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lundi, 09 octobre 2023

Allemagne : Deux superbes victoires électorales pour l’AFD

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Michel Festivi 

Ce dimanche 8 octobre, dans deux des régions les plus riches d’Allemagne, la Bavière, l’un des Land les plus grands et les plus peuplés du pays, et dans la Hesse qui a Francfort comme capitale, loin de ses bases de l’Est du pays, l’AFD a démontré qu’elle avait bien le vent en Poupe.

Les partis gouvernementaux, le SPD, les Verts et les Libéraux ont subi une défaite cuisante, démontrant l’inquiétude grandissante des allemands sur l’immigration massive et la détérioration économique qui s’empare de l’Allemagne.

En Bavière, si la CSU, un avatar bavarois de la CDU, obtient 37% et 85 députés maintenant tout juste son score de 2018, l’AFD concurrencé par un parti régional très droitier le FW, obtient 14,60% des voix, soit plus de 4 points qu’aux dernières élections et 32 sièges, 10 de plus que précédemment.

L’AFD devance les Verts, et le SPD qui s’effondre avec 8,40%.

En Hesse, si la CDU obtient un très bon résultat avec 34,6% et 52 députés, l’AFD est désormais le deuxième parti avec 18,4%, 5,3% de plus qu’en 2018 et 28 sièges soit 9 de plus qu’à la précédente consultation.

Elle domine largement le SPD, les Verts et les Libéraux du FDP qui avec 5% se maintiennent in extremis pour la répartition des sièges.

Compte tenu du fait que les fiefs de l’AFD se situent dans les régions pauvres et déshéritées de l’Est du pays, ce sont de très belles victoires, qui en appellent d’autres. Le week-end dernier l’AFD a été à deux doigts de remporter au second tour une mairie de plus de 35 000 habitants.

Pourtant ce Parti est vilipendé par toutes la classe politique et les élites. Il est brimé, martyrisé judiciairement et politiquement. Cela nous rappelle aussi la situation française. La CDU trahit complètement ses électeurs, qui tous n’ont pas encore compris, pour l’instant... 

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L’Espagne se refuse à mourir : très importante manifestation à Barcelone pour une Catalogne espagnole.

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Michel Festivi 

Ce dimanche 8 octobre, l’organisation citoyenne : Société Civile Catalane, avait appelé au refus de l’amnistie pour ceux qui avaient violé la constitution en 2017, en organisant ce référendum illégal sur l’indépendance de la Catalogne, et au rejet de tout autre référendum.

Ce fut un très grand succès, d’autant que les partis politiques n’y étaient pas conviés officiellement, mais on a noté la présence à titre personnel d’Alberto Nuñez Feijoo le Chef du Parti populaire et de Santiago Abascal, le patron de Vox.

Déjà il y a une quinzaine de jours, une grande manifestation réunissant plus de 40 000 personnes, mais organisée à Madrid par le Parti Populaire, avait connu une grande réussite. Cette fois ci, dans le fief même des indépendantistes catalans et du Parti Junts, avec ses 7 députés qui permettraient à Pedro Sanchez d’être investi, le peuple espagnol et catalan a dit non et à l’amnistie et à l’organisation d’une nouvelle consultation sur l’indépendance de la Catalogne.

Les opposants à Carlos Puigdemont et à Pedro Sanchez scandaient « Nous avons cessé d’être la majorité silencieuse ! Vive l’Espagne ! ». Les principaux cris de ralliement furent : « Non à l’amnistie, Sanchez démission, Puigdemont en prison ». Car Puigdemont, avait courageusement quitté l’Espagne dans le coffre d’une voiture, et s’était réfugié en Belgique avec ses lieutenants, pour ne pas être incarcéré, compte tenu des condamnations qui lui ont été infligées.

Pedro Sanchez, que vient de désigner Felipe VI pour qu’il tente d’obtenir des Cortès l’investiture, après l’échec de Feijoo, a cruellement besoin du vote positif des 7 députés de Junts, le parti de Puigdemont.

En tout cas les images télévisées du cortège pour la catalogne espagnole étaient impressionnantes, les commentateurs les plus objectifs ont fait valoir que le cortège approchait voire dépassait les 200 000 personnes, et non pas 50 000 comme l’avait insinué la police du gouvernement séparatiste catalan.

De nombreuses personnalités ont pris la parole, pour dire tout le mal qu’elles pensaient de la politique de Pedro Sanchez, prêt à toutes les compromissions pour conserver le pouvoir. De nombreuses pancartes étaient brandies avec la mention « Pedro Sanchez mentiroso ». Le journal de centre-droit El Español, titrait : « Société Civile mobilise plus de 50 000 personnes contre une amnistie qui sert uniquement le pouvoir ». Quant au journal bien plus droitier, El debate, il évoquait la répulsion de Barcelone contre l’amnistie et reprenait les propos du socialiste, ex maire de La Corogne, Francisco Vàzquez, très applaudi, s’exclamant que les socialistes et les indépendantistes : « voulaient faire un Venezuela ».

Car pendant toute la campagne électorale, ni l’amnistie, ni le référendum ne furent un thème de campagne, et jamais ces questions ne furent mises sur la table par le PSOE et son Chef. Donc les électeurs n’ont donné aucun mandat ni pour amnistier les félons, ni pour provoquer un nouveau référendum.  En réponse à cette perfidie, de nombreux participants entremêlaient les deux drapeaux, celui de l’Espagne, et celui de la Catalogne, exprimant ainsi leur volonté de voir leur Région rester dans l’Espagne, que la Catalogne fasse partie de l’Espagne, de sa grandeur et de son Histoire.

Peut-être aussi voulaient-ils exprimer leur ras le bol de la dictature catalaniste qui pourchasse la langue Castillane et qui briment tous ceux qui veulent continuer, en Catalogne à parler la langue de Cervantès, imposant le seul Catalan  et refusant d’appliquer les lois qui imposent qu’au moins 25% des cours se fassent en espagnol dans les écoles et les lycées.

C’est en voyant tout ce peuple se dresser contre la partition, que l’on regrette amèrement que le Roi n’ait pas eu la force morale nécessaire pour refuser toute autre nomination, et ainsi renvoyer le peuple aux urnes.

Compte tenu du fait que les partis séparatistes catalans et basques, et le parti indépendantiste Junts, avaient dénié se rendre au Palais Royal, comme les usages constitutionnels l’imposent pour donner leur position, Felipe VI, avait un argument simple pour refuser de désigner Pedro Sanchez. A la vue de cette foule joyeuse, pacifique mais déterminée, défiler dans les rues de Barcelone, on ne peut s’empêcher de penser, que ce monarque ne mérite pas d’être au Palais d’Orient.

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Hervé Carresse – Ukraine : stratégies, réalité militaire et prospective

Près de 600 jours après l’entrée des troupes russes en Ukraine, le conflit est loin d’être terminé, mais les lignes de front sont stabilisées depuis plusieurs semaines. Les Russes, après une première étape optimiste, ont décidé depuis longtemps de miser sur l’attrition du camp d’en face formé par les combattants ukrainiens, mais aussi l’appui occidental, aussi bien sur le plan militaire que stratégique.

L’Ukraine et la Russie voient toutefois leur engagement respectif dans le conflit bien différemment. Pour la première, une guerre totale qui affaiblit son économie, son territoire, mais aussi et surtout son peuple. Pour la Russie, un conflit à la portée civilisationnelle, soutenu par sa population et dont les dommages financiers restent encore contenus.

À l’orée d’un nouvel hiver synonyme de difficultés croissantes sur le terrain, l’ancien militaire Hervé Carresse (État-Major de l’Armée de Terre et BSPP) livre son analyse objective du terrain. Il présente les centres de gravité des deux camps, leurs points forts et leurs faiblesses et dresse les différents scenarii pour la suite de cette guerre fratricide aux portes de l’Europe.

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Le retour du problème palestinien

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Jarente de Senac

Cela fait des décennies que le Moyen-Orient est un baril de poudre. Et plusieurs raisons en sont la cause. La première qui nous vient à l’esprit est le refus par Israël de la constitution et de la reconnaissance d’un Etat palestinien. Confinés dans la bande de Gaza, les Palestiniens n’ont eu de cesse d’harceler les Israéliens. On a encore en mémoire Yaser Arafat.  L’autre aspect du problème est religieux. Mais pas du tout, aussi curieux que cela puisse paraître, entre les juifs et les musulmans, la Torah et le Coran. De ce point de vue, Juifs et Arabes ont toujours cohabité partout où ils ont dû vivre ensemble. Pour une raison très simple d’ailleurs, les Juifs ne sont pas prosélytes.

Non, le problème religieux est la guerre d’influence que ne cessent de se livrer chiites et sunnites. Deux pays avaient pacifié ce conflit : l’Irak et la Syrie. Saddam Hussein et le père Hafez al-Assad comme son fils Bachar, tous deux alaouites par ailleurs. Mais les Américains ont débarqué avec leurs gros sabots et sont venus mettre ces deux pays à feu et à sang. Sans compter la destruction pure et simple du Liban qui a longtemps joué un rôle de catalyseur. Le résultat des courses est l’entrée de l’Iran chiite, nouvelle image du diable pour Israël, dans la danse et surtout l’accord passé par Israël avec l’Arabie saoudite. Ravalant le problème palestinien dans les limbes. Par cette déclaration de guerre, les Palestiniens veulent montrer qu’ils n’entendent pas être exclus de la géopolitique du Moyen Orient et que la résolution du problème palestinien reste d’actualité. Alors, ils se sont résolus à une guerre classique, très meutrière, car ce sont les populations qui paient l’addition. C’est Stalingrad au Moyen-Orient.  Et nul ne peut dire comment cela va se terminer.

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Attaques du Hamas contre Israël : la réaction de Eric Zemmour

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dimanche, 08 octobre 2023

Oui, la démocratie

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Alain de Benoist

On a dans le passé vanté les bienfaits des régimes mixtes, qui cherchent à combiner les qualités propres à chacun d’eux. Tous peuvent dégénérer : en ochlocratie, en ploutocratie, en dictature, voire en totalitarisme. Mais ce débat est déjà dépassé. La démocratie est aujourd’hui le seul régime possible aujourd’hui. Et c’est aussi le meilleur.

Le seul, car il n’y a pas d’alternative crédible. Tocqueville parlait déjà de l’« irrésistibilité de la démocratie ». Il ne peut plus y avoir de monarchie de droit divin : les monarchies contemporaines, où le souverain ne jouit au mieux que d’une auctoritas sans potestas, sont des démocraties couronnées. Quant aux dictatures, soit elles n’ont qu’un temps – leur seul avantage est de trancher dans le cas d’urgence –, soit elles perdurent d’une façon insupportable : personne ne veut vivre en dictature (sauf peut-être ceux qui se rêvent en dictateurs).

Le meilleur parce qu’elle repose sur la souveraineté du peuple, qui est le sujet historique de notre temps. Le principe de la démocratie est d’attribuer la légitimité politique et le pouvoir constituant au peuple (le gouvernement par et pour le peuple), celui-ci étant seul fondé à faire établir les lois qui émanent de la volonté collective. La démocratie pose que le consentement est à la fois l’origine et la limite du pouvoir. Elle permet ainsi l’expression d’une volonté générale qui ne saurait se ramener à l’addition des volontés particulières, et surtout elle est le seul régime qui permette la participation aux affaires publiques de tous les citoyens. La seule et unique légitimation de la démocratie, c’est la souveraineté populaire.

A la fin du XIXe siècle deux critiques traditionnelles de la démocratie, de nature très différente, ont souvent été avancées. A droite on lui reprochait de consacrer la loi du nombre – le « droit divin du nombre », disait Jules Lemaître –, à gauche de pacifier le débat politique en gommant les oppositions de classe (c’était la position de Georges Sorel et des syndicalistes révolutionnaires). D’un côté, la démocratie comme incarnation du règne de la quantité, de l’autre la mystification de la « paix sociale » (« élections, piège à cons ! »).

L’argument du nombre ne vaut pas grand-chose. La droite a longtemps cru que le suffrage universel revient à confier aux foules le soin de statuer sur la vérité, adoptant ainsi paradoxalement l’idée libérale selon laquelle un peuple n’est qu’une addition hasardeuse d’individus, non une entité organique ayant des propriétés et des capacités en tant que telle. Or, un peuple n’est pas une simple somme d’individus, mais un ensemble de citoyens. Le suffrage universel n’a pas pour objet de décider de la vérité, ce qu’il n’a jamais fait. Ce n’est qu’une technique parmi d’autres permettant de savoir ce que veut la majorité du peuple et de vérifier l’accord (ou de constater le désaccord) entre les gouvernés et les gouvernants, la puissance instituante et le pouvoir institué.

La notion-clé, c’est celle de citoyen, qui remonte pour le moins à la république romaine. Contrairement à ce que disent les libéraux, la démocratie n’a pas pour principe « un homme une voix », mais « un citoyen une voix ». Son fondement n’est pas l’égalité naturelle des hommes, ni l’égalité absolue, mais l’égalité politique des citoyens d’une société donnée, qui jouissent de droits politiques égaux parce qu’ils sont tous également citoyens. Il s’en déduit qu’il ne peut y avoir de démocratie que là où l’on peut distinguer les citoyens des non-citoyens. L’espace démocratique est inconcevable sans des frontières. Les droits du citoyen s’opposent ici aux droits de l’homme, qui n’ont aucune considération pour les frontières nationales délimitant les ordres politiques concrets.

La démocratie implique, non seulement l’existence d’un peuple, mais aussi celle d’un territoire où vit ce peuple. Ce n’est pas un hasard si, au XIXe siècle, l’épanouissement démocratique est allé de pair avec celui des nationalités. Déjà, en Grèce, c’était la cité qui rendait possible la démocratie. Le principe démocratique ne peut en effet s’exercer que dans un cadre bien délimité. « La première chose qu’un ordre politique mette en commun, écrit Pierre Manent, c’est un certain territoire et une certaine population.

Mais encore faut-il bien voir la différence entre une démocratie organique, substantielle, et une démocratie libérale, procédurale, théoriquement représentative, mais où les représentants de la caste dominante ne se font élire ou réélire que pour mieux confisquer à leur profit la souveraineté qu’on leur a confiée. La démocratie libérale se réduit à l’élection des gouvernants et leur attribue le seul rôle de garantir les droits subjectifs des individus et de respecter des règles abstraites et impersonnelles favorisant l’ordre de marché. La démocratie organique veut avant tout garantir entre les citoyens la reconnaissance réciproque qui naît de leur égale qualité de citoyens. Son but est de donner à tous les citoyens les moyens de jouir également de leur autonomie.

Contrairement au libéralisme, la démocratie ne cherche pas à résoudre les problèmes du seul point de vue de l’individu, elle ne fait pas de l’individu l’unique sujet de droit, mais postule qu’un peuple ne peut être dit libre et autonome que s’il est aussi souverain. Elle sait que l’humanité n’est pas (et ne sera jamais) un concept politique. Elle ne consiste pas à privilégier les minorités, mais à faire droit à ce que veulent les majorités. Elle ne voit pas dans la liberté économique le fondement de toutes les autres libertés, elle ne fait pas de cette liberté un absolu et pense que le droit de propriété n’échappe pas lui-même à certaines limites

La crise actuelle de la démocratie n’est rien d’autre que celle qui résulte des contradictions insolubles de la démocratie libérale, partout devenue une simple oligarchie financière. Face à l’arrogance des élites, au mépris du peuple et aux pratiques antidémocratiques des pouvoirs institués, le recours à la démocratie s’impose plus que jamais.

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samedi, 07 octobre 2023

Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°97) est sorti

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COLONISATION ISRAELIENNE : LE VERITABLE CHIFFON ROUGE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La sanglante et surprenante agression du Hamas contre Israël, s’inscrit comme un énième épisode d’une « Guerre de Cent ans » qui oppose Arabes et Juifs en Palestine. Condamner la tuerie de civils de part et d’autre, c’est bien, mais oublier les causes de tout cela, c’est mal !

Passer sous silence l’édification d’un mur qui ceinture les enclaves palestiniennes, et oublier le grignotage constant de la Cisjordanie (West Bank), par des colons hébraïques, ne fera pas avancer le « Schmilblik ». L’installation de nombreux Juifs en Judée et Samarie – Cisjordanie occupée - dont certains étaient, parfois, encore à New York quinze jours avant d’arriver, est un scandale que le Premier ministre Netanyahu a mollement réprimé. Il a autorisé de rares démantèlements de constructions illégales, piégé qu’il est par ses complices ultra-orthodoxes, de sa majorité gouvernementale!

Feu Israël, Etat ashkénaze, laïc, pionnier et bâtisseur…

Si la déclaration de lord Balfour de 1917 reconnaissait, à juste titre, aux Juifs, le droit d’avoir un « Foyer National » consacré par le partage Onusien de 1947, jamais suivi d’effets - il est vrai, en partie  à cause du refus contre-productif arabe – rien n’autorise, juridiquement, historiquement, ni moralement, le développement d’un « Grand Israël ». Je suis allé pour ma part, deux fois en Terre Saintes, en 1963 et en 2011. J’ai (presque !) tout vu, si tant est que l’on puisse jamais connaitre tout un pays : paysages et sites bibliques, kibboutz, villes nouvelles et cités anciennes, et j’ai discuté avec des militaires, des colons, etc.

En 1963, Israël était un Etat laïc, pionnier, bâtisseur et majoritairement peuplé d’Ashkénazes. Il attirait une naturelle sympathie, entouré qu’il était par des ennemis déterminés à le rayer de la carte, et qui ne brillaient pas par leur développement. Israël, c’était un peu notre Algérie, mais une Algérie française qui aurait gagné. Nous fûmes nombreux, à droite, à condamner l’attitude d’un De Gaulle qui décréta l’embargo sur les armes à destination de Tel-Aviv. En 2011, j’ai (re)découvert un pays beaucoup plus religieux, expansionniste avec de nombreux Sépharades, tout particulièrement à Jérusalem..

Oslo, la paix manquée

Entre-temps, les accords d’Oslo de 1993 ont été une chance gâchée. D’une part en raison de l’intransigeance d’un Yasser Arafat qui n’avait pas l’étoffe d’un homme d’Etat et, d’autre part, par  l’assassinat (commis par un Juif extrémiste !) du général Rabin. L’implantation de colonies de peuplement sur des terres dévolues aux Arabes palestiniens, agit comme un chiffon rouge face à un taureau !

La Cisjordanie, telle la France occupée par les Allemands, est « saucissonnée », et le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, n’a pas plus de pouvoirs à Ramallah - son « Vichy exotique » - que n’en avait le Maréchal Pétain dans sa ville d’eau, après le 11 novembre 1942.

Si le gouvernement sourd et aveugle du Premier ministre Benyamin Netanyahu voulait VRAIMENT la paix et retirer, ainsi, toutes justifications aux très regrettables et condamnables actes terroristes perpétrés contre ses concitoyens – d’innocents civils - il arrêterait immédiatement l’annexion rampante de la Cisjordanie, et concèderait à l’OLP une sorte de « Vatican » enclavé dans Jérusalem. Les Arabes de Palestine pourraient, enfin,  y faire siéger leurs institutions. C’est, encore, matériellement possible ! De plus, les frontières POLITIQUES pourraient ne pas coïncider avec les limites STRATEGIQUES  nécessaires à la sécurité d’Israël. Il est clair  que ces dernières doivent être sur le Jourdain, compte-tenu de l’étroitesse du couloir entre l’ancienne « ligne verte » et la mer.

Chiche, Monsieur Netanyahu !

Que risque l’Etat hébreu à jouer cette carte ? Il détient l’arme absolue, et son armée est la première du Proche-Orient. Cerise sur le gâteau, Egypte comme Jordanie - ses deux plus importants voisins - l’ont diplomatiquement reconnu, malgré la désapprobation d’une majorité de leurs opinions publiques, sans oublier que l’Arabie saoudite, après les Emirats arabes unis et le Maroc, pointe son nez, une première dans le monde arabe !

Si les Arabes de Palestine n’acceptaient pas cette main tendue, leur mauvaise foi apparaitrait comme une évidence. En attendant, c’est Israël qui a le mauvais rôle  et n’est pas un rempart contre l’Islamisme, mais, à contrario, un excitant, un AIGUILLON ! Si, dans un premier temps, l’heure est à la répression des actes d’agression du Hamas à Gaza et, potentiellement ceux du Hamas au Sud Liban – tous bien excités par l’Iran en embuscade – il faut impérativement songer au long terme. « Gouverner, c’est prévoir », Monsieur le Premier ministre ! Pour dégonfler la haine nourrie par les stigmates de l’occupation et des années d’attentats et de répression, il ne reste que la négociation, pas la politique du bâton.

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Ukraine : le béton médiatique se fissure

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Le titre est celui d’un article en dernière page du Monde diplomatique d’octobre 2023, signé Serge Halimi et Pierre Rimbert. La propagande de guerre, inhérent à tout conflit, avait connu son acmé lors des bombardements de l’OTAN contre la Serbie en 1999 pour favoriser l’indépendance du Kosovo et diaboliser les serbes. Mais à côté du flot de mensonges proférés avec constance au sujet du conflit entre la Russie et l’Ukraine, ce n’était qu’un bien modeste hors d’œuvre.

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Source : L' Obervatoire du journalisme

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Journal du chaos

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vendredi, 06 octobre 2023

Les céréales ukrainiennes : un cauchemar pour l'Europe

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Anne Rovan

« Bien sûr, nous soutenons l’Ukraine. Le souci, c’est que lorsque l’on parle de nos problèmes aux Ukrainiens, ils nous répondent toujours : vous comptez nos poulets et nos tonnes de blé. Nous, on compte nos morts. » Cette confidence de Christiane Lambert, ex-patronne de la FNSEA et actuelle présidente du Comité des organisations professionnelles agricoles, la première organisation syndicale d’agriculteurs en Europe, en dit long sur l’ampleur des problèmes que pose à l’UE le sujet des produits agricoles ukrainiens. Alors que les Européens parleront ce vendredi des élargissements à venir de l’UE, les difficultés dépassent largement les pays voisins de l’Ukraine, notamment la Pologne et la Hongrie qui ont pris la tête du combat sur le sujet. La Lituanie et la Lettonie, fidèles parmi les fidèles dans le soutien au pays en guerre, ont vu affluer sur leur marché le lait ukrainien, faisant baisser les cours de moitié. Les Pays-Bas doivent composer avec des stocks énormes d’œufs et de volailles ukrainiennes. « Mais comme les Néerlandais sont avant tout des commerçants, ils savent retomber sur leurs pieds », ironise une source européenne. Les producteurs français se retrouvent submergés par les volailles ukrainiennes, essentiellement des poulets. L’Italie a vu arriver sur son marché des quantités énormes de blé tendre « made in Ukraine ». « Il y a un effet domino », résume Irène Tolleret, eurodéputée Renew et membre de la Commission agriculture et pêche au Parlement européen. « Cette histoire de céréales est devenue un vrai cauchemar, un poison pour l’UE », ajoute une source européenne.

Lorsque la Commission annonce au printemps 2022 la levée future des droits de douane sur les produits ukrainiens en- trant dans l’UE - y compris les produits agricoles -, tout le monde ou presque applaudit. Plusieurs diplomates mettent toutefois en garde les voisins de l’Ukraine sur les risques auxquels ils exposent leurs agriculteurs. « On a eu droit à une diatribe polonaise de dix minutes contre tous ceux qui veulent poignarder les héros ukrainiens », se souvient l’un d’eux. Ces diplomates étaient loin d’imaginer les problèmes en chaîne qui allaient se poser. Non seulement aux pays voisins de l’Ukraine (Pologne, Hongrie, Roumanie, Bulgarie et Slovaquie) qui se sont retrouvés avec d’énormes stocks, mais aussi à nombre d’autres États membres. Les produits ukrainiens étant bien moins chers que les produits européens, il y a eu un effet de substitution dans l’UE et, en bout de chaîne, des prix bien plus élevés pour les clients finaux de l’Ukraine. Quant aux agriculteurs européens, ils ont vu les cours baisser compte tenu de l’augmentation des stocks. « Je me demande s’il n’y a pas une volonté des gouvernements européens de laisser faire pour faire baisser les prix de produits alimentaires », lâche un dirigeant syndical agricole.

À sa décharge, la Commission n’avait guère d’autre choix que d’ouvrir le mar- ché intérieur à l’Ukraine, troisième exportateur de céréales au monde. Il fallait faciliter l’acheminement des céréales ukrainiennes vers ses principaux clients d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient. Alors que le transport par la mer Noire semblait compromis, il fallait passer les céréales ukrainiennes par l’UE. À défaut, Bruxelles prenait le risque d’exposer le monde à une grave crise alimentaire. Pour l’UE, le calcul était aussi financier. Plus l’économie ukrainienne continuait de tourner, moins les Européens auraient à débourser d’argent pour soutenir le pays en guerre et financer sa reconstruction, à terme. La Commission a, ’une certaine manière, assez vite anti- cipé les difficultés, en travaillant à la création de couloirs de solidarité, ces voies étanches qui permettraient d’acheminer les produits ukrainiens vers les clients finaux sans qu’ils se dé- versent dans les marchés de l’UE. Mais elles sont compliquées à mettre en œuvre. Et la Russie s’emploie à ce qu’el- les ne fonctionnent pas. « L’effet pervers de tout cela, c’est que Moscou commence à faire des ventes de céréales de gré à gré à des pays tiers, notamment à l’Égypte», souligne un diplomate européen.

Un peu plus d’un an après avoir sauté le pas, quelques mois seulement après avoir renouvelé la levée des droits de douane pour un an de plus - jusqu’à juin 2024, mois des prochaines élections européennes -, la Commission se retrouve dans une situation inextricable. « Vous vous souvenez du sketch de Coluche sur les torchons noués qu’on passe à la machine ? La Commission en est là. Et je ne sais vraiment pas si elle va réussir à défaire tous les nœuds mouillés qu’elle a elle-même créés », tacle un diplomate européen. D’un côté, et même si des solutions sont recherchées avec Kiev, la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie continuent de bloquer les céréales ukrainiennes, contrevenant ainsi à toutes les règles de l’UE. L’Ukraine a réagi fermement, menaçant de porter l’affaire devant l’OMC. Ironie de l’histoire, le commerce étant une compétence exclusive de l’UE, c’est la Commission qui représenterait et défendrait les intérêts de ces trois pays de l’UE face à l’Ukraine si la plainte déposée par Kiev devait prospérer devant l’organisation internationale. De l’autre, dans les autres États membres, les inquiétudes et la grogne commencent aussi à monter parmi les agriculteurs, relayées avec d’infinies précautions par leurs syndicats professionnels. Pas question en effet d’être accusés de remettre en cause le soutien à l’Ukraine ou de faire cause commune avec la Hongrie et la Pologne.

Ils pointent toutefois des difficultés bien réelles. « Les importations de poulet à des pays tiers représentaient 15 % en 2018. Elles atteindront plus de 25% cette année. Sur les six premiers mois de l’année, 120 000 tonnes ont été importées d’Ukraine, contre 70 000 sur la même période de 2022 et 40 000 tonnes sur les six premiers mois de 2021. Il ne faut pas oublier que la filière volaille sort à peine d’une crise sanitaire », s’inquiète Yann Nedelec, directeur de l’Anvol. « On commence à monter au créneau. Depuis un an, le blé tendre importé a fait un bond de 300 % », confie Paolo Di Stefano, qui représente à Bruxelles Coldiretti, le plus gros syndicat agricole italien pour les céréales. Dans un communiqué récent, cette organisation appelle à « une surveillance attentive de couloirs de solidarité pour que les produits parviennent aux pays tiers destinataires ». Même le DBV, le puissant syndicat allemand, commence à faire entendre la même petite musique. Les problèmes passent d’autant plus mal que les représentants des syndicats ont le sentiment d’aider non pas de petits agriculteurs ukrainiens, mais au contraire des géants ukrainiens « détenus par des oligarques et cotés à Chypre». Dans le viseur : le mastodonte MHP qui représente la quasi-totalité des exportations vers l’UE et développe, parallèlement, ses activités dans l’UE. Certains ministres emboîtent le pas des syndicats... À bas bruit. En juillet, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, faisait part de ses inquiétudes face à la concurrence des œufs et des poulets ukrainiens, tout en réclamant « une vraie stratégie d’ensemble ». Son homologue italien a récemment pointé les risques de déstabilisation des filières agricoles. La saga des céréales ukrainiennes donne la mesure des modifications qu’il faudra apporter à la PaC avant que l’Ukraine entre dans l’UE. « Ce sera un travail énorme, soupire un diplomate. Mais nous récupèrerons aussi l’un des poids lourds mondiaux de l’agriculture ».

Source Figaro 5/10/2023

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Joyeux anniversaire

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Les abonnés de Réfléchir & Agir viennent de recevoir son 79e numéro, soit trente années d’existence et de combat. Trente ans déjà ! Comme le temps passe pour reprendre le titre d’un roman d’un brillant écrivain français trop tôt disparu car assassiné…

Qu’il est maintenant loin le tout premier numéro d’octobre – novembre 1993 sous la forme d’un fanzine. Sur sa couverture s’exprimait déjà sa différence avec une citation extraite d’un discours de José Antonio Primo de Rivera prononcée à Carpio de Tajo, le 25 février 1934 : « La vie ne vaut la peine d’être vécue si ce n’est pour la brûler au service d’une grande cause. » L’éditorial posait des bases pour lesquelles R&A n’a jamais dérogées : « Le militant s’informe, analyse, parle, expose, discute et convainc. Il est chaque minute en train d’alimenter sa doctrine, toujours prêt à faire connaître ses idées et montrer partout que la résistance à l’ordre démocratique s’organise. » Un article visionnaire prévenait ensuite de « La société de confusion : convergences doctrinales, brouillage des cartes et déclin du politique ».

Ainsi un brûlant feu intérieur continue-t-il à flamber chez les deux chevilles ouvrières qui effectuent au quotidien un travail parfois fastidieux : Eugène Krampon et Pierre Gillieth. Grâce aux bons soins de Wilsdorf, l’émission du 7 juillet 2023 a longuement interrogé ce dernier sur cette entreprise militante remarquable. Nous invitons tous les auditeurs à l’écouter si ce n’est pas encore fait. L’ami Gillieth est infatigable. Outre la direction administrative et rédactionnelle d’un périodique de haute tenue, il s’occupe des éditions Auda Isarn. Cette sympathique maison d’édition publie plusieurs titres par an. Signalons le beau succès de la collection policière « Le Lys noir » et, en particulier, les aventures truculentes du Hussard.

Pour l’anecdote, le nom de cette collection irrita Rodolphe Crevelle (1955 - 2019), militant anarcho-royaliste de l’Hyper-France et de la francité résistante. Dans le sillage de La Manif pour Tous, cet ancien militant solidariste publia une série de journaux intitulée Le Lys noir placée sous le patronage de Georges Bernanos. Agacé par ce qu’il considérait comme un détournement, Rodolphe Crevelle menaça de casser la gueule des co-directeurs de la collection avant de se raviser. Il apprit qu’à côté de Pierre Gillieth officiait Francis Bergeron, le même qui dans sa jeunesse solidariste distribuât des tracts anti-communistes sur la Place rouge à Moscou à l’époque soviétique.

Des liens amicaux existent depuis le début entre le magazine autonome de désintoxication idéologique et Radio Méridien Zéro. Eugène Krampon a contribué aux deux projets. Le dossier du numéro 34 (hiver 2010) de R&A proposait d’ailleurs « Vers une rupture militante nécessaire » avec les entretiens de Gianluca Iannone, le fondateur de CasaPound, et de Frédéric Laroque, alors porte-parole du MAS (Mouvement d’action sociale).  Placée sous la mémoire fidèle de Robert Dun (1920 – 2002) et de Jean Mabire (1927 – 2006), le magazine albo-européen perdure, comme l’écrit en éditorial du nouveau numéro Eugène Krampon, sur une magnifique « ligne anti-mondialiste, anti-capitaliste, grand européenne (de Dublin à Vladivostok), identitaire, socialiste révolutionnaire ».

Les thématiques du numéro 79 sont riches et variées. À côté des notules qui confirment la veulerie de nos contemporains, Klaas Malan poursuit son exploration des peuples minoritaires d’Europe, en l’occurrence ici les Tyroliens du Sud. Malan est un ardent partisan d’une Europe impériale des régions ethniques homogènes et enracinées. Le dossier concerne « Le retour de la question sociale ». L’inflation, la réforme désastreuse des retraites, la paupérisation massive de la population française et la hausse vertigineuse des profits démontrent toute l’acuité du sujet bien trop peu traité par la « mouvance »… Dans un excellent entretien, Pierre Le Vigan rappelle « la nécessaire union du national et du social, de la souveraineté, de l’identité et de la justice ». Il oublie malheureusement le versant écologique. Les questions identitaire et sociale dépendent aussi de la question environnementale. Identités ethno-culturelles, justice sociale et préservation des écosystèmes forment un tout à la radicalité foncièrement non cosmopolite.

La présence durable de R&A constitue un apport non négligeable de munitions lourdes dans la guerre culturelle en cours. En dehors des bulletins à diffusion confidentielle, d’autres titres participent aussi à la grande bataille des idées. Le doyen Rivarol subit les foudres du Système. Il continue malgré tout à avancer. Fondée en 1967, Militant demeure la revue nationaliste qui défend  l'identité française et européenne. Éléments vient de fêter ses cinquante ans. Terre et Peuple Magazine se dirige vers son quart de siècle. Rébellion a vingt-et-un ans. Synthèse nationale approche de ses dix-huit ans. Le benjamin des imprimés est pour l’heure ZentroMag avec quatre années d’intenses activités.

Ces titres font honneur au pluriversalisme qu’anime l’ethno-différencialisme. Ils affrontent selon le tempérament de leur rédaction respective et malgré les inévitables divergences d’interprétation le politiquement correct et les délires du wokisme. On constate néanmoins que bien d’autres ont disparu : Flash, Présent, Le Choc du Mois, National Hebdo, La Nouvelle Revue d’Histoire, etc. Ces pertes peuvent susciter le désespoir et inciter peut-être à l’inaction et au désœuvrement. À tort ! Il importe toujours de se souvenir que l’histoire porte en elle l’imprévu. Comme le dit avec justesse Eugène Krampon dans ce numéro – anniversaire, « notre boulot et notre devoir, c’est de préparer notre résurrection à long terme, de reconstruire les murs porteurs de demain en évitant de les faire reposer sur une chape idéologique et des erreurs qui nous ont conduit à l’effondrement d’aujourd’hui ». L’aurore apparaît tôt ou tard après une très longue nuit.  

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°86, mise en ligne le 3 octobre 2023 sur Radio Méridien Zéro.

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Dissolution de Civitas : la dictature qui s’installe visera demain le RN et R!

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Bernard Germain

Et un de plus. Notre ministre de l’intérieur vient d’accrocher un nouveau trophée de chasse à son mur en y suspendant la tête de Civitas. Depuis Août il avait demandé à ses services de travailler à cette dissolution, il vient de l’obtenir et le conseil des ministres d’hier a décidé de l’approuver.

Évidemment, c’est l’euphorie du côté des bien pensants et autres gauchistes de tous poils. Ils défendent la « République » qui serait soi-disant menacée, mais leur manière de la défendre se résume à la méthode employée en 1793… couper la tête de quiconque ne partage pas leur point de vue.

Donc logiquement, c’est une chasse à l’homme permanente qui est organisée dans notre pays. Des associations gavées de subventions, payées avec nos impôts, montent la garde et veillent. Dès qu’un article ou une déclaration n’est pas jugé « politiquement correct », la meute s’agite et part en chasse. Pour lui permettre de tordre le cou du malheureux qui n’a pas dit ce qu’il faut, il y a les Lois Pléven, Gayssot et Taubira et une armée d’avocats dévoués et qui ne sont pas gênés de demander qu’on coupe la tête des hérétiques. Enfin, il y a les juges qui vont trancher l’affaire lorsqu’elle leur sera soumise. Des juges dont il paraît que 40 % sont membres ou sympathisants du Syndicat de la magistrature qui s’est signalé récemment en participant à la fête de l’Humanité, en animant des débats anti police et en participant aux défilés du 23 septembre contre « la police qui tue » et où l’on vit des pancartes « un flic, une balle ».

Il paraît que tout ce dispositif est « républicain ». Moi, j’appelle cela une dictature qui s’installe.

Je rappelle à ce propos que tous ces bien pensants qui ont les yeux de Chimène pour l’Amérique devraient adopter leur conception de la liberté d’expression. La liberté d’expression aux États-Unis est protégée par le Premier amendement de la Constitution des États-Unis et par les constitutions et lois de nombreux États. Le premier amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique fait partie des dix amendements ratifiés en 1791 et connus collectivement comme la Déclaration des Droits. Il interdit au Congrès des États-Unis d’adopter des lois limitant la liberté de religion et d’expression, la liberté de la presse ou le droit à « s’assembler pacifiquement ».

En France (et c’est aussi le point de vue de l’UE), c’est le contraire. On n’a pas le droit de dire ce que certains décrètent « politiquement incorrect ». Sauf que ce « politiquement correct » n’est que leur opinion. Il se trouve que depuis quelques décennies, ils sont majoritaires et donc imposent au pays un droit de s’exprimer qui est de plus en plus réduit. Ils font voter des Lois de plus en plus liberticides pour imposer à toute la société leurs opinions et faire taire tous ceux qui protestent contre ces mesures totalitaires. On notera qu’il en est de même pour la presse. La récente affaire du JDD l’a amplement démontré. Les citoyens, leurs partis et associations n’ont pas le droit de dire ce qu’ils veulent. Les journaux doivent aussi se conformer à cette vision. Donc pour les bien pensants la démocratie et les « valeurs de la république » veulent que soit interdit tout organe de presse (écrit, oral ou télévisuel) ne délivrant pas le message « politiquement correct ». Et dans ce cadre le JDD, Europe1 et Cnews sont les cibles permanentes des bien pensants qui ne rêvent que d’une chose : les voir disparaître afin que seul le message « autorisé » soit délivré à la population.

Et il se trouve encore des gens pour ne pas voir que souhaiter mettre cela en place est une conception liberticide et dictatoriale… au nom de la défense de la liberté.

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jeudi, 05 octobre 2023

#ôtez-le-moi d’là que je m’y mette

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La chronique de Philippe Randa

L’acteur Gérard Depardieu, mis en examen depuis décembre 2020 pour viols et agressions sexuelles sur une comédienne, se défend bec et ongles dans une lettre ouverte publiée dans les colonnes du Figaro. Il n’est ni violeur, ni prédateur. Pour preuve, sa parole… tout comme son accusatrice n’a d’ailleurs d’autre preuve des agressions dont elle l’accuse que… sa propre affirmation !

Un coup partout, balle au centre… enfin, si on ose dire et sans sous-entendu graveleux, comme il semble désormais indispensable de le préciser en notre si douce époque où la délation est devenue vertu cardinale et toute accusation vaut condamnation.

Mais condamnation médiatique seulement ; judiciairement, il en va bien souvent tout autrement, les accusatrices/teurs étant purement et simplement déboutés comme dans nombre d’affaires ayant récemment défrayé la chronique : on lira à ce propos avec intérêt le livre de Patrick Gofman au titre certes quelque peu provocateur – Bats ta femme tous les jours (1) qui rappelle que « Solveig Halloin, hurlante actrice manquée a été condamnée le 17 septembre 2021 pour diffamation à 3 000 euros de dommages et intérêts plus frais de justice. L’ex-Femen accusait de viol le comédien âgé Philippe Caubère, au terme d’une liaison qui ne lui aurait rien rapporté » ou s’agissant de « l’étoile hollywoodienne » Amber Heard, mariée à l’acteur américain Johnny Depp, condamné à la suite d’un procès hypermédiatisé s’il en est, à lui verser un million de dollars de dommages et intérêts pour ses accusations de violences conjugales dont elle ne parvint pas à convaincre le jury.

Quant à l’acteur américain Kevin Spacey, accusé d’agressions sexuelles par quatre hommes entre 2001 et 2013, il a été reconnu non coupable en juillet dernier par un tribunal de Londres… tout comme il avait déjà été reconnu non coupable d’attouchements sexuels en octobre 2022 par un tribunal civil de New York…

La justice n’est certes pas infaillible, mais la rumeur populaire ou les mouvements #MeToo et autres #BalanceTonPorc le seraient-ils forcément, eux ?

S’il est interdit en France de contester une décision de justice, il n’en va pas de même, bien au contraire, d’une condamnation médiatique : gageons que Kevin Spacey n’est pas près de retrouver les spotlights des plateaux de tournage et Gérard Depardieu vient de disparaître du casting du prochain film de Michel Hazanavicius.

Ce qui rappelle la période noire de l’épuration de 1944-1945 et le sinistre Comité national des écrivains, créé par le Parti communiste – « ces haineux », comme les appellera l’écrivain Albert Paraz – qui établira la « liste noire » des intellectuels indésirables « à excommunier »… ou encore la « Hollywood blacklist », ces femmes et hommes, acteurs, scénaristes, réalisateurs, soupçonnés de sympathie avec le Parti communiste que les Studios d’outre-atlantique refusaient d’engager.

Quoi qu’il en soit, cette volonté d’interdiction professionnelle de fait – alors que tout accusé est, par la loi française, « présumé innocent » – n’a souvent été qu’une simple et bien nauséabonde façon pour certains comédiens en mal de contrats ou de célébrité, d’écarter plus talentueux qu’eux des plateaux de tournage.

Une manière détournée d’adapter l’expression populaire « ôtez-le-moi d’là que je m’y mette. »

Note

(1) Étonnant « best-seller », préfacé par Serge de Beketch et postfacé par Anne Brassié : édité par trois éditeurs successifs, tous les tirages ayant été épuisés, il est à nouveau disponible en version augmentée et réactualisée aux Éditions Dualpha cliquez ici.

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Alain Escada et la dissolution de Civitas

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Vendredi 13 octobre, à Paris : soirée Livr'arbitres

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mercredi, 04 octobre 2023

Dissolution de Civitas : les réactions

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Thomas Joly, Roland Hélie et Alain Escada

• Alain Escada, président de Civitas :

La dissolution de Civitas est un abus de droit. Aujourd'hui, c'est nous, demain c'est vous ! Nous allons bien sûr déposer des recours. Non à la dissolution de la liberté d'opinion ! 

• Thomas Joly, président du Parti de la France :

Par la voix de l'infâme Olivier Véran, le gouvernement a annoncé ce matin avoir acté la dissolution de Civitas.

Le Parti de la France réaffirme sa solidarité avec Alain Escada et les membres de son mouvement face à l'oligarchie cosmopolite anti-catholique donc anti-française.

• Eric Mauvoisin-Delavaud, porte-parole du Rassemblement vendéen :

Soyez rassurés ! Le gouvernement œuvre pour votre sécurité. Les dangereux catholiques patriotes qui vous agressent chaque jour dans la rue, qui vous violent, qui vous volent vos biens, qui jouent du couteau sur vos gorges, seront mis hors d’état de nuire avec zèle. 
 
La République veille sur vous. Haut les cœurs !
 
• Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia et fondateur de l'Iliade :
 
Ce gouvernement liberticide ne manque pas d'humour (noir) : il a confié à une Madame Léglise (sic) le soin de dissoudre le parti d'inspiration catholique Civitas.  Madame Léglise porte le titre digne d'Orwell de « directeur des libertés publiques » ( sic)
 
Nul besoin d'être un fidèle du Christ roi ou de Civitas pour condamner cette ignoble mesure liberticide. Le Régime Macron n'a rien à envier au soviétisme en phase terminale.
 

• Bruno Gollnisch, ancien député européen :

Civitas, Alvarium, Identitaires, etc. En un temps où des bandes ethniques et/ou gauchistes se livrent systématiquement à la violence, à l’incendie, au pillage, à l’agression ; le gouvernement choisit de dissoudre, pour délit d’opinion, des organisations parfaitement pacifiques.

23:57 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Aujourd'hui, le pouvoir dissout Civitas... Demain ce sera le tour à qui ? Au Rassemblement national ? À Reconquête ? 

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Dissoudre un mouvement nationaliste rassure peut-être les pleutres, les fanatiques et les bobos qui forment le fond de commerce du gouvernement actuel mais cela n'entame jamais la détermination des militants... Bien au contraire.

En procédant à la dissolution de Civitas, le régime de Macron aux abois montre à quel point il est soumis aux injonctions de Mélenchon et de la NUPES. Hier, une député de ce parti a bavé à l'Assemblée un pathétique réquisitoire contre les forces patriotiques cliquez ici et ce matin Macron et son caniche Darmanin, aux ordres, dissolvent Civitas. Et ils osent encore nous tarabuster avec leurs prétendues "valeurs de la république"...

La réalité, c'est que le pouvoir macronien péte de trouille devant l'extreme gauche, les terroristes écologistes et les racailles importées qui font la loi dans les cités. Pour faire croire qu'il tient encore debout, il s'en prend à ceux, comme Civitas, qui défendent pacifiquement la France nationale et catholique.

Que l'on soit d'accord ou pas avec la sensibilité qu'incarne Civitas, nous devons tous manifester notre solidarité avec ce mouvement et son président Alain Escada. Aujourd'hui, le pouvoir dissout Civitas... Demain ce sera le tour à qui ? Au Rassemblement national ? À Reconquête ? 

15:56 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Espagne : Felipe VI n’a pas eu le courage politique de ne pas désigner Pedro Sanchez

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Michel Festivi 

Ce 3 octobre, après un deuxième tour de consultations, le Roi a finalement donné son feu vert au révolutionnaire socialiste, séparatiste et promoteur des lois les plus extrémistes et les plus scélérates en matière sociétales et politiques.

Le monarque aurait pu décider de ne plus investir personne, et ainsi de faire retourner aux urnes le peuple, et ce d’autant qu’avec ses 121 députés, le PSOE est seulement le deuxième parti aux Cortès et que ses éventuels soutiens, l’ERC, Junts, Bildu, n’ont pas daigné se rendre au Palais Royal, comme le veut la constitution, pour ce fameux tour de table.

Désormais Sanchez va pouvoir solliciter l’investiture, lors d’un prochain vote après deux jours environ de débats.

Peut-il y parvenir ? Assurément oui. Avec l’extrême gauche Sumar (31 députés) totalement acquise, l’ERC soit la gauche catalane (7 députés), Herria Bildu (l’ancienne ETA) (6 députés), Le Parti nationaliste Basque (5 députés), Sanchez peut cumuler 170 voix.

Au premier tour, c’est la majorité absolue qui est requise (176 voix), mais au deuxième tour une majorité relative suffit. Or le bloc des droites a démontré qu’il ne peut aller au-delà des 172 voix.

En réalité tout dépendra du parti indépendantiste catalan Junts, cornaqué depuis Bruxelles par Carlos Puigdemont, où il réside pour ne pas aller en prison, qui, avec ses 7 députés est faiseur de roi. Le sort de l’Espagne dépend donc d’un parti qui veut que la Catalogne quitte l’Espagne. Et le Roi, garant de l’Unité du pays l’a accepté.

Puigdemont pour son soutien, exige officiellement une amnistie générale de tous les membres de son parti qui se sont fourvoyés en 2017 dans un référendum inconstitutionnel sur l’indépendance de la Catalogne, et qui ont été condamnés par les Tribunaux. Sanchez est d’accord et veut la faire voter au plus vite, même si beaucoup de juristes et de personnalités crient au scandale.

Junts exige aussi que le gouvernement qui sera formé, organise un référendum sur l’indépendance de la Catalogne et monnaye ses voix à cela. Sanchez ne peut pas officiellement, pour l’instant, accéder à cette demande. Puigdemont menace de ne pas le soutenir. Mais ce n’est qu’une posture.

Au final les 7 députés Junts voteront pour Sanchez, ce qui lui fera 177 voix. Pourquoi le feront-ils ? Parce qu’ils y ont tout intérêt. Repasser devant les électeurs serait très risqué. Et d’autre part, une fois l’amnistie acquise, ils feront monter la pression pour obtenir tôt ou tard cette consultation.

C’est ce que l’on appelle la politique du salami, que connaissent parfaitement tous les révolutionnaires. Grignoter petit à petit, saucissonner, couper en tranche et tout le morceau viendra. Les communistes en étaient très friands (Tchécoslovaquie, Pologne, Hongrie etc…), et l’ont appliqué avec succès.

Bientôt l’’Espagne tiraillée entre les catalans, les basques, les galiciens, les valenciens et autres régionalismes va disparaître inexorablement. C’est finalement la politique bruxelloise : supprimer les nations. Le Roi se serait grandi en refusant ce piège diabolique. Mais décidemment, il sera dit que les Bourbons en Espagne, ne sont pas à la hauteur des enjeux du pays. Déjà l’arrière-grand-père de Felipe VI, Alphonse XIII avait, en 1931, quitté subrepticement le pays, sans abdiquer, abandonnant l’Epagne aux mains des révolutionnaires. Quant à Juan Carlos, bouffi de priapisme et de prévarications, il a dû s’exiler dans un pays du Golfe. Bel exemple !

Qu’au moins cette leçon nous serve en France. Macron avec ses idioties corses devrait méditer ce qui se passe outre-Pyrénées. On commence comme ça, on accorde une large autonomie et puis tout part en quenouille, et pourquoi ensuite refuser aux uns, ce que l’on a accordé aux autres. Certes, la France n’a pas la même Histoire que l’Espagne, mais sait-on jamais. 

10:37 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Où en est actuellement la guerre en Ukraine ?

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Scipion de Salm

Sur le terrain, l’offensive ukrainienne, continue depuis juin 2023, n’a emporté que des succès très limités, voire insignifiants, la prise confirmée à la mi-septembre de trois villages, évidemment rasés au sol par des combats intenses. Il s’agit de Robotyne, dans la région de Zaporojie, qui forme un petit saillant dans la première ligne russe, et deux dans la périphérie méridionale de Bakhmout. Cette offensive ne cesse pas. On n’en tirera pas précocement de bilan définitif. Mais en- fin, pour l’instant, après bientôt quatre mois d’assauts continus, il faut bien constater l’échec cinglant par rapport aux ambitions affichées au printemps, celles maximalistes de couper complètement en deux les territoires annexés par la Russie en septembre 2022 en atteignant la Mer d’Azov, et en re- prenant Bakhmout sur le flanc oriental, ou celles plus prudentes et réalistes prononcées au même moment mezzo voce par des analystes plus sérieux de l’OTAN, annonçant la prise de Tokmak, petite ville de Zaporojie fortifiée par l’armée russe, comme un critère objectif de succès. Les pertes humaines ont été lourdes des deux côtés, et restent des secrets militaires ; les évaluations, y com- pris les plus sérieuses, varient facilement du simple au quadruple. Il y a assurément au moins des dizaines de milliers de morts supplémentaires, tant russes qu’ukrainiens, avec cette offensive.

Il n’y a certes qu’une petite trentaine de kilomètres à vol d’oiseau de Robotyne à Tokmak, mais au rythme de progression ukrainien actuel, dans un secteur fortifié russe densément occupé, avec artillerie, drones et blindés, la ville a toutes les chances de ne pas être directement attaquée, ou a fortiori prise, avant l’hiver. L’offensive ukrainienne devrait bientôt cesser, au plus tard en novembre, par épuisement des hommes et des matériels, et surtout à cause de l’arrivée de la saison des boues d’automnes, qui paralysent véritablement les mouvements des véhicules lourds. Chaque camp a annoncé déjà de grandes offensives d’hiver à venir, à partir de janvier 2024.

L’Ukraine comme la Russie ne cessent de communiquer sur leur plus grande confiance en l’avenir, et annoncent de grandes offensives victorieuses et décisives pour 2024 ou 2025. La guerre sera décidément longue. La Russie se déclare à peu près prête à accepter, à défaut de paix définitive, un cessez-le-feu sur les lignes existantes, proposition raison- nable. Tel est le discours officiel du président Poutine, celui qui compte. Pendant ce temps certes, Medvedev, président de Russie Unie, le parti présidentiel, continue à jouer son rôle d’histrion, très médiatisé, en exigeant la “dénazification” de l’Ukraine et la “libération” de Kiev, mais il n’est décidément plus à prendre au sérieux, après un très long catalogue d’extravagances depuis février 2022 — dont l’annonce d’un coup d’Etat néonazi pour l’automne 2022 en Allemagne par exemple —. Le gouvernement ukrainien, tout comme le parlement et la classe poli- tique, du moins celle autorisée, exigent toujours l’évacuation intégrale des territoires ukrainiens occupés, et annexés — ce qui ren- drait leur rétrocession éventuelle beaucoup plus compliquée —, et ce jusqu’à la Crimée incluse, avec le versement de dommages de guerre très élevés. Tout cela est parfaitement inacceptable pour tout gouvernement russe, surtout si le front continue à tenir. La paix, ou même un cessez-le-feu, ne semble hélas toujours pas être pour demain.

Source : Rivarol 4/10/2023

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mardi, 03 octobre 2023

Je lance un défi à Erwan Chartier : qu’il ose débattre avec moi sur Callac !

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Bernard Germain

Erwan Chartier (en photo ci-dessus), pour ceux qui l’ignoreraient encore, est le rédacteur en chef d’un minuscule journal publié près de Callac et que nous avons contribué à sortir de l’anonymat lorsqu’il s’est cru obligé de dire pis que pendre de notre combat mené, et gagné, à Callac en faisant capoter le projet Horizon qui entendait faire venir 70 familles de migrants (environ 530 personnes selon les chiffres de Ouest-France) dans ce village de 2 200 habitants.

Cette défaite a jeté le désarroi dans la « gauche » qui est en fait l’extrême gauche et créé un véritable problème politique : comment la « gauche » qui prétend représenter les couches populaires et les défendre, comment cette gauche a-t-elle pu être contrainte d’abandonner piteusement son projet le 11 janvier 2023 ?

Deux explications contradictoires s’affrontent sur ce point :

  • Celle que j’ai toujours défendue avec mes amis de l’association « Les amis de Callac et ses environs »
  • Celle que défend la « gauche » avec le soutien constant et tapageur d’Erwan Chartier ainsi que de la presse bien-pensante (Le Télégramme, Ouest-France)

Notre explication est des plus simples et est conforme à la réalité. Tout d’abord, le maire n’avait nullement inscrit le projet « Horizon » dans son programme électoral. Dès lors, et compte-tenu des énormes conséquences que ce projet aurait eu pour le village, nous avons dit : soit vous retirez le projet, soit vous demandez à la population si elle est d’accord.

Chacun comprendra que c’est le minimum en démocratie que de demander son avis au peuple.

Et bien pas à Callac, voyez-vous. Le 5 octobre 2022, sur le marché et devant plusieurs dizaines de personnes, le maire a déclaré aux habitants qui l’interrogeaient : « Je ne ferai pas de référendum car je sais que 80% de la population est contre ».

Quand on est la «gauche» et qu’on se prétend défenseur de la démocratie, ça la fout mal de dire qu’on refuse de demander son avis au peuple et que les élus feront ce qu’ils veulent même si le peuple est contre.

Au passage, j’observe que cette « gauche » a des principes à géométrie variable, car lorsqu’il s’est agi des retraites, la même «gauche» a réclamé à corps et à cri qu’un référendum soit organisé. Donc pour les retraites, un référendum c’est nécessaire, mais sur un projet qui va bouleverser la vie d’un village, un référendum c’est non.

Un second point a fait basculer la population contre le projet. Il y a à Callac 18% de chômage, et pour trouver du travail, les gens – surtout les jeunes – sont obligés de partir, ce qui contribue à faire baisser l’activité et la vie locale. De plus, il y a à Callac des gens qui sont pauvres ou n’ont guère de moyens. Pour ceux là, il n’y a jamais rien. Alors quand la mairie a annoncé qu’il y avait 80 emplois qui avaient été identifiés et 3,2 millions d’€ pour le projet Horizon et l’aide aux réfugiés, ce fut un choc pour les habitants.

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Les chiffres et le coût de l'immigration présentés par André Posokhow

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Les chiffres de l'insécurité exposés par Stanislas Rigault (Reconquête)

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Miscellanées

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Le billet de Patrick Parment

Politique

Non sans surprise, on voit débarquer, quasi la fleur au fusil, Emmanuelle Mignon. Le nom ne vous dit pas grand-chose. Elle a été la directrice de cabinet de Sarkozy quand il était président de la République. Retiré au Conseil d’Etat, Eric Ciotti est allé la pêcher, l’a nommé vice-présidente des Républicains, et l’a chargé de mettre sur pied un programme en vue des prochaines présidentielles. Avec comme ligne rouge, pas d’accord avec Marine Le Pen qui d’ailleurs ne veut pas en entendre parler. Le problème qui se pose est le suivant : les Français sont-ils prêts à sauter le pas et élire Marine Le Pen ? Si ce n’est pas le cas, alors les jeux sont ouverts à droite, car la gauche politique – mais pas encore médiatique – n’est plus du tout crédible.

Instruction publique

Notre système éducatif est à bout de souffle, les enseignants font de la garderie, le bac est ouvert à tous les vents de la médiocrité. Il en résulte que de nombreux jeunes qui n’ont rien à y faire s’inscrivent en faculté, un voire deux ans, avant de gagner les rangs de l’ANPE. Les réformes de notre système ne manquent pas. Mais pour faire simple, tenons d’abord compte de la réalité. Dans une classe d’âge, guère plus de 20 % des jeunes sont en capacité de faire des études longues. Les autres trouveraient largement leur bonheur dans l’enseignement professionnel. L’une des grandes richesses de la France, ce sont ses artisans. Profitons-en. C’est d’ailleurs ce qu’a bien compris un homme comme Bernard Arnault à la tête de LVMH.

L’autre urgence : redonner à nos enfants la fierté d’être français, d’appartenir à une même communauté de destin. Cela passe donc par un enseignement intelligent de notre histoire et du roman national comme su le faire avec intelligence la IIIe République. Même si cela risque fort d’être difficile au regard de nos taux migratoires.

Ecologie

Ah, l’écologie. On la colle à toutes les sauces, chacun y va de son programmme. Commençons donc par lever un paradoxe. Imagine-t-on un instant que la Chine et l’Inde vont renoncer à leur développement afin de se hisser à un niveau équivalent à l’Occident ? L’écologie, ils s’en foutent. Et ce sont deux gros pollueurs, même s’ils ne sont pas les seuls.

Rassurez-vous je n’ai pas la solution, et je me contente d’émettre quelques évidences. L’écologie, il faut aussi l’envisager sous l’angle de la réalité. Or, cette réalité quelle est-elle ? En écologie, mais pas que, tout repose sur la demande d’énergie. Actuellement ce besoin est satisfait par le gaz, le charbon, le pétrole et le nucléaire. Il sera très difficile de s’en passer du moins dans le court terme. Conclusion, il faut donc économiser ces ressources et donc modifier nos modes de vie en les rendant beaucoup moins énergivores. Et en tenant compte du fait que l’énergie la moins polluante et la moins dangereuse, c’est bel et bien l’énergie nucléaire. Nous disposons par ailleurs d’autres sources d’énergie comme la géothermie, la biomasse, l’énergie hydraulique, solaire, voire éolienne si on décidait d’en faire un usage intelligent – notamment domestique -, et non pas pseudo industriel comme c’est le cas aujourd’hui. Sans oublier l’hydrogène dont on ne maîtrise pas encore toute la technologie. Cela viendra. Reste que de demander aux hommes d’être raisonnables est une gageure. C’est quand nous serons au pied du mur que l’on se décidera malheureusement à réagir.

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A propos des manifestations de soutien à la police...

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Suite à la publication sur notre site de l'annonce des manifestations de soutien à la police qui se sont déroulées samedi dernier à travers la France, nous avons reçu un certain nombre de messages de lecteurs nous faisant part de leur désapprobation.

Ces lecteurs, dont nous ne doutons pas un instant de leur sincérité, mettent en avant le fait que la répression policière n'a jamais été tendre à l'encontre de la droite nationale et identitaire alors qu'elle est beaucoup plus timorée lorsqu'il s'agit de mater les manifestations violentes de la gauche, de l'extrême gauche ou des racailles des cités. Nous ne les contredirons pas sur ce point, mais le problème n'est pas là...

Qu'on le veuille ou non, tout État a besoin d'une police. Celle-ci, en principe, est là pour assurer l'ordre et la sécurité. Le problème, ce n'est donc pas la police en elle-même, le problème ce sont ceux qui dirigent l'État. Si les tenants du pouvoir la poussent à dépasser ses prérogatives, c'est à eux qu'il faut s'en prendre. Si nous avons appelé à participer à ces manifs, c'est justement parce que nous faisons la part des choses entre les dérives tyranniques de Macron et de sa clique et les policiers qui prennent au quotidien des risques énormes pour tenter de maintenir encore un semblant de sécurité dans le pays.

Je précise que celui qui écrit ces lignes a reçu, en cinquante ans de militantisme, son lot de coups de matraques, de gardes à vue, de perquisitions et n'a donc pas de leçons à recevoir de quiconque dans ce domaine. Lorsque l'on s'engage dans l'action politique, surtout lorsque cet engagement est en opposition radicale au Système en place, on doit être conscient des risques que cela implique.

Roland Hélie

02:51 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 7 octobre : La Richardais (près de Dinard), conférence de Claude Janvier

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La revue Eléments vient de sortir

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Agnès Buzyn : « Quoi qu’elle en dise »…

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La chronique de Philippe Randa

Covid-19… saison 4, donc, puisque le « virus qui rend fou », tel que si justement défini par Bernard-Henri Levy, est sinon apparu, du moins mondialement connu depuis le début de l’année 2020. C’était il y a 4 ans ! Déjà !

Qui s’y intéresse encore, à part quelques traumatisés à vie ? Peu de monde, heureusement… Quelle que soit la façon dont on ait interprété ou vécu cette page folle de l’humanité – ou que l’on appréhende encore à tort ou à raison d’éventuelles conséquences vaccinales – l’immense majorité de la population a désormais bien d’autres préoccupations en tête. Au choix : réchauffement climatique, submersion migratoire, écroulement du niveau de vie pour cause de « quoi qu’il en coûte », tiers-mondisation de notre quotidien…

C’est dire si les états d’âme d’Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé à l’époque du Covid-19, tentant de justifier son action d’alors dans les colonnes du quotidien Libération, ne vont guère captiver nos compatriotes.

À l’entendre, elle avait pourtant tout senti, tout deviné, tout compris et sonné le tocsin à Matignon comme à l’Élysée… pour peau de balle ! Personne ne l’a crue alors.

Que n’eût-elle alors jugé indispensable de tout dire… aux Français ? Non à eux, ce fut « motus et bouche cousue » : sa lâcheté n’a donc eu comme écho que l’incompétence des autres dirigeants de la Macronie. Cela va-t-il mieux en le disant ? Bah ! si ça soulage la dame…

On rappellera toutefois qu’Agnès Buzyn finira par « lâcher le morceau » dans les colonnes du quotidien vespéral Le Monde pour déplorer le maintien des élections municipales qu’elle qualifiera de « mascarade »… mais après avoir tout de même tenté de se faire élire Maire de Paris ! Sanctionnée d’une défaite électorale assez humiliante pour une représentante de la majorité présidentielle, aurait-elle eu le même jugement en cas de victoire ? On peut légitimement en douter…

Quant aux solutions qu’elle « aurait » proposées alors à Édouard Philippe et à Emmanuel Macron, il y a celle, notamment, du confinement : celui-ci aurait dû survenir plus tôt et aurait dû être annoncé de façon moins brutale ! Bel exemple d’oxymore, s’il en est, mais on n’en est plus à ça près ! Évidemment !

Évidemment, car comme le rappelle fort justement Nicolas Gauthier dans les colonnes de Boulevard Voltaire : « Quoi qu’il en soit, et avec le nécessaire recul, on constate que quelle que soit la manière employée par tous les gouvernements de la planète – confinement relatif ou coercitif, politique vaccinale plus ou moins militante –, partout, le virus a gagné. Comme quoi nous sommes parfois peu de chose face à la nature. »

Mais plus juste et surtout plus dramatique encore, Nicolas Gauthier ajoute : « Un sujet d’autant plus délicat qu’il a, partout, suscité une autre forme de psychose, entre pro et anti-confinement, partisans et adversaires du vaccin, le tout sur fond de paranoïa et de Big Pharma en tireur de ficelles. Si l’on résume, il n’y avait pas que des dingues dans ces deux camps, mais ces mêmes dingues étaient assez équitablement répartis des deux côtés de la barrière. La preuve en est qu’on ne connaît guère de familles dans lesquelles les repas dominicaux ne commençaient pas en joutes énervées pour finir au bord du pugilat. On n’oubliera pas, non plus, le rôle des médias, avec journalistes improvisés virologues de plateau ou de comptoir ; les mêmes “toutologues” qui s’intronisent un jour experts en finance mondiale et, l’autre, sélectionneurs de l’équipe de France de football. »

Terrible constat, difficilement contestable, qui empêche tout honnête homme de ressentir quelque empathie pour les misérables tentatives de justification d’une faillie de la politique – si ce n’est de la médecine, mais c’est un autre débat – et néanmoins légiond’honneurisée et recasée à la Cour des comptes avec Jean Castex en 2022 !

Quoi qu’elle tente désespérément de dire, sa réputation est à jamais tachée – et à juste titre – par les lâchetés, l’incompétence et le cynisme de la Macronie. Dont elle restera l’une des figures emblématiques. Ne lui en déplaise…

Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, paraît-il, la vie publique peut assurément être truffée d’explications aussi vaines que pathétiques.

Note

(1) Rappelons que l’ancien directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, sans crainte du ridicule, avait osé comparer lors de son audition par des députés, à la Peste du XIVe siècle (qui elle, a tué entre 50 et 70 % des malades) ou à la grippe dite espagnole (en fait, déjà asiatique) de 1917 dont le taux de mortalité fut de 20 % des contaminés (soit tout de même entre 30 et 55 millions de morts, statistique de l’OMS et de l’Institut Pasteur).

Selon Santé publique France, le nombre de décès dans le monde dû au Covid-19 du 11 mai 2020 au 30 juin 2023 est le suivant : 6 947 192 décès jusqu’au 28 juin 2023 dont 2 243 097 en Europe.

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lundi, 02 octobre 2023

Jeudi 5 octobre, à Nancy :

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18:07 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LA STATUE DE SAINT-MICHEL RESTERA AUX SABLES D'OLONNE

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La secte Libre pensée locale a tout tenté pour faire déboulonner la statue de Saint Michel qui rayonne devant l'église Saint Michel aux Sables d'Olonne. Mais la détermination de la municipalité, de la paroisse et des associations patriotiques a évité que ce sacrilège se produise. La statue restera sur la place et, samedi dernier, elle a été bénie par Mgr l'évêque de Luçon.

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Voici la déclaration faite à cette occasion par Yannick Moreau, maire des Sables d'Olonne :

« Aux Sables d'Olonne, on ne laisse pas déboulonner nos statues, notre culture et notre art de vivre. La Ville et la paroisse ont trouvé une solution pour que la volonté des Sablais soit respectée : la statue de Saint-Michel restera sur sa place, devant l'église, en toute légalité.

  • La France de 2023 déboulonne ses statues

Une poignée de laïcistes radicaux a traîné notre Ville devant les tribunaux, et obtenu que l’on déboulonne l’emblème du quartier Saint-Michel, une modeste statue de Saint-Michel, installée devant l’église du même nom.

À l’heure où les violences et les zones de non-droit prospèrent, nos tribunaux avaient probablement mieux à faire… mais c’est ainsi : la tempête de la "cancel culture" a frappé Les Sables d’Olonne.

En tant qu’élu engagé, je reste sidéré. Cela me paraissait impossible, lointain, aberrant.

Et pourtant, cette idéologie destructrice est bel et bien en marche jusque dans nos provinces et petites patries charnelles.

  • Un combat nécessaire pour défendre notre patrimoine

Jusqu’au bout, l’équipe municipale aura défendu cette œuvre si discrète, ce patrimoine historique auquel les Sablais sont attachés. Ils étaient 94% lors de la votation 2022 à vouloir que cette statue demeure devant l’église Saint Michel.

Il était nécessaire d’aller au terme de la bataille juridique, de défendre nos convictions, de ne pas céder sans avoir employé tous les recours possibles pour faire valoir nos arguments.

Je suis fier d’avoir mené ce combat, au nom des Sablais, au nom des Vendéens et au nom de la majorité silencieuse qui n’en peut plus de voir son pays se résigner ou s’auto-flageller.

En tant que maire, je me dois de respecter la décision du Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, mais la volonté et le vote des Sablais seront respectés.

Avec la paroisse nous avons trouvé une solution pour qu’elle reste en toute légalité devant l’église Saint-Michel sur cet espace désormais privé.

  • Une solution « à la Sablaise » pour que Saint-Michel reste devant son église.

Il y a plusieurs mois, la Ville a vendu au diocèse de Luçon une bande de terre longeant l’église afin de permettre la mise aux normes d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite.

Sur cet espace désormais privé, le Père Antoine Nouwavi, Curé-Doyen de la paroisse Sainte Marie des Sables d'Olonne, propose qu’un petit emplacement, non utilisé pour la construction de la rampe, puisse accueillir la statue Saint Michel. La paroisse propose également de prendre en charge l’ensemble des travaux.

Je remercie le Père Antoine et les paroissiens pour cette offre qui permet de se conformer et à l'arrêt du Conseil d'Etat, et à la volonté des Sablais.

Les travaux auront lieu dès ce mois de septembre.

  • Les attaques contre le Saint-Michel sablais nous encouragent à affirmer, cultiver et transmettre nos filiations affectives

Alors, certes, les ayatollahs de la laïcité auront fait reculer notre statue de quelques mètres, mais ils auront fait avancer notre volonté de défendre notre culture et notre art de vivre.

Oui la République est laïque, mais la France, elle, est chrétienne. Notre Nation, nos villages, nos quartiers, nos prénoms sont de culture chrétienne. C'est ainsi... C'est une réalité objective que certains irréductibles laïcards aimeraient annuler, effacer. Et pourtant, depuis le baptême de Clovis il y a 1500 ans c'est une réalité qui est constitutive de ce que nous sommes nous les Sablais, Vendéens, Français.

Face à ceux qui détruisent et déboulonnent, nous continuerons à bâtir sans relâche, à maintenir vivants les liens qui nous unissent, à célébrer notre culture et notre liberté.

Nous continuerons, à danser sur Les Lacs du Connemara au bal des pompiers, à admirer le feu d’artifice du 14 juillet en famille, à décorer nos sapins à Noël, à fêter Pâques, à boire une bonne bière d’abbaye les pieds dans le sable… Oui les cloches sonneront encore demain aux Sables d’Olonne.

Ce n’est pas être rétrograde que d’aimer et cultiver nos traditions, c’est perpétuer et transmettre aux générations futures l'art de vivre à la française.

Vive Saint-Michel ! Vive les Saint-Michel de Vendée et de France ! »

Yannick Moreau,

Maire des Sables d’Olonne

Source cliquez ici

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