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mardi, 21 mars 2023

Un portrait d'Alain Duhamel...

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Charles-Henri d'Elloy

Aujourd'hui, je vous propose le portrait d'Alain Duhamel, bientôt 83 ans, bien conservé, dont 60 ans de journalisme et 53 ans de télévision. Il me semblait déjà un professionnel expérimenté quand j'étais enfant.

Aussi insipide qu'un filet d'eau tiède, flagorneur zélé des puissants, serviteur exemplaire du Système, laquais infatué, paladin des plateaux de télévision, commentateur à perpétuité d'émissions politiques, éternel bavasseur totalisant depuis plus de vingt ans ses annuités de retraite..., formateur (au sens de formater) de robots à Sciences-Po. Oracle de pacotille souvent démenti.

Il faut reconnaître que la couardise et le lymphatisme semble être un élixir de jouvence...

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Quelques jours avant la tenue du 5e congrès du Parti de la France, Thomas Joly, son président, répond aux questions de Pierre Cassen sur le site Riposte laïque

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Source : Riposte laïque cliquez ici

Le Parti de la France va organiser ce week-end son cinquième congrès. L’occasion de rencontrer son président, Thomas Joly, et d’évoquer avec lui la situation française et mondiale…
 
Riposte Laïque : Vous êtes le président du Parti de la France, pouvez-vous rappeler à nos lecteurs l’histoire de votre parti, et ses  principaux axes de bataille ?
 
Thomas Joly : Le Parti de la France a été créé en 2009 suite à la transmission programmée du Front National à Marine Le Pen qui donnait, à l’époque, tous les signes d’une volonté de liquider l’héritage politique de son père afin de « normaliser » le parti. Ce qu’il s’est passé ensuite nous a donné raison, Marine Le Pen et sa clique d’incompétents sont allés de reniements en reniements et de purges en purges. Le Parti de la France conserve la ligne politique de droite nationale du FN originel que ce soit sur l’immigration ou les questions sociétales par exemple. De même, le programme économique de Marine Le Pen n’a plus grand chose à envier à celui de Jean-Luc Mélenchon. Au Parti de la France, nous rejetons toute forme de socialisme, de communisme ou bien encore de marxisme.
 
Riposte Laïque : Vous avez choisi de soutenir Éric Zemmour, lors de la dernière campagne présidentielle. Ce dernier, malgré de fortes  pressions, n’a jamais renié ce soutien. Quel bilan tirez-vous, bientôt un an après l’élection présidentielle, de cette campagne ?
 
Thomas Joly : Éric Zemmour a été bien peu récompensé électoralement de la formidable campagne qu’il a menée et de la ferveur militante qu’elle a suscitée. Il n’a hélas pas su capter l’électorat populaire du RN qui a voté pour l’imposture ambulante qu’est Marine Le Pen par réflexe pavlovien. Il s’agit de Français qui s’intéressent peu à la politique et qui ne sont pas toujours en mesure de comprendre ce que dit Éric Zemmour voire même Marine Le Pen. Il votent « Le Pen » comme on achète une marque de lessive qui a fait ses preuves, sauf que Madame Le Pen ne lave pas « plus blanc que blanc », loin s’en faut.
 
Le Parti de la France ne regrette pas son soutien au candidat qui a fait du Grand Remplacement le thème central de sa campagne. C’est l’urgence vitale de mettre fin à cette substitution massive de notre population qui aboutira, dans 20-30 ans tout au plus, à faire des Français de souche une minorité parmi les autres alors que nous sommes dans notre propre pays !
 
Riposte Laïque : Reconquête est aujourd’hui une force militante incontournable, avec plus de 100 000 adhérents revendiqués. Qu’est-ce  qui justifie encore l’existence du Parti de la France, qu’est-ce qui vous différencie du Parti d’Éric Zemmour ?
 
Thomas Joly : Je constate hélas un grand décalage entre Éric Zemmour et les militants d’un côté, et un grand nombre de cadres de Reconquête de l’autre, complètement obsédés par la dédiabolisation, qui souhaitent faire de leur parti un RN-bis. D’ailleurs, le Parti de la France accueille un certain nombre de déçus de Reconquête, surpris d’y avoir retrouvé la même tiédeur qu’au RN. De plus, certains dirigeants nationaux – Sarah Knafo en tête – rejettent viscéralement le Parti de la France : la plupart des membres de Reconquête également adhérents du PdF ont vu leur investiture refusée aux élections législatives pour cette raison. Des dirigeants de Reconquête ont fait pression sur les organisateurs d’événements contre l’installation de migrants comme à Callac ou à Saint-Brevin pour en exclure le Parti de la France. Cette attitude est minable et paradoxale pour un parti qui prétend faire « l’union des droites ».
 
Le Parti de la France a donc toutes les raisons de poursuivre son combat politique sur une ligne de droite nationale non-reniée et décomplexée. Ce qui n’empêche pas, par pragmatisme et sans sectarisme stérile, de soutenir les candidats qui se rapprochent le plus de nos idées. Mais nous tenons à conserver notre liberté de parole et nos spécificités.
 
Riposte Laïque : Vos militants sont présents dans tous les combats contre l’invasion migratoire dans nos campagnes, comme à Callac, où ils ont été très actifs dans l’organisation. Pensez-vous que ces premiers combats, à Callac, Saint-Brevin, Beyssenac, Bélâbre ne sont qu’un  avant-goût de ce qui attend des millions de Français, et vos militants sont-ils prêts à mener ces batailles partout où elles se produiront ?
 
Thomas Joly : La lutte contre l’invasion migratoire, en particulier dans nos campagnes, est essentielle. Le Parti de la France sera donc de toutes les mobilisations contre la répartition des clandestins dans nos communes rurales jusqu’alors préservées de l’immigration. Ces gens qui sont entrés sur le territoire français de manière illégale doivent tous – sans exception – être expulsés de notre pays. Si quelqu’un entre chez vous sans que vous l’ayez invité à le faire, si vous êtes un individu sain d’esprit vous le foutez dehors à coups de pied au cul. Eh bien la France doit faire pareil avec tous ceux qui se permettent de venir s’y installer sans y avoir été préalablement autorisés. Enfin, ces populations, pour la plupart afro-musulmanes, sont généralement criminogènes, agressives, hostiles au pays d’accueil et n’ont aucune intention de s’intégrer et encore moins de s’assimiler.
 
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Riposte Laïque : Quelle est la position du Parti de la France sur la réforme des retraites proposée par le gouvernement Borne, et votre regard sur la représentation nationale, durant ces débats, et le recours  au 49-3 ? Voyez-vous ce gouvernement tomber ?

Thomas Joly : Concernant les retraites, le Parti de la France propose 3 axes simples :

– Créer un voire deux millions d’emplois en relocalisant, en réindustrialisant, en appliquant un protectionnisme salvateur et la préférence nationale (gain : 26 milliards de cotisation).- Mettre fin à la fraude sociale pratiquée par les étrangers (ex : faux retraités centenaires algériens) et ne plus leur accorder le minimum vieillesse (économie : 2 milliards).

– Relancer la natalité des familles françaises et mettre fin immédiatement à l’immigration dite « de travail » mais surtout de parasitage social.

Tant que la France ne sera pas libérée du poids insupportable de l’immigration, aucune réforme des retraites ne sera viable.
 
Le spectacle parlementaire lors de ces débats donne quasiment des envies de coup d’État militaire. Entre la NUPES qui se croyait dans un amphi en mai 1968, le RN complètement inaudible par souci de « respectabilité », les LR prêts à se vendre au plus offrant et les députés Renaissance obligés d’être disciplinés par un 49-3, les Français ont assisté une mascarade affligeante de la part de leurs représentants. Personnellement, je pense que le gouvernement ne tombera pas.
 
Macron se fout de la mobilisation de la rue, la plupart des manifestants sont ceux qui l’ont réélu pour un second mandat non-renouvelable et il peut prendre, sans aucun état d’âme, toutes les mesures impopulaires qu’il souhaite. Après la répression inouïe contre les Gilets Jaunes et l’implacable dictature sanitaire mise en place pendant plus de deux ans, il faut vraiment être naïf pour imaginer qu’Emmanuel Macron va céder à la pression de la rue contre la réforme des retraites.
 
Riposte Laïque : Parlez-nous de votre cinquième congrès, qui aura lieu le samedi 25 mars. Quel est le bilan du Parti de la France, depuis votre dernier congrès, et quelles perspectives tracez-vous pour les prochaines échéances ?
 
Thomas Joly : Samedi 25 mars à Paris, le Parti de la France renouvellera ses instances : élection du Président, du Conseil National et du Bureau Politique. Les travaux internes sont réservés aux adhérents mais à partir de 15 h, il y aura toute une série d’interventions thématiques qui seront ouvertes au public. L’entrée est gratuite mais l’inscription obligatoire à cette adresse mail : partidelafrancecongres5@gmail.com
 
Le bilan de mes 3 années de présidence et nos projets politiques seront dévoilés à cette occasion.
 
Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Thomas ?
 
Thomas Joly : Le Parti de la France est la structure d’accueil naturelle de tous les déçus des partis du camp national. Au PdF, il n’y a pas de langue de bois ou de dédiabolisation castratrice, même si nous nous démarquons des provocateurs qui prennent des postures volontairement extrémistes pour prouver à je-ne-sais-qui qu’ils sont les plus radicaux.
 
Pour adhérer au Parti de la France en quelques clics, c’est ici : https://www.parti-de-la-france.fr/adhesion
 
Propos recueillis par Pierre Cassen
 

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, est invité à intervenir lors de ce 5e congrès.

09:04 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 20 mars 2023

49-3 … à 9 voix près !

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Bernard Germain 

À 9 voix près la motion de censure de LIOT (groupe de députés « indépendants ») a été rejetée. Il fallait 287 voix aux opposants. Ils en ont obtenu 278. Le gouvernement n’est donc pas « censuré » et la Loi sur la retraite du gouvernement est automatiquement adoptée de ce fait.

Le gouvernement a donc gagné.

Mais c’est une victoire à la Pyrrhus. C’est à dire une défaite maquillée en victoire.  Les masques sont tombés. Et à l’évidence une page s’est tournée à cette occasion. Le gouvernement Borne-Macron est plus que jamais isolé. 80 % de la population est contre la Loi retraite.

L’Assemblée nationale n’a pas pu discuter du texte en première lecture. Le sénat a vu ses débats amputés par un vote bloqué imposé par le gouvernement. Un accord a été trouvé en « commission mixte » mais ce n’était que de la poudre aux yeux.

En seconde lecture, l’assemblée nationale n’a pas pu discuter ni voter, car le gouvernement a engagé sa responsabilité et la situation est devenue : soit le gouvernement tombe soit son texte est adopté sans vote.  On remarquera au passage que cette utilisation de l’article 49-3 est une perversion de l’esprit et de la lettre du texte de 1958.

En effet, cet article était initialement prévu pour contraindre la majorité à céder devant le pouvoir en cas de désaccord. Là nous assistons à une utilisation pour imposer à l’opposition de se taire face aux projets du pouvoir. C’est donc le contraire de ce qu’avait prévu les rédacteurs de la constitution de 1958  Quant aux responsables de ce sauvetage gouvernemental c’est limpide: ce sont les LR.

Aujourd’hui, 20 mars 2023, LR a signé son arrêt de mort.

Ils ont sauvé le gouvernement et Macron… ils ne s’en relèveront pas ! LR a chanté pendant des semaines et des mois la petite chanson…  « nous sommes l’opposition à Macron, nous sommes la vraie droite ».

Déjà, suite à l’élection présidentielle, la moitié de LR a quitté ce parti pour rejoindre Macron. Eric Ciotti a essayé de maintenir LR en disant qu’il assumait d’être l’opposition à Macron. On voit aujourd’hui ce qu’il faut en penser.

Pour faire bonne mesure, LR annonce une réunion de son instance dirigeante demain matin afin de sanctionner ceux qui ont voté la motion de censure. Des têtes vont donc tomber. Il est désormais incontestable que LR n’a rien à voir avec une opposition à Macron.

Ce 23 mars, les masques sont tombés et LR en est mort, se montrant ouvertement comme le sauveur de Macron. Dans les prochaines élections, seuls les imbéciles mettront encore un bulletin de vote en pensant s’opposer à Macron. Reste que cette mort de LR est une bonne chose. À toute chose malheur est bon. Maintenant c’est indiscutable, il y a Macron et la gauche (en fait l’extrême-gauche) d’un côté.

De l’autre, il y a les « patriotes » et les « nationaux ». Le paysage politique s’éclaircit. Que va-t-il se passer maintenant ? Personne ne le sait.

Tous les opposants à la Loi sur les retraites de Macron sont fous furieux. Des manifestations spontanées ont déjà lieu. Peut-être assistons-nous au début d’un mouvement social de grande ampleur.

Souvenons-nous que Villepin en 2006 avait voulu le CPE. Une énorme mobilisation n’avait pas empêché la Loi d’être votée. Pourtant la Loi ne fut jamais appliquée alors qu’elle avait même été promulguée. Ce sera peut-être une répétition de ce scénario avec la Loi sur les retraites. 

Autre possibilité, le conseil constitutionnel peut aussi retoquer le texte. Le conseil sera saisi demain, notamment par le RN mais aussi par d’autres partis. Toujours est-il que le Premier ministre est en grande difficulté, tout comme le Président.  S’il en fallait une preuve, le texte sur l’immigration vient d’être renvoyé aux calendes grecques.

Reste que le Président Macron, son gouvernement et sa « majorité » ne tiennent plus qu’à un fil. La dissolution de l’assemblée nationale n’est peut-être plus loin. S’il dissout, le Président prendra le risque de se retrouver avec une majorité contre lui. Il n’aurait alors comme solution qu’une cohabitation ou … sa démission et son départ.

Les prochains jours seront décisifs.

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RAPPEL Samedi 25 mars : pélerinage annuel des Lucs-sur-Boulogne (85)

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19:55 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL Samedi 25 mars, à Aix-en-Provence : un colloque sur Frédéric Mistral

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19:52 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour, élu député, aurait-il voté les 64 ans ?

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Bernard Germain, administrateur à la Sécurité Sociale pendant près de 20 ans dont 10 ans comme Vice-Président d’une caisse primaire. 

Éric Zemmour est en ce moment victime d’un harcèlement des journalistes qui ne cessent de lui demander s’il aurait voté ou pas la réforme sur les 64 ans.

Personnellement, je pense qu’il n’aurait pas voté cette Loi. Voilà pourquoi.

Pris en soi, il est évident que pour un salarié - spécialement s’il fait un travail pénible - deux ans de plus en fin de carrière, à l’âge où on est le plus fatigué, ce n’est pas rien. Et sur ce plan on comprend et on approuve aisément que la population, à 80 %, soit vent debout contre cette décision qu’elle trouve injuste et qui ne fait qu’aggraver les conditions de vie des seniors.

Notons toutefois que la question ne se résume pas au seul problème de l’âge de départ.

Loin s’en faut. Alors reprenons les différents éléments du problème.

Le premier argument invoqué pour justifier la réforme est le déficit du système (autour de 15 milliards)… dans quelques années.

Il faut savoir que le régime des retraites « coûte » 331,6 milliards d’€ par an (en 2020) selon une étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). Soit 40,8 % du total des prestations sociales versées en 2020, ce qui représente 14,4 % du PIB (Produit Intérieur Brut) c’est à dire l’ensemble des richesses produites en une année par le pays.

15 milliards par rapport à presque 332 milliards, ce n’est pas grand-chose. En tout cas, il n’y a pas de quoi ruiner ni tuer le système.

Par comparaison, on rappellera au lecteur que l’immigration coûte 40 milliards PAR AN (690€ par jour pour un migrant) en France et là personne ne tombe en syncope.

Ajoutons, selon Charles Prats (Cour des Comptes), que la fraude sociale représente entre 40 et 50 milliards PAR AN en France, avec notamment plus de 2 millions de fausses cartes vitales en circulation et de nombreuses retraites payées à des plus que centenaires habitant dans le Maghreb et en Afrique. Là non plus personne ne tombe en syncope.

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Le tournant illibéral d’Israël

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Les gigantesques manifestations qui se déroulent en Israël depuis plusieurs semaines passent inaperçues dans la médiasphère. Les chaînes hexagonales de télévision et de radio ne les rapportent guère. Il faut reconnaître que les certitudes des « troufions de la désinformation » en prennent un sacré coup. Le paradigme démocratique pourrait bien éclater là-bas.

Benyamin Netanyahou est redevenu Premier ministre d’Israël le 29 décembre 2022. Son sixième gouvernement repose sur une alliance hétéroclite de 63 députés sur 120. Si le Likoud reste avec 32 élus le cœur de la coalition, les rapports de force ont d’abord évolué en faveur des habituels alliés de « Bibi ». Les partis ultra-orthodoxes séfarade du Shas (11 députés) et du Judaïsme unifié de la Torah (7 élus) exigent une application rapide des accords de gouvernement, à savoir une aide financière massive aux yéchivote (écoles religieuses). Outre l’unique député de Noam (« Plaisir ») qui vient de démissionner d’un gouvernement qu’il juge trop tiède, on compte maintenant des ministres issus d’une incontestable extrême droite avec le Parti sioniste religieux (7 députés) de Bezalel Smotrich et Force juive (6 élus) d’Itamar Ben Gvir.

Outre une intensification de la répression en Cisjordanie occupée avec la destruction systématique des maisons des résistants palestiniens et des menaces répétées contre un Iran proche du seuil nucléaire, la nouvelle coalition parlementaire s’accorde sur la limitation du rôle de la Cour suprême d’Israël. La réforme présentée à la Knesset cherche à soumettre cette institution qui sert à la fois de Conseil constitutionnel, de Conseil d’État et de Cour de cassation, à la souveraineté nationale incarnée par l’assemblée monocamérale israélienne. Le projet de loi porté par le ministre de la Justice Yariv Levin propose que la Knesset puisse déroger aux décisions de la Cour suprême par un vote à la majorité absolue (61 voix). La gauche et le centre-droit modéré n’acceptent pas cette révision audacieuse et le montrent en organisant des journées de protestation dont certaines virent en violentes émeutes.

Le numéro 2 du gouvernement, Aryé Dery, vice-Premier ministre, ministre de la Santé et de l’Intérieur, chef du Shas, a dû démissionner de ses fonctions le 22 janvier dernier. La Cour suprême venait d’invalider sa nomination. Elle rappelle qu’un homme politique condamné pour fraude fiscale ne peut exercer de fonction ministérielle. En échange de son retrait de la vie politique, Aryé Dery avait auparavant bénéficié d’un allégement de sa peine. Inculpé depuis 2019, Benyamin Netanyahou est actuellement en procès pour fraude, corruption et abus de confiance. Ses détracteurs voient dans cette réforme qui enflamme le pays un moyen de contourner un éventuel jugement qui lui retirerait sa fonction de Premier ministre.

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16:04 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

dimanche, 19 mars 2023

Eric Zemmour invité de Léa Salamé

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19 mars : jour de honte

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Sur le 19 mars 1962 : cliquez là

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samedi, 18 mars 2023

Macron contre le peuple : Florian Philippot

Pourquoi Emmanuel Macron tient-il tant à la réforme des retraites rejetée par une large majorité de Français ? Prend-il plaisir à "emmerder les Français" ou se contente-t-il d’appliquer les ordres de Bruxelles et d'Ursula Von der Leyen ? Le passage en force de la réforme des retraites par Élisabeth Borne avec l’utilisation du 49.3 a réveillé les fantômes du pays.

Alors que la population souffre de l’inflation, de l’augmentation des taux d’intérêts, de la crise énergétique et que la guerre est à nos portes, la situation vire à l’explosion sociale. Une explosion sociale qui semble laisser Emmanuel Macron de marbre, lequel pourrait même espérer l’embrasement pour diaboliser son opposition en cas de nouvelles élections législatives si la motion de censure venait à être votée la semaine prochaine.

Florian Philippot, le président des Patriotes, revient sur une situation de plus en plus inquiétante en France, où la population est littéralement maltraitée par un pouvoir qui se moque de ses volontés et ne considère plus le peuple comme souverain.

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11:56 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Migrants : les bobos de la ville font la leçon aux habitants de Bélâbre

Valeurs Actuelles a réalisé un reportage à Bélâbre (36) où le maire à migrants, Laurent Laroche, veut à tout prix installer un CADA. Le plus remarquable, c’est qu’il n’y a nullement été obligé par le préfet, comme de nombreux autres maires en France. Non, non lui a tout devancé. Sans en parler à personne et surtout sans demander l’avis de sa population.

Ce maire est un enragé de l’immigration et n’a que faire de l’opposition des ses administrés.

C’est tout l’intérêt de ce reportage vidéo de Valeurs Actuelles qui est allé interroger les habitants et ce qu’ils disent mérite d’être connu.

Le gérant de l’épicerie : « On ne sait rien des personnes qui vont arriver et surtout ce qu’elles vont faire de leurs journées, car à Bélâbre, il n’y a rien à faire. On aurait dû me concerter car je suis juste à côté du Cada ». (…)

« À Argenton-sur-Creuse (où il y a un CADA), le président de l’union des commerçants en est venu à demander à la mairie des caméras de surveillance tellement ça se passe mal depuis plusieurs mois, alors qu’on essaye de nous faire croire le contraire. »

Une vieille dame : « Je suis venue il y a plusieurs années parce que c’était un petit village sympathique, il y a tout ce qu’il faut. Maintenant je déchante ».

Un habitant : « J’ai quitté Paris pour fuir tous ces migrants, il y a 20 ans, pour venir à Bélâbre vivre tranquillement. Mes enfants ont été agressés par ce genre de personnes. Donc j’ai quitté la capitale. »

Le journaliste lui dit, « vous avez fui l’immigration et aujourd’hui c’est l’immigration qui vous rattrape. »

L’habitant répond : « Oui, c’est vrai. Ce que je cherche à 66 ans, c’est la tranquillité ».

Plusieurs interviewés parlent de quitter Bélâbre si le CADA s’installe.

Mais déjà l’effet catastrophique de l’installation du CADA est visible. Il faut vendre sa maison pour partir et un habitant qui a déjà sa maison en vente dans une agence confirme qu’il a été obligé de baisser son prix.

Un autre habitant interviewé : « Le prix de ma maison avait été estimé il y a quelque temps. Aujourd’hui, l’estimation a été baissée de 20 000 € ».

Que du bonheur l’arrivée de ce CADA. C’est indiscutable.

La friche industrielle qui abritera le CADA a été vendue pour 40 000 € à Viltaïs. Il faudra dépenser 1,2 millions d‘€ pour y créer les appartements qui serviront à accueillir les 40 immigrés.

Il est question d’y construire des chambres de 9 m² pour recevoir les migrants.

À noter qu’il n’y a aucun terrain disponible avec cette future structure donc les migrants auront comme choix de rester dans leur chambre ou de « zoner » sur la place du village. Ce qui fait craindre des problèmes d’insécurité à la population, comme constaté dans moult endroits.

Au café du village, un consommateur est interviewé : « J’ai habité pendant 10 ans en région parisienne. J’habitais dans les cités. Moi j’ai fui ça. J’ai pas envie que ça vienne ici. »

Le maire de St-Gilles (commune proche) est interviewé à l’occasion de son passage à Bélâbre : « Je suis contre ce projet de CADA. Normalement si on installe un centre comme celui-là, c’est parce qu’il y a un bassin d’emploi, des transports, bref là où les gens peuvent faire quelque chose. Mais surtout pas dans le ruralité. Là il font ça pour désengorger Paris afin que ça se passe bien pendant les jeux olympiques.

J’ai essayé d’aborder ce problème de maire à maire. Mais ces gens sont repliés sur eux-mêmes, ne parlent qu’avec ceux qui partagent leur avis.

La démocratie, pour ces gens-là, c’est bien quand ça va dans leur sens ».

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Samedi 11 mars, à 11H00, à Bélâbre c’est jour de manifestation contre le projet du maire.

Une contre-manifestation est également là.

Des gens à l’évidence très remontés, dont bien peu sont de Bélâbre. Tous sont des bien-pensants dénonçant la manifestation avec les habituels arguments : « la France doit être un terre d’accueil », « vous serez peut-être un jour des réfugiés », « il faut protéger les réfugiés », etc.

Accompagnés des habituelles insultes à l’adresse de la population qui refuse : « racistes, fascistes ».

Chose stupéfiante, le préfet n’a pas jugé utile de déployer les forces de gendarmerie pour séparer la manifestation et la contre-manifestation. Il n’y a que quelques gendarmes, même pas casqués.

Mais le préfet est pour le CADA, donc il le montre clairement en n’empêchant pas les contre-manifestants de venir au contact avec les manifestants.

Ce faisant il prend le risque d’affrontements entre les deux camps et n’assume pas l’une de ses missions qui est de garantir le maintien de l’ordre public et surtout de garantir aux manifestants leur droit de manifester sans être menacés.

Honte à ce préfet !

Lorsque la manifestation commence, les intervenants sont obligés de parler sans sonorisation.

Un contre-manifestant, visiblement attaché à la liberté d’expression, a coupé le fil électrique de la sono.

Et pour finir ce travail « anti-démocratique », les contre-manifestants, que le préfet a laissé venir presque au contact, font autant de bruit que possible pour empêcher ceux qui dénoncent le CADA de se faire entendre.

Peut-on montrer plus clairement ce qu’est la démocratie pour ces bien-pensants qui soutiennent l’arrivée de migrants ?

Si un jour ils arrivent au pouvoir, quiconque n’aura pas leurs idées sera impitoyablement soumis au silence, ainsi que les organes de presse jugés « incorrects ».

La démocratie ils ne la supportent que si les gens disent ce qu’ils veulent entendre sinon, ils imposent le silence y compris et surtout par la violence.

Ces pauvres gens ne se rendent même pas compte que les vrais fascistes… ce sont eux !

Ils n’ont aucun respect pour une opinion qui n’est pas la leur, et ne sont nullement gênés d’utiliser les méthodes des régimes autoritaires pour bâillonner leurs opposants.

Mais surtout, surtout… combien de ces gens bien-pensants vivent au contact de ce qu’ils souhaitent voir s’installer chez les autres. Combien habitent dans des cités HLM au contact d’une majorité d’immigrés ? Combien habitent à côté d’un CADA ? AUCUN.

Un conseiller régional, anti CADA est présent à la manifestation. Il est aussi interviewé et ses propos sont on ne peut plus clairs.

Il dénonce l’échec complet des politiques gouvernementales successives dont le résultat est la situation catastrophique dans laquelle se trouve aujourd’hui la ruralité, comme ils disent.

Il indique que pour s’en sortir, il faut réindustrialiser les campagnes avec de petites unités de production couplées à une véritable politique de la natalité aidant spécialement les habitants des campagnes.

À l’inverse, le gouvernement – soutenu par la politique de l’Europe – entend solutionner le problème en imposant l’arrivée de populations venues de l’autre bout de la terre, ce qui créera immanquablement de multiples problèmes. Tout en provoquant la colère des habitants.

Pour preuve de la réalité de ces politiques alternatives, le maire s’est vu proposer par un entrepreneur un projet d’implantation d’une activité qui créera 20 à 25 emplois à Bélâbre. En lieu et place du CADA.

La décision doit être prise lundi 20 mars, lors d’un conseil municipal extraordinaire.

Que choisira ce maire immigrationniste ?

Le projet de cet entrepreneur avec 20 à 25 emplois à la clé, ce qui redynamisera à l’évidence ce petit village, ou l’installation d’un CADA qui n’apportera que des problèmes ?

Triomphe du bon sens ou de l’idéologie ?

Réponse lundi 20 mars …

Bernard Germain

Porte-parole de la

Coordination Partout Callac cliquez ici

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La formule magique pour tout faire gober...

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"Toutes les nations à direction démocratique en sont là : tout esprit critique, toute pensée personnelle sont détruits. Il suffit que soient prononcés les mots-clefs pour déclencher le réflexe conditionné prévu et supprimer tout raisonnement."
 
Dominique Venner

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18 mars 1978 : assassinat de François Duprat

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Communiqué d'Alexandre Simonot :
 
N’oublions jamais notre camarade de combat François Duprat assassiné il y a aujourd’hui 45 années, le 18 mars 1978.
 
Frontiste de la première heure, grand et irremplaçable ami de Jean-Marie Le Pen, militant exemplaire, François Duprat était un brillant intellectuel, libre et éclairé, passionné d’histoire et de politique. Ecrivain hors-pair, travailleur infatigable, il possédait une véritable plume d’acier qui le fit collaborer à la plupart des rédactions des journaux de la Droite Nationale. Il ne cessera pas d’y dénoncer les risques que faisait peser l’immigration sur l’identité des peuples européens.
 
François Duprat était un amoureux de la Liberté d’expression, cette liberté qui lui a coûté la vie. Car c’est bien pour avoir osé écrire tant et tant de vérités interdites à exprimer qu’il a été éliminé.
 
François Duprat gênait, dérangeait, bousculait avec talent le politiquement correct, le terrorisme intellectuel et le prêt-à-penser. Il écrivait et proclamait tout haut ce que beaucoup pensait tout bas. Il n’avait peur de rien. Il est mort au devoir, au combat, sur la route qui le menait à une école pour accomplir simplement ce qu’il aimait par-dessus tout : enseigner la simple et pure vérité historique.
 
Plutôt que d’oser l’affronter sur le terrain des idées et du débat, les misérables lâches, anonymes et vagabonds, qui l’ont exécuté ont placé une bombe dans sa voiture...
 
Esprit ouvert, fidèle défenseur de notre identité, François Duprat aurait exécré la liberticide Loi Gayssot qui interdit en France toute véritable Liberté d’expression qui est pourtant un Droit fondamental de notre Pays.
 
Que François Duprat repose en paix auprès de tous ces grands intellectuels honnêtes et courageux qui ne faisaient que proclamer, à temps et à contre temps, la Vérité qui seule nous rendra libres.
 

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Sur François Duprat, lire le CHN 2 qui lui est consacré cliquez ici

08:42 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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vendredi, 17 mars 2023

À l’occasion de l’agitation de la gauche et de l’extrême gauche à l’Assemblée et dans la rue, de la "gauchisation" du RN et de la sortie du dernier livre d’Éric Zemmour… Les résultats de la dernière présidentielle, un éclairage pour le présent

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Didier Lecerf

Les résultats du 1er tour

Dynamisme du bloc "gauche" et tassement du bloc "droite".

Le 21 avril 2022, dans sa tribune de l’hebdomadaire Valeurs actuelles, l’historien Franck Ferrand remarquait : « (…) Depuis des années, les observateurs de la vie politique répètent que la France n’aurait jamais été à ce point conservatrice ; que les candidats droitiers rassembleraient à tout scrutin une écrasante majorité. (…) Est-ce bien certain ? Certes, les scores cumulés de Macron, Pécresse, Le Pen, Zemmour et Dupont-Aignan représentent les deux tiers des suffrages exprimés. Mais en faisant la part du centrisme chez les deux premiers, du populisme chez les trois autres – tendances qui ne relèvent pas à proprement parler de la droite -, une estimation plus réaliste ramènerait le camp conservateur à 25% environ, soit seulement un électeur sur quatre ! En additionnant, en revanche, les scores d’Arthaud, Poutou, Hidalgo, Roussel, Jadot et Mélenchon – 32% - à ce qu’il peut y avoir de centre gauche chez Macron et d’ouvriériste chez Le Pen, on ne doit pas être loin de la moitié de la population votante… Reste à situer un quart du corps électoral, qu’on doit pouvoir assimiler au centre irréductible. À la lueur de tels résultats, qui pourrait encore prétendre que la France se situe délibérément à droite ? La vérité, c’est qu’elle penche bien à gauche, et sans ambages ».

Malheureusement, les chiffres lui donnent raison.

Si l’on inclut Emmanuel Macron dans le bloc "gauche", celui-ci a rassemblé un peu plus de 21 millions d’électeurs (43% des inscrits et un peu moins de 60% des exprimés) soit près de 13% de plus qu’en 2017. Face à ce bloc "gauche",  le bloc "droite" a totalisé environ 14 millions de suffrages (près de 29% des inscrits et 40% des exprimés) soit environ 18% de moins qu’en 2017 et près de 33% de moins que le bloc "gauche" (6,8 millions de voix d’écart entre les deux).

Si on met à part Emmanuel Macron (dont les électeurs proviennent aussi bien de la gauche social-démocrate que de la droite libérale libertaire), les candidats clairement marqués à gauche et à l’extrême gauche (Mélenchon, Jadot, Roussel, Hidalgo, Poutou, Arthaud) ont totalisé 11,2 millions de voix (23% des inscrits et près de 32% des exprimés), soit 1,2 million de plus qu’en 2017 (+12,5%). Ce score représente environ 2,9 millions de voix de moins que celui de l’ensemble des candidats classés à droite et à l’extrême droite (Le Pen, Zemmour, Dupont-Aignan, Pécresse, Lassalle). Mais par rapport à 2017, on constate que le bloc des premiers a bénéficié d’une plus forte mobilisation, tandis que le bloc des seconds a connu un net tassement de son résultat global : en 2017, le total "droite" était 1,74 fois plus élevé que le total "gauche", contre 1,25 fois en 2022 ; ainsi, d’une élection présidentielle à l’autre, l’excédent de voix en faveur de la droite a été divisé par 2,5…

Progression du "bloc national" grâce à Zemmour et stagnation de Marine Le Pen à un peu plus de 16% des inscrits.

De 2017 à 2022, l’ensemble de la "droite" (hors Macron) a perdu 3,2 millions voix (-18,6%). En son sein, les LR ont perdu 5,5 millions d’électeurs (-77%), qui se sont soit abstenus, soit reportés sur Zemmour ou sur Macron ; le "bloc national"  (Marine Le Pen-Nicolas Dupont-Aignan en 2017 - Marine Le Pen-Nicolas Dupont-Aignan-Éric Zemmour en 2022) en a gagné un peu moins de 2 millions (+21%) – essentiellement grâce à Zemmour - et Jean Lassalle (le seul à ne pas avoir souffert du "vote utile") 0,67 million (+153%).

De 2012 à 2017, le score du "bloc national" a augmenté d’un peu moins de 33%, soit 1,67 fois plus que l’augmentation de celui de Marine Le Pen (+19,6%) – tandis que le score de Nicolas Dupont-Aignan a augmenté de 163%...

De 2017 à 2022, alors que le score du "bloc national"  a augmenté de 21%, celui de Marine Le Pen a augmenté d’un peu moins de 6%, et ceux, cumulés, d’Éric Zemmour et de Nicolas Dupont-Aignan (par rapport au score de NDA en 2017) de 89%). Le score du « bloc national » a donc progressé 3,54 fois plus que celui de Marine Le Pen seule, essentiellement grâce à Éric Zemmour qui a attiré de nombreux électeurs LR, Nicolas Dupont-Aignan ayant perdu 57% de ses voix de 2017.

Ainsi, de 2012 à 2022, la progression du "bloc national" a été due surtout à l’offre politique autre que celle de Marine Le Pen et du RN (Nicolas Dupont-Aignan ou Zemmour). Ces autres candidats "nationaux" ont permis d’attirer dans ledit "bloc national"  des électeurs qui ne se reportent pas volontiers sur Marine Le Pen pour diverses raisons. Il est ainsi certain que l’essentiel des 2,5 millions de suffrages obtenus par Éric Zemmour sont ceux d’électeurs ayant voté précédemment pour LR et qui l’auraient fait cette fois encore (ou auraient voté pour NDA) si Zemmour ne s’était pas présenté.

En 2017, le "bloc national" a attiré un peu moins de 20% des électeurs inscrits (16,1% pour Marine Le Pen et 3,5% pour Nicolas Dupont-Aignan). En 2022, il en totalise 23,3% (16,7% pour Marine Le Pen, 1,5% pour Nicolas Dupont-Aignan et 5% pour Éric Zemmour). On peut ainsi constater que, de 2017 à 2022, Marine Le Pen stagne à un peu plus de 16% des inscrits et qu’en 2022 la progression du "bloc national" est due à l’irruption d’Éric Zemmour dans la campagne…

De 2017 à 2022, Nicolas Dupont-Aignan perd près de 970 000 électeurs et Marine Le Pen en gagne 455 000 environ. Si on considère que ces derniers proviennent de l’électorat de NDA, et que les autres électeurs perdus par ce dernier se sont reportés sur Zemmour, on peut raisonnablement considérer que les autres 1,9 millions d’électeurs de Zemmour proviennent de LR. Ce qui implique que 3,5 millions d’électeurs LR se sont reportés sur Macron ou se sont abstenus… Éric Zemmour a donc permis une nouvelle progression du "bloc national", mais n’a réussi à attirer qu’environ 35% des électeurs perdus par LR…

Un Éric Zemmour victime du vote utile et des événements mais qui a réussi à mobiliser une force qui compte.

Les 5% des électeurs inscrits - soit 7% des suffrages exprimés – obtenus par Éric Zemmour ont été une réelle déception pour tous ceux qui ont soutenu sa candidature de salut public. Mais la déception n’est ni le découragement ni le renoncement. D’autant que le fondateur de Reconquête! a été victime surtout de facteurs externes - et non internes – à sa campagne. La guerre en Ukraine, le retour de l’inflation et les inquiétudes des Français pour leur pouvoir d’achat, ainsi que le vote utile en faveur de Marine Le Pen, voire d’Emmanuel Macron, amplifié par les sondages à répétition et la crainte de voir Mélenchon se qualifier pour le second tour, expliquent en grande partie la fonte des intentions de vote en sa faveur et son résultat final… Mais les 2,5 millions de voix  qui, malgré tout, se sont portées sur lui, la ferveur des dizaines de milliers de Français rassemblés dans les meetings, les millions de vues sur YouTube, les 125 000 adhérents du parti, les millions d’euros engrangés, l’énergie déployée durant la campagne par les milliers de militants qui, spontanément, se sont mobilisés ou encore les 20 000 jeunes enthousiastes de Génération Z représentent, pour l’avenir, une force et un espoir incontestables. À condition qu’ils sachent être patients et faire le dos rond, en attendant les futurs succès du « vote vital » (que les évolutions en cours rendent nécessaire… et probable).

Progression du président sortant… malgré son bilan.

De 2017 à 2022, Emmanuel Macron a vu son nombre d’électeurs passer de 8,6 à 9,8 millions. Malgré ses sorties intempestives, ses contradictions, ses reniements ; malgré les conséquences du "en même temps" et du "quoi qu’il en coûte" ; malgré la crise, non soldée, des gilets jaunes ; malgré les diverses affaires (Benalla, Alstom ou encore McKinsey) ; malgré le grand déclassement et le grand remplacement… Malgré, aussi, une large offre sur sa gauche, avec les candidatures de Mélenchon, Jadot, Roussel, Hidalgo, Poutou et Arthaud (voire Le Pen). Ainsi, au terme des cinq années de son premier mandat, dommageable pour la France, à plus d’un titre, il a réussi à gagner 1,1 million de voix (+13% d’électeurs), grâce, pour l’essentiel, à un réflexe de "vote utile" (qui, selon un sondage OpinionWay, a concerné 34% - soit 3,3 millions - de ses électeurs, constitués, pour une grande part, des macron-compatibles de la "droite" LR).

Affirmation et renforcement d’une néo-gauche marxisante, radicale, woke, intersectionnelle et islamo-gauchiste.

Par rapport à 2017, l’ensemble de la gauche hors Macron a gagné 1,2 million de voix (+12,5%). Celles-ci proviennent, pour partie, de nouveaux électeurs qui n’ont pas voté en 2017…

Au sein de ce bloc "gauche", l’ensemble formé par LFI, EELV et le PC a gagné 3 millions de voix (+43,6%) – Pour rappel, Jean-Luc Mélenchon, en 2017, était soutenu par les verts et les communistes.

Le lider maximo de la France insoumise, à lui seul, a engrangé 7,7 millions d’électeurs, soit près de 16% des inscrits et 22% des exprimés, gagnant ainsi environ 652 000 voix (+9%) par rapport à 2017, grâce, en grande partie au vote utile (50% de ses électeurs – soit 3,8 millions - déclarant avoir voté pour lui pour cette raison, selon le sondage OpinionWay déjà cité). Il a manqué le second tour de 421 000 voix, soit environ 14% seulement du total obtenu par Jadot, Roussel et Hidalgo (ce qui n’a pas empêché la formation de la Nupes).

L’électorat du Parti socialiste "historique" a connu une nouvelle hémorragie. D’Hamon à Hidalgo, 1,6 million de ses électeurs (soit une perte de 73% des voix de 2017) ont été siphonnés par Macron, Mélenchon, mais aussi Jadot et Roussel (EELV et PC soutenant le chef des Insoumis, il y a cinq ans). Quant aux trotskistes du NPA et de LO, ils ont perdu près de 161 000 voix (soit un recul d’un peu plus de 25%) – 32% de voix en moins pour Poutou et 15% pour Arthaud.

Ces 1,8 million de voix perdues par les socialistes et les trotskistes se sont reportées massivement sur Mélenchon, Jadot et Roussel.

Les résultats du 2e tour

Vote "utile" et tassement de l’écart entre Macron et Le Pen

Lors du premier tour de 2017, les 9 concurrents de Macron et Le Pen avaient rassemblé sur leur nom 19,7 millions d’électeurs (soit une moyenne de 2,18 millions d’électeurs pour chacun d’eux). Au moment du second tour, 7,7% de ces derniers s’étaient abstenus, près de 16% avaient voté blanc ou nul, 15% avaient choisi Le Pen et plus de 61% Macron. Le 10 avril dernier, les 10 concurrents de Macron et Le Pen ont attiré 17,2 millions d’électeurs, soit 2,5 millions de moins qu’en 2017 (et une moyenne de 1,72 million d’électeurs pour chacun d’eux, soit 0,46 million de moins qu’en 2017 : une différence qui montre bien l’impact du vote "utile"). Quinze jours plus tard, ceux-ci se sont répartis comme suit : 4,8% se sont abstenus, 13% ont voté blanc ou nul, près de 30% ont voté Le Pen (deux fois plus de reports en sa faveur qu’en 2017) et 52% Macron (1,17 fois moins de reports en sa faveur qu’il y a cinq ans).

Entre le 1er et le 2e tour de 2017, Emmanuel Macron avait gagné 12 millions de voix (+139,6%) et Marine Le Pen 2,9 millions (+38,5%). Entre le 1er et le 2e tour de 2022, Macron en a gagné 1,34 fois moins et Le Pen 1,74 fois plus.

Par rapport à son score du 2e tour de 2017, Macron a perdu un peu moins de 2 millions de voix (-9,5%). Il est passé de 43,6% des inscrits et 66% des exprimés (soit 20,7 millions de voix) à 38,5% des inscrits et 58,5% des exprimés (soit 18,7 millions de voix). Le Pen, en revanche, en a gagné 2,6 millions (+25% environ). Elle est passée de 22,3% des inscrits et 34% des exprimés (soit 10,6 millions de voix) à 27,2% des inscrits et 41,5% des exprimés (soit près de 13,3 millions de voix).

Aussi l’écart entre les deux finalistes s’est-il réduit. En 2022, il était encore d’environ 5,5 millions de voix, mais il était 1,8 fois moins important qu’en 2017 où il atteignait 10,1 millions de voix.

Mais pour Le Pen, une « éclatante victoire» ou une « éclatante défaite » ?

Pour autant, peut-on considérer que Marine Le Pen, comme elle l’a proclamé, a remporté « une éclatante victoire » ? La réponse à cette question nous a été donnée, me semble-t-il, par le rédacteur en chef culture de Valeurs actuelles, Laurent Dandrieu, dans le numéro du 28 avril 2022 : « (…) Longtemps, (sa) campagne (…) aura fait illusion : protégée par le paratonnerre Zemmour qui prenait à sa place les foudres de la diabolisation, elle a pu donner l’impression de faire une bonne campagne en ne faisant pas campagne. Mais une fois dans le dur du second tour sont apparues en pleine lumière les failles d’un discours qui ne proposait qu’un almanach de mesures catégorielles, sans être jamais capable de produire une vision susceptible de fédérer les Français autour d’un projet commun ni de parler vraiment de la France. (…) Marine Le Pen a paru, des mois durant, vouloir capitaliser sur le rejet d’Emmanuel Macron plutôt que sur l’adhésion à son projet, oubliant que, malgré une image adoucie, elle faisait l’objet d’un rejet similaire et qu’il était naïf de penser que le changement du nom du FN en RN allait suffire à faire oublier le nom Le Pen, qui demeure pour beaucoup un repoussoir irrationnel. L’éclatante défaite de Marine Le Pen sanctionne aussi son inaptitude à rassembler. Incapable de faire vivre ensemble les différentes nuances de la droite nationale, elle a créé un vide qui a engendré la candidature Zemmour (…). Entre les deux tours, tout entière à sa stratégie de draguer l’électorat mélenchoniste et obéissant à sa vieille allergie pour la droite, Marine Le Pen a ostensiblement ignoré les électeurs de ce bord-là (…). Mais surtout, (…) cette défaite sanctionne un échec personnel : plus lisse, elle n’est pas apparue beaucoup plus crédible qu’il y a cinq ans. (…) Candidate par défaut d’un camp national dont elle n’a jamais su déclencher l’enthousiasme, elle a fait une fois de plus la preuve de son incapacité à gagner l’élection suprême (…) ». On ne saurait mieux dire…

19:38 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Lancement du nouveau Présent hebdo : un message de Xavier Eman, son rédacteur en chef

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Chers lecteurs,

Au lendemain de la cessation de parution du quotidien « Présent », nous avons voulu reprendre le flambeau en lançant un grand hebdomadaire papier catholique, identitaire et social, le « NPH » pour Nouveau Présent Hebdo.

Hélas, malgré nos efforts et le soutien de centaines d’entre vous qui nous ont démontré leur attachement et leur enthousiasme en souscrivant des abonnements à la suite de la publication de notre numéro 0, nous ne sommes pas parvenus à rassembler les moyens minimums nécessaires pour faire aboutir cet ambitieux projet.

C’est pour cela que, bien évidemment, aucun chèque d’abonnement n’a été encaissé et ne le sera.

Cependant, malgré notre déception et les difficultés rencontrées, nous ne nous résignons pas à voir disparaître «l’esprit Présent », si indispensable au combat national à l’heure où se multiplient les menaces qui planent sur notre culture et notre nation.

C’est pourquoi nous repartons au feu, sous une forme plus modeste, celle d’une page internet qui sera bientôt complétée par des numéros papiers thématiques, sur le modèle des « hors-séries » qui accompagnaient feu notre cher quotidien.

En attendant, vous pouvez d’ors et déjà retrouver sur cette page la plupart des plumes de Présent auxquelles vous étiez attachés, accompagnées par de nouvelles venues.

La mise en ligne de cette page internet est une première étape dans, nous l’espérons, une nouvelle grande aventure éditoriale.

Plus que jamais, nous avons besoin de votre soutien, de votre fidélité, de vos contributions, de vos critiques aussi, afin de mener à bien, ensemble, ce grand projet qui consiste à nourrir l’esprit de résistance de notre peuple, devenir le porte-voix des oubliés et des méprisés, bousculer les convenances et les conventions de l’entre-soi médiatique, relayer les initiatives qui s’opposent à notre disparition programmée, défendre le droit des autochtones, des catholiques, des Français.

C’est à cette tâche immense, reprenant le flambeau de nos anciens, qu’a décidé de s’atteler la rédaction du Nouveau Présent. Nous y parviendrons avec vous, grâce à vous. 

Xavier Eman
Rédacteur en chef

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Infortunée Aurore Bergé

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La chronique de Philippe Randa

Aurore Bergé, présidente du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale aurait dû se méfier et ne pas déclarer jeudi matin dès potron minet lors de La Matinale de CNEWS à propos de cette réforme des retraites si décriée dans la rue et plus encore à l’Assemblée nationale : « Je pense qu’on a intérêt à ce qu’il y ait un vote à l’Assemblée nationale et que chacun sache ce que son député a fait. »

Patatras ! L’après-midi même, la Première ministre Elisabeth Borne engage la responsabilité du gouvernement par l’article 49.3 de la Constitution sur ce projet de loi, expliquant que « sur le texte du Parlement, l’incertitude (planant) à quelques voix près (…) on ne peut pas prendre le risque de voir 175 heures de débat parlementaire s’effondrer. On ne peut pas prendre le risque de voir le compromis bâti par les deux Assemblées, écarté. On ne peut pas faire de pari sur l’avenir de nos retraites, et cette réforme est nécessaire… »

Elisabeth Borne sera-t-elle surnommée désormais « Madame ne peut pas » et Aurore Bergé « Madame mieux vaut pas qu’elle pense » ? L’avenir nous l’apprendra, mais ce rebondissement politique confirme à nouveau le terrible constat d’incompétence de ce gouvernement et des parlementaires de son ex-majorité, qui inversent l’adage populaire de la corde et du pendu concernant le soutien des uns aux autres : Matignon faisant en l’occurence office de corde et Dame Bergée, infortunée députée s’il en est… de pendue !

Lire EuroLibertés cliquez là

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Krach bancaire : vers l’effondrement, la Révolution et l’or à 3000 $ l’once !

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Marc Rousset

Le CAC 40 a dévissé ce mercredi de 3,58 % à 6885,71. Tout cela à cause d’un battement d’ailes de papillon en Californie ! C’est en fait la banque centrale des États-Unis qui est à l’origine de la faillite de la banque californienne Silicon Valley Bank (SVB), car elle a été obligée de remonter les taux d’intérêt pour combattre l’inflation. SVB, la dix-neuvième banque américaine en matière d’actifs, avec 170 milliards de dollars de dépôts, était une banque honnête finançant de nombreuses « start-up » en Californie et de nombreux domaines viticoles. Cette faillite n’a donc rien à voir avec la crise des crédits hypothécaires « subprimes » pourris à hauts risques qui ont conduit en 2008 à la faillite de Lehman Brothers.

La SVB avait investi dans des produits très sûrs, des bons du Trésor américain, mais à un moment où les taux d’intérêts étaient très bas, voire négatifs. Et lorsque les dirigeants de SVB ont voulu vendre 20 milliards de dollars de bons du Trésor américain pour faire face aux retraits précipités des dépôts par les clients (bank run), SVB a alors essuyé une perte de 1,8 milliards de dollars. Les bons du Trésor avaient en effet perdu de leur valeur, suite à la hausse des taux d’intérêt déclenchée par la Fed ! Une levée de fonds en capital pour reconstituer la trésorerie n’a pas pu être réalisée et ce fut la faillite pour SVB.

Un autre fait marquant de cette faillite, c’est que l’Agence de garantie dépôts (FDIC) a immédiatement pris le contrôle de SVB et « Signature » (autre banque en faillite). Mais la FDIC propose un maximum de garantie de 250 000 dollars par déposant. Et pour certaines sociétés ayant des dépôts de plusieurs millions de dollars, c’était la faillite assurée, avec des répercussions économiques terribles, des faillites en chaîne, des licenciements sans fin (au minimum 100 000), des arrêts d’activité pour des sociétés innovantes de haute technologie (la moitié des « start-up » américaines), de recherche biologique, pleines d’avenir. C’est donc l’État fédéral américain qui remboursera la différence, de façon à ce que tous les déposants puissent récupérer leur argent. Seuls les actionnaires des banques et leurs dirigeants ont tout perdu dans cette faillite retentissante. En fait, c’est la politique du « quoi qu’il en coûte » et la fuite en avant qui continue, depuis 2008, pour maintenir le Système. Joe Biden, pour éviter que la situation ne dégénère, a déclaré qu’il sera fait tout ce qui est nécessaire (« whatever is needed ») !

Mais, suite à l’effet domino, c’est tout le secteur bancaire dans le monde qui a été dans la tourmente. Les valeurs bancaires en France et en Europe ont chuté de 10 % à 15 % et le Crédit Suisse, prestigieuse banque systémique qui avait déjà dévissé depuis deux ans, a accentué sa descente aux enfers avec une chute de plus de 30 % de son cours de Bourse. Son premier actionnaire, la Saoudi National Bank, avec 9,8 % des actions, a annoncé qu’il n’allait pas soutenir la banque suisse en apportant des capitaux nouveaux. Au nom de SVB s’est donc ajouté celui de Crédit Suisse, d’où une véritable tempête boursière en Europe sur toutes les banques : BNP Paribas, Société Générale, Commerzbank, Deutsche Bank. Le Prix Nobel Joseph Stigliz n’exclut pas d’autres défaillances. C’est en fait la Banque Nationale suisse qui, en s’engageant à apporter 50 milliards de francs suisses pour sauver la deuxième banque systémique du pays et trentième plus grande banque dans le monde, semble cette fois avoir véritablement sauvé les meubles !

Le problème financier, économique et structurel fondamental, c’est qu’à l’heure actuelle, suite à l’augmentation des taux d’intérêt par la Fed, on peut estimer aux États-Unis qu’il y a dans les portefeuilles d’obligations et de bons du Trésor des établissements financiers, environ 620 milliards de moins-values latentes, comme ce fut le cas pour SVB, en Californie, lorsqu’elle fut obligée de revendre les obligations à l’actif de son bilan, afin de renflouer sa trésorerie mise à mal par les retraits de ses déposants. De plus, suite à la remontée des taux, de nombreuses banques dans le monde doivent désormais rémunérer davantage leurs déposants, ce qui diminue leurs bénéfices.

Il se trouve que la plupart des Français ne savent pas que de nombreuses banques, les compagnies d’assurance-vie – dont la fameuse AFER, par exemple – n’évaluent pas leurs obligations au prix du marché qui tient compte de la hausse des taux d’intérêt, mais à la valeur nominale de leur remboursement. L’AFER estime que, suite à l’entrée perpétuelle de nouveaux déposants, elle n’aura jamais à faire des cessions sur le marché pour vendre ses obligations en portefeuille au prix du marché ! Mais quid si un grand nombre d’adhérents paniqués de l’AFER veulent récupérer leur argent ? Non seulement l’AFER sera obligée de revendre des titres avec des moins-values, mais étant donné ses faibles effectifs administratifs par souci d’économie, elle ne sera même pas capable de répondre aux demandes trop nombreuses de retraits par ses adhérents. C’est la raison pour laquelle il a été décidé aux États-Unis que toutes les obligations d’État détenues par les déposants seraient remboursées par l’État fédéral à leur valeur nominale et non pas au prix plus bas du marché.

D’où la ruée actuelle salvatrice sur les bons du Trésor américain car, à ce petit jeu, on est sûr de gagner ! Si les bons du Trésor baissent parce que les taux d’intérêt montent, l’État rembourse, en cas de faillite, à la valeur nominale de remboursement la plus élevée, mais si les taux d’intérêt baissent et que les bons du Trésor augment, le détenteur des ces bons garde le profit pour lui. C’est la fameuse loi du monde financier sans scrupules : les profits pour moi et les pertes pour les citoyens, les contribuables et la collectivité ! Suite à la ruée des achats par les investisseurs, les taux des bons du Trésor diminuent maintenant aux États-Unis et les détenteurs de ces bons ne peuvent que gagner !

Les États en Europe suivront-ils la même politique en cas de faillite d’une banque ou d’un établissement financier ? C’est fort probable pour éviter l’effondrement du Système, mais que se passera-t-il si cette action doit concerner de très nombreux établissements financiers en faillite ? Faudra-t-il qu’ils en aient encore les moyens ! Un nouveau “quoi qu’il en coûte” qui finira par conduire les États à la banqueroute en Europe, ce qui pend au nez de la France et de l’Italie ! Depuis 2008, les États ne savent que distribuer de l’argent en empruntant sur les marchés et en faisant reprendre par la BCE la plupart de leurs émissions souscrites par les banques, tandis que la BCE fait marcher la planche à billets à plein régime (assouplissement quantitatif de la BCE qui vient juste de s’arrêter).

Il se trouve que les banques centrales peuvent toujours émettre de la monnaie pour payer en monnaie de singe, mais qu’elles subissent aussi des pertes en détenant des obligations publiques ou privées qui se dévalorisent avec la hausse des taux ! La BCE détient ainsi à son actif la bagatelle de 4 410 milliards d’euros d’obligations rachetées dans le cadre de l’assouplissement quantitatif. La Banque nationale suisse qui intervient souvent sur les marchés, afin d’éviter que le franc suisse ne se valorise trop, vient d’essuyer en 2022, pour la même raison, une perte phénoménale de 132,5 milliards de francs suisses, soit pratiquement le même montant en euros !

La capacité de la Fed et de la BCE à limiter l’inflation par des hausses de taux d’intérêt est donc maintenant fortement entravée par la faillite de SVB et l’effondrement du Crédit suisse, banque systémique. De plus, un très grand nombre d’établissements sont en faillite virtuelle partout en Europe. La nécessaire réforme des retraites d’une France hyper-endettée suffira encore moins à rassurer les marchés financiers. Voilà les banques centrales prises au piège avec des injonctions, des obligations contradictoires entre l’inflation qui doit être jugulée et le risque des déposants réclamant leur argent dans de longues files d’attente devant les agences bancaires ! Il est probable que la Fed ne majorera pas du tout son prochain taux d’intérêt directeur, 0,50 % étant le maximum envisageable.
En fait, c’est le début de la fin pour le Système occidental qui se débat comme un beau diable depuis 2008, en pratiquant systématiquement la fuite en avant avec ses banques centrales, et qui a choisi de reculer pour mieux sauter et s’effondrer à terme d’une façon inéluctable ! En 2008, c’était en réalité de nouveau 1929 qui a été évité ! Mais demain, ce sera un krach pire que 1929 ! Et, comme toujours, lorsque les banques dévissent, l’or, valeur refuge, bondit ! Le métal jaune vient d’augmenter, en euros, de 10 % en 3 jours tandis que Crédit Suisse dévissait de 20 % ! On comprend mieux pourquoi les banques centrales en 2022 ont acheté 1136 tonnes d’or dans le monde !

Il est fort probable que l’or va continuer à terme de s’envoler, étant déjà à 1920 dollars l’once malgré la hausse du dollar par rapport à l’euro ! Comme nous l’indiquions dans notre dernière chronique, l’expert Doug Casey estime que l’once d’or atteindra sans peine les 3 000 $. Et selon Jim Richards, autre expert incontesté, auteur de plusieurs ouvrages sur l’or et les crises, l’once d’or pourrait même s’envoler un jour jusqu’à 10 000 $ l’once !

Notre intime conviction, c’est que l’effet cumulatif d’un krach à venir pire que 1929 et de la défaite des Occidentaux en Ukraine ainsi que le constat de l’’échec de la politique économique et sociétale en France seront le point de départ d’une révolution conservatrice. Les Européens, après la chute du mur de Berlin, ont aussi commis l’erreur de ne pas se rapprocher de la Russie ! Les élites ont de plus favorisé la délocalisation stupide pour engraisser leurs entreprises multinationales, au lieu de mettre des droits de douane, sans se soucier de l’avenir économique, technologique et industriel des peuples, ni de la paupérisation croissante des populations, au nom des bobards et de l’arnaque du libre-échange mondialiste imbécile, puisque l’échange commercial se résume en fait à des importations et à une perte de savoir-faire sans contrepartie! Le déficit commercial français est aujourd’hui supérieur à 150 milliards d’euros !

Le prochain krach boursier et économique à venir en 2023 ou en 2024, après la victoire russe et la défaite traumatisante pour les bien-pensants de l’OTAN en Ukraine, sera à la fois le catalyseur et le déclencheur de la révolte des peuples contre l’UE et les élites actuelles progressistes, naïves, insouciantes et incompétentes du style Macron ! Ce sera alors le signal de la révolte populaire et conservatrice pour faire l’inverse de tout ce que l’on fait actuellement sur le plan économique, démographique, familial, sociétal, et politique (vivement le retour à la Real Politik !). Ce krach sera provoqué certainement par l’inflation non maîtrisée puisque le krach récent vient de démontrer l’impossibilité structurelle de remonter les taux d’intérêt aux États-Unis et en Europe, le surendettement démentiel de l’Europe du sud dont la France, et l’explosion de la zone euro !

Ce krach mondial sera pire que 1929 et aura pour conséquence, en France, la chute de l’incapable enfant-roi Macron, une révolte populaire, la providentielle réaction tant crainte par la gauche et la nécessaire révolution conservatrice pour redresser le pays, afin de nous sortir de cette lente, abominable et inexorable décadence qui dure depuis plus de 40 ans !

18:34 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 16 mars 2023

Samedi 25 mars, à Paris, Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, est invité à intervenir lors du Ve Congrès national du Parti de la France

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Site du PdF cliquez ici

16:25 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour fait un carton hier soir sur C-news

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RAPPEL : pour information, lire le livre publié par Synthèse nationale en septembre 2021 :

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Pour commander ce livre cliquez ici

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La culture judéo chrétienne attaquée et vilipendée de toute part, l’islamisme adulé.

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Michel Festivi 

Une soi-disant « féministe », porte-parole d’une mouvance extrémiste « osez le féminisme », a pu affirmer sans honte aucune, que la culture judéo-chrétienne était responsable directement des « féminicides » que la France et les pays occidentaux subissent sur leur sol. (BFMTV du 4 mars dernier- propos repris en commentaires critiques dans un article du Figaro le 5 mars 2023-). Bien sûr la « journaliste » de BFMTV qui l’interrogeait lui a laissé tranquillement asséner ses énormes contre-vérités sans réagir.

Or, le même article du Figaro rappelle fort à propos une étude de l’ONU de 2017. Ces délires anti-occidentaux sont totalement aberrants puisqu’en matière de « féminicide » l’Asie vient en première position avec 20 000 victimes, puis l’Afrique avec 19 000 victimes, le continent américain suit avec 8000 victimes, l’Europe : 3000 victimes, soit 7 fois moins que l’Afrique et l’Asie réunies.

Mais si l’on rapporte les proportions, soit le taux d’homicides conjugaux et familiaux pour 100 000 victimes, l’Afrique est très largement première avec le taux de 3,1 victimes /100 000, alors que l’Europe n’arrive qu’en toute dernière position avec 0,7 victimes/100 000. Le Figaro de conclure très justement : « L’Europe est quant à elle le continent où le risque est le plus faible. » Les chiffres sont sans appel effectivement.

Mais notre féministe patentée n’a bien sûr pas évoqué sur BFMTV, les violences sanglantes que subissent les femmes iraniennes actuellement, ni les très nombreuses sourates et nombreux versets qui rabaissent et humilient les femmes dans le coran. Circulez, il n’y a rien à voir, seule l’Europe est toujours et absolument coupable.

Pourtant, chaque jour une Eglise ou un site catholique est profané en France, sans que cela n’attire le moindre commentaire public officiel, alors que le tag d’une mosquée est une information qui passe en boucle sur toutes les chaines de radios et de télévisions.

A Nantes, tout dernièrement, deux religieuses de l’Eglise Sainte Croix en plein cœur de la cité, ont décidé de quitter leur affectation car elles étaient en permanence menacées, harcelées et subissaient de multiples violences. Silence total de nos autorités publiques. Comme le rappelle Marc Eynaud auteur de Qui en veut aux Catholiques ? aux éditions Artège, : « Au bout de combien de prêtres assassinés, de religieuses agressées et d’Eglises profanées allons-nous prendre conscience qu’il ne s’agit, non pas d’actes hostiles à la religion au sens vague ni d’une interprétation dévoyée de la laïcité, mais bel et bien d’une attaque en règle contre le Catholicisme pour ce qu’il est mais parce qu’il dit encore ce que nous avons été, ce que nous sommes et ce que nous voulons continuer d’être. » Cf entretien du FigaroVox du 5 mars 2023, sous le titre : « Départ des Religieuses de Nantes :  Il s’agit bien d’une attaque en règle contre le Catholicisme. »

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09:58 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Guerre : quelques principes rappelés par l'OJIM

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Le site de l'OJIM cliquez ici

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mercredi, 15 mars 2023

Callac : Viltaïs traite comme du bétail dix Soudanais imposés à la population

viltais.jpgBernard Germain 

Le 11 janvier 2023, suite à notre action contre le projet Horizon (notamment grâce à l’association « Les Amis de Callac et ses environs »), le maire annonçait l’abandon du projet Horizon qui prévoyait l’arrivée de 70 familles immigrées, dans ce bourg de 2200 habitants.

Dans notre communiqué annonçant notre victoire nous écrivions :

« Pour l’instant, Callac est sauvé. A moins que le Préfet ne s’entête et veuille imposer avec Viltaïs ce qui a été évité avec la fondation MERCI et son projet horizon.

Le plus sage serait que le Préfet en reste là et que Callac retrouve son calme.

Mais s’il entend continuer, nous reprendrons la mobilisation et il nous trouvera sur sa route.

L’avenir nous dira rapidement à quoi nous en tenir... »

Malheureusement nos paroles n’ont pas été entendues par le préfet, et l’association Viltaïs continue à agir à Callac pour l’arrivée de migrants avec la complicité de la municipalité.

Certes, ces arrivées sont très réduites mais elles méritent toute notre attention.

En début de semaine, une famille soudanaise est arrivée à Callac, amenée par Viltaïs.

Cette famille est composée d’un couple et de 8 enfants, soit 10 personnes.

La femme est enceinte et le mari semble être malade. Ils ne parlent pas français.

Ce qui est incroyable, c’est les conditions d’installation que Viltaïs a réservées à cette famille.

Des matelas à même le sol du logement, un peu d’argent … et c’est tout.

Danielle Le Men, présidente de l’association des Amis de Callac dénonce : 

« Viltaïs propose l’asile à des migrants mais n’est même pas capable d’accueillir ces réfugiés dans des conditions décentes. Actuellement, ils sont traités comme du bétail. » 

Faut-il rappeler que Viltaïs a touché 2,5 millions d’€ au titre de 2022, payés en 2023, pour financer son action à Callac ?

Cet argent reçu par Viltaïs, ce sont des subventions, c’est à dire nos impôts !

Ils prétendent faire de l’humanitaire, mais en fait se comportent comme des négriers.

On croit rêver, 2,5 millions de subvention pour fournir quelques matelas à même le sol et un peu d’argent liquide. Ces gens n’ont aucune honte.

Je rappelle mon article, publié par Riposte Laïque « Le « business » pourri des associations à migrants » publié le 16 février 2023, dans lequel je dénonçais notamment l’association Viltaïs qui d’ailleurs a été épinglée par un rapport de la Cour des Comptes de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour sa gestion très « limite ».

Callac vient de nous en fournir un nouvel exemple consternant.

La situation est tellement honteuse et scandaleuse que la mairie de Callac, très gênée par cette situation alors qu’elle soutient l’arrivée de migrants avec Viltaïs, a mandaté le Secours Populaire local pour intervenir et venir en aide à cette famille totalement abandonnée.

Mais là aussi, le Secours Populaire ne peut vivre et agir que grâce aux subventions perçues, notamment dans le cas d’espèce grâce aux versements de la Mairie de Callac donc avec l’argent des callacois.

Au final, aucun callacois n’a demandé de faire venir ces pauvres gens. Ils ont même clairement dit qu’ils étaient contre cette immigration qui leur est imposée.

Pourtant les pro-immigration, notamment parmi les élus municipaux, continuent d’en faire venir via Viltaïs, malgré le rejet du projet Horizon.

Que va-t-il falloir pour que les élus du conseil municipal de Callac comprennent que les callacois ne veulent pas de ces arrivées d’immigrés ? Que ce soit avec Horizon ou Viltaïs.

Que va-t-il falloir pour que les élus municipaux de Callac comprennent que Viltaïs est une association qui « fait de l’argent » grâce aux migrants mais les traite comme du bétail 

Que va-t-il falloir pour que les élus municipaux de Callac comprennent que depuis les passeurs jusqu’aux associations de terrain telle Viltaïs, il y a toute une chaîne d’intervenants pour lesquels l’immigration n’est qu’un business comme les autres dont l’objet est simplement de gagner de l’argent sur la misère du monde, tout en prétendant défendre de grands principes généreux ?

Dans le réel, on est très loin des sentiments « généreux » invoqués pour nous faire la morale et culpabiliser et dénoncer comme « fasciste » ou « extrême-droite » quiconque ose s’élever contre cette politique immigrationniste qui va indiscutablement aboutir à détruire la France, sa culture et son identité en la noyant dans une population de plus en plus nombreuse mais qui malheureusement n’a, pour l’essentiel, nullement l’intention de s’assimiler et de vivre en bonne intelligence avec les populations locales.

Ce triste exemple, qui vient de se produire à Callac, ne fait que nous rappeler que tous les bien pensants sont totalement prisonniers de leur idéologie immigrationniste et n’arrivent même pas à tirer les leçons des évènements qu’ils ont pourtant sous les yeux.

A l’inverse, ces évènements sont pour nous la confirmation de la justesse de notre combat.

23:26 Publié dans Bernard Germain, Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Bélâbre : le maire refuse une entreprise et 20 emplois pour sauver son Cada et 40 migrants !

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Un communiqué de la Coordination Partout Callac :

Bélâbre était un petit village paisible de 957 habitants, situé en Indre (36). Jusquà ce que, sans en aviser la population, le maire, Laurent Laroche, acteur de théâtre engagé très à gauche, a accepté le principe de céder à Viltais une ancienne chemiserie, pour la transformer en Centre d'Accueil de Demandeurs d'Asile (Cada) et y installer 40 migrants.

Cela ne lui pose aucun problème, ainsi qu'à toute la gauche qui le soutient, que sa population ne soit pas consultée. Pourtant deux manifestations viennent de se dérouler dans ce village, réunissant plusieurs centaines de personnes hostiles à ce projet, dont l'avocat Pierre Gentillet. Les manifestants exigeaient la tenue d'une consultation citoyenne, ce projet n'ayant pas fait partie du programme du maire, quand il a été élu.

Laurent Laroche, soutenu par la presse locale, se victimise et se prétend menacé par ce qu'il appelle l'extrême droite. Il refuse tout dialogue avec les opposants, et intimide les administrés qui osent s'opposer à son projet. D'autre part, la LDH annonce des procès contre les auteurs de tracts hostiles au Cada ou certains porteurs de banderoles refusant l'invasion migratoire.

Mais une nouvelle étape vient d'être franchie, confirmant jusqu'où l'idéologie immigrationniste peut aller, chez nombre d'élus de gauche.

Un entrepreneur - qui pour le moment souhaite rester anonyme - vient de proposer de racheter le bâtiment où devrait être implanté le CADA. A ce jour la promesse de vente avec Viltaïs, l’association chargée de l’accompagnement des migrants du futur CADA, n’est toujours pas signée. Cet entrepreneur propose 10 % de plus que le prix fixé par la municipalité pour Viltaïs. Ahurissant refus du maire !

Pas découragé, cet entrepreneur refait une offre encore plus élevée et confirme à cette occasion qu’il va créer 20 emplois sur place.

Pour l’instant, le maire Laurent Laroche, au lieu de sauter sur cette occasion inespérée, ne semble pas enthousiasmé, et n’a pas encore donné de réponse. Le prochain conseil municipal est fixé au lundi 20 mars et devra décider de la réponse définitive à apporter à la nouvelle proposition de cet entrepreneur.

Terrorisés par les intimidations du maire et les plaintes de la LDH, les habitants de Bélâbre, qui ont réussi à obtenir l'information, ont souhaité s'adresser au "Collectif Partout Callac" pour dévoiler le scandale qui se prépare. Il faut pourtant que cela soit eux qui, jusqu'à lundi, multiplient les pressions dans Bélâbre pour obliger le maire à changer d'avis.

Faute de quoi on pourrait à cette occasion assister, à une grande première : un maire qui, par idéologie, préfère refuser 20 emplois dans sa ville pour accueillir 40 clandestins !

Bernard Germain
Porte-parole de la Coordination Partout Callac

Site de Partout Callac cliquez ici

01:28 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 14 mars 2023

Pierre Jovanovic - Mondialisation : un monde à deux vitesses

En guise d’apéritif, la revue de presse avec Pierre Jovanovic, éditorialiste économique, commence par la folie des insectes dans notre alimentation, nouvelle lubie de la davocratie : la viande, c’est vilain et pas bon pour la planète ! Mais qu’on se rassure, les meilleurs cuisiniers continueront de régaler ces messieurs et dames dans leurs réunions mondialistes.

Pendant ce temps, Rolls-Royce n’a jamais vendu autant de voiture depuis 118 ans, aux dires de son directeur. Ainsi, nous dit-on jamais que le CAC 40 avait atteint son plus haut historique. De même, le chômage est en baisse, les raisons de s’en réjouir sont tempérées par cette explication : seules les catégories A sont bénéficiaires. 

En France, les dirigeants des banques nous disent que tout va bien : BNP et Société Générale ont repris le chemin des bénéfices grâce à l’inflation et à la hausse des taux, mais leur équilibre reste sujet à caution. Cet état de fait se vérifie sur une série de banques en ligne ou d’autres en grand péril, les baltringues banques selon le mot de Pierre Jovanovic. Emblématique est le cas d’Orange Bank en voie de rachat. Mais qu’on se rassure, les banques vous menacent de Tracfin pour les petits dépôts. Pour les grosses sommes, c’est tapi rouge, commissions obligent.

Et le scandale FTX continue de dérouler ses péripéties surréalistes tandis que Crédit Suisse ébranle le système bancaire tout entier. Quant aux médias de grand chemin, ils continuent de nous désinformer. Tout va bien !

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18:00 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Notre Ami Jean-Claude Rolinat invité par Martial Bild pour parler de son dernier livre : "17 ans dans les tranchées du Front national"

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Pour suivre l'émission : cliquez ici

Souvenirs d’une vie d’apparatchik peu ordinaire… Dans "17 ans dans les tranchées du Front National", Jean-Claude Rolinat raconte avec entrain et émotion ces années de militantisme au sein du FN - canal historique - de 1981 à 1998. L’auteur donne des détails précis et savoureux de la vie interne du mouvement de Jean-Marie Le Pen ponctuée de réunions, de collages et de tractages, d’engagements locaux et régionaux. Le lecteur revit la victoire de Dreux en 1983 où Jean-Pierre Stirbois conclut une alliance locale avec le RPR ! Il observe aussi l’onde de choc de la triste "affaire du détail" ou le terrible montage de Carpentras. Tout au long de l’ouvrage, on ressent la fraternelle chaleur militante mais aussi les échecs électoraux et les ruptures politiques violentes. On découvre enfin les visages de personnalités remarquables, simple militant comme Michel Golliard ou cadres et dirigeants comme Carl Lang, Marie-France Stirbois, Yves de Verdilhac, Jean-Yves Le Gallou, Bruno Megret,  Bruno Gollnisch et bien d’autres. Avec simplicité et minutie, Jean-Claude Rolinat évoque une page de l’histoire de la droite nationale, entre angoisses et espérances.

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Pour acheter le livre cliquez là

14:43 Publié dans Livres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Samedi 15 avril : le programme du colloque de l'Iliade à Paris

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12:15 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Revue de presse. Marion Maréchal : « Nous voulons grand-remplacer la droite »

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Entretien avec Charles Sapin Le Point cliquez ici

ENTRETIEN. La vice-présidente du parti d’Éric Zemmour prédit l’avènement d’un nouveau clivage : « droite civilisationnelle » contre « gauche de la déconstruction ».

Qu'importe la déception de la dernière présidentielle, les déboires des législatives… L'ancienne députée FN du Vaucluse, qui a rallié Éric Zemmour il y a un an, presque jour pour jour, croit en l'avenir du parti de l'essayiste, Reconquête !Vice-présidente du mouvement en charge de la formation, elle annonce au Point le lancement d'une école des cadres le mois prochain. Au sein de laquelle elle entend préparer ses troupes au clivage politique qu'elle croit voir venir, opposant une « droite civilisationnelle » et une « gauche de la déconstruction », incarnée selon elle aujourd'hui par la Nupes. Un affrontement qu'elle ne cache pas vouloir mener lors des prochaines élections européennes.

Le Point : Vous êtes vice-présidente en charge de la formation au sein de Reconquête ! Où en est votre école des cadres ?

Marion Maréchal : Cette école va être lancée en avril. Elle constitue l'une des priorités du mouvement pour faire émerger la prochaine génération de responsables politiques de droite. Des moyens importants sont mis au service de ce projet qui répond à une double ambition. Former les mille cadres qui font Reconquête ! pour les mettre au niveau en vue des échéances électorales à venir et les accompagner dans l'implantation locale du parti. Mais aussi détailler, préciser, harmoniser et définir le socle idéologique commun de notre mouvement. L'école dispensera une formation complète, à la fois philosophique, doctrinale et militante. Nous organiserons également des colloques avec des experts pour réfléchir aux grands enjeux de société. Le premier aura lieu sur la question de la légalisation de l'euthanasie samedi prochain. Cette école transmettra les marqueurs politiques qui font notre singularité comme le primat civilisationnel dans notre combat. Dire que la grande question historique, vitale, à laquelle nous sommes confrontés est celle de la sauvegarde de l'identité française, qui implique d'aborder les sujets de la démographie, de l'islamisation et de l'immigration. Moi qui suis une femme, mère de deux petites filles, je sais que le jour où l'islam sera majoritaire en France, les premières victimes seront nous, les femmes, et en premier lieu mes filles, puisque c'est sur leur génération que pèse cette menace.

Hormis la lutte contre l'immigration, quels seront les enseignements prodigués ?

La lutte contre le grand endoctrinement est un autre grand marqueur. L'école ne doit être le lieu d'aucune politisation, ni le terrain de jeu des lobbys. Nous voulons décortiquer la menace idéologique de la théorie du genre, du wokisme, des lobbys LGBT et dénoncer les moyens d'influence qu'ils ont auprès des plus jeunes et les soutiens dont ils bénéficient de la part des pouvoirs publics. Ce sont des sujets difficiles à manipuler, « politiquement incorrects ». Nous allons nous en emparer quand tous, à droite, ont déserté. Il y a un troisième marqueur, qui est la défense de la valeur travail face à l'assistanat et à l'enfer fiscal. Les soi-disant libéraux à la tête de notre pays passent leur temps à alimenter l'étatisme réglementaire et à distribuer des chèques en pagaille. Ils ne remettent en rien en cause le poids d'un État providence ruiné par l'immigration au détriment de l'État régalien et stratège. Notre mouvement a l'ambition d'être une boussole idéologique de la droite, en installant une nouvelle offre politique, la droite civilisationnelle, qui est la réponse la plus adaptée au nouvel adversaire qu'est la gauche de la déconstruction, aujourd'hui incarnée par la coalition de la Nupes.

Depuis la présidentielle, votre formation se veut le chantre d'une « droite civilisationnelle ». N'est-ce pas se tromper de clivage ? Retraites, pouvoir d'achat, mondialisation… La principale ligne de fracture en France se révèle encore et toujours sociale. Pas identitair.

Je ne suis pas d'accord. La question de l'identité fait partie des sujets de préoccupation majeurs et le sera de plus en plus dans les années à venir. Les questions économiques peuvent être fluctuantes, cycliques. Pas les conséquences culturelles et sécuritaires de l'immigration. Regardez la multiplication des viols et d'agressions commises par des personnes ciblées par des obligations de quitter le territoire (OQTF), l'aggravation est terrifiante. La démographie est irréversible, pas la notation des marchés financiers. Nous considérons que la question civilisationnelle est déterminante parce qu'elle détermine toutes les autres. Ne croyez pas qu'un pays peut réussir économiquement s'il est plombé de l'intérieur par une immigration nombreuse et mal intégrée avec un taux de chômage élevé, une violence endémique, une défiance générale entre citoyens alimentés par le communautarisme. Regardez au Danemark, ils ont compris que s'ils voulaient sauver leur État providence, ils devaient réduire l'immigration. C'est ainsi qu'ils ont justifié leur politique. La spécificité d'Éric Zemmour, la force de Reconquête ! est de ne pas arrêter ses positions en fonction de sondages. Lorsque nous défendons des idées, c'est parce qu'on y croit. Non parce qu'elles sont majoritaires.

En répondant pied à pied au mouvement woke, à ce que vous qualifiez de « gauche de la déconstruction », vous faites de Jean-Luc Mélenchon et de sa Nupes vos principaux adversaires. Il ne vous a pas échappé qu'ils ne sont pourtant ni l'un ni l'autre au pouvoir…

Cela va bien au-delà de la personne de Jean-Luc Mélenchon. Ils seront bientôt les principaux adversaires. C'est la trajectoire en cours. Je suis convaincue que la grande opposition politique, demain, se fera entre une droite civilisationnelle au sens large et cette gauche de la déconstruction. Entre nous et cet anti-humanisme de gauche qui déconstruit le peuple par l'immigration, la culture par le multiculturalisme, l'histoire par le déboulonnage des statues, la biologie par la négation des sexes féminin et masculin, la langue par l'écriture inclusive… D'autres dérives viennent, avec la déconstruction de la place de l'homme dans la nature par l'idéologie antispéciste. Tous ces sujets qui paraissent des coquetteries intellectuelles aujourd'hui seront des grands sujets idéologiques demain. Cette gauche qui les porte, relativement marginale il y a encore quelques années, est en train de devenir extrêmement puissante et a d'ores et déjà une traduction électorale. Le socle du centre, tel que nous l'avons connu en France, régnant sur les élections, va s'amoindrir pour des raisons générationnelles et sociologiques. Nous allons assister à une polarisation de la vie politique, sur le modèle américain d'une certaine manière. Parce que la vie et le quotidien des Français sont difficiles à tous les niveaux, il paraît logique qu'il y ait un durcissement de la vie politique. On le voit d'ores et déjà dans la dialectique et la rhétorique de la gauche. La réponse devra être à la hauteur. Loin du centre mou du parti Les Républicains, l'autre parti du « en même temps ».

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L’IVG dans la Constitution, une bien mauvaise idée

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Cédant à l’air du temps, Emmanuel Macron veut inscrire la possibilité pour les femmes d’avoir recours à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Pour la philosophe Chantal Delsol, les postmodernes occidentaux sont hantés par le « retour en arrière » au point qu’ils ne tolèrent plus la liberté de pensée et la diversité d’opinion sur des questions sociétales. Chantal Delsol pose les bonnes questions dans un pays où le mainstream devient proprement totalitaire.

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Source : Le Figaro 13/3/2023

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À l'occasion de la sortie de son nouveau livre : Eric Zemmour est invité par Christine Kelly mercredi soir sur C-News

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