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mardi, 23 janvier 2024

Infrasons éoliennes : Attention danger

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Nord de l’Aisne, un technicien écoute les infrasons des éoliennes

Jean-Louis Rémouit passe la semaine aux confins du Laonnois et de la Thiérache, sur un territoire dans lequel les éoliennes sont très présentes. En lien avec l’association SOS danger éolien, il effectue des mesures d’écoute du son porté porté par les machines.

Jean-Louis Rémouit est administrateur de la fédération Environnement Durable 

Ne cherchez pas un casque ou un micro, Jean-Louis Rémouit écoute les éoliennes autrement. Sur la nappe vichy de la cuisine de Valérie Bernardeau, la présidente de SOS danger éolien, il a installé son ordinateur et surtout un boîtier abritant son enregistreur atmosphérique. Derrière cette dénomination un peu technique, il faut voir le principe du baromètre qui enregistre la pression générée et diffusée par les éoliennes. « Il s’agit d’évaluer la pression en Sound pressure level (SPL), unité de mesure utilisée par les physiciens. Pour faire plus simple, les SPL deviennent des hertz et des pascals comme l’unité de mesure du baromètre… », explique celui qui a une formation d’ingénieur agronome, a réalisé une thèse en mathématiques en lien avec une unité de l’armée dédiée aux radars, avant de se spécialiser dans le traitement du signal et le matériel de transmission.

Des résultats inquiétants

Autant dire, que le son, ça le connaît. « Ce que je capte avec les éoliennes, ce sont les infrasons. Ce qui peut perturber l’activité humaine ou les animaux. J’ai réalisé cette étude dans toute la Haute-Marne, l’objectif est de faire la même chose dans l’Aisne et notamment dans le nord du département où les éoliennes sont très présentes. Lorsque je réalise les écoutes, tout arrive sur le graphique, y compris le bruit du moteur du réfrigérateur de la maison. Chaque appareil à une signature particulière. Et pour les éoliennes, sur cette partie du département, je constate des résultats parfois inquiétants en fonction de la vitesse du vent », annonce encore le scientifique qui est aussi administrateur à la Fédération environnement durable, regroupant 1 700 associations de défense de l’environnement.

102 décibels

Lorsqu’il évoque des résultats préoccupants, c’est avec des chiffres à l’appui. « Quand les infrasons arrivent, ils sont traduits en pascals et en hertz, puis je réalise des calculs pour les convertir en décibels, via un logiciel d’interprétation des signaux sismiques. Ce lundi par exemple, il y avait 18 km/h de vent et nous avons dépassé à plusieurs reprises la limite d’exposition autorisée par le Code du travail. Un ouvrier en usine ou dans le bâtiment, ne peut pas être exposé à plus de 102 décibels, huit heures par jour et cinq jours par semaine. Sur ce territoire qui accueille de nombreuses éoliennes, lorsque le vent souffle même faiblement, c’est-à-dire très souvent, nous arrivons à 110, 115, voire 118 décibels 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. »

Un rapport d’écoutes

Sur les lieux de l’expérimentation, il n’y a pourtant aucun vrombissement perceptible, rien d’autre que le chant des oiseaux. Et pour cause, les premières machines se trouvent à 2 ou 5 km. « Les infrasons ne sont pas audibles, mais pèsent beaucoup sur le corps humain. Suivant les personnes, les réactions peuvent être différentes, mais le son porté par les éoliennes a des conséquences à plus de 10 km autour d’un parc. » Jean-Louis Rémouit effectue ces mesures afin de soutenir l’action des anti-éoliens. « Devant la justice, cela peut jouer. Nous avons de quoi justifier les troubles sur la santé. Les spécialistes et les médecins savent bien que les phénomènes vibratoires sont différents selon les personnes, mais ont des conséquences malgré tout. » Un rapport d’écoutes devrait ainsi voir le jour prochainement.

Source : Samuel Pargneaux dans l'Union du 17 janvier 2024

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Exemple d’insécurité urbaine : Montbéliard

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Célestine Gentilhomme, journaliste au Figaro, a enquêté dans la ville de Montbéliard (Doubs) pour évaluer les problèmes d’insécurité qui la mine. La maire LR, Maire-Noëlle Biguinet, en poste depuis dix ans, se bat avec ses moyens, trop limités, dont elle dispose. Car, note-t-elle, si la sécurité est du ressort de l’Etat, force est d’avouer que les élus locaux doivent, malgré eux, se substituer aux obligations de l’Etat en la matière. Elle a donc multiplié le nombre de policiers municipaux et installés des caméras dans les quartiers difficiles qui ont été rapidement détruites. Gérald Darmanin, à l’Intérieur, se contente de boucher les trous faute d’avoir une vision politique globale en matière de sécurité incluant la justice. La France de demain est là, en pire si rien n'est fait.

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 23/01/2024

14:51 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Véronique Bourgninaud : Les mensonges des idéologies de la déconstruction

Quelle drôle d'époque qui désespère d'elle-même et des hommes, alors même qu'elle est censée célébrer la jouissance ! L'heure n'est plus à l'insouciance. La préservation de la planète, la volonté de ne pas dévaloriser la femme, la difficulté d'octroyer du temps et de l'argent pour élever des enfants, obligent l'homme moderne à se déconstruire et à se réinventer. Ces bonnes intentions ne font cependant pas son bonheur, bien au contraire, elles engendrent un antihumanisme nourri désormais du transhumanisme, des études de genre et de l'antispécisme en particulier.

Dans son ouvrage "Contre la détestation de l'homme par l'homme", Véronique Bourgninaud, docteur en histoire moderne, démontre que ces nouvelles prétentions à l'amélioration physique et morale du genre humain sont des impasses. Plus grave, elles ne font qu'accentuer le désespoir des hommes et la détestation de l'homme par lui-même. L'auteur nous livre des clés pour surmonter le vertige du vide qui nous guette et retrouver le sens de la transcendance si intimement liée à l'homme. 

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La grande détresse du sport français

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Patrick Parment

Les prochains Jeux olympiques auront donc lieu en France en cette année 2024 du 26 juillet au 11 août prochain. Ce sera moins la fête du sport que celle du fric et le reflet des tensions qui crispent le monde actuellement. La Russie est interdite de séjour, mais pas la Chine ; sans compter les relents du conflit israélo-palestinien qui pourraient se manifester à travers des attentats divers et variés. Ce sera également pour la France un énorme déficit financier en raison des investissements colossaux qu’il a fallu consentir. Et côté retour sur investissement, on sait déjà qu’il sera négatif. Cependant, on pourrait passer outre si cette manifestation nous permettait de crier « Cocorico », mais ça ne sera pas le cas.

Car le sport français est en pleine déshérence. Les seules victoires que l’on récolte relèvent d’exploits individuels dans des sports nécessitant des techniques particulières (perche, canoë kayak, etc.). Par ailleurs, alors que la plupart des pays alignent des nationaux et non pas des populations exogènes, la France semble bien faire figure d’exception. En athlétisme on note une forte majorité de Noirs et de Maghrébins. À l’image du foot-ball. On ne retrouve les Gaulois que dans les sports individuels et très techniques (équitation, gymnastique, vélo).

La France manquerait-elle d’athlètes de haut niveau ? Certainement pas ! Mais les Gaulois se sont détournés et se détournent de ce monde où l’on commence à poil et termine démuni. Par ailleurs, le sport n’échappe pas non plus à l’ère culturelle dans laquelle il baigne. Ni à ce qu’il représente. La plupart des sports sont nés d’intentions guerrières. Mais longtemps, le sport n’a pas existé en tant que tel. À Athènes comme dans la Rome antique, il avait pour but d’honorer les dieux, de célébrer le corps et de louer les meilleurs. Il avait également une vocation esthétique comme en atteste la statuaire de cette époque qui servira de modèle à la Renaissance. En Europe, le sport tel que nous l’entendons aujourd’hui n’avait pas cours. Seuls le cheval et la marche à pied animaient les armées. Et dans la noblesse on ne pratiquait que le cheval et l’escrime.

En fait, le sport tel que nous l’en-tendons est né au XIXe siècle dans l’Angleterre industrielle et capitaliste. Avec l’avènement de la IIIe République il s’est actualisé. Et c’est ainsi qu’est apparue la distinction sport d’élite et sport de masse. Comme l’ont bien vu Karl Marx dans Le Capital et Guy Debord dans sa Société du spectacle, le sportif de haut niveau est de-venu avec le capitalisme, une marchandise. Sous couvert d’être aussi l’étendard des nations. À travers le sport de haut niveau, les nations brandissent ce qui n’est rien moins qu’une forme de nationalisme exacerbé. En apparence du moins. Mais sur le fond, le sport olympique est dominé par l’argent.

Nationalisme. Certains contesteront peut-être cette vision mais tous ces athlètes, aux Jeux olympiques ou ailleurs, défendent d’abord une identité nationale. Encore faut-il en être convaincu. Car la dérive est grande aujourd’hui dans le sport de haut niveau de privilégier la performance au détriment du lieu et de la manifestation dans laquelle elle se produit. On le voit bien aux États-Unis mais aussi en Europe maintenant, où les athlètes noirs sont surreprésentés dans certaines disciplines, en particulier celles de l’athlétisme. Une surreprésentation qui n’est pas sans soulever diverses questions : il y aurait sans doute quelques études à consacrer à ce phénomène.

Paris 2024, la belle illusion…

Jadis, les natifs, les autochtones, les Européens « blanc de blanc », défendaient les couleurs de leur pays et en tiraient quelque fierté. Or, cette fierté, elle se forge à l’école. Car l’école est le creuset où se construit l’identité de l’enfant et noue son appartenance à un territoire, une culture, une âme. A partir du moment où cet enseignement est rompu comme c’est le cas aujourd’hui, il est inutile de demander aux élèves de défendre une identité qui ne s’affirme pas dans l’enseignement que l’on reçoit. Si les instits de la IIIe République n’avaient pas fait leur boulot, les petits paysans de Bretagne et d’ailleurs ne seraient pas partis au casse-pipe en 1914.

En 1940, les Français n’étaient plus très chauds pour engager la « drôle de guerre ». On connaît la suite.

Non seulement l’Éducation nationale ne remplit plus son rôle mais encore ce qui reste de volontaires pour s’engager dans l’armée sont le plus souvent des chômeurs. Si l’on ajoute à cela, la volonté de nos gouvernants d’encourager le métissage dans le sport – et ailleurs aussi - afin de nous faire accroire que ce pays a une vocation multi-culturelle et multiraciale, il s’est fourré le doigt là où il ne faut pas. Tous les sondages le montrent de manière systématique : les Français en ont ras-le-bol de l’immigration et de tous les dommages collatéraux qu’elle induit. Le sport, en France – et dans toute l’Europe je suppose -, est aussi une manière pour les immigrés de sortir du lot et gagner leur vie depuis que les instances internationales ont levé l’interdit d’avoir des athlètes étrangers dans ses rangs. Ouvrant ainsi la porte à sa mondialisation et anéantissant du même coup sa signification patriotique. Il ne faut pas s’étonner dès lors, si la France affiche de si médiocres performances.

Au regard des derniers résultats des Français aux championnat d’Europe, ces Jeux olympiques à venir vont s’achever dans d’une nouvelle Bérézina. De Coubertin, il ne reste que le nom d’un stade.

Article publié dans le n°65 de la revue Synthèse nationale cliquez ici                                

11:09 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Vendredi 26 janvier, de 17 h à 19 h, Gabriele Adinolfi dédicacera son nouveau livre "Le défi au futur" à la Nouvelle Librairie à Paris

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La Nouvelle Librairie

11, rue de Médicis 75006 Paris

En savoir plus sur le livre cliquez ici

10:44 Publié dans Gabriele Adinolfi, Livres, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Parution cette semaine du n°65 (hiver 2023-2024) de la revue Synthèse nationale

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Sommaire

N°65 (HIVER 2023-2024)

P 2 - ÉDITORIAL “FRANCE LIBÈRE-TOI !” Roland Hélie

P 6 - GENÈSE ET ESSENCE D’UN TEXTE LIBERTICIDE Didier Lecerf

P 14 - PANIQUE À BORD DE  L’UNION EUROPÉENNE André Posokhow

P 21- ILS NE VEULENT RIEN VOIR Pieter Kerstens

P 25 - METTRE FIN AU TOURISME SOCIAL Franck Buleux

P 30 - NOS « CHÈRES TÊTES BLONDES » Erwan Houardon

P 36 - LA GRANDE DÉTRESSE DU SPORT FRANÇAIS Patrick Parment

P 40 - L’ARCHIPEL DU GOULAG, LE DÉBUT DE LA FIN DE L’URSS Michel Festivi

P 46 - DERRIÈRE VICHY, C’EST LA FRANCE QU’ON ATTAQUE André Posokhow

P 55 - LA CHRONIQUE DE PHILIPPE RANDA

P 58 - RENCONTRE AVEC MAÎTRE PIERRE-MARIE BONNEAU Nicolas Zahar

P 69 - DERRIÈRE LES ATTAQUES CONTRE DEPARDDIEU Charles-Henri d’Elloy

P 70 - LES LIVRES AU CRIBLE Georges Feltin-Tracol

P 78 - BIOGRAPHIES LITTÉRAIRES Daniel Cologne

P 84 - LES FLANERIES DE SCIPION DE SALM

P 88 - LA LIBRE CHRONIQUE Charles-Henri d’Elloy

P 94 - LES PAGES DU MARQUIS Jean-Paul Chayriges de Olmetta

P 98 - LA VIE DE SYNTHÈSE NATIONALE Guirec Sèvres

P 105 - BULLETIN D’ABONNEMENT

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10:36 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 22 janvier 2024

L'ANNÉE DU «GO FUCK YOURSELVES»

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12:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Décès de Grégoire Dupont-Tingaud, militant de la cause nationale

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C'est avec une très grande tristesse que nous apprenons le départ vers l'au-delà de Grégoire Dupont-Tingaud.

Grégoire avait 54 ans, il était, depuis sa jeunesse, un militant actif de la cause nationaliste. Il participa avec enthousiasme à toutes les campagnes menées pour tenter de sauver notre nation et notre civilisation. La dernière en date étant celle d'Eric Zemmour en 2022.

Il faut dire qu'il avait de qui tenir puisqu'il était le fils de notre Chère Claudine Dupont-Tingaud, elle-même infatigable et exemplaire combattante depuis le soulèvement Algérie française de 1961.

Toutes nos pensées affectueuses vont aujourd'hui vers Claudine, vers son épouse et ses enfants.

R H

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11:14 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 21 janvier 2024

Marche Pour La Vie 2024

 

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Lire le reportage publié sur Riposte laïque cliquez là

21:06 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Italie : la Cour de cassation estime que le « salut fasciste » n’est pas un délit dans le cadre d’une commémoration

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Source Le nouveau Présent cliquez ici

Alors qu’elle se déroule depuis de très nombreuses années, dans les mêmes conditions, sans le moindre incident, la commémoration romaine de la tragédie d’Acca Larenzia a cette année suscité de très nombreuses réactions scandalisées dans le monde politico-médiatique international, sans doute dans le but de tenter d’embarrasser le gouvernement de Giorgia Meloni.

Chaque année, en effet, des centaines de militants de la droite radicale italienne se réunissent le 7 janvier, à Rome, pour honorer la mémoire de trois jeunes militants du MSI assassinés en 1978, au cours des tragiques « années de plomb ».

Franco Bigonzetti et Francesco Ciavatta, âgés de 20 et 18 ans, ont été assassinés devant le siège du Mouvement social italien via Acca Larenzia, dans le quartier de Tuscolano par des militants d’extrême gauche. Stefano Recchioni, 20 ans, lui, a été tué quelques heures plus tard par un capitaine des carabiniers au cours d’affrontements avec la police lors d’une manifestation organisée sur le lieu de l’attentat, la situation ayant dégénérée après qu’un policier a jeté sa cigarette dans la flaque de sang entourant l’une des victimes.

Cette année, étrangement, les images de la commémoration ont fait le tour de la planète, les médias redoublant de propos horrifiés et scandalisés, semblant découvrir un événement pourtant traditionnel à Rome, laissant par ailleurs penser que sa tenue et son ampleur résulteraient de la récente prise de pouvoir de Giorgia Meloni et de son parti toujours qualifié de « post » ou « néo » fasciste malgré tous les gages donnés par la présidente du Conseil italien pour se dédouaner de cet héritage. Au coeur de la polémique, les « saluts romains » effectués par les participants à l’énonciation du nom de chacune des victimes de la haine d’extrême-gauche. Une gestuelle traumatisante pour les éditorialistes de gauche, hurlant au retour de «la bête immonde» et des «heures les plus sombres » de l’histoire. Pour toutes ces belles âmes, il convenait de toute urgence de mettre en place une répression implacable contre ces jeunes hommes et femmes qui venaient, dans un silence religieux et sans la moindre violence, honorer la mémoire de trois jeunes militants victimes de lâches assassins qui n’ont jamais été retrouvés ni évidemment condamnés.

Las, la Cour de Cassation italienne, réunie en urgence face au psychodrame médiatique, a estimé que le « salut fasciste » n’était pas un délit dans le cadre d’une commémoration et qu’il ne pouvait susciter des poursuites pénales que s’il était lié à une volonté de refonder le parti fasciste.

Pour CasaPound Italia, le mouvement organisateur de la cérémonie : « la décision de la Cour de cassation est une victoire qui met enfin un terme à une série d’accusations et d’indignes polémiques qui ont éclaté après la commémoration d’Acca Larenzia ».

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13:56 Publié dans En Europe et ailleurs..., Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

21 janvier...

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13:01 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 20 janvier 2024

LFI ou la bêtise odieuse !

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La chronique de Philippe Randa

Il est donc possible que je m’indigne encore… en politique ! La preuve par La France insoumise !

Un groupe de la bêtise estampillé LFI – parmi lesquels les députées Sandrine Rousseau et Mathilde Panot – s’est effectivement fait filmer de nuit à Paris sous une tente flambant neuve, dans des doudounes bien chaudes, en train de chanter à tue-tête et de rires aux éclats… et ce, pour dénoncer les conditions d’existence des 3 000 pauvres êtres humains survivants comme ils peuvent sans domicile fixe dans la capitale.

On imagine effectivement les malheureux en question se bidonner chaque nuit à gorges déployées en entonnant chants et chansons de fin de banquet… Même aidés de litrons de « gros rouge qui tâche », non ! on ne les imagine pas se « la péter » ainsi dans la joie et la très bonne humeur…

Ni, bien sûr, sitôt photos et vidéos de la mascarade prises et diffusées dans les réseaux sociaux, plier tente et ramasser bagages et sac à main pour aller continuer la bamboche dans une brasserie du VIIe arrondissement… avant de rentrer chacun chez soi prendre un repos plus qu’immérité et surtout bien au chaud !

Mais pour les députés LFI et Cie, si ! C’est ce que cette bande méprisable a fait, sans honte aucune… et sans imaginer un instant que leur sinistre comédie pourrait donner envie de vomir à plus d’un !

Que cette honteuse et répugnante tartufferie soit au moins l’occasion de rappeler les actions d’autres militants politiques envers les laissés-pour-compte de la société : Odile Bonivard et son Association Solidarité des Français ou encore Chantal Spieler à Strasbourg, distribuant des soupes de cochons et autres victuailles à tous les sans-abris, sans discrimination aucune de race ou de religion, et malgré leurs nombreuses « arrestations » par la police à ces occasions, le Pouvoir considérant que leur dévouement à remplir les ventres vides troublait « l’ordre public ». Elles tinrent bon néanmoins et continuèrent les distributions de nombreuses années.

Elles poursuivaient ainsi l’une et l’autre l’action initiée le 4 novembre 1997 sur le parvis de la gare Saint-Lazare à Paris par le pasteur Jean-Pierre Blanchard, avec le soutien (entre bien d’autres) de Jany Le Pen ; des distributions de soupes qu’il accomplit chaque hiver pendant trois années…(1) Et le pasteur Jean-Pierre Blanchard, toujours lui, créa encore, avec son épouse Catherine, l’Action Sociale Populaire en 2005 pour effectuer des maraudes chaque hiver pendant plus d’une quinzaine d’année avec ses bénévoles.

À tous les malheureux qu’ils croisaient sur les trottoirs de Paname et d’ailleurs, ils apportaient aux malheureux, outre vêtements ou nourriture, d’abord et avant tout de l’attention et de la chaleur humaine, comme insistait Jean-Pierre Blanchard.

Le gang de la bêtise faussement insoumis, lui, n’aspirait cette nuit-là qu’à l’attention de médias complaisants et leur pantomyme n’aura réussi qu’à glacer le sang… de dégoût !

J’écrivais récemment qu’avec le nouveau gouvernement de la France, on touchait décidément le fond, mais avec le « sketch » de tels sinistres clowns, on plonge carrément dans la fosse d’aisance de « l’indécence et de la bêtise », selon les qualificatifs du journaliste de Cnews Pascal Praud qui, indigné lui aussi, a stigmatisé à juste titre « l’instrumentalisation du malheur de pauvres gens qui dorment dans la rue. »

(1) Jean-Pierre Blanchard a raconté l’aventure des « soupes de Le Pen » à Saint-Lazare dans son livre La faim justifie les moyens, réédité aux éditions de l’Atelier Fol’Fer (disponble sur www.francephi.com). Pour commander ce livre, cliquez ici.

19:29 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Paris, samedi 10 février 2024 :

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19:18 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Aberrations écologiques

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Gaëtan de Capèle

Mais où est donc passée l’«écologie à la française» voulue par Emmanuel Macron, accessible et juste, responsable et pragmatique? Les maires aux prises avec l’ubuesque ZAN - zéro artificialisation nette - de la loi climat et résilience se le demandent bien. Pendant que, persuadés de participer au sauvetage de la planète, les militants de la convention citoyenne jubilent, eux constatent que l’idéologie verte a encore frappé, détachée de toute réalité du terrain. Le résultat est sans appel : au nom du principe large et flou de la préservation de la biodiversité, les réserves foncières des communes se trouvent aujourd’hui dans les faits quasi congelées. Il faut faire preuve d’une naïveté confondante pour s’étonner des conséquences de cette situation créée de toutes pièces. Comme attendu, la pénurie de logements, considérée non sans raison comme une bombe à retardement sociale, s’aggrave mécaniquement sur fond de hausse des prix. Quant aux investisseurs que l’on cherche à attirer pour réindustrialiser nos régions, ils se demandent où installer leurs sites de production.

Le ZAN, avatar de l’angoissante ZFE qui interdit l’accès aux centres-villes, ne constitue pas la moindre des aberrations de nos ambitions écologiques. Les agriculteurs en savent quelque chose. Sommés de nous nourrir en produisant 100 % bio, sans engrais, sans pesticides - et à la force des bras, rêve-t-on à Saint-Germain-des-Prés -, ensevelis sous les normes et les contraintes, ils ne s’en sortent plus. Et se révoltent. Les propriétaires de logement ne sont pas en reste, victimes d’une réglementation tatillonne sur la rénovation thermique qui participe activement à la paralysie du marché immobilier. Dans l’énergie, le même dogmatime vert a failli ruiner la filière nucléaire, ce miracle industriel qui nous assurait l’électricité la plus abondante et la moins chère du monde. Il a fallu rien de moins qu’une guerre aux portes de l’Europe et une crise énergétique majeure pour reprendre nos esprits. L’écologie à la française est décidément un long chemin d’apprentissage.

Source : Le Figaro 20 /01/2024

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Le Journal du Chaos

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vendredi, 19 janvier 2024

Un manifeste pour la défense des libertés politiques et religieuses publié dans le JDD

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Avec la menace de dissolution de l’association catholique Academia Christiana, qui fait suite à un certain nombre de dissolutions et d’interdictions, des personnalités signent un manifeste dans le JDD :

Réunions et manifestations interdites, dissolution de mouvements et d’associations, dénonciations calomnieuses… Sous la houlette du ministre de l’Intérieur, une répression sans précédent à l’encontre des acteurs sociaux menace nos libertés individuelles et collectives, sapant ainsi les fondements de notre vie publique.

Il est indéniable que rien n’est acquis de manière définitive. Au-delà des nuances politiques et idéologiques, la lutte pour nos libertés doit se réinventer face à un absolutisme qui persiste à ressurgir.

L’arme de la dissolution ne vise aujourd’hui pas seulement la mouvance qualifiée d’« ultra-droite » : les tentatives visant l’organisation dite des « Soulèvements de la terre » ont été, en dépit du soutien à des journées émaillées de violence, contrées par le Conseil d’Etat.

Exemple paroxystique de ce mouvement liberticide en France, la dissolution annoncée d’Academia Christiana, une école de formation d’inspiration catholique.

Les motifs du gouvernement pour dissoudre Academia Christiana demeurent flous, surtout à la lumière des activités de cette association : des conférences sur l’écologie ou la famille, agrémentées par des séances de sport et par des danses traditionnelles, sans la moindre trace d’ extrémisme ou de violence. Bien que son positionnement conservateur puisse déplaire, elle ne menace ni la sécurité ni la tranquillité publiques. On pourrait alors présumer qu’il s’agit de christianophobie pure et simple.

Alors, que reproche-t-on vraiment à Academia Christiana ? « De ne pas correspondre aux valeurs de la République », affirme Gérald Darmanin. À la lecture du dossier de l’accusation, la réalité qui se dévoile est moins glorieuse pour le ministre et plus redoutable pour le citoyen. Loin de lui demander des comptes pour des faits, le ministre reproche à l’association des idées parfaitement légitimes.

L’analyse des motifs invoqués par les services du ministère de l’Intérieur à l’appui de la demande de dissolution a de quoi effrayer. En effet, les fondements de cette décision mettent en danger des libertés publiques que les Français présumaient acquises. Celles de s’associer, d’exprimer ses opinions, d’éduquer ses enfants et même de croire dans le Dieu de son choix.

Pour ces raisons, cette nouvelle annonce de dissolution faite par Gérald Darmanin interpelle et devrait inquiéter le monde associatif et plus largement tous les Français. La force publique se doit d’être au service de l’ordre et de la justice et non pas devenir une arme idéologique destinée à combattre ses adversaires politiques.

Demain une association qui gère une école catholique, une communauté de vie écologique, un syndicat trop remuant ou un parti politique dont les idées déplaisent au pouvoir en place pourrait être dissous sans réelle protection juridique en se prévalant de la « jurisprudence Academia Christiana ».

Notre adhésion à ce manifeste ne marque aucunement une approbation des idées défendues par Academia Christiana ou par tout autre organisation ou parti visé par la politique répressive du ministre de l’Intérieur. C’est plutôt l’expression d’une inquiétude grandissante face à la criminalisation du débat politique et à la judiciarisation de la confrontation des idées.

Nous plaidons pour le maintien du pluralisme dans la société civile et contre le délit d’opinion car il n’y a pas de démocratie sans liberté de pensée et d’expression.

La défense des libertés politiques et religieuses est un impératif pour tout citoyen soucieux de l’intérêt général et du Bien commun au sein d’une communauté nationale apaisée.

En conséquence, les signataires s’engagent à défendre toutes les libertés, qu’elles soient politiques, religieuses ou autres sans distinction aucune.

Liste des signataires :

Guillaume Bernard, historien du droit et des idées politiques
Benjamin Blanchard, directeur Général de SOS Chrétiens d’Orient
Béatrice Bourges, co-fondatrice de la Manif pour tous
Pierre-Alexandre Bouclay, président de Radio Courtoisie
Thierry Bouclier, avocat
François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments
Anne Brassié, biographe et critique littéraire
Alain de Benoist, écrivain et intellectuel
Claude Chollet, président de l’OJIM
Alexis Claude, écrivain
Thibaud Collin, philosophe et essayiste
Paul-Marie Coûteaux, haut fonctionnaire et essayiste
Pierre de Chanville, entrepreneur
Benjamin Demeslay, essayiste
Charles de Meyer, président de SOS Chrétiens d’Orient
Thibault de Saint-Vincent, entrepreneur
Émile Duport, entrepreneur et communiquant
Aliette Espieux, porte-parole de la Marche pour la Vie
David Engels, essayiste et philosophe
Claire-Emmanuelle Gauer, conseillère régionale
Pierre Gentillet, avocat
Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance Catholique
Jean Messiha, président de l’Institut Vivre Français
Jean-Christophe Perardel, entrepreneur et consultant
Alexandre Pesey, président de l’IFP
Jean-Frédéric Poisson, ancien député et président de Via
Abbé Matthieu Raffray, prêtre
Stéphane Ravier, sénateur Reconquête !
Stanislas Rigault, président de Génération Z
Isabelle Surply, conseillère régionale
Éric Viaud, maire de la Bussière, président des maires pour le Bien Commun

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Querelle « depardivine »

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Ça a été la discussion mouvementée des réveillons. Plutôt que de s’engueuler sur les 91 inculpations de Donald Trump, l’arrivée climatorusse de l’hiver ou la loi immigration dont les quelques timides avancées seront certainement censurées par le Conseil constitutionnel, les convives ont préféré s’écharper sur… Gérard Depardieu.

Mis en examen depuis 2020 pour « viols » et « agressions sexuelles », l’acteur conteste formellement ces accusations. Il revient à l’émission « Complément d’enquête » du 7 décembre 2023 sur France 2 de relancer la controverse avec des propos grossiers, grivois et graveleux qu’il tient sur de jeunes cavalières en Corée du Nord. Se déchaînent alors les nouvelles pétroleuses 3.0. L’ultra-féminisme en bandoulière, ces Érinyes post-modernistes expliquent doctement partout que la présomption d’innocence n’est qu’une notion juridique seulement valable au tribunal. Elles sous-entendent que dans la société prime une présomption de culpabilité qu’on aurait aimé voir appliquée aux assassins supposés de Thomas à Crépol…

Cantonnée à une petite coterie d’où se dégagent néanmoins des miasmes nauséabonds, la polémique prend une tournure politique avec l’intervention d’Emmanuel Macron, le 20 décembre, dans l’émission sirupeuse « C à vous » sur France 5. Il tacle sa ministresse de la Culture dorénavant remerciée et vole au secours de Depardieu. La prise de position présidentielle provoque une avalanche de pétitions et d’autres tribunes plus ou moins mal intentionnées.

Le Figaro du 25 décembre 2023 publie le texte collectif « N’effacez pas Gérard Depardieu ». Déjà, dans sa livraison du 1er octobre dernier, ce quotidien avait fait paraître une lettre ouverte de Gérard Depardieu. Cette nouvelle contribution suscite une vague d’indignations formatées. Un certain collectif MeToo Media signe dans Le Monde du 27 décembre une lettre publique adressée au chef de l’État. Deux jours plus tard, l’officine du journalisme de flicage, Médiapart, met en ligne une pétition lancée par un autre collectif « Cerveaux non disponibles » (sic !) qui recueille en 48 heures plus de 8 000 signatures dont celles des chanteuses sans voix Angèle et Pomme, de la piètre actrice Corinne Masiero, de l’humoriste hautement risible Guillaume Meurice, de la performeuse porno Nikita Bellucci, de Rokhaya Diallo et même du fameux Médine. Le 31 décembre sort une « Adresse au vieux monde » signée par soixante-dix personnalités. Enfin, Libération du 1er janvier 2024 met en ligne une pétition de 150 artistes pour qui « L’art n’est pas un totem d’impunités » !

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L’Iliade saisit la Cour de justice de la République (CJR) contre Darmanin pour délit de discrimination politique

Discrimination politique : l’Institut Iliade saisit la Cour de justice de la République

 

Un communiqué de l'Iliade :

Au même titre que la discrimination raciale, ou à raison de l’orientation sexuelle, la discrimination politique constitue un délit.

Un délit que Darmanin, ministre de l’intérieur, a commis dans le cadre de sa circulaire du 10 mai 2023 où il donne instruction aux préfets d’interdire (sous divers prétextes) toutes les manifestations arbitrairement affublées du nom « d’ultra droite ». Une circulaire, non publiée, et transmise en catimini.

Cette plainte vient compléter les trois actions judiciaires précédentes engagées par l’Institut Iliade :

  • Contre le Préfet de police de Paris Laurent Nuñez pour plusieurs délits commis dans son arrêté d’interdiction de l’événement d’hommage à Dominique Venner devant le tribunal correctionnel de Paris.
  • Contre la circulaire Darmanin devant le Conseil d’Etat
  • Contre l’arrêté d’interdiction du colloque d’hommage à Dominique Venner devant le Tribunal administratif de Paris.

L’institut Iliade ne transigera jamais dans la défense des libertés européennes face aux délires liberticides de l’extrême centre.

Vous pouvez soutenir nos actions de contre-offensive judiciaire en faisant un don à l’Institut Iliade et en signant notre grande pétition dénonçant la circulaire Darmanin.

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Coût de l’immigration : mon désaccord avec les chiffres de Jean Paul Gourévitch

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André Posokhow

En août 2023 Jean-Paul Gourévitch (JPG) a publié dans le cadre des études de Contribuables Associés une étude n°45 intitulée « Le coût de l’immigration en 2023 ». Selon cette étude le déficit de l’immigration se monterait au 1er janvier2023 à 53,9Md soit seulement 2% du PIB. L’objet de cet article est d’expliquer et de chiffrer mes désaccords sur cette évaluation.

Le constat d’un désaccord

Le niveau du déficit de 54 Md € ne laisse pas de surprendre. En 2009, Gérard Pince, expert international, avait produit une remarquable étude d’économiste dans son livre : « les Français ruinés par l’immigration » et établi que le déficit imputable à l’immigration du tiers monde s’établissait à 71 Md € ; les travaux de la Fondation Polémisai en 2014 avaient abouti à un déficit de 84Md €. Ce sont des chiffres qui ont au moins 10 ans d’âge. Ils n’ont jamais été remis en cause publiquement . Or ils se situent bien au-dessus de celui de JPG en 2023 alors que l’invasion migratoire a explosé depuis lors.

 C’est surtout la comparaison avec les travaux du pionnier Pierre Milloz, décédé en 2022, qui apparait étonnante. En 1995 celui-ci avait abouti à un déficit libellé en francs de 42,7Md € . Or il n’avait affiché que les coûts des étrangers lesquels ne représentent qu’environ les deux tiers des immigrés, et n’avait pas pris en compte leurs descendants. Si P.Milloz avait tenu compte de ces facteurs de la même façon que JPG, il aurait probablement abouti à un déficit bien supérieur. Trente ans d’invasion migratoire après, le chiffre de coût de JPG n’est que de 54 Md € c’est-à-dire à un niveau identique. Logiquement il aurait dû suivre de près ou de loin la courbe de progression des chiffres de l’immigration. Il y a quelque chose qui cloche ou ,au moins, qui interroge.

J’ai publié en 2022 , sur la base de chiffres de 2019, l’ouvrage « Immigration ; l’heure des comptes » pour lequel le déficit comptable de l’ensemble de l’immigration s’établit à 256Md € et celui de la seule immigration extra-européenne à 193 Md € soit environ 8% du PIB.

Je me trouve donc en désaccord avec JPG sur le niveau de son déficit.

De son côté JPG, tout en reconnaissant la qualité de mon travail d’investigation et en dénonçant une réfutation en général absente , a émis de manière urbaine diverses critiques sur mon ouvrage dans le sien (Page 13). J’essaierai d’y répondre. Il faut ajouter qu’en pages 9 et 29, JPG reconnait que sa synthèse des coûts pourrait être quelque peu sous- estimée et que son travail comporte des approximations et des oublis.

Des désaccords de chiffres ne signifient pas pour autant des querelles d’autant plus que les méthodes et certains choix sont propres à l’un ou à l’autre sans que, pour autant, on puisse les qualifier d’erronés. Il convient d’ailleurs de souligner que nous nous trouvons en phase sur plusieurs points et certains chiffres de dépenses et de recettes.

Méthodes et choix.

La méthode de mon livre a été celle, simplement comptable, d’établir au titre de l’année 2019 un compte de résultat de l’immigration sur la base des recettes qu’elle apporte à nos finances publiques et de l’ensemble des dépenses qu’elle leur occasionne et non un coût de l’immigration, concept ambigu et multiforme. JPG m’a reproché en page 13 de son livre que certains de mes chiffres ne soient que des hypothèses. Il suffit d’ouvrir mon livre qui comporte 74 annexes pour constater que j’ai tenté, dans la mesure du possible, étant donné le flou et les insuffisances des données chiffrées des institutions publiques, de sourcer et de justifier mes chiffres. Je ferais une exception pour le coût de ce que j’appelle la délinquance pour laquelle la faiblesse des données chiffrées m’a contraint de faire des choix. Cependant ne pas le faire revenait à occulter ce coût ce qui était inacceptable.

JPG me reproche également de mettre sur le même plan dépenses et investissements ce que j’évoque ci-dessous et surtout d’omettre la contribution des immigrés actifs à l’augmentation du PIB du pays. Que ce choix soit le sien il n’y a rien à redire mais ce n’est pas le mien qui est de caractère strictement comptable hors PIB.

En revanche je conteste la réalité de la contribution au PIB de 21Md € qui fait partie des composantes de son déficit de 59Md €. Dans le calcul de cette contribution, JPG à la page 72 ne tient compte que des dépenses directes et oublie sans explication les dépenses indirectes : coûts régaliens comme la justice et les forces de l’ordre et les coûts sociétaux comme les fraudes et les trafics criminels qui font tout de même un total de 55Md €. Si on en tient compte, cette contribution au PIB de 21Md € doit être annulée (elle devient même négative ) et le déficit de l’immigration de 54Md € de JPG passe à 75Md €.

Le chiffrage des désaccords

L’objet principal de cet article est d’expliquer et de chiffrer mes désaccords sur le chiffre du déficit de l’immigration et de présenter les montants des dépenses qui auraient pu être prises en compte.

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11:46 Publié dans André Posokhow | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 18 janvier 2024

YEMEN : L'EMBRASEMENT

Selon Donald Trump, nous n'avons jamais été aussi près de la 3ᵉ Guerre mondiale.

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16:53 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’erreur du darwinisme et ses conséquences – Conférence de Dominique Tassot à Montpellier le 27 janvier

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E&R Languedoc recevra Dominique Tassot à Montpellier le samedi 27 janvier 2024 à 15 h 00 pour une conférence intitulée « L’erreur du darwinisme et ses conséquences ».

Depuis son apparition dans le paysage intellectuel, la théorie de l’évolution a soulevé de multiples questions et continue de le faire. Ce n’est pas comme pour une découverte scientifique habituelle, cantonnée à un domaine de connaissances précis. En transformant la vision que l’homme avait de lui-même, en particulier de son origine, elle a eu une influence considérable dans de nombreux domaines : idéologique, politique, religieux…

Notre conférencier, Dominique Tassot, est ingénieur des mines de Paris, et a soutenu en Sorbonne une thèse de philosophie sur la dialectique de la science et de la Révélation (de Galilée au père Lagrange). Il s’est passionné pour les rapports complexes qu’entretiennent la science et la foi. Il anime le Centre d’études et de prospective sur la science (CEP), dont il dirige la revue Le Cep.

- Ouverture des portes à 14 h 30
- Début de la conférence à 15 h (PAF 8 €)
- Questions/réponses avec le public

- Entrée : 8 euros

- Inscription obligatoire par e-mail : languedoc@e-r.fr (Indiquez nom, prénom et numéro de téléphone)

- Présence d’un stand Kontre Kulture

- L’adresse vous sera communiquée par e-mail le jour de la conférence avant midi

- Places limitées !

- Merci de vérifier vos spams lors de nos échanges.

16:08 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

« Le chant des cathédrales » : Premier épisode du documentaire d’Henri, le héros de l’attentat d’Annecy, en replay jusqu’à demain

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L’épisode est disponible ici.

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Espagne, un homme arrêté en Colombie impliqué dans l’attentat contre Alejo Vidal-Quadras, l’un des fondateurs de Vox.

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Michel Festivi 

L’enquête confiée au Juge espagnol de l’Audience national Francisco de Jorge et au Commissariat général d’information de la Police judiciaire de Madrid semble avancer. Un Vénézuélien a été appréhendé, ce mardi 16 janvier, en Colombie. Il s’agit d’un dénommé Greg Olivier Higuera Marcano, alias « Maquia ». C’est cet homme qui aurait été chargé de procurer la moto, une BMW C650GT, de couleur noire qui a été utilisée par le tireur, le 9 novembre dernier, pour servir à cet attentat.

Cette moto avait été retrouvée, en banlieue de Madrid, à Fuenlabrada, à moitié calcinée seulement. Cela, outre les images des caméras situées sur le lieu du tir, rue Nuñez de Balboa, avaient permis aux policiers de remonter la filière.  Maquia avait quitté l’Espagne pour se rendre en Colombie, où il a été arrêté.

On sait que c’est un franco-tunisien, Mehrez Ayari, qui a appuyé sur la détente de l’arme qui avait gravement blessé l’ex président de Vox et du PP en Catalogne. Maquia et Mehrez Ayari ont un lourd passé judiciaire, et s’étaient connus alors qu’ils accomplissaient une peine de prison en Italie selon les informations du Journal El Español. Pour l’instant, quatre personnes ont été appréhendées, ce Vénézuélien, Naraya Gomez qui avait loué à son nom la moto fournie par Maquia, sa compagne et le franco tunisien, toujours en fuite. Seul Naraya Gomez est en détention provisoire, la presse espagnole souligne qu’il est chiite.

Vidal Quadras a toujours affirmé à la Police qu’il avait reçu les mois précédents, des menaces de la part du régime iranien, suite à des articles où il soutenait l’opposition au Régime des Ayatollahs. Néanmoins, les autorités policières et de justice semblent être sceptiques vis-à-vis de cette piste, compte tenu notamment des multiples erreurs commises par le commando, ce qui ne correspond pas au professionnalisme des sicaires du Vevak, dépendant du ministère du renseignement et de la sécurité militaire d’Iran, comme le souligne El Español.   

Un chose apparaît certaine, toute la lumière est loin d’avoir été faite encore, et l’arrestation du tireur apparait comme indispensable pour établir les mobiles et la vérité des faits dans cette ténébreuse affaire, qui reste à suivre.

11:29 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pauvre France !

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Emmanuel Macron dans sa conférence de presse de mardi soir nous a refait le coup du catalogue de bonnes intentions. Comment croire un président qui officie depuis sept ans maintenant pour en arriver à un pays qui se défait de toutes parts. Où que vous tourniez votre regard, un problème surgit. Et pas en bien. On ne refait pas un pays en claquant des doigts. Une fois de plus Natacha Polony, dans Marianne, nous dresse un état des lieux d’une brutale lucidité.

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Source : Marianne 18/1/2024

11:28 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 17 janvier 2024

Après la conférence de presse... Emmanuel Macron, président de la République, Premier ministre, ministre de l'Education nationale... L'omniprésident, nouveau Clemenceau (le caractère, la volonté et l'esprit en moins)

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Synthèse nationale

"Miroir, mon beau miroir, suis-je toujours le plus intelligent ?"... En fin de compte, que retenir d'autre des quelque 2h15 de conférence de presse d'hier soir ? Discours-fleuve, logorrhée, pensum, pensée magique, autosatisfaction, autocélébration, cynisme, foutage de gueule... Les mots et les expressions ne manquent pas pour résumer ce numéro d'équilibrisme...

Au commencement était le verbe : comme à son habitude, l'omni-président s'étourdit de ses propres paroles, déverse sur l'auditoire un flot de mots ; il parle, parle, parle et croit agir alors qu'il ne fait que brasser des intentions, des "nous savons", des "nous avons bien pris la mesure de", des "y'a qu'à, faut qu'on" ; bref, il brasse de l'air, il fait du vent...

Encore trois ans et demi... Bon sang, ça va être long, bien long, trop long !

14:27 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

STÉPHANE SÉJOURNÉ AU QUAI D’ORSAY, LE FAIT DU PRINCE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Décidément, Macron n’en rate pas une pour humilier la France ! Après avoir eu des Choiseul et des Talleyrand sous l’ancien régime, un Villepin et un Védrine aux Affaires étrangères sous la Ve République, l’actuel chef de l’État désigne l’un de ses favoris au prestigieux fauteuil du Quai d’Orsay. 

Quels sont les mérites et qualités qui justifieraient une telle affectation ? Peu, voire aucune! Stéphane Séjourné, qui a certes vécu à l’étranger avec ses parents - notamment à Buenos-Aires où il passa son bachot -, a surtout été un apparatchik socialiste, et un meneur du syndicat gauchiste UNEF, à Poitiers. Strausskhanien avant les scandales à caractère sexuels de son mentor dans des hôtels de Lille et de New York, membre de l’entourage de Jean-Paul Huchon, président socialiste du Conseil régional d’île de France, il intégra le cabinet d’Emmanuel Macron au ministère de l’Économie en 2014, sous la « brillante » présidence de François Hollande. Ceci expliquant cela ?

Est-ce le fait, si l’on en croit Wikipedia, d’avoir été pacsé avec l’actuel nouveau Premier ministre - ce qui, dans notre actuelle société n’a rien de scandaleux -, lui vaudrait cette spectaculaire promotion ? Après tout, le ministère luxembourgeois connait une telle situation  pour deux de ses membres. C’est dans l’air du temps. Guillaume Roquette, directeur de la rédaction du Figaro-Magazine, dans une récente intervention sur une chaine d’info continue, évoquait librement l’homosexualité très discrète, de Gabriel Attal. (Discrétion qui lui vaut l’hostilité de certains milieux LGBT !) Après tout, chacun vit sa vie, et ce choix n’obère en rien les capacités intellectuelles des intéressés. C’est vieux comme le monde, et ce serait chercher une mauvaise querelle.

En revanche, une toute autre petite musique se fait entendre. Etre le porte-coton du « patron », et « copiner » avec les excellences, compteraient plus que les capacités ou les états de services, pour occuper des fonctions ministérielles ? C’est exactement comme l’affirmative action à la sauce américaine. Le fait d’être un individu de couleur - ou appartenir à une « minorité » sociétale -, faciliterait-il une promotion ou l’obtention d’un prix, plutôt que l’exhibition de diplômes ou la qualité d’une œuvre ? C’est méprisant et outrageant pour un récipiendaire, mais le soupçon de favoritisme demeure.

Avec le nouveau titulaire des relations extérieures, il est légitime de se poser la question.

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L’Europe, laxiste en matière d’immigration

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Dans son récent ouvrage, Petit traité de l'immigration irrégulière, le fonctionnaire au ministère de l’Intérieur, Maxime Guimard, spécialiste des questions migratoires, décrit avec précision l’ampleur de ce phénomène et bat en brèche l’idée selon laquelle l’Europe serait une « forteresse ».

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Source :  Figaro 16/1/2024

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Le nouvel album de dessins de presse d'Ignace

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mardi, 16 janvier 2024

Gabriel Attal, pro de la communication, sera-t-il aussi un as de la contorsion politique ?

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne Eurolibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres) 

Que vous inspire l’arrivée de Gabriel Attal à Matignon et le remaniement ministériel ?

Les commentateurs politiques sont intarissables sur la popularité de ce jeune Premier ministre, suite à ses déclarations tonitruantes lors de sa prise de fonction précédente au ministère de l’Éducation nationale. Soit !

À part extrémistes de gauche et philo-islamistes – plus ou moins la même chose, désormais – tout le monde a été heureux d’entendre qu’on allait interdire l’abaya à l’école et lutter contre les élèves harceleurs d’autres élèves ; d’ailleurs, sauf erreur, un ou deux harceleurs ont été dans la foulée exclus des établissements où ils sévissaient, dont acte ! Cela changeait agréablement de son prédécesseur Pap Ndyaye qui semblait à peine comprendre ce dont il était question… Maintenant, attendons de voir si dans les mois qui viennent, on ne signale pas ici ou là des cas d’abaya laissée arborer en toute impunité au sein des établissements scolaires par des directeurs complaisants ou ne voulant pas d’histoires avec les islamistes… et lors de tout cas avéré de harcèlement, si les auteurs seront immédiatement mis hors d’état de nuire…

D’expérience, les effets d’annonce ministériels ou présidentiels non suivis d’exécutions sont tellement courant qu’on peut légitimement se montrer, disons… attentif, non ?

Outre la nomination de Gabriel Attal à Matignon, il y a celle de Rachida Dati au ministère de la Culture qui a surpris…

Et à permis ainsi de faire oublier au passage que les « poids lourds » du gouvernement précédent, celui d’Élisabeth Borne, sont maintenus aux mêmes postes, malgré leurs échecs évidents, que ce soit Bruno Lemaire à l’Économie ou Gérald Darmanin à l’Intérieur… Deux personnages qui ne cachaient guère leurs ambitions personnelles de devenir Premier ministre.

On imagine ce qu’ils doivent ressentir à propos du jeunot qui leur a soufflé la politesse et auquel ils doivent désormais allégeance : qui peut penser qu’ils ne se sentent pas l’un comme l’autre humiliés – plus encore que si l’un d’eux avait été préféré à l’autre – et qu’ils souhaitent vraiment sa réussite? On peut compter sur eux pour ne guère lui faciliter l’avenir car si le nouveau locataire de Matignon devait décevoir, ils peuvent encore croire que rien n’est perdu et qu’ils ont encore une chance d’accéder à Matignon… ou même à l’Élysée en 2027 qu’ils gardent bien évidemment en vue. Bonjour l’ambiance gouvernementale !…

Sauf évidemment à imaginer que ces personnes ont fait, depuis toujours, le don de leur personne au seul Bien commun et à la France, bien sûr.

Mais tout de même, Rachida Dati au ministère de la Culture, poste généralement occupé par des personnes de sensibilité plutôt à gauche ou tièdement de droite, cela est tout de même surprenant ?

Non, cela n’a aucun sens… En quoi Rachida Dati est-elle légitime à occuper cette fonction ? Je ne sous-entends nullement qu’elle soit inculte, comme certains se sont déjà empressés de l’insulter, ce qui est assez minable… Si je ne la pense pas légitime à ce ministère, c’est que sa formation est juridique et qu’elle avait une légitimité à être Garde des Sceaux, comme elle l’a été, et pas si mauvaise que cela, durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Si elle avait été nommé à la place d’Éric Dupont-Moretti, autre « poids lourd » du gouvernement conservé lui aussi, pourquoi pas ! Mais à la Culture, c’est à l’évidence un simple strapontin pour préparer la campagne des prochaines élections municipales à Paris, son ambition qu’elle ne cache même pas. Cela lui serait difficile.

Reste l’autre raison de la nomination de Gabriel Attal à Matignon, largement répétée par l’ensemble des médias : empêcher la liste du Rassemblement national menée par Jordan Bardella de l’emporter trop largement aux élections européennes face à la liste Renaissance qui sera semble-t-il menée par Olivier Véran…

Si le chef du gouvernement consacre tout son temps dans les prochains mois à peser dans cette campagne électorale, qui va gouverner ? De simples conseilleurs peuvent-ils expédier les affaires courantes pendant ce temps ? Et comme dis précédemment, les sieurs Lemaire et Darmanin ne vont sans doute pas se retrousser les manches à sa place… Il va lui être difficile de se battre sur tous les fronts, tout en gardant un œil dans le dos pour se parer des mauvais coups de son propre camp… Gabriel Attal est un pro de la communication, ça tout le monde le reconnaît, mais peut-il être aussi un as de la contorsion politique ?

Peut-il vraiment empêcher un succès de Jordan Bardella comme les sondages semblent l’envisager actuellement ?

D’abord, ce sont des sondages d’aujourd’hui ; et aujourd’hui, probablement, serait-ce le cas… Quand la campagne aura débutée et qu’on saura précisément quelles seront toutes les listes en présence et qui les mène, tout peut évoluer… Et puis, l’enjeu de ces élections n’est pas uniquement l’ampleur du score de Jordan Bardella, mais les résultats finaux…

Si la liste du RN arrive en tête, même de justesse, Jordan Bardella parlera de victoire… Si la liste menée par Olivier Véran n’est pas trop éloignée de son score, lui et Gabriel Attal parleront aussi, sinon de victoire, mais d’un excellent score puisqu’on annonçait une bien plus grande différence avec le RN et que ce ne serait pas le cas…

Seulement, il n’y a pas que ces deux listes à prendre en compte pour l’avenir politique de la France : Reconquête ! aura-t-il des élus ? Si oui, l’aventure du parti d’Éric Zemmour et de Marion Maréchal continuera, si non, ce sera assez compromis… Les Républicains dépasseront-ils les 5 % et auront-ils encore des élus à Strasbourg ? Si oui, il est certain que leurs dirigeants actuels voudront continuer de croire qu’ils pourront revenir un jour au premier plan ; si non, leurs derniers cadres et élus risquent fortement de prendre eux aussi la poudre d’escampette, à l’exemple de Rachida Dati et de bien d’autres…

Quel sera le score de LFI, des Écologistes, des socialistes et des Communistes qui vont à priori présenter des listes séparées ? Auront-ils encore tous des élus et combien ? L’avenir de la politique française et surtout la prochaine échéance présidentielle dépendra fortement des forces qui seront toujours en présence fin juin 2024, pas seulement des seuls partis Rassemblement national ou Renaissance, même s’ils étaient, comme prévu actuellement, en tête de la prochaine élection…

23:44 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Paradigme de Méduse - De l'angoisse des antifa, obsédés par le Présent

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Gabriele Adinolfi

Pour critiquer le gouvernement italien, la compagnie antifa a transformé la célébration de cette année à Acca Larentia (rue où le 7 janvier 1978, deux jeunes du MSI furent assassinés à la mitraillette par un commando rouge et un tiers fut abattu d’un coup de revolver par un officier de Carabinieri) en un événement national qui a été relayé par la presse internationale. Sans aucun doute, l’instrumentalisation est évidente, étant donné que les commémorations pour les victimes des années de plomb se répètent année après année, quelle que soit la mairie ou le gouvernement en place, y compris les plus à gauche.
Cependant, la machination s’avère techniquement inefficace, car si le gouvernement a affirmé sa discontinuité avec le Ventennio, il a également rendu hommage aux victimes des années soixante-dix, assassinées par la haine antifa, dès le discours d’investiture du Premier ministre, Giorgia Meloni. Ainsi, pour le moment, l’attaque désordonnée s’est retournée contre ses auteurs, parce que la réponse a été : vous vous indignez puisqu'on continue à commémorer les victimes et non pas parce que leurs assassins n’ont jamais été poursuivis ?

Ceci concerne l’escarmouche tactique, mais il y a plus, beaucoup plus.
Tout d’abord, le trouble, l’indignation, l’inquiétude et même la peur de ceux qui, endoctrinés en tant qu’antifascistes, se rendent compte qu’aucune loi n’a balayé les liens qui se révèlent stupéfiants de leur continuité.
La clique qui tente de secouer la majorité avec le “danger fasciste” a réussi à

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16:07 Publié dans Gabriele Adinolfi, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |