vendredi, 14 juillet 2023
Nous ne sommes plus seuls avec Alexis Cossette
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N’avons-nous pas assez de héros français, ou d’héroïnes françaises en France ?
Michel Festivi
Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de France, se délivre des tonnes de satisfécits, pour avoir « réussi » cet exploit de faire en sorte que le lycée de Saint-Denis « Plaine commune » se nommera « Rosa Parks » au lieu du nom prévu à l’origine « Angela Davis ».
Peut-on pour autant s’en réjouir comme le fait Valérie Pécresse. A l’évidence non, trois fois non. Madame Pécresse se vante de ne pas être une wokiste, et de ne pas ressembler à Pap Ndiaye. Car comme l’avait dit Winston Churchill : « une nation qui n’honore pas ses héros n’aura bientôt plus de héros à honorer », ainsi que le soulignait Sami Biasoni, docteur en philosophie, professeur, chargé de cours à l’ESSEC, dans une tribune du Figaro Vox du 11 juillet dernier.
A l’heure, où les habitants de nos cités crachent sur la France et ses valeurs et brûlent les symboles du pays, il aurait été plus avisé, me semble-t-il, d’honorer un héros français, surtout en Seine Saint- Denis. On aurait pu penser par exemple à Samuel Paty ou à Xavier Beltrame.
On aurait pu tout aussi bien donner le nom d’un grand résistant de la première heure, comme celui d’Honoré d’Estienne d’Orves, ou celui du capitaine Henri Frenay, fondateur et organisateur du plus grand mouvement résistant « Combat » et ce dès 1940. Mais non, une fois de plus Madame Pécresse navigue dans le politiquement correct, la pusillanimité, ce que le parti LR nous a d’ailleurs parfaitement habitué depuis des lustres, lui ou ses prédécesseurs.
Madame Pécresse a beau faire un plaidoyer pro domo, ça tombe à plat. Certes, elle a eu raison de s’opposer à « Angela Davis », qui est devenue aux USA une égérie de l’islamo-gauchisme et qui avait insulté la France. Mais il fallait aller jusqu’au bout de la démarche et ne pas s’arrêter au milieu du gué. Il fallait imposer un héros ou une héroïne française, nous n’en manquons pas, tant notre Histoire nationale est riche. Et c’était le moment de la faire valoir.
J’aurais bien vu ce Lycée s’appeler « Marie-Madeleine Fourcade », qui fondera avec Georges Loustaunau-Lacau, dès août 1940 un réseau de renseignements Alliance. Commandeur de la Légion d’honneur, croix de guerre1939/1945, Médaillée de la Résistance avec rosette, Officier de l’ordre de l’Empire britannique, elle sera une résistante et une combattante des plus valeureuses.
Après avoir après-guerre, militée au RPF puis à l’UDR, elle s’opposera à l’abandon de l’Algérie. Son courage n’avait d’égal que sa détermination. On aurait pu penser aussi à « Berty Albrecht », compagne et associée de Frenay, compagnon de la Libération, arrêtée par l’Abwehr et Klaus Barbie le 28 mai 1943, elle sera retrouvée pendue le 31 mai suivant dans sa cellule à Fresnes, après une nouvelle séance de torture, ne voulant pas risquer de parler. Elle avait aussi reçu la Médaille militaire, la Croix de guerre et la Médaille de la Résistance Française.
Non vraiment, Madame Pécresse, ce choix n’est pas le bon choix. La France a une Histoire qui mérite qu’un héros, qu’une héroïne française incontestable ait son nom associé à un Lycée de l’Ile de France. Saint Denis n’est-il pas après tout le lieu où reposent nos Rois de France, ces 40 Rois qui en Mille ans ont fait la France.
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Visite en territoire non reconnu
Georges Feltin-Tracol
Les vacances estivales approchent avec son duel annuel entre les vacanciers du mois de juillet et ceux du mois d’août. N’entrons pas dans ce dilemme cornélien. Délaissons plutôt les destinations convenues de Tahiti, de l’Amérique du Nord, de la Costa Brava, de la Croatie, de la Côte d’Azur ou des Aurès. Choisissons l’exotisme, détournons-nous de l’ancienne Seine - Saint-Denis et visitons un territoire inconnu des cercles diplomatiques.
Il se situe dans la Corne de l’Afrique, un espace agité de mille convulsions. Or cet État-fantôme constitue pour l’heure un pôle de stabilité politique, économique et sociale relative : la République du Somaliland avec pour capitale : Hargeisa. D’une superficie variant de 137 600 à 284 120 km² et de quatre à plus de cinq millions et demi d’habitants, dont 65 % pratiquent encore le nomadisme, la partie septentrionale voisine de Djibouti et de l’Éthiopie quitte la Somalie en mai 1991. Dix ans plus tard, un référendum confirme à 97,10 % son indépendance.
La scission somalilandaise procède en partie du renversement en janvier 1991 du président autocrate Mohamed Siad Barre et de la guerre civile toujours en cours aujourd’hui qui en résulte. Mais cette rupture a des causes historiques plus profondes. Le Mouvement national somali réclame l’indépendance dès les années 1980 en dépit d’une répression violente. Les Somali peuplent une grande partie de la Corne africaine. Leurs structures sociales s’articulent autour des tribus et des clans. S’y intègrent de puissantes confréries musulmanes. Les rivalités y sont fréquentes.
À la fin du XIXe siècle, trois puissances européennes profitent de ces désunions internes pour s’implanter localement. Si la majorité des Somali passe sous le contrôle de Rome qui en fait un protectorat dès 1889, puis une colonie – Somalia italiana – en 1905, Paris occupe les alentours de Djibouti et organise la Côte française des Somali. Quant aux Britanniques, ils s’emparent du Nord et du Jubaland et y établissent un autre protectorat : le British Somaliland. En 1940, les forces italiennes parviennent à conquérir ce British Somaliland.
La décolonisation arrive en 1960. Le Somaliland accède à l’indépendance le 26 juin. La Somalie italienne s’affranchit le 1er juillet. Le lendemain, Somaliland et Somalia fusionnent pour former la République de Somalie. Djibouti ne devient indépendant qu’en 1977. La présence européenne dans la région n’a guère été calme. Entre 1900 et 1920, Londres a lancé une série de campagnes militaires contre des chefs tribaux ou claniques insurgés. L’un des plus célèbres de ces rebelles indigènes commande les « Derviches ». Surnommé le « Mollah fou », Mohamed Abdullah Hassan (vers 1856 – 1920) combat autant les Italiens que les Britanniques au nom du Djihad. Dans des conditions éprouvantes, les soldats de Sa Gracieuse Majesté créent une unité spécialisée utilisant des dromadaires, le Somaliland Camel Corps. Ces tensions extrêmes s’inscrivent dans la vaste agitation régionale due au soulèvement mahdiste soudanais de Mohamed Ahmad ibn Abdallah Al-Mahdi entre 1881 et 1900.
Son émancipation permet au Somaliland de bénéficier d’une quiétude certaine. Bien que reposant sur la charia, le régime présidentiel pratique un certain multipartisme. La chambre basse somalilandaise compte trois formations politiques : le parti Kulmaye de la paix, de l’unité et du développement d’orientation sociale-libérale, le Parti national du Somaliland plutôt populiste et national-musulman, et les sociaux-démocrates du Parti de la Justice et de la Providence. Le pays a déjà connu cinq chefs d’État.
La République fédérale de Somalie continue cependant à revendiquer le Somaliland et reçoit le soutien officiel de la soi-disant « communauté internationale ». C’est plus compliqué en réalité, car si aucune ambassade étrangère n’est présente au Somaliland, divers États coopèrent avec les autorités somalilandaises. Par exemple, l’Éthiopie, qui ne dispose plus de littoral, a fait du port somalilandais de Berbera son débouché maritime. Son consulat a d’ailleurs le rang d’ambassade informelle. L’Union dite européenne, l’Afrique du Sud, Djibouti, Taïwan et le Royaume-Uni n’hésitent plus à travailler avec cet État-fantôme. Londres sait que le Pays de Galles compte une importante communauté d’origine somalilandaise. Les Brexiters nationaux-mondialistes d’UKIP ont même exigé que le gouvernement britannique reconnaisse le Somaliland. L’Éthiopie, Djibouti, le Kenya et l’Afrique du Sud acceptent le passeport somalilandais. Mieux, en février 2017, les Émirats arabes unis s’engagent auprès du gouvernement somalilandais à moderniser les infrastructures portuaires de Berbera. En échange, les Émiratis disposent à proximité d’une base militaire. L’État d’Israël s’intéresse aussi à cet État situé en face d’un Yémen en pleine décrépitude.
Le Somaliland fait désormais figure de « Suisse régionale ». La Somalie perdure dans la précarité institutionnelle et sécuritaire. L’Éthiopie traverse une période de guerre civile féroce. Quant à Djibouti, sa stabilité repose surtout sur le maintien sur son sol de forces françaises, étatsuniennes, chinoises, allemandes, italiennes, japonaises et espagnoles. La réussite somalilandaise a suscité en août 1995 le réveil autonomiste de la province somalienne voisine du Puntland. La région frontalière de Maakhir cherche à se rapprocher du Puntland aux dépens de Hargeisa. Des velléités indépendantistes, autonomistes ou régionalistes parcourent les six régions du Somaliland, en particulier l’Awdal à l’Ouest, le Soul, le Sanaag et l’Ayn à l’Est. Le Puntland et l'État autonome somalien de Khatumo revendiquent, en partie ou non, ces trois territoires, d’où des frictions frontalières fréquentes.
Pourquoi le Somaliland n’a-t-il toujours pas d’existence diplomatique reconnue ? Son existence effective contrevient au dogme occidental, répété par l’Union africaine, de l’intangibilité des frontières étatiques. Ce dogme ne cesse de pervertir les relations internationales. Or le Somaliland paraît bien plus fiable que des narco-États africains en faillite totale. Il serait donc temps que les chancelleries le comprennent et l’acceptent enfin.
Salutations flibustières !
11:56 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
J’ai juré de combattre ce régime jusqu’à sa destruction
Nous avons eu le plaisir de rencontrer un jeune homme décrié par les médias de grands chemins, le procureur de la République et les politicards locaux. Donc, probablement une jeune personne de 28 ans plutôt sympathique, et surtout courageuse. Merci à Jean-Eudes Gannat de nous avoir accordé quelques minutes, dans un contexte surchargé pour lui.
Riposte Laïque : Pouvez-vous d’abord vous présenter à nos lecteurs ?
Jean-Eudes Gannat : Je suis militant catholique et identitaire, impliqué dans diverses initiatives ces dernières années. Je suis l’un des fondateurs de l’Alvarium, dissous en 2021, et du Mouvement Chouan, plateforme régionale en cours de lancement, de ceux qui refusent de voir le Grand Ouest devenir une terre envahie et précarisée comme les autres.
Quels sont les chemins qui vous ont amené à devenir le militant patriote que vous êtes devenu ?
L’exemple de mes parents, d’abord. Leur éducation aussi, quoiqu’ils aient plutôt tenté de nous dissuader de militer, mon petit frère et moi. Différentes expériences de vie enfin, dont deux en particulier : un couple de paysans qui a marqué mon enfance par sa générosité et sa gentillesse et que les différentes taxes et normes bruxelloises ont brisé. Lui est devenu dépressif et chauffeur de cars scolaires tandis que son épouse s’est retrouvée dans l’une des pires usines de ma région. Tous deux ont divorcé récemment. Je ne supporterai jamais que des fonctionnaires mesquins et déconnectés puissent foutre en l’air la vie de gens généreux, honnêtes, qui ne demandaient qu’à vivre leur vie de paysans comme les 20 ou 30 générations qui les avaient précédés. Je ne peux jamais passer dans leur village (dont l’église a été détruite pour “raisons budgétaires”) sans avoir à réprimer des larmes de colère et de tristesse.
L’autre expérience est plus récente, elle date de 2014, lorsque fauché et perdu je suis remonté en stop du Maroc. J’ai remonté des colonnes interminables de milliers de réfugiés subsahariens. J’ai dormi parmi eux à Algésiras au sud de l’Espagne. Je les ai vu se disséminer à travers l’Europe. Je sais que depuis 2014, leur flux n’a cessé d’augmenter. Quelle que soit ma peine pour leurs tristes destinées, j’ai ressenti au plus profond de mon être une révolte totale contre cette invasion permise – sinon planifiée – par des gens qui ne connaîtront jamais la soif sous le soleil africain, ni la dépossession ou le viol comme les prolétaires européens. À ces deux occasions de ma vie, entre autres, j’ai juré de combattre ce régime jusqu’à sa destruction.
Parlez-nous de l’expérience que vous avez menée, à Angers, avec l’association l’Alvarium, et des pratiques de l’extrême gauche locale…
Durant plusieurs années, nous avons mené une expérience communautaire et une action sociale, assez uniques en leur genre. Conférences, humanitaire, actions sociales hebdomadaires auprès des plus démunis, potager communautaire, action écologique, relogement de SDF dans un squat, etc. Je reviens sur tout cela dans mon livre “Pourquoi l’Alvarium ?” toujours en vente sur le site d’Academia Christiana. Mais à côté de cela, nous avons vécu les fichages, les licenciements, les attaques à domicile, la diffamation, les geôles, les tentatives d’incendie ; bref, ce que connaissent tous ceux qui osent résister aux pressions de l’extrême-gauche.
Vous avez été dissous en Conseil des ministres, sur proposition de Darmanin. Un commentaire sur cette dissolution, et comment avez-vous rebondi ?
Dissolution inique pour avoir fait le lien entre immigration et insécurité ; un lien que Darmanin fait lui-même régulièrement. Mais comme je l’avais dit à l’époque, dans le mot dissolution, il reste une bonne dizaine de solutions.
Vous avez fait parler de vous, pendant les émeutes, où vous avez été accusé par la presse locale et nationale de vous être livré à des agressions racistes, avec des battes de base-ball, rien de moins. Pouvez-vous nous donner votre version, face à ces diffamations ?
Du vendredi 30 juin au mercredi qui a suivi, les locaux de la rue du Cornet ont été attaqués tous les jours par l’extrême gauche et ses supplétifs coloniaux venus de banlieue armés de hachoirs, de couteaux, de mortiers, etc. Les patriotes se sont défendus eux-mêmes, la police n’intervenant quasiment pas. Ceci leur vaut une procédure pour “attroupement armé”. Par ailleurs le local de la rue du Cornet est fermé administrativement. Encore une fois, ce sont ceux qui se défendent et défendent la France qui sont inquiétés, pendant que la racaille s’épanouit dans la violence et les dégradations.
Stanislas Rigault vous a défendu, sans la moindre ambiguïté, mais vous paraissez regretter une certaine frilosité, à votre égard, dans le camp patriote. Peut-on vous demander de préciser votre pensée ?
Le monde politique est rempli de gens qui “font carrière”. La vérité et la justice leur importe moins que les réactions médiatiques à leurs tweets ou leur place dans un parti, outil indispensable à ce que j’appelle leur cursus deshonorum : c’est-à-dire l’enchaînement subtil de reniements qui sont censés les amener à plus de pouvoir, et donc à plus de reniements car leur manque de courage, à la base ou au sommet, produit les mêmes effets politiques. C’est-à-dire l’absence de changement.
Apparemment, le procureur de la République d’Angers, Éric Bouillard, ne paraît pas bien intentionné à votre égard. En connaissez-vous les raisons ?
Quand on est payé pour se prendre pour Saint-Just, on doit mal tolérer que des jeunes courageux ne se plient pas aux injonctions surannées d’un régime qui laisse prospérer la racaille et la pauvreté. Avec l’âge peut-être, M. Bouillard passera-t-il un peu de pommade sur sa blessure d’orgueil.
Où en sont les poursuites intentées à votre encontre, et à celle de vos amis ?
Nous avons frôlé la préventive lors de notre comparution immédiate. La suite se jouera lors de notre procès le 10 août. Parmi nous, 2 risquent la prison ferme. Cela s’ajoutera aux 2 licenciements et aux 2 jeunes virés de chez eux suite aux articles de presse. Mais tous ces sacrifices nous font sourire.
La bataille des campagnes contre l’invasion migratoire imposée par Macron va occuper le devant de la scène, lors des semaines qui vont suivre, et durant toute l’année, Paris voulant se débarrasser de ses migrants pour les Jeux Olympiques. Comment voyez-vous ce combat qui se dessine, et vous impliquerez-vous, avec vos compagnons ?
Ce combat sera vital. C’est l’ultime combat pour notre survie. Nous serons en première ligne.
Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Jean-Eudes ?
Merci à vous de nous avoir donné la parole. J’invite vos lecteurs à bien vouloir nous soutenir face aux dépenses immenses qui vont s’imposer à nous ; réparations, frais de justice, etc., en donnant ne seraient-ce que quelques euros ICI
Source : Riposte laïque Propos recueillis par Pierre Cassen.
Jean-Eudes Gannat intervenant lors du Rendez-vous Bleu Blanc Rouge de Synthèse nationale en octobre 2019
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jeudi, 13 juillet 2023
Saint-Brevin : si le pyromane était un gaucho, nous le dirait-on ?
Un communiqué de Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque :
Une rumeur circule à Saint-Brevin-les-Pins, depuis 72 heures. Il se dit que l’incendiaire de la maison du maire Yannick Morez, dans la nuit du 21 au 22 mars, serait un militant d’extrême gauche, zadiste actif du temps de Notre-Dame-des-Landes, écologiste également actif de l’association dissoute “Les soulèvements de la Terre”. Il se dit également qu’il aurait été pris plusieurs en photo avec le maire de Nantes, Johanna Rolland.
Si nous étions dans un pays normal, je me dirai que si tel est le cas – ce que j’ignore à ce jour – le procureur de la République ferait immédiatement une conférence de presse, et donnerait l’info aux médias. Après ce serait aux journalistes et aux politiques, qui ont accusé avec beaucoup de légèreté l’extrême droite supposée et le collectif de la Pierre Attelée d’être coupables de l’incendie, de gérer les grossiers mensonges qu’ils ont proférés.
Mais comme nous sommes dans un pays où l’extrême gauche (et les exemples sont fort nombreux, je vais vous en citer quelques-uns) bénéficie d’une impunité totale, et comme l’appareil d’État est mobilisé contre la seule prétendue extrême droite (voir la circulaire Darmanin et les incroyables déclarations du chef de la DGSI, Nicolas Lemer), on ne peut plus avoir confiance en la justice d’un pays dont l’État n’est plus neutre, mais est partisan.
Sur Saint-Brevin, nous savons que les gendarmes et les policiers n’ont eu comme consigne que d’enquêter sur les réseaux de ce qu’ils appellent l’extrême droite. J’ai été interrogé dans l’urgence deux heures durant, et huit des animateurs du collectif de Saint-Brevin ont subi le même sort. Par contre, aucun militant de gauche n’a été interrogé, alors que la veille de l’incendie de la maison du maire, les gauchistes vandalisaient le pont de Saint-Nazaire, situé juste à côté de Saint-Brevin.
Donc, si le procureur se tait, cela va encore davantage accroître les doutes, quant à la volonté de l’État de protéger, une fois encore, les casseurs d’extrême gauche. Le pire est que même si ce même procureur démentait la rumeur, la perte de confiance dans la neutralité de l’État est telle que personne ne le croirait.
J’avoue que personnellement, je crois crédible la thèse de l’œuvre d’un gauchiste voulant faire accuser l’extrême droite, sachant que les médias relaieraient cela.
Riposte laïque cliquez ici
16:58 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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Rumeurs à Saint-Brevin : l’incendiaire de la maison du maire serait un gaucho-zadiste
Un communiqué de la Coordination Partout Callac :
Une rumeur circule avec insistance à Saint-Brevin : le pyromane responsable de l’incendie des deux véhicules du maire de Saint-Brevin, Yannick Morez, et d’une partie de sa maison, aurait été arrêté.
Il s’agirait d’un militant d’extrême gauche bien connu (il serait membre des Soulèvements de la terre), très actif lors de l’occupation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, pris en photo à plusieurs reprises aux côtés de la maire de Nantes, Johanna Rolland.
Cet individu avait déjà été interpellé à plusieurs reprises pour des actes de pyromanie.
La Coordination Partout Callac rappelle que c’est elle qui avait la première révélé à la presse l’annulation du projet Horizon à Callac, et la démission du maire de Saint-Brevin, alors que dans les deux situations, la volonté des intéressés était de différer au maximum la date de l’information. D’où ce communiqué.
Si cette arrestation est bien réelle, elle pose plusieurs questions auxquelles il doit obligatoirement être répondu :
- Tous les accusateurs qui se sont acharnés contre le Collectif de la « Pierre attelée » qui combat l’implantation d’un CADA à côté de cette école vont-ils présenter des excuses pour leurs accusations mensongères ?
- La mairie de Saint-Brevin et tous les bien-pensants qui ont organisé une manifestation pour dénoncer cet incendie, en accusant ouvertement « l’extrême droite » d’être à l’origine de ce sinistre (ajoutant que la République était en danger), vont-ils reconnaître leur dénonciation comme calomnieuse et présenter leurs excuses ?
- Ceux qui ont monté de toute pièce la mascarade autour du départ de Morez à cause de « l’extrême droite » vont-ils reconnaître l’absence de fondement de cette campagne et présenter leurs excuses les plus plates ?
- Le ministre de l’Intérieur, qui s’est servi de cet événement pour prétendre qu’il y avait d’insupportables violences d’extrême droite, va-t-il reconnaître qu’il s’est fourvoyé, donc renoncer à s’acharner contre les patriotes et cesser d’interdire leurs rassemblements et manifestations parfaitement légales, légitimes et non violentes ?
Nous nous interrogeons. Comment se fait-il que la presse n’enquête pas sur le responsable de l’incendie ? L’objectif des médias était-il seulement d’accuser sans preuve « l’extrême droite » mais pas de chercher le vrai coupable ?
Et la gendarmerie, pourquoi est-elle totalement silencieuse ? Confirme-t-elle cette arrestation du pyromane ? Y a-t-il des consignes du ministère de l’Intérieur pour garder secrète cette arrestation ? Ou bien n’est-ce qu’une rumeur, et il appartient aux autorités de la démentir au plus vite.
N’oublions pas qu’à Bordeaux, ceux qui ont incendié la porte de la mairie étaient soi-disant des membres de l’extrême droite. Les gens arrêtés étaient en réalité des membres de l’extrême gauche.
À l’Haÿ-les-Roses, ceux qui ont attaqué la maison du maire en tentant d’y mettre le feu et qui ont attaqué sa femme et ses enfants n’étaient pas des gens d’extrême droite, mais des racailles de cités, soutenus par l’extrême gauche.
Aujourd’hui, à Saint-Brevin, la vérité est en train d’apparaître et il va se confirmer que « l’extrême droite » n’est en rien concernée, contrairement à ce que prétendaient l’extrême gauche et tous les bien-pensants.
Nous le disons, d’une manière générale, il est temps que toutes ces accusations infondées cessent.
Le seul danger qui menace réellement la France aujourd’hui, hormis les attentats islamistes, est la violence de l’extrême gauche qui s’exprime au travers de multiples événements.
Les patriotes qui veulent défendre leur pays et préserver notre identité et notre culture ne sont pas des criminels.
Il est inacceptable que ces personnes soient calomniées, menacées, agressées ou poursuivies devant les tribunaux.
Ceux qui devraient être dénoncés et poursuivis sont ceux qui soutiennent l’immigration incontrôlée qui frappe notre pays et va le détruire.
La Coordination Partout Callac dénonce tous les discours des bien-pensants qui accusent sans aucune preuve les patriotes alors que les enquêtes démontrent les unes après les autres que ceux qui sont responsables des exactions qu’ils dénoncent sont des individus de leur propre camp.
Bernard Germain, porte-parole de Partout Callac
L'avis de Pierre Cassen cliquez ici
11:16 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les désastres de l’affirmation virile
Les récentes émeutes du mois de juillet font l’objet d’analyses et de commentaires sans fin. Réaction normale devant des dérives aux ressorts si complexes qu'elles échappent à la compréhension, d’où l’extrême difficulté des pouvoirs publics à les juguler et l’impuissance à les prévenir. Ce que tous ces analystes des brousailles ont ignoré dans leur analyse : l’identité culturelle des émeutiers. Et c’est bien ce à quoi s’est attaché l’écrivain et philosophe Jean-Michel Delacomptée pour Causeur. Tous ces émeutiers, Français où non, issus du Maghreb et de l’Afrique subsaharienne sont les furieux adversaires du féminisme, des homosexuels, du wokisme et autres salades du même acabit. Ils ne connaissent qu’un seul modèle : le patriarcat. Héritage direct de l’islam. C’est dire si les Mélenchon et autres zozos du calibre Sandrine Rousseau sont à côté de la plaque. Idem pour des gouvernants qui ont tous mené une politique de la ville dispendieuse et surtout inutile. On se demande bien comment ils vont sortir de cette impasse dans laquelle ils se sont fourrés pour avoir refusé de voir la réalité en face.
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Source : Causeur, été 2023
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Chats sauvages, surmulots et sauvageons
La chronique de Philippe Randa
Il y eut des millions de fans de la série des Terminator, films américains de science-fiction dont le premier opus, réalisé par James Cameron, est sorti sur les écrans en 1984 : « En 2029, une guerre oppose ce qui reste de l’humanité – décimée par un holocauste nucléaire – aux machines dirigées par Skynet, un système informatique contrôlé par une intelligence artificielle et qui a pour objectif la suprématie des machines sur les hommes » (Wikipedia).
Simple Science-fiction ? T’a qu’à croire, Arnold… (Schwarzenegger qui a tenu un des rôles principaux dans cinq films de la franchise).
Car, en 2023, les robots tueurs existent bel et bien… pas encore à la manœuvre dans l’extermination de la « bête humaine », mais déjà à celle des chats harets (retournés à l’état sauvage) en Australie Occidentale.
Pour une bonne raison, évidemment, car ces félins ne sont guère « chats chats à leur mémère » : « Rien que dans cet État, plusieurs dizaines d’espèces locales risquent de disparaître définitivement sous les crocs des félins : 36 espèces de mammifères, 11 de reptiles et 22 d’oiseaux » recense WA Today. « À l’échelle du pays, le chat haret a déjà provoqué l’extinction de 28 espèces et en menacerait à présent 124 autres », rapporte ABC News.
Et WA Today de préciser : « Ces prédateurs introduits par l’Homme déciment la faune locale australienne : toutes les 24 heures, ils tuent près de 9 millions d’animaux sur l’ensemble du territoire, dont 3 millions de mammifères, 1,7 million de reptiles, 1 million d’oiseaux, 2,8 millions d’invertébrés et 337 000 amphibiens… »
Aussi, une quinzaine de « Felixer » (ou « Felixor », fonctionnant à l’énergie solaire, ce qui ravira les écologistes, n’est-ce pas !), programmés exclusivement pour ne s’en prendre qu’aux minous voyous, aspergeront ceux-ci de huit milligrammes de fluoroacétate de sodium (ou « poison 1080 ») … et en se léchant lors de leurs toilettes, leurs victimes s’empoisonneront inévitablement !
Certes, certains défenseurs tous azimuts des animaux vont sûrement trouver à redire à cette mesure quelque peu (certes !) expéditive… tandis que d’autres homo sapiens, quelque peu irrités dans leur quotidien, rêveront sans doute à adapter les Felixers pour éradiquer des fléaux bien de chez nous : les surmulots à Paris ou les sauvageons un peu partout !
01:19 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 12 juillet 2023
Si on veut rester fréquentable…
Même quand le réel saute à la figure, comme pendant ces émeutes de juillet 2023, il est toujours aussi difficile de le regarder en face, déplore Alain Finkielkraut. À l’heure où le gouvernement nous transporte « dans une réalité parallèle » et où les accusations de racisme fusent à l’encontre de quiconque pointe la haine de la France scandée par certains émeutiers, il ne faut pas sacrifier la vérité sur l’autel des fausses morales. De cet épisode, l’académicien retient aussi la stratégie délibérée de La France insoumise, qui table sur le changement démographique pour arriver au pouvoir et s’enfonce dans le clientélisme. Pourtant, le constat s’impose, selon lui : les événements récents ont montré que la désintégration menaçait notre pays, et que, sans un ralentissement des flux migratoires, elle deviendra inéluctable.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 12/07/2023
11:11 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le jeune de Nanterre et le terme de « délinquant ».
Michel Festivi
Avec un certain courage, la députée Renaissance Anne-Laurence Pétel (ci-dessus) a qualifié le jeune de Nanterre de « délinquant », « je n’appelle pas le petit Nahel, je l’appelle le délinquant » et ce dans un entretien avec le journal La Provence publié le 8 juillet.
Aussitôt, l’avocat de la mère de ce jeune a indiqué qu’il porterait plainte, car il n’avait pas de casier judiciaire, donc ce n’était pas un délinquant pour lui, selon ce que rapporte Valeurs Actuelles du 12 juillet. Pour autant, le fait de ne pas avoir de casier judiciaire, empêcherait-il ce qualificatif de « délinquant » de pouvoir lui être appliqué ?
La langue française est d’une subtilité absolue, ce que semble oublier un peu vite cet avocat. Tout d’abord, le terme de « délinquant » vient du latin delinquere, qui signifie commettre une faute. On retrouve cette signification dans Victor Hugo, Les Misérables, tome 1, 1862 page 107 : « Les enfants Valjean, habituellement affamés, allaient quelquefois emprunter au nom de leur mère une pinte de lait à Marie-Claude, qu’ils buvaient derrière une haie, ou dans quelque coin d’allée…La mère, si elle eût su cette maraude, eût sévèrement corrigé les délinquants ». En l’occurrence, les enfants Valjean n'avaient pas été jugés et condamnés. A titre posthume, la famille Hugo devrait être poursuivie par « nos associations des droits de l’homme ».
Car selon la lexicographie du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, le terme de délinquant s’applique indistinctement à celui qui a commis un délit, ou celui qui a commis une faute, et ce sans que cela ne fasse l’objet obligatoirement d’une condamnation judiciaire. D’ailleurs le fait de commettre une faute assimilable à un délit n’empêche pas, me semble -t-il de pouvoir être traité de « délinquant ». La mention au casier judiciaire est tout autre chose, à ce moment-là, pour la personne qui n’a plus de casier judiciaire vierge, le terme de « repris de justice » peut s’appliquer, où celui de « condamné par la justice ».
Si l’on en croit la presse et les enquêtes effectuées par des journalistes, ce jeune de Nanterre n’avait pas de casier judiciaire, mais par contre « il était connu des services de police ». Et pourquoi donc, parce qu’il avait « des antécédents judiciaires », selon le Parquet de Nanterre, Cf Le Midi Libre du 29 juin 2023.
Effectivement, il avait subi une garde à vue, trois jours seulement avant sa mort, pour un autre refus d’obtempérer, et devait être convoqué en septembre devant un juge pour enfants. En 2022, il avait aussi, selon cet article, été mis en cause pour un refus d’obtempérer, et un juge pour enfants avait prononcé une mesure éducative, ce qui est en soit une sanction, même si effectivement, cette sanction ne semble pas figurer sur son casier judiciaire, toujours selon Le Midi Libre, qui rapporte des articles du Parisien.
Être interpellé pour la commission de faits qui peuvent s’assimiler à des délits, c’est à dire à des fautes, c’est incontestablement avoir un comportement de « délinquant » au sens de la langue française.
D’ailleurs toute la presse fait état du fait que les actes commis par ce jeune étaient inscrits au fichier TAJ, le Traitement d’Antécédents Judiciaires. Cf BFMTV du 12 juillet 2023. Mais l’avocat de la mère du jeune a menacé cette député d’une plainte en soulignant « en revanche, votre casier judiciaire pourrait ne plus être vierge prochainement, car une plainte sera déposée contre vous ». Oserait-on appeler cela du terrorisme judiciaire ?
Car il avait selon plusieurs sources, 15 mentions à ce fichier. Il avait même été mis en cause à 5 reprises pour des refus d’obtempérer depuis 2021, outre des mises en cause pour des faits de recels, rébellion contre les forces de l’ordre, utilisation de fausses plaques, et circulation sans assurance. Cf CNews et Europe 1 du 30 juin 2023.
Rappelons les propos roboratifs de cette députée : « Un jeune homme de 17 ans qui conduit une voiture sans permis, une berline immatriculée en Pologne, ce qui est à peu près le symbole du trafic de drogues, qui refuse d’obtempérer une première fois, puis une deuxième fois, ça ne justifie aucunement le fait qu’il meure, mais ça explique qu’il se retrouve devant la police. Et donc moi je ne l’appelle pas le petit Nahel, je l’appelle le délinquant. »
Elle a aussi martelé, à contre-courant de son parti et des gauches hurlantes que « Arrêter ce jeune homme, ça n’était pas un acte de racisme ». Elle assume d’ailleurs courageusement ses propos : « Pas un mot à enlever », a-t-elle tweeter ce lundi 11 juillet. Pour nous non plus.
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Pierre Cassen et Bernard Germain… Trotskard un jour mais pas toujours ! Un bel article consacré au livre "Transgression" sur Polémia
Johan Hardoy, Polémia cliquez ici
Souvenez-vous de Callac, cette petite commune tranquille de centre-Bretagne qui avait été choisi par une obscure association parisienne pour « accueillir » des plus d’une centaine de migrants extra-européens… La mobilisation générale qui a eu lieu pour contrer ce projet inique a été victorieuse et les migrants n’ont finalement pas été amenés dans cette paisible bourgade bretonne. Et bien, aussi improbable que ça puisse paraître à première vue, ce sont des trotskystes qui ont grandement participé à la victoire de Callac ! Entre témoignage que la transgression politique est possible et transfert de technologie militante, Pierre Cassen et Bernard Germain ont bien des choses à nous dire.
Polémia
Pierre Cassen et Bernard Germain ont respectivement appartenu à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et à l’Organisation communiste internationaliste (OCI). Leur livre Transgression – Voyages du camp du « bien »… vers le camp du « mal » (Éditions Synthèse nationale, 224 pages, 22 euros) retrace leurs parcours et explique les raisons qui les ont amenés à rallier le camp national et identitaire. Le premier a ainsi fondé le site Riposte laïque en 2007 et le second a rejoint le mouvement Reconquête ! en 2021.
Comme le remarque l’éditeur Roland Hélie, « s’il est exceptionnel de voir des individus issus de l’“extrême droite” passer à gauche ou, pire, à l’“extrême gauche”, il n’est pas rare (et il est même de plus en plus courant) d’assister à la migration inverse ». L’ouvrage se termine d’ailleurs par plusieurs témoignages d’« orphelins de la gauche » qui ont finalement embrassé les idées patriotiques, à l’instar, comme le souligne l’un d’eux, d’« une grande partie des travailleurs se détournant des partis ouvriers au profit de Marine le Pen ».
Dans la préface, Jean-Yves Le Gallou loue chaleureusement les deux ex-trotskystes qui se sont opposés avec succès, via la mobilisation des habitants du cru, à l’implantation de foyers d’immigrés dans « les bourgs et les villages de la France profonde », notamment à Callac en Bretagne. Le « métier » des intéressés, acquis lors de leur militantisme d’antan, constitue un « transfert de technologie » particulièrement appréciable en faveur des idées nationales !
Le peuple trahi par la gauche
Pierre Cassen a voté à gauche jusqu’en 2004. Il se souvient tout particulièrement de l’élection de Mitterrand le 10 mai 1981, quand il faisait campagne pour lui avec la LCR, et de ses fonctions de délégué au Syndicat du livre CGT. En ce temps-là, il pensait que « la vie allait être plus belle avec la gauche, plus juste, plus égalitaire et plus libre ».
Pourtant, hormis quelques acquis sociaux comme la cinquième semaine de congés payés, la retraite à soixante ans et la semaine de 39 heures (loin des 35 heures promises par le programme commun), ce fut « une casse brutale et sauvage de pans entiers du salariat dans l’automobile, dans la sidérurgie, dans les mines et dans la métallurgie. Trois dévaluations en un an et demi, et enfin le plan de rigueur demandé par les marchés et mis en place par Delors et Fabius. (…) Une montée du chômage accompagna toutes ces mesures. (…) On dissimula la trahison sociale en inventant SOS Racisme, et en recyclant la gauche dans le combat souvent fantasmé – Jospin lui-même finira par l’avouer – contre une présumée extrême droite ».
Aujourd’hui, il s’interroge sur lui-même quand il observe ce qu’est devenu le Parti socialiste, « qui a sombré dans son intégralité dans les thèses de Terra Nova en 2011 (abandon de la classe ouvrière et priorité aux immigrés) ». Était-il aveugle ou bien est-ce la gauche qui a changé depuis l’époque où il y militait ?
En tout cas, il se veut toujours « du côté du peuple », alors que les partis de gauche « sont aujourd’hui les pires ennemis des travailleurs, et les meilleurs alliés du capitalisme transnational, appelé le Nouvel Ordre mondial ».
La laïcité menacée
En 1989, à une époque où il était violemment hostile au catholicisme au point d’avoir demandé à se faire débaptiser, « l’affaire de Creil » a constitué pour lui un détonateur. Pour mémoire, « trois adolescentes, soutenues par les Frères musulmans, avaient tenté d’imposer leur voile islamique dans l’école de la République ». Lionel Jospin étant ministre de l’Éducation nationale, la gauche a tergiversé et, finalement, capitulé devant cette « marque la plus oppressive pour les femmes ». Il faudra attendre quinze ans pour que soit votée une loi interdisant tout signe religieux ostentatoire à l’école.
En 2012, il a été condamné à une amende pour « incitation à la haine contre les musulmans ». Quatre associations antiracistes et le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) avaient déposé plainte suite à deux articles parus sur le site de Riposte laïque. Lors d’une audience, le prévenu a détourné une phrase antifasciste de Jean-Luc Mélenchon, « Ce sera eux ou nous ! », en précisant : « Nous ne sommes pas contre les musulmans, mais contre l’islam. »
Après une quinzaine de procès, l’intéressé est convaincu que « les islamistes du CCIF utilisent la justice française pour imposer les lois de la charia à notre pays, notamment par l’interdiction de toute critique de l’islam ».
La gauche complice de la dictature sanitaire
En 2020, très sceptique sur la « fable de la future grande épidémie de peste noire » et sur l’utilité des confinements, du port du masque obligatoire et du « prétendu vaccin », Pierre Cassen constate que ses principaux promoteurs ont travaillé au cabinet de l’ex-ministre socialiste de la Santé Marisol Touraine. « Ce sont eux qui ont accéléré la casse de l’hôpital public, fait fermer plein de lits, nombre de cliniques et d’hôpitaux, et qui ont soviétisé notre système de santé, avec des Agences Régionales de Santé où la bureaucratie imposait sa loi comptable aux hommes de terrain. On retrouvait la même clique, derrière Martin Hirsch, sous Macron. »
Durant la crise du Covid, il intervient publiquement lors de rassemblements de Florian Philippot à Paris, tout en organisant des mobilisations en Bretagne avec sa compagne Christine Tasin.
Les structures de gauche restent alors totalement absentes de ces manifestations, même après la mise en place du passe sanitaire en juillet 2021. Au contraire, ses leaders réclament plus de mesures contraignantes, voire dictatoriales. « L’insoumis » Mélenchon se vante même, en cas d’obligation vaccinale, de se faire une gloire de courir après les réfractaires pour les faire piquer. L’écologiste Yannick Jadot exige quant à lui la vaccination obligatoire tandis que le communiste Fabien Roussel préconise l’intervention de brigades sanitaires pédagogiques venant chez les Français pour les convaincre de la pertinence de se faire vacciner. Les « hommes de gauche » auraient pourtant dû être interpellés par les bénéfices colossaux réalisés par certains grands laboratoires pharmaceutiques connus pour leurs pratiques de corruption. En outre, des dizaines de milliers de soignants et de pompiers récalcitrants se voient privés d’emploi et de tout droit social sans être défendus par les organisations syndicales.
Malgré les déclarations « décevantes » de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour se vantant d’être vaccinés, il constate que les « vrais résistants à la propagande sanitaire se trouvent majoritairement dans le camp patriote ».
Que réserve l’avenir après le passe sanitaire et le passe vaccinal ? Un passe écologique, une numérisation de tous les gestes de la vie quotidienne, la fin de la monnaie, un contrôle social à la chinoise ?
Une longue marche vers le Z
À l’âge de 18 ans, Bernard Germain intègre l’OCI, qui est alors une organisation semi-clandestine. Quelques années plus tard, il est convoqué par le bureau politique parce qu’il a osé critiquer en interne des chiffres avancés lors d’un congrès. « Pour moi, c’était fini. Je combattais depuis des années avec l’OCI contre les “staliniens” (PCF-CGT) et je retrouvais au sein de l’OCI les mêmes manœuvres bureaucratiques et anti-démocratiques que nous dénoncions à longueur d’années. »
Il rejoint le Parti socialiste peu après le 10 mai 1981 mais le quitte après le « virage de la rigueur » de 1983. Parallèlement, il s’engage dans l’action syndicale en intégrant FO où il devient permanent.
En décembre 2021, il adhère cette fois au parti d’Éric Zemmour. Ce journaliste devenu homme politique a produit chez lui un « déclic » qui lui a « permis de comprendre l’importance du combat pour défendre la souveraineté nationale, notre culture, notre identité, notre histoire et notre civilisation, (…) sans renier aucune des valeurs sociales auxquelles je suis attaché et ai consacré tant d’années de ma vie ».
Dans le même temps, Bernard Germain s’investit dans la défense de l’environnement tout en se démarquant de « l’écologie » : « C’est une profonde erreur d’abandonner ce domaine à des fous furieux qui ne savent même pas ce qu’est la nature et qui discréditent ce combat nécessaire avec leurs positions délirantes. »
Les années de jeunesse passées dans l’organisation d’extrême gauche n’ont pas été perdues car elles lui ont beaucoup appris d’un point de vue militant : « Le Trotskysme est une excellente école… à condition de savoir en sortir ! »
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mardi, 11 juillet 2023
CIRCULAIRE DARMANIN : VOUS POUVEZ METTRE FIN AU SCANDALE DES INTERDICTIONS PRÉVENTIVES !
Depuis plusieurs mois, le gouvernement d’Emmanuel Macron se permet de jouer les gendarmes du politiquement correct en interdisant sans aucun fondement des colloques, des manifestations ou des processions religieuses…
Au moment où la France est à feu et à sang à l'occasion d'émeutes ethniques sans précédent, le gouvernement continue d'attaquer les lanceurs d'alerte. Un vrai scandale !
La dernière interdiction en date, ordonnée par un État voyou qui piétine les libertés publiques, était un simple hommage à un historien (sic).
Une célébration organisée par l’Institut Iliade, une association culturelle, qui est maintenant dans de graves difficultés financières, d’autant plus qu’elle a entrepris courageusement de mener trois procédures judiciaires qui vont être longues et chères pour mettre fin aux arrêtés liberticides de Darmanin et de Nuñez.
Aujourd’hui, en France, le gouvernement essaye d’interdire toute pensée divergente, comme dans 1984 de George Orwell. Celui qui pense différemment est criminalisé, bâillonné, et Macron utilise la police pour l’empêcher de se réunir.
Pire encore, la circulaire Darmanin permet une véritable censure préalable : vous êtes condamné par avance, sans autre forme de jugement, alors que vous le savez, en France, la liberté est la règle, et la restriction doit rester l’exception. Un vrai scandale ! En signant cette pétition, vous exigez que le gouvernement et l’État appliquent enfin la liberté de réunion et d’opinion.
En signant cette pétition, vous soutenez les procédures judiciaires qui vont attaquer de front la circulaire Darmanin, liberticide et totalitaire.
En signant cette pétition, vous soutenez l’Institut Iliade qui mène ces procédures avec des moyens réduits.
Signez la pétition cliquez ici
18:54 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Penser la guerre moderne
Scipion de Salm
Un colloque tenu en décembre 2019, dans le cadre de l’Institut Universitaire Saint Pie X à Paris, a proposé une série de réflexions cohérentes, dans une perspective catholique authentique, sur la guerre moderne. Les actes en sont donc enfin publiés, dans ce numéro spécial de la revue Vue de Haut. Ce sujet reste ô combien d’actualité avec le drame ukrainien en cours, ou tant de pays en Afrique, du Mali au Soudan, ou la Birmanie, etc. Il est à craindre que la guerre accompagne en permanence l’être humain.
Aujourd’hui, on réfléchit trop peu. On aimerait pouvoir se contenter du cri du cœur du pape François, qui est « contre la guerre ». Evidemment, sauf cas pathologiques, personne n’est « pour » la guerre en soi. Mais la pensée catholique traditionnelle, avec deux phares indépassables, saint Augustin et saint Thomas d’Aquin, a précisément défini les choses. Dans la doctrine pacifiste, laïque ou chrétienne, il faudrait tout simplement, en cas d’agression, se laisser massacrer sur place. Or, non, une société, un individu, attaqués, ont le droit, et même le devoir, de se défendre. Saint Augustin avait bien affirmé, vers 410, qu’il fallait défendre l’Empire contre les envahisseurs barbares, et les campagnes contre les brigands ; saint Thomas d’Aquin, vers 1250, a envisagé les conditions de la « guerre juste », qui peut donc exister.
En effet, il est donc plus que légitime de se défendre, et, dans la manière de mener les combats, il faut tenter, autant que possible, de ne frapper que les soldats ennemis, et pas les civils. La deuxième guerre mondiale, dans les deux camps, n’a absolument pas respecté cet impératif, exigeant certainement, mais pas inatteignable ou résolument impossible. Des auteurs de qualité développent ces points fondamentaux, en y intégrant même la bombe atomique, arme terrible certainement, mais qui ne sort pas du champ des réflexions générales. Sont proposés de nombreux exemples historiques contemporains pour étayer les propos. Beaucoup de réflexions fines dépassent le grossier résumé proposé ici.
Quant à nous, nous confesserons parmi tous ces articles, un faible, certainement deviné par nos lecteurs réguliers, pour l’excellente contribution de Mme Imbert, maître de conférences en Histoire de l’Art, sur « comment peindre la guerre ». Elle traite précisément, de la Renaissance italienne au vingtième siècle, de la manière de représenter le fait guerrier et des messages véhiculés à cette occasion dans les tableaux. Avec les illustrations nécessaires, cette contribution est absolument passionnante !
Collectif Penser la guerre moderne, Vue de Haut, printemps 2023, 258 pages, 10€ (à commander sur le site de l’établissement : www.iuspx.fr )
Les interventions cliquez ici
18:03 Publié dans Scipion de Salm | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Requête en excès de pouvoir de l’Institut Iliade auprès de la section du contentieux du Conseil d’État contre la circulaire Darmanin
Un communiqué de l'Institut Iliade :
À la suite de l’interdiction de son évènement consacré à l’historien Dominique Venner par le préfet de Police de Paris, sur ordre de Gérald Darmanin, le 21 mai 2023, l’association Institut Iliade a décidé de réagir face à ces attaques sans précédent contre les libertés publiques.
Comme annoncé lors de la conférence de presse du 25 mai 2023 par Claude Chollet, Secrétaire de l’Institut Iliade, nous avons saisi notre avocat Maître Triomphe, afin qu’il engage trois procédures distinctes :
Un recours en excès de pouvoir auprès du Conseil d’État contre la circulaire Darmanin, base de l’interdiction ;
Un recours en annulation contre l’arrêté d’interdiction du Préfet de Police de Paris lui-même ;
Un recours au plein contentieux c’est-à-dire en indemnisation auprès du tribunal administratif de Paris ;
Une plainte au pénal contre le préfet pour discrimination politique, contraire au code pénal.
Afin de respecter les délais imposés par le cadre judiciaire, nous débutons cette contre-offensive judiciaire par le dépôt officiel d’une requête en excès de pouvoir auprès de la section du contentieux du Conseil d’État contre la circulaire révélée le 9 mai 2023 par le ministre de l’Intérieur Monsieur Gérald Darmanin, puis par son exécution, donnant instructions aux préfets d’interdire par principe toutes les manifestations qualifiées « d’ultra-droite ou d’extrême-droite » (requête N°475734 du vendredi 7 juillet 2023).
En s’appuyant sur les textes officiels et un certain nombre de jurisprudence, nous prouvons que ce sont des moyens illégaux qui ont permis la circulation d’instructions contraignantes annoncées le 9 mai 2023 par le ministre de l’Intérieur et scrupuleusement appliquées par le préfet de Police de Paris et que celles-ci doivent être annulées pour excès de pouvoir.
Il est demandé par l’Institut Iliade l’annulation des instructions données aux préfets et annoncées par le ministre de l’Intérieur de toutes ces mesures d’interdiction et de condamner l’État à verser à l’Institut Iliade une indemnité pour les frais de défense engagés en application de l'article L 761-1 du Code de la justice administrative.
En marge de cette première étape judiciaire, l’Institut Iliade lance une grande pétition que tous les Français soucieux de préserver les libertés publiques face aux attaques liberticides du gouvernement, sont invités à signer : cliquez ici
15:37 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
On n'est jamais si bien présenté que par soi-même... Ainsi va Scipion pour présenter son nouveau livre "Mon combat"
Avec cynisme et humour, notre ami Scipion de Salm analyse dans son livre Mon combat (édité chez Auda Isarn, cliquez ici) la situation actuelle de la France. Il avance quelques solutions audacieuses face à la décadence... Il répond avec talent aux questions de Alexandre Hinger.
Pour acheter le livre Mon combat cliquez ici
01:31 Publié dans Scipion de Salm, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Décès d’Alain Besançon, l’analyste du totalitarisme léniniste, fondement du communisme.
Michel Festivi
Ce 9 juillet 2023, est décédé Alain Besançon, né en 1932, professeur, historien, journaliste, membre de l’Académie des Sciences morales et politiques, auteur d’une multitude d’ouvrages sur la Russie et le communisme. Ses deux principaux livres à mon sens sont : Les origines intellectuelles du léninisme, paru chez Calmann-Lévy en 1977 et Le Malheur du siècle : sur le communisme, le nazisme et l’unicité de la Shoah, publié chez Fayard en 1998.
Il fut comme beaucoup d’intellectuels de son temps, membre du PCF, parti qu’il quittera en 1956, après l’écrasement par les chars soviétiques de l’insurrection hongroise. A l’instar d’Annie Kriegel, ou de François Furet, aussi adhérents du PCF, il fera partie de ces personnalités qui seront à l’origine de la remise en cause de cette idéologie mortifère, qui fit selon les estimations plus de 100 millions de victimes, c’est-à-dire bien plus que le nazisme.
Comme l’avait dit Emmanuel Leroy Ladurie, je crois, « la seule supériorité des camps russes sur les camps allemands, c’est que les premiers existent toujours, tandis que les second ont disparu ». Cette sentence avait été prononcée dans les années 1980, le goulag russe étant toujours existant, sans compter les enfermements actuels chinois, laotiens, vietnamiens, cubains, nord-coréens etc...
On se souvient également qu’en 1949, lors du procès en diffamation contre les Lettres Françaises, journal communisto-stalinien, procédure intenté par Victor Kravchenko, transfuge russe aux USA, Margarete Buber-Neumann, veuve du chef communiste allemand Heinz Neumann, fut internée dans les goulags staliniens, puis ensuite, livrée par Staline à Hitler, et emprisonnée à Ravensbrück ; elle viendra témoigner au soutien de Kravchenko, pour établir un parallèle entre les deux systèmes concentrationnaires, précisant que les camps soviétiques étaient pire que les camps nazis, ce qui jeta alors, un certain effroi tant la bien-pensance communiste dominait la pensée française.
C’est cette comparaison qu’analysa aussi Alain Besançon. Or, la gauche, les communistes s’opposaient avec une violence verbale inouïe à ce que l’on puisse seulement envisager une telle analogie. Les quelques courageux qui s’y risquèrent connurent une chape de plomb et furent ostracisés. L’Université française était totalement acquise au stalinisme triomphant. Il suffit de se remémorer les débats virulents, suite à la sortie en France de l’Archipel du goulag, d’Alexandre Soljenitsyne, en 1974.
Alain Besançon avait notamment écrit : « Le communisme est plus pervers que le nazisme parce qu’il se sert de l’esprit de justice et de bonté qui est répandu dans toute la terre pour répandre dans toute la terre le mal. Chaque expérience communiste est recommencée dans l’innocence. »
J’ai le souvenir précis, d’un débat télévisé, en 1997, lors de la sortie du livre noir du communisme, publié chez Robert Laffont, controverse qui opposait Robert Hue, alors pitoyable secrétaire général d’un PCF déclinant, à Jean-François Revel et Stéphane Courtois, maître d’œuvre de cette remarquable anthologie, qui fut vilipendée par toute la gauche, Lionel Jospin étant premier ministre « d’une gauche plurielle », qui comprenait des communistes au gouvernement.
A un moment donné, l’inénarrable Robert Hue se crut imparable en fustigeant toute comparaison entre communisme et nazisme, partant du principe que l’idée communiste, au départ, voulait le bonheur de l’humanité. Jean-François Revel, alors redoutable polémiste, pris la balle au bond et lui asséna que cela était pire et aggravait le cas du communisme, ce qui eut le mérite de clouer le bec à notre communiste de service.
Comme l’a démontré Ernst Nolte, l’immense historien allemand, dans son ouvrage de référence, La guerre civile européenne, publié en 1989 : « Ce qu’il y a dans le national-socialisme de plus essentiel, c’est son rapport au marxisme, au communisme particulièrement, dans la forme qu’il a prise grâce à la victoire des bolchéviks ». Pour lui, sans la révolution bolchévique léniniste, il n’y aurait jamais eu ni fascisme, ni nazisme. Aujourd’hui encore, les gauches, les communistes refusent toute idée même de rapprochement. Cela doit rester toujours le sens de notre combat.
01:13 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 10 juillet 2023
Tatiana Ventôse - Pour en finir avec les éoliennes : Des promesses aux réalités
Ce projet sur lequel on travaille depuis plus de six mois avec le Fil d’Actu vient de sortir ! Il s'agit de la première partie de notre documentaire sur les éoliennes, qui suscitent une colère grandissante. Pour mieux comprendre l'ampleur du phénomène, avec l'équipe du Fil d'Actu, nous avons rencontré élus locaux, riverains et experts du sujet. Nous vous livrons donc ici la première partie de notre enquête, consacrée à la réalité derrière les promesses de production d'énergie « verte » et infinie… La seconde partie sortira à la rentrée. Bon visionnage, prenez soin de vous !
19:12 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Emeutes : la mise en place d’un contre-récit
Mathieu Bock-Côté
Il est d’abord apparu évident aux yeux de tous que les émeutes de la semaine dernière étaient indissociables de l’immigration massive, qui a transformé en profondeur la population française depuis cinquante ans. Plusieurs voulurent croire qu’elles s’accompagneraient d’une prise de conscience, entraînant plus tôt que tard un véritable changement de cap politique. Il fallait être bien naïf pour s’imaginer cela.
C’est François Hollande qui a amorcé la contre-offensive en affirmant que ces émeutes n’avaient rien à voir avec l’immigration. Il était permis de parler de la crise de l’autorité, de l’effondrement de la famille, des dysfonctionnements de la République, du manque de respect pour la police... de tout, sauf de l’immigration. Les commentateurs furent trop heureux de se rallier à cette interprétation lorsqu’ils apprirent que 90 % des émeutiers interpellés étaient administrativement de nationalité française. Ils n’y virent pas le signe d’une dissociation de plus en plus marquée entre la nationalité juridique et la nationalité existentielle, mais la preuve que la question de l’immigration ne se posait plus.
Il y avait comme un soupir de soulagement dans l’air. D’émeutes communautaristes, il n’y avait pas eu. Gérald Darmanin a même voulu refaire le coup du Stade de France. On s’en souvient, il avait alors affirmé que les exactions commises lors de ces razzias étaient le fait de supporteurs britanniques.
Une fois établi que ce n’était pas le cas, et que les pillards provenaient des banlieues, le ministre de l’Intérieur déclara que s’interroger sur l’origine des émeutiers était nauséabond, sans qu’il ne lui vienne à l’esprit que « britannique » était bien une nationalité. Cette fois, Gérald Darmanin a voulu dissocier les émeutiers de l’immigration en expliquant qu’on y trouvait aussi des Kevin et des Matteo. Faut-il en comprendre que les prénoms ont une signification sociopolitique ?
En moins d’une semaine, le constat initial a donc été intégralement retourné. Le régime diversitaire a engendré un contre-récit, vite devenu la norme. Il ne serait donc plus permis d’analyser l’acculturation ratée des populations issues de l’immigration, naturalisées sans être assimilées. Il ne serait plus permis de chercher à comprendre pourquoi la jeunesse des quartiers préfère un drapeau étranger au drapeau français lors des compétitions sportives, pourquoi elle rejette souvent l’identité française pour se replier vers un islam qui se présente comme une identité alternative et revendicative, pourquoi elle voit dans le refus d’obtempérer face aux policiers un rituel initiatique dans les banlieues. Le réel n’a pas eu lieu. L’institutionnalisation du mensonge se confirme.
Le régime diversitaire venait donc de reprendre le contrôle du récit politico- médiatique. Il se radicalise au rythme où il se sent fragilisé, en cherchant à contrôler plus que jamais la mise en récit de la décomposition du « vivre-ensemble », par exemple en voulant censurer ou encadrer les réseaux sociaux et les images qui y circulent. Officiellement, il s’agit de limiter leur utilisation par les émeutiers, qui en avaient fait un outil. Dans les faits, il s’agit d’empêcher que puissent s’y raconter un autre récit et une autre description de l’émeute que celle validée par le régime diversitaire et relayée par le système médiatique.
Mais, surtout, le régime diversitaire entend sanctionner ceux qui ne se soumettent pas à l’analyse officielle des événements. Ils doivent servir d’exemple aux autres, qui devront savoir à l’avance le prix à payer pour contester le régime. Bruno Retailleau en a fait les frais. Retailleau s’est pourtant contenté de rappeler que les jeunes des banlieues se détournent souvent de la référence française pour embrasser plutôt leur identité d’origine, ou celle de leurs parents, ou même de leurs grands- parents – une identité qu’ils se réapproprient de manière victimaire, en l’investissant d’un grand ressentiment, pour ensuite marquer leur rejet de la France. Ce phénomène, Bruno Retailleau l’a assimilé à une forme de régression ethnique, aux explications nombreuses.
Twitter s’est emballé en laissant croire qu’il avait soutenu que les comportements des émeutiers s’expliquaient par leurs origines ethniques, et voudrait trier les Français selon leur couleur de peau. On se demande comment ses contempteurs ont pu en venir à cette conclusion. S’agit-il de carence en lecture ? D’une diversion malhonnête pour faire oublier les émeutes ? Chose certaine, le message était clair : le régime apposera la marque indélébile du racisme à ceux qui s’entêteront à poser la question
de l’immigration et de l’existence au cœur de la société de communautés inassimilées se voulant étrangères et même quelquefois hostiles à la France. Le réel ne passera pas. « No pasaran ». Et quant à ceux qui s’obstinent, on les fascisera.
Source : Le Figaro 8/7/2023
14:43 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 09 juillet 2023
« Menace d’ultra droite ». Que faire lorsque l’on a tout le système contre soi ?
Julien Dir, Terre & Peuple cliquez ici
Ces derniers jours ont été marqués en France par d’innombrables pillages, incendies, émeutes, dans les banlieues comme dans certaines métropoles, mais aussi dans de plus petites communes. On a vu des milliers d’individus, s’en prendre à des automobilistes, à des élus, à des bâtiments publics parfois flambant neufs, à des médiathèques, à des écoles, à des policiers, à des pompiers.
Le point de départ ? Le décès d’un individu de 17 ans, Nahel, sur qui un fonctionnaire de police a fait feu alors qu’il venait de refuser d’obtempérer au volant d’une voiture que ni vous ni moi n’aurons le loisir de nous offrir tout au long d’une vie. Un individu qui avait été arrêté pour le même motif la semaine précédente. Qui était connu des services de police. Un individu ayant grandi sans père (lire les conséquences de ces générations sans père dans le livre de Maurice Berger sur le sujet) gavé dès le plus jeune âge à la culture banlieue, rap, racaille, en plus d’être manifestement en décalage culturel total avec les autochtones de ce pays.
Après plusieurs nuits d’émeutes, de blessés, de destructions, il est intéressant d’observer les réactions du système politique et médiatique, c’est à dire du système qui, aujourd’hui, décide d’une partie de notre avenir.
On a vu un président de la République, Emmanuel Macron, briser la présomption d’innocence du policier (qui n’a pas été jugé mais placé en détention provisoire). On a vu un footballeur icône de toute une partie (une partie seulement) de la jeunesse, prendre la parole sans que personne ne lui ait demandé. On a vu des ministres paniqués, multiplier les déclarations de fausse empathie, tout en prenant le risque pour certains, de se mettre leur police d’Etat à dos.
On a vu une meute médiatique subventionnée, chercher dans la pauvreté, dans la misère sociale, dans l’exclusion, dans le racisme même (ce qui revient à valider de manière implicite que ces émeutes sont majoritairement le fait d’extra-européens), pour justifier cette atmosphère pré guerre civile, qui a sidéré toute une partie de la population. A aucun moment, vous n’avez lu ou entendu, dans vos quotidiens régionaux, sur les principales chaines de télévision, que les banlieues enflammées sont celles qui ont touché, depuis trente ans, le plus d’argent, votre argent, via les successions de « plan banlieue » qui n’ont servi à rien, si ce n’est à acheter la paix sociale pour le résultat que l’on connait.
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Angers : les militants patriotes placés sous contrôle judiciaire
Source Le Nouveau Présent cliquez là
Alors que certains, à l’extrême-gauche – tel Philippe Poutou – réclament la libération des émeutiers et l’abandon de toutes les poursuites les concernant, et qu’une manifestation interdite peut tranquillement se dérouler en présence d’élus dits « républicains », la justice continue de persécuter les militants patriotes d’Angers, coupables d’avoir défendu leur local associatif face aux hordes de racailles et d’antifas.
Attaqués plusieurs jours d’affilée (où était la police ?) par des bandes armées de hachoirs, de tournevis et de machettes, 10 militants sont en effet passés en comparution immédiate pour « attroupement armé » (sic) et ont échappé de peu à une mise en détention préventive. Il ont finalement été placés sous contrôle judiciaire très strict avec renvoi du procès au 10 août. Leur local, quant à lui, a été fermé administrativement. La racaille a donc gagné. Temporairement, espérons-le…
Cette affaire est particulièrement inquiétante et grave car elle révèle clairement une volonté de « casser » ces jeunes – étudiants ou jeunes actifs, certains pères de famille…. – qui refusent de baisser la tête, de céder, de plier le genou et de n’être que des victimes. C’est aussi une négation radicale du droit à l’auto-défense et à la protection de ses biens, alors même que les pouvoirs publics démontrent leur totale incapacité à assurer la sécurité la plus minimale.
C’est pourquoi, plus que jamais, il est nécessaire, impérieux même, que tous les patriotes, nationalistes, identitaires, et même toutes les personnes un tant soit peu attachées à la liberté et à la justice, apportent leur soutien à ces jeunes militants.
Contrairement aux voyous d’en face, ils ne peuvent pas compter sur le laxisme des magistrats ni sur la bienveillance des médias, encore moins sur la complicité des élus et des « associations », ils ne peuvent compter que sur nous, sur notre solidarité sans faille. Se défendre était leur droit, les soutenir est notre devoir.
Aidez les patriotes angevins cliquez ici
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samedi, 08 juillet 2023
Le déni de réalité sur les émeutes des cités islamisées, l’Histoire explique le Présent.
Michel Festivi
Dans un article remarquable intitulé : « Emeutes urbaines de 2005 : ces faits accablants qu’on n’a pas voulu voir » publié dans le Figaro Vox du 8 juillet 2023, Guillaume Perrault revient très en détail sur les circonstances de ces guérillas sans précédent qui avaient surpris la France du chiraquisme triomphant, à la suite de la mort par électrocution de Zyed et Bouna qui fuyaient des policiers de la BAC et qui avaient touché un transformateur EDF après avoir escaladé un mur d’enceinte, alors que les policiers n’étaient pas allés au contact et attendaient les fuyards à la sortie. Deux fonctionnaires seront poursuivis pour « non-assistance à personne en danger » et relaxés.
Guillaume Perrault rappelle la paralysie politique de l’époque, paralysie qui nous en remémore étrangement une autre, celle d’aujourd’hui, et ce comme si aucune réflexion sérieuse n’avait eu lieu. Déjà en 1986, sous Chirac premier ministre, les autorités d’alors avaient tout lâché suite à la mort d’un manifestant anti-Devaquet, Malik Oussekine, fait divers monté alors en épingle par la gauche, avec la complicité de François Mitterrand, trop heureux de voir un Chirac se liquéfier à vue d’œil, lors de la première cohabitation.
Il compare cette liquéfaction, avec les réactions affolées de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur en 2005, qui « hanté par la perspective d’un mort parmi les émeutiers qui l’assimilerait-à tort ou à raison- à la « bavure » dont un étudiant, Malik Oussekine, avait été victime en 1986 » avait la trouille de voir sa future candidature à l’élection présidentielle foudroyée en plein vol.
Pourtant, Nicolas Sarkozy avait multiplié peu de temps auparavant des paroles fortes. Il avait promis de nettoyer « au Karcher » la cité des 4000 à La Courneuve en juin 2005, suite à la mort d’un enfant de 11 ans touché par une balle perdue lors d’un règlement de compte. Et encore en octobre 2005, un mois avant les émeutes, il avait juré qu’il lutterait contre « la racaille ». Et l’on verrait ce que l’on verrait…selon la belle formule « retenez moi ou je fais un malheur ».
En 2005, le gouvernement s’était résolu, après des jours et des jours d’atermoiements, à décréter l’état d’urgence. Mais Guillaume Perrault pointe la faiblesse de l’Etat qui ne put envoyer alors que 8000 hommes, au plus fort des émeutes d’une violence inouïe « pour renforcer leurs collègues déjà en première ligne ». Cette faiblesse est toujours présente, peut-être plus que jamais.
Pour les sociologues Hugues Lagrange et Macro Oberti, des jeunes originaires du Sahel, issus de familles nombreuses étaient surreprésentés parmi les émeutiers, Emeutes urbaines et protestations-une singularité française, Presses de Sciences Po, 2006.
Mais, le plus intéressant dans cette histoire française, c’est qu’en 1998, il y a 25 ans, un journaliste du Point, Christian Jelen, disparu cette année-là, après avoir effectué un travail de terrain de près de deux ans, avait publié, La guerre des rues, la violence « des jeunes » chez Plon. Il écrivait en avant-propos, une réflexion déjà prémonitoire : « On ne peut résoudre un problème en le posant mal ou en omettant un certain nombre de ses paramètres. C’est pourtant ce qui se passe depuis des années avec les violences urbaines. » Visiblement, Monsieur Darmanin persiste et signe dans cette attitude.
Dans ce livre, Jelen, analyse en autres, l’influence de la polygamie sur l’éducation des enfants, que l’Etat et la justice française ont trop longtemps tolérée. Comme l’avait magnifiquement souligné Jean François Revel, patron du Point et ami de Christian Jelen : « La peur d’être taxé de racisme a donc conduit les responsables politiques, depuis deux décennies, à escamoter le nœud de la difficulté, toujours par peur d’être assimilés au FN », Le Point, 23 janvier 1999.
Décidément, 25 ans après, sous les Macron, Borne, Darmanin, Dupond-Moretti, Pap Ndiaye, rien n’a changé, sauf en pire, et ce commentaire avisé de Jean-François Revel pourrait être réécrit in extenso. C’est pourquoi aussi, les propos « musclés » de nos Ciotti, Lisnard, Wauquiez et autre LR sont suspects et entachés d’un sentiment de « déjà entendu ».
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Si nous en sommes là, c’est à cause d’une immigration massive
Pierre Brochand a été directeur général de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure) de 2002 à 2008, ainsi qu’ambassadeur de France, notamment en Hongrie et en Israël. Sa parole est extrêmement rare dans les médias. En exclusivité pour Le Figaro Magazine, il livre son regard sur les émeutes, un moment charnière de notre histoire.
Selon lui, nous vivons la révolte contre l’État national français d’une partie significative de la jeunesse d’origine extra-européenne présente sur son territoire. Cette explosion est le résultat de décennies d’aveuglement et de propagande envers une immigration de peuplement dont on n’a jamais mesuré les conséquences. Il analyse le cocktail fatal que devait constituer la rencontre entre une société des individus fondée sur l’ouverture et la démocratie et l’arrivée de diasporas entières au bagage culturel totalement différent. Est-il trop tard?
Auteur d’une intervention remarquée à l’Amicale gaulliste du Sénat, l’ancien directeur de la DGSE - qui est intervenu lors d’un colloque de la Fondation Res Publica sur le thème: «Pour une véritable politique de l’immigration» - invite à ne pas commettre les mêmes erreurs que par le passé et livre ses pistes pour sortir de cette crise inédite dans l’histoire de la France.
Lire la suite ICI
Source : Figaro magazine, 8/7/2023 – Entretien mené par Eugénie Bastié.
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vendredi, 07 juillet 2023
Celles et ceux dont on na pas entendu parler...
Un communiqué du Collectif Némésis :
• Pas un seul débordement pour Julie Martin tuée par Hafid Malouk.
• Pas un seul débordement pour Melanie Lemee tuée par Yassine El Aziz.
• Pas un seul débordement pour Aurelie Châtelain tuée Sid-Ahmed Ghlam
• Pas un seul débordement pour Jessica Schneider tuée par Larossi Abballa.
• Pas un seul débordement pour Stéphanie Monfermé tuée par Jamel Gorchene
• Pas un seul débordement pour Marie-Belen tuée par Faycal
• Pas un seul débordement pour Axelle Dorier tuée par Youcef Tebbal
• Pas un seul débordement pour Helana tuée par un Afghan
• Pas un seul débordement pour Mauranne et Laura tuées par Ahmed Hanachi
• Pas un seul débordement pour Marion Courty tuée par Djillali Bellabes
• Pas un seul débordement pour Élise tuée par Jean-Claude Nsengumukiza
• Pas un seul débordement pour Nicole Pallud tuée par Abousalem Nagad
• Pas un seul débordement pour Françoise Combier tuée par Mohammed Mettellaoui
• Pas un seul débordement pour les victimes de Brahim Aouissaoui
• Pas un seul débordement pour Julie Puzenat tuée par Akil
• Pas un seul débordement pour Cassandra Lachaud tuée par Khalil Janjoubi
• Pas un seul débordement pour Christelle et son fils tués par Azzedine
• Pas un seul débordement pour Lola Daviet tuée par Dahbia
• Pas un seul débordement pour Muriel Gosse tuée par Djamal Boukhetala
• Pas un seul débordement pour Christine Pasqualini tuée par Abdelraouf Merrad
• Pas un seul débordement pour Eva Bourseau tuée par Taha Mrani et Zakariya Banouni
• Pas un seul débordement pour Isabelle Magueur tuée par Ali Nemri.
• Pas un seul débordement pour Jeanine Dessay tuée par Béchir Tabarki
• Pas un seul débordement pour Sophie Gravaud tuée par Ramiz Iseni
• Pas un seul débordement pour Patricia et ses 2 fils tués par Zoubir Marouf
• Pas un seul débordement pour Nicole Brossard, tuée par Aziz Brimou
• Pas un seul débordement pour Élodie Lloret-Mayor tuée par Nizar Meddeb
• Pas un seul débordement pour Vanessa tuée par Fouad Reddad
• Pas un seul débordement pour Johanna Barth et son bébé tués par Mohamed El Amri
• Pas un seul débordement pour Clara et sa fille Anna de 4 ans tués par un Tunisien
• Pas un seul débordement pour Sandrine et Nadine tuées par Yazid Ghanem
• Pas un seul débordement pour Barbara Blanc tuée par un Algérien en situation irrégulière
• Pas un seul débordement pour Shaina tuée par Omar Ouzzig
Cette liste n’est absolument pas exhaustive et ne concerne que des femmes tuées par des hommes issus de l’immigration.
Collectif Némésis cliquez ici
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Emeutes : après le déni total de nos gouvernants, la salutaire et éclairante rencontre entre Boualem Sansal et Florence Bergeaud-Blackler sur l’islam et l’islamisme dans nos sociétés occidentales.
Michel Festivi
Le grand écrivain algérien, Boualem Sansal (ci-dessus), qui vient de recevoir le prix Constantinople et qui publie, Gouverner au nom d’Allah, islamisation et soif de pouvoir dans le monde arabe, chez Folio, et Florence Bergeaud-Blacker (FBB, ci-dessous), qui vient de recevoir le prix de la Revue des deux Mondes pour son ouvrage sur Le Frérisme et ses réseaux, chez Odile Jacob, que nous avons largement commenté ici, viennent d’être réunis par le Figaro Magazine pour un entretien croisé étincelant.
A l’heure où Monsieur Darmanin se refuse à prendre conscience de la réalité des cités de notre pays, confrontées à des bandes qui veulent en découdre, animées par une haine de la France et de ses institutions, et ce, qu’ils soient « français » ou non, cet entretien est à lire absolument.
Car pour Boualem Sansal : « Ne parler que d’islamisme est une façon de détourner le regard. La civilisation qui s’installe en France, c’est l’islam, l’islamisme n’est pas une civilisation, c’est un mouvement politico-religieux vulgaire, dont l’histoire commence au tout début de l’islam ». Et lorsque l’on lui demande s’il fait une distinction entre islam et islamisme il a cette réponse : « l’islamisme, se veut en quelque sorte l’avant-garde l’islam, auquel il épargne les considérations prosaïques ».
FBB, définit cette montée de l’islam ou de l’islamisme par « la ruse mobilisée dans toute lutte asymétrique…l’objectif c’est la société islamique. Les Frères européens n’ont pas une préférence pour la guerre ou les moyens coercitifs violents…Les frères peuvent utiliser des moyens beaucoup plus sournois et délétères. »
Décidemment nos décideurs publics ont les paupières fermées et les oreilles bouchées par le déni absolu de la réalité, mais leurs paroles sont trompeuses et mensongères.
Boualem Sansal qui a vécu en Algérie les années de plomb, où les soldats de l’islam se sont abattus sur ce pays, et qui connait donc parfaitement le problème nous alerte : « Les propos que j’entends en France me rappellent ceux que nous tenions à Alger lorsque l’islamisme commençait à installer ses bases ». Il décrit très bien la multiplication du port du voile, alors que notamment dans les villes ce port était tombé en désuétude.
Quant à FBB, elle indique indirectement à Monsieur Pap Ndiaye, qui n’ose jamais prononcer le mot « islamisme » et qui a la foi de l’aveugle volontaire chevillé au corps, que l’école et l’université ont été le terrain de prédilection de l’emprise des Frères musulmans. Et elle précise : « Les Frères ont des alliés dans beaucoup de secteurs notamment grâce aux syndicats et aux partis de gauche comme LFI ou EELV, ce que l’on appelle les relais "islamo-gauchistes". La France Insoumise est allée jusqu’à draguer ouvertement les voix fréristes et le parti est devenu en quelque sorte son obligé, idem pour les élus locaux qui s’engagent dans des deals avec des chefs religieux dont ils auront du mal à sortir. On ne pactise pas avec les Frères sans payer un prix d’entrée ou de sortie… ». Certains maires qui ont vu leurs mairies incendiées devraient y réfléchir.
Pour l’instant, on a le sentiment que toutes ces paroles profondes et justes n’ont aucun effet concret sur notre oligarchie, notre caste politico-médiatique, à de trop rares exceptions près. Et comme l’a titré Mathieu Bock-Côté dans une chronique du 16 juin dernier au Figaro Vox « Faible avec l’islamisme, fort avec les chrétiens », car ajoute-t-il avec pertinence : « ce n’est pas la religion qui revient, c’est l’islam qui arrive. Ceux qui parle indistinctement du « phénomène religieux » sous prétexte de ne pas cibler une religion en particulier oublient que toutes les religions ne sont pas interchangeables ». Comme l’avait déclaré Albert Camus, « Mal nommer un objet, c’est ajouter au malheur de ce monde. » Le peuple doit forcer nos gouvernants à le reconnaître et à lui donner la parole, c’est plus qu’urgent.
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Soutien aux étudiants patriotes angevins et à Jean-Eudes Gannat
Vendredi dernier, à Angers, le local des jeunes étudiants nationalistes et identitaires a été attaqué par une horde de racailles gauchistes. Les militants patriotes ont défendu avec courage et détermination leur local. C'est tout à leur honneur.
Depuis hier, notre camarade et ami Jean-Eudes Gannat, figure emblématique de la jeunesse non-conformiste angevine, est inquiété par les autorités qui, une fois de plus, confondent agresseurs et agressés.
S N
Jean-Eudes était l'invité d'André Bercoff sur Sud Radio :
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« Sud global » contre « Occident collectif » ?
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Longtemps écartée de l’Université au profit des « relations internationales » et mal vue des géographes et des politistes, la géopolitique retrouve une notoriété certaine aux lendemains de la chute du Mur de Berlin, de la fin de la Guerre froide, de la disparition du bloc soviétique et de l’éclatement de l’URSS. Le mot devient tendance au point qu’on l’accommode avec tout et n’importe quoi : « géopolitique des goûts », « géopolitique des couleurs » ou « géopolitique des mentalités ». Si certaines combinaisons se révèlent pertinentes, d’autres témoignent d’un conformisme veule et d’un regrettable détournement sémantique.
Il est par exemple excessif de parler de « Sud global ». Cette notion apparue dans la décennie 1980 remplacerait maintenant le concept de « Tiers-Monde » que forge en 1952 le démographe français Alfred Sauvy. Le « Tiers-Monde » coïncide en partie avec les États membres du Mouvement des non-alignés inauguré lors de la Conférence afro-asiatique de Bandung en 1955 et officialisé à Belgrade en 1961. L’Indien Nehru et le Yougoslave Tito cherchaient à se dégager de l’étreinte mortelle du condominium planétaire soviéto-étatsunien. Si Charles De Gaulle avait été plus audacieux tant en matière de participation dans les entreprises qu’en politique étrangère, la France des années 1960 aurait pu devenir la figure de proue du non-alignement.
Interrogé par Le Figaro du 22 juin 2023, le professeur d’économie en Sciences Po, Bertrand Badie, définit le « Sud global » comme « un ensemble de pays d’Afrique et d’Asie qui, durant la Guerre froide, furent exclus de l’ordre mondial soit parce qu’ils étaient dominés et colonisés, soit parce qu’ils étaient totalement marginalisés, humiliés, écrasés ». Les participants au Sud global « se caractérisent, poursuit-il, par un faible PIB et surtout une situation défavorable en terme d’indice de développement humain ». Mais les critères de ce développement humain qui sont d’origine occidentale, sont-ils les plus idoines pour des peuples non occidentalisés en profondeur ? L’économiste hétérodoxe François Partant ne cessait de vitupérer contre les théories fallacieuses du développement à la mode euro-nord-américaine. En 2023, ce « Sud global » regrouperait des États d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. Ses coryphées seraient la Chine populaire et l’Union indienne. Cet ensemble disparate ne forme nullement un nouveau bloc géopolitique bien qu’il a pu montrer une neutralité officielle à propos du conflit russo-ukrainien en ne suivant pas les consignes occidentales.
Au Sud global qui dépasse – et de loin ! - les simples BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), Moscou aimerait opposer le concept d’« Occident collectif ». L’association de ces deux mots désigne le monde occidental moderne américanomorphe et ses déclinaisons institutionnelles (OTAN, Union dite européenne, FMI…). Dans plusieurs de ses discours qui justifient l’actuelle guerre en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine use de cette expression et cible les méfaits du gendérisme et de la doxa LGBTQIA+++. Cet « Occident collectif » pensé à l’intérieur de l’appareil de propagande russe correspond à l’« Occident globalitaire » cher aux oligarchies cosmopolites tels que le Bilderberg ou la Commission Trilatérale. La priorité accordée aux enjeux sociétaux favorables à une indifférenciation généralisée ne relève pas d’un quelconque esprit complotiste.
Sous la plume de Marielle Vitureau, Le Figaro du 23 juin 2023 explique que « l’Estonie autorise le mariage pour tous » et que cette loi entrera en vigueur le 1er janvier 2024. Le texte législatif remplace les mots « homme » et « femme » par « personnes physiques », ce qui est une nouvelle et sordide discrimination envers les animaux, les plantes, les appareils électro-ménagers et les bâtiments. Selon un sondage du Centre estonien des droits de l’homme - oh pardon !, des personnes physiques -, 53 % de la population estonienne, y compris au sein de l’importante minorité russophone souvent discriminée, soutiendraient cette loi. Rédactrice en chef lesbienne de la revue en ligne Feministeerium, Kadi Viik, se félicite de cette approbation qui « reflète le fait que nous sommes orientés vers les valeurs occidentales ».
Pour sa part, la présidente de l’association LGTB d’Estonie, Aila Kala, déclare qu’« il existe plusieurs moyens de montrer que notre société est occidentale et évidemment, le mariage pour tous est l’un de ses moyens ». Dans Le Monde du 22 juin 2023, le député social-démocrate estonien, Eduard Odinets, estime que ce « vote nous permet de rompre une bonne fois pour toutes avec l’idéologie et les valeurs de l’ère soviétique ». Il considère qu’« en autorisant le mariage pour tous, nous disons clairement aux Russes et à la Russie que nous ne sommes pas dans leur camp, mais dans celui qui défend la liberté et l’égalité, et nous montrons à nos frères et sœurs européens que nous partageons leur conception de ce que doivent être les fondements de la société ». Cet élu ne comprend pas que la liberté et l’égalité ne font jamais bon ménage...
10:14 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Face à la meute politico-journalistique, Jean Messiha explique pourquoi il a lancé la cagnotte pour aider le policier
00:09 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LES DEALERS SIFFLENT LA FIN DE PARTIE
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Ce ne sont pas les Macron et autre Darmanin qui ont ramené le calme dans les cités exotiques, jusqu’à la prochaine explosion, avec armes à feu cette fois. Non, ces « zones de non droit » que les derniers résidents « de souche » et immigrés intégrés à la société française cherchent à fuir, sont sous la suzeraineté de néo-féodaux. Ces derniers ont presque droit de vie et de mort sur les habitants de tous ces « quartiers difficiles ». Sont-ils dans ces nouveaux fiefs, les descendants de Barbaresques conquérants qui, par-delà les siècles, sembleraient vouloir prendre leur revanche ?
1300 bâtiments incendiés ou sévèrement dégradés, et pas moins de 5700 véhicules carbonisés, des millions d’euros de dégâts plus tard, les maîtres du trafic de drogue ayant estimé qu’à la longue, les émeutes étaient nuisibles pour leur business, ont sifflé la fin de la récré !
« Ca suffit les petits, les grands frères ont autre choses à faire que d’aller à la dépouille »…Le juteux trafic de stups. doit reprendre, et les désordres sont évidemment nuisibles au commerce. Que chacun reprenne sa place, les caïds au sommet de la pyramide, et les guetteurs aux marges des cités, à leur poste, pour prévenir de l’éventuelle arrivée des « keufs ».
Demain, sans l’avouer, combien de maires et autres élus municipaux négocieront la paix sociale avec les « grands frères », maitres de la rue et des barres d’immeubles, des plus grandes conurbations aux plus petites zones d’HLM dans d’anonymes sous-préfectures ? Pourra-t-on leur jeter la pierre, alors que l’État est incapable d’assurer la sécurité des biens et des personnes, et qu’il freine les capacités de sa police et de sa gendarmerie dans la répression, de peur de nouvelles « bavures » ? Il faut voir avec quelle rapidité, sans attendre les premières constatations de la justice, le système a condamné le motard auteur du tir qui a tué le jeune Nahel. Lequel policier, jusque-là bien noté et en passe d’être promu au grade supérieur, est maintenu au-delà de toute décence derrière les barreaux à la Santé, alors qu’il pourrait être mis en résidence surveillée à son domicile.
Le plus croustillant si je puis dire, vient de l’Iran et de l’Algérie. Le premier, qui ne manque pas de toupet, semble s’indigner de la manière dont nous réprimons les émeutiers, alors que le régime des enturbannés n’a pas hésité à faire tirer sa police, à balles réelles, sur des manifestantes qui protestaient contre le port du voile obligatoire. Quant à la seconde, elle nous a habitués depuis juillet 1962 à des actes permanents contraires à nos intérêts. Outre que son hymne national réintroduit un couplet hostile à notre patrie, son président qui devait venir en visite officielle à Paris, ose s’inquiéter du sort de sa (trop) importante communauté dont, hélas, une bonne moitié est « binationale »… Sans compter qu’un certain nombre des siens font partie des casseurs arrêtés. L’hôpital qui se moque de la charité, en quelque sorte.
Vite, vite, en place, un Gouvernement de défense des intérêts nationaux vitaux, à la main ferme, qui ne tremble pas et qui ne transige ni avec la camarilla gauchiste, complice des émeutiers, ni avec les communautés ethniques en rébellion. Les « nounours, les petites fleurs et autres marches blanches » qui ponctuent sans cesse l’actualité française, ça suffit : ordre doit rester à la loi, notre loi, pas celle des voyous, des voleurs, des violeurs et autres barbares !
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jeudi, 06 juillet 2023
Solidarité raciale et haine du pays d'accueil
Un communiqué de Thomas Joly, président du Parti de la France :
À la différence d'un grand nombre d'afro-maghrébins occupant notre pays, les Français de souche ne ressentent aucune solidarité ethnique avec les délinquants et criminels blancs. Ceux-ci s'excluent eux-mêmes de la communauté nationale par leur comportement asocial et se retrouvent naturellement marginalisés.
Il s'agit d'un fossé civilisationnel fondamental. Pour les allogènes, la haine viscérale du pays d'accueil et de ses symboles d'autorité prime largement sur toute notion d'honnêteté, de respectabilité et de probité individuelle. Pour ces gens-là, soutenir une petite crapule comme Nahel Mezrouk tombe sous le sens. Ils s'identifient sans difficulté à ses proches ou à lui-même.
Le « vivre ensemble » est une chimère. Notre société multiraciale est une poudrière constamment prête à exploser à la moindre étincelle.
L'unique salut possible pour le peuple français est la remigration d'une majorité d'extra-européens. Tout le reste n'est qu'illusion et voué à l'échec.
Source cliquez ici
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