'est vrai. L'inoubliable auteur du Camp des saints avait d'ailleurs fait part du plaisir qu'il avait eu à lire le premier roman de Guérin. Dans un article publié dans Le Figaro (le 17 juin 2004), intitulé  La patrie trahie par la République Jean Raspail préconisait : « Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné. Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr. » 

Et si ce livre était justement ce nouveau roman de Romain Guérin,  Le Grand soulèvement...

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Le Grand soulèvement, Romain Guérin, Presse d'Ipogépolis, 2024, 172 pages, 16,00 € cliquez ici

16:17 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 30 avril 2024

Macron agite les passions tristes des Français

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Incapable d’enrayer l’endettement du pays, le dérèglement climatique ou l’insécurité sociale et physique des Français, le chef de l’État en est réduit à employer le registre de la commémoration, de la repentance, et à appuyer sur les pulsions funèbres d’une société désorientée, analyse l’historien, Pierre Vermeren.  

Lire la suite ICI 

Source : Le Figaro 30/04/2024

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Le Parti de la France gagne son procès contre le site gauchiste "La Horde"

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Un communiqué de Pierre-Nicolas Nups (membre du Bureau politique du Parti de la France)

J'ai le plaisir de vous annoncer qu'Isabelle de Baric-Briand, directrice de publication du « portail antifasciste La Horde », a été mise en examen et renvoyée devant le Tribunal correctionnel de Nancy pour y être jugée le 14 juin 2024 à 8h30, pour diffamation à mon encontre.

C’est une très grande victoire pour le camp national car cela fait plus de vingt ans que ces odieux personnages diffament, mentent, injurient et commettent des méfaits sous couvert d’anonymat pour nuire aux militants patriotes.

Jamais inquiétés car jamais formellement identifiés, les plaintes n’ont jamais abouties jusqu’à aujourd’hui.

Je ne suis pas peu fier de les avoir coincés après une très longue procédure judiciaire.

Dorénavant, je sais avec certitude qui tient ce site. Je possède des aveux faits devant un juge d’instruction et des preuves, notamment constatées par huissier, qui ont abouti à la mise en examen de Madame Isabelle de Baric-Briand.

Dorénavant, c’est terminé l’anonymat pour ces gens. À chaque fois qu’ils écriront des choses sur nous, je ferai citer leur directrice de publication à comparaître.

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lundi, 29 avril 2024

Nouvelles (mauvaises) d’Espagne, et psychodrame de Pedro Sanchez

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Michel Festivi 

Décidemment, l’Histoire continue d’être falsifiée aussi en Espagne. Tout dernièrement, je passais par Avila, magnifique vieille ville fortifiée de Castille, haut lieu de la Geste de Sainte Thérèse. Visitant la Cathédrale, je m’approchais d’une affichette où figuraient de vieilles reproductions photographiques représentant quatre ecclésiastiques, et à la vue des tenues et des physionomies d’une époque révolue, j’en concluais immédiatement que ces quatre béatifiés avaient été massacrés par des révolutionnaires, ce que me confirma une rapide recherche.

On aperçoit très souvent dans la plupart des cathédrales espagnoles de vieilles plaques relatant le sacrifice de curés ou d’évêques exécutés au début de la guerre civile avec en général cette indication « assassinés par les marxistes », comme à Grenade ou encore à Guadix, Almeria, où comme à Ségovie « tombés pour Dieu et pour l’Espagne ».  Mais ici à Avila, non, ce panonceau en carton, remplaçant vraisemblablement une ancienne plaque de marbre, portait une mention mensongère minuscule, à peine lisible : « martires del siglo XX en España ». Quelle ignominie de la part de cette Eglise honteuse, qui a accepté cette falsification, sans doute à la demande des autorités. Non, ce n’est pas « le XXe siècle » qui a assassiné ces quatre sacerdotes. Ils ont été au tout début de la guerre civile en juillet et août 1936, exécutés par des anarchistes de la FAI pour certains ou des communistes. Que ce soit les communistes libertaires, ou les communistes marxistes-léninistes, ils sont responsables en Espagne du massacre d’environ 10 000 religieux et religieuses, entre 1931 et 1939 et de la destruction de milliers de bâtiments et édifices consacrés, outre d’actes de barbaries innommables. Je développe tout cela dans mon livre, L’Espagne ensanglantée, publié chez Dualpha en 2022.

Dans un récent excellent article sur le site Nouveau Présent, Anne Le Pape, recensant le film Opération Prophète, sur la vie mémorable du Cardinal Stefan Wyszynski primat de Pologne, qui lutta héroïquement pied à pied contre le communisme, estime avec juste raison que « on ne peut rien comprendre à l’histoire du XXe siècle si l’on ignore le rôle majeur qu’à tenu le communisme... » Raison de plus pour rappeler, notamment à nos jeunes générations, les malheurs considérables qu’engendra et continue d’engendrer cette idéologie de la mort et de dénoncer les mensonges que l’on nous assène en permanence à son propos, car les gauches reproduisent toujours ces mêmes désinformations, aidées grandement par des médias complaisants.

Quant à l’Espagne d’aujourd’hui, gouvernée par une coalition socialo-communiste des plus sectaires, elle vient de voir au Pays Basque le parti EH Bildu, successeur des terroristes sanguinaires de l’ETA, faire jeu égal avec le parti national basque, le PNB, qui dominait depuis 40 ans la vie politique basque. Mais attention ce parti soi-disant « national », n’est rien d’autre qu’une courroie de transmission du socialisme, et n’a de « national » que le nom. Dans les années trente, il s’était allié, toute honte bue, avec les gauches révolutionnaires contre le Mouvement national, alors que pourtant ses députés avaient rejeté la constitution anticléricale de 1931, et aujourd’hui, aux Cortès, sa poignée d’élus soutient Pedro Sanchez, l’un des plus fanatique premier ministre que l’Espagne ait connue. D’ailleurs, le PNB va continuer à gouverner le Pays basque en s’alliant avec les représentants du PSOE local.

L’Espagne de la réconciliation est morte et enterrée depuis l’arrivée au pouvoir des socialistes José Luis Zapatero et de Pedro Sanchez. Justement en la Basilique d’Avila se trouve le tombeau d’Adolfo Suarez et de son épouse, natifs de cette région. Adolfo Suarez fut le premier chef de gouvernement de la transition « dite démocratique » en 1976. Il mit à bas tout l’édifice franquiste avec la complicité et l’appui de Juan Carlos.  Suarez avait été pourtant un militant du Movimiento. Son tombeau porte l’inscription « La concordia fue posible ». Suarez avait rêvé d’une Espagne réconciliée, il en a été pour ses frais. Les révolutionnaires socialistes et communistes se sont vite chargés de lui remémorer qu’avec eux, point de concorde possible. Les exhumations des corps de Francisco Franco et de José Antonio Primo de Rivera, del Valle de los Caidos, en sont les manifestations les plus emblématiques, comme celle du Général Queipo de Llano, pourtant ardent républicain et franc-maçon, mais opposé aux gauches et aux désordres, d’une chapelle de Séville où il était inhumé depuis 1951.

Les gauches ont cette force maléfique de ne jamais renoncer et de toujours agir sur le terrain mémoriel. Les droites, la plupart du temps se contentent de regarder passer les trains de l’Histoire.  

Enfin, Mercredi dernier, atteint par des plaintes pour trafic d’influence et corruptions contre son épouse, Sanchez avait annoncé qu’il se mettait au vert jusqu’à lundi et annoncerait s’il démissionnerait ou pas. Finalement, il reste, après avoir polarisé l’attention sur ses errements « d’adolescent », comme l’ont qualifié ici, certains commentateurs. En réalité, tout cela était cousu de fil blanc, pour reprendre la main et rameuter ses troupes avant les élections catalanes du 12 mai et les élections européennes du 9 juin. Sanchez vient d’annoncer des contre-attaques contre les derniers médias non soumis et les juges qui résistent encore. Les accusations contre « la droite et l’extrême droite » fleurissent, et les incertitudes n’ont jamais été aussi grandes dans un pays divisé comme jamais et gouverné depuis 2018 par des socialistes minoritaires qui donnent en permanence des gages à l’extrême gauche et aux indépendantistes de tout poil.

16:38 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Encore et toujours. C'est tous les jours...

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Un communiqué de Eric Mauvoisin, président du Rassemblement vendéen :
 
Encore et toujours. C'est tous les jours...
 
Mathis, 15 ans, tué hier soir à Chateauroux par un migrant afghan récidiviste. Fils de restaurateur, il a été poignardé à mort.
 
L'islamo racaille migrant afghan mineur venait d’être relâché par la justice la semaine dernière après avoir tenté de voler un portable lors d’un guet apens.
 
Les enfants de ceux qui bossent se font massacrer par des barbares nourris à ne rien faire, grâce à des gens qui s'enrichissent à organiser notre disparition.
 
Dès cette semaine, lançons la riposte militante...
 
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Chouette, encore des logements sociaux à Pontivy !

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Source Breizh-Info cliquez ici

Dans le quartier du Vélodrome à Pontivy 57 nouveaux logements vont être construits par Morbihan Habitat. Parmi eux, 23 seront des logements sociaux et 34 seront en promotion privée. Le quartier est déjà une “cité” de barres d’immeubles de 5 étages.

Cette annonce faite au cours du conseil municipal ce lundi 15 avril devrait être une bonne nouvelle. “Enfin de nouvelles solutions de logement pour les ménages modestes” alors que la tension sur les maisons et appartements n’a jamais été aussi forte en Bretagne. On peut imaginer des jeunes bretons, des étudiants, des familles ouvrières bretonnes, des mères ou pères de famille solo s’installant dans des logements dont la qualité s’est considérablement améliorée depuis des années.

Malheureusement, quels seront les critères d’attribution de ces logements sociaux ? Certaines catégories de population seront-elles privilégiées comme c’est souvent le cas ? Depuis des décennies maintenant, nos pauvres doivent faire de la place aux pauvres des autres ! C’est ainsi que les nouvelles constructions de logements à loyers modérés inquiètent légitimement la population, que ce soit en Bretagne ou en France, car elles constituent de véritables pompes aspirantes à des publics n’ayant rien à voir avec les objectifs premiers de ces constructions : donner un toit aux Bretons et aux Français modestes.

Et, en campagne, ce type de logement à la fâcheuse habitude de donner asile à des familles dont les grandes agglomérations ne veulent plus. Pontivy va-t-elle accueillir, avec ce nouveau programme, des familles de Ménimur ou de Kercado à Vannes ou de Bois-du-Château à Lorient ?

La cité napoléonienne, connaît déjà une hausse exponentielle de la délinquance, ces nouveaux logements, attribués aux mauvaises familles, pourraient rapidement aggraver la situation.

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dimanche, 28 avril 2024

Élections européennes du 9 juin prochain : pour nous, il n’y a qu’un seul vote possible, celui pour la liste Reconquête ! conduite par Marion Maréchal

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Didier Lecerf 

En matière d’élection, comme en tout autre matière d’ailleurs, la macronie aime aller au plus facile. Son conformisme bien-pensant, son manque d’imagination et de courage la portent naturellement à se tourner vers les vieilles recettes, même les plus éculées. À trois mois des prochaines élections européennes, la voici donc qui, une nouvelle fois, déploie la tactique en deux temps à laquelle elle a déjà eu recours à l’occasion des précédents scrutins.

1 - Elle s’emploie à imposer l’idée que tout se joue entre elle-même et le RN.

2 - Elle s’efforce de « rediaboliser » ce dernier.

L’objectif de la manœuvre est clair. D’une part, provoquer un réflexe de "vote utile" en faveur des deux adversaires présentés comme étant les "principaux", afin de marginaliser tous les autres. D’autre part, susciter la peur dans une partie de l’électorat, avec l’espoir de se renforcer au détriment du parti de Marine Le Pen et de Jordan Bardella… La ficelle est un peu grosse mais puisqu’elle a déjà servi avec succès pourquoi ne pas nous en remettre une couche…

Pour notre part, nous ne marchons pas ! Les européennes sont en effet des élections à un seul tour, au scrutin de listes à la proportionnelle (à la plus forte moyenne). Ce qui signifie que la notion de "vote utile" n’a pour ce scrutin aucun sens. À condition de franchir la barre des 5%, toutes les voix obtenues permettent d’avoir des élus et donc de faire représenter ses idées au sein du Parlement européen. Il ne s’agit donc pas de voter pour la liste qui paraît la mieux placer face à celles que l’on veut contrecarrer, mais de voter pour ses idées, pour la liste qui les incarne le mieux, c’est-à-dire, en ce qui nous concerne, pour celle de Reconquête ! menée par Marion Maréchal !

Petit rappel : l’un des enseignements de la dernière présidentielle, à méditer, est que le "bloc national" a progressé grâce à Zemmour, et que Marine Le Pen stagne à un peu plus de 16% des électeurs inscrits… 

Si on regarde de près les résultats des dernières élections présidentielles, on constate que, de 2012 à 2017, le "bloc national" a gagné environ 2,3 millions de voix (+32,7%) réparties comme suit : Marine Le Pen : +1,26 millions de voix (+19,6%) – Nicolas Dupont-Aignan, +1 million de voix (+163%). Le "bloc national"  a donc progressé 1,67 fois plus que Marine Le Pen seule. 

De 2017 à 2022, le "bloc national"  a gagné près de 2 millions de voix (+21%) réparties comme suit : Marine Le Pen, +457 000 (+6%) – Éric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan ensemble (par rapport au score de Nicolas Dupont-Aignan en 2017), +1,5 million (+90% environ). Le « bloc national » a donc progressé 3,5 fois plus que Marine Le Pen seule, essentiellement grâce à Éric Zemmour qui a attiré de nombreux électeurs LR, Nicolas Dupont-Aignan ayant perdu un peu plus de 57% de ses voix de 2017 à 2022 (-970 000 environ).

Ainsi, de 2012 à 2022, la progression du "bloc national" est due surtout à l’offre politique autre que celle de Marine Le Pen et du Rassemblement national (Nicolas Dupont-Aignan ou Zemmour). Ces autres candidats "nationaux" permettent d’attirer dans ledit "bloc national"  des électeurs qui ne se reportent pas volontiers sur Marine Le Pen pour diverses raisons. Il est ainsi certain que l’essentiel des 2,5 millions de suffrages obtenus par Éric Zemmour sont ceux d’électeurs ayant voté précédemment pour LR et qui l’auraient fait cette fois encore (ou auraient voté pour Nicolas Dupont-Aignan) si Zemmour ne s’était pas présenté…

En 2017, le "bloc national" a attiré près de 20% des électeurs inscrits (16% environ pour Marine Le Pen et 3,5% pour Nicolas Dupont-Aignan). En 2022, "bloc national" en totalise un peu plus de 23% (près de 17% pour Marine Le Pen, 1,5% pour Nicolas Dupont-Aignan et 5% pour Éric Zemmour). On peut ainsi constater que, de 2017 à 2022, Marine Le Pen stagne à 16-17% des inscrits et que la progression du "bloc national" est due à l’irruption d’Éric Zemmour dans la campagne…

À méditer, dans l’optique des prochaines élections européennes…

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18:37 Publié dans Didier Lecerf, Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’Histoire jugera les offenses

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La chronique de Philippe Randa

D’un côté à l’autre de l’Atlantique, le conflit israélo-palestinien semble désormais au cœur des campagnes électorales, que celles-ci soient présidentielles ou européennes. La preuve par ces campus américains où l’on interdit aux étudiants à calotte d’entrer en cours et par l’université de Sciences Po Paris où des étudiants pro-Palestiniens occupent et bloquent l’accès aux locaux… avec une exception notoire pour Rima Hassan, candidate de la France insoumise aux élections européennes, qui leur a rendu hommage en déclarant : « Ces étudiants sont en train véritablement de porter l’honneur de la France. »

D’où une levée d’imprécations tous azimuts pour dénoncer les propos de la dame, les manifestations d’étudiants et la haine des Juifs, puisque, selon la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Sylvie Retailleau, « les lignes rouges sont franchies »… ce dont certains avaient toutefois commencé à se douter depuis les massacres de civils israéliens le 7 octobre 2023 par le Hamas palestinien et les 30 000 tué(e)s de l’offensive israélienne, toujours en cours, dans la bande de Gaza.

Pro-Palestiniens et Pro-Israéliens sont donc au cœur de l’actualité à s’invectiver, se dénoncer, se menacer et parfois même à se lyncher, en espérant sans doute, les uns tout autant que les autres, franchir tôt ou tard le pas fatidique de s’entretuer dans la haine et la vilaine humanité autant que faire se peu, mais il y a aussi ceux qui les observent avec… circonspection.

Ce sont ceux qui depuis plus d’un demi-siècle furent traités de racistes, d’antisémites, de nostalgiques des heures les plus sombres, etc., etc., etc. parce qu’ils prévoyaient, annonçaient, prévenaient leurs compatriotes de ces temps barbares qui allaient survenir sur fond d’invasion migratoire, de lois liberticides, de chape de plomb de discours politiquement corrects,…

Ils n’ont pas été entendus et continuent toujours à être ostracisés, insultés, dédaignés parce que les actuels acteurs des médias et du monde politique ne voient aucun intérêt intellectuel ou électoral à changer de discours à leurs égards… et l’âge de leurs artères ne leur permet guère, pour la plupart, d’être encore parti prenante dans le débat… ou d’espérer pour le moins qu’on leur rende justice. Seule l’Histoire jugera désormais si ce n’est pas eux, et eux seuls, qui ont véritablement porté l’honneur de la France…

Les plus sages se consoleront néanmoins en suivant ce judicieux conseil de Lao-Tseu : « Si quelqu’un t’a offensé, ne cherche pas à te venger. Assieds-toi au bord de la rivière et bientôt tu verras passer son cadavre. »

À l’évidence, le défilé a commencé…

18:27 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Royaume-Uni mondial

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Il faut se méfier des souverainistes. Sous couvert de défendre la souveraineté nationale, la plupart prône, sur le plan intérieur, l’assimilation et donc l’indifférenciation des populations, qu’elles soient autochtones ou immigrées. D’autres contestent, sur le plan extérieur, la politogenèse européenne et souhaitent contourner les projets continentaux en inscrivant leur État dans des processus délétères d’intégration planétaire.

Les cas les plus flagrants se trouvent en Grande-Bretagne. Maints Brexiters, à l’instar de l’ancien premier ministre Boris Johnson, revendiquent une « Global Britain », comprendre une Grande-Bretagne ouverte aussi bien au Commonwealth qu’aux flux déments de la mondialisation sans s’apercevoir que la société britannique elle-même se mondialise en profondeur. Le phénomène atteint toutes les strates sociales, y compris et d’abord la famille royale.

Elle s’ouvre en effet à cette « diversité » avec le mariage du prince Henry dit « Harry » avec l’actrice afro-américaine Meghan Markle en 2018. Leur fils aîné Archie naît à Londres en 2019 au contraire de sa sœur cadette Lilibet native de Santa Barbara en Californie aux États-Unis en 2021. La réplique de Meghan aux manigances de la « Firme Windsor » est redoutable. Leur fille est par conséquent citoyenne étatsunienne. Au moment de la succession de son grand-père, le roi Charles III, le fisc étatsunien pourra en toute légalité se pencher sur l’immense patrimoine privé du souverain.

L’ouverture britannique à la diversité devient un critère majeur dans la vie politique du Royaume-Uni. Si Benjamin Disraeli (1804 – 1881) offrit à la reine Victoria le titre d’impératrice des Indes, il pensa surtout à transférer la capitale de l’Empire mondial britannique de Londres en Inde. Son vœu se réalise en partie avec l’arrivée en octobre 2022 d’un hindouiste à la tête du gouvernement de Sa Très Gracieuse Majesté. Rishi Sunak prête serment sur les textes sacrés de l’hindouisme. Une première ! Toutefois, si Anthony Blair s’est converti au catholicisme après avoir été premier ministre de 1997 à 2007, son épouse Cherie appartenait déjà au catholicisme. Quant à Boris Johnson, il a été le premier catholique depuis le schisme anglican au XVIe siècle à occuper le 10, Downing Street. Par ailleurs, l’épouse du Prime Minister, Akshata Murty, ne détient pas la citoyenneté britannique. Plus anecdotique, la fille de la cinquième fortune de l’Inde a dû expliquer son exemption fiscale.

D’origine pakistanaise, le travailliste Sadiq Aman Khan est le maire de la métropole de Londres depuis 2016. À l’aune de ces personnalités, Sadiq Khan  apparaît en précurseur. Certes, malgré l’intermède Johnson entre 2008 et 2016, l’actuel maire a bénéficié du gouvernement municipal londonien de Ken Livingstone dit « Ken le Rouge » (2000-2008). Cet ancien trotskyste contribua à la formulation d’un islamo-gauchisme anglophone qui imprègne dorénavant de façon durable la vie politique outre-Manche.

Outre une visibilité accrue tant dans les ministères britanniques que dans le cabinet-fantôme travailliste de Keir Starmer, force est de relever l’accélération de cette tendance. Successeur de la « Dame d’Écosse » Nicola Sturgeon (2014–2023), Humza Yousaf est devenu l’an dernier le chef des indépendantistes du SNP (Parti national écossais fortement wokiste) et donc le premier premier ministre écossais  d’origine indo-pakistanaise. Ce musulman dont l’épouse, Nadia Maged El-Nakla, a un père palestinien, a occupé diverses fonctions ministérielles (secrétaire à la Justice, puis à la Santé) marquées par des atteintes fréquentes et répétées aux libertés publiques. Le First Minister a ainsi une fâcheuse propension à promulguer des lois si liberticides qu’elles rendent les lois Pleven et Gayssot presque supportables… Qu’il dirige le SNP confirme que, souvent, le souverainisme sans arrière-plan spirituel, ethnique et culturel solide va à l’encontre des identités populaires, enracinées et vernaculaires.

Récemment, en mars 2024, le premier ministre du gouvernement semi-autonome du Pays de Galles, Mark Drakeford, a démissionné. Les élus travaillistes gallois se tournèrent alors vers Vaughan Gething. Originaire de Zambie, il naît à Lusaka. La médiacratie a célébré cette désignation qui lui permet d’être le premier Noir à diriger un gouvernement local en Europe. En réalité, comme pour Barack Obama, Vaughan Gething est un métis, son père étant Gallois.  

Il faut enfin ajouter à ce tableau pittoresque en ethnicité composite que Michelle O'Neill, du Sinn Fein, co-dirige après une suspension politique de deux ans environ l’Irlande du Nord avec l’unioniste orangiste Emma Little-Pengelly. Michelle O'Neill cumule pour sa part deux premières : être la première femme et la première républicaine à gouverner l’Ulster.

En mettant de côté la spécificité de l’Irlande du Nord, les exemples de Rishi Sunak, de Humza Yousaf, de Vaughan Gething et de Sadiq Khan démontrent autant la défaite posthume que la justesse d’analyse d’un visionnaire. Enoch Powell a perdu une évidente carrière politique prestigieuse qui l’aurait très certainement conduit au poste de premier ministre à la place de Margaret Thatcher en 1979 s’il n’avait pas prononcé son discours d’avril 1968 avertissant des conséquences de l’immigration de peuplement. Il s’opposait aussi au nom de l’unité nationale britannique à toute dévolution accordée à l’Écosse, au Pays de Galles et à l’Irlande du Nord. Difficile cependant de s’abstraire de la réalité de quatre nations qu’on retrouve régulièrement dans les équipes de football et de rugby. Le petit peuple brexiter d’origine albo-européenne ne supportait plus en 2016 la pesante bureaucratie pseudo-européenne. Il se retrouve désormais victime d’une submersion multiraciale inouïe. Pourrait-il espérer dans les héritiers immédiats de Charles III ?

En 2011, le prince Guillaume dit « William » - qui ne parle pas le français - épouse Catherine Middleton dont le grand-père aurait été un mineur gallois. Les Middleton sont pourtant liés aux milieux aristocratiques dès le début du XXe siècle. Ce mariage aurait en tout cas ravi Benjamin Disraeli. Ce conservateur favorable au chartisme œuvrait à l’entente entre l’aristocratie et les classes populaires, principalement ouvrières, contre la bourgeoisie triomphante et les classes moyennes montantes. L’alliance matrimoniale entre un héritier apparenté aux principales dynasties européennes et une femme issue d’une famille enrichie pourrait devenir l’ultime point d’appui politique de leur fils aîné George quand celui-ci régnera peut-être sur un Royaume-Uni wokisé, mosaïque ethnique, sur-individualisé et ultra-consumériste.

En attendant, la patrie du roi Arthur semble avoir définitivement pris le Grand Large du remplacement démographique.  

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°112, mise en ligne le 23 avril 2024 sur Radio Méridien Zéro.

18:25 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Voilà où mène la gestion macronienne de la France : des milliers d'entreprises comme celle-ci au bord du gouffre !

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Préférence nationale :

Faites travailler les artisans français !

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Samedi, Eric Zemmour était à Lille

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11:55 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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11:23 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 27 avril 2024

Il y a un an : décès de Jean Picollec

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Il y a un an, disparaissait notre ami Jean Picollec. Monument incontournable de l'édition non conformiste parisienne et défenseur infatigable de l'identité bretonne, Jean était ce que l'on appelle "un personnage".  Militant avant tout, Jean a toujours voulu aider, par ses conseils avisés, les initiatives qui lui semblaient intéressante dans notre famille d'idées. À Synthèse nationale, nous lui devons beaucoup. C'est parce que nous ne voulons pas qu'il tombe dans l'oubli que nous publions aujourd'hui la préface que Roland Hélie a rédigée il y a a deux ans pour le livre que lui a consacré Philippe Randa.

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À force de publier des livres, il en méritait bien un qui lui soit consacré...

Roland Hélie 

Avec Philippe Randa, nous avons souvent des idées similaires... Ainsi, avons-nous pensé simultanément à peu près la même chose au sujet de quelqu'un que nous apprécions autant l'un que l'autre, à savoir notre ami commun Jean Picollec. Lui, qui a tant édité, mériterait qu'un livre lui soit enfin consacré...

En effet, Jean Picollec est un personnage pittoresque qui vaut que l'on s'arrête sur son cas. À la fois éditeur ayant eu un certain succès en publiant de nombreux ouvrages non conformistes, Breton fier de son identité, engagé à maintes reprises dans le combat national, pour ne pas dire nationaliste, français et européen, bon vivant et doté d'une culture hors normes, notre homme accumule toutes les bonnes raisons d'être considéré comme un paria par le Système et, par conséquent, comme un héros à nos yeux... 

La décision fut donc prise, par Philippe et par moi, sans même qu'il soit, dans un premier temps, consulté (nous connaissons la modestie du bonhomme) de co-éditer un livre d'entretiens dans lequel il raconterait son métier, sa vie, ses engagements...

En élaborant ce projet, je me suis souvenu de ma première rencontre avec Jean Picollec. Lui, ne s'en souvient probablement pas. C'était à la fin des années 1970, J'avais alors à peine vingt ans et j'étais encore étudiant. Un jour, j'avais accompagné ma mère à la Maison de la Bretagne située au pied de la Tour Montparnasse à Paris. Elle voulait acheter une aquarelle représentant un paysage breton qui lui était cher pour l'offrir à mon père. Dans cet espace culturel (fort accueillant) régnait ce matin-là une certaine effervescence. Raison d'une telle agitation : l'annonce de l'arrivée imminente de Jean Picollec. Visiblement, en ce lieu, cela ne laissait personne indifférent... Jean, dans les milieux bretonnants, c'est une personnalité que l'on respecte.

J'étais, je dois le dire, assez impressionné. Ce d'autant plus que, déjà militant nationaliste, je savais que Jean Picollec, bien qu'éditeur reconnu, était réputé pour ses idées audacieuses pas vraiment éloignées des nôtres. Il avait d'ailleurs fait partie de la direction d'Ordre nouveau et il n'hésitait pas à soutenir la "Nouvelle droite", alors au cœur de bien des débats intellectuels parisiens.  Que du bonheur !

L'occasion de saluer un tel éditeur de talent ne se présentant pas tous les jours, je mis ma timidité de côté et me décidai à aller le voir alors que, déjà, toutes les jolies vendeuses s'agglutinaient autour de lui.  Ce n'était pas gagner.

Pourtant, dès que je l'ai abordé, Jean Picollec s'est montré tout de suite très aimable et très attentif comme, d'ailleurs, ce fut toujours le cas à chaque fois que je l'ai revu par la suite. J'étais loin de m'imaginer que, une quarantaine d'années plus tard, je préfacerais un livre qui lui serait consacré.   

Depuis la création de Synthèse nationale, il y a quinze ans, et surtout depuis le lancement de notre (encore) petite maison d'éditions en 2012, Jean a toujours été là pour nous encourager. Beaucoup de nos projet éditoriaux ont abouti grâce à ses conseils avisés et précieux. De plus, chaque année, alors que son stand est l'un des plus courus du Salon du Livre en mars à Paris, sa maison d'éditions est présente à nos journées "Bleu Blanc Rouge" d'octobre, ce qui donne à celles-ci encore plus de crédibilité.

En lisant ses entretiens entre Jean Picollec et Philippe Randa, vous apprendrez sans doute à mieux connaître et à apprécier ce truculent Breton qui, quoi qu'il en pense, mérite bien qu'on lui consacre un livre.

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Pour commander ce livre cliquez ici

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À propos de la fièvre "science-pocrocholine" : Le monôme des zombis

Blocus, Rima Hassan, réactions… Le point sur la mobilisation  propalestinienne des étudiants de Sciences-Po Paris

Ce titre date du 6 décembre 1986. Il introduisait l’éditorial de Louis Pauwels dans le Figaro Magazine : un texte particulièrement mordant et acide, écrit au lendemain de la deuxième grande manifestation lycéenne et étudiante contre le projet de loi Devaquet. Près de quatre décennies plus tard, rien de neuf sous le soleil. Les considérations de cet article sur la partie de la jeunesse "conscientisée" par la gauche et l’extrême gauche ont gardé toute leur pertinence. C’est pourquoi nous en reprenons ici les passages qui, à 37 ans d‘écart, nous semblent le mieux "coller" à la grotesque farce islamo-gauchiste (mise en scène par Baudruchon et LFI) qui s’est jouée ces derniers jours dans et devant Science Po :

 «  C’est toujours la même chose. Sortis d’une discrète école de bergerie, des bergers inattendus jettent quantité de petits moutons dans la rue. Ensuite, on s’interroge sur le mystère des petits moutons, leur indéchiffrable bêlement, le sens de leur nouvelle vague. D’où viennent-ils ? Qui sont-ils ? Où vont-ils ? Qu’ils ne le sachent pas eux-mêmes (on est obligé d’en convenir) renforcerait, paraît-il, le sens de leur mouvement. On feint de prendre les moutons pour des guides. On dit que leur aveuglement est une façon supérieure de voir. Plus ils sont nuls, mieux leur nullité répond à ce qu’on désirait en les mobilisant. L’opération se déroule toujours en quatre phases. Premièrement, on manipule. Deuxièmement, on nie toute manipulation. Troisièmement, on prête une personnalité autonome et énigmatique aux manipulés. Enfin, on persuade l’opinion générale que cette jeunesse est l’expression d’une supra-raison à respecter désormais. Dans un pays vieilli qui se plie au juvénilisme par usure, un lâcher d’enfants produit à coup sûr gros effet. (…) Sans manipulation des textes, des faits et des esprits, sans volonté politique sous-jacente, sans révolutionnarisme organisé pour travailler une jeune masse informe, le soulèvement étudiant ne s’explique pas. (…) Ces jeunes (…) ont reçu une imprégnation morale qui leur fait prendre le bas pour le haut. Rien ne leur paraît meilleur que n’être rien, mais tous ensemble, pour n’aller nulle part. Leur rêve est un monde indifférencié où végéter tièdement. Ils sont ivres d’une générosité au degré zéro, qui ressemble à de l’amour mais se retourne contre tout exemple ou projet d’ordre.(…) Ils ont peur de manquer de mœurs avachies. Voilà tout leur sentiment révolutionnaire. C’est une jeunesse (qui) a perdu ses immunités naturelles ; tous les virus décomposants l’atteignent. Nous nous demandons ce qui se passe dans leurs têtes. Rien, mais ce rien les dévore. (…) Serait-ce toute la jeunesse ? Certainement pas. N’ayant pas à courtiser les minus, osons dire que c’est la lie avec quoi le socialisme fait son vinaigre ».

16:33 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 26 avril 2024

L’UE va-t-elle réussir son coup d’État ?

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Bernard Germain

Lorsqu’en novembre 2023 j’ai publié mon livre « L’Union européenne : en sortir… au plus vite », on pouvait lire en page 264 :

« La commission des affaires constitutionnelles (AFCO) au parlement européen vient de voter, le 25 octobre 2023, un projet de réforme des Traités européens qui transformerait officiellement l’UE en un État.

Oui, vous avez bien lu. Si cette mesure en mise en œuvre, l’UE deviendra un État.

Ce qui effacerait du même coup l’existence des nations européennes. Imaginez les conséquences. »

À l’époque le projet de commission des affaires constitutionnelles (AFCO) de l’UE était passé sensiblement inaperçu et peu de monde n’en avait mesuré la gravité ni même la portée.

Ce projet du 25 octobre 2023 est en fait le retour du projet de Walter Hallstein (premier président de la Commission européenne), l’un des fondateurs de l’Europe par ailleurs connu pour avoir été un nazi notoire ayant rédigé en 1938 le projet « Das neue Europa » (La nouvelle Europe) pour le chancelier Adolf Hitler.

Lorsque Walter Hallstein publia un projet d’Europe fédérale en 1965, il provoqua la colère de De Gaulle et une terrible crise s’enclencha dite crise de la « chaise vide ». C’est à dire que la France refusa de siéger dans les instances européennes tant que ce projet fut maintenu.

Le Général eut gain de cause et la crise se dénoua par les accords de Luxembourg et l’instauration d’un droit de veto pour les pays membres de l’Europe (la CEE à l’époque). De Gaulle aura même la peau de Walter Hallstein qui devra quitter ses fonctions à la tête de l’Europe en 1967.

N’oublions pas qu’avant, il y avait déjà eu la crise de la CED (Communauté européenne de défense) en 1954 qui devait aboutir à la création d’une armée européenne. Le traité instituant la CED sera rejeté par l’Assemblée nationale française le 30 août 1954. Ce qui sonnera le glas de ce projet.

On peut donc constater que depuis le début de la construction européenne, deux lignes politiques inconciliables s’affrontent :

  • une ligne pour la construction d’une Europe fédérale ce qui implique la disparition des États qui la composent et leur relégation au rang de régions ou province ;
  • une ligne pour l’édification d’une Europe des nations, dans laquelle chaque pays garde son indépendance et sa souveraineté nationale.

C’est à la lumière de ces éléments qu’il faut regarder le projet mis au point par la commission des affaires constitutionnelles (AFCO) en octobre 2023. Disons le tout net : si ce projet devait aboutir, ce serait une authentique révolution. En effet les conséquences en seraient innombrables et de la plus grande gravité.

Ainsi, si l’Europe devient un État et que les pays qui composent actuellement l’UE perdent à cette occasion leur statut d’État, quelles en seraient les conséquences ?

  • Chacun des 27 ne pourraient plus avoir de politique étrangère individuelle, c’est l’Europe qui parlerait au nom de tous.
  • Il n’y aurait donc plus besoin d’ambassades ni de consulats dans les pays étrangers. C’est là qu’on est en droit de se demander si Macron n’avait pas déjà une idée derrière la tête lorsqu’il a supprimé le corps des diplomates en France en 2022… (ainsi que l’ENA et le corps préfectoral).
  • Chaque pays n’aurait plus besoin d’avoir une armée pour défendre ses frontières. C’est l’Europe qui défendrait ses frontières extérieures. Il faudra donc mettre en place un projet actualisé équivalent à ce qu’avait été celui de la CED en 1954.
  • Etc.

Restent en plus quelques problèmes des plus épineux, notamment :

  • Va-t-on mutualiser l’arme nucléaire française et en faire une arme « européenne » dont l’exécutif européen aurait les codes ?
  • Le siège de la France au conseil de sécurité de l’ONU va-t-il aussi être cédé à l’Europe ?

Jeudi 25 avril 2024, le président Emmanuel Macron a fait à nouveau un discours sur l’Europe à la Sorbonne.

Près de deux heures de discours. Il n’est donc pas possible de le reprendre en détail. En revanche, on peut dire sans crainte de se tromper que son discours était entièrement orienté vers l’instauration de cette Europe fédérale et que la disparition de la France ne lui pose manifestement aucun problème. Macron a tout fait pour qu’on le perçoive comme le meilleur des européens.

Faut-il y voir une stratégie pour postuler à la présidence de l’Europe lorsqu’il quittera l’Élysée ? Nombreux sont ceux qui le pensent.

Au passage on me permettra une remarque : si ce bouleversement devait intervenir avant la fin de son mandat et qu’à cette occasion la France disparaissait comme nation… il n’y aurait plus d’élection présidentielle en 2027. Donc plus de problème Marine Le Pen, ni de menace de voir se mettre en place une politique un tant soit peu opposée à ce que veut imposer l’Europe.

Il n’y aurait plus non plus de possibilité d’actionner l’article 50 du TFUE (accord de Lisbonne) puisque les pays n’existeraient plus. L’article 50 permet de sortir de l’Europe comme les anglais l’ont fait. Chacun pourra donc mesurer l’ampleur des problèmes que pose ce projet de transformation de l’UE en État à part entière. Mais ses promoteurs se heurtent à deux problèmes majeurs.

Tout d’abord, la quasi totalité des pays de l’ex-Europe de l’Est sont contre ce projet. En effet, ils se souviennent ce qu’ils ont vécu sous la domination de l’empire austro-hongrois puis sous le joug imposé par l’Union soviétique. Ils n’ont donc aucune envie de recommencer une expérience de ce type avec l’Union européenne. Ces pays sont profondément attachés à leurs identités, leurs cultures et leurs nations. On peine donc à croire qu’ils vont accepter la projet d’Europe fédérale.

Le second problème est d’ordre démocratique. Peut-on imaginer qu’un projet bouleversant à ce point les peuples et les nations du continent européen puisse se faire sans interroger les populations concernées, notamment par la voie d’un référendum dans chaque pays membre de l’UE ?

Peut-on aussi imaginer que l’UE prétende qu’un tel projet puisse être imposé sans qu’il y ait accord à l’unanimité des peuples à travers les référendums nationaux ?

Je suis de ceux qui pensent que cela ne dérangerait pas plus que cela les dirigeants actuels de l’UE qui ont montré à de multiples reprises qu’ils n’ont que faire de l’opinion des peuples. D’ailleurs comme je le rapporte dans mon livre les principaux dirigeants considèrent que l’UE est « un despotisme éclairé ». Reste que je vois mal les peuples accepter sans réaction la disparitions de leurs nations. Les désirs de l’UE sont une chose mais la possibilité de les mettre en œuvre en est une autre.

Notons que les choses sont peut-être en train de bouger. En effet, Le Figaro du 23 avril 2023 annonce que cinquante personnalités lancent un appel concernant le projet d’Europe fédérale et appellent à organiser un référendum sur ce sujet qui engage la souveraineté de la France. Cela sera-t-il repris largement ?

Sur ce plan, on ne peut qu’être perplexe devant le fait qu’aucun candidat à l’élection européenne du 9 juin ne se soit emparé du sujet jusqu’à présent alors qu’il devrait être l’un sinon le plus important des thèmes dans cette campagne.

Quant aux peuples ce sujet est de toute première importance et il faut absolument un référendum sur ce projet d’Europe fédérale. Il serait temps que les patriotes et défenseurs de nos nations et cultures européennes veuillent bien s’intéresser au sujet et surtout agir contre ce projet scélérat de l’UE afin de faire capoter.

C’est l’existence même de la France qui est en jeu.

Plus que jamais d'actualité, lisez et faites lire le livre de Bernard Germain :

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Mercredi 1er mai : Marion à Domrémy

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25 avril 1974 – 25 avril 2024 : les œillets sont bien fanés !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Gouverné tant bien que mal par Marcelo Caetano, qui avait pris la suite d’Antonio de Oliveira Salazar, empêché par une congestion cérébrale d’exercer le pouvoir depuis le 25 septembre 1968, et décédé le 27 juillet 1970, le Portugal, fièrement, restait la seule puissance occidentale encore maitresse de ses colonies.

Un vaste empire qui faisait la fierté des Lusitaniens, mais qui coûtait cher, même si les ressources naturelles de ses provinces d’outre-mer étaient prometteuses. Dans l’ombre, la taupe marxiste était à l’œuvre, et sapait tant à l’intérieur qu’à l’extérieur la volonté de résistance du pays. De plus en plus de Portugais quittaient le pays pour échapper au long service militaire imposé à une jeunesse éprise des leurres de la société de consommation.

En Angola, l’UNITA de Jonas Savimbi et le MPLA d’Agostinho Neto, menaient la vie dure à l’exercito, comme le FRELIMO de Samora Machel au Mozambique, ou le PAIGC d’Amilcar Cabral en Guinée Bissau, tous mouvements soutenus les uns par l’URSS, les autres par la Chine rouge. En Guinée justement, le général De Spinola, sorte de pro-consul aux pleins pouvoirs, constatait avec amertume que l’effort de guerre s’essoufflait, et qu’il était peut-être temps d’envisager un autre scénario que la « portugalisation » intégrale des provinces d’outre-mer. Il exprima ses vues dans un livre retentissant, « Portugal e o futuro » - « le Portugal et son avenir » -, qui allait servir de détonateur au golpe des capitaines du MFA, le Mouvement des Forces armées, une organisation tapie dans l’ombre, largement gangrénée par les communistes clandestins du camarade Alvaro Cunhal, installé bien tranquillement à l’étranger. (Ce qui en dit long sur la supposée implacable « efficacité » de la PIDE, la police politique de l’Estado Novo, ce dernier fondé en mars 1933, avec l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution élaborée par le « petit » professeur de droit de  Coimbra !)

Les termites rouges étaient à l’oeuvre

Déjà, au cours d’une réunion clandestine qui s’était tenue le 24 novembre à Estoril, un lieutenant-colonel s’était écrié, « Nous sommes étouffés par un régime qui nous mène à l’abîme, à la défaite, comme d’ailleurs tous les régimes fascistes… ». Le grand mot avait été lâché. Et, dès lors, les officiers du MFA garderont dans le vocabulaire de ce mouvement, ses structures et ses méthodes, ce parfum de « gauchisme » jusqu’à ce que d’autres militaires -  ceux notamment du régiment de commandos d’Amadora -, n’écrasent dans l’œuf, le 25 novembre 1975, une tentative de coup d’état communiste. La vérité, c’est que l’armée portugaise, dont les deux-tiers de ses 200 000 hommes étaient en lutte dans les colonies contre les guérillas marxistes - armée soutenue du bout des lèvres par ses alliés du Pacte atlantique dont la France ayant fourni des Noratlas, des hélicos Alouette et des blindés légers -, était à bout  de souffle.

De Spinola, à l’instar d’un De Gaulle avec l’AOF et l’AEF, proposait une nouvelle communauté luso-africaine, basée sur l’autonomie de ses États et leur parfaite égalité. Mais il était trop tard. Trop frileux sans doute, le professeur Caetano n’avait pas tenté l’expérience.

Le 25 avril 1974 à l’aube, 3 000 soldats dispatchés par le major Otelo de Carvalho, le cerveau du complot - qui fera encore parler de lui en purgeant une peine de quinze ans de prison, peine rabotée par les socialistes à sept années -, convergeaient sur Lisbonne, et occupaient un à un tous les lieux de pouvoir. La radio annonçait le putsch et, après une courte résistance, la Garde nationale républicaine (GNR) se rendait, tandis que les unités non concernées par la conjuration, comme l’équipage de la frégate Gago Coutinho, embusquée sur le Tage, refusaient d’ouvrir le feu sur leurs frères d’armes. Le président de la République, l’amiral Américo Tomas, comme le président du conseil Marcelo Caetano, réfugiés à la caserne do Carmo, celle de la GNR, se rendaient aux officiers insurgés, et étaient expulsés manu militari vers l’ile de Madère, avant de gagner le Brésil, leur lieu d’exil.

De Spinola, lui aussi, sera exilé

Propulsé sur le devant de la scène, le général De Spinola était nommé président provisoire. Une armée usée par près de treize années de guerre, plombée par ses 8 000 morts, mettait « crosse en l’air ». La population laissait déborder sa joie, lassée par ces années d’un interminable conflit colonial, couvrant ses centurions d’œillets, cette belle fleur qui allait fleurir au bout des fusils ! Elle oubliait soudainement tout ce qu’elle devait au salazarisme – grandeur du Portugal, solidité de l’escudo, paix civile, stabilité gouvernementale, probité de son fondateur qui mettait le « spirituel » au-dessus du « matériel » , espoir d’une vie nouvelle outre-mer, gagée toutefois par les incertitudes politiques -, pour n’en garder que les aspects les plus négatifs : modicité du niveau de vie, manque de liberté d’expression, épée de Damoclès du service militaire…

C’est bien connu, les révolutions dévorent leurs auteurs. À son tour, le « général au monocle » - celui qui avait été un observateur militaire d’un Portugal  neutre sur le front de l’Est -, allait être remercié, et partir, lui aussi, en exil au Brésil. Les jeunes officiers portugais, issus majoritairement des classes populaires qui avaient eu la chance d’accéder à l’université, allaient traitreusement offrir l’Afrique portugaise aux marxistes angolais, mozambicains et guinéens, sans aucune contrepartie.

Un espoir de renouveau ?

Depuis, en métropole, les gouvernements se sont succédé, d’élection en élection, à la recherche d’une majorité stable, socialistes et centristes se repassant, alternativement, la « patate chaude », les premiers trainant dans leur sillage un lourd parfum de corruption. Ce qui a sans doute permis à CHEGA (« Ca suffit »), une nouvelle formation de droite nationaliste emmenée par son chef, le charismatique André Ventura - ancien présentateur-vedette à la télévision -, de ravir dernièrement 48 sièges de députés sur les 230 du parlement de Lisbonne. CHEGA  est devenu, avec 18,1 %, la troisième force politique du pays. Clin d’œil de l’histoire ou promesse de retour aux sources ? Seul l’avenir le dira.


Pour en savoir plus, lire « Salazar le regretté », du même auteur, un ouvrage publié aux éditions « les Bouquins de Synthèse nationale » cliquez ici

12:40 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Séisme chez les collabos après la sublime question de Marion : “Où est la maman ?”

MARION OSE DEMANDER QU’UN ENFANT AIT UNE MAMAN

C’est le scandale du jour ! Elle a osé ! Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux Européennes, a osé, dans un tweet de 4 mots, poser la question : où est la maman ? Les faits : deux millionnaires homosexuels, le styliste Simon Jacquemus et son mari se sont vantés d’avoir acheté des jumeaux, Mia et Sun, presque sur catalogue.
 
Cela a suffi pour que toute la bien-pensance, gouvernement compris, tombe sur la belle Marion. Clément Beaune, militant homosexualiste haineux, a glapi : “C’est dégueulasse” ! La nunuche Prisca Thévenot a juste oublié que la GPA était toujours interdite en France, et que Macron avait même dit : « Pendant mon quinquennat, la GPA restera interdite en France. C’est une question d’éthique et de dignité ». Toute la gauche wokiste est tombée sur Marion, lui reprochant même d’être hostile au mariage homosexuel. Notons le courageux soutien de Jean-Philippe Tanguy, du Rassemblement national, à Marion.
Invitée chez Pascal Praud pour donner son point de vue, Marion a été sublime, expliquant qu’elle aurait protesté de la même façon si cela avait été un couple hétéro qui avait transgressé la loi, et réaffirmant fortement que le corps de la femme et les utérus ne sont pas des marchandises.
 
Lire Riposte laïque cliquez ici

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"Europe, civilisation des libertés !", intervention de Jean-Yves Le Gallou au colloque de l'Iliade du 6 avril dernier

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Co-fondateur de l’Institut Iliade, Jean-Yves Le Gallou est essayiste et ancien haut fonctionnaire. Membre du GRECE en 1969, il co-fonde en 1974 le Club de l’horloge. Il est président du groupe FN puis du MNR au conseil régional d’Île-de-France de 1986 à 2004, et député européen de 1994 à 1999. En 2003, il crée Polémia et il anime également l’émission de critique des médias I-Media sur TV Libertés.

Son intervention au colloque de l'Iliade cliquez ici :

Je vais vous faire une confidence. Je vais vous raconter à quoi Romain et moi avons passé cette dernière semaine de préparation du colloque. Cette semaine, toutes les trois heures, nous sommes allés sur le site de la préfecture de police pour vérifier qu’il n’y figurait pas d’arrêté d’interdiction de notre colloque. Il n’y a pas eu d’interdiction de notre colloque et c’est heureux. Mais le simple fait que la question ait pu se poser, le simple fait qu’il ait pu être envisagé qu’un colloque intellectuel comme celui-ci soit interdit, montre l’ampleur des menaces qui pèsent sur les libertés françaises et les libertés européennes aujourd’hui. Cette interdiction potentielle est à mettre en perspective avec la vague d’interdictions bien réelle de manifestations, la vague de dissolutions, la vague de détentions arbitraires qui ont eu lieu au cours de la dernière année.

C’est aussi à mettre en perspective avec trois propositions de loi en cours de discussion au Parlement. Enfin, quand je dis en cours de discussion, j’exagère, puisqu’on s’achemine vers des votes à l’unanimité. Je vais vous les énumérer rapidement. Et puis nous rappellerons ce que sont les libertés européennes et en quoi elles peuvent nous inspirer aujourd’hui. D’abord, il y a un projet, un premier projet de loi, qui vise à compléter la loi Pleven par l’ajout d’un interdit supplémentaire, à savoir la discrimination capillaire. Je dois dire que ça me sidère un petit peu puisqu’il y a quatre ans j’avais prévu d’organiser le 1ᵉʳ avril 2020 une manifestation parodique précisément contre la discrimination capillaire. Mais ce qui était un « 1ᵉʳ avril » il y a quatre ans est une proposition de loi votée en première instance aujourd’hui. Certes, cela vise davantage à protéger les jeunes rastas noirs que les vieux hommes blancs chauves. Mais enfin, l’esprit des lois est là. Ça, c’est la première loi. La deuxième loi, c’est un nouveau dispositif qui crée un délit d’outrage en ligne pour tout ce qui porte atteinte à la dignité d’une personne et présente à son égard un « caractère injurieux, dégradant ou humiliant », ou crée une « situation intimidante, hostile ou offensante », c’est-à-dire une définition extrêmement large de ce nouveau délit pénal. Et puis il y a le sommet, déjà voté en première instance à l’Assemblée nationale, à l’unanimité : c’est la création d’un délit d’opinion privé. La correctionnalisation des propos privés, c’est-à-dire l’extension de l’ensemble du dispositif de la loi Pleven aux conversations privées – entre amis, en famille – qui est a été votée en première lecture à l’Assemblée nationale. C’est l’interdiction, la pénalisation, la criminalisation de la blagounette.

Certes, et ce n’est pas une consolation, il n’y a pas qu’en France qu’on connaît une telle évolution liberticide. En Écosse, J. K. Rowling, la mère d’Harry Potter, a expliqué qu’elle risquait sept ans de prison – oui, vous avez bien entendu, sept ans de prison – puisqu’elle refusait la loi faisant de la négation de la transidentité un délit. En Allemagne, la présidente du Bundestag a demandé à l’Office fédéral de protection de la Constitution, c’est-à-dire la police politique, de contrôler le choix de leurs assistants par les parlementaires de l’AfD, ce qui est la négation de la démocratie représentative. Dans le même temps, le gouvernement a engagé 400 procédures disciplinaires contre des policiers pour délit d’opinion identitaire. Je pourrais aussi citer la Pologne où on prévoit une loi contre les discours de haine dans le but de protéger la propagande LGBTQ X, Y, Z. Trois ans de prison ferme. Je pourrais citer la Belgique, les Pays-Bas. Partout en Europe, c’est la nuit qui tombe sur les libertés.

Alors, comment appelle-t-on un régime où la liberté d’expression est réprimée ? Comment appelle-t-on un régime où des interdits professionnels sont mis en place en fonction des opinions ? Comment appelle-t-on un régime qui abolit la distinction entre le domaine privé et le domaine public ? On appelle cela un régime totalitaire, ou, pour reprendre le titre du livre de l’essayiste Mathieu Bock-Côté, un « totalitarisme sans le goulag ». Alors comment faire face ? Comment réagir ? Eh bien, en retournant à la source des libertés européennes à l’aube grecque, de la pensée aux discussions de l’Académie, à la fondation de la rhétorique, c’est-à-dire à l’organisation de la libre confrontation des opinions et au développement de la disputatio. À l’origine de l’essor de la pensée européenne.

Voici ce qui est au cœur de la pensée européenne : en dehors des dogmes religieux, ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement contesté. Je précise : la proposition A peut être dite vraie, mais uniquement si elle est confrontée à la proposition non A et qu’elle en sort victorieuse ou en tout cas et uniquement à cette condition. Je vais donner, au risque de choquer, un exemple concret. Je croirai personnellement à la thèse de l’origine anthropique du réchauffement climatique le jour où, dans la dizaine de disciplines qui concernent le climat, les recherches critiques sur la thèse officielle seront financées et publiées, autant financées et publiées que les recherches conformes à la doxa. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Un chercheur américain qui a publié un article dans la revue Science (à propos de l’origine des feux de forêts en Californie) a déclaré : « Je n’ai pu le publier que parce que j’ai biaisé les résultats. » Donc, en l’état actuel, on ne peut pas dire que la thèse du réchauffement d’origine anthropique soit scientifique. Ce n’est rien d’autre qu’un millénarisme, une hérésie millénariste. Et d’ailleurs, il y a dans les tuyaux la préparation d’un adjuvant à la loi Pleven visant à interdire le « déni climatique » (sic). C’est le retour de la « science officielle » comme à la belle époque du lyssenkisme, sous Staline. Alors il faut retrouver les libertés académiques, retrouver les libertés universitaires, retrouver les libertés publiques. Il y a 30 ans ou 40 ans, il aurait été impensable d’avoir à tenir un tel discours tellement ces exigences-là paraissaient évidentes.

Alors, continuons notre retour aux sources et revenons à la distinction entre le public et le privé. Le dictateur romain Sylla, précurseur d’Auguste, avait fait adopter une loi, une lex Cornelia, qui réprimait les violences et les injures au domicile. Mais il avait exclu des poursuites les membres de la famille et les proches parce que l’État n’avait pas à entrer dans le privé. L’État n’avait pas à entrer dans la maisonnée. Et cette loi a inspiré beaucoup d’autres lois successives aux différentes époques de l’histoire. Elle a contribué à fonder une distinction essentielle entre le domaine public et le domaine privé. Bref, il ne faut pas faire entrer l’État dans l’espace privé comme il est en train d’y entrer par la loi que j’ai évoquée, de criminalisation des propos privés. Comme il y entre aussi par l’intermédiaire de toute une série de réglementations sur ce qu’on peut ou doit faire à l’intérieur de son domicile pour respecter des normes de plus en plus nombreuses et tatillonnes. Quand on accepte cela, on va dans le sens du totalitarisme. Alors, il faut libérer le domicile et les relations à l’intérieur du domicile des contraintes de l’État.

Continuons d’aller aux sources. Eh bien, les sources, ce sont aussi les leçons du Moyen Âge. Pour le grand historien Fernand Braudel, du ve au xve siècle il y a un mot qui traverse toute la dynamique économique et sociale de l’Europe.

Ce mot, c’est les libertés. Pas la liberté, les libertés : liberté des villes, libertés universitaires (qui sont aujourd’hui en voie de disparition), liberté des corporations, liberté des terres, les alleux. Quand vous vous promenez en France, vous trouvez partout des bourgs, des lieux-dits qui s’appellent Les Allues, Les Alluets. Des toponymes qui renvoient à cette période d’émancipation des terres. Alors cette idée de liberté, c’est une idée de libertés au pluriel. C’est une idée très féconde pour faire face à la normalisation, au retour du jacobinisme contre les libertés locales et à la concurrence dans le domaine agricole des petites exploitations avec les latifundia. Les réglementations sont écrites et faites par les grosses unités, les multinationales en particulier. Il faut en dispenser les petites unités. Et, comme dans cette période finalement féconde (contrairement à ce qu’on a pu en raconter à certaines périodes) du Moyen Âge, cet âge des libertés, l’heure est aux franchises. Franchises pour les terroirs, franchises pour les communes, franchises pour les petites et moyennes entreprises, franchises pour les écoles.

Continuons d’aller aux sources avant de conclure. Aller aux sources, c’est aussi se rappeler l’histoire de la liberté de la presse. Toute la lutte du XIXᵉ siècle en France et dans les pays voisins tourne autour de la lutte contre la censure qu’on appelait « Anastasie » avec ses ciseaux. Quand Polignac, ministre de Charles X, a voulu rétablir la censure par des ordonnances, il a déclenché la révolution de Juillet contre la censure. Mais la liberté de la presse a connu encore différents avatars. Sous la monarchie de Juillet, sous le Second Empire, sous les débuts de la Troisième République, il y eut régulièrement le retour de la censure. Il faut attendre la grande loi de 1881 pour fonder durablement la liberté de la presse. Son article 1 est simple et merveilleux. Il faudrait y revenir, voici son texte : « La presse et l’imprimerie sont libres. » C’est ce qui est resté la règle, en dehors des périodes de guerre, jusqu’en 1972. Année funeste où a été votée la loi Pleven, première étape d’un resserrement progressif puis d’une disparition des libertés. D’abord par l’extension progressive de son contenu en France, l’extension des incriminations – j’en ai cité quelques-unes – et par son imitation dans la quasi-totalité des pays européens. Face à l’extension permanente de nouveaux sujets de poursuites, il faut, là aussi, un choc de liberté. Aujourd’hui, l’Europe a besoin d’un double choc, d’un choc de liberté et d’un choc d’identité. Ces deux chocs sont liés car il n’y a pas d’identité européenne s’il n’y a pas de liberté européenne, et il n’y a pas de liberté européenne sans identité. Liberté et identité, c’est le combat central. Nous ne pouvons sauver l’une que si nous sauvons l’autre. Les deux sont liées. Nous devons retrouver les sources, les fondements des libertés européennes.

Toutes les interventions au colloque de l'Iliade du 6 avril 2024 cliquez là

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