jeudi, 15 juin 2023
Le DVD du film "Vaincre ou mourir" est sorti...
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LE NOUVEAU NUMÉRO DE "LA LETTRE DES AMITIÉS FRANCO-ESPAGNOLES" EST SORTI
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Terres de France
Le problème que nous avons dans ce pays (il n’est pas le seul rassurez-vous) c’est le décalage entre ce que nous impose un ersatz d’idéologie officielle où se mêlent droits de l’homme, féminisme, wokisme, anti-racisme de pacotille, pro-islamisme et la réalité, celle du peuple et de quelques élites éclairées qui trouvent encore, deci delà, quelques espaces pour s’exprimer.
Nous sommes des réactionnaires, des empêcheurs de tourner en rond et nous refusons toute modernité, cela va de soi, au regard des Sandrine Rousseau, Jean-Luc Mélenchon et de tous ces faux écolos qui, comme chacun sait, représentent le camp de la Vérité. Et ce avec la complicité d’un gouvernement qui navigue sans boussole, perdu, désorienté face à une réalité qu’il n’arrive pas à maîtriser. Quand un ministre de l’Intérieur voit la main de l’extrême-droite partout – sans pour autant définir ce qu’il entend par là – il y a franchement tout lieu, d’une part de rigoler, d’autre part de s’inquiéter. D’autant que voici des lustres qu’on nous sert cette vielle antienne.
Emmanuel Todd, fait comme nous, et avec tout son talent, il regarde le monde tel qu’il est sous nos yeux. Sans pour autant nous dire qu’hier c’était mieux, il compare avec bon sens ce qu’était le monde d’hier au regard de celui d’aujourd’hui. De nous dire que l’on est sorti d’un monde avec des repères, acceptées par tous, à aujourd’hui où ils brillent par leur absence. Et comme lui, on se pose la question de savoir comment nous allons sortir de ce marasme.
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Source : Marianne 15/6/2023
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mercredi, 14 juin 2023
Les OQTF, ou l’impéritie absolue des gouvernements de gauche comme de « droite » depuis 17 ans.
Michel Festivi
L’OQTF, un acronyme qui s’est installé dans le débat sur l’immigration sauvage et clandestine, en augmentation phénoménale depuis plusieurs années. Mais de quand datent ces fameuses OQTF ?
Cette monstruosité administrative a été créée par une loi du 24 juillet 2006. Elle est donc une règle de droit positif depuis Chirac, en passant par Sarkozy, Hollande et Macron. Ce symbole de l’impuissance massive de l’Etat concerne aussi bien des gouvernements dits « de droite », que de gauche. Cela relativise beaucoup les vociférations actuelles de certains LR, qui veulent nous faire oublier leur indigence passée.
On se souvient (mais les français ont la mémoire très courte), qu’au début de son premier mandat, en 2018, Macron avait promis un objectif d’exécution des OQTF à 100%, pour celles qui ne faisaient pas l’objet d’un recours.
Décidemment, les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Valeurs Actuelles vient nous rafraichir la mémoire dans un article du 13 juin, en reprenant un document de travail d’un organisme dénommé Le Millénaire, qui serait d’obédience gaulliste.
C’est ainsi que l’on apprend que de 2011 à 2019, le nombre d’OQTF a été multiplié par deux soit de 60 000 à plus de 122 000. Corrélativement, le taux d’exécution est passé de moins de 15% à 5%. En 2022, il y a eu 156.106 OQTF, un record absolu, soit 28 % de plus qu’en 2021.
Le Millénaire relève à juste titre que la France, 6e puissance économique mondiale devrait pouvoir « mobiliser un arsenal de mesures administratives, économiques et diplomatiques, pour reprendre le contrôle et éviter la tiers-mondialisation de notre civilisation. » Certes, mais alors qu’ont fait Chirac, Sarkozy et consorts, rien visiblement.
Par ailleurs, ce groupe de réflexion déplore un régime juridique bien trop complexe, donc impuissant, système « kafkaïen » s’il en est. Deux sortes d’OQTF existent, celles qui doivent en principe s’exécuter dans un délai de 30 jours, et d’autres immédiatement en cas de menace à l’ordre public, de fraude au titre de séjour, ou de risque de fuite. Mais neuf exceptions sont prévues par la loi dans ces deux cas de figure comme par exemple : le fait d’être mineur ; être marié à une française ou un français depuis plus de trois ans ; nécessiter des soins que le pays de renvoi ne pourrait prodiguer, donc en réalité à tous les coups ce dernier critère peut s’appliquer.
Bien sûr, les recours sont toujours suspensifs, alors que la règle fondamentale du droit administratif français veut que les recours administratifs ne soient pas suspensifs. Mais comme le juge doit en principe statuer dans les trois mois, passé ce délai il y a vice de forme, donc annulation, 15 à 20% des OQTF sont annulées sur ce seul motif.
Si l’on rajoute la dramatique impuissance diplomatique française à parvenir à des accords avec des pays qui pourtant vivent bien souvent de l’argent qu’ils reçoivent de la France ou des autres pays européens, ou des traités diplomatiques scandaleux comme le traité Franco-Algérien de 1968 (dixit Edouard Philippe), on a là tous les ingrédients de la catastrophe française.
Pourtant des solutions existent et elles sont listées par cette note fort intéressante : Punir pénalement le seul fait d’entrer illégalement en France ou d’y séjourner illégalement, comme cela fut le cas jusqu’en 2012, ce qui permettrait à la police d’interpeller le quidam en situation irrégulière et le placer en garde à vue ; expulser systématiquement les déboutés d’un titre de séjour en édictant les recours non suspensifs ; placer immédiatement en rétention administrative tout clandestin en situation irrégulière (cela suppose comme pour les prisons, une vraie politique de construction de centres) ; instaurer un rapport de force diplomatique, que la France compte tenu de tout l’argent qu’elle injecte, bien souvent en pure perte, a largement les moyens de faire. J’y rajouterai, supprimer toutes les exceptions, en cas d’urgence, de risque à la sécurité publique, ou de fraude.
Mais Eric Dupont-Moretti préfère se tourner les pouces et parader sur les plateaux de télévision en proclamant : « il y a des OQTF que personne ne peut exécuter », mais comme le remarque fort judicieusement Le Millénaire : « Les OQTF, c’est le symbole par excellence de la dépossession des moyens d’actions pour les politiques. »
Déjà ainsi l’avait écrit Charles De Gaulle, en évoquant le cas d’Albert Lebrun, parangon de l’impuissance française sous la IIIe république : « Au fond, comme chef de l’Etat, deux choses lui avaient manqué, qu’il fût un chef ; qu’il y eût un Etat ». On peut dupliquer cette formule à tous nos présidents successifs depuis au moins 40 ans.
En tout cas, l’Etat impuissant mais bouffi de règlementations illusoires, devient méchant, mais pas contre les immigrés illégaux ou clandestins, à l’encontre des français qui travaillent, qui peinent, qui paient leurs taxes et leurs impôts et qui contribuent à la richesse nationale.
On veut leur imposer sur tout le territoire, et singulièrement dans les zones rurales, des « réfugiés » et gare à ceux qui refuseraient, on les punira. Vous verrez que l’on obligera les communes récalcitrantes par des pressions financières, comme on l’a fait pour leur imposer des logements sociaux. La punition et la censure sont devenues des moyens habituels pour des gouvernements faibles avec les forts mais forts avec les faibles.
L’exécutif actuel ne prend pas du tout la mesure de la situation, en témoigne la déclaration de son bras armé au Parlement, Madame Yaël Braun-Pivet qui a déclaré sur RTL que la proposition de loi LR sur l’immigration « va beaucoup trop loin ». Il est vrai que vouloir donner la parole au peuple français est une atteinte intolérable à la démocratie participative chère à Macron, qui préfère convoquer des « conventions citoyennes » montées à sa main !
A moins que d’ici là le peuple ne se rebiffe et impose enfin la tenue d’un referendum pour contrer cette immigration massive et illégale.
16:34 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 13 juin 2023
DIMANCHE 10 SEPTEMBRE, LA BRETAGNE A RENDEZ-VOUS À LA FÊTE ANNUELLE DU COCHON ORGANISÉE PAR LE PARTI DE LA FRANCE... RETENEZ CETTE DATE !
23:30 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Trump outragé, Trump martyrisé, Trump inculpé, mais Trump préféré !
La chronique de Philippe Randa
Mis en examen par la justice de l’État de New York sous l’accusation « d’achat du silence » d’une actrice de films X, en 2016, l’ancien président américain Donald Trump a également été inculpé le 8 juin dernier par la justice fédérale pour sa gestion des archives de la Maison Blanche : « L’acte comporte 37 chefs d’accusation, dont “rétention illégale d’informations portant sur la sécurité nationale”, “entrave à la justice” et “faux témoignage”. C’est la première fois dans l’histoire des États-Unis qu’un ancien président fait face à une inculpation fédérale », rapporte France info.
Du lourd, donc, très lourd même, terriblement lourd et même… étrangement lourd, tout de même ! L’ancien président aurait quitté la Maison Blanche en emportant des milliers de documents « ultra-confidentiels » et pour nombre d’entre eux tamponnés « secret-défense »… parmi lesquels, nous indique de son côté Le Monde « des documents liés aux armes nucléaires des États-Unis (et) des informations sur le “président de la France” » : c’est dire si l’affaire est sérieuse (interdiction de rire).
De nouvelles accusations balayées d’un haussement d’épaules, d’un revers de main et d’un jugement lapidaire par l’intéressé – « Cette histoire d’armes nucléaires est un canular » – qui fustige au passage, et comme il en a désormais pris l’habitude, la « corrompue administration Biden ».
« Donald le voleur » ignorait donc qu’il n’avait pas que des amis et qu’il courrait quelques risques à conserver un tel « butin » à son domicile de Mar-a-Lago en Floride. Qu’il soit pour beaucoup « le mal incarné » (et absolu), on s’en doute, mais un « tel imbécile », on a tout de même davantage de mal à le croire… à l’instar des électeurs républicains qui continuent à le placer loin, très loin en tête de ses rivaux à l’investiture de leur parti à un an et demi de la présidentielle américaine : sur la dizaine de candidats à s’être lancée dans la course, le gouverneur de Floride Ron DeSantis est encore le mieux placé… à 30 points de retard néanmoins… suivi de l’ancien vice-président Mike Pence culminant lui à… 5 % des suffrages de son camp !
D’autant que le système américain des primaires est impitoyable : « Mécaniquement, explique au HuffPost Jérôme Viala-Gaudefroy, chargé de cours à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye et spécialiste des États-Unis, plus il y a de concurrents, moins un score élevé est nécessaire pour l’emporter. Donald Trump, seul contre tous, a donc l’avantage “même avec 35 % des voix” ».
On ne compte plus ceux qui veulent la peau de « The Donald » – « Beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur », ironisait en son temps un certain Benito Mussolini –, mais le constat, à l’heure où ses lignes sont écrites, semble le confirmer : « Plus on l’inculpe, plus il est populaire »…
EuroLibertés cliquez ici
22:10 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Thibault de Montbrial : "L’État Islamique a déjà réintroduit des commandos actifs en Europe !"
18:17 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Henri : “Cette jeunesse vue au pèlerinage de Chartres notamment refera le pays”
Le Salon Beige dans
Henri, le héros au sac à dos d’Annecy, a répondu à France catholique de manière un peu plus profonde que lors des interviews radio ou télévision. Extraits :
Avec du recul, comment percevez-vous votre présence sur les lieux de l’attaque à Annecy ?
Je suis de plus en plus convaincu qu’il n’y a pas de hasard. Le Bon Dieu voulait que je sois là, au bon endroit, au bon moment, comme si cela était téléguidé. Plusieurs indices me font penser que j’étais entre les mains de la Providence. Je n’aurais pas dû m’arrêter à Annecy. Or, j'y suis resté un jour et demi. Ensuite, j’ai flâné le long du lac, puis je me suis assis sur un banc. Pourquoi ? Je ne le sais pas… Tout comme je ne peux donner aucune explication au fait que j’ai pris le chemin de droite plutôt que celui de gauche. Pour moi, l’effroyable attaque est porteuse d’un message très symbolique : un demandeur d’asile syrien sombrant dans la folie et frappant des enfants et un pèlerin catholique qui agit. Je prie pour que tous les hommes politiques en tirent les leçons.
Où avez-vous trouvé la force d’agir ? Dans votre foi et votre éducation chrétienne ?
La foi est quelque chose de mystérieux que j’ai reçu au baptême et j’ai grandi dans le creuset catholique, mais mon ancrage familial est très important. J’ai la chance de venir d’une famille très engagée militairement au service de la France du côté paternel, et d’être issu du côté maternel d’une noblesse de campagne avec un grand-père toujours maire en exercice d’une commune. Ce dernier m’a toujours dit : « La plus belle seigneurie est la seigneurie de soi-même. » Le scoutisme m’a nourri de l’idéal chevaleresque et ma famille m’a irrigué de l’histoire de France.
Comment priez-vous ?
Je loue Dieu sur le chemin des cathédrales et j’aime beaucoup chanter. Je suis aussi très attaché à la prière du rosaire. Prendre le temps de dire 150 fois « Je t’aime » à la Vierge Marie, cela signifie qu’on l’aime encore plus. Ce n’est pas seulement un « coucou maman » à la manière d’un enfant quand il part à l’école, il s’agit plutôt de passer du temps avec elle afin de lui porter une véritable attention (…)
Avez-vous le sentiment d’être devenu un modèle de chrétien engagé ?
Non, je ne suis pas un modèle, mais j’ai la certitude d’appartenir à une jeunesse qui n’est pas en voie de disparition. Bien au contraire ! Cette jeunesse vue au pèlerinage de Chartres notamment refera le pays. En 1980, au Bourget, saint Jean-Paul II avait proclamé : « France, qu’as-tu fait des promesses de ton baptême ? » Cette jeunesse est en train de lui répondre de deux façons et j’essaie d’en témoigner humblement : il est temps de relever la tête, de la tourner vers la grandeur et de ne plus subir et, enfin, il est urgent de dire au monde que nous allons nous battre pour le Christ. Depuis le drame d’Annecy, je ne me sens pas investi d’une mission, mais je sais que je dois faire passer un message : à partir du moment où on s’ouvre aux grandes et belles choses, l’âme agit et résiste.
Rien n’est le fruit du hasard effectivement. Cette agression ignoble permet donc d’offrir au plus grand nombre ce magnifique témoignage de foi et de courage, qui doit devenir un véritable détonateur spirituel et intellectuel pour les catholiques de France.
Ce n’est pas un hasard non plus que ce Syrien se soit paradoxalement proclamé chrétien. Cela a évité de déplacer le débat sur le plan de l’islamisation et du terrorisme, dont les multiples exemples se multiplient par ailleurs. Cela a surtout permis d’expliquer en quoi spirituellement ce Syrien ne peut pas être chrétien. Nous sommes là dans le vrai combat entre le Bien (le Christ), représenté ici par l’action inspirée de Henri, et le mal (le diable), représenté ici par l’action de ce Syrien.
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Bernard Germain : Wokisme : la dictature des minorités
Le "wokisme"… mot bizarre qui veut dire "éveillé", est la nouvelle idéologie qui frappe la France et l’Europe. Cette idéologie est basée sur une grille d’analyse et de lecture "révolutionnaire" de la société, remettant en cause l’ancienne. Adieu la lutte des classes, maintenant place à la race, aux minorités et l’interaction de leurs luttes. L’ennemi suprême étant l’homme blanc qu’il faut éradiquer. Cette idéologie "totalitaire" est un terrible danger pour notre société. L'ouvrage de Bernard Germain "Déconstruire la woke idéologie" a pour objet d’exposer et de combattre ce qu’est le wokisme, idéologie basée sur des mensonges éhontés. Mener le combat, pied à pied, contre cette idéologie est devenu une priorité absolue si nous voulons que notre civilisation européenne perdure.
Les livres de Bernard Germain cliquez ici
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Cacographie
Etienne de Montety
Ce pourrait être un jeu comme hier le javanais, le loucherbem, le verlan, une manière adolescente de coder le langage qui fait lever les yeux au ciel les parents et les professeurs et finit par passer de mode. L’écriture inclusive, avec ses mots veillant à ne pas «genrer», à ne pas «assigner», s’installe. Des chercheurs, des universitaires, des militants politiques, des publicitaires, des communicants, toute une classe paradoxalement cultivée, ayant bénéficié des meilleures écoles et universités de la République, l’emploie, l’impose.
Pour les uns, cette nouvelle grammaire est l’expression d’un combat à mener pour la « visibilité » des minorités, pour les autres, elle est plus simplement chic, exhalant un progressisme de bon aloi. Ne pas l’employer, pire, y résister, c’est risquer la géhenne de l’obscurantisme. La méthode n’est pas neuve, on la trouve déjà exprimée chez Molière : « Par nos lois, prose et vers, tout nous sera soumis/ Nul n’aura de l’esprit, hors nous et nos amis./ Nous chercherons partout à trouver à redire,/ Et ne verrons que nous qui sache bien écrire. » Derrière les expériences fumeuses d’apprentis sorciers, c’est aussi une représentation du monde qui est mise à l’épreuve : l’adéquation précise du mot à la chose, son genre, son nombre y sont l’ennemi. On leur substitue un vocabulaire non identifié, abstrait, confus, censé exprimer les mille nuances de la nature humaine, au risque de la diluer dans ce qu’il faut appeler une « cacographie » – réalité qui serait à l’écriture ce que la cacophonie est à la musique. Et, alors que la langue française obéit historiquement à l’usage, et de temps à autre à des normes établies par l’autorité de l’État, un groupe idéologique s’arroge on ne sait quel magistère sé- mantique, et forcément éclairé, auprès du bon peuple.
Quant à savoir si celui-ci - des millions de francophones, vous, moi - entend quelque chose à ce sabir constitué de points médians et de néologismes bancals, c’est le moindre des soucis de ces promoteurs : ces inventions sont-elles utilisables ? Intelligibles? Harmonieuses ? Bah ! Pour eux la langue n’est pas un instrument d’expression, d’échanges et de compréhension au service de tous, c’est une arme de combat. s
Source : Le Figaro 13/06/2023
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La dissuasion nucléaire est une trop belle légende
Jean-Pierre Dupuy*
En quoi la guerre nucléaire est-elle « une guerre qui ne peut avoir lieu » ?
Aujourd’hui, le discours qui entoure l’arme nucléaire la présente comme une arme de non-emploi. Sa puissance démesurée exclut que quiconque puisse un jour songer à la faire exploser au-dessus d’une population civile. Elle n’a qu’un but : dissuader les autres puissances nucléaires d’utiliser la leur. Telle est la bonne nouvelle : la simple existence de l’arme nucléaire est ce qui en fait un instrument de dissuasion. Il n’y a donc pas lieu de s’inquiéter. La guerre nucléaire n’aura pas lieu, parce qu’elle est impossible. La preuve, nous répète-t-on, depuis le 9 août 1945, date de la destruction de Nagasaki au Japon, elle n’a pas eu lieu.
Tout cela est une trop belle légende. C’est un discours irresponsable, dangereux, au point d’en être inacceptable. Une guerre nucléaire en Europe est peu probable, certes, mais elle est possible. Et avec la guerre qui se dessine entre la Russie et l’Otan, nous en sommes plus près que nous ne l’avons jamais été pendant la guerre froide. Quand les enjeux sont aussi énormes, il convient de tenir le possible pour une éventualité qui est destinée à devenir réelle, et cela afin de se donner une chance de l’en empêcher.
Comment expliquez-vous que l’on discute peu de cette question en France ?
En France, très peu de penseurs indépendants s’intéressent à la guerre nucléaire. Il y a eu Raymond Aron, René Girard, et aujourd’hui Benoît Pélopidas, chercheur à Sciences Po. Dans les médias, dont beaucoup sont aux mains de dirigeants du complexe militaro-industriel, ceux qui s’expriment sur ce sujet travaillent, directement ou indirectement, pour la force de frappe française. Cela les conduit à minimiser le risque, à la diférence des penseurs et des stratèges américains.
Prenons un exemple. Fin mars, Vladimir Poutine a annoncé qu’il allait installer des missiles tac- tiques en Biélorussie. Immédiatement, à la radio, un général français invité à commenter cette actualité a expliqué qu’un armement tactique était un armement de faible puissance explosive et de faible portée. Pourtant, la puissance de ces armes peut atteindre sept fois celle de la bombe de Hiroshima et détruire Manhattan. Quant à leur portée, elle peut atteindre 5 500 km. Depuis la Biélorussie, vous couvrez toute l’Europe. Qu’un général français puisse ainsi minimiser la menace est typique. En France, la guerre nucléaire est un non-sujet. Mais c’est vrai qu’il est parfois bon d’être ignorant. On ne s’inquiète pas.
Si une guerre nucléaire éclate, d’où viendra-t-elle ?
Ma thèse est que si une guerre nucléaire éclate, elle se produira alors que personne ne la veut. De même, lors de la crise des missiles de Cuba en 1962, ni Khrouchtchev ni Kennedy ne voulait la guerre nucléaire, et pourtant on est passé à un cheveu de son déclenchement.
Personne ne veut la guerre nucléaire, mais cela ne veut pas dire qu’elle n’aura pas lieu. Cela veut dire que si elle a lieu, elle sera le résultat d’un accident. Et le système d’utilisation de la bombe maximise la probabilité de l’accident. Cela rejoint les analyses de René Girard qui a montré que dans les relations entre les hommes, au-delà d’un certain seuil de violence, c’est la violence qui commande. La violence nous échappe, alors même qu’elle vient de nous. Et avec l’arme atomique, il y a comme un pouvoir de décision de l’arme elle-même, une auto-extériorité, une auto-transcendance de la violence, comme l’a analysé Günther Anders.
Quelles sont les marges de manœuvre pour promouvoir la paix aujourd’hui ?
Je pense que l’arme atomique enfonce un coin entre les valeurs de justice et de paix. Si on veut la justice à tout prix, et donc que l’Ukraine récupère même la Crimée, on n’aura pas la paix mais la guerre. Et inversement, si on veut la paix, il faut accepter une dose d’injustice, par exemple laisser la Crimée à Poutine. Mais je ne tranche pas. Je ne dis pas qu’il faut choisir la paix plutôt que la justice, ou la justice plutôt que la paix. Je dis que l’arme atomique est responsable de ce conlit entre deux valeurs morales essentielles.
L’horizon de la paix est-il dans le désarmement ?
Je conclus mon dernier livre en écrivant que la simple possession de l’arme nucléaire est un mal, un crime contre l’humanité. Je suis fier d’avoir montré et dit cela avant le pape François. Cela n’implique pas que je préconise un désarmement irréléchi. Maintenant que la bombe atomique a été inventée, je pense qu’un monde sans bombe atomique serait plus dan- gereux que le nôtre. Pourquoi ? Parce qu’on peut supprimer les bombes mais pas le fait qu’on sache les faire. Ce serait la course au premier qui se réarmerait et qui, par conséquent, menacerait tous les autres.
Quels sont les motifs d’espérer face au risque ?
Ce que nous faisons là : faire diminuer le risque commence par en prendre conscience et par en discuter. La violence nucléaire ne peut s’autonomiser que s’il y a d’abord de la violence et que cette violence dépasse un certain seuil. Mais nous pouvons travailler à rester en deçà de ce seuil. Après avoir tant réléchi sur la violence, René Girard était, lui, parvenu à une solution : la conversion à l’amour, la fin de la haine entre les êtres humains. Girard pensait que toutes les institutions étaient ichues car elles étaient toutes nées de la violence et que la révélation chrétienne l’avait dévoilé. Sa conclusion, qui décourage toute politique, c’est qu’il faut atteindre le moment où l’humanité aura le choix entre l’autodestruction et la conversion au Royaume d’amour. Je suis personnellement beaucoup moins pessimiste. Je crois qu’on peut agir politiquement contre la violence.
Propos recueilli par Élodie Maurot
Source : La Croix
(*) Jean-Pierre Dupuy est ingénieur, polytechnicien et philosophe. Dernier ouvrage, La guerre qui ne peut pas avoir lieu, Points Seuil, 250.p.
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lundi, 12 juin 2023
La France un vrai coupe-gorge : Bis repetita placent ! 120 victimes par jour agressées au couteau.
Michel Festivi
Le 18 août 2022, j’écrivais une chronique intitulée : « La France coupe-gorge et le syndrome du béluga », ou je rappelai que dans cet été brûlant où toutes nos autorités étaient occupées à tenter de sauver un béluga, il ne se passait pas un jour sans qu’un crime au couteau n’ait lieu.
Le 1er novembre dernier, ma chronique titrait : « La France véritable coupe-gorge (bis repetita) », où je reprenais de nouveaux multiples exemples de crimes et d’assassinats qui avaient lieu, en faisant de nouvelles victimes. Cf ces chroniques sur le site Eurolibertés.
Sans doute de la paranoïa monomaniaque de ma part ! Vous vous rappelez qu’en 2020 notre éminent ministre de la Justice avait péremptoirement affirmé que « La France n’est pas devenue un pays coupe-gorge ».
Bien sûr, tous ces drames se produisaient dans l’indifférence totale de nos ministres en charge de notre sécurité et de notre justice. Le premier depuis, ne fait qu’interdire des réunions ou manifestations qui dans le passé n’avaient jamais connu de violence. Le second disserte sur les plateaux de télévisions, non pas du sexe des anges, mais à propos de Marine le Pen et Pétain devant des « journalistes » ignares, incultes et ébahis, à parler sans contradicteur, la vocifération est facile.
Dès lors, il est tout à fait éclairant de constater que des statistiques viennent d’indiquer qu’il y a en France entre 120 et 140 attaques au couteau par jour, la toute dernière provenant de ce « réfugié » syrien qui a très gravement blessé six personnes dont quatre très jeunes enfants.
C’est le Figaro, nous apprend Boulevard Voltaire, qui a effectué un calcul à partir de données tirées d’une note de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Selon BV (article du 11 juin 2023), ce document reprend les résultats des années 2015, 2016 et 2017. Il a ainsi été dénombré 653000 victimes de violences physiques, hors ménages par an. Parmi ces victimes, 18% déclarent avoir été violentées par un agresseur muni d’une arme, et que dans la plupart des cas il s’agit d’une arme blanche.
Selon Le Figaro, 44000 victimes d’agressions à l’arme blanche, cela représente une moyenne effective de 120 victimes par jour, et ce sans compter les violences conjugales.
Ces chiffres n’ont pas pu être officiellement confirmés pour 2020, car figurez-vous que cette enquête dite « de victimisation », n’existe plus. Gérard Darmanin a trouvé la combine, casser le thermomètre, pour prouver que le sujet n’est plus malade !
Comme a été supprimé, l’ONDRP ! Tout cet appareil statistique a été remplacé, je n’invente pas, par un organisme intitulé « Vécu et ressenti en matière de sécurité, VRS » qu’en termes galants ces choses là sont dites. Bien sûr cette officine sera entièrement dirigée par le ministère de l’intérieur, l’Insee ne s’en occupera plus.
On s’attend donc à des statistiques aux petits ognons. En tout cas, comme le rapporte aussi BV, Valérie Boyer, Sénatrice LR a tenté de formuler « une demande de question orale au Gouvernement, afin d’obtenir des éléments sur la hausse des attaques à l’arme blanche dans notre pays ».
La même question avait été posée en 2021 et 2022. Gageons que nos ministres sauront maquiller les chiffres et asséner « que la France n’est pas devenue un pays coupe-gorge ». L’important sera de savoir si les français et principalement les électeurs voteront toujours et encore pour ceux qui depuis des décennies ne prennent pas les mesures adéquates pour briser ces actes mortifères. L’important sera aussi de vérifier, si les juges en charge de ces dossiers criminels ou de violences, prendront la mesure de l’ampleur du problème pour enfin édicter des sanctions hautement dissuasives et qui prennent en charge toute la détresse des victimes. Car comme je l’écris souvent, pour une agression, un crime, un assassinat c’est la plupart du temps des dizaines et des dizaines de victimes qui sont frappées, le mari, l’épouse, les enfants, les frères, les sœurs, les grands-parents etc… Les bougies, les fleurs et les marches blanches n’ont jamais réglé ces attaques au couteau, il faudrait qu’une bonne fois pour toute la saine colère populaire se manifeste.
17:47 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Il y a de l’eau dans le gaz
Jarente de Senac
J’avoue que quand j’ai reçu ma facture de gaz, mon sang n’a fait qu’un tour : une augmentation de 75 %. Je ne suis qu’un petit consommateur, un consommateur domestique pourrait-on dire, sauf que nous sommes des millions dans ce cas. Or, du temps où l’on bénéficiait du gaz russe, nos factures étaient supportables. Ce n’est plus le cas. Et elles le sont encore moins pour l’industrie, les artisans et de nombreux métiers de bouche. On peut lire partout que des restaurateurs envisagent de mettre la clé sous la porte. Ils ne seront pas les seuls. De la casse, il va y en avoir. Tout ça parce qu’une bande d’irresponsables politiques, qu’ils soient Français ou Européens ont décidé, sous pression des Américains évidemment, que le soutien à l’Ukraine était une priorité européenne. Il n’en est rien. Mais, c’est ainsi que nos économies vont plonger. On va devoir aller se ravitailler en énergie sur le marché mondial qui va nous coûter nettement plus cher. J’allais oublier un autre détail : on veut nous imposer la voiture électrique, ce qui est une autre aberration énergétique. Une chose est sûre, nos factures de gaz et d’électricité sont un facteur supplémentaire pour virer cette classe politique faite d’irresponsables. La question est : va-t-on devoir attendre la fin du mandat de Macron ? Quand va-t-on en finir avec cet Etat de plus en plus totalitaire – où un ministre de l’intérieur interdit des réunions privées -, qui a totalement dénaturé notre démocratie ?
A l’heure même où nous écrivons ces lignes, comme par un coup de baguette magique, on a évacué le thème des retraites – un faux débat – pour voir remonter à la surface celui nettement plus sérieux de l’immigration. Alors que Jean-Marie Le Pen en parle depuis plus de quarante ans maintenant, depuis que toute la classe politique s’est empressée, depuis quarante ans toujours, à mettre le sujet sous le tapis, la poussière a fini par infester toute la pièce. Alors que ce gouvernement n'a pas de majorité absolue à l’Assemblée, tout sujet devient peu ou prou explosif. C’est le cas avec la proposition de loi des Républicains concernant l’immigration. On le sait depuis belle lurette, que les Français n’en veulent pas (« On connaît la réponse », dixit Chirac). Mais face à la montée des violences dans tout le pays dont les immigrés sont largement responsables – ils sont majoritaires dans les prisons -, face aux coûts qu’elle entraîne, son poids devient de plus en plus insupportable. Et les Français sont épuisés par cette classe politique qui promet à chaque fois de résoudre le problème pour s’empresser de n’en rien faire. Alors, c’est panique dans le Landerneau devant l’inexorable montée du Front national hier, Rassemblement national aujourd’hui. Marine Le Pen, bien qu’ayant largement édulcoré son programme, reste en pointe aux yeux des Français, sur le sujet. Dans un paysage politique où la gauche a complètement disparue, où la pseudo majorité n’imprime pas – incompétence, un Macron trop libéral, etc. -, où la droite ne montre que ses divisions, Marine Le Pen reste l’unique expérience jamais tentée par les Français qui - rappelons-le tout de même – restent majoritaire au sein d’une société que la bien-pensance, médiatique notamment, verrait plus métissée qu’elle ne l’est.
Les Français franchirons-ils le pas ? Telle est la question qui fait trembler tout le Landerneau. Le problème avec Marine Le Pen est qu’elle est très loin d’avoir les convictions de son père et que pour faire bonne figure, elle continue de mettre de l’eau dans un vin qui n’est que de la piquette !
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Le rendez-vous des peuples
Vincent Trémolet de Villers
C’est un thème qui a sorti Éric Ciotti du bourbier des retraites et donné, en quelques heures, une place centrale dans le débat public à Édouard Philippe. En vingt ans, il a fait passer le parti de Marine Le Pen de 18% à 42% ; en quelques mois il a transformé un journaliste, Éric Zemmour, en homme politique capable de réunir 7% des voix. Les différents scrutins en Suède, en Italie, en Espagne en ont fait aussi la preuve : la lutte contre l’immigration est un levier électoral de plus en plus spectaculaire.
Inutile d’établir une hiérarchie entre ce thème et celui du pouvoir d’achat puisque désormais, dans l’opinion, les deux sont imbriqués. De plus en plus de Français font un lien entre le déclassement et la mutation démographique provoquée par l’immigration : pression à la baisse sur les salaires, obésité de l’État social (l’agresseur d’Annecy, en tant que demandeur d’asile, avait droit à plus de 400 euros mensuels), thrombose et délabrement des services publics, notamment à l’hôpital. Le parti du déni continue de répondre aux inquiétudes par l’anathème - discrimination, stigmatisation, racisme - et l’autosatisfaction morale - ouverture, générosité, humanité -, mais, face à ce phénomène historique, à ce rendez-vous des peuples, cette rhétorique tourne à vide. C’est que les effets délétères de la pression migratoire ne sont ni un sentiment égoïste, ni une panique morale, ni une construction de l’esprit : c’est une réalité que chacun peut vérifier. Si la gauche continue de s’enfermer dans le monde enchanté du vivre-ensemble, elle finira par disparaître.
Vaines, aussi, les considérations sur les alliances, les combinaisons, les coalitions à droite. C’est dans les urnes que les Français feront leur choix. Ils ne le feront pas, comme l’a justement précisé Emmanuel Macron, sur des considérations « morales », mais avec une volonté simple : « Reprendre le contrôle. » C’est là et nulle part ailleurs que les partis traditionnels ont une responsabilité historique. Déjà, l’on mesure que les discours les plus radicaux portent moins que les solutions précises. La lutte contre l’immigration incontrôlée est en train de sortir du champ des passions pour entrer dans celui des évidences. s
Source : Le Figaro 12/06/2023
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dimanche, 11 juin 2023
Annecy : le conseiller régional R! Vincent Lecaillon, c’est aussi un héros
Bernard Germain
La scène se passe à Annecy dans le parc de la préfecture, lors de la visite du 1er ministre Élisabeth Borne, suite à l’attaque au couteau d’un Syrien, soit disant chrétien (ce dont je doute) contre deux adultes et 4 enfants en bas âge sur une aire de jeu de la ville au bord du lac.
Pourquoi dis-je que je doute qu’il soit chrétien ?
Parce qu’une ONG ayant pignon sur rue a été infiltrée et dénoncée comme organisation enseignant aux migrants comment se faire passer pour des chrétiens afin de tromper les autorités chargées de vérifier s’ils étaient persécutés ou non dans leurs pays d’origine.
Et pour être honnête, si on découvrait que l’individu au couteau n’était pas un chrétien, cela ne m’étonnerait pas plus que cela.
Mais revenons à cette visite du 1er ministre à la préfecture.
À l’arrivée du 1er ministre, un conseiller régional Reconquête, Vincent Lecaillon, essaye lors de son passage de parler à Mme Borne. Celle-ci fait semblant de ne pas l’entendre et presse le pas afin de s’éloigner.
Le conseiller régional hausse le ton pour qu’elle l’entende et lui déclare « Combien de temps encore le sang des Français va-t-il couler avant que cessent ces crimes ? »
Le service de sécurité s’interpose et empêche l’élu de s’approcher d’elle. Il est même repoussé, gentiment (parce que c’est en public) mais très fermement. Il est ensuite rapidement expulsé à l’extérieur de l’enceinte de la préfecture et escorté par des policiers afin de ne pas pouvoir y revenir.
Vous voulez que je vous dise ?
Vincent Lecaillon, c’est un héros. Il est l’un des rares hommes politiques qui mérite le respect. Il défend ses idées sans concession, il défend l’intérêt de ses compatriotes et de son pays sans arrière-pensée ni calcul politicien et surtout sans peur d’interpeller les « grands de ce monde ». C’est un homme de conviction et c’est tellement rare de nos jours.
Vincent Lecaillon est à Reconquête et il est l’honneur de ce mouvement. Il devrait y être une référence dans son parti et pour tous les Français.
C’est ce genre d’homme qui donne envie de s’engager en politique, lui qui a répondu comme tant d’autres à l’appel d’Eric Zemmour de se mobiliser pour sauver notre pays, notre culture, notre identité, notre civilisation.
Il refuse la lâcheté des autres qui disent : « Un peu de décence, respectez les victimes. Ce n’est pas décent de faire de la récupération politique avec cette affaire ».
C’est exactement ce qui s’était dit au moment de l’assassinat de la petite Lola. Et tous ceux qui ont dit cela à l’époque, lorsque les semaines ont passé, se sont bien gardé quand le moment de la « décence » était passé d’engager le débat sur les causes et les responsabilités de cet horrible assassinat.
Ce sera la même chose pour la tragédie d’Annecy.
Quand le moment de la « décence » sera passé, les mêmes continueront à faire silence et passeront à autre chose, jusqu’au prochain drame. En accusant ceux qui ne veulent pas se taire, ni couvrir ces évènements, d’être immondes et de sombrer dans la récupération politique.
Vous aurez sans doute remarqué que les auteurs de ces abominations sont moins critiqués que ceux qui dénoncent ces faits. C’est dire...
Jusqu’à quand va durer cette ignoble mascarade des bien pensants ?
Vincent Lecaillon a mille fois raison de ne pas accepter de faire silence.
Il a mille fois raison d’interpeller les coupables en leur demandant jusqu’à quand ils vont laisser agresser, blesser et assassiner des Français.
Il a mille fois raison de demander des comptes à ceux qui portent la responsabilité politique de ces malheurs qui frappent les Français.
Eric Zemmour l’a rappelé à juste titre récemment à la télévision : « Il y a entre 120 et 140 attaques avec des coups de couteau par jour en France. Il y a une vingtaine d’années, il n’y en avait que 2 à 3 tous les 2 ans ».
Le malheur est que de nos jours, il n’y a pas beaucoup de « Henri », ce jeune « catho » qui s’est courageusement interposé pendant que deux joggeurs sont passés, indifférents, l’une augmentant la foulée pour s’éloigner rapidement tandis que l’autre indiquait à la télé qu’il avait eu peur et s’était éloigné de peur d’être blessé.
Ce sont vraisemblablement ce type de citoyens qui trouvent indécent de s’insurger, de se mobiliser de se battre pour que tout cela s’arrête.
Eux regardent ailleurs ou s’enfuient.
N’oublions pas de signaler dans la catégorie des personnes innommables : la Ligue des Droits de l’Homme qui malgré le drame d’Annecy, maintient son « apéro solidaire » nommé « Annecy, terre d’accueil », le 16 juin prochain pour soutenir ses actions en faveur des migrants.
Ces gens sont à vomir !
Pour ma part, mes modèles ce sont Vincent Lecaillon, Henri et les 100 à 200 jeunes « habillés en noir » qui ont manifesté à Annecy, le soir même de l’agression pour dire leur colère de voir la France sombrer ainsi, conduite au désastre par des « responsables » politiques irresponsables et qui ne protègent pas leur peuple.
Voir video ICI
15:22 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 10 juin 2023
Barrage : on accuse une fois de plus les Russes
Il fallait s’y attendre, les Ukrainiens se sont empressés d’accuser les Russes d’avoir détruit le barrage de Nova Kakhovka, provoquant une catastrophe écologique de grande ampleur de toute la région. Et les médias « occidentaux » ont relayé aussitôt l’accusation. Sans entrer dans les détails la première question qui nous vient à l’esprit est : quel intérêt avaient les Russes de détruire ce barrage qui alimente en eau la Crimée ? Lisez le document ci-joint qui montre bien que les Russes n’avaient aucun intérêt à provoquer une telle catastrophe. Une fois de plus on nous enfume alors que les responsables ukrainiens mènent une guerre de plus en plus suicidaire au lieu de chercher un compromis.
Lire la suite ICI
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Journal du chaos
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Jeudi soir à Paris : conférence sur la Turquie à Paris
Jean-Gilles Malliarakis, Gabriele Adinolfi et Roland Hélie
Une conférence sur la Turquie, quelques semaines après la réélection d'Erdogan, s'est tenue dans une ambiance studieuse et animée jeudi soir à Paris à l'initiative des Lansquenets d'Europe.
Après la présentation faite par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, se succédèrent les interventions de Jean-Gilles Malliarakis, directeur du site l'Insolent cliquez ici, et de Gabriele Adinolfi, fondateur des Lansquenets d'Europe. Au-delà de la réélection d'Erdogan, la nécessaire opposition à l'entrée de la Turquie dans l'Europe fut au centre des préoccupation sde l'assistance.
Il fut aussi question du rôle trouble de l'OTAN par rapport à la Turquie.
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Sables d’Olonne : Grâce aux travaux de rénovation de l’église, la statue de Saint-Michel va rester sur le parvis
En avril dernier, Roland Hélie, directeur de
Synthèse nationale, aux Sables d'Olonne
Malgré l’exigence formulée par le Conseil d’État, une solution a été trouvée pour que l’archange Saint-Michel reste sur le parvis.
La paroisse des Sables-d’Olonne a récemment fait l’acquisition d’une surface de 53 m² auprès de la ville pour créer un espace dédié à la construction d’une rampe d’accès vers l’église Saint-Michel pour les personnes à mobilité réduite. Mais il reste largement assez de place pour permettre l’installation d’une statue et de son socle. La mairie des Sables-d’Olonne pourrait donc respecter son obligation d’enlever la statue de l’espace public… en la déplaçant de seulement quelques mètres vers le terrain désormais possédé par un acteur privé !
Le père Antoine Nouwavi, curé de la paroisse, assure se trouver « sur l’autoroute de la réalisation de ce projet », car le plan de construction de la rampe d’accessibilité a été accepté par la sous-préfecture des Sables-d’Olonne. Quant à l’avenir de la statue, la solution de la déplacer sur cette bande de terrain privée « va certainement boucler ce dossier qui nous a donné des nuits sans sommeil depuis maintenant quelque temps ».
Source Le Salon beige cliquez ici
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Après Annecy, le nouveau maire de St-Brévin osera-t-il maintenir le CADA à côté de l’école ?
Un communiqué de la Coordination Partout Callac :
Qui aurait pu croire qu’un acte d’une telle barbarie puisse être commis contre des enfants dont le plus jeune n’a que 22 mois ? Et pourtant, l’impensable s’est produit le 8 juin à Annecy, avec 6 victimes poignardées dont 4 très jeunes enfants. Peu importe que l’auteur soit déclaré « déséquilibré » ou tout simplement « fou », donc irresponsable de ses actes.
L’auteur était un « réfugié ». Mais surtout, la vérité, insupportable pour certains, c’est que l’auteur des faits n’avait rien à faire sur notre territoire. Et s’il n’avait pas été là, cette agression n’aurait pas eu lieu.
Le Maire de St-Brévin, Yannick Morez, voulait installer un CADA en bordure de l’école maternelle et primaire, avec 120 africains hommes.
Les parents ont répété pendant des mois : « Nous voulons protéger nos enfants. Faites jouer le principe de précaution. Non au CADA à la Pierre Attelée ». Ces parents ont été moqués, insultés, traités de « fachos », de « xénophobes » et d’« extrême droite ».
On leur a dit qu’ils étaient « racistes » de penser qu’une agression contre des enfants puisse arriver, et mettant en cause un ou des migrants du futur CADA. Bref, que leurs craintes n’étaient pas crédibles et relevaient du délire « anti-réfugiés ».
À tous ceux qui ont traîné ces parents dans la boue, alors qu’ils ne voulaient que protéger leurs enfants, nous posons cette question : « Après le drame d’Annecy êtes-vous toujours aussi sûr qu’un drame du même type est impossible à la Pierre Attelée si vous y installez un CADA ? »
Ce soir, le conseil municipal de St-Brévin va élire son nouveau maire. Maintiendra-il ou pas le projet de CADA de son prédécesseur ? Celui ou celle qui sera élu(e) devra répondre à cette question. Il n’y aura aucun échappatoire.
Si le nouveau maire persiste à affirmer qu’il n’y a aucun risque à installer un CADA à côté de l’école de la Pierre Attelée et qu’il maintient le projet de CADA, sa responsabilité sera totale en cas d’accident. En aucun cas il ne pourra dire : « Je ne savais pas » ou « si j’avais su… »
Et si un accident arrive, il devra en répondre, comme tous ceux qui auront défendu la même position. Chacun est aujourd’hui devant ses responsabilités. Pour notre part, nous continuons à défendre exclusivement les enfants de la Pierre Attelée.
Bernard Germain
porte-parole de Partout Callac
Source cliquez ici
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vendredi, 09 juin 2023
Le livre "Transgression. Voyage du camp du "bien" vers le camp du "mal" présenté hier à la presse parisienne
Roland Hélie, Bernard Germain, Pierre Cassen
et Jean-Yves Le Gallou
Hier, jeudi 8 juin, une conférence de presse était organisée à Paris afin de présenter le nouveau livre édité par Synthèse nationale, Transgression. Voyage du camp du "bien" vers le camp du "mal". Cette conférence était présentée par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et éditeur du livre.
Pendant près de deux heures, les journalistes et amis présents ont ainsi pu écouter et interroger successivement Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polemia, qui a préfacé l’ouvrage, et les deux auteurs, Pierre Cassen, co-fondateur et animateur de Riposte laïque, et Bernard Germain, animateur de la coordination Partout Callac. Point commun entre ces deux derniers : leur militantisme passé, trotskiste et syndicaliste, à la Ligue communiste révolutionnaire et à la CGT pour le premier, à l’Organisation communiste internationaliste et à Force ouvrière pour le second… Un parcours et une évolution similaires, du camp du "bien" vers le camp du "mal", qui est justement le sujet de ce volume d’un peu plus de 200 pages écrit à deux mains… (et comprend en annexe huit autres témoignages d'ex-cadres gauchistes aux parcours identiques).
Premier à prendre la parole, Jean-Yves Le Gallou, militant de toujours de la droite nationale et identitaire, a affirmé sa « fierté » de compter à ses côtés, depuis quelque temps déjà, ces deux « camarades » issus de l’autre bord de l’échiquier politique et dont l’engagement au service de notre cause est particulièrement exemplaire. Il a salué le « transfert de compétences » du camp du "bien" vers le camp du "mal" dont ils sont le symbole. Puis face à l’offensive liberticide actuelle du pouvoir macronien contre les activités de nos milieux (dont l’institut Iliade a fait les frais, avec l’interdiction du colloque d’hommage à Dominique Venner), il a insisté sur le rassemblement et l’engagement plus que jamais nécessaires de toutes les forces de notre famille politique, à l’imitation de la NUPES et de Mélenchon (qualifié d’« admirable » car lui, « il ne condamne jamais une action émanant de son camp »), avant de rappeler cette évidence, en guise de conclusion : « on perd les batailles que l’on ne livre pas »…
Pierre Cassen lui a alors succédé. Il a déploré l’absence à cette conférence de presse de journalistes des médias "mainstream", décidément plus prompts à exprimer à distance leurs fantasmes sur le camp du "mal" qu’à se confronter à ses représentants quand ils en ont l’occasion. Il a rappelé que pour la gauche, le « pas liberté pour les ennemis de la liberté » demeure une constante de son action et que, dès lors, il ne saurait être question pour elle, fondamentalement, de reconnaître et d’accorder la moindre liberté à ceux (c’est-à-dire nous) qu’elle définit comme "fascistes". Il a dénoncé le recours à la diabolisation par le prétendu camp du "bien" afin d’empêcher tout débat sur l’immigration, l’insécurité ou encore l’islam ; un recours dicté par sa volonté de survie à l’heure où le fossé ne cesse de s’élargir entre ses positions et les attentes d’une majorité de plus en plus large de Français… Pour conclure, le chef de file de Riposte laïque a appelé les membres de notre famille d’idées à être fiers de leur liberté de pensée, de leur esprit critique, à être fiers de « ne pas bêler avec le troupeau » et à poursuivre leurs efforts pour libérer ceux qui sont encore prisonniers des dogmes de gauche et d’extrême gauche afin de les amener à leur tour à nos positions, à notre combat pour la France et pour l’Europe.
Enfin, Bernard Germain a évoqué et expliqué dans les grandes lignes sa prise de conscience et son évolution, jusqu’à son engagement au sein de Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, et la coordination Partout Callac. Un éveil et une mutation qui l’ont conduit à ses prises de position actuelles, parfaitement résumées par cette formule : « Je veux que Callac reste Callac, que la Bretagne reste la Bretagne et la France reste la France ». Pour terminer, il a lancé un appel à l’ouverture vers nos compatriotes que le camp du "bien" abusent encore afin de les amener à ouvrir les yeux pour voir l’évidence et à transgresser à leur tour pour rejoindre le camp du "mal"…
Pour acheter le livre cliquez ici
12:10 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sur la presse policière
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le polar présente volontiers un journaliste qui se lance dans une enquête criminelle en parallèle aux policiers ou aux détectives privés. Le métier de journaliste repose à l’instar de celui de magistrat ou de l’enquêteur de police sur la recherche patiente des indices, l’analyse des preuves éventuelles et des entretiens. Or les journalistes ne travaillent pas pour l’intérêt général ; ils recherchent l’exclusivité de l’information afin que leur employeur bénéficie des retombées financières immédiates.
Cette quête du profit se complète de plus en plus de préoccupations morales qui virent vite en moraline quand les journalistes agissent en supplétifs zélés du Régime. Anglo-Saxons, Allemands et Belges sont en pointe dans ce domaine, mais ils ne surpassent pas leurs collègues français. Médiapart et Libération sont deux exemples probants de flicage journalistique.
Libération du 14 avril dernier s’attaque à David L’Épée, invité à un colloque organisé par le RN contre le wokisme. Le rédacteur en chef de Krisis et collaborateur d’Éléments n’a jamais écrit un seul article répréhensible, ce qui n’empêche pas les organisateurs de se soumettre à la fatwa de Libé et de remplacer l’intervenant suisse par François Bousquet. Le quotidien bobo-bancaire n’apprécie pas David L’Épée qui contribue aussi à Front populaire, la revue de Michel Onfray. L’incroyable attaque personnelle de la part de ce journal n’est pas un acte isolé, mais participe à une véritable campagne médiatique complotiste qui plonge le lecteur dans un monde parallèle.
Chaque livraison (ou presque) de Libération témoigne d’une obsession quasi-pathologique pour les droites radicales, l’extrême droite et l’ultra-droite. Deux jours après la demi-finale du 14 décembre 2022 entre la France et le Maroc, le journal-phare de la gauche caviar ose titrer « Nuit bleue, peste brune » au motif que quelques militants identitaires auraient eu l’intention citoyenne de calmer l’exubérance malsaine des supporteurs des « Lions de l’Atlas ». Le numéro du 5 mai 2023 comporte un dossier de quatre pages sur ces supposées violences en utilisant des éléments directement extraits des fichiers de police. Une réelle collusion existe entre certains plumitifs et des services de police. Un mois auparavant, le 5 avril, Libération se focalise sur « les menaces terroristes de l’ultra-droite ». On y lit qu’en 2021, une trentaine de personnes suspectées de terrorisme ultra-droitier a été interpellée, soit un chiffre en augmentation alarmante. On connaît maintenant les responsables des fusillades sanglantes à Marseille, à Nantes, à Grenoble, à Paris…
Le 7 mai, Libération consacre deux pleines pages sur la « menace identitaire à Bordeaux ». Le problème ne serait-il pas plutôt la gestion municipale grotesque des Verts ? Le 10 mai, le journal titre sur le magnifique défilé parisien du 6 mai en hommage à Sébastien Deyzieu. Dans ce même numéro, l’un de ses éditorialistes, Thomas Legrand, nie le wokisme ambiant alors qu’il imprègne bien des rédactions depuis plusieurs années. Il faut néanmoins reconnaître que dans le numéro du 15 mai, le même Thomas Legrand estime que « même les fachos ont le droit de manifester ». Il craint en effet que ces précédents concernent un jour prochain les rassemblements de la gauche radicale.
Son opinion assez censée se noie dans un océan de conformisme béat. Pour preuve, le numéro du 12 mai revient sur les oppositions populaires légitimes à Callac et à Saint-Brévin. Un long article dénigre notre ami Roland Hélie. Ainsi, « sous l'impulsion de Roland Hélie, ex-FN à la tête d'un “ blog d'information sur le combat national “, et des figures locales de Reconquête la commune de Callac (Côtes d'Armor) subit les assauts de l'extrême droite ». Bigre ! Le directeur – fondateur de la revue Synthèse nationale commanderait-il pour l’occasion une division de Panzer Tigre ?
Bouffi de subventions publiques, L’Humanité du 24 mai joue à son tour la pitoyable ritournelle « fachophobe ». L’ancien organe officiel du communisme en France dénonce en une « Le terrorisme, l’autre face de l’extrême droite ». Un article au ton excessif, intitulé « “ Partout Callac “, la pieuvre brune » signale que les ouvrages de Bernard Germain, maître d’œuvre et fer de lance de cette belle réaction, « figurent […] dans le catalogue de Synthèse éditions, au côté d’ouvrages d’auteurs suprémacistes, fascistes et/ou négationnistes tels Paul-Louis Beaujour, Alain Renault, François Duprat ou encore Vittorio Mussolini, le fils du Duce ». L’auteur de cet article stupide semble ne pas apprécier des faits historiques qui vont à l’encontre de ses idées mortifères.
Libération du 26 mai s’indigne qu’« au RN, le retour des vieux réseaux de la Nouvelle Droite ». Son auteur, Nicolas Massol, y qualifie la ré-information de « lubie classique de la Nouvelle Droite » qu’il définit par ailleurs comme un « courant de pensée racialiste qui met l’accent sur l’idée d’un peuple de souche européenne ». Quelle horreur ! Il doit ignorer le concept d’ethno-différentialisme qui englobe et dépasse la notion de racialisme. Il comprendrait mieux s’il se mettait à lire les nombreux ouvrages de Pierre-André Taguieff.
Un summum est cependant atteint avec la livraison du 18 mai qui publie une enquête sur « L’inquiétant profil d’un flic de la BRAV-M ». Par pétition interposée, la gauche réclame la dissolution de cette unité de maintien de l’ordre. L’un de ses membres combine à la perfection toutes les détestations médiatiques du moment. Il passe bientôt en jugement pour violence sur son ancienne compagne et pour usage de cocaïne. Mais tout le début de l’article s’attarde sur ses orientations politiques. Il porterait en tatouage une fleur de lys et la lettre Lambda reprise par les Identitaires. Il aurait aussi invité ses collègues policiers sur les réseaux sociaux à participer à des ratonnades. Il ne manque plus qu’une affaire de corruption et/ou d’espionnage pour la Russie pour atteindre la perfection. Ce dossier à charge laisse à la fois songeur, dubitatif et sceptique tant la personne incriminée coche toutes les cases rêvées du Système.
Il ne fait aucun doute que la presse policière, celle qui verse régulièrement dans des actions de très basse police de la pensée, a un très grand avenir dans l’Hexagone. Démonter les mensonges et autre semi-vérités propagés par les petits soldats de l’indifférenciation générale relève d’une nécessité vitale. La ré-information et l’examen critique des récits officiels contribuent à l’action militante permanente. Notre vision du monde organisée autour du Beau, du Bon et du Vrai doit se confronter directement aux constructions informationnelles fallacieuses de Cosmopolis afin de les démolir aussitôt.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°77, mise en ligne le 6 juin 2023 sur Radio Méridien Zéro.
11:06 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Annecy : Éric Zemmour a raison, cela s’appelle un francocide
Alain de Peretti
Ce jour du 8 juin 2023 marquera-t-il une véritable prise de conscience des conséquences de l’immigration de masse ?
Après l’émotion suscitée par l’attaque à Annecy de ce qu’il y a de plus précieux, nos enfants, le peuple français sortira-t-il de sa léthargie et comprendra-t-il qu’il ne s’agit pas d’un fait divers monstrueux qu’on traitera par une minute de silence, comme ce matin à l’Assemblée nationale, par des marches blanches et des bougies ?
En effet, pour nous qui sommes « réveillés », nous avons compris depuis longtemps que tous ces faits traités comme faits divers ou tout simplement masqués par la presse sont un fait de société dont le lien est l’invasion migratoire par des personnes dont la culture est basée sur la haine de ce que nous sommes, et dont l’éducation entraîne des frustrations générant des désordres psychiques graves.
Force est de constater que ce genre d’atrocités se multiplie et que les profils des meurtriers ont beaucoup en commun. Et pas seulement leur déséquilibre psychologique. Ils professent souvent la même religion et se construisent dans la haine contre l’Occident et les mécréants que nous sommes. Or pour l’idéologie islamiste qui instille ses représentations ici comme de l’autre côté de la Méditerranée, être un mécréant, c’est ne plus vraiment être un être humain ; et l’élimination des mécréants peut être un hommage rendu à son dieu. Autre point à noter, la propagande de l’État islamique, via le magazine Dar al islam, faisait de l’école une cible car c’est là que se transmettaient selon eux la laïcité, l’impudeur et la mécréance. Le journal appelait clairement à commettre des attentats dans des écoles. cliquez ici
À ce stade, on peut parler de « francocide »
Si à cette heure les motivations de l’assassin ne sont pas explicites, il prétend même être chrétien, le fait qu’il soit syrien interpelle et nous replace dans un contexte de violence islamiste. On peut rappeler aussi que, si l’homme était désespéré de ne pas voir sa demande d’asile aboutir en France, s’immoler par le feu aurait eu plus de sens que de rejouer le massacre des innocents dans le jardin de l’Europe. Car c’est ainsi que s’appelle le lieu du crime.
Tragique ironie
Récemment, dans une vidéo, Marion Maréchal dénonçait les viols de plus en plus fréquents et violents sur des Françaises âgées, dont les auteurs ont tous le même profil que cet assassin syrien, dans le silence assourdissant des féministes patentées : là aussi un seuil de « décivilisation » a été franchi, ce qui est la conséquence logique de l’application d’idéologies gauchistes mortifères. Rappelons-nous la belle formule de Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui maudissent les effets dont ils chérissent les causes ».
Si on ajoute à cela la longue litanie des agressions au couteau, le plus souvent par égorgement, marqueur culturel, pudiquement appelé par la presse « poignardé au cou », on se demande quand le peuple français va réaliser vers où on l’emmène.
L’important n’est-il pas d’interdire les colloques d’extrême droite et de combattre la récupération ? Éventuellement de débattre de l’âge de départ en retraite ? Ou de lutter contre les stéréotypes de genre à l’école ?
Nous sommes vraiment entrés dans « l’anarcho-tyrannie » conceptualisée par Samuel T Francis où l’État laisse tranquilles les racailles et accable les citoyens lambda par des réglementations tatillonnes assorties de privation de libertés.
Les évènements d’Annecy seront-ils l’électrochoc nécessaire au réveil de nos compatriotes ?
Dans la négative, les carottes seront cuites pour notre patrie la France !
Source cliquez ici
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Le nouveau numéro de Terre et peuple Magazine (n°95) est sorti
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jeudi, 08 juin 2023
Abayas et qamis, l’entrisme islamiste continue, dans l’indifférence du ministre de l’Education nationale
Michel Festivi
Depuis 2022, une guerre larvée mais réelle a lieu dans les établissements scolaires, sans que le ministre dit de l’éducation nationale n’y trouve à redire de sérieux et de concret en tout cas. Il faut ajouter qu’il a fait du slogan ne rien voir, ne rien entendre, ne pas parler, sa ligne de conduite, sauf bien évidemment pour distiller son venin à tous ceux qu’il considère comme étant de la mouvance de « l’ultra-droite ».
Pourtant, les services du renseignement ont alerté sur l’apparition de plus en plus importante d’abayas et de qamis (le pendant pour les garçons), dans les enceintes scolaires. De nombreux incidents se sont produits, alors que les services de renseignements évoquent : « un entrisme salafo-frériste ».
En avril 2023, et malgré deux semaines de vacances, 625 faits contraires aux règles de la laïcité ont été recensés, soit une augmentation de 25% par rapport au mois de mars. Et l’on considère que par peur, lâcheté, manque de temps, surcroit de travail, refus de faire des vagues, bons nombres d’atteintes à la laïcité ne remontent pas jusqu’au ministère.
Sur les réseaux sociaux, les techniques pour pouvoir porter des vêtements ostensiblement religieux, se répandent à la vitesse du son, profitant de cette carence absolue de l’état.
Un homme politique aurait dénombré jusqu’à 170 abayas dans deux lycées de Lyon.
Pourtant les discours de nos autorités se sont succédés. Yaël Braun-Pivet a déclaré : « ces tenues-là ne doivent en aucun cas être tolérées ». La secrétaire d’état en charge de la citoyenneté (sic), Sonia Backès y est allée de son couplet : « l’abaya et le qamis sont des vêtements religieux par destination. Leur port en milieu scolaire est contraire à la loi de 2004. ». Alors, qu’attend-on pour agir ?
Comme le souligne Iannis Roder, professeur et membre du Conseil des sages de la laïcité (resic) : le port de ces vêtements conduit « à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse ». On semble parfois découvrir le nez au milieu de la figure !
Même si Pap Ndiaye a pris une circulaire en novembre dernier, pour rappeler les termes de la loi de 2004, rien n’est fait concrètement sur le terrain et les ports des vêtements religieux se multiplient. Les commentateurs avisés soulignent tous, qu’il n’a pas la même conception de la laïcité que son prédécesseur, Jean Michel Blanquer. On l’avait compris.
Rappelons la loi de mars 2004 : « le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent une appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu’on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive est interdit ». La loi insiste, les élèves peuvent « porter des signes religieux discrets ». Cette loi ne s’applique qu’aux écoles, aux collèges et aux lycées. Les abayas ou les qimas sont incontestablement des « tenues » religieuses, et de plus ostensibles, la loi n’invoque le voile qu’à titre d’exemple, sans se limiter à cela. Pour plus de sécurité, il suffirait de faire un simple rajout au texte.
Il faut aussi rappeler que la loi de 2010 interdit de dissimuler son visage dans l’espace public et que cette loi, pour une fois, a été validée en 2014 par la Cour Européenne des droits de l’homme, qui a estimé que « la préservation du vivre ensemble était un objectif légitime » des autorités françaises qui disposent à cet égard « d’une ample marge d’appréciation. »
On pourrait aussi imposer des tenues uniformes dans les écoles, collèges et lycées, comme cela se pratique dans de très nombreux pays, mais en France on a l’art de disséquer sur le sexe des anges pendant que le pays brûle.
Par contre, comme l’écrit Boulevard Voltaire le 7 juin 2023, des « commandos » d’inspecteurs de l’EN ont pratiqué des intrusions massives dans les écoles privées catholiques hors contrat avec des méthodes rappelant parfois, certaines heures tragiques. Arrivées surprises d’une kyrielle d’inspecteurs, interrogatoires vindicatifs des professeurs comme des élèves sans l’accord des parents, fouilles systématiques des cartables, des casiers, intimidations, et comme l’a rappelé une fillette de 5° : « Ils voulaient que l’on dise que l’on était malheureux dans l’école, mais on leur a dit que ce n’était pas vrai. » Cf l’excellent article de Gabrielle Cluzel « les étranges priorités de Pap Ndiaye ».
Elle pose l’interrogation qui fâche de savoir pourquoi tant de signalements, comme le harcèlement scolaire dans l’école publique, ou les atteintes à la laïcité, restent sans effet, alors que ces écoles indépendantes qui enseignent avec succès les fondamentaux, dans la discipline et le calme, font l’objet de la vindicte ministérielle ? En réalité énoncer la question c’est y répondre.
Et pour couronner le tout, Valeurs Actuelles vient de se procurer une note du Service Central du Renseignement Territorial qui « alerte sur l’essor de cette mode vestimentaire récupérée par l’islamisme », dans le cadre de manifestations telles que « la Modest Fashion », (mode pudique) qui ne servirait en réalité qu’à banaliser les principes fondamentaux de l’islam. Cf VA du 7 juin 2023 : « Comment la « Modest fashion est devenue le cheval de Troie du marketing islamique ».
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Mercredi soir, Pierre Cassen et Bernard Germain étaient les invités de Nicolas Stoquer sur Radio Courtoisie
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Conférence de presse : Les vainqueurs de Callac présentent leur livre “Transgression”
Un communiqué de Riposte laïque :
Ils ont été présentés par les médias comme les deux principaux animateurs de la bataille victorieuse de Callac. Pierre Cassen et Bernard Germain tiendront une conférence de presse, à Paris, le jeudi 8 juin, à 15 heures 30, et y présenteront leur dernier ouvrage, édité par Synthèse nationale, “Trangression, voyage du camp du bien vers le camp du mal”, préfacé par Jean-Yves Le Gallou.
Issus tous les deux de la mouvance gauchiste (LCR pour Pierre, et OCI pour Bernard), anciens syndicalistes (CGT pour Pierre, et FO pour Bernard), ils expliqueront pourquoi ils militent aujourd’hui dans la mouvance patriotique, et se sont retrouvés, à Callac et ailleurs, face à leurs anciens camarades.
L’adresse de la conférence de presse sera communiquée aux journalistes qui en feront la demande.
Contact presse : redaction@ripostelaique.com
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Travailler plus longtemps pour se faire tondre davantage encore ?
Arnaud Raffard de Brienne
La période actuelle d’inflation qui voit fondre à vitesse accélérée notre pouvoir d’achat comme notre épargne n’offre-t-elle pas une occasion propice de s’interroger sur les dernières mesures régressives concernant l’indemnisation du chômage, les retraites et, de façon plus générale, sur la finalité de cette frénésie productiviste et matérialiste qui domine la fonction économique, le consumérisme et la folie du toujours plus de production, de productivité, de consommation, de gaspillage aussi, auxquels nous n’avons que trop sacrifié. Et si nous nous demandions sérieusement un instant pour qui et pour quoi il nous faudrait travailler toujours plus longtemps alors que la productivité n’a jamais cessé de s’améliorer pour atteindre des sommets, notamment en France et contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire ?
Nous savons tous plus ou moins qu’entre le salaire total payé par l’employeur, le “salaire super brut”, et ce que perçoit le salarié sur son compte en banque, la captation de départ s’élève déjà à environ 50%. Le salaire véritable, celui déboursé par l’employeur se trouve, avant même prélèvement de l’impôt sur le revenu, diminué de moitié avant de rejoindre l’escarcelle du salarié, ce qui n’est pas rien mais ne constitue pourtant qu’un tout début…
Le salarié va-t-il quand même pouvoir vivre de la moitié de ce salaire brut total ? Non, bien entendu, cette inimaginable ponction initiale ne constitue en effet que le point de départ d’un laminage fiscal en règle qui fait de notre pays le champion du monde des prélèvement fiscaux et sociaux comme l’a reconnu l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport publié en 2019. Le pays le plus taxé au monde donc, celui du vin et du fromage dont il serait capable d’offrir une variété chaque jour de l’année mais aussi celui de près de 500 taxes et impôts divers et variés.
Revenons à notre salarié lambda dont le salaire a déjà été divisé par deux puis ponctionné de l’impôt sur le revenu calculé en fonction de sa rémunération et donc de la tranche d’imposition dans laquelle il se situe, avant même d’aboutir sur son compte bancaire. Mais il ne s’agit là que d’aimables préliminaires et c’est maintenant que commence vraiment la fête. La totalité de ses achats de biens et de services, de la plaquette de beurre au PC portable ou à l’automobile lui coûtera 20% d’impôts au titre de la fameuse Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), cette invention perverse datant des années 1950. Perverse en effet puisqu’elle sera ajoutée aux dépenses à chaque stade de la commercialisation d’un bien ou d’un service, sur la base de la valeur dépensée, ce qui revient à intégrer dans l’assiette de l’impôt la valeur de taxes déjà récoltées au stade précédent. Il fallait y penser !
Donc, après avoir perdu à la source la moitié de son salaire puis l’impôt sur le revenu et 20% sur tout achat de biens et de services, voici notre salarié pour le moins allégé. Il lui reste maintenant à subir les centaines de taxes et impôts directs et indirects potentiels au premier rang desquels la taxe d’habitation, les taxe foncière pour les propriétaires de leur logement, les intérêts et frais bancaires en tous genres, la taxation aberrante prélevée par les notaires pour tout acte de vente, d’achat ou toute opération patrimoniale, les taxes spécifiques sur les carburants, le tabac, l’alcool, les jeux bien sûr mais aussi l’impôt sur les sociétés, l’un des plus élevés au monde, sur l’épargne, sur les droits d’enregistrement de tout acte juridique, taxes à l’importation, à l’exportation, pour l’environnement, le recyclage, les amendes… L’exhaustivité en la matière relèverait d’une gageure et d’un labeur de bénédictin.
En 2022, le jour de libération fiscale, celui à partir duquel le salarié commence à travailler pour lui et les siens, était estimé au 19 juillet 2022. Il aurait donc travaillé six mois et demi pour la collectivité, ce qui nous apparait très largement sous-estimé puisque ne prenant pas en compte la totalité des éléments mentionnés ci-dessus. Il ne resterait en fait au salarié que bien moins de 20% du salaire brut total déboursé par l’entreprise. Sans doute entre 10 et 20%, selon la combinaison des variables propres à chaque cas.
Mais n’imaginez pas pour autant que le salarié et ses héritiers puissent jouir sans entraves de ces ressources résiduelles car ce serait ignorer le terrible coup de rabot qui, au soir de sa vie et surtout après, lui volera une bonne partie de ce qu’il aura néanmoins réussi à grappiller tout au long de son existence placée sous le signe de la tyrannie fiscale. Nous voulons bien entendu évoquer l’épargne et la fiscalité du patrimoine et de la succession. Après avoir gavé sa vie durant l’État, les banques, notamment à travers ses emprunts, les intermédiaires en tous genres (assurances, syndics…) et l’ensemble du système, il lui faudra, une fois ad patres, se faire voler, selon les cas de figure d’une fiscalité complexe, en moyenne 20% de son patrimoine légué à ses propres enfants mais carrément 35 à 45% si la succession bénéficie à ses frères et sœurs, 55% pour les autres membres de la famille et jusqu’à 60% pour les tiers et concubins… La fiscalité nécrophagique en quelque sorte.
Seule consolation dans cet enfer fiscal : pareille prédation globale nous garantit évidemment un État prospère, des ministères pleins aux as, des infrastructures de premier ordre, la gratuité des autoroutes et un réseau routier de qualité irréprochable, des villes propres et pimpantes, un système de santé incomparable et un hôpital opulent, une sécurité à toute épreuve pour les citoyens, un premier rang dans le domaine de la recherche, le plein emploi, l’absence de toute précarité et une éradication durable de la pauvreté, des logements douillets pour tous, une armée puissante, bien dotée, aux équipements d’avant-garde, des retraites confortables garanties pour des décennies et des décennies et une Éducation nationale aux performances mondialement enviées, n’est-ce pas ? Et, bien entendu, pas le moindre centime de dette de l’État ! Bon, passons… Insister serait cruel.
Il faudrait donc, si l’on s’en tient au récent pseudo-débat sur les retraites et aux votes de l’Assemblée nationale et du Sénat, cotiser deux années supplémentaires pour que se prolonge pareille félicité ? On comprend qu’il y ait peu de volontaires.
10:09 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 24 juin, 14 h, Place Beauveau à Paris : CONTRE LA RÉPRESSION ET L'OPPRESSION, DARMANIN DÉMISSION !
Un communiqué du Parti de la France :
Samedi 24 juin à 14h, Place Beauvau à Paris, devant le Ministère de l'Intérieur, le Parti de la France appelle à un rassemblement de tous les Français attachés à la liberté d'expression et de manifestation.
Depuis plusieurs semaines, au mépris du droit fondamental de manifester librement reconnu dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, suite à des directives politiques de Monsieur Darmanin, les préfets interdisent tout ce qui ressemble de près ou de loin à un rassemblement ou à une réunion de Français qui ne veulent pas voir disparaître leur peuple et leur Nation.
Cette grave atteinte aux libertés publiques relève de l'oppression politique ! Ça suffit ! Faisons valoir nos droits !
Les différents orateurs seront annoncés dans les jours qui viennent.
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Menhirs détruits à Carnac : la bureaucratie française en cause ?
Samuel Martin
Cela pourrait être le prochain album d’Astérix : Obélix et les 40 menhirs. Mais ce n’est pas une fiction : 39 menhirs ont disparu à Carnac (Morbihan), dans la Z.A. de Montauban. Oh, pas de ces mégalithes qui font la réputation mondiale du site, pas des microlithes non plus : des pierres d’une cinquantaine de centimètres de haut. Elles sont parties dans des bennes de gravats et de terre lors des travaux de construction d’un magasin Mr Bricolage, ont peut-être été, depuis, concassées en gravier et on n’a pas le cœur à rire devant ce fiasco patrimonial qui vient d’être dénoncé sur www.sitesetmonuments.org, en date du 2 juin, par un Carnacois, Christian Obeltz, prospecteur-correspondant du Laboratoire de recherche archéologie et architecture de l’université de Nantes.
Jointe par nos soins, la mairie de Carnac se défend de toute erreur. Une première étude du site, classé ZPPA (Zone de présomption de prescription archéologique), avait été menée en 2015 suite à une demande de permis de construire pour un Super U. L’INRAP avait alors repéré des éléments qui posaient la question : « Une file de menhirs inédite à Carnac ? » Pour l’auteur de l’étude, Stéphan Hinguant, il s’agissait vraisemblablement « de la réutilisation probable de blocs issus de monuments mégalithiques plus anciens » (p. 43). Et d’ajouter : « Seules des observations complémentaires sur les monolithes, voire une fouille, permettrait de certifier l'origine néolithique de cet ensemble qui pourrait au final s'inscrire en bonne place dans la cartographie des monuments mégalithiques locaux » (p. 45). Mais, explique aujourd’hui la mairie, « aucune suite n’a été donnée par le maître d’ouvrage à la prescription de fouille émise par la DRAC, le permis de construire de ce supermarché ayant été refusé en raison de hauteur sous faîtage non réglementaire et de la présence d’une zone humide ». Fin du premier acte.
Puis un deuxième permis est demandé en 2022, pour Mr Bricolage, cette fois. Entre-temps, les réglementations ont évolué, explique la mairie : l’« alurisation » et la « grenellisation » des plans locaux d'urbanisme (PLU) (en référence à la loi ALUR et au Grenelle de l’Environnement) font que, désormais, la ZPPA est devenue une AVAP (une aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine) ! Le dossier, transmis à l’UDAP (Unité départementale de l'architecture et du patrimoine), revient avec un avis positif qui a valeur décisionnaire : le permis est accordé.
Je vous aurais bien fait grâce des sigles – encore n’ai-je pas mentionné la DDTM ni le SCOT… –, mais ils semblent être la clé du gâchis qui vient d’avoir lieu à Carnac. Christian Obeltz accuse le maire de Carnac, mais aussi le Centre des monuments nationaux pour d’autres « aménagements brutaux » (le CMN a la responsabilité des alignements de Carnac), de se dépêcher d’aménager Carnac et d’y construire avant le classement probable du site au patrimoine de l’UNESCO, qui le rendrait intouchable. C’est peut-être un élément du problème, mais le mille-feuille administratif et les réglementations tous azimuts censées protégées l’environnement (dans son sens le plus large, englobant aussi bien la faune et la flore que les pierres de nos ancêtres) pourraient bien être la cause d’une décision ubuesque aboutissant à l’inverse du but recherché. Pour la mairie, le permis accordé respecte toutes les normes en vigueur, « conformément aux documents d’urbanisme » et seule la fatalité expliquerait cette aberration bureaucratique… bien que « cet imbroglio de réglementations » puisse être incriminé.
Reste que, de l’aveu même du cabinet du maire, « le site est détruit » définitivement et nul ne sait où sont passées les pierres préhistoriques. Le maire de Carnac, Olivier Lepick, est aussi le président de l’association Paysages de mégalithes, qui porte le projet de l’inscription, à l’UNESCO, des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan. On a connu sans doute meilleur porte-drapeau.
Source Boulevard Voltaire cliquez ici
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