vendredi, 06 octobre 2023
Les céréales ukrainiennes : un cauchemar pour l'Europe
Anne Rovan
« Bien sûr, nous soutenons l’Ukraine. Le souci, c’est que lorsque l’on parle de nos problèmes aux Ukrainiens, ils nous répondent toujours : vous comptez nos poulets et nos tonnes de blé. Nous, on compte nos morts. » Cette confidence de Christiane Lambert, ex-patronne de la FNSEA et actuelle présidente du Comité des organisations professionnelles agricoles, la première organisation syndicale d’agriculteurs en Europe, en dit long sur l’ampleur des problèmes que pose à l’UE le sujet des produits agricoles ukrainiens. Alors que les Européens parleront ce vendredi des élargissements à venir de l’UE, les difficultés dépassent largement les pays voisins de l’Ukraine, notamment la Pologne et la Hongrie qui ont pris la tête du combat sur le sujet. La Lituanie et la Lettonie, fidèles parmi les fidèles dans le soutien au pays en guerre, ont vu affluer sur leur marché le lait ukrainien, faisant baisser les cours de moitié. Les Pays-Bas doivent composer avec des stocks énormes d’œufs et de volailles ukrainiennes. « Mais comme les Néerlandais sont avant tout des commerçants, ils savent retomber sur leurs pieds », ironise une source européenne. Les producteurs français se retrouvent submergés par les volailles ukrainiennes, essentiellement des poulets. L’Italie a vu arriver sur son marché des quantités énormes de blé tendre « made in Ukraine ». « Il y a un effet domino », résume Irène Tolleret, eurodéputée Renew et membre de la Commission agriculture et pêche au Parlement européen. « Cette histoire de céréales est devenue un vrai cauchemar, un poison pour l’UE », ajoute une source européenne.
Lorsque la Commission annonce au printemps 2022 la levée future des droits de douane sur les produits ukrainiens en- trant dans l’UE - y compris les produits agricoles -, tout le monde ou presque applaudit. Plusieurs diplomates mettent toutefois en garde les voisins de l’Ukraine sur les risques auxquels ils exposent leurs agriculteurs. « On a eu droit à une diatribe polonaise de dix minutes contre tous ceux qui veulent poignarder les héros ukrainiens », se souvient l’un d’eux. Ces diplomates étaient loin d’imaginer les problèmes en chaîne qui allaient se poser. Non seulement aux pays voisins de l’Ukraine (Pologne, Hongrie, Roumanie, Bulgarie et Slovaquie) qui se sont retrouvés avec d’énormes stocks, mais aussi à nombre d’autres États membres. Les produits ukrainiens étant bien moins chers que les produits européens, il y a eu un effet de substitution dans l’UE et, en bout de chaîne, des prix bien plus élevés pour les clients finaux de l’Ukraine. Quant aux agriculteurs européens, ils ont vu les cours baisser compte tenu de l’augmentation des stocks. « Je me demande s’il n’y a pas une volonté des gouvernements européens de laisser faire pour faire baisser les prix de produits alimentaires », lâche un dirigeant syndical agricole.
À sa décharge, la Commission n’avait guère d’autre choix que d’ouvrir le mar- ché intérieur à l’Ukraine, troisième exportateur de céréales au monde. Il fallait faciliter l’acheminement des céréales ukrainiennes vers ses principaux clients d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient. Alors que le transport par la mer Noire semblait compromis, il fallait passer les céréales ukrainiennes par l’UE. À défaut, Bruxelles prenait le risque d’exposer le monde à une grave crise alimentaire. Pour l’UE, le calcul était aussi financier. Plus l’économie ukrainienne continuait de tourner, moins les Européens auraient à débourser d’argent pour soutenir le pays en guerre et financer sa reconstruction, à terme. La Commission a, ’une certaine manière, assez vite anti- cipé les difficultés, en travaillant à la création de couloirs de solidarité, ces voies étanches qui permettraient d’acheminer les produits ukrainiens vers les clients finaux sans qu’ils se dé- versent dans les marchés de l’UE. Mais elles sont compliquées à mettre en œuvre. Et la Russie s’emploie à ce qu’el- les ne fonctionnent pas. « L’effet pervers de tout cela, c’est que Moscou commence à faire des ventes de céréales de gré à gré à des pays tiers, notamment à l’Égypte», souligne un diplomate européen.
Un peu plus d’un an après avoir sauté le pas, quelques mois seulement après avoir renouvelé la levée des droits de douane pour un an de plus - jusqu’à juin 2024, mois des prochaines élections européennes -, la Commission se retrouve dans une situation inextricable. « Vous vous souvenez du sketch de Coluche sur les torchons noués qu’on passe à la machine ? La Commission en est là. Et je ne sais vraiment pas si elle va réussir à défaire tous les nœuds mouillés qu’elle a elle-même créés », tacle un diplomate européen. D’un côté, et même si des solutions sont recherchées avec Kiev, la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie continuent de bloquer les céréales ukrainiennes, contrevenant ainsi à toutes les règles de l’UE. L’Ukraine a réagi fermement, menaçant de porter l’affaire devant l’OMC. Ironie de l’histoire, le commerce étant une compétence exclusive de l’UE, c’est la Commission qui représenterait et défendrait les intérêts de ces trois pays de l’UE face à l’Ukraine si la plainte déposée par Kiev devait prospérer devant l’organisation internationale. De l’autre, dans les autres États membres, les inquiétudes et la grogne commencent aussi à monter parmi les agriculteurs, relayées avec d’infinies précautions par leurs syndicats professionnels. Pas question en effet d’être accusés de remettre en cause le soutien à l’Ukraine ou de faire cause commune avec la Hongrie et la Pologne.
Ils pointent toutefois des difficultés bien réelles. « Les importations de poulet à des pays tiers représentaient 15 % en 2018. Elles atteindront plus de 25% cette année. Sur les six premiers mois de l’année, 120 000 tonnes ont été importées d’Ukraine, contre 70 000 sur la même période de 2022 et 40 000 tonnes sur les six premiers mois de 2021. Il ne faut pas oublier que la filière volaille sort à peine d’une crise sanitaire », s’inquiète Yann Nedelec, directeur de l’Anvol. « On commence à monter au créneau. Depuis un an, le blé tendre importé a fait un bond de 300 % », confie Paolo Di Stefano, qui représente à Bruxelles Coldiretti, le plus gros syndicat agricole italien pour les céréales. Dans un communiqué récent, cette organisation appelle à « une surveillance attentive de couloirs de solidarité pour que les produits parviennent aux pays tiers destinataires ». Même le DBV, le puissant syndicat allemand, commence à faire entendre la même petite musique. Les problèmes passent d’autant plus mal que les représentants des syndicats ont le sentiment d’aider non pas de petits agriculteurs ukrainiens, mais au contraire des géants ukrainiens « détenus par des oligarques et cotés à Chypre». Dans le viseur : le mastodonte MHP qui représente la quasi-totalité des exportations vers l’UE et développe, parallèlement, ses activités dans l’UE. Certains ministres emboîtent le pas des syndicats... À bas bruit. En juillet, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, faisait part de ses inquiétudes face à la concurrence des œufs et des poulets ukrainiens, tout en réclamant « une vraie stratégie d’ensemble ». Son homologue italien a récemment pointé les risques de déstabilisation des filières agricoles. La saga des céréales ukrainiennes donne la mesure des modifications qu’il faudra apporter à la PaC avant que l’Ukraine entre dans l’UE. « Ce sera un travail énorme, soupire un diplomate. Mais nous récupèrerons aussi l’un des poids lourds mondiaux de l’agriculture ».
Source Figaro 5/10/2023
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Joyeux anniversaire
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Les abonnés de Réfléchir & Agir viennent de recevoir son 79e numéro, soit trente années d’existence et de combat. Trente ans déjà ! Comme le temps passe pour reprendre le titre d’un roman d’un brillant écrivain français trop tôt disparu car assassiné…
Qu’il est maintenant loin le tout premier numéro d’octobre – novembre 1993 sous la forme d’un fanzine. Sur sa couverture s’exprimait déjà sa différence avec une citation extraite d’un discours de José Antonio Primo de Rivera prononcée à Carpio de Tajo, le 25 février 1934 : « La vie ne vaut la peine d’être vécue si ce n’est pour la brûler au service d’une grande cause. » L’éditorial posait des bases pour lesquelles R&A n’a jamais dérogées : « Le militant s’informe, analyse, parle, expose, discute et convainc. Il est chaque minute en train d’alimenter sa doctrine, toujours prêt à faire connaître ses idées et montrer partout que la résistance à l’ordre démocratique s’organise. » Un article visionnaire prévenait ensuite de « La société de confusion : convergences doctrinales, brouillage des cartes et déclin du politique ».
Ainsi un brûlant feu intérieur continue-t-il à flamber chez les deux chevilles ouvrières qui effectuent au quotidien un travail parfois fastidieux : Eugène Krampon et Pierre Gillieth. Grâce aux bons soins de Wilsdorf, l’émission du 7 juillet 2023 a longuement interrogé ce dernier sur cette entreprise militante remarquable. Nous invitons tous les auditeurs à l’écouter si ce n’est pas encore fait. L’ami Gillieth est infatigable. Outre la direction administrative et rédactionnelle d’un périodique de haute tenue, il s’occupe des éditions Auda Isarn. Cette sympathique maison d’édition publie plusieurs titres par an. Signalons le beau succès de la collection policière « Le Lys noir » et, en particulier, les aventures truculentes du Hussard.
Pour l’anecdote, le nom de cette collection irrita Rodolphe Crevelle (1955 - 2019), militant anarcho-royaliste de l’Hyper-France et de la francité résistante. Dans le sillage de La Manif pour Tous, cet ancien militant solidariste publia une série de journaux intitulée Le Lys noir placée sous le patronage de Georges Bernanos. Agacé par ce qu’il considérait comme un détournement, Rodolphe Crevelle menaça de casser la gueule des co-directeurs de la collection avant de se raviser. Il apprit qu’à côté de Pierre Gillieth officiait Francis Bergeron, le même qui dans sa jeunesse solidariste distribuât des tracts anti-communistes sur la Place rouge à Moscou à l’époque soviétique.
Des liens amicaux existent depuis le début entre le magazine autonome de désintoxication idéologique et Radio Méridien Zéro. Eugène Krampon a contribué aux deux projets. Le dossier du numéro 34 (hiver 2010) de R&A proposait d’ailleurs « Vers une rupture militante nécessaire » avec les entretiens de Gianluca Iannone, le fondateur de CasaPound, et de Frédéric Laroque, alors porte-parole du MAS (Mouvement d’action sociale). Placée sous la mémoire fidèle de Robert Dun (1920 – 2002) et de Jean Mabire (1927 – 2006), le magazine albo-européen perdure, comme l’écrit en éditorial du nouveau numéro Eugène Krampon, sur une magnifique « ligne anti-mondialiste, anti-capitaliste, grand européenne (de Dublin à Vladivostok), identitaire, socialiste révolutionnaire ».
Les thématiques du numéro 79 sont riches et variées. À côté des notules qui confirment la veulerie de nos contemporains, Klaas Malan poursuit son exploration des peuples minoritaires d’Europe, en l’occurrence ici les Tyroliens du Sud. Malan est un ardent partisan d’une Europe impériale des régions ethniques homogènes et enracinées. Le dossier concerne « Le retour de la question sociale ». L’inflation, la réforme désastreuse des retraites, la paupérisation massive de la population française et la hausse vertigineuse des profits démontrent toute l’acuité du sujet bien trop peu traité par la « mouvance »… Dans un excellent entretien, Pierre Le Vigan rappelle « la nécessaire union du national et du social, de la souveraineté, de l’identité et de la justice ». Il oublie malheureusement le versant écologique. Les questions identitaire et sociale dépendent aussi de la question environnementale. Identités ethno-culturelles, justice sociale et préservation des écosystèmes forment un tout à la radicalité foncièrement non cosmopolite.
La présence durable de R&A constitue un apport non négligeable de munitions lourdes dans la guerre culturelle en cours. En dehors des bulletins à diffusion confidentielle, d’autres titres participent aussi à la grande bataille des idées. Le doyen Rivarol subit les foudres du Système. Il continue malgré tout à avancer. Fondée en 1967, Militant demeure la revue nationaliste qui défend l'identité française et européenne. Éléments vient de fêter ses cinquante ans. Terre et Peuple Magazine se dirige vers son quart de siècle. Rébellion a vingt-et-un ans. Synthèse nationale approche de ses dix-huit ans. Le benjamin des imprimés est pour l’heure ZentroMag avec quatre années d’intenses activités.
Ces titres font honneur au pluriversalisme qu’anime l’ethno-différencialisme. Ils affrontent selon le tempérament de leur rédaction respective et malgré les inévitables divergences d’interprétation le politiquement correct et les délires du wokisme. On constate néanmoins que bien d’autres ont disparu : Flash, Présent, Le Choc du Mois, National Hebdo, La Nouvelle Revue d’Histoire, etc. Ces pertes peuvent susciter le désespoir et inciter peut-être à l’inaction et au désœuvrement. À tort ! Il importe toujours de se souvenir que l’histoire porte en elle l’imprévu. Comme le dit avec justesse Eugène Krampon dans ce numéro – anniversaire, « notre boulot et notre devoir, c’est de préparer notre résurrection à long terme, de reconstruire les murs porteurs de demain en évitant de les faire reposer sur une chape idéologique et des erreurs qui nous ont conduit à l’effondrement d’aujourd’hui ». L’aurore apparaît tôt ou tard après une très longue nuit.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°86, mise en ligne le 3 octobre 2023 sur Radio Méridien Zéro.
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Dissolution de Civitas : la dictature qui s’installe visera demain le RN et R!
Bernard Germain
Et un de plus. Notre ministre de l’intérieur vient d’accrocher un nouveau trophée de chasse à son mur en y suspendant la tête de Civitas. Depuis Août il avait demandé à ses services de travailler à cette dissolution, il vient de l’obtenir et le conseil des ministres d’hier a décidé de l’approuver.
Évidemment, c’est l’euphorie du côté des bien pensants et autres gauchistes de tous poils. Ils défendent la « République » qui serait soi-disant menacée, mais leur manière de la défendre se résume à la méthode employée en 1793… couper la tête de quiconque ne partage pas leur point de vue.
Donc logiquement, c’est une chasse à l’homme permanente qui est organisée dans notre pays. Des associations gavées de subventions, payées avec nos impôts, montent la garde et veillent. Dès qu’un article ou une déclaration n’est pas jugé « politiquement correct », la meute s’agite et part en chasse. Pour lui permettre de tordre le cou du malheureux qui n’a pas dit ce qu’il faut, il y a les Lois Pléven, Gayssot et Taubira et une armée d’avocats dévoués et qui ne sont pas gênés de demander qu’on coupe la tête des hérétiques. Enfin, il y a les juges qui vont trancher l’affaire lorsqu’elle leur sera soumise. Des juges dont il paraît que 40 % sont membres ou sympathisants du Syndicat de la magistrature qui s’est signalé récemment en participant à la fête de l’Humanité, en animant des débats anti police et en participant aux défilés du 23 septembre contre « la police qui tue » et où l’on vit des pancartes « un flic, une balle ».
Il paraît que tout ce dispositif est « républicain ». Moi, j’appelle cela une dictature qui s’installe.
Je rappelle à ce propos que tous ces bien pensants qui ont les yeux de Chimène pour l’Amérique devraient adopter leur conception de la liberté d’expression. La liberté d’expression aux États-Unis est protégée par le Premier amendement de la Constitution des États-Unis et par les constitutions et lois de nombreux États. Le premier amendement de la Constitution des États-Unis d’Amérique fait partie des dix amendements ratifiés en 1791 et connus collectivement comme la Déclaration des Droits. Il interdit au Congrès des États-Unis d’adopter des lois limitant la liberté de religion et d’expression, la liberté de la presse ou le droit à « s’assembler pacifiquement ».
En France (et c’est aussi le point de vue de l’UE), c’est le contraire. On n’a pas le droit de dire ce que certains décrètent « politiquement incorrect ». Sauf que ce « politiquement correct » n’est que leur opinion. Il se trouve que depuis quelques décennies, ils sont majoritaires et donc imposent au pays un droit de s’exprimer qui est de plus en plus réduit. Ils font voter des Lois de plus en plus liberticides pour imposer à toute la société leurs opinions et faire taire tous ceux qui protestent contre ces mesures totalitaires. On notera qu’il en est de même pour la presse. La récente affaire du JDD l’a amplement démontré. Les citoyens, leurs partis et associations n’ont pas le droit de dire ce qu’ils veulent. Les journaux doivent aussi se conformer à cette vision. Donc pour les bien pensants la démocratie et les « valeurs de la république » veulent que soit interdit tout organe de presse (écrit, oral ou télévisuel) ne délivrant pas le message « politiquement correct ». Et dans ce cadre le JDD, Europe1 et Cnews sont les cibles permanentes des bien pensants qui ne rêvent que d’une chose : les voir disparaître afin que seul le message « autorisé » soit délivré à la population.
Et il se trouve encore des gens pour ne pas voir que souhaiter mettre cela en place est une conception liberticide et dictatoriale… au nom de la défense de la liberté.
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jeudi, 05 octobre 2023
#ôtez-le-moi d’là que je m’y mette
La chronique de Philippe Randa
L’acteur Gérard Depardieu, mis en examen depuis décembre 2020 pour viols et agressions sexuelles sur une comédienne, se défend bec et ongles dans une lettre ouverte publiée dans les colonnes du Figaro. Il n’est ni violeur, ni prédateur. Pour preuve, sa parole… tout comme son accusatrice n’a d’ailleurs d’autre preuve des agressions dont elle l’accuse que… sa propre affirmation !
Un coup partout, balle au centre… enfin, si on ose dire et sans sous-entendu graveleux, comme il semble désormais indispensable de le préciser en notre si douce époque où la délation est devenue vertu cardinale et toute accusation vaut condamnation.
Mais condamnation médiatique seulement ; judiciairement, il en va bien souvent tout autrement, les accusatrices/teurs étant purement et simplement déboutés comme dans nombre d’affaires ayant récemment défrayé la chronique : on lira à ce propos avec intérêt le livre de Patrick Gofman au titre certes quelque peu provocateur – Bats ta femme tous les jours (1) qui rappelle que « Solveig Halloin, hurlante actrice manquée a été condamnée le 17 septembre 2021 pour diffamation à 3 000 euros de dommages et intérêts plus frais de justice. L’ex-Femen accusait de viol le comédien âgé Philippe Caubère, au terme d’une liaison qui ne lui aurait rien rapporté » ou s’agissant de « l’étoile hollywoodienne » Amber Heard, mariée à l’acteur américain Johnny Depp, condamné à la suite d’un procès hypermédiatisé s’il en est, à lui verser un million de dollars de dommages et intérêts pour ses accusations de violences conjugales dont elle ne parvint pas à convaincre le jury.
Quant à l’acteur américain Kevin Spacey, accusé d’agressions sexuelles par quatre hommes entre 2001 et 2013, il a été reconnu non coupable en juillet dernier par un tribunal de Londres… tout comme il avait déjà été reconnu non coupable d’attouchements sexuels en octobre 2022 par un tribunal civil de New York…
La justice n’est certes pas infaillible, mais la rumeur populaire ou les mouvements #MeToo et autres #BalanceTonPorc le seraient-ils forcément, eux ?
S’il est interdit en France de contester une décision de justice, il n’en va pas de même, bien au contraire, d’une condamnation médiatique : gageons que Kevin Spacey n’est pas près de retrouver les spotlights des plateaux de tournage et Gérard Depardieu vient de disparaître du casting du prochain film de Michel Hazanavicius.
Ce qui rappelle la période noire de l’épuration de 1944-1945 et le sinistre Comité national des écrivains, créé par le Parti communiste – « ces haineux », comme les appellera l’écrivain Albert Paraz – qui établira la « liste noire » des intellectuels indésirables « à excommunier »… ou encore la « Hollywood blacklist », ces femmes et hommes, acteurs, scénaristes, réalisateurs, soupçonnés de sympathie avec le Parti communiste que les Studios d’outre-atlantique refusaient d’engager.
Quoi qu’il en soit, cette volonté d’interdiction professionnelle de fait – alors que tout accusé est, par la loi française, « présumé innocent » – n’a souvent été qu’une simple et bien nauséabonde façon pour certains comédiens en mal de contrats ou de célébrité, d’écarter plus talentueux qu’eux des plateaux de tournage.
Une manière détournée d’adapter l’expression populaire « ôtez-le-moi d’là que je m’y mette. »
Note
(1) Étonnant « best-seller », préfacé par Serge de Beketch et postfacé par Anne Brassié : édité par trois éditeurs successifs, tous les tirages ayant été épuisés, il est à nouveau disponible en version augmentée et réactualisée aux Éditions Dualpha cliquez ici.
23:39 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Alain Escada et la dissolution de Civitas
12:03 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Vendredi 13 octobre, à Paris : soirée Livr'arbitres
12:00 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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mercredi, 04 octobre 2023
Dissolution de Civitas : les réactions
Thomas Joly, Roland Hélie et Alain Escada
• Alain Escada, président de Civitas :
La dissolution de Civitas est un abus de droit. Aujourd'hui, c'est nous, demain c'est vous ! Nous allons bien sûr déposer des recours. Non à la dissolution de la liberté d'opinion !
• Thomas Joly, président du Parti de la France :
Par la voix de l'infâme Olivier Véran, le gouvernement a annoncé ce matin avoir acté la dissolution de Civitas.
Le Parti de la France réaffirme sa solidarité avec Alain Escada et les membres de son mouvement face à l'oligarchie cosmopolite anti-catholique donc anti-française.
• Eric Mauvoisin-Delavaud, porte-parole du Rassemblement vendéen :
• Bruno Gollnisch, ancien député européen :
Civitas, Alvarium, Identitaires, etc. En un temps où des bandes ethniques et/ou gauchistes se livrent systématiquement à la violence, à l’incendie, au pillage, à l’agression ; le gouvernement choisit de dissoudre, pour délit d’opinion, des organisations parfaitement pacifiques.
23:57 Publié dans Combat nationaliste et identitaire, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Aujourd'hui, le pouvoir dissout Civitas... Demain ce sera le tour à qui ? Au Rassemblement national ? À Reconquête ?
Roland Hélie
Directeur de Synthèse nationale
Dissoudre un mouvement nationaliste rassure peut-être les pleutres, les fanatiques et les bobos qui forment le fond de commerce du gouvernement actuel mais cela n'entame jamais la détermination des militants... Bien au contraire.
En procédant à la dissolution de Civitas, le régime de Macron aux abois montre à quel point il est soumis aux injonctions de Mélenchon et de la NUPES. Hier, une député de ce parti a bavé à l'Assemblée un pathétique réquisitoire contre les forces patriotiques cliquez ici et ce matin Macron et son caniche Darmanin, aux ordres, dissolvent Civitas. Et ils osent encore nous tarabuster avec leurs prétendues "valeurs de la république"...
La réalité, c'est que le pouvoir macronien péte de trouille devant l'extreme gauche, les terroristes écologistes et les racailles importées qui font la loi dans les cités. Pour faire croire qu'il tient encore debout, il s'en prend à ceux, comme Civitas, qui défendent pacifiquement la France nationale et catholique.
Que l'on soit d'accord ou pas avec la sensibilité qu'incarne Civitas, nous devons tous manifester notre solidarité avec ce mouvement et son président Alain Escada. Aujourd'hui, le pouvoir dissout Civitas... Demain ce sera le tour à qui ? Au Rassemblement national ? À Reconquête ?
15:56 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Espagne : Felipe VI n’a pas eu le courage politique de ne pas désigner Pedro Sanchez
Michel Festivi
Ce 3 octobre, après un deuxième tour de consultations, le Roi a finalement donné son feu vert au révolutionnaire socialiste, séparatiste et promoteur des lois les plus extrémistes et les plus scélérates en matière sociétales et politiques.
Le monarque aurait pu décider de ne plus investir personne, et ainsi de faire retourner aux urnes le peuple, et ce d’autant qu’avec ses 121 députés, le PSOE est seulement le deuxième parti aux Cortès et que ses éventuels soutiens, l’ERC, Junts, Bildu, n’ont pas daigné se rendre au Palais Royal, comme le veut la constitution, pour ce fameux tour de table.
Désormais Sanchez va pouvoir solliciter l’investiture, lors d’un prochain vote après deux jours environ de débats.
Peut-il y parvenir ? Assurément oui. Avec l’extrême gauche Sumar (31 députés) totalement acquise, l’ERC soit la gauche catalane (7 députés), Herria Bildu (l’ancienne ETA) (6 députés), Le Parti nationaliste Basque (5 députés), Sanchez peut cumuler 170 voix.
Au premier tour, c’est la majorité absolue qui est requise (176 voix), mais au deuxième tour une majorité relative suffit. Or le bloc des droites a démontré qu’il ne peut aller au-delà des 172 voix.
En réalité tout dépendra du parti indépendantiste catalan Junts, cornaqué depuis Bruxelles par Carlos Puigdemont, où il réside pour ne pas aller en prison, qui, avec ses 7 députés est faiseur de roi. Le sort de l’Espagne dépend donc d’un parti qui veut que la Catalogne quitte l’Espagne. Et le Roi, garant de l’Unité du pays l’a accepté.
Puigdemont pour son soutien, exige officiellement une amnistie générale de tous les membres de son parti qui se sont fourvoyés en 2017 dans un référendum inconstitutionnel sur l’indépendance de la Catalogne, et qui ont été condamnés par les Tribunaux. Sanchez est d’accord et veut la faire voter au plus vite, même si beaucoup de juristes et de personnalités crient au scandale.
Junts exige aussi que le gouvernement qui sera formé, organise un référendum sur l’indépendance de la Catalogne et monnaye ses voix à cela. Sanchez ne peut pas officiellement, pour l’instant, accéder à cette demande. Puigdemont menace de ne pas le soutenir. Mais ce n’est qu’une posture.
Au final les 7 députés Junts voteront pour Sanchez, ce qui lui fera 177 voix. Pourquoi le feront-ils ? Parce qu’ils y ont tout intérêt. Repasser devant les électeurs serait très risqué. Et d’autre part, une fois l’amnistie acquise, ils feront monter la pression pour obtenir tôt ou tard cette consultation.
C’est ce que l’on appelle la politique du salami, que connaissent parfaitement tous les révolutionnaires. Grignoter petit à petit, saucissonner, couper en tranche et tout le morceau viendra. Les communistes en étaient très friands (Tchécoslovaquie, Pologne, Hongrie etc…), et l’ont appliqué avec succès.
Bientôt l’’Espagne tiraillée entre les catalans, les basques, les galiciens, les valenciens et autres régionalismes va disparaître inexorablement. C’est finalement la politique bruxelloise : supprimer les nations. Le Roi se serait grandi en refusant ce piège diabolique. Mais décidemment, il sera dit que les Bourbons en Espagne, ne sont pas à la hauteur des enjeux du pays. Déjà l’arrière-grand-père de Felipe VI, Alphonse XIII avait, en 1931, quitté subrepticement le pays, sans abdiquer, abandonnant l’Epagne aux mains des révolutionnaires. Quant à Juan Carlos, bouffi de priapisme et de prévarications, il a dû s’exiler dans un pays du Golfe. Bel exemple !
Qu’au moins cette leçon nous serve en France. Macron avec ses idioties corses devrait méditer ce qui se passe outre-Pyrénées. On commence comme ça, on accorde une large autonomie et puis tout part en quenouille, et pourquoi ensuite refuser aux uns, ce que l’on a accordé aux autres. Certes, la France n’a pas la même Histoire que l’Espagne, mais sait-on jamais.
10:37 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Où en est actuellement la guerre en Ukraine ?
Scipion de Salm
Sur le terrain, l’offensive ukrainienne, continue depuis juin 2023, n’a emporté que des succès très limités, voire insignifiants, la prise confirmée à la mi-septembre de trois villages, évidemment rasés au sol par des combats intenses. Il s’agit de Robotyne, dans la région de Zaporojie, qui forme un petit saillant dans la première ligne russe, et deux dans la périphérie méridionale de Bakhmout. Cette offensive ne cesse pas. On n’en tirera pas précocement de bilan définitif. Mais en- fin, pour l’instant, après bientôt quatre mois d’assauts continus, il faut bien constater l’échec cinglant par rapport aux ambitions affichées au printemps, celles maximalistes de couper complètement en deux les territoires annexés par la Russie en septembre 2022 en atteignant la Mer d’Azov, et en re- prenant Bakhmout sur le flanc oriental, ou celles plus prudentes et réalistes prononcées au même moment mezzo voce par des analystes plus sérieux de l’OTAN, annonçant la prise de Tokmak, petite ville de Zaporojie fortifiée par l’armée russe, comme un critère objectif de succès. Les pertes humaines ont été lourdes des deux côtés, et restent des secrets militaires ; les évaluations, y com- pris les plus sérieuses, varient facilement du simple au quadruple. Il y a assurément au moins des dizaines de milliers de morts supplémentaires, tant russes qu’ukrainiens, avec cette offensive.
Il n’y a certes qu’une petite trentaine de kilomètres à vol d’oiseau de Robotyne à Tokmak, mais au rythme de progression ukrainien actuel, dans un secteur fortifié russe densément occupé, avec artillerie, drones et blindés, la ville a toutes les chances de ne pas être directement attaquée, ou a fortiori prise, avant l’hiver. L’offensive ukrainienne devrait bientôt cesser, au plus tard en novembre, par épuisement des hommes et des matériels, et surtout à cause de l’arrivée de la saison des boues d’automnes, qui paralysent véritablement les mouvements des véhicules lourds. Chaque camp a annoncé déjà de grandes offensives d’hiver à venir, à partir de janvier 2024.
L’Ukraine comme la Russie ne cessent de communiquer sur leur plus grande confiance en l’avenir, et annoncent de grandes offensives victorieuses et décisives pour 2024 ou 2025. La guerre sera décidément longue. La Russie se déclare à peu près prête à accepter, à défaut de paix définitive, un cessez-le-feu sur les lignes existantes, proposition raison- nable. Tel est le discours officiel du président Poutine, celui qui compte. Pendant ce temps certes, Medvedev, président de Russie Unie, le parti présidentiel, continue à jouer son rôle d’histrion, très médiatisé, en exigeant la “dénazification” de l’Ukraine et la “libération” de Kiev, mais il n’est décidément plus à prendre au sérieux, après un très long catalogue d’extravagances depuis février 2022 — dont l’annonce d’un coup d’Etat néonazi pour l’automne 2022 en Allemagne par exemple —. Le gouvernement ukrainien, tout comme le parlement et la classe poli- tique, du moins celle autorisée, exigent toujours l’évacuation intégrale des territoires ukrainiens occupés, et annexés — ce qui ren- drait leur rétrocession éventuelle beaucoup plus compliquée —, et ce jusqu’à la Crimée incluse, avec le versement de dommages de guerre très élevés. Tout cela est parfaitement inacceptable pour tout gouvernement russe, surtout si le front continue à tenir. La paix, ou même un cessez-le-feu, ne semble hélas toujours pas être pour demain.
Source : Rivarol 4/10/2023
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mardi, 03 octobre 2023
Je lance un défi à Erwan Chartier : qu’il ose débattre avec moi sur Callac !
Bernard Germain
Erwan Chartier (en photo ci-dessus), pour ceux qui l’ignoreraient encore, est le rédacteur en chef d’un minuscule journal publié près de Callac et que nous avons contribué à sortir de l’anonymat lorsqu’il s’est cru obligé de dire pis que pendre de notre combat mené, et gagné, à Callac en faisant capoter le projet Horizon qui entendait faire venir 70 familles de migrants (environ 530 personnes selon les chiffres de Ouest-France) dans ce village de 2 200 habitants.
Cette défaite a jeté le désarroi dans la « gauche » qui est en fait l’extrême gauche et créé un véritable problème politique : comment la « gauche » qui prétend représenter les couches populaires et les défendre, comment cette gauche a-t-elle pu être contrainte d’abandonner piteusement son projet le 11 janvier 2023 ?
Deux explications contradictoires s’affrontent sur ce point :
- Celle que j’ai toujours défendue avec mes amis de l’association « Les amis de Callac et ses environs »
- Celle que défend la « gauche » avec le soutien constant et tapageur d’Erwan Chartier ainsi que de la presse bien-pensante (Le Télégramme, Ouest-France)
Notre explication est des plus simples et est conforme à la réalité. Tout d’abord, le maire n’avait nullement inscrit le projet « Horizon » dans son programme électoral. Dès lors, et compte-tenu des énormes conséquences que ce projet aurait eu pour le village, nous avons dit : soit vous retirez le projet, soit vous demandez à la population si elle est d’accord.
Chacun comprendra que c’est le minimum en démocratie que de demander son avis au peuple.
Et bien pas à Callac, voyez-vous. Le 5 octobre 2022, sur le marché et devant plusieurs dizaines de personnes, le maire a déclaré aux habitants qui l’interrogeaient : « Je ne ferai pas de référendum car je sais que 80% de la population est contre ».
Quand on est la «gauche» et qu’on se prétend défenseur de la démocratie, ça la fout mal de dire qu’on refuse de demander son avis au peuple et que les élus feront ce qu’ils veulent même si le peuple est contre.
Au passage, j’observe que cette « gauche » a des principes à géométrie variable, car lorsqu’il s’est agi des retraites, la même «gauche» a réclamé à corps et à cri qu’un référendum soit organisé. Donc pour les retraites, un référendum c’est nécessaire, mais sur un projet qui va bouleverser la vie d’un village, un référendum c’est non.
Un second point a fait basculer la population contre le projet. Il y a à Callac 18% de chômage, et pour trouver du travail, les gens – surtout les jeunes – sont obligés de partir, ce qui contribue à faire baisser l’activité et la vie locale. De plus, il y a à Callac des gens qui sont pauvres ou n’ont guère de moyens. Pour ceux là, il n’y a jamais rien. Alors quand la mairie a annoncé qu’il y avait 80 emplois qui avaient été identifiés et 3,2 millions d’€ pour le projet Horizon et l’aide aux réfugiés, ce fut un choc pour les habitants.
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Les chiffres et le coût de l'immigration présentés par André Posokhow
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Les chiffres de l'insécurité exposés par Stanislas Rigault (Reconquête)
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Miscellanées
Le billet de Patrick Parment
Politique
Non sans surprise, on voit débarquer, quasi la fleur au fusil, Emmanuelle Mignon. Le nom ne vous dit pas grand-chose. Elle a été la directrice de cabinet de Sarkozy quand il était président de la République. Retiré au Conseil d’Etat, Eric Ciotti est allé la pêcher, l’a nommé vice-présidente des Républicains, et l’a chargé de mettre sur pied un programme en vue des prochaines présidentielles. Avec comme ligne rouge, pas d’accord avec Marine Le Pen qui d’ailleurs ne veut pas en entendre parler. Le problème qui se pose est le suivant : les Français sont-ils prêts à sauter le pas et élire Marine Le Pen ? Si ce n’est pas le cas, alors les jeux sont ouverts à droite, car la gauche politique – mais pas encore médiatique – n’est plus du tout crédible.
Instruction publique
Notre système éducatif est à bout de souffle, les enseignants font de la garderie, le bac est ouvert à tous les vents de la médiocrité. Il en résulte que de nombreux jeunes qui n’ont rien à y faire s’inscrivent en faculté, un voire deux ans, avant de gagner les rangs de l’ANPE. Les réformes de notre système ne manquent pas. Mais pour faire simple, tenons d’abord compte de la réalité. Dans une classe d’âge, guère plus de 20 % des jeunes sont en capacité de faire des études longues. Les autres trouveraient largement leur bonheur dans l’enseignement professionnel. L’une des grandes richesses de la France, ce sont ses artisans. Profitons-en. C’est d’ailleurs ce qu’a bien compris un homme comme Bernard Arnault à la tête de LVMH.
L’autre urgence : redonner à nos enfants la fierté d’être français, d’appartenir à une même communauté de destin. Cela passe donc par un enseignement intelligent de notre histoire et du roman national comme su le faire avec intelligence la IIIe République. Même si cela risque fort d’être difficile au regard de nos taux migratoires.
Ecologie
Ah, l’écologie. On la colle à toutes les sauces, chacun y va de son programmme. Commençons donc par lever un paradoxe. Imagine-t-on un instant que la Chine et l’Inde vont renoncer à leur développement afin de se hisser à un niveau équivalent à l’Occident ? L’écologie, ils s’en foutent. Et ce sont deux gros pollueurs, même s’ils ne sont pas les seuls.
Rassurez-vous je n’ai pas la solution, et je me contente d’émettre quelques évidences. L’écologie, il faut aussi l’envisager sous l’angle de la réalité. Or, cette réalité quelle est-elle ? En écologie, mais pas que, tout repose sur la demande d’énergie. Actuellement ce besoin est satisfait par le gaz, le charbon, le pétrole et le nucléaire. Il sera très difficile de s’en passer du moins dans le court terme. Conclusion, il faut donc économiser ces ressources et donc modifier nos modes de vie en les rendant beaucoup moins énergivores. Et en tenant compte du fait que l’énergie la moins polluante et la moins dangereuse, c’est bel et bien l’énergie nucléaire. Nous disposons par ailleurs d’autres sources d’énergie comme la géothermie, la biomasse, l’énergie hydraulique, solaire, voire éolienne si on décidait d’en faire un usage intelligent – notamment domestique -, et non pas pseudo industriel comme c’est le cas aujourd’hui. Sans oublier l’hydrogène dont on ne maîtrise pas encore toute la technologie. Cela viendra. Reste que de demander aux hommes d’être raisonnables est une gageure. C’est quand nous serons au pied du mur que l’on se décidera malheureusement à réagir.
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A propos des manifestations de soutien à la police...
Suite à la publication sur notre site de l'annonce des manifestations de soutien à la police qui se sont déroulées samedi dernier à travers la France, nous avons reçu un certain nombre de messages de lecteurs nous faisant part de leur désapprobation.
Ces lecteurs, dont nous ne doutons pas un instant de leur sincérité, mettent en avant le fait que la répression policière n'a jamais été tendre à l'encontre de la droite nationale et identitaire alors qu'elle est beaucoup plus timorée lorsqu'il s'agit de mater les manifestations violentes de la gauche, de l'extrême gauche ou des racailles des cités. Nous ne les contredirons pas sur ce point, mais le problème n'est pas là...
Qu'on le veuille ou non, tout État a besoin d'une police. Celle-ci, en principe, est là pour assurer l'ordre et la sécurité. Le problème, ce n'est donc pas la police en elle-même, le problème ce sont ceux qui dirigent l'État. Si les tenants du pouvoir la poussent à dépasser ses prérogatives, c'est à eux qu'il faut s'en prendre. Si nous avons appelé à participer à ces manifs, c'est justement parce que nous faisons la part des choses entre les dérives tyranniques de Macron et de sa clique et les policiers qui prennent au quotidien des risques énormes pour tenter de maintenir encore un semblant de sécurité dans le pays.
Je précise que celui qui écrit ces lignes a reçu, en cinquante ans de militantisme, son lot de coups de matraques, de gardes à vue, de perquisitions et n'a donc pas de leçons à recevoir de quiconque dans ce domaine. Lorsque l'on s'engage dans l'action politique, surtout lorsque cet engagement est en opposition radicale au Système en place, on doit être conscient des risques que cela implique.
Roland Hélie
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Samedi 7 octobre : La Richardais (près de Dinard), conférence de Claude Janvier
01:50 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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La revue Eléments vient de sortir
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Agnès Buzyn : « Quoi qu’elle en dise »…
La chronique de Philippe Randa
Covid-19… saison 4, donc, puisque le « virus qui rend fou », tel que si justement défini par Bernard-Henri Levy, est sinon apparu, du moins mondialement connu depuis le début de l’année 2020. C’était il y a 4 ans ! Déjà !
Qui s’y intéresse encore, à part quelques traumatisés à vie ? Peu de monde, heureusement… Quelle que soit la façon dont on ait interprété ou vécu cette page folle de l’humanité – ou que l’on appréhende encore à tort ou à raison d’éventuelles conséquences vaccinales – l’immense majorité de la population a désormais bien d’autres préoccupations en tête. Au choix : réchauffement climatique, submersion migratoire, écroulement du niveau de vie pour cause de « quoi qu’il en coûte », tiers-mondisation de notre quotidien…
C’est dire si les états d’âme d’Agnès Buzyn, ancienne ministre de la Santé à l’époque du Covid-19, tentant de justifier son action d’alors dans les colonnes du quotidien Libération, ne vont guère captiver nos compatriotes.
À l’entendre, elle avait pourtant tout senti, tout deviné, tout compris et sonné le tocsin à Matignon comme à l’Élysée… pour peau de balle ! Personne ne l’a crue alors.
Que n’eût-elle alors jugé indispensable de tout dire… aux Français ? Non à eux, ce fut « motus et bouche cousue » : sa lâcheté n’a donc eu comme écho que l’incompétence des autres dirigeants de la Macronie. Cela va-t-il mieux en le disant ? Bah ! si ça soulage la dame…
On rappellera toutefois qu’Agnès Buzyn finira par « lâcher le morceau » dans les colonnes du quotidien vespéral Le Monde pour déplorer le maintien des élections municipales qu’elle qualifiera de « mascarade »… mais après avoir tout de même tenté de se faire élire Maire de Paris ! Sanctionnée d’une défaite électorale assez humiliante pour une représentante de la majorité présidentielle, aurait-elle eu le même jugement en cas de victoire ? On peut légitimement en douter…
Quant aux solutions qu’elle « aurait » proposées alors à Édouard Philippe et à Emmanuel Macron, il y a celle, notamment, du confinement : celui-ci aurait dû survenir plus tôt et aurait dû être annoncé de façon moins brutale ! Bel exemple d’oxymore, s’il en est, mais on n’en est plus à ça près ! Évidemment !
Évidemment, car comme le rappelle fort justement Nicolas Gauthier dans les colonnes de Boulevard Voltaire : « Quoi qu’il en soit, et avec le nécessaire recul, on constate que quelle que soit la manière employée par tous les gouvernements de la planète – confinement relatif ou coercitif, politique vaccinale plus ou moins militante –, partout, le virus a gagné. Comme quoi nous sommes parfois peu de chose face à la nature. »
Mais plus juste et surtout plus dramatique encore, Nicolas Gauthier ajoute : « Un sujet d’autant plus délicat qu’il a, partout, suscité une autre forme de psychose, entre pro et anti-confinement, partisans et adversaires du vaccin, le tout sur fond de paranoïa et de Big Pharma en tireur de ficelles. Si l’on résume, il n’y avait pas que des dingues dans ces deux camps, mais ces mêmes dingues étaient assez équitablement répartis des deux côtés de la barrière. La preuve en est qu’on ne connaît guère de familles dans lesquelles les repas dominicaux ne commençaient pas en joutes énervées pour finir au bord du pugilat. On n’oubliera pas, non plus, le rôle des médias, avec journalistes improvisés virologues de plateau ou de comptoir ; les mêmes “toutologues” qui s’intronisent un jour experts en finance mondiale et, l’autre, sélectionneurs de l’équipe de France de football. »
Terrible constat, difficilement contestable, qui empêche tout honnête homme de ressentir quelque empathie pour les misérables tentatives de justification d’une faillie de la politique – si ce n’est de la médecine, mais c’est un autre débat – et néanmoins légiond’honneurisée et recasée à la Cour des comptes avec Jean Castex en 2022 !
Quoi qu’elle tente désespérément de dire, sa réputation est à jamais tachée – et à juste titre – par les lâchetés, l’incompétence et le cynisme de la Macronie. Dont elle restera l’une des figures emblématiques. Ne lui en déplaise…
Si l’enfer est pavé de bonnes intentions, paraît-il, la vie publique peut assurément être truffée d’explications aussi vaines que pathétiques.
Note
(1) Rappelons que l’ancien directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, sans crainte du ridicule, avait osé comparer lors de son audition par des députés, à la Peste du XIVe siècle (qui elle, a tué entre 50 et 70 % des malades) ou à la grippe dite espagnole (en fait, déjà asiatique) de 1917 dont le taux de mortalité fut de 20 % des contaminés (soit tout de même entre 30 et 55 millions de morts, statistique de l’OMS et de l’Institut Pasteur).
Selon Santé publique France, le nombre de décès dans le monde dû au Covid-19 du 11 mai 2020 au 30 juin 2023 est le suivant : 6 947 192 décès jusqu’au 28 juin 2023 dont 2 243 097 en Europe.
01:36 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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lundi, 02 octobre 2023
Jeudi 5 octobre, à Nancy :
18:07 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne, Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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LA STATUE DE SAINT-MICHEL RESTERA AUX SABLES D'OLONNE
La secte Libre pensée locale a tout tenté pour faire déboulonner la statue de Saint Michel qui rayonne devant l'église Saint Michel aux Sables d'Olonne. Mais la détermination de la municipalité, de la paroisse et des associations patriotiques a évité que ce sacrilège se produise. La statue restera sur la place et, samedi dernier, elle a été bénie par Mgr l'évêque de Luçon.
S N
Voici la déclaration faite à cette occasion par Yannick Moreau, maire des Sables d'Olonne :
« Aux Sables d'Olonne, on ne laisse pas déboulonner nos statues, notre culture et notre art de vivre. La Ville et la paroisse ont trouvé une solution pour que la volonté des Sablais soit respectée : la statue de Saint-Michel restera sur sa place, devant l'église, en toute légalité.
- La France de 2023 déboulonne ses statues
Une poignée de laïcistes radicaux a traîné notre Ville devant les tribunaux, et obtenu que l’on déboulonne l’emblème du quartier Saint-Michel, une modeste statue de Saint-Michel, installée devant l’église du même nom.
À l’heure où les violences et les zones de non-droit prospèrent, nos tribunaux avaient probablement mieux à faire… mais c’est ainsi : la tempête de la "cancel culture" a frappé Les Sables d’Olonne.
En tant qu’élu engagé, je reste sidéré. Cela me paraissait impossible, lointain, aberrant.
Et pourtant, cette idéologie destructrice est bel et bien en marche jusque dans nos provinces et petites patries charnelles.
- Un combat nécessaire pour défendre notre patrimoine
Jusqu’au bout, l’équipe municipale aura défendu cette œuvre si discrète, ce patrimoine historique auquel les Sablais sont attachés. Ils étaient 94% lors de la votation 2022 à vouloir que cette statue demeure devant l’église Saint Michel.
Il était nécessaire d’aller au terme de la bataille juridique, de défendre nos convictions, de ne pas céder sans avoir employé tous les recours possibles pour faire valoir nos arguments.
Je suis fier d’avoir mené ce combat, au nom des Sablais, au nom des Vendéens et au nom de la majorité silencieuse qui n’en peut plus de voir son pays se résigner ou s’auto-flageller.
En tant que maire, je me dois de respecter la décision du Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, mais la volonté et le vote des Sablais seront respectés.
Avec la paroisse nous avons trouvé une solution pour qu’elle reste en toute légalité devant l’église Saint-Michel sur cet espace désormais privé.
- Une solution « à la Sablaise » pour que Saint-Michel reste devant son église.
Il y a plusieurs mois, la Ville a vendu au diocèse de Luçon une bande de terre longeant l’église afin de permettre la mise aux normes d’une rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite.
Sur cet espace désormais privé, le Père Antoine Nouwavi, Curé-Doyen de la paroisse Sainte Marie des Sables d'Olonne, propose qu’un petit emplacement, non utilisé pour la construction de la rampe, puisse accueillir la statue Saint Michel. La paroisse propose également de prendre en charge l’ensemble des travaux.
Je remercie le Père Antoine et les paroissiens pour cette offre qui permet de se conformer et à l'arrêt du Conseil d'Etat, et à la volonté des Sablais.
Les travaux auront lieu dès ce mois de septembre.
- Les attaques contre le Saint-Michel sablais nous encouragent à affirmer, cultiver et transmettre nos filiations affectives
Alors, certes, les ayatollahs de la laïcité auront fait reculer notre statue de quelques mètres, mais ils auront fait avancer notre volonté de défendre notre culture et notre art de vivre.
Oui la République est laïque, mais la France, elle, est chrétienne. Notre Nation, nos villages, nos quartiers, nos prénoms sont de culture chrétienne. C'est ainsi... C'est une réalité objective que certains irréductibles laïcards aimeraient annuler, effacer. Et pourtant, depuis le baptême de Clovis il y a 1500 ans c'est une réalité qui est constitutive de ce que nous sommes nous les Sablais, Vendéens, Français.
Face à ceux qui détruisent et déboulonnent, nous continuerons à bâtir sans relâche, à maintenir vivants les liens qui nous unissent, à célébrer notre culture et notre liberté.
Nous continuerons, à danser sur Les Lacs du Connemara au bal des pompiers, à admirer le feu d’artifice du 14 juillet en famille, à décorer nos sapins à Noël, à fêter Pâques, à boire une bonne bière d’abbaye les pieds dans le sable… Oui les cloches sonneront encore demain aux Sables d’Olonne.
Ce n’est pas être rétrograde que d’aimer et cultiver nos traditions, c’est perpétuer et transmettre aux générations futures l'art de vivre à la française.
Vive Saint-Michel ! Vive les Saint-Michel de Vendée et de France ! »
Yannick Moreau,
Maire des Sables d’Olonne
Source cliquez ici
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FLAMBEE DE VIOLENCE AU KOSOVO, DISPARITION DU NAGORNY-KARABAKH : LES MAUVAISES FRONTIERES FONT LES BONNES GUERRES !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Fin septembre, des paramilitaires serbes, retranchés ensuite dans le monastère de Banjska, ont attaqué la police kosovare. Cette dernière a riposté, tuant plusieurs de ses adversaires. Un policier kosovar est mort dans cet échange de tirs, décès donnant lieu à un concert de pleurs de la part des officiels de Pristina, la capitale de cette ancienne province autonome de l’ex- Yougoslavie, dépecée dans les années 1990.
Kosovo/ Nagorny-Karabakh, « même combat » ?
Il y a plus d’une similitude entre la situation du Haut-Karabakh et celle du Kosovo. Ces deux régions, cœurs historiques de deux nations – Serbe et Arménienne - ont toutes deux été envahies par l’ennemi voisin – Albanais pour les uns, Azéri pour les autres - ce qui a entrainé leur effacement de la carte, partiellement pour la première, totalement pour la seconde. À l’heure où ces lignes sont écrites, les 9/10 ème du Nagorny-Karabakh sont vidés de leurs habitants arméniens. Une épuration ethnique qui n’avoue pas son nom. Les autorités de Bakou ont beau dire qu’elles respecteraient leurs droits, la façon dont leur soldatesque s’est comportée laisse peu d’espoirs aux irréductibles d’avoir une vie « normale » ! D’autant, déjà, que des responsables militaires de cette défunte République d’Artsakh ont été arrêtés, en tant que « criminels de guerre » selon les autorités de Bakou…
La chance d’une partie des Serbes du Kosovo, par rapport aux Arméniens de l’enclave proclamée indépendante lors de la chute de l’URSS en décembre 1991, est d’être accolée à la Mère-patrie, à partir de la partie nord de la ville mixte de Mitrovica, séparée par la rivière Ibar. Les autres villageois serbes, enclavés, ne doivent leur survie qu’à la molle protection de la KAFOR, la force d’interposition forte de 4500 soldats mise en place par l’OTAN. Le président Serbe Aleksander Vucic, massant des troupes à la frontière du Kosovo, a encore déclaré qu’il ne reconnaitrait jamais l’indépendance de cette ancienne province, « …même si vous devez nous tuer tous » ! (On n’est pas sorti de l’auberge…)
« Diviser pour régner » !
En 1921, Staline, alors commissaire aux nationalités de la nouvelle République bolchévique, appliquant au mieux la célèbre maxime « diviser pour régner », avait érigé en Oblast autonome l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh au sein de la République soviétique d’Azerbaïdjan, à la population majoritairement musulmane, alors que les Arméniens sont chrétiens depuis la nuit des temps. C’était introduire le ver dans le fruit ! Il savait ce qu’il faisait le Géorgien, qui allait s’emparer de tous les leviers de commandes de l’Empire communiste. Pendant toute la durée de vie de l’Union soviétique, les conflits ethniques, qui couvaient comme les braises sous la cendre, étaient contenus, contrôlés dans cet univers carcéral par « Le petit père des peuples ». Il avait pourtant semé, ici ou là, des petites bombes à retardement, qui n’ont explosé que bien après sa mort, intervenue en 1953. Les conflits, oui, ont explosé, comme en Moldavie, avec la sécession – réussie – de la Transnistrie et de la Gagaouzie - réglée, elle, pacifiquement - en Géorgie avec l’indépendance proclamée de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, l’Adjarie rentrant dans le rang avec un statut d’autonomie. Il aura fallu deux guerres et d’énormes concessions faites par Poutine au satrape Kadyrov, pour que la Tchétchénie calme ses velléités séparatistes. Le Tatarstan s’est assagi, lui aussi – jusqu’à quand ? – tandis que le Daghestan est toujours la proie d’une agitation islamiste.
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dimanche, 01 octobre 2023
Une société qui se renie ne peut engendrer que du mépris
Charles-Henri d'Elloy
Lorsque le président affirme qu’il n’y a pas de culture française, comment voulez-vous que des individus issus d’autres cultures s’assimilent à la culture française puisque celle-ci n’existe pas ? Pourtant, plus la France sera française, plus les immigrés, d’où qu’ils viennent, s’assimileront, y compris les jeunes musulmans. Pour donner une image parlante de l’assimilation à la française : il vaut mieux des « beurettes » en mini-jupe lisant du Montherlant, que des barbus dans les banlieues proférant des sourates. Cette assimilation est toujours possible, et ce sont les femmes qui l’illustrent le mieux. Il suffit de voir l’ancienne secrétaire d’État Jeannette Bougrab, l’ancien ministre Rachida Dati, la responsable politique Lydia Guirous, la journaliste Sonia Mabrouk, l’essayiste Malika Sorel, pour s’en rendre compte. Quant aux hommes, tous les musulmans ne sont pas des terroristes, et je suis persuadé que si la France arrête de se culpabiliser, de se flageller, et redevient fière et puissante, ils ne la rejetteront pas, bien au contraire. Malheureusement, les courants libertaires et nihilistes que nous retrouvons chez une gauche tiersmondiste écologiste et une droite libérale, et parfois même chez la droite nationale, ne facilitent pas l’assimilation. Par exemple, la légalisation du mariage entre personnes de même sexe est ressentie comme une provocation, non seulement envers bon nombre de Français de souche quoique la propagande veuille nous faire croire, mais aussi envers les musulmans qui ne peuvent reconnaître une telle loi. De même, en introduisant des idées funestes à l’école, telles que la théorie du genre, la communauté musulmane risque de s’éloigner de l’école de la république et donc de favoriser son repli sur elle-même. Il ne faut pas s’étonner après que le Coran supplante la loi. L’obstacle à l’assimilation vient des Français eux-mêmes, ou plutôt d’une certaine catégorie de Français qui passent leur temps à dénigrer la France et son passé, à commencer par le président Macron lui-même ! En affirmant que la France a commis un « crime contre l’humanité » en colonisant, non seulement il culpabilise nos ancêtres qui ne sont plus là pour répliquer, mais il donne des arguments de poids pour faire détester la France aux générations issues des anciens colonisés. Un président ne devrait pas jeter l’opprobre sur le passé de son pays. Il faut se garder de généraliser mais que ce soit dans l’Éducation nationale ou dans les milieux culturels, ceux qui détiennent le magistère moral ont le plus souvent une mentalité délétère anti-française qui ruine tout espoir de faire admirer et aimer la France par l’exemple. M. Pap Ndiaye, heureusement dégagé du gouvernement, illustre parfaitement ce tropisme consistant à dénigrer l’œuvre française. Son éviction du ministère ne changera pas grand-chose, tant l’Éducation nationale est infestée d’agents aux idées malfaisantes. Il est ahurissant de constater combien de professeurs, de journalistes et de « penseurs » patentés, c’est-à-dire ceux qui ont une influence morale sur la population, pratiquent la détraction à l’égard de leur pays, si bien que la France est devenue le seul pays au monde où il est de bon ton d’en dire du mal. M. Pap Ndiaye n’était que l’arbre qui cache la forêt, car M. Macron est tout autant atteint du syndrome autodestructeur, ainsi que toute une « élite » française. Cela n’est pas nouveau et remonte bien avant mai 1968 mais le phénomène s’est accentué ces cinquante dernières années. En 1983 l’essayiste Pascal Bruckner publiait un livre dont le titre en disait long : Le sanglot de l’homme blanc où il constatait que la gauche était parvenue à culpabiliser la société occidentale notamment à cause de la colonisation, ce pourquoi le phénomène avait pris une grande ampleur en France étant donné le passé colonisateur de notre pays. Sous le prétexte que ce sont les républicains de la Troisième République qui ont encouragé la colonisation au nom « du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures » - ces propos de Jules Ferry vaudraient aujourd’hui à celui-ci d’être traduit devant la XVIIème chambre correctionnelle – une partie de la droite nationale actuelle tombe dans le panneau et désapprouve la période coloniale française. C’est un parti pris inepte et hypocrite. La France, comme toute puissance en expansion, a colonisé de tout temps mais pour des raisons officielles qui ont changé au cours des siècles. Que ce soit par des alliances, des mariages ou des conquêtes, les Rois de France agrandissaient leur royaume au nom de la supériorité du roi des Francs durant la féodalité, puis au nom de la conversion du monde aux principes de la Sainte Église catholique. La République a pris le relais mais au nom de la civilisation et des droits de l’Homme. La gauche a bien changé depuis. Il n’en demeure pas moins que la colonisation est un phénomène naturel à toute puissance en bonne santé, donc en expansion. Seules la formulation et les justifications diffèrent. De nos jours, la colonisation opère toujours mais sous les vocables de conquêtes économiques. Il est évident que les États-Unis, depuis la dernière guerre mondiale, colonisent le monde par le cinéma d’Hollywood, la nourriture, le mode de vie (on appelle cela le soft-power) mais aussi et plus sûrement par la finance, le numérique et le droit. Cela n’exclut pas la guerre quand les gouvernants américains la jugent utile. Les États-Unis n’ont pas hésité longtemps avant d’employer la force lorsqu’ils jugeaient nécessaire de préserver leurs intérêts : en 1995 en Bosnie-Herzégovine, en 1998 en Irak ; en 1999 en Yougoslavie (Serbie, Monténégro, Kosovo) , puis lors de l’intervention militaire en Libye. Justifiées à leurs yeux, ces interventions n’ont pas forcément été bénéfiques pour la France. Chaque pays voit l’opportunité d’une guerre à l’aune des bénéfices qu’il peut en tirer. Malheureusement, la France fait exception et se lance parfois dans des conflits contraires à ses intérêts. Ce cas de figure était flagrant dans notre position contre la Libye sous le quinquennat du président Sarkozy. À ce masochisme bien français, Roger Holeindre a répondu par un excellent pamphlet, Les sanglots de l’homme blanc commencent à me fatiguer, paru en 2010 aux éditions d’Héligoland.
Il n’y a pas que les politiques qui sont coupables d’engendrer la détestation de nous-même, il y a aussi, hélas, une grande partie des hiérarques de l’Église catholique, à commencer par le pape François qui passe son temps à culpabiliser l’Occident dans une optique tiersmondiste suicidaire. Sans compter les évêques de France acquis, pour la majeure partie d’entre eux, au relativisme aboutissant à un irénisme mortifère. Il ne faut surtout pas aller à contre-courant des idées du monde… Heureusement, il y a une réaction de jeunes clercs qui continuent de convertir à la foi catholique de toujours, seule planche de salut pour maintenir une cohésion nationale mais elle demeure encore trop ignorée. Malgré l’hostilité des prélats, un clergé traditionnaliste maintient une flamme d’espérance, édifiante pour les jeunes générations, en témoigne le succès des pèlerinages à travers la France. On ne dit pas assez que des musulmans se convertissent au christianisme grâce à ces prêtres traditionnalistes.
Pendant que la démographie des pays du tiers monde explose, en France, une politique alarmiste et anxiogène est menée pour soi-disant « sauver la planète ». Cela revient à dire que l’espèce humaine étant l’ennemi de la nature, il faut réduire son activité économique, ce qui, en d’autres termes, est l’habillage d’un déclin et l’amorce d’un encouragement à la dénatalité. Cette vision du monde à courte échéance, appelée élégamment par notre président « La transition écologique » est d’autant plus malhonnête que la population française ne représente même pas 1% de la population mondiale et que la France est un pays modèle en matière de pollution. Il faudrait donc se sacrifier pour l’exemple ? Nous sommes déjà exemplaires !
Un pays qui renie sa culture, à commencer par sa langue, qui se flagelle constamment, qui se culpabilise, qui humilie ses ressortissants, qui se dévirilise, qui perd ses fondements religieux et philosophiques, qui abandonne ses repères historiques et qui n’encourage pas sa jeunesse à prospérer est voué à mourir et son peuple à être remplacé. Nous ne le devons qu’à nous-mêmes.
Les « élites » ont trahi la Nation, à nous de rendre la France aux Français !
Chronique publiée dans le n°64 (été 2023) de la revue Synthèse nationale cliquez ici
10:54 Publié dans Charles-Henri d'Elloy | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Tableau de la France contemporaine
André Siegfried (1875-1959) avait tracé la voie en 1913 avec son ouvrage Tableau de la France de l’Ouest. Jérôme Fourquet, sondeur et analyste politique reprend le flambleau mais en élargit la perspective à la France entière. Dans son dernier ouvrage, La France d’après (Seuil), il explore les tréfonds de notre société et dresse un tableau aussi bien politique qu’économique, social et culturel de notre pays. Sous l’effet conjugué de la société de consommation, de la désindustrialisation, de la déchristianisation, de l’islamisation et de l’américanisation, la France connaît une métamorphose radicale. Autant dire qu’il est important de se pencher sur le présent ouvrage pour mieux comprendre les mutations de notre société dans laquelle toutes les générations d’après guerre ne se reconnaissent plus du tout tant la France d’aujourd’hui est éclatée au point que l’on ne peut plus parler de La France mais des France !
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Source : Le Figaro Magazine, 30/09/2023
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samedi, 30 septembre 2023
Pierre De Gaulle - Ukraine : une guerre américaine de plus ?
La guerre en Ukraine a mis en évidence la dérive européenne. L’OTAN et les États-Unis, dont les financements, les armes, les renseignements et la logistique fournis à Kiev prouvent l’affrontement contre la Russie, sont parvenus à instaurer aux portes de l’Europe une guerre fratricide et meurtrière. Face à cet élan suicidaire, l’Union européenne suit pour son plus grand malheur.
La France, loin de sa politique non-alignée chère au général De Gaulle, embrasse en tout point les obsessions de Bruxelles, souvent dictées par Washington. Ses finances sont sous tutelle avec une dette explosive qui la place entre les mains des créanciers internationaux. Son indépendance, acquise notamment par un travail visionnaire sur le nucléaire civil, a été démantelée par des hommes politiques défendant des intérêts étrangers.
Dans la lignée de son grand-père, Pierre De Gaulle s’exprime pour redonner à la France l’envie d’être elle-même : une puissance indépendante sachant défendre les intérêts de son peuple. Il livre sa lecture de la guerre en Ukraine qui rompt les liens historiques entre Paris et Moscou et dénonce une attitude dangereuse de surenchère meurtrière. Il est temps pour la France de retrouver le chemin de son histoire.
22:16 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Samedi dans la rue : début de la reconquête ?
Bernard Germain
L’époque que nous vivons est proprement stupéfiante. Les assauts contre la démocratie sont absolument incessants et dans tous les domaines.
Ainsi :
- Éric Zemmour vient d’être condamné en première instance pour avoir dit à propos la de la PMA (procréation médicalement assistée) : « On a des caprices d’une petite minorité qui tient la main sur l’État et qui l’asservit à son profit et qui va d’abord désagréger la société, parce qu’on va avoir des enfants sans père et [que] je viens de vous dire que c’est une catastrophe et, deuxièmement, qui va faire payer ses caprices par tous les autres Français ». Décision du tribunal : 4 000 € d’amende plus des dommages intérêts et des frais d’avocats. L’association Stop Homophobie avait porté plainte contre ces propos tenus par Éric Zemmour le 15 octobre 2019 à la télévision.
- Autre exemple, la Licra a saisi la justice après un tweet dit « raciste » posté par Renaud Camus, qui est une personne présentée comme le chantre du « Grand Remplacement ». Et que dit le tweet ? « Une boîte de préservatifs offerte en Afrique, c’est trois noyés en moins en Méditerranée, 100 000 euros d’économie pour la Caf, deux cellules de prisons libérées et 3 cm de banquise préservée ».
- Troisième exemple, j’ai personnellement une procédure judiciaire en cours concernant le combat que nous avons mené, et gagné, à Callac. La gauche ne nous pardonnera jamais notre victoire et sa défaite. Nous avons donc été accusés de tout, nous avons été traînés dans la boue et calomniés. Et comme j’ai osé répondre à nos accusateurs, je me retrouve au tribunal avec Christine Tasin qui a publié ma réponse. Eux ont le droit de nous salir, mais ils nous contestent le droit de répondre. Nous n’avons selon eux que le droit de nous taire.
Ce ne sont que trois exemples, mais il y en a tant d’autres.
Ce qu’il faut bien prendre en compte c’est que tout est fait pour que les bien-pensants imposent leurs idées et fassent taire tous ceux qui ont le moindre désaccord avec eux.
Il faut dire que le système actuel est bien fait et très efficace :
- Il y a d’une part des lois (Pleven, Gayssot et Taubira) qui donnent tous les prétextes aux associations d’attaquer en justice quiconque émet un avis différent de la doxa des bien-pensants.
- Ensuite, il y a les subventions largement données aux associations concernées (SOS racisme, Licra, Crif, etc.) qui peuvent ainsi engager les procédures judiciaires. Ces subventions sont données par des élus et par l’État, c’est-à-dire avec nos impôts.
En fait, l’objectif est de faire taire les opposants. Et pour s’assurer que ce sera bien le cas, les associations bien-pensantes demandent des condamnations pécuniaires importantes pour ruiner les opposants qui, à un moment, n’ayant plus de quoi se défendre au tribunal sont obligés de se taire. Alors que les associations continuent à recevoir les subventions qui leur permettent de nous faire procès sur procès.
Le plus incroyable de l’histoire étant qu’il y a une inversion complète des rôles dans les problèmes en cause. Ceux qui violent les textes et les lois sont présentés comme des victimes. Ceux qui défendent les lois et leur pays sont présentés comme des salauds et des sans-cœur qu’il faut absolument détruire.
Si l’on prend le problème de l’immigration, on constate que les ONG qui sont complices des passeurs (mafia) et vont chercher les migrants presque sur les côtes des pays africains, ne sont nullement inquiétées. Elles sont même subventionnées par l’Europe, l’État et de nombreux départements, régions, villes et partis. Alors que ces gens devraient être arrêtés, jugés et condamnés et leurs bateaux saisis, notamment pour complicité avec des mafieux se livrant au trafic d’êtres humains.
Et bien c’est le contraire qui se produit. Ceux qui protestent contre les agissements des ONG et les dénoncent sont accusés d’être des racistes qui se moquent que des migrants se noient en Méditerranée.
C’est donc bien à une inversion complète des rôles que nous assistons. La presse et les gouvernants couvrant totalement cette incroyable transformation de la réalité. Même le Pape s’y est mis lors de sa messe au stade vélodrome de Marseille en parlant comme Mélenchon. De plus, cette méthode est aussi une véritable violation des principes les plus élémentaires de la démocratie, notamment une grave mise en cause de la liberté d’expression.
Le plus sidérant étant que ce sont des partis et des associations se réclamant de la « gauche » donc de la défense des libertés qui sont les pires fossoyeurs des valeurs qu’ils prétendent défendre.
Ainsi, tout récemment, les bien-pensants voulaient interdire l’usage de VPN afin d’empêcher d’aller de manière anonyme sur internet. Encore et toujours leur volonté maladive de vouloir pister et punir les gens qui ne font pas comme il faut ou comme les bien-pensants veulent. Heureusement ce projet semble avoir capoté.
Il y a aussi ce projet de loi qui serait en préparation qui prévoit que tout journaliste qui osera écrire que le réchauffement climatique n’est pas une réalité pourra être poursuivi et sanctionné par l’ARCOM. Manifestement, si ce projet passe, la liberté de la presse n’en aura plus pour longtemps. On rappellera que cette interdiction est déjà en vigueur à Radio France, un bastion des bien-pensants, qui écrit dans l’article 1 de sa charte que Radio France se tient « résolument du côté de la science, en sortant du champ du débat la crise climatique, son existence comme son origine humaine. Elle est un fait scientifique établi, pas une opinion parmi d’autres ». Mesure-t-on où en est arrivé Radio France ? Interdire de simplement discuter du réchauffement climatique. Peut-on donner un exemple plus criant de ce qu’est une dictature ?
Mais le plus important c’est de bien prendre en compte que ce sont les « défenseurs de la liberté » qui proposent et veulent mettre en œuvre de pareilles mesures liberticides.
Et ce sont les mêmes qui nous accusent d’être d’épouvantables personnages d’extrême droite menaçant gravement l’existence de la démocratie et de la République. On croit rêver.
C’est de cette manière et avec les mêmes arguments que la « gauche » a mis en place tous les régimes responsables de dizaines de millions de morts depuis le début du XXe siècle jusqu’à nos jours. Indiscutablement ils souhaitent recommencer en ce début de XXIe siècle.
C’est à la lumière de cette analyse qu’il faut voir ces éléments différents comme un tout. Les procès contre ceux qui refusent de capituler devant la doxa des bien-pensants, les calomnies et les pressions contre les médias et les journalistes qui veulent encore faire honnêtement leur travail, les accusations contre les patriotes qui entendent défendre leur pays et leur civilisation contre l’invasion migratoire que nous subissons, les agressions permanentes des wokistes et autres gauchistes pour détruire notre société, les actions et agressions des islamistes pour conquérir notre pays et en faire une terre d’islam, etc. Au total, il n’est pas encore minuit dans le siècle, mais on s’en rapproche.
Heureusement tout le monde n’a pas baissé les bras. Ainsi samedi, dans de nombreuses villes de France, manifesteront les patriotes qui défendent leur pays et soutiennent l’action des forces de l’ordre. La participation à ces manifestations sera un élément important pour mesurer le développement ou pas de la résistance des citoyens.
Alors, samedi, il sera important de manifester avec les patriotes. D’autant que ce sera la première vraie mobilisation pour défendre notre pays, depuis bien longtemps. Si ces manifestations sont un succès, elles marqueront sans doute le début d’un mouvement de reconquête de notre pays, ou au minimum le signal que les bien-pensants ne vont pas pouvoir y faire tout ce qu’ils veulent sans réaction du pays.
Le succès que je souhaite à ces rassemblement redonnera du baume au cœur et du moral aux patriotes. Ce sera peut-être aussi la première manifestation qui prouvera que la France n’a pas dit son dernier mot.
11:13 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Journal du chaos
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10:00 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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vendredi, 29 septembre 2023
Qui gouverne vraiment le monde ? - Claude Janvier
Qui gouverne vraiment le monde ? Avec Claude Janvier, écrivain polémiste, provocateur et disciple de Pierre Desproges. Auteur de "Les démasqués : L'oligarchie mondiale et ses méfaits" (KA'Editions)
Source : TOCSIN
22:38 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Le destin de l’Espagne, dans les mains du Roi Felipe VI
Michel Festivi
Comme je l’appréhendais et l’indiquais dans ma précédente chronique, le deuxième tour de la tentative d’investiture d’Alberto Nuñez Feijoo, Président du Parti Populaire, soutenu par Vox et quelques députés régionalistes de droite, s’est soldé par un nouvel échec.
Ce deuxième scrutin qui ne requérait que la majorité relative, a connu le même score que le précédent, 172 voix pour le bloc des droites, contre 178 voix pour la gauche, l’extrême gauche, les séparatistes catalans et basques et les indépendantistes de Catalogne (Junts : 7 députés). (Le regroupement « Frankenstein » selon l’analyse d’un commentateur espagnol avisé).
Désormais, le Roi va reprendre ses consultations avec les représentants de tous les partis ayant un groupe aux Cortès, pour désigner éventuellement un autre prétendant, qui ne pourrait être que Pedro Sanchez, le leader du PSOE, si tant est que le Roi fasse une désignation.
Si les chefs des groupes ERC, Bildu et Junts refusent, comme ils l’ont déjà fait, de se rendre chez le Roi, on pourrait conserver l’espoir, que ce dernier, dans un accès de courage politique décide de ne plus désigner personne, ce qui provoquerait de nouvelles élections, après la trêve des confiseurs.
Si par malheur pour l’Espagne, le Roi désignait Pedro Sanchez comme candidat à l’investiture, il dispose s’il fait le plein, de 178 voix, soit 2 de plus que la majorité absolue. Mais cela suppose qu’il promette à Junts, le parti de Carlos Puigdemont, actuellement réfugié en Belgique, car condamné pour forfaiture, une loi d’amnistie et un futur referendum sur l’indépendance de la Catalogne.
Ce jour, juste avant ce vote, l’Association des Procureurs espagnols a demandé à Bruxelles, de faire en sorte que l’Espagne soit condamnée et privée de fonds européens, si cette amnistie était promise et organisée. A juste titre, cette Association a sollicité que les institutions européennes prennent les mêmes mesures contre l’Espagne, que celles prises contre la Hongrie ou la Pologne.
Mais on sait que Madame Von Der Leyen, abhorre les gouvernements de droite, surtout s’ils sont souverainistes, mais adule les gouvernements de gauche. Les deux poids, deux mesures étant la règle de l’Union.
Pour l’instant, Pedro Sanchez cache son jeu et ses intentions, et s’est bien gardé d’intervenir dans les débats aux Cortès, laissant ses seconds couteaux le faire à sa place, et ce pour ne pas se découvrir.
Très justement, Santiago Abascal, le patron des 33 députés de Vox, a attaqué Sanchez de front en lui assénant « qu’il était le président le plus corrompu de l’histoire de l’Espagne », ce qui n’est que la triste réalité, puisqu’il a fait amnistier en totalité ou en partie, tous les barons socialistes qui avaient été condamnés à de la prison ferme par la Justice pour prévarications.
Pedro Sanchez s’était au demeurant bien gardé d’insérer dans son programme électoral, qu’il amnistierait les condamnés catalans et qu’il provoquerait un nouveau référendum sur l’indépendance de la Catalogne, tout en acceptant les voix et l’alliance des successeurs des tueurs terroristes basques représentés par le parti Bildu, ce qui a provoqué la grogne de quelques vieux barons socialistes.
Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois que les gauches violent la constitution espagnole. Dans les années 1933/1936, elles ont fait exactement la même chose avec la loi fondamentale de décembre 1931, qu’elles avaient elles-mêmes établie, ce qui provoqua alors la guerre civile. Violer la constitution, c’est une spécialité des gauches en Espagne. Le peuple aurait dû s’en rappeler, mais il a la mémoire courte.
Que fera Felipe VI, la balle est désormais dans son camp. L’Espagne est plus que jamais à la croisée des chemins.
20:14 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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Conférence de Victor Aubert à Toulouse le 5 octobre
Quand tout s'effondre, il faut bâtir des communautés chrétiennes solides où règnent, joie, charité et audace !
Comunautat Occitana, qui organise cette conférence à Toulouse, est un institut de formation politique chrétien qui a pour but de former les jeunes catholiques au niveau spirituel, philosophique et politique afin qu’ils s’engagent au service du Bien commun pour défendre le Vrai et le Beau. S’enraciner pour s’élever, telle est notre aspiration profonde.
Le cercle, basé à Toulouse et en Occitanie, proposera durant cette année une grande diversité d'activités :
Une conférence ouverte à tous, tous les deux mois.
Deux cercles de formation par mois minimum. Rencontres communautaires au moins deux fois minimum par mois.
Un week-end à la rencontre du réel une fois par trimestre, ouvert à tous.
Victor Aubert, président d'Academia Christiana aura la joie d'inaugurer le cercle Comunautat Occitana.
Inscription : comunautatoccitana@gmail.com
12:04 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | |
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L'énorme succès du pélerinage Feiz e Breizh 2023
Autre reportage cliquez ici
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