lundi, 21 août 2023
Où sont les pacifistes ?
Non seulement il n’y a plus de pacifistes en Europe, mais les anciens pacifistes ou leurs héritiers présumés se relayent au micro des radios officielles pour en appeler à plus de sanctions encore contre la Russie, en même temps que pour un accroissement des livraisons d’armes à l’Ukraine. Ils n’en sont pas encore à organiser des marches pacifiques pour l’élargissement à l’est de l’OTAN, mais ils comprendraient mal qu’on en organise, en sens inverse, pour le dénoncer. Personne d’ailleurs ne le fait. Eric Werner se pose la question de savoir où sont les pacifistes ? dans le dernier numéro d’Antipresse et nous répond : ils sont aux abonnés absents.
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Source : Antipresse
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dimanche, 20 août 2023
LE ROI EST NU
éditorial de
Terre & peuple magazine
N°96, été 2023 cliquez ici
Est célèbre la maxime de Rivarol : « Quand les peuples cessent d’estimer, ils cessent d’obéir ». Ceux qui connaissent un peu l’Histoire savent combien elle est juste. Ce qui se passe aujourd’hui en France en est une nouvelle illustration.
Ce pays va à vau l’eau. Il ressemble à la Nef des Fous, à un bateau fantôme, sans gouvernail ni pilote. Ou encore à un patchwork, des territoires, parmi ceux qui le composent, étant de plus en plus nombreux à être livrés au désordre et à l’insécurité, tandis que les autorités censées gérer sa vie quotidienne sont de plus en plus aux abonnés absents. La « République une et indivisible » ? Qui peut encore croire à ce gros mensonge, à cette illusion par laquelle essayent de se rassurer les gens qui tremblent pour leur fric ?
Macron peut jouer à l’illusionniste, dans le registre « Tout va très bien Madame la marquise », les Français ne sont pas dupes. Les prendre pour des imbéciles est une erreur fondamentale que les hiérarques du Système vont payer cher. Leur faute la plus grave est de nier systématiquement la réalité. Ce qui, en politique, ne pardonne pas. Si Macron refuse toute éventualité d’un référendum sur l’immigration, c’est parce qu’il sait bien, trop bien, quel en serait le résultat. Donner la parole au peuple serait pour lui suicidaire.
Le déni de base, qui en entraîne beaucoup d’autres, est tellement gros qu’à lui seul il met en évidence que dans le macronisme tout repose sur l’hypocrisie et le mensonge. Il s’agit bien sûr de l’immigration-invasion (expression, rappelons-le, utilisée par Valéry Giscard d’Estaing en septembre 1991 dans Le Figaro Magazine), source de ce Grand Remplacement qui saute aux yeux, désormais, des plus myopes de nos contemporains.
Ce phénomène démographique a une base raciale qui, à elle seule, démolit les tentatives argumentaires de ceux qui s’accrochent désespérément à la négation de la race et du rôle qu’elle joue dans l’évolution des sociétés. Bien d’autres, avant nous, l’ont dit sans fioritures, il est vrai à une époque où l’Inquisition du politiquement correct n’avait pas pris encore les proportions qu’elle atteint aujourd’hui. Ce fut le cas du docteur Alexis Carrel, prix Nobel de médecine en 1912, dont les travaux ont sauvé la vie de nombre de blessés en 1914-1918 et qui, dans son maître-livre L’homme cet inconnu, a montré ce que l’homme doit à ses origines. Ce que devait reprendre à son tour Claude Lévi-Strauss. Et le grand Céline n’y allait pas par quatre chemins. Et pas seulement avant 1940… Au début des années soixante, comme le rappelle l’excellent Bulletin célinien publié avec une admirable ténacité par Marc Laudelout, Céline affirme : « L’homme blanc est mort à Stalingrad (…) La chute de Stalingrad c’est la fin de l’Europe Il y a eu un cataclysme. L’épicentre c’était Stalingrad. Là on peut dire que c’était fini et bien fini, la civilisation des Blancs ». Car « le monde devient peu à peu comme le Brésil. Le grand mélange ». Et le paisible Paul Morand, peu de temps avant sa mort, constatait avec amertume : « C’est une immense tragédie que la diminution de la race blanche, sa disparition ». À un journaliste qui lui demandait la raison d’une telle inquiétude, il répondait avec simplicité : « Parce que c’est ma race ».
Dominique Venner a repris le flambeau. Il définissait le nationalisme comme « la doctrine politique qui exprime en termes politiques la philosophie et les nécessités vitales des peuples blancs ». Et qu’est-ce qu’un peuple ? « Une unité biologique confirmée par l’Histoire » et relevant du « sol et du sang ». Sol et Sang… Terre et Peuple. Et s’il choisit Notre-Dame de Paris pour se sacrifier c’est parce qu’elle symbolise la « perpétuation de sa race et de son esprit ». Soyons fidèles et dignes d’un tel homme.
18:23 Publié dans Les Nouvelles du Front de Pierre Vial | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sur le site Entreprendre : Le plan d’Eric Zemmour pour relancer l’économie française
Source Entreprendre cliquez ici
Dans cette entrevue exclusive, Eric Zemmour, le président du parti Reconquête, aborde des sujets sur lesquels il est rarement interrogé : celui de la préservation de notre tissu économique, de la réindustrialisation ou de la souveraineté économique.
Tout le monde parle de réindustrialisation, mais avez-vous un plan ?
Éric Zemmour : La réindustrialisation constitue en effet la mère de toutes les batailles en matière économique, stratégique et sociale. Le phénomène de déclassement industriel, avec la vente de fleurons nationaux à l’étranger, est la cause directe de l’effondrement de notre balance commerciale, déficitaire depuis plus de vingt ans !
La France s’est jetée dans les bras de la consommation, de l’importation et de la dette. On a abandonné la voie de la production. Nous nous en sommes trouvés appauvris et stratégiquement affaiblis puisqu’obligés d’acheter à l’étranger nos biens industriels. Une authentique politique de réindustrialisation passe par la mise en œuvre de trois principes directeurs. D’abord, la baisse des impôts de production doit permettre d’améliorer la compétitivité des entreprises françaises et donc faire grossir leurs carnets de commandes. Ensuite, il convient d’assouplir les dogmes concurrentiels bruxellois, qui s’opposent à la constitution de champions nationaux en Europe tout en laissant notre marché ouvert aux géants extra-européens.
Enfin, il faut inciter fortement les consommateurs et la commande publique à favoriser les fournisseurs nationaux. C’est par l’industrie que l’on pourra rééquilibrer nos comptes commerciaux. Et c’est par l’industrie que l’on pourra augmenter les salaires. Les personnes qui travaillent dans ce secteur ont une meilleure promotion sociale que les gens qui travaillent dans les services d’entrée de gamme. C’est ainsi que le smic suisse est à 4 000 euros, alors que le smic français est à 1 200 euros. Prétendre augmenter le smic sans mener une politique de réindustrialisation massive est une démagogie suicidaire pour notre économie, qui ne fait qu’accélérer en vérité l’appauvrissement de nos compatriotes.
Que faire pour rétablir notre souveraineté industrielle ?
J’ai proposé durant la présidentielle de créer un grand ministère de l’Industrie regroupant Industrie, Commerce extérieur, Énergie et Transports, pour remplir le rôle de chef d’orchestre de notre réindustrialisation. Les lycées professionnels seraient également sous sa tutelle – comme les lycées agricoles sont sous la tutelle du ministère de l’Agriculture – afin de favoriser l’imbrication entre la formation et les besoins des entreprises.
Privilégier la production en France, c’est tout d’abord agir au niveau européen, en imposant un mécanisme permettant à chaque État de l’UE de réserver une part de sa commande publique aux entreprises nationales. Face à la concurrence déloyale, je mettrai également un terme à la surtransposition dans le droit français des règles européennes. Dans notre pays, j’entends créer un Patriescore – sur le modèle du Nutriscore – pour indiquer la part de valeur ajoutée réalisée en France des produits consommés.
Nos entreprises stratégiques seront valorisées et protégées, face aux investissements étrangers et à l’extraterritorialité du droit américain notamment. En échange, toute entreprise qui délocalise devra rembourser intégralement les aides publiques reçues. La puissance publique doit être efficace et juste pour regagner la confiance des Français.
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Academia christiana a tenu cette fin de semaine son Université d'été en Anjou
La XIe Université d'été d'Academia christiana cliquez ici s'est déroulée du 14 au 20 août dans un cadre magnifique en Anjou. Plusieurs centaines de jeunes venus de toute la France et aussi d'Europe ont participé à cette rencontre de qualité.
Samedi, une journée portes-ouvertes a rassemblé un public encore plus large ainsi que de nombreux stands d'associations, de librairies et d'éditeurs. Notre revue Synthèse nationale et notre maison d'éditions étaient présentes et ce fut l'occasion de retrouver un grand nombre d'amis.
Nous remercions la direction et les militants d'Academia christiana pour leur accueil chaleureux et, dans les jours qui viennent, nous publierons un compte-rendu détaillé de cette Université d'été.
Le stand de Synthèse nationale.
13:18 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Philippe Randa invité sur TV Libertés au sujet de son livre "La France Macronisée'
Pour regarder l'émission cliquez ici
Chroniqueur politique et éditeur, Philippe Randa a animé avec Roland Hélie, six ans durant, l'émission "Synthèse" cliquez ici sur TV Libertés. Il vient de publier un nouveau tome de ses chroniques barbares : "La France macronisée - Le quoi qu'il en coûte, de l’arnaque à la crise". Faisant le portrait, au quotidien, de l’action de l’actuel locataire de l’Elysée, Philippe Randa décrit un Emmanuel Macron qui vit de crise en crise et incarne une formidable arnaque politique. Pour l’auteur, Emmanuel Macron privilégie l’apparence et la posture aux décisions. Mais son bilan est sans appel : la France va moins bien, la France va mal !
Pour acheter ce livre cliquez là
12:47 Publié dans Livres, TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’agonie du journalisme
L’arrivée du journaliste Geoffroy Lejeune à la tête du Journal du dimanche a évidemment fait sursauter tout le marigot gauchiste qui s’est arrogé le droit de définir là où est le bien et là où est le mal. Cette totalitaire mainmise médiatique, qu’on appelle aussi le mainstream est en train d’être sérieusement écorné par la montée en puissance de Vincent Bolloré dans les médias. Ce n’est pas une nouveauté, puisque nombre de médias sont déjà aux mains de milliardaires, comme Dassault, Arnault, Perdriel et Pinaud. A une différence près, Dassault et Bolloré font montre d’une conscience politique que les autres n’ont pas – à l’exception de Perdriel, ex patron de l’Obs - qui se contentent de vendre du papier et laisser les mains libres à la bien-pensance droit de lhommiste qui entend continuer de faire la pluie et le beau temps. Natacha Polony, dans son pertinent édito, démonte toute cette mécanique perverse qui a au final pour effet de faire déserter les lecteurs de la presse écrite en général et des quotidiens nationaux en particulier.
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Source : Marianne 17/8/2023
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samedi, 19 août 2023
Les céréales, enjeu de pouvoir planétaire
Du réchauffement climatique qui perturbe les récoltes céréalières à la guerre en Ukraine, un des grands pays agricoles, l’alimentation devient au même titre que l’énergie l’un des grands enjeux planétaires. Et la guerre en Ukraine vient de mettre en lumière le rôle capital joué par l’Ukraine en matière d’approvisionnement céréalier d’une bonne partie de la planète. Or, Vladimir Poutine vient soudain d’interrompre le pacte qui permettait à l’Ukraine d’exporter ses grains la privant ainsi d’une de ses principales ressources. Il ne faut pas s’imaginer que les Russes vont perdre cette guerre et déserter le Donbass qu’ils occupent largement. L’Europe peut-elle se permettre une guerre longue sur son territoire pour céder au bon vouloir des Américains ? Cet article du Figaro dresse un état des lieux mondiaux de ce qu’il faut bien appeler le ballet agrologistique.
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Source : Le Figaro 2/8/2023
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Les Verts, Médine, et la complaisance pour l’islamisme
Mathieu Bock-Côté
En invitant Médine à leur université d’été, fin août, le parti Europe Écologie- Les Verts a envoyé le signal qu’il s’inscrivait pleinement dans la mouvance qu’on assimile généralement à l’« islamo- gauchisme ». On notera, même si on en parle moins dans les médias, que LFI a fait de même. Le rappeur est connu pour son hostilité à la laïcité, mais plus encore, pour son communautarisme militant, qui se veut la voix des cités et des banlieues issues de l’immigration. Nul besoin de refaire ici la liste de ses déclarations les plus choquantes, comme si on ne les connaissait pas déjà, même s’il vaut la peine de rappeler que Médine s’est rallié au geste de la quenelle, bien après que le brouillard supposé autour de sa signification se soit dissipé.
Médine est un symbole de l’hostilité à tout ce qu’on assimile à l’identité française ainsi qu’à la civilisation occidentale, et c’est justement pour cela qu’il est invité chez les Verts. Bien au-delà de son pseudo-écologisme, EELV a fait de l’idéologie diversitaire son noyau doctrinal. EELV impose son agenda à coups de provocations calculées qui permettent de façonner l’agenda public, au-delà de la première réaction scandalisée qui les accompagne. Car, une fois le scandale médiatique passé, un thème s’est installé dans la vie publique, et tous sont condamnés à en débattre. Les marges prennent en otage la vie démocratique. Sandrine Rousseau est la grande spécialiste de cette forme d’agit-prop adaptée à la société médiatique.
Plus encore, les Verts veulent faire passer Médine pour un martyr et la victime d’une campagne diffamatoire portée par « la droite et l’extrême droite », pour reprendre l’expression rituelle de la démonologie progressiste. La critique envers Médine serait le symptôme d’une poussée xénophobe et islamophobe, à la fois dans les profondeurs du pays et chez ceux qui ne se veulent pas de gauche. On pourrait même croire qu’il est invité dans l’espoir de provoquer des « dérapages » sur les réseaux sociaux, qui permettront ensuite de regonfler médiatiquement le fantasme d’une France au fond d’elle- même pourrie, au fond d’elle-même moisie. Le commun des mortels n’en aurait pas contre les propos de Médine, mais contre son origine.
Et pourtant il arrive que la polémique échappe à son créateur. EELV a dû justifier des propos et déclarations accumulées au fil des ans par son prestigieux invité. Obligée de justifier son invitation, Marine Tondelier a ainsi revendiqué le droit pour un homme d’évoluer, de s’amender, de ne pas être enfermé dans son passé. On voudrait bien la croire, mais dans quelle mesure est-elle prête alors à faire preuve de la même compréhension lorsqu’il est question d’autres acteurs politiques, qui réclament aussi le droit de ne pas être éternellement définis par une déclaration venant de leur jeune vingtaine ?
Marine Tondelier n’a toutefois pas bronché lorsque Médine s’en est pris à Rachel Khan dans un tweet faisant explicitement référence à la Shoah, en se moquant de la mémoire des rescapés, en la qualifiant de « resKHANpée ». Médine a beau s’être excusé ensuite, il n’aura convaincu que ses fidèles. Les grands médias ont pourtant fait semblant de prendre ses excuses au sérieux : c’est l’avantage d’être jugé par un tribunal de gauche quand on est de gauche. On l’a vu avec le traitement réservé par France info à l’histoire, qui a d’abord entouré de guillemets le terme « antisémite » pour qualifier les propos de Médine. Les rédactions font rarement preuve d’indulgence lorsque vient le temps d’assigner les étiquettes les plus dures à l’endroit des partis et mouvements associés à la « droite », dans des situations bien moins claires. La prudence n’était peut-être ici que le masque d’une complaisance connue.
Cette tolérance à la dernière provocation de Médine rappelle à ceux qui en douteraient que la gauche ne se mobilise contre l’antisémitisme que lorsqu’il s’inscrit dans une croisade plus large contre l’« extrême droite ». Lorsqu’il émane de ses rangs, ou de ses compagnons de route, elle regarde ailleurs, d’autant que l’antisémitisme est loin d’être absent dans les quartiers qui représentent son nouveau socle électoral. Il en est de même lorsque la gauche détourne le regard de la vision particulièrement rétrograde de l’homosexualité qu’on y trouve. Le parcours de Médine n’empêchera pas non plus ses défenseurs à gauche de se dire féministes, même s’il n’a jamais hésité à fricoter avec les islamistes qui veulent voiler et bâcher les femmes. L’intersectionnalité a ses raisons que la raison ne connaît pas.
On l’aura compris, la gauche nupesienne ne voit aucune raison de s’éloigner de Médine, car il représente selon elle l’avenir de la France. Il se présente comme un conquérant, et les conquis qui composent ses rangs veulent se soumettre. On peut croire avec elle qu’il représente l’avenir du pays, mais, contrairement à ses militants, nous n’y verrons aucune raison de nous en réjouir.
Source : Le Figaro 10/8/2023
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vendredi, 18 août 2023
L’Espagne continue sur la voie de l’éclatement et de la révolution
Pedro Sanchez et Carles Puigdemont
Michel Festivi
Après le pitoyable résultat des élections législatives du 23 juillet, les gauches et les séparatistes semblent avoir trouvé des accords pour gouverner l’Espagne, si tant est que l’on puisse encore employer ce vocable, car ce pays part en miettes.
Le 17 août s’est réuni le nouveau congrès des députés qui a élu avec 178 voix, soit deux voix de plus que la majorité absolue, Francina Armengol, une socialiste des Baléares, ancienne Présidente de cette région, toute acquise à la politique de Pedro Sanchez. Aussitôt, le catalan, le basque et le galicien ont été proclamés langues officielles du congrès à côté du castillan. Déjà les Valenciens protestent que « leur langue » n’ait pas été retenue.
L’Espagne va ainsi demander aux institutions européennes de légitimer ces quatre idiomes, sachant que Sanchez est jusqu’au 31 décembre président tournant de l’UE, du moins s’il reste en place. L’éclatement de l’Espagne est en cours. L’UE doit en principe donner son accord à l’unanimité des 27.
Le chef catalan Carles Puigdemont (7 députés), a soutenu cette élection, tout en déclarant que son appui à l’investiture de Pedro Sanchez comme Chef du gouvernement, sera conditionné à l’approbation d’une vaste loi d’amnistie pour tous les dirigeants catalans qui ont été condamnés par la justice et à l’organisation d’un référendum sur l’indépendance de la Catalogne. Il réclame des garanties.
La gauche dispose désormais de cinq sièges sur neuf au bureau des Cortès. La session d’investiture du Chef du gouvernement devrait avoir lieu dans quelques semaines. Déjà les indépendantistes de tout poil entendent faire monter les enchères. Ils exigent que Sanchez accepte la reconnaissance d’un referendum sur l’indépendance et une amnistie générale pour tous ceux qui avaient organisé le scrutin sur l’indépendance de la Catalogne en 2017.
Pourtant l’organisation d’une telle consultation pose des problèmes juridiques et constitutionnels considérables. Par contre un vote consultatif serait envisageable, selon les analystes espagnols.
Pour certains commentateurs avisés en tout cas, « les concessions de Sanchez ce 17 août au congrès anticipent une reddition complète envers Puigdemont pour l’investiture ».
En effet, le PSOE a permis par des manipulations de vote, que les divers partis indépendantistes puissent constituer des groupes politiques, alors qu’ils ne pouvaient le faire avec leurs seuls élus, ce qui leur confèrent moultes avantages pécuniaires et politiques. En tout cas, Carles Puigdemont a averti depuis Bruxelles : « Ou il y aura une amnistie générale, ou il n’y aura pas d’investiture. »
Sanchez est prêt à toutes les capitulations pour gouverner. De toute façon il n’a pas le choix, car il n’a pas de majorité sans les indépendantistes.
Les politiciens espagnols de gauche et d’extrême gauche vont donc de nouveau accoucher d’une monstruosité, d’un gouvernement Frankenstein, selon l’appellation qui avait été donnée par un ministre socialiste Alfredo Perez Rudalcaba de cette coalition socialiste, communiste, séparatiste, indépendantiste qui gouverne l’Espagne, pour son malheur, depuis 2019.
Calvo Sotello, l’un des chefs des droites, le futur martyr assassiné par les sbires du front populaire espagnol le 13 juillet 1936 d’une balle dans la nuque, avait un jour déclaré aux Cortès : « je préfère une Espagne rouge à une Espagne déchirée ». L’Espagne de 2023 est rouge et déchirée désormais. Affaire à suivre.
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jeudi, 17 août 2023
Covid-19 : retour sur 2 ans d’infos et d’intox avec Claude Janvier
Claude Janvier, essayiste et écrivain, dresse un bilan de deux années de désinformation au sujet du Covid. Quelle est l’efficacité réelle des masques et des confinements ? Quelles sont les preuves de la nocivité des vaccins anti-Covid ? Qui cherche à nous empoisonner pour faire plus de profits ?
Source Jeune nation cliquez ici
10:24 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La mort d’Anthony, 25 ans, me touche bien plus que celle de Gérard Leclerc
Pierre Cassen Riposte laïque cliquez là
C’est la rubrique « Nécrologie » en ce moment. Après vous avoir annoncé hier le décès du professeur Claude Got, et de l’ineffable Chantal Perrichon, voilà que nous avons appris hier soir la mort de Gérard Leclerc, le journaliste socialaud bien connu, qui fut chef du service politique de France 2, président de la Chaîne Parlementaire et chroniqueur à CNews, où Pascal Praud, qui tenait au pluralisme de ses émissions, l’invitait régulièrement sur les plateaux, où il ânonnait la propagande qu’il a déversée toute sa vie.
Sa mort nous attristera beaucoup moins que celle du jeune Anthony, 25 ans, père de deux enfants, décidé dans des circonstances insupportables, mais hélas de plus en plus fréquentes. Une fête entre amis, pour un anniversaire, une salle louée, des intrus, dont on ne précise pas l’origine, qui veulent s’inviter à la fête, qui sont repoussées, et qui attendent jusqu’à 5 heures du matin pour pouvoir se venger. cliquez ici
Curieusement, alors que le coup de poignard est donné à la gorge, le prénom de l’assassin est donné aux médias, il s’agirait d’un cas social qui se prénommerait Tristan. Quand on se souvient qu’il y a dix ans, le journal Le Monde avait appelé un autre assassin, Souleymane, 16 ans, Vladimir, on a toutes les raisons de se montrer méfiant.
D’autant plus qu’en Gironde, un terrible accident de la route, dû à un fuyard qui a refusé d’obtempérer à un contrôle de police, a coûté la vie à deux jeunes Suissesses de 21 ans qui venaient passer leurs vacances en France. cliquez ici
Et là, curieusement, l’identité de l’assassin n’est pas donné à la presse. Or, si les policiers avaient tiré, les deux jeunes femmes, seraient toujours vivantes, et deux autres personnes ne seraient pas entre la vie et la mort.
Si Anthony est mort, si les deux jeunes Suissesses sont mortes, si tous les jours des Français meurent ou sont sauvagement agressés par des clandestins ou des Chances pour la France, c’est à cause de tous les Gérard Leclerc de France et de Navarre qui pullulent dans les rédactions des médias de propagande.
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mercredi, 16 août 2023
Actualités du satanisme dans la politique mondialiste - Alain Escada
Intervention d'Alain Escada lors de la Vᵉ UDT du Pays Réel.
Lucifer et les anges déchus existent-ils ? Et s’ils existent, ont-ils une quelconque influence sur notre monde ? Nous remercions nos ennemis de venir aujourd’hui à notre rescousse. Leurs allusions de moins en moins voilées à l’empire d’une spiritualité globale, et qui n’est certes pas celle de Jésus-Christ, ont plus de poids que nos prédications pour convaincre nos contemporains déchristianisés de l’existence de ces puissances nuisibles qui sont à l’œuvre dans l’histoire des sociétés et des hommes. Les chrétiens n’y croient plus, mais les thuriféraires du mondialisme n’ont pas de doute à ce sujet et ont choisi leur camp. Donnons-leur la parole en cette première conférence, recueillons leurs aveux. C’est le Président de Civitas lui-même qui a réalisé les édifiantes collectes des témoignages de cette spiritualité inversée, antichrétienne, voire ouvertement satanique, professée par les mentors du mondialisme.
23:19 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le nouveau numéro (n°16) de "La Revue d'Histoire européenne" est sorti
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Les lacs du Connemara : il parait que cela dérange...
20:35 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Universités d’été… quelle rigolade !
Jarente de Senac
Ça m’a toujours fait marrer cette appellation d’université, le raout que s’octroient les partis politiques pour convoquer leurs militants, ou ce qu’il en reste, à deux ou trois jours de pseudo réflexion sur de fantomatiques programmes politiques. En général un salmigondis "d’enculage de mouche". Et il faut bien avouer que cette année, à gauche comme à droite, ces universités vont ressembler à une traversée du désert de Gobie muni d’un seul bidon d’eau. Car les militants se barrent de tous les côtés.
Au parti majoritaire, Renaissance, on trouve tout ce qui tourne autour du centre (gauche et droite). Et comme Macron ne se représente pas, il y a là tout un électorat en errance que la droite aimerait récupérer, notamment Les républicains. Mais c’est là que ça devient compliqué. Car les Républicains ont le cul entre deux chaises, vu qu’une grande partie de leur électorat s’est barrée qui à Renaissance qui au Rassemblement national. Autrement dit, il s’agit pour Laurent Wauquiez de résoudre la quadrature du cercle. Trop à droite, les centristes se barrent, trop au centre et les radicaux restent au Rassemblent. A notre avis l’unique chance pour Laurent Wauquiez, c’est de miser sur le fait qu’une grande partie des électeurs du Rassemblement ne veulent pas voir une Marine Le Pen entrer à l’Elysée eu égard à ses incompétences et à celles de son entourage. C’est un pari risqué. Les couilles molles que sont les centristes ne voteront jamais pour un programme trop radical.
Il apparaît, et les sondages le prouvent, que la France se droitise. Et pour cause. Tout ce qui relève du régalien est en train de se déliter vitesse grand V. Trois institutions majeures sont quasi en dissidence : la santé, la police et la justice. Et les fractures entre la France de nos pseudo élites, le peuple encore gaulois et les immigrés ne cesse de s’agrandir. Ce qui rend les problématiques électorales fortement aléatoires.
Quant à la gauche, il était temps, elle est partie dans les nuages. Mais elle est toujours bien présente dans les médias où elle fait la pluie et le beau temps sur les chaînes nationales, ce qui ne manque pas d’être scandaleux. Mais les centristes de tous bords s’en accommodent au nom des droits de l’homme. Une chose est sûre, la gauche bénéficie d’un électorat d’irréductibles comme c’est toujours le cas avec le parti communiste. Mais il est maigre semble-t-il. Sur le fond, on ne sait plus très bien à quoi correspond la gauche dont un Mélenchon en donne une image brouillée. Ce révolutionnaire de carton-pâte, rétribué toute sa vie par la fonction publique en sa qualité d’élu est en train de se suicider en raison de ses accointances avec les immigrés et les islamistes, les nouveaux damnés de la terre à ses yeux.
Autant dire que l’avenir n’a jamais été aussi incertain, imprévisible, à l’heure même où s’accumulent les nuages en France comme en Europe. Car la guerre en Ukraine a des répercussions nettement plus importantes que prévues. Au-delà du problème politique se pose celui de l’énergie autrement plus inquiétant pour nous autres européens. Car Bruxelles nous a mis dans la panade en soutenant inconditionnellement les intentions américaines de déclarer la guerre à la Russie et de nous faire voter d’iniques embargos. De tout cela les Français ne sont pas dupes ! Demain en sera-t-il la preuve ?
14:55 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 2 et dimanche 3 septembre à Chiré-en-Montreuil (86) : 53e Journées chouannes
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Rappel : du 14 au 20 août, en Anjou : université d'été catholique d'Academia Christiana
Informations et inscriptions cliquez ici
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Reportage sur l'UDT de l'an passé.
Venez nous retrouver samedi 19 août sur le stand de Synthèse nationale.
01:02 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 15 août 2023
Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°96) est sorti
En savoir plus cliquez ici
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Incroyable :EN ÉTÉ IL FAIT CHAUD ET EN HIVER IL FAIT FROID !
Pieter Kerstens
Lorsque la crainte domine la raison, le peuple devient alors plus docile. C’est pourquoi les régimes européens utilisent tous les médias subventionnés pour diffuser leur propagande et la désinformation dans tous les domaines.
Les « experts » du GIEC donnent des prévisions apocalyptiques.
En Europe, les écologistes et Greta Thunberg dénoncent la responsabilité de l’Homme Blanc comme unique responsable de la pollution atmosphérique par les rejets de CO2 et coupable par conséquence du « réchauffement climatique ». Accusés de voyager en avion, coupables d’utiliser leur voiture, mangeurs de viandes, consommateurs d’énergies fossiles, les Européens en particulier sont cloués au pilori de la bien-pensance et du politiquement correct qui leur interdisent la moindre critique ou opposition aux dogmes sectaires des minorités radicales.
Ces tarés subissent depuis des décennies les thèses des intellectuels issus des universités américaines qui ont sapé les valeurs de notre civilisation européenne, à commencer par les fameux « trous d’ozone », dans les années 1980, qui devaient conduire à la fin de l’humanité sur notre planète. Les couches d’ozone se sont reconstituées naturellement au-dessus des pôles depuis plus de 20 ans.
Mois après mois, on nous raconte que les canicules sont de plus en plus nombreuses et que la température sur Terre ne cesse d’augmenter à cause des activités humaines et surtout en Occident, selon des statistiques observées sur 20 ou 30 ans.
Dans l’espace-temps, ces gourous ignorent le passé de nos ancêtres (de même pour ce qui concerne l’Histoire qui, pour eux, ne commencerait qu’en 1939…) et avec la complicité des médias diffusent aussi des théories fumeuses fondées sur le « Woke ».
Lutter contre l’oubli !
En 1929 il faisait -16° à Strasbourg fin janvier et de fortes chutes de neige affectaient la France début février. Les 12 et 13 février, on relevait -24° à Clermont-Ferrand, -30° dans la plaine de la Limagne. La mer était gelée à Berck et la Saône gelait à Mâcon. Il faisait -17° à Lyon et -13° à Paris.
Du 15 au 23 juillet 1929, on relevait 40° à Toulouse, Orange et Montélimar ; 39° à Lyon et à Paris. Du 26 août au 12 septembre il faisait 35° à Paris et Valenciennes, 36° à Lille, 37° à Châteauroux et 38°à Angoulême.
Le 8 octobre une tornade ravage l’Ile de France avec de gros dégâts à Senlis au et Château de Versailles.
Pour une période plus ancienne, à la fin du Xème siècle, quand les Vikings sont partis pour la découverte de l’Amérique du Nord, ils avaient créé des villes au Groenland (le « Pays Vert ») où une majeure partie était couverte de landes et de forêts.
Les activités du Soleil et Dame Nature ignorent les jérémiades et les piailleries des écolos-bobos-socialauds et déterminent SEULS le climat de notre Planète depuis des millénaires !
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lundi, 14 août 2023
Gérald Darmanin et le régime Macron veulent dissoudre CIVITAS et les catholiques ? Avec Alain Escada
Pour contacter CIVITAS civitas-institut.com
Par courrier : Secrétariat Civitas
1 rue de la Maubette
03140 Etroussat
Email : secretariat@civitas-parti-catholique.com
Tel : 07 67 09 67 59
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dimanche, 13 août 2023
Darmanin de Tarascon
La chronique de Philippe Randa
Décidément, les étés se suivent et la bête immonde, jamais morte, est au rendez-vous… sinon, que serait la vie de certains auto-proclamés défenseurs des droits de l’homme, sinon en général, tout au moins des leurs ?
Cette année, c’est sous les traits de l’association très catholique Civitas qu’elle vient hanter le monde politique français. Ce, pour cause de « propos antisémites tenus lors de l’université d’été du mouvement »…
Pierre Hillard, auteur de nombreux livres assez prisés d’un « certain public » – et dans son cas, plus exactement un « public certain », ce qui n’est pas le cas de tous – aurait déclaré « que “la naturalisation des Juifs en 1791 ouvre la porte à l’immigration (…) Avant 1789, un Juif, un musulman, un bouddhiste ne pouvaient pas devenir Français. Pourquoi ? Parce que c’était des hérétiques », soit de simples propos factuels – à moins qu’il se trouve des historiens pour le démentir, bien sûr – mais l’orateur aurait ajouté, sans qu’il n’ait encore indiqué s’il était sérieux ou simplement facétieux « qu’il faudrait peut-être retrouver la situation d’avant 1789 » : d’où un déchaînement médiatique contre Civitas et les menaces d’embastillement, enfin de dissolution ! du mouvement dirigé par Alain Escada diligenté le tartarin-ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Ce dernier espère sans doute faire ainsi oublier l’ire des forces de polices dont une bonne partie est à ce jour en congé de la République par « arrêt maladie » réelle ou non, mais qui leur permet tout au moins d’échapper autant à la haine meurtrière des racailles à leur encontre qu’aux foudres d’une Justice qui devra donc, en ce mois d’août, se contenter de s’en prendre à une poignée de Catholiques supposés nostalgiques d’un Régime qui n’est plus : les fameuses, sinon fumeuses « valeurs de la République » que certains ne cessent de brandir en les définissant suivant leurs besoins ponctuels, étant donc bien plus menacées par la déclaration hillarienne… que par les récentes émeutes de milliers de « malchances pour la France »… auxquels ils seraient peut-être intéressant, sinon cocasse, de savoir ce qu’ils pensent, eux, des droits des Juifs en France… et ailleurs !
Ceci constatés, l’obsession de l’antisémitisme, qu’elle soit catholique, insoumise ou simplement opportuniste pour faire oublier quelque incompétence ministérielle, est bien évidemment aussi ridicule que toute idée de retour à des temps révolus.
Quoiqu’à bien y réfléchir, menacer de dissoudre un mouvement pour une simple phrase probablement sortie de son contexte – et qui n’appelle ni à la violence, ni à l’insurrection, ni au crime, mais en l’occurrence à un simple changement législatif – n’est pas sans rappeler les méthodes de tout régime dictatorial : opprimer un opposant politique pour ses déclarations par la prison, la déportation ou l’amende à toujours été le fait des régimes que les si sourcilleux défenseurs des valeurs de la République, mises à toutes les sauces, ont villipendés… et condamnés !
Alors, la question se pose : et si c’était Gérald Darmanin lui-même et surtout lui qui mettait en péril cette valeur qui s’appelle « liberté d’expression » et qui est, n’en déplaisent aux héritiers des Robespierre, Trotsky et autre Khomeyni, la première des valeurs inestimables de la République ?
Et donc la plus menacée par le Tartarin de la place Beauvau !
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20:01 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La chronique de Mathieu Bock-Côté
Dans sa chronique du Journal du dimanche, l’essayiste s’interroge à juste titre sur le concept d’extrême droite. Et de conclure qu’il n’y a en fait aucune définition plausible en dehors de celle qui consiste à diaboliser un adversaire. Et, comme par hasard, ce sont les gens de gauche qui désignent qui est d’extrême droite, de qui ne l’est pas. Pourtant, Mélenchon a, à sa manière, tout d’un Fidel Castro de banlieue, espèce de sous-produit du fascisme très en vogue à l’extrême gauche. A titre d’exemple, la nouvelle direction du Journal du dimanche nous offre un parfait exemple de diabolisation avec la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête de la rédaction de l’hebdomadaire et après avoir dirigé Valeurs actuelles. La gauche a décidé que c’était un facho et tenté de dresser un « cordon sanitaire » autour de cet hebdomadaire, désormais aux mains de Vincent Bolloré. La gauche sent bien que son pouvoir médiatique est en train de lui échapper à l’heure même où les électeurs se détournent des billevesées d’une gauche qui n’a plus ni queue ni tête.
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Source : Le Journal du dimanche,13/8/2023
11:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 12 août 2023
Les gauches ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît !
Michel Festivi
Les gauches peuvent tout se permettre, même les pires ignominies en toute impunité, et en plus donner en permanence des leçons au monde entier. Bien sûr on le savait, ce n’est pas nouveau, mais l’actualité continue de nous fournir des exemples quotidiens.
Le dernier échantillon en date, c’est l’invitation du dénommé Médine, un rappeur, aux universitésd’été de LFI et de EELV. Mais ce Médine n’est pas un gesticulateur ordinaire. Imaginons un seul instant, qu’un gigoteur ait demandé à son public de frapper un objet à l’effigie de JL Mélenchon ou de Sandrine Rousseau. Cela s’appelle une Piñata, jeu importé d’Amérique du sud.
C’est ce qu’a entrepris Médine, en demandant à ses supporteurs de briser un objet à l’effigie d’élus locaux du RN, Edwige Diaz, Julie Rechagneux, ou encore de Geoffroy Gary de Reconquête. En brisant les têtes de plâtre de ses cibles, Médine s’était écrié « joyeuses Pâques », les faits s’étant passés à Agen, lors de la semaine Pascale.
Là encore, imaginons un seul instant la même scène, avec des portraits représentants des élus des Nupes par exemple, et le Médine de s’écrier « joyeux ramadan », on devine par avance les cris d’orfraies qu’auraient relayé toute la classe politique, des LR à Renaissance, en passant par le Modem, l’UDI, et toutes les tendances de la gauche. Immédiatement, Médine, se serait retrouvé sur le banc d’infamie et privé de concerts ou de salles de spectacle. Mais ce qui est vrai dans un sens, n’est pas vrai dans l’autre.
Car comme de bien entendu, briser ou faire briser une tête représentant un membre du RN, cela n’a suscité aucune critique, aucune intervention, aucun rappel à l’ordre de quiconque. Comme l’a justement déclaré Alexandre Sabatou du RN : « le silence de nos adversaires politiques illustre à lui seul leur soumission ». Comme l’a indiqué Nicolas Bay de Reconquête : « le rappeur Médine nous avait habitué aux provocations et aux relations troubles avec la mouvance islamiste. Mais il semblerait qu’il se surpasse dans l’ignominie en appelant à la violence sans complexe envers des élus ». Cf Le Figaro du 12 avril 2023.
Car cette vengeance du dénommé Médine aune cause précise. Edwige Diaz et Julie Rechagneux avaient le 3 avril 2023, refusé de voter une subvention régionale de 65 000 euros en faveur d’une salle de spectacle d’Agen, qui devait l’accueillir. Quand des élus avaient tenté d’obtenir l’annulation d’un concert de ce personnage à Albi, ce dernier avait publié une vidéo, où on le voyait lancer des fléchettes sur les photographies du maire de Lavaur, Bernard Carayon (LR) et du député du Tarne RN, Frédéric Cabrolier. On attend toujours les appels aux valeurs de la république, de la macronie et des gauches.
C’est dans ce contexte de provocations permanentes, que LFI et EELV vont le recevoir à leurs universités d’été fin août. Laurent Jacobelli, élu du RN a qualifié cette attitude : « la gauche, c’est un naufrage aujourd’hui, c’est-à-dire qu’ils n’ont plus de repères, ils n’ont plus d’électeurs attitrés, donc ils sont prêts à racoler des électorats résiduels. » Et d’ajouter sur le plateau de LCI, « l’islamisme pour eux est une porte de sortie. ». Il a aussi tenu à souligner : « Recevoir quelqu’un qui prône le djihad, la fatwa, c’est très dangereux » Cf Le Parisien du 10 août 2023.
Pas en reste, le PCF le recevra en septembre à sa fête de l’Humanité selon le Figaro du 8 août.
Car ce vociférateur a souvent été taxé d’islamiste, d’antisémite, ce qui va parfois ensemble. L’un de ses textes énonce : « Crucifions les laïcards comme à Golgotha- traduisons les : restez dans vos quartiers, laissez-nous parlez entre nous, de vous sans nous ». Même Catherine Fourest s’est sentie visée par ces appels à la violence, et a ironisé : « voir les intégristes noyauter les verts avec facilité et délices », ce à quoi la patronne des verts Marine Tondelier a immédiatement qualifié cette apostrophe de : « caricatures ». Cf le Figaro du 10 août.
Là encore imaginons, je dis bien imaginons une interjection proclamant : « Coupons les mains et les pieds des islamistes : traduisons-les : restez dans vos quartiers, laissez-nous entre nous, de vous sans nous ». On visualise sans peine le scandale absolu que cela aurait provoqué sur toutes les chaines de radios et de télévisions.
Enfin, et tout dernièrement, Médine, vient de commettre une atrocité antisémite et vulgaire avec la publiciste Rachel Kahn, l’affublant du terme : « resKhanpée ». Tondelier aux dernières nouvelles maintient son invitation défendant « son parcours intéressant » ! Cf le Figaro 11 août 2023. Décidemment les gauches sont toute honte bue, et tout leur est permis. Imaginons le même propos chez une personnalité de droite !
Laurent Jacobelli en réalité se trompe sur un point. Les gauches ont des repères, tout ce qui peut attenter à la France et aux français. Elles ont des électeurs attitrés en masse, dans les banlieues, les cités gangrénnées par les trafics de drogue et les délinquances diverses et variées, les zones de non droit où prolifère l’islamisme, la ségrégation homme-femme, le règne des barbus et des Frères. Cela fait beaucoup, beaucoup de bulletins. Les études du vote Mélenchon lors de la dernière campagne présidentielle sont édifiantes, comme celles des législatives qui ont suivies.
Dans un sursaut de tous, de tous ceux qui veulent s’opposer à cette mainmise, les scores en faveur de LFI, des Nupes, ou de EELV deviendront encore plus importants. En tout cas, ces partis ne reculeront devant rien pour ramasser cet électorat ségrégationniste et communautariste à souhait. Les droites molles et les centres amorphes en ne réagissant pas systématiquement et vigoureusement, font leur jeu, et c’est un jeu très dangereux.
16:38 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Jehanne au Trou
C’est la pièce de théâtre de l’été. Et politiquement pas du tout correcte en plus. Les éditions Livr’arbitres ont sorti le grand jeu avec Jehanne au Trou. Une pièce de théâtre signée Pierre-Antoine Cousteau, grand journaliste et polémiste dans les années 30-40. Une pièce de théâtre non publiée à l’époque, mais découverte par son fils, Jean-Pierre Cousteau, qui est parvenu, enfin, en cette année 2023, à la faire éditer.
Lire la suite ICI
Jehanne au Trou, par Pierre-Antoine Cousteau, éditions Livr’arbitres, 140 p. 18 €
16:09 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
vendredi, 11 août 2023
Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire : slogan mensonger
Polémia, cliquez ici
« Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire. » Tel est le pont aux ânes des immigrationnistes. Une affirmation constamment répétée depuis un demi-siècle (!) qui mérite un sérieux décryptage. Réfutation en 7 points.
Un mensonge total
1– Remarquons d’abord que cet argument s’inscrit dans une stricte logique économique. À supposer qu’il soit vrai (nous démontrerons que ce n’est pas le cas), il devrait être mis en balance avec d’autres facteurs et d’abord avec les conséquences nuisibles de l’immigration en termes d’identité, d’éducation, de sécurité ou encore de budget.
2– Observons ensuite que les étrangers déjà présents en France ont un taux de chômage plus élevé que la moyenne nationale (18 % pour les étrangers venus d’Afrique contre 7 % pour les Français).
Il en va de même pour les descendants d’immigrés non européens dont le taux de chômage cinq ans après l’entrée dans la vie active est deux fois plus élevé que celui d’un Français de souche (voir Immigration la catastrophe – Que faire ? page 46).
Quitte à garder le slogan « Les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire », il serait donc plus juste de l’adapter et d’affirmer « les nouveaux immigrés font le travail que les Français et surtout les immigrés plus anciens et les descendants d’immigrés ne veulent pas faire. »
3– En fait, la réalité est la suivante : l’entrée de nouveaux immigrés, même réguliers et surtout clandestins, fausse le marché du travail.
L’arrivée d’une main d’œuvre précaire, au départ peu exigeante et souvent clandestine, biaise la concurrence et tire les salaires à la baisse. Ce qui décourage les anciens résidents en France de prendre ces emplois.
Ceci vaut notamment dans les secteurs de l’hôtellerie/restauration, du bâtiment et des travaux publics, du contrôle et de la sécurité ainsi que des services à la personne.
4– Nuançons toutefois ce propos. Cette fuite des Français de certains métiers concerne bien davantage les grandes villes que la France périphérique. Cela s’explique par les surcoûts immobiliers dans les grandes métropoles et le fait que les classes populaires de souche ont été refoulées très loin des centres-villes. Ainsi le profil du personnel hospitalier et des soignants en EHPAD n’est pas le même en province et dans les grandes métropoles. Et ce alors même que dans les grands ensembles à forte population immigrée l’aide sociale et les trafics assurent souvent des revenus substantiels.
5– Ceci étant, le recours à une main d’œuvre étrangère – clandestine ou non – n’est pas une fatalité. Bien au contraire il apparaît que les employeurs n’ont pas toujours le libre choix de l’embauche. SOS Racisme a réalisé un test sur les recherches en personnels des entreprises de bâtiment et travaux publics, et déplore que 45 % d’entre elles (45 %, ce n’est pas rien !) auraient aimé pouvoir discriminer à l’embauche selon l’origine en excluant les candidats de type non européen. Preuve s’il en est que l’africanisation de ces métiers n’est pas inéluctable.
Les particuliers cherchant des aides ménagères ou à domicile se heurtent à la même difficulté d’orientation de leur recrutement. Une difficulté contournée par le personnel offrant ses services et précisant parfois « Français » ou « Dame portugaise ».
6– L’argument selon lequel « les immigrés font le boulot que les Français ne veulent pas faire » est encore plus faux pour les métiers du contrôle et de la sécurité. Il y a encore 20 à 30 ans, beaucoup de jeunes Français de souche ayant poursuivi des études modestes trouvaient des débouchés comme agents de sécurité. L’idéologie « antiraciste » les a progressivement exclus de ces métiers. Pour une raison simple : en cas de conflit entre un agent de sécurité et une personne contrôlée et refoulée c’est la règle du « deux poids, deux mesures » qui s’applique :
L’agent de sécurité européen en conflit avec un Africain ou un Maghrébin sera souvent présumé « raciste » par les médias et les juges.
A contrario, c’est le quidam européen en contentieux avec un agent de sécurité africain ou maghrébin qui risquera d’être présumé « raciste ».
Pour les employeurs, le choix est donc vite fait ! Sans parler du fait que recruter les membres d’une bande de racailles peut servir de police d’assurance…
Dans ce secteur, il est particulièrement faux de dire qu’on ne trouve pas de Français de souche pour travailler puisqu’ils sont exclus de fait de l’accès à l’emploi !
7– Ajoutons que les politiques publiques ont pu créer des pénuries artificielles de main d’œuvre : on pense en particulier à la médecine et à la chirurgie dentaire. Difficile d’affirmer que personne ne veut être médecin hospitalier ou dentiste, mais le numerus clausus organisé par les gouvernements successifs a créé des pénuries artificielles. Recréer une dynamique du travail français
Voilà qui permet d’affirmer que recréer une dynamique du travail français est possible par un ensemble de mesures :
• une dissuasion réelle du travail clandestin par un strict contrôle aux frontières et la fermeture administrative des entreprises employant des clandestins ;
• l’abrogation de la loi Pleven pour rendre aux employeurs le libre choix de leur personnel et recréer un marché d’emploi pour les autochtones ;
• et ce dans le cadre de la préférence nationale rétablie dans la Constitution ;
la révision du code des marchés publics pour y imposer la préférence nationale à l’emploi et la traque des sous-traitants indélicats.
Cet ensemble des mesures produira mécaniquement une réévaluation de ces métiers (hôtellerie, restauration, sécurité, aides ménagères, aides à la personne, bâtiments/travaux publics) par l’amélioration des conditions et des relations de travail comme par la hausse mécanique des salaires par le jeu de l’offre et de la demande. D’autant que la diminution des coûts sociaux et médicaux du fardeau de l’immigration devrait permettre une baisse des charges sociales.
Enfin les parcours scolaires devraient accompagner ce mouvement en revalorisant les métiers manuels et de force. Par une réhabilitation de l’apprentissage, de l’enseignement professionnel et de l’exercice physique.
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jeudi, 10 août 2023
Afrocentrisme, la résistance de l'Egypte
Bernard Lugan `
Au moment où en Europe, aux Etats-Unis, au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Australie, en réalité dans tout le monde blanc « occidental », l’univers slave étant pour le moment épargné, les élites ont capitulé devant les délires et les diktats des afrocentristes, la résistance semble venir d’Egypte.
Soumis et mentalement émasculés, les « Blancs occidentaux » ont déjà admis qu’un homme pouvait accoucher. Alors pourquoi n’accepteraient-ils pas de reconnaître que la « blonde Athéna aux yeux bleu clair » était en réalité une reine noire africaine et que ce furent des Noirs et non Colomb, qui découvrirent l’Amérique ?
En Egypte où la population a semble t-il encore une colonne vertébrale, ces provocations ne passent pas.
La colère est ainsi très forte contre un film américain ayant osé montrer Cléopâtre sous les traits d’une femme noire.
Plus généralement, le monde scientifique est « vent debout » contre le courant afrocentriste qui affirme que l’ancienne Egypte était « nègre ». Pour les afrocentristes, toute l’Afrique, Afrique du Nord, comprise, était peuplée par des Noirs avant que des envahisseurs, à savoir des Berbères Blancs, n’aient génocidé ces primo-habitants noirs de la rive sud de la Méditerranée...
Toujours à la différence de leurs homologues occidentaux, les dirigeants égyptiens qui ne capitulent pas devant ces falsifications historiques, ont décidé de contre-attaquer.
Ainsi, le journal Le Monde en date du 22 juin 2023 publie un article intitulé « Une exposition aux Pays-Bas, jugée afrocentriste, fait polémique ». De fait, l’exposition qui avait pour titre « Kemet », nom que les afrocentristes donnent à l’Egypte, était clairement destinée à faire croire au public hollandais que l’ancienne Egypte était « nègre ».
Or, dans cet article, nous apprenons que « Les autorités égyptiennes n’ont pas apprécié et ont dénoncé cette falsification de l’histoire ».
Tout naturellement acquis à l’idéologie woko-décoloniale, les responsables du musée dénoncent quant à eux « un regain de racisme antinoir en Egypte ». Ce faisant, les voilà ralliés aux postulats farfelus de l’afrocentrisme devenus autant de « vérités » prospérant dans la négation du réel et le refus de reconnaître la différence de nature entre fait et mythe…
Source : Bernard Lugan
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mercredi, 09 août 2023
Dissolution : nous devons défendre le droit à l’existence de Civitas
Pierre Cassen, Riposte laïque, cliquez là
Bien sûr, toute la mafia mondialiste a sauté sur cette phrase de Pierre Hillard, prononcée lors d’une réunion de Civitas, pour exiger la dissolution de Civitas. cliquez ici et cliquez là
La Licra et les Insoumis, qui s’étaient déjà signalés en demandant à Darmanin, et on obtenant, la dissolution de Génération Identitaire, recommencent le même numéro avec le ministre de l’Intérieur, trop heureux d’avoir des complices pour éradiquer la résistance patriote.
Et bien évidemment, Darmanin nous fait le coup de l’antisémitisme qui n’aurait pas sa place dans la République, comme si le seul antisémitisme qui tue, en France, n’était pas celui de l’islam.
La question n’est même pas de débattre de la pertinence, ou pas, de la petite phrase de Pierre Hillard, ni de la ligne politique de Civitas.
La seule question qui doit unir la mouvance patriotique, ou nationaliste, est celle du droit à l’existence de Civitas, et de s’opposer à sa dissolution.
Nous devons comprendre que cette menace de dissolution, qui suit les interdictions de manifester et même d’honorer la mémoire de Dominique Venner, n’est qu’une nouvelle étape dans la politique des mondialistes qui veulent éradiquer, par tous les moyens – on vient de le voir à l’occasion de l’épisode du JDD – la parole libre et l’existence de la mouvance patriote.
Ne pas défendre Civitas aujourd’hui, c’est permettre demain la dissolution de l’Action française, et après-demain celle du Rassemblement national et de Reconquête.
Nous devons donc tous défendre le droit de Civitas à exister, contre les totalitaires qui veulent éradiquer la résistance patriotique par tous les moyens.
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mardi, 08 août 2023
Après les interdictions du printemps, voici les dissolutions de l'été...
Après avoir procédé à de multiples interdictions frappant les organisations patriotiques au printemps, l'été venu, Darmanin passe à la vitesse supérieure en annonçant une procédure de dissolution à l'encontre du mouvement catholique Civitas.
Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Il aura suffit que Mélenchon, qui a beaucoup à se faire pardonner, "s'indigne" au sujet de propos tenus dans un cadre privé lors de l'Université d'été de Civitas pour que Darmanin, en bon petit chien de garde du Système, se mette à aboyer.
La France est au bord de l'insurrection, nos villes et leurs banlieues sont saccagées par les bandes de racailles, de dealers et autres blacks blocs ou antifas et Darmanin ne trouve rien de plus urgent que de harceler l'opposition nationale et identitaire. Décidément, ce ministricule à l'allure de petit rond-de-cuir aura réussi au moins une chose : celle de repousser les limites de l'incompétence et de la paranoïa au-delà de l'infini...
La droite nationale et identitaire doit réfléchir sur les menaces de Darmanin. Aujourd'hui, c'est Civitas qui est dans le collimateur. Demain, ce sera qui ? Le Rassemblement national ? Reconquête ?
En réalité, Darmanin, Mélenchon, Macron et autres valets du mondialisme gesticulent car ils savent que, face à la formidable réaction populaire salvatrice qui se prépare, ils ne sont déjà que des vestiges nuisibles d'un passé qu'il faudra balayer.
En attendant, que l'on soit en harmonie ou pas avec la sensibilité qu'incarne Civitas, exprimons notre solidarité combattante à ce mouvement, et à son président Alain Escada, face aux menaces liberticides qui pèsent sur eux.
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
13:16 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Nous avions une camarade... VÉRONIQUE BOUCHER, née BOYER (1938 - 2023)
Albéric d'Avine
Comme dit si bien son fils, Véronique, des premiers aux derniers jours, a eu un engagement total et fidèle, en parallèle d'une vie professionnelle intégralement consacrée aux Belles Lettres, à l'Edition et à sa passion pour les livres et la langue française : Engagement patriotique de toujours.
OAS (Fidèle soutien de son fiancé Jean-Luc, embastillé OAS pendant 4 ans dans les geôles gaullistes, à la Santé, puis à Saint-Martin de Ré), Comité Tixier-Vignancour, Front National évidemment (rue du général Clergerie), Présent, Bénévole de Radio Courtoisie pendant 30 ans, Secrétaire de l'Association Nationale Pétain-Verdun, ces organisations purent se flatter d'avoir eu une collaboratrice, une amie, une camarade engagée, volontaire et efficace !
Véronique était une bretonne à la tête dure et bien faite, ayant élevé ses 3 fils comme de vrais militants, qui sont, grâce à elle, d'excellents pères, et de francs soutiens de notre cause nationale.
Outre ses combats, rien de ce qui est national ne lui était étranger, et nombreux sont ceux qui, comme moi, purent, jeunes étudiants, avoir droit à un toit, une oreille attentive, et parfois une juste remise en place, pour la cause !
Notre camarade est partie. Elle a marié sa petite-fille, puis s'en est allée, discrètement, après la Messe, petite main fidèle, comme de nombreux lecteurs de SN s'en souviendront, entourée de ses fils, des ses petits-enfants et assistée des secours de la Religion, grâce au Père Jean-Baptiste, de l'Abbaye de Lagrasse.
Véronique sera inhumée en ses terres bigoudènes, le vendredi 11 août 2023, à 14h30, en l'église Saint Tugdual de Combrit (29).
Chère Véronique, Kénavo Avech'al !
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Quand l’Allemagne se réveillera…
Le billet de Patrick Parment
On a tout lieu de désespérer de l’Allemagne depuis qu’elle est aux mains de sociaux-démocrates, totalement aliénés aux normes du très anglo-saxon libéralisme larmoyant des droits de l’homme. On croyait également que largement lobotomisés par le masochisme freudien américain depuis la défaite de 1945, et dont le symbole fut le chancelier Adenauer, l’Allemagne ne s’en remettrait pas. Il semblerait qu’il n’en est rien avec l’émergence de l’AfD (Alternative für Deutschland), un parti politique né en 2013 qui préconisait la dissolution de la zone euro, avant qu’Angela Merkel ne décide, en 2015, d’accueillir un million de réfugiés. Depuis, l’AfD est la petite bête qui monte de la politique allemande, au point d’effrayer les poids lourds du CDU. Et ce n’est pas un hasard si l’AfD a connu ses premiers succès dans l’ex-RDA, le communisme ayant protégé ses habitants des affres de la société de consommation. En Allemagne de l’est, la culture allemande jouit encore d’une authenticité que ne connaît quasiment plus sa partie ouest. C’est dire si le réveil au réalisme politique est une bonne nouvelle.
Dimanche 6 août, l’AfD a tenu son congrès dans la ville de Magdebourg (Land de Saxe-Anhalt), en Allemagne orientale, et ses conclusions détonent avec ce que l’on entend d’ordinaire de la part des différents partis identitaires européens. A l’exception toutefois du thème de l’immigration, revendication commune à tous. Marine Le Pen a bien tenté de fédérer tous les identitaires dans un groupe unique à Bruxelles, elle n’y est tout simplement pas parvenue. Ici aussi, et une nouvelle fois, les Polonais campent sur des positions purement polonaises. Plus surprenante est la position des Italiens dont le nouveau leader de Forzia Italia, Antonio Tajani a déclaré : « Il n’y a aucun problème à sceller un accord avec la Ligue de Salvini, mais notre parti en tant que membre du PPE ne fera pas alliance avec l’AfD allemande ni avec le parti de Mme Le Pen. Il s’agit de deux forces hostiles à l’Europe, et on ne peut pas gouverner avec elles à Bruxelles.”
Le congrès de l’AfD est intéressant à plus d’un titre et n’est d’ailleurs pas très éloigné dans son esprit des positons d’un Eric Zemmour. A Magdebourg, l’AfD présentait son programme en vue des élections européennes de 2014 et le moins qu’on puisse dire est qu’il est radical.
Celui-ci préconise en effet la fin de l’espace Schengen et le retour du contrôle des frontières nationales. Son abrogation nécessitera donc la renégociation des traités. Il prône par ailleurs la dissolution du Parlement européen, la nomination par l’Allemagne des magistrats de la Cour de justice et le retrait de la zone euro. Vu sous cet angle, l’AfD prône tout simplement le retour du Deutsche Mark, ce qui signifierait la mort de l’euro. Mais le plus original de ce calendrier est la critique radicale de aliénation allemande aux Etats-Unis qui maintiennent toujours une force armée importante dans le pays. Et d’exiger le rétablissement des liens avec la Russie. A l’AfD, contrairement à ses adversaires, on sait lire une carte de géographie.
Comme le résume Hans Neuhoff, délégué de Bonn et futur candidat : « L’Europe doit constituer un propre pôle au sein de l’ordre mondial multipolaire et s’émanciper de toute prétention de grande puissance à vouloir diriger. Si elle ne le fait pas, l’apolitisme et le chaos menacent ». Si l’AfD ne préconise pas de sortir de l’Union européenne, elle qualifie néanmoins d’échec l’union des Vingt-Sept et suggère d’élaborer une « communauté économique d’intérêts européenne ».
« Ce que nous devons vraiment craindre, ce n’est pas le changement climatique d’origine humaine. C’est le changement de population provoqué par l’homme, qui transformera la vieille Europe en une zone de peuplement pour des millions d’Africains et de Marocains », a déclaré pour sa part Irmhild Bossdorf, déléguée de Rhénanie-du-Nord- Westphalie, dans la partie ouest de l’Allemagne. Ce même mot est étroitement accolé à l’islam (vingt-deux occurrences), lui- même accusé de propager l’antisémitisme.
Sur le plan diplomatique, l’ancrage occidental et atlantique de l’UE semble partiellement remis en question même si l’adhésion à l’Otan n’est pas remise en cause. « L’Allemagne n’est pas un pays libre et souverain. Elle est occupée par les États-Unis, militairement, politiquement, économiquement et dans l’esprit », s’est plaint un élu bavarois, Jurij Kofner, épousant l’angle d’attaque favori du Kremlin. Pour sa part, la tonalité du programme est plus neutre, estimant que les « intérêts économiques des États-Unis diffèrent de plus en plus de ceux de l’Europe». Tout en déplorant « les souffrances » causées par la guerre en Ukraine, le parti appelle à « œuvrer pour la paix dans les relations germano-russes », ce qui passe notamment par la levée des sanctions.
Les prochaines élections européennes marqueront peut-être un tournant dans l’équilibre des forces au sein de l’Union européenne, tant la montée des partis nationalistes dans chaque pays ne cesse de progresser. Mais cette prise de conscience que l’Europe doit s’émanciper de ses liens trop étroits avec une Amérique qui fait tout pour que celle-ci n’existe pas, est un premier pas vers l’émancipation.
07:31 Publié dans Le Billet de Patrick Parment | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |