jeudi, 06 juin 2024
Rennes, la presse passe sous silence un dramatique accident... le chauffard est sous OQTF.
Quelques jours après le drame, les militants nationalistes rennais de l'Oriflamme se sont rendus sur place pour exiger l'expulsion des OQTF.
Le 9 avril dernier, dans le quartier de Beauregard à Rennes, un enfant de deux ans s’est fait écraser par une voiture. Personne n’a entendu parler de cette atroce histoire et pourtant, elle rappelle douloureusement les cas de Lola, de Thomas et plus récemment de Mathis. En effet, le conducteur conduisait sans permis et est un Géorgien de 40 ans sous OQTF.
Au-delà de l’omerta médiatique (quelques articles tout au plus), la justice s’est une nouvelle fois couverte d’ignominie en libérant ce meurtrier étranger sous OQTF une semaine après le drame. Il sera jugé le 10 juin.
Un clandestin a écrasé un petit Français et il est libre. Un étranger sous OQTF peut tuer des Français et rester libre sur le territoire national.
Il est plus que temps d’éviter de futurs drames en organisant une politique de remigration, tout comme il est temps que les juges rouges rendent des comptes, car ils ont du sang d’innocents jusqu’au coude.
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Les sondages, bouées de sauvetage pour soirées d’élection
La chronique de Philippe Randa
À chaque élection, son lot de sondages, d’abord tous les mois, puis toutes les semaines et quasiment chaque jour tant qu’ils sont autorisés.
Ils sont déclamés au même rythme que des commentaires sportifs : untel s’envole, untel est distancé, untel résiste, untel stagne, untel s’écroule… et quant aux autres, ils ne démarrent pas. Comme toujours, d’ailleurs. Il y en a qui ne démarrent jamais, ce sont les « petits candidats » ou, pour les élections européennes du 9 juin prochain, les « petites listes » ; elles sont là non pour décrocher des sièges, mais pour faire « passer des idées » : au cinéma, on les nommerait « des figurants », ceux qui font décor sans être remarqués. Ils ne seraient pas là, ils manqueraient ; ils sont là, on ne les voit pas.
Et à chaque sondage, invariablement, il y a les commentaires désabusés de ceux « à qui on ne la fait pas » : pour eux, les sondages, c’est trucages et Cie. Et pour preuve, de rappeler avec gourmandise toutes les fois où les instituts de sondage l’ont eu dans l’baba : l’élection quasi-assurée d’Édouard Balladur au 1er tour de la présidentielle de 1995 (il n’ira même pas au 2e) ou encore celle de 2002 où Jean-Pierre Chevènement devait atteindre 14 % (5,33 au final) et qui allait voir s’affronter en finale Lionel Jospin et Jacques Chirac (ce fut Chirac-Le Pen)…
Alors, à quoi bon, tant de sondages qui coûtent si cher et n’ont même pas l’intérêt d’enrayer l’abstention, seule constante annoncée en général de façon assez précise ?
Et si les sondages n’étaient pas si « faux » que cela ? S’ils étaient véridiques à l’heure H du jour J où ils sont indiqués, sans assurance aucune, comme ne cessent de mettre en garde les responsables des instituts de sondages, rappelant toujours qu’ils sont susceptibles d’évoluer brutalement, et parfois de façon parfaitement sinon irrationnelle et donc imprévisible, à « H moins 1 », à « J moins 1 », sinon à « l’heure H du Jour J » ?
Ce que reconnaît Romain Herreros sur le site du Huffingtonpost : « Les résultats des dernières élections européennes ont réservé des surprises, à l’image de la perte de plus de quatre points pour François-Xavier Bellamy entre les derniers sondages et son score réel en 2019. »
De truquage, donc, il n’y aurait point. Dont acte et pourquoi pas !
Mais si les sondages, aussi honnêtement réalisés soient-ils, avaient toutefois un but bien plus sournois : celui de préparer les commentaires à venir au soir d’une élection.
Prenons les sondages des prochaines élections européennes… En tête, la liste menée par Jordan Bardella, d’abord annoncée simplement devant la liste Renaissance, puis creusant l’écart de semaines en semaines pour culminer désormais à plus de 30 % des intentions de vote (jusqu’à 32 %)… Et si, au soir du 9 juin prochain, elle ne totalisait finalement « que » 28 ou 29 % ? Ne serait-ce pas présenté comme un recul ? Un quasi-échec ? Voire la confirmation d’un « plafond de verrre » toujours bien là, à défaut pour les plus enthousiastes de l’annonce du début du déclin de ce courant politique ?
Car si, dans le même temps, le résultat de la liste macroniste – « descendue » cette dernière semaine autour des 15 % – « remontait » à 16 ou 17 %, sans être rattrapée et dépassée par celle de l’enquiquineur socialiste Raphaël Glucksmann, ne sera-t-il pas présenté comme une belle preuve de « résistance » de cette liste qui aurait, qui sait ! « rattrapé » celle de Jordan Bardella si la campagne avait duré ne serait que deux meetings et trois débats de plus ?
Et on verra donc ce qu’on verra à la prochaine élection…
Enfin, on verra surtout, n’est-ce pas, ce qu’annonceront les prochains sondages toujours si utiles pour atténuer un succès ou stimuler une défaite.
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Echos de la campagne...
Enorme succès, hier soir, du meeting de Marion Maréchal et Eric Zemmour à Nice
Notre Amie Valérie Laupies candidate en quatrième position sur la liste de Florian Philippot cliquez ici
Maïtre Pierre-Marie Bonneau (liste Forteresse Europe) répond à François Asselineau
12:05 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Drôle de D-Day
Une fois encore, Pierre Lellouche frappe fort dans Valeurs actuelles en nous exposant un petit rappel autour de cette date du 6 juin qu’avait rayé de sa mémoire le général De Gaulle. Et pour cause, il n’avait pas été convié à la table des alliés. Avec le temps, le 6 juin a bourlingué. Pour ce qui nous concerne, on ajoutera, ce que Pierre Lellouche ne dit pas, que ce 6 juin marque l’invasion de la France, puis de l’Europe, par l’armée américaine, et la vassalisation qui va s’ensuivre et dont nous sommes toujours les victimes. L’Union européenne est un leurre, mais reste à trouver un compromis pour que l’Europe s’érige en puissance et non en valet de pied.
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Source : Valeurs actuelles 06/06/2024
08:39 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le monde est divisé en deux : d’un côté les Anglo-saxons et de l’autre les êtres humains !
Claude Janvier
Ainsi s’exprimait mon ami Adnan Azzam, écrivain syrien, à Damas l’année dernière, alors que nous cheminions ensemble dans l’entrelac des ruelles de la vieille ville, jouxtant la magnifique mosquée des Omeyyades. Nous évoquions la situation catastrophique que subit le peuple syrien depuis, hélas, plus de 12 ans.
Nous faisions le point sur le génocide orchestré sur le monde entier par les Anglo-saxons depuis la création de leur empire à l’idéologie mortifère, ayant pour seul but, le pillage de toutes les richesses de la planète au détriment des peuples. Au sommet, la famille royale britannique, la City de Londres, Wall Street, le complexe militaro industriel des Etats-Unis et de leurs alliés, la haute finance internationale et les services secrets tels que la CIA, le MI 6, etc.
L’épouvantable curriculum vitae des Anglo-saxon prouve la folie meurtrière de leurs dirigeants depuis bien trop longtemps.
Voici une liste non-exhaustive de leurs génocides :
- 1492 à nos jours. Le génocide des Amérindiens est estimé entre 80 et 100 millions de victimes. Certes, ce massacre n’est pas imputable qu’aux Anglo-saxons, mais ils y ont largement participé. La création des Etats-Unis s’est faite dans un bain de sang. (1) et (2)
- 1747-1947. Le colonialisme britannique a causé au moins 100 millions de morts en Inde en une quarantaine d’années, selon une étude universitaire. Et pendant près de 200 ans de colonialisme, l’Empire britannique a volé au moins 45 000 milliards de dollars de richesses à l’Inde. (3) et (4)
- 1839-1842. Les guerres de l’opium. L’introduction forcée de l’opium dans l’empire chinois par les Anglais, outre la corruption, le banditisme et la prostitution, a tué entre 120 et 150 millions de personnes. Sans compter les ravages de l’opium ensuite à travers le monde occidental. (5) et (6)
- 1840-1891. Nouvelle Zélande. 40% de la population maori fut tuée. Entre ces années-là, la population Maori passera de 80 000 à 42 000 personnes. La population néo-zélandaise comprend aujourd’hui quatre-vingt-dix pour cent d’habitants d’origine européenne, anglo-saxonne pour environ dix pour cent de Maoris. Le pourcentage de Maoris décroît sans cesse, en partie du fait du manque de moyens, d’une santé déficiente, de la misère et du chômage des populations.
- 1945, Japon. Deux bombes atomiques inutiles. Les livres d’histoires ne vous l’enseignent pas. En effet, au moment où le président Truman prévoit d’utiliser la bombe atomique contre le Japon, celui-ci pense à arrêter le combat. En effet, l’armée américaine réussit à déchiffrer le 31 juillet un télégramme codé du ministère des Affaires étrangères japonais du 26 juillet qui assurait que « Tokyo étudie l’ultimatum allié », à savoir que le Japon était prêt à déposer les armes. Mais les Américains avaient décidé de déclencher le feu nucléaire. Résultats : les estimations d'après-guerre sur les pertes japonaises vont de 66 000 à 80 000 morts et de 69 000 à 151 000 blessés. Des dizaines de milliers d'autres moururent des suites des radiations et de leurs blessures. On estime que 140 000 personnes sont mortes du fait de la bombe atomique à la fin de l'année 1945. Les estimations les plus élevées avancent le nombre de 230 000 morts. Sur les survivants, 171 000 devinrent des sans-abris. (7)
- 1945-1975. Guerres au Vietnam. Du côté américain, on dénombre près de 60 000 morts et 350 000 blessés et mutilés. Du côté sud-vietnamien, près de 700 000 morts, dont 430 000 civils, ajoutés aux 1,8 million de blessés et mutilés. Du côté nord-vietnamien, près de 1 million de soldats sont tués, avec plus de 900 000 blessés et mutilés. Entre Indochine et Vietnam inclus, ce sont près de 4 millions de civils qui ont perdu la vie, sans compter les guérillas qui ont suivi. (8)
- 1950-1953. Guerre de Corée. Ce conflit sera très meurtrier. Entre deux à trois millions de victimes avec la menace d'un bombardement nucléaire. (9)
- 11 septembre 2001. Depuis cette date, les guerres continuelles « made in US », ont tuées 4,5 millions de personnes civiles. Toujours pour la « bonne cause ». De l’Afghanistan en passant par l’Irak, la Libye, la Somalie, la Syrie et des parties du Pakistan touchées par les retombées de la guerre en Afghanistan, la boucherie s’est accélérée. De plus, les décès de soldats et d’entrepreneurs américains, notamment les décès ultérieurs dus à des cancers, des suicides et d’autres conséquences des guerres, ne sont pas pris en compte. (10)
- 5 mai 2022. Ukraine. D’après « Ukrainska Pravda », « La possibilité de pourparlers entre Zelensky et Poutine s'est arrêtée après la visite de Johnson, selon des sources de l'UP » - jeudi 5 mai 2022, 13 h 32 « (…) La position de Johnson était que l’Occident collectif, qui avait suggéré en février à Zelensky de se rendre et de fuir, estimait désormais que Poutine n’était pas vraiment aussi puissant qu’il l’avait imaginé auparavant, et qu’il y avait là une opportunité de « faire pression sur lui (…) ».
En additionnant, et en laissant de la marge, le total des victimes se situe entre 350 et 400 millions de personnes. Vertigineuse boucherie !
L’impérialisme anglo-américain est la force la plus violente et la plus sanglante de la planète, et le danger est que, si la guerre par procuration contre la Russie devient un conflit plus généralisé, impliquant des armes nucléaires, le nombre de morts risquerait de dépasser ce bilan horrible.
Le complexe politico-médiatique des pays de l’UE est devenu un grand spécialiste de l’indignation à géométrie variable. Les débats n’existent plus. Seuls les militants de la guerre et de la propagande s’expriment. C’est fade, agressif, inconsistant, sans raisonnement et trop souvent, d’une indigence intellectuelle rare. Mais cela tourne en boucle dans les médias à la manière d’un rouleau compresseur perpétuel. C’est de cette façon qu’ils ont réussi à nous propulser à la tête de l’Etat, et pour notre plus grand malheur, le fossoyeur de la République et le chef de guerre de l’Europe : Emmanuel Macron.
À vous de décider si vous devez continuer à soutenir l’insoutenable. A vous de décider si vous souhaitez que notre société s’élève ou s’abîme dans les tréfonds de l’enfer. Le temps presse.
Notes :
(1) cliquez ici. (2) cliquez ici (3) cliquez ici (4) cliquez ici (5) cliques ici (6) cliquez ici (7) cliquez ici (8) cliquez ici (9) cliquez ici (10) cliquez là
Claude Janvier. Écrivain, essayiste. Co-auteur et auteur de quelques ouvrages, dont la sortie récente, co-écrit avec François Lagarde de : « L’Etat Profond Français. Qui, comment, pourquoi ? » KA Éditions cliquez ici
01:36 Publié dans Claude Janvier, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 05 juin 2024
Mercredi 5 juin, à Nice : meeting avec Marion Maréchal et Eric Zemmour
09:55 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mardi, 04 juin 2024
Les derniers rebondissements des attaques islamogauchistes et LGBT
Michel Festivi
Islamogauchistes et LGBT même combat ? Chaque occasion est bonne pour avancer ses pions, tenter de faire exploser la société française, ses lois et ses mœurs, et marquer son territoire. Le combat est permanent et quotidien. La preuve nous en est donnée par un article de Boulevard Voltaire du 4 juin intitulé « Voile islamique et transidentité : les wokes s’attaquent à la carte de presse ».
BV nous relate que les renouvellements des cartes de presse se font au 31 mars de chaque année. Pour ce faire il est nécessaire de joindre une photo conforme aux normes applicables pour les cartes d’identités ou les passeports, c’est-à-dire, de face et tête nue, car cette carte de presse, dixit la Commission qui les délivre « accorde un grand nombre de droits en termes de circulation et d’accès à des personnes, des évènements, des lieux potentiellement sensibles, sans autre justification de son identité. »
Et bien que croyez-vous qu’il arriva ? Six associations de journalistes ou de pigistes « antiracistes » (sic) sont montés au créneau pour exiger que les photographies des femmes voilées puissent être acceptées, car, « cette mesure est raciste et islamophobe », et ce dans une tribune publiée inévitablement sur Mediapart le journal officiel des islamogauchistes et autres wokistes. Ces regroupements pro-islam entendent obtenir une révision du règlement de la Commission d’attribution car « la violence symbolique qu’on impose aux journalistes voilées, obligées de présenter une carte où elles sont dévoilées, est sans borne » expliquent-ils. Le 31 mai dernier, la Commission a rejeté ces arguments rappelant son règlement de n’accepter que des photos têtes nues et de face.
Florence Bergeaud-Blackler dans ses ouvrages et ses articles sur l’emprise des Frères musulmans en France et en Europe, nous rappelle en permanence l’action souterraine mais ô combien efficace des Frères, qui par la victimisation à outrance et les accusations de racisme permanentes, essaient d’imposer sournoisement la Charia, car il ne s’agit rien de moins que de cela, il n’y a que les aveugles et les sourds qui ne veulent pas le comprendre.
Mais, ce n’est pas tout. Ces mêmes associations militantes, sans doute aussi gavées d’argent public vraisemblablement, attaquent la commission sur un autre critère, le critère transgenre cette fois-ci. Car la Commission mentionnant l’identité des titulaires de la carte porte tout naturellement le prénom de la personne tel qu’il figure sur sa carte d’identité. Or, celles et ceux qui ont changé de prénom, sans que ce changement ne figure sur leurs documents officiels, exigent de la même manière, que ladite Commission fasse de même, car sinon il s’agirait de discriminations sexistes « transphobes, les journalistes doivent pouvoir changer leur prénom sur simple déclaration, sans faire figurer leur prénom de naissance. ». Je parie un euro que la Ligue des droits de l’homme (resic) va intenter un recours contre ce règlement d’un autre âge !
Cette alliance objective entre l’islamo gauchisme et les LGBT a de quoi surprendre. En réalité il ne s’agit que d’une alliance de façade, momentanée. Si par malheur l’islamisme se répandait et que la Charia soit, ce qu’à Dieu ne plaise, appliquée en France, les premières victimes de l’islamisme seraient les trans, les homosexuels et tous leurs congénères. Il suffit de se reporter aux lois du Maroc, de la Tunisie, de l’Algérie sans parler de l’Arabie Saoudite, du Pakistan et autres contrées comme l’Iran et l’Afghanistan. Boulevard Voltaire salue le courage de la Commission, souhaitons qu’elle soit ardemment soutenue par les pouvoirs publics.
18:27 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Vendredi 28 juin, à Paris : l'Action française reçoit... Alain Finkielkraut
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Le combat exemplaire de Valérie Bernardaau contre les éoliennes
01:42 Publié dans Combat anti-éoliennes | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Marion Maréchal : "je suis la candidate de la France qui ne veut pas mourir"
Pour regarder le clip officiel cliquez ici
01:28 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le clip officiel de la liste Forteresse Europe
01:02 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Loi sur la fin de vie ou l’idéologie de la culture de mort
Bernard Antony
Avant le vote par le Parlement de la loi dite « d’accompagnement des personnes en fin de vie », vingt-trois associations principales de soignants – infirmiers, psychologues, médecins – ont lancé en début de semaine un cri d’alarme.
Elles dénoncent la « rupture profonde » du texte proposé avec les réalités qu’elles expérimentent quotidiennement, mais aussi « le grand décalage avec les promesses faites ces derniers mois ». Elles constatent que le projet adopté par la commission spéciale « est un modèle dont l’objectif, assumé par les votants, est la possibilité d’accéder à la mort provoquée assistée par des soignants, dans les situations médicales les plus larges, y compris celles qui laissent espérer plusieurs années de vie ».
Elles déplorent que le fait de donner la mort devienne « un soin », que « ce projet de loi constitue une incitation implicite à demander la mort pour les personnes âgées, vulnérables précaires, isolées, celles-là mêmes que la loi est supposée protéger ».
On lit encore : « On nous garantissait une procédure encadrée. Nous découvrions que celle-ci sera expéditive »…
On parlait d’un « modèle français ». Et l’appel des soignants d’observer que « la seule exception française se situe dans la coercition qu’imposerait ce texte : aux pharmaciens, aux établissements sanitaires et aux établissements médico-sociaux qui seraient « tenus » d’organiser la procédure mortelle en leurs murs ; à l’ensemble des soignants enfin… dont l’engagement sera menacé par un délit d’entrave ».
Oui, d’entrave au suicide ! D’entrave à la mort !
Comme on le voit, l’ensemble des soignants a parfaitement compris que le projet de loi sur la fin de vie n’est qu’un texte hypocrite de la culture de mort.
Tel que cela est déjà pratiqué dans les sociétés les plus déshumanisées. Comme en Belgique. Les sociétés où progresse l’abomination du mépris de l’humain, la réalité du racisme antihumain.
Le grand rabbin Haïm Korsia a parfaitement résumé cette moderne irruption de l’inhumain en deux phrases lapidaires : « On maquille un geste de mort donné par un proche en bienfait… J’en suis atterré ! ». Et d’annoncer : « Celui qui me soigne pourrait un jour me tuer ».
Ainsi va la dictature de l’idéologie mortifère grand-orientée maçonnico-macro-néronienne.
Source L'AGRIF cliquez ici
00:57 Publié dans Informations nationales, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Lyon, samedi 15 juin : banquet du Parti de la France
Communiqué du Parti de la France :
Samedi 15 juin, amis lyonnais et alentours, venez passer un bon moment avec Thomas Joly et Renaud Mannheim pour un repas convivial où le politiquement correct ne sera pas de mise.
Les agapes se dérouleront dans un restaurant sympathisant privatisé à quelques kilomètres de Lyon.
PAF : 37 €.
Réservation obligatoire : pdfrhonealpes@outlook.fr
00:44 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 03 juin 2024
L’immigration comme remède à nos difficultés ? Un leurre.
En dépit de ses effets contestés sur la cohésion nationale, l’accélération rapide des flux migratoires reçus en France est parfois présentée comme un mal nécessaire, pour rééquilibrer la pyramide des âges de la population et ainsi assurer le financement des régimes de retraite. D’autres avancent que l’immigration serait source de croissance économique et que ses effets sur les salaires de la population native seraient négligeables. Autant d'idées régulièrement affirmées sur lesquelles se penche l'économiste André-Victor Robert, auteur de La France au bord de l’abîme (L’Artilleur 2024).
Lire la suite ICI
Source : L’Observatoire de l’immigration et de la démographie
11:17 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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dimanche, 02 juin 2024
Geneviève de Galard, une héroïne française !
Scipion de Salm, membre du Bureau politique du Parti de la France
Geneviève de Galard (1925-2024), vient de nous quitter à 99 ans. Elle fait partie des vraies héroïnes françaises, des modèles à proposer à la jeunesse. Elle est surtout connue, à juste titre, pour son action héroïque lors du Siège du camp retranché de Dien Bien Phu.
Convoyeuse de l’air et infirmière, elle est restée dans l’hôpital de campagne de Dien Bien Phu, dans les pires conditions, sous les bombardements ennemis, du 28 mars au 7 mai 1954, soit la fin tragique du siège. Au-delà de sa tâche de soulagement des douleurs physiques et des soins d’urgences, apportés avec un dévouement exemplaire, elle a joué un grand rôle dans le soutien moral aux combattants durant ces épreuve. Aussi, elle a parfaitement mérité son surnom « d’Ange de Dien Bien Phu », ou les médailles dont elle a été couverte, dans les suites immédiates ou lointaines. Contrairement à ce qui a été dit parfois, elle n’a pas inventé quelque nouveau rôle de la femme aux armées ; elle s’est inscrite dans une continuité directe de l’action au service des soldats blessés des infirmières militaires, très présentes notamment dans les deux conflits mondiaux ; elle en avait pleinement conscience, et a accompli, fondamentalement, et à un degré héroïque, le devoir de sa profession.
Geneviève de Galard a passé les décennies suivantes à livrer son témoignage, et a fini par l’écrire. Elle a mené aussi une autre noble tâche, celle d’épouse et de mère de famille, avec trois enfants. On peut souhaiter que son nom sera donné à l’avenir à une rue dans chaque ville de France, au lieu de tant de personnalités des plus contestables ou nocives.
À lire : Geneviève de Galard « Une femme à Dien Bien Phu », Édition des Arènes, Paris, 2003
11:01 Publié dans Scipion de Salm | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Journal du chaos
Pour télécharger, cliquez ICI
10:00 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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samedi, 01 juin 2024
Le va-t-en guerre Macron met la France en danger !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Emmanuel Macron vient d’effectuer en Allemagne une visite d’État, avec tout le « tra-la-la » entourant ce genre de raout royal ou présidentiel. Voyage ponctué, au final, par un conseil des ministres franco-allemand dans le cadre du traité de coopération signé en 1963 entre le président Charles De Gaulle et le chancelier Conrad Adenauer. Rien d’extraordinaire à cette visite, si ce n’est les propos tenus par le chef de l’État français qui, au nom de sa seule personne, engage dangereusement la responsabilité de la France dans le conflit russo-ukrainien.
Demain, la France sera-t-elle, aussi, une cible pour la Russie ?
Toujours en pointe contre le pays de Poutine, le président de la République vient de déclarer qu’il trouvait normal que Kiev puisse utiliser, par exemple, les missiles SCALP livrés par la France pour toucher des cibles en Russie même, d’où partiraient les frappes meurtrières endeuillant l’Ukraine. À noter que ce pays n’a pas attendu le feu vert de Paris pour, déjà, tirer en représailles, sur des cibles du pays de Tolstoï et Dostoïevski, touchant aussi des objectifs civils, comme à Belgorod. Mais nous, Français, ne sommes pas là pour compter les points et, hélas, recenser le nombre des victimes de cet absurde conflit. Et en aucun cas nous ne devrions être les acteurs de l’aggravation de cette confrontation, ajoutant de « la guerre à la guerre ». Notre rôle devrait être, au contraire, de rechercher les voies permettant une négociation du contentieux territorial. De plus, le locataire de l’Elysée en rajoute une couche en souhaitant envoyer – si ce n’est déjà fait -, des conseillers ou instructeurs de notre pays sur le sol même de l’Ukraine, nous exposant dangereusement à des représailles de la part de Moscou : cyberattaques, immixtion dans la crise néo-calédonienne, fracture de la nation, les occasions sont trop belles de monter les Français contre les Français !
« Crosse en l’air » ?
On le sait, les militaires – heureusement ! -, contrairement à d’autres fonctionnaires, n’ont pas le droit de grève. Mais ceux des leurs qui ne seraient pas idéologiquement en phase avec les décisions solitaires du Chef de l’État pourraient-ils se faire « porter pâle » à la veille de leur mission, l’objection de conscience n’étant pas, là non plus, reconnue ? En tout cas, le signataire de ces lignes, quand il porta jadis l’uniforme comme des millions d’autres jeunes de son âge, n’aurait rien fait qui soit contraire à sa conscience ou à ses convictions. Le service de la nation n’implique pas de trahir ses idées, d’autant plus quand elles coïncident avec l’intérêt supérieur de la « terre des pères ». Emmanuel Macron a-t-il sollicité l’avis du peuple, a-t-il été mandaté pour lancer le pays dans une aventure guerrière qui, contrairement à la propagande d’une chaine comme LCI, par exemple, n’est pas la sienne ? Cet homme, qui n’a jamais porté l’uniforme, ni senti l’odeur d’une chambrée, pas plus qu’enduré la morsure d’une bretelle de fusil à l’épaule au retour d’une marche, est-il qualifié, réellement, pour être « le chef des Armées » comme, hélas, la constitution lui en reconnait le titre ?
Revenir à Minsk I et II
Reconnaissons au moins à Emmanuel Macron le mérite d’avoir tenté de négocier avec l’autocrate russe, jusqu’à la veille de l’entrée en guerre de Moscou. Mais, sans excuser les bombardements aveugles des villes, il ne faudrait pas avoir la mémoire courte, et se rappeler que les accords de Minsk parrainés par Berlin et Paris sont restés lettre morte. Or, ils prévoyaient un cessez-le-feu – n’oublions pas que depuis 2014 les Ukrainiens bombardaient les oblats russophones de Lougansk et de Donetsk autoproclamés indépendants -, et la consultation des populations en vue de leur accorder une substantielle autonomie. Rien n’est venu. Pire, l’ancienne chancelière Merkel a avoué avoir parrainé Minsk I et II pour permettre à Zelinsky de gagner du temps, tandis que le Russe était abandonné comme deuxième langue officielle ! Poutine a vu …rouge - sans jeu de mots ! -, et on connait la suite dramatique du feuilleton qui endeuille l’Europe. Il faut raison garder. Et, s’il faut tout faire pour aider l’Ukraine à « garder la tête hors de l’eau » sans entrer en co-belligérance, il faut obliger les protagonistes à s’asseoir autour de la table des négociations, et reprendre le fil des discussions là où on l’avait laissé. Ce devrait le rôle éminent de la France, ici comme au Proche-Orient, d’être cette moyenne puissance d’équilibre et de mesure.
10:42 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Marion Maréchal sur C-News
10:34 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 31 mai 2024
ENTRETIEN PUBLIÉ AUJOURD'HUI DANS OUEST-FRANCE. Marion Maréchal : « Je veux une triple frontière contre les clandestins »
Texte publié dans Ouest-France cliquez ici
La tête de liste Reconquête espère créer la surprise lors des élections européennes du dimanche 9 juin. « Cette triple frontière sera nécessaire pour dissuader, bloquer et expulser les clandestins », dit-elle
Quelle est la proposition phare de votre programme ?
La « triple frontière », pour dissuader, bloquer et expulser les clandestins. Une première frontière hors du territoire de l’Union, qui prendra la forme d’accords avec les pays de départ où nous ouvrirons des centres pour examiner les demandes d’asile. Une frontière européenne, avec la mise en place d’un blocus militaire naval en Méditerranée et le financement des murs demandés par les pays confrontés aux afflux de migrants. Une frontière nationale, basée sur la fin de la libre circulation des extra-Européens au sein de l’espace Schengen, la suppression de la directive sur le regroupement familial et la mise sous condition de l’aide au développement, réservée aux seuls pays qui accepteront de reprendre leurs ressortissants expulsés.
Comment organiserez-vous les contrôles au sein de l’espace Schengen ?
Nous avions des frontières nationales avant 1985. Il reste des barrières physiques à chaque point d’entrée sur le territoire national. On peut y restaurer des contrôles, avec des files rapides réservées aux Européens, qui n’auront qu’à montrer leur passeport, et des dispositifs facilitant le passage des transfrontaliers, type télépéage ou reconnaissance automatique des immatriculations. Mais les non Européens ne pourront plus passer d’un État à un autre sans visa et contrôle de celui-ci à chaque frontière.
Comment comptez-vous mobiliser vos électeurs le 9 juin ?
D’abord en leur rappelant qu’il n’y a pas de vote perdu ou inutile, puisque c’est la seule élection à la proportionnelle intégrale à un tour que nous ayons en France. Toutes les listes qui feront plus de 5 % auront des élus. Le seul vote utile le 9 juin, c’est de voter pour le parti qui défend le mieux vos convictions, avec le plus de force et de courage. C’est d’autant plus important que pour la première fois, la coalition qui dirige l’Union depuis des décennies (l’alliance des LR, des socialistes et désormais des Macronistes) peut être renversée. Le groupe, qui peut devenir la force centrale de cette recomposition à droite, est le nôtre, celui des conservateurs et réformistes européens (ECR), avec nos dix-sept alliés européens.
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Profusion de listes pour les européennes 2024
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le vendredi 17 mai à minuit s’achevait le dépôt au ministère de l’Intérieur à Paris des listes pour les élections européennes du 9 juin prochain. Quelques heures plus tard, les vérifications légales effectuées, le Journal officiel publiait l’identité des candidats inscrits sur les trente-sept listes en lice, soit trois de plus qu’en 2019.
Si on excepte les européennes de 2004, de 2009 et de 2014 qui se déroulèrent dans des circonscriptions régionales (l’Île-de-France) ou interrégionales (Rhône-Alpes, Provence – Alpes – Côte d’Azur et Corse), depuis 1979, ce scrutin à la proportionnelle se passe dans le cadre national, outre-mer compris. Cette particularité en fait une « présidentielle du pauvre ». En effet, hormis l’obligation de parité entre les femmes et les hommes (on oublie les non-binaires et autres trans…), il est moins difficile de constituer une liste que d’obtenir les cinq cents parrainages nécessaires. Les souverainistes de Debout la France de Nicolas Dupont-Aignan et les royalistes de l’Alliance royale ont pourtant renoncé pour diverses raisons.
Chaque liste témoigne d’une grande variété politique et catégorielle. Au risque de paraître fastidieux, intéressons-nous donc à ces listes dont il faudra parfois imprimer chez soi le bulletin. Dans la République hexagonale, les frais d’impression élevés supportés par les listes entravent la liberté de candidature. L’État dépense des millions pour financer chaque année des formations politiciennes bien souvent parasites. Il devrait plutôt prendre à sa charge toute la propagande électorale au nom de l’égalité entre les candidats.
Abordons maintenant la plupart des listes. Existent au préalable trois listes inclassables. « Défendre les enfants » réclame la protection des enfants sans bien sûr remettre en cause l’IVG. « Décidons nous-mêmes ! » défend la démocratie directe et le référendum d’initiative populaire. « Pour une humanité souveraine ! (sic !) » reste un concept hautement flou, pour ne pas dire impolitique.
Oublions le pseudo-populisme de l’Alliance rurale conduite par Jean Lassalle, longtemps député centriste et proche de François Bayrou. Le troisième de la liste, Willy Schraen, président de la fédération nationale des chasseurs, a signé un bouquin préfacé par Éric Dupont-Moretti qui allait devenir le ministre de la Justice. Cette liste apparaît comme une manœuvre discrète de l’Élysée vers la « France périphérique » ou plutôt celle du « rural profond » afin de priver le RN de quelques voix originaires des campagnes.
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Tribune libre à Maïtre Pierre-Marie Bonneau (liste Forteresse Europe)
Pierre-Marie Bonneau
Tête de liste Forteresse Europe
L’objectif n’est pas de faire élire une poignée de députés dans un parlement qui n’est qu’une chambre d’enregistrement, le pouvoir réel étant à la Commission européenne, dont les membres sont nommés par les chefs d’État européens.
L’objectif est de faire entendre la voix des nationalistes au plus grand nombre avec le clip de campagne qui sera diffusé sur les télévisions et le programme politique publié sur le site officiel de l’élection. Depuis trop longtemps, cette voix est étouffée par les médias de l’oligarchie et sanctionnée par les tribunaux rouges.
Ce n’est pas parce qu’il y a déjà des listes de la mouvance nationale au sens large, qu’il faut s’interdire d’en présenter une autre. D’une part parce que nous portons un projet différent, sans concession et authentiquement nationaliste ; et d’autre part parce que plus il y aura de listes de la tendance nationale, plus nos thèmes et nos idées seront martelés aux Français et prendront place dans leur esprit.
Nous n’avons pas la prétention de vouloir transformer des dizaines de millions de Français en militants nationalistes. À long terme, l’objectif est de constituer une minorité suffisamment nombreuse et formée pour changer le cours des choses le moment voulu. C’est toujours ainsi que s’écrit l’histoire. À court terme, l’objectif est de faire entendre les positions nationalistes dans un espace médiatico-politique saturé d’ « indigénistes », de libéraux-sionistes et de nationaux-sionistes.
Et quelle est l’utilité du vote en lui-même ? Un million de voix pour un programme mou n’a guère d’impact. Dix mille bulletins de vote téléchargés sur internet, imprimés et glissés dans l’urne, c’est un acte militant et une démonstration de force en faveur d’un programme radical.
Le site Forteresse Europe : cliquez ici
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Il faut lire le manifeste identitaire de Maximilian Krah, figure de l’AfD attaquée par le RN
Maximilian Krah est au cœur d’une tourmente politique puisque ce sont ses déclarations – nous laisserons nos lecteurs juger du fond, de la forme et de l’opportunité de celles-ci par eux-mêmes – qui ont déclenché l’expulsion de l’AfD du groupe ID au Parlement européen, à la demande du Rassemblement national. En réalité, la crise couvait depuis des mois entre le RN et l’AfD et Maximilian Krah n’a sans doute été qu’un prétexte à cette rupture vue comme inévitable par beaucoup de cadres du RN. Reste que Maximilian Krah est en fait très éloigné de la caricature qu’en font les journalistes ! En témoigne son passionnant livre-programme pour ces élections européennes. Michel Geoffroy l’a lu et il a été conquis.
Polémia
Michel Geoffroy, Polémia cliquez ici
Les amateurs de scandales entre le RN et l’AfD seront déçus
Les éditions La Nouvelle Librairie ont eu la bonne idée de traduire le livre publié en 2023 par Maximilian Krah qui sera candidat de l’AfD pour les élections européennes de 2024 : Politik von rechts, sous le titre Allemagne : plaidoyer pour une droite identitaire, avec une préface de François Bousquet [1].
Cette publication vient à propos, au moment où les polémiques enflent contre l’AfD, des deux côtés du Rhin, puisque les sondages annoncent une percée électorale qui inquiète le Système.
Mais les amateurs de scandales médiatisés en seront pour leurs frais : le « plaidoyer pour une droite identitaire » de Maximilian Krah n’évoque ni la Seconde Guerre mondiale, ni les SS, ni la chevauchée des Walkyries. Et il ne propose pas de trucider les immigrants.
Le livre rassemble en réalité un ensemble de réflexions – de « vues de droite » pour reprendre le titre d’un essai fondateur d’Alain de Benoist – sur l’état de l’Allemagne, de l’Europe et du monde en général. Avec un fil conducteur, d’où le titre français de l’essai : quel serait la déclinaison d’un programme identitaire de droite, appliqué à différents domaines tels que l’État, l’économie, le social, les relations internationales, l’Europe ou le politique.
Maximilian Krah embrasse donc un très vaste champ de réflexion qui, bien que faisant évidemment souvent référence à la situation particulière de l’Allemagne, vaut aussi pour nous puisque l’Europe se trouve soumise à des maux convergents. Ce qui rend cet essai intéressant pour un Français aussi.
Il n’y a pas de solution progressiste à la crise du progressisme pour Maximilian Krah
« Ce ne sont pas les problèmes qui sont trop grands, mais le cadre du débat qui est trop étroit. Cela empêche l’application d’idées et de solutions qui pourraient sauver ce qui semble perdu [2] », écrit d’emblée Maximilian Krah dans son introduction, donnant le sens de l’ouvrage.
La crise de civilisation que nous vivons vient en effet de la mise en œuvre de l’idéologie progressiste (l’idéologie de la gauche dans sa forme libérale libertaire actuelle) et par conséquent, dès lors que le débat politique est monopolisé et censuré par les mêmes, aucune solution ne pourra en sortir. Cela explique la vanité du débat électoral actuel en Europe.
Il est donc temps d’oser une politique qui ne soit pas de gauche : une politique de droite et donc une politique identitaire. Car « la promesse de la droite politique est une vie en harmonie avec soi-même, la nature et les valeurs ancestrales, une vie qui vaut donc la peine d’être transmise [3] », écrit l’auteur. Tout ce que récuse la gauche quelle qu’en soit la forme ; car « l’identité de la gauche est la rupture avec ce qui est réellement [4] », écrit Maximilian Krah, qui a le sens des formules.
L’intellectualisme contre la nature et la tradition
L’auteur fait d’ailleurs justement remarquer que la gauche domine sur le plan idéologique parce que précisément elle ne peut exister qu’en faisant de très gros efforts de justification abstraite et intellectuelle pour prétendre qu’il faut s’écarter de la tradition et de la nature. Alors qu’être en accord avec la nature et la tradition, ce qui constitue le véritable positionnement de la droite à ses yeux, ne nécessite pas de tels efforts.
Donc, dans les joutes intellectuelles, la gauche est toujours mieux armée que la droite, mais cette domination ne traduit pas le fait que la gauche ait raison pour autant, comme nous le voyons clairement aujourd’hui.
00:30 Publié dans En Europe et ailleurs..., Européennes 2024, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 29 mai 2024
Parution du nouveau numéro (n°208) de la revue Éléments
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Présidente associative, j’ai choisi de soutenir Florian Philippot
Récemment, notre ami Bernard Germain a tenu deux conférences en Ille-et-Vilaine pour présenter son dernier livre L'Union européenne, en sortir... au plus vite ! cliquez ici, livre qui rencontre, il faut bien le dire, un franc succès. Ces conférences étaient organisées par une association locale, l'Union Patriotique citoyenne, présidée par une femme très dynamique, Mireille Bleivas.
Celle-ci vient de répondre aux questions de Riposte laïque. Le 9 juin, elle votera pour la liste de Florian Philippot... c'est son choix, pourquoi pas.
Dans l'"esprit de synthèse" qui est celui de ce site, c'est bien volontiers que nous reproduisons cet entretien dans lequel elle explique le sens de son engagement.
S N
Riposte Laïque : Avant d’évoquer l’association dont vous avez la présidence, l’UPC, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Votre profession, votre parcours, vos engagements politiques ou associatifs, etc.
Mireille Bleivas : Chers lecteurs, permettez-moi de me présenter. Après avoir consacré près de vingt ans à ma carrière dans le domaine de la communication, j’ai traversé des périodes de changement et de nouvelles opportunités. Par suite d’une séparation et un déménagement dans une nouvelle région, j’ai eu le privilège de me voir confier la responsabilité d’un hôtel de standing à Saint-Paul-de-Vence. Au sein de cet établissement, j’ai eu l’opportunité d’organiser des expositions artistiques chaque mois, qui ont suscité l’intérêt de la presse locale et m’ont permis de tisser des liens avec des personnalités variées, tels que des hommes politiques, des sportifs de haut niveau et des artistes, tout en forgeant des amitiés avec des responsables de chaînes de télévision dans le sud de la France.
Malheureusement, l’aventure de l’hôtel a pris fin à la suite de désaccords entre actionnaires, entraînant la fermeture de l’établissement, ce qui a été un déchirement pour l’équipe de 124 employés, dont je faisais partie et que je gérais. Après cette expérience enrichissante, j’ai rencontré mon actuel mari dans le domaine de la distribution optique, et nous sommes devenus partenaires professionnels et conjoints. Notre métier nous a amenés à voyager abondamment à travers divers horizons, jusqu’à ce que nous posions nos valises en Bretagne il y a près de quatre ans. C’est à ce moment-là que j’ai ressenti le désir profond de m’investir dans un nouveau projet, de contribuer à mon pays pour mes enfants et mes petits-enfants.
Mon parcours professionnel et personnel m’a conduit à privilégier les rencontres, les échanges et l’engagement pour une société plus éclairée et solidaire. C’est dans cet esprit que j’ai fondé l’Union Patriotique Citoyenne (UPC), dans le but de partager des connaissances, de favoriser les débats et de promouvoir une culture accessible à tous. J’espère que notre action pourra contribuer à enrichir le débat public et à renforcer le lien entre les citoyens et les décideurs.
Riposte Laïque : Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager à Reconquête, et à être candidate aux législatives dans la 4e circonscription d’Ille-et-Vilaine ?
Mireille Bleivas : Ce qui m’a poussé à m’engager dans Reconquête et à être candidate aux législatives dans la 4e circonscription d’Ille-et-Vilaine est avant tout mon intérêt pour la politique, que j’ai développé au fil des années en suivant les chroniques d’Éric Zemmour. J’ai toujours admiré sa pertinence et sa vision à l’époque, et j’ai été inspirée par sa détermination à défendre ses idées.
Bien que j’aie eu des liens professionnels avec le monde politique, mon intense vie professionnelle m’empêchait jusqu’alors de m’investir pleinement. Cependant, le déclin flagrant de la politique ces dernières années m’a poussée à réagir, d’autant plus que notre installation en Bretagne m’a donné l’opportunité de rejoindre une nouvelle communauté.
Lorsque Éric Zemmour a annoncé sa candidature pour les présidentielles, j’ai vu en lui un leader capable de porter un renouveau politique. C’est alors qu’il a créé Reconquête et que j’ai senti le besoin d’apporter ma contribution, tout comme les 120 000 autres adhérents. Il y avait tellement à faire, et j’ai postulé avec enthousiasme pour représenter ce mouvement.
Ma candidature a été retenue, et nous avons travaillé ensemble pour faire émerger Reconquête. J’ai parcouru des centaines de kilomètres dans la circonscription 4 pour rencontrer les citoyens, leur transmettre notre message et les convaincre de rejoindre notre cause. Cette conviction profonde qui m’animait était une source intarissable d’énergie, et j’ai donné le meilleur de moi-même pour défendre nos idéaux. J’ai été portée par la volonté de créer un réel changement et de faire entendre la voix de ceux qui aspirent à une politique plus juste et plus authentique.
19:13 Publié dans Rencontre avec... | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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ALLEMAGNE, DES ÉLECTIONS DONT IL NE FAUT PAS TROP PARLER
Michel Lhomme
Car vous n’en avez pas entendu parlé ou en France en lisant des compte-rendus manipulant les résultats en se focalisant seulement par exemple sur un seul canton, et ce pour souligner bien évidemment le pari perdu de l’extrême-droite » cliquez ici
Tout a été sous contrôle dans les médias français pour noyer le poisson : voyage présidentiel d’Etat de Macron à Berlin, et même au dernier moment, le poignard dans le dos de Marine Le Pen contre Maximilian Krah qui falsifiant ses propos a bien montré qu’elle est prête à tous les revirements pour devenir en France la première femme présidente .
Nonobstant, les élections locales de Thuringe (région de Weimar et d’Iéna) se présentaient là-bas comme un vrai sondage, un test grandeur nature avant les élections européennes du 6 juin au 9 juin et les résultats affolent quelque peu maintenant les officines progressistes de Berlin.
Exemple d’un bureau de vote de Thuringe : Mechelroda. L’AfD y est passée de 16,7 à 30,3%. Son allié, l’Association locale des initiatives citoyennes, de 6,7 à 12,8 %. La coalition d’unité nationale pro-gouvernementale a perdu 17,9% et n’a obtenu que 52,8% des voix.
La situation est similaire dans le district du Weimarer Land : l’AfD a progressé de 8,7% pour atteindre 26,3%.
Dans l’État libre de Saxe, l’AfD aurait progressé de 8,7% pour atteindre 26,4%. Le Front national a reculé de 13,5 %, les partis de gauche, les Verts, le SPD et le FDP ont été particulièrement impactés par la désaffection des électeurs, tandis que la CDU s’est maintenue.
Les partis du gouvernement « feu tricolore » ont été particulièrement malmenés: ils n’obtiennent que 17,6% au niveau national, contre 25,7% avant les élections. La coalition gouvernementale saxonne de Ramelow, composée de la gauche, des verts et du SPD, n’a pas fait non plus bonne figure: elle obtient 23,3 %. Avant les élections, elle était de 34,9 %.
Il semblerait donc que les Allemands ne soient pas si dupes du discours catastrophiste écologique qu’on leur serine à longueur de journée : la loi sur le chauffage, l’interdiction des véhicules à combustion, les éoliennes, l’inflation, la taxe sur l’air et autres balivernes totalitaires de l’écologie punitive.
En effet, et c’est le résultat le plus important : les Verts sont presque partout sous la barre des 5%.
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Jean-Claude Gaudin, thuriféraire ou victime de la droite nationale
Franck Buleux
L’ancien maire de Marseille (entre 1995 et 2020, soit pendant un quart de siècle !), Jean-Claude Gaudin (1939-2024) vient de nous quitter sous les louanges de l’ensemble des politiques. Et c’est, compte tenu de son implication dans la vie politique française, et particulièrement marseillaise, probablement amplement mérité. Sa gouaille et sa sympathie semblent rester dans le souvenir de tous.
Gaudin et les « mouches » de Plantu
Pourtant, longtemps, le caricaturiste Plantu, exerçant en premier page du journal Le Monde le dessinait planqué sous son imperméable (en relevant le col de ce dernier, tellement il devait avoir honte), entouré d’un essaim de mouches… La finesse du dessinateur visait à faire comprendre que l’ancien parlementaire (élu député en 1978) et ancien président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) de 1986 à 1998 avait franchi le rubicond en passant des accords, horresco referens, avec l’extrême droite, et plus particumièrement le Front national (FN) depuis sa première élection en qualité de président de région en 1986 gràce aux élus du groupe Rassemblement national-Front national (RN-FN), permettant d’ailleurs à ses derniers d’obtenir deux vices-présidences avec l’ancien journaliste du Méridional, alors député des Bouches-du-Rhône, Gabriel Domenech et l’élu régional des Alpes-Maritimes, Claude Scanapieco.
Marche-pied du FN comme le laissait entendre Plantu ? Lorsqu’en 1998, François Léotard, ancien ministre et leader du Parti républicain (PR) dont faisait parti Jean-Claude Gaudin depuis sa création en 1977 (sous l’influence du président Giscard d’Estaing dont le mouvement des Républicains indépendants laissa place au PR, qui devint le pivot de l’Union pour la démocratie française, UDF fondée également en 1977 et dont l’action fut essentielle pour battre a gauche lors des législatives de 1978… Gaudin, lui-même, avait conquis une circonscription à Marseille face à un très proche de Gaston Defferre, alors maire et futur ministre de l’Intérieur à partir de 1981, Charles-Émile Loo).
Une droite marseillaise unie jusqu’au PFN
Or, la droite nationale a effectivement souvent croisé la route de Jean-Claude Gaudin, enseignant et célibataire endurci, dont le mandat de ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ville et de l’Intégration entre 1995 et 1997 dans le second gouvernement Juppé couronna la vie politique, mais, contrairement à ce que les médias ne cessèrent de dénoncer, pas nécessairement à son profit.
Élu depuis 1965 conseiller municipal de Marseille, d’abord membre du Centre national des indépendants (CNI) puis des Républicains indépendants (RI), mouvement fondé par l’ambitieux Giscard d’Estaing, c’est en 1977 lors des élections municipales qu’il commença à se forger un destin. En 1977, face aux listes socialiste et communiste (sur sept secteurs), la droite peine à atteindre les 28 % sur l’ensemble de la ville, mais est unie, y compris avec le Parti des forces nouvelles (PFN). Les listes emmenées par le gaulliste Pujol comprennent des candidats PFN, comme Guy Tessier, qui adhérera au PR dès 1978 (comme beaucoup d’autres) et qui, après l’avoir battu en 1988, laissera son siège de parlementaire à l’affairiste Bernard Tapie lors d’une élection partielle en 1989, faisant suite à l’annulation de son élection.
Pour l’anectode, Guy Tessier tenta d’éviter, en 2020, en se présentant devant les conseillers municipaux de la cité phocéenne, que la deuxième ville de France en nombre d’habitants ne passe à gauche. Il n’y parvient pas… il n’y aura pas deux grandes villes gérées par des anciens du PFN. Seul le chef-lieu de la Moselle l’est.
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Sur la corde raide… sans filet
Caroline Galactéros
Nous ne pratiquons plus seulement le somnambulisme. Nous sommes désormais des funambules. Nous nous hasardons en tutu sur une corde raide, sans barre d’équilibre ni filet. Le gouffre se creuse entre deux parties du monde de plus en plus antagonistes dans leurs intérêts, leurs postures et leurs ambitions. En Europe, la sécurité est en lambeaux mais, à quelques semaines du scrutin européen, en France du moins, on fait comme si de rien était. Pourtant, la situation en Ukraine se détériore de jour en jour. Les tendances identifiées voici plus d’un an se confirment chaque jour d’avantage. Les forces ukrainiennes sont en mal criant d’hommes et de matériels, et le différentiel de puissance avec la Russie parait désormais irrattrapable. Tous les observateurs civils et militaires sérieux le savent. Les Anglo-saxons ont commencé à l’avouer à mi-mots dès le printemps 2023. Mais cela n’a pas l’air de les conduire à la raison, et les Européens moins encore.
Tout au contraire, nous doublons, triplons la mise, comme investis d’une mission impossible mais sacrée. On nourrit l’escalade verbale, on verse des chaudrons d’huile bouillante sur le feu. « La Russie ne doit pas gagner, sinon c’est l’Europe qui est en danger ». Voilà une pétition de principe parfaitement fausse, et en plus moralement indéfendable pour les « valeurs » européennes, car cela revient à envoyer sans finalement de scrupules à la mort et en pure perte une jeunesse perdue pour une négociation inévitable que chaque jour perdu rendra in fine plus défavorable à leur pays. Mais on n’en a cure. Car ce mensonge permet d’autoriser progressivement l’envoi et l’emploi de matériels qui peuvent toucher le sol russe dans la profondeur. Est-ce légal ? On peut penser que oui. Est-ce légitime ? Peut-être que oui là aussi, au nom de la légitime défense. Mais le problème n’est à vrai dire pas la légalité ni la légitimité de l’usage de ces armements offensifs par leurs récipiendaires. Il est dans leur opportunité d’emploi… pour les puissances qui les ont offerts ou vendus (et aident souvent à leur mise en œuvre sur le terrain) et qui soutiennent l’Ukraine. Notre « co-belligérance », dont nous avons élevé l’analyse au rang de casuistique, devient en effet de plus en plus manifeste. Par ailleurs, cet emploi d’armes de moyenne et longue portée ne saurait permettre un rétablissement de la position militaire ukrainienne. Cela ne va de facto que la dégrader davantage en durcissant la riposte russe. Surtout, faut-il le rappeler, l’Ukraine n’est pas une île. Elle est géographiquement située entre l’OTAN et la Fédération de Russie et dépend, pour sa sécurité comme pour sa survie économique, totalement de l’OTAN, des USA et de l’UE. En conséquence, l’emploi de ces armements par Kiev met directement en danger ses soutiens. Nous. D’où, pour une part, le rythme circonspect et décalé de leur livraison.
Pour Washington, Il ne faut pas que l’Ukraine « gagne » militairement (ce que l’on sait impossible). Il faut juste qu’elle ne s’effondre pas totalement mais puisse, à ses propres dépens, faire souffrir la Russie dans la durée, jusqu’au dernier Ukrainien s’il le faut. Le calcul occidental est d’un cynisme total masqué par des envolées lyriques, mais c’est ainsi. Le statut de proxy a des avantages conséquents, notamment financiers, mais aussi des inconvénients de fond. Il ne faut pas s’imaginer acteur majeur quand on n’est qu’un instrument. C’est d’ailleurs aussi valable pour l’Europe… C’est ce que parait découvrir un peu tard le président Zelinsky.
L’Occident mise dans cette escalade, sur le fait que Moscou bluffe et se laissera finalement faire en se rendant à nos desiderata prétendument moraux et légaux. Il suffit pourtant de regarder la carte militaire et d’écouter les multiples déclarations des responsables russes pour comprendre qu’il n’en sera rien. Mais on ne veut rien savoir. La vérité gêne, donc on l’escamote. C’est bien connu : ce dont on ne parle pas n’existe pas. On prend le pari de l’escalade ! Tout plutôt que d’avouer l’ineptie de nos calculs initiaux : faire tomber le régime de Vladimir Poutine et permettre le retour aux années 90, vues de notre côté comme l’Age d’or d’une Russie à terre, ouverte à l’ingérence et au pillage de ses ressources, mais considérée par les Russes, population dans son immense majorité et responsables confondus, comme une décennie noire de paupérisation et d’affaissement de l’Etat et de la grandeur russes. Cette « puissance pauvre » qui ose ne pas se soumettre à l’exceptionnalisme américain et prétend assurer ses frontières et reprendre en mains les leviers de sa puissance et de son influence dans le monde est un affront vivant à la préséance de l’Occident qui doit dominer et guider le monde en vertu d’un droit naturel d’essence quasi divine ! L’obsolescence de cette façon de penser le monde est l’éléphant dans la pièce. Mais on n’est pas à un déni près. On croit qu’on peut contourner l’animal…
On me dira que je noircis le tableau, que je suis défaitiste, que tout n’est pas si grave et que nous ne sommes pas des va-t-en guerre inconscients. Il est vrai que le récent voyage présidentiel en Chine a calmé les ardeurs françaises et abouti à une déclaration prudente de notre président affirmant, depuis Pékin, que la France n’était en guerre ni contre la Russie ni contre le peuple russe et qu’elle ne voulait pas de changement de régime à Moscou. Mais si l’envoi tonitruant de troupes combattantes françaises en Ukraine parait s’éloigner, le danger d’un engrenage irrattrapable demeure, et c’est Kiev qui est à la manœuvre.
Le président Zelinski, qui n’est plus légalement président depuis le 21 mai et ne se maintient qu’au prétexte de la loi martiale et de la guerre, fonce dans l’abime qu’il voit comme son ultime chance de survie politique. Il n’a plus rien à perdre et ne craint pas l’engrenage pour les autres. Il veut plus d’armes, plus d’argent et surtout que l’OTAN entre dans la danse, avant l’élection américaine qui pourrait rebattre les cartes dans certains cas de figure. Les attaques ukrainiennes avec l’aide de l’OTAN sur les éléments de la triade nucléaire russe se poursuivent donc à bas bruit et on laisse Kiev franchir allègement les lignes rouges russes, pourtant inlassablement répétées par Moscou. L’idée est manifestement de détériorer le bouclier nucléaire russe jusqu’au point critique où le Kremlin n’aurait d’autre choix que de rétablir une crédibilité dissuasive en effectuant une frappe nucléaire tactique sur le sol ukrainien. A Kiev, dont le régime est aux abois, on se dit sans doute que ce serait la solution pour provoquer, en riposte à une telle frappe prévue par la doctrine nucléaire russe en cas de menace existentielle contre l’Etat et la nation russe, un engagement de l’Otan. L’occasion aussi peut-être, une fois l’affaiblissement des capacités russes atteint, de mettre les dernières forces ukrainiennes en jeu pour exploiter cette vulnérabilité momentanée et jouer son va-tout.
Kiev n’a en effet plus les moyens depuis déjà des mois, de contenir la pression russe sur l’ensemble du front. L’affrontement est devenu de fait asymétrique et les frappes ukrainiennes sur les civils à Belgorod et ailleurs se multiplient. En toute impunité. Que croit-on qu’il va se passer ? Moscou a dit être prêt à négocier sur la base du réel et avec un interlocuteur légitime, ce que n’est plus le cas de Volodimir Zelinski depuis le 21 mai. L’alliance de plus en plus étroite avec la Biélorussie (on est au bord de la fusion des deux Etats) et la remise en jeu de l’ancien président ukrainien Yanoukovitch par Moscou visent à démontrer aux Américains et aux Ukrainiens qu’il n’y aura pas de dialogue efficace tant que les occidentaux n’auront pas cessé de prendre leurs désirs pour des réalités et accepté de regarder la réalité en face.
L’Europe, quant elle, perdue, piégée, plus dépendante que jamais (de façon inversement proportionnelle à ses déclarations sur sa souveraineté stratégique) suit benoitement, comme d’habitude, les prescriptions de l’administration Biden, infestée de néoconservateurs en panique devant la détérioration du rapport de force entre l’Occident collectif face au Sud global. Personne ne semble se souvenir à Washington, Londres, Paris et même Berlin, que la diplomatie n’est pas faite pour les chiens, et qu’un affrontement de l’OTAN contre une Russie consolidée dont l’économie de guerre est de plus en plus intégrée à celle du pays tout entier serait une folie pour tous.
Alors, on ferme les yeux et on prie. L’alliance russo-chinoise se renforce chaque jour, agrégeant autour d’elle bien au-delà de l’Iran ou même de l’Inde. On a beau fomenter des déstabilisations dans tous les coins du monde (Arménie, Iran, Géorgie, Slovaquie, etc..), on veut à toute force croire que les vieilles recettes qui ont marché dans les années 90 sont encore opérationnelles. On refuse de prendre la mesure de la résistance désormais forcenée et organisée de la majeure partie du monde à l’universalisme américain et européen.
Quant au Moyen-Orient, ce qui s’y déroule sous nos yeux largement indifférents, ses convulsions dramatiques, ce vertige inhumain qui s’aggrave nous laissent abasourdis. Israël s’enfonce lui aussi dans l’impasse militaire, le déni, le discrédit moral et politique. En parallèle, les mascarades pseudo diplomatiques se poursuivent. Des palabres interminables, à Doha, Oman ou ailleurs paraissent n’avoir pour objectif que de montrer que « l’on fait quelque chose » pour enrayer la sauvagerie ou la duplicité des uns et des autres. Mais qui, parmi tous les acteurs régionaux, recherche encore sincèrement l’apaisement ? Postures et impostures mènent cette danse macabre. La guerre permanente comme mode d’action privilégié a encore de beaux jours devant elle.
Source : le site geopragma cliquez ici
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Rappel : Samedi 1er juin, aux Sables d'Olonne, Martial Bild invité par le Rassemblement vendéen
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mardi, 28 mai 2024
Marie, Manon et Léon... Pierre Cassen se les paye tous...
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De #metoo à #balanceleshypocrites ?
La chronique de Philippe Randa
Voilà plusieurs mois que les révélations de l’actrice Judith Godrèche sur les « abus » qu’elle aurait subis, mineure, de la part des cinéastes Jacques Doillon et Benoit Jacquot, n’en finissent pas d’être rappelés, encore et encore… et comme on s’y attendait, jusqu’au récent festival de Cannes.
Réponse du berger à la bergère, Jacques Doillon, indigné par les accusations, a déposé plainte pour diffamation, tandis que Benoit Jacquot, aujourd’hui âgé de 77 ans, a reconnu avoir « vécu une histoire d’amour consentie (niant) toute violence physique et psychologique », expliquant : « Elle a déboulé de façon incroyable dans ma vie, m’a sorti de ma déprime en me demandant de réaliser un film qui la ferait connaître. Je lui dois beaucoup et ça me chagrine qu’elle ne reconnaisse pas qu’elle me doit beaucoup, elle aussi. »
À 15 ans, dixit la loi, et « s’il est d’accord, un(e) adolescent(e) peut avoir des relations sexuelles avec un adulte sauf si ce dernier est l’un de ses ascendant(e)s (parent, grand parent…) ou s’il est amené a s’occuper de lui/elle (beau parent, professeur, moniteur sportif, animateur…) » ; Judith Godrèche en avait alors 14 ! Donc acte ! Elle a donc finalement, quelques décennies plus tard, décidé de porter plainte contre Benoit Jacquot qui affichait alors un quart de siècle de plus qu’elle au compteur… et qui lui a certes donné le rôle espéré, mais si la Dame étale désormais sa vie privée jusque dans les tribunaux, via les médias, qui oserait faire de même des avantages professionnels dont elle aurait ainsi profité à l’époque ? Gare à ceux qui ne communie pas dans l’obligatoire indignation de son « martyr » ! #metoo veille, #metoo bêle, #metoo épure…
Oui, mais… mais il y a tout de même un aspect qui n’est guère soulevée et c’est un autre Benoît, l’acteur Benoît Magimel, qui n’a pas hésité à appuyer là où ça interroge tout de même : « Comment est-ce possible que la famille de Judith Godrèche, une adolescente de 14 ans, l’ait laissée vivre dans cette relation ? Qui plus est, interdite par la loi ? (…) C’était leur responsabilité de protéger cette enfant » (déclarations au magazine Marie Claire).
Élémentaire, mon cher Benoit-Watson… et pourtant, personne ne semble très pressé de pointer les responsabilités familiales. Étonnant, à notre époque où le Premier ministre Gabriel Attal a fustigé il a peu les « parents défaillants », soulignant la « responsabilité » de la famille dans l’éducation des jeunes.
Et avant lui, en décembre 2023, Aurore Bergé alors ministre des Familles, avait également parlé des « parents défaillants » et il n’est jusqu’au Garde des Sceaux, le toujours très jovial Éric Dupond-Moretti, qui a pointé « la désinvolture » et « parfois même la complicité » d’adultes face aux comportements de leur progéniture.
Après #metoo, va-t-on voir bientôt #papamaman.itoo ou encore #balancetesvieux ?
À moins qu’un jour, faisons un rêve, ce soit #balanceleshypocrites… et ça en fera du monde, du beau monde ! Assurément !
15:55 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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