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lundi, 16 janvier 2023

Le négociateur

Analyse de la nomination de Kevin McCarthy comme Speaker et les crimes médiatiques liés à la censure des effets secondaires des vaccins avec Alexis Cossette.

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"Le lobby éolien essaie par tous les moyens d'accélérer les énergies renouvelables !"

Fabien Bouglé, expert en politique énergétique et auteur de Éoliennes : la face noire de la transition écologique Éditions du Rocher.

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Le grand vertige

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Tanguy de l’Espinay *

L’intelligence artificielle sort enfin de la brume. Popularisée par un ordinateur champion d’échecs puis un film de Spielberg au tournant  du millénaire, l’Inteligence Aartificielle (IA), concept encore flou pour le commun des mortels, vient de débouler avec fracas dans notre réalité quotidienne. Depuis quelques semaines, ChatGPT, un robot en ligne capable de produire sur commande, et en quelques secondes, des textes  d’une précision bluffante, fait sensation.

C’est bien simple : ce petit agent conversationnel peut pondre à peu près ce qui vous chante : une recette de cuisine, une histoire pour endormir  vos enfants, une lettre d’amour, une notice de montage. Le tout en français, en chinois, en langage HTML, en verlan ou en alexandrins. Accessible à tous et gratuit, ChatGPT tape souvent dans le mille si vous jouez à Trivial Pursuit avec lui, et pour cause : il a ingéré Wikipédia, Google et des milliers de contenus en ligne.

« Rupture technologique majeure », « bouleversement civilisationnel » : les mots pleuvent ici et là pour décrire ce qui constitue a minima un événement vertigineux, au sens où l’horizon des tâches intellectuelles que l’on peut sous-traiter à l’ordinateur vient de s’élargir au champ  du quotidien. Pour le meilleur... et pour le pire : l’élève flemmard peut désormais lui confier ses devoirs, le malade naïf un protocole thérapeutique, le cyberpirate l’écriture d’un code malveillant.

Chaque progrès charrie son lot de fantasmes, mais ne faisons jamais l’erreur de considérer l’IA pour plus qu’elle n’est : sous perfusion de données fixes et périssables, ChatGPT n’est qu’une illusion d’intelligence qu’il nous faut justement accueillir avec... intelligence : sans paniquer mais avec prudence, pourquoi pas en le bannissant de l’école, comme l’a fait la ville de New York, au moins en le régulant, comme l’Europe tente de le faire, avec un AI Act en préparation.

« ChatGPT est un outil, pas une solution magique », rappelle-t-il d’ailleurs lorsqu’on lui demande d’écrire un édito sur lui-même. Ça vaut pour toute l’IA.  À l’homme de garder le doigt sur le bouton.

 (*) Rédacteur en chef adjoint, chef du service Futurs au Parisien

 Précision : ChatGPT est un projet de pointe lancé par OpenAI, un institut de recherche à la base non lucratif créé en 2015 par l’Américain Elon Musk et Sam Altman.

Source : Le Parisien 16/1/2023

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Revue de presse : Callac, petite ville à la campagne, vous accueille !

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Louis-Joseph Delanglade Je suis français cliquez ici

Cette invitation du site officiel de la commune de Callac (Côtes-d’Armor) prend une signification bien particulière, un tantinet ironique, depuis que M. Rolland, le maire tendance gauche « humaniste » (c’est-à-dire, en l’occurrence et en bon français, « immigrationniste »), a déclaré mercredi 11 renoncer au projet Horizon. Lui et sa garde rapprochée ont justifié la reculade par l’hostilité d’une majorité d’habitants (jusqu’à 80% selon certains) et du conseil municipal (vote du 21 décembre) mais aussi par la violence d’une certaine extrême droite. L’association « Les Amis de Callac et ses environs », association née pour la circonstance, se félicite quant à elle de cette décision.

Et nous avec. En effet, le projet Horizon prévoyait d’accueillir (c’est-à-dire loger) quelques dizaines d’immigrés venus en famille d’Afrique noire (environ soixante-dix familles, ce qui n’est pas rien pour une commune de 2200 habitants) en situation régulière (c’est la moindre des choses) et avec un projet professionnel garanti (une aubaine pour eux mais une injustice pour les quelque 20% de chômeurs que compte la bourgade). Le tout avec l’appui financier du fonds de dotation privé Merci. L’objectif avoué de l’opération était de redynamiser une petite ville bretonne pour en faire « un  village multiculturel peuplé d’habitants réfugiés [les Africains] et non réfugiés [les Bretons ?] ». On comprend que le projet ait pu enthousiasmer les uns, idéologues de tout poil qu’aucune utopie ne rebutera jamais, et hérisser les autres, pour lesquels il ne saurait être question de transformer la nature même de Callac pour en faire un « village pionnier » et un « modèle duplicable ».

Pour l’instant, ce sont donc ces derniers qui semblent l’emporter. On doit s’en réjouir, mais on peut surtout s’inquiéter. En effet, cette tentative, même avortée après deux années de préparation, laisse présager des lendemains difficiles. Ainsi faut-il savoir que Callac avait été choisi parmi une vingtaine de localités candidates et que d’autres Callac risquent de suivre. D’ailleurs, en septembre dernier, devant ses préfets, M. Macron a bien repris à son compte l’idée d’instiller une partie de la population immigrée – notamment afro-musulmane, familles entières et/ou mineurs « isolés » – dans les campagnes françaises. Comme celles-ci ne compteraient actuellement que 5% d’immigrés, le processus permettrait de mieux intégrer ces étranges étrangers.

Utopie ou cynisme ? On a toutes les bonnes raisons de penser que le risque est de voir les nouveaux venus accélérer le processus de désintégration de la France rurale et même de craindre que cela ne soit le véritable mobile du parti immigrationniste. Ainsi existe-t-il déjà une association, Viltaïs, dûment subventionnée par l’État, c’est-à-dire par nous, qui a pour but avoué, reconnu et donc financé, de gérer l’arrivée, l’installation et le suivi des familles « réfugiées » (mot fourre-tout qui permet toutes les dérives) dans toute la France. Rappelons que, dans le cas de Callac et si l’on en croit la préfecture, le projet d’acquisition de plusieurs maisons par Viltaïs n’est pas annulé.  

L’affaire de Callac est exemplaire : elle prouve que certaines « élites » ont effectivement décidé qu’il fallait aider les immigrés plutôt que les autochtones. Pourquoi, en effet, ne pas financer un projet Callac à destination de ceux de ses ex-habitants qui ont été obligés de quitter le pays (un tiers des habitants ont dû quitter Callac au cours du dernier demi-siècle) et qui pourraient souhaiter revenir s’y installer et y travailler ? D’ailleurs une telle mesure, si elle était généralisée, présenterait le mérite collatéral de supprimer une « pompe aspirante » pour l’immigration. 

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dimanche, 15 janvier 2023

A LA FLOTTE EN RÉ (17), ILS VEULENT ENLEVER LA STATUE DE LA SAINTE VIERGE

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Comme aux Sables d'Olonne avec la statue de Saint-Michel, la secte islamo-gauchiste intitulée "les Libres penseurs" à la prétention, au nom de sa volonté obsessionnelle de déchristianisation de la France, de faire enlever une statue de la Sainte Vierge située à La Flotte en Ré sur l'Ile de Ré.

Inutile de préciser qu'en Charente-Maritime, comme ailleurs, les lieux de culte musulmans se multiplient sans que cela semble heurter la conscience de ces rouges inquisiteurs.

Déjà, la résistance populaire commence à s'organiser. Des manifestations sont prévues. Les habitants de la commune sont opposés à cette décision de justice et les jeunes commencent à se mobiliser. Comme à Callac, c'est la détermination de ceux-ci qui fera reculer le Pouvoir.

Il faut soutenir les initiatives qui seront prises pour défendre la statue de la Sainte Vierge de La Flotte en Ré. On en reparle.

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Signez la pétition nationale cliquez ici

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Déjà, à l'avant-garde, les jeunes catholiques de la Flotte en Ré se sont mobilisés cette semaine devant la statue.

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samedi, 14 janvier 2023

Le 25 janvier, sortie nationale du film Vaincre ou Mourir

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Pour ne pas oublier les morts de Vendée :

14:41 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le projet de réforme des retraites est celui de la Commission européenne

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Bernard Monot

Un communiqué du Cercle national des économistes

 

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Cliquez sur ce communiqué pour le grossir.

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Emmanuel Todd : la troisième guerre mondiale a commencé

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Penseur scandaleux pour les uns, intellectuel visionnaire pour les autres, « rebelle destroy » selon ses propres termes, Emmanuel Todd ne laisse pas indifférent. L’auteur de La Chute finale, qui prédisait dès 1976 l’effondrement de l’Union soviétique, était resté discret en France sur la question de la guerre en Ukraine. L’anthropologue réservait jusqu’ici la plupart de ses interventions sur le sujet au public japonais, publiant même dans l’Archipel un essai au titre provocateur : La Troisième Guerre mondiale a déjà commencé.
Pour Le Figaro, il détaille sa thèse iconoclaste. Il y rappelle que si l’Ukraine résiste militairement, la Russie n’a pas été écrasée économiquement. Une double surprise qui rend, selon lui, incertaine l’issue du conflit. Au-delà de l’affrontement militaire, Todd, en anthropologue, insiste sur la dimension idéologique et culturelle de cette guerre et sur l’opposition entre l’Occident libéral et le reste du monde acquis à une vision conservatrice et autoritaire. Les plus isolées ne sont pas, selon lui, ceux qu’on croit.

Lire l’entretien ICI

Source : Le Figaro 13/1/2023

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Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

09:48 Publié dans Le Journal du Chaos hebdo | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

RAPPEL : Philippe Randa dédicacera ses livres samedi 14 janvier à la Librairie Vincent à Paris

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Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Pour se procurer ce livre cliquez ici

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vendredi, 13 janvier 2023

Un nouveau livre de Franck Abed consacré à Napoléon

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Franck Abed est passionné par l'Histoire de France et par la politique. D'ailleurs, l'un va rarement sans l'autre. Militant, il anime tout un réseau de médias alternatifs. Il fut l'un des premiers, au début des années 2000 à réaliser des entretiens politiques filmés qui avaient, avant l'heure, déjà une belle audience.

Il vient d'écrire un ouvrage consacré à Napoléon et il explique dans un entretien qu'il a édité récemment sur son site son intérêt pour celui qu'il appelle "le héros éternel". Entretien que nous publions aujourd'hui pour présenter son livre.

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Source cliquez ici

La légende de Napoléon est indissociable des circonstances de la bataille qui mit fin au « retour de l’Aigle ». Vous avez toujours affirmé que le 18 juin 1815 la victoire était à la portée de l’Empereur. Confirmez-vous encore ce propos ?

Je le confirme et le maintiens sur la base de faits historiques que tout à chacun est libre de constater. Mais avant de répondre sur la dimension à proprement parler militaire, je tiens à rappeler les intentions de Napoléon une fois revenu à Paris. N’oublions donc pas qu’il a adressé aux différents souverains d’Europe des offres de paix qui ne reçurent que dédain et mépris. Devant cette arrogance et intransigeance diplomatiques, Napoléon est reparti sur le sentier de la guerre avec l’objectif de remporter une victoire éclatante afin de gagner une paix durable.


Toutefois, il existait en mars 1815 deux écueils majeurs auxquels Napoléon était confronté. Tout d’abord, il sentait bien qu’autour de lui l’enthousiasme était chancelant. En effet, les piliers de l’Empire montraient quelques signes de fragilité. Ensuite, il a véritablement sous-estimé la haine des chefs d'États coalisés à son égard. Il ne pouvait que difficilement saisir la jalousie qui animait les vieilles têtes couronnées. Le projet de la septième coalition ne souffrait d’aucune équivoque. Assurément, dès l’annonce de son retour d’exil, ils ont confirmé leur volonté de l’éliminer, lui et sa famille, du jeu politique continental… Le retour glorieux de Napoléon ne doit pas occulter ce contexte géopolitique si particulier ainsi que l’ambivalence du soutien des notables français à l’égard de Napoléon.

La campagne de Belgique s’ouvrit sous les meilleurs auspices. Les anglo-prussiens sont surpris de l’audace napoléonienne quand ils apprennent qu’il a traversé la frontière avec ses troupes. Les états-majors ennemis pensaient que Napoléon adopterait une posture attentiste ou plus exactement défensive. Après tout ce temps, c’était mal le connaître ou le sous-estimer. Wellington en apprenant l’avancée de l’armée française dira : « Napoléon m’a volé un jour de marche ».

Sur le papier, le plan de l’Empereur était parfait : s’insérer entre les deux armées et les battre séparément. Cette tactique, Napoléon l’avait déjà employée plusieurs fois avec succès au cours de sa prodigieuse carrière. Cette fois-ci, malheureusement, les applications concrètes de cette stratégie se heurteront au mur implacable des manquements, des insuffisances et des non-dits. Napoléon est vainqueur à Ligny, mais la victoire se révèle non définitive ni totale. L’armée prussienne est battue mais non détruite. Elle demeure en capacité de reprendre le combat. Quant à Ney, aux Quatre-Bras, il n’a pas totalement exécuté les ordres de l’Empereur. La suite est connue, Grouchy part à la poursuite des Prussiens et Napoléon se prépare pour la grande confrontation contre Wellington.

Nonobstant les erreurs, les trahisons et les hésitations, Wellington le 18 juin 1815 vers 18h00 donna des ordres pour préparer la retraite. Il dit même le propos suivant : « Give me night or give me Blücher », c’est dire la confiance qu’il accordait  à ses troupes pour la victoire finale. Pourtant, les Prussiens avaient commencé à débouler sur notre droite dès 16h30. Une heure trente plus tard, Wellington doutait encore du succès de son plan et supplia que la nuit ou Blücher arrivent, tels le deus ex machina des tragédies grecques, pour lui éviter une défaite certaine. De même, Wellington fut prévenu par - au moins - un traître que des bataillons de la Moyenne Garde se préparaient à l’attaquer. Cette information cruciale, reçue au meilleur moment, lui permit de renforcer son centre.

Concrètement, cette défaite aux retombées incalculables se joua à très peu de choses. Nous sommes loin, très loin, d’une victoire coalisée brillante. L’armée napoléonienne ne fut pas défaite par manque de courage ou parce que les soldats ennemis se montraient supérieurs dans le combat. Elle ne fut pas non plus battue grâce à l’exécution d’une brillante manœuvre décidée par l’Anglais ou le Prussien. Elle a succombé par le nombre, les erreurs et les trahisons. Waterloo aurait pu être une victoire française.

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20:59 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

La victoire de Callac, tout le monde en parle...

Bernard Germain invité chez André Bercoff Sud Radio

Breizh Info

Radio Courtoisie

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IL N'Y A PAS DE FATALITÉ DU DÉCLIN : SEULES LA DÉTERMINATION ET LA FORCE PAYENT !

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Roland Hélie

Directeur de Synthèse nationale

Pour une fois que le courant national et identitaire remporte une victoire, nous n'allons pas cacher notre joie. Certes, celle-ci est modeste et ne concerne qu'une petite commune bretonne qui, s'il n'y avait pas eu une formidable mobilisation à la fois de sa population et des organisations de la droite nationale localement implantées, se serait réveillée en véritable laboratoire de la transition démographique tant souhaitée par le pouvoir macronien.

Depuis quelques mois en effet se tramait à Callac, bourg situé en Centre Bretagne, une affaire qui allait prendre une dimension nationale. En sourdine, la municipalité était en négociation avec une fondation parisienne, la "Fondation Merci", afin d'implanter dans cette commune (qui compte 2.200 âmes) 70 familles de migrants (soit environ 500 personnes). L'article de notre ami Erwan Houardon (en page 19 du n°62 de Synthèse nationale qui sortira la semaine prochaine cliquez ici) expose tout cela dans le détail.

Dans bien des cités, cela serait passé comme une lettre à la poste. Mais à Callac, nos thuriféraires du "vivre ensemble" sont mal tombés. Car il existe dans cette région un grand nombre de foyers de résistance nationale et identitaire qui n'entendent pas se laisser imposer le grand remplacement sans réagir. Dès le mois de juin, nationalistes français, autonomistes bretons (de droite) et identitaires européens décident de passer à l'offensive. Depuis, manifestations (rassemblant jusqu'à près d'un millier de personnes à celle du 5 novembre), réunions, tractages, collages, conférences de presse, édition d'un livre "Callac, la mère des batailles" (Bernard Germain, édité par Synthèse nationale cliquez ici), pétitions, prises de paroles lors des conseils municipaux... se sont succédés et, finalement, nous venons de l'apprendre, le maire vient de renoncer à ce funeste projet. Bien sûr, si nous savourons cette victoire, nous ne sommes pas dupes et nous savons que nos ennemis s'évertueront à trouver un autre endroit pour réaliser leur projet. Nous devons rester vigilants...

Mais, ce qui est intéressant dans cette affaire, au-delà du fait que les Callacoises et les Callacois échappent à un avenir sombre, c'est que la réaction militante a prouvé que, lorsqu'il y a une volonté, la détermination et la force peuvent faire reculer le processus de brassement des populations. Il n'y a pas de fatalité du déclin civilisationnel, Callac est désormais un exemple à suivre partout où notre identité française et européenne sera menacée.

Depuis un demi-siècle, le mouvement national, sous ses différentes formes, se bat sans relâche pour sauver notre patrie. Il a payé un lourd tribu (dissolutions, procès, incarcérations, assassinats...) pour défendre la cause du peuple et de la nation et pour faire reculer les trahisons de l'oligarchie. Aujourd'hui, avec cette "affaire Callac", la preuve est faite qu'il ne faut jamais reculer et que la victoire est toujours possible !  Il faut arrêter avec le désespoir et le défaitisme, là où on se bat, tout devient possible... Y compris la victoire. Qu'on se le tienne pour dit.... 

Editorial du n°62 (Hiver 2022 2023) de la revue Synthèse nationale (sortie 20 janvier 2023) cliquez ici 

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Pour commander ce livre cliquez ici

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L’Afrique, un puit sans fond ?

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Bernard Lugan

Bilan et perspectives pour 2023

Dans les années 1950, juste avant les indépendances, le monde en perdition n’était pas l’Afrique, mais l’Asie qui paraissait alors condamnée par de terrifiantes famines et de sanglants conflits : guerre civile chinoise,  guerres de Corée, guerres d’Indochine et guerres indo-pakistanaises. En comparaison, durant la décennie 1950-1960, les habitants de l'Afrique mangeaient à leur faim, étaient gratuitement soignés et pouvaient se déplacer le long de routes ou de pistes entretenues  sans risquer de se faire attaquer et rançonner. 
Ce temps lointain était celui des colonies, époque dont il est impossible de parler d’une manière objective et au sujet de laquelle il est obligatoire de dire que ce fut l’enfer sur terre…

Or, soixante-dix ans plus tard, le contraste est saisissant avec des dizaines de milliers de migrants qui se livrent au bon vouloir de gangs qui les lancent dans de mortelles traversées en direction de la « terre promise » européenne. Les crises alimentaires sont  permanentes, les infrastructures de santé ont disparu, l'insécurité est généralisée et la pauvreté atteint des niveaux sidérants. Quotidiennement, les journaux et les divers organes d'information font état de famines, d'épidémies, de massacres qui montrent que le continent africain s’enfonce chaque jour un peu plus dans un néant dans lequel surnagent quelques îlots pétroliers. 

Que s’est-il donc passé pour que, malgré ses immenses richesses naturelles et en dépit des océans d'aides aveuglément déversées par les pays dits riches, l'Afrique connaisse un tel naufrage, ne parvenant même plus à nourrir sa population ? 

Et que l’on ne vienne pas nous parler des aléas climatiques car le continent possède certaines des terres les plus fertiles de la planète sur lesquelles jusqu'à trois récoltes annuelles sont possibles. De plus, l'agriculture africaine n'est pas paralysée par un long hiver, par un tapis neigeux ou par les glaces. Avec ses de 9.000.000 km2, le Sahara représente certes environ 25% de la superficie du continent, mais proportionnellement moins que la toundra eurasienne ou nord-américaine où l'on ne parle pourtant pas de malédiction. 

Le problème est que le continent africain s’auto-suicide avec sa démographie, car, chaque année, l’écart se creuse entre le nombre de bouches à nourrir et les productions alimentaires. La catastrophe est donc programmée. Un exemple : au Sahel, les 10 à 20 millions d'habitants d'avant la colonisation sont aujourd'hui 180 millions. Voilà qui explique pourquoi la subtile alchimie de ce fragile milieu de 3 millions de km2 a été détruite. Au même moment, les 40 millions de Sibériens sont à l'aise sur plus de 13 millions de km2  d’une nature hostile. 

La réalité est que les Africains n'étant pas des Européens pauvres à la peau noire,  parce que le corps social africain n’est pas celui de l’Europe, ou celui de l’Asie, nos modèles politiques n'y ont pas réussi. 

Or, si la greffe européenne n'a pas pris sur le porte-greffe africain, c’est parce que, comme le dit le proverbe congolais : « Ce n’est pas parce qu’il pousse au bord du marigot que le manguier devient crocodile. »

Source : site l’Afrique réelle

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Quelques mots à Madame Cohen : sortez votre chéquier pour les Français

image-94.pngCatherine Blein

Présidente des Amis de Callac et ses environs

Les membres des Amis de Callac et ses environs et moi même avons pris connaissance, comme tout un chacun, du communiqué envoyé à la presse par la présidente du fonds de dotation Merci, à l’origine du projet Horizon.

Nous comprenons la déception de Madame Cohen devant l’annulation par le maire de Callac de son projet Horizon, devant l’évidence surtout que les Bretons, les Français en général, ne veulent pas de ces importations massives de populations qui sont étrangères à tout ce que nous sommes, non pas par xénophobie mais par simple bon sens et observation des lois naturelles.

Madame Cohen dénonce, dans ces lignes,  « la campagne de désinformation de groupes et de médias d’extrême droite, visant à diviser la population et à déstabiliser le conseil municipal ».

Là nous nous sentons visés, mes Amis et moi. Alors permettez-moi de vous répondre, Madame, que s’il y avait eu information, de votre part comme de celle du maire et du conseil, on aurait pu juger d’une éventuelle désinformation de la nôtre et mesurer son degré de nuisance. Mais comme il n’y a eu d’information ni de votre part, ni de celle du maire, votre remarque me semble être un coup d’épée dans l’eau.

Vous accusez les « groupes d’extrême droite »… Bien sûr les groupes qui s’opposent à l’islamisation de la France (en général « groupuscules » est choisi car plus méprisant encore), ces groupes donc sont dits « d’extrême droite. »

Le lecteur notera que lorsqu’il s’agit de la gauche, celle qui casse tout, brûle et empêche toute manifestation légale de la démocratie, elle est qualifiée, elle, de « radicale », terme beaucoup plus acceptable.

L’islam, lui aussi, a droit à l’adjectif plutôt gentillet de « radical »,même s’il égorge à tour de bras.

Mais nous, qui ne tuons ni ne brûlons, on nous relègue aux abominables et infréquentables « extrêmes », alors qu’au fond ce que nous voulons ce sont des mesures « radicales », c’est à dire qui visent à agir sur les causes profondes de nos maux, ou si vous préférez « efficaces »comme on les voit au Danemark, en Italie, en Hongrie, en Israël, mesures efficaces par opposition aux politiques « molles » menées depuis 40 ans et qui nous ont conduit à devenir une sorte de pays du tiers-monde où le plus armé et le plus violent fait la loi.

Vous parlez également, Madame, de « campagne nauséabonde, aux relents racistes et antisémites »

Ah! les trois adjectifs assassins sont là : nauséabond, raciste, antisémite ! Vous avez oublié fasciste, c’est bien aussi fasciste, ça fait toujours recette. Que du bonheur pour les gauchistes de tout poil.

Je n’ai pas à répondre sur ces allégations, ne me sentant, ni moi ni d’ailleurs aucun membre des Amis de Callac ou de Reconquête, concernée. Toutefois, j’ai le droit de dénoncer qu’une certaine ambiguïté est présente dans vos propos qui sentent fort l’amalgame, tant décrié par ailleurs…

J’ai le droit également de me demander pourquoi aucune de ces lettres anonymes, antisémites (?), menaces de mort, ou captures d’écran injurieuses n’a été divulguée à la presse. Cela aurait donné du poids à vos accusations.

J’ai le droit également de commenter vos propos et je m’autorise à les qualifier de communs et d’assez éculés.

Oui, une femme comme vous, qui expliquait il y a peu que sa vision de l’entreprenariat était de « ne pas être là où tout le monde est », se voit aujourd’hui prise en défaut, vous êtes, dans vos propos, là où tout le monde de gauche est, et c’est décevant de la part de quelqu’un de créatif !

Vous manquez d’arguments et votre discours est affligeant, répétitif, fatigant. Comme le disait Lénine, « quand vous n’avez pas d’arguments, traitez-les de fascistes, ça marche toujours ! »

Enfin, Madame, vous qui voulez vous consacrer «  à l’amélioration des conditions de vie des humains, sur les plans éducatif, social, sanitaire, économique et culturel… et accompagner la construction d’un monde plus juste, solidaire et durable », je vous invite à Callac, où l’on ne vous a jamais vue.

Je vous invite à venir dépenser les deux cent mille euros que vous prévoyiez pour les familles africaines pour construire une crèche et aider à l’installation de vrais commerçants, dynamiques et ouverts chaque jour, dont Callac a besoin.

Je vous invite aussi à venir avec votre chéquier pour restaurer par exemple des maisons, habitées par des personnes âgées en général, dont les sols sont encore en terre battue et l’isolation des murs très approximative. On y a froid, voyez vous !

Ces personnes auraient bien besoin d’un « projet Horizon », mais elles ne viennent pas d’Afrique, elles sont d’ici et ce n’est sans doute pas assez exotique pour vous.

Ou alors, je vais finir par croire que vous être Celtiphobe ou anti-celte, ce qui n’est pas un bon point pour votre image.

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Les saltimbanques de l’intolérance

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La chronique de Philippe Randa

Le festival musical Les Déferlantes devant se tenir l’été prochain à Perpignan, les groupes Louise Attaque et Indochine dont la venue était programmée, ont immédiatement menacé de ne pas s’y rendre à cause du maire Rassemblement national Louis Alliot.

Les dirigeant des Déferlantes ont donc préféré plier et chercher un autre lieu dans les Pyrénées-Orientales.

Il aurait été intéressant de connaître – en l’absence de ces deux groupes et leur remplacement que l’on peut supposer assez facile par d’autres chanteurs, peut-être de moindre notoriété, mais qui auraient sans doute saisi l’opportunité de se produire à cette occasion – quelle aurait été la réaction du public.

Ce fait-divers politico-artistique rappellera à beaucoup l’attitude qui fut celles de responsables politiques (principalement socialistes et communistes) au début des années 80 du siècle dernier quand des représentants du Front national, alors au début de sa percée, étaient invités à débattre avec eux sur les plateaux de télévision : quasiment tous les auto-proclamés démocrates quittaient alors les lieux avec des mines de vierges effarouchées, de douairières offusquées, de grenouilles de bénitiers croisant la route du Diable !

Néanmoins, leur grotesque comédie tourna court rapidement : socialistes et communistes s’aperçurent vite que leurs départs n’empêchaient non seulement pas les Frontistes de s’exprimer, mais que leur conception du débat démocratique, de la tolérance et de la liberté d’expression choquait tout de même nombre de nos concitoyens.

L’un après l’autre, ces élus de gauche mirent leur indignation au fond de leur poche et revinrent, penauds, affronter la « bête immonde »… Et cela fait bien longtemps que quiconque ne songerait plus à quitter un plateau de radio ou de télévision en prétextant de la présence d’un élu du Rassemblement national de Jordan Bardella ou d’un membre du Parti Reconquête d’Éric Zemmour.

Aujourd’hui, seuls quelques saltimbanques, cherchant peut-être simplement à faire parler d’eux à moindre frais, se croient encore permis de donner de telles spectacles de pitoyables indignations sur fond de haineuses intolérances politiques.

On les a moins entendus s’exprimer lors du tabassage meurtrier de l’actrice Marie Trintignant par leur confrère Bertrand Cantat, lui aussi alors grand donneur des mêmes leçons politiques.

Que vont penser les électeurs de Louis Alliot de l’affront que ces saltimbanques leurs infligent bien davantage qu’à leur maire puisque celui-ci leur doit d’abord à eux, et à eux seuls, la fonction qu’il occupe ?

Et au-delà de Perpignan, que vont penser les 13 288 686 Françaises et Français qui ont voté Marine Le Pen le dimanche 24 avril 2022 ?

Peut-être aurons-nous la réponse cet été en jugeant de l’affluence aux Déferlantes… là où le spectacle aura lieu. S’il a lieu !

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00:04 Publié dans La chronique de Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Retenez cette date : dimanche 23 avril, en Mayenne

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jeudi, 12 janvier 2023

Déclin ? Non, destruction planifiée

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On nous expliquera, écrit Natacha Polony dans son édito du 12/1, bien sûr que la guerre en Ukraine a tout déréglé et a provoqué cette inflation en cascade, que c’est « le prix de notre liberté ». En fait, nous comprenons tous que, face à un monde qui se dérègle, nous payons le démantèlement volontaire, programme, applaudi, de toutes les protections qui faisaient de la France une grande nation.

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Source : Marianne 12/1/2023

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mercredi, 11 janvier 2023

Callac : un entretien avec Catherine Blein sur Riposte laïque

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Riposte Laïque : Vous êtes la présidente des Amis de Callac et des environs. Pouvez-vous nous expliquer l’histoire de cette association ?

Catherine Blein : J’ai, avec d’autres, notamment Bernard Germain et Patrice Riou, entendu parler du projet Horizon au mois de juin, me semble t-il, et j’ai immédiatement pensé qu’il nous faudrait aider et participer à une lutte certainement difficile. Ne sachant pas trop, au tout début, si une initiative avait déjà été prise dans ce sens, j’ai commencé à prendre quelques contacts pour en savoir davantage. C’est ainsi que j’ai rencontré Danielle Le Men, dont on m’avait parlé comme étant la créatrice d’un collectif opposé à ce projet. Danielle avait donc réuni deux autres personnes afin de créer son collectif, lesquelles ne se sont pas montrées fiables et ont rapidement laissé tomber. Elle était donc seule, et ne sachant plus très bien comment elle allait parvenir à se battre. C’est alors que l’idée m’est venue de créer une association, indépendante de Reconquête mais proche toutefois, ne serait-ce que parce que je suis moi-même responsable de la 4e circonscription des Côtes d'Armor pour Reconquête et que des amis de notre formation politique ont très vite rejoint notre association..

Dans un premier temps, Les Amis de Callac ont fusionné avec le collectif de Danielle. C’est ainsi qu’est née l’association, dont j’ai pris la présidence et dont Danielle est vice-présidente. Nous ne sommes qu’une vingtaine d’adhérents véritables pour l’instant, mais il y a un noyau dur d’une dizaine de personnes qui est très militant et déterminé et c’est avec ce petit groupe que nous avons mené toute les actions. Lorsque, très vite en septembre nous avons envisagé la première manifestation, un comité d’organisation s’est crée, dont le porte-parole est Bernard Germain, et qui comprend vous le savez Riposte Laïque (toujours dans les bons coups), Résistance Républicaine, mais aussi Reconquête !, Place d’Armes, Les Maires pour le Bien commun, Les Patriotes de Philippot, le Parti de la France et les Vendéens d’Eric Monvoisin-Delavaud, ainsi que le Collectif de Saint Brévin dont j’oublie le nom exact.

Riposte Laïque : Vous avez donc appris que votre combat a été victorieux, et que le projet Horizon a été retiré. Quelle est votre première réaction ?

Catherine Blein: Une grande joie bien sûr, et la perspective d’un bon Champagne qui me séduit toujours ! Et puis j’ai immédiatement envoyé la bonne nouvelle à des amis, et à quelques journalistes que je connais, et j’ai twité goulument ! Malgré tout l’effet de surprise aura été relatif car on s’en doutait déjà depuis plusieurs jours. Pour ma part, j’ai également aussitôt pensé à l’étape suivante qui va être peut-être plus coriace, c’est à dire le combat contre un deuxième projet semblable à Horizon, à Callac toujours, et qui est porté par une association Viltaïs proche de Macron.

Riposte Laïque : Quels sont les faits qui vous ont le plus marqués, durant les longs mois de combats que vous avez menés, avec vos compagnons de lutte ?

Catherine Blein : Ce qui m’a le plus marquée c’est le décalage qu’il y a entre des gens comme nous, les vieux de la vieille, blanchis sous le harnais et qui avons la conscience aigüe de la réalité de la situation de notre pays et la candeur de ceux qui débarquent dans l’action politique… Alors, pour ne pas les froisser et les brutaliser psychiquement, il faut faire attention et y aller par étape, et ça, quand on a la hantise du temps qui presse, du fait que c’est peut-être déjà bien tard… c’est dur à vivre. Mais heureusement, ce qui m’a marquée également c’est justement le « chemin parcouru » par certains, leur évolution assez rapide et leur capacité, aujourd’hui, après six mois de combats et de discussions, à appréhender le problème dans sa globalité. Beaucoup durant les premiers mois ne voyaient dans ce combat que l’affaire Horizon, or notre combat est civilisationnel, Callac n’étant qu’une pièce du vaste puzzle à déconstruire.

Riposte Laïque : Considérez-vous cette victoire comme définitive ?

Catherine Blein : Il semble que pour Horizon à Callac, l’affaire soit dans le sac, mais le bruit court qu’ils vont tenter un projet similaire à Paimpol. A mon avis ils vont avoir quelques surprises dans l’accueil que vont leur réserver mes petits camarades de la 5e circo ! Et nous iront les aider bien sûr. Et puis Horizon en fait devient Viltaïs, et c’est un autre combat à livrer et à gagner. Il n’est pas question que la Bretagne devienne le camp de retranchement de tous les migrants en mal de territoire. Encore une fois, s’ils gagnent à Callac, ils gagneront ailleurs, puis ailleurs encore.Il faut donc tuer ces initiatives dans l’oeuf. Apparemment nos choix d’action ont été les bons et nous avons montré une grande pugnacité qui a impressionné les élus de Callac, peu habitués, comme le dit très justement notre ami Yann Vallerie, à un tel déploiement de force. Et c’est là qu’il a fallu convaincre les adhérents de l’association dont certains auraient souhaité des actions plus douces. Non ! Dans l’état où se trouve la France et avec ces menaces omniprésentes, et un chef d’Etat qui veut notre remplacement, il faut taper fort !

Riposte Laïque : Comment voyez-vous la suite de votre action, à la tête de l’association ?

Catherine Blein : On va déclarer la guerre à Viltaïs. Ça va commencer avec une Lettre ouverte des Amis de Callac aux Callacois dans la presse, en début de semaine prochaine, afin de les avertir, de les mettre en garde, de leur expliquer Viltaïs et de les inviter chaudement à nous rejoindre s’ils veulent gagner.

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Catherine ?

Catherine Blein : Oui, merci à RL et à vous mon cher Pierre, toujours à la pointe du combat ! Horizon aura eu un point positif : ils sont nombreux à Callac à lire RL maintenant !

Et puis le grand enseignement, toujours le même: si on se bat vraiment on gagne ! Il va falloir nous battre, et nous battre encore, en espérant que des millions de Français se joindront à nous, car c’est aussi pour LEURS enfants qu’on fait ça !

Propos recueillis par Pierre Cassen

23:09 Publié dans Callac 22, Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Eric Zemmour félicite les militants de Reconquête 22 pour leur engagement à Callac

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Chère amie, Cher ami,

Du Béarn, je veux dire bravo à mes militants Reconquête! qui ont bataillé depuis le premier jour aux côtés de tous les patriotes, pour empêcher ce funeste projet de répartition des migrants à Callac.

Vive la France !

Éric Zemmour

20:19 Publié dans Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

POUR COMPRENDRE CE QU'IL VIENT DE SE PASSER À CALLAC :

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19:03 Publié dans Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Algérie : Du « royaume Arabe » à la départementalisation jacobine

LUGAN B 1.jpgBernard Lugan

L'Afrique réelle cliquez ici

Dans les années 1950, juste avant les indépendances, le monde en perdition n’était pas l’Afrique, mais l’Asie qui paraissait alors condamnée par de terrifiantes famines et de sanglants conflits : guerre civile chinoise,  guerres de Corée, guerres d’Indochine et guerres indo-pakistanaises. En comparaison, durant la décennie 1950-1960, les habitants de l'Afrique mangeaient à leur faim, étaient gratuitement soignés et pouvaient se déplacer le long de routes ou de pistes entretenues  sans risquer de se faire attaquer et rançonner.

Ce temps lointain était celui des colonies, époque dont il est impossible de parler d’une manière objective et au sujet de laquelle il est obligatoire de dire que ce fut l’enfer sur terre…
 
Or, soixante-dix ans plus tard, le contraste est saisissant avec des dizaines de milliers de migrants qui se livrent au bon vouloir de gangs qui les lancent dans de mortelles traversées en direction de la « terre promise » européenne. Les crises alimentaires sont  permanentes, les infrastructures de santé ont disparu, l'insécurité est généralisée et la pauvreté atteint des niveaux sidérants. Quotidiennement, les journaux et les divers organes d'information font état de famines, d'épidémies, de massacres qui montrent que le continent africain s’enfonce chaque jour un peu plus dans un néant dans lequel surnagent quelques îlots pétroliers. 

Que s’est-il donc passé pour que, malgré ses immenses richesses naturelles et en dépit des océans d'aides aveuglément déversées par les pays dits riches, l'Afrique connaisse un tel naufrage, ne parvenant même plus à nourrir sa population ?

Et que l’on ne vienne pas nous parler des aléas climatiques car le continent possède certaines des terres les plus fertiles de la planète sur lesquelles jusqu'à trois récoltes annuelles sont possibles. De plus, l'agriculture africaine n'est pas paralysée par un long hiver, par un tapis neigeux ou par les glaces. Avec ses de 9.000.000 km2, le Sahara représente certes environ 25% de la superficie du continent, mais proportionnellement moins que la toundra eurasienne ou nord-américaine où l'on ne parle pourtant pas de malédiction. 

Le problème est que le continent africain s’auto-suicide avec sa démographie, car, chaque année, l’écart se creuse entre le nombre de bouches à nourrir et les productions alimentaires. La catastrophe est donc programmée. Un exemple : au Sahel, les 10 à 20 millions d'habitants d'avant la colonisation sont aujourd'hui 180 millions. Voilà qui explique pourquoi la subtile alchimie de ce fragile milieu de 3 millions de km2 a été détruite. Au même moment, les 40 millions de Sibériens sont à l'aise sur plus de 13 millions de km2  d’une nature hostile. 

La réalité est que les Africains n'étant pas des Européens pauvres à la peau noire,  parce que le corps social africain n’est pas celui de l’Europe, ou celui de l’Asie, nos modèles politiques n'y ont pas réussi.

Or, si la greffe européenne n'a pas pris sur le porte-greffe africain, c’est parce que, comme le dit le proverbe congolais : « Ce n’est pas parce qu’il pousse au bord du marigot que le manguier devient crocodile. »

19:01 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

C'est officiel, la mairie de Callac renonce au projet Horizon. Une grande victoire pour la Bretagne !

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Paru ce jour sur Breizh infos :

Le projet Horizon de Callac, consistant notamment à accueillir des familles de migrants dans la commune, vient d’être enterré par la municipalité.

Cela après de nombreux mois de tensions dans la commune, de manifestations, d’oppositions, de pressions diverses.

« Personnellement, j’étais pour le projet mais ce n’était plus tenable, le conseil municipal allait tomber. J’ai pris la décision de les entendre, de les écouter », explique le maire. Une décision qu’il assure assumer, même s’il regrette la situation. « C’était un projet humain d’une très grande valeur, sans doute très important pour Callac dans l’avenir. » indique-t-il, fatigué par cette bataille politique, et concédant qu’il vaut mieux, pour la paix de la commune, qu’il en soit ainsi.

La famille Cohen, famille de parisiens ayant pensé débarquer en terrain conquis pour instaurer un laboratoire à Callac, l’a mauvaise :

Dans un communiqué, le Fonds de dotation Merci dit regretter « la décision prise par le maire et des élus de Callac ». « Le Fonds de dotation Merci dénonce la campagne de désinformation, de groupes et de médias d’extrême-droite visant à diviser la population et à déstabiliser le Conseil municipal. Cette campagne nauséabonde aux relents racistes et antisémites est fondée sur des méthodes de harcèlement et d’intimidation, y compris des menaces de mort, ciblant le maire et plusieurs conseillers municipaux – jusque dans leur vie privée. »

Source cliquez ici

14:09 Publié dans Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 10 janvier 2023

Callac : le projet Horizon est abandonné !

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Communiqué du Comité d’Organisation contre le projet Horizon à Callac

C’est avec un plaisir non dissimulé que nous annonçons que le projet Horizon de la fondation MERCI est abandonné par le Conseil Municipal de Callac.

Ce projet prévoyait à l’origine la venue de 70 familles issues du continent africain. Soit au total environ 530 personnes (7,6 personnes par famille selon les chiffres de Ouest France du 14 septembre 2022) dans un petit bourg de Bretagne de 2 200 habitants. Cela représentait donc l’arrivée de 25 % de la population actuelle. Un projet insensé qui aurait été source de nombreux problèmes.

D’abord, ce projet était très injuste pour la population locale dont beaucoup sont des familles modestes. Pour les jeunes, il était inacceptable. Ils sont obligés de partir de Callac car il n’y a pas de travail pour eux. La municipalité déclarait ne pas avoir d’argent pour aider les gens modestes et les jeunes.

Mais subitement des millions arrivaient, ainsi que des emplois, pour accueillir des personnes venues de l’autre bout de la terre. De l’argent manifestement il y en a, mais pas pour les Français. Qui pouvait comprendre cela ?

Contre ce projet fou, l’Association « Les Amis de Callac et ses environs » (présidée par Mme Catherine Blein - NDLR) mené une bataille acharnée pendant des mois. Un combat remarquable et obstiné malgré l’adversité. Ses militants furent présents chaque mercredi sur le marché pour faire signer des pétitions, mobiliser la population et organiser les opposants au projet.

Des centaines de signatures ont été collectées. Des milliers de tracts furent distribués dans les boîtes aux lettres. Deux manifestations furent organisées, l’une le 17 septembre (environ 500 personnes) et l’autre le 5 novembre (environ 1000 personnes – 600 d’après la police). Face à ce combat acharné, pour défendre Callac contre cette invasion visant à y construire un village « multiculturel » rien ne nous fut épargné :

• Les insultes (« fascistes », « extrême-droite », « racistes », « xénophobes », …) d’abord,

• Les violences ensuite des antifas qui à chacune des deux manifestations ont tenté d’attaquer le rassemblement des patriotes avec le soutien actif des élus de la mairie de Callac, notamment la célèbre Laure Line Interbitzin, et de toute la « gauche » locale et régionale ainsi que des syndicats. Heureusement, les forces de gendarmerie, déployées sur ordre du Préfet, firent parfaitement leur travail lors des deux manifestations et empêchèrent les antifas de faire taire les patriotes, par la violence.

• La presse aux ordres (Le Télégramme, Ouest-France, Le Poher…), de son côté, ne manqua aucune occasion pour salir ce mouvement patriote.

En vain.

Très récemment, le conseil municipal s’est réuni, en secret, et a voté sur le projet Horizon. Le résultat du vote fut le suivant :

- 8 pour l’arrêt du projet Horizon (dont le maire lui-même)

- 6 pour continuer (2 membres de la majorité Interbitzin et Morcet et les 4 « opposants » de droite républicaine)

Résultat : le projet est abandonné ! Preuve est faite que lorsqu’on se bat, on peut gagner.

Nous nous étonnons seulement du silence de la mairie sur cette bonne nouvelle, alors que tout le monde le sait dans le village. Peut-être le maire se réserve-t-il de faire cette annonce lors de ses vœux à la population qui auront lieu dans les prochains jours ? Ce qui marquerait un excellent début de cette année 2023.

A l’heure ou la Loi de Transition Démographique va venir prochainement devant l’Assemblée nationale, plongeant - si elle est votée - de nombreuses municipalités dans les mêmes problèmes, sombrer dans le désespoir n’est pas la solution. Il faut s’organiser et se battre avec constance et obstination. La victoire est à ce prix.

Reste que les problèmes ne sont pas forcément définitivement réglés à Callac.

Quelle sera la position du Préfet des Côtes d'Armor qui dispose également des services de l’association Viltaïs pour reprendre le flambeau et tenter d’imposer la venue de migrants à Callac ? Le plus sage serait que tout projet soit abandonné à Callac. D’autant que pour le Préfet l’affaire s’annonce difficile :

• La mairie vient de jeter l’éponge

• Viltaïs est une association qui ne jouit pas d’une réputation « exemplaire »

• l’Association « Les amis de Callac et ses environs » est toujours en ordre de bataille et ne manquera pas de réactiver immédiatement son combat si Viltaïs tente de réaliser ce que la Fondation MERCI a raté.

Enfin, dernière information, la Fondation MERCI semble ne pas se consoler de son échec à Callac. Il se murmure qu’elle souhaite mettre en œuvre un nouveau projet… à Paimpol cette fois. Toujours dans le département des Côtes d’Armor. Nous lui promettons que l’accueil sera le même, voire plus frais encore, dans cette localité.

Le Comité d’organisation remercie tous ceux qui ont participé à son action et ont contribué à cette première victoire, notamment l’Association « Les Amis de Callac et ses environs », mais aussi Reconquête, Riposte Laïque, Résistance Républicaine, Les Patriotes et le Parti de la France. Nous n’oublions pas non plus de remercier tous ceux qui nous ont aidés : Gilbert Collard, Patrick Jardin, la Ligue du Midi, Place d’armes, Les Maires pour le bien commun, et toutes les personnes célèbres ou simples citoyens qui ont œuvré à nos côtés pour faire échouer ce projet mortifère.

La France doit rester la France

VIVE LA FRANCE !

Bernard Germain

Porte-parole du Comité d’organisation

contre le projet Horizon

Pour tout savoir sur "l'affaire Callac" :

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18:51 Publié dans Callac 22 | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Age de départ à la retraite :… le vrai problème c’est la Loi Touraine, votée par la gauche !

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Bernard Germain

63 ans, 64 ans, 65 ans… voire plus, comme âge de départ à la retraite ?

C’est la question qui fait le «buzz» en ce moment, auprès des partis politiques, syndicats et associations, suite à l’annonce faite par Macron de mettre en œuvre la réforme des retraites dès l’été prochain. 

La «Gauche» (partis, syndicats, …) est vent debout contre la modification voulue par Macron.

Une manifestation est appelée le 10 janvier à Paris (et ailleurs) sur le thème.

On notera d’abord que ceux qui appellent à cette manifestation sont pour le moins… gonflés.

En Avril 2022, ils ont tous appelé à voter Macron «pour empêcher la France de sombrer dans le fascisme».

Peut-être n’avaient-ils pas imaginé que Macron, une fois élu, allait reprendre la mise en œuvre de ses mesures anti-sociales ?

Son 1er quinquennat avait pourtant eu un bilan des plus consternants sur ce plan. Mais cela ne leur suffisait sans doute pas pour comprendre, ils ont donc remis une pièce dans le bastringue pour que ça continue 5 ans de plus.

Et ça continue…

On notera au passage que le RN a une position bien plus favorable aux salariés sur le sujet.

Mais … chuttt ! Le RN, c’est les « fascistes ». Donc, il ne faut pas dire qu’ils ont cette position.

Bref, s’ajoutant à la crise énergétique, le problème des retraites contribue à faire monter la tension sociale et le gouvernement est très inquiet quant à sa capacité à faire passer la mesure sans recours au 49.3, c’est à dire sans passer en force. En fait, tout va dépendre de la position des « Républicains » d’Eric Ciotti pour bâtir ou non une majorité au parlement sur ce point.

Reste que 49.3 ou majorité au parlement sur ce projet, le cocktail est explosif surtout en cette période ou une simple étincelle pourrait bien mettre le feu aux poudres.

Mais le problème se limite-t-il au problème de l’âge de départ à la retraite ?

Il se trouve que non, car l’affaire est bien plus compliquée qu’il n’y paraît.

Tout d’abord, il faut se souvenir que l’âge de départ n’est qu’un aspect du problème.

En effet, un second élément existe – très souvent oublié- qui est pourtant fort important : le nombre d’annuités nécessaires pour partir… à taux plein !

Partir à 62 ans, comme actuellement, est une chose, mais si c’est avec une décote qui ampute sérieusement le montant que le retraité touchera … est-ce une bonne affaire pour lui ?

Les syndicats, notamment, hurlent qu’il ne faut pas modifier l’âge de départ, mais ils ne disent pas que dans l’ombre, la réforme Touraine continue son œuvre d’érosion du montant des retraites versées. 

Concrètement, depuis la loi Touraine (merci les socialistes), votée en 2014 mais appliquée depuis 2020, la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein augmente d’un trimestre tous les trois ans. Premières à avoir été concernées en 2020, les générations nées entre 1958 et 1960, qui doivent désormais cotiser 167 trimestres (soit 41 ans et 9 mois). Suivront en 2023 celles nées entre 1961 et 1963 (168 trimestres), puis celles nées entre 1964 et 1965 (169 trimestres), etc. L’objectif étant d’atteindre 172 trimestres en 2035, soit 43 années de cotisation pour les Français ayant vu le jour en 1973.

Donc, et c’est simplement mathématique, si -dans ces conditions - on garde l’âge de départ à 62 ans, le montant des retraites va mécaniquement baisser jusqu’en 2035 à cause de la décote qui sera appliquée puisque le salarié aura de moins en moins le nombre d’annuités suffisantes pour bénéficier du taux plein.

Partir à 62 ans, c’est une chose, mais si on n’a pas de quoi vivre, … ça peut poser problème !

D’ailleurs, avec l’allongement de la durée de la scolarité, nous travaillons tous déjà plus longtemps que prévu, principalement pour éviter d’avoir une pension amputée. L’âge moyen de départ pointe ainsi à 62 ans et dix mois. Il est probable qu’il arrive à 64 ans d’ici une dizaine d’années.

Si on veut partir à taux plein !

C’est lorsqu’on reçoit le document de la caisse de retraite, vous indiquant le montant de votre retraite, que l’on prend la mesure du problème.

Au final, le problème n’est pas en soi l’âge de départ à la retraite, mais du fait du système pourri voté par les socialistes et autres en 2014 sur le nombre d’annuités nécessaires, qui s’applique depuis 2020, … A QUEL ÂGE DOIS-JE PARTIR POUR AVOIR UNE RETRAITE A TAUX PLEIN ?

Il est donc ridicule de s’arc-bouter sur 63, 64 ou 65 ans. Ce n’est qu’une partie du problème.

Élisabeth Borne a déclaré : «Nous n’irons pas au-delà de 43 ans de cotisations».

C’est à dire l’application pure et simple de la Loi Touraine des socialistes. Ce faisant sa déclaration montre bien que le vrai problème est là.

Et pour chaque salarié, le choix devient donc : «Est-ce que je veux absolument partir à 62 ans (condition actuelle) quitte à avoir une méchante décote qui va fortement réduire ma retraite du fait de la Loi Touraine ?».

Lorsqu’on pose la question ainsi, cela change nettement la discussion sur l’âge de départ.

En fait, mettre l’âge de la retraite à 63, 64 ou 65 ans ne ferait qu’officialiser ce que la Loi Touraine impose déjà. Pour avoir son taux plein.

Garder à tout prix 62 ans, comme âge de départ, implique qu’une décote importante sera appliquée aux salariés qui n’auront pas les annuités nécessaires. C’est à dire presque tout le monde, sauf ceux qui ont travaillé très jeunes, mais ils sont de moins en moins nombreux.

En résumé :

  • Si on garde 62 ans comme âge de départ, avec la Loi Touraine, au fur et mesure des années les salariés partiront avec une retraite amputée d’une décote de plus en plus conséquente
  • Si on recule l’âge de la retraite, du fait de l’entrée de plus en plus tardive dans la vie active, on réduira la décote qui s’appliquera. Ce qui ne fera qu’officialiser ce qu’on constate à savoir que beaucoup de salariés partent plus tard que l’âge légal car ils n’ont pas assez d’annuités et ne veulent pas subir de décote.

Ce débat sur l’âge de départ à la retraite, tel qu’il est présenté, est un débat totalement biaisé puisqu’il ne prend pas en compte la Loi Touraine et ses conséquences sur le montant de la retraite.

J’ajoute que s’ils étaient cohérents, ceux qui se veulent inflexibles sur les 62 ans, devraient demander l’abrogation de la Loi Touraine … mais c’est eux qui l’ont mise en place.

En fait, c’est, pardonnez-moi l’expression, un authentique « foutage de gueule ».

La « gauche » appelle les salariés à se mobiliser pour défendre les retraites, mais en cachant :

  • Que c’est eux qui ont élu Macron auteur de la réforme qu’ils prétendent combattre
  • Que c’est eux qui ont voté la Loi Touraine qui attaque gravement le montant des retraites

La gauche se présente comme défenseur des salariés, alors qu’en fait, ils en sont les fossoyeurs.

Le 10 janvier je ne cautionnerait pas cette ignoble farce.

Je n’irai pas manifester avec ces gens.

Bossuet disait : « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes »

Reste un problème que je n’ignore pas : les métiers pénibles.

Il serait socialement tout à fait juste qu’un régime spécial s’applique aux salariés concernés.

Afin qu’après avoir été usés par le travail, ils puissent partir en retraite plus jeune leur laissant espérer de profiter plus longtemps de leur retraite bien méritée.

Un système est actuellement en place qui permet d’accorder des « points ». Chaque tranche de 10 points donne droit à l’équivalent d’un trimestre cotisé.

Au moment du décompte final, cela permet soit de partir plus tôt, soit de compenser une décote.

Ce système pourrait certainement être affiné, voire amélioré.

Mais l’important est que la pénibilité soit prise en compte.

Un autre aspect du problème mérite d’être souligné : la tartufferie du pouvoir et surtout du patronat s’agissant de l’âge de départ à la retraite.

Le patronat et le gouvernement veulent repousser cet âge «afin d’équilibrer les comptes».

C’est une très mauvaise blague.

En effet, si l’on prétend «équilibrer les comptes» il faut avoir une vision globale du sujet. Pas en prenant simplement le problème des retraites.

Or, il est de notoriété publique que très nombreux sont les salariés qui sont licenciés par les entreprises autour de l’âge de 55 ans.

Donc, ils viennent grossir les rangs des chômeurs. Et sont donc à la charge de la collectivité, même si ce n’est pas sur la même ligne budgétaire qui est impactée.

Comment les employeurs peuvent-ils être pour le recul de l’âge de départ à la retraite « afin d’équilibrer les comptes » et virer en même temps les salariés de plus de 55 ans ce qui plombe les comptes de l’indemnisation du chômage ?

Il faudra m’expliquer cette contradiction. Et surtout que les gouvernements successifs laissent faire cela sans réagir.

Une dernière piste consiste à reconnaître un cynisme absolu à certains employeurs qui pratiquent ces licenciements systématiques vers 55 ans. Pourquoi les font-ils ? D’abord parce que ce sont les salariés qui coûtent le plus cher. Mais aussi et tout simplement parce que ces 7 à 8 ans ou 10 ans de baisse de revenu (période de chômage) auront un impact sur le montant des retraites des salariés concernés.

Nous rappelons que pour ce calcul, on ne prend pas en compte les 25 «meilleures» années (c’était l’ancien système), mais les 25 … dernières années (système actuel).

Et si vous avez 1/3 voire la moitié de ces 25 dernières années qui sont des périodes de chômage ça ne passera pas inaperçu au moment du calcul du montant de votre retraite.

Le nombre de salariés concernés, dans ce cas, n’est pas négligeable. Ce serait sans doute fort instructif de calculer l’impact que cela a sur le montant total des retraites versées

Dernier point : on est en droit de s’interroger sur les vraies raisons qui poussent Macron à vouloir à tout prix cette réforme, qui ne changera rien, pour les raisons indiquées.

Je n’en vois qu’une seule : l’Europe.

La France est couverte de dettes … plus de 3000 milliards.

Elle a absolument besoin de pouvoir emprunter sur les marchés financiers. Sinon c’est la faillite.

Or qui pilote tout cela … l’Europe dominée par les allemands, avec la BCE.

Dès lors, puisque l’Allemagne, donc l’Europe, veut à tout prix imposer cette réforme à la France, Macron n’a pas de marge de manœuvre.

Il faut qu’il s’exécute. D’où son acharnement à imposer la réforme des retraites.

Sauf à se couper toute possibilité d’obtenir des crédits.

C’est le même problème que la crise actuelle de l’énergie.

La seule solution sérieuse serait de sortir du système européen qui lie le prix de l’électricité à celui du gaz (et de supprimer en France le système de l’ARENH).

Mais qui a voulu ce système : … l’Allemagne. Pour contrer l’avantage que la France avait avec son parc nucléaire. Et l’Allemagne ne laissera pas facilement la France sortir du système, ce qui pourtant mettrait un terme en France à la crise que nous connaissons.

Pour preuve, le gouvernement, totalement affolé, indique toute une batterie de mesures … sauf de sortir du système européen imposé par l’Allemagne.

Les semaines et mois qui viennent ne vont pas être une sinécure pour le gouvernement … !

16:59 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Le Journal de bord de Jean-Marie Le Pen de cette semaine

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Sur le Front national cliquez ici

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Samedi 28 janvier : Hommage à Roger Holeindre

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Sur Roger Holeindre cliquez ici

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Redécouvrir Homère...

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Scipion de Salm

Tout Homère est un ouvrage épais au titre ambitieux. Il propose tout d’abord l’œuvre d’Homère reconnue par les historiens et philologues sérieux, soit l’Iliade et l’Odyssée. On les relit toujours avec plaisir et profit.

Puis, suivent de nombreuses histoires complémentaires grecques antiques édifiées autour de la matière troyenne. Les attributions en sont plus problématiques pour les plus anciennes, tandis que des auteurs plus récents ont signé de leurs noms leurs développements de l’univers homérique. En effet, Homère a décrit dans ses deux longs poèmes fondamentaux un an du Siège de Troie, celui de la colère d’Achille, et ses conséquences, dans l’Iliade, et les pérégrinations d’Ulysse, de manière relativement concise, dans l’Odyssée.

Des épisodes fameux comme la mort d’Achille, la Prise de Troie, n’y figurent pas. Or, ce corpus immense, comprenant tous les registres, de l’épopée à la parodie et au roman d’amour, a pour l’essentiel disparu. Les fragments proposés n’en sont que plus précieux. Les traductions sont de qualité. Les commentaires sont pertinents et intéressants.

 

Tout Homère, Hélène Monsacre (direction), Albin Michel, Belles Lettres, 2019, 1300 pages, 35,00 €

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France-Alemagne, le divorce inévitable

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On parle souvent dans les médias mainstream du couple franco-allemand. S’il y a couple, il faut le plus vite possible l’orienter vers le divorce tant les manipulations allemandes nuisent aux intérêts les plus élémentaires de la France, avec la complicité de notre classe politique. Une analyse rigoureuse de Roland Hureaux, agrégé d’histoire, ENA, et ancien haut fonctionnaire.

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Source : Mode et Vie, janvier 2023

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