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vendredi, 22 mars 2024

PECHEURS, ELEVEURS, AGRICULTEURS, VITICULTEURS : ILS SONT TOUJOURS EN COLERE !

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Pieter Kerstens

Et ils ont bien raison, car le président Micron et son acolyte Attal les écoutent mais ne les comprennent pas.

C’est bien simple : après plus de 60 heures de labeur hebdomadaire, les paysans veulent vivre de leur travail, ce qui n’est pas le cas pour la majorité d’entre eux.

Le monde agricole a toujours été traversé de crises successives et je me souviens que dans les années 1950, j’avais assisté dans mon enfance à des manifestations des charrettes de fumier et de foin tirées par des chevaux, en Normandie. En 1958, les agriculteurs manifestaient suite à une surproduction de choux-fleurs et d’artichauts et en 1961 pour des surplus de pomme de terre. En 1970 et 1976, à cause d’une concurrence européenne dans les vins, le Midi et le Languedoc se révoltaient avec la Comité d’Action Viticole. Dans l’Aude une manifestation violente déclenchait une fusillade dans laquelle un commandant de CRS et un producteur de vins sont tués. De 1984 à 2009, la France aura vécu plusieurs révoltes contre les quotas laitiers imposés par les bureaucrates de Bruxelles.

Qu’on les nomme croquants, péquenots, bouseux, culterreux ou paysans, leur colère est justifiée.

Au fil des décennies, ils ont subi une avalanche de règlements, de normes, de lois et d’interdictions qui, au lieu d’améliorer leur situation, a surtout entravé la production d’une grande partie de ceux qui nous approvisionnent en denrées alimentaires.

Mais certains politiciens avaient tiré la sonnette d’alarme depuis longtemps. Notre devoir de mémoire nous rappelle à ce titre que déjà en 1969, pour les élections présidentielles du 15 juin, le candidat Alain Poher écrivait dans sa profession de foi  « Un programme agricole moderne :

  • Le travail et les investissements agricoles doivent être rémunérés par des prix garantissant aux producteurs un revenu et des conditions de vie comparables à ceux des autres secteurs de l’économie.
  • Une adaptation des structures est nécessaire pour que les entreprises agricoles atteignent une meilleure efficacité économique, mais elle doit être organisée de façon à préserver le monde rural d’un exode dommageable pour la collectivité nationale.
  • La formation professionnelle doit être intensifiée.
  • En outre, l’essor nouveau de l’économie et un aménagement dynamique des régions doivent entraîner l’implantation d’activités économiques non agricole en milieu rural.
  • La rapidité de l’évolution place les agriculteurs trop âgés pour une reconversion professionnelle, mais trop jeune pour bénéficier de l’indemnité viagère de départ, dans une situation dramatique. Pour ceux-là, les conditions de la pré-retraite doivent être rendues plus humaines et plus efficaces. »

Par ailleurs Alain Poher - Président du Sénat - insistait dans son programme : « La politique agricole commune (la fameuse PAC) ne peut exister sans une politique européenne globale, concernant la fiscalité, les structures, l’aménagement des régions à la dimension européenne, les régimes sociaux. Le Plan Mansholt n’apporte pas une conclusion à la définition de cette politique d’ensemble. » Et il terminait par : « Il est temps de donner enfin à la France une politique agricole qui fixe les orientations de production claires et durables. »

En 1970 il y avait 1.587.600 exploitations agricoles en France. Il n’y en a plus que 387.000 aujourd’hui, plus grandes et plus performantes, certaines certes exportatrices, mais dont la grande majorité ne sont pas bénéficiaires.

L’Aisne avant l’Ukraine.

Dans un contexte de déficit budgétaire chronique, Bruno Lemaire avait annoncé l’obligation de trouver 10 milliards d’euros d’économies pour 2024 et 20 milliards pour 2025.

Le monde agricole aurait bénéficié d’environ 600 millions d’euros d’aides et de subventions pour 2024, tels que le Premier ministre Attal et le ministre de l’agriculture l’ont annoncé en janvier.

Pour sa part le Président Micron déclarait le vendredi 16 février : « En 2024 la France (vous les contribuables) fournira jusqu’à 3 milliards d’euros supplémentaires d’aides militaires. Cela concerne la livraison d’avions Mirages 2000 D, des missiles antichars et antiaériens, 18 canons Caesar à livrer prochainement (en plus des 32 déjà en Ukraine) et 60 autres à produire, des blindés et des équipements de surveillance satellitaire. En outre 1.000 à 3.000 obus de 155mm seront envoyés à Kiev chaque mois, ce qui correspond à la consommation quotidienne des canons ukrainiens…

Alors que les paysans tirent le diable par la queue avec moins de mille euros par mois, on trouve immédiatement des milliards pour faire une guerre qui ne nous concerne pas !

Le bon-sens est absent dans cette nouvelle crise agricole et c’est pourquoi le monde paysan est en colère, non seulement en France, mais aussi en Allemagne, en Belgique, en Espagne ou aux Pays-Bas, paysans auxquels se joignent également les indépendants eux-aussi maltraités par les aberrations du mondialisme.

En effet, il est intolérable d’accepter que des produits qui ne répondent pas aux normes en vigueur en Europe, soient encore importés chez nous.

Le 9 juin nous devrons exprimer notre refus d’une Europe ouverte au monde entier et sanctionner les charlatans qui nous gouvernent.

23:27 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Parution du Cahier d'histoire du nationalisme (n°27) consacré au "septennat des colonels grecs" : un entretien avec son auteur, Jean-Claude Rolinat

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Vous venez de publier aux éditions  Synthèse nationale dans la collection des « Cahiers d’Histoire du nationalisme », un nouvel ouvrage intitulé « Grèce 1967–1974, le septennat des colonels ». Pourquoi ?

Jean-Claude Rolinat : Le directeur de la collection sachant que j’étais allé en Grèce au moment des « évènements » tragiques de Chypre à l’été 1974, qui précipitèrent la chute du régime dit « des colonels », m’a demandé de faire l’historique de cette courte expérience politique. J’ai, bien entendu, accepté, ne serait-ce que pour rétablir quelques vérités. Cette dictature – car ce fut, effectivement, un régime autoritaire -, n’a jamais été aussi terrible que la « bonne  presse » voulut le dire, ni aussi efficace que ses afficionados le proclamaient. Un quotidien comme Le Monde, écrivit, je crois, au crépuscule de ce régime, que « c’était la dictature du vide ».

Avait-il raison ?

Sur le plan doctrinal, je réponds sans hésiter, oui. Contrairement à des régimes politiques comme le Franquisme en Espagne, le Péronisme en Argentine, ou le « Salazarisme » au Portugal, il n’y avait pas de colonne vertébrale idéologique et militante pour structurer la politique gouvernementale, et lui servir de relai auprès de l’opinion. Les colonels se méfiaient-ils des civils ? Franco avait unifié les organisations qui avaient soutenu sa croisade de 1936 à 1939, au sein du Movimiento nacional, Perón disposait de l’appareil du Parti justicialiste et de son puissant syndicat, la CGT, et Oliveira Salazar avait l’Union Nationale et les jeunes de la Mocidade à sa botte, si je puis dire. Toutes ces forces politiques, hiérarchisées, irriguaient leurs pays respectifs. Rien de semblable dans la « Grèce des colonels », ce qui explique, en partie sans doute, leur départ calamiteux, il faut bien le dire.

Alors, le putsch d’ Athènes, également un 21 avril, un coup d’État pour rien ?

Non, pas du tout, car la Grèce était bien malade, la proie notamment, des rivalités des grandes familles qui se partageaient le pouvoir dans un jeu stérile pour « coloniser » le pays à leur profit. En effet, des féodalités  politiques - un peu comme en Corse et au Liban -, se succédaient aux affaires, se répartissant sans vergogne prébendes et avantages divers.

De plus, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la Grèce avait été la victime d’un long conflit civil qui opposait forces royalistes – la droite, pour faire court -, aux communistes de L’EAM-ELAS du « général » Markos dans sa république autoproclamée de Konitza. Ils tenaient de vastes territoires avec leurs milices armées. Finalement vaincue militairement, la menace communiste n’en perdurait pas moins dans les urnes -24,8 %  par exemple en 1958 -, facilitée par la complicité des socialistes et de l’Union du centre, ce dernier parti aux mains de la famille Papandréou. Et même si l’ancien PC grec - le KKE interdit, remplacé par l’EDA, elle-même dissoute en 1967 -, s’était scindé en « Parti communiste de l’intérieur » et l’autre, dit de « l’extérieur », la menace  prégnante était là.

La monarchie avait été rétablie après le départ des Allemands, grâce au concours militaire des Britanniques. Et le nouveau souverain, le jeune Constantin II, était plutôt faible, manipulé par sa mère, une Allemande, la princesse Frederika, peu aimée du peuple. La Grèce n’était plus l’héritière de la « sagesse » athénienne, mais bien plus une entité balkanique comme ses voisines, marquée, il faut bien le dire, par des siècles d’occupation ottomane, laquelle n’avait rien laissé de positif en matière de mœurs, et de… « sociabilité » !  

Le coup d’État des militaires était le point d’orgue d’une interminable crise politique pendant laquelle les premiers ministres se succédaient à la primature, les Novas, Stéphanopoulos, Paraskevopoulos et autre Canellopoulos, le tout sur fond de manifestations violemment réprimées, et des échauffourées entre paysans et policiers. Sans oublier le complot de l’Aspida, dans lequel était impliqué Papandréou junior, «  à gauche toute », contrairement à son père, Georges, plus modéré. Les suites judiciaires de cette affaire se soldèrent par la condamnation de 12 officiers pour tentative de subversion dans l’armée.

Il y avait donc des éléments de gauche, infiltrés dans l’armée royale grecque ?

Oui, et c’est en partie après ce constat que le colonel Papadopoulos - l’architecte du « golpe » du 21 avril 1967 -, les généraux Pattakos et Spanditakis, emmenèrent leurs pairs sur le chemin de la rébellion, pour extraire la mauvaise herbe de l’institution militaire et régénérer le pays. Le roi, faible, mis devant le fait accompli, n’avait plus qu’à entériner le putsch. Lequel s’était déroulé d’une façon classique : bâtiments officiels occupés, moyens de communication sous séquestre, personnalités politiques « indésirables » arrêtées à « l’heure du laitier », et transférées en détention dans les îles de la mer Égée.

L’opinion publique a-t-elle suivie ?

À l’exception des éléments d’extrême-gauche, bien entendu, les Grecs, dans l’ensemble, ne virent pas d’un trop mauvais œil le rétablissement de l’ordre et de la discipline dans un pays qui en avait bien besoin.

Washington, inquiète des avancées soviétiques en Méditerranée orientale - et même si la CIA n’avait pas directement participé au pronunciamiento de l’un de ses anciens élèves, Papadopoulos -, ne pouvait que se féliciter d’un tel changement dans la région. D’autant que la « Guerre des six jours » opposant Israël à ses voisins arabes, allait éclater quelques semaines après, bouleversant encore l’échiquier moyen-oriental.

Les colonels se débarrassèrent du roi, proclamèrent la république et élirent l’un des leurs à sa tête. On peut dire que si les jeunes ne furent pas les gagnants dans l’affaire – cheveux longs et jupes courtes étaient mal vus ! -, les agriculteurs s’en sortirent plutôt bien, constituant une petite masse de supporters du nouveau régime. Lequel allait sombrer dans l’incurable maladie infantile des rivalités de personnes, Papadopoulos - président désigné à la suite d’un plébiscite, surnommé « Nasseriki » -, étant renversé le 25 novembre 1973 au bout de 150 jours d’exercice du pouvoir. Illico remplacé par ses pairs, qui placèrent le général Phaédon Ghizikis à la tête de l’État. Le même qui, un an plus tard, fera piteusement appel à Caramanlis, réfugié à Paris, pour restaurer la démocratie, après l’échec de l’infructueuse tentative d’annexion de Chypre !

D’ailleurs, il est curieux de voir une similitude entre l’échec des colonels grecs dans une tentative de diversion extérieure avec celle, menée huit ans plus tard, des généraux argentins qui tombèrent, eux aussi, de leur piédestal, après une infructueuse fuite en avant militaire aux îles malouines.

Alors, « tout ça pour ça », me direz-vous ? Où en-est la droite nationale en Grèce de nos jours. Que reste-t-il du passage aux affaires des colonels ?

Des colonels ? Pas grand-chose. À Nicosie, dans la partie grecque de l’île de Chypre, envahie au nord par les Turcs à l’été 1974, un Noratlas planté dans un cimetière, rappelle le sacrifice des paras grecs venus vainement à la rescousse de leurs frères d’armes de la garde nationale chypriote.

Lorsque le parti EPEN existait, et qu’il était dans le même groupe que le Front National à Strasbourg, l’establishment grec n’avait qu’une peur, que le « Menhir » rende visite au colonel Papadopoulos, interné à vie ! Car les grands « démocrates » grecs n’y sont pas allés de « main morte » avec les militaires de haut rang, les condamnant à de longues années de prison, ou les poussant au suicide.

De nos jours, la droite « dure », la « vraie » droite, renait de ses cendres après les années d’Aube dorée, au programme et au parfum, disons, un peu «  sulfureux ». Là aussi, ses dirigeants ont été poursuivis et condamnés souvent de manière injuste. Tel n’est pas le cas pour trois formations qui ont fait leur entrée au parlement : Les Spartiates, 12 sièges, Solution grecque, 16 députés et Démocratie patriote (Niki) 10 sièges. Ce qui donne tout de même 40 parlementaires sur 300, avec presque 13 % des suffrages. Gageons que lors du prochain scrutin européen, ces gens-là rejoindront leurs « frères » des groupes identitaires et conservateurs au Parlement de Strasbourg, et qu’ils contribueront au renversement de l’actuelle Commission européenne à Bruxelles !

Grèce 1967-1974 : le septennat des colonels, Cahier d'histoire du nationalisme n°27, Jean-Claude Rolinat, avec le concours de Didier Lecerf, Synthèse nationale, mars 2024, 148 pages, 24,00 €

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Wolkisme en Dune

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol 

Deux films très opposés viennent d’être projetés dans les salles de l’Hexagone. Le premier, Tombés du camion, de Philippe Pollet-Villard s’intéresse à une famille qui compte parmi les siens des gendarmes. Elle recueille néanmoins - mais bien sûr ! - un mineur isolé migrant sans-papiers. Cette pâle comédie promeut après tant d’autres tels Les Vieux Fourneaux 2. Bons pour l'asile, Les Survivants, Pour l'honneur, une vision idyllique et irénique de l’acceptation des médecins, architectes, dramaturges potentiels dans une société en pleine décadence. Cette production française existe par la grâce de l’« exception culturelle », incontestable préférence nationale déguisée. Il est d’ailleurs insupportable d’assister au détournement de ce magnifique principe et d’observer le milieu frelaté du cinoche encourager la subversion migratoire. À la mi-mars, on recensait 85 000 entrés pour ce chef d’œuvre à oublier le plus vite possible.

Diffusé à partir du 28 février dernier, Dune. Deuxième partie est la suite de Dune. Première partie (2019) que TF1 a programmé le dimanche 3 mars à 21 h 10. Réalisé par le francophone canadien Denis Villeneuve, ce film compte plusieurs acteurs de langue française : le Franco-Étatsunien Timothée Chalamet, la Française Léa Seydoux, la Suissesse Souheila Yacoub. Dune 2 – pour faire simple – est plus spectaculaire que Dune 1. Il n’a rien à voir avec Dune de David Lynch (1984). Autant Blade Runner 2049 du même réalisateur en 2017 avait été une déception, autant ces deux films, en particulier Dune 2, - et en attendant un éventuel troisième et dernier - sont jubilatoires. Alors que les réalisations autour des super-héros abusent des studios sur fond vert, le tournage a pu se passer dans de superbes décors naturels à Abou Dhabi, en Jordanie et en Namibie. Le résultat donne un film intense et efficace.

Denis Villeneuve et son co-scénariste Jon Spaihts interprètent selon leur point de vue l’œuvre monumentale de Frank Herbert (1920 - 1986). Quand David Lynch l’a adaptée en partie, il ne disposait que de six titres (de Dune en 1965 à La Maison des mères en 1985). Aujourd’hui, cet univers imaginaire compte une vingtaine de romans et de recueils de nouvelles. Le fils de Frank Herbert, Brian, associé à Kevin J. Anderson, a poursuivi la saga à partir des notes, des brouillons et des indications posthumes de l’auteur. Denis Villeneuve bénéficie d’une vision plus large que n’avait pas David Lynch. Dune 1 et 2 sont-ils cependant fidèles à l’intrigue ? Non ! Sa complexité rend difficile toute adaptation fidèle. Par exemple, David Lynch insiste sur l’importance vitale de l’épice. Denis Villeneuve en fait l’impasse. Le spectateur ne sait donc pas que son usage est indispensable dans le cadre d’un voyage spatial. Il pense peut-être qu’il s’agit d’un condiment culinaire hallucinogène. Dans Dune 2, Paul Atréides mange dans un sietch fremen un plat composé d’épice d’Arrakis. En outre, à l’instar des réalisations françaises grand public, le wokisme, le multiculturalisme et le féminisme s’invitent de manière subreptice dans le scénario.

Certes, contrairement aux pitoyables films hexagonaux, ils demeurent subtiles. Ajoutons qu’il n’y a pas encore d’interactions gendéristes LGBTQIA++, à l’exception, peut-être, de la scène où le baron Vladimir Harkonnen embrasse sur les lèvres son neveu, le na-baron Feyd-Rautha Harkonnen, fait gouverneur d’Arrakis, à la place de son frère Rabban. Ne serait-ce pas plutôt un baiser à la russe comme celui, célébrissime, entre le Soviétique Leonid Brejnev et l’Allemand de l’Est Erich Honecker ?

Le wokisme se fond dans Dune 2 au multiculturalisme. Les Fremen (de l’anglais Free Men, « Hommes libres ») forment un peuple du désert dont les membres ont des traits européens et africains. Notons que les Asiatiques y sont exclus. Dans Dune 1, un Asiatique joue le traître, à savoir le docteur Wellington Yueh. Bonjour le préjugé tout droit sorti du « Péril jaune » du début du XXe siècle ! En revanche, les totalitarismes contemporains se retrouvent dans le monde des Harkonnen. Leur planète, Guidi Prime, tourne autour d’un astre solaire à très faible luminosité appelé - tiens, tiens, tiens… - « soleil noir ». Les scènes y sont en noir et blanc. En plus de porter des tenues sombres, les habitants ont le crâne rasé, femmes incluses. Les skin heads constitueraient-ils l’une des Maisons les plus puissantes de l’Imperium de l’Univers connu ? Pourquoi les Harkonnen ne porteraient-ils pas plutôt des Dreadlocks ? Dans Le Monde (du 28 février 2024), Mathieu Macheret évoque ce « régime brutal et fascistoïde mené par un répugnant baron […] nommé – tenez-vous bien – Vladimir ! ». Pour Frank Herbert qui sort le premier tome en pleine Guerre froide, Vladimir peut être une allusion implicite à Vladimir Ilitch Oulianov alias Lénine. Quant à la Cour impériale de Shaddam IV et aux Sardaukars, les redoutables troupes impériales, force est de constater – là encore - l’absence de « diversité »… Rappelons que Hollywood impose désormais des quotas d’acteurs de couleurs (et bientôt aux pratiques dyssexuelles) aux films et aux séries.

Le féminisme influence les structures sociales fremen, d’où un relatif matriarcat. Lors d’une discussion entre Paul Atréides et Chani, cette dernière explique que les relations entre Fremen, hommes et femmes, sont égalitaires. D’ailleurs, Chani est un Feydakin, un combattant d’élite. Les chefs des sietch fremen demandent leur avis aux femmes âgées ainsi qu’aux révérentes-mères formées par l’Ordre sororal des Bene Gesserit. David Lynch les relègue au second plan au profit de la Guilde spatiale. Denis Villeneuve fait le choix inverse. La Guilde spatiale n’est jamais mentionnée dans ses deux films.

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Jeudi 11 avril : Marion Maréchal et Philippe Vardon à Carnac (56)

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jeudi, 21 mars 2024

Le nouveau numéro (n°73) de la revue "Nouvelle Ecole"

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Les saisons passent, mais « Nouvelle École » demeure, Alain de Benoist à la barre, cette fois-ci pour nous offrir un magnifique ensemble Maurice Barrès multifacette, celle, entre autres, d’un Barrès fédéraliste au cœur d’une tension entre socialisme et aristocratisme. 250 pages, 29,00 €.

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Menaces contre Riposte laïque : un grand entretien avec Pierre Cassen, son fondateur

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Pierre Cassen en octobre 2019, intervenant lors du Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge de Synthèse nationale

Synthèse nationale : Que se passe-t-il ? Nous découvrons que votre site paraît en pause, avec un message alarmiste, annonçant le fin probable de Riposte Laïque dans 27 jours. C'est une mauvaise blague ?

Pierre Cassen : Hélas, non ! La réalité est cruelle. En ce moment, toutes les semaines, il nous tombe un nouveau procès dessus ! Nous en sommes à treize procès en attente, entre les premières instances, les appels et les cassations. Et les trois derniers procès, pour lesquels nous faisons appel, ont été très douloureux pour notre trésorerie, puisqu'ils nous coûtent, au total, 50.000 euros, entre les amendes, les dommages et intérêts et bien sûr les frais de justice. Faites le calcul, surtout dans le contexte actuel, marqué par un acharnement contre la mouvance patriote. J'ai le souvenir de l'avocat de la LDH, Arié Alimi, par ailleurs islamo-gauchiste compagnon de Cécile Duflot, demandant 14.000 euros contre moi de dommages et intérêts pour la LDH, en expliquant que c'est seulement ainsi que je me tairais. Un autre islamo-gauchiste, par ailleurs LGBT, Pierre Serne, théorisait sur les réseaux sociaux qu'il fallait multiplier les plaintes contre nous pour nous "saigner". Et ses plaintes sont malgré tout instruites. D'où la nécessité de disposer de réserves financières suffisantes, en caisse, pour pouvoir continuer le combat, commencé par Riposte Laïque il y a bientôt 17 ans. Pour l'instant, nous ne les avons pas, et si nous ne les avons pas dans 27 jours, nous serons contraints d'arrêter, la rage au coeur, mais nous ne pouvons pas continuer de manière suicidaire à nous prendre un procès par semaine sans avoir les moyens de faire face.

Synthèse nationale : Mais si vous arrêtez, ils ont gagné, et la réinfosphère a besoin de Riposte Laïque. Ne prenez pas mal ma question, mais ne pourriez-vous pas être plus prudents, parfois, pour éviter cette accumulation de plaintes contre vous ?

Pierre Cassen : Votre question me fait penser à l'audition - j'aurais dû dire l'interrogatoire policier - qu'a subi Cyril Hanouna, de la part de la commission parlementaire sur l'attribution des réseaux de la TNT, à l'initiative des Insoumis. Le présentateur de TPMP expliquait qu'il a fait 5000 heures de direct, avec toute l'audace qu'implique le direct, et qu'il n'est condamné que pour 0,12 % du temps d'antenne. Il ne cachait pas qu'il n'avait aucun doute quant aux raisons du traitement de faveur dont il bénéficiait, lui et CNews. Il a été frappé d'une incroyable amende de 3,5 millions d'euros, pour avoir dit son fait à Louis Boyard, venu insulter Vincent Bolloré sur sa chaîne.

Nous, à notre très modeste niveau, c'est un peu pareil. Nous avons publié plus de 60.000 articles, avec une équipe de bénévoles, et assurons, tous les soirs, depuis des années, la sortie de vingt exclusivités, sur l'actualité. Avec le ton de Riposte Laïque, où on ne se cache pas derrière notre petit doigt pour dire les choses. Nous avons déjà subi 40 plaintes environ. Tous ceux qui nous connaissent savent qu'à RL cohabitent des auteurs sérieux, qui publient des articles de grande qualité sur un ensemble de sujets, et des contributeurs comme Patrick Jardin, Paul Le Poulpe et quelques autres, au langage parfois plus fleuri, mais jamais injurieux. Bien sûr, chaque procès nous remet en cause, et nous nous disons : mais qu'aurions-nous pu faire pour éviter cela ?

Et souvent, on ne trouve pas la réponse. Moi, par exemple, deux de mes vidéos, qui sont au deuxième degré, ont été prises par la Licra et des juges pour des propos du premier degré. L'humour va-t-il nous être interdit ? Nous dessinons régulièrement ceux que nous appelons les islamo-collabos en train de lécher à genou une babouche musulmane. Anne Hidalgo nous a trainés une fois au tribunal pour un de ces dessins. Elle a perdu, mais cela nous a coûté de l'argent quand même. Pas à elle, c'est le contribuable qui a payé. Devons-nous arrêter ce type de caricature ? Si oui, ils ont gagné !

Nous avons une enseignante, universitaire, qui finit un de ses cours, à La Sorbonne, complètement nue, devant ses élèves. Un auteur, jamais encore poursuivi depuis 10 ans, conteste ces choix pédagogiques : procès ! Un maire socialiste veut déboulonner la statue de Colbert dans sa ville. Un contributeur, par ailleurs auteur d'articles de grande qualité, le compare aux talibans afghans qui ont détruit les Bouddha. Procès ! Notre vétéran, Manuel Gomez, ancien journaliste à l'Aurore, a eu le premier procès de sa carrière à 89 ans, pour avoir signalé, reprenant une dépêche de l'AFP, que deux gardiens de prison avaient été suspendus pour radicalisation. Dernier exemple : un contributeur, par ailleurs membre de Debout la France, publie un article très documenté sur l'IESH, association qui gère, dans le Morvan, la formation des imams. Il stipule la proximité de ce mouvement avec les Frères musulmans : procès pour lui, pour nous, et pour Nicolas Dupont-Aignan ! Comme d'ailleurs pour Nicolas Bay, poursuivi hier par Médine pour avoir signalé la proximité du rappeur avec les mêmes Frères musulmans. Donc, je veux bien qu'on soit prudents, mais c'est le combat que nous menons contre l'islam qui est visé par un véritable djihad judiciaire. Nous préférons arrêter le site, que nous renier et édulcorer notre propos. Cela ne serait plus Riposte Laïque. Nous sommes des combattants, c'est pourquoi vous et nous étions en première ligne à Callac et à Saint-Brévin...

Synthèse nationale : Quelle va donc être la suite ? Tant que vos lecteurs et donateurs ne vous auront pas donné la somme espérée, vous cessez de publier des articles, et laisserez en page d'accueil l'appel aux dons ?

Pierre Cassen : Nous verrons plus clair dans les heures qui viennent, et il est très frustrant pour nous, dans cette actualité, de devoir arrêter quelques jours de paraître, surtout que pour la première fois, il y a six semaines, nous avons dû cesser durant une semaine la publication de nos articles, suite au harcèlement policier et judiciaire subi. Je rappelle que notre excellent ami Charles Demassieux a été mis deux fois en garde à vue 48 heures, avec pompage de son téléphone et de son matériel informatique, et que j'ai subi une perquisition policière en même temps, avec confiscation de mon téléphone et de mes ordinateurs. Et dans le contexte actuel, marqué par la volonté du régime d'éradiquer notre mouvance patriote et identitaire, en période électorale, je m'attends à tous les coups tordus possibles... Donc, j'espère vraiment que Riposte Laïque va reprendre au plus vite ses publications quotidiennes, cela sera bon signe, et que dans 27 jours, notre trésorier nous dira que nous avons les moyens de poursuivre le combat.

Synthèse nationale : Que répondez-vous à ceux qui contestent que la France est en train de basculer dans la dictature de la pensée unique ?

Pierre Cassen : Je comprends que les Français moyens nous qualifient de paranoiaques. C'est l'avant-garde de la résistance, que vous êtes à Synthèse nationale, et que nous sommes à Riposte Laïque, qui est visée, pas la grande majorité de nos compatriotes. Pour eux, il y a des centaines de chaînes de télévision, des dizaines de périodiques et de magazines, des quotidiens nationaux et régionaux, donc tout donne l'impression du pluralisme. Seuls, des gens comme nous savent que dans les faits, dès qu'on remet en cause le discours officiel sur l'islam, l'immigration, la dictature sanitaire, le climat, l'Union européenne, la Russie, le wokisme, les LGBT, on est immédiatement ciblé, insulté, menacé, poursuivi. CNews et le groupe Bolloré sont espionnés par des brigades de commissaires politiques qui font des signalements à l'Arcom, les plaintes s'accumulent contre Eric Zemmour, Marine Le Pen est menacée de ne pas pouvoir se présenter, un djihad judiciaire nous vise, et les associations patriotes se font dissoudre les unes après les autres, quand les gauchistes agressent en toute impunité leurs opposants politiques, et les forces de l'ordre. C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre la situation préoccupante de Riposte Laïque. Mais je suis un éternel optimiste, et je ne doute pas une seconde que notre journal sera bien présent pour couvrir les prochaines échéances qui nous guettent, la politique va-t-en guerre de Macron contre la Russie, la montée de la surdélinquance dans nos villes et de plus en plus dans nos campagnes, les élections européennes, et tant d'autres sujets où nos lecteurs attendent de Riposte Laïque, site d'esprits libres, un éclairage différent de celui des médias officiels, mais aussi, parfois, de celui des grands partis patriotes...

Synthèse nationale : Et donc comment peut-on vous aider ?

Pierre Cassen : C'est très simple. Pour les archéos comme moi, vous faites un chèque adressé à Riposte Laïque, BP 32, 27140 Gisors. Et pour ceux qui maitrisent bien la technologie moderne, vous allez sur la page d'accueil de Riposte Laïque, vous cliquez sur ce lien : cliquez ici

Merci à vous pour cet entretien.

Propos recueillis par Guirec Sèvres
 
L'éditorial de Roland Hélie cliquez là

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Samedi 13 avril : conférence de Bernard Germain à Coësmes (35) sur son livre "Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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mercredi, 20 mars 2024

IL FAUT SAUVER LE SOLDAT "RIPOSTE LAÏQUE" !

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Depuis près de quinze ans, Riposte laïque se bat sans relâche, avec un courage remarquable, contre l'islamisation de notre pays et pour la défense de la France française... Je dirais, un peu "comme nous".

Enfin, pas tout à fait "comme nous" car Riposte laïque à une particularité, et non la moindre, par rapport "à nous", c'est que la plupart de ses responsables vient de la gauche, voire de l'extrême gauche. Mais cela ne nous empêche pas de nous battre côte à côte aujourd'hui. Comme quoi, en politique, tout peut arriver...

En quinze ans, Riposte laïque est devenue un allié incontournable dans le combat que nous menons tous pour sauver notre patrie. Je ne compte plus les réunions, les conférences, les colloques que nous avons, Pierre Cassen son fondateur et moi, tenus ensemble. Sans oublier les campagnes, comme celle de Callac il y a quelques mois... Nous avons même édité, en juin dernier, un livre "Transgression, voyage du camp du bien... vers le camp du mal" cliquez ici dans lequel, Pierre, ainsi que notre Ami Bernard Germain, lui aussi venu de l'extrême gauche, expliquent leurs prises de conscience et leurs ralliements à la cause nationale et identitaire.

Mais, justement parce que Riposte laïque est issue de la gauche, "du camp du bien", le Système ne supporte pas cette transgression et il entend lui faire payer très cher. Cette organisation est aujourd'hui menacée dans son existence même. Une pluie de procès s'abat sur elle et ses responsables sont persécutés par les petits flics de la pensée dominante qui ne rêvent que de les réduire au silence... Cette situation est intolérable, en attaquant Riposte laïque, le pouvoir attaque toute la résistance nationale et identitaire. Il n'y a donc pas à tergiverser, nous devons tous faire bloc pour sauver Riposte laÏque...

Ce soir mes Amis, "Nous sommes tous Riposte laïque !"...

Roland Hélie

directeur de Synthèse nationale

Pour aider RL à faire face à la répression cliquez ici

Voici le message de Pierre Cassen, fondateur de RL :

Dans les jours qui viennent nous publierons un entretien exclusif avec Pierre Cassen qui nous expliquera l'évolution de la situation.

RAPPEL À NOS AMIS DE BRETAGNE :

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Dernier avertissement

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Philippe Gélie

Depuis le temps que les citoyens manifestent leur mécontentement de toutes les façons possibles, personne ne pourra feindre la surprise : les élections européennes du 9 juin vont probablement adresser un désaveu puissant aux institutions communautaires et au fonctionnement de Bruxelles. Une sorte de dernier avertissement avant plus amples dégâts, sous forme d’une poussée des courants de droite nationaliste, accompagnée d’un reflux des centristes et des Verts. Si les projections du vaste sondage que nous publions, réalisé par Ipsos pour Euronews dans 18 pays, se vérifient dans les urnes, seul le maintien des conservateurs modérés et des sociaux-démocrates empêchera que le pouvoir parlementaire ne bascule entre les mains des eurosceptiques. Pour cette fois. Cette lente marche des souverainistes contre une autorité supranationale jugée défaillante n’est que l’ombre portée des situations nationales. Des partis de droite radicale ou d’extrême droite sont aujourd’hui en première ou deuxième position sur l’échiquier politique dans plus de la moitié des États membres de l’UE. Leur nationalisme les empêche de s’entendre pour former une force politique cohérente au Parlement de Strasbourg, mais ils prospèrent sur un terreau commun, mis en relief par un autre sondage Ipsos fin 2023 : le rejet des élites, un sentiment de déclin national et de dislocation de la société, le refus d’une immigration incontrôlée et le souhait d’une préférence économique nationale. Toutes notions auxquelles la Commission de Bruxelles reste sourde et aveugle. Écologie punitive, politique agricole en mode décroisance, renchérissement provoqué de l’énergie, obsession régulatrice et tracasseries superflues... L’Europe, ce beau projet d’union pour la paix, est devenue un irritant pour la vie quotidienne de ses citoyens. Son échec cardinal, les frontières passoires, menace de remettre en cause des acquis appréciés comme la libre circulation. Il est tout juste temps pour un sursaut : recentrer les politiques communautaires sur les attentes des citoyens en matière de sécurité et de prospérité. Il y va de la légitimité du concept européen, à l’heure où le retour de la guerre pose de nouveaux défis qu’il vaut mieux relever à vingt-sept.

Source : le Figaro 20/3/2024

 

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Répression, j’écris ton nom

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Robert Spieler

Quinze anciens membres du groupe identitaire Génération identitaire, accusés d’avoir créé illégalement une nouvelles association, viennent d’être interpellés à Paris, à Lyon et en Savoie. Le groupe, connu pour ses actions anti-migrants, avait été dissous en mars 2021 par un décret en Conseil des ministres. Il est vrai que Génération identitaire qui n’a, certes, jamais commis la moindre violence, avait fortement dénoncé SOS Méditerranée et l’invasion sauvage organisée dans notre pays et dans toute l’Europe, et l’impunité du racisme anti-blanc, ce qui les plaçait d’évidence en dehors des valeurs de la République et même de l’humanité.

Tous les quinze, deux femmes et treize hommes âgés entre 22 ans et 38 ans, placés en garde à vue, sont soupçonnés d’avoir reconstitué illégalement une nouvelle association identitaire, sous le nom d’Argos, et de tomber sous le chef de « reconstitution de ligue dissoute », susceptible d’entraîner de lourdes condamnations. Il y a six mois, une dizaine de militants de ce groupe avaient déjà été interpellés après un rassemblement non déclaré à Cherbourg. L’Argos était allé apporter son soutien à une jeune Française, Mégane, sauvagement violée avec un manche à balai par Oumar.

Parmi les quinze dangereux suspects arrêtés, certains sont également soupçonnés d’être des membres d’Asla (Association de soutien aux lanceurs d’alerte), une autre structure identitaire née de la dissolution de Génération identitaire. Depuis un an, la répression s’accélère. Il y a cette circulaire liberticide, ordonnant à ses préfets d’interdire tout rassemblement « incitant à la haine ». Darmanin a même interdit à l’Iliade d’honorer, dans un lieu privé, la mémoire de Dominique Venner. Les dissolutions succèdent aux dissolutions : une quarantaine de jeunes qui ont voulu rendre hommage à Robert Brasillach ont passé 24 heures en garde à vue, et 48 heures pour celui présenté comme leur chef, Marc de Cacqueray-Valmenier. Le site de Riposte laïque croule (entre autres) sous les plaintes (12 procès en attente). Pierre Cassen, le fondateur du site, vient de subir sa deuxième perquisition en sept ans, avec confiscation de tout son matériel informatique et téléphonique. Polemia a dû trouver une autre salle, sous la pression du maire socialiste du 10e arrondissement de Paris. pour pouvoir tenir ses 15e Bobards d’Or. Ça n’arrête pas. « Jupiter rend fous ceux qu’il veut perdre », dit l’adage romain.

Source : Rivarol 20/3/2024

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mardi, 19 mars 2024

Ukraine - Israël : regards croisés sur le narratif de guerre avec Jacques Baud

Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchaine les passions, avec son corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique, les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle triste démonstration de cet état de fait qu’Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.

Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus, mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.

Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus "L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec" chez Max Milo (disponible ici) Il vient de faire paraître "Opération Déluge d’Al-Aqsa - La défaite du vainqueur", toujours chez Max Milo (disponible ici) L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.

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Le Monde Post-Démocratique de L'OTAN - avec Alexis Cossette

Descriptif des méthodes d'orientations des votes, de surveillances et de submersion migratoire pour déstabiliser le corps social de nos nations.

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Face à Macron, nous sommes des esclaves - Véronique Le Floc’h

À l’heure de la fermeture d’une édition particulièrement chaotique du Salon de l’agriculture, la présidente de la Coordination Rurale, Véronique Le Floc’h, accorde un entretien à TVLibertés. Elle revient sur l’épisode de l’Arc de Triomphe, où les paysans qui voulaient honorer leurs morts ont été arrêtés par la police…

Un épisode qui symbolise l’attitude d’Emmanuel Macron à l’égard de la détresse du secteur agricole. C’est aussi l’occasion de faire un point sur les promesses non tenues des politiques, mais aussi sur les inquiétudes qui ne sont toujours pas entendues.

Des propos recueillis par Claude Corse. 

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Ça « bug » sévère en Macronie

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La chronique de Philippe Randa

C’est toujours ballot de rater son train en arrivant trop tard à la gare, mais que dire que de ceux qui montent dans un autre ? Ce dilemme semble désormais être celui de nombre de responsables Renaissance avec leur stratégie anti-RN pour les élections européennes.

Une stratégie se résumant au seul slogan : « C’est nous ou c’est le RN », sous-entendu « Nous ou le déluge », « Nous ou l’apocalypse », voire « Nous ou la fin du Monde » !

Enfin, surtout la fin de « leur » monde, ce que paraît espérer de plus en plus de Français, quelque peu lassés de cette sempiternelle prophétie ânonnée depuis près de quatre décennies, inventée, usée et dont a abusé jusqu’à plus soif l’UMPS des années quatre-vingt à l’an 2000 avant d’être reprise telle quelle par la Macronie depuis sept (longues) années déjà.

Mais à force de tirer sur la corde, forcément, tout passe, tout casse, tout lasse et le bât blesse de plus en plus : « Ce qui semble se dessiner, c’est assumer l’affrontement avec le RN, intensifier le duel, et je crois que c’est trop tard pour faire autrement », aurait assuré un député Renaissance à France Info ; lui aurait préféré « explorer d’autres voies » et d’ailleurs, un autre député de la formation présidentielle, Robin Reda, le confirme : « La campagne ne peut pas tourner uniquement autour de l’anti-bardellisme primaire »

Il faut croire que si, bien que d’autres députés, côté Horizons d’Édouard Philippe, s’en inquiètent eux aussi, toujours auprès de France Info : « “Cette stratégie de tout axer sur le RN et Bardella est étonnante”, livre l’un d’eux. “Je ne vous cache pas que la stratégie de rabâchage anti-RN me laisse circonspect”, confie un autre, pointant “un risque d’inefficacité électorale”. »

À trois mois du verdict des urnes, personne n’est donc capable à la tête de l’État d’élaborer une autre stratégie que ces menaces bouffonesques, bêlées à chaque occasion non seulement par Valérie Hayer, tête de liste Renaissance aux élections européennes, mais tout autant par les ministres de la Macronie et jusqu’au Premier d’entre eux, vanté pourtant Grand Communiquant s’il en est… ?

Une fois de plus, cette caste arrivée aux affaires en 2017 est parfaitement impuissante à se remettre en question et à changer « de logiciel » comme d’autres changent de « braquets » lorsque la situation l’exige.

Preuve en est cette comparaison plus abracadabrantesque encore qu’odieuse, faite par Valérie Hayer pour insulter ses adversaires : « Hier, Daladier et Chamberlain, aujourd’hui Le Pen et Orban. Les mêmes mots, les mêmes arguments, les mêmes débats. Nous sommes à Munich en 1938. »

Outre l’absurdité historique de telles invectives, imagine-t-on un instant en Macronie que les noms « Daladier » et « Chamberlain » ou encore la référence à « Munich en 1938 » puisse dire quoi que ce soit à l’immense majorité des moins de trente ans (ou 40 ans, selon les plus pessimistes) de nos compatriotes ? N’auraient-ils pas été davantage interpellés s’il avait été fait référence à Gargamel ou à Dark Vador ? Ou encore au Joker pour les fans de Batman, sans oublier les aimables Hannibal Lecter ou Voldemort pendant qu’on y est ?

Le malheur pour les macronistes est à l’évidence l’absence de mise à jour de leur logiciel. D’où les bugs désormais à répétition.

Mais pire que de rater son train ou de monter dans un autre, c’est de se demander non seulement où aller, mais sans doute plus encore d’ignorer où est la gare.

19:23 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 18 mars 2024

En Vendée, dimanche 14 avril à 15 h : conférence de Patrick Jardin

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Un communiqué de Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen :

Le 13 novembre 2015, Patrick Jardin perdait sa fille dans l'attentat politique commis au Bataclan. Un événement qui a bouleversé le cours de son existence.

"Si je peux, par mon action, si petite soit-elle, empêcher d’autres crimes odieux, ma fille ne sera pas morte pour rien", a-t-il récemment lancé... Il sera donc notre invité le dimanche 14 avril 2024 en Vendée (La Vieille Herse , chemin du Gué, 85300 Le Perrier). Patric Jardin nous présentera et dédicacera son livre : "Pas devant les caméras".

Ce livre est le cri de colère d'un père à qui on a arraché son enfant. Colère contre les barbares islamistes d'abord. Mais aussi colère contre la lâcheté des politiciens qui n'ont rien fait pour s'opposer à l'islamisation de la France !

Mais comment juger un homme qui a subi une perte si douloureuse ? Patrick Jardin n'a plus rien à perdre. Il n'a qu'un seul objectif : empêcher de nouvelles tragédies où disparaîtraient d'innocentes victimes comme sa chère Nathalie.

Je vous invite dès maintenant à réserver vos places : 

rassemblementvendeen@outlook.fr

Venez nombreux soutenir Patrick Jardin le dimanche 14 avril... Haut les coeurs.

23:28 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Il faut rompre avec l’UE, cette caricature d’Europe

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Alain de Benoist, Front populaire n° 16 cliquez ici

Dès le départ, la construction de l’Europe s est déroulée en dépit du bon sens.

Quatre erreurs essentielles ont été commises on est d’abord partis de l’économie et du commerce au lieu de partir de la politique et de la culture en s’imaginant que, par un effet de cliquet, la citoyenneté économique déboucherait mécaniquement sur la citoyenneté politique, ce qui était une illusion.

On a voulu créer l’Europe à partir du haut, au lieu de partir du bas.

On a préféré un élargissement hâtif à des pays mal préparés pour entrer dans l’Europe, à un approfondissement des structures existantes.

On n’a. enfin, jamais voulu statuer clairement sur les frontières de l’Europe et sur les finalités de la construction européenne. Dans de telles conditions, l’Union européenne ne pouvait être qu’un vecteur parmi d’autres d’une idéologie dominante dans laquelle elle a toujours baigne.

(…) Les États et les nations ont été amputés d’une grande partie de leur souveraineté qui a ensuite disparu dans un trou noir, sans que l’on voie s’affirmer une véritable souveraineté européenne. Une Europe-puissance pourrait avoir un sens existentiel pour les Européens, une Europe-marché n’en a aucun.

Source EuroLibertés cliquez ici

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Ne pas préférer Aya Nakamura n’est sûrement pas une faute morale

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Dans Valeurs Actuelles, le père Danziec réagit à la polémique autour de Aya Nakamura :

« Choisir, c’est renoncer » explique-t-on aux enfants. Les parents responsables savent que l’apprentissage de la gestion de ses frustrations fait partie du b.a.-ba de l’éducation. Mais décider, faire un choix, implique aussi de se positionner. Or l’actuelle dictature du politiquement correct modifie désormais les perspectives.

« Choisir, c’est renoncer », assurément et, hélas, plus que jamais ! Chacun se trouve sommé de faire un choix, mais pas n’importe lequel : celui qui convient aux normes du prêt-à-penser dominant. Finie l’heure du relativisme des années 2000, la doxa woke des années 2020 ordonne de choisir son camp. Et gare à celui qui, par malheur, ne choisirait pas celui du bien ! Faire tel ou tel choix discordant signifie renoncer à obtenir – ou conserver, c’est selon – son rond de serviette sur de nombreux plateaux.

Plus de Pilate possible, l’impératif est d’exprimer des préférences qui soient en adéquation avec la marche du monde. On ne peut passer son tour, il faut hurler avec la foule. Pour rester à flot, les conditions sont édictées : renouveler continuellement sa fidélité dans une certaine forme de transgression. No border, no limit.

L’affaire Aya Nakamura s’avère à cet égard éloquente de mauvaise foi. Les mêmes qui fustigeaient la prestation de Jean Dujardin, à leur goût trop franchouillarde, lors du lancement de la dernière coupe du monde de rugby, sont ceux qui se réjouissent à présent d’un indiscret publié dans L’Express

L’artiste franco-malienne aurait en effet été sollicitée par Emmanuel Macron pour chanter lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris de 2024. Cette information a immédiatement provoqué des réactions en chaine sur les réseaux sociaux et dans le monde politique. Choix disruptif de la Présidence, s’il venait à se confirmer ?

Il faut dire qu’en dépit des succès commerciaux d’Aya Nakamura, son champ lexical et le sujet de certaines de ses chansons peinent à faire spontanément l’unanimité. C’est peu de le dire. Bien sûr, la ministre des Sports s’est félicitée « du rythme » et « de la vitalité » de sa musique – « c’est ça que j’adore » confiait-elle dans un enthousiasme surfait au micro de C à vous – d’autres comme Gérard Larcher ou Marion Maréchal ont manifesté un enthousiasme inversement proportionné.

Des questions se posent pourtant : peut-on librement critiquer le choix d’Aya Nakamura pour représenter la France lors des prochains Jeux ? A-t-on le droit de considérer un tel projet comme un coup politique ?  D’estimer cette décision comme non avenue ? Et, dans le même temps, ne pas se voir soupçonné de racisme ?

Pourra-t-on encore demain se justifier de préférer un chant corse à une salsa brésilienne, les yodels d’outre-Rhin aux paroles équivoques de Djadja ? Aura-t-on le droit de choisir autre chose que ce que l’on nous propose, que ce que l’on nous impose ? Oserai-je à l’avenir, à l’instar d’un Julien Clerc, clamer sur les toits « Ma préférence à moi » ?

La question « des goûts et des couleurs », pour être abordée paisiblement, réclame de la nuance. Il est par exemple possible d’aimer Renaud, ses drôleries, ses rimes et ses trouvailles littéraires, d’avoir les yeux humides en écoutant Mistral Gagnant, de s’amuser de sa description de la France dans Hexagone, d’épouser son hommage au monde féminin dans Miss Magie, sans pour autant se retrouver dans ses idéaux de gauche.

De la même façon, il m’apparaît capital de pouvoir revendiquer un droit. Celui de ne pas se sentir à l’aise devant l’éventuel choix d’Aya Nakamura, le droit d’être circonspect à l’écoute de sa musique, le droit de ne pas se retrouver dans ses codes de langage ou vestimentaires sans pour autant devenir l’objet d’une reductio ad hitlerum. A-t-on, finalement, le droit de ne pas aimer ou d’apprécier quelqu’un sans que les procès d’intention fusent de toute part ?

Il y a exactement 40 ans, en février 1984, Jean-Marie Le Pen professait dans l’émission L’heure de vérité, croire aux choses réelles, aux attachements et aux devoirs hiérarchiques. Au journaliste d’Antenne 2, Albert du Roy, le fondateur du Front National partageait, décontracté et souriant, avec l’agilité oratoire qui fit sa réputation, son échelle des sentiments et des dilections :

« J’aime mieux mes filles que mes cousines, mes cousines que mes voisines, mes voisines que des inconnus, et des inconnus que mes ennemis. Par conséquent, j’aime mieux les Français. C’est mon droit. »

« C’est mon droit. » Certes ! Ce droit, proclamé de manière toute granitique, se prolonge aujourd’hui par un autre : le droit de ne pas souscrire au piège des sophismes. De ceux qui enferment et caricaturent. Vous n’êtes pas pour un engagement des forces armées françaises en Ukraine ? Vous êtes donc poutinistes béats. Vous appréciez CNews ? Vous vous complaisez dans une chaîne d’opinion.

Vous manifestez pour la défense du mariage entre un homme et une femme ? Vous sombrez dans l’homophobie. Vous émettez quelques réserves au sujet de la vaccination obligatoire du personnel soignant ? Vous délirez dans le complotisme. Vous préférez la messe en latin ? Vous grossissez les rangs de l’intégrisme.

Tous les oukases imaginables ne viendront pas à bout d’une vérité bien établie : l’amour véritable nécessite la liberté de ne pas aimer. Le Christ lui-même a accepté de s’y soumettre. Ne pas préférer Aya Nakamura n’est sûrement pas une faute morale. Il est sans doute même plutôt le signe qu’un amour plus fort sommeille dans le cœur de 73% des Français. Un amour qui, loin de l’esbroufe politique, ne demande qu’à être nourri en profondeur. A bon entendeur.

Article aussi publié sur Le Salin Beige cliquez là

11:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Stanislas Rigault, président de Génération Z, invité de Livre noir

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Pour info, la séance à l'Assemblée :

Lire aussi cliquez là

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18 mars 1978 : assassinat de François Duprat

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Pour mieux connaître la vie et

l'engagement de François Duprat cliquez ici

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00:05 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 17 mars 2024

RAPPEL : jeudi 21 mars, à Paris, Alban d'Arguin invité des Rendez-vous du Centre Charlier

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Alban d'Arguin est l'auteur de Réchauffement climatique, enquête sur une manipulation mondiale (Pardès, 2022)  et de Eoliennes, un scandale d'Etat (Synthèse nationale, 2017).

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Pour le commander cliquez ici

À la découverte d’un conflit oublié

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Dans sa longue histoire belliqueuse, la France a fait la guerre à presque tous les peuples de la planète, directement ou quand ces derniers étaient des possessions coloniales de puissances européennes. Bien des Français pensent cependant que seules les États-Unis d’Amérique ont échappé à cet esprit guerrier.

Le livre d’Éric Schnakenbourg, professeur d’histoire moderne à l’Université de Nantes, rétablit une vérité oubliée. On ignore en effet qu’à la fin du XVIIIe siècle, les marines étatsunienne et française s’affrontent en Atlantique Nord, en mer des Caraïbes et aux Antilles. L’auteur rappelle que « construit en 1954, le Mémorial du corps des Marines des États-Unis […] est dédié à tous les Marines qui sont morts au service de leur pays depuis 1775. Le piédestal porte l’inscription des différentes guerres auxquelles ils ont participé. Il y a, d’abord, la guerre d’Indépendance (1775 – 1783), puis la French Naval War (1798 – 1801). La première guerre dans laquelle les États-Unis, comme nation indépendante, furent engagés les opposa à la France (p. 11) ».

À la « Guerre navale française », les historiens préfèrent parler de « Quasi-Guerre », d’où le titre de son ouvrage : La Quasi-Guerre. Le conflit entre la France et les États-Unis 1796 – 1800 (Tallandier, 2024, 320 p., 22,50 €). Pourquoi cette expression ? Parce que, d’une part, il n’y eut jamais de déclaration officielle de guerre, soit par la France, soit par les États-Unis, et, d’autre part, les combats uniquement en haute-mer causèrent une centaine de morts.

L’université hexagonale traite peu ce sujet. En revanche, l’historiographie anglo-saxonne déborde. Cette étude passionnante plonge le lecteur dans les méandres complexes d’un « proto-conflit » aux retentissements politiques, militaires, économiques, diplomatiques et financiers considérables.

La « Quasi-Guerre » s’apparente à une guerre de course classique. On y trouve des corsaires qui cherchent en priorité à interrompre les échanges commerciaux entre l’Angleterre et ses terres antillaises. Dans le contexte de la Révolution française, les marins français veulent aussi protéger leurs riches îles sucrières. Or, le 19 novembre 1794, les États-Unis signent avec l’Angleterre le traité de Jay dont les articles prévus contredisent, selon Paris, le traité commercial franco-américain de 1778. Jay n’empêche pas la Royal Navy d’enrôler de force sur ses bâtiments des citoyens américains perçus comme des sujets rétifs de Sa Gracieuse Majesté.

Par ailleurs, les tensions révolutionnaires en Europe ont de vives répercussions dans la vie politique de la jeune république américaine. Les Républicains – à ne pas confondre avec l’actuel parti républicain – suivent Thomas Jefferson et s’inspirent de l’exemple français, y compris des sans-culottes jacobins. Ils se mobilisent contre les Fédéralistes de John Adams qui développent une interprétation aristocratique de la Constitution de 1787. Leurs détracteurs les qualifient d’« Anglo-Fédéralistes »...

La lourde dette financière des États-Unis envers la France, la lenteur des communications, les maladresses des représentants français, la complexe affaire XYZ et le souci des États-Unis de conserver leur neutralité active et lucrative favorable aux flux commerciaux transatlantiques attisent les tensions franco-américaines. L’ouvrage ne verse pas dans l’« histoire-bataille ». Grâce à la consultation d’archives inédites, l’auteur s’intéresse au sort des Français présents aux États-Unis et des Étatsuniens installés en France. Plusieurs États fédérés se rallient à une francophobie exacerbée. Celle-ci est pourtant ancienne et fréquente. On peut sur ce point reprocher à l’auteur d’évacuer le féroce sentiment anti-français qui animait George Washington. Avant d’être le chef indépendantiste, il s’est formé à l’art de la guerre sous l’uniforme anglais avant même le début de la Guerre de Sept Ans (1756 – 1763), cette première guerre mondiale.

Mis sous pression, le gouvernement fédéral révoque ainsi l’autorisation accordée aux consuls d’exercer leurs fonctions. Les Fédéralistes au pouvoir adoptent en outre des lois d’exception : exclusion de tout étranger dangereux pour la sécurité nationale et la paix; arrestation et expulsion de tout étranger de plus de 14 ans dont le pays serait en guerre contre les États-Unis; définition de la sédition perçue « comme une trahison au service de la France (p. 200) ». Aujourd’hui perdurent toujours ces mesures légales déjà appliquées dans l’histoire : « internement de cent vingt mille Américains d’origine japonaise durant la Seconde Guerre mondiale au nom des lois sur les étrangers de 1798, ou encore des poursuites qu’aurait encourues Elon Musk en vertu du Logan Act de 1798, s’il avait été confirmé qu’il avait appelé Vladimir Poutine pour parler de paix dans le contexte de la guerre entre la Russie et l’Ukraine à l’automne 2022 (p. 245) ».

Cependant, les relations ne sont pas totalement rompues. Ministre des Relations extérieures de la République française, Talleyrand négocie avec difficulté avec trois émissaires étatsuniens. Il revient finalement au Premier Consul Napoléon Bonaparte de régler ce conflit. Le retour de la paix en mer impliquera en 1804 la vente du très vaste territoire de Louisiane. La Quasi-Guerre contraint enfin le gouvernement fédéral à lancer l’US Navy.

Les États-Unis remportent donc la Quasi-Guerre. Malgré leurs intentions isolationnistes, ils acquièrent un statut de puissance à la fois terrestre et océanique. Il est néanmoins dommage qu’Éric Schnakenbourg n’explique pas qu’un troisième conflit – la Seconde Guerre d’Indépendance contre la Grande-Bretagne (1812 - 1815) - fort bien étudié par Sylvain Roussillon en 2012, va accélérer les ambitions géopolitiques des États-Unis. Ils s’intéresseront bientôt à tout l’hémisphère occidental. Il en découlera - au-delà d’une fermeture formelle et partielle (les intérêts économiques priment sur les intérêts étatiques) - la doctrine Monroe en 1823, puis la « Destinée Manifeste » vers 1845. La Quasi-Guerre confirme surtout que la plus grave erreur de Louis XVI fut d’intervenir aux côtés des Insurgents américains.   

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°106, mise en ligne le 12 mars 2024 sur Radio Méridien Zéro.

23:38 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal du Chaos

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13:45 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 15 mars 2024

À quatre jour du 19 mars, soixante-deux ans après le cessez-le-feu en Algérie, une réflexion, en passant…

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Synthèse nationale

Hier, jeudi 14 mars, sur Cnews, à L’heure des Pros. Question du magistrat honoraire Philippe Bilger à Pascal Praud : « À partir de quand, Pascal, à votre avis, la dénonciation absolue de la barbarie du 7 octobre, accompagnée de la demande d’un cessez-le-feu, peut n’être pas qualifiée de soutien à la cause palestinienne ? » Réponse de l’intéressé : « C’est le mot "cessez-le-feu" qui pose problème. Est-ce que vous cessez le feu avec une organisation terroriste ? (…) Le mot "cessez-le-feu" a en lui-même une ambiguïté »…

Pour mémoire, cette position était celle des partisans de l’Algérie française qui refusaient tout idée de négociation et, plus encore, de cessez-le-feu avec le FLN qui, alors, quelques décennies avant le Hamas, utilisait déjà l’islam et la terreur comme des armes au service de sa cause. On connaît la suite : le gouvernement gaulliste a négocié, a conclu un cessez-le-feu avec les fellagas et leur a finalement abandonné le territoire.

Soixante-deux ans après la fin de la « sale guerre », il est tout de même curieux de voir aujourd’hui cette compréhension pour la position de l’État d’Israël (parfaitement compréhensible) alors même qu’il continue d’être de bon ton de pourfendre celle des partisans du maintien de la France en Algérie…

En fait, cette contradiction trouve son explication dans une formule : « Malheur aux vaincus ! »… Les perdants ont toujours tort. Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire…

20:43 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Interview d'Emmanuel Macron : une prestation pitoyable et grotesque.

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Retenez-moi ou je fais un malheur !

Synthèse nationale

Prisonnier de sa posture jusqu’au-boutiste, plus matamore que matador, un chiffon rouge dans une main, en guise de muleta, et un cure-dents dans l’autre, en lieu d’épée : Emmanuel Macron est apparu hier au soir, une fois de plus, dans sa criante, sa cruelle vérité. Celle d’un moulin à paroles creuses et à formules alambiquées qui prend ses désirs pour des réalités, brasse de l’air et, en fin de compte, ne produit que du vent.

Sa France, financièrement dans le rouge, est en quasi-faillite. Elle est l’un des États européens les plus désindustrialisés. Son taux de chômage reste à un niveau inquiétant. Son agriculture est au bord de l’asphyxie. Elle se révèle incapable de reprendre la main en matière d’immigration et sa communauté nationale se divise, se délite. Le wokisme abrutit ses universités et grandes écoles. Une partie de ses flics et de ses profs déclarent vivre désormais dans la peur. Une partie de ses maires jettent l’éponge. Ses banlieues menacent en permanence de s’enflammer au moindre prétexte tandis que des mafieux en noir y règlent leurs comptes à la kalachnikov. Son armée, dont le budget a jusqu’ici servi de variable d’ajustement, se trouve réduite à la portion congrue ; matériellement échantillonnaire,  manquant de munitions, sans véritable réserve, elle est incapable pour l’heure de faire face à une guerre de haute intensité… Et notre omniprésident, omniprésent, omniscient, omnipotent, nous parle de « fin de l’insouciance », de « guerre existentielle », de « sécurité des Français qui se joue en Ukraine ». Il nous enjoint d’être forts et de ne fixer aucune limite à notre soutien à Kiev…

Cette détermination feinte, ce virilisme de pacotille, ces coups de gueule surjoués, qui inquiètent notre population et nos alliés bien plus qu’ils ne les galvanisent, doivent bien faire rire à Moscou… Pathétique et grotesque : que dire, que retenir d’autres de ces trente-six minutes d’entretien ? Décidément, les trois années à venir vont être bien longues…

15:42 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Du Donbas à Gaza

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Certes me direz-vous le conflit israélo-palestinien nous concerne moins que le conflit qui oppose l’Ukraine à la Russie. Sauf que ce conflit entre juifs et palestiniens ne manque pas de répercussions dans notre pays où vivent plusieurs millions d’immigrés d’origine arabe et de confession musulmane. Qui restent plutôt calmes pour le moment. Macron préférant se focaliser sur les dangers que représentent les mouvements dits d’extrême droite où quelques dizaines de cinglés s’agitent… sans grand péril en la demeure. Non, ce qui retient notre attention, c’est bien la différence de nature de ces deux conflits. Là où les juifs entendent éradiquer le Hamas, ils détruisent non seulement les villes de la bande de Gaza mais encore affament des populations qu’ils sont en train de clochardiser. Le premier ministre Netanyahu n’écoute même plus les injonctions de son souteneur américain d’arrêter le massacre dans la bande de Gaza et de lever le pied.

Tout autre est la guerre en Ukraine où deux armées régulières se font face, où les attaques contre des civils ne sont en rien frontales. En Ukraine les populations ne sont pas affamées et les Ukrainiens continuent de vendre leur blé – entre autres – au reste du monde. On pourrait ajouter que les intérêts européens se situent nettement plus du côté de la Russie que de ce Moyen Orient où l’unique enjeu est le pétrole. Si Monsieur Macron avait un peu de bon sens, de la culture et savait lire une carte, au lieu de jouer les va-t-en-guerre, il engagerait les Européens de suggérer à Zelensky de rechercher les voies de la négociation plutôt que d’envoyer ses compatriotes au casse-pipe pour le seul profit des intérêts américains. En attendant, Natacha Polony dresse avec justesse un panorama du drame qui se joue à Gaza et des questions qui ne manquent pas de se poser.

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Source : Marianne 14/2/2024

14:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 14 mars 2024

Espagne : Près de 400 factieux indépendantistes catalans amnistiés par les Cortes

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Michel Festivi

Comme je l’annonçais la semaine dernière la loi d’amnistie exigée par Carles Puigdemont (en photo ci-dessus) le chef des indépendantistes catalans qui avait entraîné un mouvement considérable contre l’État espagnol, sa constitution et ses institutions vient d’être votée par 178 voix contre 172.

L’examen de la loi va désormais passer au Sénat dominé par le Parti populaire, mais malgré l’opposition de la chambre haute qui tentera de retarder l’application du texte, la loi sera sans doute entérinée définitivement fin mai selon les observateurs.

Cette mesure qui permet de blanchir même les actes de terrorisme et de trahison, et qui ne faisait pas partie du programme du PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) du Premier ministre Pedro Sanchez en juillet 2023, au moment des élections législatives, constitue un détournement total du droit pénal espagnol au profit des seuls critères du droit européen comme l’ont reconnu les députés Junts, parti indépendantiste catalans, eux-mêmes lors du débat avant le vote, se félicitant de la conformité de ces dispositions au droit européen.

Alberto Feijoo le leader du Parti populaire, le premier parti aux Cortes a eu beau dénoncer la soumission de Sanchez aux indépendantistes catalans, et Santiago Abascal le chef de Vox (droite nationale espagnole) « un cas de corruption », rien n’y a fait. D’ailleurs Sanchez a refusé de participer aux débats, arrivant dans l’hémicycle juste avant le vote. Cette attitude hautaine et méprisante lui est habituelle.

Le 30 janvier, les sept députés Junts avaient refusé de voter la loi qui n’incluait pas les délits de terrorisme et de trahison. Immédiatement la plus haute instance judiciaire espagnole annonçait la reprise des poursuites contre Carles Puigdemont exilé en Belgique. Sanchez était donc soumis à une pression considérable des indépendantistes catalans.

Alberto Nunez Feijoo, président du Parti populaire, a pourtant dénoncé toujours et encore, comme Vox, la division de l’Espagne ainsi « qu’une absence absolue de conviction et de scrupules » de la part de Sanchez, et, comme en écho, un député catalan, Joseph Cervera rappelait au Premier ministre que de toute façon « le conflit politique entre la nation catalane et la nation espagnole existe toujours ». Comme quoi les indépendantistes catalans n’ont strictement aucune reconnaissance envers le PSOE, qui pourtant a fait exactement ce qui lui était demandé, le doigt sur la couture du pantalon. Jamais un tel exemple de soumission électoraliste n’avait été à ce point enregistré.

Cette affaire qui secoue grandement l’Espagne intervient de surcroît dans un climat délétère de plaintes nombreuses contre divers barons socialistes dont la présidente actuelle des Cortes Armengol, qui était alors présidente des Baléares jusqu’en mai 2023, pour des faits de prévarications lors de la crise sanitaire dans le cadre de marchés publics qui auraient été frauduleux.

Des élections auront lieu prochainement au Pays basque puis à l’automne en Catalogne. Il y a fort à parier que les indépendantistes de ces deux régions vont encore progresser. A moins que les élections européennes de juin ne rebattent les cartes pour la Catalogne ? L’éclatement de la nation espagnole n’a jamais été aussi proche. Cela contaminera-t-il d’autres pays européens comme la France ? Rien n’est moins impossible.

18:55 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Arrestations de militants identitaires : a-t-on encore le droit de faire de la politique nationaliste en France ?

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Xavier Eman

Gérald Darmanin poursuit inlassablement sa politique de répression visant les mouvements patriotes, catholiques et identitaires. C’est d’ailleurs le seul domaine où il se montre efficace, et même implacable.

Le ministre de l’intérieur a ainsi demandé l’ouverture d’une enquête, sur la base de l’article 40, pour des soupçons de reconstitution de ligue dissoute. Suite à cette décision, 12 militants du mouvement « Argos » ont été interpellés et 4 sont actuellement recherchés. Leur crime ? Faire partie d’un groupe politique présentant des ressemblances avec « Génération Identitaire », mouvement (honteusement) dissout en mars 2021 en Conseil des ministres. Sur cette base, le ministre de l’intérieur a donc décidé de mobiliser d’importants moyens judiciaires et policiers pour organiser l’arrestation de ces militants patriotes.

Voilà quelles sont les priorités de nos autorités dans un pays qui croule sous la délinquance et la criminalité et où l’insécurité la plus barbare règne sur des pans entiers du territoire !

Revenons par ailleurs sur ces fameuses « ressemblances » qui valent à ces jeunes gens d’être traités comme des criminels. Selon une source proche du dossier, citée par BFM TV, le groupe « Argos » serait accusé « de poursuivre les mêmes buts » que le mouvement dissout. Quels buts ? S’opposer à l’immigration de masse ? Dénoncer les conséquences néfastes de celle-ci sur la société ? Défendre la culture et l’identité française et européenne ?

Mais ne sont-ce pas là les « buts » de toute structure nationaliste et patriote digne de ce nom ? Et dans ce cas la tentative de criminalisation d’Argos n’est-elle pas de facto une tentative d’interdiction de tout discours critique sur l’immigration et, au final, de tout engagement identitaire ?

C’est pourquoi ces nouvelles interpellations n’ont rien d’anecdotiques et que les patriotes, de tous âges et de toutes obédiences, auraient bien tort de s’en désintéresser au prétexte qu’elles ne concernent qu’un « groupuscule ». Car ce crescendo de répression n’est rien de moins que la remise en cause progressive des libertés politiques dans notre pays et ce glissement autoritaire pourrait bientôt atteindre des structures ou partis qui se croient aujourd’hui « à l’abri », à tel point qu’ils en viennent même parfois à hurler avec les loups. Calcul peu digne et fort dangereux car lorsque le « cordon sanitaire » ne suffit plus, on peut aisément le renforcer ou le remplacer par un « cordon judiciaire ».

Nos libertés fondamentales, de pensée et d’expression, ne peuvent pas être sacrifiées sur l’autel de considérations médiatiques ou électoralistes.

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18:13 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

J’espère que Macron ne va pas commémorer le 19 mars 1962 !

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Manuel Gomez

Je veux espérer que le Président Macron ne prendra pas la décision de commémorer le 19 mars 1962, comme le fit en son temps François Hollande, et cela pour plaire au Président algérien Tebboune qui nous rendra visite, paraît-il, en septembre ou octobre.

Le 19 mars 1962 et les « Accords d’Évian » ne peuvent être considérés comme la fin de la guerre d’Algérie mais uniquement comme « le cessez-le-feu » de notre côté et non pas de celui de nos ennemis, le FLN et l’ALN qui, eux, ont poursuivi les enlèvements, les exécutions, les assassinats de civils innocents, de jeunes militaires, alors que nos forces armées restaient « l’arme au pied ».

Et surtout si ces commémorations sont proposées sous les conseils de ce soi-disant historien, Benjamin Stora.

Cette année la France pourrait à la rigueur fêtée le 62e anniversaire de « la fin de la guerre d’Algérie » mais non pas de « l’indépendance de l’Algérie », laissons ce souvenir aux Algériens, il ne nous concerne pas !

Il y aurait, paraît-il, un « dossier mémoriel » qui causerait bien des soucis au président de la République, Emmanuel Macron, et à son gouvernement. Qu’on le rassure, qu’on les rassure : « On s’en bat les « lucioles » de vos repentances mémorielles !

Après la méprisante « génuflexion » d’Emmanuel Macron, lors de sa déclaration (« La colonisation fut un crime contre l’humanité »), le président a beaucoup à se faire pardonner, bien que, en ce qui me concerne, il n’aura jamais « mon pardon » car, depuis son élection, lui et les siens n’ont jamais cessé de donner des gages de repentance aux Algériens :

- La responsabilité de l’armée française dans la mort du militant communiste Maurice Audin, complice de nos ennemis et traître à sa patrie.

- Les crimes inexcusables, comme lors de la manifestation du 17 octobre 1961, ce « mensonge d’État », cette mascarade organisée de toutes pièces par le Parti communiste en accord avec le FLN.

Jamais un mot, une seule parole, pour honorer les dizaines de milliers de victimes du FLN et de l’ALN depuis le 1er novembre 1954 et jusqu’en juillet 1962.

Nous n’attendons, ni ne souhaitons, aucune reconnaissance de l’État actuel, ni des précédents d’ailleurs. Le « conflit des mémoires » est le cadet de nos soucis.

Nous savons qui furent les responsables de cette première « fracture » entre la métropole et les départements d’Algérie, concernant l’envoi des « Appelés » du contingent afin de « défendre ces colons milliardaires » : Guy Mollet et son gouvernement socialiste.

Nous savons la responsabilité de la France de l’époque concernant la fusillade du 26 mars 1962, rue d’Isly à Alger, ordonnée par le ministre de l’Intérieur Christian Fouchet, sur ordre de De Gaulle.

Nous savons la responsabilité de la France de l’époque concernant le « massacre des innocents » dans les semaines qui ont précédé et suivi ce 19 mars et jusqu’au 5 juillet 1962 à Oran et le déshonneur de l’armée française « aveugle et invisible » par ordre du général Katz et du chef de l’État !

Vos « repentances mémorielles » vous pouvez les ranger « où je pense », monsieur le président et messieurs les ministres, nous n’en n’avons que faire.

- Le président Abdelmajib Tebboune réclame à notre pays les « souvenirs » que nous avons conservé de l’émir Abd el-Kader. Ne serait-il pas souhaitable de lui rappeler que ce patriote algérien a découvert la France, après sa défaite, et l’a adoptée jusqu’à la servir et cela comme la majorité des millions d’Algériens qui ont fui l’Algérie (et sa République populaire mais certes pas démocratique) ces dernières décennies !

Riposte laïque cliquez ici

12:06 Publié dans Revue de presse, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ukraine : entretien avec Alexei Pouchkov

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Il n’est pas un seul militaire digne de ce nom qui oserait affirmer que l’armée ukrainienne serait en mesure de bouter les Russes hors de la région du Donbas qu’elle occupe solidement. Alors que les Américains semble se retirer du jeu, que les Européens doutent de plus en plus – sauf minus Macron saisit d’ukrainie subite – et que l’on peut lire tout et n’importe quoi dans la presse, Valeurs actuelles a pris l’heureuse initiative  d’interroger Alexei Pouchkov, ancien président, entre autres, de la commission des Affaires étrangères de la Douma, pour faire le point et dresser un état des lieux à ce stade du conflit. Il est par ailleurs l’auteur d’un ouvrage, le Jeu russe sur l’échiquier global (OMD éditions).

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Source : Valeurs actuelles, 14/03/2024

10:54 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lancement d'une nouvelle revue catholique : "Caritas", la revue du Pays réel

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Saluons la naissance d’une toute nouvelle revue de qualité, Caritas, la revue du pays réel, et la parution prochaine de son premier numéro de 86 pages. Le numéro 1 sera consacré à la lutte contre la haine anticatholique. Article d'Alain Escada.

Pour en savoir plus cliquez ici

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