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lundi, 16 octobre 2023

Qui se souvient de l'Amérique russe ?

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Un historien a calculé qu’entre la fin du XVe siècle et la fin du XIXe, l’Empire russe s’était accru au taux de 130 km2 par jour !

Bien évidemment, pour devenir le plus grand empire colonial que le monde ait connu, l’Empire russe ne limita pas sa poussée à la partie septentrionale de la Sibérie. Il exista jusqu’au 30 mars 1867, date de la vente de l’Alaska aux Etats-Unis par les Russes, ce qu’il convient d’appeler une « Amérique russe ».

Cette Amérique russe dont le but fut de ranimer les échanges avec la Chine, mais par mer cette fois, conduisit à une extraordinaire aventure commerciale, la Compagnie russe d’Amérique créée le 8 juillet 1799 à Saint-Pétersbourg.

Cette étude du regretté professeur Yves Caron, s’agrémentant d’un intermède nécessaire portant sur les plus audacieux navigateurs européens, nous fait parcourir plus de quatre siècles d’expansion russe avec une rigueur inégalée concernant l’exactitude des protagonistes, des lieux, des distances, mais aussi des chiffres commerciaux.

Si le professeur vous disait qu’une idylle ibéro-russe a failli faire passer la Californie à l’Empire des Romanov, que lui répondriez-vous ? Un livre passionnant.

L'expansion russe au-delà de l'Oural et en Amérique, Yves Caron, Editions du Lore, 120 pages, 26,00 €, cliquez ici

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dimanche, 15 octobre 2023

Qui commande chez “nous” ? Les autres !

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Nicolas Zahar
 
La République est une passoire, pire un aspirateur à invasion migratoire de toutes sortes. Il est vrai que dès les premiers jours de la République certains excités de la Révolution proposaient la bienvenue à tous les “mahométans” Ottomans, pendant que d’autres commettaient des “populicides” partout en France, particulièrement en Vendée. Au nom de la Liberté peut être ?
 
Aujourd’hui, il n’est même plus question de savoir si nous sommes encore chez nous, il est question de savoir si nous sommes encore en sécurité dans ce qui reste de nos frontières ! Sommes-nous sereins de savoir nos enfants livrés à une Rééducation anti-nationale faisant la promotion des théories les plus douteuses, les plus malsaines, les plus anti-nationales, les plus haineuses à l’égard de nos anciens, au lieu de les instruire ? Pire nos enfants subissent-ils du harcèlement et risquent-ils même leur vie à l’École ? Oui ! Et avec le concours de ces associations subventionnées, financées par nos impôts, sans notre consentement, qui exigeaient que le terroriste Mohamed ne soit pas expulsé de chez nous; le gouvernement bien sûr s’exécuta, comme toujours, et nous connaissons la suite !
 
Qui commande chez nous ? En tout cas pas NOUS ! Nous savons aussi que nos merdias sont aux mains des mêmes, car ils sont partout. Et l’employé de banque mis en place à la tête de ce qui reste de notre État en est le liquidateur.
 
Bref ! Nous sommes déjà en guerre de basse intensité chez nous, non contre le Covid, mais contre des mafias, parfois allogènes, en tout cas anti-FRANCE. Et voilà que pour couronner le tout, on voudrait absolument nous mêler aux concerts hystériques et fratricides des conflits extérieurs israélo-palestinien et ukraïno-russe. Les mêmes merdias de grands chemins, et politiques à la botte, imposent chez nous de manière crétine, douteuse et finalement absolument contraire à nos intérêts, à une volonté sincère de paix, et même à une vérité finalement complexe, ces objets pour nous distraire de nos propres drames et pour nous diviser davantage au lieu de défendre la France et les Français !

À plus de 3 000 milliards d’€ de dettes, et avec une paupérisation qui s’étend, ce ne sont pas ces associations que nous devrions subventionner, et encore moins les conflits extérieurs, mais au contraire nous devrions nous concentrer sur une hausse de revenus des travailleurs français, nous soucier davantage de nos enfants et de nos parents. Au lieu de cela nous continuons à encourager une immigration de supposés travailleurs bon marché, en réalité inassimilables. Si nous avions un bon gouvernement, celui-ci veillerait au bonheur exclusif de son peuple et sa seine démographie plutôt que de s’obstiner à le remplacer.

Qui commande chez NOUS ? Toutes les forces anti-nationales !

PS : Je complète cet article en vous donnant la liste des associations et partis qui se sont opposés à l’expulsion de la famille du Tchétchène, en 2014.

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Reprendre le contrôle des territoires perdus

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Mathieu Bock-Côté

Depuis une semaine, ils étaient nombreux à répéter, à la manière d’une prière réclamant la clémence des dieux, que les événements du Proche-Orient ne se répercutent pas en France. Mais c’était, ils le savaient aussi au fond d’eux-mêmes, une prière vaine. Car l’islam radical, celui qui a frappé Israël samedi dernier, est installé en France depuis longtemps, et l’a souvent frappé, et seuls les sots pouvaient s’imaginer qu’ils ne frapperaient plus jamais. L’appel lancé par Khaled Mechaal, l’ancien chef du Hamas, qui exigeait des musulmans du monde entier qu’ils fassent connaître leur colère, a été entendu, et le sera encore pour un bon moment, car on trouve en chaque pays des cellules dormantes et des individus « radicalisables » qui, tôt ou tard, entendront la voix de l’islam radical. Le monde occidental porte en lui une entité qui le rejette et veut l’anéantir.

Le terroriste présumé d’Arras, qui a égorgé un enseignant au cri d’« Allah akhbar », était un Tchétchène fiché S. La même question vient alors à l’esprit de chacun : que faisait-il en France ? Le questionnement peut se généraliser à la grandeur du monde occidental : par quelle perversion juridique et philosophique a-t-il cru nécessaire et moralement impérieux d’accueillir dans ses frontières des hommes résolus à la combattre, et plus largement des communautés qui le conspuaient, et qui transposaient sur son territoire ce qu’on a appelé le choc des civilisations ? On ne se trompera pas : il y a en la matière un continuum allant de l’agression symbolique jusqu’aux violences directes, et ceux qui, depuis samedi, ont manifesté non pas pour soutenir la quête nationale des Palestiniens, mais l’agression génocidaire du Hamas, sont complices indirectement de la frappe d’Arras.

Henry Kissinger l’a dit à la manière d’une confession cette semaine dans un entretien à Politico : « C’était une grave erreur de laisser entrer autant de personnes de culture, de religion et de concepts totalement différents, car cela crée un groupe de pression à l’intérieur de chaque pays qui fait cela. » Cette lucidité tardive, qui s’accompagne souvent d’une rhétorique du « si on avait su », s’accompagne d’un angle mort : il était parfaitement possible de savoir, et on pourrait accuser de négligence criminelle ceux qui ont rendu possible l’immigration massive dans nos contrées. Des intellectuels et des  écrivains, des hommes politiques et des philosophes ont tout fait pour alerter leurs contemporains sur les dangers de l’immigration massive. Ils expliquèrent que l’irénisme diversitaire est une folie, que les frontières sont civilisatrices, et qu’une société exagérément fragmentée est une « dissociété ». Ils furent traités comme des parias, alors qu’ils plaidaient, finalement, pour le respect du principe de précaution. Il suffisait de prononcer leur nom sans le vomir pour que les brigades de la vertu progressiste en appellent aux plus dures sanctions.

Quant à ceux qui, hier, semblaient incapables de prononcer le mot « terroriste » et qui, aujourd’hui, ne parviennent pas à prononcer celui d’« islamisme », il est difficile de ne pas les accuser de collaboration. Les plus cléments, les modérateurs
de profession, nous inviteront à parler d’aveuglement, comme on a pu le constater avec cet article lunaire dans La Voix du Nord, qui mettait en garde jeudi contre « l’extrême droite »
à l’école, qui menacerait les enseignants. On aimerait dire que cette hallucination se décomposera devant le choc de la réalité, car, en France, ce n’est pas au nom de Marine Le Pen ou d’Éric Zemmour qu’on égorge les enseignants, mais au nom d’Allah. On ne s’illusionnera toutefois pas : l’esprit public a vite renoué avec les interdits imposés par la gauche radicale après Charlie Hebdo, après le Bataclan et après Samuel Paty, et il n’y a pas  de raisons de croire qu’il en ira différemment aujourd’hui. Demain encore, on entendra le grand sermon du pas d’amalgame.

Les prochains jours comme les prochaines semaines nous vaudront un grand lot de déclarations martiales. Chacun sait en France qu’il porte au front une cible. On cherchera autant que possible à se rassurer en plaçant un jour un policier devant chaque lycée, sans se rendre compte que cette société infernale que l’on cherche à sécuriser par tous les moyens est le contraire de la civilisation retrouvée. On parlait il y a vingt ans des « territoires perdus de la République ». Cette formule a d’abord fait scandale, elle fut ensuite jugée banale, et on la juge désormais terriblement insuffisante. La vérité voudrait qu’on parle de territoires conquis par l’islamisme, où la société française est désormais étrangère chez elle et risque, lorsqu’elle enseigne, un coup de lame vengeur. La France est appelée à reprendre le contrôle de ces territoires. Ce défi se situe à l’échelle de l’Histoire.

Source : Le figaro 14/10/2023

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Les sacrifices humains de la religion des droits-de-l’Étranger

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.

(Propos recueillis par Guirec Sèvres) 

L’attaque du Hamas en Israël et les massacres qui y ont été perpétrés ont sidéré tous les observateurs ; vous aussi ?

Toutes les guerres ont leurs lots de massacres sauvages. Les Américains ont tenté de faire croire qu’ils pouvaient agir avec des « frappes chirurgicales » qui n’auraient atteint que des cibles désignées. Qui pouvait le croire ? Qui l’a cru ? Qui y croit encore ?

Il y a néanmoins des moyens plus ou moins « propres » de faire la guerre…

Ah bon ! Sans doute quand les champs de bataille étaient choisis à l’écart des villages ou des villes d’un commun accord entre armées rivales… Ce qui n’empêchaient pas des exactions avant et après l’affrontement. Mais toutes les guerres modernes, désormais, se font au milieu des populations civiles et c’est même devenu souvent un enjeu militaire : terroriser une population pour qu’elle fasse pression sur ses dirigeants. Généralement, ça produit l’effet contraire et renforce l’union nationale.

Tout de même, ce qu’a fait le Hamas en Israël relève de l’horreur absolue…

L’historien Jean Mabire faisait remarquer qu’un pays pauvre en guerre envoie ses trouffions « tirer dans le tas » dans une zone ennemie, tandis qu’un pays riche envoi, lui, des escadrilles bombarder la zone ennemie. Dans le premier cas, on dit « terrorisme », dans le second « opération militaire ». Le résultat, lui, ne varie guère : des monceaux de cadavres d’enfants, de femmes, de vieillards ; de l’au-delà, je doute que les victimes y voient de différence notoire. Dans ce qui s’est passé en début du mois en Israël, c’est donc moins les atrocités commises qui devraient retenir l’attention des observateurs que le fait que le Hamas ait filmé et largement diffusé ce qu’ont commis ses combattants : tir au pigeon sur tout ce qui bougeait, décapitation, viols, massacre d’adolescents en pleine fiesta… Dans le « monde d’avant », peut-être aurait-on tenté de cacher et de nier de tels actes ; aujourd’hui, on répand ces « exploits » à travers le monde, persuadés de motiver ainsi des foules enthousiastes… et ça doit forcément être le cas, puisqu’on peut difficilement considérer les dirigeants du Hamas comme des imbéciles au vu de la précision et de la réalisation de leur attaque surprise ; tous les spécialistes militaires et observateurs du Moyen-Orient s’accordent à dire que ce sont certes des fanatiques, mais en aucun cas des demeurés.

Donc, leurs atrocités pourraient renforcer leur popularité ?

Dans nombre de pays, à l’évidence… et aussi dans nombre de nos « zones de non-droit », pudiquement rebaptisées « territoires perdus de la République »… Tout autant, d’ailleurs que la riposte inévitable et tout aussi inévitablement sans pitié – comment pourrait-il en être autrement ? – d’Israël dans la bande de Gaza… Et faudrait-il encore que des pièges inattendus n’aient pas été préparés à l’intention des soldats de Tsahal sur place. L’opération du Hezbollah a été particulièrement « efficace » parce qu’elle était imprévue… Les représailles israéliennes, forcément, ont, elle, été prévues par les Islamistes… Vous imaginez les répercussions dans le monde arabe si on assistait à un échec militaire israélien dans les jours ou mois qui viennent ? Rappelons-nous qu’à l’été 2006, l’intervention israélienne contre le Hezbollah libanais – coûteux et raté – a été perçue comme une défaite : le mythe de l’invincibilité de Tsahal a alors volé en éclats.

Après Israël, la terreur islamiste vient de frapper notre sol. À nouveau. Bis repetita.

Et Bis repetita horresco pourrait-on dire dans un latin de cuisine. On pouvait certes s’y attendre, non ?… et il aurait même été surprenant que ne se produisent pas les mêmes horreurs chez nous qu’en Israël. Une fois de plus, les discours lénifiants des bisounours du « vivre avec eux » se fracassent sur la réalité. Est-ce que cela sera suffisant pour faire ouvrir les yeux à une majorité de nos compatriotes sur les dangers de l’immigration incontrôlée et du laxisme policier et judiciaire au nom de prétendus « grands principes » totalement déconnectés des réalités ? On peut l’espérer…

L’espoir fait vivre…

Sauf pour ces professeurs ayant malencontreusement croisés la route de « Fous d’Allah », pour ces garçons massacrés pour un regard de travers ou un refus de donner une cigarette… ou encore pour ces jeunes filles martyrisées au détour d’une rue de ces nouveaux havres de terreur qu’on appelle désormais les « quartiers haut-les-mains ! »… Dans les temps anciens, certaines religions exigeaient d’offrir régulièrement à de macabres divinités leur lot de sacrifices humains : l’actuelle religion des droits-de-l’Étranger, prônée par les islamo-gauchistes et autres associations auto-proclamées anti-racistes, exige de la même manière son quota de sacrifices humains. Cette sanglante divinité ne semble pas prête d’être rassassiée… Le prêtre Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray, le professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, la petite Lola à Paris et le professeur Dominique Bernard à Arras vont sans doute rester dans les mémoires quelques années encore… Mais combien d’autres, déjà oublié(e)s, allongent chaque jour depuis des décennies la liste des sacrifiés sur l’autel de l’immigration sauvage ?

L’assassin du professeur Bernard à Arras – et qui a également blessé gravement un autre enseignant, ainsi qu’un agent technique de la cité scolaire – aurait dû être expulsé avec toute sa famille en 2014, mais diverses associations anti-racistes et le Parti communiste français s’y étaient opposés ; Manuel Valls, alors Premier ministre, avait annulé la procédure…

Il serait peut-être intéressant d’envisager de responsabiliser tous ces « braves gens » dont la plupart vivent principalement et grassement de subventions publiques, notamment en mettant en examen leurs responsables et militants pour complicité de terrorisme et d’assassinat en bande organisée. Ça les ferait sûrement réfléchir et assurément, calmerait leurs inconsciences mortifères.

Site EuroLibertés cliquez ici

Site Francephi cliquez là

00:33 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

samedi, 14 octobre 2023

Leur haine, notre aveuglement

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Yves Thréard

Le terroriste d’Arras a-t-il voulu répondre à l’appel au djihad lancé par le chef du Hamas pour le vendredi 13 octobre ?  entendait-il « célébrer » dans le sang, trois jours après – presque jour pour pour jour -, la décapitation de Samuel Paty par l’un de ses compatriotes tchétchènes ? Les autorités françaises étaient sur leurs gardes. L’« importation » de la guerre israélo-palestinienne était sur toutes les lèvres ; le tragique anniversaire de l’attentat de Conflans- Sainte-Honorine, aussi. Pourtant, ce contexte, comme on dit, n’explique pas l’essentiel, voire détourne l’attention. L’invoquer revient même à chercher des justifications à l’injustifiable, à faire le jeu de cette gauche indigne, toujours prête à manifester et à pactiser avec les intégristes musulmans pour quelques gains électoraux dans les banlieues.

La réalité est ailleurs. Elle saute aux yeux. Mohammed Mogouchkov, 20 ans, l’assassin du professeur de la cité scolaire Gambetta, n’aurait jamais dû se trouver en France. Ni lui, ni sa famille, débarquée en 2009. C’est à la bruyante mobilisation des traditionnelles associations militantes pour les migrants que ces Caucasiens doivent de n’avoir pas été expulsés en 2014. Au pays des droits de l’homme, l’affaire Leonarda était passée par là : donc pas question de refouler des enfants scolarisés. Lesquels se sont distingués depuis : fiché S, radicalisé, Mohammed était suivi de près par la police ; son frère de 17 ans a été arrêté hier, rôdant auteur d’un autre lycée d’Arras (avec les mêmes intentions meurtrières ?) ; un autre frère, qui projetait un attentat contre l’Elysée, dort actuellement en prison… Bref, de jeunes islamistes qui n’ont eu besoin de rien pour exprimer leur haine de la France, sauf de notre aveuglement, de notre naïveté, de notre générosité pour mieux nous planter un poignard dans le dos. Combien d’autres fanatiques, profitant de nos faiblesses pour s’introduire chez nous, ont déjà frappé ou s’apprêtent à le faire ?

Depuis Arras, Emmanuel Macron a dénoncé la«barbarie du terrorisme islamiste», « sauvage et lâche». Certes, mais l’urgence n’est pas dans les mots, elle commande de mettre fin à une politique migratoire inacceptable. Trop d’innocents ont payé de leur vie ce coupable laisser-faire.

Source : Le Figaro 14/10/2023

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Journal du chaos

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vendredi, 13 octobre 2023

IL NE VA PAS TARDER A SORTIR ! Un numéro hors-série de Synthèse nationale développera le thème de notre Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge du 15 octobre reporté en raison des interdictions

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“Ce qui devait arriver arriva”, tel était le thème du Rendez-vous Bleu-Blanc-Rouge que nous avions prévu d’organiser le dimanche 15 octobre 2023 à Rungis près de Paris. La folie répressive du ministre Darmanin (multiplication depuis le début du printemps des interdictions, menaces de dissolutions…) nous a incité à être prudent et à reporter la tenue de ce RdV BBR cliquez ici. Mais, comme nous n’avons pas vocation a rester silencieux, nous avons décidé de nous exprimer dans ce numéro hors-série de Synthèse nationale.

Chaque jour, un ou plusieurs événements viennent confirmer ce que le camp national prévoyait depuis 50 ans. Chaque jour, une répression de plus en plus dure s’abat sur ceux qui ont sonné le tocsin.

Dans la livraison de cet été de notre revue Synthèse nationale, nous avons abordé cela… Mais comme le sujet est tellement vaste, et que les faits sont têtus, nous développons nos analyses et nos arguments dans un numéro hors-série, réalisé sous la direction de Didier Lecerf, destiné à une large diffusion.

En lisant et en faisant lire autour de vous ce numéro hors-série, vous ferez prendre conscience à nos compatriotes de la justesse et de la clairvoyance du combat nationaliste et identitaire.

Vous êtes déjà nombreux à l'avoir commandé. Soyez rassurés, vous n'allez pas tarder à le recevoir chez vous.

Synthèse nationale, hors-série n°7, 150 pages, 15,00 € , sortie prévue  : très bientôt.

Pour le commander cliquez là

23:06 Publié dans Didier Lecerf, La vie de l'association Synthèse nationale | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La trouille actuelle des "bien-pensants" après les massacres en Israël : une conséquence de leur politique du chien crevé au fil de l’eau en matière d’immigration

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« C'était une grave erreur de laisser entrer autant de gens de culture, de religion et de concepts totalement différents, car cela crée un groupe de pression à l'intérieur de chaque pays qui a fait la même chose ».

 Henry Kissinger,

ancien secrétaire d’État américain,lors d’un entretien accordé à la première chaîne allemande, Welt TV, octobre 2023.

Synthèse nationale

Depuis samedi dernier, 7 octobre, le Proche-Orient, une fois de plus s’embrase. L’attaque terroriste de grande ampleur menée contre Israël par les islamistes fanatisés du Hamas, les massacres qu’ils ont commis, les ignominies qu’ils ont perpétrées ne peuvent que frapper les nationaux et nationalistes, viscéralement attachés à la défense de leur terre, de leur peuple, de leur identité. En effet, quelle que soit le regard que les uns ou les autres portons sur le gouvernement de l’État hébreu, sur sa politique et la "question palestinienne", les actes lâches et abjects (mais malheureusement pas surprenants) auxquels se sont livrés, sur des civils, enfants, femmes et hommes de tous âges, les moudjahidines ("combattants de la foi") venus de Gaza nous révulsent d’autant plus qu’ils nous remettent en mémoire les crimes épouvantables commis délibérément, il y a plus de soixante ans, par le FLN en Algérie française, et il y a huit ans, dans les rues de Nice ou de Paris, par de jeunes banlieusards musulmans radicalisés, vendus corps et âme à Dae’ch

 En 2018, le livre La dimension religieuses de la guerre d’Algérie du pneumologue devenu historien Roger Vétillard a mis en évidence ce que l’historiographie dominante n’avait jusque-là pas su ou voulu voir : de 1954 à 1962, cette lutte contre la présence française « a été menée au nom de l’islam » et « a été pour le FLN un djihad ».

Comme au temps de la conquête de ce territoire, ou encore de la "pacification" du Maroc voisin, la religion musulmane a été, une fois de plus, un moyen « efficace et compréhensible par tous » pour rassembler un "peuple" divisé « en ethnies, tribus et clans, en paysans et citadins, arabophones et berbérophones ».

Pour les combattants indépendantistes fédérés sous la bannière verte et blanche frappée de l’étoile à cinq branches (représentant les cinq piliers de l’islam) et du croissant de lune (évoquant le calendrier lunaire musulman), il s’agissait, au-delà de la « lutte anticoloniale, sociale, tiers-mondiste, identitaire », de mener à bien « un projet arabo-musulman : une Algérie sans juifs ni chrétiens, sans références à la berbérité, 100% arabophone et musulmane » (citations tirées de la présentation de l’ouvrage et de l’interview de l’auteur par l’historien Jean Lopez, en avril 2019, dans le n°48 de la revue Guerres & Histoire).

 Dès lors, tous les moyens étaient bons aux assassins du FLN et de l’ALN pour atteindre cet objectif. À commencer par la terreur : attentats à la bombe, assassinats, viols, mutilations, massacres (comme à El-Halia, Dar Baroud ou Melouza)… L’important était de créer l’irréversible, de frapper d’épouvante, de creuser un fossé infranchissable entre "Français" et "Algériens", de les dresser les uns contre les autres, de les entraîner dans une spirale de haine et de violence dont l’image et le prestige de la France ne pouvaient que sortir profondément abimés…

 Aujourd’hui, à soixante ans d’écart, face aux horreurs du "samedi rouge" sur la rive orientale de la Méditerranée, comment ne pas penser qu’Israël se trouve confronté à des ennemis similaires, poursuivant le même objectif (en l’occurrence une Palestine 100% "arabe" et musulmane), et utilisant pour l’atteindre les mêmes moyens et les mêmes méthodes ?

Comment ne pas penser à la harangue du porte-parole de l’État islamique, Abou Mohammed al-Adnani, en 2014 : « Fais trembler la terre sous leurs pieds, rends-leur la vie impossible, et si tu peux tuer un mécréant américain ou européen, et particulièrement un Français haineux et impur, un Australien, un Canadien ou autre que cela parmi les mécréants en état de guerre, habitants des pays qui se sont coalisés contre l’État islamique, alors place ta confiance en Allah et tue-le par n’importe quel moyen » ?

Et, alors qu’un professeur d’Arras vient de mourir sous le couteau d’un énième tueur islamiste, comment ne pas penser également qu’au-delà de la lutte contre l’État hébreu, la nébuleuse islamiste, derrière le Hamas, cherche à atteindre le monde occidental en général et notre pays en particulier. Encore et toujours, l’Internationale des barbus s’emploie à instrumentaliser les masses arabo-musulmanes, à les dresser contre les Occidentaux, dénoncés comme "croisés", "mécréants hypocrites", "impurs" et "pervertis", "ennemis d’Allah" et de la "vraie foi"…

Dans ce "jeu" cynique, ignoble, mais classique (attentat – répression – indignation), une partie des forces de gauche et d’extrême gauche (LFI, NPA…), une fois de plus, jouent à merveille leur rôle d’"idiots utiles". Comme au temps de la guerre d’Algérie et des "porteurs de valise", leurs membres se pensent hérauts d’une lutte de libération nationale, mais ne sont en réalité que les petits télégraphistes révolutionnaires de l’islamisme le plus radical (dont ils  risquent fort, un jour, d’être également les victimes…).

Écoutons à ce sujet Roger Vétillard : « (À l’égard des intellectuels français qui l’ont soutenu), le FLN a pratiqué le double langage, qu’il légitimait en y voyant une sorte de taqiya, de "saint mensonge" (…). En présence de ces Français sympathisants, on parlait de modernité, de progrès, de libération, de socialisme, pas du projet arabo-islamiste qui, de fait, rejetait le million de pieds noirs, chrétiens et juifs. (…) La plupart des intellectuels français favorables au FLN n’ont découvert la réalité de la révolution arabo-musulmane algérienne que dans les années 1980. Certains d’entre eux savaient néanmoins, dès avant 1962, à quoi s’en tenir – je pense à Monseigneur Duval, alors archevêque d’Alger -, mais ils ont préféré occulter ces objectifs religieux pour donner priorité à la lutte anticoloniale et tiers-mondiste » (ibid).

 Depuis samedi dernier, l’onde de choc des tueries perpétrées par le Hamas dans le sud d’Israël n’en finit pas de secouer la France. Jour après jour, on voit, sur les plateaux de télévisions, des chroniqueurs, des invités faire part de leur crainte « que le conflit s’exporte » jusqu’à nous. On voit les mêmes vouer aux gémonies ceux qu’ils soutenaient jusqu’ici, et remplacer dans l’opprobre l’extrême droite par l’extrême gauche…

Un sondage Elabe pour BFMTV, rendu public avant-hier, nous apprend que 68% de nos compatriotes considèrent que ces événements représentent « un risque de tensions » sur notre sol… Mais comment pourrait-il en être autrement dans un pays où la classe politico-médiatique s’est employée, avec constance et inconséquence, depuis cinquante ans, à créer de toutes pièces une situation sans équivalent dans toute notre histoire : la constitution, dans ce qui fut longtemps "la fille aînée de l’Église", d’une communauté musulmane d’origine étrangère de 6 à 7 millions de membres, plus ou moins intégrés, plus ou moins réislamisés, et comprenant, en son sein, une minorité radicale et globalement hostile, aux effectifs difficiles à évaluer ?

 Disons-le clairement : entendre actuellement, sur les ondes, les alarmes, les inquiétudes des "pompiers pyromanes" qui, pendant tant d’années, nous ont insultés alors que nous  dénoncions l’irresponsabilité de leur politique du chien crevé au fil de l’eau en matière d’immigration, est pathétique et proprement insupportable…

 Heureusement, dans ce moment difficile où l’émotion (naturellement) tend à l’emporter sur la raison ; où beaucoup redoutent de prochains drames ; et où certains, dès lors qu’il s’agit d’Israël, tiennent des propos qu’ils n’auraient jamais tenus, par exemple (et rétrospectivement), au sujet des événements d’Algérie, Éric Zemmour, de nouveau, sur le plateau de CNews, nous a livré une analyse lucide et sans concession de la situation actuelle. Comme à son habitude, il a su aller à l’essentiel, avec des paroles fortes, voire dures, que nous avons reprises sur ce blog…

 Pour conclure cet article, une question, une seule : comment nos "brillantes" élites de la droite et de la gauche libérales-libertaires comptent-elle s’y prendre pour faire vivre harmonieusement, sur la durée, une communauté musulmane en croissance continue, dont une part importante reste très attachée à sa foi et à ses traditions, au sein d’une société qui a tout pour lui apparaître comme hautement permissive et "décadente" ?

Pour pratiquer le grand écart, il faut avoir un certain sens de l’équilibre. Sinon, on a de fortes chances de se casser la gueule…

 

19:12 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Chant funèbre pour Stepanakert

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Georges Feltin-Tracol

Une fois encore, la nation arménienne qui transcende dans le temps et l’espace les limites actuelles de la république post-soviétique d’Arménie connaît un profond chagrin et une immense peine dus à l’arrachement d’une partie de son territoire ancestral.

Du 18 au 20 septembre 2023, la quatrième guerre du Haut-Karabakh a provoqué la fin de la république indépendantiste de l’Artsakh et la fuite de plus de 90 % des quelque 120 000 habitants de ce berceau historique du peuple arménien. Les autorités rebelles de l’Artsakh ont annoncé la dissolution effective de toutes leurs institutions au 1er janvier 2024. Pas sûr que le vainqueur azéri patiente jusqu’à cette date…

Le traitement médiatique occidental pratique volontiers l’euphémisme à propos de ce nouveau nettoyage ethnique commis en direct sans susciter l’indignation des beaux esprits de la « communauté internationale ». Les journalistes occidentaux ne se préoccupent que de l’action humanitaire et délaissent toute considération géopolitique et historique. La version francophone de Wikipédia – Wokipédia serait une appellation plus appropriée pour cette encyclopédie en ligne infestée de wokistes – ne place même pas cette tragédie dans la catégorie « Événements en cours » alors que les pitoyables manifestations féministes en Iran y figurent depuis plus d’un an… Par ailleurs, la Hongrie de Viktor Orban ne condamne pas l’invasion azérie. Elle l’approuve au contraire, tropisme ouralo-altaïque oblige. Qu’en pensent donc les zélateurs français de l’illibéralisme de Budapest ?

Ce n’est pas la première fois que les Arméniens voient le fer, le feu et le sang briser leur idéal politique. L’espérance mise dans le traité de Sèvres du 10 août 1920 qui offrait aux survivants du génocide de 1915 un territoire autour des villes d’Erzurum, de Trabzon et de Van disparaît au traité de Lausanne du 24 juillet 1923 sous les coups de butoir de la reconquête kémaliste. Deux ans plus tôt, en 1921, l’Armée rouge bolchevique anéantissait la République arménienne des Montagnes proclamée en 1918 aux confins de la Turquie, de la Perse et des futures Arménie et Azerbaïdjan. Les forces communistes constituèrent ensuite une structure soviétique d’expression arménienne au lendemain de l’échec transcaucasien.

Fin connaisseur des questions nationales auprès de Lénine, le Géorgien Joseph Staline entretient les vieilles rivalités ethniques tout en garantissant officiellement le droit de chaque peuple lié à l’ensemble soviétique de maintenir leur identité culturelle. Adeptes du « diviser pour régner », les bocheviks poussent à l’extrême la logique politique des nationalités en respectant l’ancrage territorial des langues. Ainsi l’Asie centrale compte-t-elle des enclaves ouzbèkes, turkmènes et tadjikes. Dans le Caucase, l’Azerbaïdjan, déjà pourvu en hydrocarbures, reçoit l’exclave du Nakhitchevan coincée entre la Turquie et l’Arménie, et le Haut-Karabakh à majorité arménienne.

Les réformes dévastatrices de Mikhaïl Gorbatchev au milieu de la décennie 1980 déclenchent un vaste réveil des peuples dans une URSS malade. Dès 1988, des incidents très violents opposent Arméniens et Azéris. Les Arméniens du Karabakh réclament au mieux leur rattachement à l’Arménie, au pire une séparation définitive avec l’Azerbaïdjan. Le 2 septembre 1991, ils proclament leur autodétermination. L’éclatement de l’URSS entraîne aussitôt l’intervention militaire de l’Arménie, épaulée de volontaires d’origine arménienne ou non venus d’Occident et du Proche-Orient. Les Arméniens écrasent les forces azéries, libèrent l’Artsakh et occupent 20 % du territoire azerbaïdjanais. L’exode d’un demi-million d’Azéris et de Kurdes mahométans clôt cette première guerre (1992 – 1994). Le Nagorny-Karabakh devient la Crimée des Azerbaïdjanais et le Kossovo des Arméniens.

Entre 1994 et 2016, l’Artsakh polarise toute la vie politique arménienne. La victoire de 1994 développe un nationalisme soldatique favorable aux vétérans, aux anciens combattants et aux responsables de l’Artsakh quand bien même Erevan n’a jamais reconnu officiellement cette cryptocratie. Par exemple, chef de l’Artsakh de 1994 à 1997, Robert Kotcharian est Premier ministre de l’Arménie de 1997 à 1998, puis président de l’Arménie de 1998 à 2008. Il défend une ligne nationaliste intransigeante. Son successeur, natif de Stepanakert, Serge Sarkissian, est chef de l’État arménien de 2008 à 2018. Assurés de la pérennité de leur victoire, les politiciens arméniens et artsakhiotes s’assoupissent face au voisin azéri et pratiquent une kleptocratie générale éhontée. Pendant ce temps, Bakou prépare sa revanche.

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jeudi, 12 octobre 2023

De jour comme de nuit, en France on tue les plus faibles…

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Pieter Kerstens

Tous les médias se sont emparés du drame des enfants poignardés par un immigrant en situation illégale à Annecy, sans trop s’attarder sur les manquements de l’Etat et de ses administrations judiciaires et policières.

A longueur de journée les « spécialistes », les experts, les chroniqueurs et les politiciens de tout acabit exploitent la sensiblerie et l’émotivité des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs afin de minimiser le geste criminel du Syrien et de tenter de sauver l’image d’un multiculturalisme agonisant.

Justice pour qui ? Liberté d’expression pour tous !

Déjà peu de temps auparavant, les Français avaient été choqués par l’assassinat de la petite Lola, victime d’une Algérienne elle aussi en situation illégale. Curieusement le devoir de mémoire n’avait pas été invoqué par aucun des responsables siégeant au gouvernement d’Elisabeth Borne. On peut se souvenir par exemple de l’assassinat de Françoise Combier à Avignon, le 31 octobre 1989, par Mohamed Mettellaoui, clandestin algérien, violeur et agresseur en série, condamné à 20 ans de prison. La liste s’est allongée, entre-autres...

Justice pour Anne-Lorraine Schmidt assassinée le 25/11/2007 dans le RER D à Creil.

Justice pour Jessica et Jean-Baptiste assassinés le 13 juin 2016 à Magnanville.

Justice pour Benjamin assassiné le 20/07/2019 à Toulouse

Justice pour Philippe tué le 6/07/2020 à Bayonne

Justice pour Laura massacrée le 1/01/2020 à Lattes.

Justice pour Franck tué le 11/01/2020 à Bron.

Justice pour Mathée, assassinée le 26/01/2020 à Amiens

Justice pour Mélanie, tuée le 29/01/2020 à Ecquevilly

Justice pour Laura, massacrée le 30/01/2020 à Sallaumines.

Justice pour Samuel, égorgé le 16 octobre 2020 à Conflans-Ste-Honorine.

Année après année, la liste des sacrifiés sur l’autel de l’immigration sauvage et du multiculturel dogmatique s’allonge et ces derniers mois cette calamité s’accélère.

De l’exaspération au désespoir.

Depuis des décennies les faits divers retraçant la réaction violente de citoyens confrontés aux exactions de racailles immigrées se multiplient, sans que le Pouvoir n’en examine les causes profondes. 

« OUI, le modèle multiculturel en Allemagne a échoué, totalement échoué », comme Angela Merkel l’avait déclaré le 17 octobre 2010 à Potsdam lors d’un Congrès de la jeunesse de la C.D.U.  Déclaration reprise ensuite par David Cameron et Nicolas Sarkozy. Dans son analyse « l’Allemagne se détruit », Thilo Sarrazin affirme que son pays s’abrutit sous le poids des immigrés musulmans, réel fléau qui mine la société allemande.

Mais COMMENT les gouvernements vont-ils en résoudre les conséquences ?

Car reconnaître leurs erreurs passées est une chose, mais réparer le désastre dans tous les domaines de notre société est une tâche autrement plus ardue !

L’intégration et l’assimilation de cette colonisation de peuplement, dont les chefs d’Etat et de gouvernements successifs nous ont vanté les attraits, n’ont pas fonctionné, parce que la grande majorité de ces immigrés ont refusé notre culture gréco-romaine et notre civilisation européenne !

En outre, on a constaté qu’une multitude de quartiers des grandes villes européennes échappent au Droit et à l’Ordre car l’immigration y impose ses coutumes, ses traditions et sa religion. C’est de notoriété publique.

Les charlatans du métissage généralisé et les gourous de la Nouvelle Religion Droits-de-l’Hommiste sont les responsables du désespoir de nos citoyens confrontés aux maux qui gangrènent leur quotidien : chômage, drogues, immigration invasion, impôts, insécurité, corruption, déclin du niveau scolaire ou engorgement des services d’urgence hospitalière.

Les pourriticards de la mafia libéro-socialo-écolo-humaniste, aidés par leurs complices eurocrates, nous ont imposé des lois liberticides interdisant au commun des mortels d’exprimer encore leurs convictions et poursuivent les mal-pensants des foudres de la Justice. Quiconque marquant son opposition ou son désaccord sur les discours « officiels » et le matraquage médiatique du « vivre ensemble » est systématiquement dénoncé comme populiste, radical, extrémiste, fasciste ou nazi et banni des plateaux de télévision !

Cette immigration de peuplement, depuis le début du XXIème siècle, n’est absolument pas à comparer avec les vagues migratoires successives depuis 1917 en Europe qui a pu intégrer des millions de Russes fuyant les bolcheviques, puis les Espagnols victimes de la guerre civile de 1936/1939, puis les Italiens opposés à Mussolini et les Portugais mécontents du régime de Oliveira de Salazar.

Ces déplacés avaient-ils colonisé des quartiers entiers ? Organisé des trafics de faux papiers et de drogues ? Nous ont-ils imposé leurs habillements et leurs habitudes alimentaires ? NON ! Parce qu’issu d’un même continent, d’une même religion et animé du respect des lois du pays d’accueil.

Les socialauds-écolos-marxistes, alliés à l’oligarchie sont responsables de ce fiasco.

En son temps, le guignol espagnol Joselito Zapatero voulait « réagir face à la xénophobie ».  Mais il aurait dû battre sa coulpe, car lui-même et ses acolytes de l’Internationale Socialiste n’étaient-ils pas, EUX, les organisateurs des causes qui conduisent à cette xénophobie ?

N’étaient-ils pas à l’origine des lois et des règlements administrant cette Europe de Maastricht et de Schengen, véritable caverne d’Ali Baba exerçant un attrait irrésistible pour les moins nantis de la planète, comme un miroir aux alouettes ? N’ont-ils pas gangréné et monopolisé TOUTES les structures européennes comme le Cour de Justice des Droits de l’Homme qui systématiquement donne raison aux immigrés, quel que soit leur statut ?

Partout en Europe, ces dernières décennies, les dirigeants ont imposé l’obligation du métissage généralisé, de manière à ce que les nouvelles générations n’aient plus de racines historiques ni culturelles, et donc plus aucuns de leurs repères de civilisation, but principal du mondialisme capitaliste.

Un point d’orgue remarquable nous est parvenu des Etats-Unis le 7 juin 2020. Ce jour-là, à Cary, en Caroline du Nord, des policiers et des civile blancs se sont accroupis pour laver les pieds de manifestants noirs. En plus de la litanie de pleurnicheries, ils ont demandé pardon pour les années de racisme. Aux Jeux Olympiques de la bassesse, de l’ignominie et de la lâcheté, nul doute que ces tarés pourront monter sur le podium !

Les prophètes de la « Pensée Unique » et du « Politiquement Correct » nous ont infligé leurs utopies sectaires depuis bientôt 50 ans et le résultat catastrophique de leur politique dogmatique est l’avènement de l’Eurabia. 

Nul doute que l’avenir nous réservera encore des surprises…et je crains que le choc des civilisations ne conduise en réalité à un chaos sanglant, résultat d’un excès de bienveillance, de complaisance et de laxisme.

Article publié dans le n°64 de la revue Synthèse nationale cliquez ici

17:59 Publié dans Les articles de Pieter Kerstens | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

LE PUY-EN-VELAY, SAMEDI 21 OCTOBRE :

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12:44 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La guerre promise

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Une fois de plus, dans son éditorial de Marianne, Natacha Polony fait le point avec lucidité sur la nature de ce conflit qui oppose les Israéliens aux Palestiniens. Car ce conflit n’a pas surgi comme par enchantement. Il est aussi le fruit des lâchetés de la communauté internationale, des Etats-Unis, de l’Europe et du refus d'Israël d'un Etat palestinien. Il est le fruit des pays arabes qui se sont achetés une bonne conscience en armant tous les groupes terroristes quels qu’ils soient, faisant monter aussi bien les enchères meurtrières que les haines dans cet Orient déjà bien compliqué. Un pas vient d’être franchi dans l’horreur et on voit mal quel en sera l’issue.

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Source : Marianne 12/10/2023

09:06 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mercredi, 11 octobre 2023

CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN : RAISONNONS EN FRANÇAIS SOUVERAINS, PAS EN LARBINS SERVILES !

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Un communiqué du Parti de la France :

L’hystérisation de la classe politique française – et hélas aussi du camp national – dans ses réactions à la sanglante reprise de l’inextricable conflit israélo-palestinien est sidérante.

Elle prouve au moins deux choses : l’importance disproportionnée d’un lobby communautaire dans notre société et au sein même de nos institutions ; le poids démographique et politique de la population afro-musulmane installée sur notre territoire.

Le Parti de la France estime que la droite nationale n’a pas à s’aligner derrière un camp ou un autre dans cette guerre complexe et lointaine qui ne concerne en rien notre pays.

Raisonnons en tant que Français libres et souverains, uniquement en fonction de nos intérêts nationaux, pas en larbins serviles d’une faction ou d’une autre !

Parti de la France cliquez ici

19:12 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 10 octobre 2023

Eric Zemmour sur C News lundi soir

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18:15 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Réédition du livre "Poitiers demain" de Philippe Randa

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Philippe Randa, conscient très jeune des menaces islamiste et immigrationniste, a écrit ce roman d’anticipation voilà près d’un quart de siècle… Poitiers demain connut un succès immédiat dans la mouvance nationale française et européenne et plusieurs éditions successives. Cette réédition témoigne qu’il n’a rien perdu de son message prophétique et de l’espoir que place l’auteur dans la détermination des Européens à s’opposer à l’islamisme…

En savoir plus et

commander ce livre cliquez ici

12:19 Publié dans Livres, Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pour Paris et Berlin, l’heure de vérité sur la question énergétique

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Bertille Bayart  

Les déambulations au bord de l’Elbe permettront-elles à Emmanuel Macron et Olaf Scholz de poser enfin les bases d’un compromis sur la réforme du marché de l’électricité ? Entre les deux hommes et entre les deux pays partenaires, il est plus que temps de purger l’abcès. De surmonter le grand différend qui a pour nom, selon l’expression d’un officiel français, « le mot en “N” » : autrement dit, le nucléaire.

Le virage énergétique (« Energie- wende ») engagé par Angela Merkel en 2012 avait creusé un fossé entre la France et l’Allemagne. La crise provoquée par la guerre en Ukraine l’a transformé en gouffre. D’un côté du Rhin, l’Allemagne a maintenu sa décision de fermer ses réacteurs nucléaires - les derniers ont été éteints en avril dernier. De l’autre, la France, sortie de ses ambiguïtés juste avant le début des hostilités, en février 2022, a fait le choix de miser au contraire sur l’atome avec la relance d’un nou- veau programme.

Cette divergence est devenue guérilla, avec Bruxelles comme théâtre des opérations. Chacun des textes européens examinés depuis trois ans a été le prétexte à un affrontement entre Paris et Berlin : la taxonomie - c’est-à-dire la classification des investissements pouvant prétendre à être « verts » -, la directive sur les énergies renouvelables, le développement de la production d’hydrogène ou encore le texte en faveur de l’industrie verte ont été autant d’occasions saisies par l’Allemagne pour mettre des bâtons dans les roues françaises.

Avec le projet de réforme du marché de l’électricité soumis par la Commission au printemps et qu’il faudrait adopter avant la fin de l’année, le temps de la grande explication est venu. La semaine dernière, en réunion technique, les représentants des vingt-sept États membres se sont séparés sur un constat d’impasse. La controverse se concentre sur l’article 19b du texte, qui porte sur les mécanismes d’encadrement des prix. Au moyen de CFD (« contracts for difference »), chaque pays pourrait fixer un prix plancher et un prix plafond de l’électricité au-delà du- quel les revenus des producteurs seraient taxés et redistribués aux consommateurs.

Mais Berlin voit dans cet instrument un outil pour stimuler les in- vestissements futurs dans de nou- veaux moyens de production. Paris veut s’en servir (au moins du plafond) pour son parc existant de réacteurs nucléaires dont la prolongation suppose d’importants investissements. « Pour l’Allemagne, le passé, c’est les gazoducs Nord Stream. Pour nous, c’est 56 réacteurs en état de marche », résume une source française.

« C’est géopolitique »

Les officiels français ont multiplié les déplacements outre-Rhin ces dernières semaines pour tenter de rassurer leurs homologues convaincus qu’un prix bas de l’électricité en France ne résulterait pas d’un calcul économique de la performance du parc nucléaire mais d’une aide d’État massive apportée au travers d’EDF, d’ailleurs renationalisée à 100 %. « Mon problème, ce n’est pas que la France possède des centrales nucléaires ; (c’est) que l’opérateur des centrales nucléaires peut offrir des prix inférieurs à la valeur de marché », résumait ainsi le ministre de l’Économie, Robert Habeck.

L’exécutif français en est con- vaincu : l’Allemagne panique à l’idée de se désindustrialiser à cause de l’envolée des prix de l’énergie. Un constat posé avec une pointe de « Schadenfreude ». Après vingt ans de complexe d’infériorité, les Français se plaisent à réciter la triple erreur des voisins qui ont misé sur le gaz russe, sur le marché chinois et sur les dividendes de la paix.

Le rendez-vous de Hambourg est décrit à l’Élysée comme « une étape politique », en amont d’un Conseil européen sur l’énergie, le 17 octobre. Emmanuel Macron a mis une pression maximale. « Nous allons reprendre le contrôle du prix de notre électricité », a-t-il déclaré le 25 septembre. Le détournement du slogan de la campagne pour le Brexit était à dessein : il signifie que la France légiférera à l’échelle nationale pour tirer parti de la compétitivité de son électricité nucléaire, quelle que soit l’issue des discussions avec Berlin.

Mais un accord reste possible si les deux pays parviennent à s’extraire de l’affrontement binaire entre pro et antinucléaire. Le secrétaire d’État allemand, Sven Giegold, a plaidé la semaine dernière pour un « grand compromis ». La ministre de la Transition énergétique française, Agnès Pannier-Runacher, rappelait samedi dans le Financial Times que le sujet n’était pas tant de compter les points entre la France et l’Allemagne que d’apporter une réponse à l’Inflation Reduction Act de Joe Biden, susceptible d’aspirer les investissements des multinationales vers les États-Unis. « C’est géopolitique », a résumé vendredi à Grenade Emmanuel Macron.

Source : Le Figaro 8/10/2023

09:33 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Les dérives sécuritaires du macronisme

murs.jpgDans Le Côté obscur de la force, qui paraît chez Flammarion, le journaliste Vincent Nouzille propose une enquête fouillée sur ce qu’il appelle les « dérives du ministère de l’intérieur et de sa police ». Il ne s’agit pas de mettre en question le rôle que joue la police dans toute société démocratique, à savoir le maintien de l’ordre et de la paix civile, mais le rôle qu’entend lui faire jouer un gouvernement dépassé par les événements. C’est exactement ce qui s’est passé avec la révolte des gilets jaunes où de nombreux citoyens ont été mis sur écoute et certains qui ont été arrêtés avant même d’avoir manifesté. Emmanuel Macron inaugure un régime policier dont n’aurait même pas rêver un Charles Pasqua. Le quotidien Le Monde a publié quelques bonnes feuilles de cet ouvrage.

Lire la suite ICI

Source : Le Monde 10/10/2023

09:23 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 09 octobre 2023

4 MOIS DE PRISON FERME POUR UN MILITANT DE L'ORIFLAMME À LA SUITE D’UNE ACTION BANDEROLE PRÈS DE RENNES

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A Saint Senoux (près de Rennes), il y a quelques semaines, un groupe de militant du mouvement nationaliste local l'Oriflamme a déployé une banderole pour protester contre une conférence LGBT dans une école.

La police, toujours plus gaillarde lorsqu'il s'agit d'arrêter de pacifiques patriotes que les racailles qui vendent de la drogue dans les quartiers, a interpelé ces militant. Le verdict est tombé : l'un d'entre eux vient d'être condamné à 4 mois de prison. 

La répression macronienne continue à sévir... La détermination de la résistance nationale et identitaire se renforce !

Nous donnerons très bientôt la parole à l'Oriflamme.

S.N.

23:35 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La milice djihadiste sanguinaire des Frères Musulmans, dont le Hamas fait partie, menace aussi les Français. Signez la pétition pour les repousser hors de France !

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La milice djihadiste sanguinaire des Frères Musulmans, dont le Hamas fait partie, menace aussi les Français. Signez la pétition pour les repousser hors de France !

Le Hamas mène en Israël une guerre brutale, sanguinaire. C'est un groupe djihadiste directement issu des Frères musulmans, mouvance qui n’est toujours pas interdite en France.

La devise du Hamas ne fait pas référence au nationalisme palestinien comme l’extrême gauche fait semblant de le croire.

Non, la devise du Hamas est la suivante : « Allah est sa cible, le Prophète est son modèle, le Coran sa constitution : le Jihad est son chemin et la mort pour l'amour d'Allah est le plus élevé de ses souhaits ».

Voilà ce qu'est le Hamas. Pas un mouvement de libération nationale, pas une ligue révolutionnaire : un groupe islamique, une milice dji-ha-diste !

Et comme il l'a toujours fait, au Moyen-Orient, en Asie ou en Occident, le djihad s'en prend aux civils et aux innocents. La cruauté de son attaque laisse sans voix.

Quelle est cette culture qui ose prendre en otage une grand-mère qui a déjà connu tant de guerres avec des kalashnikovs ?
Quelle est cette culture qui crache sur le corps d'une jeune femme, nue, souillée et désarticulée, jetée à l'arrière d'un camion ?
Quelle est cette culture, qui, comme au Bataclan, surprend des jeunes gens en pleine fête, pour leur tirer dessus et les abattre comme des chiens ?
Quelle est cette culture, qui comme dans l’école juive de Toulouse tire dans la tête d’un enfant parce qu’il est Juif ?

Et que dire des millions de fans du Hamas qui vivent chez nous, en Europe, en France, dans nos rues, qui se réjouissent en ce moment même au cœur de nos banlieues et parfois même sur les bancs de notre Assemblée nationale ?

Pourquoi ce conflit tragique, qui a lieu si loin de chez nous, doit-il immédiatement impliquer une protection aux abords de nos synagogues et de nos écoles ?

Éric Zemmour le dit depuis des années : la présence massive des adorateurs du Hamas sur notre sol fait peser un risque sur les Français de confession juive comme sur chacun d'entre nous.

Les djihadistes qui frappent Israël aujourd'hui sont les mêmes que ceux qui ont tué dans notre pays ces dernières années. Ils ont la même loi, les mêmes ennemis, les mêmes méthodes. L'internationale djihadiste frappe partout.

Partout, elle peut compter sur les mêmes soutiens. Et la gauche française en fait honteusement partie. Une nouvelle fois, elle a franchi le Rubicon ; elle s'est soumise et s’est deshonorée.

Demandez l’interdiction des Frères musulmans tout de suite en signant cette pétition :

Signez la pétition pour demander :

  1. L'interdiction des Frères Musulmans dont est issu le Hamas et la dissolution de toutes les associations qui leur sont liées.

  2. L'expulsion des étrangers fans du Hamas pour apologie du terrorisme, comme de tous les fichés S étrangers ou double nationaux.

Pour signer la pétition cliquez ici

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Cachez ces électeurs français du Hamas…

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La chronique de Philippe Randa

En France, la classe politique est quasi unanime à condamner l’attaque du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, contre Israël : seul le parti de la France insoumise fait entendre un autre son de cloche avec un communiqué explicite : « L’offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem Est », renforcé par le tweet tout aussi explicite du député insoumis Louis Boyard : « Trop longtemps que la France ferme les yeux sur la colonisation et les exactions en Palestine. Trop longtemps que la France renvoie dos à dos la violence de l’État israélien et celle de groupes armés palestiniens. Des années d’inaction et toujours les civils qui en paient le prix. Comment s’habituer à l’horreur ? »

Une façon de renvoyer dos à dos les protagonistes, l’attaque « terroriste » de l’un ne faisant que répondre à l’oppression tout autant « terroriste » de l’autre.

Tollé donc dans le landerneau politique français contre le mouvement de Jean-Luc Mélenchon : le maire de Reims et vice-président du conseil régional du Grand Est Arnaud Robinet exige même la levée de l’immunité parlementaire des députés LFI.

On peut être d’accord ou non sur le constat fait par l’extrême gauche, mais il relève avant tout de la liberté d’expression et, exprimé par des membres de l’Assemblée nationale, c’est aux électeurs du Parti mélenchoniste et à eux seuls d’en juger la pertinence, en leur âme et conscience… et d’en tirer éventuellement toutes les conséquences électorales.

Et justement, remarquons qu’étrangement, les commentateurs, journalistes ou politiques, qui ne voient dans une telle posture politique qu’une démarche électoraliste, se gardent bien d’en tirer, eux aussi, les évidentes conclusions. Certes, elles ne sont guère politiquement correctes et c’est sans doute là que le bât blesse le plus.

Constater chaque jour depuis des années maintenant que la gauche mélenchoniste cajole les populations d’origine extra-européenne et plus particulièrement musulmane pour obtenir leurs suffrages est une évidence…

Mais pourquoi donc personne ne fait alors le constat que ces populations – qui ne doivent guère être horrifiées plus que cela par les actions du Hamas – représentent désormais dans notre pays une masse non négligeable (euphémisme) de citoyens français… capable, le cas échéant, de faire basculer une élection ?

Les députés LFI ne sont donc que les représentants parfaitement légitimes d’électeurs en bonne et due forme ; ces électeurs-là seraient-ils alors des Français de seconde zone ? Envisage-t-on de les priver de suffrages universels pour cause d’« immoralité » politique ?

Certains veulent le vivre ensemble ? Oui, mais avec le Hamas, donc ! Ne leur en déplaise !

18:21 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Allemagne : Deux superbes victoires électorales pour l’AFD

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Michel Festivi 

Ce dimanche 8 octobre, dans deux des régions les plus riches d’Allemagne, la Bavière, l’un des Land les plus grands et les plus peuplés du pays, et dans la Hesse qui a Francfort comme capitale, loin de ses bases de l’Est du pays, l’AFD a démontré qu’elle avait bien le vent en Poupe.

Les partis gouvernementaux, le SPD, les Verts et les Libéraux ont subi une défaite cuisante, démontrant l’inquiétude grandissante des allemands sur l’immigration massive et la détérioration économique qui s’empare de l’Allemagne.

En Bavière, si la CSU, un avatar bavarois de la CDU, obtient 37% et 85 députés maintenant tout juste son score de 2018, l’AFD concurrencé par un parti régional très droitier le FW, obtient 14,60% des voix, soit plus de 4 points qu’aux dernières élections et 32 sièges, 10 de plus que précédemment.

L’AFD devance les Verts, et le SPD qui s’effondre avec 8,40%.

En Hesse, si la CDU obtient un très bon résultat avec 34,6% et 52 députés, l’AFD est désormais le deuxième parti avec 18,4%, 5,3% de plus qu’en 2018 et 28 sièges soit 9 de plus qu’à la précédente consultation.

Elle domine largement le SPD, les Verts et les Libéraux du FDP qui avec 5% se maintiennent in extremis pour la répartition des sièges.

Compte tenu du fait que les fiefs de l’AFD se situent dans les régions pauvres et déshéritées de l’Est du pays, ce sont de très belles victoires, qui en appellent d’autres. Le week-end dernier l’AFD a été à deux doigts de remporter au second tour une mairie de plus de 35 000 habitants.

Pourtant ce Parti est vilipendé par toutes la classe politique et les élites. Il est brimé, martyrisé judiciairement et politiquement. Cela nous rappelle aussi la situation française. La CDU trahit complètement ses électeurs, qui tous n’ont pas encore compris, pour l’instant... 

12:23 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

L’Espagne se refuse à mourir : très importante manifestation à Barcelone pour une Catalogne espagnole.

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Michel Festivi 

Ce dimanche 8 octobre, l’organisation citoyenne : Société Civile Catalane, avait appelé au refus de l’amnistie pour ceux qui avaient violé la constitution en 2017, en organisant ce référendum illégal sur l’indépendance de la Catalogne, et au rejet de tout autre référendum.

Ce fut un très grand succès, d’autant que les partis politiques n’y étaient pas conviés officiellement, mais on a noté la présence à titre personnel d’Alberto Nuñez Feijoo le Chef du Parti populaire et de Santiago Abascal, le patron de Vox.

Déjà il y a une quinzaine de jours, une grande manifestation réunissant plus de 40 000 personnes, mais organisée à Madrid par le Parti Populaire, avait connu une grande réussite. Cette fois ci, dans le fief même des indépendantistes catalans et du Parti Junts, avec ses 7 députés qui permettraient à Pedro Sanchez d’être investi, le peuple espagnol et catalan a dit non et à l’amnistie et à l’organisation d’une nouvelle consultation sur l’indépendance de la Catalogne.

Les opposants à Carlos Puigdemont et à Pedro Sanchez scandaient « Nous avons cessé d’être la majorité silencieuse ! Vive l’Espagne ! ». Les principaux cris de ralliement furent : « Non à l’amnistie, Sanchez démission, Puigdemont en prison ». Car Puigdemont, avait courageusement quitté l’Espagne dans le coffre d’une voiture, et s’était réfugié en Belgique avec ses lieutenants, pour ne pas être incarcéré, compte tenu des condamnations qui lui ont été infligées.

Pedro Sanchez, que vient de désigner Felipe VI pour qu’il tente d’obtenir des Cortès l’investiture, après l’échec de Feijoo, a cruellement besoin du vote positif des 7 députés de Junts, le parti de Puigdemont.

En tout cas les images télévisées du cortège pour la catalogne espagnole étaient impressionnantes, les commentateurs les plus objectifs ont fait valoir que le cortège approchait voire dépassait les 200 000 personnes, et non pas 50 000 comme l’avait insinué la police du gouvernement séparatiste catalan.

De nombreuses personnalités ont pris la parole, pour dire tout le mal qu’elles pensaient de la politique de Pedro Sanchez, prêt à toutes les compromissions pour conserver le pouvoir. De nombreuses pancartes étaient brandies avec la mention « Pedro Sanchez mentiroso ». Le journal de centre-droit El Español, titrait : « Société Civile mobilise plus de 50 000 personnes contre une amnistie qui sert uniquement le pouvoir ». Quant au journal bien plus droitier, El debate, il évoquait la répulsion de Barcelone contre l’amnistie et reprenait les propos du socialiste, ex maire de La Corogne, Francisco Vàzquez, très applaudi, s’exclamant que les socialistes et les indépendantistes : « voulaient faire un Venezuela ».

Car pendant toute la campagne électorale, ni l’amnistie, ni le référendum ne furent un thème de campagne, et jamais ces questions ne furent mises sur la table par le PSOE et son Chef. Donc les électeurs n’ont donné aucun mandat ni pour amnistier les félons, ni pour provoquer un nouveau référendum.  En réponse à cette perfidie, de nombreux participants entremêlaient les deux drapeaux, celui de l’Espagne, et celui de la Catalogne, exprimant ainsi leur volonté de voir leur Région rester dans l’Espagne, que la Catalogne fasse partie de l’Espagne, de sa grandeur et de son Histoire.

Peut-être aussi voulaient-ils exprimer leur ras le bol de la dictature catalaniste qui pourchasse la langue Castillane et qui briment tous ceux qui veulent continuer, en Catalogne à parler la langue de Cervantès, imposant le seul Catalan  et refusant d’appliquer les lois qui imposent qu’au moins 25% des cours se fassent en espagnol dans les écoles et les lycées.

C’est en voyant tout ce peuple se dresser contre la partition, que l’on regrette amèrement que le Roi n’ait pas eu la force morale nécessaire pour refuser toute autre nomination, et ainsi renvoyer le peuple aux urnes.

Compte tenu du fait que les partis séparatistes catalans et basques, et le parti indépendantiste Junts, avaient dénié se rendre au Palais Royal, comme les usages constitutionnels l’imposent pour donner leur position, Felipe VI, avait un argument simple pour refuser de désigner Pedro Sanchez. A la vue de cette foule joyeuse, pacifique mais déterminée, défiler dans les rues de Barcelone, on ne peut s’empêcher de penser, que ce monarque ne mérite pas d’être au Palais d’Orient.

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Hervé Carresse – Ukraine : stratégies, réalité militaire et prospective

Près de 600 jours après l’entrée des troupes russes en Ukraine, le conflit est loin d’être terminé, mais les lignes de front sont stabilisées depuis plusieurs semaines. Les Russes, après une première étape optimiste, ont décidé depuis longtemps de miser sur l’attrition du camp d’en face formé par les combattants ukrainiens, mais aussi l’appui occidental, aussi bien sur le plan militaire que stratégique.

L’Ukraine et la Russie voient toutefois leur engagement respectif dans le conflit bien différemment. Pour la première, une guerre totale qui affaiblit son économie, son territoire, mais aussi et surtout son peuple. Pour la Russie, un conflit à la portée civilisationnelle, soutenu par sa population et dont les dommages financiers restent encore contenus.

À l’orée d’un nouvel hiver synonyme de difficultés croissantes sur le terrain, l’ancien militaire Hervé Carresse (État-Major de l’Armée de Terre et BSPP) livre son analyse objective du terrain. Il présente les centres de gravité des deux camps, leurs points forts et leurs faiblesses et dresse les différents scenarii pour la suite de cette guerre fratricide aux portes de l’Europe.

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Le retour du problème palestinien

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Jarente de Senac

Cela fait des décennies que le Moyen-Orient est un baril de poudre. Et plusieurs raisons en sont la cause. La première qui nous vient à l’esprit est le refus par Israël de la constitution et de la reconnaissance d’un Etat palestinien. Confinés dans la bande de Gaza, les Palestiniens n’ont eu de cesse d’harceler les Israéliens. On a encore en mémoire Yaser Arafat.  L’autre aspect du problème est religieux. Mais pas du tout, aussi curieux que cela puisse paraître, entre les juifs et les musulmans, la Torah et le Coran. De ce point de vue, Juifs et Arabes ont toujours cohabité partout où ils ont dû vivre ensemble. Pour une raison très simple d’ailleurs, les Juifs ne sont pas prosélytes.

Non, le problème religieux est la guerre d’influence que ne cessent de se livrer chiites et sunnites. Deux pays avaient pacifié ce conflit : l’Irak et la Syrie. Saddam Hussein et le père Hafez al-Assad comme son fils Bachar, tous deux alaouites par ailleurs. Mais les Américains ont débarqué avec leurs gros sabots et sont venus mettre ces deux pays à feu et à sang. Sans compter la destruction pure et simple du Liban qui a longtemps joué un rôle de catalyseur. Le résultat des courses est l’entrée de l’Iran chiite, nouvelle image du diable pour Israël, dans la danse et surtout l’accord passé par Israël avec l’Arabie saoudite. Ravalant le problème palestinien dans les limbes. Par cette déclaration de guerre, les Palestiniens veulent montrer qu’ils n’entendent pas être exclus de la géopolitique du Moyen Orient et que la résolution du problème palestinien reste d’actualité. Alors, ils se sont résolus à une guerre classique, très meutrière, car ce sont les populations qui paient l’addition. C’est Stalingrad au Moyen-Orient.  Et nul ne peut dire comment cela va se terminer.

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Attaques du Hamas contre Israël : la réaction de Eric Zemmour

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dimanche, 08 octobre 2023

Oui, la démocratie

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Alain de Benoist

On a dans le passé vanté les bienfaits des régimes mixtes, qui cherchent à combiner les qualités propres à chacun d’eux. Tous peuvent dégénérer : en ochlocratie, en ploutocratie, en dictature, voire en totalitarisme. Mais ce débat est déjà dépassé. La démocratie est aujourd’hui le seul régime possible aujourd’hui. Et c’est aussi le meilleur.

Le seul, car il n’y a pas d’alternative crédible. Tocqueville parlait déjà de l’« irrésistibilité de la démocratie ». Il ne peut plus y avoir de monarchie de droit divin : les monarchies contemporaines, où le souverain ne jouit au mieux que d’une auctoritas sans potestas, sont des démocraties couronnées. Quant aux dictatures, soit elles n’ont qu’un temps – leur seul avantage est de trancher dans le cas d’urgence –, soit elles perdurent d’une façon insupportable : personne ne veut vivre en dictature (sauf peut-être ceux qui se rêvent en dictateurs).

Le meilleur parce qu’elle repose sur la souveraineté du peuple, qui est le sujet historique de notre temps. Le principe de la démocratie est d’attribuer la légitimité politique et le pouvoir constituant au peuple (le gouvernement par et pour le peuple), celui-ci étant seul fondé à faire établir les lois qui émanent de la volonté collective. La démocratie pose que le consentement est à la fois l’origine et la limite du pouvoir. Elle permet ainsi l’expression d’une volonté générale qui ne saurait se ramener à l’addition des volontés particulières, et surtout elle est le seul régime qui permette la participation aux affaires publiques de tous les citoyens. La seule et unique légitimation de la démocratie, c’est la souveraineté populaire.

A la fin du XIXe siècle deux critiques traditionnelles de la démocratie, de nature très différente, ont souvent été avancées. A droite on lui reprochait de consacrer la loi du nombre – le « droit divin du nombre », disait Jules Lemaître –, à gauche de pacifier le débat politique en gommant les oppositions de classe (c’était la position de Georges Sorel et des syndicalistes révolutionnaires). D’un côté, la démocratie comme incarnation du règne de la quantité, de l’autre la mystification de la « paix sociale » (« élections, piège à cons ! »).

L’argument du nombre ne vaut pas grand-chose. La droite a longtemps cru que le suffrage universel revient à confier aux foules le soin de statuer sur la vérité, adoptant ainsi paradoxalement l’idée libérale selon laquelle un peuple n’est qu’une addition hasardeuse d’individus, non une entité organique ayant des propriétés et des capacités en tant que telle. Or, un peuple n’est pas une simple somme d’individus, mais un ensemble de citoyens. Le suffrage universel n’a pas pour objet de décider de la vérité, ce qu’il n’a jamais fait. Ce n’est qu’une technique parmi d’autres permettant de savoir ce que veut la majorité du peuple et de vérifier l’accord (ou de constater le désaccord) entre les gouvernés et les gouvernants, la puissance instituante et le pouvoir institué.

La notion-clé, c’est celle de citoyen, qui remonte pour le moins à la république romaine. Contrairement à ce que disent les libéraux, la démocratie n’a pas pour principe « un homme une voix », mais « un citoyen une voix ». Son fondement n’est pas l’égalité naturelle des hommes, ni l’égalité absolue, mais l’égalité politique des citoyens d’une société donnée, qui jouissent de droits politiques égaux parce qu’ils sont tous également citoyens. Il s’en déduit qu’il ne peut y avoir de démocratie que là où l’on peut distinguer les citoyens des non-citoyens. L’espace démocratique est inconcevable sans des frontières. Les droits du citoyen s’opposent ici aux droits de l’homme, qui n’ont aucune considération pour les frontières nationales délimitant les ordres politiques concrets.

La démocratie implique, non seulement l’existence d’un peuple, mais aussi celle d’un territoire où vit ce peuple. Ce n’est pas un hasard si, au XIXe siècle, l’épanouissement démocratique est allé de pair avec celui des nationalités. Déjà, en Grèce, c’était la cité qui rendait possible la démocratie. Le principe démocratique ne peut en effet s’exercer que dans un cadre bien délimité. « La première chose qu’un ordre politique mette en commun, écrit Pierre Manent, c’est un certain territoire et une certaine population.

Mais encore faut-il bien voir la différence entre une démocratie organique, substantielle, et une démocratie libérale, procédurale, théoriquement représentative, mais où les représentants de la caste dominante ne se font élire ou réélire que pour mieux confisquer à leur profit la souveraineté qu’on leur a confiée. La démocratie libérale se réduit à l’élection des gouvernants et leur attribue le seul rôle de garantir les droits subjectifs des individus et de respecter des règles abstraites et impersonnelles favorisant l’ordre de marché. La démocratie organique veut avant tout garantir entre les citoyens la reconnaissance réciproque qui naît de leur égale qualité de citoyens. Son but est de donner à tous les citoyens les moyens de jouir également de leur autonomie.

Contrairement au libéralisme, la démocratie ne cherche pas à résoudre les problèmes du seul point de vue de l’individu, elle ne fait pas de l’individu l’unique sujet de droit, mais postule qu’un peuple ne peut être dit libre et autonome que s’il est aussi souverain. Elle sait que l’humanité n’est pas (et ne sera jamais) un concept politique. Elle ne consiste pas à privilégier les minorités, mais à faire droit à ce que veulent les majorités. Elle ne voit pas dans la liberté économique le fondement de toutes les autres libertés, elle ne fait pas de cette liberté un absolu et pense que le droit de propriété n’échappe pas lui-même à certaines limites

La crise actuelle de la démocratie n’est rien d’autre que celle qui résulte des contradictions insolubles de la démocratie libérale, partout devenue une simple oligarchie financière. Face à l’arrogance des élites, au mépris du peuple et aux pratiques antidémocratiques des pouvoirs institués, le recours à la démocratie s’impose plus que jamais.

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samedi, 07 octobre 2023

Le nouveau numéro de Terre & peuple magazine (n°97) est sorti

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COLONISATION ISRAELIENNE : LE VERITABLE CHIFFON ROUGE !

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Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

La sanglante et surprenante agression du Hamas contre Israël, s’inscrit comme un énième épisode d’une « Guerre de Cent ans » qui oppose Arabes et Juifs en Palestine. Condamner la tuerie de civils de part et d’autre, c’est bien, mais oublier les causes de tout cela, c’est mal !

Passer sous silence l’édification d’un mur qui ceinture les enclaves palestiniennes, et oublier le grignotage constant de la Cisjordanie (West Bank), par des colons hébraïques, ne fera pas avancer le « Schmilblik ». L’installation de nombreux Juifs en Judée et Samarie – Cisjordanie occupée - dont certains étaient, parfois, encore à New York quinze jours avant d’arriver, est un scandale que le Premier ministre Netanyahu a mollement réprimé. Il a autorisé de rares démantèlements de constructions illégales, piégé qu’il est par ses complices ultra-orthodoxes, de sa majorité gouvernementale!

Feu Israël, Etat ashkénaze, laïc, pionnier et bâtisseur…

Si la déclaration de lord Balfour de 1917 reconnaissait, à juste titre, aux Juifs, le droit d’avoir un « Foyer National » consacré par le partage Onusien de 1947, jamais suivi d’effets - il est vrai, en partie  à cause du refus contre-productif arabe – rien n’autorise, juridiquement, historiquement, ni moralement, le développement d’un « Grand Israël ». Je suis allé pour ma part, deux fois en Terre Saintes, en 1963 et en 2011. J’ai (presque !) tout vu, si tant est que l’on puisse jamais connaitre tout un pays : paysages et sites bibliques, kibboutz, villes nouvelles et cités anciennes, et j’ai discuté avec des militaires, des colons, etc.

En 1963, Israël était un Etat laïc, pionnier, bâtisseur et majoritairement peuplé d’Ashkénazes. Il attirait une naturelle sympathie, entouré qu’il était par des ennemis déterminés à le rayer de la carte, et qui ne brillaient pas par leur développement. Israël, c’était un peu notre Algérie, mais une Algérie française qui aurait gagné. Nous fûmes nombreux, à droite, à condamner l’attitude d’un De Gaulle qui décréta l’embargo sur les armes à destination de Tel-Aviv. En 2011, j’ai (re)découvert un pays beaucoup plus religieux, expansionniste avec de nombreux Sépharades, tout particulièrement à Jérusalem..

Oslo, la paix manquée

Entre-temps, les accords d’Oslo de 1993 ont été une chance gâchée. D’une part en raison de l’intransigeance d’un Yasser Arafat qui n’avait pas l’étoffe d’un homme d’Etat et, d’autre part, par  l’assassinat (commis par un Juif extrémiste !) du général Rabin. L’implantation de colonies de peuplement sur des terres dévolues aux Arabes palestiniens, agit comme un chiffon rouge face à un taureau !

La Cisjordanie, telle la France occupée par les Allemands, est « saucissonnée », et le Président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, n’a pas plus de pouvoirs à Ramallah - son « Vichy exotique » - que n’en avait le Maréchal Pétain dans sa ville d’eau, après le 11 novembre 1942.

Si le gouvernement sourd et aveugle du Premier ministre Benyamin Netanyahu voulait VRAIMENT la paix et retirer, ainsi, toutes justifications aux très regrettables et condamnables actes terroristes perpétrés contre ses concitoyens – d’innocents civils - il arrêterait immédiatement l’annexion rampante de la Cisjordanie, et concèderait à l’OLP une sorte de « Vatican » enclavé dans Jérusalem. Les Arabes de Palestine pourraient, enfin,  y faire siéger leurs institutions. C’est, encore, matériellement possible ! De plus, les frontières POLITIQUES pourraient ne pas coïncider avec les limites STRATEGIQUES  nécessaires à la sécurité d’Israël. Il est clair  que ces dernières doivent être sur le Jourdain, compte-tenu de l’étroitesse du couloir entre l’ancienne « ligne verte » et la mer.

Chiche, Monsieur Netanyahu !

Que risque l’Etat hébreu à jouer cette carte ? Il détient l’arme absolue, et son armée est la première du Proche-Orient. Cerise sur le gâteau, Egypte comme Jordanie - ses deux plus importants voisins - l’ont diplomatiquement reconnu, malgré la désapprobation d’une majorité de leurs opinions publiques, sans oublier que l’Arabie saoudite, après les Emirats arabes unis et le Maroc, pointe son nez, une première dans le monde arabe !

Si les Arabes de Palestine n’acceptaient pas cette main tendue, leur mauvaise foi apparaitrait comme une évidence. En attendant, c’est Israël qui a le mauvais rôle  et n’est pas un rempart contre l’Islamisme, mais, à contrario, un excitant, un AIGUILLON ! Si, dans un premier temps, l’heure est à la répression des actes d’agression du Hamas à Gaza et, potentiellement ceux du Hamas au Sud Liban – tous bien excités par l’Iran en embuscade – il faut impérativement songer au long terme. « Gouverner, c’est prévoir », Monsieur le Premier ministre ! Pour dégonfler la haine nourrie par les stigmates de l’occupation et des années d’attentats et de répression, il ne reste que la négociation, pas la politique du bâton.

19:04 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Ukraine : le béton médiatique se fissure

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Le titre est celui d’un article en dernière page du Monde diplomatique d’octobre 2023, signé Serge Halimi et Pierre Rimbert. La propagande de guerre, inhérent à tout conflit, avait connu son acmé lors des bombardements de l’OTAN contre la Serbie en 1999 pour favoriser l’indépendance du Kosovo et diaboliser les serbes. Mais à côté du flot de mensonges proférés avec constance au sujet du conflit entre la Russie et l’Ukraine, ce n’était qu’un bien modeste hors d’œuvre.

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Source : L' Obervatoire du journalisme

10:08 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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07:11 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |