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lundi, 07 août 2023

France, Russie, Afrique et les autres

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Général Henri Roure

Il n’est nul besoin de faire appel à des analystes chevronnés pour constater l’imbécillité de la politique étrangère française et donc de ses dirigeants. Le mot venu du latin se compose du préfixe négatif im, et du nom baculus, « bâton ». L'imbécile est donc celui qui n'a pas d’intelligence pour soutenir sa démarche.

Nous suivons, sans réflexion, ou par soumission volontaire, en Europe en particulier, la politique agressive des États-Unis contre la Russie.

Je ne vais pas, une fois encore, faire l’historique de la prétention hégémonique de Washington, car en dehors des médias propagandistes, LCI, BFM, France-Inter et des chaînes grand-public, elle est maintenant de plus en plus contestée. Je me contenterai de rappeler quelques faits, sans remonter jusqu’à la dislocation de la Yougoslavie où avec nos voisins allemands et britanniques, nous nous sommes crus obligés de bombarder nos fidèles amis serbes. Je rappellerai que les États-Unis, pays du dollar, du communautarisme, de la xénophobie et du mensonge, n’ont cessé depuis 1991 de provoquer la Russie. L’effondrement du régime communiste et du Pacte de Varsovie ne leur suffisait pas, il fallait profiter des circonstances créées par les Russes eux-mêmes, pour disloquer la Russie et établir dans les États fantoches, qui en auraient résulté, un protectorat étatsunien. La Russie d’Europe, humiliée, aurait pu alors s’intégrer à une Europe déjà vassale. D’où, bien sûr, la provocation en Ukraine et les bombardements et massacres de Russes et Russophones dans la Donbass. Moscou ne pouvait faire autrement qu’intervenir pour protéger les siens. Réflexe naturellement patriotique et action logique contre un pays qui, rappelons-le, doit son indépendance et ses frontières à la Russie.

La France, dans cette hypocrisie montée par les États-Unis, s’est engagée sans en envisager les conséquences. Il est vrai que les trois petits présidents qui se sont succédé sur le trône présidentiel depuis 2007 jusqu’à nos jours, n’ont jamais pris conscience de la réelle dimension de notre pays, ni de ses atouts de puissance. La couronne présidentielle était trop lourde pour eux. Ralliés à l’OTAN, abandonnant notre souveraineté au profit d’une organisation internationale appendice de Washington, ces personnages étaient bien incapables de s’émanciper de la tutelle étatsunienne. (de incapabilis: inapte à jouir d’un droit ou à l’exercer). Personnages hâbleurs mais falots au regard de l’histoire de la France, ils nous ont conduits à la déroute que nous connaissons.

Nous faisons désormais partie de ce groupe d’États minoritaires qui suivent aveuglément les objectifs périmés de Washington. Les États-Unis perdent pied partout. Leur vision géopolitique hégémonique a fini par révolter une majorité de peuples. « L’american way of life » et la « destinée manifeste » apparaissent aujourd’hui comme des outils de mauvaise propagande, voilant à peine une ambition démesurée de domination et un mépris pour les autres.

Dans leur déclin les États-Unis entraînent leurs alliés ou féaux. La France des trois petits présidents, aveuglée sur l’évolution du monde, subit naturellement son alignement sur Washington, son appui à l’Ukraine, pays failli, et son hostilité à la Russie.

Dans ce conflit indirect, mais réel, il est donc parfaitement normal que Moscou cherche les failles de ses adversaires. Ne nous penchons pas sur l’Allemagne qui connaît bien l’Europe de l’Est et saura le moment venu aisément rétablir des relations économiques fructueuses avec la Russie. Berlin et Moscou en sont conscients. Ne nous attardons pas non plus sur le Royaume-Uni, dont l’intimité culturelle et politique avec les États-Unis, rend presque impossible une action hostile contre lui. Elle serait perçue comme une attaque contre les États-Unis. L’Espagne, l’Italie et les autres pays européens présentent une importance moindre dans cette guerre. Reste donc la France…

Elle est une puissance mondiale affaiblie par son ralliement à l’OTAN et son regard quasi exclusif vers une Europe supranationale. Elle semble ne plus faire grand cas de ses facteurs de puissance, dont ses trois derniers petits présidents, par déficit de patriotisme, récusent l’énorme intérêt. Les Russes, eux, en connaissent l’importance.

La France devenue hostile à la Russie – pourtant longtemps puissance amie – détenant des atouts notoires mais fragiles en Afrique, peut donc y être aisément bousculée. La géopolitique russe, héritière dans ce domaine de la conception soviétique, peut ainsi trouver une application immédiate en récupérant dans son orbite des pays riches de leurs sous-sols et en laissant se développer la menace islamiste contre la France et l’Europe. Ne nous étonnons pas que la RCA, le Mali et d’autres, se tournent vers Moscou. Pour mémoire, rappelons que notre dissuasion nucléaire et la production de notre énergie électrique, dépendent largement de la mine d’uranium d’Arlit au Niger, territoire par ailleurs aux ressources pétrolières prometteuses. N’oublions pas non plus que le Mali regorge de cet or que les BRICS, et notamment la Russie, recherchent en se débarrassant de leurs dollars, ou encore que la RCA, apparemment pays parmi les plus pauvres, s’avère, en fait, u

Un scandale géologique. Les petits présidents n’ont pas compris que l’Afrique nous était essentielle et que la France n’avait pas d’amis, mais seulement des alliés jaloux et intéressés. Aucun de ces petits personnages n’avait d’ailleurs réagi quand le Gabon, le Togo, après le Cameroun ont rejoint le Commonwealth…

La France est apparue, fort justement, comme le maillon faible du prétendu « Occident » dans ce conflit ukrainien. Il n’est que le lieu brûlant de cette opposition mondiale entre une organisation du passé et des pays d’avenir.

Source : Antipresse

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DIMANCHE 10 SEPTEMBRE 2023 : TOUTE LA BRETAGNE A RENDEZ-VOUS À LA FÊTE DU COCHON

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La vérité sortirait-elle de la bouche d’un rappeur ?

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Michel Festivi

Le diable se cache dans les détails, selon l’adage bien connu. Je ne connais absolument rien au rap, j’ignore tout de ce rappeur, sauf qu’il a eu des démêlés avec la justice l’an passé, démêlés qui ont défrayé la chronique des médias bienpensants.

En tout cas, le dénommé « Booba » (photo ci-dessus), puisque c’est de lui dont il s’agit, a tenu tout dernièrement des propos roboratifs que l’on aimerait entendre chez nos Macron, Borne, Dupont-Moretti, voire Darmanin et autres sous-ministres ; ou dans la bouche de Laurent Nuñez, qui veut refuser les arrêts de travail de nos policiers, submergés par la violence des bandes, que la justice ne condamne pas.

Qu’a-t-il dit, ce « Booba » dans un interview publié par les journaux du groupe Ebra, et bien tout simplement des paroles criantes de vérité : « l’État est beaucoup trop mou et faible », et de regretter que les « jeunes » : « n’aient pas peur de la police ».

Même s’il qualifie la mort du « délinquant Nahel », comme l’a justement nommée une députée Renaissance, Anne-Laurence Petel, de « triste bavure », il rajoute aussitôt : « quant aux émeutes, je trouve surtout que la police, le système judiciaro-carcéral, et plus globalement l’État, ne se font pas respecter…l es jeunes n’ont pas peur de la police, l’État est beaucoup trop mou et faible. » 

Et d’en remettre une couche salutaire à tout point de vue : « les peines de prison sont trop légères et surtout rarement appliquées, les policiers sont discrédités ». Et de faire une juste et saine comparaison, lui qui vit à Miami : « c’est loin d’être parfait (aux USA), mais tu ne défies pas la police à la bagarre ». Or effectivement en France c’est devenu un sport national quasiment impuni.

Il y a eu en France, officiellement 27 206 refus d’obtempérer en 2021. En 2017, il y en avait eu 22 792. Or, on ne décompte selon l’IGPN que 138 tirs de policiers en 2022.  Peu ou prou en 2021 on a dénombré 7 morts après un refus d’obtempérer. La France n’est effectivement pas les USA, très loin s’en faut. Gageons que les chiffres de refus d’obtempérer pour 2022 et 2023 vont exploser. 

Pour Booba de son vrai patronyme, Elie Yaffa, les bandes qui ont mis les cités à feu et à sang : « ce sont défoulées, ils savent très bien que ça ne résoudra rien, c’est l’histoire d’exister ».

Un sociologue, un observateur, un spécialiste de la criminologie ne dirait pas mieux. Laxisme de l’État, de la justice, faiblesse des institutions devant les émeutiers. Il n’est pas nécessaire de faire de grandes thèses pour comprendre pourquoi notre pays va si mal. Et c’est un rappeur qui le rappelle.

On se demande bien à quoi servent ceux qui sont censés de par leur fonction, protéger les français, la sécurité étant la première des libertés. Comme l’avait énoncé Platon (La République) : « Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leur parole, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne, alors c’est là en toute beauté et toute jeunesse le début de la tyrannie. ». Ces propos datent de trois siècles avant J.C, ils n’ont pas pris une ride dans la France de 2023.

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dimanche, 06 août 2023

Sortie à la fin aout du n°26 de la collection "Les Cahiers d'histoire du nationalisme consacré à Jozef Pilsudski, vainqueur polonais de l'Armée rouge

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La Pologne, qui avait disparu en tant qu’État souverain au XVIIIe siècle, renaît en 1918 à la faveur de la défaite des empires centraux. Immédiatement, un homme s’impose à sa tête : Józef Piłsudski. Tour à tour activiste politique, chef de parti, puis chef de guerre, il devient chef de l’État et prend en mains les destinées de son pays. En 1920, alors que la Russie a décidé de propager la révolution à tout le continent et que l’Armée rouge est aux portes de Varsovie, il lui inflige une défaite cinglante et sauve ainsi l’Europe du bolchevisme.

Au cours des années suivantes et jusqu’à son décès en 1935, il va s’imposer comme le vrai maître du pays bien qu’il n’en ait jamais été Président de la République. Son aversion pour le parlementarisme, son mépris pour les politiciens professionnels comme son caractère intransigeant vont le conduire à instaurer un régime qui, bien qu’indéniablement autoritaire, ne saurait être considéré comme totalitaire ou fascisant. Il va stabiliser le pays et tenter de le préparer à faire face aux menaces liées à une situation internationale préoccupante. Malgré ses efforts et une volonté hors du commun, il n’y parviendra pas et l’année 1939 sera hélas fatale à la Pologne.

L’auteur, Michel Vial, en fin connaisseur de la Pologne, décrit avec précision l’itinéraire extraordinaire de celui qui incarne indubitablement le nationalisme polonais et dont la personnalité exceptionnelle continue d’exercer, près d’un siècle après sa disparition, une influence considérable sur la mémoire nationale polonaise. Méconnu en France, le maréchal Piłsudski, a été un des personnages les plus marquants de la première moitié du XXe siècle.

Jozef Pilsudski, le vainqueur de l'Armée rouge, Michel Vial, Synthèse nationale, collection Les Cahiers d'histoire du nationalisme, n°26, aout 2023, 196 pages, 24,00 € (+ 6,00 € de port)

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Cet été, c’est peut-être l’année des méduses, mais plus sûrement celle des burkinis !

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Michel Festivi 

Brigitte Bardot, il y a bien longtemps, nous enchantait avec sa mélopée de l’été : « sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés… ». Mais ça c’était il y a longtemps. Aujourd’hui le problème des plages ce sont les proliférations de burkinis.

On se rappelle que le courageux maire de Mandelieu-la-Napoule, Sébastien Leroy (LR), prenait depuis 2012, un arrêté anti-burkinis, interdisant l’accès aux plages et à la baignade à des tenues « non respectueuses des règles d’hygiène et de sécurité ». Cet arrêté a été appliqué sans difficulté aucune jusqu’à cette année. Mais c’était sans compter sur l’inénarrable Ligue des Droits de l’Homme, (LDH), qui a fait un recours en 2023 qui n’a pas prospéré en première instance devant le tribunal administratif. Mais en cassation, le Conseil d’Etat a retoqué la décision municipale et l’a suspendue. Selon nos juges du Palais Royal, cela « porte atteinte à la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience, et la liberté personnelle »

Cela n’a pas empêché, un autre édile non moins courageux, David Rachline, maire RN de Fréjus depuis 2014, de faire peu ou prou la même chose en interdisant, le 2 août dernier, lui aussi : « le port du burkini sur le domaine public maritime fréjusien….pour garantir la sécurité des baigneurs et ne pas compliquer les opérations de sauvetage en cas de début de noyade. » 

Car 362 noyades ont été enregistrées du 1er juin au 12 juillet 2023 et : « qu’il est essentiel de faire de la prévention et d’instaurer des règles de bon sens. ». David Rachline qui avait pris le même arrêté en 2022, rappelle que : « le port d’une tenue couvrante et ample n’est pas compatible avec les règles d’hygiène de base, dans le cadre d’une baignade dans l’espace public maritime ».

En réalité, vous l’avez compris, cette décision interdit la baignade en burkini, mais pas l’accès aux plages. En 2022, David Rachline, avait justement fustigé la décision d’Eric Piolle, maire EELV de Grenoble, d’autoriser les burkinis dans ses piscines municipales.

Il avait alors relevé : « je ne peux ni comprendre, ni partager de telles dérives qui vont à l’encontre de notre principe républicain fondamental de laïcité…j’y vois là une complaisance coupable avec l’islamisme radical, à des fins électoralistes et au mépris de la cohésion nationale. »

Rappelons, que dans les piscines municipales, les règlements qui interdisent le port de certains signes religieux ostentatoires avaient été validés par le Conseil d’Etat. Il faut lire les ouvrages remarquables de Marie Thérèse Urvoy, islamologue réputée, arabisante, qui a enseigné à l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3, et à l’institut catholique de Toulouse. Auteur seule où avec son mari Dominique Urvoy d’une vingtaine d’ouvrages sur le sujet, elle a publié en 2021 chez Artège, Islam et islamisme, frères ennemis ou frères siamois ?

Dans un entretien avec Eugénie Bastié du 17 décembre 2021, publié dans le Figaro, elle recadre le fait que : « contrairement au christianisme, l’islam porte dès l’origine une dimension politique, ce n’est pas seulement une religion, mais un code qui régit l’essentiel de l’existence ». Et de redire le primordial que tout occidental devrait savoir : « le chrétien ne pourra pas tirer de préceptes politiques clairs des Evangiles. En revanche le musulman trouvera toujours de la politique dans ses textes sacrés : la discrimination entre musulmans et non- musulmans est inscrite dès la charte de Médine dictée par le prophète. La distinction entre musulmans et dhimmis est éminemment politique, ainsi évidemment que celle entre homme et femme, détaillées dans tous les traités de droit islamique. »

Tout est dit, il suffit de lire le coran d’ailleurs pour s’en convaincre immédiatement. Dès lors, les actions qui promeuvent le voile, le hijab, le burkini s’inscrivent toutes dans le fait que « l’islamisme ne vise pas à séparer, mais à conquérir », comme l’énonce Marie-Thérèse Urvoy en titre de ce dialogue passionnant. Mais visiblement, nos hautes autorités politiques ou judiciaires, nos grandes consciences humanitaires et philosophiques se refusent à le voir, à le comprendre et à le dire. Jusqu’au jour où comme en Grande Bretagne par exemple, on permettra dans certaines zones, pour certains litiges, pour certaines personnes d’appliquer ni plus ni moins que les lois de la charia à la place du droit national. Jusqu’à la conquête ?

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La fiction et la réalité...

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vendredi, 04 août 2023

Saint-Brévin-les-Pins (44) : une nouvelle provocation du parti immigrationniste

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La réaction d'Eric Mauvoisin-Delavaud, président du Rassemblement vendéen :
 
Pour réussir à faire accepter à la population des arrivées massives de maghrébins, de subsahariens sur la commune, la municipalité de Saint-Brévin-les-Pins ne recule devant rien.
 
Elle met une partie de ses moyens financiers au service d’une intense propagande pro-immigration...
 
Cependant, 7 Français sur 10 (71 %) souhaitent une diminution « considérable » du flux d’immigration sur le territoire national...
 
C'est donc encore une véritable provocation de la part de Madame Dorothee Pacaud (nouveau maire de la commune - NDLR). Il est évident que nous ne laisserons pas faire...
 
Haut les cœurs !

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Parti socialiste : la farce et l’attrape !

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La chronique de Philippe Randa

Un récent article de France Info est pour le moins étonnant : « À un an des élections européennes, le Parti socialiste engrange de nouveaux et jeunes adhérents. »

3 000 adhérents « dont la moitié a moins de 30 ans » auraient ainsi grossi ses rangs qui comptabiliseraient en cet été 2023 encore… 45 000 adhérents ! Qui l’eût cru ?

La raison ? L’alliance des gauches, bien sûr, et la participation des troupes d’Olivier Faure à la Nupes qui serait l’un des stimulants de leur engagement parce que selon l’un des intéressés « il y a besoin de gauche » et que l’unité, le PS « ne l’a pas fait que par opportunité », mais pour « vraiment agir sur le défi du siècle qu’est le changement climatique » … C’est beau, n’est-ce pas, mais crédible, vraiment ? … Pas davantage que le témoignage de Nolwenn, passionaria de 20 printemps, qui « a découvert un parti beaucoup plus à gauche que (ses) a priori voulaient bien (lui) faire croire… »

Combien de lecteurs aussi naïfs soient-ils, peuvent-ils croire un instant à de telles déclarations que l’on croirait tout droit sorties d’un roman à l’eau de rose… certes, fleur insigne de ce parti, mais tout de même !

« Tort bien mené rend bon droit inutile », disait le poète Clément Marot au… XVe siècle ! Belle phrase déclinée depuis par nombre d’observateurs, notamment Boris Vian qui déclarait de son vivant que « L’essentiel, c’est qu’on parle de moi ! »

C’est sans doute ce que doit espérer Olivier Faure, tandis qu’à France Info, on imagine peut-être que « L’essentiel, c’est de fournir de la lecture ! »

Qu’importe donc autant la vérité que la crédibilité…

Pour les partis politiques, raconter tout et n’importe quoi dans l’espoir d’influencer autant que faire se peut est une technique de propagande de tous les temps, sous tous les régimes et toutes les latitudes, désormais passée dans le langage courant sous le terme de « communication ».

Et pour les médias en mal de copie, le n’importe quoi fait parfois l’affaire pour combler le vide, surtout en période estivale… la preuve !

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mercredi, 02 août 2023

Au temps béni des colonies

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Il n’est peut-être pas inutile de le rappeler, mais la colonisation française qui a débuté à la fin du XIXe siècle est le fait de la gauche. La droite française y était farouchement opposée. La gauche voulait porter la « civilisation » dans ces territoires lointains. Bref, franciser ces indigènes aux mœurs « barbares », cela va sans dire. C’est donc devant le fait accompli que la gauche a initié une école de la France d’outre-mer destinée à former les cadres dirigeants de ces territoires et aider à leur développement. Ce qui fut, il faut bien l’avouer, en grande partie une réussite.  L’école a évolué au fil du temps mais a acquis une connaissance irremplaçable du terrain et des hommes (*).Le Figaro vient de consacrer une pleine page à cette école qui, comme nous le disions, a évolué au fil du temps. Lors de la décolonisation dans les années 1960, nous avons laissé des pays avec des routes, des infrastructures et une économie qui tournait. Pas sûr que les nouveaux occupants, Américains, Chinois ou Russes voient leurs occupations du même œil.

Lire la suite ICI

Source : Figaro 31/7/2023

(*) Pour ceux que le sujet intéresse, on vous conseille les ouvrages de Bernard Lugan, grand spécialiste des questions africaines. Voir aussi son blog.

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mardi, 01 août 2023

Ne touchez pas nos traditions

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Geopolitique du petrole : nouvelle donne

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Certes, me direz-vous, l’homme est plein de ressources. Il est comme la nature, quand il rencontre un obstacle, il le contourne. Les Européens, totalement vassalisés par les Américains pour des raisons que nous connaissons – à savoir le bouclier militaire américains via l’Otan dans le contexte pourtant dépassé de « guerre froide » -, n’ont pas pris la mesure du danger qu’il y avait de placer la Russie sous embargo énergétique. Il ne fallait pas être grand clerc pour mesurer l’ampleur des conséquences que cela ne manquerait pas de produire sur nos économies et plus largement sur l’économie mondiale. Le monde s’est fracturé entre les « Occidentaux » - Amérique, Angleterre, Europe, Australie, Japon -, et le reste du monde.

Il n’aura échappé à personne que les deux mondes qui s’affrontent sont des îles face au continent, exception faite de l’Europe évidemment. Ce que les géopoliticiens allemands ont transcrit entre puissance maritime/puissance continentale. Les responsables européens n’ont, semble-t-il, pas pris le temps de regarder une carte pour s’apercevoir que nous appartenions au continent et que notre sort était tout autant lié à la Russie par la force de la géographique que par l’Amérique par la force du commerce. A ne pas vouloir s’ériger, elle aussi, en puissance, l’Europe a fait le choix de n’être rien d’autre qu’un vassal. Il faut bien dire que son destin s’est scellé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale avec l’invasion américaine, son plan Marshall, et l’infâme Jean Monnet. Il faut également constater que des pays limitrophes de la Russie, comme la Pologne ou les pays baltes sont tellement arc-boutés contre la Russie que l’équation d’une Europe indépendance est rendu quasi impossible. La trouille les rend suicidaire. D’autant que la guerre en Ukraine nous laisse largement comprendre qu’une éventuelle invasion de l’Europe par l’armée russe relève du pur fantasme. Les Polonais nous ont déjà suffisamment cassé les pieds avec Dantzig pour qu’on ne remette pas le couvert avec Kiev.

Le conflit russo-ukrainien a donc changé la donne géopolitique de l’énergie – mais pas que, de l’agroalimentaire également -, et le quotidien Les Echos a consacré une synthèse de cette nouvelle donne que nous vous proposons ici. Très instructif.

Lire la suite ICI

 

Source, les Echos 1er août 2023

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Electricité : Machine infernale

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Jacques-Olivier Martin

Rien ne va plus, faites vos comptes ! Une hausse de 10% des tarifs réglementés en août après une revalorisation de 15% en février. Les prix de l’électricité flambent au cœur de l’été. Et ce n’est pas fini. L’autorité de l’énergie proposait une hausse sept fois supérieure pour que les prix des électrons reflètent la réalité.

Que s’est-il passé? Le gouvernement s’est pris les pieds dans le bouclier tarifaire. Une belle invention sur le papier qui consiste à bloquer ou limiter la hausse des prix de l’électricité jusqu’au retour à la normale. C’est la fameuse bosse décrite par Jean Castex pour justifier cette stratégie. Dormez tranquilles, l’État nounou est à vos côtés et prend à sa charge ce coup de chaud énergétique qui ne saurait durer. Sauf que, depuis deux ans, rien ne se passe comme prévu. Les prix refluent, certes, mais restent durablement élevés. Pourquoi la bosse est-elle devenue une marche? Parce que les dirigeants européens ne parviennent pas, malgré les tentatives répétées de Bruno Le Maire, à bâtir un mécanisme de fixation des prix de l’électricité qui reflète mieux les coûts de production en Europe. Et surtout parce que la France a laissé vieillir ses centrales (arrêts à répétition) sans renouveler son parc de réacteurs nucléaires et n’a pas su définir une politique énergétique capable de répondre aux bouleversements géopolitiques et à l’explosion attendue de la demande en électricité.

Ainsi, les pouvoirs publics déversent des milliards d’euros chaque mois sans grand espoir que cela se calme. Largement financée à crédit, cette mécanique infernale creuse les déficits et gonfle la dette. Pour sortir de ce piège, l’exécutif n’a guère d’autre choix que d’alléger le bouclier en augmentant les prix. Un dénouement qui ne présage rien de bon pour les 20 millions de bénéficiaires des tarifs réglementés qui paieront durable- ment plus cher leur électricité.

Que l’État cesse de faire croire qu’il peut protéger les Français contre tous les aléas d’un monde imprévisible, qu’il peut tout régler, tout financer. C’est un leurre qui, comme dirait un certain président, coûte un pognon de dingue !  

Source : Le Figaro 1/08/2023

 

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lundi, 31 juillet 2023

Les bouquinistes sacrifiés aux J.O

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Claude Lorne Présent cliquez ici

A l’évidence, certains bouquinistes ne sont que des boutiquiers se contentant de proposer aux chalands des affiches éculées, des tours Eiffel et autres « articles de Paris » made in China. Mais la plupart ont l’amour des livres chevillé au corps et leur présence quadri-séculaire est indissociable de toute promenade sur les quais de Seine, dont ils n’occupent d’ailleurs qu’un kilomètre.

Cependant, sous prétexte de « sécurité » pendant les Jeux Olympiques qui s’ouvriront le 26 juillet 2024 par une parade, qu’on nous promet unique et mémorable, sur le fleuve, préfecture et mairie de Paris s’entendent pour exiger leur fermeture, qui risque d’être définitive : outre que le métier est si difficile que la quasi-totalité des bouquinistes vivent au jour le jour, il est douteux en effet que leurs antiques « boites vertes », célèbres dans le monde entier, et autour desquelles tant d’amateurs français et étrangers se pressent — imitant ainsi François Mitterrand, dont c’était le passe-temps favori : autres temps autres mœurs — , résisteront à leur déscellement.

Ministre de la Culture reconduite dans le nouveau gouvernement, Mme Rima Abdul Malak s’était le 25 juin « alarmée » de de la non-parution du Journal du dimanche car, se désolait-elle, « mon rituel du dimanche, c’était de me réveiller avec le JDD ». Un JDD qui, avec Geoffroy Lejeune, catalogué d’extrême droite et bombardé à sa direction, allait rompre selon elle « avec les valeurs républicaines ».

Mme le ministre peut-elle nous expliquer en quoi la mise au rebut des boites vertes et la mise en danger d’une profession déjà frappée de précarisation au profit d’une parade largement publicitaire qui ne durera qu’une journée aideront à l’épanouissement et au rayonnement des valeurs républicaines qui lui sont si chères ? A moins que l’ambition suprême de cette spécialiste du « théâtre vivant » et des « arts de la rue » ne soit d’en finir avec les livres, ces vestiges de l’ancien monde incongrus dans la « Start-up nation », en globish dans le texte, que le jeune président Emmanuel Macron rêvait de substituer au cher et vieux pays.

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Patrick Gofman décompose l'extrême gauche sur TV Libertés

Initialement édité (en 2013) par nos soins, le livre de Patrick Gofman Le trotskisme dégénéré vient de ressortir chez nos amis de Dualpha. cliquez ici

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Par ailleurs, Patrick Gofman a contribué au livre de Pierre Cassen et de Bernard Germain, Transgression, voyage du camp du bien vers le camp du mal... que nous avons publié au mois de juin. cliquez là

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dimanche, 30 juillet 2023

Nouvelles du front

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Zelensky : portrait à charge

Scott Ritter, l’ancien agent spécial de la CIA et inspecteur de l’ONU , connu pour sa dénonciation du mythe des armes de destruction massives en Irak, est aussi l’un des commentateurs les plus assidus de la guerre en Ukraine. Depuis le début de l’opération spéciale, il affirme que la Russie avait des raisons légitimes d’intervenir en Ukraine, que l’Ukraine elle-même n’était qu’un outil de l’OTAN — et, d’autre part, que l’OTAN n’avait aucune chance de l’emporter dans cette confrontation. Ritter vient de publier un intéressant documentaire en deux volets intitulé «Agent Zelensky».

Dans la première partie il décrit l’opulent train de vie de l’acteur, son étonnante ascension politique, mais il y donne également, en homme de métier, des indices convaincants suggérant que le président ukrainien est formellement un agent des services anglo-saxons.

Dans la deuxième partie, Ritter énumère les tâches que cet agent était chargé d’accomplir. Parmi celles-ci: interdire le russe, langue maternelle d’une grande partie des ukrainiens; accomplir le schisme entre l’Eglise orthodoxe russe et l’Eglise d’Ukraine; réécrire l’histoire du pays, éradiquer les écrivains, penseurs et autres marqueurs de la culture russe; supprimer les médias indociles et l’opposition politique; transformer l’Ukraine en champ d’expérimentation militaire et biologique; installer des militaires étrangers; légaliser le nazisme. Certaines sections sont mieux documentées que d’autres. Le rapport sur la fortune immobilière de Zelensky est particulièrement impressionnant. Pour les Européens, c’est le bradage des terres agricoles aux multinationales américaines comme BlackRock qui aura les conséquences les plus sérieuses. Il ne s’agit pas tant de profit immédiat, relève Ritter, que d’un levier de contrôle supplémentaire sur les pays d’Europe par la mainmise sur une importante source de nourriture. Le documentaire s’appuie sur quelques témoignages convaincants, dont ceux de Mykola Azarov, ancien premier ministre ukrainien, et d’Eric Denécé, directeur du CF2R.

On peut contester certaines thèses de Ritter, une observation centrale demeure incontestable, car reposant sur les déclarations de l’intéressé lui-même: Zelensky est un menteur cynique et compulsif. Sur tous les sujets, — le statut de la langue, la volonté de paix, la protection des terres fertiles, etc. — le comédien-président a passé son temps à se contredire.

Joe Biden, un zombie au pouvoir

Joe Biden est sénile. Tous ceux qui l’ont rencontré le confirment – notamment la femme de Charles III d’Angleterre, la reine Camilla. Biden a aux trousses ce que l’on appelle des « fact checkeurs », (chercheurs de vérités) que les autorités s’empressent de faire passer pour des complotistes. Ce qui ne manque pas de poser la question sur la réalité du pouvoir aux Etats-Unis et de s’interroger : qui gouverne ? En fait, l’administration. Et ce ne serait pas la première fois. A la fin de son mandat, Ronald Reagan était à l’ouest. En allant fouiner sur la famille Biden, voici ce que ces fameux fact cherckeurs ont fait remonter à la surface.

Hunter Biden, son fils, est cocaïnomane ;

Hunter a payé des prostituées via sa société d’avocats et s’est filmé avec, certaines étaient mineures ;

Hunter a pratiqué massivement l’évasion fiscale et vient de plaider coupable en ce sens ;

Dans son journal intime, la fille de Joe Biden l’accuse de comportement inapproprié quand elle avait six ans ;

Joe Biden était ami personnel et public d’un haut membre du Ku Klux Klan ;

Joe Biden a participé au plus grand programme d’évasion fiscale des USA en tant que Sénateur en poste le plus longtemps dans toute l’histoire du Delaware (le même Joe Biden a fait campagne sur le thème de la «fair share of tax» que devraient payer les riches, mais a attaqué Elon Musk qui est le plus gros contribuable de toute l’histoire, non pas des US, mais de l’Humanité, avec 12 milliards d’impôts sur une seule année) ;

Joe Biden a fait pression sur le gouvernement ukrainien pour empêcher une enquête de corruption visant son fils (pour un motif très inférieur on a essayé de faire destituer Trump) ;

Joe Biden est complètement sénile aujourd’hui et incapable d’exercer le pouvoir exécutif (comme l’a même confirmé la Reine Camilla) ;

Le FBI a activement couvert tous ces secrets et les a faits passer pour des «théories du complot» en payant des fact-checkeurs collabos.

Source : Antipress n° 399

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samedi, 29 juillet 2023

Retour sur les élections générales espagnoles : la gauche et la révolution.

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Michel Festivi 

Quelles ont été les raisons profondes qui ont fait que le parti de centre-droit espagnol, le Parti Populaire, (PP), n’a pas obtenu avec Vox, la majorité absolue qui lui tendait les bras face aux socialistes et ses alliés ?

De très nombreux commentateurs expliquent à longueur de colonnes, que Pedro Sanchez a su remobiliser son camp, à la suite de son insuccès aux élections régionales et municipales du 28 mai, en reprenant le thème « le fascisme ne passera pas », no pasaran, face à la victoire annoncée du PP allié à Vox.

Ces mêmes spécialistes affirment que le PSOE aurait profité des accords PP/Vox qui se sont finalisés dans plusieurs communautés autonomes ou municipalités, en les utilisant comme repoussoir vis à vis des électeurs modérés et les convaincre de se rallier au PSOE. J’ai même lu dans la presse espagnole, que l’Espagne était profondément de centre-gauche, dans une sorte de pétition de principe.

Certes, le centre-droit et Vox, n’ont sans doute pas assez mobilisé leur camp, péchant vraisemblablement par trop grand optimisme, sur une victoire trop vite et trop largement annoncée.

En réalité, le PP et son Président Alberto Nuñez Feijoo se sont comportés comme se comportent toujours les partis de cette droite molle européenne, qui n’ont aucune vision politique claire et qui se contentent de tenter de gérer l’économie au mieux, sans jamais vouloir combattre les gauches sur les terrains sociétaux et des idées, bref se refuser à faire de la politique, et à porter le fer et la discorde chez l’ennemi.

Feijoo qui a ramassé un PP en perdition, en avril 2022, l’a certes transformé en 1er parti d’Espagne, en voix et en élus, mais il n’a pas su, n’a pas voulu attaquer frontalement le PSOE, bien au contraire. Or en politique, comme à la guerre, les seules batailles perdues d’avance, sont les batailles que l’on ne livre pas. Sanchez s’est battu, Feijoo non, il a même en fin de campagne honoré son adversaire de satisfécits, ce qui est toujours une erreur cardinale.

Alors même que le PSOE s’était complètement radicalisé en menant une politique d’extrême gauche de type Chaviste, et contraire aux intérêts de l’unité de l’Espagne depuis plus de 4 ans, Feijoo s’est comporté comme si le parti socialiste était encore un parti social-démocrate, ce qu’il n’est plus depuis que José Luis Zapatero en avait pris la tête en 2000.

Feijoo s’est toujours refusé, en bon centriste qu’il est en réalité, à considérer que le PSOE, en s’alliant avec l’extrême gauche Chaviste (Podemos puis Sumar), et en s’acoquinant avec les pires séparatistes catalans et basques avait changé de nature. Cet aveuglement militant lui a coûté la majorité absolue qu’il aurait dû conquérir avec Vox, comme le prévoyaient tous les sondages, toutes les enquêtes d’opinion, et surtout toutes les élections intermédiaires.

Depuis sa prise de fonction comme Président du PP, Feijoo n’a eu de cesse de faire les yeux doux au PSOE, pensant qu’un jour un accord de bipartisme pourrait intervenir, comme au bon vieux temps, où le PSOE seul, puis le PP seul alternaient au pouvoir. Feijoo n’a pas compris ou n’a pas voulu comprendre, ni la plupart des cadres dirigeants du PP d’ailleurs, la transformation ontologique du PSOE, sauf peut-être Isabel Diaz Ayuso la patronne du PP dans la Communauté de Madrid. Cette dernière vient d’ailleurs d’affirmer que les accords entre Sanchez et Puigdemont, le Chef des indépendantistes catalans étaient faits, et que Sanchez « vendra l’Espagne aux ennemies de la nation. »

Feijoo, depuis la victoire de son parti aux élections municipales et régionales du 28 mai, a totalement brouillé son discours, rejetant Vox, indiquant que ce dernier n’était pas un « bon associé », alors que localement, plusieurs dirigeants du PP passaient des accords avec Vox pour gérer une municipalité ou une région.

Comme le dit Guy Trépier, dans Valeurs Actuelles du 24 juillet, « la gauche de Sanchez a joué sur la peur de l’extrême droite », certes, mais cette tactique grossière n’a réussi qu’à cause de la pusillanimité du PP et surtout de Feijoo, qui n’avait qu’un espoir devenir le 1er parti d’Espagne et espérer que le PSOE le laisserait gouverner seul, sans revenir aux alliances révolutionnaires. Ce fut un leurre et la sanction fut une gifle magistrale.  

Dans un entretien au Figaro, Benoît Pellistrandi, historien et professeur, met le doigt sur l’essentiel : « le leader du PP a dit qu’il ne voulait pas gouverner avec Vox et qu’il souhaitait appeler le PSOE à faire des pactes d’Etat avec le sien. Pourtant à Valence, en Estrémadure, en Castille et Leon, il y a des gouvernements de coalition PP-Vox. Donc où était la vérité ? Par ailleurs, Feijoo, a fait campagne en dénonçant « el sanchismo », tout en se disant prêt à tendre la main au PSOE. Il a brouillé son message politique, ce qui lui a porté préjudice. ». Il aurait pu rajouter les pactes PP/Vox en Aragon et aux Baléares.

Feijoo s’est comporté en petit garçon bien élevé face à un Sanchez blouson noir, pour qui tous les coups sont permis, toutes les alliances, mêmes les plus radicales sont possibles. L’électeur espagnol, devant un message aussi contradictoire, ne s’y est pas retrouvé, et ce pour le plus grand malheur de l’Espagne, qui risque fort encore de devoir subir pendant 4 ans, la dure loi de la révolution séparatiste et extrémiste.

L’Histoire se répèterait-elle en Espagne ? A partir de 1932/1933, le PSOE s’était transformé en un parti bolchévique, prônant la lutte des classes, la collectivisation forcée, et le refus de l’alternance démocratique. Cela a conduit directement à la guerre civile. Aujourd’hui, le risque majeur est de voir l’Espagne éclatée, par la partition de la Catalogne et du Pays Basque d’abord. Cet éclatement n’est plus théorique, car le PSOE pour gouverner va devoir accepter les diktats des pires sécessionnistes qui soient, et Sanchez est prêt à le faire. Tout cela à cause d’une droite molle qui se refuse à une alliance claire avec un parti, Vox, qui se bat pour l’unité de son pays. Tout cela à cause d’un apparatchik galicien, Feijoo, qui n’a rien compris au sens profond de l’idéologie adverse qui lui fait face.

Les espagnols seront-il dupes longtemps ? A partir du 17 août, les chefs des deux camps tenteront d’obtenir une investiture, ce qui pourrait prendre plusieurs semaines. S’ils n’y parviennent pas, les espagnols revoteront.

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vendredi, 28 juillet 2023

Macron ou l'ère du vide

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Il y a mille manières d’analyser la dernière intervention du chef de l’Etat. Mais, Natacha Polony résume bien ce qu’il faut penser du discours macronien, c’est-à-dire le discours du vide. Macron navigue à vue, au gré des vagues, passant sous le tapis tout ce qui le dérange. Et ce pour une bonne raison, Macron n’a aucune vue du monde, aucune conscience politique basée sur un substrat idéologique solide. A l’exception d’un seul : le créneau libéral. Ce créneau permet tout et n’importe quoi. Mais ne soutenir que le grand capital ne suffit pas. Car le plus grave dans cette affaire, c’est bien que Macron n’a aucune conscience de ce qu’est un peuple et de son devoir de le protéger. On pouvait ne pas aimer De Gaulle, mais il incarnait le pouvoir dans la conscience qu’il avait de défendre les intérêts de la France. Ce fut notre dernier réel chef d’Etat…depuis Napoléon III.

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Source : Marianne

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jeudi, 27 juillet 2023

Pas de cas de conscience pour le lecteur de ce nouveau Hussard au Lys noir

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Philippe Randa

C’est le titre du premier roman d’Aristide Leucate, publié aux éditions Ausa Isarn : Cas de conscience pour le Hussard. Fort bien ! Et mon cas de conscience à moi, alors ? Quand je l’ai reçu, aimablement posté par cet auteur-très-très-ami, je me suis aussitôt inquiété car il n’y a pire épreuve que d’avoir à donner son avis sur l’œuvre non seulement de quelqu’un que l’on connaît, mais qui plus est, vous est proche.

Si on en dit trop de bien, tout le monde (et lui en premier) croira à de la simple amicale complaisance… si on en dit trop de mal, problème réglé, on perd un ami, tout en étant déconsidéré des autres !

J’avais d’ailleurs posé un jour la question à Jean Bourdier, critique littéraire reconnu et redouté qui (entre autres) fît les beaux jours de la chronique littéraire du défunt hebdomadaire Minute. Il me répondit :

– Si j’ai apprécié le livre, je l’écris et le conseille… Si ce n’est pas le cas, je lui consacre un bel article dans lequel je parle de tout… sauf du livre !

Et donc… ouf ! la dernière page achevée, je n’aurais à jouer ni l’hypocrite, ni le faux-fuyant ou le salopard en disant tout simplement la vérité : cette aventure du Hussard a bel et bien sa place, toute sa place et quelle place ! dans la collection du « Lys noir », créée par Francis Bergeron et Pierre Gillieth.

Un mystérieux criminel s’étant mis en tête de nettoyer les écuries d’Augias de la politique française, des élus de tous bords se bousculent les pieds devant dans les morgues, ce qui met en joie les factieux et en émoi la République Ve du nom… tout en interpellant comme il se doit le Hussard, héros récurrent de la série, qui a la désagréable intuition qu’il pourrait bien connaître l’auteur de ce récurage par le vide de la « Ripoublique ».

Et de foncer tête baissée dans cette galère où personne ne l’invitait, mais où une meute de tueurs voudra lui faire passer l’envie de fouiner. Heureusement, l’aide de son vieux et si efficace complice Léopold von Kluge, dit Le Lansquenet, et de ses très utiles copains Smith et Wesson rétablira l’équilibre des forces en présence.

Premier constat : ça se lit d’une traite, sans temps morts, les menaces et les horions se succèdent, les balles sifflent et les macchabées s’accumulent sur le parcours des deux justiciers… Rien de l’ambiance feutrée et envoûtante des romans à la Simenon, mais tout de cette action « encore et encore » dont raffolent les amateurs des James BondMission impossibleTaken, et autre Mémoire dans la peau…

Deuxième constat : c’est très politique et surtout ultra-politiquement incorrect ; donc, à fortement déconseiller à tous les mondialistes, escrologistes, wokistes, gauchistes, LGBTQetXYZ, immigrationnistes et autres macronistes comme le veut – voire l’exige ! – la collection du « Lys noir »… Un peu lourdingue par moments ? Oui, et alors ? L’excès peut aussi faire du bien.

Troisième constat : il y a l’efficacité des scènes d’action, mais l’amour n’est pas oublié. Très physique, certes… Le Hussard étant ainsi tiré d’affaire par la rencontre d’une jolie joggeuse, il saura la remercier comme il se doit grâce à son excellente connaissance du Kama-sutra… lequel n’est d’ailleurs pas tant inconnu que cela à la demoiselle.

En conclusion : que dire de plus ? Tant pis pour ceux qui ne liront pas ce Cas de conscience pour le Hussard… L’enfer est aussi pavé d’idiots !

Cas de conscience pour le Hussard, Aristide Leucate, éditions Ausa Isarn, 130 pages, 12 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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Contre les juges rouges solidarité des citoyens avec les policiers

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Un communiqué de Pierre Vial

Les policiers sont l’objet d’attaques (y compris physiques) de la part de ceux qui soutiennent, pour des raisons idéologiques, les émeutiers qui s’en prennent aux personnes et aux biens des citoyens pour manifester leur haine de l’ordre, de l’Etat et de la France. Et pour profiter de l’anarchie en pillant, volant et incendiant tout ce qu’ils ont à leur portée, comme l’ont montré les images des télévisions. Il n’y a eu, pour s’opposer à ces délinquants, que des policiers, au risque de leur vie et de celle de leurs proches, femmes et enfants compris, visés à titre de représailles.

C’est pourquoi il est nécessaire que les citoyens manifestent leur reconnaissance et leur soutien à ces policiers qui assurent leur sécurité et qui sont l’objet, pour cette raison, des attaques de ce qui est l’Anti-France, au sein de laquelle se distinguent ces magistrats qui couvrent de leur indulgence les délinquants, pour des raisons idéologiques puisque depuis bien longtemps la magistrature est noyautée par les gauchistes de tous poils.

Pour manifester le soutien et la reconnaissance des honnêtes gens aux policiers je crée l’association « Solidarité des citoyens avec les policiers » qui s’adresse à toutes celles et à tous ceux qui savent que leur liberté est garantie par les forces de l’ordre. Des initiatives en ce sens vont être mises en place pour concrétiser cet objectif, par des pétitions et des demandes d’intervention aux élus soucieux d’être fidèles à leur mandat.

Terre et peuple cliquez ici

mercredi, 26 juillet 2023

Le mythe de « l’extrême droite » dans le débat politique français, la Reductio ad Hitlerum ne nous empêchera pas d’avancer

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Michel Festivi 

Il ne se passe plus un jour en France, sans que ce qualificatif « d’extrême droite » ou « d’ultra droite » ne soit asséné par un politique à son adversaire de droite ou supposé l’être, pour tenter de l’humilier, le réduire à Hitler, selon la bonne vieille formule gauchiste, mise au point dans les années 1930.

Serait-ce un retour en arrière ? En réalité, si cette volonté d’excommunication est ancienne et persistante, elle prend chez nous une connotation nouvelle désormais, avec les multiples tentatives de cadenasser, voire d’annihiler les libertés politiques sous les prétextes les plus fallacieux contre tout ce qui est désigné indistinctement, comme étant « d’extrême droite », par les plus hautes autorités de l’état, sans rencontrer que très peu d’opposition parmi la caste politique et médiatique.

Cela doit, bien au contraire, nous renforcer dans nos convictions, quel que soit le qualificatif dont on nous affuble.

Une avalanche d’anathèmes, d’interdictions, d’injustices qui prohibent le libre débat démocratique : c’est la preuve de notre clairvoyance et de notre progression.

Les exemples récents pleuvent. C’est Elisabeth Borne, qui lors d’un entretien sur Radio J, a indiqué que le RN était le continuateur, l’héritier de Philippe Pétain, sans que cela n’émeuve beaucoup les autres partis, sauf à en rajouter notamment chez des LR. C’est l’ex ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, adepte militant du wokisme et du racialisme, qui avait décrété tout seul dans son coin, que Cnews et Europe 1 étaient des médias « d’extrême-droite », ainsi que la revue Valeurs Actuelles, avec le soutien implicite ou explicite du gouvernement.

C’est la ministre de la « culture », Rima Abdul-Malak, très proche collaboratrice d’Emmanuel Macron, qui après avoir considéré tout à fait normal, la présentation au Palais de Tokyo d’un tableau représentant un enfant, les mains attachées dans le dos et subissant le viol d’un adulte, a asséné officiellement qu’elle était très inquiète sur la dérive « d’extrême droite » du JDD, à cause de l’arrivée de Geffroy Lejeune à sa tête, horresco referens, sans s’attirer beaucoup de critiques non plus.

De surcroît, les journalistes de cet hebdomadaire sont en grève et dénoncent une prise en main par « l’extrême droite ». On imagine sans problème leur couleur politique, mais cela ne choque personne. Bien sûr, si un journaliste de Libération ou de l’Humanité avait été pressenti, cela n’aurait posé aucune difficulté à cette rédaction très marquée à gauche.

Et le plus grave, car le plus directement liberticide, c’est la décision générale de Gérard Darmanin, ministre de l’Intérieur, de donner aux préfets des ordres systématiques d’interdire toute manifestation de « l’ultra-droite » et ce avant même que ces manifestations soient annoncées ou connues, piétinant allégrement une jurisprudence de 90 ans du Conseil d’Etat, « l’arrêt Benjamin » du 19 mai 1933. Depuis, les annulations tombent comme à Gravelotte, et visent aussi bien des manifestations pacifiques de droite, que des réunions d’intellectuels ou de spécialistes reconnus, comme ceux de l’association Illiade.

Monsieur Benjamin, critique virulent de l’enseignement laïc, qui projetait une conférence littéraire publique à Nevers, s’était vu interdit par le maire de cette ville, qui censurera ensuite la même conférence mais prévue dans un cadre privé, et ce sous la menace supposée des réactions des syndicats d’instituteurs. Le Conseil d’Etat, au nom de la liberté de réunion, avait annulé ces deux arrêtés, précisant que la menace d’atteinte à l’ordre public doit-être exceptionnellement grave, et que le maire ne puisse y faire face, pour justifier des interdictions de ce type. Mais depuis l’affaire dite « Dieudonné », la jurisprudence du Conseil d’Etat aurait évolué, l’avenir nous le dira, des recours ont été lancés.

Parallèlement, on observe un laxisme total envers des groupes ou groupuscules des gauches révolutionnaires ou écologistes, souvent très violents, qui ne sont que très rarement interdits de parader. Récemment dans le Tarn à Lavaur, des fanatiques écolos ont ravagé une plantation de pommiers, sans que cela n’alerte intensément la communauté politicienne, hormis le courageux maire de Lavaur. Il y a quelques semaines aussi, des salades avaient été piétinées sur plus de 3 600 mètres carrés, outre des systèmes d’irrigations détruits dans la région de Nantes, ruinant des maraîchers qui font un travail très dur mais ô combien indispensable.

Lors d’un récent « sommet des peuples (sic) » à Bruxelles, Mélenchon, fidèle à ses diatribes a en quelque sorte justifié ces exactions en affirmant : « seule l’action révolutionnaire et subversive » permettrait de lutter pour le climat, nouveau totem de l’ultra-gauche, sans que cela ne scandalise vraiment. Là encore imaginons des propos similaires venant d’autres horizons politiques.

Pourtant ce sont des militants nationaux qui sont brimés, emprisonnés, condamnés, alors que la plupart du temps, ils n’ont fait que se défendre contre des furies d’antifas, qui viennent les frapper et détruire leurs locaux, comme cela s’est passé à Angers ou ailleurs. Les assaillis se retrouvent au tribunal avec des inculpations de violence, alors qu’ils ont été pris à partie sauvagement. Ou comme des militants identitaires qui s’exprimaient contre l’immigration débridée et ont subi les foudres de la justice, qui sait en ces occasions se montrer impitoyable.

La méthode n’est pas nouvelle, mais elle s’est largement intensifiée : la preuve que nos idées avancent et gênent l’entre-soi.  

Sans remonter aux années 1930, où le terme « d’antifascisme » avait été inventé par les propagandistes de la 3e Internationale et leurs idiots utiles,  pour clouer au pilori tous ceux qui s’opposaient au communisme ou aux régimes politiques des front-populaire en France ou en Espagne ; on se rappelle dans les années 1990, comment le B’nai Brith, (les fils de l’alliance), vieille organisation juive créée en 1843 à New York, avait exigé des représentants des partis de la droite et du centre de ne jamais s’allier au Front National de l’époque, ce qui a depuis été suivi à la lettre par les continuateurs de cette droite et de ce centre, qui se sont complètement soumis au politiquement correct. Cf l’entretien avec Jean-Yves Camus, le FigaroVox du 18 juillet 2023.

Comme le signale ce politologue : « L’accusation d’être « d’extrême droite » est galvaudée à tel point qu’ici, elle est opposée à une organisation dont l’un des objectifs statutaires est de combattre un antisémitisme que personne n’arrive à enrayer, et qui dans la réalité des agressions commises, n’est plus le fait très majoritairement des groupuscules néonazis ou néofascistes », évoquant les propos une nouvelle fois ridicules de Jean Luc Mélenchon, sur le Crif et l’extrême droite.

Jean-Yves Camus rajoute : « Nous vivons encore sur un mythe supposé être mobilisateur : le caractère maléfique, voire diabolique, d’une « extrême droite » jamais définie. Tout adversaire politique peut être récusé comme étant « d’extrême droite », ce qui permet d’insinuer qu’il agit… contre l’intérêt national. »

Effectivement, Jean Luc Mélenchon avait dénoncé « une extrême droite sans limite », après avoir été épinglé par le Président du Crif pour s’être, selon ses termes « compromis loin du pacte républicain ».

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Enzo, 15 ans, assassiné par deux racailles

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Enzo, 15 ans

Axelle Theillier

présidente de l'Institut pour la Justice cliquez là

En avez-vous entendu parler dans les médias ? Pas assez.

Enzo est mort samedi dernier à La Haye-Malherbe, commune rurale et sans histoire de 1 300 habitants dans l'Eure.

Il a reçu un coup de couteau au thorax, a tenté de rejoindre la caserne des pompiers à 100 mètres de là et s'est effondré.

Il a été tué par deux racailles de son âge qui ont pris la fuite à bord d'une voiture sans permis. Et on lit partout que c'est à cause d'un « échange de regards ». Allons bon.

Jusqu'à quand allons-nous accepter de telles inepties ? Jusqu'à quand « un échange de regards » pourra être considéré comme une cause réelle d'agression ?

Il existe aujourd'hui dans notre pays une frange d'individus, parfois très jeunes, sans foi ni loi. Des gens pour qui la vie n'a pas de valeur, qui veulent simplement en découdre.

Des personnages sinistres dont les façons de vivre sont incompatibles avec les nôtres. On ne tue pas quelqu'un pour un regard que l'on juge « mauvais ».

Et pourtant, ces gens-là jouissent d'une clémence criminelle de la Justice.

Ils reçoivent des deuxièmes, dixièmes, vingtièmes chances à chaque écart, chaque larcin, chaque agression…

Avec eux, l'État français n'est pas seulement faible, il est complaisant.

Et nous, Français ordinaires, nous sommes démunis.

Il nous reste nos yeux pour pleurer Enzo et pour pleurer toutes les autres victimes : Timothy, Adrien, Gregory, Lorenzo, Jérémy… des jeunes garçons sans histoire fauchés par des sauvages qui ne comprennent que la force et la brutalité.

Notre Justice n'est pas adaptée à une population de plus en plus violente.

Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt : le lien entre l'immigration et la délinquance est avéré.

Puisque nos dirigeants refusent de fermer les vannes des arrivées massives, qu'ils aient au moins le cran de raffermir la Justice ! Qu'elle soit une réponse efficace à cette violence gratuite qui gangrène le pays à toute allure.

Les étés sont meurtriers depuis quelques années. Je vous écris ces lignes le cœur lourd en pensant aux parents d'Enzo.

Et je rage que nos responsables, déjà sourds à la détresse de la police, soient aussi sourds à la nôtre.

Nos enfants meurent de leur laxisme.

Comptez sur nous pour ne jamais oublier Enzo, véritable victime de la barbarie et de l'ensauvagement, véritable « petit ange ».

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L'OMS et ses standards dépravés pour l'éducation sexuelle en Europe.

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Claude Janvier

Avec la crise « sanitaire » qui a sévi dès le début 2020, où presque tous les gouvernements de la Terre ont obéi comme un seul homme à une folie « confinatoire et vaccinale », il apparaît de plus en plus évident que l’OMS, créée en 1948, règne en maître absolu dans l’élaboration des directives mondiales pour la santé.

Aucun État ne songe à remettre en cause ses décisions émanant de spécialistes éminents ou se faisant paraître comme tels. Cette « chasse gardée » de la santé rapporte des milliards de dollars aux puissants  laboratoires pharmaceutiques, censés nous vouloir du bien. Financée par les États membres et par la fondation Gates, il apparaît nécessaire de s’interroger sur l’efficacité réelle de cette organisation, d'autant plus que l'OMS s'immisce discrètement, mais sûrement, dans l'éducation sexuelle des tout petits. (De 0 à 4 ans).  

Voici un extrait d'un de ses rapports, publié en 2013, intitulé : "OMS : Bureau régional pour l'Europe. Standards pour l'éducation sexuelle en Europe. Un cadre de référence pour les décideurs politiques, les autorités compétentes en matière d’éducation et de santé et les spécialistes. Santé sexuelle".  

Page 35 : 

1.3 Pourquoi commencer l'éducation sexuelle avant l'âge de quatre ans ? 

"Nous l’avons dit à plusieurs reprises : l’éducation sexuelle doit être comprise dans un sens large et holistique, et la sexualité considérée en tant que potentiel positif de l’être humain. L’enfant est un être sexué dès sa naissance, même si sa sexualité est différente de celle des adultes à de nombreux égards, notamment dans son expression, ses contenus et ses objectifs.

À chaque âge, chaque étape de développement, il aura des questions et des comportements spécifiques (p, ex, découverte et exploration de son corps et de celui de ses camarades en jouant au docteur, se plaire à montrer son corps et à regarder celui des autres, faire preuve de pudeur envers autrui, etc.) auxquels il s’agira de réagir par une pédagogie adaptée.

Le développement psychosexuel pendant l’enfance va de pair avec le développement de compétences physiques, émotionnelles, cognitives et sociales. Nous renvoyons au chap. 3.2 pour une description détaillée du développement psychosexuel de l’enfant."

Page 38 : 0-4 ans 

"Le plaisir et la satisfaction liés au toucher de son propre corps, la masturbation enfantine précoce, la découverte de son propre corps et de ses parties génitales, le fait que le plaisir lié au contact physique est un aspect normal de la vie de chacun."

Page 39 : 0-4 ans

"Le droit d'explorer les identités sexuelles." cliquez ici

L’OMS est assurément un outil bien pratique pour asseoir une suprématie planétaire au service d’une poignée d’individus. Outre le fait que l'OMS a mandaté, il y a peu, des sociétés privées afin d'élaborer dans un futur proche un passeport sanitaire et numérique mondial, ce rapport démontre son implication perverse à vouloir imposer une sexualité débridée à des enfants de moins de quatre ans, afin de détruire les valeurs sociétales et familiales. 

Les buts nauséabonds de cette organisation  montrent le degré d'abjection, d'amoralité, de dépravation et de débauche de ses dirigeants et de ses maîtres. 

Si vous voulez en savoir plus sur cet asile psychiatrique planétaire à ciel ouvert, le livre "Les Démasqués - Qui dirige réellement le monde", KA éditions vient de sortir. Déjà disponible au mois d'août 2023, sa sortie officielle sera programmée à la rentrée scolaire en septembre de cette année. cliquez là 

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DEBARRASSONS-NOUS DES INCOMPETENTS QUI DIRIGENT L'EUROPE !

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Filip Dewinter, leader du Vlaams Belang, et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

Pieter Kerstens 

Depuis de très longues années, les humanistes / progressistes de la gauche caviar ne savent plus quelle stratégie appliquer pour combattre l’irrésistible ascension des nationalistes dans les urnes, partout dans le monde. A 6 mois d’un scrutin qui verra les élections dans tous les pays d’Europe et additionnées en Belgique par des législatives et des élections régionales, TOUS les partis de l’establishment y vont de leur prose : « Quelles réponses à la montée du Vlaams Belang à Bruxelles ? »

Cela me rappelle le tract « Achtung ! Vlaams Blok » distribué par le P.S, partout à Bruxelles au printemps 1998. Le constat serait-il donc identique, 25 ans plus tard ?

Il ne faut pas non plus oublier que si un « cordon sanitaire » a été instauré en Belgique, au lendemain du dimanche « noir » (24.11.1991), le fossé entre les électeurs et la classe politique s’est très clairement élargi. Beaucoup d’électeurs en 1999, 2000, 2003, 2007 ou encore en 2019, ont très nettement voté à droite et constatent, après les scrutins, que dans les communes, dans les régions ou au fédéral, la stratégie, la tactique et la gestion de la politique sont exclusivement de gauche !

Si effectivement certains pourriticards posent de bonnes questions, il apparaît à l’usage et dans le temps – cela fait tout de même 32 ans que le Vlaams Blok progresse dans les urnes et dans les esprits – que les partis du Régime n’apportent pas de solutions concrètes aux maux qui gangrènent le quotidien de la population bruxelloise (flamande et francophone). Il en va de même en France pour le FN/RN qui partout marque des points face à une gôche/bobo et une droite de mascarade.

Dans leurs discours, ils parlent d’école, de lieu de travail et de cité, mais oublient la cellule familiale ! C’est le seul et unique creuset permettant à l’enfant de s’épanouir et de recevoir une éducation indispensable et l’acquisition des valeurs inculquées par le père et la mère, garants de la pérennité de notre civilisation européenne.

Les programmes successifs du PS et leurs idées, ainsi que la ritournelle « l"Internationale » (paroles de haine et d’exclusion - hurlées à chaque fête du Travail- qui ont aussi servies d’oraison funèbre à des millions d’innocents, victimes des avancées socialistes et populaires), marquées par la stérilité et le sectarisme, confirment l’ampleur du désastre dont ils portent la responsabilité ces 75 dernières années en France et en Belgique !

Les femmes étaient exemptes du travail de nuit et bénéficiaient de la retraite à 60 ans, tenant compte de leurs charges de famille et d’une capacité de résistance physique moindre, quand ces acquis, obtenus après de longues luttes par des camarades décidés, ont été rayés d’un trait de plume ! Pas un mot dans les publications syndicales.

Quelle réponse les socialistes avaient-ils apporté à cette régression sociale dans l’Hexagone et au plat pays ?

Combien de manifestations publiques organisées par la Gauche ?

AUCUNE ! RIEN !  SI : un silence complice avec leurs camarades de la Commission Européenne, à l’origine de ces recommandations !

Depuis deux décennies, le Parti Socialiste est à court d’idées : dans ses discours, ses publications et ses programmes, je note la répétition à l’envie de : la société « d'humanisme et de tolérance », de valeurs « démocratiques », de société « citoyenne », de « devoir de mémoire », de « multiculturalisme » ou d’une « ouverture vers l’Autre ». Alors, je me demande si effectivement, les électeurs peuvent soutenir des thèses opposées à celles du Pouvoir ?

Acceptent-ils, au P.S, strictu senso, les libertés fondamentales garanties par la Constitution ?

Pour les socialistes, la légitimité du suffrage universel est-elle contestable ?

Par ailleurs, après les innombrables affaires de corruption, prévarication, trafics d’influence et abus de biens sociaux qui occupent le PS depuis de longues années, ainsi que le Modem, les LR ou certains macronistes en France, on peut légitimement se demander si leurs promesses sont crédibles.

Mais quel est donc le bilan du Régime, auquel le PS participe depuis 30 ans, en Belgique et en France, dans les domaines suivants ?

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mardi, 25 juillet 2023

Il faut être de gauche pour aimer les oiseaux

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Catherine Blein

ancien conseiller régional de Bretagne

Vous ne saviez pas ? bien sûr que si, les oiseaux ne supportent pas les gens de droite, parait-il.

Ainsi, moi qui suis de droite, de la vraie, pure et dure, j'ai voulu, à la demande de mes amis, écolos comme moi, présenter ma candidature au renouvellement du Conseil d'Administration de la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux).

Oui j'oubliais de vous dire que je suis membre de cette association de protection des oiseaux depuis une quinzaine d'années, que ma propriété fait partie des « Refuges LPO », c'est à dire que les oiseaux y sont protégés, nourris, logés dans des nichoirs l'hiver et pour la nidification, que les pesticides et d'ailleurs tout produit chimique y sont bannis, et ce depuis trente ans environ, tant sur les terres que dans la maison.

J'ai donc écrit une belle lettre au président de la LPO Bretagne, Laurent Pèlerin, pour lui faire part de ma candidature, avec la volonté que j'avais de m'impliquer davantage encore, et de mettre en pratique toutes les bonnes idées qui trottent dans ma tête (comme celle par exemple, retenue par BFMTV, qui a consisté à suivre avec des petites caméras dans les nids, l'arrivée des hirondelles, leur nidification, l'éclosion puis l'envol des oisillons et que vous avez peut-être vue durant deux mois tous les vendredis matin au moment de la météo)

Réponse du dit président : « votre candidature ne sera même pas étudiée », car « nous n'avons pas les mêmes valeurs d'ouverture, de tolérance et d'accueil de la diversité, humaine comme animale ... » et blablabla ...

Déconfite, je lui ai répondu une lettre qui aurait du le mettre un peu mal à l'aise car il me paraissait inconvenant de mélanger défense des oiseaux et politique, ce que, pour ma part, je ne m'étais jamais autorisée à faire.

Bien évidemment il ne daigna pas me répondre.

J'écrivis alors au grand ponte, celui qui fut jadis « tout contre » une icône sculpturale de la défense des animaux et de droite pure et dure comme moi, Brigitte Bardot, je veux parler d'Allain Bougrain-Dubourg !

Encore une belle lettre sans réponse !

Je commençais à croire qu'en effet oiseaux et gens de droite, hormis Brigitte Bardot, étaient incompatibles et m'en trouvais fort marrie, moi qui les aime tant et leur consacre beaucoup de mon temps et de mon attention.

Et puis j'ai reçu un deuxième choc, qui m'a achevée, deux semaines plus tard, c'est à dire vendredi dernier très exactement. Je vous explique : ma petite propriété aux oiseaux contient notamment deux grands buissons de plus d'un hectare chacun que je souhaitais « sanctuariser » au travers d'un contrat, passé devant notaire, avec l'association Agir pour l'Environnement et qui s'appelle une ORE (Obligation Réelle Environnementale)

Ce contrat devait péréniser l'existence de mes grands buissons, bourrés d'oiseaux, de chevreuils, lièvres et de tas de petites bêtes, durant 60 ans, personne ne devant toucher à ces réserves de biodiversité. J'étais toute heureuse d'offrir ce beau cadeau à mes oiseaux, je pouvais mourir en toute quiétude, et rendez-vous était pris chez mon notaire avec l'association, qui, par ailleurs, réglait l'entièreté des frais.

Et puis patatras, la veille du rendez-vous, mon notaire reçoit une fin de non-recevoir me concernant et le rendez-vous est annulé. Pas même un texto ni un coup de fil pour moi, la première concernée tout de même, non, rien, black out, je ne mérite même pas ça.

Là encore, les arguments massue... il n'est pas concevable de traiter avec « une personne condamnée pour apologie du terrorisme. » Ben voyons ! Notez que dit comme ça, cela fait frémir, j'en conviens. Et voilà, ma condamnation pour un tweet biblique tiré du Livre de l'Exode de l'Ancien Testament, me poursuivra à vie, le syndicat de la magistrature ne m'ayant pas loupée ce jour-là.

Les petits oiseaux, tout le monde s'en fout dans l'histoire.

Vous êtes conscients, je pense, de l'âpreté de la pente que nous avons à remonter ! Dans notre pays chéri, nous avons laissé la gauche dessiner le paysage jusque dans les moindres recoins, jusque dans les buissons de Bretagne !

Je demande pardon à mes oiseaux, mais sachez que mes amis et moi on vous sortira de ces griffes-là, je vous le jure.

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Olivier Delamarche : ''Pour échapper au contrôle de l'État, il faut se débancariser ''

Olivier Delamarche, analyste économique, co-fondateur de la lettre économique ''Les Incorruptibles''.

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11:49 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Espagne : De nouveau vers un « gouvernement Frankenstein » ?

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Michel Festivi 

Les élections générales espagnoles de ce 23 juillet 2023 ont stupéfié tous les observateurs. Le PSOE tout d’abord, car toutes les enquêtes, tous les sondages depuis plus d’un an le donnait grand perdant. Le Parti Populaire ensuite, il venait tout juste de triompher aux élections régionales et municipales du 28 mai dernier et semblait porté par un élan incompressible. Tous s’accordaient à dire qu’avec Vox, il obtiendrait la majorité absolue.

En effet, le PP était transcendé par cette vague bleue qui lui avait fait gagner toutes les élections intermédiaires depuis 2019, et notamment les régionales d’Andalousie de juin 2022, où il emportait la mise dans une communauté acquise à la gauche depuis le début des années 1980

Dans le contexte d’un été étouffant de canicule, les électeurs traditionnels du PP ne se sont pas mobilisés, et les centristes qui n’étaient pas représentés à cette consultation, ce sont sans doute reportés en force sur le PSOE, par crainte d’un gouvernement PP/Vox, tant il était annoncé, même encore en début de soirée électorale, par les sondages de sortie des urnes.

Au final, si le PP est devenu le premier parti d’Espagne en voix, en circonscriptions enlevées et en sièges (136  députés soit 48 de plus qu’en 2019), il n’obtient pas cette fameuse majorité absolue de 176 sièges, indispensable pour gouverner sereinement.

En effet, et c’est la seule non surprise de ce scrutin, Vox qui a souffert du vote utile et sans doute aussi d’une moindre mobilisation, ne parvient à faire élire que 33 députés contre les 52 qu’il possédait, tous les sondages l’avaient prévu. Mais il doit être immédiatement noté, qu’en 2019, le PP était alors en totale perdition et Vox en avait naturellement profité. Vox reste toutefois la 3e force politique espagnole, il a d’ailleurs triplé ses députés régionaux, fin mai.

Le PSOE fait mieux que résister, puisqu’il engrange 122 élus, soit deux de plus qu’en 2019. L’extrême gauche révolutionnaire qui s’était regroupée sous une nouvelle bannière, Sumar (additionner) obtient un score tout à fait honorable soit 31 députés, sept de moins que l’extrême gauche en 2019 qui concourait alors sous l’étiquette de Podemos, (Nous pouvons).

Dès lors aucun bloc ne peut parvenir à rassembler une majorité absolue, sauf peut-être le PSOE s’il parvenait à fédérer autour de lui, outre l’extrême gauche, tous les partis séparatistes voire terroristes basque. C’est ce que les commentateurs et spécialistes divers ont dénommé un « gouvernement Frankenstein », le PSOE faisant en quelque sorte naître une coalition monstrueuse, qu’il était ensuite incapable de contrôler.

Mais pour réaliser cette nouvelle équation de tous les dangers, le PSOE et ses alliés devront accepter cette fois ci, de passer par les fourches caudines du parti Junts, le parti de Carles Puigdemont, parti qui revendique l’indépendance totale de la Catalogne et qui demande l’organisation d’un référendum à cet égard. Avec ses 7 députés, il devient incontournable.

Puigdemont a d’ailleurs été destitué et vit actuellement en Belgique, pour échapper aux foudres de la justice espagnole. Or justement, pour monnayer son soutien à Pedro Sanchez, le Chef de l’actuel gouvernement et président du PSOE, le leader indépendantiste catalan a annoncé qu’il exigerait la tenue de cette consultation, totalement anticonstitutionnelle et l’arrêt de toutes les poursuites par une amnistie. Or le Parquet du Tribunal Suprême espagnol vient de réactiver l’ordre de le rechercher et de le faire arrêter.

Les tractations voire les magouillages politiques vont donc se poursuivre jusqu’au 17 août environ, et ensuite soit Alberto Feijoo pour le PP, soit Pedro Sanchez pour le PSOE tenteront d’obtenir l’investiture des Cortès des députés et de former un nouveau gouvernement. A défaut, les espagnols pourraient retourner aux urnes d’ici la fin de l’année.

Un autre point doit être souligné, le Sénat était aussi renouvelé aux ¾, ce 23 juillet, et le PP est désormais majoritaire à la Chambre haute, ce qui ne lui était plus arrivé depuis deux législatures. Cela pourrait avoir une incidence pour empêcher Sanchez de triturer la constitution, de plus le budget ne peut être voté qu’avec la majorité sénatoriale.

Je vous propose dans une prochaine chronique, de vous donner les éléments politiques essentiels qui ont été les causes de ce résultat déroutant.

02:08 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 24 juillet 2023

Le maire de Callac ment, le maire de Callac est incohérent

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Jean-Yves Rolland, le maire qui voit des nazis partout

Catherine Blein

ancien conseiller régional de Bretagne

Décidément les maires de gauche, comme les media de gauche, ont tous les culots. Au cours d'une interview sur France Inter, le 17 juillet dernier à 17h46, qui revisitait un peu les événements liés au projet Horizon et à la bataille politique qu'il avait suscitée, le maire de Callac Jean Yves Rolland a eu l'aplomb invraisemblable de mentir à la journaliste Sandrine Etoa-Andègue en disant qu'il avait vu, lors des manifestations que nous avions organisées, « des drapeaux nazis sur la place ».

Dénoncer, comme il le fait, à la fois Reconquête ! et de soi-disant « drapeaux nazis » n'a en soi pas de sens. S'il avait une once de culture, le maire de Callac saurait que nazisme et Catholicisme n'ont jamais fait bon ménage, Hitler ayant décrété que Dieu n'existait pas et ayant aussi montré sa haine des Catholiques, tout comme il haïssait les Juifs.

L'immense majorité des militants de Reconquête ! est Chrétienne et Catholique, c'est un premier point, donc pas vraiment portée sur le nazisme. De plus elle est de droite, de la vraie droite, et si elle est « nationale », elle n'est pas franchement « socialiste ».. A bon entendeur.

Cette mise au point faite, l'essentiel est le deuxième point : il n'y a jamais eu le moindre drapeau nazi à Callac. Jean Yves Rolland est ainsi pris en flagrant délit de mensonge, ce qui est tout de même extrêmement grave pour un élu ! A moins qu'il ne soit victime d'hallucination, ce qui est envisageable après tout au vu de la trouille qu'il a manifestée face à l'opposition d'une grande partie de sa population, ou plus simplement qu'il prenne ses désirs pour des réalités. Quoi qu'il en soit Jean Yves Rolland ment, il ment à la journaliste, il ment aux Callacois, il ment à la France qui écoute France Inter. Et il doit nous présenter ses excuses, à nous les patriotes, qu'il insulte une fois de plus ce faisant.

On sait le mal qu'ont les gens de gauche à nous combattre sur le fond, car ils n'ont aucun argument qui tienne la route, alors ils ont pris cette habitude aussi sotte que lâche, de nous lancer la tarte à la crème du « nazisme » et du « facisme » qui ne convainc plus grand monde mais qui est, malgré tout, inacceptable. Aussi je demande officiellement au maire de Callac de retirer ses mensonges et de nous présenter ses excuses les plus plates, s'il a un tant soit peu d'honneur.

J'ajoute, par parenthèse, que j'ai déposé plainte contre Guy Joncour qui m'a traitée, dans le même esprit subtil et imaginatif, de « peste brune ». L'affaire est actuellement chez le Procureur, en espérant qu'une suite lui sera donnée. Je rappelle que j'ai été, et que bien d'autres patriotes ont été condamnés lourdement pour bien moins que ça !

Enfin un dernier point dans cette interview, qui me tire un petit rire narquois, c'est l'incohérence de ce pauvre maire qui décidément n'en loupe pas une.

Je cite ses propos : « j'ai du renoncer au projet Horizon, car le conseil municipal me pressait de prendre position. Sans quoi on serait tombé, il y aurait eu élections et l'extrême-droite s'installait à la tête de la commune ! » Ah bon ?

Je croyais que l'opposition ne concernait qu'une poignée de Callacois, entraînée et drivée par les militants de Reconquête ! venus du reste de la Bretagne !?

Menteur et incohérent, Jean Yves Rolland, qui s'interroge sur l'éventualité de sa candidature pour les prochaines municipales, n'a décidément pas l'étoffe.

Il n'ira sans doute pas loin dans les prochains combats, je lui conseille alors de profiter de son temps libre pour parfaire sa culture, cela lui évitera de dire des bêtises.

17:50 Publié dans Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Immigration : quand Viktor Orbán donne une leçon à l’UE et à la France

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Philippe Kerlouan dans Boulevard Voltaire

Il ne fait pas bon, de nos jours, manifester quelque sympathie pour Viktor Orbán. Pourtant, beaucoup de Français aimeraient bien que, dans certains domaines, la France menât une politique comparable à la sienne. Le 22 juillet, plusieurs journaux ont rapporté que le Premier ministre hongrois, « coutumier des diatribes contre l'Union européenne », a appelé, samedi, à combattre « les échanges de populations » orchestrés par « cet empire fédéraliste », qu'il accuse aussi de mener « une offensive LGBT+ » et de rejeter « l'héritage chrétien ».

Les « échanges de populations », une autre façon de désigner ce qu'on appelle parfois « le Grand Remplacement », s'attirant les foudres de la bien-pensance. Certains médias, comme Le Parisien, soulignent d'ailleurs que Viktor Orbán, « farouchement opposé à la réforme européenne de l'asile », fait ainsi référence au « programme du Grand Remplacement », ajoutant que « cette théorie complotiste popularisée par l'extrême droite arguë que les élites organiseraient le remplacement des populations européennes par des immigrés extra-européens ».

Vous l'aurez compris, si vous avez le malheur de penser et surtout de dire qu'il y a trop d'immigrés en France ou en Europe et qu'il faudrait prendre des mesures pour en limiter le flux, vous serez immédiatement taxés d'extrémisme, considérés comme infréquentables et, bien que majoritaires, ostracisés par les tenants de la pensée unique. On peut cependant estimer que Viktor Orbán a raison et que l'Union européenne organise une immigration qui, à la fois, lui donne bonne conscience et compense son déficit démographique.

La France de Macron veut être le bon élève de l'Europe. Le locataire actuel de l'Élysée fait partie de ces prétendues élites pour qui les frontières sont un obstacle à l'extension des marchés et l'identité culturelle française, une lubie réactionnaire et passéiste. Le projet de loi, qui devrait être prochainement examiné, censé « contrôler l’immigration et améliorer l’intégration », prévoit de faciliter les régularisations des travailleurs sans papiers, ce qui montre, s'il en était besoin, quel profit économique le gouvernement entend en tirer.

Pour donner le change, le président de la République, lors du premier Conseil des ministres après le remaniement, a notamment déclaré que « le cap est clair et simple, celui de l'indépendance du pays pour pouvoir consolider un modèle plus juste » – ce qui ne veut rien dire –, soulignant qu'« il n'y a pas de politique qui tienne si nous ne sommes pas indépendants ». Se serait-il converti au souverainisme ? On jugera de sa sincérité à la lumière de toutes ses déclarations et actes passés, où il confond allègrement les souverainetés française et européenne.

L'accusation lancée par Viktor Orbán contre l'Europe de mener « une offensive LGBT+ » et de rejeter « l'héritage chrétien » peut viser aussi Emmanuel Macron. Un exemple ? SOS Homophobie vient de faire pression sur Élisabeth Borne, lui demandant « de se positionner avec clarté en faveur d’une évolution de la loi permettant la déjudiciarisation de la procédure de changement de genre à l’état civil pour les personnes trans ». Pas question de s'opposer à cette proposition sous peine de passer pour homophobe ou transphobe. Sachez que cette association bénéficie d’un agrément du ministère de l’Éducation nationale pour intervenir dans l’enseignement public.

Décidément, on comprend que s'exprime parfois le souhait d'un Orbán à la française. Ceux qui aiment la France, sa culture et son identité savent, entre Macron et Orbán, distinguer le collaborateur du résistant.

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dimanche, 23 juillet 2023

TRUMP: La double trame narrative

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21:08 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

FAUT-IL RASER NANTERRE ? - MÉTROPOLES, BANLIEUES, FRANCE PÉRIPHÉRIQUE (& MON AFFILIATION POLITIQUE)

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21:03 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |