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mardi, 09 mai 2023

TERMINONS NOTRE RÉSEAU AUTOROUTIER

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Scipion de Salm

Membre du Bureau politique du Parti de la France

Plusieurs dizaines de millions de Français utilisent la voiture dans leurs déplacements quotidiens, que ce soit pour le travail, les loisirs - y compris les clubs sportifs des enfants, indispensables à leur éducation -, bien souvent les courses familiales. Beaucoup de nos compatriotes des classes populaires et moyennes ont été obligés de fuir les trop fameuses banlieues grand-remplacées, et bien des quartiers centraux aussi désormais ; on ne peut pas vivre, et encore moins élever ses enfants dans des environnements qui ne sont pas sûrs. De même, les transports collectifs, quand ils existent, outre leur lenteur, sont souvent mal fréquentés. Dans les lointaines périphéries des villes, toujours des bassins d’emploi, la voiture est tout simplement indispensable. C’est à plus forte raison vrai pour les Français néoruraux, qui, tout en appréciant le cadre de vie, ont été aussi souvent contraints à cette migration intérieure. Or, les 39 millions de voitures qui circulent en France, soit une quantité absolument massive, et appelée à le rester durant un moment dans tous les scénarios réalistes d’avenir, sont l’objet d’une excommunication majeure par l’intelligentsia écologauchiste dominante. En parler positivement, manifester de la bienveillance envers les automobilistes et leurs difficultés, est considéré quasiment comme une indécence. Telle n’est pas la position, bien au contraire, du Parti de la France.

La France dispose, héritage des années 1960-1980, d’un réseau autoroutier à peu près complet et cohérent. Il s’agirait pourtant de l’achever enfin véritablement, ce qui rendrait un grand service à plusieurs millions de nos compatriotes pour les quelques sections manquantes. Or, presque tous ces projets ont été abandonnés les uns après les autres depuis 2010. Parmi les rares rescapés, l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres est désormais menacée par les manifestations violentes des écologauchistes. Parmi les projets abandonnés, et à l’utilité immédiate évidente, on mentionnera l’autoroute A24 Amiens-Lille, via Arras et Lens, trou noir singulier du réseau, ou l’A31bis, entre Nancy et Luxembourg, via Metz, qui doublerait une A31 dangereuse, ou l’A51, entre Grenoble et Sisteron, qui permettrait surtout en traversant les Alpes de soulager l’axe rhodanien saturé, et enfin l’A45 entre Lyon et Saint-Etienne, qui serait fort utile dans une région densément habitée, et typiquement peuplée de Français fuyant des environnements urbains devenus impossibles.

L’État trouve toujours des dizaines, des centaines de milliards, pour des dépenses douteuses ou absurdes, de la Covid aux plans-banlieues. Le Parti de la France propose une saine gestion de notre pays, des économies massives, à commencer par les 120 milliards d’euros annuels nets du coût de l’immigration. Les économies réalisées permettront de baisser les impôts des Français, et d’investir les quelques milliards nécessaires pour achever enfin notre réseau autoroutier national tout en supprimant les péages, insupportable racket des automobilistes.

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Les ramifications du frèrisme dans le Nord.

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Michel Festivi 

Valeurs Actuelles du 3 mai 2023 nous apprend que cinq dirigeants de la mosquée de Villeneuve-d’Ascq ont été placés en garde à vue pour des soupçons de détournements de fonds.

Parmi eux, le président de l’association gérant cette mosquée. Il s’agit en réalité d’un véritable « centre islamique » qui a commandé d’énormes travaux dans le milieu des années 2000. Selon V.A, cette mosquée était financée par une ONG qatarie. Un ex frère musulman, Mohamed Louizi a accusé ce président, l’imam Mohamed Karrat, d’obtenir des fonds d’un organisme ouvertement islamiste. Mohamed Karrat, toujours selon V.A, aurait reconnu que des fonds lui avaient été remis par cette ONG qatarie, dénommée, Nectar Trust, ou Qatar Charity : « soupçonnée de financer discrètement l’islamisme radical à travers le monde et notamment en Europe », dixit le Figaro du 4 mai 2023.

C’est un signalement du Préfet du Nord du 9 mars 2022, qui a permis au Procureur de la République d’ouvrir une enquête préliminaire pour des faits présumés d’abus de confiance et d’exercice illégal de la profession de banquiers. En effet, à la suite d’une demande de subvention à la préfecture en 2022 à hauteur de 250 000 euros, les organes de l’état ont soupçonné des malversations, car le budget de fonctionnement de la mosquée était dérisoire, les dirigeants pouvant dissimuler d’autres sources de financements.

Pour l’instant, ces cinq personnes présentées au Parquet à l’issue de leur garde à vue, sont dans l’attente de leur procès, et ont été placées sous contrôle judiciaire avec interdiction de gérer une association et de prendre contact les unes avec les autres. En principe, l’audience de jugement est prévue pour le 8 février 2024.

En 2013, la commune concernée avait refusé un projet d’agrandissement, et le Tribunal Administratif de Lille a rejeté un recours de la mosquée « soupçonnant les dirigeants d’avoir détourné une partie de l’argent récolté en vue de ces travaux », selon Le Figaro du 4 mai 2023, la cause est en appel.

En 2016, dans un ouvrage intitulé : Pourquoi j’ai quitté les Frères musulmans, chez Michallon, Mohamed Louizi accusait ces dirigeants d’être proches des Frères musulmans. Il a fait l’objet de menaces.

En tout cas, selon les éléments donnés par cet article du Figaro, des perquisitions auraient permis de retrouver plusieurs milliers d’euros et mettre à jour un réseau de financement opaque. Un prêt de 200 000 euros aurait été accordé par ce centre islamique au lycée Averroès de Lille où enseignaient plusieurs des mis en cause, prêt qui n’a pas été remboursé.

En tout état de cause, et comme le titre Le Figaro dans son article du 6 mai 2023 : « Les lourds secrets du centre islamique de Villeneuve-d’Ascq, vitrine lilloise des Frères Musulmans » sont dans le collimateur de la justice. Cet article relève aussi que ce centre islamique serait propriétaire à 90% de deux biens immobiliers loués sous forme de résidence étudiante, et ce alors que les statuts du centre ne prévoyaient pas ce type d’activité.

Ce même journal met aussi en exergue, les liens qui avaient été tissés avec l’ancienne municipalité de cette citée du Nord, au nom de sombres visées électoralistes, sous le regard bienveillant des gauches comme souvent, les islamistes appelant à voter pour ceux qui leur avaient beaucoup accordé. Cet article remémore le livre de Georges Malbrunot et de Christian Chesnot, Qatar papers paru chez Michel Lafon en 2019, essai qui voulait démontrer que le Qatar, via des dons, avait financé ce centre islamique et le lycée Averroès pour un total de 4,6 millions d’euros.

Comme le souligne cet excellent article parfaitement documenté : « Reste qu’en une vingtaine d’années, les autorités musulmanes de Villeneuve-d’Ascq ont bâti un véritable complexe… adossé à l’organisation tentaculaire que représente la Ligue islamiste du Nord… qui constitue l’un des centres névralgiques des réseaux des frères musulmans en France ».

En 2019, Xavier Bertrand, Président de Région, avait refusé de verser au lycée d’enseignement musulman Averroès (lycée sous contrat avec l’état), une subvention de « forfait d’externat », après avoir découvert dans la comptabilité du lycée une aide de 850 000 euros reçue du Qatar Charity, aide versée via une mosquée de Mulhouse. Des recours judiciaires sont en cours.  Cf le Figaro du 12 avril 2021.  

C’est tout cela, et bien d’autres choses que dénonce Madame Florence Bergeaud-Blackler, chercheur au CNRS, dans son livre, Le Frérisme et ses réseaux l’enquête, publié en début d’année chez Odile Jacob, avec une préface de Gilles Kepel. Cela lui a valu des menaces de mort, une protection policière, et les injures des islamo-gauchistes de l’université.

C’est aussi déjà en 2014, ce que soulignait Michaël Prazan, journaliste et réalisateur de documentaires, auteur de : Frères musulmans. Enquête sur la dernière idéologie totalitaire, chez Grasset. C’est cette même confrérie à laquelle se rattache l’imam Hassan Iquioussen, et il détaille l’histoire de cette nébuleuse dans une remarquable tribune publiée par le FigaroVox le 11 août 2022 : « Au-delà de « l’affaire Iquioussen » : l’histoire et l’influence des Frères musulmans ». A lire et à faire lire.

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Les pharaons, ces élecriciens…

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Bernard Lugan

Madame Rama Yade, ancien ministre sous la présidence de Nicolas Sarkozy, a pris la défense du rappeur « maître Gims » qui, lors d’un entretien de nature surréaliste publié le 22 mars dernier sur Youtube, expliquait doctement que les anciens Egyptiens qui, selon lui étaient naturellement noirs de peau, connaissaient entre autres l’électricité : « Les pyramides (…) au sommet il y a de l’or. L’or, c’est le meilleur conducteur pour l’électricité. C’était des foutues antennes, les gens avaient l’électricité […]. Les Égyptiens, la science, qu’ils avaient, dépasse l’entendement et les historiens le savent. 

Dans sa défense du « rappeur-historien », Madame Rama Yade développe un argumentaire « encyclopédique » embrassant les millénaires allant du néolithique à l’Antiquité pour asséner sa vérité qui est que l’Afrique - lire les Noirs-, a détenu au début de l’humanité « le leadership » sur le reste des continents, en particulier sur l’Europe - lire les Blancs ».

Or, en dépit de ses immenses talents, Madame Rama Yade n’a pas inventé l’affirmation de la supériorité ontologique de la « négritude » actuellement mise en avant par l’afrocentrisme et le « décolonialisme »,. Cette idéologie racialo-revancharde repose en effet sur les postulats énoncés par Cheikh Anta Diop dans les années « 1950-1960 ». Autodidacte-compilateur ce dernier soutenait ainsi que l’histoire est une falsification des Blancs destinée à occulter le legs « nègre » au capital de l’humanité. Pour Cheikh Anta Diop, les Noirs ont en effet tout inventé, le premier homme était un Noir et l’ancienne Egypte était « nègre ». Or, par racisme, parce qu’ils ne pouvaient admettre de tout devoir aux Noirs, les Blancs ont caché que la culture grecque est « nègre » et que, par conséquent, la civilisation européenne dont elle découle est un héritage, un legs « nègre ».

Pour Cheikh Anta Diop :« Le Nègre ignore que ses ancêtres (…) sont les plus anciens guides de l’humanité dans la voie de la civilisation ; que ce sont eux qui ont créé les Arts, la religion, (en particulier le monothéisme), la littérature, les premiers systèmes philosophiques, l’écriture, les sciences exactes (physique, mathématiques, mécanique, astronomie, calendrier…), la médecine, l’architecture, l’agriculture, etc., à une époque où le reste de la Terre (Asie, Europe : Grèce, Rome…) était plongé dans la barbarie » .

Sans entrer dans une polémique stérile au sujet des fantasmes et des contre-vérités frisant le surréalisme contenus dans les lignes qui précèdent, disons simplement, pour nous en tenir à la seule agriculture, que vers – 5000 av.J.C., des Flandres au Danube se constitua une civilisation paysanne européenne utilisant la traction animale, tandis-que l’Afrique sud-saharienne, l’Afrique noire, n’a, quant à elle, découvert cette dernière, ainsi d’ailleurs que la roue, la poulie et la culture attelée… qu’avec la conquête arabe puis la colonisation, soit presque 6000 ans plus tard… Quant aux trois-quarts des plantes alimentaires consommées aujourd’hui au sud du Sahara (maïs, haricots, manioc, patates douces, bananes, etc…), elles sont d’origine américaine ou asiatique et elles y ont été introduites à partir du XVI° siècle par les colonisateurs portugais…

Or, nous devons bien avoir à l’esprit qu’avec l’afrocentrisme et ses dérivés, nous ne sommes pas face à de simples élucubrations, mais en présence d’une idéologie abreuvée au mythe d’une « nation africaine » dont l’histoire grandiose aurait été occultée à la suite d’un complot raciste de la science historique occidentale. Ses postulats farfelus sont devenus vérités à l’ère du wokisme et ils prospèrent dans la négation du réel. Pour oublier l’enfer de leur histoire, les afrocentristes s’inventent ainsi un passé paradisiaque, enfouissant leurs frustrations dans le refuge de l’imaginaire tout en proposant une compensation-revanche par l’invention d’une suprématie passée.

Source : le site l’Afrique réelle.

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lundi, 08 mai 2023

Une marche à Paris en mémoire de Sébastien Deyzieu, décédé le 9 mai 1994

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Un communiqué du Comité 9 mai :

29 ans après l'assassinat de notre camarade Sébastien Deyzieu, 700 militants nationalistes ont honoré sa mémoire hier dans les rues de Paris.

Chaque année nous sommes plus nombreux à rendre hommage à Sébastien et à tous les militants nationalistes français et européens assassinés, en dépit des pressions politiques, policières et médiatiques.

Le Comité du 9 Mai remercie l'ensemble des organisations et des militants présents ainsi que nos camarades bulgares, italiens et hollandais venus commémorer les martyrs du nationalisme.

Nous vous donnons rendez-vous dès à présent le samedi 11 mai 2024, pour les 30 ans du C9M, encore plus nombreux et déterminés !

Continuons la lutte, par tous les moyens et sous toutes ses formes, au nom de Sébastien et de tous nos camarades victimes de la répression.

Pour Sébastien et tous les camarades assassinés : Présents !

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dimanche, 07 mai 2023

Bercoff face à la meute

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Bernard Germain

Le fait est de plus en plus visible, notamment en France, la démocratie est réellement en danger. Il n’y a quasiment pas un jour sans que la réalité ne nous rappelle cette vérité. A condition de voir ce qui se passe. Ou plus exactement d’accepter de voir.

Charles Péguy disait : « Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ».

Toute la presse aux ordres, tous les politiciens pratiquant le politiquement correct, toutes les associations bien-pensantes, passent leur temps à travestir les choses et présentent à la population une « réalité » totalement transformée pour les besoins de leur cause. 

Depuis les violences réelles des antifas, les violences imaginaires de l’extrême-droite, l’immigration incontrôlée, la délinquance, l’insécurité démente qui règne partout en France, les mensonges sur le climat et notre prétendue obligation de tout remettre en cause de ce fait,… tout est mensonge et affabulation. Un véritable rouleau compresseur afin de s’assurer que le bourrage de crâne soit efficace.

Dès lors, et c’est invariablement le cas, ceux qui refusent de dire ce qu’ils voient et sont complices de ces incessantes opérations de désinformation, qualifient les autres de « complotistes ». Quant à ce que disent ou écrivent ceux qui acceptent de dire ce qu’ils voient ce sont des propagateurs de « fake news » en plus d’être complotistes.

Voilà ce qu’est devenue notre société en moins de deux décennies, sous la férule de l’extrême-gauche -cornaquée par Mélenchon -, des médias bien-pensants, des principaux partis politiques et de toutes les associations « progressistes ».

Un journaliste est particulièrement visé par la meute : André Bercoff.

André Bercoff est journaliste à Sud-Radio et célèbre pour ses émissions dans lesquelles la parole est libre. Pas de tabou, pas de langue de bois, pas de sujet interdit. Plus exactement ce sont plutôt les sujets interdits dans les autres médias qu’il souhaite traiter. Ce qui n’est pas sans risque.

Ainsi, depuis des semaines est-il durement attaqué par de nombreuses « personnalités » à commencer par son propre collègue de Sud-Radio, l’ineffable André Bourdin.

Le 11 avril 2023, sur Sud-Radio, s’est déroulée l’émission « Parlons vrai chez Bourdin ». Le thème était : la confiance des Français envers les médias et les journalistes. L’un des participants attaque Bercoff, expliquant que c’est à cause de journalistes comme lui que 44 % seulement des Français ont confiance dans la presse et les journalistes. Et Bourdin de répondre : « Ce n’est pas moi qui vais le défendre ... ». Passons sur le côté très confraternel de cette déclaration. Retenons surtout que lorsqu’on a des amis comme Bourdin, on n’a pas besoin d’avoir d’ennemis.

Mais le plus étonnant est ce que Bourdin reproche à Bercoff. Dans ses émissions : « il n'y a pas de contradiction et il n'apporte pas la contradiction. ». Donc s’il fait un temps magnifique et qu’un interviewé le souligne, il faudrait que Bercoff dise qu’il pleut des hallebardes. Sacrée conception. En fait, ce n’est nullement cela qu’on reproche réellement à Bercoff. Il lui est surtout reproché d’autoriser des débats qui devraient être interdits. Sud-Radio (l’émission de Bercoff) est « spécialiste du fait d'inviter des anti-vaccins ou des covido-sceptiques ».

Effectivement, en pleine crise du COVID et même maintenant, Bercoff a courageusement refusé de se taire et a permis que des débats aient lieu dans lesquels -Ô crime- les thèses officielles ont été critiquées et contestées. Aujourd’hui, ce sont ceux qui réclamaient son silence durant la crise qui à nouveau voudraient bien qu’ils se taise au lieu qu’il dénonce ses accusateurs d’hier qui sont discrédités par ce qu’on est en train de découvrir.

Au passage on notera deux faits sur lesquels ses détracteurs sont forts discrets :

  • Sud-Radio (Bercoff) est l’un des rares médias à s’intéresser aux démêlées de Van der Layen avec la justice sur le scandale en train d’apparaître concernant ses relations avec Pfizer et les plus que suspicions de corruption massive dans ce dossier. Notamment en relation avec le travail fait par la députée européenne Virginie Joron (RN) et plusieurs de ses collègues du parlement européen. Mais le sujet est l’objet d’une opacité remarquable de la part des autorités européennes. Et peu de médias en parlent.
  • Tout comme en France, peu de monde s’est alarmé du fait que le dossier COVID soit traité en Conseil de Défense. On vient maintenant de comprendre pourquoi. Cela a permis de classer « Secret Défense » tous les éléments du dossier. Donc vous saurez la vérité dans 50 ans ! Circulez, il n’y a rien à voir. En réalité, c’est parce qu’il y a beaucoup à voir, que cela a été classé « Secret Défense », afin de protéger des poursuites les principaux responsables.

Un autre reproche est fait, cette fois par la légende Edwy Plenel : Bercoff est vieux et raciste.

C’est sûr, à 82 ans, André Bercoff n’est pas un jeune premier. En revanche, il a un dynamisme que j’aimerais bien avoir si j’arrive à son âge, et surtout, il en a vu pas mal dans sa vie, ce qui lui permet de ne pas se faire raconter n’importe quoi sans réagir.

Et au sujet d’Edwy Plenel, André Bercoff sait à qui il a affaire. Edwy Plenel, celui qui se présente comme le "Monsieur propre" du journalisme, le preux chevalier du camp du bien, pourfendeur de racistes et de fascistes.

Moi, tout comme André, je me rappelle de sa déclaration de 1972. En 1972, alors que le groupe terroriste palestinien « Septembre noir » avait assassiné onze athlètes israéliens pendant les Jeux olympiques de Munich, il écrit dans « Rouge » le journal de la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR) de Krivine sous le pseudonyme de Krasny :  « Aucun révolutionnaire ne peut se désolidariser de Septembre Noir. Nous devons défendre inconditionnellement face à la répression les militants de cette organisation »

Il confirmera cette déclaration, dans Libération du 4 avril 2018  : « Je n'ai jamais fait mystère de mes contributions à Rouge, de 1970 à 1978, sous le pseudonyme de Joseph Krasny. Ce texte, écrit il y a plus de 45 ans, dans un contexte tout autre et alors que j'avais 20 ans, exprime une position que je récuse fermement aujourd'hui. Elle n'avait rien d'exceptionnel dans l'extrême gauche de l'époque. » On remarquera juste qu’il n’y a aucun regret, ni aucune excuse même 50 ans plus tard ! Pour compléter le tableau de cet homme de bien, on soulignera l’attachement indéfectible de ce Monsieur à l’action des « Frères musulmans » et tout particulièrement Tariq Ramadan. Vraiment un homme de bien cet Edwy Plenel. Tout à fait qualifié pour salir André Bercoff.

Quant à l’accusation de racisme, elle s’explique tout simplement par le fait qu’André Bercoff est opposé à cette immigration massive et incontrôlée qui a comme conséquence d’être en train de détruire notre pays.

Ayant été l’un des animateurs du combat de Callac, j’ai a deux reprises été interviewé par Sud-Radio dans le cadre de l’émission d’André Bercoff. Grâce à lui, de nombreux Français ont pris connaissance du combat que nous menions en Bretagne dans ce petit village, et que nous avons gagné. J’ai d’ailleurs écrit un livre pour raconter ce combat : « Callac, la mère des batailles » (synthèse-editions.com) cliquez ici.

En revanche Edwy Plenel, « l’anti-raciste » n’a pas souhaité m’interviewer, ni faire connaître notre combat pour défendre notre pays et notre civilisation. Lui, avec son journal Médiapart, il menait le combat aux côtés des antifas qui attaquaient violemment nos manifestations et nos militants. Mais, cette violence « révolutionnaire », hier à Munich comme aujourd’hui à Callac et dans tout le pays, elle a tout le soutien d’Edwy Plenel. Elle ne peut être critiquée et encore moins condamnée.

Heureusement qu’André Bercoff est là, tenant tête à la meute, en préservant un espace de liberté et de débat sans tabou. Lui et ceux qui mènent le même combat dans d’autres médias.

André Bercoff anime aussi l'émission "Le dernier verre" sur Omerta cliquez ici

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Le travail d'un roi

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Philippe Gélie

Quoi de plus anachronique qu’un couronnement retransmis en mondovision au XXIe siècle ? Garde en bonnet à poil, régiments à cheval, calèches dorées, hermine, sceptre et couronne incrustée de diamants... La monarchie britannique ne nous a pas offert ce spectacle depuis soixante-dix ans, tout juste quelques mariages princiers, des funérailles et les jubilés de feu Elizabeth II. Mais, cette fois, ce n’est pas une  famille qui célèbre en public des événements privés, c’est une nation qui renouvelle un acte politique et institutionnel : l’intronisation d’un chef d’État à vie, chargé de représenter son pays et d’en maintenir l’unité menacée. Long règne à Charles III, 62e roi d’Angleterre et 13e  souverain du Royaume-Uni !

C’est un travail autant qu’un statut qu’a commencé à assumer l’ancien prince de Galles dès la disparition de sa mère, en septembre dernier. Un métier à temps plein éminemment paradoxal, qui consiste à en dire le moins possible, à se montrer sans vraiment agir, à rester consensuel en taisant scrupuleusement ses opinions. Elizabeth en résumait l’enjeu d’une formule : «On ne peut régner qu’avec l’assentiment de son peuple.» Le prix de ce consensus est la neutralité en toutes choses. Mais quel autre leader montre la voie sans la choisir ? Ce n’est pas trop dans le tempérament de Charles, prince écologiste qui se disait «dissident». La couronne met fin à la relative liberté de son interminable attente, soixante-treize ans en stage de formation...

À l’aune de notre omniprésence, absolutisme salutairement provisoire en République, il pourrait nous échapper que l’empreinte légère de la monarchie parlementaire outre-Manche constitue la garantie de sa longévité. Aux gouvernements de « faire » et de tourner dans la farandole politique ; Sa Majesté n’a d’autre objet que «durer». Pour cela, Charles III voit bien que la « Firme » devra être modernisée. Moins de protocole, de dépenses, de scandales... Le défi est clair : changer juste assez pour rester un point fixe, un repère immuable dans une société multiculturelle en profonde mutation. Cela n’empêchera pas la Couronne britannique de demeurer une source inépuisable de potins et de séries TV. Que demande le peuple ?

 Source Le Figaro 6/5/2023

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samedi, 06 mai 2023

RETENEZ DÈS MAINTENANT VOTRE DIMANCHE 15 OCTOBRE 2023

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Dimanche 7 mai : Civitas rend hommage à Ste Jeanne d'Arc

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Journal du chaos

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vendredi, 05 mai 2023

Parution prochaine du n°63 (Printemps 2023) de la revue Synthèse nationale

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BULLETIN D'ABONNEMENT

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Jean Picollec a été inhumé jeudi en Terre bretonne

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Jean Picollec, décédé la semaine dernière cliquez ici, a été enterré hier en Bretagne. La cérémonie s'est déroulée, selon le voeu de sa famille, dans la plus stricte intimité. Son ami le journaliste Jean Bothorel lui a consacré un article qui est paru dans l'édition d'hier du quotidien breton Le Télégramme (ci-dessus).

D'autre part, ce vendredi matin, sur Radio Courtoisie, s'est déroulée une émission spéciale consacrée à Jean Picollec cliquez là en présence de Nicolas Stoquer, patron d'émission, David Miège et Jacky Redon, dessinateurs de presse, Gérard Letailleur, écrivain, et Philippe Randa, éditeur et auteur du livre Jean Picollec l'atypique (Synthèse nationale, 2022).

Vous êtes nombreux à nous demander comment se procurer ce livre. Vous pouvez le commander en cliquant ici  

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Mayotte en ébullition

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Située au nord-est du canal du Mozambique entre Madagascar et le continent africain, à l’ouest de l’océan Indien, l’île de Mayotte bénéficie depuis quelques semaines d’une attention médiatique soutenue. La raison de ce regain d’intérêt se nomme l’opération Wuambushu, ce qui signifie en mahorais « reprise », voire « reprise en main ».

Approuvée lors d’un conseil de défense tenu à l’Élysée, cette opération doit démanteler plusieurs bidonvilles, appelés « bangas », restaurer l’ordre public et contenir les ravages d’une immigration illégale incontrôlée. L’île tropicale cumule toutes les pathologies sociales du moment. Les statistiques de l’INSEE expliquent que la moitié de la population mahoraise a moins de 17 ans, que 77 % des habitants de Mayotte vivent en dessous du seuil de pauvreté, que 67 % des 15 – 64 ans n’ont pas d’emplois, que 30 % des ménages ne disposent pas de l’eau courante et que 40 % des 60 000 logements sont indignes et sans électricité domestique. Désert médical, le territoire se sent abandonné de Paris. Ces conditions difficiles font de Mayotte le département le plus pauvre de France. Elles n’arrêtent pas les flots incessants d’immigrés clandestins plus pauvres encore. 48 % des 310 000 habitants sont d’origine étrangère. De nombreuses migrantes font exprès d’accoucher à Mayotte en sachant qu’elles seront ensuite non expulsables parce que leurs progénitures seront supposées françaises. Si de nombreuses maternités ferment dans la France périphérique, ce n’est pas le cas à Mayotte où elles sont complètes. Le système scolaire est lui aussi saturé avec des élèves étrangers illettrés qui ignorent tout d’une journée d’élève français. Il est fréquent que les classes de l’enseignement primaire accueillent des adolescents de 15 – 16 ans… L’INSEE estime par ailleurs que 55 % de la population de Mayotte parvient à maîtriser le français. S’ajoute enfin une tension permanente avec le voisin comorien.

D’un point de vue géographique, ethnique et historique, Mayotte appartient à l’archipel des Comores. Possession française depuis le milieu du XIXe siècle, l’archipel réclame dans les années 1960 – 1970 son indépendance. En décembre 1974 se déroule un référendum d’autodétermination. Si trois îles (Grande-Comore, Mohéli et Anjouan) choisissent l’indépendance, Mayotte préfère à 63,8 % de rester un territoire français. En février 1976, un nouveau référendum confirme à 99,4 % et 82,8 % des inscrits l’attachement de l’île à la République française. Le gouvernement comorien revendique immédiatement Mayotte. Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes s’oppose ici aux critères juridiques d’indivisibilité de l’État et d’intangibilité des frontières. L’ONU s’empare du cas de Mayotte et considère l’île comme une terre à décoloniser. Paris use alors de son droit de veto.

Jusqu’en 2011, Mayotte bénéficie d’un statut ultra-marin spécifique. Les Mahorais sont en majorité musulmans. La charia s’applique dans la vie quotidienne des autochtones. Les cadis (juges musulmans) sont des fonctionnaires d’État. La polygamie, ou pour le moins la bigamie, est autorisée et reconnue. La France soutient massivement l’économie locale balbutiante qui échoue à se développer, faute d’infrastructures suffisantes. En mars 2009, 95 % des Mahorais approuvent leur départementalisation. Deux ans plus tard, Mayotte devient le cent-unième département français. Le droit commun s’étend progressivement et interdit les mariages bigames sans toutefois annuler ceux qui existent déjà. Les aides sociales qui se déversent sur Mayotte aiguisent la convoitise des Comoriens (Anjouan est à 70 km des côtes mahoraises) dont le pays est un État en faillite rongé par une corruption endémique.

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Euthanasie : "la seringue aux œufs d'or" - Jean-Claude Martinez

Ses tenants ont beau la magnifier comme le bouquet final d’un feu d’artifice des mille libertés, l’euthanasie n’est que le produit d’une économie et d’une politique. C’est parce que l’Europe de la récession, aux 20 millions de pauvres, est devenue un océan de chômage du fond duquel ne monte plus aucune étoile nouvelle, que le gouvernement de la France, financièrement acculée, choisit en effet « la piqûre pour tous ». Comme une seringue d’or facilitant les équilibres budgétaires, dans un bouillon de culture qui sent le ranci des vieilles idéologies, du malthusianisme, de l’obscurantisme et du nihilisme.

Mais les idiots utiles de droite se préparent à vendre la seringue pour se faire piquer, pendant que ceux de gauche travaillent déjà à se la faire rembourser, sans jamais comprendre que le mal de celui qui veut mourir vient de plus loin que la maladie qu’il affronte. Car s’il a pris la vie en haine, c’est qu’il n’a plus la flamme d’un bonheur et s’il veut mourir, c’est pour cesser de ne plus pouvoir croire.

La Loi sur l’euthanasie, loin d’être l’extase de la République, dans la fraternité compassionnelle des injections, n’est donc que la fuite en avant d’une société qui, ne voulant pas voir les détresses qu’elle crée, préfère éliminer tous ceux qui viennent les lui rappeler. En leur faisant croire au passage qu’ils le lui ont demandé.

C’est cette hypocrisie que ce livre débride, en disant les raisons de la colère à voir une loi pour faire mourir avec une longueur d’avance, juste au moment où le génie des hommes va faire gagner définitivement la vie.

Jean-Claude Martinez, professeur agrégé de droit et de sciences politiques à l’université de Paris 2, ancien député européen et national, est le fondateur du REV, le Rassemblement Européen pour la Vie.

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Conférence de Marion Sigaut à Ittre (Belgique) ce mercredi 10 mai à 20 h

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Vous pouvez réserver dès maintenant votre place pour la prochaine conférence d'Artémus, avec Marion Sigaut, historienne et essayiste. Le 10 mai 2023 à 20H à Ittre (L'Etable d'hôtes).

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Tout le monde se fiche de Fitch

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Ah, la dette ! Ne serait-elle pas une sorte de monstre du Loch Ness ? Depuis cinquante ans qu’elle augmente et que les comptes publics explorent le nuancier des rouges du vif à l’écarlate, on nous promet une catastrophe qui ne s’est jamais produite. Bertille Bayart, dans le Figaro, nous en dit deux mots.

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Source : Le Figaro 4/5/2023

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jeudi, 04 mai 2023

Affaire Epstein : révélations explosives aux États-Unis

L’affaire Epstein a fait l’objet d’une émission à la télévision américaine Fox News, durant laquelle les révélations pour le grand public n’ont pas manqué. Certes, pour les fidèles d’E&R et de Faits & Documents, l’essentiel a déjà été dit, et il n’y a rien de bien neuf dans cet exposé de l’anthropologue Jean-Dominique Michel. Mais voilà tout de même un bon rappel ou de quoi secouer ceux qui nous rejoindraient – il n’est jamais trop tard pour bien faire.

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L’Occidental comme une boule de flipper

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Emmanuel Todd n’a pas tort, ce que l’on appelle l’Occident part dans tous les sens, vu qu’il n’a plus de boussole. On assiste à des choses bizarres comme les vociférations de la Cour pénale de La Haye contre Poutine, la France qui s’agite sur fond de bruits de casseroles, l’égo de chacun errant dans le vide et qui a perdu de vue que sans communauté charnelle il n’y a pas d’individu complet. Emmanuel Todd dresse un tableau d’un Occident qui court on ne sait plus trop après quoi.

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Source Marianne 4/5/2023

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mercredi, 03 mai 2023

Mélenchon veut cannibaliser la NUPES

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Bernard Germain 

Avis de gros temps à la NUPES. La belle unité de façade est en train de se fissurer et les exemples ne manquent pas ces derniers jours qui attestent que la NUPES pourrait aisément exploser en plein vol, dans un avenir assez proche.

Ainsi, lors de la manifestation du 1er mai contre la réforme des retraites, le stand du PCF qui se trouvait le long du parcours a été attaqué par des antifas au cri de « Tout le monde déteste Fabien Roussel ».

Apparemment le camarade Roussel n’est pas assez wokiste et a encore trop d’attachement à un passé « lutte des classes », alors que maintenant c’est la « lutte des races ». Il devient donc une cible pour les extrémistes afin de contraindre le PCF à marcher au pas sur le chemin tracé par LFI.

Lors de cette attaque, Fabien Roussel a été touché par un tir de mortier d’artifice et a dû être exfiltré. Deux autres militants ont été blessés et conduits à l’hôpital.

En réponse le PCF a ressorti un vieux tract datant de 1968, dans lequel il dénonce l’action des groupes gauchistes, maoïstes ou trotskystes qui faisaient le jeu du pouvoir.

Fait remarquable, aucun communiqué de soutien au PCF, de la part de la LFI de Mélenchon. Pas plus d’ailleurs de condamnation de la part de Mélenchon pour cette agression contre le PCF.

Pour sa part, Sophia Chikirou (LFI) a tweeté :

« La fameuse chasse aux trotskystes que le PCF revendique, c’est celle qui a mené des millions de personnes au goulag et à l’exil sous Staline. Ça part en vrille sous Roussel... »

Tout cela va évidemment créer du liant au sein de la NUPES entre LFI et PCF.

Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là.

S’agissant des prochaines élections européennes, LFI souhaite reconduire la méthode utilisée aux dernières législatives, à savoir une liste commune NUPES. Pas de chance, les écologistes n’en veulent pas, en particulier parce que c’est à ces élections qu’ils obtiennent leurs meilleurs résultats. Donc très logiquement ils veulent pouvoir présenter une liste écologiste.

Marine Tondelier, chef des écolos, a déclaré que les pressions de LFI pour obtenir une liste commune créait une ambiance « désagréable et irrespectueuse », ajoutant à l’adresse de LFI qu’il ne fallait pas confondre « convaincre et contraindre ».

En réponse ineffable Danièle Obono (LFI) a tweeté : « Le niveau de mépris, de sectarisme et de mauvaise foi des réponses concernant la NUPES et LFI, est consternant. Faire passer une stratégie boutiquière avant l’intérêt général, dans le contexte politique économique et social actuel, est irresponsable ».

Du grand Danièle Obono. Mais est-ce bien étonnant de la part d’une des plus enragées de LFI ? Reste que là encore ce type de réponse va contribuer à une saine camaraderie entre les membres LFI et écolos, au sein de la NUPES.

Ajoutons que les prochaines élections municipales de 2026, risquent aussi de nous permettre d’assister à de savoureuses empoignades s’agissant de la constitution des listes qui se présenteront aux élections dans chaque ville.

Les maires sortants vont à l’évidence vouloir garder leurs mandats. Par exemple à Nantes et Rennes (PS) ou à Strasbourg, Bordeaux, Grenoble (écologistes).

Quelle sera la position de LFI qui bien sûr invoquera les résultats du 1er tour de la présidentielle pour justifier ses demandes de tête de liste ? Assurément, l’affaire risque de ne pas être simple.

Et puis, il y a la fameuse élection de 2027, la prochaine présidentielle. Tous les membres de la NUPES affirme vouloir une candidature commune, mais chacun se voit dans le costume du candidat unique.

Roussel ne cache pas vouloir être ce candidat unique, quant aux écologistes, ils souhaitent une femme comme candidate, comprenez une femme écologiste bien sûr.

D’ailleurs, dans le dernier Journal du Dimanche Marine Tondelier (écologiste) disait : « Si le débat de 4 prochaines années se résume à : Mélenchon stop ou encore, alors ce sera un échec ».

Manifestement tous ces gens n’ont pas compris ou ne veulent pas voir la stratégie de Mélenchon. Ce dernier, reprend en tous points la manière de faire de celui qui fut son idole : François Mitterrand. Il utilisa l’Union de la Gauche et le programme commun de 1972, pour enfermer le PCF dans cette alliance et au bout du compte le dévorer en « plumant la volaille » communiste. Ce qui fut fait.

Dans les années 70, le PCF représentait environ 20 % de l’électorat. Suite à l’élection de Mitterrand, grâce aux voix communistes, le PCF ne fit que s’effondrer électoralement pour ne plus représenter que quelques pour cents et ce depuis de longues années. Mélenchon rejoue la même pièce. Il a créé la structure unitaire, la NUPES, comme hier Mitterrand son Union de la Gauche. Tous s’y sont précipité, afin d’obtenir aux législatives les élus qu’ils n’auraient pas eu en se présentant seuls.

La NUPES a aussi un programme, comme hier Mitterrand avait le programme commun. Petit à petit Mélenchon cannibalise ses alliés, comme le fit Mitterrand. En appliquant à cette occasion la célèbre formule de Benoît Frachon (ancien leader de la CGT) : « Il faut convaincre ou submerger ».

Pour chaque parti de la NUPES, c’est un véritable dilemme. Rester dans la NUPES et finir par se faire dévorer, ou la quitter et disparaître rapidement par absence d’élus lors des prochaines élections. L’étau se resserre petit à petit. Si Mélenchon gagne c’en sera fini des autres partis que LFI. Ils seront tous dévorés.

Mais il se pourrait aussi que les autres partis que LFI, dans un ultime sursaut pour leur survie, se cabrent, se braquent et refusent de capituler devant les ukases de Mélenchon.

Dans ce cas, c’en serait fini de la NUPES qui exploserait en de multiples composantes chacune étant incapable de survivre à son isolement synonyme de défaites électorales précipitant leur disparition. 

L’avenir s’annonce très compliqué. En fait tous les partis de la NUPES viennent, ces derniers jours, de prendre conscience d’une dure réalité. Il faut une grande cuillère pour dîner avec le diable !

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Quand la musique n’adoucit pas les mœurs

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La chronique de Philippe Randa

Décidément, le racisme – enfin, le seul racisme reconnu comme tel, soit celui de l’homme blanc de plus de 50 ans ! – se niche vraiment dans les endroits les plus inattendus, mais heureusement la police de la pensée wokiste veille 25 heures sur 24 (quand on hait, on ne compte pas !) et vient d’en découvrir, d’en dénoncer et d’en faire supprimer une nouvelle intolérable manifestation là où l’on ne l’aurait pas deviné : dans la musique !

Car, la preuve ! Contrairement à une légende fortement ancrée dans les esprits non déconstruits, celle-ci n’adoucit donc pas forcément les mœurs !

Ainsi aux États-Unis où « un district met fin aux cours de musique optionnels, accusés d’encourager « la suprématie blanche » et une “violence institutionnelle importante” » (car) « une tradition d’excellence est un facteur d’exclusion », nous apprend le site helvète  LesObservateurs.ch.

Certes, le district scolaire concerné, celui d’Olympia, fait face à un déficit d’importance (11,5 millions de dollars) et il n’y a pas de petites économies, mais les raisons invoquées laissent quelque peu sceptiques, bien que le directeur tienne tout de même à rassurer, consoler et tempérer les raisons officielles de la suppression de ces cours de musique : que les parents concernés sachent qu’« il n’y a rien “d’intrinsèquement suprémaciste” dans les cordes ou la musique instrumentale » (ouf !), même si « d’une manière elle contribue à la culture raciste » (sic !). Qui l’eût cru, hein ?

Et d’enfoncer le clou en les alertant tout de même qu’il est urgent de « réfléchir attentivement, en tant que communauté, à la manière dont cette culture et toutes nos institutions transmettent – pas seulement les écoles, mais aussi le gouvernement local, le gouvernement de l’État, nos églises, nos quartiers – et permettent à la culture de la suprématie blanche de continuer à se propager et de provoquer une violence institutionnelle importante. »

Outre une gestion quelque peu calamiteuse et cette suppression de cours de musique jugés par trop « wokistement » incorrects, ce district scolaire de l’État de Washington s’était également distingué par le passé avec une autre initiative tout aussi douteuse : il avait autorisé une de ses écoles élémentaires à interdire aux élèves blancs de CM2 l’accès d’un club « safe space »… avant de battre rapidement en retraite devant l’indignation qu’une telle décision avait suscitée. On ne gagne pas à tous les coups, la preuve !

Enfin, ce qui est certain, en toute bonne logique en tout cas, c’est que les familles dont les enfants sont ainsi privés de cours de musique, n’ont plus d’autres options que d’inscrire leurs chères têtes odieusement blondes, voire brunes ou rousses, à des cours particuliers. Enfin, celles qui en auront les moyens.

16:34 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La droite française la plus bête d’Europe ?

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En Finlande, le parti de centre droit, arrivé en tête lors des élections législatives, a annoncé vouloir former une coalition gouvernementale avec la formation nationaliste et ani-immigration, deuxième de ce scrutin. Et ce cas n’est pas isolé en Europe, où les droites identitaires s’inscrivent désormais dans le paysage électoral où elles ne font pas que de la figuration. Dans cette tribune, cosignée par Eric Zemmour, Marion Maréchal et Guillaume Peltier, ils appellent les droites françaises à s’inspirer de cette stratégie d’union. Au risque de demeurer, en effet, la droite la plus bête du monde.

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Source : Le Figaro 2/05/2023

09:16 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

1er Mai : le pouvoir profite de la violence des antifas

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Bernard Germain

Lundi avaient lieu de multiples manifestations, à travers toute la France, contre la réforme des retraites de Macron. Comme d’habitude, les cortèges de manifestants furent calmes et sans incident. À l’exception de quelques accrochages avec les antifas, regroupés en blackblocks, qui entendaient pouvoir rentrer dans les cortèges syndicaux afin de se cacher après avoir agressé les policiers. Pas de chance pour eux, les services d’ordre des syndicats ne l’entendaient pas de cette oreille et les antifas ont vite compris qu’ils n’étaient pas les bienvenus.

On assista donc à cette situation incroyable : un « pré-cortège » comme disent les journalistes, constitué d’énergumènes ultra-violents qui cassaient tout sur leur passage, mettaient le feux à tout ce qu’ils pouvaient et attaquaient à intervalles réguliers les policiers.

Et pour ces gens-là, il n’y a pas de limite. Ils sont là pour casser et… tuer !

À ceux qui en douteraient, cliquez sur le lien ci-dessous et vous prendrez conscience du problème.

On voit sur la vidéo, un cocktail Molotov arriver sur les policiers, exploser en arrosant d’essence enflammée plusieurs d’entre eux, et lorsque leurs collègues se précipitent pour éteindre les flammes certains antifas en profitent pour les attaquer et leur jeter pierres, boulons, bâtons et tout ce qui leur tombe sous la main.

Je ne sais pas comment vous appelez cela, moi je dis que c’est une tentative de meurtre avec préméditation. L’un des policiers est d’ailleurs à l’hôpital, gravement brûlé, notamment au visage. Il aurait très bien pu mourir. Même si les autres incidents ont été moins graves, toute la manifestation en fut émaillée.

De manière incessante, les forces de l’ordre furent agressées, recevant toutes sortes d’objets, pierres, morceaux de ferrailles, bâtons, mortiers d’artifices, bombes agricoles… etc. Au final, en France 406 policiers et gendarmes furent blessés, certains gravement.

Un sénateur PS a eu la curiosité de vouloir suivre la police en action. Au départ, pour voir si la police respectait la déontologie du maintien de l’ordre. Après avoir suivi tout l’après-midi les policiers, son opinion se résuma à une formule : « j’ai eu peur, très peur ». Eh oui, il faut avoir la foi du charbonnier pour passer son après-midi à subir toutes ces violences de manière stoïque. C’est le lot quotidien de la police et de la gendarmerie durant ces évènements. Et manifestement ce parlementaire PS a découvert à cette occasion la face cachée de la Lune.

Il faut dire qu’au même moment, les parlementaires de gauche, à l’Assemblée, tentaient de faire s’ouvrir un débat sur la dissolution des Brav-M. Quand on est sur le terrain à recevoir des pavés sur la figure pendant des heures, ça change du parlement et des discours dénonçant la « police qui tue ». Heureusement, cette tentative fut rejetée au parlement.

Restent quelques questions dérangeantes pour le pouvoir et la gauche. Lorsqu’ils sont arrêtés, on découvre que ces antifas sont souvent des fils ou filles de profs de fac, de cadres supérieurs, de hauts fonctionnaires, de chefs d’entreprises. Bref des gosses de la bourgeoisie, qui après avoir commis leurs exactions rentrent à la maison dans les beaux quartiers. Parce que s’il y a des crasseux et des lumpens parmi les antifas, nombreux sont ceux à faire partie des couches sociales favorisées.

À propos des arrestations, on ne peut qu’être frappé par leur nombre extrêmement faible au cours des manifestations. Pourquoi y en a-t-il si peu ? Je ne vois qu’une réponse à cette question… parce que la police a des consignes pour laisser filer les antifas.

Et s’ils se font néanmoins attraper, les juges rentrent en scène et disent aux policiers qui ont déféré ces individus au parquet : « désolé, mais les preuves ne sont pas assez étayées. », ils ordonnent donc la remise en liberté de ces casseurs.

Je rappelle à cette occasion que les policiers souhaitent être équipés de paintballs afin de pouvoir marquer les principaux casseurs et pouvoir les arrêter. Curieusement, cette revendication toute simple n’est pas prise en compte par la hiérarchie. 

Osons la question : « à qui profite le crime ? » Pour moi les choses sont simples : au pouvoir.

Ces milices rendent service à Macron :

  • en étant bien utiles pour discréditer les mouvements sociaux, puisque toute manifestation est systématiquement concernée par ces violences
  • en étant bien utiles pour combattre les patriotes défendant leur pays comme on a pu le constater à Callac, à St-Brévin et dans tant d’autres endroits.

Faut-il rappeler, par exemple, qu’à Callac, ces antifas ont attaqué trois fois les gendarmes à l’occasion de deux contre-manifestations non déclarées et une fois sans prévenir, devant la mairie le jour des vœux du maire. Malgré nos interpellations, le procureur n’a jamais jugé utile d’engager des poursuites contre ces antifas ultra violents !

Pour ce qui me concerne, j’ai d’autres questions complémentaires :

  • la police ayant de puissants moyens d’identification, on ne me fera pas croire qu’ils ne savent pas qui sont ces antifas. Pourquoi ne les arrêtent-ils pas ?
  • pourquoi, puisqu’on les connaît ne sont-ils pas interdits de manifestation avec obligation de pointer au commissariat chaque heure pendant la durée de la manifestation ?
  • Pourquoi lorsqu’ils sont arrêtés n’y a-t-il aucune condamnation avec des peines un tant soit peu dissuasives ?

On notera enfin que la presse des bien pensants, c’est à dire la quasi totalité des médias, ne condamne jamais ces exactions. Ils nous parlent toujours de violences imaginaires de l’extrême-droite, comme dernièrement pour l’incendie de la porte de la mairie de Bordeaux. Mais lorsque les coupables ont été arrêtés, on a découvert qu’ils étaient des membres de l’extrême-gauche. Dans un silence assourdissant des médias qui avaient dénoncé sans preuve l’extrême-droite.

Et pour finir, on prendra soin de noter que si la NUPES de Mélenchon n’a pas de mots assez durs pour dénoncer « la police qui tue, blesse et brutalise », ils n’ont jamais un mot pour dénoncer ces antifas qui font régner la terreur de Ste-Soline à Paris en passant par Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Rennes et une multitude d’autres villes. 

La police fait son travail comme elle peut, sans aucun soutien des politiques ni de ses responsables prompts à condamner tel ou tel acte isolé.  Les mêmes ne se posent jamais la question : « dans quel état serais-je si j’avais ramassé pendant tout un après-midi des pavés sur la figure ? ».

Ce parlementaire PS qui a fait l’expérience d’accompagner la police pendant un après-midi le 1er mai, semble en avoir tiré pas mal de leçons. Il m’étonnerait qu’il soit très conciliant avec la prochaine saillie de Mélenchon et sa NUPES contre la police.

Peut-être cela va-t-il ouvrir les yeux de certains ? Un accident est vite arrivé… !

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Montpellier, samedi 6 mai : Honneur à Sainte Jeanne d'Arc

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mardi, 02 mai 2023

Lundi à Scrignac (29) : un hommage à l'abbé Yann-Vari Perrot, assassiné par les communistes en 1943

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La cérémonie sur la tombe de l'abbé Perrot (photo Breizh Info)

En assassinant lâchement, le 12 décembre 1943, sur un chemin creux aux pieds des Monts d'Arrée, l'abbé Yann-Vari Perrot, recteur de la paroisse de Scriniac et fondateur du mouvement culturel breton Bleun-Brug (Fleurs de Bruyère), Jean Thépaut, le terroriste communiste auteur du crime, ne se doutait certainement pas que, 80 ans plus tard, en ce 1er mai ensoleillé de 2023, plus d'une centaine de Bretons (et aussi de non-Bretons), parmi lesquels de nombreux jeunes, rendraient, comme chaque année, un bel hommage à sa victime.  

En effet, c'est dans une ambiance recueillie au moment de la messe, conviviale pendant le pic-nique, studieuse lors des conférences et festives grâce aux sonneurs de biniou et aux démonstrations de danses traditionnelles que s'est déroulée cette journée du Souvenir autour de la chapelle de Coat-Kéo (édifiée en 1935 par le célèbre architecte breton James Bouillé), là où repose l'abbé. Sans oublier l'émouvant dépôt d'une gerbe le matin à la Croix rouge, lieu du crime.

Admirablement organisée par Anne Floc'h, Youenn et Efflam Caouissin, cet hommage rendu à celui qui a consacré sa vie à la renaissance de la culture et la langue bretonnes fut exemplaire. Il prouve que, malgré le rouleau compresseur du prêt à penser, les idées et l'action de l'abbé Perrot sont toujours bien vivantes en Bretagne.

Notre Ami Youenn Caouissin, rappela, dans son intervention, l'oeuvre de celui dont il défend sans relâche la Mémoire. En 2020, il a écrit dans notre revue Synthèse nationale (n°55, automne 2020) un article allant dans ce sens cliquez ici. Il est aussi l'auteur de plusieurs livres sur le sujet édités par Via Romana cliquez là.

Roland Hélie

Lire aussi l'article de Breizh infos cliquez là

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Avec ou après Macron, le déluge ?

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Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés. (Propos recueillis par Guirec Sèvres).

Vous publiez le 20e volume de vos chroniques barbares intitulé La France macronisée ; le sous-titre est explicite : « Le “quoi qu’il en coûte”, de l’arnaque à la crise »… Ne trouvez-vous donc rien de positif dans la politique menée par Emmanuel Macron et ses ministres ?

Et vous, pourriez-vous me citer une réalisation positive à porter à leur crédit ? Des déclarations d’intentions pour des lendemains qui chantent, certes, ses Ministres et lui en font à la pelle, on y est habitué, mais concrètement ? Un endettement abyssal, une inflation galopante, des services publics à la ramasse, une explosion de la délinquance, un système scolaire qui n’en est plus à s’effondrer, mais à s’enfoncer désormais sous le niveau de la croûte terrestre… Plus anxiogène encore sont les multiples fractures dans la population : certes, quelles que soient les situations dramatiques, certains tirent leur épingle du jeu – et pas forcément tous de façon malhonnête ou immorale – mais la grande majorité de nos compatriotes a désormais le sentiment qu’on était plus heureux dans le passé que de nos jours, malgré des progrès techniques aussi incessants qu’insatisfaisants. Le fil rouge de la politique française, depuis plusieurs présidences, c’est le choix « nous ou pire que nous »… Hier c’était « eux » ou la menace Lepéniste et ses hordes fantasmées de haineuses  chemises brunes ; aujourd’hui, c’est « eux » ou la fureur mélenchoniste et une France transformée en immense ZAD avec miradors et guillotines à chaque coin de rues…

La loi sur la réforme des retraites est tout de même passée…

Non, elle n’est pas passée, justement, elle a été imposée avec le 49.3, c’est-à-dire un « bras d’honneur » politique… L’incompétence de ce gouvernement est telle qu’il avait réussi l’exploit que plus personne ne comprenant les modalités de cette réforme (les ministres eux-mêmes), une majorité de Français n’en ont plus voulu, même ceux qui n’y étaient pas forcément opposés, idem pour les parlementaires ; quant aux partis d’opposition, ils ont tous affirmé qu’ils reviendraient dessus une fois au Pouvoir. Certes, les politiciens nous ont habitués à ne pas tenir leurs promesses, mais on ne peut guère considérer ce triste épisode de la politique française comme positif pour le gouvernement macronien. Au contraire, déjà peu populaire, il ressort de l’aventure encore plus déconsidéré.

Les manifestations des syndicats et des partis de gauche s’essoufflent néanmoins…

Ils s’essoufflent d’autant plus qu’ils sont rendus inaudibles par les violences et les saccages des Blacks-Blocs, antifas et autres extrémistes de gauche qui, d’une part, font invariablement la une des médias avant, pendant et après les manifestations, et qui, d’autre part, découragent nombre de Français de descendre dans la rue.

Vous pensez donc qu’ils font le jeu du Pouvoir ?

À l’évidence… et ce depuis la Présidence Hollande où ils sont apparus. Rien n’a jamais été fait pour les mettre hors d’état de nuire. À notre époque où tout le monde est « fliqué » via son smartphone, son ordinateur, les réseaux sociaux et autres joyeusetés techniques, ces dignes descendants de Ravachol, de Trotsky et de Cohn-Bendit circulent, agressent, vandalisent, harcèlent en toute impunité… Mais peut-être est-ce simplement une déformation de ma première vocation d’auteur de romans policiers d’appliquer à cette occasion l’adage « à qui profite le crime ? », me direz-vous.

Alors, quel avenir pour Emmanuel Macron ? Pensez-vous qu’il puisse ne pas terminer son quinquennat ?

Je commente des faits, fais des constats, envisage éventuellement des hypothèses possibles, à défaut de certaines, mais évite toutes prédictions hasardeuses.

Quelles hypothèses possibles d’avenir pour la Macronie, dans ce cas…

Il y en a plusieurs de plausibles, à commencer par quatre ans d’inactions, soit une simple gestion des affaires courantes sans projet, sans changement, sans but, sinon pour Emmanuel Macron de transmettre le flambeau du Pouvoir à une ou un successeur avec la simple conviction qu’« après lui le déluge »… Ou une dissolution de l’Assemblée ; beaucoup semble déjà l’avoir déjà oublié, mais des gouvernements de cohabitation, la France en a connu plusieurs sous les présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac… La possibilité d’une cohabitation avec une Marine Le Pen ou un Jean-Luc Mélenchon pourrait même lui permettre de rebondir si la situation s’aggravait rapidement en se présentant à nouveau – ce qu’il fait très bien – comme la seule alternative possible : lui ou – la preuve ! – pire que lui… Rappelons que cela lui a permis de l’emporter deux fois face à Marine Le Pen. Et si ce n’était pas un Premier ministre clivant qui entrait à Matignon, mais un ennuyeux « inodore et sans saveur », type François Fillon, Jean-Marc Ayrault, Jean Castex ou Elisabeth Borne, quelle que soit son étiquette politique, cela lui permettait de rester à l’Élysée jusqu’à sa retraite présidentielle avec toujours la même conviction qu’« après lui le déluge »…

La France macronisée, (Chroniques barbares XX), Philippe Randa, Éditions Dualpha, 254 pages, 27 euros. Pour commander ce livre, cliquez ici.

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Samedi 12 et dimanche 14 mai : plusieurs rendez-vous avec Jeune nation

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Impasse Macron

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Le billet de Patrick Parment

Qu’importe au final le nombre de participants aux défilés du 1er mai en France. En revanche, ces mobilisations montrent bien que le pays n’est pas démobilisé contre ce gouvernement. Car les manifs de la réforme des retraites (treize à ce jour) ne sont que la partie émergée de l’iceberg. C’est une France des « gilets jaunes » sans gilet qui descend à chaque fois dans la rue. Les syndicats font de cette réforme un gimmick alors qu’ils savent pertinemment que le gouvernement ne reviendra pas en arrière. Par ailleurs, les syndicats ne sont pas représentatifs de l’ensemble des travailleurs, loin s’en faut. Mais ils restent un excellent détonateur. Cependant faire la grève coûte cher aux ménages qui ont un seuil d’acceptation limité.

On a raison d’avancer que nos institutions ne marchent plus quand le seul et unique décisionnaire, constitutionnellement, est entre les mains d’un seul homme : le président de la République. Or, ce président est autiste, incapable de saisir le pouls d’un pays qui l’a élu par défaut. On sent bien que ce pays est bloqué par l’intransigeance de l’un face aux aspirations des autres. On voit mal comment sortir d’une telle impasse. La Vème République, à force d’avoir été maints fois bricolée n’est-elle plus bonne qu’à jeter aux orties ?

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Pierre Jovanovic : "Les guerres sont toujours une histoire de dettes"

Irina Dubois, responsable de l’association Dialogue franco-russe s’entretient avec Pierre Jovanovic sur la situation en Ukraine et l’actualité économique internationale.

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Solidarité avec le camarade dont la voiture a été incendiée à Saint Brévin dimanche

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Dimanche, au moment où les patriotes se rassemblaient dans l'ordre et la dignité pour s'opposer au projet d'implantation de migrants dans la communes cliquez ici, les casseurs gauchistes saccageaient le centre de la station balnéaire. En médiocres petits lâches qu'ils sont, ils s'en prirent à la voiture d'un militant nationaliste en l'incendiant. 

Notre camarade, privé de son véhicule, se retrouve devant des difficultés imprévues. Mais, chez les nationalistes et chez les identitaires, la solidarité n'est pas un vain mot. Voilà pourquoi une cagnotte vient d'être ouverte pour aider ce jeune homme à remplacer sa voiture. Soyez-en par avance remerciés.

Pour y participer cliquez ici

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Le Parti de la France a rendu Hommage à Jeanne d'Arc lundi matin à Paris

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Lundi 1er mai, dans la matinée, fidèle à la volonté de Jean-Marie Le Pen d'associer une dimension sociale à l'hommage  national, une délégation de militants parisiens du Parti de la France s'est rendue devant la statue de Jeanne d'Arc de la place Saint Augustin pour déposer une gerbe. Thomas Joly, président du PdF, et Alexandre Simonot, son délégué général, prirent la parole à cette occasion.

Parti de la France cliquez ici

10:23 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

lundi, 01 mai 2023

Vers le krach du siècle, l’explosion du Système et l’hyper-inflation

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Marc Rousset

L’arbre qui cache la forêt en matière de crise systémique, c’est ce que l’on peut lire, voir ou écouter tous les jours dans les médias lorsqu’ils traitent des problèmes de l’inflation, des taux des banques centrales, de la situation des banques, des taux de croissance. Nous ferons un bref rappel de ces questions avant de nous intéresser au problème fondamental de l’hyper-endettement et à différentes annonces de crise systémique à venir par plusieurs économistes de renommée internationale.

Christine Lagarde, une pure juriste sans formation économique, très habile politicienne, d’origine normande au sens propre et figuré, ne se « mouille » pas trop en nous promettant une « instabilité » accrue avec des « chocs répétés » dans les années à venir. Afin de combattre l’inflation en Europe, la BCE va de nouveau augmenter très probablement les taux d’intérêt de 0,50 % en mai, après les avoir déjà augmentés de 3,50 % depuis juillet 2022. Selon Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, « il est clair que de nouvelles hausses de taux sont nécessaires, mais l’ampleur de ces hausses dépendra des données à venir ».

Les investisseurs gardent un œil inquiet concernant les perspectives économiques aux États-Unis et en Europe, suite aux incertitudes sur les banques, l’inflation et la croissance à venir. Aux États-Unis la croissance s’est effondrée au premier trimestre 2023 en passant de 2,6 % à seulement 1,1 %. En France, la croissance au premier trimestre n’a été que de 0,2 % tandis que l ‘Allemagne stagne, échappant de peu à la récession. Les pertes latentes dans les actifs des banques et des assureurs, essentiellement sous forme de baisse du prix des obligations car il y a très peu de cadavres boursiers jusqu’à ce jour, suite aux augmentations des taux d’intérêt, sont aussi très préoccupantes ; rien que pour les compagnies d’assurance en France, elles s’élèvent à 438 milliards d’euros.

Aux États-Unis, les taux d’intérêt étant plus élevés qu’en Europe, il est probable que la Fed augmentera les taux de 0, 25 % seulement en mai, pour les porter à 5 – 5,25 %, tout en annonçant la fin de la hausse des taux, afin de rassurer les investisseurs et le Système. Les taux pourraient même ensuite rebaisser en cas de menace de trop grande dépréciation des obligations à l’actif des bilans, ce qui pose de graves problèmes aux banques régionales américaines, ou en cas de forte récession de l’économie américaine. Il faut entre 18 et 24 mois pour connaître les effets d’une hausse des taux sur l’économie.

Les banques inquiètent davantage aux États-Unis qu’en Europe. La banque américaine First Republic, 14e banque du pays, est au bord du précipice, avec des retraits de plus de 100 milliards de dépôts pour ne laisser plus que 75 milliards dans les coffres, malgré une aide de 30 milliards d’un pool de grandes banques américaines menées par JP Morgan. L’action a encore plongé vendredi de 43 % pour finir à 3,51 dollars, soit une valorisation de la banque à 654 millions de dollars, alors qu’elle valait plus de 40 milliards en novembre 2021 ; la situation de cette banque est désespérée ; le problème de son sauvetage par la FDIC, l’agence américaine en charge de garantir les dépôts bancaires est posé, avec un dilemme : va-t-elle sauver tous les dépôts, y compris ceux au-delà de 250 000 dollars, comme cela été pratiqué pour SVB et Signature Bank, alors qu’elle n’en a pas le droit ! Mais si la FDIC ne rembourse pas finalement tous les dépôts sans exception aucune, cela pourrait très rapidement déclencher une panique bancaire aux États-Unis pour les banques moyennes et petites ! Sur le plan macro-économique, la hausse des taux d’intérêt ainsi que ces trois récentes faillites bancaires ont conduit à un durcissement des conditions des prêts bancaires, ce qui fragilise l’économie américaine.

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22:46 Publié dans Tribunes de Marc Rousset | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |