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mercredi, 29 mars 2023

Le « programme commun » de Macron - Mélenchon: instaurer le chaos

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Bernard Germain

Nous sommes confrontés à la peste et au choléra. La peste NUPES de Mélenchon et le choléra Macron se sont abattu sur notre pays. Les deux ont un programme commun: tout faire pour jeter notre pays dans un chaos total. Les faits de ces derniers jours en attestent sans contestation possible.

Tout d’abord à Sainte-Soline samedi dernier. Prenant prétexte des « bassines », des hordes d’« écologistes », d’antifas, et tout ce que l’extrême gauche compte de pire, se sont précipité sous prétexte de « lutter pour l’eau » venir « casser du flic ».

Faut-il rappeler que cette manifestation était interdite ? Dès lors, les manifestants savaient que les forces de l’ordre interviendraient.

Il faut s’appeler Mélenchon pour condamner « les violences policières » et déclarer « Sans la police, cette manifestation n’aurait été qu’une promenade dans les champs ».

Et le même Mélenchon de passer sous silence les camions de gendarmes brûlés à coups de cocktails Molotov, tout comme les 47 gendarmes blessés dont plusieurs très gravement, ainsi que les armes saisies par la police (haches, marteaux, boules de pétanque…) saisis sur les manifestants.

A ce discours irresponsable de Mélenchon, il convient d’ajouter une campagne délirante de la NUPES et de toute la « gauche », avec la complicité active de la presse bien pensante (Libération, Le Monde, …), dénonçant les « violences policières » allant même jusqu’à affirmer que le SAMU a été empêché par la police d’intervenir pour soigner les manifestants blessés à Sainte-Soline. Il se trouve qu’aujourd’hui le SAMU vient de produire un communiqué dénonçant ces affirmations mensongères.

Autre élément, aujourd’hui, lors de la 10e mobilisation nationale contre la réforme des retraites, des violences ont été constatées dans les principales villes où sévissent de nombreux antifas et blackblocks (Bordeaux, Rennes, Nantes, Lyon, Lille, Paris…).

Comme d’habitude, feux de poubelles, jets de pierres sur les forces de l’ordre, destructions de mobilier urbain, dégradations de commerces et même à certains moments agressions contre les cortèges syndicaux.

Toujours les mêmes antifas, constitués en blackblocks, à l’origine des dégâts, pour la plus grande satisfaction de Macron puisqu’il voit dans ces exactions un argument pour discréditer le mouvement en cours contre la retraite à 64 ans et effrayer une partie de la population.

À cette position irresponsable de Macron, se félicitant des désordres et violences, il ajoute une politique délibérée bloquant toute possibilité de trouver une sortie par le haut à la crise que traverse le pays.

Ainsi, pour toute réponse à la proposition de Laurent Berger - Secrétaire général de la CFDT - de mettre la réforme « en pause » et d’ouvrir un débat avec les syndicats via un médiateur. Macron a fait répondre qu’il n’en était pas question. Mais qu’il souhaitait un débat avec les syndicats sur plusieurs sujets différents de celui de la retraite.

Ce qui revient à leur dire : « considérez la réforme des retraites comme terminée, discutons d’autre chose ». Cette véritable provocation a bien sûr eu le succès qu’elle mérite. 

Sur ce plan, Jean-Paul Mattei, Président du groupe Modem, vient d’apprendre à ses dépends qu’il ne faut pas être « responsable et ouvert ». Ainsi, ce jour à midi, interviewé à l’Assemblée nationale, il s’est déclaré favorable à la proposition de Laurent Berger. Mise en pause et ouverture dune négociation.

À 14H30, interrogé à nouveau par une télévision, il a déclaré exactement l’inverse. Affirmant : « oui au dialogue mais sans suspension de la réforme » c’est à dire la position de Macron.

Entre les deux, il a dû se faire sévèrement recadrer.

En adoptant cette position totalement crispée, Macron confirme qu’il agit comme un psycho-rigide.

Peu lui importe que le pays soit à 80% contre lui et au bord de l’explosion sociale à cause de l’empilement des problèmes (inflation, salaires, explosion du coût de l’énergie et des carburant...).

Normalement, en cas de crise majeure entre le pouvoir et les syndicats, il serait logique de mettre en œuvre ce que prévoit la Constitution et ainsi permettre au peuple de trancher, avec un référendum.

Mais lui est un « sachant » persuadé de détenir LA vérité et donc il entend l’imposer à tout le pays. Il refuse donc tout référendum afin de trancher le débat.

Dans un avenir proche, le Conseil constitutionnel donnera sa réponse vers le15 au 20 avril, soit dans environ 3 semaines puisqu’il a été saisi de la Loi sur les retraites.

Si le texte de Loi est validé, le Président aura 15 jours pour la promulguer.

D’ici là, Macron fait un « bras d’honneur » à tout dialogue et joue le pourrissement et l’essoufflement du mouvement, tout en comptant sur les violences des antifas pour l’aider à discréditer le mouvement.

C’est d’ailleurs pour cela que Macron ne fait rien pour impuissanter les hordes violentes antifas.

Invoquant comme argument « On ne peut pas les arrêter de manière préventive », Il faut qu’ils commettent un délit. Pourtant, la police l’a fait pour les patriotes le soir du match France Maroc, mettant en garde à vue « préventive » les patriotes qui souhaitaient manifester, dans les rues, leur joie de la victoire.

Ajoutons qu’il serait parfaitement possible d’obliger les antifas, que la police connaît parfaitement, à pointer durant les heures des manifestations afin de les empêcher de participer à ces manifestations et d’y commettre des dégâts.

Le refus de Macron de le faire prouve sans équivoque que les antifas lui rendent service. 

Au final, on constate que Macron – Mélenchon forment un couple totalement complice qui œuvre à instaurer en France un chaos complet.

Avec leur numéro de duettistes, chacun sur son créneau, ils réalisent ensemble un travail de sape visant en définitive à la destruction de notre pays.

Leurs désaccords apparents ne peuvent trompés que les naïfs. En vérité, ces deux-là ne sont que les deux faces d’une même pièce.

Pour sa part, l’intersyndicale annonce une nouvelle mobilisation nationale jeudi 6 avril. Et même si aujourd’hui les chiffres de participants ont un peu baissé, ils restent à un niveau très élevé.

Le 6 avril, la mobilisation sera certainement encore massive. L’affaire est loin d’être terminée. Macron n’a pas encore gagné.

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Le bassin des Fous de Sainte-Soline

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La chronique de Philippe Randa

On se demandait pourquoi l’Élysée n’avait pas encore lâché plus tôt les Blacks Blocks, Antifas et autres extrémistes de gauche dans les cortèges de manifestants contre la réforme des retraites pour faire oublier les revendications de ces derniers, discréditer les syndicats et détourner l’attention des Français sur l’utilisation fort autoritaire du 49.3 à l’Assemblée nationale.

Sans doute les stratèges macroniens ont-ils finalement préféré qu’ils fassent démonstration de leurs compétences loin de leurs électeurs des grandes villes.

Ainsi, le nouveau rassemblement contre les « méga-bassines » à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres est-il survenu à point nommé le week-end dernier.

Non que les Français se passionnent plus que cela pour ce prétendu enjeu écologiste, mais l’entrée en jeu de ces mercenaires politiques – pour nombre d’entre eux « venus d’ailleurs » –  leur ont donné  un avant-goût (quoique fort peu goûteux) de ce que peut être une véritable guérilla, avec usage de mortiers et d’explosifs contre les forces de l’ordre, notamment les Brigades de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M)… Réalité qui n’a toutefois nullement dérangée le gourou de la Nupes Jean-Luc Mélenchon et qui s’est fendu d’un commentaire hallucinant – « Sans les BRAV-M, sans ce cirque, il ne se passerait absolument rien d’autre qu’une marche dans les champs ! » – via un tweet qui mérite sans nul doute un prix d’exception au Guide Guinness des records, catégorie « foutage de gueule politique » !

De tous temps, des événements sont arrivés à point nommé pour sauver des régimes, mais en Macronie, c’est carrément devenu une pratique de gouvernement : après le covid qui avait stoppé net en 2020 manifestations et grèves déjà contre la réforme des retraites, puis la guerre en Ukraine qui a eu tellement bon dos pour expliquer flambée des prix et autres pénuries d’énergie, le douteux spectacle du bassin des Fous de Sainte-Soline sauvera-t-il une fois encore la Macronie ? Et surtout… jusqu’à quand ?

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mardi, 28 mars 2023

Thomas Joly a été réélu, samedi dernier au cours de son Ve congrès, président du Parti de la France

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Un communiqué du Parti de la France :

Samedi 25 mars, le Parti de la France a tenu son Ve congrès à Paris.

Les membres du Parti de la France ont élu leur Conseil national qui a lui-même élu le nouveau Bureau politique du PdF pour ces trois prochaines années. Thomas Joly a été réélu président et a procédé aux nominations suivantes : Bruno Hirout secrétaire général et Alexandre Simonnot délégué général. Une cellule communication a également été officialisée, confiée à Alexandre Hinger.

Cet alliage de constance et de renouvellement va permettre au Parti de la France de continuer son combat pour que vivent et soient entendues les solutions de la vraie droite nationale décomplexée, telles qu’elles ont été rappelées samedi après-midi par les orateurs du Parti de la France devant ses membres et ses sympathisants.

Le Parti de la France, fort de sa longévité et de sa fidélité aux idées de la droite nationale non reniée, demeure la structure d’accueil naturelle de tous les déçus des diverses dédiabolisations et le parti de ceux qui veulent concrètement rendre la France aux Français.

Le site du PdF cliquez ici

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Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, était invité à prendre la parole au cours de ce congrès.

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18:08 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Palmarès de la délinquance en France

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Le ministère de l’Intérieur a dressé la cartographie sur une année pleine – 2022 - de la délinquance tous azimuts dans les villes de France et de Navarre. Un tableau édifiant où se mêlent évidemment les méfaits de l’immigration et du trafic de drogue, les deux étant souvent liés. On le savait, mais c’est encore lieux en le disant, toutes les villes de France, celle des rats comme elle des champs, sont touchées par le phénomène. Le plus inquiétant dans cette affaire, c’est la banalisation de cette violence dont celle émanant des Blak Bloc, par exemple, vire à l’anecdotique. Le Figaro s’en est fait l’écho. Voici le tableau qu’il nous livre. Terrifiant.

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Source : Le Figaro 28/3/2023

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Technique et politique

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Vincent Tremolet de Villers

C’est une tension qui, depuis le premier jour de l’élection d’Emmanuel Macron, oppose le sentiment de supériorité de la technocratie à l’assurance matoise de la politique. La première a des chiffres, la seconde, des lettres, et l’une et l’autre se renvoient un égal mépris. Esprit de géométrie contre esprit de finesse.
Élisabeth Borne, assurément, appartient à la première catégorie. Aux effets de l’éloquence, aux plaisirs de la rhétorique, aux clairs- obscurs des combinaisons, elle préfère la rigueur du raisonnement, la force de l’expertise, l’exactitude du résultat. L’administration des choses, pluto
̂t que le gouvernement des homme.
Le problème est que les jours troublés que nous traversons imposent un cheval de politique pour une alouette de mai
̂trise technique. Il s’agit de connaître son canton dans les moindres détails plutôt que des rapports indigestes, les ruelles des villages plus que les grandes avenues du pouvoir. S’ajoute une autre difficulté : le macronisme, dans les représentations collectives, s’apparente à un cabinet de conseil plus qu’à un gouvernement. Ce préjugé tenace frappe en priorité ceux qui, par leur apparence, leur attitude ou leur sémantique désincarnée - les « territoires », les « quartiers », la « ruralité » -, pourraient le renforcer.

Notre première ministre en est, elle aussi, la victime. C’est en partie injuste. Élisabeth Borne a montré, de son enfance éprouvée jus- qu’au mur d’hostilité de l’Assemblée, qu’elle ne craignait pas les vents contraires. Mais, dans la vie publique, les perceptions sont tenaces.

Voici donc que le chef de l’État lui demande de ne plus faire autre chose que de la politique. C’est-à-dire entraîner les gens par la détermination, le rapport de force, le charisme, l’énergie. Dans un climat irrespirable, elle doit trouver une majorité déjà introuvable au mois de juillet en des temps plus sereins. Pour ne rien arranger, Élisabeth Borne a une sensibilité de gauche, quand les appuis qui lui sont indispensables se trouvent sur sa droite. L’équation qu’elle doit résoudre est insoluble. Face à cette cruelle vérité politique, les mathématiques ne sont d’aucun secours.

Source : Le Figaro 28/3/2023

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lundi, 27 mars 2023

DIMANCHE 23 AVRIL, EN MAYENNE : REYNALD SECHER, L'HISTORIEN DE LA VENDÉE, SERA AU GRAND RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES...

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Hyperinflation et effondrement : point Oméga des crises du Système depuis 2008

ROUSSET M 1.JPGMarc Rousset

Les Bourses européennes ont fini dans le rouge ce vendredi par crainte d’un effet domino sur les banques. L’ensemble du secteur bancaire est touché. Le CAC 40 a perdu 1,74% à 7015,10. Après la quasi-faillite du Crédit Suisse, l’attention s’est portée sur Deutsche Bank, première banque allemande, dont les actions ont été massivement vendues (-8,53%) tandis que le rendement des obligations subordonnées (Additional Tier 1) et le coût d’assurance contre le risque de défaut de paiement (« Credit Default Swap ») de Deutsche Bank ont fortement augmenté.

Le CDS à 5 ans de Deutsche Bank a grimpé à plus de 2,2%. Les instruments financiers de couverture indiquent une probabilité de défaut de Deutsche Bank de 27,4% dans les cinq prochaines années et de 19,3% pour Commerzbank. Pour Barclays et Société Générale, la probabilité moins élevée se situe autour de 13%. Signe de nervosité, l’indice de volatilité aux États-Unis s’affichait à 22,76, tandis que l’indice européen a fait un bond à 24,88. Les banques centrales doivent résoudre le problème contradictoire de la stabilité monétaire et de la stabilité financière des banques, de l’inflation ou du krach bancaire et boursier.

Afin de combattre l’inflation, Jerome Powell, le président de la Fed, a annoncé ce mercredi une hausse de 0,25% du principal taux directeur pour le porter à 4,75 % -5%, en soulignant que d’autres hausses de taux pourraient suivre, si nécessaire, mais qu’aucune baisse des taux n’était anticipée. Sans la faillite de Silvergate Bank, Silicon Valley Bank et Signature Bank, la Fed aurait relevé le taux de 0,50% au lieu du taux modéré de 0,25%. Il est évident que le relèvement du coût de l’argent pèse sur les particuliers, les entreprises, les banques, les États et les marchés financiers : depuis l’été 2022, les taux qui étaient de l’ordre de zéro aux États-Unis et négatifs en Europe, ont grimpé à la verticale aux États-Unis pour atteindre 4,75 – 5% et 3,50% en zone euro. Il en est de même pour les taux obligataires qui, pendant la même période, ont violemment augmenté de pratiquement zéro à 2,9% en France et 3,51% aux États-Unis. Le but recherché par le Système est la hausse des taux pour combattre l’inflation, tout en inondant les banques de liquidités pour éviter leurs faillites.

Powell a aussi insisté sur le fait que, malgré la faillite de banques régionales californiennes, le secteur bancaire était sûr tandis qu’au même moment Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, déclarait, lors d’une audition devant le Sénat, ne pas envisager « une garantie globale » pour tous les dépôts bancaires aux États-Unis, ce qui a fortement ébranlé les investisseurs. Il faut savoir en effet que c’est le seul gouvernement américain qui devrait mettre la main à la poche en empruntant pour couvrir les dépôts des banques en faillite aux États-Unis. Tout comme en France le FGDR, la FDIC ne dispose que de montants ridicules pour couvrir les dépôts en cas de faillites : le FDIC a seulement 200 milliards de dollars en caisse, alors que les dépôts des deux petites banques californiennes en faillite SVB et Signature représentent déjà, à eux seuls, 250 milliards de dollars ! Ces atermoiements des autorités américaines naviguant à vue pour la garantie des dépôts ainsi que la perte de valeur au prix du marché des obligations détenues par les banques, en raison de la hausse des taux d’intérêt, sont à l’origine de l’actuelle crise bancaire.

Il semble que la Fed, plutôt que de continuer à augmenter les taux, espère que les mesures actuelles vont inciter les banques à réduire leurs prêts, afin de préserver leur liquidité, ce qui ralentira l’économie et l’inflation actuelle de 6%. Selon une enquête de la Fed en janvier, la demande de crédit bancaire des entreprises et des ménages est déjà moindre, les conditions de prêt étant durcies. La croissance des crédits bancaires aux États-Unis a été nulle ces 3 derniers mois. Lors d’une conférence de presse, Jerome Powell a clairement expliqué que le durcissement des conditions de crédit bancaire était équivalent à une augmentation des taux directeurs de la Fed. C’est pourquoi il ne parle plus de « futures hausses de taux ». Autrement dit, la Fed souhaite transférer une partie de la tâche de ralentissement de l’économie au secteur bancaire. Il est clair que la Fed ne souhaite pas aggraver les difficultés des banques en augmentant les taux (dépréciation de leur portefeuille d’obligations à la valeur du marché).

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13:59 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Nantes, mercredi 29 mars : messe et hommage à Charette

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13:58 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’école : … la fabrique des abrutis.

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Bernard Germain

Peut-être cette information vous a-t-elle échappé mais elle vaut pourtant son pesant de cacahuètes. Elle concerne l’apprentissage de la lecture par les enfants. 

Le 23 février 2023, Louis Maurin, le responsable de « l'Observatoire des inégalités », regrette, dans une tribune que « près de la moitié des parents diplômés de l’enseignement supérieur apprennent à lire à leurs enfants avant le primaire ». Il en conclut que cela accentuerait les inégalités sociales.

En effet, lorsque les enfants débutent l’école certains ont déjà des connaissances et un vocabulaire que les autres n’ont pas. C’est donc, pour lui, injuste et ne permet pas l’égalité entre les enfants.

Dans un esprit égalitaire, on pourrait imaginer qu’il conviendrait de retirer tous les enfants à leur famille et les confier à l’État qui serait garant de leur assurer les mêmes conditions de départ, gage de leur égalité au moment de démarrer l’école.

Vous l’aurez compris cette solution n’a heureusement aucune chance de voir le jour.

Plus sérieusement, un esprit logique et voulant « lutter contre les inégalités sociales » déduirait de l’affirmation de Louis Maurin qu’il faut trouver des moyens pour aider les enfants des milieux les moins favorisés à acquérir les connaissances et le vocabulaire qui leur manquent, avant d’aller à l’école.

Or, curieusement, Louis Maurin rejette cette solution car cela demanderait « des moyens considérables, pour des effets incertains ».

Mais alors … comment faire ? 

La solution de Louis Maurin est stupéfiante.

Tenez-vous bien. Pour lui la solution consiste à « repousser d’un an l’âge d’apprentissage de la lecture à l’école ».

Pour Louis Maurin, la solution est donc de… retarder tous les élèves pour l’apprentissage de la lecture. Cette mesure serait égalitaire.

En fait, cette solution c’est l’instauration de la médiocrité et de l’ignorance pour tous.

Je suis sûr que certains lecteurs penseront que ce que je viens d’écrire est une mauvaise blague.

Mais non, c’est la stricte vérité et la triste réalité de notre école livrée à des pédagogistes fous qui la détruisent depuis des décennies et «forment» des élèves dont le niveau ne cesse de s’effondrer.

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12:30 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La Vendée à l'Honneur

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dimanche, 26 mars 2023

De l’ivresse révolutionnaire à la fascination du chaos

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Mathieu Bock-Côté

Dans La Steppe rouge, son premier livre, Joseph Kessel méditait sur une vérité simple, mais que le grand récit de la modernité peine à assumer : la passion révolutionnaire défigure l’homme. Elle réduit à néant le travail de la civilisation qui le modère, le calme, le civilise, autrement dit, pour réveiller la brute en lui et sa fascination normalement refoulée pour le chaos. C’est le parfum envoûtant de la poudre qui dérègle les sens. Il y mettait notamment en scène un homme que l’on pourrait dire honnête, partisan affiché de l’ordre et de la stabilité, mais qui, se laissant gagner par l’ivresse propre à ces temps troubles, se retourne en son contraire, et se laisse alors aller à ses tentations destructrices

Roger Caillois, de son côté, dans Instincts et société, parlait du « vertige » qui peut s’emparer d’une société découvrant que tout ce qu’elle tenait pour acquis peut s’effondrer. Pour Roger Caillois, le vertige s’empare d’une société quand resurgissent au cœur de la cité les forces associées au tumulte, au chaos. Caillois s’est notamment intéressé aux états limites qui poussent une société à contempler de manière presque hypnotisée la possibilité de sa montée aux extrêmes. Il savait que les hommes ne sont pas insensibles au « goût inavoué et comme sensuel du néant ». Une part de l’homme, et certainement pas sa plus raisonnable, rêve de manière plus ou moins avouée d’une grande déflagration pour se distraire de sa propre vie et la transformer en théâtre. Dans les temps troubles, les éléments antisociaux remontent à la surface de la cité, et rêvent de s’en emparer, ce qu’avait noté très justement Louis Pauwels dans son très beau roman Les Orphelins. « L’histoire est comme un sac de billes ; les secousses attirent à la surface les billes de fond ».

On l’aura compris, nous n’en sommes pas là dans la France de 2023, et la violence est encore essentiellement le fait de groupuscules d’extrême gauche, souvent venus de l’étranger, et se donnant pour mission de radicaliser les tensions sociales déjà présentes dans le pays. Leur stratégie repose sur une conviction inébranlable : derrière l’ordre social «ordinaire» se cacherait un ordre fasciste inavoué. On pourrait toutefois l’amener à se dévoiler en incendiant la société, en confrontant les forces de l’ordre, pour les conduire à une violence répressive telle que le commun des mortels, normalement zombifié par les avantages matériels de la société bourgeoise, découvrirait soudainement sa « vraie nature », et pourrait dès lors basculer dans un scénario révolutionnaire. Les milices d’ultra-gauche ont pour objectif de créer un environnement social où la violence devient contagieuse, et où l’homme ordinaire devient le personnage mentionné de Kessel.

Ce qui nous amène à prendre la présente situation en sens inverse. Guglielmo Ferrero fut à sa manière un des grands historiens-philosophes du dernier siècle, et s’est posé, dans Pouvoir, les génies invisibles de la cité, probablement son chef-d’œuvre, une question simple, mais vitale : que se passe-t-il quand le pouvoir prend peur ? Que se passe-t-il lorsque dans une communauté politique, le pouvoir commence à voir dans le peuple une masse grouillante et irrationnelle, presque une bête à dompter, et sent qu’à tout moment, le plancher pourrait s’ouvrir sous ses pieds, qu’à tout moment, il pourrait tomber ?

Que se passe-t-il quand le pouvoir comprend qu’il ne contrôle plus vraiment la société, que celle-ci lui échappe, et le rejette comme un corps étranger ? Que se passe-t-il quand le pouvoir sent qu’une légitimité alternative prend forme dans le corps social, et pourrait entraîner, au terme de troubles sociaux, non pas un remplacement dans la classe dirigeante, mais un remplacement de la classe dirigeante, qui se prépare dans les marges de la société autorisée à donner une nouvelle orientation globale à la société ? Le pouvoir peut alors devenir violent. Il lui faudrait alors conjuguer la prudence et la fermeté, et comprendre les ressorts profonds de la colère populaire. Il ne sait plus comment faire et préfère alors plastronner ou s’agiter.

À moins que cela ne soit plus possible. Gustave Le Bon nous l’avait pourtant appris : la psychologie des foules est celle des affects inflammables. On ne peut éventuellement la calmer qu’à travers des concessions à forte charge symboliques, pouvant conduire le quidam exalté à renouer avec la vie ordinaire. Si je me suis permis ces quelques considérations glanées chez des auteurs souvent oubliés, c’est avec le simple souci de rappeler qu’il existe chez les commentateurs comme chez les citoyens ordinaires, une telle chose que l’hypnose du chaos, et que ceux qui nous y conduisent ou s’y jettent, oublient qu’une société s’abîme plus facilement qu’elle ne se reconstruit. Le pourrissement de la vie sociale porte toujours en creux la possibilité du pire.

Source : Le Figaro 25/3/2023

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samedi, 25 mars 2023

Dr Alexandra Henrion-Caude : Ce que l’on vous cache sur l’ARN messager

Alexandra Henrion-Caude est généticienne, docteur en génétique, directeur de recherche à l’INSERM, spécialiste de l’épigénétique et de l’ARN. Elle est à l’origine de découvertes sur le fonctionnement de cette ARN dans les cellules et de son implication dans certaines maladies infantiles. Récompensée par le Prix Eisenhower Fellowship en 2013, elle lance le "Manifeste pour le juste soin à un juste coût" et fonde l’institut SimplisimA à l’île Maurice.

Dans un entretien à succès sur TVL le 31 juillet 2020 (retrouvez le verbatim de cette interview ICI :  le docteur Alexandra Henrion-Caude devient lanceur d’alertes et intervient au cours de la crise de la Covid-19 sur la nécessaire précaution que les scientifiques et les politiques devraient adopter face aux innovations vaccinales proposées à partir de l’ARN messager. Depuis, son discours et ses mises en garde n’ont pas pris une ride, contrairement au narratif dominant, qui a été contraint de se remodeler au fil des déconvenues impossibles à nier. C’est sans doute pour cette raison qu’Alexandra Henrion-Caude a été victime de censure et d’attaques infondées par certains tenants de la doxa. 

Avec "Les apprentis sorciers - Tout ce que l’on vous cache sur l’ARN messager", publié chez Albin Michel (disponible ICI ), Alexandra Henrion-Caude propose un livre passionnant, pointu, mais accessible, pour qu’enfin les mécanismes complexes de l’ARN et de l’ARN Messager utilisés dans les "vaccins" contre la Covid-19 puissent enfin être appréhendés et compris par le plus grand nombre.

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RAPPEL : ce samedi après-midi, Roland Hélie est invité à prendre la parole au cours du Ve congrès du Parti de la france

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12:12 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Sortie prochaine d'un entretien télévisé entre Jean-Marie Le Pen et Filip Dewinter, député d'Anvers...

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Jeudi dernier, à l'initiative de notre ami Filip Dewinter, député d'Anvers et figure emblématique du Vlaams Belang, le parti identitaire flamand, un entretien télévisé a été réalisé avec Jean-Marie Le Pen. Cet entretien sera consultable dans les jours qui viennent sur ce site. J'ai eu le plaisir d'assister à l'enregistrement.

Au cours de celui-ci, le fondateur du Front national, très lucide sur la situation actuelle, a lancé un vibrant appel aux forces nationales, non seulement en France mais aussi partout en Europe, pour qu'elles continuent et amplifient le combat salvateur engagé pour nos nations et notre civilisation.

Pour nos camarades flamands, Jean-Marie le Pen, dans les années 1980, a été l'exemple à suivre. Ils ont eu raison car, aujourd'hui, le Vlaams belang est, selon de nombreux observateurs, aux portes du pouvoir en Flandre.

R H

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Extraits cliquez ici

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Vendredi soir, les Amis de Synthèse nationale se sont retrouvés nombreux à Paris

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Jean-Paul Chayrigues  de Olmetta, Roland Hélie, Didier Lecerf

Les Amis franciliens de Synthèse nationale sont venus nombreux vendredi soir à la réunion de printemps organisée à Paris. La salle était pleine et il a même fallu ajouter des chaises. C'était en effet une reprise car, hormis bien sûr notre Journée BBR du mois d'octobre dernier, cette réunion amicale était la première dans la capitale depuis la fin des confinements successifs de ces dernières années. Ce fut donc une bonne occasion de retrouver nos lecteurs et amis.

Présidée, comme il se doit, par Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, président des Amis de SN, la conférence débuta par une analyse très précise des élections de l'an passé faite par Didier Lecerf, historien et collaborateur depuis sa création de notre revue, par ailleurs auteur d'un livre récent sur François de La Rocque cliquez là. Puis Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, fit un exposé sur la politique actuelle et expliqua pourquoi les forces nationales et identitaires devaient se mobiliser encore plus face aux dangers, en particulier la submersion migratoire et les développement du fléau woke, qui menacent notre nation et notre civilisation. Fort de l'exemple de Callac, petite commune bretonne où les patriotes se sont battus et ont gagné face à un fumeux projet d'implantation de centaines de migrants africains cliquez ici, il expliqua à l'assistance que les victoires locales sont possibles et que l'addition de celles-ci nous conduira à la victoire finale.

Il fut aussi beaucoup question du "Rendez-vous avec nos Chères Provinces" organisé en Mayenne le dimanche 23 avril prochain cliquez ici.  De nombreux amis franciliens  y seront présents.

La réunion se termina, dans la joie des retrouvailles, autour d'un pot amical. Au stand dressé pour l'occasion, les livres édités par SN étaient diffusés et des nouveaux abonnements ont été enregistrés.

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Journal du chaos

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Paris vaut bien une messe… mais vaut-elle une âme ?

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La chronique de Philippe Randa

En mai 68, un slogan fleurissait sur les murs de Paris : « Il est interdit d’interdire »… Plus d’un demi-siècle plus tard, à Paris toujours, mais désormais sur les ondes de France Culture, Rachida Dati, Maire du 7e arrondissement, le réinterpréte à sa manière : « En politique, il ne faut rien s’interdire. »

Rivale malheureuse d’Anne Hidalgo à l’Hôtel de ville en 2020, elle entend bien prendre sa revanche dans trois ans ; aussi, comme il n’est jamais assez tôt pour fourbir toutes les armes nécessaires à une ambition, celle qui représentait jusqu’à présent une aile très droitière des Républicains (ex-UMP), apparaissant à juste – et compromettant – titre de fidèle d’entre les fidèles de l’ancien président Nicolas Sarkozy – propose désormais d’établir « un accord politique pour restaurer l’autorité, restaurer l’ordre, maîtriser les flux migratoires, redresser l’économie, prendre des mesures en faveur du pouvoir d’achat, relancer un programme de décentralisation » : fort bien ? Mais oui ! mais non : fort mal, car ce, avec… Emmanuel Macron ! Et, « en responsabilité », selon l’expression à la mode depuis le déjà très oublié ex-Premier ministre Jean Castex.

Certes, son mentor, Nicolas Sarkozy, incite depuis déjà longtemps (dans son cas, menaces judiciaires obligent) ce qu’il reste de son camp politique à rallier, pour cause de seule issue de survie possible, le locataire de l’Élysée… et ce n’est pas la palinodie des divisions étalées au grand jour à l’Assemblée nationale des Républicains lors du débat sur la réforme des retraites, qui lui donne tort.

Un récent sondage confirme par ailleurs la descente aux enfers d’Anne Hidalgo dont la popularité est en baisse de 21 points en 8 ans : seuls 32 % (encore !) des Parisiens sont satisfaits de sa défense des surmulots, des poubelles qui s’accumulent dans des rues en perpétuels travaux inachevés et peut-être plus encore d’un vivre ensemble avec toujours plus de migrants et de SDF, de squatters et de dealers, de taxes et d’impôts, de bruits et d’odeurs pestilentielles…

Devenue ainsi, par la grâce de ce même sondage Ifop-Fiducial pour Sud Radio et Le Figaro, favorite à la succession de l’actuelle édile parisien, Rachida Dati est néanmoins, à l’heure actuelle, concurrencée par deux ministres de la Macronie – Gabriel Attal, Ministre délégué chargé des Comptes et Clément Beaune, Ministre délégué chargé des Transports – qui ne font pas mystère des mêmes ambitions municipales.

Il est sans doute encore un peu tôt pour qu’Emmanuel Macron tranche un tel nœud gordien d’ambitions parisiennes, mais rappelons que par le passé, l’ancien Ministre, député et Maire de Lyon Michel Noir, refusant toute alliance avec le Front national, avait déclaré qu’il valait « mieux perdre une élection que perdre son âme ». Il a finalement perdu l’une et l’autre.

Rachida Dati, ancienne Garde des Sceaux, député européenne et Maire d’arrondissement, aura, elle, choisi délibérément de vendre son âme dans l’espoir de conquérir un Paris boboïsé, un Paris saccagé, un Paris wokomisé… mais néanmoins si convoité !

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vendredi, 24 mars 2023

Pierre Chaillot : le COVID, combien de morts au juste ?

Interview de Pierre Chaillot sur les conséquences réelles de la Covid-19, notamment en matière de mortalité.

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Source : Le Courrier des Stratèges

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Quelques leçons essentielles après les manifestations de jeudi

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Bernard Germain

Il y avait du monde, beaucoup de monde dans les rues ce jeudi 23 mars, à l’appel de l’intersyndicale, pour protester contre la réforme des retraites voulue par Macron. Leur objet se résumait en un mot d’ordre : « Non aux 64 ans ».

Évidemment, pour un salarié faisant un travail pénible, deux ans de plus c’est insupportable. Et on ne peut que comprendre la colère de ceux qui sont concernés.

Mais les autres ? Pourquoi manifestent-ils ?

Selon moi, parce que cette réforme des retraites est « la goutte d’eau qui fait déborder le vase ». Effectivement, il faut être fou comme Macron -qui vit dans un monde parallèle-  pour vouloir imposer cette réforme au moment où la population vit une période terrible avec inflation, explosion du coût de l’énergie, envolée du prix des carburants… Dans ce contexte, il faut dire qu’en plus Macron a tout fait pour mettre le feu aux poudres.

Absence de débat en première lecture à l’Assemblée Nationale, grandement facilitée par les près de 20.000 amendements de la NUPES qui ont donné le prétexte au pouvoir de court-circuiter la chambre.

Vote bloqué au Sénat par invocation de l’article 44 et approbation de la Loi. Vote majoritaire de la Loi en commission mixte, dont le résultat était connu d’avance vu sa composition. Enfin, activation du 49-3 en seconde lecture à l’Assemblée Nationale, bloquant tout débat et vote sur le texte. La question devenant : faire tomber ou pas le gouvernement (motion de censure).

Le gouvernement Borne a été sauvé (à 9 voix près) par LR … qui à cette occasion a signé son arrêt de mort.

Au final, une procédure législative qui est une véritable escroquerie démocratique, provoquant à juste titre la colère de la population dont près de 80 % est contre la réforme.

Ajoutons que l’intervention du Président mercredi 22 mars à 13H00 n’a fait que jeter de l’huile sur le feu, déjà conséquent, tant elle était provocatrice et hors sol.

On notera au passage un petit fait bien révélateur.

Des internautes ont relevé qu’au début de l’entretien, Macron portait une montre de grande marque. Les connaisseurs disent qu’elle vaut 80.000€.

Durant cet interview, on voit Macron mettre les mains sous la table et lorsqu’il les ressort, il n’a plus de montre.

C’est vrai que ça la fout mal quand on demande au peuple de se serrer la ceinture, d’avoir une montre d’une telle valeur au poignet.

Bref, tout cela explique pourquoi tant de gens étaient présents à cette manifestation, tant est caricatural et provocateur le déroulé de ces évènements.

Reste qu’on ne peut manquer de rappeler que pour la plupart, ces manifestants ont voté pour Macron il y a moins d’un an, alors qu’il avait en toutes lettres les 65 ans dans son programme électoral.

A l’époque, ceux qui ont mis un bulletin Macron dans l’urne, l’ont fait principalement pour « faire barrage au fascisme qui menace la France ».

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15:45 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL Paris, vendredi 24 mars : assemblée de printemps des Amis de Synthèse nationale

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Le nouveau numéro (n°201) de la revue Eléments est sorti

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L’islamo gauchisme à fond toute, la conduite de Grenoble.

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Hôtel de ville de Grenoble

Michel Festivi

On connait les multiples campagnes pro-islamistes de la Commission européenne ou du Conseil de l’Europe en faveur du port du hijab notamment, que nos impôts financent. J’ai déjà évoqué l’ouvrage de Madame Florence Bergeaud-Blackler, chercheur au CNRS, Le Frérisme et ses réseaux, publié aux éditions Odile Jacob qui démonte par le menu les manœuvres insidieuses de ces organisations islamistes qui ont réussi à investir la plupart des institutions des instances européennes.

Elle déclarait notamment que des dizaines de millions d’euros étaient versés ainsi aux islamistes.

Le maire islamo-gauchiste de Grenoble récidive. Après avoir promu le port du burkini dans les piscines de sa ville, il vient avec les impôts de ses concitoyens (sa taxe foncière vient de faire un bond exponentiel) entreprendre une campagne d’affichage où l’on y visualise une femme portant le voile annoncer : « j’ai deux fois moins de chance d’obtenir un entretien d’embauche. »

Dans une tribune du 23 mars 2023 publiée dans le Figaro Vox, Naëm Bestandji, auteur d’un essai courageux, Le linceul du féminisme-Caresser l’islamisme dans le sens du voile, aux éditions Séramis, 2021, n’y va pas par quatre chemins en affirmant haut et fort et avec juste raison que : « Éric Piolle fait le jeu des islamistes ».

En effet, l’ONU a une fois de plus lancé à grand frais, une propagande faisant du 21 mars « la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale ». La ville de Grenoble s’est donc infiltrée dans cette brèche et comme le soutien Naëm Bentandji : « Le Maire a décidé de l’instrumentaliser pour relayer le marketing de l’islamisme politique ».

Notre combattant contre l’islamisme ajoute que Monsieur Piolle a sans doute une : « vision sexiste et patriarcale des femmes… Le sexisme du voile étant l’outil patriarcal et politique de l’islamisme…il reprend toute la rhétorique des frères musulmans…(et) son alignement dans la communication de l’islamisme politique. »

Car comme il le souligne très justement : « Avoir « deux fois moins de chances d’obtenir un entretien d’embauche » n’est pas imputable aux employeurs mais témoigne de l’intransigeance et de l’incapacité psychologique à retirer le voile…. C’est la rhétorique d’inversion conceptualisée par l’islamisme pour servir la stratégie victimaire »

Car burkini ou voile même combat islamiste. Céline Pina, la valeureuse militante laïque le dit fort à propos : « Le burkini est un outil au service d’une idéologie qui refuse l’égalité aux femmes » Le Figaro Vox du 17 mai 2022, car complète-t-elle : « Céder à une idéologie qui impose à la femme de cacher son corps sous prétexte de son impureté est une atteinte grave aux droits humains. ».

On pourrait souligner comme Benjamin Sire que : « le voile n’est aujourd’hui…que la douce épée de subtils barbus voulant semer le chaos en profitant…. d’une gauche qui ne sait plus à quel saint se vouer pour exister. » dans une tribune du Figaro Vox du 22 février 2022.

Gageons que ce ne sera pas Edwy Plenel qui enfourchera sa monture pour pourfendre ces campagnes de propagandes islamistes, comme Eugénie Bastié le narre fort à propos dans son excellente chronique du 23 mars 2023 du Figaro Vox intitulée : « Edwy Plenel la vigilance aveugle d’un journaliste militant », qui appelle à une censure du débat public, toujours et encore au seul profit de l’islamo gauchisme.

 

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Eric Zemmour interdit de dédicace à Villeurbanne

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Un communiqué de Reconquête ! :

Le maire socialiste de Villeurbanne vient d’interdire la rencontre-dédicace d’Éric Zemmour de ce samedi 25 mars…

… Par peur des délinquants de gauche !

  • Soit ce maire reconnaît le pouvoir de nuisance de son camp. Et il admet ne pas maîtriser la sécurité de sa ville.

  • Soit c’est une fausse excuse bien pratique pour empêcher la progression de la Reconquête !.

Dans les deux cas, que ce soit par faiblesse ou par électoralisme, c’est un cas avéré et scandaleux de censure qui vient s’ajouter à la longue liste des attaques contre Éric Zemmour et contre les membres de Reconquête!.

Les idéologues gauchistes sont furieux de voir les idées d’Éric Zemmour gagner du terrain et ils cherchent à vous intimider par des provocations et des grognements.

Éric Zemmour reste fort devant leurs menaces et attaque en urgence l’arrêté municipal devant le tribunal. (...)

Éric Zemmour a déjà annoncé qu’il serait là quand même ce samedi. La Reconquête n’attend pas. Il y a urgence.

NDLR : Je n'ai pas dit mon dernier mot, le livre d'Eric Zemmour ,est en vente partout. Vous pouvez aussi vous le procurer chez DPF Chiré cliquez ici

Dernière minute : finalement, le Tribunal a donné raison à Eric Zemmour et renvoyé à leurs fantasmes les inquisiteurs de gauche. Ne leur en déplaise, la rencontre-dédicace avec Eric Zemmour à Villeurbanne aura bien lieu !

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La grande déglingue

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Vincent Trémolet de Villers

Derrière la fumée et les poubelles en flammes, derrière les saccages et les agressions des casseurs d’extrême gauche, derrière nos policiers valeureux qui, une fois encore, ont contenu une violence destructrice, les rues des villes de France - encore une fois arpentées par des foules importantes et paisibles - laissent un paysage désolé. Immondices, cendres et gravats. L’image éloquente d’un champ de ruines politique et so- cial. La grande déglingue.

Une réforme modeste fondée sur un constat démographique implacable a fait basculer la France dans une crise existentielle où tout vacille: le gouvernement, l’Assemblée, la rue. Cette disproportion ne peut être attribuée à la seule impopularité du président, aux maladresses de ses ministres, à l’esprit «réfractaire» des Gaulois, à la rage révolutionnaire de La France insoumise. C’est un malaise beaucoup plus profond qui remonte à la surface. Celui d’un pays hanté par son déclin économique, sa fragmentation culturelle, son vieillissement. Celui d’une démocratie uniquement négative où la fonction suprême revient au candidat qui peut éviter l’élection de Marine Le Pen. Celui d’une société atomisée où le destin collectif a laissé place au cocon, où les métropoles ont tout pris aux campagnes, où l’endettement est devenu mécanique, où l’on a sacrifié la fierté nationale pour l’horizon individuel du canapé et du potager. Un pays fatigué de sa puissance qui donne l’impression, lui aussi, de vouloir prendre sa retraite...

Dans l’immédiat, Emmanuel Macron, plus solé que jamais, doit résoudre, conjointement, une crise sociale qui s’installe et se durcit et une crise politique qui le désarme. Le problème est que la première pousse aux concessions aux forces syndicales, notamment la CFDT, qui s’apparentent à la gauche, tandis que la seconde ne peut se résoudre que par la composition d’une majorité. Elle impose de convaincre un nombre suffisant de députés venus de la droite. Chaque initiative dans un sens doit immédiatement être contrebalancée dans le sens contraire : c’est l’immobilité perpétuelle. Le « en même temps » n’était pas une martingale, mais un piège. Il se referme sous nos yeux. Et pourtant, la France doit en sortir.

Source : Le Figaro 24/3/2023

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jeudi, 23 mars 2023

Entretien avec le professeur émérite de sociologie Michel Maffesoli

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Chou blanc

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Yves Thréard

Comme il était exclu qu’Emmanuel Macron retire sa réforme des retraites, il ne fallait pas attendre grand-chose de son intervention télévisée. Le texte adopté par 49.3, qu’il veut voir entrer en application avant la fin de l’année, sera certes assorti de quelques mesures « sociales » d’accompagnement. C’est donc l’état d’esprit du président qu’il était intéressant de scruter ce mercredi, lors de son entretien avec deux journalistes. Sans surprise, le chef de l’État a été égal à lui-même. Pas dos au mur, mais droit dans ses bottes. Il reconnaît n’avoir pas réussi à convaincre, mais il n’a pas de regrets puisqu’il n’avait pas d’autre choix que d’allonger l’âge légal de départ à la retraite, compte tenu de l’évolution démographique. Dans ces conditions, certains penseront qu’il n’a rien dit - ce qui est presque vrai -, mais qu’il aurait peut-être pu le dire autrement - ce qui n’est pas complètement faux non plus. Avec plus d’empathie, moins d’arrogance.

Comment envisage-t-il l’avenir immédiat ? Le propos ne manque pas d’aplomb. Le temps où Emmanuel Macron promettait de se réinventer paraît bien loin. C’est à Élisabeth Borne, confirmée sans surprise dans sa fonction, qu’il demande de « changer de méthode ». À elle de jouer pour élargir la majorité avec des femmes et des hommes « de bonne volonté » et de « co-construire » un agenda parlementaire avec les forces des deux chambres. Comme il est permis de douter de la longévité de la première ministre à Matignon, on voit mal comment l’exécutif va pouvoir rapidement rebondir. Bien que le président s’en défende, le risque d’immobilisme est grand.

Déjà, le projet de loi asile et immigration de Gérald Darmanin va être détricoté pour être remplacé par, on ne sait trop quoi. Et les ambitions sur l’école, la santé et l’écologie, une nouvelle fois répétées, ressemblent de plus en plus à des mots vides de toute réalité.

Comme prévu, le président a fait chou blanc. Comme prévu, entre les opposants à la réforme et l’exécutif, le face-à-face continue. Et, comme prévu, la porte de sortie, forcément étroite, reste à trouver.

Source Le Figaro 23/3/2023

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mercredi, 22 mars 2023

UNE ÉMISSION CONSACRÉE À FRANÇOIS DE LA ROCQUE AVEC DIDIER LECERF, PRÉSENTÉE PAR GUILLAUME FIQUET, SUR TV LIBERTÉS

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La Macronie, cet « autre monde »…

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres)

Les jeux sont-ils faits concernant la réforme des retraites imposée de force ?

L’utilisation du 49.3 permet certes le passage en force de la loi, mais ensuite ? La Macronie a-t-elle conscience de la colère, des frustrations et de plus en plus du dégoût, sinon de la haine que ressentent des millions de Français à l’encontre d’Emmanuel Macron, de ses Ministres et de leurs soutiens ? Je crains que non. Son logiciel interne – soit leur naissance, leur éducation, leur formation, leurs motivations, leurs valeurs – n’est pas conçu pour prendre en compte une telle donnée.

Cette oligarchie des actuels dominants politiques et économiques, quasi tous sortis des mêmes écoles – dont la seule raison d’être est d’acquérir non de réelles compétences, mais un précieux carnet d’adresses – s’estimant être « d’essence privilégiée », tout comme ceux qui se considèrent ou se sont considérés comme « supérieurs » ou « élus » en arguant de considérations raciales ou religieuses… En Macronie, nulle référence raciale ou religieuse, on fonde sa supériorité sur l’entre-soi de l’origine sociale et des écoles fréquentées. Cette caste était déjà présente sans y avoir été majoritaire dans les précédents quinquennats ou septennats ; elle est désormais en situation de quasi-monopole depuis l’entrée d’Emmanuel Macron à l’Élysée : pour le dire plus simplement, les dirigeants actuels de la France ne sont pas du « même monde » que les dirigeants précédents : jamais un Jacques Chirac, un Nicolas Sarkozy et même un François Hollande n’ont agi avec une telle morgue, un tel déni de la réalité de la « France d’en bas » (encore moins un François Mitterrand).

Tout de même, on n’avait pas vu autant de monde depuis bien longtemps dans les manifestations contre la réforme des retraites ?

Mais pas autant qu’espéré, insuffisamment en tout cas pour gêner plus que cela le gouvernement. On a même eu l’idée de proposer aux manifestants de venir clamer leur courroux le week-end plutôt que durant la semaine, afin de ne pas perdre d’argent sur leur salaire ; on allait donc voir ce qu’on allait voir… et on a vu ce qu’on pouvait facilement prévoir : beaucoup ont eu d’autres obligations ludiques ou familiales et n’ont guère préféré déambuler sous le mauvais temps, au milieu des odeurs de merguez grillées… Manifester, c’est désormais non seulement ringard, mais fatigant ; d’où la facilité de se contenter de s’exprimer dans les réseaux sociaux : c’est tellement moderne, moins fatigant… et plus efficace, vraiment ?

Restent les actuels troubles dans la rue ; pensez-vous qu’ils puissent dégénérer ?

Si cela devait être le cas, on a vu avec quelle brutalité la Macronie a agi avec les gilets jaunes, alors que ces derniers étaient dans l’ensemble pacifiques, bien que ce soit surtout l’entrée en jeu des Blacks Blocs, antifas et autres milices d’extrême gauche qui a « vidé » les ronds-points à l’époque et clairsemé les manifestations de rue pour la plus grande satisfaction du gouvernement. Aujourd’hui, si les émeutiers sont prêts à en découdre, ce sera peut-être une autre paire de manches… à moins, bien sûr, que ne survienne à point nommé le danger d’un quelconque délire sanitaire, mais l’escroquerie serait tout de même difficile à resservir : rappelons-le, c’est l’enfermement des Français qui avait sauvé le gouvernement d’Édouard Philippe alors déjà aux prises début 2020 avec les grèves et manifestations sur la réforme des retraites… Quant à la menace du très-vilain-méchant Vladimir Poutine, je ne suis pas certain que cela interpelle vraiment nos compatriotes au-delà du petit millier de spectateurs qui se sont déplacés pour le film Gloire à l’Ukraine de Bernard-Henri Lévy… à moins que pour beaucoup d’entre eux, on ne les y reprenne même plus ! 

Au-delà des troubles dans la rue, il reste l’image écornée de la démocratie dans notre pays ?

Pas celle de la démocratie qui en a vu d’autres, mais celles de nos institutions et de la crédibilité, pour ce qu’il en restait, de la Macronie. Nombre de nos compatriotes se posent aujourd’hui la question : à quoi sert la représentation parlementaire après le triste spectacle donné à l’Assemblée : non seulement les quelque 20 000 amendements déposés à l’occasion de cette réforme des retraites, dans l’intention parfaitement revendiquée de bloquer les débats, mais aussi les tractations de marchands de tapis entre gouvernement et le groupe Les Républicains qui n’ont même pas abouti à un vote, mais encore les fausses annonces des ministres (les 1 200 euros de retraite minimum par exemple) faisant découvrir qu’ils ne maîtrisaient même pas les méandres de cette réforme, mais également les beuglements et insultes des députés LFI et le « silence assourdissant » du groupe Rassemblement national, tétanisé par son obsession de respectabilité, au risque que certains puissent se poser la question de son utilité ! On peut craindre que la pantalonnade parlementaire à laquelle on a assisté ne fasse encore augmenter l’abstention lors des prochaines échéances électorales.

Quant à Emmanuel Macron et au gouvernement quelque peu branquignolesque d’Élisabeth Borne, il aura montré tout comme dans la gestion délirante du covid, une incompétence frôlant la perfection… Bien qu’une fois de plus et au risque de me répéter, je l’explique par la nature même de cette caste victime tout autant de consanguinité que d’avoir trop abusé d’un vilain cocktail composé de morgue, d’autisme et d’inculture avalé dès le berceau dans des cuillères en or… même pas fin !

Lire EuroLibertés cliquez ici

09:41 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les vrais chiffres et le vrai coût de l'immigration en France

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L'hebdomadaire Rivarol a accordé, dans l'une de ces récentes livraisons (n°3557 - 15 mars 2023 cliquez là) un grand entretien à notre Ami André Posokhow, auteur, entre autres, de deux ouvrages non-conformistes sur les chiffres et le coût de l'immigration en France. Nous reproduisons ici cet entretien :

Les vrais chiffres de l’immigration font débat depuis des années. Avec le travail colossal d’André Posokhow nous disposons enfin d’éléments actualisés sur un phénomène démographique et économique qui échappe aux gouvernements depuis 50 ans qui font tout pour les cacher aux Français. Dans deux fort volumes, l’auteur donne les chiffres les plus précis possibles de la présence étrangère en France en 2019.

Dans les années 1990, les travaux de Pierre Milloz ( alors membre du conseil scientifique du Front National) et de Jean-Paul Gourévitch avaient apporté des données importantes sur les chiffres de l’immigration en France. Dans les années 2000, on pourrait encore citer ceux de Michèle Tribalat ou de Polémia. Mais depuis dix ans, il semble qu’aucune étude de fond n'ait été faite avant la vôtre. Comment expliquer ce manque ? 

Votre question mérite d’être nuancée. Effectivement Pierre Milloz, malheureusement disparu l’année dernière, a eu l’immense mérite d’être apparu comme le pionnier de l’estimation du coût d’immigration dans les années 90. Dans les années 2000 le relais a été pris par Maurice Allais (notre premier Prix Nobel d’économie), Jean-Yves le Gallou et les études de Jean-Paul Gourevitch, alors à leur démarrage. Entre 2010 et 2015 les principales contributions ont été celles de Contribuables Associés établies par Jean-Paul Gourevitch, une équipe du nord de la France (Chonicki), le livre remarquable, malheureusement un peu oublié, de l’économiste Gérard Pince et l’étude de Polémia qui aboutissait à un coût annuel d’environ 85Md€

Depuis 2015, Jean-Paul Gourevitch a poursuivi la publication d’études et de nombreux livres dédiés à cette thématique. Je voudrais souligner ses apports considérables sur plusieurs thèmes comme l’expatriation des Français, le coût de la fraude des transports et surtout, j’y reviendrai, sur l’économie informelle.

Il a estimé récemment le coût annuel de l’immigration à environ une quarantaine de Md€. Mon point de vue est, sur ce point, sensiblement différent et j’estime que la charge de l’invasion migratoire est considérablement plus lourde pour les finances publiques françaises.

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ? 

Je m’appelle André Posokhow. C’est un nom « russe blanc ». Je suis né à Cahors dans le Lot où je participe à la lutte contre l’invasion éolienne. Je suis diplômé de Sciences-po Paris à une époque où cette école respectable n’avait pas sombré dans le lisier gauchiste et woquiste. Professionnellement, je fus à la tête d’un cabinet de commissariat aux comptes. Je suis officier supérieur de réserve et breveté parachutiste.

Pourquoi deux tomes ?

Le premier tome : « immigration, l’épreuve des chiffres » n’a qu’un objectif démographique de chiffrer et détailler les flux nets annuels d’arrivées d’immigrés en France qu’ils soient réguliers ou irréguliers ainsi que la présence immigrée en France c’est-à-dire les stocks. Je pense en effet qu’au vu de l’évolution du phénomène de ces dernières années les chiffres qui sont cités, par exemple 400 000 entrées annuelles sont très souvent variables selon les personnes, approximatifs et pas toujours suffisamment documentés.

Le deuxième tome souhaite sortir de la controverse habituelle du coût de l’ immigration qui est un éternel champ de bataille et un sac d’embrouilles, qu’il soit ou non établi sur la base d’un raisonnement économique ou scientifique. Il se fonde sur une méthode comptable simple qui consiste à présenter une sorte de compte de résultat d’exploitation annuel de l’immigration en termes de finances publiques. Et, j’aboutis à des chiffres beaucoup plus importants

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09:29 Publié dans André Posokhow, Livres, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 21 mars 2023

Décès du Dr Jean-Claude Pérez (1928-2023) : combattant de l’Algérie Française

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Jean-Claude Pérez (1928-2023)

combattant de l’Algérie Française

Nous apprenons avec peine la disparition de Jean Claude Pérez. Né le 17 janvier 1928 à Bougie, en Petite Kabylie, il devint Docteur en médecine en mai 1954. Il termina sa carrière de médecin généraliste à Paris en 1995.

Il fut confronté à la subversion anti-française, dès le déclenchement des attentats en Algérie, le 1er novembre 1954. Il connut la prison, par épisodes, de 1957 à 1965 en Algérie, en France métro­politaine et à l’étranger. Il fut condamné à mort par contumace pour sa participation au combat de l’OAS, à un poste de responsabilité nationale.

Depuis cette période tumultueuse, Jean-Claude Pérez s'est investi sans compter pour défendre la mémoire de ceux qui se sont battus pour la cause de l'Algérie française. Il est l'auteur de plusieurs livres édités par l'Atelier Fol'fer cliquez ici

À plusieurs reprises, Jean-Claude Pérez nous a manifesté sa sympathie pour notre revue Synthèse nationale. Il a aussi participé, à l'automne dernier, à la rédaction du Cahier d'Histoire du nationalisme (n°23) consacré à l'Algérie française cliquez ici

Tout comme EuroLibertés cliquez ici et le Nouveau Présent hebdo cliquez ici, nous relayons ci-dessous l’hommage que lui a rendu son cousin, Manuel Gomez.

« Mon cousin, le docteur Jean-Claude Pérez, vient de nous quitter et c’est une partie de ma jeunesse qui est partie avec lui. Pas un seul homme ne fut un aussi grand défenseur de l’Algérie Française que Jean-Claude. Est-il nécessaire de rappeler qu’il fut le “patron” des commandos Delta et eu sous ses ordres le lieutenant Degueldre après avoir été l’organisateur des “Barricades” en janvier 1960 avec Pierre Lagaillarde ? J’étais alors à ses côtés.

Jean Claude était LE docteur de Bab-el-Oued, de tout ce petit peuple qui un jour du mois de mars 1962, s’éleva contre l’abandon de la France et fut bombardé et assiégé par l’armée française, sous les ordres de De Gaulle et du général Ailleret.

Je me souviens d’une anecdote qui m’a beaucoup marqué : Une bombe avait éclaté boulevard de Provence, à l’arrêt du tram. Il était dix-neuf heures. Je me précipite et tombe sur mon cousin, le docteur Jean-Claude Pérez, dont le cabinet se situait juste sur la place, au premier étage. Il est occupé à secourir un homme allongé sur le sol, le ventre ouvert, d’où s’échappe une bouillie sanglante faite de boyaux et de graisse, c’était horrible.

– « Passe-moi ce journal, là, par terre, allez dépêche-toi. »

Je le ramasse et le lui tends. Il enfonce, avec ses mains, tous les boyaux à l’intérieur de l’abdomen, place le journal plié sur la plaie béante et, à l’aide du pantalon et de la ceinture, referme le tout.

– « Reste à côté de lui jusqu’à l’arrivée de l’ambulance. »

Jean-Claude est déjà reparti vers un autre blessé. Deux personnes s’éloignent en bavardant, l’une boite, le docteur se précipite.

– « Monsieur, monsieur, asseyez-vous par terre, vite ».

L’homme le regarde, surpris.

– « Vite, allongez-vous, vous êtes blessé au pied ».

L’homme baisse les yeux et s’aperçoit qu’il marche sur un moignon, il n’a plus de pied droit. Il tombe comme une masse.

Les ambulances arrivent, avec la police. Les blessés sont emportés, les morts restent là; toujours bronzés, sous les réverbères, ils n’ont pas encore ce teint blanc de pâte à modeler sale, qu’ils auront demain matin, allongés sur le carrelage de la morgue de l’hôpital de Mustapha.

Quelques semaines plus tard, lors d’une visite à l’hôpital Maillot, j’apprends avec joie que notre blessé, avec son journal en guise de pansement, est bien vivant. Il vient me saluer, plié en deux et compressant de la main une cicatrice de quarante centimètres.

J’admirais Jean-Claude Pérez. Peu d’hommes ont le courage de passer des paroles aux actes, surtout quand ces actes peuvent vous coûter la vie. Il était fait de cette matière, de ce courage physique, dont sont construits les “braves”.

C’est lui qui, en mai 1958, m’a ouvert les yeux sur le « machiavélisme » de De Gaulle. Alors que j’étais journaliste à La Dépêche d’Algérie, il me dit, au cours d’une discussion : « Vous vous trompez tous sur de Gaulle, ce n’est pas l’homme que vous croyez, vous verrez c’est lui qui nous coulera, à cause de lui nous perdrons l’Algérie ».

J’étais de nouveau à ses côtés lors du « Procès des Barricades », cette manifestation qui fit trembler le pouvoir parisien. Si les Français d’Algérie ne réagissaient pas l’Algérie française était morte.

Mon journal, L’Aurore, m’avait demandé de couvrir ce procès des barricades où, parmi les accusés, se trouvait, outre mon cousin, un ami de longue date de ma famille, Marcel Ronda, fils de commerçants de la rue Bab-el-oued.

Jean-Claude Pérez fut ensuite emprisonné à la prison de la Santé. Il bénéficiait d’un régime réservé aux politiques, ce qui me permit de lui rendre souvent visite.

Le soir même de sa remise en liberté, et avant son retour à Alger, j’organisai une soirée, en compagnie de Jean-Claude et de son épouse. Tout d’abord un monstrueux plateau de fruits de mer, à « l’Auberge alsacienne » du faubourg Montmartre, que Jean-Claude dévora presque à lui tout seul, puis, ensuite, des crêpes arrosées de cidre à la Brasserie Maxeville, sur les grands boulevards.

Il m’informa qu’il rentrait à Alger pour reprendre la lutte, jusqu’à la mort s’il le fallait, et ce n’était pas une parole en l’air.

A ma question : « Qu’est-ce que je peux faire pour vous ? »

Il me répondit : « Reste à Paris, rends-toi utile ici, grâce à ton métier, chaque fois que tu en auras l’occasion, et attends ».

En Algérie, l’O.A.S. s’organisait sous le commandement du Colonel Godard et Jean-Claude Pérez se voyait confier l’O.R.O., branche dure, avec comme adjoint le lieutenant Degueldre, ancien officier du 1er REP, responsable de la formation et de la direction opérationnelle des futurs commandos Delta.

Il m’avait fait part de sa fierté de savoir que j’avais représenté Georges Bideault lors de la création officielle de l’OAS à Madrid, auprès du général Salan et de Pierre Lagaillarde.

Fin mars 62, tous les responsables militaires de l’OAS avaient quitté le pays et il ne restait, pour le dernier baroud d’honneur, que le Dr Jean-Claude Pérez, le lieutenant Degueldre, et les Delta de Bab-el-Oued.

Après avoir échappé à deux attentats, mitraillage par une voiture et bombe placée dans sa Mercedes, Jean-Claude Pérez dut quitter à son tour Alger le 15 juin. Il était accompagné par plusieurs membres de ses commandos et ils ont embarqué à bord d’un bateau espagnol. Il s’installa provisoirement à Salou où il apprit en 1965 sa condamnation à mort par contumace, avant de bénéficier de l’amnistie de 1968.

Adieu, Jean-Claude, tu resteras à jamais l’un des plus ardents et des plus brillants défenseurs de Algérie Française. Repose en paix. »

18:55 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |