mercredi, 29 mai 2024
Parution du nouveau numéro (n°208) de la revue Éléments
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Présidente associative, j’ai choisi de soutenir Florian Philippot
Récemment, notre ami Bernard Germain a tenu deux conférences en Ille-et-Vilaine pour présenter son dernier livre L'Union européenne, en sortir... au plus vite ! cliquez ici, livre qui rencontre, il faut bien le dire, un franc succès. Ces conférences étaient organisées par une association locale, l'Union Patriotique citoyenne, présidée par une femme très dynamique, Mireille Bleivas.
Celle-ci vient de répondre aux questions de Riposte laïque. Le 9 juin, elle votera pour la liste de Florian Philippot... c'est son choix, pourquoi pas.
Dans l'"esprit de synthèse" qui est celui de ce site, c'est bien volontiers que nous reproduisons cet entretien dans lequel elle explique le sens de son engagement.
S N
Riposte Laïque : Avant d’évoquer l’association dont vous avez la présidence, l’UPC, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? Votre profession, votre parcours, vos engagements politiques ou associatifs, etc.
Mireille Bleivas : Chers lecteurs, permettez-moi de me présenter. Après avoir consacré près de vingt ans à ma carrière dans le domaine de la communication, j’ai traversé des périodes de changement et de nouvelles opportunités. Par suite d’une séparation et un déménagement dans une nouvelle région, j’ai eu le privilège de me voir confier la responsabilité d’un hôtel de standing à Saint-Paul-de-Vence. Au sein de cet établissement, j’ai eu l’opportunité d’organiser des expositions artistiques chaque mois, qui ont suscité l’intérêt de la presse locale et m’ont permis de tisser des liens avec des personnalités variées, tels que des hommes politiques, des sportifs de haut niveau et des artistes, tout en forgeant des amitiés avec des responsables de chaînes de télévision dans le sud de la France.
Malheureusement, l’aventure de l’hôtel a pris fin à la suite de désaccords entre actionnaires, entraînant la fermeture de l’établissement, ce qui a été un déchirement pour l’équipe de 124 employés, dont je faisais partie et que je gérais. Après cette expérience enrichissante, j’ai rencontré mon actuel mari dans le domaine de la distribution optique, et nous sommes devenus partenaires professionnels et conjoints. Notre métier nous a amenés à voyager abondamment à travers divers horizons, jusqu’à ce que nous posions nos valises en Bretagne il y a près de quatre ans. C’est à ce moment-là que j’ai ressenti le désir profond de m’investir dans un nouveau projet, de contribuer à mon pays pour mes enfants et mes petits-enfants.
Mon parcours professionnel et personnel m’a conduit à privilégier les rencontres, les échanges et l’engagement pour une société plus éclairée et solidaire. C’est dans cet esprit que j’ai fondé l’Union Patriotique Citoyenne (UPC), dans le but de partager des connaissances, de favoriser les débats et de promouvoir une culture accessible à tous. J’espère que notre action pourra contribuer à enrichir le débat public et à renforcer le lien entre les citoyens et les décideurs.
Riposte Laïque : Qu’est-ce qui vous a poussé à vous engager à Reconquête, et à être candidate aux législatives dans la 4e circonscription d’Ille-et-Vilaine ?
Mireille Bleivas : Ce qui m’a poussé à m’engager dans Reconquête et à être candidate aux législatives dans la 4e circonscription d’Ille-et-Vilaine est avant tout mon intérêt pour la politique, que j’ai développé au fil des années en suivant les chroniques d’Éric Zemmour. J’ai toujours admiré sa pertinence et sa vision à l’époque, et j’ai été inspirée par sa détermination à défendre ses idées.
Bien que j’aie eu des liens professionnels avec le monde politique, mon intense vie professionnelle m’empêchait jusqu’alors de m’investir pleinement. Cependant, le déclin flagrant de la politique ces dernières années m’a poussée à réagir, d’autant plus que notre installation en Bretagne m’a donné l’opportunité de rejoindre une nouvelle communauté.
Lorsque Éric Zemmour a annoncé sa candidature pour les présidentielles, j’ai vu en lui un leader capable de porter un renouveau politique. C’est alors qu’il a créé Reconquête et que j’ai senti le besoin d’apporter ma contribution, tout comme les 120 000 autres adhérents. Il y avait tellement à faire, et j’ai postulé avec enthousiasme pour représenter ce mouvement.
Ma candidature a été retenue, et nous avons travaillé ensemble pour faire émerger Reconquête. J’ai parcouru des centaines de kilomètres dans la circonscription 4 pour rencontrer les citoyens, leur transmettre notre message et les convaincre de rejoindre notre cause. Cette conviction profonde qui m’animait était une source intarissable d’énergie, et j’ai donné le meilleur de moi-même pour défendre nos idéaux. J’ai été portée par la volonté de créer un réel changement et de faire entendre la voix de ceux qui aspirent à une politique plus juste et plus authentique.
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ALLEMAGNE, DES ÉLECTIONS DONT IL NE FAUT PAS TROP PARLER
Michel Lhomme
Car vous n’en avez pas entendu parlé ou en France en lisant des compte-rendus manipulant les résultats en se focalisant seulement par exemple sur un seul canton, et ce pour souligner bien évidemment le pari perdu de l’extrême-droite » cliquez ici
Tout a été sous contrôle dans les médias français pour noyer le poisson : voyage présidentiel d’Etat de Macron à Berlin, et même au dernier moment, le poignard dans le dos de Marine Le Pen contre Maximilian Krah qui falsifiant ses propos a bien montré qu’elle est prête à tous les revirements pour devenir en France la première femme présidente .
Nonobstant, les élections locales de Thuringe (région de Weimar et d’Iéna) se présentaient là-bas comme un vrai sondage, un test grandeur nature avant les élections européennes du 6 juin au 9 juin et les résultats affolent quelque peu maintenant les officines progressistes de Berlin.
Exemple d’un bureau de vote de Thuringe : Mechelroda. L’AfD y est passée de 16,7 à 30,3%. Son allié, l’Association locale des initiatives citoyennes, de 6,7 à 12,8 %. La coalition d’unité nationale pro-gouvernementale a perdu 17,9% et n’a obtenu que 52,8% des voix.
La situation est similaire dans le district du Weimarer Land : l’AfD a progressé de 8,7% pour atteindre 26,3%.
Dans l’État libre de Saxe, l’AfD aurait progressé de 8,7% pour atteindre 26,4%. Le Front national a reculé de 13,5 %, les partis de gauche, les Verts, le SPD et le FDP ont été particulièrement impactés par la désaffection des électeurs, tandis que la CDU s’est maintenue.
Les partis du gouvernement « feu tricolore » ont été particulièrement malmenés: ils n’obtiennent que 17,6% au niveau national, contre 25,7% avant les élections. La coalition gouvernementale saxonne de Ramelow, composée de la gauche, des verts et du SPD, n’a pas fait non plus bonne figure: elle obtient 23,3 %. Avant les élections, elle était de 34,9 %.
Il semblerait donc que les Allemands ne soient pas si dupes du discours catastrophiste écologique qu’on leur serine à longueur de journée : la loi sur le chauffage, l’interdiction des véhicules à combustion, les éoliennes, l’inflation, la taxe sur l’air et autres balivernes totalitaires de l’écologie punitive.
En effet, et c’est le résultat le plus important : les Verts sont presque partout sous la barre des 5%.
18:56 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jean-Claude Gaudin, thuriféraire ou victime de la droite nationale
Franck Buleux
L’ancien maire de Marseille (entre 1995 et 2020, soit pendant un quart de siècle !), Jean-Claude Gaudin (1939-2024) vient de nous quitter sous les louanges de l’ensemble des politiques. Et c’est, compte tenu de son implication dans la vie politique française, et particulièrement marseillaise, probablement amplement mérité. Sa gouaille et sa sympathie semblent rester dans le souvenir de tous.
Gaudin et les « mouches » de Plantu
Pourtant, longtemps, le caricaturiste Plantu, exerçant en premier page du journal Le Monde le dessinait planqué sous son imperméable (en relevant le col de ce dernier, tellement il devait avoir honte), entouré d’un essaim de mouches… La finesse du dessinateur visait à faire comprendre que l’ancien parlementaire (élu député en 1978) et ancien président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) de 1986 à 1998 avait franchi le rubicond en passant des accords, horresco referens, avec l’extrême droite, et plus particumièrement le Front national (FN) depuis sa première élection en qualité de président de région en 1986 gràce aux élus du groupe Rassemblement national-Front national (RN-FN), permettant d’ailleurs à ses derniers d’obtenir deux vices-présidences avec l’ancien journaliste du Méridional, alors député des Bouches-du-Rhône, Gabriel Domenech et l’élu régional des Alpes-Maritimes, Claude Scanapieco.
Marche-pied du FN comme le laissait entendre Plantu ? Lorsqu’en 1998, François Léotard, ancien ministre et leader du Parti républicain (PR) dont faisait parti Jean-Claude Gaudin depuis sa création en 1977 (sous l’influence du président Giscard d’Estaing dont le mouvement des Républicains indépendants laissa place au PR, qui devint le pivot de l’Union pour la démocratie française, UDF fondée également en 1977 et dont l’action fut essentielle pour battre a gauche lors des législatives de 1978… Gaudin, lui-même, avait conquis une circonscription à Marseille face à un très proche de Gaston Defferre, alors maire et futur ministre de l’Intérieur à partir de 1981, Charles-Émile Loo).
Une droite marseillaise unie jusqu’au PFN
Or, la droite nationale a effectivement souvent croisé la route de Jean-Claude Gaudin, enseignant et célibataire endurci, dont le mandat de ministre de l’Aménagement du territoire, de la Ville et de l’Intégration entre 1995 et 1997 dans le second gouvernement Juppé couronna la vie politique, mais, contrairement à ce que les médias ne cessèrent de dénoncer, pas nécessairement à son profit.
Élu depuis 1965 conseiller municipal de Marseille, d’abord membre du Centre national des indépendants (CNI) puis des Républicains indépendants (RI), mouvement fondé par l’ambitieux Giscard d’Estaing, c’est en 1977 lors des élections municipales qu’il commença à se forger un destin. En 1977, face aux listes socialiste et communiste (sur sept secteurs), la droite peine à atteindre les 28 % sur l’ensemble de la ville, mais est unie, y compris avec le Parti des forces nouvelles (PFN). Les listes emmenées par le gaulliste Pujol comprennent des candidats PFN, comme Guy Tessier, qui adhérera au PR dès 1978 (comme beaucoup d’autres) et qui, après l’avoir battu en 1988, laissera son siège de parlementaire à l’affairiste Bernard Tapie lors d’une élection partielle en 1989, faisant suite à l’annulation de son élection.
Pour l’anectode, Guy Tessier tenta d’éviter, en 2020, en se présentant devant les conseillers municipaux de la cité phocéenne, que la deuxième ville de France en nombre d’habitants ne passe à gauche. Il n’y parvient pas… il n’y aura pas deux grandes villes gérées par des anciens du PFN. Seul le chef-lieu de la Moselle l’est.
18:47 Publié dans Franck Buleux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sur la corde raide… sans filet
Caroline Galactéros
Nous ne pratiquons plus seulement le somnambulisme. Nous sommes désormais des funambules. Nous nous hasardons en tutu sur une corde raide, sans barre d’équilibre ni filet. Le gouffre se creuse entre deux parties du monde de plus en plus antagonistes dans leurs intérêts, leurs postures et leurs ambitions. En Europe, la sécurité est en lambeaux mais, à quelques semaines du scrutin européen, en France du moins, on fait comme si de rien était. Pourtant, la situation en Ukraine se détériore de jour en jour. Les tendances identifiées voici plus d’un an se confirment chaque jour d’avantage. Les forces ukrainiennes sont en mal criant d’hommes et de matériels, et le différentiel de puissance avec la Russie parait désormais irrattrapable. Tous les observateurs civils et militaires sérieux le savent. Les Anglo-saxons ont commencé à l’avouer à mi-mots dès le printemps 2023. Mais cela n’a pas l’air de les conduire à la raison, et les Européens moins encore.
Tout au contraire, nous doublons, triplons la mise, comme investis d’une mission impossible mais sacrée. On nourrit l’escalade verbale, on verse des chaudrons d’huile bouillante sur le feu. « La Russie ne doit pas gagner, sinon c’est l’Europe qui est en danger ». Voilà une pétition de principe parfaitement fausse, et en plus moralement indéfendable pour les « valeurs » européennes, car cela revient à envoyer sans finalement de scrupules à la mort et en pure perte une jeunesse perdue pour une négociation inévitable que chaque jour perdu rendra in fine plus défavorable à leur pays. Mais on n’en a cure. Car ce mensonge permet d’autoriser progressivement l’envoi et l’emploi de matériels qui peuvent toucher le sol russe dans la profondeur. Est-ce légal ? On peut penser que oui. Est-ce légitime ? Peut-être que oui là aussi, au nom de la légitime défense. Mais le problème n’est à vrai dire pas la légalité ni la légitimité de l’usage de ces armements offensifs par leurs récipiendaires. Il est dans leur opportunité d’emploi… pour les puissances qui les ont offerts ou vendus (et aident souvent à leur mise en œuvre sur le terrain) et qui soutiennent l’Ukraine. Notre « co-belligérance », dont nous avons élevé l’analyse au rang de casuistique, devient en effet de plus en plus manifeste. Par ailleurs, cet emploi d’armes de moyenne et longue portée ne saurait permettre un rétablissement de la position militaire ukrainienne. Cela ne va de facto que la dégrader davantage en durcissant la riposte russe. Surtout, faut-il le rappeler, l’Ukraine n’est pas une île. Elle est géographiquement située entre l’OTAN et la Fédération de Russie et dépend, pour sa sécurité comme pour sa survie économique, totalement de l’OTAN, des USA et de l’UE. En conséquence, l’emploi de ces armements par Kiev met directement en danger ses soutiens. Nous. D’où, pour une part, le rythme circonspect et décalé de leur livraison.
Pour Washington, Il ne faut pas que l’Ukraine « gagne » militairement (ce que l’on sait impossible). Il faut juste qu’elle ne s’effondre pas totalement mais puisse, à ses propres dépens, faire souffrir la Russie dans la durée, jusqu’au dernier Ukrainien s’il le faut. Le calcul occidental est d’un cynisme total masqué par des envolées lyriques, mais c’est ainsi. Le statut de proxy a des avantages conséquents, notamment financiers, mais aussi des inconvénients de fond. Il ne faut pas s’imaginer acteur majeur quand on n’est qu’un instrument. C’est d’ailleurs aussi valable pour l’Europe… C’est ce que parait découvrir un peu tard le président Zelinsky.
L’Occident mise dans cette escalade, sur le fait que Moscou bluffe et se laissera finalement faire en se rendant à nos desiderata prétendument moraux et légaux. Il suffit pourtant de regarder la carte militaire et d’écouter les multiples déclarations des responsables russes pour comprendre qu’il n’en sera rien. Mais on ne veut rien savoir. La vérité gêne, donc on l’escamote. C’est bien connu : ce dont on ne parle pas n’existe pas. On prend le pari de l’escalade ! Tout plutôt que d’avouer l’ineptie de nos calculs initiaux : faire tomber le régime de Vladimir Poutine et permettre le retour aux années 90, vues de notre côté comme l’Age d’or d’une Russie à terre, ouverte à l’ingérence et au pillage de ses ressources, mais considérée par les Russes, population dans son immense majorité et responsables confondus, comme une décennie noire de paupérisation et d’affaissement de l’Etat et de la grandeur russes. Cette « puissance pauvre » qui ose ne pas se soumettre à l’exceptionnalisme américain et prétend assurer ses frontières et reprendre en mains les leviers de sa puissance et de son influence dans le monde est un affront vivant à la préséance de l’Occident qui doit dominer et guider le monde en vertu d’un droit naturel d’essence quasi divine ! L’obsolescence de cette façon de penser le monde est l’éléphant dans la pièce. Mais on n’est pas à un déni près. On croit qu’on peut contourner l’animal…
On me dira que je noircis le tableau, que je suis défaitiste, que tout n’est pas si grave et que nous ne sommes pas des va-t-en guerre inconscients. Il est vrai que le récent voyage présidentiel en Chine a calmé les ardeurs françaises et abouti à une déclaration prudente de notre président affirmant, depuis Pékin, que la France n’était en guerre ni contre la Russie ni contre le peuple russe et qu’elle ne voulait pas de changement de régime à Moscou. Mais si l’envoi tonitruant de troupes combattantes françaises en Ukraine parait s’éloigner, le danger d’un engrenage irrattrapable demeure, et c’est Kiev qui est à la manœuvre.
Le président Zelinski, qui n’est plus légalement président depuis le 21 mai et ne se maintient qu’au prétexte de la loi martiale et de la guerre, fonce dans l’abime qu’il voit comme son ultime chance de survie politique. Il n’a plus rien à perdre et ne craint pas l’engrenage pour les autres. Il veut plus d’armes, plus d’argent et surtout que l’OTAN entre dans la danse, avant l’élection américaine qui pourrait rebattre les cartes dans certains cas de figure. Les attaques ukrainiennes avec l’aide de l’OTAN sur les éléments de la triade nucléaire russe se poursuivent donc à bas bruit et on laisse Kiev franchir allègement les lignes rouges russes, pourtant inlassablement répétées par Moscou. L’idée est manifestement de détériorer le bouclier nucléaire russe jusqu’au point critique où le Kremlin n’aurait d’autre choix que de rétablir une crédibilité dissuasive en effectuant une frappe nucléaire tactique sur le sol ukrainien. A Kiev, dont le régime est aux abois, on se dit sans doute que ce serait la solution pour provoquer, en riposte à une telle frappe prévue par la doctrine nucléaire russe en cas de menace existentielle contre l’Etat et la nation russe, un engagement de l’Otan. L’occasion aussi peut-être, une fois l’affaiblissement des capacités russes atteint, de mettre les dernières forces ukrainiennes en jeu pour exploiter cette vulnérabilité momentanée et jouer son va-tout.
Kiev n’a en effet plus les moyens depuis déjà des mois, de contenir la pression russe sur l’ensemble du front. L’affrontement est devenu de fait asymétrique et les frappes ukrainiennes sur les civils à Belgorod et ailleurs se multiplient. En toute impunité. Que croit-on qu’il va se passer ? Moscou a dit être prêt à négocier sur la base du réel et avec un interlocuteur légitime, ce que n’est plus le cas de Volodimir Zelinski depuis le 21 mai. L’alliance de plus en plus étroite avec la Biélorussie (on est au bord de la fusion des deux Etats) et la remise en jeu de l’ancien président ukrainien Yanoukovitch par Moscou visent à démontrer aux Américains et aux Ukrainiens qu’il n’y aura pas de dialogue efficace tant que les occidentaux n’auront pas cessé de prendre leurs désirs pour des réalités et accepté de regarder la réalité en face.
L’Europe, quant elle, perdue, piégée, plus dépendante que jamais (de façon inversement proportionnelle à ses déclarations sur sa souveraineté stratégique) suit benoitement, comme d’habitude, les prescriptions de l’administration Biden, infestée de néoconservateurs en panique devant la détérioration du rapport de force entre l’Occident collectif face au Sud global. Personne ne semble se souvenir à Washington, Londres, Paris et même Berlin, que la diplomatie n’est pas faite pour les chiens, et qu’un affrontement de l’OTAN contre une Russie consolidée dont l’économie de guerre est de plus en plus intégrée à celle du pays tout entier serait une folie pour tous.
Alors, on ferme les yeux et on prie. L’alliance russo-chinoise se renforce chaque jour, agrégeant autour d’elle bien au-delà de l’Iran ou même de l’Inde. On a beau fomenter des déstabilisations dans tous les coins du monde (Arménie, Iran, Géorgie, Slovaquie, etc..), on veut à toute force croire que les vieilles recettes qui ont marché dans les années 90 sont encore opérationnelles. On refuse de prendre la mesure de la résistance désormais forcenée et organisée de la majeure partie du monde à l’universalisme américain et européen.
Quant au Moyen-Orient, ce qui s’y déroule sous nos yeux largement indifférents, ses convulsions dramatiques, ce vertige inhumain qui s’aggrave nous laissent abasourdis. Israël s’enfonce lui aussi dans l’impasse militaire, le déni, le discrédit moral et politique. En parallèle, les mascarades pseudo diplomatiques se poursuivent. Des palabres interminables, à Doha, Oman ou ailleurs paraissent n’avoir pour objectif que de montrer que « l’on fait quelque chose » pour enrayer la sauvagerie ou la duplicité des uns et des autres. Mais qui, parmi tous les acteurs régionaux, recherche encore sincèrement l’apaisement ? Postures et impostures mènent cette danse macabre. La guerre permanente comme mode d’action privilégié a encore de beaux jours devant elle.
Source : le site geopragma cliquez ici
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Rappel : Samedi 1er juin, aux Sables d'Olonne, Martial Bild invité par le Rassemblement vendéen
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mardi, 28 mai 2024
Marie, Manon et Léon... Pierre Cassen se les paye tous...
18:41 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
De #metoo à #balanceleshypocrites ?
La chronique de Philippe Randa
Voilà plusieurs mois que les révélations de l’actrice Judith Godrèche sur les « abus » qu’elle aurait subis, mineure, de la part des cinéastes Jacques Doillon et Benoit Jacquot, n’en finissent pas d’être rappelés, encore et encore… et comme on s’y attendait, jusqu’au récent festival de Cannes.
Réponse du berger à la bergère, Jacques Doillon, indigné par les accusations, a déposé plainte pour diffamation, tandis que Benoit Jacquot, aujourd’hui âgé de 77 ans, a reconnu avoir « vécu une histoire d’amour consentie (niant) toute violence physique et psychologique », expliquant : « Elle a déboulé de façon incroyable dans ma vie, m’a sorti de ma déprime en me demandant de réaliser un film qui la ferait connaître. Je lui dois beaucoup et ça me chagrine qu’elle ne reconnaisse pas qu’elle me doit beaucoup, elle aussi. »
À 15 ans, dixit la loi, et « s’il est d’accord, un(e) adolescent(e) peut avoir des relations sexuelles avec un adulte sauf si ce dernier est l’un de ses ascendant(e)s (parent, grand parent…) ou s’il est amené a s’occuper de lui/elle (beau parent, professeur, moniteur sportif, animateur…) » ; Judith Godrèche en avait alors 14 ! Donc acte ! Elle a donc finalement, quelques décennies plus tard, décidé de porter plainte contre Benoit Jacquot qui affichait alors un quart de siècle de plus qu’elle au compteur… et qui lui a certes donné le rôle espéré, mais si la Dame étale désormais sa vie privée jusque dans les tribunaux, via les médias, qui oserait faire de même des avantages professionnels dont elle aurait ainsi profité à l’époque ? Gare à ceux qui ne communie pas dans l’obligatoire indignation de son « martyr » ! #metoo veille, #metoo bêle, #metoo épure…
Oui, mais… mais il y a tout de même un aspect qui n’est guère soulevée et c’est un autre Benoît, l’acteur Benoît Magimel, qui n’a pas hésité à appuyer là où ça interroge tout de même : « Comment est-ce possible que la famille de Judith Godrèche, une adolescente de 14 ans, l’ait laissée vivre dans cette relation ? Qui plus est, interdite par la loi ? (…) C’était leur responsabilité de protéger cette enfant » (déclarations au magazine Marie Claire).
Élémentaire, mon cher Benoit-Watson… et pourtant, personne ne semble très pressé de pointer les responsabilités familiales. Étonnant, à notre époque où le Premier ministre Gabriel Attal a fustigé il a peu les « parents défaillants », soulignant la « responsabilité » de la famille dans l’éducation des jeunes.
Et avant lui, en décembre 2023, Aurore Bergé alors ministre des Familles, avait également parlé des « parents défaillants » et il n’est jusqu’au Garde des Sceaux, le toujours très jovial Éric Dupond-Moretti, qui a pointé « la désinvolture » et « parfois même la complicité » d’adultes face aux comportements de leur progéniture.
Après #metoo, va-t-on voir bientôt #papamaman.itoo ou encore #balancetesvieux ?
À moins qu’un jour, faisons un rêve, ce soit #balanceleshypocrites… et ça en fera du monde, du beau monde ! Assurément !
15:55 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Répression judiciaire inouïe contre Yvan Benedetti et Jérôme Bourbon
Un communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France
Yvan Benedetti a été condamné à porter un bracelet électronique pendant 3 mois pour avoir voulu rendre hommage à Pierre Sidos dans le cimetière où il repose !
Jérôme Bourbon a été condamné à payer 43.000 € d'amende pour délit d'opinion !
Le Parti de la France apporte son soutien à tous les deux dans ce nouvel épisode de persécution politico-judiciaire.
Source cliquez ici
NDLR SN : bien évidemment, Synthèse nationale s'associe à l'indignation et au soutien apporté par le président du PdF à ces deux combattants accablés par la répression du Système.
15:17 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Pour en finir avec l’Inquisition
Charles-Henri d'Elloy
Le défaut de culture générale et, parfois, l’anticléricalisme des mé-dias ont mis dans le ciboulot de beaucoup de mes contemporains des a priori qui ont la vie dure. Ainsi, contrairement à une idée re-çue, l’Inquisition, au Moyen Âge, n’avait rien à voir avec une quelconque persécution. C’était une nouvelle façon de rechercher la vérité, au moyen d’une enquête judiciaire (le mot latin "inquisitio" signifiant "enquête" en français) dont l’objet était d’obtenir des aveux (ce qui est toujours le cas aujourd’hui). C’était un grand progrès. En effet, avant l’instauration de l’Inquisition, la procédure, telle l’ordalie, consistait à faire subir au sus-pect une épreuve physique dont il devait sortir indemne pour être dé-claré innocent. Par exemple, on plongeait la main de l’inquiété dans de l’eau bouillante et si la plaie ne s’infectait pas à la suite de la brûlure, on en déduisait que le prévenu n’avait rien à se reprocher. Avouons qu’il y a plus convaincant comme système de preuve.
L’Inquisition, trop souvent présentée comme une justice arbitraire et ar-chaïque, mit donc fin aux ordalies pour, au contraire, instaurer une pro-cédure d’enquête "sur le terrain" (comme l’explique fort bien, par exem-ple, l’historien Laurent Albaret). Le tribunal médiéval de l’Inquisition fut institué au XIIIe siècle (en 1232-1233) par la papauté (plus précisément le pape Grégoire IX) pour protéger l’orthodoxie catholique. Il s’agissait davantage d’un outil de persuasion que de répression, destiné à faire re-venir des "hérétiques"1 (ou, plus justement, des "dissidents") dans le "droit chemin". Créée pour préserver la chrétienté, l’Inquisition ne ju-geait au Moyen Âge que des chrétiens (mais des chrétiens soupçonnés d’être des "contestataires").
Une institution au dos large maintes fois caricaturée…
Ainsi, l’Inquisition fut introduite dans le royaume de France, au cours de la première moitié du XIIIe siècle, d’abord pour lutter contre les "bons hommes" (plus connus sous les noms d’Albigeois et, improprement, de Cathares) présents dans le Midi (mais aussi contre les Vaudois). Dans leur mission, les inquisiteurs, moines dominicains ou franciscains nom-més par le pape, s’appuyaient sur le pouvoir civil, laïc, local, sans lequel ils ne pouvaient mener à bien leur mission. Le but était d’amener la per-sonne suspectée de "déviance" à avouer sa faute, à faire pénitence, à réintégrer le sein de l’Église, et non de condamner, de punir. Il est faux de parler de persécution. L’aveu obtenu par la "question"- dont l’usage au Moyen Âge, lors de la procédure inquisitoire, n’est pas systématique - avait une valeur relative : d’une part, les inquisiteurs étaient conscients de ses inconvénients ; et d’autre part, tout aveu devait être réitéré « sans aucune pression de force ou de contrainte » devant le tribunal de la Sainte Inquisition… Précisons que la torture était un châtiment alors que la "question" était une procédure. Par ailleurs, le faux témoignage était poursuivi et condamné fortement. Comme on aimerait qu’il en soit encore ainsi aujourd’hui !
L’instruction était méthodique. Elle ne pouvait débuter que sur la base de témoignages vérifiés. Et il fallait mener de nombreux interrogatoires, obtenir des dépositions probantes et des preuves concrètes avant de condamner l’accusé à une peine plus ou moins sévère selon la gravité de la faute avouée (les punitions légères – tels le port de croix sur les vête-ments ou un pèlerinage - étant les plus nombreuses, contrairement à la prison ou, pire, à la peine de mort, mises en œuvre par le pouvoir civil).
L'anticléricalisme postrévolutionnaire du XIXe siècle érigea l'Inquisition en image de la monstruosité absolue. C’est la raison pour laquelle cette procédure (et l’institution qui la menait) a si mauvaise presse. Quel men-songe ! Aujourd’hui encore, le droit pénal français s’appuie sur la procé-dure inquisitoire (tandis qu’au civil - et au pénal dans les pays anglo-sa-xons -, c’est la procédure accusatoire qui est en usage). En France, le juge d’instruction recherche lui-même la vérité en enquêtant à charge et à décharge. Le fait que ce soit la puissance publique qui mène l’enquête limite la différence de traitement entre accusés. Dans les pays anglo-sa-xons, le juge est un arbitre, et ce sont les avocats qui procèdent à des enquêtes pour innocenter leur client. D’où l’importance considérable du défenseur dans ces pays et la rémunération importante dont il peut bé-néficier. C’est la procédure dite "accusatoire" où chaque partie se défend en accusant l’autre. C’est pourquoi nous assistons parfois, dans les pays anglo-saxons, à de grands procès médiatisés où les avocats renommés tiennent la vedette. À l’opposé, la procédure inquisitoire permet à cha-cun d’être traité égalitairement par un juge, et non pas en fonction de la notoriété de son avocat…
Pour conclure, j’espère que la lecture de cet article permettra à certains de voir l’Inquisition d’un autre œil. Je souhaite surtout que, telle une pi-qûre de rappel, elle permettra à chacun de garder en mémoire l’impor-tance d’entretenir ses défenses immunitaires face aux préjugés, aux idées fausses, aux anachronismes historiques véhiculés par l’idéologie dominante, en particulier au sujet de l’Église. Que ce soit à propos de l’inquisition ou de bien d’autres sujets…
Note :
1 Au mot d’"hérétique", le grand médiéviste André Vauchez préfère celui de "dissidents", utilisé par les Anglo-Saxons, car les chrétiens "déviants", "contestataires", du Moyen Âge ne remettent pas en cause les dogmes fondamentaux du catholicisme mais son clergé. Ce sont des "chrétiens évangéliques" en quête de la "pureté" des origines du christianisme (celle du Christ et des apôtres – « Suivre nu le Christ nu ») qui rejettent la richesse et la puissance temporelle de l’Église (Source : KTO TV, La légende noire de l’Inquisition, avec André Vauchez et Laurent Albaret).
15:07 Publié dans Charles-Henri d'Elloy | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Hommage à Marie-France Garaud, décédée la semaine dernière
Robert Spieler
Marie-France Garaud, femme forte, brillante, belle, talentueuse et distinguée mais malheureusement gaulliste, s’est battue pendant de longues décennies, hélas sans succès, pour l’indépendance et la souveraineté de la France.
Viscéralement anticommuniste, elle était opposée à la dissolution de la France dans une Europe supranationale. Elle est l’auteur, avec Pierre Juillet, de l’appel de Cochin du 6 décembre 1978 stigmatisant avec force « le parti de l’étranger ». Il s’agissait d’un réquisitoire contre la politique européiste et mondialiste de Giscard, alors endossé par Chirac qui n’en tint bien sûr aucun compte une fois aux responsabilités et même avant puisqu’il fit campagne en 1992 pour le oui à Maastricht. Marie-France Garaud fut candidate à la présidentielle de 1981 où elle obtint 1,33 % des voix et fut élue en juin 1999 député européen (1999-2004) sur la liste souverainiste Pasqua-Villiers.
On lui doit cette phrase assassine mais ô combien lucide sur Chirac : « Je croyais qu’il était du marbre dont on fait les statues. En réalité, il est de la faïence dont on fait les bidets. »
Source Rivarol n°3616 du 29 mai 2024 cliquez là
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lundi, 27 mai 2024
À l'attention de ceux qui aiment Corto Maltese
19:04 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La folie #MeToo
Si l’on avait tout lieu de voir d’un bon œil l’émergence du mouvement #MeToo, force est de constater qu’il prend des dimensions qui dépassent son logique objet d’être. Il suffit pour un homme d’être accusé non seulement de viol mais d’harcèlements divers et variés pour voir s’effondrer d’un coup une carrière. Sans même passer par la case justice et quand bien même cette dernière aurait dédouané l’accusé. L’enfer c’est les autres, disait Sartre. Dans son édito au Journal du dimanche, Pascal Praud, nous dit avec raison ce qu’il en pense. On partage.
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Source : Journal du dimanche 26/5/2024
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Quelques nouvelles d'Europe :
Flandre : le Vlaams belang en tête le 9 juin :
Espagne : Vox va se faire entendre :
Italie : la Ligue contre la présence de soldats italiens en Ukraine :
Source : le site de Lionel Baland cliquez là
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dimanche, 26 mai 2024
Rassemblement National ou « Renoncement » National ?
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
De quoi est fait le Rassemblement National ? Ce mouvement politique qui est - si peu ! - l’héritier du Front National - au point qu’il en a écarté son « père-fondateur », exclu comme un malpropre -, dérive dangereusement par rapport aux fondamentaux du dit FN. Le Rassemblement National serait-il le « Renoncement National », pire le « Reniement National » ? Nous n’osons y croire… Pourtant, prenons quelques exemples plus ou moins spectaculaires.
L’Islam, compatible avec les principes républicains ? « T’as qu’à croire »…
Marine Le Pen , contrairement à sa nièce Marion, issue des mêmes rangs, juge que l’islam est compatible avec la République. Qu’il nous soit permis d’en douter : la charia, par exemple, peut-elle cohabiter avec la laïcité à la française ? Bien sûr que non. Le burkini dans les piscines ou sur les plages, l’absence de porc dans les cantines, l’abaya à chaque coin de rue ou la polygamie, ça, ce n’est pas… « laïc » ! Certes, RIEN ne doit empêcher un Musulman de pratiquer librement son culte, mais dans la sphère privée, jamais dans l’espace public. Les prières « sauvages » ne sauraient être tolérées, pas plus que les immixtions dans les programmes de l’éducation nationale. On me rétorquera qu’il y a bien des pèlerinages, des calvaires aux croisements des chemins, parfois des processions, tous signes religieux chrétiens et plus spécifiquement catholiques. Ce sont des exceptions autant cultuelles que culturelles, car la terre de France, que cela plaise ou non, n’est pas une terre d’islam et, même si la déchristianisation semble avancer bien vite, il n’en est pas moins vrai que le christianisme imprègne depuis la nuit des temps nos mœurs, usages et coutumes. Même ceux des nôtres qui sont athées, pour peu qu’ils ne soient ni sectaires ni bornés, s’y retrouvent, avec l’église au centre du village. On ne renie pas ses ancêtres, ni leur foi, même si, ici ou là, temps nouveaux, on ne la partage plus.
Exit l’AFD
Madame Le Pen a rompu brutalement avec l’AFD – l’alternative politique très droitière en Allemagne – au prétexte que cette formation avait mis dans son programme la remigration d’immigrés naturalisés. Il est vrai que la mesure peut paraître abrupte, mais entre une intention et une réalisation, il peut couler beaucoup d’eau sous les ponts de l’Elbe ou de la Sprée.
Marine Le Pen et son protégé, Jordan Bardella, ont cru bon de s’associer à l’hommage rendu au Panthéon, à Robert Badinter – l’avocat de tueurs d’enfants -, surtout le ministre de la justice de Mitterrand qui obtint l’abolition de la peine de mort pour les criminels, mais pas pour les honnêtes gens !
Ils étaient aussi présents, tous deux, à l’autre hommage rendu au communiste Manouchian et à son épouse, sur les mêmes lieux et dans les mêmes circonstances. Rappelons simplement au passage que Manouchian, d’origine arménienne – ce qui est loin d’être une tare, au contraire -, s’il était effectivement un résistant en s’attaquant aux Allemands, était aussi un terroriste communiste, issu de la MOI, « la Main d’Œuvre Immigrée », un pseudopode du PC « F ». Par comparaison, si le Hamas est un mouvement de résistance palestinien, effectivement, Manouchian et les siens étaient des « résistants »…
Au parlement, « ils » s’écrasent ou se couchent…
Le groupe parlementaire du Rassemblement National s’est tout particulièrement illustré en votant massivement – excepté quelques héroïques réfractaires -, la constitutionnalisation de la loi Veil. Il a même adopté, sans doute par inadvertance, une sordide loi restreignant encore plus les libertés, loi qui permettrait de sanctionner des propos tenus en privé qui ne seraient pas « politiquement correct ».
Le président du parti, « Jordan » pour les amis – celui dont on dit que nombre de potentielles belles-mères aimeraient bien en faire leur gendre -, s’en est bien tiré dans le match télévisé l’opposant à Valérie Hayer, tête de liste macroniste aux élections européennes du 9 juin prochain. Face à Gabriel Atal , c’était match nul. Tous les deux, jeunes ambitieux – sans doute comme Bellamy ou Marion Maréchal, de futurs animaux politiques -, ont fait assaut de courtoisie, débitant leur catéchisme respectif, en prenant bien garde de ne pas trop s’égratigner.
Le prix de la fameuse « dédiabolisation »
La dédiabolisation est sans doute à ce prix et, si l’on en croit les sondages – mais les sondages, c’est comme le temps, ça va et vient -, ce serait une bonne stratégie. Jordan Bardella doit-il sa rapide et spectaculaire ascension à ses mérites personnels, ou n’y a-t-il pas quelques parrains dans les coulisses, qui veillent sur leur champion mis sur orbite pour succéder à la « tsarine », en lui confiant les clés de la maison ? Comment le président du parti - demain à la tête de son groupe à Strasbourg et à Bruxelles -, cohabitera-t-il avec un Thierry Mariani, champion de la Russie poutinienne dans la mouvance ex-frontiste, alors qu’il vient de faire un large retournement de veste dans les positions du RN sur le conflit russo-ukrainien ?
Aujourd’hui, le Rassemblement National, par la voix de son président, s’aligne purement et simplement, sans nuances apparentes, sur les positions « otanesques » que ne renierait pas une chaine soutenant Kiev à 100 %, comme LCi.
Quelle tristesse de voir les héritiers de ce qui fut un grand parti d’opposition, jadis ferme sur ses positions, pratiquer le grand écart pour parvenir à tout prix au pouvoir. Et pour y faire quoi ? Du sous-Meloni ? Alors, « tout ça pour ça » ?
18:00 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Marc Rousset invité sur Sud Radio par André Bercoff
17:50 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 25 mai 2024
Quand la woke-écologie traque ses « brebis galeuses »
La chronique de Philippe Randa
On savait depuis longtemps, en tout cas depuis Pierre Victurnien Vergniaud, avocat, homme de loi et homme politique (1753-1793), que « la révolution est comme Saturne : elle dévore ses propres enfants »… Les exemples dans l’histoire de l’Humanité sont légion et puisque la Nouvelle Calédonie défraie la chronique ces temps-ci, rappelons seulement pour mémoire l’assassinat du leader Kanak Jean-Marie Tjibaou le 4 mai 1989 à Ouvéa par par un autre indépendantiste kanak, Djubellu Wéa qui le trouvait trop modéré… Jean-Marie Le Pen, président du Front national à cette époque, avait alors déclaré en guise d’oraison funèbre qu’« un pur trouve toujours un plus pur qui l’épure. »
Certes, dans la communauté des ultra-écologistes, du moins auto-proclamés comme tel, on n’en est pas à s’assassiner. Du moins physiquement. Du moins pas encore. Seulement à s’indigner et à exclure de leurs rangs les « brebis galeuses » qui s’y seraient infiltrés…
L’affaire qui a défrayé la chronique chez les Philippulus de notre planète a eu lieu en Écosse, au sein du Scottish Green Party (écologistes)… Des membres en ont été exclus pour avoir signé une déclaration disant que « le sexe est une réalité biologique »… ce qui aurait fragilisé, sinon rendu « moins sûr » leur parti « pour les membres transgenres et non binaires. »
Leur déclaration n’était pourtant guère agressive, insultante et encore moins menaçante ; qu’on en juge : « La déclaration des Verts écossais sur les droits des femmes fondés sur le sexe, adressée à la direction du parti et signée par plus de 40 personnes ayant des liens avec le parti, stipule que le sexe ne doit pas être confondu avec le genre et que les femmes et les jeunes filles doivent avoir le droit de conserver des espaces réservés aux femmes, tels que des vestiaires. »
Ni une, ni deux, le comité de conduite et de plaintes (CCC) a prononcé leur exclusion ; la plupart des signataires était néanmoins des militants de longue date au sein du Scottish Green Party. Rien n’y a fait : à défaut de naître woke, on le devient ou on dégage.
On connaissait également depuis Louis Antoine de Saint-Just la terrible sentence « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » ; on découvre donc aujourd’hui sa mise à jour 2024 : « Pas de liberté pour les réfractaires au wokisme. »
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Journal du chaos
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vendredi, 24 mai 2024
La victoire du 11 mai
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Non, le samedi 11 mai 2024, aucun parti politique n’a gagné une élection. Les journaux quotidiens du Système médiatique d’occupation mentale l’ont fort bien compris en réagissant dès le 13 mai par des articles partiaux aux titres excessifs et racoleurs.
Ainsi lit-on dans Le Monde du 14 mai 2024 que « les néo-fascistes ont défilé en toute impunité à Paris ». Vraiment en toute impunité ? D’abord interdite par la préfecture de police de Paris sous le prétexte éculé de troubles à l’ordre public, la manifestation est finalement autorisée. Le tribunal administratif de la capitale casse quelques minutes avant le début du défilé cet arrêté préfectoral liberticide. Libération du 13 mai rapporte les propos d’Olivier Cahn, professeur de droit pénal à l’université de Caen, qui y voit un nouvel échec par procuration du ministre de l’Intérieur. Chez Darmanin, « dès que le droit entre en conflit avec l’intérêt politique, dit cet universitaire, c’est le droit qui s’efface ». Effacement lui-même annulé par la justice et donc revers majeur pour la place Beauvau.
Le tribunal administratif a eu raison de lever l’interdiction. Dans un ordre impeccable, sur quatre lignes parallèles, plus de six cents participants venus de toute l’Europe se sont souvenus dans les rues du VIe arrondissement de la mort jamais bien éclaircie de Sébastien Deyzieu, le 7 mai 1994. Parfaitement organisée par le Comité du 9 Mai 2024 dont il faut saluer la motivation, la ténacité et le courage, la manifestation avait une magnifique tenue. Contrairement aux habituelles manifestations syndicales et/ou de gauche ponctuées d’incidents, d’actes de vandalisme et de violences, ce défilé remarquable s’est déroulé sans aucune dégradation du mobilier urbain ou de saccage de magasins. Ce jour-là, Black Blocks et autres racailles allogènes avaient sûrement piscine…
Les journalistes du Système occupant ont signalé l’émission de propos racistes. Oui, des propos racistes ont bien été tenus… de la part d’une militante noire hystérique qui insulte les manifestants et en traite un de « Sale Blanc de merde ! ». Le Parquet n’engage-t-il pas des poursuites à son encontre ? Ce laxisme est étrange. En revanche, « Europe ! Jeunesse ! Révolution ! » appellerait à la haine et à la discrimination ? Première nouvelle ! Si c’est le cas, il faut de suite arrêter la campagne des élections européennes, cesser de pratiquer le jeunisme médiatique de la caste politicienne et renoncer au 14 juillet ainsi qu’au bonnet phrygien. Quant au service d’ordre, il aurait commis le crime inouï d’ouvrir des parapluies – noirs, ô horreur ! - afin d’empêcher de filmer et de photographier les participants du défilé dont certains portaient des cache-cols ou des masques sûrement anti-covid. Des précautions nécessaires pour éviter aux manifestants de subir une mort professionnelle et sociale. En effet, dans la société pourrie qui est la nôtre, il devient plus grave de commémorer la fin tragique d’un jeune homme courageux que de se droguer. D’autres belles âmes s’offusquent de la présence d’étendards sombres à croix celtique blanche.
12:15 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jeudi 30 mai : Laurence Trochu, candidate sur la liste de Reconquête, à Saint-Brieuc
Participation à cette soirée 10 €
Au programme de la soirée : apéritif dînatoire, prise de parole de Laurence Trochu, puis échanges entre avec les participants.
Pour s'inscrire cliquez ici
Le lieu exact sera communiqué aux inscrits 24-48 heures avant l'événement.
12:03 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Deux conférences prochaines dans l'Ouest de la France :
Deux initiatives patriotes qui paraissent intéressantes, dans l’Ouest de la France. En pleine campagne des élections européennes, Bernard Germain, auteur du livre “L’Union européenne, en sortir au plus vite“, répondra à l’invitation de l’Union Patriote Citoyenne, présidée par Mireille Bleivas, à Poligné (près de Rennes).
Pour acheter son livre cliquez ici
Une semaine plus tard, aux Sables d'Olonne, les infatigables militants du Rassemblement Vendéen, présidé par Éric Mauvoisin, accueilleront Martial Bild, le directeur des programmes de TV Libertés. Et peut-être une initiative nouvelle de l’association sera-t-elle annoncée en exclusivité ce jour-là…
Pour acheter son livre cliquez là
09:40 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 23 mai 2024
Marion Maréchal chez Cyril Hanouna
19:20 Publié dans Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Paradis artificiels
Alors que la violence sous toutes ses formes explose dans notre pays – mais pas que -, mais aussi outre-mer, on s’aperçoit que la drogue est bien souvent la source principale des règlements de comptes qui se déroulent quotidiennement sous nos yeux. Pierre Lellouche, pour Valeurs actuelles, dresse un dramatique constat de cette situation où l’on notera l’absence cruelle d’organismes spécialisés de lutte contre la drogue. Ce qui serait la moindre des choses.
Lire la suite ICI
Source : Valeurs actuelles, 23/05/2024
12:14 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 22 mai 2024
Les entretiens de Paul Verbeke - Alain Escada
15:02 Publié dans 11 - La 11e journée nationale et identitaire, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Ukraine, Chine, Afrique : La France sans voix ? - avec le général Henri Roure
Cette semaine, dans "Le Samedi Politique" avec le Général Henri Roure, nous plongeons au cœur des enjeux internationaux pour observer la maigre place qu’occupe notre pays sur la scène mondiale.
Guerre en Ukraine, conflits au Proche-Orient, tensions en Nouvelle-Calédonie, et le rejet de notre pays en Afrique… Autant de théâtres qui démontrent que la voix et le poids de la France sont en chute libre. Écrasée entre l’UE et sa commission qui s’arroge de plus en plus de pouvoir et les États-Unis régnant en maître sur l’OTAN, Paris a vu sa diplomatie pourtant longtemps singulière voler en éclat. Un déclin sur la scène internationale et une privation de souveraineté qui œuvrent conjointement à affaiblir notre pays à l’intérieur comme à l’extérieur, à l’image des émeutes de banlieues ou de l’insurrection en Nouvelle-Calédonie.
Le général Henri Roure, officier-général des troupes de Marine, diplômé de l'École Supérieure de Guerre et docteur d'État en Sciences Politiques, abordera également son engagement politique récent aux côtés de François Asselineau, le président de l'UPR pour les élections européennes où il figure en troisième position sur la liste Asselineau – Frexit.
Retrouvez le dernier ouvrage du Général Henri Roure "Dieu n’a pas béni l’Amérique, Les mauvaises manières d’un empire en perdition" publié aux éditions SIGEST sur la boutique de TVL ICI
14:28 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Nouveau reniement de Jordan Bardella...
11:51 Publié dans Communiqués de presse, Européennes 2024 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 21 mai 2024
Il y a 11 ans : acte ultime de Dominique Venner
Réaction de SN au soir du décès cliquez là
En 2014, Synthèse nationale publiait ce livre pour mieux connaitre Dominique Venner cliquez ici
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Parution chez Dualpha du nouveau livre de notre Ami Michel Festivi : La désinformation autour du Parti communiste "français"
Heureuse initiative des Editions Dualpha dirigées par Philippe Randa : la reprise de l'excellente collection "La désinformation autour de..." lancée il y a quelques années par l'Atelier Fol'fer.
Un nouveau titre passionnant vient donc de sortir : La désinformation autour du Parti communiste "français" que nous devons à Michel Festivi, bien connu des lecteurs de Synthèse nationale.
Voici la préface de ce bel ouvrage rédigée par Francis Bergeron :
L’Histoire du PC « F » ne fut que constructions de mensonges, trahisons, mystifications, complicités avec les pires totalitarismes, au nom « des lendemains qui chantent », « du charme universel d’Octobre », et « de la lueur qui s’est levée à l’Est ». Tous ces épisodes de terreur et de sang sont passés en revue à savoir : le soutien aux « procès » de Moscou, les trahisons de la France entre 1939-1941 en promouvant l’alliance Hitler-Staline, les appels aux sabotages de la défense nationale à l’hiver 1939-1940, les diatribes contre l’Angleterre et la France Libre qui osaient s’opposer seules aux Allemands, les appuis à l’URSS et au IIIe Reich jusqu’à l’opération Barbarossa. Le PC « F » négociera la reparution de sa presse, en se rapprochant des occupants qui leur libéreront de nombreux militants. Plusieurs communistes « français » se proposeront même d’être délateurs à charge contre les accusés du procès de Riom, relents antisémites compris et garantis.
L’auteur revient sur la non résistance des communistes « français » jusqu’au 22 juin 1941, sur le faux appel du 10 juillet 1940, sur le mythe « Guy Môquet » qui jamais ne fut un résistant aux Allemands ; il démontre aussi la supercherie d’une deuxième voie résistante avec Guingouin, Havez ou Tillon, ce qui ne fut qu’une construction mémorielle de plus. Il évoque les manipulations de Georges Marchais et du Parti, refusant d’admettre qu’il était allé travailler volontairement en Allemagne en 1942. Il expose la nature totalitaire bolchevique du PC « F », son emprise sur ses militants, ses listes noires, la liquidation de ses opposants, les agissements de Marcel Paul à Buchenwald, l’escroquerie historique du Parti des « 75 000 fusillés ». Il retrace la vie de personnages qui ont soutenu l’URSS et ses crimes : Pierre Cot, Artur London ou les époux Rosenberg… Il dépeint la guerre des mémoires qu’imposait le PC « F » et ses soutiens comme dans « l’affaire Manouchian ». Sont décrits les liens organiques et financiers du PC « F » avec la iiie Internationale et l’URSS jusqu’en 1991, l’aveuglement toujours existant des dirigeants français pour les pires régimes et tyrans : Lénine, Staline, Mao, Castro, Pol Pot, Kim.
L’auteur plaide enfin sur la nécessité d’un Nuremberg du communisme pour arrêter de falsifier l’histoire.
Cet ouvrage extrêmement documenté, relie en permanence l’histoire et l’actualité du PC « F », qui est toujours « une passion française », reprenant les positions récentes ou contemporaines d’un parti pas comme les autres, qui défend toujours des totalitarismes et des tyrans. Un livre à mettre entre toutes les mains, sans modération, pour se sortir des mensonges de notre histoire politique.
La désinformation autour du Parti communiste "français", Michel Festivi, préface de Francis Bergeron, Dualpha, 352 pages, 39,00 €
Pour acheter ce livre cliquez ici
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lundi, 20 mai 2024
Espagne : Pedro Sanchez vexé, provoque une crise avec l’Argentine de Javier Milei
Santiago Abascal, chef de Vox, reçoit à Madrid le Président argentin Javier Milei
Michel Festivi
Le socialiste Pedro Sanchez, hautain et arrogant, ne supporte pas que l’on lui jette au visage ses quatre vérités. Les socialistes peuvent tout se permettre, mais l’inverse n’est pas possible, c’est bien connu. Le vendredi 3 mai dernier, lors d’une réunion socialiste à Salamanque, l’un des seconds couteaux de Sanchez, le ministre des Transports Oscar Puente avait déclaré qu’ayant vu Javier Milei à la télévision pendant sa campagne électorale où il allait l’emporter « j’ignore si c’était avant ou après l’ingestion de substances, ...il est impossible qu’il gagne les élections ». Outre que Puente démontrait être un piètre politique, il est certain qu’il s’agissait d’une grave injure de la part d’un officiel du gouvernement espagnol à l’encontre du Président en exercice d’un pays qui entretien de longue date des relations politiques et économiques suivies avec l’Espagne. Ce ministre ne fut pas sanctionné et Sanchez laissa faire. Il faut dire que lui-même avait tenu des propos peu amènes à l’encontre de Milei pendant la campagne électorale argentine.
Aussitôt la présidence argentine s’est logiquement fendue d’un communiqué rejetant les calomnies et les injures de ce ministre, et a ironisé sur les difficultés actuelles du gouvernement espagnol empêtré dans toute une série de scandales, dont celui qui affecte l’épouse du Premier ministre. Ce communiqué faisait également cas des graves dangers que subissait l’Espagne, le séparatisme, l’immigration incontrôlée, et fustigeait la politique communisante qui attentait aux libertés économiques : « Sanchez a mis la classe moyenne en danger avec sa politique socialiste qui n’apporte que la pauvreté et la mort ».
Javier Milei s’est donc rendu cette fin de semaine à Madrid, à une réunion organisée par le parti Vox en vue des élections européennes, cela était prévu de longue date. Il est à noter qu’aucun membre du gouvernement espagnol n’était présent à la cérémonie d’investiture de Milei, seul le Roi s’était déplacé, ainsi d’ailleurs que Santiago Abascal le leader de Vox. Cette attitude du gouvernement socialo-communiste était particulièrement outrageante pour l’Argentine et les Argentins, il est vrai que Sanchez et ses alliés communistes préfèrent la dictature de Maduro au Venezuela, tout comme notre Mélenchon à nous.
Lors de cette réunion, Javier Milei a pourfendu le socialisme « Les élites mondiales ne réalisent pas à quel point la mise en application des idées du socialisme peut être destructrice. Elles ne savent pas le type de société et de pays que cela peut produire et le type de gens accrochés au pouvoir et le niveau d’abus que cela peut générer. » Et puis malicieusement, il n’a pu s’empêcher de rajouter sans nommer à aucun moment ni Pedro Sanchez, ni sa dulcinée Begoña Gomez « quand vous avez une femme corrompue, vous vous salissez et vous prenez cinq jours pour y réfléchir », faisant allusion au psychodrame cousu de fil blanc qu’avait provoqué Sanchez sur l’air du retenez moi ou je fais un malheur, il y a quelques jours.
Aussitôt, Sanchez est sorti de ses gonds socialistes pour exiger des excuses, Buenos Aires lui répliquant que c’était à lui de s’excuser « Il n’y a aucune excuse à faire. Aucune excuse. Je pense, au contraire, que le gouvernement espagnol devrait présenter des excuses pour ce qu’il a dit de Milei », a déclaré Guillermo Francos le ministre de l’Intérieur argentin. Madrid a décidé de rappeler son ambassadeur et de convoquer l’ambassadeur argentin.
Aujourd’hui le journal El Mundo titre « Sanchez ouvre une crise diplomatique à cause des attaques de Milei à l’encontre de sa femme avec une mise en scène sans précédent ». Quant au quotidien El Debate, il revient opportunément sur la tentative avortée (pour l’instant) de Sanchez de vouloir impliquer le Parti populaire dans sa guerre à visée électorale contre Milei. Même Vox a reçu un coup de téléphone d’un ministre de Sanchez, pour solliciter son appui contre Milei. Santiago Abascal a répondu « à ce ridicule appel téléphonique » pour tempêter « Que diable cela a à voir, s’agissant des problèmes de la femme du président avec la dignité et la souveraineté de l’Espagne ? » Bien sûr, le socialiste espagnol, chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell a pris fait et cause pour Sanchez contre Milei. Le journal très au centre El Español évoquant cette crise, pense que le PP est dans un difficile équilibre entre ses critiques au gouvernement en pleine campagne électorale des européennes et tenter aussi de mobiliser un électorat plus à gauche. D’ailleurs Feijoo, le chef du PP, comme à l’accoutumée tangue à droite et à gauche en critiquant Milei et Santiago Abascal. Il aurait pu se contenter de dire que cette polémique ne concerne pas l’Espagne dans sa souveraineté.
En réalité toute cette histoire rend plus d’actualité que jamais cette formule éclairante de Winston Churchill : « Le vice inhérent au capitalisme, c’est le partage inégal de la richesse, la vertu inhérente au socialisme c’est le partage égal de la misère. ». Une vérité absolue quand on analyse les politiques socialistes en Espagne, comme en France.
18:32 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Nouvelle Calédonie… que faire ?
Bernard Germain
Les évènements tragiques qui sont en train de se dérouler en Nouvelle Calédonie sont de la plus haute importance, et surtout placent tous et chacun au pied du mur.
En préalable, on me permettra de noter qu’en France, un étranger Africain ou Afghan fraîchement naturalisé est considéré Français. À l’inverse, en Nouvelle Calédonie - donc également en France - on parle de colons pour des blancs dont la famille est présente depuis bien plus de 100 ans au travers de ses multiples générations.
De plus, que la population française de souche devienne minoritaire sur son propre sol est même clairement voulu par certains tel Mélenchon qui déclare souhaiter la créolisation de la population française, manière fort hypocrite de dire qu’il souhaite la disparition des Français de souche. Mais à l’inverse, la même gauche, sans employer explicitement le terme - grand remplacement - dénonce ouvertement le fait que les Kanaks sont minoritaires sur leur propre terre en Nouvelle Calédonie.
On peut donc constater que lorsque la gauche passe du nord au sud de la planète, ses principes s’inversent.
S’agissant de la population de Nouvelle Calédonie, il faut savoir qu’elle est composée de 40% de Kanaks, 30% de Caldoches (blancs issus de métropole) et 30% de mélanésiens, d’asiatiques, etc.
Et cette réalité ne date pas d’hier. Cela fait des décennies que c’est ainsi.
Alors qu’est-ce qui a mis le feu au poudre ?
C’est la modification constitutionnelle voulue par Emmanuel Macron afin de « corriger » un problème démocratique bien réel : les Français qui n’étaient pas sur place avant 1998 n’ont pas le droit de vote pour les élections locales, ce qui fait la part belle aux Kanaks qui pourtant sont minoritaires. En clair, sur ce territoire de la république, des Français sont privés du droit de vote pour que d’autres aient plus de droits.
La modification constitutionnelle vise donc à « corriger »… un peu, cette invraisemblance et à instaurer que ceux qui n’ont pas 10 ans de présence sur le territoire ne peuvent pas voter aux élections locales. Ce qui est encore une entorse, moins importante certes, mais toujours une entorse au principe en vigueur partout ailleurs dans notre république.
En réponse, des Kanaks (environ 5 à 6 000) surtout des très jeunes (12 ans à environ 25-30 ans) ont pris les armes et déclenché une véritable insurrection.
Pour sa part la gauche a fustigé cette modification constitutionnelle et condamne par avance la tenue du congrès à Versailles pour valider ce que l’assemblée et le sénat ont voté.
Il est assez amusant de voir qu’en France, la gauche veut donner le droit de vote aux étrangers aux élections locales sans condition. Mais en Nouvelle Calédonie, la gauche refuse le droit de vote à des Français (42.000 sur une population totale de 269.220 en 2022) aux élections locales. Cherchez l’erreur…
On pourra également sourire en se souvenant qu’en 2007, Christiane Taubira déclara : « Nous sommes à un tournant identitaire, les Guyanais de souche sont devenus minoritaires sur leur propre terre. ».
Ou en prenant connaissance de la déclaration du député LFI Andrée Taurinya le 16 mai 2024 à propos de la crise en Nouvelle Calédonie : « Tout le monde savait que mettre le peuple Kanak en minorité sur ses terres conduirait à sa colère. »
Cette seconde déclaration est mensongère car cela fait belle lurette que les Kanak sont minoritaire sur le « cailloux ». Ils ne le sont pas devenus du fait du texte constitutionnel en cause. Mais passons.
17:20 Publié dans 13 - Les 13e Journées de Synthèse nationale, Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |