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dimanche, 26 novembre 2023

Police et racailles agressent les patriotes… nous n’avons plus le choix, mobilisons-nous !

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Bernard Germain

Hier soir à Romans-sur-Isère, la ville d’où venaient les tueurs de Thomas, a eu lieu une manifestation de jeunes identitaires. Entre 50 et 100 manifestants qui ont eu le courage d’aller manifester au cœur même de la cité de « La Monnaie ».

Et que croyez-vous qu’il arriva ?

On a vu la police, pas n’importe quelle police… l’élite de la police anti-émeute la célèbre CRS8, être envoyée sur place par Darmanin pour s’opposer aux manifestants, les disperser brutalement et procéder à des arrestations. Environ une vingtaine, qui sont en garde à vue.

Et comme si cela ne suffisait pas on vit aussi, de manière absolument symbolique, les racailles de cette cité s’attaquer également aux manifestants, en attraper un, l’agresser et le blesser gravement. Il est à l’hôpital dans un état grave, heureusement sans que sa vie soit en danger.

Les racailles et la police de Darmanin, ensemble, contre les Français qui défendent leur pays et son peuple. Quel symbole !

Ce message d’un jeune identitaire résume parfaitement les choses : cliquez ici

Avec l’assassinat de Thomas, il s’est passé quelque chose qui est en train de changer radicalement la donne.

Les Français sont en train de comprendre que si nous laissons faire, notre disparition est proche.

Depuis l’affaire Merah, à chaque acte anti-français ou attentat terroriste, quasiment tous réalisés par des islamistes, on nous a dit : « pas d’amalgame », « pas d’islamophobie », mettez des nounours et des bougies, faites des marches blanches, dites « vous n’aurez pas ma haine ». Mais ne vous révoltez pas contre les auteurs, sinon c’est raciste et islamophobe.

Les Français sont tombés par centaines. Environ 1.000 en 10 ans depuis Mohammed Merah.

À Crépol, une fois de plus, un jeune Français est tombé… sous les coups de couteau d’un « Français, habitant en centre ville » ont dit les autorités, la plupart des journalistes, les bien pensants et la « gauche ».

Mais le « Français de centre ville » et ses complices ont tous des noms «nord-africains» et il se trouve qu’après leur crime ils ont été arrêtés à Toulouse, en train de fuir vers l’Espagne direction le Maghreb.

Drôles de Français en vérité.

Des « Français de papier », présents sur notre sol pour les avantages que cela procure mais détestant notre pays ainsi que son peuple et n’hésitant pas à poignarder au passage certains habitants, comme Thomas.

J’avoue être très étonné de l’incroyable clarté de la situation. Ceux qui ne voient pas les choses, c’est juste qu’ils ne veulent pas les voir.

Au plan général, notre société telle que nous la connaissions quelques décennies en arrière, est en train d’agoniser, ravagée par les conséquences de son américanisation depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Nous étions le pays de la cuisine la plus raffinée. Nos nouvelles générations sont éduquées à « bouffer » du Mac-Do et ne comprennent plus rien à la « bonne cuisine » et aux « bons vins ».

Nous étions le pays de la galanterie et des mœurs courtoises vis à vis des femmes. Nous sommes aujourd’hui un pays où tant de femmes vomissent leur haine des hommes et de la galanterie, hommes qui sont devenus l’ennemi à abattre.

Nous étions un pays où la famille était une institution traditionnelle et respectée. Nous sommes aujourd’hui un pays où cette institution est devenue le symbole de ce qu’il faut détruire : le patriarcat avec sa figure de proue, l’homme blanc, hétérosexuel de plus de 50 ans.

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Europe, ça craque de partout

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A Bruxelles on a tout lieu de s’inquiéter. La montée en puissance des partis dits populistes ne cesse de monter non seulement dans les sondages mais aussi dans les urnes. Autant dire que les prochaines élections européennes qui auront lieu en 2024 risquent de réserver bien des surprises. Le Nord de l’Europe, hier encore fort laxiste en matière d’immigration rétropédale à la vitesse de la lumière. Ainsi en est-il pour la Finlande, la Suède, le Danemark. Et aux Pays-Bas, le parti populiste de Geert Wilders, le Parti de la liberté, vient de remporter les élections. Son programme est essentiellement anti-islamiste et va jusqu’à vouloir virer tous les marocains. Plus au Sud, l’Italie est gouvernée par une droite dure, même si Giorgia Méloni a mis de l’eau dans son vin vis-à-vis de Bruxelles. En Espagne, la droite populiste gagne des voix à chaque élection. En France, le Rassemblement national est le premier parti de France. Et même en Allemagne, ça tangue sérieusement avec la monte en puissance de l’AfD. Quelle « gueule » aura la prochaine assemblée européenne ? A priori pas la même que celle d’aujourd’hui. Ci-joint une bonne analyse de la situation en Allemagne avec la monte en puissance de l’AfD.

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Source : Breizh-info

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Quand l’ensauvagement s’invite aux fêtes de villages

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Geoffroy Antoine

Plusieurs agressions et expéditions punitives sont survenues dans des salles de fêtes communales au cours de l’année 2023

Le meurtre du tout jeune Thomas, lors d’un bal de village, s’inscrit dans une série d’agressions et violences commises à l’encontre de nombreux Français dans des conditions similaires. L’issue est rarement aussi dramatique, raison pour laquelle cette réalité échappe sans doute, mais la répétition a de quoi inquiéter.

C’est le cas de Dourgne (Tarn), commune de 1 300 habitants où, en mars dernier, des jeunes de la MJC (Maison des jeunes et de la culture) organisaient une soirée dans la salle des fêtes du village. Peu avant minuit, des dizaines d’individus, principalement originaires des quartiers sensibles de Tarbes, décident de s’y inviter. Rapid ment, la situation dégénère et plusieurs bagarres, parfois très violentes, éclatent, contraignant le président de la MJC à mettre fin aux festivités et à évacuer les lieux. Cette histoire est passée sous les radars médiatiques, seul Le Journal d’ici, un quotidien local, en a fait mention dans ses pages.

D’autres incidents de ce type ont émaillé l’année, au sein de villes moyennes, parfois dans un déchaînement de violence inouï. Avril 2023, Marcoussis, dans l’Essonne. Une famille célèbre un anniversaire dans la salle polyvalente de la ville. Tout se passe bien jusqu’à ce que des individus ultra-violents fassent irruption et se mettent à lyncher des convives, alors même que de nombreux enfants étaient présents. Existant dans les grandes villes, cette violence touche désormais des communes jusqu’ici relativement préservées. « La construction de cités dans des zones périurbaines, et rurales désormais, crée une grosse vague d’insécurité dans nos campagnes », explique un gendarme affecté en brigade départementale. Les profils et les méthodes des agresseurs se ressemblent. « Ce sont souvent des jeunes âgés entre dix-sept et vingt ans qui font des descentes. Ils agissent en groupe, parfois par grappes de dixouvingt!»

Dans le sud de la France, des morts tragiques ont été évitées. L’épisode de Saint-Martin-Petit, village du Lot-et- Garonne peuplé de 600 âmes, a ressurgi mois, des jeunes rugbymen du club local se rassemblent pour l’anniversaire de l’un des leurs, qui célèbre ses dix-huit ans, là encore dans la salle des fêtes. La soirée, qui se voulait conviviale, vire au drame. Des individus venus de Langon, commune voisine, débarquent armés de pistolets et de couteaux. Ils se mettent à invectiver les convives et les braquent avec leurs armes. Les jeunes rugbymen se débandent, trois d’entre eux se cacheront plus d’une heure dans un bosquet environnant, la peur au ventre. « Ils auraient pu se faire tirer dessus », raconte, inquiet, Pascal, président du comité des fêtes de Saint-Martin-Petit. « On ne voyait pas ça auparavant et je crois que ça ne fait que commencer ! soupire-t-il. Nous organisons plusieurs fêtes dans les prochains mois, je suis très inquiet pour la sécurité des invités. Je les défendrai moi-même si besoin ! »

Il n’y a pas que les témoignages. Les chiffres du ministère de l’Intérieur sur l’insécurité et la délinquance de 2022 attestent cette réalité. Cambriolages, vols violents avec ou sans armes et dégradations de biens sont en hausse dans les zones rurales. Pour Fabien Verdier, maire (SE) de Châteaudun (Eure- et-Loir) et président du Mouvement pour le développement des villes sous- préfectures, le sentiment d’insécurité des Français est une « réalité politique qui doit être entendue ».

Source :Journal du dimanche, 26/11/2023

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L’Union européenne est en train de réaliser sous nos yeux un véritable coup d’État

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Bernard Germain

C’est terminé, l’Union européenne vient de franchir le Rubicon en votant la création d’un « État européen ». Comprenez bien qu’en prenant cette décision, l’UE vient de décider que cet État européen va se substituer à toutes les nations existantes, membres de l’Union européenne.

Cette forfaiture vient d’être commise avec les voix de TOUS les macronistes.

Lorsque ces mesures seront mises en place, les pays de l’UE ne seront plus que des « régions » ou des « provinces » mais plus des États à part entière. Les conséquences de cette révolution, car c’en est une, sont incalculables. Ne tournons pas autour du pot. N’ayons pas peur d’utiliser les mots appropriés, nous assistons en direct à un authentique coup d’État.

Parmi les principales mesures (liste non exhaustive), voyons celles qui sont les plus importantes :

  • La prise de décision à l’unanimité des États membres devient l’exception. Le vote à la majorité simple ou qualifiée la règle.

On rappellera à ce sujet que c’est le général De Gaulle en 1966 qui a imposé le vote des États membres à l’unanimité sur les questions importantes (Accord de Luxembourg). Il l’a obtenu en pratiquant la politique de la « chaise vide » en réponse à Walter Hallstein qui voulait imposer son projet d’Europe fédérale. À l’époque De Gaulle avait obtenu gain de cause, et même le départ de Walter Hallstein en 1967.

On assiste au retour du même projet, mais en bien pire que ce que prévoyait Hallstein en 1966.

  • Création d’une fonction de « Président de l’Union européenne » en remplacement des présidents du « Conseil européen » et de la Commission européenne » qui est elle-même remplacée par un « exécutif ».
  • La politique étrangère et de sécurité commune n’est plus adoptée à l’unanimité mais à la majorité qualifiée.

Qui est assez naïf pour croire que le président ou le dirigeant d’un pays membre pourra encore prendre des décisions dans le cadre de la souveraineté et l’indépendance nationale de chaque pays ? L’UE annonce la mise en place d’un exécutif qui va se substituer à tous les pouvoirs nationaux.

Les dirigeant de chaque pays ne seront plus que les exécutants des décisions de l’exécutif européen.

  • La politique étrangère et de sécurité commune n’est plus adoptée à l’unanimité mais à la majorité qualifiée
  • Création d’une “union de la défense” dotée de “capacités militaires” sous le “commandement opérationnel de l’UE” qui peut acquérir des armes au nom de l’UE ainsi que la constitution d’une véritable armée de l’UE.

L’arme nucléaire française va-telle être mutualisée ou cédée à l’exécutif européen qui serait le seul à avoir les codes de mise à feu ?

Et le siège de la France au conseil de sécurité de l’ONU, va-t-il être donné à l’UE ?

  • Mise en place d’un mécanisme de défense collective : une attaque contre un État membre de l’UE est considérée comme une attaque contre tous ses États membres

Quasiment tous les États membres de l’UE sont aussi membres de l’OTAN. Cette disposition ne fait donc qu’officialiser ce qu’on savait déjà. Tous et chacun est mis devant l’obligation d’être solidaires des autres sur le plan militaire, sous l’égide et l’autorité des États-Unis.

  • L’UE pourra avoir recours à des moyens civils et militaires contre… les campagnes de désinformation

C’est une véritable dictature qui est en train de se mettre en place. Sera qualifié de « désinformation » et donc poursuivi tout ce qui sera contraire à la doxa. Le délit d’opinion et les procès politiques vont devenir la règle et la démocratie, un lointain souvenir.

  • Les compétences de l’Europe ne sont plus partagées.

Jusqu’à maintenant, il y avait trois types de compétences. Les compétences exclusives de l’Europe, les compétences partagées (qui en fait n’existaient pas puisque c’étaient celles sur lesquelles elle n’avait pas légiféré ou dont elle ne voulait pas s’occuper. Mais dès qu’elle s’en occupait, ces compétences devenaient exclusives). Enfin il y avait les compétences appartenant à chaque État.

Même ces dernières sont supprimées. Donc l’UE devient décisionnaire sur tous les domaines. Et chaque État est tenu d’appliquer ce que l’UE aura décidé.

  • La politique commune migratoire devra tenir compte de la stabilité économique et sociale des États membres et répondre aux besoins de mains d’œuvre du marché unique.

Nos dirigeants sont de bons petits caniches obéissants. Ils connaissaient ce souhait de l’Europe et sont déjà en train de le mettre en œuvre. Cela s’appelle l’immigration choisie pour répondre aux « métiers en tension ».

  • Création d’un “État d’urgence” européen : Le Parlement européen, à la majorité simple, avec le Conseil européen, à la majorité qualifiée, pourront donner des pouvoirs extraordinaires à la Commission (l’exécutif)

Et la cerise sur le gâteau c’est la possibilité de mettre en place un État d’urgence. Comprenez, si les peuples se mettaient dans la tête de se rebeller, l’UE pourrait employer la force pour les mâter.

Il y a quelques décennies, c’était les communistes qui avaient mis cela en place, dans le cadre du Pacte de Varsovie ce type de système. À l’époque les pays de l’Ouest appelaient cela une dictature.

Aujourd’hui les mêmes pays de l’Ouest mettent en place un système identique. Mais comme c’est à « l’ouest », on est prié d’appeler cela... la démocratie.

On n’oubliera pas non plus les GOPÉ, c’est à dire les Grandes Orientations des Politiques Économiques qui sont imposées chaque année à chaque pays et qu’il est tenu d’appliquer sous peine de sanctions économiques très lourdes (0,1 à 0,5 % du PIB). Ne pensez pas que c’est insignifiant. Le PIB de la France est d’environ 2800 Milliards d’€. Donc 0,5 % c’est 14 milliards d’€. Pour mémoire c’est le montant du déficit du régime de retraite qui a été le justificatif de Macron pour faire sa réforme des retraites.

Avec les GOPÉ on comprend que les discussions sur les politiques à conduire dans chaque pays, sont des blagues. C’est l’Union européenne qui pilote depuis des années et les élus ne font qu’appliquer ce que l’UE a décidé. Même la France Insoumise (Manon Aubry) l’a reconnu en déclarant en mars 2023 que la réforme des retraites (64 ans) étaient noir sur blanc dans les GOPÉ de la France et que Macron ne faisait qu’appliquer ce que l’UE avait décidé.

Cette fois-ci tous les peuples d’Europe sont au pied du mur :

  • Soit l’UE impose son projet et c’est clairement une dictature qui va s’imposer à tous
  • Soit les peuples d’Europe se révoltent et font voler en éclat cette construction machiavélique et diabolique qui s’appelle l’Union européenne.

Pour conclure, l’affaire est tellement importante qu’il me paraît impossible que l’UE décide de passer en force c’est à dire refuse de consulter les peuples des pays membres par référendum.

Si l’UE refuse d’organiser ce référendum, il faut engager immédiatement le combat pour imposer ce référendum. Sinon, c’est que nous acceptons la dictature et il ne faudra plus se plaindre de rien.

Je rappelle et ce n’est pas un détail qu’à part le parlement européen (qui n’a quasiment aucun pouvoir) personne n’est élu parmi les dirigeants de l’Union européenne. Et pourtant ils imposent leurs volontés à près de 500 millions de personnes

Il est absolument vital de sortir… et vite de ce système entièrement dictatorial.

Un dernier mot pour signaler que j’ai écrit un livre sur l’Union européenne qui reprend tous ces points et expose pourquoi il faut en sortir.

Il sort dans les premiers jours de décembre. Il peut être commandé sur www.synthese-editions.com cliquez là

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samedi, 25 novembre 2023

Mobilisation générale

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Journal du chaos

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vendredi, 24 novembre 2023

L'appel audio bouleversant des parents du petit Emile

À l’occasion du 3ᵉ anniversaire de leur fils, ce 24 novembre, ses parents lancent sur Famille chrétienne un appel audio dans l’espoir de retrouver leur fils.

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16:03 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Adieu l'ami...

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Notre camarade, notre ami, mon ami Albéric d’Herbais est décédé subitement vendredi matin suite à un arrêt cardiaque. Il avait fêté ses 43 ans il y a quelques mois. C’est une terrible nouvelle pour ses proches et pour la communauté militante nationale.

Albéric, depuis son plus jeune âge, a été de tous les combats. Qui plus est, c’était un formidable convive, un garçon drôle et cultivé. Il nous manquera.

Nous pensons à Alexia, son épouse, à ses fils et à toute sa famille engagée elle aussi pour que la France reste la France.

Il reposera en terre bretonne, là où il vivait depuis des années.

Adieu, camarade, adieu Bébert

Roland Hélie

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« Babar » contre la pègre démocratique

 

Bardèche.jpgLa chronique flibustière

de Georges Feltin-Tracol

Pendant trente ans au gré d’une périodicité fluctuante sort Défense de l’Occident. Fondée et animée par Maurice Bardèche (1907 – 1998), cette revue accueille diverses sensibilités nationales, du nationaliste-révolutionnaire François Duprat au futur gréciste Jean-Claude Jacquard, du traditionaliste radical Georges Gondinet à l’euro-régionaliste Jean Mabire… Maurice Bardèche, affectueusement surnommé « Babar » par les contributeurs, en fait un carrefour obligé de la radicalité à droite.

Outre ses articles, Maurice Bardèche signe dans chaque livraison un éditorial sur l’actualité du moment. Il aborde tous les sujets, de l’économie aux relations internationales en passant par la vie politique. Bien de ses éditoriaux sont de nos jours dépassés. Toutefois, certains gardent toute leur pertinence. C’est le cas avec La mafia des démocraties (2023, 212 p., 18,10 €), un recueil de vingt textes écrits entre 1953 et 1982 que viennent de publier les excellentes éditions dissidentes Kontre Kulture.

Il faut saluer le long et minutieux travail de recherche et de lecture attentive qui précède le choix crucial des éditoriaux. Certes, en cette période de Guerre froide, « Babar » dénonce volontiers l’Union Soviétique, le Pacte de Varsovie et les communistes. Il fustige néanmoins avec une énergie équivalente le Système occidental capitaliste – libéral. Maurice Bardèche tonne avec constance contre le régime victorieux en 1945. Force est de constater que certains textes rassemblés dans ce volume à la magnifique couverture sont visionnaires.

Par exemple, dans « Physiologie des démocraties libérales avancées » (1976), il prévient que « l’État ne nous protège plus. […] Les organisations marginales sont plus puissantes aujourd’hui que les gouvernements ». Il précise que l’impuissance croissante de l’État « n’empêche pas l’autoritarisme saugrenu. C’est un autre aspect des démocraties libérales avancées, c’est même la contrepartie de la violence et du terrorisme ». Cet avertissement prend un écho considérable après le covid et les attaques terroristes. Quelques lignes auparavant, il signale que « notre liberté politique est donc illusoire ». Persécuté politique pour ses écrits hostiles au résistancialisme triomphant, en particulier son Nuremberg ou la Terre promise, « Babar », incarcéré à la prison de Fresnes en 1954, rappelle que « nos libertés sont un leurre et la liberté de la presse pour commencer ». Il souligne que « l’opinion est donc dirigée dans les démocraties libérales tout comme dans les pays totalitaires ».

Brillant universitaire, spécialiste de la littérature française du XIXe siècle, mais marginalisé en raison de son engagement audacieux, Maurice Bardèche appartient au sérail enseignant. Son point de vue sur le système scolaire français peut surprendre. Sans aller jusqu’à la remise en cause de l’obligation scolaire, remise en cause plus que jamais essentielle et salutaire comme le préconisait d’ailleurs l’excellent programme présidentiel de Jean-Marie Le Pen en 2002, « Babar » estime que « le but de l’enseignement est un but pratique : l’enseignement doit permettre à un adolescent de gagner sa vie. Tout le reste est prétention et verbiage. Dès l’école, la sélection doit être la règle. C’est la meilleure et même la seule garantie de promotion pour les enfants des familles défavorisées ». Datant de 1981, cet article intitulé « Sur le chômage » s’élève par conséquent contre les premiers méfaits dévastateurs du pédagogisme et de la massification.

À propos de ce drame social qu’est la perte d’un emploi, il explique que « la cause fondamentale de tout chômage présent ou à venir est notre incapacité à maîtriser les conséquences du mécanisme industriel de la production, impuissance qui n’est pas particulière à la France, mais qu’on retrouve dans toutes les nations industrielles ». À l’époque, la France est encore une grand pays industriel. Maurice Bardèche devine les ravages considérables d’une mondialisation balbutiante alors contenue par le duopole planétaire USA – URSS.

Sans avoir la fibre juridique, « Babar » condamne enfin l’intrusion lente du poison égalitaire dans le droit. « Notre Code pénal, note-t-il, établi sous l’influence de la Déclaration des Droits de l’homme qui proclamait l’égalité de tous les citoyens contenait par là une cause profonde d’injustice et d’inefficacité. Aussi bien dans le niveau que dans l’exécution de la peine, la valeur de la sanction, la simple intervention de la justice pénale, ont un poids très différent suivant les individus, leur passé, leur caractère, leur situation sociale. » Les tribunaux libèrent des immigrés clandestins pour mieux emprisonner des lanceurs d’alerte identitaires. La « justice » administrative entérine la dissolution scandaleuse d’associations de défense du peuple français et supprime celle des bandes éco-terroristes. C’est très bien vu par Bardèche !

On comprend qu’il est impérieux de lire et de faire lire La mafia des démocraties. Le style de Maurice Bardèche y est exceptionnel. Il maîtrise tous les sujets qu’il traite avec brio, clarté et intelligence. Soucieux du sort des classes populaires autant que des classes moyennes, l’auteur de Sparte et les Sudistes combat donc l’égalitarisme et, plus largement, le mythe égalitaire qui sous-tend l’illusion démocratique. Un très grand merci aux courageuses éditions Kontre Kulture de remettre à l’honneur un immense monsieur de la pensée nationale et européenne !

Salutations flibustières !

« Vigie d’un monde en ébullition », n°93, mise en ligne le 22 novembre 2023 sur Radio Méridien Zéro.

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La France "Orange mécanique"

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Yves Thréard

Cinq jours après la mort de Nahel, jeune Franco-Algérien de 17 ans, tué à Nanterre par un policier fin juin, la France avait déjà été mise sens dessus dessous, saccagée nuit après nuit. Dans une partie de la population, les accusations fusaient : contre les violences policières, les flics racistes, les cités abandonnées, les discriminations, les injustices... Cinq jours après la mort de Thomas, jeune villageois de 16 ans poignardé à la fin d’une soirée dimanche à Crépol, dans la Drôme, l’émotion est vive, mais sa mère ne crie pas vengeance juchée sur la plateforme d’un camion, et le pays n’est pas défiguré par des casseurs. Pour lui, pas de minute de silence observée à l’Assemblée nationale. Pourtant, le fait que certaines questions demeurent étrangement sans réponse devrait susciter l’indignation. Le profil et les motivations des suspects seraient loin, en effet, d’être anodins... Deux poids, deux mesures ? Pas d’amalgame ni de comparaison hasardeuse, prévient la police de la pensée. Gare à la récupération, à l’exploitation, à l’instrumentalisation politique!

Il est pourtant des réalités qui sautent aux yeux. Les circonstances terrifiantes de la mort de Thomas prouvent une nouvelle fois que la violence n’a plus de frontières. Crépol et ses 500 habitants, son clocher, son équipe de rugby, son ramassage scolaire, ses bistrots et son bal du samedi soir ne sont pas plus à l’abri de la criminalité qu’une cité de banlieue, qu’un quartier mal fréquenté. À la campagne, comme à la ville, règnent désormais la délinquance, le trafic de drogue, le racisme, y compris dans sa version anti-Blancs. La tragique histoire de Crépol n’est pas un drame local sous haute tension nationale, comme veulent le croire certains commentateurs. C’est la France telle qu’elle est à présent, telle qu’elle se déglingue depuis des années. La France «Orange mécanique» au délitement de laquelle sont mêlés de plus en plus de mineurs.

Emmanuel Macron voit en la mort de Thomas un «terrible assassinat» tandis que Gérald Darmanin dénonce « la faillite générale de notre société». Les mots sont justes, mais qu’ont-ils fait, ainsi que leurs prédécesseurs, pour l’éviter?

Source : Le Figaro 24/11/2023

 

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jeudi, 23 novembre 2023

L’ALERTE ROUGE DU MONDE PAYSAN FRANÇAIS : CHRISTOPHE BITAULD PAYSAN BIO

Le réquisitoire de Christophe Bitauld est implacable. En moins de 30 ans, ce lanceur d’alerte a réussi à donner vie à 40 hectares ou vivent et grandissent, en parfaite harmonie, poules, pommiers et cochons. Une oasis en plein océan de pesticides ou la loi du profit, jonchée de conflits d’intérêts, éradique petit à petit la loi de la vie. Une rencontre bouleversante d’un homme qui résiste toujours à l’envahisseur, au péril de sa vie et de la nôtre pour une agriculture vivante. 

Pour soutenir les actions de Christophe, une adresse vergersdelamotte@free.fr

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Glyphosate et nouvelles technologies génétiques : menace à Bruxelles avec Hervé Juvin

L’eurodéputé Hervé Juvin est l’invité d’Edouard Chanot pour "Chocs du Monde", à la veille d’un vote crucial du Parlement européen sur les Nouvelles technologies génétiques. L’infiniment petit cause aussi des chocs titanesques. 1,5 milliard de dollars, c’est le montant de la condamnation ayant frappé Bayer, prononcée le 17 novembre par un tribunal du Missouri. Bayer devra dédommager trois Américains imputant leur cancer à des années d'utilisation du désherbant Roundup à base de glyphosate. Or, la veille, lors d’un vote crucial, la France a laissé la Commission européenne trancher et prolonger de dix ans l’autorisation dans l'UE du glyphosate, pesticide classé "cancérogène probable" depuis 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer.

À Bruxelles encore, l’assouplissement de la réglementation sur les "nouveaux OGM" inquiète. Les promoteurs des nouvelles technologies génétiques, ou NGT, veulent faciliter la vente de leurs produits : grâce à la manipulation génétique, il est possible de rendre des plantes plus résistantes ou d’améliorer leur composition nutritionnelle.

Pour l’heure, la Commission prévoit de faire échapper à la réglementation d’étiquetage et de traçabilité des OGM, les produits qui présenteraient moins de 20 modifications génétiques. La clause de sauvegarde a aussi disparu : dans la réglementation de 2001, elle permettait à un État membre d’interdire les OGM sur son propre territoire.

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Florent Pagny loue notre système de santé

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Antoine Margueritte

Florent Pagny fait la tournée des plateaux de télévision pour annoncer la rémission de son cancer. Tant mieux pour lui. Le chanteur séjourne désormais en France pour mieux suivre son traitement, pays qui a un système de santé encore efficace, grâce au financement de tous... ou presque. Condamné en janvier 2005 pour fraude fiscale, Florent Pagny a ensuite décidé de payer ses impôts là où l'on en paye peu.

En transit permanent entre la France et l'Argentine, l'interprète de Là où je t'emmènerai a fait voyager ses capitaux au Portugal en 2017 pour «de vraies raisons fiscales», avant de redevenir résident fiscal français en 2021.

Depuis, c'est grâce au système de santé hexagonal qu'il a vaincu son cancer. Dans l'émission «Quelle époque ! », présentée par Léa Salamé, le chanteur a souligné la qualité du système de santé français : « Je me promène dans le monde entier, [la France est] le pays où la médecine est la plus avancée, même avec les difficultés qu'on connaît. »

Mais d'où viennent les difficultés de l'hôpital si ce n'est du manque de moyens, censés venir de l'impôt ? On ne va pas lui imposer (on sait qu'il n'aime pas ça) d'y réfléchir, mais li serait intéressant que l'iguane fiscal à peau de croco use de sa liberté de penser.

Source : Marianne 23/11/2023

PS/ Laurent Pagny n'est pas l'unique exemple d'exilés fiscaux profitant de notre "généreux" système de santé.

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Napoléon, le deuil éclatant de la gloire

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« Il y a l’homme. On ne cite pas de créature plus émouvante. L’admiration ne tarit pas. Mémoire immense, génie de l’organisation, flamme de rêve, psychologie aiguë, puissance de travail, étendue et ressort de la volonté, le sujet est inépuisable et, l’épuiserait-on, il resterait le charme : le romantique charme d’une carrière unique par l’abrupte sauvagerie du point de départ, le vertige de l’apogée, l’éloignement du point de chute. Combinée au prestige d’une royauté militaire et civile, l’humanité chaude et vibrante, la familiarité, les passions, la flamme, la fumée de l’âpre démon ! On en raisonnerait indéfiniment. » Charles Maurras.

Le Figaro histoire consacre son dernier numéro à Napoléon et vient en résonnance avec le film de Ridley Scott, dont les avis sont partagés. Michel de Jaeghere dresse ici avec justesse et lucidité le bilan de ces heures de gloire de notre roman national.

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Source : Figaro 22/11/2023

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mercredi, 22 novembre 2023

Karine Bechet-Golovko : ''La Russie joue son existence, mais l'Occident globaliste aussi "

Mme Irina Dubois, responsable de l'Association du Dialogue Franco-Russe, a rencontré Mme Karine Bechet-Golovko, juriste, docteur en droit public, auteur.

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Espagne : l’enquête sur les auteurs du tir contre Alejo Vidal-Quadras avance

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Michel Festivi 

Comme je l’indiquais dans un précédent article, Alejo Vidal-Quadras, qui fut député PP de Catalogne et Président de ce parti en Catalogne, puis député européen et l’un des fondateurs de Vox, avait été victime d’un lâche attentat, en pleine journée à Madrid le 9 novembre dernier, vers 13H30. Il avait reçu un tir de pistolet en pleine figure, qui lui a transpercé la mâchoire, ses jours ne sont plus en danger.

Si l’on en croit la presse espagnole, l’enquête avance à grand pas. Tout d’abord la moto sur laquelle avait pris place le tireur, c’est-à-dire le passager arrière, a été retrouvée en partie calcinée dans la banlieue de Madrid, à Fuenlabrada. Or les enquêteurs ont pu sur cette Yamaha noire relever des numéros d’identifications.

C’est ainsi qu’ils ont remonté la piste, qui les a conduits à arrêter trois personnes, tous en lien avec cette moto, deux hommes et une femme. L’un des individus a été interpellé près de Malaga, à Fuengirola. Le couple a été intercepté dans la région de Grenade, dans la ville d’eau de Lanjaron.

Selon les sources policières, relayées par la presse, aucun des trois ne serait l’auteur du coup de feu, l’arme utilisée serait un 9mm parabellum. L’homme appréhendé à Lanjaron serait un espagnol d’origine chiite, il aurait procédé à des repérages. Le tireur est toujours recherché, il serait franco-tunisien.

Les investigations se font sous le contrôle d’un magistrat et ont été confiées au Commissariat Général d’Information. La piste iranienne semble se confirmer même s’il faut rester extrêmement prudent.

En effet Vidal-Quadras a lui-même désigné l’Iran, puisqu’il est un soutien d’organisations iraniennes opposantes au régime des Ayatollahs. De plus, la presse a aussi révélé, que son père, photographe de métier, avait été l’un des photographes du Chah d’Iran.

En tout cas cette affaire survient alors que l’Espagne est en proie à de multiples contestations politiques, suite à la nomination de Pedro Sanchez du PSOE qui veut amnistier les auteurs catalans du coup d’état constitutionnel de 2017 et reprogrammer un nouveau référendum.

Le parlement européen est d’ailleurs saisi de ce dossier espagnol car le projet de Sanchez pourrait constituer une atteinte sérieuse à l’état de droit. Affaires à suivre.

 

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mardi, 21 novembre 2023

Les scandales Dupond-Moretti et l’étonnant silence de toute la classe politique française

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La chronique de Philippe Randa

Un an d’emprisonnement avec sursis.

Ce n’est encore qu’une demande, certes, mais tout de même ! Elle émane du procureur général Rémy Heitz qui n’est pas le premier venu. Elle concerne Éric Dupond-Moretti, actuel Garde des Sceaux – soit « son » ministre – qui n’est pas non plus le premier venu. Et elle est « remise à l’appréciation de la Cour de justice de la République » (CJR), soit la « juridiction française d’exception compétente pour juger les crimes ou délits commis par les membres du gouvernement dans l’exercice de leurs fonctions ».

Que du « beau monde », donc !

Ceux qui le sont sans doute moins, semble-t-il, sont les observateurs de la vie politique… et les acteurs eux-mêmes de celle-ci dont le « silence assourdissant », selon l’expression consacrée, laisse tout de même quelque peu pantois !

Petit rappel des faits : à la suite de la plainte conjointe des deux principaux syndicats du corps judiciaire l’actuel Garde des Sceaux d’Emmanuel Macron a été jugé ce mois-ci pour prise illégale d’intérêts ; un délit tout de même passible de cinq ans d’emprisonnement et de 500 000 euros d’amende.

Le motif ? Le prévenu aurait ordonné des enquêtes administratives à l’encontre de quatre magistrats, avec lesquels il avait eu maille à partir lorsqu’il était avocat… et contre trois desquels il avait même porté plainte dans l’affaire dite des fadettes instruite par le Parquet national financier (PNF) .(1)

Ce, dès son entrée en fonction place Vendôme (siège du ministère de la Justice) le 16 juillet 2021.

Le premier scandale de « l’affaire Dupond-Moretti » est sans doute qu’il soit resté en fonction après sa mise en examen… Emmanuel Macron régnant, nombre de ministres et secrétaires d’État, frappés de la même suspicion judiciaire, avaient pourtant dû démissionner ; pour mémoire, le Haut-Commissaire aux Retraites Jean-Paul Delevoye, le ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand, la ministre des Armées Sylvie Goulard, la ministre chargée des Affaires européennes Marielle de Sarnez et… le ministre d’État, garde des Sceaux, ministre de la Justice François Bayrou, prédécesseur, donc, de l’actuel mis en examen.

Une hécatombe pour un premier mandat présidentiel qui se voulait pourtant lui aussi « irréprochable » pour reprendre les mots de ses prédécesseurs : Nicolas Sarkozy en 2007 ne déclarait-il pas « Je veux changer la pratique de la République. Je veux une République irréprochable » ? Et François Hollande n’avait-il pas également promis, lui une « république exemplaire », lors d’un discours au Bourget en Seine-Saint-Denis en 2012 ?

Trop c’est trop, peut-être… et le locataire de l’Élysée, réélu en 2022, considère sans doute qu’il n’a plus à s’embarrasser de telles considérations d’éthique pour le moins contraignantes : en même temps « irréprochable » et en même temps « Allez vous faire voir ! », en quelque sorte.

Et aucun responsable politique, aucun, ne bronche. Éric Dupond-Moretti toujours en fonction ? Oui ! Et alors ?

Deuxième scandale dans le scandale, alors que les précédents « démissionnaires » pour cause de mise en examen l’avaient été pour des motifs sans rapport avec leurs fonctions ministérielles, c’est au contraire, dans le cas de l’actuel garde des Sceaux, justement en rapport direct avec sa fonction ministérielle.

Et malgré cela, toujours le silence ! Classe politique muette ! Médias aphasiques !

Troisième scandale, le 15 novembre, à la fin de son procès devant la Cour de justice de la République, le parquet requiert un an de prison avec sursis : « une peine juste et significative […] Au terme de ces dix jours d’audience, j’ai, pour ma part, acquis la conviction que le délit de prise illégale d’intérêts était constitué », a insisté le procureur général Rémy Heitz.

Et donc ? Rien ! Toujours rien ! Personne ne s’indigne, personne ne dénonce le maintien, envers et contre toute logique, de l’intéressé place Vendôme. Motus et bouche cousue.

Étonnant, non ?

Quelques esprits chagrins pourraient alors, « au terme de cette succession de scandales, pour leur part, acquérir la conviction que le délit d’omerta est bel et bien constitué… »

Une loi du silence imposée par quelque mafia de copains et de coquins ? Allez savoir… à moins que l’inamovible garde des Sceaux d’une République faillie, Ve du nom, ne possède en son coffre-fort privé quelques dossiers gênants pour… pour toute la classe politique ? Toute ?

On n’ose l’imaginer… quoiqu’il en coûte !

Note

(1) L’affaire des « fadettes » est liée au dossier dit des « écoutes », ou « Bismuth », visant Nicolas Sarkozy, son avocat Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert.

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lundi, 20 novembre 2023

ARGENTINE : JAVIER MILEI, UN NOUVEAU TRUMP, OU UN BOLSONARO DANSEUR DE TANGO ?

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

L’heure serait-elle au « dégagisme » ? Après l’arrivée au pouvoir de Robert Fico en Slovaquie, allié stratégique de Victor Orban en Hongrie, la défaite au Libéria de l’ancien footballeur Georges Weah - pourtant très populaire -, face à Joseph Boakai ancien vice-président, le succès incroyable du trouble-fête Javier Milei à Buenos-Aires, inaugure-t-elle une ère nouvelle ? Celle où les pachydermes des clivages politiques traditionnels – gauche/droite - les verrait  reconduits, les uns après les autres, dans leurs zoos respectifs ?

La troisième voie empruntée par beaucoup de leurs outsiders n’est pas forcément la bonne, on le voit en France avec le fameux « en même temps » de Macron, qui a ses limites. Le candidat anti-système argentin, se revendiquant même comme « anarcho-capitaliste », a pris la tronçonneuse comme emblème, tout un symbole ! Il est considéré comme étant « climatoscpetique » - ce qui, à mes yeux, est un compliment -, et a affirmé sa volonté de couper dans les dépenses publiques jugées inutiles. Mais l’Argentine n’est pas la France. Voici un pays au peuple très fier, qui fut la 5e économie mondiale au temps du Péronisme, quoiqu’on en pense et qu’on en dise.

Un déclin irréversible ?

Il est sur la pente glissante du déclin, en train de dévisser, comme notre chère France macronienne qui est, elle aussi, sur le toboggan… Ce grand pays d’Amérique latine, aux paysages immensément variés – des forêts du nord, aux terres gelées du Sud, en passant par les Andes - hier infranchissables, et l’immense océan vert qu’est la Pampa -, a connu moult bouleversements politiques. Du péronisme - un nationalisme social très prononcé, coloré de césarisme -, aux rituels duels conservateurs/sociaux-démocrates, en passant par la dictature militaire, ce pays semble être arrivé au bout de toutes les expériences politiques possibles.

Aux années Kirchner – Nestor et sa femme, Cristina, une longue parenthèse d’une quinzaine d’années, marquée par une effrayante corruption –, a succédé la sempiternelle alternative gauche/droite, avec Mauricio Macri, ancien maire de la capitale (conservateur), et Alberto Fernandez (social-démocrate) entrant chacun à leur tour, à la Casa rosada.

Milei, le bulldozer

Javier Milei 53 ans, bien élu, apparait comme un véritable bulldozer, un « renverseur de tables », un empêcheur de tourner en rond. C’est dire si la nation de Perón, de Fangio et du tango, en a assez des jeux politiciens néfastes, conduisant le pays au tombeau. Un pays qui n’offre plus à sa jeunesse que l’espoir d’une incertaine émigration, 68% de la tranche d’âge des 18 à 29 ans exprimant ce choix ! Une invraisemblable inflation de 142% - ! -, une monnaie, le peso, totalement décrédibilisée au point que le nouveau venu n’écarte pas la solution du Dollar, comme d’autres pays latino-américains l’ont tenté.

Buenos-Aires nous fait penser à Barcelone ou à Paris, avec ses beaux immeubles haussmanniens, trop concurrencés à mon goût, par l’architecture standard mondialisée, qui fait que de Singapour à Houston, en passant par Londres, on retrouve les mêmes buildings de verre, d’acier et de béton. Milei passe pour un Trump argentin, d’ailleurs le challenger de Jo Biden ne s’y est pas… « trumpé », en le félicitant chaudement pour son incroyable victoire : 55,6% des suffrages contre 44,3% à Sergio Massa, son concurrent de centre-gauche, pourtant arrivé en tête au premier tour. Un score qui place le nouveau président de la Nation – on ne dit pas là-bas président de la République – à la première place sur le podium des président les mieux élus, depuis la chute du régime des généraux. La politique de Massa n’a pas évité à l’Argentine de dévisser, avec une dette colossale, et un prêt du FMI de 44 milliards  de dollars à rembourser au prix de sacrifices énormes. 

Avec un salaire mensuel moyen de 378 euros, et des familles qui ont recours au troc pour survivre, on commence à toucher le fond. Classé comme « libertarien », c’est à dire comme un apôtre d’une liberté totale, allant bien au-delà du simple libéralisme - quoique hostile à l’avortement -, cet économiste  iconoclaste remettra-t-il le train argentin sur les rails de l’abondance, alors que quatre citoyens sur dix sont frappés par une hideuse pauvreté ? Echappera-t-il au côté un peu « clownesque » de sa campagne ? C’est le souhait que l’on peut formuler pour ce pays latin, « blanc » à 80%, comme l’Uruguay voisin. « Aujourd’hui commencent la fin de la décadence (…) et la reconstruction de l’Argentine », a déclaré Milei devant des milliers de partisans réunis à son quartier-général de campagne, dans la capitale. Puisse-t-il être entendu…

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Le peuple espagnol se semble pas vouloir renoncer à défendre l’Unité de l’Espagne, pour l’instant.

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Michel Festivi 

Les jeux semblaient pourtant faits, Sanchez pensait sans doute qu’une fois investi par les Cortès, les manifestants rentreraient dans le rang. Et bien pour l’instant il n’en est rien. Samedi dernier, près de 600 000 espagnols ont manifesté à Madrid, contre la future loi d’amnistie, contre le projet de référendum sur l’avenir de la Catalogne et contre Pedro Sanchez.

Les autorités ont invoqué le chiffre de 170 000 manifestants, les organisateurs 1 million voire plus, mais selon des sources objectives, beaucoup plus de 170 000 ont défilé et il a été précisé un chiffre dépassant les 500 000 personnes. Le soufflet n’est donc pas tombé, puisque la semaine dernière les autorités avaient décompté la moitié moins de contestataires, alors que pourtant plusieurs grandes villes avaient accueilli des milliers et des milliers de marcheurs battant le pavé.

N’oublions pas que Sanchez n’a pas gagné les élections en juillet dernier, que son parti le PSOE est arrivé en seconde position, loin derrière le Parti populaire, en voix et en sièges, mais que par le jeu des alliances avec l’extrême gauche et tous les indépendantistes basques et catalans, il est parvenu à obtenir une majorité des plus hétéroclites, d’autant que pour ce faire il a tout cédé, comme je le rappelais dans mes précédents articles. Dès lors, il est d’autant plus scandaleux et contraire à la démocratie, que de vouloir changer la nature de l’Espagne, sans avoir la légitimité d’avoir vaincu dans les urnes.

Car les manifestants ne sont pas que du PP ou de Vox, ils ont aussi été convoqués par différentes organisations civiles. Après la fin du cortège, plusieurs milliers de personnes ont décidé de montrer leurs très fortes réprobations en se déployant devant la Moncloa, siège de la Présidence du Conseil et rue Ferraz, siège du PSOE. Plusieurs centaines de manifestants ont bloqué le premier tronçon de l’autoroute A6, provocant des embouteillages sur plus de 3 kms. Rue Ferraz, il faut savoir qu’un groupe de 3000 personnes poursuit depuis 16 jours ses protestations contre l’amnistie.

Ces projets de lois sont d’autant plus iniques, que pendant la campagne électorale, les socialistes avaient été plutôt silencieux sur ces thèmes. Qui plus est, pendant les débats d’investiture, Feijoo et Abascal ont démontré sans mal, déclarations à l’appui, que par le passé Sanchez considérait l’amnistie comme contraire à la Constitution. D’ailleurs bons nombres de juristes éminents pensent que cette loi serait une hérésie juridique. Les institutions européennes ont été saisi. Que feront-elles ? Rien assurément.

Autre difficulté et non des moindres, le nombre des futurs amnistiés. 300 environ comme le proclame Sanchez, qui pour tous ses mensonges devrait avoir le nez de Pinocchio, ou 1300 voire plus comme l’annonce Carles Puigdemont, le patron des indépendantistes catalans ?  Comme les tractations se sont faites dans l’opacité la plus complète, on n’est pas près de le savoir. Un indice, Sanchez ayant cédé à tout pour se maintenir au pouvoir, je penche pour le chiffre de Puigdemont, qui de toute façon fait désormais la pluie et le beau temps avec seulement 7 députés.

Comme l’a déclaré un manifestant « c’est un véritable coup d’état ». Si les espagnols connaissaient leur Histoire récente, si les livres scolaires, les programmes des écoles faisaient preuve d’objectivité, ils sauraient que les gauches ont toujours été à l’initiative de la violation de l’État de droit, et que les opposants aux gauches, ont dû intervenir pour mettre fin aux transgressions permanentes de la Constitution. Mais ça, en Espagne aujourd’hui, peu le savent, tant les lois mémorielles ont totalement annihilé la vérité historique.  Comme je le disais récemment, d’un mal peut sortir un bien si les Espagnols se réveillent, c’est en tout cas l’espoir que l’on formule.

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Alain Escada - La doctrine sociale catholique face au chaos et la tyrannie

Conférence d'Alain Escada à Paris le 9 septembre 2023

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Mineurs non accompagnés

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Dans l’économie générale des migrations, il est une catégorie qui pose des problèmes bien particuliers auxquels l’Etat répond par la manière forte : les mineurs non accompagnés. On se demande bien comment des gamins peuvent passer les frontières quand on sait le racket qu’exercent les passeurs. Encore un mystère auquel ne répond pas notre ministre de l’Intérieur, un certain Gérald Darmanin, qui aurait par ailleurs des spasmes présidentiels. La région la plus visée est évidemment la Provence-Côte-d’Azue. C’est donc dans les Alpes-Maritimes que le Figaro a décidé d’enquêter. Et on s’aperçoit, non sans stupéfaction, que le préfet impose manu militari aux petites communes d’accueillir ces jeunes mineurs - pas tous mineurs d’ailleurs – qui iront grossir les rangs de la racaille qui sévit déjà dans nos villes.

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Source : Figaro 9/11/2023

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Un faux réfugié prétend être homosexuel pour obtenir le droit d’asile et arnaque le pays

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Homosexuel proclamé, hétérosexuel avéré, père confirmé, arnaqueur certifié. Voilà un peu le profil de ce migrant qui a montré tant de reconnaissance pour le pays qui l’accueillait, mais sans savoir vraiment qui il accueillait… Cette chance pour le Royaume-Uni risque aujourd’hui six ans de prison pour avoir fait quelque 250.000 euros d’arnaques. Mais il s’en contentera bien, ce qu’il craint le plus, selon son avocate, étant d’être expulsé. Tout sauf le Nigeria ! Évidemment !

Combien de migrants économiques fraudeurs pour un véritable réfugié ? Combien d’habitants se posent la question quand des cars entiers remplis de jeunes hommes entre 15 et 35 ans débarquent dans les petites villes de province… Les allégations mensongères pullulent, tant il est compris qu’elles fonctionnent. Cela n’empêche pas le roi Charles III de vouloir faire en sorte que les réfugiés « se sentent [encore] mieux accueillis », comme il l’a récemment déclaré. Peut-être en leur proposant Buckingham ?

Homosexuel pour gagner l’asile

Le migrant Saheed Azeez arrivait du Nigeria, pays musulman et chrétien à parts quasi égales et particulièrement hostiles au lobby LGBT : la pratique de l’homosexualité y est illégale et peut être punie de jusqu’à quatorze ans de prison, la condamnation à la lapidation parfois prononcée dans la région du Nord où s’applique la charia n’ayant pas été mise à exécution depuis longtemps.

Quoi qu’il en soit, le motif est tout trouvé lorsqu’on veut quitter le pays. Et Saheed Azeez, 33 ans, a brandi sa pseudo-homosexualité comme l’étendard de sa survie… On imagine les petits soins des associations britanniques à recevoir le réfugié éploré qui risquait la mort dans son pays, persécuté en raison de sa sexualité par les militants de Boko Haram !

Ni une ni deux, Saheed Azeez obtenait le droit d’asile, s’installait dans le Grand Manchester, au nord-ouest de l’Angleterre. Et ni une, ni deux, Saheed Azeez retrouvait sa vigoureuse hétérosexualité en faisant trois enfants à trois femmes différentes, sur le sol anglais…

Une arnaque au vol de colis auprès de vendeurs en ligne

Pourquoi connaît-on ces détails, presque croustillants, s’ils n’étaient pas surtout désolants ? Parce que, comme si ça ne suffisait pas, Saheed Azeez a entrepris d’organiser une vaste arnaque en ligne, afin de produire plus de gains que ne lui en donnait son activité de chauffeur-livreur chez Yodel.

Il a organisé un réseau, grâce à des comparses étrangers, toujours sur le sol britannique. Et utilisé leur domicile pour recevoir des colis de vendeurs en ligne qui avaient expédié leurs marchandises avant de recevoir le paiement. Le tout, en communiquant via des téléphones nigérians. Azeez récupérait ensuite les produits « achetés » ou plutôt volés sur des sites Web tels qu’eBay et Facebook Marketplace, et les revendait via le magasin d’électricité de son frère.  Ensuite, prendre une quote-part et de transmettre une partie des bénéfices à ses collègues fraudeurs via le réseau de paiement Bitcoin (bénéfices qui donc disparaissaient du Royaume-Uni).

Entre septembre 2020 et novembre 2021, jusqu’à 272 victimes ont perdu ainsi un total de 220.000 £ (environ 225.000 euros) après avoir été persuadées d’envoyer, avant paiement, des objets d’occasion, notamment des smartphones et des appareils photo, qu’elles espéraient vendre… C’est en suivant la trace d’un volume important et inhabituel de colis envoyés à des adresses situées dans le nord de Manchester que la police est remontée jusqu’à Azeez. On l’arrêta alors qu’il déposait l’un de ses jeunes fils à l’école primaire – non sans qu’il tentât de se débarrasser, dans le petit cartable, de ses trois smartphones…

Jusqu’à six ans de prison, mais pas d’expulsion pour le réfugié indélicat

Le pseudo-réfugié a reconnu la fraude. Son avocate parle de pression, d’exploitation et de détresse. Seulement, les victimes sont moins conciliantes. Et l’on comprend le ministre britannique de l’Immigration, Robert Jenrick, qui appelait, fin octobre, à une « réforme sérieuse » de la CEDH et de la Convention relative aux réfugiés.  Dans le but d'empêcher les migrants qui n’en ont pas besoin d’abuser du système d’asile… La Convention européenne des droits de l’homme n’est plus appropriée pour gérer la migration massive de « centaines de millions » de personnes à travers le monde, avait-il déclaré.

La Cour suprême du Royaume-Uni est pourtant dans le même état d’esprit, ayant confirmé, ce mercredi, l’illégalité du projet controversé du gouvernement d’expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile illégaux. Pas moyen de lutter, pour les conservateurs, contre l’immigration illégale, donc. Même le roi Charles III a parlé avec passion, lors d’une réception humanitaire, des « énormes avantages » que les réfugiés apportent au pays et de la chance que le Royaume-Uni a de les avoir ici…

Sans commentaire.

Et sinon, qu’encourt Saheed Azeez pour le fait d’avoir menti au sujet de son homosexualité dans le but de bénéficier d’un statut positivement discriminant ? Eh bien, il a dit qu’il était désormais bisexuel…

Clémentine Jallais pour reinformation.tv

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Unité de l'Espagne, commémorations du 20 novembre... les nationalistes espagnols avaient fort à faire cette fin de semaine

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Comme chaque année aux alentours du 20 novembre, bien que désormais privés de l'accès à la Vallée de Los Caidos, les phalangistes espagnols et la droite nationale ibérique ont organisé des rassemblements en mémoire de José Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange assassiné par les communistes le 20 novembre 1936, pour les uns et du général Franco, chef de l'Espagne nationale décédé le  20 novembre 1975, pour les autres.

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Madrid, samedi après-midi,

pour l'unité de l'Espagne...

Mais, cette année, ironie de l'Histoire, ces commémorations coïncidaient avec les grands rassemblements populaires contre le dépeçage du pays que veut imposer le socialiste Sanchez allié aux indépendantistes catalans et basques. Manifestations qui ressemblèrent à travers le pays plusieurs centaines de milliers (plus d'un million selon certains observateurs) de patriotes espagnols. Nous reviendrons prochainement sur ces formidables démonstrations de forces qui laissent entrevoir une immense espérance au-delà des Pyrénées.

Rappelons que l'Unité de l'Espagne était la préoccupation principale de la Phalange et du général Franco...

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Rappelons aussi, à l'occasion de ce 20 novembre, le remarquable travail effectué par le Cercle franco-hispanique, présidé par Hélène Grimaldi, qui, chaque trimestre, édite un bulletin d'information très documenté sur le combat nationaliste espagnol.

Pour en savoir plus sur la Phalange cliquez ici et cliquez là

Sur la période Miguel Primo de Rivera cliquez là

Ayons, en ce 20 novembre, une pensée pour notre camarade phalangiste Alberto Torresano décédé en septembre dernier cliquez là

10:47 Publié dans En Europe et ailleurs..., Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 19 novembre 2023

Vendredi 27 octobre, Roland Hélie a tenu une conférence à Rennes

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Invité par l'association Erminig Roazhon qui rassemble de nombreux étudiants rennais, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, éditeur des Cahiers d'Histoire du nationalisme cliquez là, a tenu une conférence vendredi 27 octobre. Le thème était : "L'histoire du mouvement national en France de 1945 à nos jours".

Partant de la période trouble qui suivit la Seconde Guerre mondiale, en passant par la création du mouvement Jeune nation par les frères Sidos en 1949, les retombées de la guerre d'Indochine, les événements en Algérie, le leurre gaulliste, les différentes organisations militantes qui se complétèrent, se concurrencèrent ou se succédèrent dans les années 60 et 70, l'éphémère espérance née en 1965 avec la campagne présidentielle de Jean-Louis Tixier-Vignancour, Ordre nouveau, la création du Front national puis celle du Parti des Forces nouvelles dans les années 1970, les courants monarchistes, solidaristes et autres, la percée de Jean-Marie Le Pen en 1984... Bref, aucune étape de l'épopée nationale et nationaliste ne fut oubliée. 

Suite à son exposé, Roland Hélie, dont le but était de démontrer que le mouvement national et identitaire actuel n'était pas né subitement il y a quelques mois au hasard d'un second tour d'élection présidentielle mais que, bien au contraire, celui-ci était le fruit de décennies de travail intense, de fidélités sincères, de risques énormes et de sacrifices parfois fatals, a répondu aux nombreuses et pertinentes questions des étudiants bretons.

L'association Erminig Roazhon organise régulièrement des conférences de ce type et, vendredi dernier, 17 novembre, c'était notre ami et collaborateur Bernard Germain qui en était l'invité pour parler de ses différents livres cliquez ici.

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samedi, 18 novembre 2023

Journal du chaos

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vendredi, 17 novembre 2023

La bataille du point médian

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La tribune flibustière de Georges Feltin-Tracol

Le 30 octobre dernier, par 221 voix pour et 82 contre, le Sénat adoptait une proposition de loi déposée par Les Républicains hostile à l’écriture inclusive tant dans les textes officiels que dans les documents privés (actes juridiques, contrats de travail, mode d’emploi d’appareils électro-ménagers ou informatiques). La proposition votée attend maintenant son inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, inscription qui n’est pas pour l’heure prévue. Il est toutefois cocasse d’apprendre que quelques jours auparavant, le 19 septembre, le groupe RN au Palais-Bourbon présentait sans grand succès une autre proposition de loi contre cette nuisance lexicale, linguistique et grammaticale.

Ces deux initiatives entendaient d’abord conforter et consolider une circulaire prise en 2017 par Édouard Philippe, alors Premier ministre, contre l’emploi du point médian sans pour autant avoir de valeur contraignante. Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, signait en 2021 un décret opposé à l’écriture inclusive. Ces deux textes de portée administrative n’empêchent pas maintes universités hexagonales de se vautrer au quotidien dans l’écriture inclusive, cet acmée de la dysgraphie.

Au cours des débats au Palais du Luxembourg, la sénatrice LR de l’Aisne, Pascale Gruny, a considéré cette écriture monstrueuse comme « le résultat d’une démarche militante dictée par la doxa du temps présent ». Pour l’excellent sénateur Reconquête ! des Bouches-du-Rhône, Stéphane Ravier, cette fausse écriture « n’est rien d’autre qu’une écriture de l’exclusion, qui met la langue française en péril. Les malvoyants, les dyslexiques et les étudiants étrangers seront les victimes de ce saccage ». Le même jour, en visite à Villers-Cotterêts dans l’Aisne, commune picarde dirigée dès 2014 par le RN Franck Briffaut, militant frontiste exemplaire depuis 1977, Emmanuel Macron déclarait pour l’inauguration de la Cité internationale de la langue française que dans la langue de Molière, de Voltaire et de Charles Péguy, « le masculin fait le neutre. On n’a pas besoin d’y ajouter des points au milieu des mots, ou des tirets ou des choses pour la rendre lisible ». Est-il aussi direct à propos des nouvelles horreurs telles « celleux », « iel » ou « toustes » ? Non, puisque le célèbre « en même temps » persiste. Ainsi, en 2021, Élisabeth Moreno, ministre déléguée chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances, disait-elle – on appréciera la délicatesse de la phrase - « que l’on dise que, potentiellement, on peut dire “ iel “, parce que ça enrichit la langue et c’est un pronom neutre, pourquoi c’est si choquant ? » Il est regrettable d’accepter ces monstruosités sémantiques, ces manifestations flagrantes de barbarisme et de solécisme. Le projet sénatorial du 30 octobre n’est que la neuvième proposition sur ce sujet depuis 2018...

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17:25 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

A la veille du "Forum de la dissidence" organisé par Polémia, Riposte laïque a rencontré Jean-Yves Le Gallou

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C’est toujours un plaisir d’écouter Jean-Yves Le Gallou parler de l’immigration, de l’identité, des journalistes… et des juges !

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Riposte Laïque : Vous organisez, avec votre équipe de Polemia, ce samedi 18 novembre, un forum de la dissidence consacré à ce que vous appelez “Le gouvernement des juges”. Vous qualifiez souvent la presse française comme le vrai premier pouvoir, considérez-vous qu’aujourd’hui, les juges pourraient supplanter les journalistes ?

Jean-Yves Le Gallou : Les juges mettent en œuvre la doxa journalistique. Et notamment le deux poids, deux mesures. Ils ne peuvent maintenir en détention préventive pendant quatre mois et demi un policier qui a fait un usage proportionné de son arme et condamner à 30 jours de travaux d’intérêt général une racaille qui a traîné un policier sur 35 mètres avec sa voiture qu’avec la connivence des médias de grand chemin.

Pouvoir médiatique et pouvoir judiciaire s’adossent l’un à l’autre. Regardez ce qui est arrivé dans des genres différents à Renaud Camus, à Éric Zemmour, à François Fillon. Le média dénonce, le juge poursuit, le média fait la publicité des poursuites et le cas échéant des condamnations. Résultats : libertés intellectuelles et libertés politiques sont broyées.

Riposte Laïque : Vous contestez souvent la prétendue indépendance de la justice française. Mais le fait que le garde des Sceaux lui-même passe devant les juges, comme un simple justiciable, ne montre-t-il pas que tout le monde est égal devant la loi ?

Jean-Yves Le Gallou: L’indépendance des juges est une blague, mais ils sont davantage soumis à leurs collègues et aux syndicats dominants (Syndicat de la magistrature, Union syndicale des magistrats) qui font leur carrière qu’au pouvoir politique proprement dit. Le monde des hermines est chafouin… Et les médias là encore donnent le “la” des “bons” ou “mauvais” jugements. Quant à la comparution pour un motif dérisoire de Dupond-Moretti devant la Cour de justice de la République, elle est une preuve supplémentaire de l’abaissement de la fonction politique

Riposte Laïque : En Israël, dès son élection, Netanyahou, qui voulait retirer aux juges des prérogatives qu’il s’était accordées, a vu la gauche mobiliser très fortement la rue contre un projet jugé dictatorial. On a vu Matteo Salvini, alors ministre de l’Intérieur, jugé pour avoir empêché le débarquement de clandestins sur le territoire italien. En Grande-Bretagne, la Cour Suprême vient de refuser au gouvernement la possibilité de transférer des migrants au Kenya. Comment expliquez-vous que ce que vous dénoncez en France se retrouve dans nombre de pays occidentaux ?

Jean-Yves Le Gallou : Tous les pays “occidentaux” fonctionnent sur le modèle américain où le pouvoir appartient aux cours suprêmes fédérales ou d’État. Les juges ont donc pris partout l’habitude au nom de “l’État de droit” d’interpréter les textes de loi et les décisions des exécutifs en fonction d’une interprétation politiquement correcte, voire wokiste, de principes généraux. C’est un déni de démocratie.

Riposte Laïque : Vous réclamez fréquemment l’abolition de ce que vous appelez les lois liberticides Pleven-Gayssot-Taubira. Pensez-vous que si cette mesure était prise, elle serait suffisante, et sinon, que proposeriez-vous d’autre ?

Jean-Yves Le Gallou : Cela changerait le rapport de force du tout au tout. La parole redeviendrait libre, finie l’autocensure et les génuflexions devant les icônes politiquement correctes.

Riposte Laïque : Pouvez-vous nous donner quelques détails sur ce forum, comment se déroulera-t-il, et peut-on encore s’y inscrire ?

Jean-Yves Le Gallou : Le colloque aura lieu samedi de 10 h à 18 heures, salle Athènes Servic, 8 rue d’Athènes à Paris. On y dialoguera avec des avocats, des juristes, des professeurs de droit, bref des experts, mais des experts critiques de la doxa, souvent des essayistes dont les livres seront en vente lors du forum : Aristide Leucate, Bertrand Saint-Germain, Marie d’Armagnac, Bruno Gollnisch, Michel Geoffroy, Éric Delcroix, Vincent Lambert, Jérôme Triomphe et Frédéric Rouvillois qui répondra à la question suivante : « Le gouvernement des juges, peut-on en sortir et comment ? »

On peut s’inscrire ici :
https://www.polemia.com/

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Jean-Yves ?

Jean-Yves Le Gallou : Révoltez-vous !

Propos recueillis par Pierre Cassen

16:53 Publié dans Revue de presse, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Parution début décembre du nouveau livre de Bernard Germain : "L'Union européenne : en sortir... au plus vite !"

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L’Union européenne : en sortir… au plus vite !

Lors de chaque élection européenne, c'est toujours le même scénario. On entend une multitude de listes proposer « Une autre Europe ».

Cela fait des dizaines d’années que l'on nous de ces balivernes sur la transformation de l’Europe. Cela ne s’est jamais fait et ne se fera jamais car tout est prévu pour rendre la chose impossible. Ce qu’est réellement l’Union européenne est soigneusement caché, depuis sa création.

L’Union européenne est en réalité une authentique dictature, une machine à broyer les nations. Un système qui décide pour les peuples sans jamais leur demander ce qu’ils pensent et ce qu'ils souhaitent.

L’Union européenne est une construction dans laquelle aucun décideur n’est élu. Seul le parlement européen l’est, afin de donner à l’ensemble un léger vernis démocratique, mais, dans les faits, il n'a presque aucun pouvoir.

Ce livre a pour objet de vous informer de ce qu’est réellement l’Union européenne, comment elle est née, qui ont été ses créateurs, quelles ont été les étapes de sa construction, comment elle fonctionne, qui sont les vrais maîtres, comment sont décidées les politiques qu’elle impulse.

Nous pensons qu’en livrant au lecteur ces informations, qu’il aura beaucoup de mal à trouver ailleurs, il prendra conscience de la réalité de ce qu’est cette monstruosité et en arrivera logiquement à comprendre que la « réformer » est impossible. Quitter l'Union européenne est donc la seule solution avant que celle-ci n’ait réussi à détruire nos nations, notre civilisation et nos identités.

Pour que la France revive, et retrouve la place qui était la sienne avant la mise en place de l’Europe il n’y a pas d’autre solution que de nous retirer de cette Union. Et vite...

L'Union européenne : en sortir... au plus vite !  Bernard Germain, préface d’Alban d’Arguin, Les Bouquins de Synthèse nationale, collection “Idées”, 268 pages, 25,00 € (+ 6,00 € de port)

Sortie programmée : le 6 décembre 2023

Commandez-le dès maintenant cliquez ici

« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. » (Bossuet)

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À la demande de nombreux lecteurs, voici le PDF du visuel sur la manif de dimanche dernier. À imprimer et à diffuser cliquez ici

11:24 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Macron sans boussole

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Yves Thréard

Quand tout va de travers, restent les artifices de communication. Ils permettent de détourrner l’attention ou de masquer l’inaction. Emma nuel Macron a maintes fois éprouvé l’astuce depuis qu’il est à l’Elysée. Chacun se souvient du grand débat, dont il n’est rien sorti, mais qui a fait impression pendant la crise des «gilets jaunes». À la fin de l’été dernier, le rendez-vous de Saint-Denis, longue séance de dialogue – en fait, de bavardage - avec tous les chefs de parti, avait aussi été salué. Chapeau, l’artiste ! Sauf qu’à force de tirer sur l’élastique de la com, le ressort s’est cassé. La deuxième invitation à Saint-Denis, ce vendredi, est snobée par nombre de res- ponsables politiques. Les Ciotti, Faure ou Bompard, on ne les y reprendra plus. Paroles, paroles, paroles...

Sale période, donc, pour le chef de l’État. Non seulement son verbe fait de moins en moins illusion, mais son obsession du « en même temps» rend illisible le cap présidentiel. On disait de François Hollande qu’il zigzaguait, qu’il flottait comme un bouchon au gré des circonstances. Comment interpréter autrement les propos d’Emmanuel Macron sur le Proche-Orient ? Un jour, Israël a, selon lui, le droit de se défendre ; le lendemain, il exhorte à cesser les bombardements sur Gaza. Même les diplomates français avouent leur incompréhension. 

Le président de la République devait-il participer à la manifestation contre l’antisémitisme ? On s’étrangle en apprenant que c’est un humoriste récemment condamné pour menaces de mort qui lui aurait conseillé de s’abstenir. L’intéressé lui servirait, dit-on, de « thermomètre » pour sonder le pouls du pays ! En attendant, on ne sait toujours pas ce qu’Emmanuel Macron pense sur la fin de vie ni, d’ailleurs, sur le projet de loi immigration. Quant à ses promesses de réforme constitutionnelle pour faciliter le recours au référendum, elles n’engagent que ceux qui y croient...

Alors que, dans le même temps, l’horizon économique s’assombrit, la boussole du pouvoir est en panne. Il est urgent qu’elle retrouve le nord.

Source : Le Figaro 17/11/2023

10:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |