dimanche, 16 avril 2023
Conférence de Valérie Bugault à Bruxelles ce jeudi 20 avril
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Statue de saint Michel: « Le gouvernement des juges contre l’âme de la France »
Philippe de Villiers
Source : Le Figaro du 12 avril 2023 cliquez là
TRIBUNE – La statue des Sables-d’Olonne, installée en 2018 sur une place publique, devra être démontée au nom de la laïcité, a confirmé le Conseil d’État vendredi dernier. Cette décision a inspiré à l’ancien ministre, écrivain et fondateur du Puy du Fou, une tribune enflammée contre la mauvaise compréhension de la laïcité et pour la préservation de notre histoire et de notre culture.
Le Conseil d’État aura pris son temps. Et choisi son moment. Pour rendre son arrêt. Pour terrasser le dragon. Le vendredi saint. C’est une coïncidence mais elle est symbolique. La statue de saint Michel doit être déboulonnée. Personne n’oserait déboulonner le Conseil d’État. Pour la statue, les choses sont plus simples. Le prévôt du Paradis n’avait rien à faire là. Il faut rendre la place aux trottinettes. Le saint patron des parachutistes a perdu la bataille contre le sacro-saint « état de droit », qui pèse des œufs de mouche dans des balances de toiles d’araignées, pendant que la cité s’effondre. La portée métaphorique de cet apologue donne un signal faible – un de plus, sur le naufrage de nos affections. C’est la défaite des âmes simples, la défaite du petit peuple, attaché à sa statue, la défaite d’un imaginaire hors d’âge contre l’arsenal glaçant des principes qui appellent à broyer le dépôt millénaire.
C’est le suicide assisté d’une nation aux murs porteurs chancelants, descellés, où la loi devient un instrument qui sert à tuer les âmes, les corps, les images et piétés populaires. Nous sommes là face à un nouveau dragon: l’état de droit. C’est lui qui désengendre et qui désaffilie. C’est le même état de droit dont a profité un migrant illégal pour brûler une cathédrale, à Nantes, puis pour assassiner un prêtre à Saint-Laurent-sur-Sèvre. C’est le même état de droit qui désarme nos pouvoirs publics lorsque la police arrête les black blocs et que la justice les relâche. C’est la même balance, mue par les mêmes ardeurs normatives de nos cinq cours suprêmes qui impose cet état de non-droit, et remplace nos statues par des idoles. Où était l’état de droit à Stains, lorsque le conseil municipal a donné à une rue de la ville le nom de Fatima, la femme du prophète Mahomet? Et quand un criminel récidiviste, Jean-Marc Rouillan, a été invité à pérorer à l’université de Bordeaux, là où Mme Agacinski a été interdite de chaire?
La célèbre formule de François Mitterrand résume tout : « Les juges ont eu la peau de l’Ancien Régime. Ils auront la peau du nouveau. » Dans sa prophétie, Mitterrand avait juste oublié les cours européennes. Mais, pour le reste, c’était bien vu. Je repense souvent à un épisode marquant de la vie du jeune Louis XIV. Il vient tout juste d’être sacré. Il apprend que le Parlement est en train de siéger, toutes Chambres réunies, aux fins d’enregistrer quelque édit séditieux. Son esprit vif lui donne à capter le ressort symbolique de cette impertinence: la robe rêve de déposer son roi à l’anglaise. C’est un coup de force. Il interrompt sa partie de chasse à Fontainebleau, galope à francs étriers et fait irruption dans l’assemblée des chaperons d’hermine. Il a gardé ses bottes et son justaucorps inapproprié. Il fait claquer son fouet de veneur et s’exclame : « Messieurs, je ne veux plus que vous persistiez à exciter les troubles dans mon État. »
Le Roi-Soleil avait anticipé le glissement futur, quand les parlements feraient basculer l’état de droit des légistes. La justice doit demeurer dans son lit de justice, elle doit rester à sa place. Elle est une autorité, pas un pouvoir. La seule cour suprême, c’est le peuple. Or, il s’est exprimé aux Sables-d’Olonne et il a plébiscité saint Michel. Dont acte. Un jour où le garde des Sceaux Jean Foyer cherchait à convaincre le Général de ratifier la Convention européenne des droits de l’homme, il s’entendit répondre vertement : « Cher ministre, apprenez qu’il y a d’abord la France… ensuite l’État… enfin le droit. » Cette hiérarchie a été, hélas, subvertie. Il faut se méfier des juges quand ils prennent le pouvoir. Leur tropisme à refaire une humanité au nom de la loi de leur for intime, faisait dire à Royer-Collard: «Les Révolutions commencent toujours avec les juristes, elles se terminent toujours sans eux.»
J’entends l’anathème murmuré du grand chœur laïc: l’état de droit n’est que l’expression protectrice de la laïcité. Comme si ladite laïcité, du reste inventée par le christianisme, pouvait s’accommoder du vide culturel et spirituel. Sauf à remplacer le chêne de Saint Louis par un figuier sec, sans racines ni ramages! La laïcité, multidéculturée, est devenue sélective. Pourquoi n’est-elle pas invoquée par le ministre de l’Éducation pour sanctuariser l’école face à la présence intempestive et au discours du transgenrisme et du transhumanisme, quand on apprend aux enfants à entrer dans un monde de l’illimitation, où il n’y aura plus de distinction entre l’homme et la femme, entre la mort et la vie, entre l’animal et l’homme? Voici venir la nouvelle religion: elle remplace la finitude par l’hubris sans fin.Ce sont les grands laïcs du récit national qui allèrent rechercher les voix de Jeanne, de sainte Marguerite, de sainte Catherine et puis de ce fameux saint Michel, aujourd’hui euthanasié. Au nom d’une laïcité amoureuse et non pas militante et mortifère. Leur sagesse leur donnait à penser que la France n’est rien sans l’esprit d’enfance
Il suffirait pourtant de se retourner pour trouver la réponse. Nous avons derrière nous de grandes figures d’historien qui nous ont laissé une belle parabole française, nous invitant à pratiquer la fréquentation de nos aide-mémoire de pierre ou de chair. C’étaient des républicains. Au lendemain de la défaite de Sedan, en 1870, tous les Jules – Quicherat, Michelet, Ferry – ont constaté avec effroi que la France avait perdu son ciment et n’avait plus de fédérateur. Depuis la Révolution, on avait évacué le sacré. Ils s’avisèrent de la nécessité de créer un saint-chrême de substitution, pour fédérer, unir les petits Français et faire naître à nouveau des têtes épiques. À la recherche d’une sacralité d’incarnation, ils convoquèrent la bergère de Domrémy, après celle de Nanterre, ils allèrent chercher Saint Louis à la Sorbonne ; ils appelèrent à eux la colombe et son rameau d’olivier au baptistère de Reims. Ce sont les historiens républicains, voyant l’unité française suspendue au-dessus du vide, qui exhumèrent Jeanne d’Arc, le plus pur chef-d’œuvre que le génie allégorique ait jamais déposé dans notre littérature.
L’Église catholique suivra le mouvement, avec trente ans de retard pour béatifier puis canoniser l’héroïne. Ce sont les grands laïcs du récit national qui allèrent rechercher les voix de Jeanne, de sainte Marguerite, de sainte Catherine et puis de ce fameux saint Michel, aujourd’hui euthanasié. Au nom d’une laïcité amoureuse et non pas militante et mortifère. Leur sagesse leur donnait à penser que la France n’est rien sans l’esprit d’enfance. Il n’y a pas d’unité de destin sans l’unité des cœurs. Il n’y a pas d’unité des cœurs sans lien amoureux, sans un peuple amoureux. Amoureux de quoi ? De nos héritages, sublimes, puissants et féconds. Si on ne donne pas à aimer nos figures, nos œuvres, nos saints, les jeunes âmes regarderont ailleurs, là où il y a foison d’autres modèles ou contre-modèles. Malraux a tout dit en une phrase : « Toute civilisation s’adosse à une religion. » Si nous récusons le lien de chrétienté intime entre la France et nos civilités ancestrales, nous allons mourir.
La laïcité ne peut pas s’entendre de la même manière en 1905 et en 2023. L’antichristianisme était un luxe en terre d’abondance. Détruire la chrétienté face à l’islam conquérant, c’est une folie. Les musulmans nous regardent avec sidération : eux aussi, ils ont saint Michel dans leur patrimoine, bien vivant à la sourate II du Coran, où il participe à la pesée des actions. Bientôt, faudra-t-il attendre que saint Michel nous revienne par la porte des mosquées, par les prières des quartiers, par les nouveaux Français qui, eux, respectent leur religion, le sacré de leur civilisation et nous voient choir ? Le principe de l’équivalence des religions conduit à une impasse. L’antériorité de la conversion de la France au christianisme lui donne ce que René Rémond a appelé « un droit d’aînesse sur les autres nations chrétiennes », et a fortiori une primogéniture sur la terre même du baptême de Clovis par rapport à toute autre religion. Il ne peut pas y avoir d’équidistance juridique ou morale. Question de survie…
Il ne s’agit pas seulement d’un enjeu patrimonial, mais d’un enjeu vital. Notre culture tient à toute une France des hautes nefs immémoriales qui porte chaque Français vers le sacré. Il y a, dans nos patries charnelles, un souffle, un mystère français. Nous entendons souvent Jean-Luc Mélenchon se féliciter de ce que le peuple français est un peuple politique. Cela est vrai. Mais c’est pour une raison majeure qui court dans la trame de nos songes et irrigue nos enchantements et nos révoltes. Le peuple français est plus encore que cela, un peuple métapolitique et même un peuple métaphysique. Il est l’héritier des héritiers de toutes les questions de la vie et de la transcendance, depuis Hippocrate, Platon, David, Tacite, saint Augustin d’Hippone et Blaise Pascal. Il veut comprendre, il veut tout comprendre. Il vit au cœur de cette Europe qui fut et demeure le continent de la vie interrogée. C’est là qu’est son génie, selon la prosopopée de Péguy : « “C’est embêtant, dit Dieu, quand il n’y aura plus de ces Français, il y a des choses que je fais, il n’y aura plus personne pour les comprendre.” » Aujourd’hui, notre pays est pris en tenaille entre deux forces, le wokisme et l’islamisme. Elles se détestent mais elles s’entendent. La division du travail est impressionnante : le wokisme emploie son industrie à déciviliser et l’islamisme se donne pour mission de reciviliser. Les idiots utiles accompagnent le mouvement
La preuve? Elle est sous nos yeux distraits. Le secret d’un peuple se résume à ce qu’il a laissé, ce qu’il a dessiné, ce qu’il a érigé. Rome fut dans le Forum. La Grèce fut contenue dans le Parthénon. S’il est vrai que, dans l’histoire des hommes, celle d’un peuple peut tenir tout entière dans une œuvre particulière, alors la cathédrale résume la France. En elle, c’est la lumière qui tient la pierre. Saint Michel domine, surplombe le haut lieu le plus populaire de la France, le mont Saint-Michel. En 1429, il y eut deux îlots de résistance à l’occupation étrangère: Domrémy et Saint-Michel-au-Mont – c’était son nom. L’île, entourée d’eau, n’a jamais cédé au ressac. Le glaive de saint Michel reste brandi au-dessus des mers et des tempêtes, symbole entre tous. Il s’agit tout autant de notre temporel que de notre spirituel. Si on veut vivre en France, il faut accepter nos civilités: elles viennent toutes des charités évangéliques. Désolée pour la libre-pensée et la Ligue des droits de l’homme. Je les invite à remonter le courant jusqu’à la source d’eau vive.
Aujourd’hui, notre pays est pris en tenaille entre deux forces, le wokisme et l’islamisme. Elles se détestent mais elles s’entendent. La division du travail est impressionnante: le wokisme emploie son industrie à déciviliser et l’islamisme se donne pour mission de reciviliser. Les idiots utiles accompagnent le mouvement, ils sont les fils spirituels de Robespierre qui prétendait, à partir de la table rase, éradiquer l’ancienne religion pour en imposer une nouvelle, et fabriquer un homme nouveau. Craignons que le jeune Français, dépouillé de sa mémoire affective, n’ait à vivre l’incantation démiurgique du socialiste Jaurès : « Nous avons interrompu la vieille chanson qui berçait la misère humaine et la misère humaine s’est réveillée avec des cris. » Au milieu des cris – cris de détresse et de désarroi -, il faut tendre l’oreille, pour percevoir l’étrange mélopée du cri qui vient: c’est un cri d’appel, celui d’une jeune espérance française.
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samedi, 15 avril 2023
Magnifique succès hier soir près de Tréguier (22) pour la conférence de Lorrain de Saint Affrique, conseiller de Jean-Marie Le Pen, sur la désinformation des médias aux ordres...
Un public nombreux et attentif
Après sa deuxième conférence (la première ayant eu lieu en décembre avec le fondateur de Riposte laïque, Pierre Cassen cliquez là), le Cercle Trégor & Goëlo peut être satisfait de son développement. Il recevait vendredi soir, près de Tréguier dans les Côte d'Armor, le célèbre communiquant, conseiller de Jean-Marie Le Pen, Lorrain de Saint Affrique. La salle était pleine...
Un public nombreux et attentif, non seulement composé des militants locaux de Reconquête ! ou des lecteurs de Synthèse nationale, mais aussi de Français écoeurés par les mensonges véhiculés par la presse du Système, en particulier par France 2, la chaîne de l'oligarchie mondialiste, est venu écouter, outre l'invité d'honneur, Bernard Germain, porte-parole de Partout Callac, et le directeur de Synthèse nationale, Roland Hélie.
Lorrain de Saint Affrique, dans son brillant exposé qui dura plus d'une heure, rappela les multiples cas de manipulations et de mensonges orchestrés par la presse et les officines à la solde du pouvoir, qu'il soit de gauche ou de droite, qui ont jalonné l'histoire du Front national depuis son arrivée fracassante sur la scène politique en 1984. Il se félicita aussi de l'émergence, ces dernières années, d'une presse audiovisuelle non conformiste qui, à l'image de C-news, TV Libertés ou Radio Courtoisie et maintenant Europe 1, donne une interprétation plus réelle de l'actualité.
Le Cercle Trégor & Goëlo organisera sa prochaine conférence le jeudi 11 mai avec comme invité André Posokhow auteur de deux ouvrages magistraux sur l'immigration cliquez ici.
Lorrain de Saint Affrique, Bernard Germain et Roland Hélie
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Quelques interventions lors du Ve Congrès du Parti de la France (25 mars 2023)
Alexandre Simonot, Délégué général du PdF
Victor Jan de La Gillardaie
Pierre-Nicolas Nups
Guillaume Aguillé
Roland Hélie
La première série d'interventions cliquez ici
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Les métamorphoses de l’octroi
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Les spécialistes d’histoire fiscale n’ignorent pas qu’il a existé en France une contribution indirecte prélevée au profit des municipalités sur des produits importés, voire sur les personnes entrantes, appelée l’octroi. Cette taxe est l’un des facteurs déterminants dans le déclenchement de la révolution en 1789. Abolie presque aussitôt, elle est assez vite rétablie malgré maintes critiques exaspérées par ces « douanes intérieures » et leurs agents de service parmi lesquels, à la fin du XIXe siècle, le célèbre peintre Douanier Rousseau (alias Henri Rousseau, 1844–1910). Ses détracteurs l’accusent régulièrement de favoriser la noblesse, puis la bourgeoisie, soit les nantis en général. C’est en 1943 que le gouvernement de Pierre Laval supprime définitivement l’octroi. La IVe République met plus longtemps à entériner cette décision (1948 !).
Sous prétexte climatique de lutter contre la pollution, un octroi 3.0 resurgit actuellement sous deux aspects pas forcément incompatibles entre eux. Présentes dans toute l’Europe atlantisée, les zones à faibles émissions (ou ZFE) se font progressivement connaître des Français. Remplaçant la circulation automobile alternée selon la plaque minéralogique (un chiffre paire circule un jour paire, un chiffre impaire un jour impaire) en période de très forte pollution atmosphérique, ce sigle désigne des zones à circulation restreinte qui réservent l’accès dans un périmètre urbain défini aux seuls véhicules les moins polluants.
Les premières ZFE apparaissent - est-ce vraiment étonnant ? - dès 1995 dans cette antichambre infernale du cosmopolitisme qu’est la Suède. La Grande-Bretagne s’en inspire rapidement. Instaurées par des lois adoptées en 2015 et en 2021, les ZFE s’appliquent aux quarante-cinq agglomérations les plus peuplées de l’Hexagone. Pour accéder en centre-ville, le véhicule motorisé doit afficher sur son pare-brise sous la forme d’une vignette un certificat de la qualité de l’air nommé « Crit’Air ». Selon le degré de pollution produite supposée, il existe six niveaux, du zéro (engins électriques ou à hydrogène) à cinq (engins vétustes et/ou très polluants).
En 2000, le gouvernement de gauche de Lionel Jospin supprime la célèbre vignette annuelle pour les véhicules des particuliers. En 1956, le socialiste Guy Mollet la voulait afin de financer une caisse destinée aux personnes âgées. Avec la décentralisation, les recettes revenaient aux collectivités départementales. Vint ensuite s’ajouter une autre vignette attestant que le véhicule est correctement assuré. Cette deuxième vignette devrait disparaître bientôt. Seule subsistera donc la vignette « Crit’Air » qui concerne aussi bien les voitures particulières que les utilitaires, les bus et les cars, les poids lourds et les motos, les tricycles motorisés et autres quads.
L’obtention de cette vignette fait déjà l’objet d’actes d’escroquerie et de filouterie sur Internet. Il faut en effet la demander par voie numérique contre un paiement de quelques euros. Ce bel exemple de bureaucratisation informatique de la vie quotidienne s’apparente dans les faits à une attestation de sortie automobile. Les ZFE imposent sur le terrain un confinement implicite aux populations les plus fragiles financièrement incapables de s’acheter une bagnole électrique inabordable ainsi que les populations rurales et péri-urbaines. Ces dernières n’arrivent plus à se déplacer parce que les offres en transports publics pour aller travailler en ville le matin et rentrer chez soi le soir sont notoirement déficientes. Ainsi les ZFE relèguent-elles la « France périphérique » qui vote de plus en plus mal hors des aires métropolitaines tout en leur imposant l’installation croissante de familles étrangères clandestines sans-papiers. Les ZFE entravent gravement la liberté d’aller et de venir sans que les ONG droits-de-l’hommistes ne s’en préoccupent. Par ailleurs, dans l’Union dite européenne, aucune harmonisation des règles n’existe si bien que le conducteur en voyage qui veut entrer dans une grande ville du continent se heurte à un casse-tête.
Certains opposants des ZFE envisagent plutôt d’installer des péages urbains à l’exemple de Londres où des caméras automatiques lisent toutes les plaques minéralogiques et, reliées à une intelligence artificielle, les comparent à partir des bases de données des abonnés qui ont payé avec leurs téléphones portatifs ! Or, l’opposition entre la ZFE et le péage urbain est infondée. La Suède pratique les deux. Outre le péage urbain, certains élus réclament des péages sur les routes départementales… L’environnement justifie leur demande. Le péage urbain serait une éco-taxe payée par chaque véhicule entrant. Sa première mouture fut retoquée en 2013 grâce à la saine révolte des « Bonnets rouges » bretons. D’autres motivent leur soutien à ce système d’extorsion légale pour trouver de nouvelles sources de financement et améliorer les infrastructures de transport. Un troisième groupe soutient que le péage urbain serait une « taxe de décongestion urbaine ». Les usagers de la route paient la perte de temps qu’ils font subir aux autres utilisateurs de la route.
En dépit des dénégations officielles fréquentes, l’augmentation des caméras de vidéo-surveillance ne combat pas l’insécurité grandissante. Un plus grand nombre de caméras améliore le rendement des verbalisations des conducteurs. En région lyonnaise, un artisan a reçu plusieurs contraventions parce qu’il avait enfreint la zone interdite avec sa vieille camionnette polluante… Plombiers, menuisiers, etc., devront peut-être recourir à la traction... hippomobile ! Pas certain alors que l’heure des rendez-vous soit respectée. Consciente des conséquences sociales, politiques et économiques dévastatrices à venir, la Métropole de Lyon aux mains des Verts a décidé, au contraire de Paris et de Montpellier où les transports en commun deviendront gratuits, de reporter de deux ans la mise en œuvre d’une ZFE fortement restrictive.
À l’encontre des allégations climato-gauchistes, la supposée « fin du monde » se confronte sur le terrain aux défis bien tangibles d’une « fin du mois » qui tombe dès le 10 ou le 15... Ce n’est pas en ostracisant la majorité de la population qu’on préservera nos milieux naturels. Les contradictions des sociétés occidentales ultra-libérales et post-modernistes se révèlent de plus en plus crûment. Créateurs de zones à forte exclusion sociale, péages urbains et ZFE constituent dès à présent une véritable bombe à retardement politico-sociale. Quand explosera-t-elle enfin ?
Salutations flibustières !
Vigie d’un monde en ébullition », n°69, mis en ligne le 11 avril 2023 sur Radio Méridien Zéro.
10:23 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La victoire et le malaise
Vincent Trémolet de Villers
C’est une victoire politique indiscutable et pourtant elle a un goût amer. Peut-être parce que la sage décision du Conseil constitutionnel ne dissipera pas le malaise qui traverse le pays. Elle ne fera malheureusement pas disparaître les cortèges, les casseurs, les banderoles syndicales. La défiance est là et ne va pas s’évaporer par enchantement. Et puis quel gâchis collectif ! On est pris d’une sorte de vertige quand on mesure tout ce que ce psychodrame laisse derrière lui. La remise en cause de l’autorité légitime, d’abord. Le président largement élu conspué dans les manifestations, les ministres pris de nervosité, les députés sous la menace. Le Conseil constitutionnel protégé de murs antiémeutes, tristes signes d’une fébrilité d’État. Tout démocrate sincère devrait s’inquiéter de ce vacillement. Comment les opposants à Emmanuel Macron ne voient-ils pas qu’ils peuvent être, demain, pour d’autres ré- formes, d’autres lois, à leur tour pris en tenailles entre l’activisme de l’extrême gauche et une hostilité temporaire de l’opinion? Si la France est ingouvernable, tout le monde, et les Français d’abord, sera perdant.
A ce tourment en répond un autre en miroir : comment croire que la seule élection permet de gouverner durablement et sereinement contre deux tiers de la population ? On trouve dans une part de nos élites une suf- fisance qui, non contente de contraster avec l’état déplorable du pays, finira par décourager les plus fidèles soutiens. La morgue du sachant chargé de faire accepter à un peuple un peu « arriéré » des évolutions inéluctables hérisse désormais la plupart de nos concitoyens. Les Français voient bien que l’affaissement généralisé vient moins de leur réticence supposée à la « réforme » que d’une impuissance de plus en plus sidérante de la performance publique. École, santé, sécurité : impôts partout, service nulle part. La faille qui provoque toutes les secousses est là.
Après les retraites, pour apaiser les Français, il faudra leur donner beaucoup de preuves concrètes sur ces sujets majoritaires, sinon, Emmanuel Macron sera contraint, par les urnes, de leur rendre la parole.
Source : Le Figaro 15/04/2023
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Journal du chaos
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vendredi, 14 avril 2023
Paradigmes allemands
Jarente de Senac
Dans son discours prononcé le 23 février 2015 au Chicago Council on Global Affairs, George Friedman, le fondateur de Stratfor (la « CIA fantôme »), professait: « La priorité des États-Unis est d’empêcher que les technologies et le capital allemands s’unissent avec les ressources naturelles et la main-d’œuvre russe pour former une combinaison invincible ». Depuis la visite d’Olaf Scholz le 7 février 2022 aux États-Unis, quelques semaines avant l’entrée des Russes en Ukraine, et, plus encore, depuis le sabotage des gazoducs Nord Stream, toutes les bases sur lesquelles reposait la prospérité économique allemande ont été sapées par la politique américaine en Europe sous couvert de défense de l’Ukraine. Se plier à la stratégie américaine revient pour l’Allemagne à accepter une réactivation, de facto, du Plan Morgenthau et à se suicider.
Sur le plan intérieur, Olaf Scholz est pris en étau entre les intérêts des industriels allemands et ceux de ses alliés dans la coalition, les Grünen. Dans leur rôle de faiseurs de rois, les Grünen sont apparus ces vingt-cinq dernières années comme un pilier de l’influence américaine outre-Rhin, depuis la « coalition Rouge-Vert » et l’entrée en guerre de l’Allemagne au Kosovo du temps de Joschka Fischer, jusqu’à la pression ayant conduit à l’abandon du nucléaire par Angela Merkel en 2011 dans un calcul bassement électoraliste. Cette fois, c’est le ministre de l’Économie et du Climat Robert Habeck et la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock qui incarnent le dispositif. En première ligne, cette dernière ne fait pas mystère de ses affiliations : Young Global Leaders, Atlantik-Brücke, European Council on Foreign Relations, etc. « Elle ne veut plus d’une politique extérieure rythmée seulement par les intérêts économiques du pays. [...] [Sa] ligne dure rejoint celle du président américain Joe Biden » (L’Express, 20 mai 2021). D’où sa critique du voyage d’Olaf Scholz à Pékin (2022). Comme l’a écrit un journaliste brésilien Pepe Escobar : « Olaf Scholz s’est rendu à Pékin essentiellement pour établir les étapes préparatoires à l’élaboration d’un accord de paix avec la Russie, avec la Chine comme messager privilégié. [...] Les industriels allemands qui contrôlent réellement l’Allemagne ne vont pas rester les bras croisés en se voyant détruits » (ZeroHedge, 6 novembre 2022).
Ça coince aussi du côté des militaires allemands. Notamment suite à la démission fin janvier, du chef de la marine allemande, le vice-amiral Kay-Achim Schönbach, pour ses déclarations publiques sur le fait que la Crimée était factuellement perdue pour l’Ukraine et que les préoccupations russes en matière de sécurité devaient être traitées avec « respect » (intervention à l’Institut Manohar Parrikar, le think tank indien de la Défense, le 21 janvier 2023). Et celle du général de la Lufwaffe Harald Kyjat, ex-chef d’état-major de la Bindeswehr (2000-2002) puis président du Comité militaire de l’OTAN (2002-2005), qui a dénoncé en substance un nouveau « coup de poignard dans le dos »: « Je trouve particulièrement ennuyeux que les intérêts de sécurité allemands et les dangers pour notre pays posés par une expansion et une escalade de la guerre reçoivent si peu d’attention. Cela montre un manque de responsabilité ou, pour utiliser un terme démodé, une attitude hautement anti-patriotique » (Overton Magazin, 20 janvier 2023). La question se pose donc de savoir si l’Allemagne va rester inféodé aux Américains et assumer son déclin où bien va-t-elle réagir au point de bousculer ses rapports avec Washington mais aussi avec ses alliés européens en sortant de ce mortifère soutien inconditionnel aux Ukrainiens qui savent, d’ores et déjà, qu’ils ne gagneront pas cette guerre.
09:21 Publié dans Jarente de Senac | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 13 avril 2023
DIMANCHE 23 AVRIL, EN MAYENNE : PATRICK GOFMAN, ÉCRIVAIN ET ROMANCIER, DÉDICACERA SES LIVRES LORS DU GRAND RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES...
21:22 Publié dans Nos Chères Provinces | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quarante ans de trahisons de la droite molle et du centre amorphe au seul profit des gauches.
Michel Festivi
Maxime Tandonnet vient de faire paraître une chronique dans le FigaroVox, le 11 avril 2023 intitulée : « Les Républicains ont laissé le monopole de l’opposition à Marine Le Pen ». Maxime Tandonnet qui a fait une carrière de haut fonctionnaire, a écrit de nombreux livres, dont notamment une biographie d’André Tardieu et de Georges Bidault, ce qui peut le rendre sympathique, car ces deux personnalités ont été des hommes de fortes convictions.
Que nous explique-t-il ? Le fait que Marine Le Pen qui n’a jamais eu d’aussi bons sondages ( Selon l’institut Elabe-BFMTV, elle rassemblerait 30% des suffrages, voire plus en cas de premier tour d’une élection présidentielle), profiterait de l’effondrement des LR, qui, en se rapprochant des Macronistes, donnent la nausée à leur électorat traditionnel qui s’enfuit (Cf le score de Madame Pécresse en 2022).
Effectivement, de multiples notables LR sont passés à la Macronie, où appellent à y passer. Maxime Tandonnet y voit là un mouvement de fond car les chefs LR : « au-delà de quelques coups de menton (peu crédibles), laissent le champ libre au RN… Madame le Pen, en particulier peut dire merci. » Une Tribune émanant de quelques élus LR vient justement de solliciter Macron, pour qu’il nomme un LR à Matignon car : « Qui, à part un Premier ministre …LR, pourrait attirer…. députés et sénateurs en plus de ceux de la majorité relative actuelle ? ».
Mais il faut remonter plus loin. Comme toujours en histoire, il n’y a pas de hasard. Cela fait plus de 40 ans, que la droite molle et le centre amorphe trahissent systématiquement leurs électorats pour aller toujours plus vers la gauche. Cela s’appelle une constante en Histoire.
Petites piqures de rappel (les Français ayant la mémoire courte). En 1981, Chirac, Pasqua et tout l’appareil du RPR avait appelé en sous-main à voter au deuxième tour pour Mitterrand qui n’en demandait pas tant, pour des raisons bassement politiciennes. (Il faut lire les mémoires de Giscard qui n’ont jamais été démenties sur ce point).
En 1986, la majorité RPR et UDF, après une campagne très droitière, parfois même plus à droite que celle du FN de l’époque, s’est couchée en rase campagne devant les manifestants et les oukases des gauches et Chirac a retiré un projet de loi très important, présenté courageusement par son ministre des universités, Alain Devaquet, qui projetait de réformer l’Université française et d’y organiser une saine et salutaire sélection. Le malheureux Alain Devaquet fut abandonné lâchement par le gouvernement Chiraquien, qui allait ensuite multiplier les vilenies de ce type. Depuis l’Université française périclite au seuls profits des grandes écoles et des universités étrangères.
Passons sur l’abrogation dès 1987, par ce même gouvernement Chirac, de la loi de 1985, qui avait établi que les élections régionales et législatives se fissent désormais à la proportionnelle départementale, véritable liberté publique, qui mettait fin aux apparatchiks locaux, aux caciques, qui phagocytaient toute la vie politique, ne permettant jamais l’expression viable des fortes minorités, faisant que l’absentéisme électoral massif allait progresser d’élection en élection, car des millions d’électeurs n’étaient jamais représentés.
Le pire de tout, alors qu’en 1983, Chirac, - un profond radical-socialiste corrézien -, avait accepté l’accord électoral entre le RPR, l’UDF et le FN, pour que la ville de Dreux soit sauvée de la gauche sectaire et passe à l’Union des droites, (Jean Pierre Stirbois devenant Maire-adjoint de Dreux), il refusa mordicus un accord politique de ce type, en 1998, lors d’élections régionales qui avaient vu la victoire éclatante des droites et du FN contre les gauches.
Chirac et les grands pontes du RPR et de l’UDF menacèrent de mort politique les chefs locaux qui s’étaient alliés avec le FN pour gouverner quelques régions qui furent ainsi gérées par les gauches, alors que les droites avec le FN étaient archi-majoritaires. Jamais le « pas d’ennemi à droite » ne put prospérer, contrairement aux « pas d’ennemi à gauche » qui fit florès. D’où cette hystérie collective qui s’empara de cette droite molasse et de ce centre anémié après le 21 avril 2002.
Car ce ne fut qu’une succession de politiques plus ou moins de gauche, avec Alain Jupé, Jean-Pierre Raffarin. Même Nicolas Sarkozy y alla de son cru, au grand dam de son conseiller politique d’alors, le très droitier Patrick Buisson, qui tenta en vain de le ramener à ses fondamentaux de droite. Il faut également rappeler les multiples appels « au front républicain » qui n’a toujours fait que les beaux-jours des gauches.
Dès lors les ralliements vers la Macronie de Jean-Pierre Raffarin, d’Edouard Philippe, Gérald Darmanin, Bruno le Maire, Éric Woerth, et les « appels à un accord de gouvernement » avec Macron des Jean François Copé, Rachida Dati et de Nicolas Sarkozy ne sont que des conséquences de ce mouvement de fond qui a commencé il y a plus de 40 ans. Et je ne parle pas des seconds couteaux comme Xavier Bertrand et d’autres qui préfèrent les communistes aux élus patriotes, où de l’inénarrable Maire de Nice, Christian Estrosi qui vient de découvrir l’eau tiède dans sa ville gangrénée par les trafiquants de drogue et qui s’en émeut auprès de Gérald Darmanin, ou encore de Renaud Muselier qui a toujours préféré la gauche à la vraie droite.
En réalité aujourd’hui, le meilleur service que ce marais, cette plaine de feuillants pourrait rendre au pays, serait de rallier en bloc la Macronie, le rideau de fumée serait ainsi définitivement levé, il faut boire le calice jusqu’à la lie.
Il est donc impératif de se remémorer pour les plus anciens, ou d’apprendre pour les plus jeunes, cette histoire des trahisons des droites molles et du centre amorphe en faveur des gauches. La connaissance du passé est explicative du présent pour ne pas se laisser berner par des discours musclés factices qui cachent toujours de futurs reniements.
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Bernard Germain à Breizh info : « La première et la plus importante conclusion que je tire du combat de Callac est que lorsqu’on se bat on peut gagner »
Un grand entretien avec Bernard Germain, porte-parole de la Coordination Partout Callac, publié par Breizh Info cliquez ici
Le calme est revenu à Callac, commune des Côtes d’Armor qui s’est retrouvée, malgré elle, au centre de l’attention médiatique, du fait des tentatives d’y imposer à la population un accueil massif de migrants, sans consultation préalable de citoyens qui sont apparus très divisés sur la question, et avec une grosse partie franchement hostile.
Mais l’abandon du Projet Horizon n’a d’ailleurs pas empêché l’Etat d’imposer, en douce, des migrants dans la commune, puisque plusieurs familles (d’Afrique noire et du Moyen-Orient) sont arrivées depuis et occupent une habitation du centre de la commune. Ce qui n’est pas sans susciter incompréhension et interrogation dans le bourg.
Le combat contre l’implantation de migrants à Callac est résumé, en long, en large et en travers, par Bernard Germain dans un livre « Callac, mère de toutes les batailles », où celui qui a été l’un des acteurs de la contestation offre son point de vue et des informations, fournies, sur les évènements qui ont plongé cette petite commune du Centre-Bretagne dans un climat de tensions jamais connues sans doute, depuis la période de la Seconde guerre mondiale.
Nous l’avons interrogé sur son action et sur son livre, paru aux éditions Synthèse nationale (à commander ici).
Breizh-info.com : Tout d’abord, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Bernard Germain : J’étais ingénieur logiciel. Aujourd’hui je suis retraité et je vis dans les Côtes d’Armor.
Je suis quelqu’un qui vient de la gauche. En 1981 j’ai voté Mitterrand et adhéré au PS. Je les ai quittés après le virage de la rigueur en 1983. Je n’avais pas voté pour cela.
J’ai ensuite partagé ma vie entre activités professionnelles et syndicalisme. S’agissant de mon activité de syndicaliste, j’ai été un responsable national de la Fédération FO des télécoms et à ce titre j’ai été l’un des négociateurs de la Convention Collective de Branche des Télécommunications (CCNT) pour ma Fédération. J’ai également été administrateur FO à la Sécurité Sociale pendant près de 20 ans dont 10 comme vice-président de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie des Yvelines.
Sur le plan politique, je n’ai eu aucune activité dans un parti depuis mon départ du PS. J’ai repris une carte politique récemment en adhérant à Reconquête lors de sa création, pour deux raisons : tout d’abord parce qu’Eric Zemmour m’est apparu comme un « politicien » honnête qui dit la vérité, et d’autre part parce que je pense que l’existence de la France telle que je l’ai connue est aujourd’hui gravement menacée, notamment du fait d’une immigration totalement incontrôlée.
Breizh-info.com : Avec quelques mois de recul sur la bataille de Callac, quelles sont les conclusions que vous en tirez ? Diriez vous que ce qui a fait le succès de la mobilisation, c’est surtout l’enracinement local d’une partie des opposants qui de facto, ne sont pas apparus comme “hors sol” dans la contestation comme cela peut parfois être le cas dans les manifestations contre l’immigration ?
Bernard Germain : La première et la plus importante conclusion que je tire du combat de Callac est que lorsqu’on se bat on peut gagner. Nous en avons fait la démonstration.
Indiscutablement, l’enracinement local des opposants a pesé lourd dans la balance. Cela a permis de discuter régulièrement avec la population et grandement aidé à la mobilisation car les gens comprenaient la justesse de notre combat puisqu’ils voyaient qu’ils allaient être directement touchés.
Maintenant, la présence de personnes « extérieures » lors des manifestations était normale. Le combat de Callac n’était pas seulement le combat de ce village, mais la mobilisation contre une politique nationale. Callac était le laboratoire de la mise œuvre de cette politique.
Breizh-info.com : Malgré l’abandon du projet Horizon, le projet Viltaïs semble lui mené tambour battant, y compris à Callac, puisque l’on y voit depuis quelques semaines plusieurs nouvelles (et nombreuses) familles. Envisagez vous de nouvelles mobilisations locales avec votre collectif ?
Bernard Germain : Callac a marqué un tournant dans la stratégie du gouvernement pour imposer sa « transition démographique ». Ils se sont rendus compte qu’un projet massif comme ils prévoyaient de le faire à Callac avec le projet Horizon, cela ne marche pas. Notamment parce qu’il reposait sur l’équipe municipale locale, qui s’est révélée incapable de résister à la pression et qui a craqué politiquement.
Le gouvernement en a tiré la leçon. Maintenant, ce sont les préfets qui pilotent avec des associations comme Viltaïs auxquelles ils sous-traitent la mise en œuvre moyennant d’abondantes subventions.
Second point important, il n’est plus question d’arrivées massives dans les villages mais de saupoudrage. Une famille par-ci, deux ou trois par là.
C’est beaucoup plus difficile de s’y opposer d’autant que tout est fait en secret et qu’on apprend l’arrivée des migrants à la dernière minute.
A Callac, deux familles sont arrivées ainsi dernièrement. L’Association « Les Amis de Callac et ses environs » a repris la mobilisation. Tracts et pétitions sont réapparus. L’affaire n’est nullement terminée.
Breizh-info.com : Quel est l’objectif de l’association « Callac Partout » ? Quelles actions avez vous mené ? A Saint-Brevin les Pins, une large partie de la population (beaucoup de résidences secondaires) que nous avons interrogée n’avait pas l’air hostile à l’accueil de migrants, comment l’expliquez-vous ?
Bernard Germain : La coordination « Partout Callac » a pour objectif d’aider tous ceux qui sont confrontés à l’arrivée de migrants dans leur localité et leur faire profiter de notre expérience pour mener le combat.
Nous avons d’ailleurs créé un site internet (www.partoutcallac.fr). Ceux qui le consulteront y trouveront des informations et des conseils pour mener l’action. Ils peuvent également nous contacter.
J’ajoute que j’ai également écrit un livre relatant le combat mené. Il s’appelle « Callac la mère des batailles » et peut être commandé chez www.synthese-editions.com.
Quant à St-Brévin, c’est comme partout. La plupart des gens au départ ne croit pas à la réalité des futurs problèmes que nous dénonçons. Et les discours incessants des médias immigrationnistes ne cessent de les intoxiquer. Donc, lorsqu’ils ont la preuve que ce que disions était vrai … il est souvent trop tard. Les immigrés que le préfet impose sont là. C’est pour cela qu’il faut mener le combat en amont, même si certaines personnes sont crédules et croient sur parole les médias.
Breizh-info.com : Ne pensez-vous pas que le fait de mettre trop en avant des organisations politiques (à Callac, on a beaucoup vu Reconquête) peut s’avérer contre productif, notamment dans des communes rurales où la politique politicienne relève encore très souvent du domaine privé, à peine familial, et de celui des urnes ? (on a vu à Callac la fracture que pouvait engendrer le sujet, y compris dans les familles…)
Bernard Germain : J’étais le porte-parole du Comité d’Organisation, c’est à dire la structure qui regroupait l’Association « les amis de Callac et ses environs » et tous les partis politique et organisations qui menaient le combat.
Je n’ai jamais mis en avant que j’étais à Reconquête. Je parlais au nom du comité, donc de tout le monde. Il aurait été malhonnête de faire croire qu’il n’y avait que Reconquête. Étaient avec nous le Parti de la France, les Patriotes, Riposte Laïque, Résistance Républicaine, La ligue du Midi, Les Frères dissidents, entre autres.
D’ailleurs, pour faire partie du Comité d’Organisation nous ne demandions qu’une chose : être d’accord le mot d’ordre « Non au projet Horizon, Callac doit rester Callac ».
Tous ceux qui étaient d’accord avec cela étaient les bienvenus. On est donc très loin d’une appropriation du combat par Reconquête, même s’il est indéniable que Reconquête a été le principal acteur de tout cela.
En ce qui concerne les fractures au sein de la population, c’est Macron qui les a imposées.
Callac vivait tranquille. Mais Callac s’est retrouvé au milieu d’une mêlée découlant d’une politique nationale.
Le débat était inévitable au sein de la population. Certains étaient pour. D’autres, beaucoup plus nombreux, étaient contre. Il était inévitable que des fractures apparaissent.
Nous avons défendu Callac et cela a déplu à certaines personnes. C’est la vie.
Breizh-info.com : Un mot, pour conclure, sur les plaintes qui visent plusieurs organisateurs des manifestations callacoises, dont vous même, de la part notamment du quotidien Le Poher, qui a subi des menaces ces derniers mois ?
Bernard Germain : Le Poher est un petit journal gauchiste qui tire à quelques milliers d’exemplaires. Ils se sont crus obligés d’écrire des articles sur notre combat afin de le discréditer, employant à cette occasion une argumentation odieuse contre nous, allant jusqu’à faire la comparaison avec le combat des résistants contre les nazis.
J’ai donc répondu dans un article à ces attaques insupportables.
Mais ces gens ne supportent pas qu’on réponde. Eux ont le droit de nous insulter et de nous traîner dans la boue, mais ils exigent en retour notre silence.
Comme ma réponse ne leur a pas plu, ils ont décidé de me traîner au tribunal, ainsi que Christine Tasin la responsable du site Résistance Républicaine. L’audience était prévue le 3 avril mais a été reportée.
De plus, ils ont mis en scène toute une campagne de victimisation en déclarant recevoir des menaces de mort et même une alerte à la bombe. Le tout généreusement relayé par les médias nationaux et par les élus de gauche de Bretagne et autres associations pro-immigration.
L’objectif était à l’évidence d’accréditer l’idée qu’il existerait des violences d’extrême droite et que la France serait menacée de l’instauration du fascisme.
Je m’étonne, avec les moyens dont elle dispose, que la police n’ait toujours pas identifié les coupables.
Ce qui est sûr c’est que nous ne sommes nullement mêlés à cela. D’ailleurs nous désapprouvons ces méthodes.
Notre combat est politique, à visage découvert et « à la loyale ».
Propos recueillis par YV
20:49 Publié dans Bernard Germain, Callac 22, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine
20:30 Publié dans TV SYNTHESE | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Discours de Roland Hélie au Ve congrès du Parti de la France
Le Parti de la France célèbre son 5e congrès et renouvelle son bureau politique ! Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, invité à prendre la parole au cours de ce congrès, nous parle de l'importance du Parti de la France au sein du camp national !
Roland Hélie était hier aux Sables d'Olonne. Il s'est rendu devant la statue de Saint Michel que certaines sectes anti-chrétiennes voudraient terrasser...
16:11 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Florian Philippot appelle à un rassemblement devant le Conseil constitutionnel ce vendredi 14 avril !
Un communiqué de Florian Philippot
Ce vendredi 14 avril, en fin de journée, le Conseil constitutionnel va rendre deux décisions cruciales :- Il dira s’il approuve ou s’il censure la réforme des retraites,- Il dira en outre s’il valide la procédure de référendum d’initiative partagée qui a été lancée sur cette réforme : si ce référendum est validé, nous aurons alors neuf mois pour trouver près de 5 millions de signatures de Français inscrits sur les listes électorales. Un sacré défi !Dans tous les cas, notre devoir de résistants est d’être là et de faire pression sur ce Conseil constitutionnel ! De le mettre sous surveillance. De donner aussi la parole à toutes les personnalités de la Résistance et du souverainisme qui veulent se battre ! Il est évident que la lutte contre la réforme des retraites a désormais dépassé cette simple réforme, déjà inacceptable en elle-même et exigée par l’Union européenne, pour devenir un combat contre l’oligarchie.Ainsi, je vous donne rendez-vous ce vendredi 14 avril pour un rassemblement de résistance à quelques mètres du Conseil constitutionnel :RDV à Paris à 9 h, place du Palais Royal Vendredi 14 avril 2023Apportons un maximum de drapeaux français !La macronie veut que nous restions bien gentiment chez nous, isolés. Alors, soyons unis, debout, dehors !À vendredi !
16:02 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le masturbateur du gouvernement
15:40 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Rencontre-dédicace avec Régis Le Sommier à la Librairie Vincent le samedi 15 avril de 16h à 19h
15:18 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
RAPPEL : TRÉGUIER (22), VENDREDI 14 AVRIL : UNE CONFÉRENCE DU CERCLE TRÉGOR & GOËLO AVEC COMME INVITÉ LORRAIN DE SAINT-AFFRIQUE SUR LE THÊME "LES MÉDIAS CONTRE LA VÉRITÉ"
Communiqué du Cercle Trégor & Goëlo :
En novembre dernier était créé le Cercle Trégor & Goëlo. Celui-ci se fixe comme objectif d'organiser, le plus régulièrement possible, des conférences non-conformistes dans notre petit bout de Bretagne.
Ainsi, le vendredi 16 décembre en soirée, une première conférence s'est déroulée, avec comme invité Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, sur le thème "Callac, la mère des batailles". Cette réunion fut l'occasion de présenter le livre éponyme de Bernard Germain, candidat de Reconquête ! dans la 5e circonscription des Côtes d'Armor. C'est d'ailleurs à la suite de celle-ci qu'est née l'idée de créer la Coordination nationale Partout Callac ! aujourd'hui à la pointe du combat à travers la France contre le grand remplacement imposé par les tenants du pouvoir.
Après le succès de notre première conférence, une seconde est organisée. Elle aura pour thème :
"Les médias contre la Vérité"
Vendredi 14 avril 2023
près de Tréguier, de 19 H 00 à 21 H 30
L’invité : Lorrain de Saint-Affrique (conseiller de Jean-Marie Le Pen).
À l’occasion de cette conférence, interviendront aussi : Bernard Germain, porte-parole de la Coordination nationale Partout Callac ! et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale.
Afin de conserver un caractère convivial à cette soirée, un « verre de l’amitié » sera servi aux participants de 21 H 00 à 22 H 00. Un stand librairie sera aussi à votre disposition.
Pour vous inscrire et participer à cette conférence, vous voudrez bien envoyer un courriel à l’adresse suivante : tregor-goelo@laposte.net
Vous recevrez, par retour, l’adresse du lieu de la conférence.
Imprimez l'invitation cliquez ici
13:29 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
MIRACLES : le dernier film documentaire de Pierre Barnérias
Pour la première fois au cinéma, plongez dans une investigation captivante sur les traces de trois énigmes, scientifiquement inexpliquées. Avec la participation de l’écrivain Didier Van Cauweleart (prix Goncourt), du chercheur du STURP Barrie Schwortz, de l’historien Jean-Christian Petitfils ou encore du chercheur François-Michel Debroise, découvrez les mystères de la relique la plus étudiée au monde, de l’image d’une femme enceinte qui s’est imprimée sur une tunique au XVI siècle, et des textes mystiques qui défient les records de la littérature.
11:45 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
À quels Rois de France ressemble Macron ?
Dans son intervention, François Asselineau a décrypté la complexité de la situation politique en France. À titre d'illustration, il a passé en revue quelques-uns des bons et des mauvais dirigeants de notre Histoire, pour mieux faire ressortir certains points communs avec la crise actuelle et la présence de Macron à l'Élysée.
Discours vertueux et virtuose de cet homme admirable est décidément sans équivalent sur la décadente et obscène scène politique française actuelle. François Asselineau est une personnalité politique ayant la hauteur de vue et l'expérience sérieuse et solide d'un Homme d'État.
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Réseau 5G : le gouvernement a-t-il oublié le principe de précaution ?
La controverse sur l’incidence des rayonnements électromagnétiques n’a jamais été d’autant d’actualité avec le déploiement progressif du réseau 5G. Toutes les précautions sont ainsi abandonnées par l’industrie et le gouvernement. Et le marché des téléphones portables et autres réseaux mobiles continue à exploser…
L’histoire se répète. Au sujet du tabac et des pesticides, l’industrie a également dépensé des sommes astronomiques pour prouver que cela ne cause aucun dégât « démontrable » sur la santé de l’homme et sur l’environnement. Néanmoins, toutes les études de scientifiques, médecins et chercheurs indépendants soulignent des effets néfastes.
- Le condensé d’études du célèbre expert Professeur Lai (30 ans, presque 2 000 études, 290 dans la collection) démontre que près de 90 % des études indiquent des effets significatifs des rayonnements radio et électromagnétiques sur les différents processus corporels.
- Le Nordic Appeal et The 5G appeal: call for a moratorium on the roll-out of 5G, lancés en 2017, ont déjà été signés par 430 médecins et scientifiques des quatre coins du monde.
En Europe aussi, les autorités rejoignent toutefois l’industrie puissante et les gros poissons.
NDLR :
Le « principe de précaution » est un principe moral et politique selon lequel, lorsqu’une action ou une mesure peut causer des dommages sérieux ou irréversibles à la société ou à l’environnement, la charge de la preuve incombe aux partisans de l’action ou de la mesure en termes de dommages futurs. Le principe de précaution est en particulier appliqué dans les soins de santé et à l’égard de l’environnement.
Source : ABC Santé
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mercredi, 12 avril 2023
Marc-Gabriel Draghi : Hystérie verte et monnaie numérique - l'agenda de la peur
Les prémices d'un ouragan financier ? Après la covid et la guerre en Ukraine, l'inflation explose, les faillites s'enchainent, les tensions sociales se multiplient... nous entrons dans le cœur du programme politique du "monde d'après" avec la grande réinitialisation de l'économie.
Jamie Dimon, PDG de la JP Morgan & Chase, l'annonçait déjà : "Cet ouragan et là, il vient vers nous". Les crises bancaires outre-atlantiques arrivées en Europe en sont un exemple. Cela dit, nous voyons à présent se dessiner devant nous l'ébauche de nouveaux projets : une hystérie verte avec la décarbonation massive de l'économie ou encore la bataille de l'eau (le marché de ce début de décennie pour les banques d’affaires) et l'avènement de monnaies numériques en préparation au sein des banques centrales. Une bascule monétaire nous entrainant vers une forme de contrôle social.
Christine Lagarde, présidente de la BCE, le reconnait a minima : “L’euro numérique permettra un certain degré de contrôle des paiements”. L'or et l'argent risquent donc de jouer un rôle de premier plan dans la restructuration de la finance internationale et la mise en place d’une monnaie mondiale que certains annoncent depuis longtemps. Marc-Gabriel Draghi, juriste spécialiste en histoire du droit, passionné par la question monétaire, et l'auteur de "La Grande Narration - Vers la mort des nations", répond à toutes les questions dans "Politique & Éco".
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"Anima" le dernier ouvrage de Michel Onfray
Notre philosophe qui à l’image de Lucky Luke écrit plus vite que son ombre nous gratifie d’un nouvel ouvrage intitulé Anima dans lequel il décrit les métamorphoses de l’âme occidentale, depuis ses origines jusqu’à un futur qu’il pressent inhumain, où l’homme aura perdu ce sens de l’humanité qui le distingue de l’animal. « Je regarde cette vague nihiliste nous arriver dessus, alors que, sur la plage, on voit arriver au loin le mur d’eau qui va s’abattre sur nous. Après le raz-de-marée, la mer redeviendra étale. Notre civilisation disparaît pendant qu’une autre se profile, l’Histoire a horreur du vide », constate notre philosophe.
Michel Onfray répond ici aux questions de Jean-René Van der Plaetsen du Figaro Magazine.
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mardi, 11 avril 2023
Un immigré sous OQTF mis en examen pour meurtre, quand cela cessera-t-il ?
Michel Festivi
Un Ivoirien de 26 ans, « déjà connu des services de police », selon l’expression mille fois ressassée, vient d’être mis en examen et écroué pour avoir tué, à l’arme blanche, un homme, dans un foyer de « jeunes travailleurs » de Meaux, ce 6 avril 2023. (Cf le Figaro du 10 avril 2023).
La « victime » plantée par deux couteaux dans le thorax, est décédée, « il s’agit d’une altercation entre personnes alcoolisées pour un motif sans aucun doute futile » a cru devoir préciser le Procureur de la République. Le suspect est connu pour avoir fait l’objet de plusieurs OQTF, il aurait reconnu les faits. Pourquoi alors restait-il tranquillement dans notre pays, au vu et au su de tous ? Pourquoi Monsieur Darmanin, si prompt en propos virils n’avait-il rien fait entreprendre par ses services pour faire appliquer les décisions de ses propres préfets ?
Mais ce phénomène migratoire du tiers monde remonte à loin, très loin. Déjà en 1985, Bernard Stasi, ce parfait représentant de la caste politique française sclérosée et anémiée, avait écrit un livre au titre annonciateur des futurs Callac d’aujourd’hui : « l’Immigration une chance pour la France ». Effectivement, les milliers d’OQTF délivrées sans aucune suite, en sont la preuve. L’Histoire n’est jamais une suite de hasards.
Tous nos compatriotes devraient lire le remarquable discours sur l’immigration, prononcé le 15 novembre 2022 à l’amicale gaulliste du Sénat, dans le cadre d’un colloque de la Fondation Res Publica, par Pierre Brochand, ex Directeur Général de la DGSE, ancien ambassadeur de France, devant notamment une kyrielle de Sénateurs et de Monsieur Gérard Larcher, Président du Sénat, qui devrait le méditer plutôt que de s’en prendre aux français patriotes. Monsieur Pierre Brochand est tout sauf un farfelu extrémiste me semble-t-il.
Que dit-il d’essentiel ? Tout d’abord le titre de son exposé annonce la couleur : « Pourquoi l’immigration est l’enjeu central de notre vie publique ». Et ensuite et surtout : « Commençons par tordre le cou au « canard », selon lequel la France aurait toujours été un pays d’immigration. Pendant 1000 ans, des Carolingiens à Napoléon III, rien ne s’est produit. ». Et de confirmer que la première vague d’immigration, de 1850 à 1970 a été une immigration : « d’origine euro-chrétienne, discrète, laborieuse, reconnaissante, régulée par l’économique et le politique, elle a représenté un modèle indépassable de fusion réussie ». C’est notre immigration des italiens, polonais, russes, belges, espagnols, portugais etc., et de divers pays d’Europe de l’Est du nord ou du sud, qui se sont fondus immédiatement dans le creuset français.
Puis, comme le signale Pierre Brochand, la deuxième, depuis 1970, « est l’exact contraire de la première ». Et de préciser : « C’est une immigration de peuplement irréversible, qui n’est calibrée ni par l’emploi, ni par le politique, mais engendrée par des droits individuels, soumis au seul juge national ou supranational. Nous sommes donc submergés par des flux en pilotage automatique, « en roue libre », dont les Français n’ont jamais explicitement décidé ».
Pierre Brochand rajoute, ce que tout le monde pense mais ne dit jamais : « L’écart identitaire qui nous sépare des arrivants n’a aucun équivalent dans notre histoire. Tous viennent du « tiers-monde », de sociétés hautement défaillantes, et la majorité est de religion musulmane… ». Selon lui, « de tous les défis qu’affronte notre pays, l’immigration est le seul qui menace la paix civile et, à ce titre, j’y vois un préalable à tous les autres. » A l’échelle de l’Histoire cette vague n’a qu’une cinquantaine d’année.
C’est pourquoi nous assistons aujourd’hui à la dégénérescence de l’Etat, à des Callac que l’on veut imposer contre l’avis de la population mordicus, ainsi qu’à des milliers d’OQTF, jamais mises en œuvre. L’Histoire est une fois de plus éclairante. Car comme le souligne Pierre Brochand, on nous ressert en permanence cette fable : « On nous raconte simultanément que l’immigration n’existe pas, qu’elle existe et que c’est une bénédiction (ex Bernard Stasi nda), qu’elle a toujours existé et que c’est une fatalité, que l’accueillir est un devoir moral, mais qu’elle va payer nos retraites et pourvoir aux emplois dont les français ne veulent pas. »
Gérald Darmanin est strictement sur cette même ligne, que celle avant lui, Bernard Stasi. Notre ministre de l’intérieur avait déclaré le 6 novembre 2022 à l’Assemblée Nationale : « Nous pensons que l’immigration fait partie de la France et des français depuis toujours. ». Ce qui est un mensonge historique absolu. C’est exactement se situer à l’opposé du formidable discours de Monsieur Pierre Brochand. Dès lors on comprend la politique de Monsieur Darmanin : des OQTF jamais mises en applications et des Tentatives de Callac à n’en plus finir.
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DIDIER LECERF, AUTEUR DE "FRANÇOIS DE LA ROCQUE, DES TRANCHÉES AU PSF", SERA PRÉSENT LE DIMANCHE 23 AVRIL, DANS LA MAYENNE, AU RENDEZ-VOUS AVEC NOS CHÈRES PROVINCES
13:03 Publié dans Nos Chères Provinces | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
60 millions de consommateurs
En matière d’immigration, la grande différence entre l’Allemagne et la France est que l’Allemagne mise sur l’emploi en formant ses immigrés pour l’industrie alors que la France a opté pour l’abandon de la production au profit de la consommation. En France, les immigrés sont d’abord des consommateurs et n’occupent en général que des emplois tertiaires peu qualifiés. 80% des immigrés sont inactifs. Pierre Vermeren démontre ces deux logiques implacables.
Lire la suite ICI
Source : Causeur
04:41 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les immigrationnistes en appellent à la répression
Bernard Germain
Ces derniers jours, les prises de position se multiplient dénonçant l’opposition constatée dans plusieurs communes de France contre l’installation forcée de migrants, notamment au travers de projets de CADA.
Le journal « Le Monde », a publié le 7 avril 2023 un article intitulé : « Face aux réactions hostiles à des projets d’accueil de migrants, élus et associations demandent plus de soutien de l’État ».
Du côté des politiques, un certain Damien Carême (Europe Écologie Les Verts), député européen et coprésident de l’Association nationale des villes et territoires accueillants, pleurniche reprochant aussi à L’État de ne pas soutenir les élus complices de cette politique de répartition des migrants sur tout le territoire, qui s’impose sans demander l’avis de la population avant de passer en force ces projets. Il déclare : « Il faut une parole pour ces élus locaux qui s’engagent au nom des besoins de l’État ».
Au motif que la plupart des projets contestés relèvent de marchés publics, dans le cadre du parc d’hébergement des demandeurs d’asile, Pascal Brice, président de la Fédération des acteurs de la solidarité, qui regroupe plus de 870 associations de lutte contre l’exclusion, parmi lesquelles des opérateurs de CADA, s’élève contre les manifestations de refus de la population concernée par ces projets.
En clair, ce brave homme déclare benoîtement que puisque c’est légal, il n’y a pas à prendre en compte l’avis de la population et surtout ne pas accepter les actes d’opposition.
Et de déclarer : « L’État doit prendre la pleine mesure de la multiplication des actes d’intimidation ».
On notera à ce sujet que les « actes d’intimidation », invariablement invoqués, ne semblent pas si évidents que cela. Curieusement, à ma connaissance, aucune plainte déposée pour ces motifs n’a été suivie de poursuites judiciaires à ce jour. On en viendrait à se demander si ces plaintes ne sont tout simplement pas bidons et ont pour fonction de cacher le vrai problème : ces élus complices n’assument pas leur trahison de la population et tentent de se faire passer pour des victimes de la prétendue « extrême-droite » qui n’existe pas, mais qu’il est bien pratique d’invoquer pour cacher le refus massif de la population de cette politique que ces élus soutiennent.
Toujours est-il que comme dirait l’autre, selon ces bons élus, dans ces conditions un peu de « violence policière » ne ferait pas de mal.
Quand c’est l’extrême-gauche et les antifas qui sont visés, c’est insupportable, car leur violence est légitime puisqu’elle est pour une « bonne cause ». Mais lorsque ce sont de simples citoyens qui protestent et s’opposent à des projets immigrationnistes, là ce serait une bonne idée de les réprimer un peu. Et même beaucoup, histoire de faire revenir le silence dans les rangs.
Pour sa part, Chloé Freoa, la directrice de la fondation Merci, qui pilotait le projet Horizon de Callac, analyse : « On était novice mais on sait aujourd’hui qu’il y a des enjeux de communication énormes autour de ces projets ». A sa manière, cette dame confirme ce que nous écrivons.
Il n’y a pas eu de communication autour du projet Horizon, notamment vis à vis de la population, ce qui a provoqué sa colère et le rejet du projet Horizon qui a été abandonné en janvier 2023.
Ces braves gens pensaient qu’il suffisait de communiquer avec le conseil municipal et que les crétins d’habitants ne diraient rien.
Mauvaise pioche…
Cette dame oublie aussi une chose essentielle. Ce n’est pas simplement une affaire de « com ».
Ce que les français ne comprennent pas et surtout n’acceptent pas dans cette stratégie d’implantation de migrants, c’est qu’autant d’argent soit dépensé pour des gens venant de l’autre bout de la terre mais … qu’il n’y ait pas un euro pour les français qui souffrent ou qui sont dans le besoin.
Oui, c’est aussi simple que cela.
Donc, quand on essaye de culpabiliser les français en leur disant qu’ils ne sont pas assez solidaires, ils répondent à juste titre : « Commençons par être solidaires avec nos compatriotes qui en ont besoin. Quand il n’y aura plus de misère en France, il sera toujours temps de s’occuper de celle des autres ».
Tous les bien-pensants et autres immigrationnistes peuvent faire tous les plans com qu’ils veulent, même les mieux léchés, ils ne répondront jamais à cette remarque de bon sens de la population. Donc ils n’auront jamais l’assentiment de la population.
Au ministère de l’Intérieur, ils semblent avoir bien compris ce problème et ne veulent surtout pas que ces questions ne deviennent l’objet d’un débat national.
A juste titre, ils pensent que cela contribuerait à « mettre le feu » au pays, dans une période où ils n’ont surtout pas besoin de cela.
D’ailleurs, l’un des responsable de ce ministère a déclaré : « On n’a pas intérêt à en faire un sujet national ». Il y a au moins quelques personnes encore lucides…
Quant à nous, nous pensons exactement le contraire.
Il faut en faire un sujet national, car il faut que toute la population -notamment celle des campagnes- sache de quoi elle est menacée et comment réagir si un CADA doit s’installer chez elle.
C’est pour cela que nous avons créé la « Coordination Partout Callac » afin d’aider tous ceux qui sont confrontés à ces problèmes et leur faire profiter de notre expérience. Connectez-vous sur notre site cliquez ici. Faites-le connaître autour de vous !
Et si vous avez un problème de CADA chez vous, ou que vous connaissez des gens confrontés à ces questions, indiquez-leur notre existence afin qu’ils prennent contact avec nous. Nous les aiderons à mener le combat.
Il ne faut surtout pas rester isolés, chacun dans son village. La résistance doit s’organiser partout à travers le pays. Les immigrationnistes n’ont pas encore gagné.
02:16 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
lundi, 10 avril 2023
Élise Lucet, l’archange si « spéciale » de la désinformation
La chronique de Philippe Randa
Élise Lucet est une journaliste estampillée « spécialisée dans l’investigation », notamment avec son émission Envoyé spécial… Effectivement très spéciale comme ont pu en juger les opposants (victorieux) au projet Horizon de la fondation Merci pour l’implantation de migrants à Callac (Côtes d’Armor) dans l’émission qu’elle leur a consacré le jeudi 6 avril sur France 2.
Tout d’abord, dans sa conception très spécieuse de l’équité, malheureusement calculée comme celle de la répartition dite du « pâté de cheval et d’alouette » : « S’agissant du temps de parole accordé aux deux parties, le visionnage de l’émission permet de constater que 90 à 95 % du temps fut accordé aux personnes favorables à l’arrivée des migrants », dénonce Bernard Germain, Porte-parole de la Coordination Partout Callac dans un article du site Synthèse nationale cliquez ici.
De son côté, Catherine Blein, ancienne présidente des Amis de Callac et de ses environs, s’insurge que sur ses deux heures d’entretien avec la journaliste Julie Benzoni dans lesquelles elle exposait les raisons de l’opposition au projet Horizon, « pas une seule seconde de ces heures d’entretien n’a été diffusée. »
Et « pas un mot, pas une image ne montra non plus les violences des antifas, à trois reprises à Callac, dont la dernière, le jour des vœux du maire fin janvier, déboucha sur deux interpellations et mises en garde à vue », rappelle encore Bernard Germain.
Le député révolutionnaire Louis-Antoine de Saint-Just, plus jeune élu à la Convention nationale et surnommé « L’archange de la Terreur », avait émis une sentence restée tristement (ou pas, selon affinité) célèbre : « Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté. »
Élise Lucet passera-t-elle à la postérité, elle, pour sa conception très « spéciale » de l’équité ?
Quant à l’audience de son émission, selon France 2, « le magazine, qui proposait notamment un sujet sur “La bataille de Callac” et une traversée du Panama avec des migrants, a informé 1,42 million de citoyens, soit 7,8 % du public et 6,9 % des FRDA-50 »… Tout de même ! diront certains. Oui, mais un score à peine supérieur à la série « Le mensonge » sur France 3 (7,3 %) ou même la prestation de l’humoriste Elodie Poux sur le syndrome du playmobil sur W09 (6,1 %), rétorqueront d’autres, plus facétieux.
Moins d’un Français sur trois faisant confiance aux médias (rapport de l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publiée en 2022) , « la France se trouve donc parmi ceux qui croient le moins les journalistes : elle est au 41e rang sur 46 dans le classement des pays qui font le plus confiance à la presse. »
Allez savoir pourquoi !
Chronique publiée sur Le Nouveau Présent cliquez là
12:07 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
LE MONDES DES « COLLABOS » SE PORTE BIEN !
Jean-Claude Rolinat
Le 6 février 1945, la République française faisait fusiller l’écrivain Robert Brasillach, coupable d’avoir écrit « des choses pas bien » dans la presse du Paris occupé… Les 10 et 15 octobre suivants, Joseph Darnand – héros des deux guerres, qui avait eu la tragique et malheureuse idée de mettre à la disposition de l’occupant sa force supplétive, la Milice, – et Pierre Laval, qui commit la stupide et regrettable erreur de « souhaiter la victoire de l’Allemagne » – étaient, eux aussi, passés par les armes. Dont acte.
Le maréchal Pétain, qui avait fait « don de sa personne à la France » et mis un terme provisoire au drame de mai/juin 1940 qu’il n’avait en rien provoqué, échappa de peu à la peine de mort en raison de son grand âge et, surtout, grâce à l’intervention de son ancien protégé, un certain Charles De Gaulle, alors Président du gouvernement provisoire de la République française.
La justice française dit-elle réellement le droit ?
Deux exemples. À quoi assistons-nous aujourd’hui ? Le Conseil d’Etat veut éjecter la statue de Saint-Michel, patron entre autre des « paras », hors du domaine public aux Sables d’Olonne, cédant ainsi à la pression d’une petite bande de laïcards invétérés. Hier, la justice condamnait de jeunes identitaires pour avoir, parait-il, « usurpé » à nos frontières des fonctions régaliennes que l’État n’exerçait pas. Et pendant que nos juges punissaient des patriotes, les financiers et les équipages de SOS Méditerranée - avec leur bateau l’Océan Viking – pouvaient et continuent sans crainte aucune, de récupérer les clandestins africains rançonnés par des « passeurs », bien tranquillement installés sur les côtes libyennes.
De l’argent pour financer « l’invasion »
Mieux, toute une kyrielle d’associations, telles que France Terre d’asile, la CIMADE, le Lab fraternel, etc…, sous des prétextes humanitaires,aident, conseillent, logent, nourrissent, entretiennent une marée de clandestins hâtivement renommés du terme de « migrants » - c’est plus « chic », ç’est plus émouvant dans l’imaginaire public – et participent ainsi, à actionner quotidiennement les pompes aspirantes d’une immigration non désirée. Sans parler de ces quelques 40 à 50 000 pseudos « mineurs isolés » - on ne sait plus ! - bien protégés par la justice et qui nous coûtent quelques 2 milliards d’euros par an. Les signaux sont bien perçus en Afrique - continent à la dérive comme nous l’explique si bien le Professeur Bernard Lugan - qui exporte ainsi sa monstrueuse démographie. Alors qu’il suffirait de lancer des messages, comme l’Australie le fait, « No Way » !
De nouveaux collabos
Pire, des complices de cette invasion pas toujours pacifique, qui opèrent en dehors de tout contexte d’immigration légale, bénéficient de la clémence de Thémis, alors que des jeunes gens de Génération identitaire - nous venons de le voir - qui avaient occupé d’une manière symbolique un col alpin sans commettre de dégâts ni d’agressions, ont été condamnés.
L’auteur de ces lignes, voyageur averti, a pratiqué plusieurs cols franco-espagnols et peut témoigner : très souvent - trop – ces passages n’étaient pas contrôlés, tant du côté espagnol – vierges de gardes civils – que du côté français, où aucun képi n’apparaissait à l’horizon. Peut-être CRS, gendarmes et douaniers étaient-ils trop occupés à traquer le fumeur compulsif, qui cherchait à passer en contrebande des cartouches de cigarettes à la frontière franco-andorrane ? N’ayons pas non plus la mémoire courte, ce sont bien les autorités françaises qui autorisèrent l’année dernière, un bateau chargé de clandestins à accoster à Toulon, au fallacieux prétexte qu’aucun port méditerranéen ne s’ouvrait à lui.
Sans aller, bien entendu, jusqu’à des mesures « définitives » dont les collaborateurs de 1940-1944 furent les victimes – c’est, bien sûr, volontairement que j’ai pris ces exemple extrêmes - la VRAIE justice ne pourrait-elle pas s’occuper de ceux qui violent les lois françaises, et permettent ainsi l’arrivée illégale d’étrangers trop souvent inassimilables, dans notre pays ? Faciliter l’entrée frauduleuse sur notre territoire, n’est-ce pas un acte de collaboration à une sorte « d’invasion », même si cette dernière revêt, dans un premier temps, un visage pacifique ? Je sais, croire en cela ou au Père Noël, c’est la même chose. Alors, oui, vite, vite, un Gouvernement National aux manettes de l’État français, pour dire et faire appliquer le droit, bref remettre les pendules à l’heure !
12:06 Publié dans Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’avenir de l’Europe est visible à Londres et Birmingham
Bernard Germain
Publié le 29 novembre 2022, le rapport 2021 de l’institut britannique des statistiques a montré une évolution considérable de la population britannique.
Dans les deux principales villes du pays, Londres et Birmingham, la population blanche est passée sous la barre des 40%. La population musulmane a doublé en seulement une décennie, passant à 4 millions de personnes. Les chrétiens représentaient 59% de la population en 2011. En 10 ans leur part est tombée à 46%. Le nombre de juifs, d’hindous et de bouddhistes est resté stable. Quand au nombre d’athées, il a fortement progressé depuis 2011, passant de 25 à 37,2%.
Si nous nous intéressons plus précisément à Londres, on notera que près de 40% des musulmans d’Angleterre vivent dans la capitale. Le Grand Londres compte environ 500 mosquées ainsi qu’une douzaine d’écoles privées. On dénombre également 2 300 restaurants servant de la nourriture Halal. En 2013, il y avait 13 400 entreprises appartenant aux musulmans à Londres, créant plus de 70 000 emplois et représentant un peu plus de 33% des petites et moyennes entreprises.
Voilà des chiffres qui ne peuvent qu’inquiéter, s’agissant de l’avenir de notre civilisation. L’élection de Sadiq Khan, d’origine pakistanaise, à la mairie de Londres en 2020 en est une conséquence logique. Tout comme la nomination du Premier ministre, Rishi Sunak, fils d’un Indien né au Kenya, étant lui-même hindouiste.
Ce dernier a d’ailleurs fait une déclaration importante : « Je suis un Indo-Britannique. Je suis profondément britannique, mais ma religion, mon héritage culturel et mon épouse sont indiens ». Ceux qui éventuellement se posaient encore des questions ont, avec ces mots, la réponse à leurs questions.
La conception du Premier ministre britannique n’est pas de se fondre dans la société britannique, mais de voir se mettre en place une société « communautariste » juxtaposant plusieurs cultures et identités.
Le nombre aidant, tout le monde comprend comment cela se terminera. La société britannique « traditionnelle » disparaîtra à moyen terme, si cette évolution continue.
Enfin, peut-être le savez-vous, mais pour la première fois, dans le quartier de West-end (centre de Londres) la rue Coventry, qui relie deux des places les plus fréquentées de la ville, Piccadilly et Leicester Square, a été illuminée avec le message « Joyeux Ramadan » comme le montre la photo en haut de cet article. Cela ne fait qu’exprimer l’emprise de plus en plus importante de l’islam sur la société britannique en général, et la ville de Londres en particulier.
Mais un autre fait autrement plus grave aurait dû alerter l’opinion publique, en relation avec ce que je viens de rapporter.
00:05 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
dimanche, 09 avril 2023
Statue de saint Michel : le Conseil d’État retoque la ville des Sables-d’Olonne
Iris Bridier Boulevard Voltaire cliquez ici
Les laïcards de la Libre Pensée peuvent jubiler, en ce Vendredi saint. C'est ce jour que le Conseil d'État a choisi pour rendre son jugement. Et comme Ponce Pilate il y a 2.000 ans, il s’en lave les mains. Yannick Moreau, le maire des Sables-d’Olonne, vient d’annoncer que, « pressé d’en finir, le Conseil d’État n’admet pas notre pourvoi en cassation et condamne définitivement notre statue ». Les arguments de la ville tentant de prouver que la statue « revêt une pluralité de significations, notamment artistiques et militaires, qu’elle est étroitement liée à l’histoire du quartier et que sa présence est particulièrement discrète » ont donc été jugés nuls et non avenus. Ainsi, cette modeste représentation de l’archange Michel, patrimoine inoffensif, à peine visible sous son magnolia, est condamnée au terme d’un long combat. Contre la volonté des Sablais qui s’étaient exprimés à 94 % pour son maintien, elle doit être déboulonnée.
Abasourdi par ce rejet, l’édile ne mâche pas ses mots : « En tant qu’élu engagé, je suis sidéré, révolté. Cela me paraissait impossible, lointain, aberrant. Et pourtant, la tempête « woke » s’est abattue sur les Sables-d’Olonne. Nous y sommes, la France de 2023 déboulonne ses statues. Pauvre France. Ce que nous vivons aujourd’hui, c’est le grand effacement qui partout menace. » Il fustige cette décision qui fera de nombreuses victimes : « Victime, la ville des Sables-d’Olonne, sommée demain d’écarter et de cacher la figure emblématique de l’un de ses quartiers. Victimes, les parachutistes, privés demain de leur figure tutélaire, symbole du combat pour la paix. Victimes, les enfants du quartier Saint-Michel, qui ne pourront plus comme leurs aînés, de génération en génération, lever un œil complice vers la figure familière qui veillait sur la vie du quartier. »
Dénonçant la culture de l’effacement et « les quelques ayatollahs qui ont remporté ce procès absurde », Yannick Moreau annonce respecter la décision de la juridiction administrative mais prédit : « La France qu’ils nous préparent, c’est une France où le lundi de Pâques ne sera plus férié, où les fêtes de fin d’année remplaceront la fête de Noël, où l’écriture inclusive sera enseignée, où le blason de la ville des Sables-d’Olonne et sa Vierge, protectrice de nos marins, devra être effacée de nos frontispices et de nos lieux publics. »
Si la statue est condamnée à être déplacée, Yannick Moreau s’engage à trouver une solution pour qu’elle reste devant l’église Saint-Michel. La Vendée est une terre de combat qui, comme le roseau lorsque le vent se lève, plie mais ne rompt pas. Dans son communiqué empreint d'un souffle épique, le maire conclut : « Ils auront leur déboulonnage mais n’auront jamais nos cœurs ! Nos cœurs vendéens entrelaçant dans un même élan le progrès et la tradition, les racines et les ailes d’un peuple qui, bien qu’écrasé sous les sabots de Westermann, a su trouver en lui la force de se relever et de faire naître les plus belles aventures humaines du XXe siècle, tout à la fois enracinées et lancées à la conquête des océans et du monde. Nos cœurs vendéens battant à l’unisson pour le Puy du Fou et le Vendée Globe. Vive saint Michel ! Vivent les saints Michel de Vendée et de France ! Vive la Vendée ! Et Vive la France ! »
09:11 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |