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mercredi, 26 juillet 2023

DEBARRASSONS-NOUS DES INCOMPETENTS QUI DIRIGENT L'EUROPE !

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Filip Dewinter, leader du Vlaams Belang, et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Pieter Kerstens 

Depuis de très longues années, les humanistes / progressistes de la gauche caviar ne savent plus quelle stratégie appliquer pour combattre l’irrésistible ascension des nationalistes dans les urnes, partout dans le monde. A 6 mois d’un scrutin qui verra les élections dans tous les pays d’Europe et additionnées en Belgique par des législatives et des élections régionales, TOUS les partis de l’establishment y vont de leur prose : « Quelles réponses à la montée du Vlaams Belang à Bruxelles ? »

Cela me rappelle le tract « Achtung ! Vlaams Blok » distribué par le P.S, partout à Bruxelles au printemps 1998. Le constat serait-il donc identique, 25 ans plus tard ?

Il ne faut pas non plus oublier que si un « cordon sanitaire » a été instauré en Belgique, au lendemain du dimanche « noir » (24.11.1991), le fossé entre les électeurs et la classe politique s’est très clairement élargi. Beaucoup d’électeurs en 1999, 2000, 2003, 2007 ou encore en 2019, ont très nettement voté à droite et constatent, après les scrutins, que dans les communes, dans les régions ou au fédéral, la stratégie, la tactique et la gestion de la politique sont exclusivement de gauche !

Si effectivement certains pourriticards posent de bonnes questions, il apparaît à l’usage et dans le temps – cela fait tout de même 32 ans que le Vlaams Blok progresse dans les urnes et dans les esprits – que les partis du Régime n’apportent pas de solutions concrètes aux maux qui gangrènent le quotidien de la population bruxelloise (flamande et francophone). Il en va de même en France pour le FN/RN qui partout marque des points face à une gôche/bobo et une droite de mascarade.

Dans leurs discours, ils parlent d’école, de lieu de travail et de cité, mais oublient la cellule familiale ! C’est le seul et unique creuset permettant à l’enfant de s’épanouir et de recevoir une éducation indispensable et l’acquisition des valeurs inculquées par le père et la mère, garants de la pérennité de notre civilisation européenne.

Les programmes successifs du PS et leurs idées, ainsi que la ritournelle « l"Internationale » (paroles de haine et d’exclusion - hurlées à chaque fête du Travail- qui ont aussi servies d’oraison funèbre à des millions d’innocents, victimes des avancées socialistes et populaires), marquées par la stérilité et le sectarisme, confirment l’ampleur du désastre dont ils portent la responsabilité ces 75 dernières années en France et en Belgique !

Les femmes étaient exemptes du travail de nuit et bénéficiaient de la retraite à 60 ans, tenant compte de leurs charges de famille et d’une capacité de résistance physique moindre, quand ces acquis, obtenus après de longues luttes par des camarades décidés, ont été rayés d’un trait de plume ! Pas un mot dans les publications syndicales.

Quelle réponse les socialistes avaient-ils apporté à cette régression sociale dans l’Hexagone et au plat pays ?

Combien de manifestations publiques organisées par la Gauche ?

AUCUNE ! RIEN !  SI : un silence complice avec leurs camarades de la Commission Européenne, à l’origine de ces recommandations !

Depuis deux décennies, le Parti Socialiste est à court d’idées : dans ses discours, ses publications et ses programmes, je note la répétition à l’envie de : la société « d'humanisme et de tolérance », de valeurs « démocratiques », de société « citoyenne », de « devoir de mémoire », de « multiculturalisme » ou d’une « ouverture vers l’Autre ». Alors, je me demande si effectivement, les électeurs peuvent soutenir des thèses opposées à celles du Pouvoir ?

Acceptent-ils, au P.S, strictu senso, les libertés fondamentales garanties par la Constitution ?

Pour les socialistes, la légitimité du suffrage universel est-elle contestable ?

Par ailleurs, après les innombrables affaires de corruption, prévarication, trafics d’influence et abus de biens sociaux qui occupent le PS depuis de longues années, ainsi que le Modem, les LR ou certains macronistes en France, on peut légitimement se demander si leurs promesses sont crédibles.

Mais quel est donc le bilan du Régime, auquel le PS participe depuis 30 ans, en Belgique et en France, dans les domaines suivants ?

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mardi, 25 juillet 2023

Il faut être de gauche pour aimer les oiseaux

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Catherine Blein

ancien conseiller régional de Bretagne

Vous ne saviez pas ? bien sûr que si, les oiseaux ne supportent pas les gens de droite, parait-il.

Ainsi, moi qui suis de droite, de la vraie, pure et dure, j'ai voulu, à la demande de mes amis, écolos comme moi, présenter ma candidature au renouvellement du Conseil d'Administration de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux).

Oui j'oubliais de vous dire que je suis membre de cette association de protection des oiseaux depuis une quinzaine d'années, que ma propriété fait partie des « Refuges LPO », c'est à dire que les oiseaux y sont protégés, nourris, logés dans des nichoirs l'hiver et pour la nidification, que les pesticides et d'ailleurs tout produit chimique y sont bannis, et ce depuis trente ans environ, tant sur les terres que dans la maison.

J'ai donc écrit une belle lettre au président de la LPO Bretagne, Laurent Pèlerin, pour lui faire part de ma candidature, avec la volonté que j'avais de m'impliquer davantage encore, et de mettre en pratique toutes les bonnes idées qui trottent dans ma tête (comme celle par exemple, retenue par BFMTV, qui a consisté à suivre avec des petites caméras dans les nids, l'arrivée des hirondelles, leur nidification, l'éclosion puis l'envol des oisillons et que vous avez peut-être vue durant deux mois tous les vendredis matin au moment de la météo)

Réponse du dit président : « votre candidature ne sera même pas étudiée », car « nous n'avons pas les mêmes valeurs d'ouverture, de tolérance et d'accueil de la diversité, humaine comme animale ... » et blablabla ...

Déconfite, je lui ai répondu une lettre qui aurait du le mettre un peu mal à l'aise car il me paraissait inconvenant de mélanger défense des oiseaux et politique, ce que, pour ma part, je ne m'étais jamais autorisée à faire.

Bien évidemment il ne daigna pas me répondre.

J'écrivis alors au grand ponte, celui qui fut jadis « tout contre » une icône sculpturale de la défense des animaux et de droite pure et dure comme moi, Brigitte Bardot, je veux parler d'Allain Bougrain-Dubourg !

Encore une belle lettre sans réponse !

Je commençais à croire qu'en effet oiseaux et gens de droite, hormis Brigitte Bardot, étaient incompatibles et m'en trouvais fort marrie, moi qui les aime tant et leur consacre beaucoup de mon temps et de mon attention.

Et puis j'ai reçu un deuxième choc, qui m'a achevée, deux semaines plus tard, c'est à dire vendredi dernier très exactement. Je vous explique : ma petite propriété aux oiseaux contient notamment deux grands buissons de plus d'un hectare chacun que je souhaitais « sanctuariser » au travers d'un contrat, passé devant notaire, avec l'association Agir pour l'Environnement et qui s'appelle une ORE (Obligation Réelle Environnementale)

Ce contrat devait péréniser l'existence de mes grands buissons, bourrés d'oiseaux, de chevreuils, lièvres et de tas de petites bêtes, durant 60 ans, personne ne devant toucher à ces réserves de biodiversité. J'étais toute heureuse d'offrir ce beau cadeau à mes oiseaux, je pouvais mourir en toute quiétude, et rendez-vous était pris chez mon notaire avec l'association, qui, par ailleurs, réglait l'entièreté des frais.

Et puis patatras, la veille du rendez-vous, mon notaire reçoit une fin de non-recevoir me concernant et le rendez-vous est annulé. Pas même un texto ni un coup de fil pour moi, la première concernée tout de même, non, rien, black out, je ne mérite même pas ça.

Là encore, les arguments massue... il n'est pas concevable de traiter avec « une personne condamnée pour apologie du terrorisme. » Ben voyons ! Notez que dit comme ça, cela fait frémir, j'en conviens. Et voilà, ma condamnation pour un tweet biblique tiré du Livre de l'Exode de l'Ancien Testament, me poursuivra à vie, le syndicat de la magistrature ne m'ayant pas loupée ce jour-là.

Les petits oiseaux, tout le monde s'en fout dans l'histoire.

Vous êtes conscients, je pense, de l'âpreté de la pente que nous avons à remonter ! Dans notre pays chéri, nous avons laissé la gauche dessiner le paysage jusque dans les moindres recoins, jusque dans les buissons de Bretagne !

Je demande pardon à mes oiseaux, mais sachez que mes amis et moi on vous sortira de ces griffes-là, je vous le jure.

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Olivier Delamarche : ''Pour échapper au contrôle de l'État, il faut se débancariser ''

Olivier Delamarche, analyste économique, co-fondateur de la lettre économique ''Les Incorruptibles''.

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Espagne : De nouveau vers un « gouvernement Frankenstein » ?

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Michel Festivi 

Les élections générales espagnoles de ce 23 juillet 2023 ont stupéfié tous les observateurs. Le PSOE tout d’abord, car toutes les enquêtes, tous les sondages depuis plus d’un an le donnait grand perdant. Le Parti Populaire ensuite, il venait tout juste de triompher aux élections régionales et municipales du 28 mai dernier et semblait porté par un élan incompressible. Tous s’accordaient à dire qu’avec Vox, il obtiendrait la majorité absolue.

En effet, le PP était transcendé par cette vague bleue qui lui avait fait gagner toutes les élections intermédiaires depuis 2019, et notamment les régionales d’Andalousie de juin 2022, où il emportait la mise dans une communauté acquise à la gauche depuis le début des années 1980

Dans le contexte d’un été étouffant de canicule, les électeurs traditionnels du PP ne se sont pas mobilisés, et les centristes qui n’étaient pas représentés à cette consultation, ce sont sans doute reportés en force sur le PSOE, par crainte d’un gouvernement PP/Vox, tant il était annoncé, même encore en début de soirée électorale, par les sondages de sortie des urnes.

Au final, si le PP est devenu le premier parti d’Espagne en voix, en circonscriptions enlevées et en sièges (136  députés soit 48 de plus qu’en 2019), il n’obtient pas cette fameuse majorité absolue de 176 sièges, indispensable pour gouverner sereinement.

En effet, et c’est la seule non surprise de ce scrutin, Vox qui a souffert du vote utile et sans doute aussi d’une moindre mobilisation, ne parvient à faire élire que 33 députés contre les 52 qu’il possédait, tous les sondages l’avaient prévu. Mais il doit être immédiatement noté, qu’en 2019, le PP était alors en totale perdition et Vox en avait naturellement profité. Vox reste toutefois la 3e force politique espagnole, il a d’ailleurs triplé ses députés régionaux, fin mai.

Le PSOE fait mieux que résister, puisqu’il engrange 122 élus, soit deux de plus qu’en 2019. L’extrême gauche révolutionnaire qui s’était regroupée sous une nouvelle bannière, Sumar (additionner) obtient un score tout à fait honorable soit 31 députés, sept de moins que l’extrême gauche en 2019 qui concourait alors sous l’étiquette de Podemos, (Nous pouvons).

Dès lors aucun bloc ne peut parvenir à rassembler une majorité absolue, sauf peut-être le PSOE s’il parvenait à fédérer autour de lui, outre l’extrême gauche, tous les partis séparatistes voire terroristes basque. C’est ce que les commentateurs et spécialistes divers ont dénommé un « gouvernement Frankenstein », le PSOE faisant en quelque sorte naître une coalition monstrueuse, qu’il était ensuite incapable de contrôler.

Mais pour réaliser cette nouvelle équation de tous les dangers, le PSOE et ses alliés devront accepter cette fois ci, de passer par les fourches caudines du parti Junts, le parti de Carles Puigdemont, parti qui revendique l’indépendance totale de la Catalogne et qui demande l’organisation d’un référendum à cet égard. Avec ses 7 députés, il devient incontournable.

Puigdemont a d’ailleurs été destitué et vit actuellement en Belgique, pour échapper aux foudres de la justice espagnole. Or justement, pour monnayer son soutien à Pedro Sanchez, le Chef de l’actuel gouvernement et président du PSOE, le leader indépendantiste catalan a annoncé qu’il exigerait la tenue de cette consultation, totalement anticonstitutionnelle et l’arrêt de toutes les poursuites par une amnistie. Or le Parquet du Tribunal Suprême espagnol vient de réactiver l’ordre de le rechercher et de le faire arrêter.

Les tractations voire les magouillages politiques vont donc se poursuivre jusqu’au 17 août environ, et ensuite soit Alberto Feijoo pour le PP, soit Pedro Sanchez pour le PSOE tenteront d’obtenir l’investiture des Cortès des députés et de former un nouveau gouvernement. A défaut, les espagnols pourraient retourner aux urnes d’ici la fin de l’année.

Un autre point doit être souligné, le Sénat était aussi renouvelé aux ¾, ce 23 juillet, et le PP est désormais majoritaire à la Chambre haute, ce qui ne lui était plus arrivé depuis deux législatures. Cela pourrait avoir une incidence pour empêcher Sanchez de triturer la constitution, de plus le budget ne peut être voté qu’avec la majorité sénatoriale.

Je vous propose dans une prochaine chronique, de vous donner les éléments politiques essentiels qui ont été les causes de ce résultat déroutant.

02:08 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 24 juillet 2023

Le maire de Callac ment, le maire de Callac est incohérent

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Jean-Yves Rolland, le maire qui voit des nazis partout

Catherine Blein

ancien conseiller régional de Bretagne

Décidément les maires de gauche, comme les media de gauche, ont tous les culots. Au cours d'une interview sur France Inter, le 17 juillet dernier à 17h46, qui revisitait un peu les événements liés au projet Horizon et à la bataille politique qu'il avait suscitée, le maire de Callac Jean Yves Rolland a eu l'aplomb invraisemblable de mentir à la journaliste Sandrine Etoa-Andègue en disant qu'il avait vu, lors des manifestations que nous avions organisées, « des drapeaux nazis sur la place ».

Dénoncer, comme il le fait, à la fois Reconquête ! et de soi-disant « drapeaux nazis » n'a en soi pas de sens. S'il avait une once de culture, le maire de Callac saurait que nazisme et Catholicisme n'ont jamais fait bon ménage, Hitler ayant décrété que Dieu n'existait pas et ayant aussi montré sa haine des Catholiques, tout comme il haïssait les Juifs.

L'immense majorité des militants de Reconquête ! est Chrétienne et Catholique, c'est un premier point, donc pas vraiment portée sur le nazisme. De plus elle est de droite, de la vraie droite, et si elle est « nationale », elle n'est pas franchement « socialiste ».. A bon entendeur.

Cette mise au point faite, l'essentiel est le deuxième point : il n'y a jamais eu le moindre drapeau nazi à Callac. Jean Yves Rolland est ainsi pris en flagrant délit de mensonge, ce qui est tout de même extrêmement grave pour un élu ! A moins qu'il ne soit victime d'hallucination, ce qui est envisageable après tout au vu de la trouille qu'il a manifestée face à l'opposition d'une grande partie de sa population, ou plus simplement qu'il prenne ses désirs pour des réalités. Quoi qu'il en soit Jean Yves Rolland ment, il ment à la journaliste, il ment aux Callacois, il ment à la France qui écoute France Inter. Et il doit nous présenter ses excuses, à nous les patriotes, qu'il insulte une fois de plus ce faisant.

On sait le mal qu'ont les gens de gauche à nous combattre sur le fond, car ils n'ont aucun argument qui tienne la route, alors ils ont pris cette habitude aussi sotte que lâche, de nous lancer la tarte à la crème du « nazisme » et du « facisme » qui ne convainc plus grand monde mais qui est, malgré tout, inacceptable. Aussi je demande officiellement au maire de Callac de retirer ses mensonges et de nous présenter ses excuses les plus plates, s'il a un tant soit peu d'honneur.

J'ajoute, par parenthèse, que j'ai déposé plainte contre Guy Joncour qui m'a traitée, dans le même esprit subtil et imaginatif, de « peste brune ». L'affaire est actuellement chez le Procureur, en espérant qu'une suite lui sera donnée. Je rappelle que j'ai été, et que bien d'autres patriotes ont été condamnés lourdement pour bien moins que ça !

Enfin un dernier point dans cette interview, qui me tire un petit rire narquois, c'est l'incohérence de ce pauvre maire qui décidément n'en loupe pas une.

Je cite ses propos : « j'ai du renoncer au projet Horizon, car le conseil municipal me pressait de prendre position. Sans quoi on serait tombé, il y aurait eu élections et l'extrême-droite s'installait à la tête de la commune ! » Ah bon ?

Je croyais que l'opposition ne concernait qu'une poignée de Callacois, entraînée et drivée par les militants de Reconquête ! venus du reste de la Bretagne !?

Menteur et incohérent, Jean Yves Rolland, qui s'interroge sur l'éventualité de sa candidature pour les prochaines municipales, n'a décidément pas l'étoffe.

Il n'ira sans doute pas loin dans les prochains combats, je lui conseille alors de profiter de son temps libre pour parfaire sa culture, cela lui évitera de dire des bêtises.

17:50 Publié dans Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Immigration : quand Viktor Orbán donne une leçon à l’UE et à la France

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Philippe Kerlouan dans Boulevard Voltaire

Il ne fait pas bon, de nos jours, manifester quelque sympathie pour Viktor Orbán. Pourtant, beaucoup de Français aimeraient bien que, dans certains domaines, la France menât une politique comparable à la sienne. Le 22 juillet, plusieurs journaux ont rapporté que le Premier ministre hongrois, « coutumier des diatribes contre l'Union européenne », a appelé, samedi, à combattre « les échanges de populations » orchestrés par « cet empire fédéraliste », qu'il accuse aussi de mener « une offensive LGBT+ » et de rejeter « l'héritage chrétien ».

Les « échanges de populations », une autre façon de désigner ce qu'on appelle parfois « le Grand Remplacement », s'attirant les foudres de la bien-pensance. Certains médias, comme Le Parisien, soulignent d'ailleurs que Viktor Orbán, « farouchement opposé à la réforme européenne de l'asile », fait ainsi référence au « programme du Grand Remplacement », ajoutant que « cette théorie complotiste popularisée par l'extrême droite arguë que les élites organiseraient le remplacement des populations européennes par des immigrés extra-européens ».

Vous l'aurez compris, si vous avez le malheur de penser et surtout de dire qu'il y a trop d'immigrés en France ou en Europe et qu'il faudrait prendre des mesures pour en limiter le flux, vous serez immédiatement taxés d'extrémisme, considérés comme infréquentables et, bien que majoritaires, ostracisés par les tenants de la pensée unique. On peut cependant estimer que Viktor Orbán a raison et que l'Union européenne organise une immigration qui, à la fois, lui donne bonne conscience et compense son déficit démographique.

La France de Macron veut être le bon élève de l'Europe. Le locataire actuel de l'Élysée fait partie de ces prétendues élites pour qui les frontières sont un obstacle à l'extension des marchés et l'identité culturelle française, une lubie réactionnaire et passéiste. Le projet de loi, qui devrait être prochainement examiné, censé « contrôler l’immigration et améliorer l’intégration », prévoit de faciliter les régularisations des travailleurs sans papiers, ce qui montre, s'il en était besoin, quel profit économique le gouvernement entend en tirer.

Pour donner le change, le président de la République, lors du premier Conseil des ministres après le remaniement, a notamment déclaré que « le cap est clair et simple, celui de l'indépendance du pays pour pouvoir consolider un modèle plus juste » – ce qui ne veut rien dire –, soulignant qu'« il n'y a pas de politique qui tienne si nous ne sommes pas indépendants ». Se serait-il converti au souverainisme ? On jugera de sa sincérité à la lumière de toutes ses déclarations et actes passés, où il confond allègrement les souverainetés française et européenne.

L'accusation lancée par Viktor Orbán contre l'Europe de mener « une offensive LGBT+ » et de rejeter « l'héritage chrétien » peut viser aussi Emmanuel Macron. Un exemple ? SOS Homophobie vient de faire pression sur Élisabeth Borne, lui demandant « de se positionner avec clarté en faveur d’une évolution de la loi permettant la déjudiciarisation de la procédure de changement de genre à l’état civil pour les personnes trans ». Pas question de s'opposer à cette proposition sous peine de passer pour homophobe ou transphobe. Sachez que cette association bénéficie d’un agrément du ministère de l’Éducation nationale pour intervenir dans l’enseignement public.

Décidément, on comprend que s'exprime parfois le souhait d'un Orbán à la française. Ceux qui aiment la France, sa culture et son identité savent, entre Macron et Orbán, distinguer le collaborateur du résistant.

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dimanche, 23 juillet 2023

TRUMP: La double trame narrative

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FAUT-IL RASER NANTERRE ? - MÉTROPOLES, BANLIEUES, FRANCE PÉRIPHÉRIQUE (& MON AFFILIATION POLITIQUE)

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samedi, 22 juillet 2023

Samedi 30 septembre : 50e anniversaire de la revue Éléments

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vendredi, 21 juillet 2023

29, 30 et 31 juillet : université d'été de Civitas

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Du 1er au 6 août : université d'été de Chrétienté solidarité

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jeudi, 20 juillet 2023

Saint-Brevin : pourquoi ce silence sur la rumeur de l’incendiaire gauchiste ?

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Un communiqué de la Coordination Partout Callac :

La république des menteurs et calomniateurs… ça suffit ! Le maire de Saint-Brévin, Yannick Morez, voulait l’installation d’un CADA à côté d’une école. Les parents des élèves de cette école ne voulaient pas de ce projet de CADA car potentiellement dangereux pour les enfants. Le collectif qu’ils ont constitué pour s’opposer fut sans délai considéré par tous les pro-immigration comme un regroupement d’extrême droite.

Le 22 mars 2023, les deux véhicules du maire et une partie de sa maison furent incendiés de nuit. Immédiatement et sans aucune preuve, tout ce que la France compte de bien pensants, presque tous les médias et partis de gauche ainsi que nombre d’associations, ont désigné les coupables : « l’extrême droite » et le collectif des parents d’élèves.

De plus, alors que tout le monde à Saint-Brévin savait que le maire souhaitait arrêter son mandat et quitter la ville, ce dernier a «habillé» son départ en prétendant qu’il jetait l’éponge du fait de cet incendie et des pressions qu’il subissait.

Ce fut là aussi un déchaînement immédiat des mêmes, auxquels il convient d’ajouter le gouvernement lui-même, contre les parents d’élèves et «l’extrême droite».

Une manifestation fut même organisée à Saint-Brévin avec tous ce que la gauche compte de leaders en Bretagne et même en présence de quelques «vedettes» nationales, telles Mélenchon. Manifestation peinant à rassembler 3 000 personnes.

Le maire, pour sa part, fut reçu à Matignon par le premier ministre. La république fut aussi décrétée en danger. Ce dont les médias bien pensants (Le Monde, Médiapart, Libération, BFM, LCI,...) se sont largement fait l’écho.

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mercredi, 19 juillet 2023

Non il n’y a pas trois peuples en France.

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André Posokhow

Il y aurait trois peuples en France ! Sur Réseau International (RI), site qui offre le plus souvent un grand intérêt, est paru il y a quelques jours un article intitulé : « entre un concert de Elton John et une petite visite aux coureurs du Tour de France, Macron s’offre quelques jours d’émeutes ».

On y lit un passage qui m’a fait sursauter « en tout cas, on ne peut pas nier qu’il y a au moins trois peuples en France, on les a vus tous les trois se soulever les uns derrière les autres,[1] le peuple autochtone en voie de précarisation (les petits blancs ou gilets jaunes), qui a été renvoyé dans ses quartiers à la matraque et au flash ball par une police déchaînée, le peuple maghrébin qui vient de rentrer dans ses quartiers  après avoir détruit, brulé et volé tout ce qu’il pouvait sous l’œil impassible de la police, et le peuple africain qui manifeste en ce samedi 8 juillet 2023, comme tous les ans depuis 7 ans, en souvenir d’Adama Traoré ».

Pour ma part, je nie qu’il y ait trois peuples en France. Il me semble qu’une telle affirmation constitue une trahison écrite à l’égard de notre pays.

Le peuple français « de souche »

Le peuple français, stricto sensu, est encore le plus nombreux. Si on soustrait du nombre d’habitants de la France au 31 décembre 2021 : 67,6 millions habitants, les immigrés et les descendants s’immigrés : 15,1millions personnes on aboutit à un nombre de Français « de souche » de 52,5 millions d’habitants.

Il convient également de soustraire de ce chiffre les descendants d’immigrés de troisième génération c’est à dire les petits enfants qui ne font pas partie du chiffre de 15,1 millions de personnes ci-dessus. Selon l’Insee[2], le nombre des membres de cette cohorte est de 4,8 millions de personnes que l’on soustrait du chiffre ci-dessus pour aboutir à un chiffre de 47,7 millions  « Français de souche ».

Il faudrait d’ailleurs rajouter la partie des Français vivant à l’étranger inscrits sur les listes des consulats qui ne sont pas d’origine allogène. Nous ne l’avons pas fait par manque de précisions.

Voilà pour les Français. Qu’en est-il des deux autres « peuples » au sens de l’auteur de l’article ? Si l’on s’en tient à la sémantique qu’il emploie, il n’y en a pas deux mais trois : le Maghrébin et l’Africain certes, mais de surcroit, les immigrés et descendants d’immigrés non originaires d’Afrique qui ont été allègrement oubliés à moins qu’il faille qu’ils pillent, incendient et agressent les forces de l’ordre pour être reconnus comme peuples !

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21:48 Publié dans André Posokhow | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 18 juillet 2023

« D’extrême droite ? » Et alors ?

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Jean-Yves Le Gallou, Polémia, cliquez ici

Les petits Savonaroles de salles de rédaction et les Pol Pot du gouvernement se déchaînent. Ils voient «  l’extrême droite » partout. Dans les assemblées politiques, dans la rue, dans les colloques intellectuels, parmi les historiens et chez Bolloré. La machine à censurer et à dénoncer fonctionne à plein régime dans les médias publics et les journaux subventionnés… Laurence Ferrari, qui présenta le 20h de TF1, et ses collègues d’Europe 1 et de CNews s’en étranglent : les voilà touchées par l’infamie de la diabolisation. Ils ont tort de s’indigner.

À bien y réfléchir, ils sont en bonne compagnie !

Car qui a vu juste au cours des dernières décennies ? Des hommes et des femmes venus de tous les horizons professionnels, philosophiques et politiques et immédiatement catalogués « d’extrême droite » dès qu’ils ont vu ce qu’ils voyaient et dit ce qu’ils voyaient !

Des hommes politiques, d’abord. On pense bien sûr à Jean-Marie Le Pen mais on pourrait aussi citer Pim Fortuyn au Pays-Bas ou l’immense Enoch Powell cliquez ici et son discours de Birmingham d’avril 1968 pour le Royaume-Uni. Et, pour revenir en France, on peut également citer Philippe de Villiers.

De grands écrivains comme Renaud Camus ou Richard Millet. Sans oublier le précurseur prophétique : Jean Raspail.

Des essayistes comme Éric Zemmour ou Patrick Buisson.

Des universitaires comme le politiste québécois Mathieu Bock-Côté, la démographe Michèle Tribalat ou la sociologue Florence Bergeaud-Blackler.

Et le fait de venir de la gauche n’est pas un sésame protecteur comme l’ont montrées les trajectoires de Christine Tasin et Pierre Cassen : trotskards un jour, trotskards pas toujours ! cliquez ici

Finalement, voilà une sacrée galerie de dissidents aux origines d’une grande diversité !

Laurence Ferrari a donc tort de s’indigner sur Europe 1 et Gautier Le Bret de couiner sur CNews. Ils devraient se sentir honorés d’être accolés à un si brillant cénacle.

Car il reste à savoir ce qui fait peur aux oligarques dans ce qu’ils appellent « l’extrême droite ».
Ce qu’elle est? Assurément non, Lionel Jospin a fait litière de ce qu’il a appelé le « théâtre antifasciste ».
Alors ce qu’elle dit ? Sans doute mais plus encore le réel qu’elle montre.

Soyons un petit peu objectif : sur l’immigration, sur l’éducation, sur l’insécurité, sur le libre-échange… qui a vu juste au cours des quarante dernières années ? Sinon les maudits et les diabolisés ?

Horreur ! Et si l’extrême droite avait raison ? Il s’est trouvée au moins une journaliste, honneur à elle, Charlotte d’Ornellas pour oser poser la question taboue : « Qui dans le paysage politique et médiatique a compris, voire même a prévu, ce qui allait se passer [sinon] tous les gens qui depuis 30 ans ont été accusés d’être d’extrême droite? » Horresco referens. Légère gêne sur le plateau… Et il s’agissait pourtant de CNews ! cliquez là

Alors oui, l’extrême droite est une « marque épouvantail » qu’il est difficile d’assumer.

Mais ceux qui se voient accoler l’épithète ont surtout fait preuve – à rebours de l’immense majorité de leurs contemporains – de deux vertus aussi rares qu’éminentes : la lucidité et le courage. Et disons-le – quelque soient les moulinets des uns et des autres – aucun changement significatif ne sera possible en France et en Europe sans que cela soit un moment reconnu. Le reste n’est que demi-habileté.

La diabolisation ne se combat pas par l’autoflagellation ou par la flagellation du voisin mais par la contre-offensive et le mépris.

« D’extrême droite ? » Et alors ?

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Rappel : un nouveau titre dans la collection "Idées" de Synthèse nationale

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On reproche à Éric Zemmour d'être « brutal » et radical. J'ai voulu comparer son discours à celui de Victor Hugo quand il luttait contre le retour à l'enseignement des religieux à l'école. Il a même du s’exiler après avoir été accusé « d’appel au meurtre et à l’assassinat » lors de la prise de pouvoir « abusive » de Louis Napoléon. Éric Zemmour, lui, est accusé d’incitation à la haine raciale parce qu’il dénonce les violences factuelles liées à l’immigration de masse, la non-assimilation des immigrés musulmans, et qu’il ose rappeler les fondements de notre Laïcité originelle, dévoyée par l’islamo-gauchisme.

Ce livre invite à comprendre l'esprit Français face à la religion, car la séparation de l'Église et de l'État ne consistait pas uniquement à placer la religion en dehors de la sphère publique, mais à éduquer les peuples à adopter une religion discrète, une foi intérieure, pour éviter le séparatisme et les obstacles au fameux "vivre ensemble". Ce livre s’adresse à tous ceux qui ne comprennent pas « la résistance » à l’islamisation de la France, l’esprit fondamentaliste (clérical) que dénonçait Victor Hugo à son époque. La Laïcité permettait de conférer aux croyances une place autorisée tant qu’elles ne troubleraient pas l’ordre public de la France. Cependant, dans son contexte, elle ne concernait pas l’islam, mais les religions chrétiennes. Trahi par la majorité des journalistes, Éric Zemmour a deux fois été évincé, lui qui espérait faire réagir le peuple et sauver la France de cette politique mondialiste collaboratrice avec un islam conquérant : campagne politique en faveur du voile pour toutes, mosquées qui fleurissent, guide pour une nouvelle façon de parler, celle d'effacer notre identité, label halal et son séparatisme entre "purs" et "impurs". 

Pour Zemmour, à la présidentielle comme aux législatives, le combat était perdu d'avance... L'étiquette d'extrême droite, abus de langage utilisé par la presse, fait toujours aussi peur. Ce livre décrit tous les processus qui permettent d’affirmer que si Victor Hugo était vivant aujourd’hui, il serait lui aussi, traîné dans la boue et stigmatisé par les nouveaux inquisiteurs, les journalistes soumis à l’islamo-gauchisme, car il ne tolérerait aucun compromis. 

L’auteure

Eve Artio est enseignante et a été candidate aux Législatives 2022 pour le parti Reconquête. Diplômée en Sciences de l’information et de la communication, elle s’intéresse à tous les sujets qui concernent les dérives sectaires et religieuses. Un parcours humanitaire dans son giron, elle décrit aussi ses changements de route, quand elle découvre le programme de l’ICESCO, qu’elle dénonce dans ses livres Carnet de Voyage d’une inconnue en Palestine, et Le statut de la femme dans les religions du Livre. Constatant, elle aussi, le changement de paysage de la France et la volonté programmée de colonisation de l’islam depuis près de quarante ans, elle décide de suivre Éric Zemmour quand il se lance dans les présidentielles, quitte à endosser, elle aussi, le poids d’avoir le courage d’être injustement stigmatisée et traitée de « raciste ». Tous les résistants ne sont pas reconnus quand l’ennemi est en odeur de « sainteté » ! Mais elle s’inquiète aussi pour l’environnement et la dégradation de la planète, pour les jeunes et leur culture. Elle s’inquiète de la tendance au totalitarisme politique et à la discréditation systématique des opposants au système mondialiste. Elle lutte de toutes ses forces contre la perte des libertés des peuples en tant que nation.

10:53 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 17 juillet 2023

Iran, le retour de la police des mœurs : Et qu’en disent nos islamo-gauchistes ?

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Michel Festivi 

Après plusieurs mois de temporisation, la police des mœurs iranienne vient d’annoncer ce 16 juillet 2023, qu’elle a rétabli les patrouilles pour punir les filles et les femmes qui ne portent plus leur voile dans l’espace public.

Suite à la mort tragique dans un commissariat, en septembre dernier, de la kurde iranienne Mahsa Amini, et devant l’importance des manifestations, le pouvoir théocratique islamiste avait été acculé à relâcher la pression. Les femmes étaient de plus en plus nombreuses à s’affranchir de leur voile islamique.

Les mollahs ont fait le dos rond, mais ils ont finalement décidé de reprendre les choses en mains. Le Chef de la Police a annoncé le retour de la répression, pour que soit respecté : « le code vestimentaire » de la république islamique. On a pu voir des policières en tchador, vêtues de noir de la tête au pied, se saisir violemment de femmes non voilées pour les faire monter dans des véhicules de police.

Pour l’instant les condamnations, outre des amendes, sont des contraintes comme suivre des cours de psychologie (coranique sans doute), nettoyer des hôpitaux voire des interdictions de conduire.

Les protestations monstres de l’automne et de l’hiver avaient généré des centaines de morts, dont des membres des forces de l’ordre, des milliers d’arrestations, et sept exécutions. 

En mai, un projet de loi intitulé : « Soutien à la culture du hijab et de la chasteté, pour protéger la société et renforcer la vie familiale » (sic) a été présenté au parlement, entièrement dominé par les ayatollahs et autres théocrates islamiques. Ce texte va encore renforcer les sanctions contre les récalcitrantes. Qu’en pense, en France, nos hidjabeuses du football qui exaltent en permanence leur liberté de choix ? Ont-elles soutenu la même liberté de choix pour les iraniennes ? Non bien sûr.

Dès lors, on peut se demander ce que font nos féministes de l’islamo-gauchisme de chez nous ? Rien aussi, pas un mot pour ces malheureuses. Pourtant, elles nous expliquent doctement, qu’en France celles qui portent le voile, ne le font pas par soumission, que c’est leur convenance. Pourquoi donc ne défendent-elles pas cette même option en Iran ?

Pourquoi les iraniennes, ne seraient-elles pas libres de ne pas porter le voile selon la même rhétorique islamique de chez nous ? On comprend bien que leurs considérations sont totalement foireuses et hypocrites, ce qui ne nous surprend pas de nos islamo-gauchistes.  Les habituelles aboyeuses de l’extrême gauche sont donc totalement taisantes. Il faut dire que les voix qui vont à l’extrême gauche et même aux gauches tout court, font florès dans nos cités et banlieues, où le port du voile s’est répandu comme une trainée de poudre. Florence Bergeaud-Blackler, dans son entretien avec Boualem Sansal l’a parfaitement expliqué cliquez ici.

Sur le même registre, nos instances officielles islamistes en France, ne protestent pas, elles-aussi contre cette liquidation de la liberté des femmes iraniennes ? Ces organisations qui nous expliquent à longueur de temps, que l’islam est une religion de paix, de tolérance et de liberté.  Pourquoi n’interviennent-elles pas en faveur de ces femmes martyrisées ? Hypocrisie totale aussi ?

Se taire c’est soutenir. Nos islamo-gauchistes et nos islamistes sont donc totalement en phase avec le président ultra islamiste d’Iran, Ebrahim Raïssi qui avait dit en juillet 2022 : « les ennemis de l’Iran et de l’islam voulaient saper les valeurs culturelles et religieuses de la société », lorsqu’il appelait à la mobilisation de « toutes les institutions pour renforcer la loi sur le voile. »

Vérité en deçà, erreur au-delà ? On voit bien où veulent nous mener toutes les associations et autres personnalités, qui soutiennent en permanence le port du voile, du hijab ou du burkini en France, mais qui gardent lamentablement le silence, lorsque les droits et les libertés des femmes sont bafoués en Iran et dans bien d’autres pays où règne la charia.

16:58 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le temps presse pour arrêter le déclin de la puissance agricole française

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En se fixant pour seuls objectifs la réduction des émissions de CO2, la promotion de l’alimentation bio et la restauration de la biodiversité, l’Union européenne lèse l’agriculture française, alerte le groupe de réflexion Prométhée*, composé de scientifiques et de journalistes spécialisés. Il y a urgence, selon eux, à enrayer le déclin de notre production agricole en cessant de brider les agriculteurs par des normes qui favorisent les pays moins exigeants en matière environnementale.

Qu’il s’agisse de production agricole, d’industrie ou d’énergie, toute politique s’inscrit dans un temps long. Ainsi, il faut entre huit et dix ans pour sélectionner de nouvelles variétés de blé, de maïs ou de soja, celles qui, par exemple, résisteraient mieux au stress hydrique des printemps et des étés à venir. Il en faut surtout pour qu’un jeune agriculteur qui envisage de s’installer ait suffisamment confiance en l’avenir pour s’endetter lourdement pendant au moins vingt ans.

En France, le temps presse aussi pour arrêter le déclin, car, à l’exception des produits de grande culture et de la vigne, les importations d’aliments, notamment de fruits et légumes, qui pourraient parfaitement être cultivés sur notre territoire, ne cessent de croître au détriment de ceux qui sont produits dans notre pays.

La gravité de la situation est documentée par plusieurs publications, notamment par l’excellent rapport du Sénat, qui ne se contente pas de décrire l’étendue des dégâts, mais qui propose des solutions spécifiques pour l’élevage, les céréales, les protéagineux et les fruits et légumes. La puissance agricole de la France décline : deuxième exportateur mondial au tournant du siècle, elle se place aujourd’hui en cinquième position. Depuis cette même date, ses importations ont doublé. À partir de 2015, notre balance commerciale des produits agricoles au sein même de l’UE est devenue déficitaire. En France, le nombre d’exploitations baisse, comme la surface agricole utile ; quant aux rendements, ils plafonnent. Une situation désastreuse  qui n’est pas sans lien avec ce constat : à bien des égards, la France se veut un élève modèle vis-à-vis de l’Union européenne. Les normes pleuvent.

Or, à Paris comme à Bruxelles, l’agriculture n’apparaît plus dans le débat public que sous l’angle de ses émissions de CO2, alors que la question principale est de savoir comment améliorer les conditions de l’agriculture et des agriculteurs pour assurer une alimentation accessible à tous, y compris les plus pauvres. La question se pose bien sûr pour la France, mais encore plus pour les régions du monde où une partie importante de la population ne mange pas à sa faim. D’ici à 2050, dans le monde, la demande de produits agricoles augmentera de 50 %.

Mais, pour l’UE, la priorité est à la diminution des émissions de CO2 de l’agriculture. C’est ce qu’illustre le « pacte vert » lancé par Bruxelles, obsédé par la restauration de la biodiversité et par l’accroissement d’une production alimentaire « bio », dont les bienfaits sanitaires n’ont jamais été démontrés. Quant à leur bénéfice environnemental, il est discutable pour de nombreuses raisons. Dont notamment celle-ci : l’agriculture biologique est moins productive (entre 30 % et 50 %) que l’agriculture raisonnée, il lui faut donc plus d’espace pour une même quantité récoltée. Donc, quand sa part augmente, il faut empiéter sur les zones encore vierges (savanes et forêts) pour nourrir les humains.

Par ailleurs, la France importe ses aliments de pays qui ne respectent pas les normes imposées à ses agriculteurs. Plus précisément, les productions qui ont fait notre fierté sont en train de disparaître des marchés : 70 % des fruits et 30 % des légumes, 40 % des volailles, 50 % des ovins, 25 % de la viande de bœuf consommés en France sont importés. L’élevage français a perdu 11 % de son cheptel en six ans. Les pays moins-disants d’un point de vue environnemental l’emportent sur les mieux-disants.

La politique agricole prendrait-elle enfin une nouvelle orientation ? La réponse est négative. Certes, Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture, a présidé, le 25 mai, le premier comité de pilotage stratégique du plan de souveraineté en fruits et légumes, mais il s’agissait... de venir à l’aide de la filière bio, dont les prix baissent faute de demande.

Les alertes infondées des ONG, l’agribashing systématique des émissions de télévision, notamment celles du service public, donnent une vue distordue de la réalité de l’agriculture française et influencent non seulement la réglementation, mais aussi la recherche publique qui consacre de moins en moins de moyens à l’amélioration de la production. Le plus scandaleux toutefois est la volonté du gouvernement de ne pas envisager en la matière la voie la plus prometteuse, la plus riche pour l’adaptation des plantes au réchauffement climatique et à la lutte contre leurs ravageurs : celle des méthodes de génie génétique permettant d’accélérer les sélections variétales.

Et que dire de l’actuel projet législatif bruxellois – intégré dans le « pacte vert » – visant à « restaurer la nature » ? Un tel intitulé régressif, qui laisse entendre que l’invention et l’activité humaines sont intrinsèquement et ontologiquement nocives, est littéralement effrayant.

La nature n’est pas bonne en elle-même. Les humains doivent continuer à se battre dans un environnement qui change vite et, pour se nourrir, chercher avec leur raison, pas avec leurs croyances.

(*) Marc Fontecave, professeur au Collège de France, membre de l’Académie des sciences ; Jean de Kervasdoué, membre de l’Académie des technologies ; Loïk Le Floch-Prigent, industriel ; Pierre Lévy, rédacteur en chef du mensuel « Ruptures », et Jean-Michel Quatrepoint, journaliste.

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dimanche, 16 juillet 2023

Black Athena ?

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Bernard Lugan

Les délires de l’afrocentrisme

Quand de la « blonde Athéna aux yeux bleu clair », les afrocentristes prétendent faire une « négresse », le moins averti s’aperçoit qu’on se paie sa tête. Et pourtant, c’est ce que soutient dans son livre Black Athena, l’Américain Martin Bernal, le pendant blanc de l’afrocentriste Cheick Anta Diop dont nous avons analysé les écrits dans un précédent numéro de l’Afrique Réelle.

Il est affligeant de devoir réfuter de telles stupidités, mais, la marche pour le moment inexorable de l’afrocentrisme, du décolonialisme et du wokisme, oblige à le faire afin de ne pas laisser le terrain à ceux dont le but est la déconstruction systématique de notre civilisation. Afin de mieux nous asservir.

Nous savons pourtant fort bien à quoi ressemblaient les anciens Grecs. Nous le savons par la statuaire, par une foule de documents figurés, de témoignages littéraires, et notamment les traités de physiognomonie. A supposer que les Proto-grecs du IIe millénaire aient été colonisés par des Egyptiens postulés être des « Nègres », il n’en est donc rien résulté du point de vue physique… Qu’ils aient le fin visage de Platon ou celui, plus grossier, de Socrate, les Grecs ne ressemblaient pas plus à des Egyptiens que leurs temples à des pyramides, ou leurs cités à leur monarchie théocratique.

Acculés devant le vide de son néant historique par les spécialistes de toutes les disciplines concernées, Bernal a eu recours à un procédé bien peu scientifique mais constamment utilisé par les afrocentristes : il a accusé de racisme les spécialistes de la Grèce classique lesquels auraient écarté toutes les preuves africaines qui, lors de leurs découvertes seraient venues en contradiction du schéma des origines indo-européennes de la Grèce.

Un Nigéria en décomposition

En dépit de ses immenses richesses en hydrocarbures, le Nigeria, quadrilatère artificiellement découpé par la colonisation britannique, n’en finit pas de mourir. 

En plus du nord-est du pays où sévissent Boko Haram et l’Etat islamique (EIAO), une autre guerre sanglante se déroule au Nigeria, dans la région du Middle-Belt, avec pour épicentre la ville de Jos.

Historiquement, la région constitue un front historique entre sultanats nordistes esclavagistes et populations sédentaires qui, aux XVIIIe et XIXe siècles, subirent les raids des premiers. Et qui voient dans les actuelles migrations des Peul-Fulani un retour aux temps anciens, d’avant la colonisation libératrice. La région forme également une ligne de faille religieuse entre un islam septentrional en pleine expansion et des christianismes sur la défensive.

Les affrontements sanglants qui s’y déroulent sont clairement le prolongement de ceux de l’époque précoloniale. Ils sont inscrits dans la longue durée ethnique régionale. 

En réalité, ici comme partout ailleurs au Sahel, nous assistons à la reprise d’un mouvement historique en direction du monde soudanien, mouvement qui fut provisoirement bloqué par la colonisation.

L'Afrique réelle cliquez ici

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Les acquis de la Guerre d’Ukraine ou quand les « stratèges US » redécouvrent la Lune !

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Bernard Plouvier

En ce mois de juillet 2023, où les tant célébrées « contre-offensives ukrainiennes » - qui devaient écraser les troupes russes et reprendre tout le terrain perdu en février-mars 2022 – se traînent lamentablement depuis le printemps, gagnant non des kilomètres, mais quelques centaines de mètres, et « libérant » non pas des villes d’ailleurs peuplées de Russes depuis l’ère stalinienne, mais quelques hameaux, les « cerveaux » du Pentagone et de la CIA accouchent de leurs commentaires.

Et ils sont gratinés : ils redécouvrent… ce qu’Alliés et Centraux avaient compris progressivement de 1915 à 1918 !

D’abord, rien ne se passe jamais comme prévu, ni dans les événements ni dans le planning – avec une seule exception : le Blitzkrieg prodigieux de la Wehrmacht à l’Ouest en mai-juin 1940, durant lequel une armée moins nombreuse et moins nantie de chars (d’ailleurs mal armés), mais associée à une force aérienne bien plus puissante, et d’un dynamisme à toute épreuve, avait écrasé diverses forces très disparates, où les généraux étaient des ganaches incapables de coordonner forces terrestres et forces aériennes, où les transmissions étaient lamentables, dont les combattants étaient amollis par huit mois de quasi-inaction, où enfin le motif d’entrée en guerre – empêcher les Allemands de reprendre une terre germanique (Dantzig et son Hinterland) – avait disparu d’entrée de jeu.

Comme en 1939, la propagande actuelle présente très mal le motif de guerre : le sort des Russes opprimés par les Ukrainiens, à direction extrêmement corrompue. Les Allemands de Dantzig et du Korridor étaient brimés par les Polonais de 1919 à 1939… on reconnaît volontiers que cette notion ne transparaît pas des merveilleux travaux des « historiens » de l’ère shoahtique !

Les génies US redécouvrent l’importance du camouflage (déjà démontrée en 1915 par les Français et les Allemands), face au rôle majeur de l’artillerie guidée non plus par observateur fixe mais par drones. À dire vrai dès 1939, la Luftwaffe guidait les artilleurs de la Heer par transmissions radio instantanées, mais du côté de l’US-Army, il y eut tant de « bavures » coûteuses en hommes et même en généraux US, en Italie ou en France, que cette coopération ne semble pas avoir été une spécialité nord-américaine - les GI’s parlaient d’ailleurs de « The US-Luftwaffe » pour stigmatiser les conséquences de la criminelle incompétence du service de coordination au sein de l’US-Army.

Les génies redécouvrent l’importance tactique des petites unités, rompues à l’action de commandos ultra-mobiles : l’équivalent des Stoss-Truppen allemandes (1917-18) ou des Corps francs français (1917-18, puis en 1939-40), repris par les Britanniques à compter de 1941. Mais hier comme aujourd’hui, l’action de ces petites unités est limitée à des coups d’épingle (très appréciés des journaleux, comme ils l’étaient durant la Grande guerre), si elle n’est pas suivie immédiatement par une action puissante d’une ou plusieurs divisions – ce fut le cas de la prise de Riga en septembre 1917, puis dans la zone de Caporetto en octobre 1917.

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"La désinformation autour de la traite des Noirs", un livre éclairant publié par Dualpha

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La police des Noirs à La Rochelle en 1777

La Police des Noirs mise en place en 1777 sous Louis XVI vise à limiter le processus en plein essor d’intégration d’Africains dans la métropole où ils sont inutiles, via les colonies où ils sont nécessaires. Les registres de recensement de ces Noirs donnent une image des pratiques de l’époque et nous éclairent sur les relations entre maîtres et esclaves sous Louis XVI. Au-delà, par quel racisme condescendant admet-on aujourd’hui que les Européens auraient profité de sociétés africaines sans défense pour les asservir ? Ce serait nier le « génie de ces nations » que décrit François Froger en 1699. Christian de La Hubaudière, enseignant retraité, chercheur et écrivain, étudie avant tout les archives originales, sans se laisser influencer par les discours officiels et les opinions émises par ses devanciers sur divers sujets qui l’intéressent. Il se rend compte que, selon la lecture qu’on en fait et le degré de connaissance de leur contexte, ces documents racontent une histoire différente.

"La désinformation autour de la traite des Noirs" La police des Noirs à La Rochelle en 1777, Christian de La Hubaudière, Dualpha, 2022, 174 pages, 21,00 € (6,00 € de port). Pour le commander cliquez ici

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Martial Bild reçoit Jean-Eudes Gannat sur TV Libertés

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Blanche Streb : La science de l'émerveillement

Nous avons tous, déjà, poussé la porte de l'émerveillement. Cet instant inattendu où, d'un seul coup, il nous envahit, semble nous remplir tout entier. Il nous attendait, là, en guet-apens, dans ce chant, le rire de cet enfant, le murmure du vent. Cette expérience compte parmi les plus belles de nos existences. Dans son ouvrage, « Grâce à l'émerveillement », Blanche Streb nous révèle la splendeur souvent cachée du don de science. Elle nous conduit à mieux comprendre et surtout à vivre pleinement, ancrés dans l'ici et maintenant, ce don de l'émerveillement. Nourrie de ses réflexions et de son expérience personnelle, portée par le souffle de la Parole de Dieu, elle nous accompagne pas à pas dans une authentique exploration spirituelle. L'émerveillement est une ouverture vers une autre profondeur qui donne d'entrevoir le mystère d'une Beauté qui nous sauve. Pour aimer et habiter le monde et notre vie avec espérance et Grâce.

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samedi, 15 juillet 2023

Youssef Hindi : ''Les États-Unis préfèrent détruire l'Europe que la voir se rapprocher de la Russie''

Irina Dubois, responsable de l’Association Dialogue Franco-Russe a accueilli Youssef Hindi, écrivain, conférencier, historien des religions, cofondateur du site Strategika.fr, auteur de ''La guerre des États-Unis contre l'Europe''

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La France mère des crimes, des impôts et des taxes.

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Michel Festivi 

Les deux sujets sont-ils liés ? En tout cas ce qui est certain, c’est que la France bat des records de criminalités et est l’un des pays européens qui oppresse le plus fiscalement ses habitants.

Selon Pierre Buigues, professeur à l’université de Toulouse et ancien conseiller économique à la Commission européenne (nul n’est parfait), « la France est très mal classée dans l’Union Européenne en matière de sécurité des biens et des personnes ».

Dans sa chronique du Figaro Vox du 14 juillet 2023, il détaille ainsi les chiffres venant d’Eurostat et du Conseil de l’Europe. Entre 2016-2018, la France était le deuxième pays le plus mal classé des 27, en matière de vol qualifié ; le troisième le plus mal classé s’agissant des vols de voitures et de très loin. Pour les vols qualifiés, il note 150 vols pour 100 000 habitants, contre moins de 50 en Allemagne, en Italie, dans le nord de l’Europe et dans la plupart des pays de l’Est. Pour les vols de voitures, c’est près de 250 vols en France toujours sur 100 000 habitants, contre moins du tiers en Espagne, en Allemagne, et dans les pays du nord de l’UE.

Pour les homicides, la France est le pays où en nombre absolu, il y a le plus d’homicides. En 2020, 879 homicides en France, contre 719 en Allemagne, 298 en Espagne, 285 en Italie (pays de la mafia !). Mais si l’on ramène ces chiffres absolus à la population des pays, les choses empirent si j’ose employer cette expression : 12,9 homicides par million d’habitants en France, 8,7 en Allemagne, 6,3 en Espagne, et 4,9 en Italie.

Et encore, Pierre Buigues nous signale un élément très important, les homicides sont sous-évalués en France, car nous explique-t-il, « les agressions menant à la mort », ne sont pas comptabilisées dans les homicides, étonnant non ! Alors qu’elles le sont en Allemagne ou en Espagne.

Bien sûr, il souligne que la France est mal dotée en juges. Pour la période 2019-2021, il y avait 18 juges pour 100 000 habitants dans l’UE, mais 11,1 en France ; 26, 4 en Allemagne, et 15,3 en Italie. Pour le nombre de policiers, la France se situe juste à la moyenne européenne, soit pour 1 000 habitants, 3,3 policiers contre 3,2 pour l’UE. Mais en Espagne ce nombre est de 3,6, et plus de 4 en Italie, 4 en Hongrie et en Slovaquie, seuls les pays du nord comme la Finlande, la Suède ou le Danemark ont des taux beaucoup plus bas.

La Cour des comptes a également émis des statistiques sur « les forces de sécurité » en 2020. Pour 100 000 habitants elle arrive aux taux suivants : 5,8 pour l’Italie, 5,1 pour l’Espagne, 5,7 pour les Pays-Bas, 4,5 pour la France et 3,8 pour l’Allemagne.

Si l’on compare les chiffres de dépenses publiques en mission de sécurité, en 2018 pour l’UE la moyenne est de 2%, il est de 1,7% en France, idem en Allemagne, mais de 2,3% en Italie, et de 2,8% en Espagne.

S’agissant des prisons, en 2021, le taux d’incarcération en France était de 102,6, nombre de personnes emprisonnées pour 100 habitants. En UE, il est de 106. Or dans la plupart des autres pays européens, ce taux est au-delà de 160 pour la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie, la Tchéquie. En résumé, en France les délits et les crimes sont très importants, mais les incarcérations moins fortes qu’ailleurs.

Comme l’indique justement l’auteur de l’article : « Etant donné le nombre limité de places en prison, l’incarcération en France, n’intervient pas après le 1er délit et pour une incarcération courte, mais après un grand nombre de délits. » Et de mettre en exergue une vérité largement oubliée chez nous : « Au Pays-Bas, par exemple, on incarcère rapidement, après un premier délit, ce qui est plus dissuasif. » En France, on multiplie les peines avec sursis ou les alternatives à la détention ce qui favorisent le crime, mais on se refuse à construire de nouvelles prisons.

Le même jour, Le Figaro publie un article de Julie Ruiz intitulé : « La France championne d’Europe de la pression fiscale et sociale ». Pour les contribuables français, le poids de la fiscalité est de 54,1% en 2023, soit la médaille d’or des prélèvements obligatoires. La France vient de détrôner l’Autriche est qui passée à la 3ème place.  Dans l’UE la moyenne est à 44,1% en 2023, la France est donc à 10 points de plus, ce qui est considérable. Et malgré ces impôts vertigineux, la dette française a dépassé le cap des 3000 milliards à 111,6% du PIB.

En France, on n’a pas de pétrole, mais on croule sous la délinquance et le crime et on a des impôts et des taxes en pagaille, sans compter les déficits. Là aussi, il serait grand temps que nos dirigeants prennent enfin la mesure de la réalité et qu’ils en tirent les conséquences plus que nécessaire. Si notre grand poète Joachim du Bellay revenait d’outre-tombe, il pourrait écrire : « France, mère du crime, des impôts et des taxes ».

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Quatorze juillet : l’illusion de la grandeur d’une nation incapable de se faire respecter chez elle !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

Le Président est content, les généraux aussi, le soleil et la foule des grands jours étaient là. Cette dernière était venue « voir et complimenter l’Armée française » lors de son traditionnel défilé, avec un spectaculaire prologue indien offert par les hommes du régiment du Pendjab.  On ne peut que se féliciter de cet aspect de la diplomatie macronienne – une fois n’est pas coutume! – en effet, l’Inde est un solide verrou à l’expansionnisme islamique pakistanais, et un potentiel challenger de la Chine pour le leadership du Tiers-monde.

Ils étaient  tous là, à pied, à cheval, ou montés dans leurs blindés au nouvel habillage chromatique… Les gardes républicains avec leur casque à crinière,  les légionnaires aux pas lents, coiffés de leur képi blanc, les artilleurs, les « tringlots » et les marsouins, pas un  bouton de guêtre ne manquait, on a raclé les fonds de tiroirs pour montrer au grand public ce que la France  a de plus beau dans le domaine militaire.

À quoi sert tout ce beau matériel ?

Mais, de vous à moi, à quoi peuvent bien servir ces chars Leclerc capables de délivrer la mort tout en roulant à grande vitesse,  ces  performants Rafales et autre A-400 M de transport, grands comme des halls de gare, ces canons Caesar livrés à l’Ukraine, alors qu’à quelques kilomètres des Champs-Elysées toute une faune grouillante et exotique, « deale » et ne rêve que de « casser du flic », et de mettre tout « à feu et à sang » ? Où étaient ces matériels et les hommes qui les servent lors des nuits d’émeutes qui ont saccagé la France suburbaine, comme la France profonde ?

L’ardoise sera lourde à régler, si l’État et les collectivités territoriales appliquent le fameux « quoiqu’il en coûte » macronien pour reconstruire mairies, crèches, médiathèques et autres salles des fêtes que des sauvages ont détruit. Qui cotisera plus pour payer des polices d’assurances en hausse, afin  d’indemniser les quelques 5000 propriétaires de véhicules partis en fumée ? Où iront les bambins privés de crèches et les élèves des « quartiers » privés d’école parties en fumée ? Qui payera la note pour racheter bus et trams volatilisés ?

Une « vengeance », vraiment ?

Le prétexte invoqué d’une vengeance en mémoire d’un jeune récidiviste n’obtempérant pas à un contrôle policier, tient-il la route ? Que nenni, mes amis. C’est la haine de la France, une haine « franche et massive » comme aurait dit« mon général », à l’égard d’un pays qui les a vu naître et qui les nourrit, qui habite tous ces milliers d’insurgés, ces voleurs, ces pilleurs sans foi ni loi, que seuls les ordres des « grands frères » - essentiellement parrains du business de la drogue - ont reconduit dans leurs tanières de béton. Non, ce ne sont pas les mâles paroles du Tartarin de la place Beauvau montrant ses petits « biscotos » qui ont rétabli l’ordre, ni les rodomontades du Président et de sa Première ministre.

Pour la nuit du 13 au 14, on a recensé « seulement » 218 voitures brûlées,  et une petite vingtaine de commissariats caillassés ou attaqués. Dans la nuit du 14 au 15,  255 autres véhicules ont été incendiés. Tout va mieux…

Les recettes pour venir à bout de ces néo « Barbaresques », on  les connait : fin de l’impunité, déchéance de la nationalité française pour les binationaux condamnés, et leur expulsion immédiate après l’exécution de leur peine, mise en détention de tous les délinquants et, s’il le faut, par manque de places, comme le font le Danemark et l’Australie - toutes deux démocraties irréprochables - « externaliser » ces détentions, au Kosovo et au Rwanda pour l’un, en Papouasie-Nouvelle/Guinée pour l’autre. Mais trions bien le bon grain de l’ivraie. Prenons bien soin de repérer et d’isoler parmi ces populations, les éléments sains qui travaillent et ne demandent rien d’autre que d’être tranquilles. Et surtout, surtout, il faut fermer le robinet de l’immigration, qu’elle soit légale ou clandestine – limitons le droit d’asile - par la suppression de tous les avantages sociaux, et par la destruction des nids de passeurs en Libye. Là, l’armée – les trois armes – aurait une occasion unique de nous montrer son savoir-faire, plutôt que d’aller  monter une garde facultative et bien inutile aux confins roumains, par exemple.

L’avertissement « sans frais » d’un Algérien

Le courageux écrivain algérien Boualem Sansal nous prévient dans un article paru dans le numéro du 13 courant de l’hebdomadaire Valeurs Actuelles :- « La France s’effondre sous le poids de l’immigration africaine, maghrébine, arabe, musulmane, sous les coups que l’islamisme importé de ces régions a portés à sa cohérence sociale et culturelle »…Et de nous avertir, que « la prochaine émeute des banlieues est déjà en route. Elle sera peut-être « la big one »…Que disaient et que disent  d’autre depuis des lustres des Le Pen, des Mégret, des Gollnisch, des Dupont-Aignan des Villiers et des Zemmour ?

« Fort avec les faibles », « faible avec les forts », Macron n’est en aucun cas l’homme de la situation. Véritable « zombie » des beaux quartiers, il n’a pas la structure mentale, la colonne vertébrale idéologique, qui le conduirait à réprimer. Dommage. Comptons sur nous-mêmes, sur nos mouvements politiques identitaires et souverainistes, sans oublier l’espoir d’un petit coup de pouce de la Providence, ça ne peut pas faire de mal !

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La France au milieu des émeutes

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Alain de Benoist

IL GIORNALE : Les manifestations de ces jours-ci témoignent de l’échec du multiculturalisme. Comment en est-on arrivé là ?

ALAIN DE BENOIST. Elles manifestent bien sûr un échec du multiculturalisme, mais s’en tenir là serait réducteur. Les violentes émeutes urbaines auxquelles nous assistons en ce moment témoignent aussi d’un pays divisé et fragmenté, non à cause des immigrés, mais en raison d’une idéologie dominante qui a substitué, dans la population générale, la loi du profit aux règles morales. Dans une société dominée par les valeurs marchandes, qui créent structurellement les conditions de la fragmentation et de la déliaison sociale, il ne faut pas s’étonner que personne ne se soucie du bien commun.

Dans ces émeutes, la gauche a surtout vu une révolte sociale (contre la discrimination, l’exclusion, le chômage, etc.), tandis que la droite a parlé de révolte ethnique annonciatrice d’une guerre civile. Il y a du vrai dans ces deux interprétations, mais elles sont l’une et l’autre à courte vue. Depuis quarante ans des dizaines de milliards d’euros ont été investies dans la « politique de la ville » et la remise en état des « quartiers difficiles » sans aucun résultat. D’autre part, une guérilla urbaine n’est pas une guerre civile. Dans une guerre civile, deux fractions armées de la population s’affrontent, la police et l’armée étant également divisées, ce qui n’est pas le cas ici.

D’une façon générale, ce sont les interprétations strictement politiques qui s’avèrent incapables de prendre la pleine mesure du problème. Les actuelles émeutes urbaines n’ont aucun caractère politique. Les émeutiers n’ont aucune revendication à faire valoir. Ils veulent seulement détruire et piller. Lorsque des représentant de la gauche ou de l’extrême gauche se rendent dans les cités pour faire savoir qu’ils « comprennent la colère » des émeutiers, il se font expulser ou cracher au visage !

Dans quelle mesure la crise de l’identité française et européenne influence-t-elle les manifestations ?

La population française a aujourd’hui perdu tout sentiment d’appartenance à une communauté. Les émeutiers en ont une – ou croient en avoir une. La crise de l’identité française a des racines anciennes. Elle est la résultante de l’emprise d’une idéologie à la fois individualiste et universaliste, qui croit que les hommes sont « partout les mêmes », et que les facteurs ethnoculturels n’ont pas d’importance. Aucune société ne peut résoudre ses problèmes par la seule addition du contrat juridique et de l’échange marchand.

L’État français est-il remis en cause parce que de nombreux immigrés ne reconnaissent pas l’autorité des institutions françaises ?

Les émeutiers ne se soucient pas de l’État français, qui les indiffère. Quand ils attaquent les policiers avec des mortiers d’artifice, quand ils incendient des mairies ou des casernes de pompiers, c’est moins parce qu’ils voient en eux des représentants de l’autorité que parce qu’ils les perçoivent comme des intrus. Ils raisonnent en termes de territoire (la « frontière invisible »), de façon purement tribale. Ils s’attaquent d’ailleurs aussi bien aux écoles, aux librairies, aux épiceries, aux boutiques, aux voitures. Ils se regardent comme une bande attaquée par une bande rivale.

Ce serait une autre erreur de croire que les émeutiers ne veulent connaître aucune règle. Il y a au contraire des règles qu’ils respectent très bien : les leurs ! La plupart d’entre eux viennent de cultures et de sociétés familiales de type clanique, et ils continuent de se comporter de manière clanique. Si l’un d’entre eux est victime de la « violence policière », tous s’estiment victimes aussi. C’est ce que les pouvoirs publics, prisonniers de leur idéologie, ne parviennent pas à comprendre : la mère d’un enfant tué après avoir commis une attaque à main armée ne dira jamais que son fils s’est mal comporté. Elle dira qu’à travers lui, c’est tout le clan qui a été attaqué. C’est le principe même du tribalisme clanique : les miens ont toujours raison puisque ce sont les miens.

Pourquoi les deuxième et troisième générations sont-elles plus radicalisées que les précédentes ?

Elles sont plus radicalisées parce qu’elles souffrent d’un déficit identitaire beaucoup plus marqué. De telles émeutes ne sont jamais le fait d’immigrés de la première génération, qui sont venus s’installer en France volontairement tout en conservant une claire conscience de leurs origines, et donc de leur identité. Les deuxième, troisième ou quatrième génération se  considèrent comme algériens, maliens, marocains, sénégalais, etc., même lorsqu’ils ont la nationalité française, mais ils ne connaissent pratiquement rien des pays d’où sont venus leurs parents ou grands-parents. Ils ne se sentent pas français, mais n’ont qu’une identité de rechange artificielle ou fantasmée. Leur frustration est totale. Ils ne peuvent plus exprimer ce qu’ils sont que par la violence et la destruction.

Dans ce contexte, le système judiciaire français, souvent accusé d’être trop laxiste à l’égard des immigrés qui comment des délits, a-t-il joué un rôle à votre avis ?

Le laxisme du système judiciaire est bien réel. Les émeutiers savent bien qu’au fond ils ne risquent pas grand-chose, car la loi n’est pas appliquée. Un refus d’obtempérer assorti d’un délit de fuite peut théoriquement valoir jusqu’à dix ans de prison, mais de telles peines n’ont jamais été prononcées. De surcroît, il n’y a plus de places dans les prisons ! Cela contribue à la démoralisation des policiers.

En 2005 déjà, de graves manifestations avaient eu lieu en France. Qu’est-ce qui a changé par rapport à la situation d’il y a presque vingt ans ? La situation s’est-elle aggravée ?

Entre 2005 et 2023, il y a des différences. La plus grande ampleur des émeutes, qui en cinq jours ont déjà fait plus que de dégâts de celles de 2005 qui avaient duré trois semaines, s’explique d’abord par le simple fait que les populations immigrées d’où sont issus le émeutiers sont aujourd’hui beaucoup plus nombreuses. Le rôle aujourd’hui prédominant des réseaux sociaux est aussi à prendre en compte. En 2005, les émeutes s’étaient concentrées dans les grandes métropoles, elles touchent aujourd’hui les petites villes. Les émeutiers sont également beaucoup plus jeunes (un tiers de ceux qui ont été interpellés ont entre 13 et 15 ans et étaient inconnus des services de police) et beaucoup plus violents. Dans les cités, une culture de la violence gratuite s’est développée : ce n’est plus seulement pour voler quelque chose que l’on a recours à la violence, mais pour un « mauvais regard », pour un refus de cigarette ou tout simplement pour rien – sinon pour le plaisir. Et l’on monte rapidement aux extrêmes : on continue à frapper qui est déjà à terre, on n’hésite pas à tuer. En France, selon une enquête de l’INSEE, on enregistre une agression gratuite toutes les 44 secondes…

Le problème de l’immigration ne concerne pas seulement la France, mais aussi d’autres grandes nations européennes comme l’Allemagne où, pourtant, des phénomènes de cette ampleur ne se sont jamais produits. Qu’est-ce qui n’a pas fonctionné dans le modèle français en matière d’immigration ?

C’est précisément la preuve que le seul multiculturalisme ne suffit pas à expliquer les émeutes. Ce qui est particulier à la France, c’est qu’elle a été pionnière en matière d’immigration : le problème se posait déjà chez elle alors que l’immigration commençait à peine dans des pays comme l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne ou le Royaume-Uni. Il y a aussi le fait que l’immigration en France reste associée au souvenir de la période coloniale, qui a fait naître des rancœurs qui ne sont pas éteintes. On ne peut exclure enfin que certaines techniques de maintien de l’ordre qui se sont révélées ailleurs les plus efficaces ne sont pas toujours employées par la police française. La façon dont, pendant des décennies, on s’est acharné à nier l’existence des problèmes a eu des conséquences explosives.

Les protestations de ces jours-ci auront-elles également des conséquences politiques en vue des élections européennes de l’année prochaine en renforçant la droite ?

Oui, c’est évident. Des troubles comme ceux auxquels nous assistons en ce moment contribuent à faire ouvrir les yeux. Le Rassemblement national est déjà devenu le premier parti de France, et les sondages le donnent vainqueur des prochaines élections européennes. L’opinion française est excédée, elle n’en peut plus. Elle voit que le gouvernement est totalement dépassé par ce qui se passe. Une majorité de Français voudraient voir l’armée intervenir dans les banlieues. Emmanuel Macron se voit reprocher de n’avoir pas instauré l’état d’urgence, comme cela avait été fait en 2005. Le symbole le plus significatif est l’incroyable succès de la cagnotte lancée sur les réseaux sociaux pour venir en aide à la famille du policier auteur des coups de feu qui ont déclenché les émeutes : en moins de quatre jours, elle a dépassé le million et demi d’euros (avant d’être clôturée) ! Du jamais vu.

La France est-elle perdue à jamais ou existe-t-il une chance de mettre un terme à cette situation ?

Il ne faut jamais dire jamais ! Les vieux pays d’Europe ont connu dans le passé des épreuves bien plus graves, et s’en sont toujours relevés. Tout ce qui s’actualise potentialise une réaction en sens contraire. L’histoire est imprévisible. Elle est par définition le domaine de l’imprévu.

Pensez-vous que ce qui se passe aujourd’hui en France puisse également se produire en Italie ?

C’est possible, sinon probable. Toute la question est de savoir si le gouvernement italien saura tirer les leçons de ce qui se passe aujourd’hui de l’autre côté des Alpes.

Cet entretien est paru en Italie dans Il Giornale

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vendredi, 14 juillet 2023

Nous ne sommes plus seuls avec Alexis Cossette

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14:23 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

N’avons-nous pas assez de héros français, ou d’héroïnes françaises en France ?

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Michel Festivi 

Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de France, se délivre des tonnes de satisfécits, pour avoir « réussi » cet exploit de faire en sorte que le lycée de Saint-Denis « Plaine commune » se nommera « Rosa Parks » au lieu du nom prévu à l’origine « Angela Davis ». 

Peut-on pour autant s’en réjouir comme le fait Valérie Pécresse. A l’évidence non, trois fois non. Madame Pécresse se vante de ne pas être une wokiste, et de ne pas ressembler à Pap Ndiaye.  Car comme l’avait dit Winston Churchill : « une nation qui n’honore pas ses héros n’aura bientôt plus de héros à honorer », ainsi que le soulignait Sami Biasoni, docteur en philosophie, professeur, chargé de cours à l’ESSEC, dans une tribune du Figaro Vox du 11 juillet dernier.

A l’heure, où les habitants de nos cités crachent sur la France et ses valeurs et brûlent les symboles du pays, il aurait été plus avisé, me semble-t-il, d’honorer un héros français, surtout en Seine Saint- Denis. On aurait pu penser par exemple à Samuel Paty ou à Xavier Beltrame.

On aurait pu tout aussi bien donner le nom d’un grand résistant de la première heure, comme celui d’Honoré d’Estienne d’Orves, ou celui du capitaine Henri Frenay, fondateur et organisateur du plus grand mouvement résistant « Combat » et ce dès 1940. Mais non, une fois de plus Madame Pécresse navigue dans le politiquement correct, la pusillanimité, ce que le parti LR nous a d’ailleurs parfaitement habitué depuis des lustres, lui ou ses prédécesseurs.

Madame Pécresse a beau faire un plaidoyer pro domo, ça tombe à plat. Certes, elle a eu raison de s’opposer à « Angela Davis », qui est devenue aux USA une égérie de l’islamo-gauchisme et qui avait insulté la France. Mais il fallait aller jusqu’au bout de la démarche et ne pas s’arrêter au milieu du gué. Il fallait imposer un héros ou une héroïne française, nous n’en manquons pas, tant notre Histoire nationale est riche. Et c’était le moment de la faire valoir.

J’aurais bien vu ce Lycée s’appeler « Marie-Madeleine Fourcade », qui fondera avec Georges Loustaunau-Lacau, dès août 1940 un réseau de renseignements Alliance. Commandeur de la Légion d’honneur, croix de guerre1939/1945, Médaillée de la Résistance avec rosette, Officier de l’ordre de l’Empire britannique, elle sera une résistante et une combattante des plus valeureuses.

Après avoir après-guerre, militée au RPF puis à l’UDR, elle s’opposera à l’abandon de l’Algérie. Son courage n’avait d’égal que sa détermination.  On aurait pu penser aussi à « Berty Albrecht », compagne et associée de Frenay, compagnon de la Libération, arrêtée par l’Abwehr et Klaus Barbie le 28 mai 1943, elle sera retrouvée pendue le 31 mai suivant dans sa cellule à Fresnes, après une nouvelle séance de torture, ne voulant pas risquer de parler. Elle avait aussi reçu la Médaille militaire, la Croix de guerre et la Médaille de la Résistance Française.  

Non vraiment, Madame Pécresse, ce choix n’est pas le bon choix. La France a une Histoire qui mérite qu’un héros, qu’une héroïne française incontestable ait son nom associé à un Lycée de l’Ile de France. Saint Denis n’est-il pas après tout le lieu où reposent nos Rois de France, ces 40 Rois qui en Mille ans ont fait la France.

11:59 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Visite en territoire non reconnu

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Georges Feltin-Tracol

Les vacances estivales approchent avec son duel annuel entre les vacanciers du mois de juillet et ceux du mois d’août. N’entrons pas dans ce dilemme cornélien. Délaissons plutôt les destinations convenues de Tahiti, de l’Amérique du Nord, de la Costa Brava, de la Croatie, de la Côte d’Azur ou des Aurès. Choisissons l’exotisme, détournons-nous de l’ancienne Seine - Saint-Denis et visitons un territoire inconnu des cercles diplomatiques.

Il se situe dans la Corne de l’Afrique, un espace agité de mille convulsions. Or cet État-fantôme constitue pour l’heure un pôle de stabilité politique, économique et sociale relative : la République du Somaliland avec pour capitale : Hargeisa. D’une superficie variant de 137 600 à 284 120 km² et de quatre à plus de cinq millions et demi d’habitants, dont 65 % pratiquent encore le nomadisme, la partie septentrionale voisine de Djibouti et de l’Éthiopie quitte la Somalie en mai 1991. Dix ans plus tard, un référendum confirme à 97,10 % son indépendance.

La scission somalilandaise procède en partie du renversement en janvier 1991 du président autocrate Mohamed Siad Barre et de la guerre civile toujours en cours aujourd’hui qui en résulte. Mais cette rupture a des causes historiques plus profondes. Le Mouvement national somali réclame l’indépendance dès les années 1980 en dépit d’une répression violente. Les Somali peuplent une grande partie de la Corne africaine. Leurs structures sociales s’articulent autour des tribus et des clans. S’y intègrent de puissantes confréries musulmanes. Les rivalités y sont fréquentes.

À la fin du XIXe siècle, trois puissances européennes profitent de ces désunions internes pour s’implanter localement. Si la majorité des Somali passe sous le contrôle de Rome qui en fait un protectorat dès 1889, puis une colonie – Somalia italiana – en 1905, Paris occupe les alentours de Djibouti et organise la Côte française des Somali. Quant aux Britanniques, ils s’emparent du Nord et du Jubaland et y établissent un autre protectorat : le British Somaliland. En 1940, les forces italiennes parviennent à conquérir ce British Somaliland.

La décolonisation arrive en 1960. Le Somaliland accède à l’indépendance le 26 juin. La Somalie italienne s’affranchit le 1er juillet. Le lendemain, Somaliland et Somalia fusionnent pour former la République de Somalie. Djibouti ne devient indépendant qu’en 1977. La présence européenne dans la région n’a guère été calme. Entre 1900 et 1920, Londres a lancé une série de campagnes militaires contre des chefs tribaux ou claniques insurgés. L’un des plus célèbres de ces rebelles indigènes commande les « Derviches ». Surnommé le « Mollah fou », Mohamed Abdullah Hassan (vers 1856 – 1920) combat autant les Italiens que les Britanniques au nom du Djihad. Dans des conditions éprouvantes, les soldats de Sa Gracieuse Majesté créent une unité spécialisée utilisant des dromadaires, le Somaliland Camel Corps. Ces tensions extrêmes s’inscrivent dans la vaste agitation régionale due au soulèvement mahdiste soudanais de Mohamed Ahmad ibn Abdallah Al-Mahdi entre 1881 et 1900.

Son émancipation permet au Somaliland de bénéficier d’une quiétude certaine. Bien que reposant sur la charia, le régime présidentiel pratique un certain multipartisme. La chambre basse somalilandaise compte trois formations politiques : le parti Kulmaye de la paix, de l’unité et du développement d’orientation sociale-libérale, le Parti national du Somaliland plutôt populiste et national-musulman, et les sociaux-démocrates du Parti de la Justice et de la Providence. Le pays a déjà connu cinq chefs d’État.

La République fédérale de Somalie continue cependant à revendiquer le Somaliland et reçoit le soutien officiel de la soi-disant « communauté internationale ». C’est plus compliqué en réalité, car si aucune ambassade étrangère n’est présente au Somaliland, divers États coopèrent avec les autorités somalilandaises. Par exemple, l’Éthiopie, qui ne dispose plus de littoral, a fait du port somalilandais de Berbera son débouché maritime. Son consulat a d’ailleurs le rang d’ambassade informelle. L’Union dite européenne, l’Afrique du Sud, Djibouti, Taïwan et le Royaume-Uni n’hésitent plus à travailler avec cet État-fantôme. Londres sait que le Pays de Galles compte une importante communauté d’origine somalilandaise. Les Brexiters nationaux-mondialistes d’UKIP ont même exigé que le gouvernement britannique reconnaisse le Somaliland. L’Éthiopie, Djibouti, le Kenya et l’Afrique du Sud acceptent le passeport somalilandais. Mieux, en février 2017, les Émirats arabes unis s’engagent auprès du gouvernement somalilandais à moderniser les infrastructures portuaires de Berbera. En échange, les Émiratis disposent à proximité d’une base militaire. L’État d’Israël s’intéresse aussi à cet État situé en face d’un Yémen en pleine décrépitude.

Le Somaliland fait désormais figure de « Suisse régionale ». La Somalie perdure dans la précarité institutionnelle et sécuritaire. L’Éthiopie traverse une période de guerre civile féroce. Quant à Djibouti, sa stabilité repose surtout sur le maintien sur son sol de forces françaises, étatsuniennes, chinoises, allemandes, italiennes, japonaises et espagnoles. La réussite somalilandaise a suscité en août 1995 le réveil autonomiste de la province somalienne voisine du Puntland. La région frontalière de Maakhir cherche à se rapprocher du Puntland aux dépens de Hargeisa. Des velléités indépendantistes, autonomistes ou régionalistes parcourent les six régions du Somaliland, en particulier l’Awdal à l’Ouest, le Soul, le Sanaag et l’Ayn à l’Est. Le Puntland et l'État autonome somalien de Khatumo revendiquent, en partie ou non, ces trois territoires, d’où des frictions frontalières fréquentes.

Pourquoi le Somaliland n’a-t-il toujours pas d’existence diplomatique reconnue ? Son existence effective contrevient au dogme occidental, répété par l’Union africaine, de l’intangibilité des frontières étatiques. Ce dogme ne cesse de pervertir les relations internationales. Or le Somaliland paraît bien plus fiable que des narco-États africains en faillite totale. Il serait donc temps que les chancelleries le comprennent et l’acceptent enfin.  

Salutations flibustières !

11:56 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

J’ai juré de combattre ce régime jusqu’à sa destruction

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Nous avons eu le plaisir de rencontrer un jeune homme décrié par les médias de grands chemins, le procureur de la République et les politicards locaux. Donc, probablement une jeune personne de 28 ans plutôt sympathique, et surtout courageuse. Merci à Jean-Eudes Gannat de nous avoir accordé quelques minutes, dans un contexte surchargé pour lui.

Riposte Laïque : Pouvez-vous d’abord vous présenter à nos lecteurs ?

Jean-Eudes Gannat : Je suis militant catholique et identitaire, impliqué dans diverses initiatives ces dernières années. Je suis l’un des fondateurs de l’Alvarium, dissous en 2021, et du Mouvement Chouan, plateforme régionale en cours de lancement, de ceux qui refusent de voir le Grand Ouest devenir une terre envahie et précarisée comme les autres.

Quels sont les chemins qui vous ont amené à devenir le militant patriote que vous êtes devenu ?

L’exemple de mes parents, d’abord. Leur éducation aussi, quoiqu’ils aient plutôt tenté de nous dissuader de militer, mon petit frère et moi. Différentes expériences de vie enfin, dont deux en particulier : un couple de paysans qui a marqué mon enfance par sa générosité et sa gentillesse et que les différentes taxes et normes bruxelloises ont brisé. Lui est devenu dépressif et chauffeur de cars scolaires tandis que son épouse s’est retrouvée dans l’une des pires usines de ma région. Tous deux ont divorcé récemment. Je ne supporterai jamais que des fonctionnaires mesquins et déconnectés puissent foutre en l’air la vie de gens généreux, honnêtes, qui ne demandaient qu’à vivre leur vie de paysans comme les 20 ou 30 générations qui les avaient précédés. Je ne peux jamais passer dans leur village (dont l’église a été détruite pour “raisons budgétaires”) sans avoir à réprimer des larmes de colère et de tristesse.

L’autre expérience est plus récente, elle date de 2014, lorsque fauché et perdu je suis remonté en stop du Maroc. J’ai remonté des colonnes interminables de milliers de réfugiés subsahariens. J’ai dormi parmi eux à Algésiras au sud de l’Espagne. Je les ai vu se disséminer à travers l’Europe. Je sais que depuis 2014, leur flux n’a cessé d’augmenter. Quelle que soit ma peine pour leurs tristes destinées, j’ai ressenti au plus profond de mon être une révolte totale contre cette invasion permise – sinon planifiée – par des gens qui ne connaîtront jamais la soif sous le soleil africain, ni la dépossession ou le viol comme les prolétaires européens. À ces deux occasions de ma vie, entre autres, j’ai juré de combattre ce régime jusqu’à sa destruction.

Parlez-nous de l’expérience que vous avez menée, à Angers, avec l’association l’Alvarium, et des pratiques de l’extrême gauche locale…

Durant plusieurs années, nous avons mené une expérience communautaire et une action sociale, assez uniques en leur genre. Conférences, humanitaire, actions sociales hebdomadaires auprès des plus démunis, potager communautaire, action écologique, relogement de SDF dans un squat, etc. Je reviens sur tout cela dans mon livre “Pourquoi l’Alvarium ?” toujours en vente sur le site d’Academia Christiana. Mais à côté de cela, nous avons vécu les fichages, les licenciements, les attaques à domicile, la diffamation, les geôles, les tentatives d’incendie ; bref, ce que connaissent tous ceux qui osent résister aux pressions de l’extrême-gauche.

Vous avez été dissous en Conseil des ministres, sur proposition de Darmanin. Un commentaire sur cette dissolution, et comment avez-vous rebondi ?

Dissolution inique pour avoir fait le lien entre immigration et insécurité ; un lien que Darmanin fait lui-même régulièrement. Mais comme je l’avais dit à l’époque, dans le mot dissolution, il reste une bonne dizaine de solutions.

Vous avez fait parler de vous, pendant les émeutes, où vous avez été accusé par la presse locale et nationale de vous être livré à des agressions racistes, avec des battes de base-ball, rien de moins. Pouvez-vous nous donner votre version, face à ces diffamations ?

Du vendredi 30 juin au mercredi qui a suivi, les locaux de la rue du Cornet ont été attaqués tous les jours par l’extrême gauche et ses supplétifs coloniaux venus de banlieue armés de hachoirs, de couteaux, de mortiers, etc. Les patriotes se sont défendus eux-mêmes, la police n’intervenant quasiment pas. Ceci leur vaut une procédure pour “attroupement armé”. Par ailleurs le local de la rue du Cornet est fermé administrativement. Encore une fois, ce sont ceux qui se défendent et défendent la France qui sont inquiétés, pendant que la racaille s’épanouit dans la violence et les dégradations.

Stanislas Rigault vous a défendu, sans la moindre ambiguïté, mais vous paraissez regretter une certaine frilosité, à votre égard, dans le camp patriote. Peut-on vous demander de préciser votre pensée ?

Le monde politique est rempli de gens qui “font carrière”. La vérité et la justice leur importe moins que les réactions médiatiques à leurs tweets ou leur place dans un parti, outil indispensable à ce que j’appelle leur cursus deshonorum : c’est-à-dire l’enchaînement subtil de reniements qui sont censés les amener à plus de pouvoir, et donc à plus de reniements car leur manque de courage, à la base ou au sommet, produit les mêmes effets politiques. C’est-à-dire l’absence de changement.

Apparemment, le procureur de la République d’Angers, Éric Bouillard, ne paraît pas bien intentionné à votre égard. En connaissez-vous les raisons ?

Quand on est payé pour se prendre pour Saint-Just, on doit mal tolérer que des jeunes courageux ne se plient pas aux injonctions surannées d’un régime qui laisse prospérer la racaille et la pauvreté. Avec l’âge peut-être, M. Bouillard passera-t-il un peu de pommade sur sa blessure d’orgueil.

Où en sont les poursuites intentées à votre encontre, et à celle de vos amis ?

Nous avons frôlé la préventive lors de notre comparution immédiate. La suite se jouera lors de notre procès le 10 août. Parmi nous, 2 risquent la prison ferme. Cela s’ajoutera aux 2 licenciements et aux 2 jeunes virés de chez eux suite aux articles de presse. Mais tous ces sacrifices nous font sourire.

La bataille des campagnes contre l’invasion migratoire imposée par Macron va occuper le devant de la scène, lors des semaines qui vont suivre, et durant toute l’année, Paris voulant se débarrasser de ses migrants pour les Jeux Olympiques. Comment voyez-vous ce combat qui se dessine, et vous impliquerez-vous, avec vos compagnons ?

Ce combat sera vital. C’est l’ultime combat pour notre survie. Nous serons en première ligne.

Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Jean-Eudes ?

Merci à vous de nous avoir donné la parole. J’invite vos lecteurs à bien vouloir nous soutenir face aux dépenses immenses qui vont s’imposer à nous ; réparations, frais de justice, etc., en donnant ne seraient-ce que quelques euros  ICI

Source : Riposte laïque Propos recueillis par Pierre Cassen.

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Jean-Eudes Gannat intervenant lors du Rendez-vous Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale en octobre 2019

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