mercredi, 18 octobre 2023
2009-2023 : finalement, presque rien n'a changé...
Depuis quelques jours, nous recevons de la part de nos correspondants de nombreux courriers, exposant des positions diamétralement opposées, sur les événements au Proche Orient. Je voulais écrire un article tentant de faire la synthèse de ces avis divers et variés. Et puis je me suis souvenu qu'en 2009 j'avais consacré un éditorial de Synthèse nationale (n°12, janvier février 2009) à ce sujet.
14 ans se sont écoulés depuis la publication de cet éditorial, mais force est de reconnaître que les choses n'ont pas beaucoup évoluées. Il reste donc d'une terrible actualité.
R H
Ni Hamas, ni Tsahal ! Cette guerre n’est pas la nôtre…
Par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale
Parmi les « dégâts collatéraux » provoqués par les affrontements qui se sont déroulés ces dernières semaines au Proche Orient, on pourrait presque inclure les nouvelles divisions que ceux-ci entrainent au sein de la droite nationale (1). Bien sûr, il convient de relativiser l’aspect tragique de ce constat car, fort heureusement, ces divisions n’ont pas encore entraîné mort d’homme… Néanmoins, ces événements sont survenus à point nommé, au moment où notre famille politique semble avoir beaucoup de mal à rebondir, pour creuser encore plus les fossés qui séparent les mouvements nationaux et identitaires entre eux et les éloigner de leur mission essentielle, celle de défendre notre peuple, notre nation et notre civilisation. Décidément, on peut leur faire confiance, les Juifs et les Arabes excellent dans l’art d’exporter leurs discordes partout, y compris là où on s’y attendrait le moins.
Ainsi, depuis le début de ce nouvel épisode de la guerre fratricide qui oppose les descendants des fils de Sem, toute la droite nationale se chamaille sur la position à adopter. Certains font une surenchère effrénée à la dialectique gauchiste, confondant au passage la légitime revendication du Peuple palestinien à disposer d’un Etat et les positions islamistes maximalistes du Hamas, alors que d’autres, au nom d’une notion totalement pervertie de l’Occident, se pâment d’admiration devant la force, réelle ou supposée, de l’armée israélienne. Une fois de plus, on nage en pleine confusion.
Depuis une trentaine d’années, je me suis personnellement toujours prononcé en faveur d’un Etat palestinien. A une époque où presque toute la droite nationale soutenait, probablement par nostalgie de l’Algérie française, l’Etat hébreu, nous étions alors ultra minoritaires, au sein des mouvements nationaux et nationalistes, à adopter une telle position. Nous l’expliquions tout simplement par le droit des peuples à disposer d’un Etat. Au même titre d’ailleurs que les Israéliens avaient le droit au leur. Je ne regrette en rien cet engagement, que je considère toujours comme le plus logique. Néanmoins, depuis, les choses ont nettement changé. La résistance palestinienne était alors nationaliste, laïque et révolutionnaire. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le Hamas est islamiste, fondamentaliste et impérialiste (non seulement il veut détruire Israël, mais il veut aussi la fin de notre civilisation européenne). Nous sommes loin du baasisme bon teint ou du nassérisme triomphant de la seconde moitié du XXème siècle.
Deux peuples, un territoire : le bât blesse…
En fait, là où le bât blesse, c’est lorsque deux peuples ont la même prétention sur un même territoire. Comme c’est le cas dans ce sempiternel conflit israélo-palestinien. La solution la plus sage consisterait à procéder à une partition qui mettrait tout le monde d’accord. Mais peut-on encore, aujourd’hui, raisonnablement envisager une telle solution ? Toutes les tentatives de conciliation qui se sont succédées depuis la création, en 1947, de l’Etat d’Israël ont échoué. Plus encore, la situation n’a fait qu’empirer. J’en arrive donc à la conclusion qu’il est plus que temps de laisser les protagonistes se débrouiller entre eux. Tout le reste n’est que bavardages, postures esthétiques et, surtout, perte de temps… Prendre parti dans ce conflit n’apporterait rien au mouvement national.
S’il est vrai que les moyens et les méthodes de Tsahal sont totalement disproportionnés par rapport à ceux des Palestiniens ; s’il est vrai que si n’importe quel autre pays du monde avait utilisé les mêmes méthodes et les mêmes moyens pour régler un quelconque conflit avec un de ses voisins, toutes les « forces du bien » se seraient mobilisées pour éliminer ce « maudit pays » (souvenez-vous du sort qui fut réservé à la malheureuse Serbie il y a une dizaine d’années ou à l’Irak il y a vingt ans…) ; il n’en est pas moins vrai que le Hamas, qui n’hésite pas à mettre des enfants en première ligne face aux chars israéliens, considère qu’Israël doit être détruit et que, pour cela, tous les moyens sont bons, y compris le terrorisme aveugle. Terrorisme aveugle auquel les sionistes n’avaient d’ailleurs pas hésité à recourir, en d’autres temps, pour lutter contre les Anglais.
Entre ceux qui réclament « un soutien indéfectible à l’Etat d’Israël », comme s’ils ne savaient pas que les Etats n’ont pas d’amis ni d’alliés à soutenir mais que des intérêts à défendre, et ceux qui, souvent fraichement convertis au nationalisme, invoquent de fallacieuses raisons humanitaristes pour appeler à manifester, aux côtés de l’extrême gauche et des mouvements antiracistes, contre l’agression israélienne, nous n’avons vraiment pas à choisir. Peut-être que, si nous étions Israéliens, nous serions farouchement partisans de liquider la résistance palestinienne. De la même manière que, si nous étions Palestiniens, nous nous ferions un devoir de soutenir le Hezbollah ou le Hamas. Mais il se trouve que nous ne sommes ni les uns ni les autres, nous sommes Français et Européens et que, par conséquent, nous n’avons qu’un seul choix à faire : celui de la défense de nos intérêts et de nos intérêts seulement.
Ni drapeaux israéliens, ni drapeaux palestiniens…
Robert Spieler, au nom de la Nouvelle Droite Populaire, a parfaitement résumé la position qui conviendrait d’être prise par le mouvement national et identitaire dans son ensemble : « Ni drapeaux israéliens, ni drapeaux palestiniens ». Ce à quoi Pierre Vial, Président de Terre et peuple, ajoute de manière imagée : « Ni hallal, ni cacher »… Oui, tous ces emblèmes d’entités étrangères à notre civilisation européenne qui envahissent les rues de nos villes et qui détériorent, petit à petit, notre patrimoine et notre conscience collective doivent être rejetés simultanément. On ne peut pas à la fois combattre l’immigration de peuplement qui menace les fondements de notre civilisation et la violence qui en découle et qui s’amplifie partout sur notre territoire d’un côté et, de l’autre, glorifier les organisations terroristes, que celles-ci soient sionistes ou islamistes. On ne peut pas à la fois militer sincèrement pour une France française dans une Europe européenne et se pavaner derrière les drapeaux, quels qu’ils soient, de puissances ou d’organisations qui veulent la mort de notre identité. Il faut arrêter de dire et de faire n’importe quoi.
Nous ne pourrons libérer notre continent de ceux qui l’envahissent et de ceux qui le contrôlent que si nous nous appuyons sur les valeurs, les symboles et les traditions qui sont les nôtres. Pour cela, il faut d’abord redonner à notre peuple une conscience ethnique, condition sine qua non à notre redressement national et identitaire. Si nous voulons gagner, nous devons d’abord être ce que nous sommes.
Note
(1) Lire à ce sujet l’article de Jérôme Bourbon publié dans Rivarol (n°2888 du 16 janvier 2009).
2023 : Un bémol cependant dont il convient de tenir compte :
Depuis 2009, le Hamas et les autres organisations islamistes, fort de la présence d'un nombre croissant de musulmans en Europe, ont choisi d'exporter leurs campagnes terroristes, en particulier en France.
Le but final des islamiste est d'imposer leur civilisation et leur religion sur notre sol. La cause palestinienne n'étant qu'un prétexte pour y arriver.
Dans un Etat nationaliste digne de ce nom, leurs agissements, tout comme l'immigration inutile, devront être considérés comme des affaires de "simple police", c'est à dire réprimandées comme il se doit...
23:53 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quand l'oligarchie cosmopolite découvre l'immigration afro-musulmane...
Un communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France :
On dirait qu'il a fallu que le conflit israélo-palestinien s'embrase de nouveau pour que l'oligarchie en place s'aperçoive que la France et toute l'Europe occidentale étaient colonisées par des millions d'afro-musulmans souvent haineux, conquérants et - cerise sur le gâteau - antisémites.
Quand ces mêmes occupants massacrent des Français de souche, ça ne perturbe pas plus que ça nos élites qui d'ailleurs prennent bien soin de sanctionner pénalement toute réaction identitaire et de nous infliger, jusqu'à la nausée, le laïus républicain du « Padamalgam ».
Or aujourd'hui, parce que c'est Israël qui est la cible de l'Oumma, on assiste à une surenchère de constats, de diagnostics et de condamnations de la politique migratoire irresponsable mise en place par les gouvernement successifs depuis des décennies ; et ce par les mêmes personnes qui ont justement fait la promotion de cette invasion.
Ce bal des hypocrites est insupportable. Le Parti de la France est bien sûr toujours aussi déterminé à organiser la remigration massive des populations extra-européennes mais cela ne se fera jamais sans avoir écarté du pouvoir les ordures cosmopolites qui nous ont menés là où nous en sommes.
23:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 17 octobre 2023
Victoire des "Parents vigilants" de "Reconquête !" aux élections de parents d’élèves
Un communiqué d'Eric Zemmour :
Les Parents Vigilants remportent la victoire de plus 3 500 sièges aux élections de parents d’élèves qui se sont tenues les 13 et 14 octobre, à l’heure où l’école a plus que jamais besoin de nous !
Le jour où l’école était frappée par le djihad, de nombreux parents ont pu choisir de protéger leurs enfants.
Des remontées me parviennent de toute la France. Je suis fier d’annoncer que nos Parents Vigilants remportent des sièges partout, dans des centaines d’établissements.
On nous a longtemps expliqué que les Parents Vigilants n’étant pas élus, ils n’avaient rien à dire à l’école. Désormais, on ne pourra plus refuser de les écouter. Ils siègeront, délibéreront, voteront dans les conseils d’administration des écoles.
Depuis un an seulement, 60 000 parents d’élèves ont rejoint notre réseau afin de nous alerter au quotidien des dérives à l'école. Je suis heureux de savoir qu’à partir d’aujourd’hui, ils auront des représentants dans les instances scolaires.
Nos Parents Vigilants serviront l’intérêt général et défendront nos enfants dans une école plus que jamais menacée par l’islamisation et l’endoctrinement.
Je veux leur dire bravo : ce n’est que le début.
Vive la France !
Parents vigilants : cliquez ici
13:07 | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
« Tuer les professeurs », un mantra islamiste qui ne date pas d’hier
Jean Chichizola
« Il faut tuer les professeurs. » La formule n’est pas de Mohammed Mogouchkov en garde à vue. Elle est vieille de 8 ans déjà. En décembre 2015, le magazine de l’État islamique en langue française Dar al-Islam (« la demeure de l’Islam ») désigne l’école de la République et ses professeurs comme une cible légitime. Or Dar al-Islam, que consultait par exemple en 2016 Mohamed Lamine Aberouz, condamné la semaine dernière à la réclusion criminelle à perpétuité pour l’attentat de Magnanville, avait deux objectifs : assurer la propagande de Daech et, surtout, séduire et recruter de nouveaux fidèles en France et dans les autres pays francophones.
En 2012, le massacre de l’école juive Ozar Hatorah par Mohamed Me- rah était avant tout le fruit de sa haine antisémite. En revanche, les assassinats de Samuel Paty au collège du Bois-d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), le 16 octobre 2020, comme celui de Dominique Bernard au lycée Gambetta d’Arras, le 13 octobre 2023, étaient clairement inscrits dans le texte de Dar al-Islam. La laïcité, mais aussi le libre arbitre et ses propagateurs, voilà l’ennemi. Et Dar al-Islam d’appeler ses « lecteurs » à fuir l’éducation des mécréants. Un mot d’ordre repris sans cesse par les tenants de l’islam radical aujourd’hui. L’école « mécréante » prônerait des principes nuisant à la «vraie religion».
« Bouillie de mécréance »
À l’époque, les idéologues de Daech, comme à leur habitude, ne font pas dans la nuance. Le système éducatif français serait l’œuvre d’un complot judéo-maçonnique. Entre autres « horreurs », comme la mixité, l’enseignement musical, le dessin ou la charte de la laïcité, l’État islamique s’en prend bien sûr aussi à l’interdiction du voile. Et c’est d’ailleurs un point commun avec ses ennemis jurés d’al-Qaida. Il y a bientôt vingt ans, le numéro deux de l’organisation d’Oussama Ben Laden, Ayman al-Zawahiri, dénonçait, avec force menaces contre la France, la loi sur les signes religieux ostentatoires de 2004. Sur ce plan, al-Qaida ne faisait d’ailleurs que relayer la haine de leurs amis et protecteurs talibans. La récente polémique sur l’abaya prend toute sa dimension dans ce contexte et avec ces précédents. Pour les fous de Dieu, l’école pervertit les garçons et surtout les filles. Dar al-Islam parle de la « bouillie de mécréance » dispensée par l’enseignement français. Quant à la bouillie intellectuelle de Daech, elle vise non seulement le retrait des petits musulmans des écoles « mécréantes », mais aussi l’élimination physique des « corrupteurs ». Il faut « les combattre et les tuer ». Tout particulièrement ceux qui enseignent des matières impies, comme la laïcité dans le cadre de l’éducation civique. On songe alors à Abdoulakh Anzorov, l’assassin de Samuel Paty, guidé par la cabale islamiste visant ce professeur d’histoire-géo, décapité après avoir montré une caricature de Mahomet paru dans l’hebdomadaire Charlie Hebdo. On songe aussi aux témoignages selon lesquels Mohammed Mogouchkov aurait cherché vendredi à Arras un professeur d’histoire-géographie, en charge également de l’éducation civique.
L’appel de « Dar al-Islam »
Il y a bientôt huit ans, l’appel de Dar al-Islam était en tout cas des plus clairs. Et nul ne pouvait plus ignorer que les enseignants étaient des cibles privilégiées, très exposées et très fragiles. Avant les horreurs de 2020 et 2023, certains avaient d’ailleurs pris Daech au mot. Le 25 mars 2019, deux individus, dont l’un inscrit au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste et suivi par les services de renseignements, avaient été interpellés par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) en Seine-et-Marne et à Paris. Présenté comme dépressif, très instable et souffrant d’importants troubles psychologiques, le « cerveau » de l’opération, sans lien avec la mouvance, se proclamait pourtant le « fils spirituel de Mohamed Merah ». Un fou véritable, mais qui, influencé par la « bouillie » islamiste, avait l’intention, aidé par son complice, de s’en prendre à une école maternelle et à des enfants pour les agresser et les prendre en otage. Cette fois-là, le pire avait été évité, d’extrême justesse.
Source : Le Figaro 17/10/2023
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Conférence de Jeanne Smits à Paris ce 19 octobre à 19h sur les "pandémies cachées"
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Emmanuelle Mignon, le retour
Le billet de Patrick Parment
La droite est dans la panade. Mais de quelle droite parle-t-on ? Des Républicains en particulier, car nous excluons les centristes dont le cœur balance toujours de droite à gauche et vice-versa. Il n’y a pas d’idées chez les centristes, mais des postures au gré de leurs intérêts électoraux. C’est, pour faire un mot, la France frileuse (1). Ce n’est donc pas de ce côté de la barrière politique qu’il faut chercher des solutions. Pas plus d’ailleurs que du côté du Rassemblement national, tant Marine le Pen a vitrifié l’héritage de son père. Reste que le RN demeure un « gueuloir » pour les populations en souffrance et qu’il a su, il faut le reconnaître, capter les voix de ce peuple de gauche qui ne se reconnaît plus dans ce qui hier encore était la gauche. Mais aussi les voix d’ex-RPR-UMP, largement fait cocus par un certain Chirac.
A droite, donc, les Républicains. Mais, là encore, la discorde pointe son nez entre les tenants d’un soi-disant gaullisme social, genre Xavier Bertrand, et d’un courant « pasquaïen » qu’illustre son actuel patron, Eric Ciotti. Ce qui hier encore représentait la droite a été vidé de toute substance par un Jacques Chirac plus radical-socialiste que jamais, adversaire de toute idée, surtout si elle est musclée et plus encore pour des raisons électoralistes, capable de dire tout et son contraire. Reste que sur le fond, l’absence de toute idée à droite remonte à la Libération, date à laquelle la gauche a mis la main sur le débat intellectuel. Mai 1968 n’a fait qu’accentuer la décomposition de la pensée française pour en arriver au point où nous en sommes aujourd’hui (2).
A l’UMP hier encore, Nicolas Sarkozy a fait illusion en jouant les Arnold Schwarzenegger du haut de son mètre cinquante. Si l’homme avait la parole ferme et parfois séduisante, force est d’admettre qu’elle ne fut suivie d’aucun effet. L’immigration a continué et cette classe moyenne qu’il entendait défendre s’est faite essorée. Quand on songe qu’il a encore des affidés, ça laisse rêveur, lui, le nouveau pote à Macron. Deux hommes en ont bien conscience : Eric Ciotti et Olivier Marleix, le patron du groupe Républicains à l’Assemblée nationale. Reste qu’Eric Ciotti s’est souvenu que c’est une certaine Emmanuelle Mignon, qui avait élaboré le programme de Sarko qui lui avait permis de se faire élire. Il a donc sollicité la dame qui s’était largement retirée de toute vie politique, le camarade Sarko l’ayant largement oublié dans la distribution des récompenses. Mais qui est cette dame aux atours si précieux, que Ciotti l’a illico nommée vice-présidente des Républicains en charge… du futur programme de gouvernement des Républicains. Sans que l’on sache d’ailleurs qui se chargera de le vendre aux Français. Dame Mignon a commencé par faire l’Essec puis l’ENA dont elle est sortie major. Ce qui lui a permis d’entrer au Conseil d’Etat. Bonne catholique, elle avait aussi commencé une licence de théologie avant de rencontrer Sarko déguisé en Bernadette Soubirou. C’est sur les conseils de Renaud Denoix de Saint-Marc, alors vice-président du Conseil d’Etat, que Sarko, alors ministre, va engager Emmanuelle Mignon en lui fixant comme objectif d’élaborer son futur programme en vue de la présidentielle. La dame est assurément ce que l’on appelle une grosse tête, une bosseuse, mais son drame, à l’image d’un Juppé, est d’être formaté par cette institution qui ne fournit que des fonctionnaires et pas des Hommes de culture et d’idées. A l’Ena on apprend (« rien » m’avouait un de mes amis énarque) à décortiquer tous les codes administratifs et l’on a une approche purement technique du fonctionnement de l’Etat. Si les énarques sont utiles, ils ne sont pas essentiels. Or, la politique c’est d’abord l’émotion et le verbe comme sut le manier en artiste un Jean-Marie Le Pen. Inutile de dire que dame Mignon, si respectable soit-elle, est à mille lieues de ces incandescences des sens que requiert le politique. A droite, rien de nouveau !
(1) On vous renvoie sur ce sujet aux Modérés d’Abel Bonnard qui n’a pas pris une ride.
(2) C’est largement du côté de ce que l’on nomme l’extrême-droite que se situe le réel débat intellectuel hier et aujourd'hui, largement animé par le GRECE et sa tête pensante, Alain de Benoist depuis cinquante ans maintenant.
02:50 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 16 octobre 2023
Hier Conflans, aujourd'hui Arras, demain Saint-Brevin ?
Un communiqué de Riposte laïque et de Résistance républicaine :
23:11 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
« Bataclan, histoire d’une salle », un livre éblouissant de Daniel Habrekorn...
Source France Soir cliquez là
La famille de Daniel Habrekorn est propriétaire de la salle depuis plus d’un siècle. « Mon grand-père l’a dirigée puis achetée, mon père y est né, j’y ai longtemps vécu et il s’agit là aussi d’un témoignage », explique l’auteur dans l’avant-propos de son ouvrage.
Mais il s’agit surtout d’une tranche d’histoire de la capitale, tant architecturale et urbaine que culturelle, que l’auteur nous raconte à travers les péripéties que connait la salle de spectacle de la fin du 19éme siècle à nos jours.
Avec « Bataclan, histoire d’une salle », le lecteur plonge dans plus d’un siècle de vie parisienne à travers ses spectacles, ses faits-divers, l’évolution architecturale de la ville et se remémore des artistes parfois oubliés mais qui furent des stars en leur temps
Les illustrations du livre sont magnifiques, et leur richesse exceptionnelle donne à « Bataclan, histoire d’une salle » un intérêt patrimonial précieux
Daniel Habrekorn nous raconte aussi la flamboyance de l’après-guerre, la naissance du rock, de « l’underground », des péripéties de la vie politique, jusqu’à la sidération du terrible attentat du 13 novembre 2015 sur lequel il donne un témoignage unique. Concernant cette tragédie, la sévérité de son jugement envers nos institutions explique peut-être le relatif silence qui a entouré la sortie de cet ouvrage rare et singulier.
Il partage enfin la renaissance de la salle après le drame, dont certains auraient voulu faire un musée. Une idée « délirante » d’après lui, parce qu’il « faut résister, que ça continue et que la fête recommence » et qu’il serait lamentable de céder à une telle guerre ».
Bataclan, histoire d'une salle,
Daniel Habrekorn,
Editions Robert Laffont,
336 pages,
45,00 €
15:53 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Qui se souvient de l'Amérique russe ?
Un historien a calculé qu’entre la fin du XVe siècle et la fin du XIXe, l’Empire russe s’était accru au taux de 130 km2 par jour !
Bien évidemment, pour devenir le plus grand empire colonial que le monde ait connu, l’Empire russe ne limita pas sa poussée à la partie septentrionale de la Sibérie. Il exista jusqu’au 30 mars 1867, date de la vente de l’Alaska aux Etats-Unis par les Russes, ce qu’il convient d’appeler une « Amérique russe ».
Cette Amérique russe dont le but fut de ranimer les échanges avec la Chine, mais par mer cette fois, conduisit à une extraordinaire aventure commerciale, la Compagnie russe d’Amérique créée le 8 juillet 1799 à Saint-Pétersbourg.
Cette étude du regretté professeur Yves Caron, s’agrémentant d’un intermède nécessaire portant sur les plus audacieux navigateurs européens, nous fait parcourir plus de quatre siècles d’expansion russe avec une rigueur inégalée concernant l’exactitude des protagonistes, des lieux, des distances, mais aussi des chiffres commerciaux.
Si le professeur vous disait qu’une idylle ibéro-russe a failli faire passer la Californie à l’Empire des Romanov, que lui répondriez-vous ? Un livre passionnant.
L'expansion russe au-delà de l'Oural et en Amérique, Yves Caron, Editions du Lore, 120 pages, 26,00 €, cliquez ici
15:45 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 15 octobre 2023
Qui commande chez “nous” ? Les autres !
À plus de 3 000 milliards d’€ de dettes, et avec une paupérisation qui s’étend, ce ne sont pas ces associations que nous devrions subventionner, et encore moins les conflits extérieurs, mais au contraire nous devrions nous concentrer sur une hausse de revenus des travailleurs français, nous soucier davantage de nos enfants et de nos parents. Au lieu de cela nous continuons à encourager une immigration de supposés travailleurs bon marché, en réalité inassimilables. Si nous avions un bon gouvernement, celui-ci veillerait au bonheur exclusif de son peuple et sa seine démographie plutôt que de s’obstiner à le remplacer.
Qui commande chez NOUS ? Toutes les forces anti-nationales !
16:59 Publié dans Nicolas Zahar | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Reprendre le contrôle des territoires perdus
Mathieu Bock-Côté
Depuis une semaine, ils étaient nombreux à répéter, à la manière d’une prière réclamant la clémence des dieux, que les événements du Proche-Orient ne se répercutent pas en France. Mais c’était, ils le savaient aussi au fond d’eux-mêmes, une prière vaine. Car l’islam radical, celui qui a frappé Israël samedi dernier, est installé en France depuis longtemps, et l’a souvent frappé, et seuls les sots pouvaient s’imaginer qu’ils ne frapperaient plus jamais. L’appel lancé par Khaled Mechaal, l’ancien chef du Hamas, qui exigeait des musulmans du monde entier qu’ils fassent connaître leur colère, a été entendu, et le sera encore pour un bon moment, car on trouve en chaque pays des cellules dormantes et des individus « radicalisables » qui, tôt ou tard, entendront la voix de l’islam radical. Le monde occidental porte en lui une entité qui le rejette et veut l’anéantir.
Le terroriste présumé d’Arras, qui a égorgé un enseignant au cri d’« Allah akhbar », était un Tchétchène fiché S. La même question vient alors à l’esprit de chacun : que faisait-il en France ? Le questionnement peut se généraliser à la grandeur du monde occidental : par quelle perversion juridique et philosophique a-t-il cru nécessaire et moralement impérieux d’accueillir dans ses frontières des hommes résolus à la combattre, et plus largement des communautés qui le conspuaient, et qui transposaient sur son territoire ce qu’on a appelé le choc des civilisations ? On ne se trompera pas : il y a en la matière un continuum allant de l’agression symbolique jusqu’aux violences directes, et ceux qui, depuis samedi, ont manifesté non pas pour soutenir la quête nationale des Palestiniens, mais l’agression génocidaire du Hamas, sont complices indirectement de la frappe d’Arras.
Henry Kissinger l’a dit à la manière d’une confession cette semaine dans un entretien à Politico : « C’était une grave erreur de laisser entrer autant de personnes de culture, de religion et de concepts totalement différents, car cela crée un groupe de pression à l’intérieur de chaque pays qui fait cela. » Cette lucidité tardive, qui s’accompagne souvent d’une rhétorique du « si on avait su », s’accompagne d’un angle mort : il était parfaitement possible de savoir, et on pourrait accuser de négligence criminelle ceux qui ont rendu possible l’immigration massive dans nos contrées. Des intellectuels et des écrivains, des hommes politiques et des philosophes ont tout fait pour alerter leurs contemporains sur les dangers de l’immigration massive. Ils expliquèrent que l’irénisme diversitaire est une folie, que les frontières sont civilisatrices, et qu’une société exagérément fragmentée est une « dissociété ». Ils furent traités comme des parias, alors qu’ils plaidaient, finalement, pour le respect du principe de précaution. Il suffisait de prononcer leur nom sans le vomir pour que les brigades de la vertu progressiste en appellent aux plus dures sanctions.
Quant à ceux qui, hier, semblaient incapables de prononcer le mot « terroriste » et qui, aujourd’hui, ne parviennent pas à prononcer celui d’« islamisme », il est difficile de ne pas les accuser de collaboration. Les plus cléments, les modérateurs
de profession, nous inviteront à parler d’aveuglement, comme on a pu le constater avec cet article lunaire dans La Voix du Nord, qui mettait en garde jeudi contre « l’extrême droite »
à l’école, qui menacerait les enseignants. On aimerait dire que cette hallucination se décomposera devant le choc de la réalité, car, en France, ce n’est pas au nom de Marine Le Pen ou d’Éric Zemmour qu’on égorge les enseignants, mais au nom d’Allah. On ne s’illusionnera toutefois pas : l’esprit public a vite renoué avec les interdits imposés par la gauche radicale après Charlie Hebdo, après le Bataclan et après Samuel Paty, et il n’y a pas de raisons de croire qu’il en ira différemment aujourd’hui. Demain encore, on entendra le grand sermon du pas d’amalgame.
Les prochains jours comme les prochaines semaines nous vaudront un grand lot de déclarations martiales. Chacun sait en France qu’il porte au front une cible. On cherchera autant que possible à se rassurer en plaçant un jour un policier devant chaque lycée, sans se rendre compte que cette société infernale que l’on cherche à sécuriser par tous les moyens est le contraire de la civilisation retrouvée. On parlait il y a vingt ans des « territoires perdus de la République ». Cette formule a d’abord fait scandale, elle fut ensuite jugée banale, et on la juge désormais terriblement insuffisante. La vérité voudrait qu’on parle de territoires conquis par l’islamisme, où la société française est désormais étrangère chez elle et risque, lorsqu’elle enseigne, un coup de lame vengeur. La France est appelée à reprendre le contrôle de ces territoires. Ce défi se situe à l’échelle de l’Histoire.
Source : Le figaro 14/10/2023
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Les sacrifices humains de la religion des droits-de-l’Étranger
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
L’attaque du Hamas en Israël et les massacres qui y ont été perpétrés ont sidéré tous les observateurs ; vous aussi ?
Toutes les guerres ont leurs lots de massacres sauvages. Les Américains ont tenté de faire croire qu’ils pouvaient agir avec des « frappes chirurgicales » qui n’auraient atteint que des cibles désignées. Qui pouvait le croire ? Qui l’a cru ? Qui y croit encore ?
Il y a néanmoins des moyens plus ou moins « propres » de faire la guerre…
Ah bon ! Sans doute quand les champs de bataille étaient choisis à l’écart des villages ou des villes d’un commun accord entre armées rivales… Ce qui n’empêchaient pas des exactions avant et après l’affrontement. Mais toutes les guerres modernes, désormais, se font au milieu des populations civiles et c’est même devenu souvent un enjeu militaire : terroriser une population pour qu’elle fasse pression sur ses dirigeants. Généralement, ça produit l’effet contraire et renforce l’union nationale.
Tout de même, ce qu’a fait le Hamas en Israël relève de l’horreur absolue…
L’historien Jean Mabire faisait remarquer qu’un pays pauvre en guerre envoie ses trouffions « tirer dans le tas » dans une zone ennemie, tandis qu’un pays riche envoi, lui, des escadrilles bombarder la zone ennemie. Dans le premier cas, on dit « terrorisme », dans le second « opération militaire ». Le résultat, lui, ne varie guère : des monceaux de cadavres d’enfants, de femmes, de vieillards ; de l’au-delà, je doute que les victimes y voient de différence notoire. Dans ce qui s’est passé en début du mois en Israël, c’est donc moins les atrocités commises qui devraient retenir l’attention des observateurs que le fait que le Hamas ait filmé et largement diffusé ce qu’ont commis ses combattants : tir au pigeon sur tout ce qui bougeait, décapitation, viols, massacre d’adolescents en pleine fiesta… Dans le « monde d’avant », peut-être aurait-on tenté de cacher et de nier de tels actes ; aujourd’hui, on répand ces « exploits » à travers le monde, persuadés de motiver ainsi des foules enthousiastes… et ça doit forcément être le cas, puisqu’on peut difficilement considérer les dirigeants du Hamas comme des imbéciles au vu de la précision et de la réalisation de leur attaque surprise ; tous les spécialistes militaires et observateurs du Moyen-Orient s’accordent à dire que ce sont certes des fanatiques, mais en aucun cas des demeurés.
Donc, leurs atrocités pourraient renforcer leur popularité ?
Dans nombre de pays, à l’évidence… et aussi dans nombre de nos « zones de non-droit », pudiquement rebaptisées « territoires perdus de la République »… Tout autant, d’ailleurs que la riposte inévitable et tout aussi inévitablement sans pitié – comment pourrait-il en être autrement ? – d’Israël dans la bande de Gaza… Et faudrait-il encore que des pièges inattendus n’aient pas été préparés à l’intention des soldats de Tsahal sur place. L’opération du Hezbollah a été particulièrement « efficace » parce qu’elle était imprévue… Les représailles israéliennes, forcément, ont, elle, été prévues par les Islamistes… Vous imaginez les répercussions dans le monde arabe si on assistait à un échec militaire israélien dans les jours ou mois qui viennent ? Rappelons-nous qu’à l’été 2006, l’intervention israélienne contre le Hezbollah libanais – coûteux et raté – a été perçue comme une défaite : le mythe de l’invincibilité de Tsahal a alors volé en éclats.
Après Israël, la terreur islamiste vient de frapper notre sol. À nouveau. Bis repetita.
Et Bis repetita horresco pourrait-on dire dans un latin de cuisine. On pouvait certes s’y attendre, non ?… et il aurait même été surprenant que ne se produisent pas les mêmes horreurs chez nous qu’en Israël. Une fois de plus, les discours lénifiants des bisounours du « vivre avec eux » se fracassent sur la réalité. Est-ce que cela sera suffisant pour faire ouvrir les yeux à une majorité de nos compatriotes sur les dangers de l’immigration incontrôlée et du laxisme policier et judiciaire au nom de prétendus « grands principes » totalement déconnectés des réalités ? On peut l’espérer…
L’espoir fait vivre…
Sauf pour ces professeurs ayant malencontreusement croisés la route de « Fous d’Allah », pour ces garçons massacrés pour un regard de travers ou un refus de donner une cigarette… ou encore pour ces jeunes filles martyrisées au détour d’une rue de ces nouveaux havres de terreur qu’on appelle désormais les « quartiers haut-les-mains ! »… Dans les temps anciens, certaines religions exigeaient d’offrir régulièrement à de macabres divinités leur lot de sacrifices humains : l’actuelle religion des droits-de-l’Étranger, prônée par les islamo-gauchistes et autres associations auto-proclamées anti-racistes, exige de la même manière son quota de sacrifices humains. Cette sanglante divinité ne semble pas prête d’être rassassiée… Le prêtre Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, le professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, la petite Lola à Paris et le professeur Dominique Bernard à Arras vont sans doute rester dans les mémoires quelques années encore… Mais combien d’autres, déjà oublié(e)s, allongent chaque jour depuis des décennies la liste des sacrifiés sur l’autel de l’immigration sauvage ?
L’assassin du professeur Bernard à Arras – et qui a également blessé gravement un autre enseignant, ainsi qu’un agent technique de la cité scolaire – aurait dû être expulsé avec toute sa famille en 2014, mais diverses associations anti-racistes et le Parti communiste français s’y étaient opposés ; Manuel Valls, alors Premier ministre, avait annulé la procédure…
Il serait peut-être intéressant d’envisager de responsabiliser tous ces « braves gens » dont la plupart vivent principalement et grassement de subventions publiques, notamment en mettant en examen leurs responsables et militants pour complicité de terrorisme et d’assassinat en bande organisée. Ça les ferait sûrement réfléchir et assurément, calmerait leurs inconsciences mortifères.
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samedi, 14 octobre 2023
Leur haine, notre aveuglement
Yves Thréard
Le terroriste d’Arras a-t-il voulu répondre à l’appel au djihad lancé par le chef du Hamas pour le vendredi 13 octobre ? entendait-il « célébrer » dans le sang, trois jours après – presque jour pour pour jour -, la décapitation de Samuel Paty par l’un de ses compatriotes tchétchènes ? Les autorités françaises étaient sur leurs gardes. L’« importation » de la guerre israélo-palestinienne était sur toutes les lèvres ; le tragique anniversaire de l’attentat de Conflans- Sainte-Honorine, aussi. Pourtant, ce contexte, comme on dit, n’explique pas l’essentiel, voire détourne l’attention. L’invoquer revient même à chercher des justifications à l’injustifiable, à faire le jeu de cette gauche indigne, toujours prête à manifester et à pactiser avec les intégristes musulmans pour quelques gains électoraux dans les banlieues.
La réalité est ailleurs. Elle saute aux yeux. Mohammed Mogouchkov, 20 ans, l’assassin du professeur de la cité scolaire Gambetta, n’aurait jamais dû se trouver en France. Ni lui, ni sa famille, débarquée en 2009. C’est à la bruyante mobilisation des traditionnelles associations militantes pour les migrants que ces Caucasiens doivent de n’avoir pas été expulsés en 2014. Au pays des droits de l’homme, l’affaire Leonarda était passée par là : donc pas question de refouler des enfants scolarisés. Lesquels se sont distingués depuis : fiché S, radicalisé, Mohammed était suivi de près par la police ; son frère de 17 ans a été arrêté hier, rôdant auteur d’un autre lycée d’Arras (avec les mêmes intentions meurtrières ?) ; un autre frère, qui projetait un attentat contre l’Elysée, dort actuellement en prison… Bref, de jeunes islamistes qui n’ont eu besoin de rien pour exprimer leur haine de la France, sauf de notre aveuglement, de notre naïveté, de notre générosité pour mieux nous planter un poignard dans le dos. Combien d’autres fanatiques, profitant de nos faiblesses pour s’introduire chez nous, ont déjà frappé ou s’apprêtent à le faire ?
Depuis Arras, Emmanuel Macron a dénoncé la«barbarie du terrorisme islamiste», « sauvage et lâche». Certes, mais l’urgence n’est pas dans les mots, elle commande de mettre fin à une politique migratoire inacceptable. Trop d’innocents ont payé de leur vie ce coupable laisser-faire.
Source : Le Figaro 14/10/2023
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Journal du chaos
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vendredi, 13 octobre 2023
IL NE VA PAS TARDER A SORTIR ! Un numéro hors-série de Synthèse nationale développera le thème de notre Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge du 15 octobre reporté en raison des interdictions
“Ce qui devait arriver arriva”, tel était le thème du Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge que nous avions prévu d’organiser le dimanche 15 octobre 2023 à Rungis près de Paris. La folie répressive du ministre Darmanin (multiplication depuis le début du printemps des interdictions, menaces de dissolutions…) nous a incité à être prudent et à reporter la tenue de ce RdV BBR cliquez ici. Mais, comme nous n’avons pas vocation a rester silencieux, nous avons décidé de nous exprimer dans ce numéro hors-série de Synthèse nationale.
Chaque jour, un ou plusieurs événements viennent confirmer ce que le camp national prévoyait depuis 50 ans. Chaque jour, une répression de plus en plus dure s’abat sur ceux qui ont sonné le tocsin.
Dans la livraison de cet été de notre revue Synthèse nationale, nous avons abordé cela… Mais comme le sujet est tellement vaste, et que les faits sont têtus, nous développons nos analyses et nos arguments dans un numéro hors-série, réalisé sous la direction de Didier Lecerf, destiné à une large diffusion.
En lisant et en faisant lire autour de vous ce numéro hors-série, vous ferez prendre conscience à nos compatriotes de la justesse et de la clairvoyance du combat nationaliste et identitaire.
Vous êtes déjà nombreux à l'avoir commandé. Soyez rassurés, vous n'allez pas tarder à le recevoir chez vous.
Synthèse nationale, hors-série n°7, 150 pages, 15,00 € , sortie prévue : très bientôt.
Pour le commander cliquez là
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La trouille actuelle des "bien-pensants" après les massacres en Israël : une conséquence de leur politique du chien crevé au fil de l’eau en matière d’immigration
« C'était une grave erreur de laisser entrer autant de gens de culture, de religion et de concepts totalement différents, car cela crée un groupe de pression à l'intérieur de chaque pays qui a fait la même chose ».
Henry Kissinger,
ancien secrétaire d’État américain,lors d’un entretien accordé à la première chaîne allemande, Welt TV, octobre 2023.
Synthèse nationale
Depuis samedi dernier, 7 octobre, le Proche-Orient, une fois de plus s’embrase. L’attaque terroriste de grande ampleur menée contre Israël par les islamistes fanatisés du Hamas, les massacres qu’ils ont commis, les ignominies qu’ils ont perpétrées ne peuvent que frapper les nationaux et nationalistes, viscéralement attachés à la défense de leur terre, de leur peuple, de leur identité. En effet, quelle que soit le regard que les uns ou les autres portons sur le gouvernement de l’État hébreu, sur sa politique et la "question palestinienne", les actes lâches et abjects (mais malheureusement pas surprenants) auxquels se sont livrés, sur des civils, enfants, femmes et hommes de tous âges, les moudjahidines ("combattants de la foi") venus de Gaza nous révulsent d’autant plus qu’ils nous remettent en mémoire les crimes épouvantables commis délibérément, il y a plus de soixante ans, par le FLN en Algérie française, et il y a huit ans, dans les rues de Nice ou de Paris, par de jeunes banlieusards musulmans radicalisés, vendus corps et âme à Dae’ch.
En 2018, le livre La dimension religieuses de la guerre d’Algérie du pneumologue devenu historien Roger Vétillard a mis en évidence ce que l’historiographie dominante n’avait jusque-là pas su ou voulu voir : de 1954 à 1962, cette lutte contre la présence française « a été menée au nom de l’islam » et « a été pour le FLN un djihad ».
Comme au temps de la conquête de ce territoire, ou encore de la "pacification" du Maroc voisin, la religion musulmane a été, une fois de plus, un moyen « efficace et compréhensible par tous » pour rassembler un "peuple" divisé « en ethnies, tribus et clans, en paysans et citadins, arabophones et berbérophones ».
Pour les combattants indépendantistes fédérés sous la bannière verte et blanche frappée de l’étoile à cinq branches (représentant les cinq piliers de l’islam) et du croissant de lune (évoquant le calendrier lunaire musulman), il s’agissait, au-delà de la « lutte anticoloniale, sociale, tiers-mondiste, identitaire », de mener à bien « un projet arabo-musulman : une Algérie sans juifs ni chrétiens, sans références à la berbérité, 100% arabophone et musulmane » (citations tirées de la présentation de l’ouvrage et de l’interview de l’auteur par l’historien Jean Lopez, en avril 2019, dans le n°48 de la revue Guerres & Histoire).
Dès lors, tous les moyens étaient bons aux assassins du FLN et de l’ALN pour atteindre cet objectif. À commencer par la terreur : attentats à la bombe, assassinats, viols, mutilations, massacres (comme à El-Halia, Dar Baroud ou Melouza)… L’important était de créer l’irréversible, de frapper d’épouvante, de creuser un fossé infranchissable entre "Français" et "Algériens", de les dresser les uns contre les autres, de les entraîner dans une spirale de haine et de violence dont l’image et le prestige de la France ne pouvaient que sortir profondément abimés…
Aujourd’hui, à soixante ans d’écart, face aux horreurs du "samedi rouge" sur la rive orientale de la Méditerranée, comment ne pas penser qu’Israël se trouve confronté à des ennemis similaires, poursuivant le même objectif (en l’occurrence une Palestine 100% "arabe" et musulmane), et utilisant pour l’atteindre les mêmes moyens et les mêmes méthodes ?
Comment ne pas penser à la harangue du porte-parole de l’État islamique, Abou Mohammed al-Adnani, en 2014 : « Fais trembler la terre sous leurs pieds, rends-leur la vie impossible, et si tu peux tuer un mécréant américain ou européen, et particulièrement un Français haineux et impur, un Australien, un Canadien ou autre que cela parmi les mécréants en état de guerre, habitants des pays qui se sont coalisés contre l’État islamique, alors place ta confiance en Allah et tue-le par n’importe quel moyen » ?
Et, alors qu’un professeur d’Arras vient de mourir sous le couteau d’un énième tueur islamiste, comment ne pas penser également qu’au-delà de la lutte contre l’État hébreu, la nébuleuse islamiste, derrière le Hamas, cherche à atteindre le monde occidental en général et notre pays en particulier. Encore et toujours, l’Internationale des barbus s’emploie à instrumentaliser les masses arabo-musulmanes, à les dresser contre les Occidentaux, dénoncés comme "croisés", "mécréants hypocrites", "impurs" et "pervertis", "ennemis d’Allah" et de la "vraie foi"…
Dans ce "jeu" cynique, ignoble, mais classique (attentat – répression – indignation), une partie des forces de gauche et d’extrême gauche (LFI, NPA…), une fois de plus, jouent à merveille leur rôle d’"idiots utiles". Comme au temps de la guerre d’Algérie et des "porteurs de valise", leurs membres se pensent hérauts d’une lutte de libération nationale, mais ne sont en réalité que les petits télégraphistes révolutionnaires de l’islamisme le plus radical (dont ils risquent fort, un jour, d’être également les victimes…).
Écoutons à ce sujet Roger Vétillard : « (À l’égard des intellectuels français qui l’ont soutenu), le FLN a pratiqué le double langage, qu’il légitimait en y voyant une sorte de taqiya, de "saint mensonge" (…). En présence de ces Français sympathisants, on parlait de modernité, de progrès, de libération, de socialisme, pas du projet arabo-islamiste qui, de fait, rejetait le million de pieds noirs, chrétiens et juifs. (…) La plupart des intellectuels français favorables au FLN n’ont découvert la réalité de la révolution arabo-musulmane algérienne que dans les années 1980. Certains d’entre eux savaient néanmoins, dès avant 1962, à quoi s’en tenir – je pense à Monseigneur Duval, alors archevêque d’Alger -, mais ils ont préféré occulter ces objectifs religieux pour donner priorité à la lutte anticoloniale et tiers-mondiste » (ibid).
Depuis samedi dernier, l’onde de choc des tueries perpétrées par le Hamas dans le sud d’Israël n’en finit pas de secouer la France. Jour après jour, on voit, sur les plateaux de télévisions, des chroniqueurs, des invités faire part de leur crainte « que le conflit s’exporte » jusqu’à nous. On voit les mêmes vouer aux gémonies ceux qu’ils soutenaient jusqu’ici, et remplacer dans l’opprobre l’extrême droite par l’extrême gauche…
Un sondage Elabe pour BFMTV, rendu public avant-hier, nous apprend que 68% de nos compatriotes considèrent que ces événements représentent « un risque de tensions » sur notre sol… Mais comment pourrait-il en être autrement dans un pays où la classe politico-médiatique s’est employée, avec constance et inconséquence, depuis cinquante ans, à créer de toutes pièces une situation sans équivalent dans toute notre histoire : la constitution, dans ce qui fut longtemps "la fille aînée de l’Église", d’une communauté musulmane d’origine étrangère de 6 à 7 millions de membres, plus ou moins intégrés, plus ou moins réislamisés, et comprenant, en son sein, une minorité radicale et globalement hostile, aux effectifs difficiles à évaluer ?
Disons-le clairement : entendre actuellement, sur les ondes, les alarmes, les inquiétudes des "pompiers pyromanes" qui, pendant tant d’années, nous ont insultés alors que nous dénoncions l’irresponsabilité de leur politique du chien crevé au fil de l’eau en matière d’immigration, est pathétique et proprement insupportable…
Heureusement, dans ce moment difficile où l’émotion (naturellement) tend à l’emporter sur la raison ; où beaucoup redoutent de prochains drames ; et où certains, dès lors qu’il s’agit d’Israël, tiennent des propos qu’ils n’auraient jamais tenus, par exemple (et rétrospectivement), au sujet des événements d’Algérie, Éric Zemmour, de nouveau, sur le plateau de CNews, nous a livré une analyse lucide et sans concession de la situation actuelle. Comme à son habitude, il a su aller à l’essentiel, avec des paroles fortes, voire dures, que nous avons reprises sur ce blog…
Pour conclure cet article, une question, une seule : comment nos "brillantes" élites de la droite et de la gauche libérales-libertaires comptent-elle s’y prendre pour faire vivre harmonieusement, sur la durée, une communauté musulmane en croissance continue, dont une part importante reste très attachée à sa foi et à ses traditions, au sein d’une société qui a tout pour lui apparaître comme hautement permissive et "décadente" ?
Pour pratiquer le grand écart, il faut avoir un certain sens de l’équilibre. Sinon, on a de fortes chances de se casser la gueule…
19:12 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Chant funèbre pour Stepanakert
Georges Feltin-Tracol
Une fois encore, la nation arménienne qui transcende dans le temps et l’espace les limites actuelles de la république post-soviétique d’Arménie connaît un profond chagrin et une immense peine dus à l’arrachement d’une partie de son territoire ancestral.
Du 18 au 20 septembre 2023, la quatrième guerre du Haut-Karabakh a provoqué la fin de la république indépendantiste de l’Artsakh et la fuite de plus de 90 % des quelque 120 000 habitants de ce berceau historique du peuple arménien. Les autorités rebelles de l’Artsakh ont annoncé la dissolution effective de toutes leurs institutions au 1er janvier 2024. Pas sûr que le vainqueur azéri patiente jusqu’à cette date…
Le traitement médiatique occidental pratique volontiers l’euphémisme à propos de ce nouveau nettoyage ethnique commis en direct sans susciter l’indignation des beaux esprits de la « communauté internationale ». Les journalistes occidentaux ne se préoccupent que de l’action humanitaire et délaissent toute considération géopolitique et historique. La version francophone de Wikipédia – Wokipédia serait une appellation plus appropriée pour cette encyclopédie en ligne infestée de wokistes – ne place même pas cette tragédie dans la catégorie « Événements en cours » alors que les pitoyables manifestations féministes en Iran y figurent depuis plus d’un an… Par ailleurs, la Hongrie de Viktor Orban ne condamne pas l’invasion azérie. Elle l’approuve au contraire, tropisme ouralo-altaïque oblige. Qu’en pensent donc les zélateurs français de l’illibéralisme de Budapest ?
Ce n’est pas la première fois que les Arméniens voient le fer, le feu et le sang briser leur idéal politique. L’espérance mise dans le traité de Sèvres du 10 août 1920 qui offrait aux survivants du génocide de 1915 un territoire autour des villes d’Erzurum, de Trabzon et de Van disparaît au traité de Lausanne du 24 juillet 1923 sous les coups de butoir de la reconquête kémaliste. Deux ans plus tôt, en 1921, l’Armée rouge bolchevique anéantissait la République arménienne des Montagnes proclamée en 1918 aux confins de la Turquie, de la Perse et des futures Arménie et Azerbaïdjan. Les forces communistes constituèrent ensuite une structure soviétique d’expression arménienne au lendemain de l’échec transcaucasien.
Fin connaisseur des questions nationales auprès de Lénine, le Géorgien Joseph Staline entretient les vieilles rivalités ethniques tout en garantissant officiellement le droit de chaque peuple lié à l’ensemble soviétique de maintenir leur identité culturelle. Adeptes du « diviser pour régner », les bocheviks poussent à l’extrême la logique politique des nationalités en respectant l’ancrage territorial des langues. Ainsi l’Asie centrale compte-t-elle des enclaves ouzbèkes, turkmènes et tadjikes. Dans le Caucase, l’Azerbaïdjan, déjà pourvu en hydrocarbures, reçoit l’exclave du Nakhitchevan coincée entre la Turquie et l’Arménie, et le Haut-Karabakh à majorité arménienne.
Les réformes dévastatrices de Mikhaïl Gorbatchev au milieu de la décennie 1980 déclenchent un vaste réveil des peuples dans une URSS malade. Dès 1988, des incidents très violents opposent Arméniens et Azéris. Les Arméniens du Karabakh réclament au mieux leur rattachement à l’Arménie, au pire une séparation définitive avec l’Azerbaïdjan. Le 2 septembre 1991, ils proclament leur autodétermination. L’éclatement de l’URSS entraîne aussitôt l’intervention militaire de l’Arménie, épaulée de volontaires d’origine arménienne ou non venus d’Occident et du Proche-Orient. Les Arméniens écrasent les forces azéries, libèrent l’Artsakh et occupent 20 % du territoire azerbaïdjanais. L’exode d’un demi-million d’Azéris et de Kurdes mahométans clôt cette première guerre (1992 – 1994). Le Nagorny-Karabakh devient la Crimée des Azerbaïdjanais et le Kossovo des Arméniens.
Entre 1994 et 2016, l’Artsakh polarise toute la vie politique arménienne. La victoire de 1994 développe un nationalisme soldatique favorable aux vétérans, aux anciens combattants et aux responsables de l’Artsakh quand bien même Erevan n’a jamais reconnu officiellement cette cryptocratie. Par exemple, chef de l’Artsakh de 1994 à 1997, Robert Kotcharian est Premier ministre de l’Arménie de 1997 à 1998, puis président de l’Arménie de 1998 à 2008. Il défend une ligne nationaliste intransigeante. Son successeur, natif de Stepanakert, Serge Sarkissian, est chef de l’État arménien de 2008 à 2018. Assurés de la pérennité de leur victoire, les politiciens arméniens et artsakhiotes s’assoupissent face au voisin azéri et pratiquent une kleptocratie générale éhontée. Pendant ce temps, Bakou prépare sa revanche.
10:17 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 12 octobre 2023
De jour comme de nuit, en France on tue les plus faibles…
Pieter Kerstens
Tous les médias se sont emparés du drame des enfants poignardés par un immigrant en situation illégale à Annecy, sans trop s’attarder sur les manquements de l’Etat et de ses administrations judiciaires et policières.
A longueur de journée les « spécialistes », les experts, les chroniqueurs et les politiciens de tout acabit exploitent la sensiblerie et l’émotivité des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs afin de minimiser le geste criminel du Syrien et de tenter de sauver l’image d’un multiculturalisme agonisant.
Justice pour qui ? Liberté d’expression pour tous !
Déjà peu de temps auparavant, les Français avaient été choqués par l’assassinat de la petite Lola, victime d’une Algérienne elle aussi en situation illégale. Curieusement le devoir de mémoire n’avait pas été invoqué par aucun des responsables siégeant au gouvernement d’Elisabeth Borne. On peut se souvenir par exemple de l’assassinat de Françoise Combier à Avignon, le 31 octobre 1989, par Mohamed Mettellaoui, clandestin algérien, violeur et agresseur en série, condamné à 20 ans de prison. La liste s’est allongée, entre-autres...
Justice pour Anne-Lorraine Schmidt assassinée le 25/11/2007 dans le RER D à Creil.
Justice pour Jessica et Jean-Baptiste assassinés le 13 juin 2016 à Magnanville.
Justice pour Benjamin assassiné le 20/07/2019 à Toulouse
Justice pour Philippe tué le 6/07/2020 à Bayonne
Justice pour Laura massacrée le 1/01/2020 à Lattes.
Justice pour Franck tué le 11/01/2020 à Bron.
Justice pour Mathée, assassinée le 26/01/2020 à Amiens
Justice pour Mélanie, tuée le 29/01/2020 à Ecquevilly
Justice pour Laura, massacrée le 30/01/2020 à Sallaumines.
Justice pour Samuel, égorgé le 16 octobre 2020 à Conflans-Ste-Honorine.
Année après année, la liste des sacrifiés sur l’autel de l’immigration sauvage et du multiculturel dogmatique s’allonge et ces derniers mois cette calamité s’accélère.
De l’exaspération au désespoir.
Depuis des décennies les faits divers retraçant la réaction violente de citoyens confrontés aux exactions de racailles immigrées se multiplient, sans que le Pouvoir n’en examine les causes profondes.
« OUI, le modèle multiculturel en Allemagne a échoué, totalement échoué », comme Angela Merkel l’avait déclaré le 17 octobre 2010 à Potsdam lors d’un Congrès de la jeunesse de la C.D.U. Déclaration reprise ensuite par David Cameron et Nicolas Sarkozy. Dans son analyse « l’Allemagne se détruit », Thilo Sarrazin affirme que son pays s’abrutit sous le poids des immigrés musulmans, réel fléau qui mine la société allemande.
Mais COMMENT les gouvernements vont-ils en résoudre les conséquences ?
Car reconnaître leurs erreurs passées est une chose, mais réparer le désastre dans tous les domaines de notre société est une tâche autrement plus ardue !
L’intégration et l’assimilation de cette colonisation de peuplement, dont les chefs d’Etat et de gouvernements successifs nous ont vanté les attraits, n’ont pas fonctionné, parce que la grande majorité de ces immigrés ont refusé notre culture gréco-romaine et notre civilisation européenne !
En outre, on a constaté qu’une multitude de quartiers des grandes villes européennes échappent au Droit et à l’Ordre car l’immigration y impose ses coutumes, ses traditions et sa religion. C’est de notoriété publique.
Les charlatans du métissage généralisé et les gourous de la Nouvelle Religion Droits-de-l’Hommiste sont les responsables du désespoir de nos citoyens confrontés aux maux qui gangrènent leur quotidien : chômage, drogues, immigration invasion, impôts, insécurité, corruption, déclin du niveau scolaire ou engorgement des services d’urgence hospitalière.
Les pourriticards de la mafia libéro-socialo-écolo-humaniste, aidés par leurs complices eurocrates, nous ont imposé des lois liberticides interdisant au commun des mortels d’exprimer encore leurs convictions et poursuivent les mal-pensants des foudres de la Justice. Quiconque marquant son opposition ou son désaccord sur les discours « officiels » et le matraquage médiatique du « vivre ensemble » est systématiquement dénoncé comme populiste, radical, extrémiste, fasciste ou nazi et banni des plateaux de télévision !
Cette immigration de peuplement, depuis le début du XXIème siècle, n’est absolument pas à comparer avec les vagues migratoires successives depuis 1917 en Europe qui a pu intégrer des millions de Russes fuyant les bolcheviques, puis les Espagnols victimes de la guerre civile de 1936/1939, puis les Italiens opposés à Mussolini et les Portugais mécontents du régime de Oliveira de Salazar.
Ces déplacés avaient-ils colonisé des quartiers entiers ? Organisé des trafics de faux papiers et de drogues ? Nous ont-ils imposé leurs habillements et leurs habitudes alimentaires ? NON ! Parce qu’issu d’un même continent, d’une même religion et animé du respect des lois du pays d’accueil.
Les socialauds-écolos-marxistes, alliés à l’oligarchie sont responsables de ce fiasco.
En son temps, le guignol espagnol Joselito Zapatero voulait « réagir face à la xénophobie ». Mais il aurait dû battre sa coulpe, car lui-même et ses acolytes de l’Internationale Socialiste n’étaient-ils pas, EUX, les organisateurs des causes qui conduisent à cette xénophobie ?
N’étaient-ils pas à l’origine des lois et des règlements administrant cette Europe de Maastricht et de Schengen, véritable caverne d’Ali Baba exerçant un attrait irrésistible pour les moins nantis de la planète, comme un miroir aux alouettes ? N’ont-ils pas gangréné et monopolisé TOUTES les structures européennes comme le Cour de Justice des Droits de l’Homme qui systématiquement donne raison aux immigrés, quel que soit leur statut ?
Partout en Europe, ces dernières décennies, les dirigeants ont imposé l’obligation du métissage généralisé, de manière à ce que les nouvelles générations n’aient plus de racines historiques ni culturelles, et donc plus aucuns de leurs repères de civilisation, but principal du mondialisme capitaliste.
Un point d’orgue remarquable nous est parvenu des Etats-Unis le 7 juin 2020. Ce jour-là, à Cary, en Caroline du Nord, des policiers et des civile blancs se sont accroupis pour laver les pieds de manifestants noirs. En plus de la litanie de pleurnicheries, ils ont demandé pardon pour les années de racisme. Aux Jeux Olympiques de la bassesse, de l’ignominie et de la lâcheté, nul doute que ces tarés pourront monter sur le podium !
Les prophètes de la « Pensée Unique » et du « Politiquement Correct » nous ont infligé leurs utopies sectaires depuis bientôt 50 ans et le résultat catastrophique de leur politique dogmatique est l’avènement de l’Eurabia.
Nul doute que l’avenir nous réservera encore des surprises…et je crains que le choc des civilisations ne conduise en réalité à un chaos sanglant, résultat d’un excès de bienveillance, de complaisance et de laxisme.
Article publié dans le n°64 de la revue Synthèse nationale cliquez ici
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LE PUY-EN-VELAY, SAMEDI 21 OCTOBRE :
12:44 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La guerre promise
Une fois de plus, dans son éditorial de Marianne, Natacha Polony fait le point avec lucidité sur la nature de ce conflit qui oppose les Israéliens aux Palestiniens. Car ce conflit n’a pas surgi comme par enchantement. Il est aussi le fruit des lâchetés de la communauté internationale, des Etats-Unis, de l’Europe et du refus d'Israël d'un Etat palestinien. Il est le fruit des pays arabes qui se sont achetés une bonne conscience en armant tous les groupes terroristes quels qu’ils soient, faisant monter aussi bien les enchères meurtrières que les haines dans cet Orient déjà bien compliqué. Un pas vient d’être franchi dans l’horreur et on voit mal quel en sera l’issue.
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Source : Marianne 12/10/2023
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mercredi, 11 octobre 2023
CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN : RAISONNONS EN FRANÇAIS SOUVERAINS, PAS EN LARBINS SERVILES !
Un communiqué du Parti de la France :
L’hystérisation de la classe politique française – et hélas aussi du camp national – dans ses réactions à la sanglante reprise de l’inextricable conflit israélo-palestinien est sidérante.
Elle prouve au moins deux choses : l’importance disproportionnée d’un lobby communautaire dans notre société et au sein même de nos institutions ; le poids démographique et politique de la population afro-musulmane installée sur notre territoire.
Le Parti de la France estime que la droite nationale n’a pas à s’aligner derrière un camp ou un autre dans cette guerre complexe et lointaine qui ne concerne en rien notre pays.
Raisonnons en tant que Français libres et souverains, uniquement en fonction de nos intérêts nationaux, pas en larbins serviles d’une faction ou d’une autre !
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mardi, 10 octobre 2023
Eric Zemmour sur C News lundi soir
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Réédition du livre "Poitiers demain" de Philippe Randa
Philippe Randa, conscient très jeune des menaces islamiste et immigrationniste, a écrit ce roman d’anticipation voilà près d’un quart de siècle… Poitiers demain connut un succès immédiat dans la mouvance nationale française et européenne et plusieurs éditions successives. Cette réédition témoigne qu’il n’a rien perdu de son message prophétique et de l’espoir que place l’auteur dans la détermination des Européens à s’opposer à l’islamisme…
En savoir plus et
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Pour Paris et Berlin, l’heure de vérité sur la question énergétique
Bertille Bayart
Les déambulations au bord de l’Elbe permettront-elles à Emmanuel Macron et Olaf Scholz de poser enfin les bases d’un compromis sur la réforme du marché de l’électricité ? Entre les deux hommes et entre les deux pays partenaires, il est plus que temps de purger l’abcès. De surmonter le grand différend qui a pour nom, selon l’expression d’un officiel français, « le mot en “N” » : autrement dit, le nucléaire.
Le virage énergétique (« Energie- wende ») engagé par Angela Merkel en 2012 avait creusé un fossé entre la France et l’Allemagne. La crise provoquée par la guerre en Ukraine l’a transformé en gouffre. D’un côté du Rhin, l’Allemagne a maintenu sa décision de fermer ses réacteurs nucléaires - les derniers ont été éteints en avril dernier. De l’autre, la France, sortie de ses ambiguïtés juste avant le début des hostilités, en février 2022, a fait le choix de miser au contraire sur l’atome avec la relance d’un nou- veau programme.
Cette divergence est devenue guérilla, avec Bruxelles comme théâtre des opérations. Chacun des textes européens examinés depuis trois ans a été le prétexte à un affrontement entre Paris et Berlin : la taxonomie - c’est-à-dire la classification des investissements pouvant prétendre à être « verts » -, la directive sur les énergies renouvelables, le développement de la production d’hydrogène ou encore le texte en faveur de l’industrie verte ont été autant d’occasions saisies par l’Allemagne pour mettre des bâtons dans les roues françaises.
Avec le projet de réforme du marché de l’électricité soumis par la Commission au printemps et qu’il faudrait adopter avant la fin de l’année, le temps de la grande explication est venu. La semaine dernière, en réunion technique, les représentants des vingt-sept États membres se sont séparés sur un constat d’impasse. La controverse se concentre sur l’article 19b du texte, qui porte sur les mécanismes d’encadrement des prix. Au moyen de CFD (« contracts for difference »), chaque pays pourrait fixer un prix plancher et un prix plafond de l’électricité au-delà du- quel les revenus des producteurs seraient taxés et redistribués aux consommateurs.
Mais Berlin voit dans cet instrument un outil pour stimuler les in- vestissements futurs dans de nou- veaux moyens de production. Paris veut s’en servir (au moins du plafond) pour son parc existant de réacteurs nucléaires dont la prolongation suppose d’importants investissements. « Pour l’Allemagne, le passé, c’est les gazoducs Nord Stream. Pour nous, c’est 56 réacteurs en état de marche », résume une source française.
« C’est géopolitique »
Les officiels français ont multiplié les déplacements outre-Rhin ces dernières semaines pour tenter de rassurer leurs homologues convaincus qu’un prix bas de l’électricité en France ne résulterait pas d’un calcul économique de la performance du parc nucléaire mais d’une aide d’État massive apportée au travers d’EDF, d’ailleurs renationalisée à 100 %. « Mon problème, ce n’est pas que la France possède des centrales nucléaires ; (c’est) que l’opérateur des centrales nucléaires peut offrir des prix inférieurs à la valeur de marché », résumait ainsi le ministre de l’Économie, Robert Habeck.
L’exécutif français en est con- vaincu : l’Allemagne panique à l’idée de se désindustrialiser à cause de l’envolée des prix de l’énergie. Un constat posé avec une pointe de « Schadenfreude ». Après vingt ans de complexe d’infériorité, les Français se plaisent à réciter la triple erreur des voisins qui ont misé sur le gaz russe, sur le marché chinois et sur les dividendes de la paix.
Le rendez-vous de Hambourg est décrit à l’Élysée comme « une étape politique », en amont d’un Conseil européen sur l’énergie, le 17 octobre. Emmanuel Macron a mis une pression maximale. « Nous allons reprendre le contrôle du prix de notre électricité », a-t-il déclaré le 25 septembre. Le détournement du slogan de la campagne pour le Brexit était à dessein : il signifie que la France légiférera à l’échelle nationale pour tirer parti de la compétitivité de son électricité nucléaire, quelle que soit l’issue des discussions avec Berlin.
Mais un accord reste possible si les deux pays parviennent à s’extraire de l’affrontement binaire entre pro et antinucléaire. Le secrétaire d’État allemand, Sven Giegold, a plaidé la semaine dernière pour un « grand compromis ». La ministre de la Transition énergétique française, Agnès Pannier-Runacher, rappelait samedi dans le Financial Times que le sujet n’était pas tant de compter les points entre la France et l’Allemagne que d’apporter une réponse à l’Inflation Reduction Act de Joe Biden, susceptible d’aspirer les investissements des multinationales vers les États-Unis. « C’est géopolitique », a résumé vendredi à Grenade Emmanuel Macron.
Source : Le Figaro 8/10/2023
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Les dérives sécuritaires du macronisme
Dans Le Côté obscur de la force, qui paraît chez Flammarion, le journaliste Vincent Nouzille propose une enquête fouillée sur ce qu’il appelle les « dérives du ministère de l’intérieur et de sa police ». Il ne s’agit pas de mettre en question le rôle que joue la police dans toute société démocratique, à savoir le maintien de l’ordre et de la paix civile, mais le rôle qu’entend lui faire jouer un gouvernement dépassé par les événements. C’est exactement ce qui s’est passé avec la révolte des gilets jaunes où de nombreux citoyens ont été mis sur écoute et certains qui ont été arrêtés avant même d’avoir manifesté. Emmanuel Macron inaugure un régime policier dont n’aurait même pas rêver un Charles Pasqua. Le quotidien Le Monde a publié quelques bonnes feuilles de cet ouvrage.
Lire la suite ICI
Source : Le Monde 10/10/2023
09:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 09 octobre 2023
4 MOIS DE PRISON FERME POUR UN MILITANT DE L'ORIFLAMME À LA SUITE D’UNE ACTION BANDEROLE PRÈS DE RENNES
A Saint Senoux (près de Rennes), il y a quelques semaines, un groupe de militant du mouvement nationaliste local l'Oriflamme a déployé une banderole pour protester contre une conférence LGBT dans une école.
La police, toujours plus gaillarde lorsqu'il s'agit d'arrêter de pacifiques patriotes que les racailles qui vendent de la drogue dans les quartiers, a interpelé ces militant. Le verdict est tombé : l'un d'entre eux vient d'être condamné à 4 mois de prison.
La répression macronienne continue à sévir... La détermination de la résistance nationale et identitaire se renforce !
Nous donnerons très bientôt la parole à l'Oriflamme.
S.N.
23:35 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La milice djihadiste sanguinaire des Frères Musulmans, dont le Hamas fait partie, menace aussi les Français. Signez la pétition pour les repousser hors de France !
La milice djihadiste sanguinaire des Frères Musulmans, dont le Hamas fait partie, menace aussi les Français. Signez la pétition pour les repousser hors de France !
Le Hamas mène en Israël une guerre brutale, sanguinaire. C'est un groupe djihadiste directement issu des Frères musulmans, mouvance qui n’est toujours pas interdite en France.
La devise du Hamas ne fait pas référence au nationalisme palestinien comme l’extrême gauche fait semblant de le croire.
Non, la devise du Hamas est la suivante : « Allah est sa cible, le Prophète est son modèle, le Coran sa constitution : le Jihad est son chemin et la mort pour l'amour d'Allah est le plus élevé de ses souhaits ».
Voilà ce qu'est le Hamas. Pas un mouvement de libération nationale, pas une ligue révolutionnaire : un groupe islamique, une milice dji-ha-diste !
Et comme il l'a toujours fait, au Moyen-Orient, en Asie ou en Occident, le djihad s'en prend aux civils et aux innocents. La cruauté de son attaque laisse sans voix.
Quelle est cette culture qui ose prendre en otage une grand-mère qui a déjà connu tant de guerres avec des kalashnikovs ?
Quelle est cette culture qui crache sur le corps d'une jeune femme, nue, souillée et désarticulée, jetée à l'arrière d'un camion ?
Quelle est cette culture, qui, comme au Bataclan, surprend des jeunes gens en pleine fête, pour leur tirer dessus et les abattre comme des chiens ?
Quelle est cette culture, qui comme dans l’école juive de Toulouse tire dans la tête d’un enfant parce qu’il est Juif ?
Et que dire des millions de fans du Hamas qui vivent chez nous, en Europe, en France, dans nos rues, qui se réjouissent en ce moment même au cœur de nos banlieues et parfois même sur les bancs de notre Assemblée nationale ?
Pourquoi ce conflit tragique, qui a lieu si loin de chez nous, doit-il immédiatement impliquer une protection aux abords de nos synagogues et de nos écoles ?
Éric Zemmour le dit depuis des années : la présence massive des adorateurs du Hamas sur notre sol fait peser un risque sur les Français de confession juive comme sur chacun d'entre nous.
Les djihadistes qui frappent Israël aujourd'hui sont les mêmes que ceux qui ont tué dans notre pays ces dernières années. Ils ont la même loi, les mêmes ennemis, les mêmes méthodes. L'internationale djihadiste frappe partout.
Partout, elle peut compter sur les mêmes soutiens. Et la gauche française en fait honteusement partie. Une nouvelle fois, elle a franchi le Rubicon ; elle s'est soumise et s’est deshonorée.
Demandez l’interdiction des Frères musulmans tout de suite en signant cette pétition :
Signez la pétition pour demander :
-
L'interdiction des Frères Musulmans dont est issu le Hamas et la dissolution de toutes les associations qui leur sont liées.
-
L'expulsion des étrangers fans du Hamas pour apologie du terrorisme, comme de tous les fichés S étrangers ou double nationaux.
Pour signer la pétition cliquez ici
23:23 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Cachez ces électeurs français du Hamas…
La chronique de Philippe Randa
En France, la classe politique est quasi unanime à condamner l’attaque du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, contre Israël : seul le parti de la France insoumise fait entendre un autre son de cloche avec un communiqué explicite : « L’offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem Est », renforcé par le tweet tout aussi explicite du député insoumis Louis Boyard : « Trop longtemps que la France ferme les yeux sur la colonisation et les exactions en Palestine. Trop longtemps que la France renvoie dos à dos la violence de l’État israélien et celle de groupes armés palestiniens. Des années d’inaction et toujours les civils qui en paient le prix. Comment s’habituer à l’horreur ? »
Une façon de renvoyer dos à dos les protagonistes, l’attaque « terroriste » de l’un ne faisant que répondre à l’oppression tout autant « terroriste » de l’autre.
Tollé donc dans le landerneau politique français contre le mouvement de Jean-Luc Mélenchon : le maire de Reims et vice-président du conseil régional du Grand Est Arnaud Robinet exige même la levée de l’immunité parlementaire des députés LFI.
On peut être d’accord ou non sur le constat fait par l’extrême gauche, mais il relève avant tout de la liberté d’expression et, exprimé par des membres de l’Assemblée nationale, c’est aux électeurs du Parti mélenchoniste et à eux seuls d’en juger la pertinence, en leur âme et conscience… et d’en tirer éventuellement toutes les conséquences électorales.
Et justement, remarquons qu’étrangement, les commentateurs, journalistes ou politiques, qui ne voient dans une telle posture politique qu’une démarche électoraliste, se gardent bien d’en tirer, eux aussi, les évidentes conclusions. Certes, elles ne sont guère politiquement correctes et c’est sans doute là que le bât blesse le plus.
Constater chaque jour depuis des années maintenant que la gauche mélenchoniste cajole les populations d’origine extra-européenne et plus particulièrement musulmane pour obtenir leurs suffrages est une évidence…
Mais pourquoi donc personne ne fait alors le constat que ces populations – qui ne doivent guère être horrifiées plus que cela par les actions du Hamas – représentent désormais dans notre pays une masse non négligeable (euphémisme) de citoyens français… capable, le cas échéant, de faire basculer une élection ?
Les députés LFI ne sont donc que les représentants parfaitement légitimes d’électeurs en bonne et due forme ; ces électeurs-là seraient-ils alors des Français de seconde zone ? Envisage-t-on de les priver de suffrages universels pour cause d’« immoralité » politique ?
Certains veulent le vivre ensemble ? Oui, mais avec le Hamas, donc ! Ne leur en déplaise !
18:21 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Allemagne : Deux superbes victoires électorales pour l’AFD
Michel Festivi
Ce dimanche 8 octobre, dans deux des régions les plus riches d’Allemagne, la Bavière, l’un des Land les plus grands et les plus peuplés du pays, et dans la Hesse qui a Francfort comme capitale, loin de ses bases de l’Est du pays, l’AFD a démontré qu’elle avait bien le vent en Poupe.
Les partis gouvernementaux, le SPD, les Verts et les Libéraux ont subi une défaite cuisante, démontrant l’inquiétude grandissante des allemands sur l’immigration massive et la détérioration économique qui s’empare de l’Allemagne.
En Bavière, si la CSU, un avatar bavarois de la CDU, obtient 37% et 85 députés maintenant tout juste son score de 2018, l’AFD concurrencé par un parti régional très droitier le FW, obtient 14,60% des voix, soit plus de 4 points qu’aux dernières élections et 32 sièges, 10 de plus que précédemment.
L’AFD devance les Verts, et le SPD qui s’effondre avec 8,40%.
En Hesse, si la CDU obtient un très bon résultat avec 34,6% et 52 députés, l’AFD est désormais le deuxième parti avec 18,4%, 5,3% de plus qu’en 2018 et 28 sièges soit 9 de plus qu’à la précédente consultation.
Elle domine largement le SPD, les Verts et les Libéraux du FDP qui avec 5% se maintiennent in extremis pour la répartition des sièges.
Compte tenu du fait que les fiefs de l’AFD se situent dans les régions pauvres et déshéritées de l’Est du pays, ce sont de très belles victoires, qui en appellent d’autres. Le week-end dernier l’AFD a été à deux doigts de remporter au second tour une mairie de plus de 35 000 habitants.
Pourtant ce Parti est vilipendé par toutes la classe politique et les élites. Il est brimé, martyrisé judiciairement et politiquement. Cela nous rappelle aussi la situation française. La CDU trahit complètement ses électeurs, qui tous n’ont pas encore compris, pour l’instant...
12:23 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’Espagne se refuse à mourir : très importante manifestation à Barcelone pour une Catalogne espagnole.
Michel Festivi
Ce dimanche 8 octobre, l’organisation citoyenne : Société Civile Catalane, avait appelé au refus de l’amnistie pour ceux qui avaient violé la constitution en 2017, en organisant ce référendum illégal sur l’indépendance de la Catalogne, et au rejet de tout autre référendum.
Ce fut un très grand succès, d’autant que les partis politiques n’y étaient pas conviés officiellement, mais on a noté la présence à titre personnel d’Alberto Nuñez Feijoo le Chef du Parti populaire et de Santiago Abascal, le patron de Vox.
Déjà il y a une quinzaine de jours, une grande manifestation réunissant plus de 40 000 personnes, mais organisée à Madrid par le Parti Populaire, avait connu une grande réussite. Cette fois ci, dans le fief même des indépendantistes catalans et du Parti Junts, avec ses 7 députés qui permettraient à Pedro Sanchez d’être investi, le peuple espagnol et catalan a dit non et à l’amnistie et à l’organisation d’une nouvelle consultation sur l’indépendance de la Catalogne.
Les opposants à Carlos Puigdemont et à Pedro Sanchez scandaient « Nous avons cessé d’être la majorité silencieuse ! Vive l’Espagne ! ». Les principaux cris de ralliement furent : « Non à l’amnistie, Sanchez démission, Puigdemont en prison ». Car Puigdemont, avait courageusement quitté l’Espagne dans le coffre d’une voiture, et s’était réfugié en Belgique avec ses lieutenants, pour ne pas être incarcéré, compte tenu des condamnations qui lui ont été infligées.
Pedro Sanchez, que vient de désigner Felipe VI pour qu’il tente d’obtenir des Cortès l’investiture, après l’échec de Feijoo, a cruellement besoin du vote positif des 7 députés de Junts, le parti de Puigdemont.
En tout cas les images télévisées du cortège pour la catalogne espagnole étaient impressionnantes, les commentateurs les plus objectifs ont fait valoir que le cortège approchait voire dépassait les 200 000 personnes, et non pas 50 000 comme l’avait insinué la police du gouvernement séparatiste catalan.
De nombreuses personnalités ont pris la parole, pour dire tout le mal qu’elles pensaient de la politique de Pedro Sanchez, prêt à toutes les compromissions pour conserver le pouvoir. De nombreuses pancartes étaient brandies avec la mention « Pedro Sanchez mentiroso ». Le journal de centre-droit El Español, titrait : « Société Civile mobilise plus de 50 000 personnes contre une amnistie qui sert uniquement le pouvoir ». Quant au journal bien plus droitier, El debate, il évoquait la répulsion de Barcelone contre l’amnistie et reprenait les propos du socialiste, ex maire de La Corogne, Francisco Vàzquez, très applaudi, s’exclamant que les socialistes et les indépendantistes : « voulaient faire un Venezuela ».
Car pendant toute la campagne électorale, ni l’amnistie, ni le référendum ne furent un thème de campagne, et jamais ces questions ne furent mises sur la table par le PSOE et son Chef. Donc les électeurs n’ont donné aucun mandat ni pour amnistier les félons, ni pour provoquer un nouveau référendum. En réponse à cette perfidie, de nombreux participants entremêlaient les deux drapeaux, celui de l’Espagne, et celui de la Catalogne, exprimant ainsi leur volonté de voir leur Région rester dans l’Espagne, que la Catalogne fasse partie de l’Espagne, de sa grandeur et de son Histoire.
Peut-être aussi voulaient-ils exprimer leur ras le bol de la dictature catalaniste qui pourchasse la langue Castillane et qui briment tous ceux qui veulent continuer, en Catalogne à parler la langue de Cervantès, imposant le seul Catalan et refusant d’appliquer les lois qui imposent qu’au moins 25% des cours se fassent en espagnol dans les écoles et les lycées.
C’est en voyant tout ce peuple se dresser contre la partition, que l’on regrette amèrement que le Roi n’ait pas eu la force morale nécessaire pour refuser toute autre nomination, et ainsi renvoyer le peuple aux urnes.
Compte tenu du fait que les partis séparatistes catalans et basques, et le parti indépendantiste Junts, avaient dénié se rendre au Palais Royal, comme les usages constitutionnels l’imposent pour donner leur position, Felipe VI, avait un argument simple pour refuser de désigner Pedro Sanchez. A la vue de cette foule joyeuse, pacifique mais déterminée, défiler dans les rues de Barcelone, on ne peut s’empêcher de penser, que ce monarque ne mérite pas d’être au Palais d’Orient.
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