lundi, 01 mai 2023
Mayotte : La « Gauche » débile, totalement abrutie par ses dogmes
Bernard Germain
C’est une leçon de choses à laquelle nous assistons avec les évènements qui se déroulent à Mayotte. Du chimiquement pur.
Mayotte est l’une des 4 îles faisant partie de l’archipel des Comores, dans l’océan Indien, non loin de l’île de la Réunion.
Elle est devenue française le 25 avril 1841, vendue à la France, par son sultan de l’époque.
Les populations de ces îles des Comores sont très majoritairement musulmanes et sont pour la plupart des gens de couleur.
D’abord placé sous protectorat du gouvernement français de Madagascar en 1886, l’ensemble de l’archipel devient six ans plus tard colonie française. La nouvelle entité s’appelle « Mayotte et dépendances » qui inclut outre Mayotte, les trois autres îles: Mohéli, Anjouan et Grande-Comore.
En 1946, les Comores changent de nouveau de statut et deviennent territoire d’outre-mer (TOM). Sur ces 4 îles, Mayotte a confirmé vouloir rester attachée à la France, à plusieurs reprises par référendum. La 1ère fois, le 22 décembre 1974, les habitants de Mayotte votent à 63% contre l’indépendance, alors que les autres Comoriens votent à 99% pour la souveraineté de l’archipel. Une seconde fois en février 1976, ils confirment leur vote à 99,4 % . En 2011, la France en a fait le 101e département français.
Quant aux 3 autres îles des Comores, elles ont à leur tête un Président, Azali Assoumani, qui est aussi le Président de l’Union africaine. Il ne cache nullement sa détestation de la France et tout ce qui symbolise notre pays, et revendique le départ des français et le rattachement de Mayotte aux Comores.
Entre 2008 et 2017, 74 millions d’euros ont été donnés aux Comores par l’Agence Française de Développement. En juillet 2019, un accord-cadre entre la France et les Comores prévoit le versement de 150 millions d’euros sur trois ans pour l’Union des Comores, en contrepartie d’une lutte contre le départ des ressortissants comoriens vers Mayotte. Le FMI a accordé 12 millions de dollars en avril 2020 aux Comores, et la Banque Mondiale vient de faire un don de 30 millions de dollars en février 2023.
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Covidisme, wokisme, giékisme ces nouvelles pestes idéologiques
Jean-Yves Le Gallou*
Le politiquement correct ne cesse de produire de nouveaux variants. Covidisme, wokisme, giékisme occupent désormais le devant de la scène. Ils partagent une même logique.
Une prétention scientifique: ce sont des professeurs de médecine, des épidémiologistes, des modélisateurs qui ont imposé une pensée unique sur la Covid ; ce sont des sociologues, des historiens, des professeurs de lettres qui règnent en maîtres sur les campus woke aux États-Unis et en France ; ce sont certains paléo-climatologues et là encore des modélisateurs qui imposent, sans discussion possible, leurs perspectives sur l’origine réputée anthropique du réchauffement climatique.
Une grande intolérance: alors qu’en matière scientifique ne peut être dit vrai que ce qui peut être librement contesté, toute opinion dissidente est traqué et ses promoteurs diabolisés. Le prix Nobel Luc Montagnier, le professeur Didier Raoult, La généticienne Alexandra Henrion-Caude en ont été les victimes. Et gare à qui conteste l’idéologie du genre : à la Sorbonne et dans les grandes écoles, il faut raser les murs. Quant à François Gervais, auteur de L’urgence climatique est un leurre, il a expliqué qu’il pouvait écrire cela parce qu’il était professeur émérite, mais qu’il le déconseillerait à un jeune chercheur qui ruinerait ainsi sa carrière.
Une propagande médiatique univoque: l’ensemble des médias répète à l’envi les mantras du covidisme (le vaccin empêche la contamination…), du wokisme (les minorités sont d’éternelles victimes qui doivent obtenir des réparations), du giékisme (tout aléa météorologique est la conséquence du réchauffement anthropique de la planète). Tout ceci dans le but de provoquer un effet de sidération dans l’opinion.
Un sectarisme forcené conduisant à une chasse aux sorcières: des professeurs ne peuvent plus accéder aux salles de cours, des librairies sont attaquées, des maisons d’édition menacées, des météorologues climato-réalistes chassés. Des journalistes à gages se spécialisent dans la dénonciation des « fake news », entendez par là toute opinion dissidente de la doxa.
Une démarche liberticide : chaque épidémie idéologique justifie de nouvelles restrictions des libertés : liberté d’opinion, liberté de circulation, liberté de préférences. Il devient impossible de dire ce que l’on pense et d’aller où bon vous semble avec les moyens de transport de son choix. Et le giékisme s’en prend maintenant à la liberté de propriété avec le délire règlementaire sur les logements et l’usage de l’automobile.
Comment cela est-il possible ?
D’abord par la mise en place de cascades d’opinions d’autant plus puissantes que l’intolérance et l’ostracisme rendent difficiles l’expression d’opinions dissidentes.
Ensuite par la dynamique propre aux idéologies bien décrite par Vilfredo Pareto : l’interaction entre les « dérivations » idéologiques (les nobles causes) et les « résidus » (d’intérêt). Avec le covidisme il s’agit de sauver l’humanité et d’épargner ses proches de la maladie pour le plus grand bien de… Big Pharma. Avec le wokisme, il faut réparer des injustices séculaires pour mieux permettre à de petits groupes minoritaires (ethniques, religieux, sexuels) de s’emparer des leviers de pouvoir. Avec le giékisme, l’ambition est plus grande encore : sauver la planète pour le plus grand bénéfice des installateurs d’éoliennes, des promoteurs de fermes solaires (sic), des fabricants de batteries électriques et des entreprises d’isolation thermique des bâtiments.
À New York, Washington, Paris et Bruxelles, ce sont désormais les lobbyistes qui font les lois, leurs lois plutôt. Avec l’appui des grands médias propriétés de milliardaires et des GAFA.
Alors que faire ? Rester éveillé ! Ici, c’est le cas de le dire. Garder l’esprit critique. Livrer une guérilla incessante du faible au fort. Dénoncer les covidistes comme les nouveaux Diafoirus ; les wokistes comme des néo-lyssenkistes ; et les giékistes comme des tchékistes d’un nouveau genre.
Et préparer la renverse.
(*) Jean-Yves Le Gallou anime le site Polemia.
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dimanche, 30 avril 2023
Saint-Brévin-les-Pins (44) : malgré le terrorisme gauchiste, les patriotes se sont retrouvés nombreux samedi après-midi pour dire NON au grand remplacement
Malgré les tentatives ultra violentes des thuriféraires du grand remplacement de casser le rassemblement des habitants de Saint-Brévin contre la volonté du maire d'installer un centre pour migrants, c'est plus de 300 patriotes, parmi lesquels de nombreux jeunes, qui se sont retrouvés devant l'Hôtel de Ville de ce qui avait, jusqu'à présent, la réputation d'être une paisible station balnéaire.
Pendant que les Brévinois écoutaient les orateurs, représentant à la fois les associations locales et les mouvements nationaux et identitaires, leur apporter leurs soutiens, les larbins du Système saccageaient le centre de la commune et incendiaient des véhicules stationnés. Plusieurs charges de CRS furent nécessaires pour repousser les casseurs.
La remarquable détermination des Brévinoises et des Brévinois à lutter contre ce projet ubuesque imposé par une poignée d'élus immigrationnistes est exemplaire. Elle est à l'image de la résistance du peuple de Callac qui a obtenu le retrait d'un projet similaire dans cette commune des Côte d'Armor l'hiver dernier.
Nous reviendrons très bientôt sur ce magnifique acte patriotique.
S N
Alors que les gauchistes et autres antifas se livrent dans le centre de la station balnéaire à leurs violences coutumières...
les Brévinois se rassemblent nombreux, dans le calme et la dignité, devant l'Hotel de Ville
pour écouter les représentants des associations locales et ceux des mouvements nationaux et identitaires.
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Ouvrir enfin le débat sur l’immigration
Mathieu Bock-Côté
Notre chroniqueur met bien le doigt où ça fait mal. Elisabeth Borne remet à plus tard sa loi sur l’immigration au motif d’absence de majorité. En fait elle veut une majorité dans l’axe républicain, c’est-dire auprès de ceux qui sont prêts à baisser leur froc. Car, sa majorité, elle l’aurait depuis belle lurette en composant avec le Rassemblement national. Evidemment pas avec la Nupes. L’hyprocrisie continue alors que les Français sont massivement hostiles à l’immigration. Une fois de plus on nage dans le déni de réalité.
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Source : Le Figaro 29/04/2023
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samedi, 29 avril 2023
Tension extrême
Yves Thréard
Emmanuel Macron et son gouvernement sont bien en peine de savoir comment envisager l’avenir. Les sondages soulignent qu’une majorité de Français ne les écoutent plus. Il faut avouer qu’il n’y a rien de très folichon dans leurs interventions publiques. Les belles promesses, répétées mille fois, sur l’école, l’hôpital, l’écologie, la valorisation du travail n’emballent plus personne. La défiance est la plus forte. Pire, l’exécutif affiche aussi des discordances. Sur l’immigration, notamment, le chef de l’État et la première ministre ne sont pas sur la même longueur d’onde. Bref, les messages sont incompréhensibles, brouillés ou ne passent plus, et les messagers, impopulaires, sont rejetés.
Le pays est à l’arrêt, comme en panne. Hors l’abandon de la réforme des retraites réclamé à cor et à cri, les oppositions, de leur côté, n’ont rien à proposer. Tout comme les syndicats, qui misent sur une mobilisation unitaire historique pour le défilé du 1er Mai. Avec l’Élysée, le dialogue de sourds est d’autant plus profond que casserolades et sifflets sont désormais les modes d’expression de la colère. Quand les mots manquent, diagnostiquent les psychanalystes, restent le bruit et le tapage. Drôle d’ambiance qui traduit l’état de tension, voire d’exaspération, qui règne en France. Ce samedi soir, une bronca du public devrait accueillir la traditionnelle venue du président de la République dans les tribunes de la finale de la Coupe de France de football. L’événement est placé sous très haute surveillance. Des violences sont également redoutées autour des cortèges de la Fête du travail.
Comment sortir de ce climat malsain ? Élisabeth Borne vient de tendre la main aux syndicats pour tenter dialogue ». Après le 1er Mai, a-t-elle l’espoir d’en ramener certains à de meilleures dispositions à son endroit ? Et ainsi de casser, chéquier en main, le front uni qu’ils présentent depuis le mois de janvier? Acheter la paix sociale est une vieille recette à courte vue qui revient à coller un sparadrap sur une jambe de bois. Le mal français, lui, est profond.
Source : Le Figaro 29/4/2023
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Journal du chaos
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vendredi, 28 avril 2023
Rappel : demain samedi, TOUS À SAINT-BRÉVIN LES PINS (44) !
Intervention de Bernard Germain, porte-parole de la Coordination nationale Partout Callac :
Le site de Partout Callac cliquez ici
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Au moment où le gouvernement socialiste espagnol se livre à la profanation de la sépulture de José Antonio, Michel Festivi présente son nouveau livre sur Miguel Primo de Rivera
Michel Festivi vient de faire paraître aux éditions Dualpha Miguel Primo de Rivera : Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne 1923-1930, préface d’Arnaud Imatz, après L'Espagne ensanglantée : Anarchistes, milices socialistes, communistes et révolutionnaires, 1880-1939, et Les trahisons des gauches espagnoles, du républicanisme au totalitarisme, 1930-1936, parus chez le même éditeur dans la même collection « Vérités pour l’Histoire » respectivement en 2022 et 2021.
Pourquoi ce livre sur le Régime politique de Miguel Primo de Rivera ?
Parce que ce régime est quasiment inconnu en France, et que ces sept années furent pour l’Espagne sept années de croissance économique sans précédent, des années de prospérité après les violences révolutionnaires et la perte de l’Empire, des années où l’Espagne retrouva un rôle important dans le concert des nations et brilla de mille feux de par ses poètes, peintres, musiciens et écrivains. Avec ce livre, je complète ma trilogie sur cette période après le fiasco de la IIe République (Les trahisons des gauches espagnoles) et les violences politiques anarchistes et révolutionnaires (L’Espagne ensanglantée). Je crois pouvoir dire que rien de sérieux n’a été écrit sur ce Régime en France, à part quelques lignes éparses ici et là.
Quelles furent les grandes réformes économiques que mit en place Miguel Primo de Rivera ?
Il prit plusieurs dossiers à bras-le-corps : création d’un réseau de communications modernes avec des travaux routiers d’importance ; l’irrigation et l’électricité par l’édification de barrages hydrauliques ; le développement d’une économie efficiente : l’industrie automobile, la téléphonie, l’aviation, les compagnies pétrolières, etc. et ce grâce à des hommes très compétents, souvent issus de la société civile. Il parvint à organiser deux très grandes expositions internationales, celles de Barcelone et de Séville, et accrut dans des proportions inégalées le tourisme et la rénovation des monuments historiques (création des Paradors notamment) ce qui favorisa le développement du pays.
Et du point de vue social ?
Ce fut là aussi une très grande réussite avec de multiples lois sociales sur la durée du travail, les congés maternité, la création de caisses de retraite, de chômage, des maisons bon marché, des procédures de conciliation, et bien d’autres, et ce avec l’aide d’un ministre du travail remarquable, Eduardo Aunos, dans le cadre d’un système corporatiste mixte (philosophie du catholicisme social), système corporatiste qui reçut l’aval du PSOE et de l’UGT avec à sa tête Largo Caballero qui devint conseiller d’État. La condition ouvrière s’améliora notablement. Les grèves s’estompèrent, la violence anarchiste de la CNT fut réduite, ce qui plut beaucoup aux socialistes.
Dans quels autres domaines peut-on dire que le Régime fut régénérateur ?
Miguel Primo de Rivera accorda aux juifs séfarades éparpillés en Afrique du nord, dans les Balkans, Turquie et Grèce, dont les ascendants avaient été expulsés d’Espagne en 1492, la nationalité espagnole et un statut de « protégés », ce qui permit ensuite dans les années 1940-1945 le sauvetage par le régime franquiste, qui poursuivit cette politique, de milliers de juifs, j’y consacre tout un chapitre. C’est totalement passé sous silence par l’historiographie officielle. Le régime fit également de nombreuses réformes militaires et scolaires, sur lesquelles je reviens. Il accorda aussi aux femmes la possibilité d’être électrices et élues ce qui était quasiment une première mondiale, dans le cadre d’une nouvelle Assemblée nationale corporatiste. De plus, ces années furent d’un point de vue culturel et artistique flamboyantes, tout un chapitre y est dédié.
Et le protectorat espagnol au Maroc ?
Je procède à de nombreux développements, car c’est Miguel Primo de Rivera qui parvint à pacifier définitivement cette région du Rif concédée par la France à l’Espagne alors que tous les autres dirigeants espagnols s’y étaient « cassés les dents ». Les guerres du Protectorat permettront au Régime de Miguel Primo de Rivera de réformer le système militaire espagnol et de créer une académie générale qui fit l’émerveillement notamment des militaires français.
Comment qualifier ce Régime Politique ?
Je procède à une analyse précise de ce Régime très particulier, qui ne fut ni un pronunciamiento de plus, ni un fascisme, comme je le démontre à l’aide de multiples exemples historiques. Pendant ces sept années, aucune exécution politique n’eut lieu. En parallèle et en comparaison, je reviens sur la gouvernance calamiteuse d’un Manuel Azaña sous la IIe République, sur le coup d’État d’octobre 1934 organisé par les gauches, sur la mainmise totale de Staline et du NKVD sur la zone révolutionnaire en 1936-1939, et sur les désinformations proférées par bien des tenants de l’orthodoxie universitaire française sur toute cette période, dont la fraude constitutionnelle et électorale qui permit l’accession du front populaire en février 1936, ce qui aboutit à une anarchie généralisée. Enfin, je tiens à remercier le grand historien français de l’Histoire de l’Espagne, Arnaud Imatz d’avoir accepté de préfacer mon livre, lui qui fut le maître d’œuvre de la guerre d’Espagne revisitée aux éditions Economica et d’une biographie définitive de José Antonio Primo de Rivera aux éditions Godefroy de Bouillon.
Miguel Primo de Rivera. Un dictateur éclairé pour régénérer l’Espagne 1923-1930, Michel Festivi, Éditions Dualpha, préface d’Arnaud Imatz, 344 pages, 35 euros.
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17:38 Publié dans Livres, Michel Festivi, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les vraies raisons de la colère des Français
On aurait tort de croire que la révolte des Français contre Emmanuel Macron et ses sbires de ministres n’aurait pour seule et unique cause la réforme des retraites. La raison est bien plus profonde : les Français ont le sentiment que plus rien ne marche dans ce pays, que les élites n’en font qu’à leur tête alors que leurs difficultés au quotidien ne cesse d’augmenter dans tous les secteurs, de l’école à la justice en passant par les services publics où trouver un interlocuteur est quasi impossible. Sans parler des difficultés de plus en plus grandes pour se faire soigner. Pierre-Henri Tavoillot, dans Le Figaro (27/4) fait le point sur le sujet ;
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Gros plan politique sur l’Ariège
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le fait politique aurait dû figurer en gros titre de la presse mondiale et reléguer au second plan toute l’actualité sociale et internationale du moment. Les 26 mars et 2 avril derniers se tenait une élection législative partielle dans la première circonscription de l’Ariège.
Territoire pyrénéen frontalier de l’Espagne et d’Andorre, l’Ariège est un département de 4 890 km² en région Occitanie. Foix (plus de 9 500 habitants) en est la préfecture. Au Moyen Âge, la ville fut au cœur du comté éponyme rendu célèbre par l’un de ses comtes, Gaston Fébus (1331 – 1391), seigneur du Béarn et poète franco-occitan renommé. Ses deux sous-préfectures sont Pamiers (près de 16 000 habitants), garnison du 1er régiment de chasseurs parachutistes, et Saint-Girons (plus de 6 000 habitants), l’un des chefs-lieux d’arrondissement les moins peuplés de France. Vivant principalement de la poly-activité autour de l’agriculture et du tourisme avec quelques pôles industriels, le département de 154 000 habitants connaît un déclin démographique certain.
Le Conseil constitutionnel a invalidé les résultats de la législative de l’an passé. En 2022, Bénédicte Taurine de La France Insoumise (LFI) avait gagné sur Anne-Sophie Tribout de la majorité présidentielle. Le candidat RN réunissait alors 19,94 %. Au soir du 26 mars 2023, l’abstention s’élève à 60,40 %. La députée sortante mélanchoniste ne rassemble que 6 778 voix (31,18 %) au lieu des 10 347 voix. Malgré une petite déperdition en nombre de bulletins, le candidat RN progresse de presque cinq points et atteint 24,78 %. La candidate macroniste subit un sévère échec et se retrouve quatrième. Avec 10,63 %, elle n’obtient que 2 323 suffrages à la place des 6 237 voix. Se retrouve au second tour Martine Froger, une militante socialiste chevronnée exclue de son parti pour son opposition farouche à la NUPES. Elle réunit 26,41 %, soit 5 742 suffrages à la place des 6 229 voix neuf mois plus tôt.
La logique instaurée sous la IIIe République pour permettre le succès des forces progressistes et de gauche aurait voulu que Martine Froger se désiste en faveur de Bénédicte Taurine. Or, Martine Froger préfère se maintenir. Elle bénéficie de l’appui d’Anne Hidalgo, de l’ancien président François Hollande, du maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, Premier secrétaire délégué du PS, et de Carole Delga, présidente PS du conseil régional Occitanie qui s’imagine déjà au second tour de la présidentielle de 2027 face à… Laurent Wauquiez !
Toutes ces personnalités d’une soi-disant « gauche de gouvernement », comprendre « gauche de la compromission permanente avec les grands intérêts financiers privés », refusent que « leur » gauche soit aux ordres d’un Jean-Luc Mélenchon qu’ils méprisent depuis des décennies. Le 2 avril, Martine Froger gagne le siège avec 60,19 % des voix bien que l’abstention monte à 62,13 %, les votes blancs à 5,80 % et les votes nuls à 4,13 %. Les socialistes anti-NUPES exultent. L’Ariège aura deux députés de gauche anti-Mélanchon. Ils y voient un signe précurseur d’une future remontada contre LFI. Pour sa part, la NUPES dénonce une élection acquise grâce aux électeurs macroniens et de droite. Les deux parties oublient qu’il ne faut pas généraliser ce scrutin partiel hautement médiatisé.
L’Ariège est en effet une terre très ancrée à gauche depuis 1875. Le Parti socialiste et ses alliés divers-gauche remportent les législatives entre 1928 et 2017. En 2012, la 1re circonscription élit son député dès le premier tour ! La permanence et la vigueur du vote de gauche dans ce département rural se comprend sur la longue durée historique. Il y a à l’origine de ce tropisme électoral la « Guerre des Demoiselles ».
Spécialiste de la survivance templière à travers les âges et de l’énigme de Rennes-le-Château qui allait plus tard donner un fameux plagiat romancé, Da Vinci Code, de Dan Brown, Gérard de Sède (1921 – 2004), naguère militant gauchiste, publie chez Plon en 1982 une belle fresque occitaniste intitulée 700 ans de révoltes occitanes. Il évoque dans ce livre une puissante jacquerie en Ariège qui commence en 1829 – 1830 et qui ne s’achève que vers 1873 – 1874.
En 1827, le Parlement de la Seconde Restauration (1815 – 1830) modifie le Code forestier. Il somme les populations des campagnes de ne plus exercer certains droits (cueillette, chasse, pâturage, prélèvement du bois pour la construction d’habitations) en forêts à partir de 1829. Les espaces forestiers cessent d’ailleurs d’être leurs biens communs et deviennent des ressources charbonnières nécessaires à l’industrie naissante. Ces contraintes légales perturbent un système rural agro-pastoral ancien et fragile basé sur la sylviculture.
Les paysans ariégeois réagissent violemment. Ils se griment en femmes et bastonnent volontiers gardes-champêtres et gendarmes quand ceux-ci veulent confisquer le bétail. Née dans l’Ouest du département, l’agitation à basse intensité se propage peu à peu dans toute l’Ariège sans trop s’exporter dans les départements pyrénéens voisins. Le relief montagnard et la difficulté de circulation à l’époque empêchent les autorités de sévir réellement ou de pratiquer une féroce répression. En outre, les campagnards nient toute exaction. Ils incriminent plutôt l’action surnaturelle des esprits des forêts, souvent représentés sous les traits de belles demoiselles sauvages, pour expliquer ces longues séries d’incidents…
L’exode rural et l’enclavement de l’Ariège apaisent finalement une population désormais préoccupée par d’autres enjeux et qui trouve dans le vote en faveur des candidats républicains un débouché meilleur que le maquillage de solides gaillards prêts à en découdre…
On peut donc voir dans la « Guerre des Demoiselles », peu connue en France, une très lointaine préfiguration des ZADistes de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique et des éco-combattants à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres. On peut aussi dresser une « généalogie » politique activiste qui se perpétue avec les manifestations anti-militaristes du Larzac dans la décennie 1970, les « Bonnets rouges » bretons en 2013, voire les « Gilets jaunes ». Il est surprenant que l’extrême gauche rédactionnelle (style Comité invisible) n’aborde pas cette étonnante révolte populaire et paysanne pyrénéenne.
La question de l’usage forestier en Ariège sur un demi-siècle a profondément marqué plusieurs générations. Cent cinquante ans plus tard, son passé agité et revendicatif façonne toujours un département réputé pour ses opinions rose – rouge.
Salutations flibustières !
Vigie d’un monde en ébullition », n°71, mise en ligne le 25 avril 2023 sur Radio Méridien Zéro.
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jeudi, 27 avril 2023
Samedi 6 mai, Thierry Bouzard et Eric Lefèvre dédicaceront "Les origines maudites des chants militaires" à la Librairie Vincent
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IMMENSE TRISTESSE : NOUS VENONS D'APPRENDRE LE DÉCÈS DE NOTRE AMI JEAN PICOLLEC
Jean Picollec et Roland Hélie, en novembre 2021, devant les dolmens de l'Ile Grande dans le Trégor
Philippe Randa vient de m'appeler pour m'apprendre la triste nouvelle, notre Ami de toujours, l'éditeur Jean Picollec, vient de mourir. Certes, nous savions qu'il avait été hospitalisé il y a quelques jours mais, comme il n'hésitait jamais à le rappeler, "le Breton est solide" et, comme nous avions confiance en lui, nous étions donc tous persuadés qu'il serait bientôt à nouveau d'aplomb. Hélas, même ce qui est le plus solide finit un jour par se casser. Jean avait 85 ans, il n'a pas échappé à son destin.
L'an dernier, Synthèse nationale a publié un livre de Philippe Randa, Jean Picollec l'atypique. Ce livre contient, entre autre, un grand entretien avec Jean. Avec la modestie qui le caractérisait, il nous raconte sa (très brillante) carrière d'éditeur, les personnalités qu'il a rencontrées et parfois éditées, ses engagements pour la Bretagne, pour la France, pour notre civilisation européenne... et aussi ses espérances.
Jean était un personnage attachant et haut en couleurs. Il était sans doute le plus breton des parisiens. À chaque fois qu'il m'appelait et que le hasard faisait que j'étais en route vers la Bretagne (ce qui m'arrive souvent), il me lançait avec un brin de malice et sur un ton un tantinet inquisiteur : "Mais, tu n'es pas passé prendre ton visa avant de partir". Une chose est sûre, c'est que Jean ira au paradis des non-conformistes et pour cela, lui, il n'aura pas besoin de visa...
Kénavo l'Ami...
Roland Hélie
Jean Picollec avec Philippe Randa sur le stand de Dualpha lors des journées de Synthèse nationale en octobre 2019.
12:27 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
José Antonio enterré pour la 5e fois, mais qu'importe... L'idéal phalangiste est toujours bien vivant
00:17 Publié dans En Europe et ailleurs... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 25 avril 2023
Il y a bientôt 10 ans : le geste ultime de Dominique Venner
16:28 Publié dans Nous avions un camarade... | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Vendredi 28 avril : soirée Livr'arbitres à Paris
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Le grand effacement
Vincent Trémolet de Villers
Plus notre société se proclame inclusive, plus sa partie centrale en est exclue. Des millions d’actifs, du fait de la robotisation et de la tertiarisation, ont été expulsés du système économique, des millions de provinciaux, du fait de la métropolisation, ont été abandonnés par les services publics, des millions d’électeurs ont été renvoyés aux marges de la délibération collective. La batterie de normes - voiture, maison, chauffage - qui s’annonce en se proclamant «écologique» devrait achever ce travail de marginalisation.
Dans les représentations médiatiques comme dans le divertissement de masse, nulle place pour eux. Ces invisibles, pour se faire voir, ont porté un gilet fluorescent. Trois ans plus tard, ils ont défilé de Verdun à Rodez contre la réforme des retraites. Ils sont le cœur des travaux de Christophe Guilluy, Jérôme Fourquet, Pierre Vermeren. Ils peuplent les romans de Nicolas Mathieu et de Michel Houellebecq, mais la grande majorité du personnel politique répond à leur malaise en brandissant l’«adaptation», la «transformation», comme s’ils étaient, en dernier ressort, inadaptés ; condamnés au grand effacement.
Au départ, ils ne demandaient ni aide ni subvention, mais un travail qui leur permettrait de vivre décemment. Ceux qui persistent ont beaucoup de mérite : quelle différence aujourd’hui entre un salaire modeste durement gagné et un lot d’aides directement versé par l’État ?
Ils sont désormais l’armée de réserve du vote RN et de l’abstention : double expression d’une résignation plus que d’une espérance. Emmanuel Macron - mieux vaut tard que jamais - en fait l’objet de sa reconquête politique. Depuis une semaine, propositions et promesses s’enchaînent au point d’étourdir l’électeur le plus placide. En cent jours, ressusciter l’industrie, reconstruire l’école, maîtriser l’immigration, améliorer la performance publique, redresser l’hôpital : Gérard Majax et la Fée Clochette en jettent leur baguette, le nouveau magicien tue le métier.
Ce que nous dit en creux ce catalogue mirobolant, c’est tout ce qu’il manque à la France depuis près d’un demi-siècle : un dessein national plutôt que l’affaissement. Le malheur est que, de Marine Le Pen au chef de l’État, ce grand dessein est introuvable.
Source : Le Figaro 25/2/2023
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La terre entière transformée en champ de bataille
Pertinente analyse d’Eric Werner dans la revue Antipresse* de Slobodan Despot qui nous démontre combien l’Amérique n’a eu de cesse de mettre le monde à feu et à sang au nom d’un libéralisme qui nie l’homme au profit du marché. Le conflit ukrainien n’est jamais que l’ultime désordre mondial que provoque ce nouveau Satan qu’est l’Amérique.
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lundi, 24 avril 2023
Exhumation de Jose Antonio par les gouvernementaux espagnols
Le corps de Jose Antonio Primo de Rivera, fondateur de la Phalange espagnole, assassiné par les républicains le 20 novembre 1936, qui reposait depuis 1959 dans la basilique de la Vallée de Los Caïdos, magnifique monument édifié à la demande du Général Franco où reposent sous un même mausolée, dans un souci de réconciliation nationale, les morts inconnus de la Guerre civile qui ravagea l'Espagne à la fin des années 1930, a été exhumé ce jour pour être enterré dans le cimetière madrilène San Isidro.
Après le transfert controversé il y a trois ans des restes du Général Franco, une fois de plus, le gouvernement de gauche actuellement en place à Madrid montre son vrai visage, celui de la division revancharde permanente. En procédant à cette manoeuvre morbide, il se livre aujourd'hui à une véritable provocation contre les forces nationales qui, d'élections en élections, progressent à travers le pays.
Dès l'annonce de ce qui s'apparente, il faut bien le dire, à une profanation, des centaines de Phalangistes se sont spontanément rassemblés sur le passage du convois funéraire pour manifester leur fidélité au martyr de l'Espagne une, grande et libre... Ce soir, ils sont des milliers.
S N
À propos de José Antonio, cliquez ici
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L'émission Forum du Parti de la France du 20 avril 2023
20:20 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Magnifique réussite du premier "Rendez-vous avec nos Chères Provinces" dimanche ne Mayenne.
Reynald Secher, très écouté, lors de son intervention
Le premier "Rendez-vous avec nos Chères Provinces", organisé ce dimanche 23 avril sous le parrainage de Synthèse nationale, d'EuroLibertés et de l'association éponyme cliquez ici dans le sud de la Mayenne a remporté un franc succès.
C'est en effet près de 300 personnes qui se sont retrouvées dans une ambiance décontractée pour participer à cette manifestation culturelle. Une vingtaine de stands d'écrivains ou d'éditeurs, des artisans locaux, le célèbre dessinateur Ignace, "croquant" ceux qui le souhaitaient, un espace restauration où l'on pouvait déguster des "fouées", fameuses spécialités angevines, ou des (non moins fameuses) crêpes bretonnes, le tout en buvant du cidre du Trégor ou du vin de Loire, une animation permanente de Bastien, l'accordéoniste de talent à la voix haute, un concert du jeune et prometteur Louis-Antoine, une brillante prestation de Gilles-G. Raab, comédien et auteur qui a lu un extrait de l'une de ses pièces de théâtre (celles-ci viennent d'être publiées aux éditions Dutan cliquez là), voilà pour la partie festive.
L'après-midi fut marquée par une succession d'interventions de qualité. La première d'entre elle, celle de Bernard Germain, auteur de plusieurs livres édités par Synthèse nationale cliquez ici, traita de l'écologie. Notre Ami connaît bien le sujet et il dénonce sans réserve à la fois les éoliennes et la méthanisation, deux escroqueries imposées par les lobbys écolos-lucratifs qui n'hésitent pas à saccager la France au nom d'un dogmatisme anti-nucléaire complètement désuet. Le tout pour un résultat nul. Bernard Germain fit l'unanimité en concluant son discours en considérant que "l'écologie était une chose trop sérieuse pour la laisser à des exaltés wokistes du style Sandrine Rousseau..."
S'en suivit l'intervention fort attendue de Reynald Secher, le célèbre historien spécialiste des Guerres de Vendée. La sortie, l'hiver dernier, du magnifique film "Vaincre ou Mourir" était évidemment au centre de celle-ci. Reynald rappela un certain nombre de vérités historiques indispensables à savoir pour bien mener le combat d'aujourd'hui. Il se félicita à juste titre de l'engouement provoqué par ce film vu déjà par plus de 300 000 spectateurs. Il est en effet temps que la France entière prenne conscience du génocide subit par les provinces de l'Ouest au moment de la Révolution. Reynald Secher lança un appel pour que partout en France des initiatives soient prises pour défendre notre patrimoine civilisationnel comme c'est déjà le cas en Anjou, en Vendée et en Bretagne où des groupes de jeunes s'opposent aux démolitions d'églises ou de calvaires.
Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, rappela que le combat culturel et le combat politique sont intimement complémentaires si l'on veut aboutir à la victoire. Il rappela que dans un entretien accordé par Jean Raspail à la revue Synthèse nationale (n°51, printemps 2019), quelques mois avant son décès, celui-ci conseillait la constitution de ce qu'il appelait des "isolats" afin de sauver notre civilisation. Cette journée répond à ce voeux du grand écrivain auteur du Camp des Saints...
Puis, il revenait à Philippe Randa, éditeur et directeur du site EuroLibertés, initiateur de cette heureuse journée, de conclure cette enrichissante manifestation. Il se félicita que, malgré les menaces émanant des gauchistes locaux, cette réunion s'est tenue sans aucun incident. Il remercia chaleureusement Nathalie Joron, présidente de l'association Nos Chères Provinces, ainsi que celles et ceux qui contribuèrent à cette réussite. et précisa que cette expérience allait s'institutionnaliser. Rendez-vous est donc pris pour l'an prochain pour une nouvelle journée de nos Chères Provinces.
Nous reviendrons dans les jours qui viennent sur cet évènement...
S N
Roland Hélie, satisfait de la réussite de cette journée
Le romancier Patrick Gofman et Philippe Randa
Pendant le banquet amical, Reynald Secher s'entretient avec des participants
Ignace "croquant" ceux qui le souhaitaient
Bernard Germain et Roland Hélie
Le stand de Synthèse nationale où furent enregistrés de nombreux nouveaux abonnements
Tout cela, malgré les piteuses tentatives d'intimidations gauchistes...
20:20 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Nos Chères Provinces | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Parti de la France de Loire-Atlantique aux côtés des habitants de Saint-Brévin-les-Pins samedi prochain
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Hommage à Sainte Jeanne d’Arc le 7 mai à Paris
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Les élites et le peuple vivent des réalités imperméables
Michel Maffesoli, sociologue et professeur émérite à la Sorbonne décrypte les causes de la crise démocratique actuelle en France. Nous sommes dans un monde que l’on pourrait qualifier de l’entre-deux. Le vieux monde disparaît là où un autre émerge dont on ne discerne pas encore les contours. D’où ce décalage entre le peuple et la grisaille d’une élite en voie de perdition. Mais ce n’est pas une raison pour désespérer.
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Source : Le Figaro 20/4/2023
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dimanche, 23 avril 2023
Valérie Bugault - "Les raisons cachées du désordre mondial"
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samedi, 22 avril 2023
Journal du chaos
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vendredi, 21 avril 2023
"Vaccins" Pfizer : ils ont piloté un avion pendant qu'ils étaient en train de le construire !
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DIMANCHE 23 AVRIL, EN MAYENNE : DE NOMBREUX ÉCRIVAINS, PARMI LESQUELS LOUIS-CHRISTIAN GAUTIER ET JACQUES DANSAN, DÉDICACERONT LEURS LIVRES LORS DU GRAND RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES...
Louis-Christian Gautier, diplômé en histoire médiévale et de l’Enseignement Militaire Supérieur Scientifique et Technique (option histoire), a été rédacteur et conseiller éditorial de la revue Aventures de l’Histoire. Il est l’auteur de plusieurs livres, en particulier sur les Templiers et la IIe Guerre mondiale.
Jacques Dansan, auteur de plusieurs ouvrages sur Lassay-les-Châteaux et la religion, s’est attelé pour la première fois à l’écriture d’un roman qui raconte l’histoire de la Cagoule, une organisation secrète créée en 1936 qui regroupe d’anciens combattants de la Grande Guerre, des officiers et sous-officiers, aidés par les royalistes.
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Vers l’implosion des États-Unis ?
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le procureur démocrate de Manhattan, Alvin Bragg, a inculpé, le 30 mars dernier, l’ancien président Donald Trump sous trente-quatre chefs d’accusation pour des peccadilles. Un procès au civil s’ouvre par ailleurs à New York à propos d’un viol qu’il aurait commis sur une journaliste il y a plusieurs années. Candidat déclaré aux primaires présidentielles républicaines de l’an prochain, le 45e président crie au complot politique, à l’instrumentalisation judiciaire et à la manipulation médiatique.
Le 7 avril, un juge fédéral au Texas, Matthew Kacsmaryk, interdit la pillule abortive. Cette décision devrait normalement faire jurisprudence sur l’ensemble du territoire étatsunien. Quelques heures plus tard, dans l’État de Washington, un autre juge fédéral, Thomas Rice, nommé par Barack Obama, rend une décision contraire à la première. Bien que les deux sentences s’annulent, l’administration Biden fait aussitôt appel.
Le 27 mars, Audrey Hale, âgée de 28 ans, en pleine transition dysgenrée, commet une tuerie dans une école de Nashville dans le Tennessee : six morts dont trois enfants de 9 ans chacun. Elle (ou il, voire « iel » - sic !) a auparavant rédigé un manifeste dont le contenu reste inconnu. On peut déjà présumer que sa teneur cisphobe et hétérophobe n’indignera guère les plumitifs complaisants.
Une guerre culturelle bat son plein outre-Atlantique. Des États républicains tels la Floride chassent les bouquins wokistes et pornographiques des bibliothèques scolaires. Dans les États démocrates, ce sont les livres jugés sur des critères subjectifs et partiaux discriminants et attentatoires à la liberté des minorités qu’on retire d’autorité s’ils ne sont pas réécrits en novlangue inclusive.
Ces quatre exemples montrent qu’Oncle Sam connaît de profondes divisions intestines. Cette situation conflictuelle est au cœur de l’essai de Stephen March au titre évocateur : USA : la prochaine guerre civile. Vers l’explosion des États-Unis ? (Buchet-Chastel, 2023, 306 p., 22,50 €).
Canadien vivant aux États-Unis, ce journaliste collabore à la presse du Système (New York Times, Wall Street Journal). Il observe les dissensions multiples qui fracturent la société étatsunienne. Il constate que cela ne concerne pas que le clivage républicains « rouges » - démocrates « bleus ». Les contentieux dépassent le cadre politique même si la géographie et la sociologie confirment d’indéniables correspondances. Les États progressistes côtiers de l’Est (New York) et de l’Ouest (Californie) font face aux États conservateurs de l’intérieur. Victimes d’un déclassement social et de la consommation affligeante d’opioïdes, les « petits Blancs » détestent une caste arrogante et incompétente, surprotégée. Appuyée par la doxa médiatique politiquement correcte, la communauté noire tente d’imposer son monopole culturel à travers l’activisme Black Lives Matter.
Stephen March estime que « les forces qui la déchirent sont à la fois radicalement modernes et aussi anciennes que le pays lui-même. […] La révolution sanglante et la menace de sécession sont des composantes intrinsèques de l’expérience américaine ». Les premiers colons puritains fuient l’Angleterre agacée par leur rigorisme. Au XIXe siècle, les mormons préfèrent s’installer au bord du Grand Lac Salé plutôt que de continuer à côtoyer des mécréants. Les immenses espaces de l’Amérique du Nord facilitent une existence côte à côte sans craindre la promiscuité. L’auteur objecte cependant que « les services de renseignement d’autres pays préparent des dossiers sur les scénarios éventuels d’un effondrement de l’Amérique ». Il se montre ainsi alarmiste.
À partir de sources ouvertes, d’entretiens, d’enquêtes et d’analyses de sondages, l’auteur pose cinq hypothèses de déflagration socio-politique. Une seule a une cause naturelle : un puissant ouragan ravage New York et contraint les citadins rescapés à se réfugier à l’intérieur des terres. Les quatre autres conjectures reposent sur une amplification des heurts d’autant qu’à ses yeux, « l’Amérique s’est toujours définie par la violence ».
Stephen March accuse une « extrême droite » aux mille facettes de préparer un « terrorisme de l’intérieur ». La mouvance patriote anti-gouvernementale serait le principal responsable de cette ambiance délétère dont le paroxysme se serait déroulé le 6 janvier 2021 au Capitole… Il remarque que « l’intensité de leur haine du gouvernement est leur façon d’exprimer leur amour pour leur pays. Ils croient que l’autorité fédérale détruit la véritable Amérique ». Il ajoute même que, selon eux, « l’Amérique n’est plus possible au sein des États-Unis d’Amérique ». Il ignore en revanche le pesant danger wokiste. Son approche verse dans le manichéisme grossier. Pis, il envisage le recours à des lois d’exception. « Pour survivre, prévient-il, le gouvernement devra suspendre les droits les plus emblématiques inhérents à son pouvoir, ceux du Bill of Rights ». Il avertit avec une gourmandise certaine que « le gouvernement américain n’aura pas d’autres choix que d’instaurer un contrôle des armes à feu, un contrôle des faits et gestes de ses citoyens et un contrôle des discours de haine ». Pas certain que l’habitant du Kentucky, du Colorado ou du Texas accepte calmement ces restrictions anti-constitutionnelles…
L’auteur mentionne les mouvements séparatistes, mais il ne développe pas assez. Il n’a rencontré que les indépendantistes texans et californiens. On n’a rien sur les souverainistes du Vermont, les tenants de l’autodétermination des tribus amérindiennes, les chantres d’un État afro-américain, les rêveries chicanos de reconstitution du Grand Mexique d’avant 1848 ou les nationalistes blancs qui investissent depuis plus d’une décennie dans le Nord-Ouest étatsunien. Fatigués de migrer vers un État politiquement à leur convenance, d’autres Étatsuniens suggèrent plutôt de déplacer les frontières administratives inter-étatiques.
Dans son édition du 5 avril 2023, le correspondant permanent du Figaro aux États-Unis, Lucien Jaulmes, s’intéresse à « Ces républicains de l’Oregon qui rêvent de faire sécession ». Le titre de l’article est à la fois excessif et racoleur. En effet, irrité par le confinement, l’hystérie covidiste, les limitations croissantes du port et de la détention d’armes, les projets sociétaux déviants, l’écologie punitive et la fiscalité confiscatoire, Mike McCarter fonde en 2021 le Mouvement des citoyens pour le plus grand Idaho. Grâce aux zones urbaines du littoral Pacifique qui leur sont acquises, les démocrates contrôlent l’Oregon. À un fuseau horaire d’écart de Salem, une quinzaine de comtés, 400 000 habitants et 63 % de la superficie de l’État, se tournent vers l’Est, en direction de l’Idaho républicain. Mike McCarter et ses amis font pression sur les législatures des deux États afin que l’Oregon oriental, après des phases de négociations, de référendum et de ratifications, intègre l’Idaho. La procédure paraît plus simple que l’érection d’un nouvel État fédéré. La Virginie-Occidentale se sépare bien de la Virginie en 1862 à cause de l’esclavage. Les démocrates aimeraient éclater la Californie en cinq entités fédérées, élever le District de Colombia et la ville de New York en nouveaux États de l’Union. Pendant la Guerre de Sécession (1861 – 1865), des comtés officiellement dans des États nordistes soutenaient le Sud tandis que des comtés de la Confédération rebelle revendiquaient leur attachement aux États-Unis. La présidente de la minorité démocrate à la Chambre des représentants de l’Idaho, Ilana Rubel, rejette ce projet, sinon ce précédent signifierait pour elle que « nous allons droit à la guerre civile si nous continuons sur cette voie ».
Stephen March pense que « les États-Unis vont bientôt entrer dans une phase d’instabilité radicale à l’échelle du pays entier, quels que soient le ou la président(e) au pouvoir et la politique qu’il ou elle appliquera. L’avenir économique sera plus volatil. Le futur environnemental sera plus imprévisible. Les villes seront plus vulnérables. Le gouvernement sera incapable de mener des politiques et sera déconnecté de la conception qu’aura le peuple de sa volonté collective ». Ce pessimiste oublie bien vite que la première économie mondiale détient un imposant arsenal nucléaire, que sa monnaie continue sa domination financière, que son poids diplomatique demeure prédominant dans les institutions internationales, que les super-productions cinématographiques inondent la planète et formatent les esprits au mode de vie, de penser, d’agir et de parler américanomorphe. Souvenons-nous que malgré les sanglantes guerres civiles du Ier siècle avant notre ère, Rome continuait ses conquêtes territoriales. Loin d’affaiblir le gouvernement, les rivalités internes le rendent plus expansionniste encore.
Vigie d’un monde en ébullition », n°70, mise en ligne le 18 avril 2023 sur Radio Méridien Zéro.
10:02 Publié dans Georges Feltin-Tracol, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les petits nervis du régime et leurs sales besognes
Suite à la lâche agression dont il a été la victime, Pierre-Marie Bonneau, avocat réputé de nombreux militants de la cause nationaliste, vient de publier le communiqué ci-dessous.
Un communiqué de Me Pierre-Marie Bonneau :
Le dimanche 9 avril 2023, alors que je me trouvais, en compagnie d’un viel ami, bien paisiblement installé en terrasse d’un café, en plein centre-ville de Toulouse, j’ai été agressé par un « antifasciste » courageusement accompagné, évidemment, d’une dizaine de ses camarades. Je n’ai heureusement pas été blessé.
L’impunité totale dont bénéficient ces groupes de nervis démontre simplement qu’ils ne sont que les auxiliaires zélés du système politique qui dirige notre société pourrissante. Loin de combattre le gouvernement, loin de servir une quelconque révolution, ils décrédibilisent par leur défense ridicule de tout ce qui peut être laid, sale ou stérile les révoltes populaires auxquelles ils se greffent, pour le plus grand profit de ceux qui les manipulent.
Cela ne fait que me conforter dans mon engagement, professionnel tout autant que politique, et me confirme qu’effectivement, défendre les militants nationalistes chaque fois que cela est possible est toujours plus nécessaire. Que les roquets de garde du régime politique en place s’en prennent à moi vient encore le démontrer s’il en était besoin.
Face à cette attaque, je tiens à remercier mes amis et camarades pour leur soutien et à leur rappeler que nous devons garder le calme des vieilles troupes, jusqu’à ce qu’enfin, un jour, le retour de nos Nations balaye ces scories toxiques du capitalisme apatride.
Je vous invite donc toujours et de plus fort à rejoindre les Nationalistes et à soutenir l’action du CLAN.
Nous sommes tous les maillons d’une même chaîne, serrons les rangs, ne lâchons rien et rendez-vous à la victoire !
Source Jeune nation cliquez ici
09:40 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 20 avril 2023
Marylise Léon chef de la CFDT en juin : la décomposition de notre société s’accélère
Bernard Germain
Et de deux.
En juin 2021, Marylise Léon deviendra le nouveau secrétaire général de la CFDT. Après Sophie Binet, wokiste et féministe assumée, élue à la surprise générale secrétaire général de la CGT en remplacement de Martinez et ses célèbres moustaches.
Marylise Léon a dores et déjà un point commun avec Sophie Binet, elle est féministe. On notera au passage que Laurent Berger se moque de l’accord ou pas des syndiqués CFDT sur la pertinence de ce choix. En bureaucrate roué, il s’est fait réélire il y a peu, en sachant parfaitement qu’il ne finirait pas son mandat qui doit s’achever en 2026.
Donc, son départ était déjà planifié lorsqu’il s’est présenté et fait réélire.
Pour Marylise, c’est tout simple, elle sera désignée par le Bureau National de la CFDT. Donc aucun risque que l’opération capote. Elle aura jusqu’en 2026 pour mettre en place son propre appareil et créer les conditions de son élection à cette date lors du prochain congrès. C’est de la « démocratie » très organisée.
Mais revenons au fait que cette dame est féministe.
Les idiots vont se féliciter de son arrivée à la tête de la CFDT. Pour ceux-là, la compétence n’est qu’une option. Ce qui compte c’est qu’elle est de sexe féminin. Ils diront… « enfin des femmes qui accèdent aux plus hautes responsabilités. Il était temps. »
Malheureusement ces bouleversements à la tête des syndicats ne sont des bonnes nouvelles qu’en apparence.
Le fait que ces deux personnes soient féministes est autrement plus préoccupant. Pourtant peu de monde ne semble s’en alarmer. Et c’est vraiment inquiétant.
Pour me faire comprendre je dois revenir sur certains points.
À l’origine, le féminisme revendiquait une égalité entre les hommes et les femmes. Cela se traduisait par exemple par l’une des plus vieilles revendications syndicales : « à travail égal, salaire égal ». Ce n’était que justice.
Idem, pour le droit de vote qui ne fut accordé aux femmes qu’en 1945.
Mais le féminisme a largement évolué et le « néo-féminisme » est devenu le combat des femmes contre les hommes et leur société « patriarcale ». Ce qui n’est plus du tout la même chose.
Pendant des siècles, l’homme avait une fonction protectrice vis à vis des femmes et de la famille.
C’était lui qui allait gagner de quoi « faire bouillir la marmite ».
19:19 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |