lundi, 12 juin 2023
Il y a de l’eau dans le gaz
Jarente de Senac
J’avoue que quand j’ai reçu ma facture de gaz, mon sang n’a fait qu’un tour : une augmentation de 75 %. Je ne suis qu’un petit consommateur, un consommateur domestique pourrait-on dire, sauf que nous sommes des millions dans ce cas. Or, du temps où l’on bénéficiait du gaz russe, nos factures étaient supportables. Ce n’est plus le cas. Et elles le sont encore moins pour l’industrie, les artisans et de nombreux métiers de bouche. On peut lire partout que des restaurateurs envisagent de mettre la clé sous la porte. Ils ne seront pas les seuls. De la casse, il va y en avoir. Tout ça parce qu’une bande d’irresponsables politiques, qu’ils soient Français ou Européens ont décidé, sous pression des Américains évidemment, que le soutien à l’Ukraine était une priorité européenne. Il n’en est rien. Mais, c’est ainsi que nos économies vont plonger. On va devoir aller se ravitailler en énergie sur le marché mondial qui va nous coûter nettement plus cher. J’allais oublier un autre détail : on veut nous imposer la voiture électrique, ce qui est une autre aberration énergétique. Une chose est sûre, nos factures de gaz et d’électricité sont un facteur supplémentaire pour virer cette classe politique faite d’irresponsables. La question est : va-t-on devoir attendre la fin du mandat de Macron ? Quand va-t-on en finir avec cet Etat de plus en plus totalitaire – où un ministre de l’intérieur interdit des réunions privées -, qui a totalement dénaturé notre démocratie ?
A l’heure même où nous écrivons ces lignes, comme par un coup de baguette magique, on a évacué le thème des retraites – un faux débat – pour voir remonter à la surface celui nettement plus sérieux de l’immigration. Alors que Jean-Marie Le Pen en parle depuis plus de quarante ans maintenant, depuis que toute la classe politique s’est empressée, depuis quarante ans toujours, à mettre le sujet sous le tapis, la poussière a fini par infester toute la pièce. Alors que ce gouvernement n'a pas de majorité absolue à l’Assemblée, tout sujet devient peu ou prou explosif. C’est le cas avec la proposition de loi des Républicains concernant l’immigration. On le sait depuis belle lurette, que les Français n’en veulent pas (« On connaît la réponse », dixit Chirac). Mais face à la montée des violences dans tout le pays dont les immigrés sont largement responsables – ils sont majoritaires dans les prisons -, face aux coûts qu’elle entraîne, son poids devient de plus en plus insupportable. Et les Français sont épuisés par cette classe politique qui promet à chaque fois de résoudre le problème pour s’empresser de n’en rien faire. Alors, c’est panique dans le Landerneau devant l’inexorable montée du Front national hier, Rassemblement national aujourd’hui. Marine Le Pen, bien qu’ayant largement édulcoré son programme, reste en pointe aux yeux des Français, sur le sujet. Dans un paysage politique où la gauche a complètement disparue, où la pseudo majorité n’imprime pas – incompétence, un Macron trop libéral, etc. -, où la droite ne montre que ses divisions, Marine Le Pen reste l’unique expérience jamais tentée par les Français qui - rappelons-le tout de même – restent majoritaire au sein d’une société que la bien-pensance, médiatique notamment, verrait plus métissée qu’elle ne l’est.
Les Français franchirons-ils le pas ? Telle est la question qui fait trembler tout le Landerneau. Le problème avec Marine Le Pen est qu’elle est très loin d’avoir les convictions de son père et que pour faire bonne figure, elle continue de mettre de l’eau dans un vin qui n’est que de la piquette !
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Le rendez-vous des peuples
Vincent Trémolet de Villers
C’est un thème qui a sorti Éric Ciotti du bourbier des retraites et donné, en quelques heures, une place centrale dans le débat public à Édouard Philippe. En vingt ans, il a fait passer le parti de Marine Le Pen de 18% à 42% ; en quelques mois il a transformé un journaliste, Éric Zemmour, en homme politique capable de réunir 7% des voix. Les différents scrutins en Suède, en Italie, en Espagne en ont fait aussi la preuve : la lutte contre l’immigration est un levier électoral de plus en plus spectaculaire.
Inutile d’établir une hiérarchie entre ce thème et celui du pouvoir d’achat puisque désormais, dans l’opinion, les deux sont imbriqués. De plus en plus de Français font un lien entre le déclassement et la mutation démographique provoquée par l’immigration : pression à la baisse sur les salaires, obésité de l’État social (l’agresseur d’Annecy, en tant que demandeur d’asile, avait droit à plus de 400 euros mensuels), thrombose et délabrement des services publics, notamment à l’hôpital. Le parti du déni continue de répondre aux inquiétudes par l’anathème - discrimination, stigmatisation, racisme - et l’autosatisfaction morale - ouverture, générosité, humanité -, mais, face à ce phénomène historique, à ce rendez-vous des peuples, cette rhétorique tourne à vide. C’est que les effets délétères de la pression migratoire ne sont ni un sentiment égoïste, ni une panique morale, ni une construction de l’esprit : c’est une réalité que chacun peut vérifier. Si la gauche continue de s’enfermer dans le monde enchanté du vivre-ensemble, elle finira par disparaître.
Vaines, aussi, les considérations sur les alliances, les combinaisons, les coalitions à droite. C’est dans les urnes que les Français feront leur choix. Ils ne le feront pas, comme l’a justement précisé Emmanuel Macron, sur des considérations « morales », mais avec une volonté simple : « Reprendre le contrôle. » C’est là et nulle part ailleurs que les partis traditionnels ont une responsabilité historique. Déjà, l’on mesure que les discours les plus radicaux portent moins que les solutions précises. La lutte contre l’immigration incontrôlée est en train de sortir du champ des passions pour entrer dans celui des évidences. s
Source : Le Figaro 12/06/2023
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dimanche, 11 juin 2023
Annecy : le conseiller régional R! Vincent Lecaillon, c’est aussi un héros
Bernard Germain
La scène se passe à Annecy dans le parc de la préfecture, lors de la visite du 1er ministre Élisabeth Borne, suite à l’attaque au couteau d’un Syrien, soit disant chrétien (ce dont je doute) contre deux adultes et 4 enfants en bas âge sur une aire de jeu de la ville au bord du lac.
Pourquoi dis-je que je doute qu’il soit chrétien ?
Parce qu’une ONG ayant pignon sur rue a été infiltrée et dénoncée comme organisation enseignant aux migrants comment se faire passer pour des chrétiens afin de tromper les autorités chargées de vérifier s’ils étaient persécutés ou non dans leurs pays d’origine.
Et pour être honnête, si on découvrait que l’individu au couteau n’était pas un chrétien, cela ne m’étonnerait pas plus que cela.
Mais revenons à cette visite du 1er ministre à la préfecture.
À l’arrivée du 1er ministre, un conseiller régional Reconquête, Vincent Lecaillon, essaye lors de son passage de parler à Mme Borne. Celle-ci fait semblant de ne pas l’entendre et presse le pas afin de s’éloigner.
Le conseiller régional hausse le ton pour qu’elle l’entende et lui déclare « Combien de temps encore le sang des Français va-t-il couler avant que cessent ces crimes ? »
Le service de sécurité s’interpose et empêche l’élu de s’approcher d’elle. Il est même repoussé, gentiment (parce que c’est en public) mais très fermement. Il est ensuite rapidement expulsé à l’extérieur de l’enceinte de la préfecture et escorté par des policiers afin de ne pas pouvoir y revenir.
Vous voulez que je vous dise ?
Vincent Lecaillon, c’est un héros. Il est l’un des rares hommes politiques qui mérite le respect. Il défend ses idées sans concession, il défend l’intérêt de ses compatriotes et de son pays sans arrière-pensée ni calcul politicien et surtout sans peur d’interpeller les « grands de ce monde ». C’est un homme de conviction et c’est tellement rare de nos jours.
Vincent Lecaillon est à Reconquête et il est l’honneur de ce mouvement. Il devrait y être une référence dans son parti et pour tous les Français.
C’est ce genre d’homme qui donne envie de s’engager en politique, lui qui a répondu comme tant d’autres à l’appel d’Eric Zemmour de se mobiliser pour sauver notre pays, notre culture, notre identité, notre civilisation.
Il refuse la lâcheté des autres qui disent : « Un peu de décence, respectez les victimes. Ce n’est pas décent de faire de la récupération politique avec cette affaire ».
C’est exactement ce qui s’était dit au moment de l’assassinat de la petite Lola. Et tous ceux qui ont dit cela à l’époque, lorsque les semaines ont passé, se sont bien gardé quand le moment de la « décence » était passé d’engager le débat sur les causes et les responsabilités de cet horrible assassinat.
Ce sera la même chose pour la tragédie d’Annecy.
Quand le moment de la « décence » sera passé, les mêmes continueront à faire silence et passeront à autre chose, jusqu’au prochain drame. En accusant ceux qui ne veulent pas se taire, ni couvrir ces évènements, d’être immondes et de sombrer dans la récupération politique.
Vous aurez sans doute remarqué que les auteurs de ces abominations sont moins critiqués que ceux qui dénoncent ces faits. C’est dire...
Jusqu’à quand va durer cette ignoble mascarade des bien pensants ?
Vincent Lecaillon a mille fois raison de ne pas accepter de faire silence.
Il a mille fois raison d’interpeller les coupables en leur demandant jusqu’à quand ils vont laisser agresser, blesser et assassiner des Français.
Il a mille fois raison de demander des comptes à ceux qui portent la responsabilité politique de ces malheurs qui frappent les Français.
Eric Zemmour l’a rappelé à juste titre récemment à la télévision : « Il y a entre 120 et 140 attaques avec des coups de couteau par jour en France. Il y a une vingtaine d’années, il n’y en avait que 2 à 3 tous les 2 ans ».
Le malheur est que de nos jours, il n’y a pas beaucoup de « Henri », ce jeune « catho » qui s’est courageusement interposé pendant que deux joggeurs sont passés, indifférents, l’une augmentant la foulée pour s’éloigner rapidement tandis que l’autre indiquait à la télé qu’il avait eu peur et s’était éloigné de peur d’être blessé.
Ce sont vraisemblablement ce type de citoyens qui trouvent indécent de s’insurger, de se mobiliser de se battre pour que tout cela s’arrête.
Eux regardent ailleurs ou s’enfuient.
N’oublions pas de signaler dans la catégorie des personnes innommables : la Ligue des Droits de l’Homme qui malgré le drame d’Annecy, maintient son « apéro solidaire » nommé « Annecy, terre d’accueil », le 16 juin prochain pour soutenir ses actions en faveur des migrants.
Ces gens sont à vomir !
Pour ma part, mes modèles ce sont Vincent Lecaillon, Henri et les 100 à 200 jeunes « habillés en noir » qui ont manifesté à Annecy, le soir même de l’agression pour dire leur colère de voir la France sombrer ainsi, conduite au désastre par des « responsables » politiques irresponsables et qui ne protègent pas leur peuple.
Voir video ICI
15:22 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
samedi, 10 juin 2023
Barrage : on accuse une fois de plus les Russes
Il fallait s’y attendre, les Ukrainiens se sont empressés d’accuser les Russes d’avoir détruit le barrage de Nova Kakhovka, provoquant une catastrophe écologique de grande ampleur de toute la région. Et les médias « occidentaux » ont relayé aussitôt l’accusation. Sans entrer dans les détails la première question qui nous vient à l’esprit est : quel intérêt avaient les Russes de détruire ce barrage qui alimente en eau la Crimée ? Lisez le document ci-joint qui montre bien que les Russes n’avaient aucun intérêt à provoquer une telle catastrophe. Une fois de plus on nous enfume alors que les responsables ukrainiens mènent une guerre de plus en plus suicidaire au lieu de chercher un compromis.
Lire la suite ICI
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Journal du chaos
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Jeudi soir à Paris : conférence sur la Turquie à Paris
Jean-Gilles Malliarakis, Gabriele Adinolfi et Roland Hélie
Une conférence sur la Turquie, quelques semaines après la réélection d'Erdogan, s'est tenue dans une ambiance studieuse et animée jeudi soir à Paris à l'initiative des Lansquenets d'Europe.
Après la présentation faite par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale, se succédèrent les interventions de Jean-Gilles Malliarakis, directeur du site l'Insolent cliquez ici, et de Gabriele Adinolfi, fondateur des Lansquenets d'Europe. Au-delà de la réélection d'Erdogan, la nécessaire opposition à l'entrée de la Turquie dans l'Europe fut au centre des préoccupation sde l'assistance.
Il fut aussi question du rôle trouble de l'OTAN par rapport à la Turquie.
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Sables d’Olonne : Grâce aux travaux de rénovation de l’église, la statue de Saint-Michel va rester sur le parvis
En avril dernier, Roland Hélie, directeur de
Synthèse nationale, aux Sables d'Olonne
Malgré l’exigence formulée par le Conseil d’État, une solution a été trouvée pour que l’archange Saint-Michel reste sur le parvis.
La paroisse des Sables-d’Olonne a récemment fait l’acquisition d’une surface de 53 m² auprès de la ville pour créer un espace dédié à la construction d’une rampe d’accès vers l’église Saint-Michel pour les personnes à mobilité réduite. Mais il reste largement assez de place pour permettre l’installation d’une statue et de son socle. La mairie des Sables-d’Olonne pourrait donc respecter son obligation d’enlever la statue de l’espace public… en la déplaçant de seulement quelques mètres vers le terrain désormais possédé par un acteur privé !
Le père Antoine Nouwavi, curé de la paroisse, assure se trouver « sur l’autoroute de la réalisation de ce projet », car le plan de construction de la rampe d’accessibilité a été accepté par la sous-préfecture des Sables-d’Olonne. Quant à l’avenir de la statue, la solution de la déplacer sur cette bande de terrain privée « va certainement boucler ce dossier qui nous a donné des nuits sans sommeil depuis maintenant quelque temps ».
Source Le Salon beige cliquez ici
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Après Annecy, le nouveau maire de St-Brévin osera-t-il maintenir le CADA à côté de l’école ?
Un communiqué de la Coordination Partout Callac :
Qui aurait pu croire qu’un acte d’une telle barbarie puisse être commis contre des enfants dont le plus jeune n’a que 22 mois ? Et pourtant, l’impensable s’est produit le 8 juin à Annecy, avec 6 victimes poignardées dont 4 très jeunes enfants. Peu importe que l’auteur soit déclaré « déséquilibré » ou tout simplement « fou », donc irresponsable de ses actes.
L’auteur était un « réfugié ». Mais surtout, la vérité, insupportable pour certains, c’est que l’auteur des faits n’avait rien à faire sur notre territoire. Et s’il n’avait pas été là, cette agression n’aurait pas eu lieu.
Le Maire de St-Brévin, Yannick Morez, voulait installer un CADA en bordure de l’école maternelle et primaire, avec 120 africains hommes.
Les parents ont répété pendant des mois : « Nous voulons protéger nos enfants. Faites jouer le principe de précaution. Non au CADA à la Pierre Attelée ». Ces parents ont été moqués, insultés, traités de « fachos », de « xénophobes » et d’« extrême droite ».
On leur a dit qu’ils étaient « racistes » de penser qu’une agression contre des enfants puisse arriver, et mettant en cause un ou des migrants du futur CADA. Bref, que leurs craintes n’étaient pas crédibles et relevaient du délire « anti-réfugiés ».
À tous ceux qui ont traîné ces parents dans la boue, alors qu’ils ne voulaient que protéger leurs enfants, nous posons cette question : « Après le drame d’Annecy êtes-vous toujours aussi sûr qu’un drame du même type est impossible à la Pierre Attelée si vous y installez un CADA ? »
Ce soir, le conseil municipal de St-Brévin va élire son nouveau maire. Maintiendra-il ou pas le projet de CADA de son prédécesseur ? Celui ou celle qui sera élu(e) devra répondre à cette question. Il n’y aura aucun échappatoire.
Si le nouveau maire persiste à affirmer qu’il n’y a aucun risque à installer un CADA à côté de l’école de la Pierre Attelée et qu’il maintient le projet de CADA, sa responsabilité sera totale en cas d’accident. En aucun cas il ne pourra dire : « Je ne savais pas » ou « si j’avais su… »
Et si un accident arrive, il devra en répondre, comme tous ceux qui auront défendu la même position. Chacun est aujourd’hui devant ses responsabilités. Pour notre part, nous continuons à défendre exclusivement les enfants de la Pierre Attelée.
Bernard Germain
porte-parole de Partout Callac
Source cliquez ici
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vendredi, 09 juin 2023
Le livre "Transgression. Voyage du camp du "bien" vers le camp du "mal" présenté hier à la presse parisienne
Roland Hélie, Bernard Germain, Pierre Cassen
et Jean-Yves Le Gallou
Hier, jeudi 8 juin, une conférence de presse était organisée à Paris afin de présenter le nouveau livre édité par Synthèse nationale, Transgression. Voyage du camp du "bien" vers le camp du "mal". Cette conférence était présentée par Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale et éditeur du livre.
Pendant près de deux heures, les journalistes et amis présents ont ainsi pu écouter et interroger successivement Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polemia, qui a préfacé l’ouvrage, et les deux auteurs, Pierre Cassen, co-fondateur et animateur de Riposte laïque, et Bernard Germain, animateur de la coordination Partout Callac. Point commun entre ces deux derniers : leur militantisme passé, trotskiste et syndicaliste, à la Ligue communiste révolutionnaire et à la CGT pour le premier, à l’Organisation communiste internationaliste et à Force ouvrière pour le second… Un parcours et une évolution similaires, du camp du "bien" vers le camp du "mal", qui est justement le sujet de ce volume d’un peu plus de 200 pages écrit à deux mains… (et comprend en annexe huit autres témoignages d'ex-cadres gauchistes aux parcours identiques).
Premier à prendre la parole, Jean-Yves Le Gallou, militant de toujours de la droite nationale et identitaire, a affirmé sa « fierté » de compter à ses côtés, depuis quelque temps déjà, ces deux « camarades » issus de l’autre bord de l’échiquier politique et dont l’engagement au service de notre cause est particulièrement exemplaire. Il a salué le « transfert de compétences » du camp du "bien" vers le camp du "mal" dont ils sont le symbole. Puis face à l’offensive liberticide actuelle du pouvoir macronien contre les activités de nos milieux (dont l’institut Iliade a fait les frais, avec l’interdiction du colloque d’hommage à Dominique Venner), il a insisté sur le rassemblement et l’engagement plus que jamais nécessaires de toutes les forces de notre famille politique, à l’imitation de la NUPES et de Mélenchon (qualifié d’« admirable » car lui, « il ne condamne jamais une action émanant de son camp »), avant de rappeler cette évidence, en guise de conclusion : « on perd les batailles que l’on ne livre pas »…
Pierre Cassen lui a alors succédé. Il a déploré l’absence à cette conférence de presse de journalistes des médias "mainstream", décidément plus prompts à exprimer à distance leurs fantasmes sur le camp du "mal" qu’à se confronter à ses représentants quand ils en ont l’occasion. Il a rappelé que pour la gauche, le « pas liberté pour les ennemis de la liberté » demeure une constante de son action et que, dès lors, il ne saurait être question pour elle, fondamentalement, de reconnaître et d’accorder la moindre liberté à ceux (c’est-à-dire nous) qu’elle définit comme "fascistes". Il a dénoncé le recours à la diabolisation par le prétendu camp du "bien" afin d’empêcher tout débat sur l’immigration, l’insécurité ou encore l’islam ; un recours dicté par sa volonté de survie à l’heure où le fossé ne cesse de s’élargir entre ses positions et les attentes d’une majorité de plus en plus large de Français… Pour conclure, le chef de file de Riposte laïque a appelé les membres de notre famille d’idées à être fiers de leur liberté de pensée, de leur esprit critique, à être fiers de « ne pas bêler avec le troupeau » et à poursuivre leurs efforts pour libérer ceux qui sont encore prisonniers des dogmes de gauche et d’extrême gauche afin de les amener à leur tour à nos positions, à notre combat pour la France et pour l’Europe.
Enfin, Bernard Germain a évoqué et expliqué dans les grandes lignes sa prise de conscience et son évolution, jusqu’à son engagement au sein de Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, et la coordination Partout Callac. Un éveil et une mutation qui l’ont conduit à ses prises de position actuelles, parfaitement résumées par cette formule : « Je veux que Callac reste Callac, que la Bretagne reste la Bretagne et la France reste la France ». Pour terminer, il a lancé un appel à l’ouverture vers nos compatriotes que le camp du "bien" abusent encore afin de les amener à ouvrir les yeux pour voir l’évidence et à transgresser à leur tour pour rejoindre le camp du "mal"…
Pour acheter le livre cliquez ici
12:10 Publié dans La vie de l'association Synthèse nationale, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Sur la presse policière
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Le polar présente volontiers un journaliste qui se lance dans une enquête criminelle en parallèle aux policiers ou aux détectives privés. Le métier de journaliste repose à l’instar de celui de magistrat ou de l’enquêteur de police sur la recherche patiente des indices, l’analyse des preuves éventuelles et des entretiens. Or les journalistes ne travaillent pas pour l’intérêt général ; ils recherchent l’exclusivité de l’information afin que leur employeur bénéficie des retombées financières immédiates.
Cette quête du profit se complète de plus en plus de préoccupations morales qui virent vite en moraline quand les journalistes agissent en supplétifs zélés du Régime. Anglo-Saxons, Allemands et Belges sont en pointe dans ce domaine, mais ils ne surpassent pas leurs collègues français. Médiapart et Libération sont deux exemples probants de flicage journalistique.
Libération du 14 avril dernier s’attaque à David L’Épée, invité à un colloque organisé par le RN contre le wokisme. Le rédacteur en chef de Krisis et collaborateur d’Éléments n’a jamais écrit un seul article répréhensible, ce qui n’empêche pas les organisateurs de se soumettre à la fatwa de Libé et de remplacer l’intervenant suisse par François Bousquet. Le quotidien bobo-bancaire n’apprécie pas David L’Épée qui contribue aussi à Front populaire, la revue de Michel Onfray. L’incroyable attaque personnelle de la part de ce journal n’est pas un acte isolé, mais participe à une véritable campagne médiatique complotiste qui plonge le lecteur dans un monde parallèle.
Chaque livraison (ou presque) de Libération témoigne d’une obsession quasi-pathologique pour les droites radicales, l’extrême droite et l’ultra-droite. Deux jours après la demi-finale du 14 décembre 2022 entre la France et le Maroc, le journal-phare de la gauche caviar ose titrer « Nuit bleue, peste brune » au motif que quelques militants identitaires auraient eu l’intention citoyenne de calmer l’exubérance malsaine des supporteurs des « Lions de l’Atlas ». Le numéro du 5 mai 2023 comporte un dossier de quatre pages sur ces supposées violences en utilisant des éléments directement extraits des fichiers de police. Une réelle collusion existe entre certains plumitifs et des services de police. Un mois auparavant, le 5 avril, Libération se focalise sur « les menaces terroristes de l’ultra-droite ». On y lit qu’en 2021, une trentaine de personnes suspectées de terrorisme ultra-droitier a été interpellée, soit un chiffre en augmentation alarmante. On connaît maintenant les responsables des fusillades sanglantes à Marseille, à Nantes, à Grenoble, à Paris…
Le 7 mai, Libération consacre deux pleines pages sur la « menace identitaire à Bordeaux ». Le problème ne serait-il pas plutôt la gestion municipale grotesque des Verts ? Le 10 mai, le journal titre sur le magnifique défilé parisien du 6 mai en hommage à Sébastien Deyzieu. Dans ce même numéro, l’un de ses éditorialistes, Thomas Legrand, nie le wokisme ambiant alors qu’il imprègne bien des rédactions depuis plusieurs années. Il faut néanmoins reconnaître que dans le numéro du 15 mai, le même Thomas Legrand estime que « même les fachos ont le droit de manifester ». Il craint en effet que ces précédents concernent un jour prochain les rassemblements de la gauche radicale.
Son opinion assez censée se noie dans un océan de conformisme béat. Pour preuve, le numéro du 12 mai revient sur les oppositions populaires légitimes à Callac et à Saint-Brévin. Un long article dénigre notre ami Roland Hélie. Ainsi, « sous l'impulsion de Roland Hélie, ex-FN à la tête d'un “ blog d'information sur le combat national “, et des figures locales de Reconquête la commune de Callac (Côtes d'Armor) subit les assauts de l'extrême droite ». Bigre ! Le directeur – fondateur de la revue Synthèse nationale commanderait-il pour l’occasion une division de Panzer Tigre ?
Bouffi de subventions publiques, L’Humanité du 24 mai joue à son tour la pitoyable ritournelle « fachophobe ». L’ancien organe officiel du communisme en France dénonce en une « Le terrorisme, l’autre face de l’extrême droite ». Un article au ton excessif, intitulé « “ Partout Callac “, la pieuvre brune » signale que les ouvrages de Bernard Germain, maître d’œuvre et fer de lance de cette belle réaction, « figurent […] dans le catalogue de Synthèse éditions, au côté d’ouvrages d’auteurs suprémacistes, fascistes et/ou négationnistes tels Paul-Louis Beaujour, Alain Renault, François Duprat ou encore Vittorio Mussolini, le fils du Duce ». L’auteur de cet article stupide semble ne pas apprécier des faits historiques qui vont à l’encontre de ses idées mortifères.
Libération du 26 mai s’indigne qu’« au RN, le retour des vieux réseaux de la Nouvelle Droite ». Son auteur, Nicolas Massol, y qualifie la ré-information de « lubie classique de la Nouvelle Droite » qu’il définit par ailleurs comme un « courant de pensée racialiste qui met l’accent sur l’idée d’un peuple de souche européenne ». Quelle horreur ! Il doit ignorer le concept d’ethno-différentialisme qui englobe et dépasse la notion de racialisme. Il comprendrait mieux s’il se mettait à lire les nombreux ouvrages de Pierre-André Taguieff.
Un summum est cependant atteint avec la livraison du 18 mai qui publie une enquête sur « L’inquiétant profil d’un flic de la BRAV-M ». Par pétition interposée, la gauche réclame la dissolution de cette unité de maintien de l’ordre. L’un de ses membres combine à la perfection toutes les détestations médiatiques du moment. Il passe bientôt en jugement pour violence sur son ancienne compagne et pour usage de cocaïne. Mais tout le début de l’article s’attarde sur ses orientations politiques. Il porterait en tatouage une fleur de lys et la lettre Lambda reprise par les Identitaires. Il aurait aussi invité ses collègues policiers sur les réseaux sociaux à participer à des ratonnades. Il ne manque plus qu’une affaire de corruption et/ou d’espionnage pour la Russie pour atteindre la perfection. Ce dossier à charge laisse à la fois songeur, dubitatif et sceptique tant la personne incriminée coche toutes les cases rêvées du Système.
Il ne fait aucun doute que la presse policière, celle qui verse régulièrement dans des actions de très basse police de la pensée, a un très grand avenir dans l’Hexagone. Démonter les mensonges et autre semi-vérités propagés par les petits soldats de l’indifférenciation générale relève d’une nécessité vitale. La ré-information et l’examen critique des récits officiels contribuent à l’action militante permanente. Notre vision du monde organisée autour du Beau, du Bon et du Vrai doit se confronter directement aux constructions informationnelles fallacieuses de Cosmopolis afin de les démolir aussitôt.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°77, mise en ligne le 6 juin 2023 sur Radio Méridien Zéro.
11:06 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Annecy : Éric Zemmour a raison, cela s’appelle un francocide
Alain de Peretti
Ce jour du 8 juin 2023 marquera-t-il une véritable prise de conscience des conséquences de l’immigration de masse ?
Après l’émotion suscitée par l’attaque à Annecy de ce qu’il y a de plus précieux, nos enfants, le peuple français sortira-t-il de sa léthargie et comprendra-t-il qu’il ne s’agit pas d’un fait divers monstrueux qu’on traitera par une minute de silence, comme ce matin à l’Assemblée nationale, par des marches blanches et des bougies ?
En effet, pour nous qui sommes « réveillés », nous avons compris depuis longtemps que tous ces faits traités comme faits divers ou tout simplement masqués par la presse sont un fait de société dont le lien est l’invasion migratoire par des personnes dont la culture est basée sur la haine de ce que nous sommes, et dont l’éducation entraîne des frustrations générant des désordres psychiques graves.
Force est de constater que ce genre d’atrocités se multiplie et que les profils des meurtriers ont beaucoup en commun. Et pas seulement leur déséquilibre psychologique. Ils professent souvent la même religion et se construisent dans la haine contre l’Occident et les mécréants que nous sommes. Or pour l’idéologie islamiste qui instille ses représentations ici comme de l’autre côté de la Méditerranée, être un mécréant, c’est ne plus vraiment être un être humain ; et l’élimination des mécréants peut être un hommage rendu à son dieu. Autre point à noter, la propagande de l’État islamique, via le magazine Dar al islam, faisait de l’école une cible car c’est là que se transmettaient selon eux la laïcité, l’impudeur et la mécréance. Le journal appelait clairement à commettre des attentats dans des écoles. cliquez ici
À ce stade, on peut parler de « francocide »
Si à cette heure les motivations de l’assassin ne sont pas explicites, il prétend même être chrétien, le fait qu’il soit syrien interpelle et nous replace dans un contexte de violence islamiste. On peut rappeler aussi que, si l’homme était désespéré de ne pas voir sa demande d’asile aboutir en France, s’immoler par le feu aurait eu plus de sens que de rejouer le massacre des innocents dans le jardin de l’Europe. Car c’est ainsi que s’appelle le lieu du crime.
Tragique ironie
Récemment, dans une vidéo, Marion Maréchal dénonçait les viols de plus en plus fréquents et violents sur des Françaises âgées, dont les auteurs ont tous le même profil que cet assassin syrien, dans le silence assourdissant des féministes patentées : là aussi un seuil de « décivilisation » a été franchi, ce qui est la conséquence logique de l’application d’idéologies gauchistes mortifères. Rappelons-nous la belle formule de Bossuet : « Dieu se rit des hommes qui maudissent les effets dont ils chérissent les causes ».
Si on ajoute à cela la longue litanie des agressions au couteau, le plus souvent par égorgement, marqueur culturel, pudiquement appelé par la presse « poignardé au cou », on se demande quand le peuple français va réaliser vers où on l’emmène.
L’important n’est-il pas d’interdire les colloques d’extrême droite et de combattre la récupération ? Éventuellement de débattre de l’âge de départ en retraite ? Ou de lutter contre les stéréotypes de genre à l’école ?
Nous sommes vraiment entrés dans « l’anarcho-tyrannie » conceptualisée par Samuel T Francis où l’État laisse tranquilles les racailles et accable les citoyens lambda par des réglementations tatillonnes assorties de privation de libertés.
Les évènements d’Annecy seront-ils l’électrochoc nécessaire au réveil de nos compatriotes ?
Dans la négative, les carottes seront cuites pour notre patrie la France !
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Le nouveau numéro de Terre et peuple Magazine (n°95) est sorti
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jeudi, 08 juin 2023
Abayas et qamis, l’entrisme islamiste continue, dans l’indifférence du ministre de l’Education nationale
Michel Festivi
Depuis 2022, une guerre larvée mais réelle a lieu dans les établissements scolaires, sans que le ministre dit de l’éducation nationale n’y trouve à redire de sérieux et de concret en tout cas. Il faut ajouter qu’il a fait du slogan ne rien voir, ne rien entendre, ne pas parler, sa ligne de conduite, sauf bien évidemment pour distiller son venin à tous ceux qu’il considère comme étant de la mouvance de « l’ultra-droite ».
Pourtant, les services du renseignement ont alerté sur l’apparition de plus en plus importante d’abayas et de qamis (le pendant pour les garçons), dans les enceintes scolaires. De nombreux incidents se sont produits, alors que les services de renseignements évoquent : « un entrisme salafo-frériste ».
En avril 2023, et malgré deux semaines de vacances, 625 faits contraires aux règles de la laïcité ont été recensés, soit une augmentation de 25% par rapport au mois de mars. Et l’on considère que par peur, lâcheté, manque de temps, surcroit de travail, refus de faire des vagues, bons nombres d’atteintes à la laïcité ne remontent pas jusqu’au ministère.
Sur les réseaux sociaux, les techniques pour pouvoir porter des vêtements ostensiblement religieux, se répandent à la vitesse du son, profitant de cette carence absolue de l’état.
Un homme politique aurait dénombré jusqu’à 170 abayas dans deux lycées de Lyon.
Pourtant les discours de nos autorités se sont succédés. Yaël Braun-Pivet a déclaré : « ces tenues-là ne doivent en aucun cas être tolérées ». La secrétaire d’état en charge de la citoyenneté (sic), Sonia Backès y est allée de son couplet : « l’abaya et le qamis sont des vêtements religieux par destination. Leur port en milieu scolaire est contraire à la loi de 2004. ». Alors, qu’attend-on pour agir ?
Comme le souligne Iannis Roder, professeur et membre du Conseil des sages de la laïcité (resic) : le port de ces vêtements conduit « à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse ». On semble parfois découvrir le nez au milieu de la figure !
Même si Pap Ndiaye a pris une circulaire en novembre dernier, pour rappeler les termes de la loi de 2004, rien n’est fait concrètement sur le terrain et les ports des vêtements religieux se multiplient. Les commentateurs avisés soulignent tous, qu’il n’a pas la même conception de la laïcité que son prédécesseur, Jean Michel Blanquer. On l’avait compris.
Rappelons la loi de mars 2004 : « le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent une appartenance religieuse tels que le voile islamique, quel que soit le nom qu’on lui donne, la kippa ou une croix de dimension manifestement excessive est interdit ». La loi insiste, les élèves peuvent « porter des signes religieux discrets ». Cette loi ne s’applique qu’aux écoles, aux collèges et aux lycées. Les abayas ou les qimas sont incontestablement des « tenues » religieuses, et de plus ostensibles, la loi n’invoque le voile qu’à titre d’exemple, sans se limiter à cela. Pour plus de sécurité, il suffirait de faire un simple rajout au texte.
Il faut aussi rappeler que la loi de 2010 interdit de dissimuler son visage dans l’espace public et que cette loi, pour une fois, a été validée en 2014 par la Cour Européenne des droits de l’homme, qui a estimé que « la préservation du vivre ensemble était un objectif légitime » des autorités françaises qui disposent à cet égard « d’une ample marge d’appréciation. »
On pourrait aussi imposer des tenues uniformes dans les écoles, collèges et lycées, comme cela se pratique dans de très nombreux pays, mais en France on a l’art de disséquer sur le sexe des anges pendant que le pays brûle.
Par contre, comme l’écrit Boulevard Voltaire le 7 juin 2023, des « commandos » d’inspecteurs de l’EN ont pratiqué des intrusions massives dans les écoles privées catholiques hors contrat avec des méthodes rappelant parfois, certaines heures tragiques. Arrivées surprises d’une kyrielle d’inspecteurs, interrogatoires vindicatifs des professeurs comme des élèves sans l’accord des parents, fouilles systématiques des cartables, des casiers, intimidations, et comme l’a rappelé une fillette de 5° : « Ils voulaient que l’on dise que l’on était malheureux dans l’école, mais on leur a dit que ce n’était pas vrai. » Cf l’excellent article de Gabrielle Cluzel « les étranges priorités de Pap Ndiaye ».
Elle pose l’interrogation qui fâche de savoir pourquoi tant de signalements, comme le harcèlement scolaire dans l’école publique, ou les atteintes à la laïcité, restent sans effet, alors que ces écoles indépendantes qui enseignent avec succès les fondamentaux, dans la discipline et le calme, font l’objet de la vindicte ministérielle ? En réalité énoncer la question c’est y répondre.
Et pour couronner le tout, Valeurs Actuelles vient de se procurer une note du Service Central du Renseignement Territorial qui « alerte sur l’essor de cette mode vestimentaire récupérée par l’islamisme », dans le cadre de manifestations telles que « la Modest Fashion », (mode pudique) qui ne servirait en réalité qu’à banaliser les principes fondamentaux de l’islam. Cf VA du 7 juin 2023 : « Comment la « Modest fashion est devenue le cheval de Troie du marketing islamique ».
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Mercredi soir, Pierre Cassen et Bernard Germain étaient les invités de Nicolas Stoquer sur Radio Courtoisie
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Conférence de presse : Les vainqueurs de Callac présentent leur livre “Transgression”
Un communiqué de Riposte laïque :
Ils ont été présentés par les médias comme les deux principaux animateurs de la bataille victorieuse de Callac. Pierre Cassen et Bernard Germain tiendront une conférence de presse, à Paris, le jeudi 8 juin, à 15 heures 30, et y présenteront leur dernier ouvrage, édité par Synthèse nationale, “Trangression, voyage du camp du bien vers le camp du mal”, préfacé par Jean-Yves Le Gallou.
Issus tous les deux de la mouvance gauchiste (LCR pour Pierre, et OCI pour Bernard), anciens syndicalistes (CGT pour Pierre, et FO pour Bernard), ils expliqueront pourquoi ils militent aujourd’hui dans la mouvance patriotique, et se sont retrouvés, à Callac et ailleurs, face à leurs anciens camarades.
L’adresse de la conférence de presse sera communiquée aux journalistes qui en feront la demande.
Contact presse : redaction@ripostelaique.com
Pour commander ce livre cliquez ici
10:13 Publié dans Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Travailler plus longtemps pour se faire tondre davantage encore ?
Arnaud Raffard de Brienne
La période actuelle d’inflation qui voit fondre à vitesse accélérée notre pouvoir d’achat comme notre épargne n’offre-t-elle pas une occasion propice de s’interroger sur les dernières mesures régressives concernant l’indemnisation du chômage, les retraites et, de façon plus générale, sur la finalité de cette frénésie productiviste et matérialiste qui domine la fonction économique, le consumérisme et la folie du toujours plus de production, de productivité, de consommation, de gaspillage aussi, auxquels nous n’avons que trop sacrifié. Et si nous nous demandions sérieusement un instant pour qui et pour quoi il nous faudrait travailler toujours plus longtemps alors que la productivité n’a jamais cessé de s’améliorer pour atteindre des sommets, notamment en France et contrairement à ce que l’on voudrait nous faire croire ?
Nous savons tous plus ou moins qu’entre le salaire total payé par l’employeur, le “salaire super brut”, et ce que perçoit le salarié sur son compte en banque, la captation de départ s’élève déjà à environ 50%. Le salaire véritable, celui déboursé par l’employeur se trouve, avant même prélèvement de l’impôt sur le revenu, diminué de moitié avant de rejoindre l’escarcelle du salarié, ce qui n’est pas rien mais ne constitue pourtant qu’un tout début…
Le salarié va-t-il quand même pouvoir vivre de la moitié de ce salaire brut total ? Non, bien entendu, cette inimaginable ponction initiale ne constitue en effet que le point de départ d’un laminage fiscal en règle qui fait de notre pays le champion du monde des prélèvement fiscaux et sociaux comme l’a reconnu l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport publié en 2019. Le pays le plus taxé au monde donc, celui du vin et du fromage dont il serait capable d’offrir une variété chaque jour de l’année mais aussi celui de près de 500 taxes et impôts divers et variés.
Revenons à notre salarié lambda dont le salaire a déjà été divisé par deux puis ponctionné de l’impôt sur le revenu calculé en fonction de sa rémunération et donc de la tranche d’imposition dans laquelle il se situe, avant même d’aboutir sur son compte bancaire. Mais il ne s’agit là que d’aimables préliminaires et c’est maintenant que commence vraiment la fête. La totalité de ses achats de biens et de services, de la plaquette de beurre au PC portable ou à l’automobile lui coûtera 20% d’impôts au titre de la fameuse Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), cette invention perverse datant des années 1950. Perverse en effet puisqu’elle sera ajoutée aux dépenses à chaque stade de la commercialisation d’un bien ou d’un service, sur la base de la valeur dépensée, ce qui revient à intégrer dans l’assiette de l’impôt la valeur de taxes déjà récoltées au stade précédent. Il fallait y penser !
Donc, après avoir perdu à la source la moitié de son salaire puis l’impôt sur le revenu et 20% sur tout achat de biens et de services, voici notre salarié pour le moins allégé. Il lui reste maintenant à subir les centaines de taxes et impôts directs et indirects potentiels au premier rang desquels la taxe d’habitation, les taxe foncière pour les propriétaires de leur logement, les intérêts et frais bancaires en tous genres, la taxation aberrante prélevée par les notaires pour tout acte de vente, d’achat ou toute opération patrimoniale, les taxes spécifiques sur les carburants, le tabac, l’alcool, les jeux bien sûr mais aussi l’impôt sur les sociétés, l’un des plus élevés au monde, sur l’épargne, sur les droits d’enregistrement de tout acte juridique, taxes à l’importation, à l’exportation, pour l’environnement, le recyclage, les amendes… L’exhaustivité en la matière relèverait d’une gageure et d’un labeur de bénédictin.
En 2022, le jour de libération fiscale, celui à partir duquel le salarié commence à travailler pour lui et les siens, était estimé au 19 juillet 2022. Il aurait donc travaillé six mois et demi pour la collectivité, ce qui nous apparait très largement sous-estimé puisque ne prenant pas en compte la totalité des éléments mentionnés ci-dessus. Il ne resterait en fait au salarié que bien moins de 20% du salaire brut total déboursé par l’entreprise. Sans doute entre 10 et 20%, selon la combinaison des variables propres à chaque cas.
Mais n’imaginez pas pour autant que le salarié et ses héritiers puissent jouir sans entraves de ces ressources résiduelles car ce serait ignorer le terrible coup de rabot qui, au soir de sa vie et surtout après, lui volera une bonne partie de ce qu’il aura néanmoins réussi à grappiller tout au long de son existence placée sous le signe de la tyrannie fiscale. Nous voulons bien entendu évoquer l’épargne et la fiscalité du patrimoine et de la succession. Après avoir gavé sa vie durant l’État, les banques, notamment à travers ses emprunts, les intermédiaires en tous genres (assurances, syndics…) et l’ensemble du système, il lui faudra, une fois ad patres, se faire voler, selon les cas de figure d’une fiscalité complexe, en moyenne 20% de son patrimoine légué à ses propres enfants mais carrément 35 à 45% si la succession bénéficie à ses frères et sœurs, 55% pour les autres membres de la famille et jusqu’à 60% pour les tiers et concubins… La fiscalité nécrophagique en quelque sorte.
Seule consolation dans cet enfer fiscal : pareille prédation globale nous garantit évidemment un État prospère, des ministères pleins aux as, des infrastructures de premier ordre, la gratuité des autoroutes et un réseau routier de qualité irréprochable, des villes propres et pimpantes, un système de santé incomparable et un hôpital opulent, une sécurité à toute épreuve pour les citoyens, un premier rang dans le domaine de la recherche, le plein emploi, l’absence de toute précarité et une éradication durable de la pauvreté, des logements douillets pour tous, une armée puissante, bien dotée, aux équipements d’avant-garde, des retraites confortables garanties pour des décennies et des décennies et une Éducation nationale aux performances mondialement enviées, n’est-ce pas ? Et, bien entendu, pas le moindre centime de dette de l’État ! Bon, passons… Insister serait cruel.
Il faudrait donc, si l’on s’en tient au récent pseudo-débat sur les retraites et aux votes de l’Assemblée nationale et du Sénat, cotiser deux années supplémentaires pour que se prolonge pareille félicité ? On comprend qu’il y ait peu de volontaires.
10:09 Publié dans Arnaud Raffard de Brienne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Samedi 24 juin, 14 h, Place Beauveau à Paris : CONTRE LA RÉPRESSION ET L'OPPRESSION, DARMANIN DÉMISSION !
Un communiqué du Parti de la France :
Samedi 24 juin à 14h, Place Beauvau à Paris, devant le Ministère de l'Intérieur, le Parti de la France appelle à un rassemblement de tous les Français attachés à la liberté d'expression et de manifestation.
Depuis plusieurs semaines, au mépris du droit fondamental de manifester librement reconnu dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, suite à des directives politiques de Monsieur Darmanin, les préfets interdisent tout ce qui ressemble de près ou de loin à un rassemblement ou à une réunion de Français qui ne veulent pas voir disparaître leur peuple et leur Nation.
Cette grave atteinte aux libertés publiques relève de l'oppression politique ! Ça suffit ! Faisons valoir nos droits !
Les différents orateurs seront annoncés dans les jours qui viennent.
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Menhirs détruits à Carnac : la bureaucratie française en cause ?
Samuel Martin
Cela pourrait être le prochain album d’Astérix : Obélix et les 40 menhirs. Mais ce n’est pas une fiction : 39 menhirs ont disparu à Carnac (Morbihan), dans la Z.A. de Montauban. Oh, pas de ces mégalithes qui font la réputation mondiale du site, pas des microlithes non plus : des pierres d’une cinquantaine de centimètres de haut. Elles sont parties dans des bennes de gravats et de terre lors des travaux de construction d’un magasin Mr Bricolage, ont peut-être été, depuis, concassées en gravier et on n’a pas le cœur à rire devant ce fiasco patrimonial qui vient d’être dénoncé sur www.sitesetmonuments.org, en date du 2 juin, par un Carnacois, Christian Obeltz, prospecteur-correspondant du Laboratoire de recherche archéologie et architecture de l’université de Nantes.
Jointe par nos soins, la mairie de Carnac se défend de toute erreur. Une première étude du site, classé ZPPA (Zone de présomption de prescription archéologique), avait été menée en 2015 suite à une demande de permis de construire pour un Super U. L’INRAP avait alors repéré des éléments qui posaient la question : « Une file de menhirs inédite à Carnac ? » Pour l’auteur de l’étude, Stéphan Hinguant, il s’agissait vraisemblablement « de la réutilisation probable de blocs issus de monuments mégalithiques plus anciens » (p. 43). Et d’ajouter : « Seules des observations complémentaires sur les monolithes, voire une fouille, permettrait de certifier l'origine néolithique de cet ensemble qui pourrait au final s'inscrire en bonne place dans la cartographie des monuments mégalithiques locaux » (p. 45). Mais, explique aujourd’hui la mairie, « aucune suite n’a été donnée par le maître d’ouvrage à la prescription de fouille émise par la DRAC, le permis de construire de ce supermarché ayant été refusé en raison de hauteur sous faîtage non réglementaire et de la présence d’une zone humide ». Fin du premier acte.
Puis un deuxième permis est demandé en 2022, pour Mr Bricolage, cette fois. Entre-temps, les réglementations ont évolué, explique la mairie : l’« alurisation » et la « grenellisation » des plans locaux d'urbanisme (PLU) (en référence à la loi ALUR et au Grenelle de l’Environnement) font que, désormais, la ZPPA est devenue une AVAP (une aire de valorisation de l’architecture et du patrimoine) ! Le dossier, transmis à l’UDAP (Unité départementale de l'architecture et du patrimoine), revient avec un avis positif qui a valeur décisionnaire : le permis est accordé.
Je vous aurais bien fait grâce des sigles – encore n’ai-je pas mentionné la DDTM ni le SCOT… –, mais ils semblent être la clé du gâchis qui vient d’avoir lieu à Carnac. Christian Obeltz accuse le maire de Carnac, mais aussi le Centre des monuments nationaux pour d’autres « aménagements brutaux » (le CMN a la responsabilité des alignements de Carnac), de se dépêcher d’aménager Carnac et d’y construire avant le classement probable du site au patrimoine de l’UNESCO, qui le rendrait intouchable. C’est peut-être un élément du problème, mais le mille-feuille administratif et les réglementations tous azimuts censées protégées l’environnement (dans son sens le plus large, englobant aussi bien la faune et la flore que les pierres de nos ancêtres) pourraient bien être la cause d’une décision ubuesque aboutissant à l’inverse du but recherché. Pour la mairie, le permis accordé respecte toutes les normes en vigueur, « conformément aux documents d’urbanisme » et seule la fatalité expliquerait cette aberration bureaucratique… bien que « cet imbroglio de réglementations » puisse être incriminé.
Reste que, de l’aveu même du cabinet du maire, « le site est détruit » définitivement et nul ne sait où sont passées les pierres préhistoriques. Le maire de Carnac, Olivier Lepick, est aussi le président de l’association Paysages de mégalithes, qui porte le projet de l’inscription, à l’UNESCO, des mégalithes de Carnac et des rives du Morbihan. On a connu sans doute meilleur porte-drapeau.
Source Boulevard Voltaire cliquez ici
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Ce jeudi 8 juin, à 18 h 30, à Paris :
Chers Amis lecteurs franciliens de Synthèse nationale, je serai heureux de vous retrouver nombreux jeudi 8 juin (à 18 h 30) à cette conférence à Paris.
Roland Hélie
Pour confirmer votre venue : assoc.artemis@gmail.com
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mercredi, 07 juin 2023
L’anarcho-tyrannie à l’œuvre
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Pendant le pont de l’Ascension, l’anarcho-tyrannie était à l’œuvre dans l’Hexagone et cette œuvre n’était ni française, ni européenne. On doit cette expression à l’essayiste étatsunien Samuel Todd Francis (1947 – 2005), éditorialiste conservateur proche du francophone Jared Taylor, responsable du cercle de réflexion américain d’origine boréenne American Renaissance.
L’anarcho-tyrannie désigne, d’une part, les tracasseries quotidiennes et la répression impitoyable des citoyens ordinaires par un despotisme étatique et, d’autre part, l’extrême laxisme du dispositif régalien à l’égard des racailles. Le terme a commencé à se répandre en France au moment du délire covidien visible avec l’auto-attestation de sortie, les contrôles et les verbalisations de toute personne ne portant pas ou portant mal le masque sanitaire par les flics sur les plages.
Entre le 18 et le 21 mai dernier, les exemples d’anarcho-tyrannie en France se sont multipliés. Sur l’ordre du « sinistre » de l’Intérieur, le préfet de police de Paris interdit à 15 h le samedi le colloque d’hommage à Dominique Venner, une décennie après son acte sacrificiel, prévu le lendemain en début d’après-midi. Cette réunion intellectuelle pourrait propager un discours « discriminatoire et haineux ». Un autre prétexte justifiant cette mesure inique insiste sur la condamnation du futur fondateur de La Nouvelle Revue d’Histoire à dix-huit mois de prison en… 1961 pendant la Guerre d’Algérie ! Et la prescription, bordel ? Il existe pourtant depuis 1968 une loi d’amnistie (photo ci-dessus - NDLR).
Les autorités ont déniché un procédé pervers qui contourne la remise en cause de la décision. Le référé-liberté déposé aussitôt est rejeté le lundi 22 mai parce que l’événement était passé. N’y a-t-il donc pas des magistrats administratifs d’astreinte un dimanche ? Par cette entourloupe, la juridiction compétente n’étudie pas sur le fond cette scandaleuse interdiction, établit une présomption de culpabilité et ne condamne pas une nouvelle fois la préfecture de police. Une semaine plus tôt, le tribunal administratif de la capitale avait levé les interdictions de manifestation en l’honneur de Jeanne d’Arc et d’un colloque annuel tenu par les royalistes néo-maurrassiens. En revanche, il avait maintenu l’interdiction d’une rencontre européenne des Nationalistes d’Yvan Benedetti au motif fallacieux que ce dernier a été condamné pour des délits d’opinion politique. Les Nationalistes ont passé outre. Résultat, la police a sommé Yvan Benedetti de se présenter dans ses locaux afin de s’expliquer. Encore heureux que le RAID, le GIGN et la BIR ne vinrent pas chercher à l’heure du laitier ce grand sceptique du vivre ensemble inclusif, festif et séropositif !
Une condamnation judiciaire d’ordre politique empêcherait-elle donc à l’avenir d’organiser toute manifestation politique ? Signalons au passage qu’Alain Juppé, condamné en appel en 2004 pour prise illégale d’intérêts à 14 mois de prison avec sursis et à un an d’inéligibilité siège aujourd’hui au Conseil constitutionnel. Faut-il par conséquent arrêter les sessions fréquentes de cette institution ?
Entre-temps, Villegongis, village d’une centaine d’habitants, accueillait à son corps défendant et malgré l’interdiction formelle de la préfecture du département de l’Indre, le trentième « Teknival » de musique électronique. Les gendarmes ont-ils délogé les « teufeurs », grands consommateurs d’alcool et de drogues diverses ? Pas du tout ! La force publique n’a mobilisé que trois à quatre cents membres pour environ... trente mille participants. Certes, il y a eu des contrôles d’identité et des amendes dressées pour détention et usage de stupéfiants, mais jamais les accès routiers n’ont été bloqués. Pis, pompiers et service médical se sont installés à proximité du terrain agricole occupé sans la moindre autorisation aux frais du contribuable. Posons par ailleurs une question incorrecte : quel est le bilan carbone de ces trois jours de festivités illégales ? Les festivaliers ont laissé sur le champ des milliers de tonnes de déchets, mais les responsables de cette partouze sonore l’auraient parfaitement nettoyé... Cependant, on attend toujours la réaction indignée de Greta Thunberg et de Camille Étienne, nouvelle égérie des détraqués climatiques, pour les graves atteintes à l’environnement et aux éco-systèmes environnants. On a néanmoins appris que des vipères auraient mordu quelques « teknivaliers ». Nous savons tous que ces vipères, naguère lubriques, appartiennent dorénavant à l’ultra-droite !
Le traitement médiatique, judiciaire et politique de ce Teknival détonne avec les défilés impeccables du 6 mai à Paris et du 16 mai à Annecy. Dans la capitale, six cents militants se souvenaient de Sébastien Deyzieu mort vingt-neuf ans plus tôt en défilant avec tenue et dignité. Cette manifestation sans casse, ni violence ne pouvait qu’effrayer les belles âmes. En plus d’être tout de noir vêtus (Black lives matter oblige, non ?), les manifestants avaient le visage masqué. N’étaient-ils pas soucieux d’empêcher toute nouvelle contamination virale ou bactérienne ? La caste politico-médiatique n’a surtout pas apprécié d’entendre scander dans les rues de Paris « Europe ! Jeunesse ! Révolution ! » qui vaut mille fois mieux que le lamentable « Femme ! Vie ! Liberté ! ». L’hommage mérité rendu à Sébastien Deyzieu a déclenché l’ire du locataire de la place Beauvau qui dégaine plus vite que son ombre les décrets de dissolution.
Quant à la manifestation nocturne à Annecy où retentit le superbe chant Les Lansquenets, elle n’était pas déclarée. Si elle avait été déposée en préfecture, les autorités compétentes l’auraient interdite ! Observons que le RN et Reconquête ! se dédouanent volontiers de ces deux actions pacifiques dans l’espoir hypothétique de complaire aux prescripteurs d’opinion. La « dédiabolisation » est un leurre dangereux et incapacitant.
Pour interdire colloques et manifestations, le régime anarcho-tyrannique s’appuie sur une jurisprudence administrative de 2014 concernant les spectacles de Dieudonné que votre serviteur mentionnait dans En liberté surveillée. Réquisitoire contre un système liberticide (Les Bouquins de Synthèse nationale, 2014). Pendant ce temps, de Villerupt en Meurthe-et-Moselle à Marseille en passant par Valence dans la Drôme et Paris, les fusillades mortelles se généralisent sur fond de rivalités croissantes pour le trafic de drogue. La véritable menace n’est-elle pas l’achat et la consommation de cette merde qui accélère la zombification du pays ? En voulant légaliser les drogues dites « douces », odieux euphémisme, Insoumis, Verts, socialistes, communistes et aile sociétale du macronisme portent une lourde responsabilité morale dans ces règlements de compte sanglants. La réponse du Régime reste fragile, faible et inapproprié.
Un nouveau palier d’oppression vient d’être franchi. Aux manifestations et réunions publiques censurées de manière préventive viendront après la fermeture administrative des librairies amies dans la capitale française (Librairie Vincent, Librairie Française, Librairie Duquesne Diffusion, La Nouvelle Librairie), à Nancy (Les Deux Cités) et au Puy-en-Velay (Arts enracinés), puis, à l’instar des précédents d’Al-Manar, la chaîne du Hezbollah libanais, de Spoutnik et de RT, la suspension définitive des sites Internet avant de s’en prendre finalement aux maisons d’édition, aux journaux, aux revues et à leurs collaborateurs.
Le propos est volontiers pessimiste. Julien Freund avait l’habitude de dire qu’en politique, il faut toujours envisager le pire. Il est temps d’en prendre conscience et d’agir en conséquence.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°76, mise en ligne le 30 mai 2023 sur Radio Méridien Zéro.
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Comment retrouver une électricité bon marché ?
Encore un scandale, lié aux fifrelins de Bruxelles. D’anciens capitaines d’industrie et un ancien ministre s’élève contre le yoyo des prix de l’électricité. Pour eux, mais pour nous également, il est urgent de suspendre le mécanisme européen d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh) afin de retrouver une électricité dont le prix est aligné sur son coût de production, défendent six cosignataires que voici :
Arnaud Montebourg, entrepreneur, ancien ministre de l’Économie et du Redressement productif ; Raphaël Schellenberger, député, président de la commission d’enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France ; Henri Proglio, ancien PDG de Veolia et d’EDF ; Loïk Le Floch-Prigent, industriel, ancien PDG de GDF, d’Elf et de la SNCF ; Hervé Machenaud, ancien directeur exécutif d’EDF ; Nicolas Meilhan, entrepreneur, ancien conseiller scientifique à France Stratégie.
Lire la suite ICI
Source : Le Figaro 6/6/2023
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Le « cimetière » des Autotlib d’Hidalgo en Sologne
Source Jeune nation cliquez ici
La maire de Paris a voulu des « Autolib » pour sa ville. En voici le résultat en Sologne…
En Sologne, il n’y a pas que le château de Chambord…
Pour info à ceux qui se demanderaient ce que sont devenues nos belles voitures électriques parisiennes d’Hidalgo-Les Verts. Voici quelques photos prises par un résidant de Romorantin sur un entrepôt situé près de la déchetterie.
Inadmissible ! Il n’y a de responsabilité que pour les gueux…
Le majestueux fiasco parisien de la voiture électrique en libre accès…
Le fiasco parisien de la voiture électrique ou les fructueux investissements des « escrologistes » !
Bizarre, les écolos ne s’en vantent pas, ils préfèrent empêcher les enfants de rêver, supprimer les arbres de Noël, le Tour de France, les centrales nucléaires…
Dans le privé, une telle gabegie serait sanctionnée par la démission du responsable, voire son licenciement… L’argent des Français, du moins de ceux qui paient l’impôt, n’est pas utilisé avec toute la rigueur qui devrait être la règle.
Des centaines de batteries qui fuient et répandent leurs produits toxiques dans les sols.
Personne n’en veut. Personne ne sait qu’en faire. Fabricants et casses ne veulent pas les racheter. Même les recycleurs professionnels les ignorent. L’Inde refuse de les importer. L’usine de batteries a dû fermer, car aucun constructeur au monde n’a voulu de cette technologie des « batteries chaudes ».
Mme Hidalgo et ses amis verts, pourtant toujours prompts à « la ramener » sur à peu près tout, restent cois sur ce sujet. Trop gênant peut-être ?
La vue aérienne est impressionnante.
Des centaines de voitures électriques qui pourrissent… Des tonnes d’acide pour qui ?
Et dire que nos gouvernants ne veulent plus que des voitures électriques d’ici à 2025…
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Victoire à Réalmont (Tarn) : il n’y aura pas de migrants, le préfet du Tarn a dû reculer !
Communiqué de la Coordination Partout Callac :
Le préfet du Tarn vient de tenter une opération qui s’est mal terminée.
Il a fait demander aux habitants de Réalmont et ses environs d’indiquer les logements vacants et a tout simplement proposé de les rénover et de signer un contrat d’hébergement pluriannuel après la réalisation des travaux.
Ce que les habitants ne savaient pas c’est qu’il s’agissait pour le préfet d’aboutir au logement d’une cinquantaine de migrants, dénommés « réfugiés » alors que tout le monde sait que, dans leur immense majorité, ils ne sont nullement réfugiés.
Ce sont les avocats de ONG qui ont trouvé ce moyen pour faire entrer aisément les migrants en France. Ce sont ces personnes qui sont placées dans des CADA pendant le temps de l’instruction de leur dossier. Mais s’ils sont déboutés, ils restent quand même en France et ne quittent pas notre pays.
Lorsque les habitants ont découvert le pot aux roses, une mobilisation a été immédiatement organisée. Le préfet qui a tenté de tromper les habitants a interdit toute possibilité de manifester concernant ce sujet.
La population et les élus se sont fortement agacés de tout cela – la tentative de tromperie puis l’interdiction d’exprimer le refus du projet préfectoral – et devant l’ampleur de la mobilisation populaire et des élus, le préfet a été obligé de remballer son projet.
Cette tentative du préfet, on en retrouve de similaires dans une multitude de communes. Avec les mêmes travers : pas de consultation des élus, pas d’information ni de consultation de la population concernée, montage du projet en toute discrétion en s’appuyant sur des associations gavées de subventions (nos impôts) pour qui l’immigration est un business. Mais qui rapporte gros.
Ce qui vient de se passer à Réalmont démontre que partout les populations doivent être vigilantes. Dès que des projets semblables à celui de Réalmont sont repérés, la mobilisation doit s’organiser. Mais la victoire à Réalmont démontre aussi que, comme à Callac, lorsqu’on se bat on peut gagner.
La Coordination Partout Callac invite tous les citoyens à se mobiliser pour mettre en échec la « transition démographique » qui est en réalité l’invasion de nos campagnes, voulue par Macron.
La Coordination Partout Callac est disponible pour aider tous les citoyens confrontés à un problème de ce genre, afin de les aider à combattre et leur faire profiter de notre expérience.
Bernard Germain, porte-parole de la Coordination Partout Callac
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mardi, 06 juin 2023
L’instrumentalisation de l’Histoire, un exercice périlleux…
Octobre 1942, François Mitterrand rencontre le maréchal Pétain à Vichy, alors qu’il travaille au Commissariat au reclassement des prisonniers.
Didier Lecerf
Dimanche dernier, 4 juin, la coqueluche des élites déracinées, le couturier en chef du prêt-à-penser Jacques Attali, a commis, à propos du parti de Marine Le Pen en particulier et de la droite nationale en général, un tweet qui se voulait sans doute assassin mais n’a réussi qu’à sombrer dans le ridicule : trois phrases - « Ne jamais oublier. Ils n’ont pas changé. Ils restent moralement infréquentables » - assorties d’une capture d’écran de l’émission C l’hebdo, sur France 5, au cours de laquelle l’inénarrable Jean-Michel Aphatie, s’employait, avec la délicatesse d’un sumotori basque dans un magasin de porcelaine, à démontrer que le RN, ex-FN, a bien des « racines pétainistes »…
Attali, Aphatie : hommes d’expérience, ces deux révérends pères La Morale devraient pourtant savoir que l’instrumentalisation de l’Histoire est un exercice tout aussi casse-gueule que celui qui consiste à donner des leçons…
Commençons par Aphatie.
Au cours de l’émission susnommée, le futur chroniqueur du ricaneur Yann Barthès, déclare doctement, l’œil pétillant et la mine réjouie : « Le Rassemblement national… Mais où (Marine Le Pen) a-t-elle été chercher cela ? Alors on va remonter un peu le temps et nous allons nous arrêter au printemps 1936. Nous sommes dans l’entre-deux-tours des élections législatives qui vont voir la victoire du Front populaire, et Philippe Pétain prend la parole… Philippe Pétain, il a fait un peu de politique, il a été ministre de la Guerre pendant toute l’année 1934. Il est l’une des figures imposantes – même si ce n’est pas un acteur très important – de la droite nationale française et dans cet entre-deux-tours des élections législatives, il fait une interview au Journal (…) où il dit : contre le Front populaire, il faut un rassemblement national. Ah, quand même, c’est pas mal, ça »…
Pas mal : peut-être… À condition de partager les obsessions politiques de l’auteur de cette déclaration. Faux : sûrement. Comme le démontre la consultation de la une du 30 avril 1936 dudit titre (de droite) sur Gallica, le site de la BNF… Petit aperçu du bref échange entre le maréchal et le journaliste venu l’interroger :
- Monsieur, je ne vois pas très bien ce que vous attendez de moi et je m’étonne même que les portes se soient ouvertes devant vous. Je me suis fait une règle absolue de ne jamais accorder d’interview et de ne pas faire de politique (…).
- Monsieur le maréchal, le peuple français est allé voter dimanche dernier et il y retournera dimanche prochain. J’aurais voulu recueillir votre mot d’ordre.
- Non, monsieur, car ce serait de la politique.
- Monsieur le maréchal, (…) il n’y a pas en France de personnalité plus symbolique que la vôtre pour transmettre aux hommes d’aujourd’hui le sens du sacrifice consenti par les hommes d’hier.
- Alors, dites ceci. Dites que la France est moins malheureuse que l’Allemagne, moins malheureuse que l’Italie. La question du pain se pose chez nous moins qu’ailleurs. Pourtant ni l’Allemagne ni l’Italie ne doutent. Nous, nous doutons. C’est que la crise n’est pas chez nous une crise matérielle. Nous avons perdu la foi dans nos destinées, voilà tout. Nous sommes comme des marins sans pilote, sans gouvernail. C’est contre cela qu’il faut lutter. C’est cela qu’il faut retrouver : une mystique. Appelez-la comme vous voudrez : mystique de la patrie ou, plus simplement, du souvenir : hors de cela, point de salut. Nous ne venons qu’après des millions d’êtres qui ont peiné et souffert pour que nous soyons ce que nous sommes. ils ont droit d’exiger de nous qu’au moins nous poursuivions leur tâche.
- Si vous aviez à résumer votre pensée en un mot, monsieur le maréchal ?
- RASSEMBLEMENT NATIONAL.
À cette première mise au point à l’adresse d’Aphatie, ajoutons-en une seconde. Cinq mois avant cette interview du "vainqueur de Verdun" paru dans Le Journal, le magazine Vu (fondé et dirigé par l’éditeur de gauche Lucien Vogel, dont la fille Marie-Claude était alors la compagne du rédacteur en chef de L’Humanité, Paul Vaillant-Couturier) publiait deux articles particulièrement élogieux pour Philippe Pétain, dans son numéro hors-série du 30 novembre 1935 intitulé Si les Français se battaient. Front national contre Front populaire. Qui vaincrait ? Dans le premier papier, le radical socialiste Pierre Cot, futur ministre de l’Air de Léon Blum, vantait ce chef « en dehors des luttes politiques » dont le « courage », la « probité intellectuelle », la « droiture » sont « indiscutables et indiscutées », tandis que dans le second, le constitutionnaliste Joseph Barthélémy, futur garde des Sceaux de l’État français, louait ce « maréchal républicain » à la « parfaite loyauté » et à l’ « absolue indépendance politique »…
Passons maintenant à Attali.
« Ne jamais oublier », a-t-il twitter… Effectivement, nous n’oublions pas… Nous n’oublions pas que la vie est pleine de hasards, de surprises, que les parcours ne sont pas linéaires, que le contexte, les circonstances expliquent beaucoup de choses et que l’histoire est complexe… Ainsi, nous n’oublions pas que François Mitterrand (dont il fut le "sherpa"), bien avant son élection à la présidence de la République, et quelques années avant son obtention de la francisque, a appartenu aux Volontaires nationaux du colonel de La Rocque (cliquez ici), le chef des Croix de feu, pendant un peu plus d’un an, entre la rentrée de 1934 et le printemps de 1936… Nous n’oublions pas que 293 parlementaires de gauche, le 10 juillet 1940, ont accordé, eux aussi, au maréchal Pétain les pleins pouvoirs pour « promulguer (…) une nouvelle constitution de l’État français »… Et que parmi eux se trouvait entre autres Henri Salengro, le frère de Roger Salengro (le ministre de l’Intérieur socialiste du Front populaire), élu au siège de ce dernier, après son suicide (en raison notamment des attaques dont son épouse et lui-même furent l’objet de la part de certains communistes)…
Comme on dit en politique, « quand on monte à l’arbre, il faut avoir le cul propre ».
18:52 Publié dans Didier Lecerf | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Mercredi 7 juin à 19 h 15 sur Radio Courtoisie :
Mercredi 7 juin à 19 h 15 sur Radio Courtoisie,
Nicolas Stoquer reçoit les anciens trotskistes
Pierre Cassen (LCR) et Bernard Germain (OCI)
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L’Union européenne persiste et signe avec les associations islamistes
Michel Festivi
C’est Boulevard Voltaire qui nous l’apprend. Dans un article du 5 juin intitulé : « une association islamique contestée, à nouveau enrôlée par l’Union Européenne », - l a FEMYSO, acronyme de Forum of European Muslim Youth and Student Organisations, financée à hauteur de 210 000€ depuis 2007 par Bruxelles -, va officiellement participer aux rencontres des jeunes européens les 9 et 10 juin prochain.
Cette manifestation au Parlement européen est censée « réunir (des jeunes), pour partager et façonner leurs idées pour le futur de l’Europe (sic) ».
Jean-Paul Garraud, ancien magistrat, député européen RN, a fustigé la chose, en précisant que « cette association proche des frères musulmans, enverra une délégation de 100 jeunes à ces journées ». Ce groupement est régulièrement dénoncé comme promouvant des campagnes sur la « liberté » de porter le voile, d’attaquer les interdictions du burkini, ou de mettre en avant le hijab.
Pourtant des membres du gouvernement français étaient un temps montés au créneau pour pointer du doigt cette proximité de Bruxelles avec un lobbyste islamiste. Notre Marlène Schiappa avait sur Europe 1 affirmé « être choquée ». Notre ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin avait fait part au magazine Marianne de sa volonté d’écrire à la Commission européenne afin de dénoncer ce rapprochement. On peut logiquement penser que si le gouvernement avait eu une attitude ferme, l’Europe aurait sans doute reculé.
Il faut croire qu’il n’a pas été très efficace, où qu’il n’a pas beaucoup insisté. Jean-Paul Garraud rappelle, que lui et Jordan Bardella avaient demandé à la Présidente du Parlement européen de « bannir cette association », sans jamais recevoir de réponse. L’association en question en tout cas, se targue « d’avoir développé des liens utiles avec le parlement européen. »
Les femmes qui ont été massacrées ou blessées en Iran pour avoir refusé de porter le voile, où les chrétiens martyrisés dans certains pays musulmans comme encore tout dernièrement au Pakistan, apprécieront. Le Pakistan qui justement vient de durcir ses lois sur le blasphème.
17:51 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quand des « néonazis » menacent le Finistère, Bécassine sonne le tocsin !
La chronique de Philippe Randa
Des « chemises brunes » affûtent-elles leurs couteaux sur les trottoirs bigoudens ? Font-elles le nettoyage par le vide dans les bibliothèques de Morlaix ? Le sang coule-t-il dans ses caniveaux comme dans ceux d’une vingtaine d’autres villes bretonnes ? C’est à croire… car figurez-vous qu’un tract « décoré de croix gammées, appelant les “compatriotes de race blanche” à s’unir face aux juifs, aux pédo-LGBT et à l’immigration » circule ! Déjà une vingtaine – rendez-vous compte ! – de mairies de la région l’ont reçu !
Scandalisés – on le serait à moins, n’est-ce pas ! – les élus ont immédiatement fait savoir qu’ils entendaient « poursuivre les auteurs en justice ! » et le Préfet annoncé l’ouverture d’une enquête ! Aux armes, citoyens, l’outrage est dans les boîtes à lettres !
« Dans les municipalités qui ont reçu ce courriel, c’est la stupéfaction et la colère », rapporte le site Franceinfo, et Jean-Paul Vermont, maire socialiste de Morlaix, « très énervé de voir, qu’en 2023, on puisse encore se référer à cette idéologie. C’est dramatique de bêtise » l’a, lui-même, sans tarder signalé à la maréchaussée avec dépôt de plainte, fustigeant comme il se doit les auteurs de l’infamie : « Honte à ceux qui s’associent aux nazis, aux antisémites, aux racistes et homophobes »…
Comble de lâcheté des auteurs dudit tract, ceux-ci se réfugient sous une appellation jusqu’ici inconnue de toutes celles, diverses et variées, de la « bête immonde » et joignable grâce une adresse internet les dissimulant plus que probablement à l’autre bout du monde, derrière le troisième cabanon d’une zone en friche du Groboukistan oriental… ou dans les environs !
Mais les inspecteurs Clouzot de la répression de la haine extrémiste de droite (forcément de droite, la haine ! l’amour est à gauche, tout le monde devrait le savoir) ont sûrement déjà retroussé leurs manches et on va voir ce qu’on va voir… À moins qu’un événement chassant l’autre, on n’en parle déjà plus demain matin… ou que ce tract ne soit finalement qu’une provocation/manipulation de militants d’ultragauche – au fait, oui, et pourquoi pas ? – et qu’il leur sera alors aussi judicieux que fermement conseillé de refermer plus vite encore un dossier à peine ouvert.
Mais bon ! Incontestablement, et pour reprendre les termes appropriés de monsieur le Maire de Morlaix, un tel tract est incontestablement « honteux » et « dramatique » de bêtise, nul esprit sain ne pourrait dire le contraire sur le fond… mais, au fait, tous ces élus finistériens ont-ils également fait d’identiques déclarations après les annonces de suicide d’enfants victimes de harcèlement scolaires ? Ou après celles des violences subies par les victimes quotidiennes de racailles dépourvues de la moindre conscience du bien et du mal ?
Qui en douterait ? Ou sinon, leurs réactions totalement disproportionnées pour un aussi vulgaire que débile et suspicieux tract, ne seraient-elles pas tout autant « honteuses », « dramatiques » et parfaitement « indignes » ?
Source EuroLibertés cliquez ici
17:44 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Du pain, pas des flingues !
Le billet de Patrick Parment
Etre paysan aujourd’hui, n’est plus. En effet, sous ce label traditionnel se cachait un mode de vie dans lequel on reconnaissait des comportements sociaux et culturels spécifiques. Un monde fait de légendes et de superstitions qu’on a souvent caricaturé mais dont le grand Henri Pourrat a parfaitement rendu compte dans cette somme qu’est le Trésor des contes (treize volumes chez Gallimard). Foin de ce monde, la société de consommation a laminé tout ce petit monde et fait du paysan un agriculteur. Un homme qui travaille la terre quand il n’élève pas veaux, vaches, cochons, couvées. Ce qui en revanche n’a pas changé, c’est le labeur. Qu’un tracteur ait remplacé le bœuf ou le cheval ne change rien à l’affaire. Ici, le maître, c’est le temps dans les deux sens du terme à savoir la durée et le climat. Ce qui n’a pas changé, c’est la part d’esclavage que représente cet état. Et même les 35 heures du moindre prolétaire – les fameux travailleurs du grand Georges Marchais -, ne s’appliquent pas à lui. Ici le débat syndical se résume à une Fnsea qui fait la pluie et le beau temps et qui défend de préférence les forts contre les faibles. Entendez par là la grande culture intensive contre le petit producteur local. L’un change sa Mercédes tous les ans, l’autre rame de ses crédits auprès du grand Satan qu’est le Crédit agricole. Et comme si cela ne suffisait pas nos agriculteurs et autres producteurs ne sont pas défendu par l’Etat face aux géants de la grande distribution. Ô, je sais, vous allez dire que j’exagère, que ce n’est pas bonnet blanc et blanc bonnet. Certes. Mais le taux de suicide chez eux est largement supérieur à la moyenne nationale. Et comme si cela ne suffisait, voici que le réchauffement climatique s’en mêle. Et là, il n’y a pas de remède. Ou plutôt si, il y en a un. Qu’au lieu de livrer des armes à l’Ukraine, on ferait mieux de se pencher sur la survie alimentaire des Français, car notre pays est aujourd’hui nettement plus agricole que marin – nos énarques ont détruit la pêche française. On aimerait donc que l’Etat considère le secteur agricole comme hautement stratégique, car il y va de notre survie.
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lundi, 05 juin 2023
Deux victoires pour Florence Bergeaud-Blackler
Michel Festivi
L’anthropologue, chercheur au CNRS, auteur d’un livre retentissant : « Le frérisme et ses réseaux, l’enquête », publié aux éditions Odile Jacob en janvier 2023, vient de remporter deux victoires importantes pour le combat des idées et les libertés publiques.
J’ai ici, à plusieurs reprises, dans ces colonnes, rappelé comment cette universitaire, qui dissèque au scalpel l’emprise de plus en plus grande des islamistes et notamment celle des frères musulmans dans nos sociétés occidentales, avait été clouée au pilori.
Elle a dû, courageusement, affronter des cabales d’universitaires de l’islamo-gauchisme. Elle a dû faire face aux oukases, aux injures, voire aux menaces de mort de l’islamosphère. Cela l’a conduit à devoir porter plainte, mais surtout à souffrir une protection policière. Il faut dire que ni le corps universitaire, ni les autorités qui doivent la défendre et la protéger ne se sont beaucoup préoccupés de faire leur devoir.
Vous vous souvenez, que très courageusement, la Sorbonne avait annulé puis reporté la conférence qu’elle devait faire, dans le cadre d’un diplôme universitaire, proposé par le référent laïcité, une formation continue sur le fait religieux. Et bien cette conférence a pu se tenir, certes sous très haute protection policière, ce qui en dit long sur l’état de soumission de nos institutions publiques, mais elle s’est tenue, ce qui constitue incontestablement une victoire pour elle et les valeurs des libertés publiques que veulent faire disparaître les tenants des totalitarismes communisto-islamique.
Pierre-Henri Tavoillot, le référent universitaire de ce cursus a présenté ainsi Madame FBB : « Nous ne sommes pas seulement ici pour témoigner notre soutien à FBB, dont l’ouvrage a été attaqué, mais aussi parce que ce livre est vraiment un très bon livre. »
La conférencière a pu détailler le fruit de ses recherches, et surtout réaffirmer que la dénonciation de « l’islamophobie » constitue le fer de lance de cet entrisme islamique, et que le frèrisme trouve dans « l’islamo-gauchisme », son meilleur compagnon de route, comme le souligne l’article du Figaro du 3/06/2023.
D’ailleurs la meilleure preuve de la confirmation des thèses de Madame FBB, est que justement, elle est attaquée de toute part et surtout par l’Université, ce qui démontre qu’elle a visé juste. En règle générale, quand un auteur, un historien, un écrivain est vilipendé par l’Université française, c’est qu’il est dans le vrai et qu’il dénonce des faits avérés. De nombreux exemples abondent depuis Reynald Secher, en passant par Sylvain Gouguenheim ou Georges Bensoussan. Même Sylviane Agacinski, qui vient d’être élue à l’Académie Française, et qui s’est prononcée contre la GPA et les diatribes de l’ultra féminisme politique, femme de gauche s’il en est, a aussi été censurée par le wokisme et a été privée de conférence par le passé
Autre victoire et non des moindres en faveur de FBB, la fameuse Revue des Deux Mondes vient de lui décerner, le 1er juin, son 16 -ème prix, pour son livre, et sa Directrice Madame Aurélie Julia a ainsi justifié la remise du prix en indiquant : « les membres du jury ont voulu récompenser la qualité d’un travail fouillé ainsi que le courage d’une femme menacée pour ses recherches. La liberté d’expression est un droit fondamental en France ». Devoir le rappeler en 2023 en dit long sur l’état de décomposition et d’emprise de notre société française.
FBB a quant à elle tenu à dire que : « ce prix couronne son livre, fruit d’une recherche scientifique durant plus de 20 ans, ce prix honore le combat quotidien pour la liberté académique, la recherche et l’enseignement. »
La revue a tenu à mettre en avant que : « FFB explore l’origine de cette idéologie politico-religieuse, son fondement doctrinal, son organisation et la manière dont ce mouvement islamiste étend son empire au cœur même des sociétés. »
Parmi les membres du jury de cette année, on peut citer Franz-Olivier Giesbert, Renaud Girard, Elise Longuet.
Déjà en 2018, la Revue des Deux Mondes avait primé Gilles Kepel qui dirige la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l’Ecole Normale Supérieure, alors auteur chez Gallimard de : « Terreur dans l’Hexagone, genèse du djihad français. » Gilles Kepel a d’ailleurs préfacé l’ouvrage de Madame FBB, et a dû subir, lui-aussi une protection policière suite à des menaces de mort.
Des petits succès certes, mais qui révèlent que dans notre pays, les libertés d’expression, de réunion et d’association sont remises en cause tous les jours, et en premier par le ministre de l’intérieur qui n’interdit pas des manifestations de l’ultra-gauche souvent violentes, mais qui préventivement, piétinant tous les principes du droit, fait interdire les réunions de ceux qu’il considère abusivement comme des tenants de « l’extrême-droite » ou de « l’ultra-droite », alors que les précédents avaient démontré que ces expressions n’avaient jamais engendré, par le passé, des heurts à l’ordre public, sauf de la part de ceux qui voulaient les empêcher de manifester, de se réunir, ou de faire valoir des voix contraires.
10:13 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Répartition des migrants et ingénierie sociale
Dans sa chronique du Figaro (3/6/2023) Mathieu Bock-Côté s’en prend à ce gouvernement qui voulant montrer une image propre de la capitale en vue des Jeux olympiques n’a rien trouvé de mieux que de les exfiltrer dans nos campagnes et ordonné aux préfets de jouer les proxénètes. Inutile de dire, suite aux expériences menées à Callac et à Saint-Brévin, que ça va râler dans les chaumières et faire hurler des maires qui n’ont en rien été concertés, pas plus évidemment que les populations. Mathieu Bock-Côté dénonce également l’aspiration totalitaire de ce régime décidément peu démocratique d’interdire toute manifestation dès lors qu’il est possible de manipuler ce concept d’extrême droite qui ne veut plus rien dire. Du Rassemblement national à l’Institut Iliade, on se demande où est la sédition et l’atteinte aux valeurs de la République.
Il y a plus grave encore à nos yeux. Outre le fait que ce gouvernement n’a aucune ligne directrice concernant l’immigration si ce n’est sa soumission à tout ce qui touche de près ou de loin à l’islam – à l’image de trop nombreux élus -, les Français ont tout lieu de s’inquiéter de la montée de la violence dans nos villes et nos campagnes. Pas une seule journée qui ne se passe sans que la longue litanie des braquages, des vols et des viols ou des morts, ne viennent pigmenter la rubrique des faits divers de nos quotidiens. Ce pays est proprement en train de partir à vau l’eau tant la sécurité publique n’est plus assurée. Ce ne sont pas les policiers qui sont en cause, bien au contraire, ils subissent eux-aussi le laxisme pour ne pas dire l’incompétence d’un ministre de l’Intérieur aux ordres d’un patron qui l’est tout autant. Macron n’est pas prêt de trouver le remède contre le Rassemblement national. Mais les Français sûrement !
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