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jeudi, 28 septembre 2023

L’Espagne, hélas !

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L’Espagne semble, hélas, se rapprocher de nouveau d’un gouvernement « Frankenstein » qui fracasserait le pays.

Michel Festivi 

Depuis hier, les Cortès bruissent de nouveau. Après les élections législatives anticipées du 23 juillet qui ont laissé sans majorité le bloc des droites pour 4 sièges, Alberto Nuñez Feijoo, le Chef du Parti populaire, pressenti par le Roi Felipe VI, a soutenu avec un certain talent et une pugnacité que l’on ne lui connaissait pas, les grandes lignes de sa future politique, s’il était intronisé.

Or, ce jour, 28 septembre, par 172 votes contre 178, il a échoué. Feijo a rassemblé les 137 votants du PP, les 33 de Vox, 1 députés des Canaries et 1 du parti Navarrais. Il lui a manqué 4 votants pour parvenir à la majorité absolue de 176.

De l’autre côté, le PSOE a fait le plein de tous les opposants, réunissant sur le non, ses 121 députés, plus les 31 de l’extrême gauche, les 7 du parti indépendantiste catalan Junts, les 7 de la gauche séparatiste catalane ERC, les 6 voix des terroristes basques de Bildu, les 5 du parti national basque, qui une fois de plus s’est totalement compromis avec la gauche, l’extrême gauche et les anciens tueurs de Bildu, et 1 député du BNG les a aussi rejoints.

Il n’y a eu aucune surprise. Le 29 septembre, un nouveau et dernier vote aura lieu, cette fois à la majorité relative, mais on voit mal pourquoi et comment, certains opposants à Feijoo d’un jour s’abstiendraient un autre jour.

Déjà, le 17 août dernier, pour l’élection de la Présidence des Cortès, la socialiste Francina Armengol, avait obtenu 178 voix au 1er tour de scrutin. Dès lors à moins d’une immense surprise, Feijoo ne sera pas investi.

Pendant les débats, qui se sont étalés sur deux journées, répondant à chaque fois à chaque représentant des partis formant un groupe, il s’est battu avec courage et détermination, et n’a pas manqué de remercier Santiago Abascal, le patron de Vox pour son soutien. Mais cela n’a pas suffi.

Si donc les choses se passent ainsi, le Roi sera amené de nouveau, à s’entretenir avec tous les chefs de partis, puis à l’issue de ces nouvelles consultations, il décidera s’il désigne ou pas Pedro Sanchez, pour qu’il puisse présenter son investiture.

Cela pose d’énormes difficultés, car Sanchez sera obligé de promettre une loi d’amnistie en faveur des putschistes constitutionnels, qui ont violé la loi fondamentale de 1978, en instituant un référendum illégal en 2017 sur l’indépendance de la Catalogne, totalement interdit par la constitution.

Sanchez sera aussi vraisemblablement contraint de proposer une future organisation, d’une manière ou d’une d’autre, d’un référendum en vue de l’indépendance de la Catalogne, sachant que les Cortès viennent d’accepter que le Catalan, le Basque, le Galicien soient reconnus comme langues officielles du parlement, alors que la constitution ne prévoit leur usage que sur le territoire régional de chacune d’elle uniquement.  

L’Union européenne devrait donner son feu vert ou pas, mais pour l’instant elle a réservé sa réponse, sachant que cela pose et va poser des problèmes considérables de traductions et de coûts exorbitants pour les finances publiques, sans compter la quasi impossibilité de dresser sur le champ les procès-verbaux des débats, ce qui, s’agissant d’une assemblée délibérative n’est pas sans difficultés juridiques et politiques majeures.

Vox avait d’ailleurs protesté avec véhémence en quittant la séance, et en remettant ostensiblement sur le bureau de la Présidence ses instruments d’écoute.

Bien évidemment, tout cela était planifié avec le PSOE de Pedro Sanchez, qui entend ainsi obtenir un soutien ferme et définitif du parti Junts, le plus en pointe sur ces sujets d’indépendance de la Catalogne, et ce au mépris total de l’unité de l’Espagne. 

Un seul espoir pour l’Espagne et les espagnols qui refusent cet éclatement du pays, que le Roi ne désigne pas Pedro Sanchez, dans les jours qui viennent, au motif que, comme il y a quelques semaines, les partis basques et catalans avaient refusé de se rendre au Palais Royal, comme tous les autres partis, ce qui permettrait à Felipe VI, si cela advenait de nouveau, de déclarer qu’il n’est pas en possibilité de désigner Sanchez, sans avoir pu s’entretenir avec ses éventuels soutiens. Mais c’est un espoir particulièrement ténu.

Si cela survenait, les espagnols revoteraient à la mi-janvier. Dans le cas contraire, les révolutionnaires du PSOE, de l’extrême gauche, des partis séparatistes et indépendantistes gouverneraient le pays pour 4 années supplémentaires, avec en ligne de mire la disparition de l’Espagne.

08:38 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 27 septembre 2023

Prise de parole d'Alexandre Simonnot - Fête du cochon du PdF Bretagne

L'intervention d'Alexandre Simonnot, Délégué général du Parti de la France, le 10 septembre dernier, au cours de la Fête du cochon du PdF Bretagne.

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15:30 Publié dans 09 - La 9e Journée de Synthèse nationale, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Damien Rieu le meilleurs allié de Marine Le Pen à Reconquête

Rieu.jpgRobert Spieler

Dans le cadre du procès opposant Karim Benzema à Damien Rieu, le militant de Reconquête a été relaxé ce mardi 19 septembre. Il était jugé pour diffamation après un tweet publié en 2020 comparant l’ancien footballeur international français à des jihadistes. Damien Rieu est devenu dans les années 2010 l’un des militants les plus médiatiques — notamment sur Twitter — du mouvement identitaire en France. Il est notamment cofondateur et porte-parole de Génération identitaire. Assistant parlementaire du député européen Philippe Olivier, il sera candidat du Rassemblement national dans le canton de Péronne (Somme) en 2021. Il rejoint ensuite le parti Reconquête, se ralliant à la candidature d’Éric Zemmour en vue de l’élection présidentielle de 2022. Candidat aux législatives en 2022, il obtient 10,66 % des voix. Bref, son pedigree de combattant identitaire peut sembler à première vue impeccable. Oui mais Monsieur Rieu est, comme Madame Le Pen, en recherche de respectabilité et de dédiabolisation. Il y a des gens qu’on ne tient plus trop à côtoyer. Des gens qui parlent trop fort, qui sont plus « rouge qui tache » que champagne et petits fours.

C’est le cas de Pierre Cassen, dirigeant de Riposte laïque, combattant contre l’invasion migratoire dans nos campagnes. Cassen, dont pourtant le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas spécialement judéocritique et anti- sioniste radical, était invité le 23 septembre par la fédération de Seine-et-Marne de Reconquête, à l’occasion d’une conférence intitulée « Ruralité et immigration ». Las, il a appris il y a une semaine que la direction nationale de Reconquête, par la voix de Damien Rieu, avait décidé de déprogrammer son invitation. Pierre Cassen, on le comprend, est évidemment furieux, d’autant qu’un problème s’était aussi posé à Callac et à Saint-Brévin, deux villes qui devaient accueillir une centaine de migrants, contre l’avis de la population. Le collectif « Partout Callac », auquel s’étaient agrégés de nombreux militants de Reconquête, piloté par Bernard Germain, son porte-parole, s’était mobilisé avec une remarquable efficacité, et avait réussi à faire reculer les complices de l’invasion. Son mot d’ordre : « Non à l’arrivée des migrants, parce que Callac doit rester Callac et la France doit rester la France », Mais la méthode employée n’avait pas plu à monsieur Rieu. Ses explications valent leur pesant de cacahuètes. Florilège : « Les manifestations et rassemblements« [...] représentent sou- vent des risques d’image ou physiques pour les participants et seraient “dangereuses” » ; « la violence des milices antifas n’autorise pas Reconquête! à inviter ses adhérents, souvent des familles et parfois des personnes âgées, à participer à un événement où les conditions de sécurité ne sont plus réunies » (comme les antifas sont toujours présents, interdiction aux militants de Reconquête de participer à des manifs !) Et puis, cette envolée grandiose : « Reconquête ! ne souhaite pas inviter ses adhérents à participer à des événements à côté de mouvements ou d’individus qui portent des idéologies ou des méthodes contraires à ses valeurs, et qui seront utilisés pour nuire à la cause. » C’est beau comme du Marine Le Pen. Mais qui sont ces “infréquentables” ? Civitas, le Parti de la France, les amis de Roland Hélie et de Synthèse nationale, ces deux derniers mouvements ayant pourtant activement soutenu la candidature présidentielle de Zemmour en 2022 ? Il y aurait eu des « mecs en noir », dit Monsieur Rieu. Complètement délirant... Et il poursuit : nous ne rassemblons pas « n’importe qui, n’importe quoi, n’importe comment ». Réponse de Bernard Germain : « N’as-tu pas l’impression qu’en agissant ainsi tu sabotes le combat contre l’invasion migratoire ? » Décidément, la stratégie de dédiabolisation et de normalisation est une maladie contagieuse.

Source : Rivarol 27/9/2023

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mardi, 26 septembre 2023

Marsault a encore frappé

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La France aime sa police

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19:31 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La jurisprudence européenne contre les nations et les peuples

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Michel Festivi 

On pourra faire toutes les plus belles déclarations du monde, lancer les plus vivifiantes pétitions de principe, la France et les français ne s’en sortiront pas sans que des mesures énergiques et radicales soient prises.

Deux essentiellement et très vite doivent être décidées. Tout d’abord quitter la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), en dénonçant le plus rapidement possible ces traités, et deuxièmement partir avec pertes et fracas du Conseil de l’Europe qui soutant toute cette jurisprudence. Au passage, la France et les français feront des économies substantielles, comme l’importante rémunération de Monsieur Pap Ndiaye par exemple.

Aussi, et concomitamment, procéder à une révision constitutionnelle par référendum, pour faire ériger le droit positif constitutionnel français au-dessus des traités et des lois européennes ou internationales, bref modifier ce que les juristes désignent comme étant la hiérarchie des normes.  C’est ainsi retrouver tout simplement sa souveraineté. 

Parallèlement, et cela peut être entrepris sans attendre, il faut supprimer toutes les aides, tous les financements à toutes nos ONG pro-immigrationnistes qui amènent, avec l’argent du contribuable français qui travaille et qui peine, des milliers et des milliers de clandestins qui vont de surcroit peser d’un poids très lourd sur les finances publiques des pays européens et singulièrement de la France.

Au passage, annuler aussi toutes les subventions à toutes les associations soi-disant « culturelles » ou « humanitaires », qui vitupèrent la France et les français à longueur de temps et qui nous « crachent » en permanence à la figure.

C’est ce que semble indirectement et implicitement nous suggérer Monsieur Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel et auteur de « La démocratie au péril des prétoires » Gallimard, collection « le débat », 2022.

Le titre de sa tribune au Figaro Vox est intitulé : « Interdiction de refouler les migrants : « entre les intérêts de la France et la jurisprudence européenne, il faut choisir ». Car ce brillant juriste et ancien haut fonctionnaire nous éclaire : « Les décisions successives de la CEDH et, plus récemment de la CJUE, entravent la capacité des Etats à endiguer les flux migratoire » Cf le Figaro Vox, Tribune du 25/09/2023.

Compte tenu de cette jurisprudence européenne qu’il explicite brillamment et avec clarté, les migrants qui arrivent à Lampedusa, ne peuvent être refoulés. Dès lors, il pose la seule question qui vaille : « L’exécutif français est-il prêt à renverser la table de la loi européenne ? Prêt à affronter une levée de boucliers droits-de-l’hommiste venant non seulement de la gauche, des ONG, des médias et des organes de l’Union, mais encore d’une partie de sa majorité ? ».

C’est pourquoi d’ailleurs, le bla-bla de Monsieur Macron ce dimanche soir dernier est inconséquent et irresponsable.

Éric Schoettl appelle à une révision importante des traités car : « maîtriser les flux migratoires est, pour l’Europe, un impératif essentiel. Il commande une modification des traités (comme il commande en France une révision constitutionnelle) ».

Enfin, et pour finir sur une note d’espoir, le Conseil d’Etat, en référé, vient pour la deuxième fois, de rejeter des recours contre l’interdiction du port de l’abaya à l’école, recours présentés par le syndicat SUD éducation et par deux associations, la Voie Lycéenne et Le Poing levé (ça ne s’invente pas).

Si les collectivités, l’Etat, et tous les organismes publics arrêtaient de financer toutes ces associations qui œuvrent à l’encontre de la volonté de l’immense majorité des français (tous les sondages le prouvent), leur impact perdrait beaucoup en puissance et efficacité. Le Conseil d’Etat a une nouvelle fois jugé que : «au vu des éléments produits à l’instruction, le port de l’abaya et du qamis au sein des établissements scolaires, qui a donné lieu à une nombre de signalements en forte augmentation au cours de l’année scolaire 2022-2023, s’inscrit dans une logique d’affirmation religieuse. » CQFD et la boucle est bouclée pour ainsi dire. 

 

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La radicalisation de l’extrême centre

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Mathieu Block-Côté

On apprenait jeudi qu’une vaste coalition parlementaire transpartisane, excluant toutefois le RN, entend présenter en janvier une proposition de loi visant à bannir le « climatoscepticisme » des médias. L’objectif de cette proposition de loi est d’interdire dans le débat public toute remise en question des dérèglements climatiques, tout comme de leur cause anthropique. Ce point de départ devrait « échapper au débat contradictoire », cela au nom de la science, ou plus exactement, du « consensus scientifique ». Il s’agit donc, explicitement, de structurer le débat public de telle manière qu’il ne soit plus permis de questionner cette affirmation fondamentale.

Nous ne sommes pas de ceux qui contestent les présents dérèglements du climat mais il importe d’envisager les effets de cette judiciarisation du débat climatique. Ainsi, un ouvrage étonnant viendrait-il un jour relativiser une de ces affirmations qu’il ne devrait pas être permis d’en parler dans les médias. La censure permettrait de perfectionner notre expérience de la liberté d’expression. Le délit d’opinion représente désormais la poursuite de la liberté d’expression par d’autres moyens.

Une interrogation naîtra néanmoins quant à la définition juridiquement fixée du climatoscepticisme. Fait-il simplement référence à la négation pure et simple des changements climatiques ? Fait-il référence à la relativisation de la responsabilité humaine dans ces changements ? Gardons à l’esprit que l’hétérodoxie climatique est assimilée depuis un bon moment déjà au « négationnisme ». Ce terme ne pouvait être utilisé  sans conséquences. On aurait tort de croire que les partisans du délit d’opinion s’arrêteront là. On entend souvent, avec raison, et prenons la peine de le dire puisqu’il en est encore permis de le faire, que la France est responsable d’une portion tout à fait minime des émissions contribuant aux changements climatiques.

Il est à peu près certain que ce rappel sera tôt ou tard assimilé
au climatoscepticisme. Faudra-t-il demain l’interdire ? De même, bien des écologistes tiennent le capitalisme pour responsable des dérèglements climatiques et considèrent qu’il ne sera vraiment possible de lutter contre eux qu’en entrant résolument dans une logique de décroissance. Faudra- t-il assimiler après-demain la défense du capitalisme à un climatoscepticisme voilé ? L’appel au bannissement des publicités des produits jugés « écocidaires » laisse croire que nous sommes déjà engagés dans cette direction.

Ne soyons toutefois pas surpris : l’appel au consensus scientifique est aujourd’hui de plus en plus fréquent quand vient le temps aujourd’hui de verrouiller le débat public. Ainsi, c’est la démographie qui explique aujourd’hui que le grand basculement démographique occidental serait une lubie conspirationniste, et même raciste. Le consensus scientifique serait incontestable : l’immigration massive ne transformerait pas en profondeur la composition démographique des sociétés occidentales. De même, ce serait apparemment le consensus scientifique de notre temps qui justifierait l’abolition du masculin et du féminin, catégories réactionnaires, et la promotion militante de la théorie du genre dans les écoles. La théorie du genre serait la révolution copernicienne de notre temps, et il ne devrait pas être non plus permis de la contester. Faudra-t-il demain interdire la remise en question de ces consensus scientifiques ?

Cette rhétorique n’est pas sans faire penser à ce qu’on appelait autrefois le marxisme scientifique. S’il était permis de débattre dans ses paramètres, d’autant qu’il s’agissait d’une théorie à souvent replâtrer tellement elle ne résistait pas à l’effet corrosif de la réalité, il n’était pas permis de les modifier, encore moins d’en sortir, à moins de consentir à l’accusation de déviationnisme. L’appel de plus en plus fort et de plus en plus entendu en faveur de l’institutionnalisation politique et juridique du consensus scientifique donne l’impression que le monde occidental poursuit aujourd’hui sans s’en rendre compte l’histoire de l’URSS. La science passe de la célébration du doute fécond à l’enthousiasme des certitudes juridiquement certifiées.

Un régime à vérités officielles est un régime idéocratique, qui tôt ou tard, embauchera des gardiens du dogme, invités à surveiller et même persécuter ceux qui douteront ouvertement de lui, et même ceux qui en douteront malicieusement ou à demi-mot. Cette proposition de loi témoigne d’une radicalisation de l’extrême centre qui juge nécessaire le passage de la délibération politique à la gouvernance technoscientifique et n’entend plus s’encombrer de l’humeur populaire et de l’incompétence présumée du commun des mortels. On s’amusera néanmoins à l’idée que ce régime se présente comme l’expression parachevée de l’idéal démocratique.

Source :Le Figaro 23/09/2023

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Mont Saint-Michel

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lundi, 25 septembre 2023

Prise de parole de Pierre Cassen - Fête du cochon du PdF Bretagne

L'intervention de Pierre Cassen, le 10 septembre dernier, au cours de la Fête du cochon du PdF Bretagne.

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17:59 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Alain Escada - Le point sur la dissolution de Civitas

En introduction de sa conférence « La doctrine sociale catholique face au chaos et à la tyrannie », donnée à Paris le 9 septembre 2023 sur invitation d’E&R Île-de-France, le président de Civitas Alain Escada a tenu à faire le point sur les menaces de dissolution pesant sur Civitas. ERTV vous propose cette vidéo en avant-première !

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Source : E&R

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Ukraine : histoire du massacre d’un peuple

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Le sort de la nation ukrainienne, et la manière impitoyable dont elle est sacrifiée par ses parrains d’outre-Atlantique, donnent la mesure la plus tangible de l’intensité du conflit dont ce pays est le théâtre, le mercenaire et la victime. Depuis que les négociations de paix de mars 2022 ont été annulées par l’intervention de Boris Johnson au nom de l’OTAN, les pertes humaines de cette guerre sont directement imputables à ceux qui ont voulu sa poursuite à n’importe quel prix. Elles sont colossales et augurent d’un désastre historique.

Lire la suite ICI

Source : Antipresse

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dimanche, 24 septembre 2023

Marine Le Pen accusée de népotisme : est-elle la seule ?

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Camille Galic

Une attaque stupide

Attaqué de toutes parts car président du Front national, Jean-Marie Le Pen déplorait naguère de devoir ingurgiter « tous les matins un bol de crapauds au petit déjeuner ». Même si elle a récemment renoncé à sa fonction pour ne présider que le groupe parlementaire RN à l’Assemblée nationale, sa fille et « successeuse » n’est pas mieux lotie. Le remboursement anticipé du prêt russe qu’elle avait obtenu en 2017 — après refus catégorique de toutes les banques françaises — n’empêche pas les accusations sur sa proximité avec Poutine et, visiblement inquiet du score des nationaux aux prochaines élections européennes, Olivier Marleix, président du groupe LR au Palais-Bourbon, a lourdement daubé le 19 septembre au micro de France Info sur le népotisme pratiqué par Marine Le Pen puisque « sa nièce Marion Maréchal est la tête de liste de Reconquête ! et son neveu par alliance Jordan Bardella tête de liste du RN ».

Accusation stupide. Non seulement la « candidate naturelle » du RN à la présidentielle de 2027 est totalement étrangère aux choix électoraux de Reconquête !, mais elle aurait évidemment préféré que Jordan — compagnon de sa nièce Nolwenn, fille de sa sœur aînée Marie-Caroline —, qui était présenté dans les sondages comme le gagnant des européennes devant la liste macroniste, n’eût pas à subir la concurrence de Marion qui lui enlèvera forcément des voix, et risque de faire passer le RN en deuxième position.

Des « fils ou filles de » aux commandes

Accusation indécente surtout, parce que, outre le clan Le Pen (Marie-Caroline fut conseiller régional et le second époux de celle-ci, Philippe Olivier, est eurodéputé depuis 2019, Marion elle-même ayant été élue à 22 ans dans le Vaucluse aux législatives de 2012), les dynasties politiques pullulent en France, ne serait-ce parce qu’il est fréquent, et assez naturel, de vouloir suivre les traces familiales — comme l’avaient fait le Toulousain Dominique Baudis et le Niçois Jacques Médecin, tous deux maires de grandes villes, héritiers des fauteuils de leurs pères, Pierre Baudis et Jean Médecin.

Pour ne considérer que les contemporains, on compte ainsi parmi les fils, filles ou femmes de :

  • Pierre Joxe, fils du calamiteux Louis, artisans des Accords d’Évian, ministre d’État et des Affaires algériennes sous De Gaulle, et lui-même pilier des gouvernements du double septennat Mitterrand — il trônait à l’Intérieur lors de la vraie-fausse profanation de Carpentras dont il assura la mise en scène anti-FN en 1990. Ce qui ne l’empêcha pas d’accéder ensuite à la présidence du Conseil constitutionnel.
  • Jean-Louis Debré, fils du Premier ministre gaullien Michel Debré, ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Juppé et plus tard président du conseil Constitutionnel.
  • Bernard Debré, autre fils de Michel, médecin urologue mais choisi comme ministre de la Coopération par Edouard Balladur.
  • Jean-Pierre Cot, député socialiste et ministre de la Coopération et du Développement dans un gouvernement Mauroy après son père Pierre Cot, ministre de l’Air sous Léon Blum.
  • Jean-de Gaulle, petit-fils de l’illustre Charles, député RPR des Deux-Sèvres puis de Paris, vice-président du Conseil régional de Poitou-Charentes (1992-94), député et vice-président UMP de l’Assemblée nationale (1995-97).
  • Charles de Gaulle, frère du précédent, membre de l’UDF, du Mouvement pour la France puis du Front national qui en fera un député européen de 1993 à 2004 (difficile dans ce cas de parler de népotisme).
  • Gilbert Mitterrand, fils de François, député socialiste de la Gironde.
  • Jean-Christophe Mitterrand, frère du précédent, surnommé Papamadi et conseiller à l’Élysée pour les affaires africaines.
  • Françoise de Panafieu, député de Paris puis ministre du Tourisme dans le premier gouvernement Juppé après son père François Missoffe, qui avait détenu de multiples portefeuilles sous les présidences de De Gaulle.
  • Alain Pompidou, fils du président Georges Pompidou, eurodéputé de 1989 à 1999.
  • Jean-Michel Baylet, fils de Jean, député-maire radical de Valence d’Agen, lui-même maire de Valence d’Agen, député puis sénateur, président du Conseil général du Tarn-et-Garonne, président du Parti radical et ministre de l’Aménagement du Territoire, de la Ruralité et des Collectivités territoriales dans le gouvernement Valls. Également PDG du groupe La Dépêche, poste hérité de sa mère Evelyne Isaac, il est depuis 2018 l’influent président du Syndicat de la Presse quotidienne régionale.
  • Roselyne Bachelot, fille du député gaulliste Jean Narquin, député du Loir-et-Cher dont elle hérita le siège en 1988, sœur de Jean-Yves Narquin, ancien maire de Villedieu-le-Château, et ex-belle-sœur du Dr François Bachelot, député FN de la Seine-Saint-Denis, cette pharmacienne a réussi l’exploit d’occuper divers postes ministériels sous les présidences de Chirac, de Sarkozy et de Macron, en dernier lieu la Culture.
  • Michèle Alliot-Marie, fille du maire de Biarritz Bernard Marie, et elle-même ministre sous Chirac puis Sarkozy de la Défense, de la Justice et des Affaires étrangères.
  • Henri Giscard d’Estaing, fils de VGE, patron du Mouvement des Jeunes Giscardiens et plus jeune conseiller général jamais élu (dans le Loir-et-Cher, où Valéry possédait un château).
  • France Jamet. Fille d’Alain Jamet, conseiller régional et ancien premier vice-président du Front national, nièce du journaliste et essayiste Dominique Jamet, ancien directeur de la Bibliothèque nationale de France et elle-même militante du FN à 13 ans, elle est élue au Parlement européen en 2019.
  • Dominique Estrosi-Sassone, fille de Jean Sassone (1931-2006), adjoint au maire de Nice, et épouse (divorcée) du maire de Nice Christian Estrosi, qui l’aida néanmoins à devenir vice-présidente du Conseil départemental des Alpes-Maritimes, sénateur UMP puis LR de ce département en 2014 et présidente de l’office public de logement social Côte d’Azur Habitat. Idéal pour pratiquer le clientélisme.
  • Jean Sarkozy. Fils de Nicolas, il est élu à 22 ans en 2008 conseiller général de Neuilly-Sud, fief paternel, puis président du groupe UMP-Nouveau Centre-Divers Droite au Conseil général des Hauts-de-Seine et se porte en 2009 candidat à la présidence de l’EPAD, organisme-clé chargé de l’aménagement urbain et de l’attribution des marchés immobiliers au sein du quartier d’affaires de La Défense, le plus « riche » d’Europe. Malgré le plein soutien de l’Elysée, la manœuvre échouera et il abandonnera la politique après son mariage avec Jessica Sebaoun, héritière de l’empire Darty.
  • Martine Aubry, fille de Jacques Delors (ministre de l’Economie et des Finances sous Mitterrand de 1981 à 1984 puis président de la Commission européenne de 1985 à 1995), cette énarque sera elle-même ministre du Travail dans le gouvernement Bérégovoy puis dans le gouvernement Jospin (on lui doit les « 35 heures » et la CMU). Ensuite Premier secrétaire du Parti socialiste, elle est depuis 2001 maire de Lille.

Insoumis mais endogames

La liste, que nos lecteurs complèteront, est loin d’être exhaustive. Et l’on n’oubliera pas qu’à l’extrême gauche, népotisme et endogamie règnent aussi : aux législatives de 2022, Jean-Luc Mélenchon fit ainsi élire son gendre Gabriel Amard, dans la 6e circonscription du Rhône, s’il eut moins de chance avec sa compagne maghrébine Sophia Chirikou qu’il avait imposée dans la 6e de Paris, où elle se fit étendre. En revanche, persuadé que deux mandats législatifs valent mieux pour faire bouillir la marmite, l’Insoumis Alexis Corbière parvint à faire élire son épouse chilienne Raquel Garrido. Sous Hollande, le couple de Verts Jean-Vincent Placé et Cécile Duflot s’étaient mutuellement fait la courte échelle pour obtenir des maroquins ministériels.

Tactique aujourd’hui suivie, au sein de la Macronie, par le couple pacsé Gabriel Attal/Stéphane Séjourné : à 33 ans à peine, le premier a décroché le périlleux mais prestigieux ministère de l’Éducation nationale et le second, déjà promu secrétaire général du groupe Renaissance, conduira l’an prochain la liste présidentielle aux élections européenne.

Et puis, au fait, le député LR d’Eure-et-Loir Olivier Marleix, le grand donneur de leçons, n’a-t-il pas lui-même de qui tenir ? Papa n’est autre qu’Alain Marleix, député RPR puis UMP du Cantal et secrétaire d’État chargé des Anciens à l’Intérieur et aux Collectivités territoriales dans le gouvernement Fillon II. Bon chien chasse de race, sans doute mais, pour citer encore le patriarche Le Pen, « il ne faut pas monter au mât de Cocagne quand on a les braies sales ».

Source : Polemia

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Nagorny-Karabakh : l’Union Europeenne fait le service minimum

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« Pour l’Azerbaïdjan, le Kabarakh est un problème d’amour-propre, pour les Arméniens, c’est une question de vie ou de mort ».

 ( Andrei Sakharov, en 1989.)

 Jean-Claude Rolinat

Depuis la chute de l’URSS en décembre 1991, et les mauvais partages territoriaux issus de la défunte Union soviétique, toutes les Républiques au début de la période post-communiste, ont connu des tentatives sécessionnistes plus ou moins réussies.  En Fédération de Russie même, c’est le Tatarstan et surtout la Tchétchénie qui « ont bougé les oreilles ». Si la première est rentrée dans le rang pacifiquement, il aura fallu deux guerres pour « normaliser » la seconde. Et encore, Poutine a-t-il dû concéder une très grande autonomie au « roitelet » local, Ramzan Kadyrov, que l’on dit au plus mal.

La Géorgie a récupéré l’Adjarie, qui partait du côté de la Turquie. Mais elle peut faire son deuil, pour l’instant, de l’Ossétie du Sud qui regarde du côté de ses frères séparés du nord, et de l’Abkhazie, deux entités administratives qui se sont proclamées « Etats indépendants ». En fait, ces deux derniers territoires dépendent beaucoup de la Russie pour leur survie, comme la Transnistrie russophone, qui s’est séparée de la Moldavie, alors que cette dernière fut, un temps, tentée de rejoindre la « Mère patrie »  roumaine dont elle a été séparée, suite à la deuxième Guerre mondiale. La Moldavie a réglé pacifiquement les revendications irrédentistes de sa minorité Gagaouze – des Turcs christianisés – en lui accordant une large autonomie.

Un héritage  frontalier qui ne passe pas

L’Ukraine nous offre, avec cette stupide guerre entre deux peuples frères slaves, le triste spectacle d’une profonde querelle de frontières. S‘il est indubitable que la Crimée est majoritairement peuplée de Russes qui ont exprimé leur volonté d’être rattachés à Moscou, la ligne est moins claire dans le Donbass. Justement, les accords de Minsk - non respectés par les Ukrainiens soutenus par les Occidentaux - devaient régler pacifiquement le sort de ces provinces riches en minerais et aux populations mêlées. On attend toujours le référendum d’autodétermination initialement prévu, et on connait  la suite qui  a été donnée. Angela Merkel s’est même vantée d’avoir parrainé avec Macron, les accords de Minsk pour permettre à la clique de Zelinsky de gagner du temps !…

L’Azerbaïdjan et l’Arménie, n’ont pas échappé au conflit territorial

Théoriquement, les Etats issus de l’URSS devaient garder les frontières identiques à celles qu’ils avaient en son sein. C’est le dogme de « l’intangibilité des frontières » que le droit international prescrivait, comme si ces dernières étaient des « vaches sacrées » ! C’était faire table rase des velléités de peuples à se défaire du carcan stalinien. Ce dernier tyran, pour maintenir un semblant de cohésion dans son vaste Etat multinational, avait appliqué à la lettre la maxime de « diviser pour régner ». C’est ainsi que des Arméniens – ceux, justement du Nagorny-Karabakh enclavés en Azerbaïdjan – s’étaient retrouvés « prisonniers » d’un pays musulman, alors que les Azéris de même confession mahométane au sein du Nakitchévan, étaient séparés de leur capitale, Bakou, encastrés eux aussi, dans un  territoire étranger, en l’occurrence arménien, jouxtant l’Iran. « Pour arranger les choses » si je puis dire, il n’est pas inutile de rappeler que les Arméniens constituent un vieux peuple de religion chrétienne dont l’identité remonte à l’aube des temps, que les Azéris sont sunnites - comme une majorité de Turcs qui les soutiennent - alors que l’Iran est chiite ! Ce démarquage religieux explique en partie, mais pas seulement, le fond du conflit et les jeux d’alliances.

L’Artsakh proclame son indépendance

Le 2 septembre 1991, quelques mois avant l’éclatement de l’URSS, le Nagorny-Karabakh proclamait sa souveraineté sous le nom de « République d’Artsakh » (RHK), un nom remontant au Moyen-âge. Le 10 décembre suivant, 99,89% des électeurs se prononçaient en faveur de l’indépendance totale. Aussitôt, la guerre éclatait entre les Azéris et les Arméniens. On assistait, comme en Inde en 1947, à des pogroms et à un vaste transfert de populations. Une petite nation forte de 150 000 âmes s’étalant sur environ 7000 km², arborait son nouveau drapeau aux couleurs arméniennes, rouge, bleu et orange. Pas plus le gouvernement d’Erevan que celui d’aucun autre Etat, ne reconnaissaient cette RHK, un « Etat de facto ». Si, dans un premier temps, l’armée azérie était bousculée par les troupes régulières de l’Arménie et celles de l’Artsakh, le président Aliev allait prendre sa revanche à l’automne 2020, massivement aidé  par la Turquie - usant et abusant de drones et  de mercenaires syriens - et, étrangement, par Israël. (Sans doute trop content d’avoir un pays musulman reconnaissant son Etat, et supportant mal, peut-être, la concurrence mémorielle du peuple arménien, victime, lui, aussi, d’un génocide.) La superficie du Haut Karabakh se réduisait comme peau de chagrin, la population fuyant les territoires conquis par l’ennemi. De 160 000 habitants, les effectifs étaient réduits à 120/140 000 Arméniens. Le pire allait arriver en ce mois de septembre 2023.

La Russie, empêtrée dans le conflit ukrainien, oublie ses devoirs

La Russie était l’arbitre. Un contingent de 2000 à 2500 de ses soldats devait jouer le rôle des « casques bleus » aux limites des zones de combat. Un étroit corridor, celui de Latchin, reliait l’Arménie proprement dîte, à l’enclave. Ce modeste et bien fragile cordon ombilical a été coupé lors de la dernière, brève et violente offensive azérie. La Fédération de Russie, préoccupée par son offensive en Ukraine, a « oublié » son alliée arménienne. Pire, le premier ministre arménien Nikol Pachinian, n’a pas envoyé d’aide à ses frères séparés d’Artsakh, contrairement aux deux guerres précédentes. Il s’est dit, toutefois, prêt à accueillir 40 000 réfugiés. Pour ces derniers, comme les Pieds Noirs et les Harkis en Algérie, c’est « La valise ou le cercueil » ! Ilham Aliev, le dictateur azéri, a beau dire que son objectif est une « réintégration pacifique des Arméniens », et « une normalisation des relations avec Erevan », le bilan catastrophique de ces derniers jours de combats – 200 tués et 400 blessés selon les autorités de Stépanakert, la petite capitale   de l’Artshak - n’est pas de bon augure. Que peuvent espérer ces milliers d’Arméniens affamés, sans médicaments ou presque, dont certains lieux de culte ont déjà été saccagés, alors que les négociateurs de l’Azerbaïdjan, rencontrant les leurs à Yevlakh, à l’ouest de Bakou, exigent purement et simplement une restitution des armes et une reddition sans conditions ?

L’Europe, aux abonnés absents ?

L’institution bruxelloise, par l’intermédiaire de Charles Michel, son président – à quoi sert-il ? – et Ursula Von der Layen, présidente de la Commission, se sont bien « fendus » d’un communiqué, comme le Quai d’Orsay d’ailleurs, mais à quoi cela sert-il, si c’est pour acheter gaz et pétrole au sieur Aliev, qui finance avec ces énergies sa guerre d’extermination des Arméniens, sous l’œil bienveillant d’Ergogan ? Il est vrai que, contrairement à l’Azerbaïdjan, l’Arménie n’a pas un sous-sol très riche et que, par conséquent, elle n’offre pas les mêmes conditions satisfaisantes pour investir.

Un pervers jeu d’alliances

Le sort de l’Arménie se joue en ce moment. La diaspora est, certes, mobilisée. Mais cela suffira-t-il ? Ces gens-là peuvent être très courageux, il n’empêche que sous le nombre et la modernité des armements qui leur font face, ils peuvent succomber. C’est ce qui vient d’arriver à l’enclave. Sera-ce le sort de l’Arménie toute entière demain ? Pachinian a fait un pas de deux en acceptant des manœuvres militaires conjointes avec les États-Unis, ce qui, en pleine guerre d’Ukraine, n’arrange pas ses affaires avec Moscou ! Erreur diplomatique ou tentative de réalignement ? Pour cette capitale, le front arménien était un front secondaire. Demain, la Turquie exigera peut-être une continuité territoriale avec l’Azerbaïdjan, via l’enclave azérie du Nakhitchevan, et une bande à la frontière irano/arménienne. Continuité du monde turcophone, de l’espace ottoman ? La Géorgie, bien que chrétienne, n’est pas très favorable à l’Arménie, pays particulièrement enclavé et, compte-tenu qu’elle considère Moscou comme un envahisseur, en occupant l’Ossétie du sud et l’Abkhazie, elle frappe à la porte de l’OTAN, tout comme l’Ukraine. Seul l’Iran des Ayatollahs, adversaire du monde sunnite et…du monde occidental – dont Israël ! -, pourrait, paradoxalement, offrir un poumon à Erevan, capitale de l’un des plus vieux royaumes chrétiens !

Des milliards pour l’Ukraine, et rien pour l’Arménie ?

Pour des raisons historiques, pour des raisons morales, nous devons être aux côtés de l’Arménie, sans toutefois, avoir la mémoire courte : n’oublions pas, en effet, que durant les années noires, un certain Missak Manouchian était à la tête d’une réseau terroriste paré des vertus de la Résistance - les FTP-Moi - et que l’ASALA ( Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie), proche des Palestiniens du FPLP et du FDPLP, manipulée par les communistes, répandait la terreur.( Notamment un attentat sanglant en 1983, au comptoir de la Turkish Airlines à Orly.) Si nos contrées réputées riches déversent des milliards pour permettre au gouvernement de Zelinsky d’ajouter «  de la guerre à la guerre », n’y en aurait-il pas quelques-uns, à offrir à l’Arménie pour la sortir du pétrin ?

03:30 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 23 septembre 2023

Journal du chaos

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François à Marseille ce 23 septembre !

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Alban d’Arguin*

Le samedi 23 septembre prochain, auront lieu à Marseille, sous l’égide de Monseigneur Aveline, évêque de Marseille et cardinal fraîchement nommé par François l’an passé, la clôture des « rencontres méditerranéennes » qui prendront fin en présence du Pape.

Un mot sur le programme de ces « rencontres » qui marquent un pas déterminé vers la construction idéaliste d’une nouvelle église universelle :

Visite de lieux de culte, parmi lesquels la mosquée Arrhama avec collation dont spécialités maghrébines, exposition du groupe des Foyers Islamo-chrétiens, « témoignage de migrants sur leur intégration à Marseille », Exposition photo « Chrétiens-musulmans : la joie du dialogue » etc.… 

Puis, en clôture, la venue de François qui présidera la messe finale le samedi au stade vélodrome.

En réalité, ce n’est pas un pape catholique qui vient en France, c’est l’Antipape François, et nous devrons lui dire haut et fort :   

Antipape, va-t-en ! Antipapa, tira te ! Antipapa, fuori !

J’assume cette qualification d’antipape concernant l’occupant actuel du siège de Pierre. (Il y en eût une quarantaine dans l’histoire passée de l’Église, parfois deux et jusqu’à trois).   

Les circonstances étranges de son « élection » il y a dix ans, après la démission forcée de Benoît XVI, dont on sait aujourd’hui qu’elle fut organisée par un groupe de cardinaux (dite mafia de Saint Gall) en témoignent.  La cohabitation durant deix ans de deux papes vivants, l’un reclus dans les jardins du Vatican et réduit au silence et l’autre sur le Siège de Pierre en fut l’illustration.     

Depuis son « élection », il s’est fait le porte-parole du mondialisme le plus abject, comme lors de son retour de Madagascar en 2019, où il déclara à la presse, dans l’avion « Quand nous reconnaissons les organisations internationales et leur capacité à rendre des jugements à l’échelle globale – par exemple le tribunal International de La Haye ou les Nations Unies, si nous nous considérons comme membre de l’humanité, quand ces organisations font des déclarations notre devoir est d’obéir aux institutions internationales ».  

L’antipape François, n’était pas à son coup d’essai ! Il commença par honorer le 500ème anniversaire de Luther, en faisant installer son buste dans l’entrée du Vatican ! Honorer l’un des plus grands ennemis de l’Église, moine défroqué aux mœurs dissolues, voilà qui aurait dû entraîner une protestation universelle des fidèles.  

Mais à Marseille, l’antipape François va une nouvelle fois tromper ceux qui l’écoutent encore, en vantant les mérites d’un nouveau monde ouvert à tous, favorisant la fusion gluante des religions et notamment de l’Islam, avec le christianisme. Et surtout, il va à nouveau parler des « enjeux de la planète », du « réchauffement cataclysmique » et de notre devoir d’accueillir les « migrants climatiques » ! Relayant ici les babillages de la pauvre Greta Thungber, qu’il prit même le temps de recevoir  au Vatican !

Tous les spécialistes du climat le savent : il n’y a pas de migrations climatiques ! Mais le mensonge de l’ONU est relayé par la plupart des médias dans le monde et François participe à cette désinformation flagrante.

Le journal français « La Croix » a réalisé une étude très documentée sur cette question fin 2019, démontrant la supercherie et le mensonge du « milliard d’immigrés climatiques » en 2050 annoncé par l’ONU !

L’ONU veut un traité mondial sur la « gestion des populations déplacées  à cause du climat » !

Et François vient en France, à Marseille, se faisant ainsi le complice de l’ONU, laquelle propage dans le monde entier une culture de mort, notamment des campagnes de stérilisation en Afrique, drapées dans le drapeau de l’Organisation Mondiale de la Santé, et partout ailleurs, elle devient le relais de la culture de mort Woke, LGBT et de tout ce qui est contre Nature, c’est-à-dire contre l’Ordre Naturel ! 

Et, plus concrètement, l’Antipape François se fait le complice des organismes du grand remplacement, ceux qui recrutent sous les tropiques des africains qui ne veulent plus travailler la terre et qu’on achemine dans les bidonvilles des grandes agglomérations de ce continent, où ils végètent avant d’être embarqués par les entreprises de passeurs dont les financements sont opaques vers l’Europe.

C’est le scandale de la nouvelle traite des Africains, comme elle existait au temps des esclaves !

Alors Antipape François, occupant temporaire du siège de Pierre, ne venez pas à Marseille pour nous servir votre bouillon mondialiste recuit, parlez-nous plutôt de la Foi et du Décalogue !

« Quand le Christ ne règne pas par les bienfaits de sa présence, il règne par les méfaits qu’engendre son absence » écrivait un grand cardinal français de la fin du XIXème siècle.

Antipape François, va-t-en !  Antipapa Francisco, Tira Te ! Antipapa Francisco, fuori !  

(*) Alban d’Arguin est l’auteur d’un livre « Réchauffement climatique, Enquête sur une manipulation mondiale » paru récemment aux éditions Pardès qui apporte des révélations sidérantes sur le rôle de François dans l’avancée mondialiste et écologique.

09:31 Publié dans Alban d'Arguin | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

vendredi, 22 septembre 2023

Roland Hélie lors de la Fête du cochon du PdF Bretagne

L'intervention de Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale, le 10 septembre dernier, au cours de la Fête du cochon du PdF Bretagne.

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Grande soiré des Eveilleurs

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Le fantasme de l’extrême droite

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Intoxiqués par une idéologie de gauche, tous les gouvernements, de Mitterrand à Macron en passant par cet imbécile de radical-socialiste qu’était Chirac, nous ont fait le coup d’un sourd complot d’extrême droite. C’est même devenu le marronnier de l’été dans la presse de gauche. La droite dite républicaine aussi impuissante que l’ensemble de la marre aux canards socialo-gauchiste, non contents de s’entretuer, se retrouvent pour dénoncer une extrême droite fantasmagorique dont ils ne comprennent rien. Et pour cause, ils ne savent pas lire. Mais comme le soulignait avec raison le grand juriste allemand Carl Schmitt, la politique consiste d’abord à désigner l’ennemi. On renvoie tous ces imbéciles à la lecture éclairante de Julien Freund sur le sujet.

Force est d’avouer, que sur le fond, tous ces démocrates, républicains à la mords-moi-le-noeud, s’en foutent complètement. Mais cela permet au franco-algérien, ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanain, et à la suite de bien d’autres, d’interdire des groupes qui n’ont rien de complotiste, et poussant le ridicule jusqu’à enchrister un jeune homme pour avoir déposé une gerbe sur la tombe d’un auguste militant nationaliste. On est chez les fous. Paul-André Delorme, dans un brillant papier de Rivarol, nous dresse un judicieux état des lieux.

Lire la suite ICI

Source : Rivarol 20/09/2023

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La métaphysique de combat de Kémi Seba

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Georges Feltin-Tracol

« Et si […] le salut de notre peuple aux quatre coins du monde passait tout simplement par l’éloignement définitif de l’Occident, ce de manière physique, psychique, métaphysique, afin de redevenir nous-mêmes ? » « Et si c’était cela, la décolonisation réelle ? » Celui qui prône cette rupture radicale s’appelle Kémi Séba dans son nouvel essai, Philosophie de la panafricanité fondamentale (Éditions Fiat Lux, 2023).

Né à Strasbourg en 1981, Stellio Capo Chichi s’intéresse très tôt au kémitisme qui exalte la civilisation égyptienne selon un tropisme négrocentré. Il s’inscrit dans une vision du monde ouvertement traditionnelle. Il oppose d’ailleurs le traditionalisme, « ensemble de modalités constituant une voie initiatique menant les êtres qui la suivent à la compréhension de la métaphysique, autrement dit : - la connaissance de l’Être suprême, - la connaissance du monde invisible, - le respect de la hiérarchie spirituelle, - l’homme avec la nature » à la coutume qui en serait son « altération ».« Maladie de l’ère moderne », « la coutume symbolise la quintessence du cérémonialisme (des manifestations clinquantes prétendument spirituelles, surtout réalisées pour nourrir l’ego ethno-culturel) ».

Son interprétation des cycles historiques met en confrontation directe les Noirs qui appartiennent aux « populations primordiales » au monde moderne, manifestation implacable de l’actuel Âge de Fer. Les Blancs en sont le principal vecteur. L’auteur évoque leurs terribles ancêtres, les impitoyables Yamnayas, qui détruisirent de hautes civilisations noires, capables de se rendre en Amérique centrale. En s’établissant dans le monde entier, « les contre-valeurs occidentales sont devenues des valeurs universelles, normatives ». Kémi Séba entend au contraire libérer les siens de cette emprise. Si « le terme “ panafricanité “ […] renvoie à une unité des Africains et afrodescendants qui n’est pas à construire mais qui est, en soi, si l’on revient à la racine de nos êtres, un état de fait partout dans le monde », il adopte un raisonnement global qui concerne aussi bien les Africains et les Afro-Américains que les peuples noirs d’Asie (Aeta des Philippines, Andamanais du golfe du Bengale, Senang de Malaisie, Dravidiens du Sud indien et même Aïnous du Japon) et d’Océanie (les Salomoniens et les Aborigènes d’Australie). Ainsi en appelle-t-il à « l’unité métaphysique des peuples noirs » d’autant que « la matrice de l’humanité était le peuple négro-africain ». Il sait que son point de vue unitaire « fera forcément grincer des dents les ethnistes belliqueux, les tribalistes mentalement miséreux et autres fondamentalistes religieux haineux ». Sa conception du fait africain, voire de sa dimension intrinsèquement noire, ne correspond donc pas aux analyses de Bernard Lugan qui qualifie le panafricanisme d’utopie politique.

La métaphysique de l’histoire de Kémi Séba s’inspire de la théorie théosophique de l’histoire. Les théosophes, vilipendés par René Guénon, estiment que chaque cycle historique engendre sa propre « race-racine ». Dans le cadre du New Age des décennies 1990 – 2000, des occultistes occidentaux pensaient que la présence noire était antérieure à l’irruption de l’homme blanc. Ils estimèrent en outre que les Noirs de l’Âge de Bronze traditionnel étaient si violents qu’ils paient maintenant les conséquences (l’esclavage, par exemple) via leur karma collectif au cycle suivant : l’Âge de Fer.

Kémi Séba reprend aussi à son compte la thèse de la psychiatre afrocentriste Frances Cress Welsing (1935 – 2016) qui assure que « les Blancs seraient […] le fruit des populations noires originelles dont la peau aurait connu une maladie provoquant une dépigmentation sévère », d’où leur profonde négrophobie. Élucubrations isolées ? On lisait dans L’Express du 14 octobre 2021 sous la plume d’un certain Bruno D. Cot qu’« il y a encore 10 000 ans, nous étions noirs aux yeux clairs ». L’« Afropéen » serait par conséquent un Noir présent dès l’origine sur le sol européen. Pourquoi alors s’opposer aux migrants venus du Sud de la Méditerranée ? On remarquera que Kémi Séba n’aborde pas les peuples asiatiques jaunes et amérindiens rouges.

L’auteur promeut le quilombisme du Brésilien Abdias do Nascimento (1914 – 2011) qui, dans sa jeunesse, s’engagea dans le mouvement intégraliste. Le quilombisme désigne « l’organisation communautaire, le redéploiement de la culture afro-brésilienne, en revalorisant l’endogamie communautaire, le solidarisme noir économique, la connaissance de soi ». Chaque groupe noir devrait former son propre quilombo. Ensuite, « tous les quilombos d’Amérique du Nord ou du Sud, d’Europe de l’Ouest ou de l’Est, du Proche-Orient, du Moyen-Orient, du Maghreb, d’Asie, d’Océanie devront être dans la dynamique de la panafricanité fondamentale, reliés au trône de notre peuple sur Terre qu’est le continent africain en vue de former un État fédéral ». En effet, le dessein final « est que puisse, à la place des 54 États et de toutes les diasporas noires, s’instituer un État fédéral de tous les peuples noirs qui s’intitulerait les “ Quilombos-Unis de Kemet “ (Kmt étant le véritable nom de l’homme noir) ».

Conséquent, Kémi Séba ne désire aucun « front de la Tradition ». Il convient en revanche que « nous devons parfois passer des alliances avec des entités pour qui nous pouvons éprouver de l’hostilité mais qui, pour X ou Y raison, ont le même ennemi que nous ». Ethno-différencialiste cohérent, le président de l’ONG Urgences panafricanistes affronte « le Système à tuer les peuples ». Ses objectifs tactiques peuvent se recouper de manière ponctuelle avec les initiatives des Européens identitaires et nationalistes-révolutionnaires les plus radicaux. Contrairement à ce que profèrent ces détracteurs qui le dépeignent en « suprémaciste noir », Kémi Séba est d’abord et avant tout un  « primordialiste noir » d’Afrique.

09:03 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 21 septembre 2023

Cette chanson qui divise l'Amérique parle aussi de la France

Capture d’écran 2023-09-21 à 19.09.22.pngOliver Anthony

19:12 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Espagne 1936-1939 : la guerre dans la guerre

Jamais, nulle part ailleurs dans le monde, un conflit n’aura attiré la totalité des nuances de la gamme idéologique, en passant du fascisme à l’anarchisme. Pour cette raison seule, la guerre d’Espagne reste unique. Et ses nuances, principalement dans le camp républicain, vont rapidement se transformer en division et ses divisions se transformer en affrontements directs et sanglants.

Entre le Parti communiste espagnol soutenu par l’URSS de Staline, les anarchistes de la CNT et le POUM léniniste antistalinien, la lutte est féroce et sanglante.

Pour comprendre cette véritable guerre dans la guerre, Guillaume Fiquet reçoit Michel Festivi, auteur de "L’Espagne ensanglantée" (éditions Dualpha)

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18:58 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lampedusa : « Ils arrivent ! »… encore et encore…

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Philippe Randa

L’île de Lampedusa a été submergée par plus de 10 000 migrants en moins d’une semaine ; quelle est votre réaction ?

Et donc, Lampedusa, saison combien ? 4 ? 5 ? Non, saison… 31 ! Cela fait 31 ans qu’« ils arrivent ! » et que l’Union européenne « prend le migrant » par milliers chaque année : l’incontournable encyclopédie Wikipédia indique à ce propos : « 31 700 migrants sans papiers sont arrivés sur l’île en 2007 – 23 000 en 2005, 13 000 en 2004 et 8 000 en 2003 »… et encore, et encore par milliers chaque année : 127 000 sont ainsi arrivés en Italie depuis le début de l’année 2023, soit « près du double par rapport à la même période en 2022 », rapporte L’Express… Ma réaction ? Sans doute assisterons-nous l’année prochaine à la saison 32, puis 33… Dites « 33 », Docteur Mabuse ! Quant au diagnostic, il est évident : le virus migratoire se répand et contrairement au Covid-19 pour lequel on a si mondialement orchestré une menace – bien artificielle – en terrorisant les populations et instauré durant 18 mois d’absurdes privations de liberté pour soi-disant survivre, chaque dirigeant européen se lamente de cette « tragédie », mais tragédie pour les « pauvres » migrants, aucunement pour les « envahis » européens. Que l’on sache, personne n’a mis de force ces gens – « principalement ivoiriens, égyptiens et guinéens », selon Frontex, l’agence de garde-côtes et de gardes-frontières de l’Union – dans leurs embarcations pour les forcer à quitter leurs pays, pays aucunement en guerre pour la plupart et pas tous parmi les plus déshérités de la planète…

Ces migrants doivent néanmoins payer des passeurs fort chers. Dans un communiqué, Frontex prévient : « La pression migratoire accrue sur cette route pourrait persister dans les mois à venir, les passeurs baissant les prix pour les migrants partant de la Libye ou de la Tunisie, dans un contexte de concurrence féroce entre les groupes criminels »…

Pour lutter contre le trafic de drogue, on nous rebat les oreilles désormais avec les consommateurs de drogue que l’on brocarde et culpabilise comme « clients » et que la justice condamne d’ailleurs pour simple possession ou consommation personnelle. Quelle différence avec des migrants extra-européens qui s’adressent à des trafiquants de chairs humaines pour entrer illégalement sur un continent qui n’a nul besoin d’eux, qu’ils vont contribuer à appauvrir, tout en provoquant le chaos économique ? Un toxicomane est certes complice de la délinquance, mais pas davantage qu’un migrant qui, lui, ne s’autodétruit pas et provoque davantage de dégâts pour notre avenir. Au final, un drogué coûte toujours moins cher aux contribuables qu’un migrant.

Vous dîtes que les migrants contribuent à appauvrir le continent européen ; pourtant, de nombreux dirigeants d’entreprises sont en manque de main-d’œuvre et, semble-t-il, ont besoin de l’immigration extra-européenne simplement pour continuer leur activité économique…

D’une part, ce ne sont pas des « travailleurs » normalement employés et normalement rémunérés que ces patrons-là recherchent, mais de la « main-d’œuvre » taillable et corvéable, sous-payée et surexploitée. Ce, dans des activités basiques où le « travailleur » n’a pas besoin d’être longuement formé… Le salaire étant minimal, les Européens ne se bousculent pas pour les accepter, d’où le constat sans arrêt répété que « les étrangers occupent les emplois que les citoyens ne veulent pas faire ». Et pour cause ! Certes, dans un premier temps, un migrant peut (pour une partie d’entre eux pas forcément majoritaire) accepter n’importe quelle condition de travail pour un salaire de misère, mais sitôt leur naturalisation en poche, il est évident – et on ne peut que les comprendre, à moins de les considérer comme une sous-humanité stupide – qu’ils exigeront les mêmes droits que ceux dont ils sont devenus les compatriotes. Ils contribueront alors à grossir les rangs des millions d’actuels demandeurs d’emploi, pour beaucoup chômeurs de longue durée et détenteurs des multiples et variées aides sociales… Ils appauvriront donc, à l’évidence, le continent européen. Ce qui est d’ailleurs le but obsessionnel de nombreuses associations pro migrants et de politiciennes et politiciens d’extrême-gauche : ni les unes, ni les autres n’agissent pour un quelconque mieux vivre de malheureux étrangers ; ils les utilisent simplement pour détruire notre modèle de société économique, culturel, historique… Lorsque Sandrine Rousseau, députée de la République française, réclame un « droit à la paresse », croyez-vous qu’elle veuille en priver ces milliers, voire millions désormais, d’arrivants extra-européens qui ont forcé l’entrée de ce qu’ils considèrent, eux, simplement comme une fabuleuse caverne d’Ali Baba ?

Giorgia Meloni, présidente du Conseil des ministres en Italie, s’est fait élire sur ses promesses de mettre fin à l’invasion migratoire… Est-ce un échec ou la preuve que sa seule intention était simplement d’accéder au Pouvoir sans jamais avoir envisagé de changer quoi que ce soit ?

Il est peut-être encore un peu tôt pour tirer de telles conclusions définitives. Ce qui est certain, c’est qu’elle est désormais au pied du mur : soit elle parvient à régler cette crise migratoire sans imposer à son peuple des milliers d’étrangers non désirés avec l’aide des instances européennes, soit elle devra affronter celles-ci… En est-elle capable ? En a-t-elle la volonté ?… et surtout, pour sauver leur avenir, les Italiens sont-ils prêts à la soutenir dans un bras de fer qui leur vaudra sans doute dans l’immédiat de lourdes répercussions économiques ? Chi lo sa ? (Qui le sait ?)

D’après vous, y a-t-il des solutions possibles pour stopper l’invasion migratoire ou celle-ci est-elle désormais inéluctable ?

Il y a toujours des solutions. On accepte de les appliquer ou pas ! En premier lieu, comme je l’ai indiqué précédemment, ne plus considérer les migrants (hors les demandeurs d’asile politique réellement en danger dans leur patrie) comme des victimes, mais comme des délinquants et ceux qui leur viennent en aide comme les complices des trafiquants d’êtres humains, et donc interdire toutes aides d’État ou privés aux multiples organisations pseudo-humanitaires, mettre hors la loi les ONG complices de trafiquants d’êtres humains en confisquant leurs bateaux… La répression doit évidemment s’abattre également, et durement, sur les employeurs qui, en toute connaissance de cause, exploitent des clandestins… Et pourquoi ne pas proposer de collaborer financièrement avec certains pays africains parmi les plus pauvres pour qu’ils accueillent et gèrent les migrants ? Ça coûterait beaucoup moins cher à l’Union européenne… et si les migrants africains étaient impitoyablement refoulés sur leur continent, ça calmerait leurs ardeurs vagabondes autant que cela mettrait un coup d’arrêt mortel au « business migratoire » de tous les modernes trafiquants d’esclaves… 

(*) Philippe Randa est l’auteur du livre Le Roman noir des demandeurs d’asile, ed. Dualpha, préface de Jean-Yves Le Gallou.

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mercredi, 20 septembre 2023

Un roi chez les républicains

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Jarente de Senac

Tout le monde salue la venue de Charles III en France pour ce que l’on appelle en diplomatie une visite d’Etat. Qu’est-ce à dire ? Que le pays d’accueil se met en quatre pour son éphémère hôte. La presse se met à gloser sur l’aspect politique de la venue de Charles. Si Macro et Charles peuvent en effet babiller sur des sujets importants allant de l’écologie à l’Ukraine, sur le fond cela ne change rien d’une Angleterre largement amarrée aux Etats-Unis.  Ensuite, le roi Charles III n’ a aucun pouvoir et d’ailleurs, sa venue en France a été acté par le Premier ministre britannique… qui est Indien ! En fait la presse se trompe de sujet. Si Charles trouve un écho largement favorable en France, c’est la nostalgie monarchique de nos concitoyens qui s’exprime. La France ne s’est toujours pas remise d’avoir coupé la tête à Louis XVI. Et la France monarchique était nettement plus paisible et équilibrée que la République des coupeurs de têtes de 1789. Comme le disait Talleyrand, « qui n’a pas connu l’Ancien régime ne sait pas ce qu’est la douceur de vivre ! » Les Français ou plutôt les Gaulois n’ignorent pas que c’est la monarchie qui a fait la beauté et la grandeur de la France. Et si l’on en croit nos pères à tous, ceux de notre chère Grèce antique et le premier d’entre eux Homère, il n’est pas de régime fait pour durer. Reste que la République a entraîné avec elle la tempête, deux guerres européennes totalement injustifiées et une Europe qui aujourd’hui vit sous la férule du pire ennemi qui soit, l’Amérique. Aussi, à travers Charles III, ce n’est pas l’Angleterre politique que les Français voient, mais le monarque qu’ils regrettent ne plus avoir.

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Sur la corde raide

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Yves Thréard

Covid, «gilets jaunes», invasion de l’Ukraine, émeutes… Depuis son arrivée à l’Élysée, en 2017, Emmanuel Macron est passé d’une crise à l’autre. Sa réélection, cinq ans plus tard, a fait de lui un président de crise permanente. Faute d’une majorité absolue sur laquelle il peut s’appuyer pour agir, il est obligé de ruser, de composer, de slalomer entre les obstacles pour faire aboutir ses réformes et éviter à son gouvernement une fatale motion de censure. Cela peut-il durer jusqu’en 2027? La question se pose de nouveau en cette rentrée politique.

La chance du pouvoir exécutif est d’être confronté non pas à une opposition qui pourrait devenir une majorité de rechange, mais à des oppositions éclatées, qui ne tirent jamais dans le même sens. Chaque parti est souvent lui-même traversé par des fractures. Dans ces conditions, le recours à l’article 49.3 par Élisabeth Borne n’a, jusqu’ici, jamais provoqué en retour une censure. Autorisé pour l’adoption des textes budgétaires, parmi lesquels a curieusement figuré celui des retraites, il peut servir à une seule autre occasion par session. Mille fois promis et reporté, le projet de loi sur l’immigration pourrait être celle-là.

Critiqué autant par la droite que par la gauche, mais pas pour les mêmes raisons, ce texte sonnera-t-il l’heure de la vérité ? L’épreuve s’annonce délicate, d’autant que la majorité présidentielle donne des signes de division. Si les députés LR ne viennent pas au secours du gouvernement - à leurs conditions, bien sûr ! -, l’exécutif pourrait s’exposer, cette fois, à un mur du refus compact et solide. Avant de partir au front, il a donc intérêt à numéroter ses abattis.

La grand-messe de Saint-Denis du 30 août, qui a réuni dans le dialogue Emmanuel Macron et les chefs de parti, est déjà oubliée. Au pays du dissensus, les points d’accord ne peuvent être que très rares. Depuis un an, c’est un gouvernement en sursis, sur la corde raide, qui dirige la France. Avec un président de la République qui suscite une animosité d’une virulence extrême.

Source : Figaro 11/09/2023

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Répression tous azimuts

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Robert Spieler

Ce samedi 9 septembre 2023, en fin de matinée, des militants du « collectif communautaire » Argos France (anciens de Génération identitaire), se sont rassemblées à Cherbourg (Manche) dans le quartier des Provinces, devant le domicile de l’auteur du viol avec actes de barbarie de Mégane, une jeune femme de 29 ans sauvagement agressée le 4 août en centre-ville de la cité portuaire. Ils voulaient « dénoncer la démission totale de l’État face à l’ultraviolence ». Au total, une trentaine de participants provenant de Lyon, Paris, Marseille et Nantes ont pris part à ce mouvement. Des forces de l’ordre avaient été dépêchées en renfort. 3 ou 4 cars de CRS attendaient la manifestation non déclarée sur les lieux. Cette manifestation entraîna une répression féroce, douze personnes âgées d’une vingtaine d’années étant interpellées. Car, voyez-vous, selon les services de l’Etat, les manifestants étaient porteurs « d’un discours haineux » à l’encontre de l’agresseur “présumé” de Mégane. « Ils véhiculaient des messages de haine et des appels à la violence. », déclara la Préfecture. Leur crime ? Avoir déployé symboliquement deux banderoles devant l’immeuble d’Oumar, mis en examen pour « viol accompagné de tortures ou actes de barbarie » sur Mégane. Sur l’une, on pouvait lire « L’État ne te défend pas, prépare-toi ! », sur l’autre « Mégane, violée par Oumar, 17 mentions au casier et 5 condamnations ».

Grâce à l’intervention des équipes du commissariat de Cherbourg et d’un escadron mobile de gendarmerie du Calvados, la dangereuse manifestation a rapidement été dissoute, gendarmes et forces de sécurité « mettant fin immédiatement aux actions en cours », les personnes interpellées étant placées en garde à vue. Après la comparution immédiate, douze militants sont ressortis libres sous contrôle judiciaire, en attente du procès prévu le 16 octobre. Le préfet de la Manche a réprouvé ces actions quasi-terroristes « saluant la rapidité d’intervention des équipes du commissariat de Cherbourg appuyées par un escadron de gendarmerie du Calvados pour mettre fin à une action porteuse d’un discours haineux », tandis que Benoît Arrivé, le maire socialiste de Cherbourg, dénonçait « ces discours de haine et de racisme contraires à la République », se félicitant de « l’intervention rapide » du préfet et des services de l’Etat. Tout commentaire est superflu...

Source : Rivarol 20/09/2023

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mardi, 19 septembre 2023

Conférence de Georges Feltin-Tracol

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Immigration ? Trente ans d’irresponsabilité en France comme en Europe

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Dominique Reynié est le directeur général  de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol), un think tank libéral et européen issu de l’ex-UMP et aujourd’hui proche des Républicains. Dominique Reynié a rédigé une note sur l’immigration en mars dernier. Il répond ici à Marie-Amélie Lombard-Latune pour L’Opinion (19/9/23)

L’arrivée de plus de 10 000 migrants en quelques jours à Lampedusa est-elle en train de provoquer une prise de conscience de l’UE ?

Cette actualité montre surtout à quel point l’Union européenne s’obstine à ne pas voir la demande de frontières de ses citoyens. Cela fait maintenant près de 30 ans que les instances européennes, comme les responsables nationaux, ne comprennent pas, ou font semblant de ne pas comprendre, que la globalisation, ce ne peut être le renoncement aux frontières nationales ET l’absence de frontières européennes. Cela dénote d’une irresponsabilité majeure. Pourquoi une prise de conscience interviendrait-elle plus aujourd’hui ? Je n’y crois pas. Les signaux d’alerte n’ont pourtant pas manqué. Les leçons de la crise migratoire de 2015 n’ont pas été tirées. Pas plus celles de novembre 2021 quand Poutine et Loukachenko ont massé des Syriens à la frontière polonaise pour faire pression sur l’UE. On fait aussi semblant de ne pas voir que les vols de Turkish Airlines vers l’Europe sont remplis d’Afghans. La pression migratoire est énorme : un million d’arrivées dans l’UE en 2022, 124 000 déjà cette année en Italie, soit le double du nombre de migrants accueillis dans la péninsule en 2022.

Cela n’est-il pas caricatural ? Même lentement, l’UE progresse sur son Pacte migratoire.

Cela ne fonctionne pas. Nous n’avons pas de stratégie, à commencer par la France. A force d’impéritie, nous sommes mis devant le fait accompli. La peur de paraître populiste, de « faire le jeu de l’extrême droite » finit par faire triompher ceux dont on dit vouloir la défaite. C’est le discours incessant des politiques, y compris à droite, qui a fini par donner le monopole du sujet de l’immigration aux populistes et à l’extrême droite.

A neuf mois des élections européennes, l’immigration sera-t-elle assurément le thème majeur du scrutin ?

Elle l’était déjà en 2019, conséquence de la crise de 2015. A la Fondapol, nous avions analysé le vote : les populistes de droite et d’extrême droite réunissant 24 % des suffrages étaient arrivés en tête, la droite pro-européenne (20 % des voix) était en deuxième position. Les projections pour 2024 donnent 25 % à l’AfD en Allemagne. Imaginez le poids de ces députés au Parlement européen. Derrière ces chifres, il y a des défis majeurs. Je n’ai malheureusement aucun doute sur le fait que des violences physiques contre des migrants, comme celles survenues en Grèce, vont se répandre en Europe. Une partie de la situation à Lampedusa aujourd’hui est probablement le résultat de messages diffusés par les Russes sur les réseaux sociaux à destination de l’Afrique subsaharienne encourageant à « aller en Europe ». Et de mafias qui coordonnent le tout.

Montrer sa capacité à « reprendre le contrôle », c’est le défi pour les politiques ?

Sans doute, car les Français ont compris que les migrants entrent sur un territoire sans barrières et qu’ils ne sont ensuite plus expulsables. A fortiori puisque nous sommes le pays européen le plus généreux en termes de conditions d’accueil, ne serait-ce que pour le montant de l’allocation versée à un demandeur d’asile qui est de 204 euros par mois et atteint 426 euros si la personne n’est pas logée. Cette incapacité de l’Etat à réguler les flux, à sélectionner comme à expulser ne date pas d’hier. L’imputer à Emmanuel Macron serait une erreur. Mais le grand paradoxe actuel est qu’avec un président très pro-européen, la question migratoire non réglée incite les Français à ne plus vouloir d’Europe.

La régularisation des migrants exerçant des métiers en tension occupe le débat. Est-ce le sujet majeur ?

Pas vraiment, car les Français ne le ressentent pas comme tel. Ce qu’ils condamnent, c’est le manque d’autorité. Une porte, elle s’ouvre ou elle se ferme, mais un pays n’est pas une passoire. Cela étant, se focaliser sur les métiers en tension donne l’impression qu’on s’adresse surtout aux entrepreneurs qui emploient ces migrants et qui réclament ces régularisations. Leur donner satisfaction, c’est dire oui aux entrepreneurs et non aux électeurs. Du grain à moudre pour les populistes.

Von der Leyen et Meloni sur la même photo à Lampedusa. Sur un plan politique, les cartes commencent à être rebattues ?

Le cas Meloni montre qu’être seul à défendre ses frontières ne fonctionne pas. A l’autre extrême, en France, la sphère « islamo-gauchiste », pour faire court, qui pariait sur une clientèle électorale d’origine africaine comprend que c’est un pari risqué. La moitié des électeurs de LFI jugent qu’il y a « trop d’immigrés ». Même l’électorat des Verts est divisé. Tout cela commence effectivement à voler en éclats.

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Macron et le piège du référendum

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Frédéric Rouvillois*

Tout petit déjà, bien avant d'être happé par la passion du théâtre, Emmanuel adorait (probablement) se déguiser, puis parcourir la grande maison d'Amiens en demandant à tous ceux qu'il croisait :

"Eh! devine qui je suis!" Quatre décennies plus tard, devenu président de la République, Macron conti- nue d'aimer cela. Et son déguisement favori, c'est celui de généralde Gaulle.

Les historiens, un jour, s'amuseront peut-être à décrypter dans le détail ce jeu d'imitation et de travestissement. Certains souligneront sans doute le mixage revendiqué de république et de monarchie, le côté Chateaubriand sinon rien, l'évocation de la France comme « un pays très politique, perclus de passions contraires », l'image du président élu hissé sur le pavois devant la pyramide du Louvre, la remontée des Champs-Élysées debout sur un half-track ou la condamnation de «l'écrasement des hiérarchies induit par la société du commentaire permanent»

D'autres pointeront l'affaiblissement délibéré des assemblées, au nom de l'efficacité et de la concentration des pouvoirs, un affaiblissement annoncé dès le projet de loi constitutionnelle de mai 2018, puis pratiqué à outrance à partir de 2022, dans un véritable feu d'artifice de 49.3.

Mais l'un des points les plus remarquables de ce jeu d'imitation porte sur la question du référendum. « Y penser toujours, n'en parler jamais », déclarait Gambetta en 1871 à propos de l'Alsace-Lorraine. « En parler toujours, n'y toucher jamais » semble être la pensée profonde du président Macron sur le référendum. Il y a deux semaines, avant de réunir autour de lui à Saint-Denis les chefs des partis politiques en vue de « prendre des décisions pour renforcer l'indépendance de notre pays et rebâtir notre nation » (le style rappelle quelqu'un, mais qui ?), le président déclarait sans la moindre hésitation que « sortiront de ces travaux [...] des projets de référendum .»

Avant d'insister : «Le référendum fait toujours partie des options qui peuvent être utilisées, et je compte bien y avoir recours. » Où l'on voit Emmanuel chausser les bottes du Général, pour qui le référendum était le moyen privilégié de demander au peuple souverain de renouveler sa confiance en l'homme à qui il avait confié son destin.

Quelques jours plus tard, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, confiait à BFM TV que le chef de l'État était « ouvert à un référendum, et pourquoi pas même à un "préférendum"», néologisme inédit désignant apparemment un genre de QCM démocratique, un référendum à plusieurs questions, la pluralité étant censée réduire la charge politique du référendum.

Cette idée avait déjà été agitée dans les alentours de la Macronie, en particulier dans une lettre ouverte au président la République, signée en février 2019 par des proches du think tank Terra Nova, dans le but d'exorciser les dangers populistes d'un « référendum seul », et par conséquent incontrôlable. De fait, en 2020, à l'issue de la Convention citovenne pour le climat, c'est pour un tel référendum à choix multiples que s'était prononcé le président.

Entre deux, fin août 2019, dans un nouveau projet de révision  Constitutionnelle, « pour le renoueau de la vie démocratique », il avait souhaité étendre le champ d'application du référendum dit "législatif". Le 7 septembre 2023, Olivier Véran ayant élégamment déclaré que « la Constitution restreint vachement le champ du référendum », on peut supposer que cette extension reste à l'ordre du jour, y compris sur la question de l'immigration. Ce qui supposerait toutefois une révision constitutionnelle, dont on ne nous dit pas si elle aurait lieu… par référendum.

Et c'est ici que l'on perçoit la différence entre l'original et la contrefaçon. D'abord, pour de Gaulle, le référendum a pour but essentiel, à travers un dialogue entre le chef et son peuple, de mettre en œuvre la responsabilité politique du premier devant le second, le président étant supposé démissionner en cas de réponse négative. Au contraire, quel que soit le nom qu'on lui donne, le référendum à questions multiples que prône Emmanuel Macron a pour objet et pour effet de neutraliser le principe même d'une telle responsabilité politique: car pour qu'il y ait responsabilité, il faut, comme son nom l'indique, que le souverain puisse répondre clairement (de Gaulle parlait d'« un oui franc et massif») à une question nécessairement simple et unique.

L'autre différence vient de ce que de Gaulle, prenant le référendum au sérieux, ne se contentait pas d’en parler, il en organisait: pas moins de cinq en onze ans, autant que durant les cinquante-quatre années qui ont suivi son départ. Certes, il n'y a jamais que six ans que Macron est à l'Elysée : et rien ne dit qu'un jour, après l'avoir si souvent évoqué, il ne finira pas, lui aussi, par en organiser un. Techniquement, rien ne l'en empêche. Rien, sinon les Français. Et le fait que ce président qui aime tant se déguiser n'apprécie pas du tout qu'on le contredise.

(*) Frédéric Rouvillois est professeur de droit public et coauteur du livre le Référendum, ou comment redonner le pouvoir au peuple" (La Nouvelle Librairie).

Source : Eléments

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lundi, 18 septembre 2023

La France expulsee d’Afrique ? Alors, l’Afrique doit quitter la France !

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Jean-Claude Rolinat

Depuis moins d’une paire d’années, la France encaisse, en Afrique,  des « coups de pieds au derrière » sans rien dire. Elle bat piteusement, en retraite. L’ancienne puissance coloniale de l’AOF et de l’AEF plie sous les injonctions d’une clique de colonels et de généraux de pacotille formés -  un comble ! – dans ses écoles militaires.

Ça commence par le Mali où, en août 2018, Assimi Goïta destituait le vieux président Ibrahim Boubakar Keïta, dit « IBK ». Avec, à la clef, « prière à l’armée française de dégager  », où elle a laissé tout de même, 58 des siens pour empêcher les djihadistes de s'emparer du pays. Depuis, ces derniers gagnent du terrain et, au train où vont les choses,  conquerront à terme,  Bamako. Une capitale où François Hollande, grotesque comme d’habitude, avait déclaré que « c’était le plus beau jour de sa vie » lorsqu’il fut reçu triomphalement par une population morte de trouille, heureuse de voir nos képis et bérets débarquer chez eux. Aujourd’hui, la donne a changé. On loue la Russie et les mercenaires de Wagner, lesquels  sont dans les coulisses, se payant comme en République Centrafricaine, « sur la bête », sans que leurs efforts soient à la hauteur de ceux de nos soldats. Une constatation. Alors que nous partons tête basse de ce pays, en France, l’excitée Assa Traoré continue de narguer les autorités avec son « cirque » permanent, et sa famille de repris de justice. D’ailleurs, posons-nous une bonne question : pourquoi autant de jeunes Maliens sont  chez nous, alors que leur patrie est en danger ?

Et de deux, et de trois…

Le 5 septembre 2021, le lieutenant-colonel Mamadi Doumbaya renversait en Guinée, le dictateur Alpha Condé au pouvoir depuis 11 ans. Dans la plus pure tradition des « golpe », « Alcazar remplaçait tapioca » ! Depuis, pour le Guinéen de base, rien n’a changé…Le seul Guinéen de haut niveau sensé, c’est le cardinal Sarah, qui  a une juste vision de la question migratoire.

L’année dernière, c’était au tour du Burkina-Faso, l’ancienne Haute-Volta, de passer sous le contrôle d’une junte militaire dirigée par un jeune capitaine de 34 ans, Lequel exigeait le départ des commandos de forces spéciales françaises, qui opéraient dans tout le Sahel, dans le cadre de l’opération «  Sabre ». Résultats des courses ? Les 3/4 du Burkina sont infestés de rebelles musulmans, et les pertes de l’armée comme des civils sont très lourdes. Tout comme au Niger où, là aussi, les militaires du cru qui ont embastillé leur président,  exigent le départ des 1500 soldats  de la République française  stationnés à côté de Niamey, ainsi que celui de l’ambassadeur de France. Ce dernier  en serait réduit à manger des rations de combat, dixit Emmanuel Macron. Le pauvre ! Quelle déchéance….

La méthode gabonaise

Il me revient en mémoire qu’en1964, au Gabon, le très francophile président Léon M’Ba était renversé par une poignée de galonnés. Moins de 48 heures plus tard, il était rétabli dans ses fonctions. Une compagnie de parachutistes « gaulois » était passée par là, à Libreville ! (CQFD)  Autres temps, autres mœurs, la « Françafrique » - France à fric ? - c’est fini . Et puisque nous sommes au Gabon, restons-y, provisoirement.

Le mercredi 30 août dernier, là aussi, le chef de la garde présidentielle, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, pourtant lié à la famille, a  destitué le président Bongo, fils de son père Omar, une véritable dynastie qui pille peu ou prou leur pays depuis plus de 50 ans. Le patrimoine du président déchu est estimé à 150 millions d’euros. Ali faisait vivre toute une tribu de parasites. (Aurait pu faire mieux s’il n’avait pas été déposé !!) Le Gabon est un pays riche en pétrole, en minerais recherchés  et en bois précieux. Sans compter qu’une nature belle et farouche pourrait attirer des masses de curieux et déverser, ainsi, la manne d’un tourisme responsable. Une différence avec les putschs précédents, là, on n’a pas réclamé le départ de la France, et les Russes ne semblent pas être dans le coup. D’ailleurs, peut-on leur en vouloir de tailler des croupières à la France, alors que cette dernière, avec Macron à sa tête, est à la pointe du soutien à l’Ukraine, prête sans doute, à se battre jusqu’au dernier ukrainien vivant ?

« Le camp des Saints », un roman prémonitoire

 Alors que le débarquement sauvage de milliers de clandestins sur les côtes de l’île italienne de Lampedusa, annonce la continuité d’un mouvement de populations du Sud vers le Nord, nous sommes, nous Français, progressivement chassés d’Afrique. Ce « Camps des Saints »- l’ouvrage majeur de jean Raspail, -  est appelé à se renouveler en permanence, si l’Europe ne prend aucune mesure autre que de  répartir ce « stock  humain » entre les 27, dont beaucoup d’Etats à l’Est,  et à juste raison, ne veulent pas.

L’Afrique nous met à la porte ? Mettons les clandestins Africains dehors !

 Dans un mouvement symétrique, nous devrions, nous Français, expulser massivement tous ces Africains clandestins qui vivent pour la plupart à nos crochets – quand ils ne vendent pas, ici ou là, des Tours Eiffel ! - grâce aux dons de l’Etat et à la complicité d’un tas d’œuvres dites « charitables », qui ne sont en fait,  que les « collabos » d’une invasion migratoire. Il est temps de dire, comme les Australiens, « No way », et d’envoyer les escadres navales européennes vers les côtes libyennes et tunisiennes, pour bloquer tout départ de migrant. Faute de cette décision salutaire, l’Europe croulera sous le nombre, c’en sera fini de l’une des  plus brillantes  civilisations de la planète. Comment voulez-vous qu’un Bantou remplace un Serbe, un Danois, un Catalan ou un Breton, en moins de temps qu’il n’en faut pour qu’une génération apprenne nos mœurs, usages et coutumes, bref qu’il s’assimile ? C’est une gageure inatteignable, les dernières émeutes qui ont ébranlé la France en sont la preuve. Une seule solution : l’Afrique nous met à la porte, nous Français ?  Alors mettons l’Afrique à la porte  de chez nous ! Et que l’on ne nous raconte pas de sornettes avec le refus des Etats  concernés d’accepter leurs ressortissants , nous avons de solides moyens de rétorsion : suppression des visas,  refus généralisé de la venue des étudiants du continent noir, confiscation des biens de toutes leurs « excellences », mise sous séquestre des avoirs de ces pays dans nos banques, arrêt des transferts d’argent pour les Africains en situation régulière, fermeture des robinets des aides diverses, etc…Il sera toujours temps, plus tard, de renouer les liens d’une coopération fructueuse pour les deux parties.

10:21 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 17 septembre 2023

France-Allemagne, un marché de dupe

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Roland Pietrini

Le pseudo couple franco-allemand a du plomb dans l’aile, l’un des partenaires qui avait oublié qu’il était sinon marié, au moins fiancé, pour le meilleur et pour le pire, donne depuis fort longtemps des coups de canif dans le contrat.

 En France, nous avons, in extremis, échappé au pire ; le changement de pied afin de préserver l’héritage nucléaire, fruit de plus de cinquante années d’effort, on le doit, pourquoi ne pas le dire, à la guerre en Ukraine et à ses conséquences immédiates, la fermeture du robinet du gaz russe et du pétrole. Cet électrochoc salutaire, machiavélique, puisque la cause est celle d’un conflit, a soudain révélé que le nucléaire était un atout pour la France et qui fallait le conserver, voire le développer. « Que la lumière soit ! Et la lumière fut ». Alléluia !

Ah, l’Europe de la défense !

Dans le domaine de l’Europe de la défense sur fond de conflit en Ukraine, les coups de canifs se sont transformés en coup de sabre. L’Allemagne recule dans tous les domaines ou paralyse tous les projets. Le dernier en date consiste à signer dans le dos (le nôtre) un accord avec l’Italie, l’Espagne et la Suède pour développer un nouveau char de combat. Quid du MGCS ? Quant au SCAF, en dépit des affirmations du ministre Lecornu, l’Allemagne achètera américain comme les autres « européens », et la France, capable de construire seule le successeur du Rafale, fait semblant de croire encore à ce projet. Avec le Rafale 5 et le Neuron, le plan B est sous nos yeux. On en parlera après les élections européennes.

Après l’abandon des principaux programmes franco-allemand, Tigre, Avion de patrouille maritime, nous découvrons la réalité du jeu de nos amis allemands. Ils souhaitent casser ce qui reste de nos industries performantes afin de satisfaire son allié outre-Atlantique. Car en réalité, nous sommes en confrontation directe avec les États-Unis pour les principaux marchés, dans 4 domaines essentiels de la défense ; l’aéronautique avec le Rafale, la construction navale avec nos sous-marins et frégates, et les missiles.

Ces capacités dérangent hautement nos meilleurs amis, les États-Unis et l’Allemagne, qui souhaitent, en réalité, prendre le leadership en Europe. En réalité, la véritable guerre d’influence entre deux conceptions du monde se joue en Europe, avec l’OTAN comme joker pour les Etats-Unis.

 Sans la France, l’Europe serait intégralement américaine.  L’Allemagne, qui n’a aucune politique étrangère, sauf celle de son industrie, est, avec la Pologne, le meilleur allié de l’oncle Sam. La conséquence est qu’il faut tuer les velléités d’indépendance de la France et sa volonté de construire une Europe intégrée forte, pour laquelle je ne milite pas, mais pour d’autres raisons.  Il est vrai que, comme disait Charles Pasqua, « quand on a de tels amis, on n'a pas besoin d’ennemis ».

 La France sans Dassault, Safran, Thalès, Naval Group, pour ne citer que quelques-unes de ses entreprises majeures appartenant à la BITD, et ses PME performantes, se trouverait encore plus fragile qu’elle ne l’est aujourd’hui. Le combat est engagé ; il sera sans merci et dépasse celui de la simple concurrence. Les États-Unis ne veulent pas d’une Europe forte. La France, en tout cas son président actuel le souhaite, elle devra payer ou se soumettre.

Attendre les élections européennes de 2024

Sur les sujets les plus médiatisés, ceux du SCAF et du MGCS, deux programmes structurants pour l’avenir du successeur du Rafale et du char Leclerc. L’Allemagne défend uniquement son industrie, mais, surtout, fait figure de cheval de Troie de l’industrie américaine et... israélienne, laquelle est en partie américaine.

Sauf inconscience de la part de nos dirigeants ou aveuglement, je ne peux croire à une telle hypothèse, les discours seront les mêmes sur l’air de « Ah ! Ça ira, ça ira. » Qui sera pendu à la lanterne ?

En réalité, pour le président Macron, l’urgence est d’attendre le résultat en 2024 des élections européennes, en feignant de ne pas voir que la France est de plus en plus seule.

Le néant stratégique allemand se concrétise par la soumission de l’Europe aux diktats américains, ce qui est conforme aux idées de la coalition SPD, Verts et F.D.P, qui ne parlent pas de  « l'autonomie stratégique européenne » – mais qui insiste sur le fait que l'OTAN est et sera la « condition indispensable de la sécurité » de l'Allemagne. On ne peut mieux dire.

 Cela ne serait pas si grave, si ce n’est que la France, avec le départ du Royaume-Uni, est désormais seule en Europe à vouloir faire barrière à la puissance allemande : laquelle est soumise. C’est l’histoire du serpent qui se mort la queue.

L’aveuglement coupable

Alors, une seule question se pose, ne serait-il pas temps de recouvrer notre capacité à choisir d’autres partenaires, dont la Grèce, l’Inde, au Moyen-Orient, certains pays de l’Est, hors la Pologne, par exemple, sans brader notre souveraineté ?

 Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que l’Europe est désormais soumise, plus que jamais, à un seul partenaire ; les États-Unis, qui mènent une seule politique, parfaitement cohérente, celle de leurs propres intérêts.

 Parmi ceux qui veulent défendre l’Europe, on trouve plus que des idiots utiles des États-Unis, des complices. Les États-Unis veulent une Europe partenaire, c’est-à-dire aux ordres, pas une Europe puissance. Idée défendue par un seul dirigeant actuel. Emmanuel Macron, qui, en se couchant aux diktat européen, paradoxalement mène une politique brouillonne, contraire à l’objectif qui est le sien.

Nos choix stratégiques, qui reposent sur deux piliers essentiels – la dissuasion nucléaire et l’indépendance énergétique, grâce au nucléaire civil complétée par des énergies renouvelables –, est en danger. L’aveuglement coupable, feint ou réel, de nos dirigeants est funeste.

 « Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant : "L’Europe, l’Europe, l’Europe", mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien... » Ainsi parlait le général de Gaulle, répondant à Michel Droit, le 14 décembre 1965, entre les deux tours de l’élection présidentielle.

 L’Europe de 1965 était une garantie de paix, un projet de progrès dans le respect des Nations. Celle d’aujourd’hui, à 27, est devenue un enjeu qui échappe aux nations européennes.

 Cela va sans dire, mais encore mieux en le disant !

  Source : Factuel

09:29 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |