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mardi, 27 juin 2023

Le Hijab s’imposera-t-il dans le sport en France ?

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Michel Festivi  

On connait les ramifications du frèrisme partout en Europe, dans tous les domaines, nourriture hallal, abayas dans les écoles, hijab dans le sport féminin etc…Partout, les islamistes avancent leurs pions, renforcés qu’ils sont par les instances européennes ou parfois nationales, et ce n’est pas « la laïcité à géométrie variable » de Monsieur Pap Ndiaye qui va leur poser beaucoup de difficultés.

Depuis des années, Madame Florence Bergeaud-Blackler, anthropologue et chargée de recherches au CNRS, a disséqué ces pratiques entristes que ce soit notamment dans les réseaux alimentaires avec la multiplication phénoménale des magasins hallal, et dans son dernier ouvrage, abondamment commenté, prix de la Revue des deux Mondes, sur l’emprise des Frères musulmans partout en Europe, avec la complicité active ou passive de bons nombres de dirigeants européens.

L’un des lieux de l’avancée de cette idéologie islamiste est le sport féminin. De plus en plus, chaque fin de semaine, des jeunes filles se présentent sur des terrains de foot ou de basket, vêtues de leur hijab. Les fédérations résistent à cette invasion vestimentaire, mais il apparaît qu’en Seine Saint Denis notamment, on laisse faire, par lassitude ou compromission ?

Le journal l’Equipe nous apprend que tout dernièrement, dans le 94, un match de football a été annulé car les arbitres ont refusé d’autoriser des joueuses à conserver leur hijab, nous apprend BV dans un article du 25 juin.

En effet, l’article 1 du règlement de la FFF interdit, lors des compétitions, « tout port de signe ou tenue manifestant une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale, ou tout acte de prosélytisme ou de propagande ».

La fédération de basket, la FFBB, interdit également cela. Mais désormais, le débat s’est comme toujours, déplacé du terrain sportif au terrain judiciaire.

Car la FFF est opposée à la FIFA, la fédération internationale, qui elle accepte le port du hijab. Un « collectif » de hijadeuses a donc saisi le Conseil d’Etat qui doit se prononcer dans une quinzaine de jours.

N’oublions pas qu’Elizabeth Moreno ex-ministre déléguée à l’égalité hommes-femmes avait pris parti pour le port du hijab lors des compétitions sportives. Elle avait aussi violemment critiqué le concours Miss France et proposé pour les entreprises « un index de la diversité et de l’inclusion » !

Etonnamment, la présidente socialiste de la Ligue du droit international des femmes, Annie Sugier a pris nettement position contre le port du hijab en déclarant : « Le voile islamique s’assimile à un apartheid sexuel. Une séparation physique, à la fois concrète et symbolique, entre les hommes et les femmes. C’est la promotion d’un modèle de société où la femme est en liberté conditionnelle : elle peut être dans l’espace public, à condition qu’elle soit couverte. »

Une fois n’est pas coutume, je n’ai rien à critiquer ni à commenter à la parole d’une socialiste. Je crains néanmoins, que le Conseil d’Etat aura sans doute une vision différente.

Mais comme l’avait énoncé Fatiha Boudjahat, auteur du livre : « combattre le voilement », au Cerf en 2019 : « Le hijab est un signe religieux et politique. Qu’il soit porté librement en France, sur un terrain de sport, ne change pas son sens. » Espérons que ces paroles frappées du plus grand bon sens arrivent jusqu’aux oreilles des magistrats du Palais-Royal.  

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lundi, 26 juin 2023

Un bon moment en perspective sur Radio Courtoisie ce soir : Pierre-Alexandre Bouclay reçoit Pierre Cassen au sujet du livre "Transgression"

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Notre ami Pierre Cassen sera, ce lundi 26 juin, à 18 h 30, invité par le président de Radio Courtoisie, Pierre-Alexandre Bouclay, pour présenter le livre écrit par Bernard Germain et lui-même, intitulé “Transgression, voyages du camp du bien vers le camp du mal”.

Radio Courtoisie cliquez là

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Paris, vendredi 7 juillet : soirée Livr'arbitres

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dimanche, 25 juin 2023

Le discours d'Eric Zemmour à la Fête de la Violette

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Eric Zemmour et Victor Hugo :

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Face à l'invasion, les jeunes Marseillais résistent...

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13 heures de garde-à-vue pour les jeunes militants de « Défends Marseille ». Leur crime ? Avoir déployé une banderole pendant un concert de gauchistes pro-migrants et refuser l’invasion migratoire orchestrée par SOS-Méditerranée.

Voici leur site : cliquez ici

11:03 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Coup de torchon !

Le billet de Patrick Parment

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Vincent Bolloré qui vient de mettre définitivement la main sur les restes de l’empire médiatique Lagardère, a trouvé dans son escarcelle la station de radio Europe 1 et l’hebdomadaire Le Journal du dimanche. Comme à la télévision, sur CNews notamment, il a fait le ménage. Que faut-il entendre par ménage ? Tout simplement sortir de la doxa officielle de ce mainstream qui glorifie un libéralisme financier et qui répercute comme un bon Toutou les ordres de Washington et de la CIA. Autant dire que pour le mainstream, Bolloré c’est le diable.

Dans la reprise du Journal du dimanche, où sévissent une majorité de thuriféraires de la doxa officielle, il n’en fallait pas plus pour se mettre en grève avec la nomination, à la tête de l’hebdomadaire de Geoffroy Lejeune, viré de Valeurs actuelles, Jérôme Béglé prenant lui la direction de Paris-Match.

Certes, me direz-vous, Vincent Bolloré est un capitaliste qui a fait fortune en sachant se servir du système. A l’image d’un Bernard Arnault ou d’un François Pinault. Certes. Sauf qu’il y a une petite nuance, et elle est de taille, Vincent Bolloré, est Breton, catholique,  enraciné et entend défendre notre culture pour ne pas dire notre civilisation. Vincent Bolloré n’est pas plus « zémmourien » que « frontiste » comme on cherche à l’accuser, il défend lui aussi la même idée que nous qu’il se fait de la culture et de la civilisation française, celles-ci étendues à l’échelle de l’Europe par-delà ses frontières. Comme nous, il considère que l’Europe est une terre de culture façonnée par la religion chrétienne, elle-même héritière d’Athènes et de Rome. Le ciment européen, c’est Homère avec l’Iliade et l’Odyssée plus sûrement que la Bible.

Bernard Arnault et François Pinault sont deux satrapes sans grand état d’âme du capitalisme dont ils savent mieux que personne en tirer la substantifique moëlle. Pour se donner bonne conscience, Bernard Arnault avance qu’il protège le savoir-faire  français à travers la cohorte d’artisans qu’il emploie dans ses usines du luxe (Dior, Vuitton, etc.). Ce qui est vrai. En revanche, ce bel édifice s’écroule quand notre homme – tout comme François Pinault d’ailleurs – se targue d’être protecteur des arts au regard des œuvres  d’artistes contemporains qu’il ne cesse d’acquérir et qui ne sont rien moins à l’art que celui de la poubelle. Depuis 1920 environ, est apparu un second marché de l’art, dit moderne, qui a radicalement rompu avec la tradition européenne et qui est entièrement basé sur le fric. C’est un marché tenu par de riches collectionneurs qui déterminent les prix et qui font monter ou descendre les enchères. En veut-on un exemple ? Les frères Saatchi – galiéristes londoniens – qui soutenaient Gérard Garouste, ont décidé un beau jour de le lâcher. Sa cote s’est effondrée du jour au lendemain. Il faut bien dire que Garouste s’était fourvoyé dans « l’art moderne ». Il s’est repris depuis et a repris le chemin de la vraie peinture. Autre exemple, plus amusant celui-là, c’est François Pinault qui a fait la fortune de Jeff Koon, un de ces nombreux clowns qui vend gadgets et barbouillages à de très riches ignares.

Tout cela pour dire qu’aussi bien Arnault que Pinault, également patrons de presse, ont une notion de note culture fort différente de celle qu’entend défendre et imposer dans ses médias Vincent Bolloré. D’où ces coups de torchon salutaires au sein de son groupe dans un pays où la gauche elle-même se fait le valet du pire capitalisme anglo-saxon. Sans parler de son addiction aux islamistes, dans sa version Mélenchon. Pour ce qui concerne Marcon, rassurez-vous, il n’est rien mais respire l’air fétide de Washington.

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samedi, 24 juin 2023

ATTENTION MANIF INTERDITE : un communiqué du Parti de la France

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Prévenu à 11h30 pour une audience à 12h, les sympathiques magistrats du Tribunal administratif ont refusé ma demande de report d'une heure pour examiner notre requête afin que je puisse la défendre.

Elle a été, de manière très prévisible, rejetée (notification transmise à 13h46 par le greffe du Tribunal). Notre manifestation qui devait avoir lieu ce 24 juin à 14h place Beauvau à Paris pour dénoncer l'oppression politique et réclamer la démission de Gérald « Moussa » Darmanin est donc définitivement interdite.

Je demande à nos militants et à nos sympathisants de ne surtout pas tenter de s'y rendre quand même, ils encourraient une amende voire une interpellation et des poursuites. Ne donnons pas ce plaisir à la police politique du gouvernement.

Le Parti de la France n'entend pas en rester là et nous organiserons sous peu une riposte à ce détournement du droit par le gouvernement et les juges complices afin de museler la véritable opposition nationale.

Thomas Joly - Président du Parti de la France
 
 

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La zombification du monde occidental

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En haillons, drogués, sans repères, ils témoignent d’une forme d’ensauvagement de nos villes, où se multiplient ceux qui ressemblent à leur manière à des zombies… Une excellente réflexion de Mathieu Bock-Côté, étant entendu qu’on peut le vérifier chaque jour dans nos rues…

Lire la suite ICI

Source : Le Figaro 24/6/2023

13:36 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Russie : un « coup d'État » foireux qui pue l'opération de déstabilisation de la CIA

341777521_205053925635732_4741928116629029449_n.jpgScipion de Salm 

Membre du Bureau politique

du Parti de la France

Le vendredi 23 juin 2023, Prigojine, le très médiatique chef de la milice privée Wagner, jusqu’ici sous contrat avec l’armée russe, très active en Ukraine, et secondairement en Centrafrique et au Mali, a décidé de déclencher un coup d’Etat contre le président Poutine. Il est toujours en cours ce samedi 24 juin, avec les prises de contrôle, au moins partielles, de Rostov et Bielgorod, avec une marche annoncée des colonnes armées de Wagner vers Moscou. Le président Poutine a dénoncé dans son allocution du samedi 24 juin une trahison pure et simple.

Prigojine n’est pas du tout un ancien opposant démocrate ou libéral à Poutine, ou même à la guerre en Ukraine. Il ne dispose ainsi d’aucune forme de légitimité pour le faire. Jusqu’il y a fort peu, il était un soutien enthousiaste de Poutine et de la guerre en Ukraine - tragédie en cours depuis février 2022 -, critiquant au plus quelques dysfonctionnements dans l’approvisionnement en munitions des forces russes, ou des tactiques d’assaut sur le terrain, pas forcément à tort. Il est pour le moins étonnant qu’il se soit rendu compte subitement d’une forme de devoir civique lui imposant de se rebeller contre Poutine. Le moment est particulièrement suspect, celui de l’offensive ukrainienne massive contre les lignes russes.

Une révolte, en temps de guerre, contre son gouvernement, quoi que l’on en pense, relève de la trahison pure et simple. Depuis quelques jours, Prigojine avait multiplié les discours défaitistes, affirmant que la Russie était en train de perdre la guerre en Ukraine, et une guerre inutile et illégitime. Or, s’il est vrai la propagande de guerre est assez délirante à Moscou -avec un péril « néonazi » peu crédible sous un président Zelensky juif -, tout comme son symétrique à Kiev et dans l’OTAN, la Russie défend ses intérêts nationaux vitaux en Ukraine ; si l’armée russe a rencontré des difficultés très significatives dans sa guerre, subi des pertes, elle n’était pas en train de s’effondrer pour autant en ce mois de juin 2023, et a jusqu’ici remarquablement résisté à l’offensive ukrainienne en cours dans la région de Zaporijjia.

Ainsi, il faut donc considérer la tentative de coup d’Etat de Prigojine comme une opération de déstabilisation de la CIA, destinée à semer la zizanie en Russie, et provoquer par voie de conséquence l’effondrement des lignes russes en Ukraine. Si l’arrière était désorganisé, la logistique en nourriture et munitions n’arriverait plus, et l’armée russe ne pourrait plus se défendre. Il est probable que la tentative de Prigojine échouera, mais cet épisode rappelle à quel point les Etats-Unis sont prêts à tout pour imposer leur hégémonie, même à recourir à des individus discutables - et dénoncé hier à Washington comme « criminel de guerre » en Ukraine !

Ces intrigues occultes dangereuses rappellent à quel point il faut quitter l'OTAN, comme le demande le programme du Parti de la France.

12:15 Publié dans Scipion de Salm | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Journal du chaos

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Pour télécharger, cliquez ICI

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vendredi, 23 juin 2023

La manifestation du Parti de la France vient d'être interdite

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Thomas Joly, président du Parti de la France, vient de m'apprendre que la manifestation contre le sinistre Darmanin organisée demain après-midi place Beauvau à Paris par le PdF est interdite. La folie liberticide des tyrans (aux visages poupins certes, mais tyrans tout de même) actuellement au pouvoir a encore frappé... 

En effet, depuis le début du mois de mai, les interdictions se multiplient sans que cela ne semble émouvoir les donneurs de leçons patentés qui encombrent le paysage politico-médiatique. Ce fut d'abord l'Action française qui, depuis 1922, commémore chaque année la Sainte de la Patrie. Son colloque annuel et son cortège traditionnel de Jeanne d'Arc ont été interdits cliquez là. Grâce à sa capacité de réaction, l'AF a réussi à humilier le pauvre Darmanin en faisant casser sa décision infondée. Pour se venger, l'ex-RPR devenu macroniste fit interdire une réunion et le défilé de Jeune nation et, quelques jours plus tard, le colloque de l'Iliade. A ce train là, on peut craindre qu'il s'en prenne dorénavant à toutes les forces patriotiques...

Aussi, lorsqu'il n'interdit pas, le pouvoir envoie ses chiens de garde que sont les terroristes antifas, LFI et autres CGT manifester et saccager les salles où doivent se tenir les réunions. On a encore vu cela samedi dernier à Brest où la séance de dédicaces d'Eric Zemmour a été agressée par les miliciens de Darmanin. Tout cela avec la bénédiction d'un incapable qui joue le rôle de préfet du Finistère...

Revenons au rassemblement qui était prévu pour demain, rassemblement auquel j'étais d'ailleurs invité par nos amis du PdF à prendre la parole. Celui-ci fait donc l'objet d'une interdiction. Les raisons évoquées sont dignes d'un article rédigé par un trotskiste obsessionnel de l'anti-fascisme cliquez ici

Le Parti de la France n'entend pas se laisser faire. Sachez que ses avocats viennent de déposer un recours devant le Tribunal administratif de Paris. Il est trop tôt pour savoir ce qu'il en résultera. Quoi qu'il en soit, l'ensemble de la rédaction de Synthèse nationale tient à exprimer toute sa solidarité avec le PdF face à cette scandaleuse interdiction. Henry de Montherlant disait : "Quand la bêtise gouverne, l'intelligence est un délit"... Ce soir, nous en avons, hélas, une fois de plus la démonstration.

Restez mobilisés. Nous vous ferons part dès demain matin des consignes du PdF.

Roland Hélie

22:31 Publié dans Editoriaux | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pluralité de la presse : la gauche enrage… tant mieux !

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Bernard Germain

Vous n’avez sans doute pas échappé à l’annonce du licenciement de Geoffroy Lejeune de l'hebdomadaire « Valeurs Actuelles » où il occupait le poste de Directeur de l’Information.

Même si certaines subtilités cachées de ce licenciement ont pu m’échapper, il me semble que la principale raison est une divergence sur la ligne éditoriale entre le Directeur de l’Information et le propriétaire du journal. Dit autrement, Geoffroy Lejeune semble payer pour sa ligne offensive qui l’avait notamment conduit au fameux article sur Danielle Obono (LFI) qui avait débouché pour lui sur une condamnation au tribunal.

Pour donner des gages à la bien pensance, et peut-être récupérer des subventions dont le journal est aujourd’hui privé, le propriétaire a appuyé sur le bouton à la très grande satisfaction de tout ce que le milieu journalistique de « gôche » compte d’abrutis. D’autant que dans la foulée, Charlotte d’Ornellas annonçait son départ de « Valeurs Actuelles », scandalisée par la décision du propriétaire du journal.

En face ce n’était qu’accolades, cris de joie et congratulations. « On » a eu la peau de ce fachos de Geoffroy Lejeune. Sans doute aussi celle de Charlotte. Quel bonheur !

Au passage on me permettra de souligner que tous ces tenants de la liberté, ces donneurs de leçons de démocratie, ont un principe qu’ils glorifient sans même se rendre compte que c’est en fait la pire des accusations : « Vous n’avez pas les bonnes opinions, vous n’aurez pas le droit de travailler ».

La CGT applique ce principe, dans les professions où elle possède le monopole d’embauche. C’est le cas dans l’imprimerie et chez les dockers. Dans ces professions, vous n’avez pas la bonne carte ou la bonne opinion,... vous ne travaillerez pas ! Et ils osent nous dire qu’ils sont les gardiens de la démocratie et de la liberté.

Mais la joie affichée par tous les plumitifs de « gôche » ne fut que de courte durée. Elle fit place à une série ininterrompue de gémissements, glapissements, pleurs et lamentations. Et pourquoi donc ? Parce qu’un certain Vincent Bolloré s’est mis en tête de gâcher la fête. Il a décidé en tant que propriétaire de replacer Geoffroy Lejeune à la tête du « Journal du Dimanche », et pour vraiment pourrir la journée de tous ces gardiens de la liberté, l’arrivée de Charlotte d’Ornellas serait également annoncée.

La Société des Journalistes (SDJ) du journal - moi je dirais plutôt le « Soviet des Journalistes » - s’est émue de cette arrivée et a décidé de faire voter la grève. Il n’y aura donc pas de « Journal du Dimanche » ce week-end.

Cela me permet de dire qu’il est peut-être temps de remettre l’église au milieu du village.

Sauf erreur de ma part, ce journal est une publication « privée » et ceux qui y travaillent ne sont pas des fonctionnaires protégés par la garantie d’emploi. Donc, s’ils ne se sentent pas bien dans ce journal, ils n’ont qu’à faire jouer la clause de conscience et partir sous d’autres cieux dans les meilleurs délais. Et le plus tôt serait le mieux.

Dans de multiples organes de presse, si vous n’êtes pas un bien pensant vous ne pouvez y travailler, alors dans les médias qui échappent à ces procès pour délit d’opinion, il est urgent de remettre de l’ordre et de refuser catégoriquement que la police de la pensée ne vienne y faire des dégâts. Mais ce qui reste incroyable c’est qu’ouvertement des journalistes osent bloquer la parution d’un journal parce que le responsable de la rédaction ne penserait pas comme il faut. Et, les journalistes s’affichent ouvertement comme les gardiens de la bonne pensée, du politiquement correct, et si le journal mord le trait,… grève et pas de publication. Franchement, pour qui se prennent ces gens ?

Qui sont-ils pour se croire autorisés à nous dire et nous imposer ce qu’il faut penser ? Qui sont-ils pour s’autoriser à bloquer la parution d’un journal parce le Directeur de la rédaction ne leur plaît pas ? Vous imaginez ce que serait l’information dans un monde médiatique qu’ils contrôleraient entièrement ? Ce serait une authentique dictature, telle que décrite dans le « 1984 » de Georges Orwell avec son ministère de la Vérité et ses « trous de mémoire » ou disparaissent les individus et les informations qui ne conviennent pas.

Au final, plusieurs évènements ces derniers jours nous montrent que la « gauche », qui est en fait l’extrême gauche a totalement dégénéré. Elle n’est plus qu’une horrible caricature des valeurs qu’elle prétendait défendre au XX° siècle. Elle est aujourd’hui un regroupement d’individus dangereux pour la démocratie et nos libertés.

• Ainsi, par exemple, le maire de Toulouse s’est fait attaquer par des gens qu’il qualifie « d’ultra gauche ». À 5 contre 100. Comme d’habitude et par derrière.

• Autre exemple, à Brest ou les antifas, LFI et la CGT ont attaqué à plusieurs centaines l’hôtel ou Eric Zemmour dédicaçait son livre.

• Ou encore ce cadre de la CGT cheminot, un dénommé Tronche, qui n’en est pas une et déclare oralement à Zemmour «Tu prends le train pour Auschwitz ?» alors qu’il montait dans le train Paris-Limoges. Et le pire est que ce débile raciste et antisémite confirme ses paroles par un tweet… « Zemmour dans mon train. Je vérifie si le train va bien à Limoges... Peur qu'il aille en Pologne. »

Quant à la Secrétaire générale de la CGT, autre wokiste notoire, elle tweetera pour sa part : « Frédéric Tronche interroge le contrôle pour savoir si le train ne va pas à Vichy. Résultat : il est en GAV depuis 14h30 accusé... d'antisémitisme. Tout va bien ! ». Le tout assorti d’un émoticon « mort de rire ».

Manifestement, seul son poste de Secrétaire générale lui a évité la garde à vue qu’elle méritait, comme y eut droit le dénommé Tronche à son arrivée à Limoges.

Le plus inquiétant étant qu’à « Gauche », personne n’a jugé utile de condamner fermement et totalement de telles déclarations. C’est même clairement l’inverse quand on voit les réactions des principaux responsables de la LFI et de la CGT. 

Alors, je vous le dit sans ambiguïté : quand une bonne nouvelle arrive, telle le nomination de Geoffroy Lejeune au JDD et que dans le même temps je vois la « Gôche » qui enrage,… ça met un petit rayon de soleil dans ma journée. Quel bonheur et quel plaisir !

Au fait, on dit « Merci qui ? »… Merci M. Bolloré !

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Ces groupes hétéroclites à l’Assemblée nationale

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La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol

Le 20 mars 2023, à neuf voix près, la motion de censure déposée contre la réforme calamiteuse des retraites échoue à renverser le gouvernement. Son initiative dans le cadre de l’article 49 – 3 de la Constitution revient à Charles de Courson, député depuis 1993 de la 5e circonscription de la Marne et figure éminente du groupe LIOT au Palais-Bourbon.

LIOT signifie « Liberté, Indépendants, Outre-mer et Territoires ». Député de la 1re circonscription de la Marne, Bertrand Pancher préside une vingtaine d’élus qui forme un ensemble composite. Aujourd’hui en pointe contre Élisabeth Borne, il y a moins d’un an ce même groupe faisait figure d’allié éventuel pour la Macronie et passait pour un groupe centriste, sinon central. Il réunit en effet des élus de centre-droit, issus de l’UDI (Union des démocrates et indépendants), des Centristes de l’ancien ministre et actuel président du conseil régional de Normandie, Hervé Morin, des élus de centre-gauche dont les deux représentants de l’Ariège qui sont des socialistes dissidents anti-NUPES, des élus ultra-marins venus de Saint-Pierre-et-Miquelon, de La Réunion et de Mayotte, et des parlementaires de sensibilité régionaliste tels le Breton Paul Molac affranchi très tôt du macronisme. Il faut par ailleurs savoir que de nombreux membres de ce groupe original se rattachent de manière administrative à Régions et Peuples solidaires, la confédération des formations régionalistes – autonomistes de gauche comme le Parti occitan, l’Union démocratique bretonne ou les Alsaciens d’Unser Land. Il est en revanche hors de question qu’il s’ouvre à Nicolas Dupont-Aignan, à Emmanuelle Ménard et à la Vendéenne ancienne villériste Véronique Besse qui restent chez les non-inscrits.

LIOT actualise la vieille tradition du groupe technique qui agrège des sensibilités différentes au sein de l’Assemblée nationale. Entre 2018 et 2022, son prédécesseur immédiat s’appelle « Liberté et Territoires » (LT). Ce groupe voit son nombre d’adhérents varier au gré des années de 15 à 19. On y trouve par exemple Jean Lassalle, député de la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques et ancien proche de François Bayrou. Le groupe LT ne fait pas de vague sous la majorité macroniste. En rupture de ban avec le macronisme triomphant, Martine Wonner, députée de la 4e circonscription du Bas-Rhin, mène un combat si virulent contre la tyrannie vaccinale qu’elle en est bannie.

LIOT et LT ont un lointain ancêtre avec le groupe « République et Liberté » entre 1993 et 1997. Jean Royer, maire de Tours, député de la 1re  circonscription d’Indre-et-Loire et candidat présidentielle en 1974 au nom du combat précurseur contre la pornographie et la « libération sexuelle », dirige vingt-trois députés au profil politique fort dissemblable : le centriste Jean-Louis Borloo, les chevènementistes Jean-Pierre Michel, Georges Sarre et Jean-Pierre Chevènement lui-même, des socialistes dissidents, l’ancien ministre giscardo-mitterrandien Jean-Pierre Soisson, la délicieuse Christiane Taubira ou l’ineffable Bernard Tapie.

Ces groupes singuliers font partie du folklore du Palais-Bourbon. Leur seule existence serait impossible au Parlement européen de Bruxelles – Strasbourg en raison de leur hétérogénéité politique. En 1999, un Groupe technique des indépendants apparaît sous l’impulsion des euro-députés du FN, du Vlaams Blok, du Parti radical transnational italien et du Lombard Padanien Umberto Bossi. La Commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen estime alors que les participants de ce groupe n’ont aucune affinité politique et décrète sa dissolution. Le Tribunal de première instance des Communautés européennes fondé par l’Acte unique de 1986 confirme cette honteuse dissolution. Cette décision scandaleuse n’empêche guère les trotskystes Arlette Laguiller et Alain Krivine de siéger au sein de la Gauche unitaire européenne – Gauche verte nordique aux côtés des communistes pro-soviétiques…

Si on remonte dans l’histoire des groupes parlementaires sous la Ve République, on remarque la présence lors de la première législature (1958 – 1962) de deux groupes atypiques. La « Formation administrative des non-inscrits » (FANI) réunissait des centristes, des radicaux et les derniers élus de l’UDSR (Union démocratique et socialiste de la Résistance) dirigée un temps par un certain… François Mitterrand. Cet ensemble se transformera ensuite en un groupe centriste plus ou moins enclin à coopérer avec les gaullistes et les républicains indépendants.

Le second groupe de soixante-six membres s’intitulait « Unité de la République ». Il rassemblait la majorité des députés d’Algérie et du Sahara. « Unité de la République » ne cachait pas ses sentiments favorables à l’Algérie française si bien qu’y siégeait le député de la 14e circonscription de la Seine, l’avocat Jean-Baptiste Biaggi. Plus tard soutien en 1965 de Jean-Louis Tixier-Vignancour, puis de Jean-Marie Le Pen, Maître Biaggi n’en n’était pas moins médaillé de la Résistance et titulaire de la Légion d’honneur dont il fut élevé au rang de commandeur en 2009. Il va de soi que « Unité de la République » disparut dans les semaines de la proclamation de l’indépendance de l’Algérie en 1962.

Sous les IIIe et IVe Républiques, FANI, « Unité de la République », « République et Liberté », LT et LIOT auraient été des groupes charnières dans la constitution de majorités parlementaires. La logique présidentielle de la Ve République les relègue en périphérie. Cela ne dispense pas Bernard Pancher de rêver de monter une liste LIOT aux élections européennes de 2024 sous la conduite de Jean Lassalle. Ce serait une nouvelle manière de montrer que les oppositions parlementaires restent dans une hostilité contrôlée très loin des radicalités nécessaires.   

Salutations flibustières !

 « Vigie d’un monde en ébullition », n°79, mise en ligne le 20 juin 2023 sur Radio Méridien Zéro.

12:47 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Questions sur la fin de vie

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Alors qu’un projet de loi « fin de vie » doit être présenté d’ici à la fin de l’été 2023, le professeur d’éthique de la santé néerlandais Theo Boer* tire le bilan des trente-cinq ans d’expérience de l’euthanasie aux Pays-Bas. Il alerte la France quant au risque de dérive de cette pratique.

Lire la suite ICI

(*) Theo Boer est professeur d’éthique de la santé à l’Université théologique protestante de Groningue.

Source : Le Figaro 23/6/2023

 

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Sortie du livre Transgression : un grand entretien avec Pierre Cassen et Bernard Germain, ses auteurs, sur Breizh info

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Source Breizh info cliquez ici

Ils étaient trotskystes. L’un (Pierre CASSEN) à la Ligue Communiste Révolutionnaire (LCR), l’autre (Bernard GERMAIN) à l’Organisation Communiste Internationaliste (OCI). Ils sont aujourd’hui dans le camp du “mal”, le camp national et identitaire.. Ils ont donc transgressé tous les interdits de la gauche et des bien pensants pour parcourir ce chemin qui les a conduits de la gauche à la droite.

C’est parce qu’ils ont accepté de s’ouvrir aux arguments du camp d’en face, parce qu’ils ont refusé de rejeter par principe les opinions des autres, qu’ils ont pu étudier de manière critique les arguments et contre arguments du débat. Aujourd’hui, une multitude de gens s’autocensure, s’interdise de réfléchir et de confronter les points de vue. Terrorisés de se voir affubler des qualificatifs de raciste ou extrême droite.

Ce faisant, ils acceptent de s’enfermer dans une prison idéologique d’où sont bannis toute réflexion critique et tout véritable débat. Ces gens sont en fait des victimes du totalitarisme intellectuel ambiant. Si seulement ils osaient étudier les problèmes sans se contenter de réciter la messe des bien pensants, ils vivraient sans doute une évolution de leurs certitudes vers une véritable opinion.

C’est ce parcours, cet engagement, cette (ces) transgressions qu’ils racontent aujourd’hui dans un livre paru aux éditions Synthèse nationale (livre à commander ici). Au travers de nombreux sujets Pierre CASSEN et Bernard GERMAIN exposent leurs opinions, expliquent pourquoi il ont changé et interpellent les membres du « camp du bien » en les invitant à répondre à de nombreuses questions.

Un livre très intéressant. Un témoignage important sur ce qui fait basculer – comme c’est d’ailleurs fréquemment le cas – des militants de gauche et d’extrême gauche, sincères mais déçus par les manipulations et les impasses idéologiques récentes de leur camp – vers d’autres cieux.

Nous avons interrogé Bernard Germain, qui a répondu, avec l’accord de Pierre Cassen.

Breizh-info.com : Tout d’abord, pourquoi avoir décidé de co-écrire ce livre, maintenant ? Qu’avez vous souhaité y raconter ?

Bernard Germain  : Devant l’étonnement de certains de nos amis politiques s’agissant de notre parcours, nous avons voulu répondre à leur interrogation de fond : comment peut-on passer de l’extrême gauche au patriotisme ? Commencer à l’OCI ou LCR , continuer au PS ou PCF pour finir à Reconquête.

En même temps, ce livre s’adresse aussi à tous les gens de gauche qui “oseront ” transgresser les tabous, notamment celui-ci : “on ne parle pas à l’extrême droite, on la combat”. Dès lors qu’ils acceptent cela, ces gens de gauche s’enferment dans une prison idéologique.

Ils ne réfléchissent plus, il ne prennent aucun recul, ils n’ont aucune analyse critique. Ils tombent ainsi dans un monde binaire : d’un côté le bien, de l’autre le mal. Et si on discute avec un représentant du mal, c’est qu’on a commencé à vendre son âme au diable.

Donc le réflexe immédiat c’est de diaboliser l’autre, (extrême droite, fasciste, …etc) et de répéter la messe des bien pensants comme un mantra. C’est beaucoup plus simple et rassurant que d’oser une analyse critique des faits et des idées et d’accepter un débat avec le camp d’en face.

Pour ceux qui osent transgresser, un terrible problème les attend. S’ils se rendent compte qu’ils se sont trompé ou ont été trompés depuis des années ou même toute leur vie, que vont-ils faire ? Se taire pour ne pas perdre leurs amis ou ne pas être mis à l’index ? ou avoir le courage d’en tirer les leçons ?

Des générations de militants ont connu ce problème du temps du stalinisme. Je me souviens de cet article des Lettres Françaises “J’ai mal de me taire”. Mais son auteur a continué de se taire face à tous les crimes du stalinisme.

L’époque a changé, mais le problème politique reste de même nature. En rédigeant ce livre, notre objectif était triple : mettre nos idées au clair, permettre aux gens de gauche de réfléchir et peut-être d’entamer le même voyage, donner des arguments aux gens de droite pour dialoguer avec ceux de gauche.

Breizh-info.com : Vous venez tous les deux de l’extrême gauche, du trotskisme. Même si vous expliquez votre itinéraire politique dans le livre, quel a été votre “point de bascule” ?

Bernard Germain : Je crois pouvoir répondre que même si cela n’a été provoqué par les mêmes évènements, c’est le même problème qui nous a fait “basculer” : le fait de nous heurter à la réalité et d’accepter face à cette réalité de cesser de réagir en fonction de ce que le “bien” nous commandait de dire ou de faire.

Un exemple permettra de me faire comprendre. La Loi Taubira qui condamne l’esclavage (rien à redire sur le principe) mais qui “oublie” la traite arabo-musulmane qui dura 13 siècles et fit plus de 20 millions de morts. Ce que Tidiane N’Diaye a décrit dans son livre “Le génocide voilé”.

Lorsque la presse demanda à Taubira pourquoi elle fit cet oubli elle répondit “Pour ne pas culpabiliser les jeunes arabes de banlieue pour des faits commis par leurs ascendants, et pour lesquels ils ne sont pas responsables”. Fabuleuse réponse en vérité qui éclaire tout ce que je viens de dire.

Ainsi, on peut culpabiliser les petits blancs pour 3 siècles d’esclavage et alors que c’est la France qui a aboli l’esclavage, mais on ne doit pas le faire pour les jeunes arabes de banlieue pour 13 siècles d’esclavage et 20 millions de morts.

Tous les problèmes sont sur la tables avec cette Loi Taubira sur l’esclavage. J’observe simplement qu’à gauche personne n’accepte de voir le problème. Au nom du bien, il faut ne pas voir le mensonge historique ni l’opération politique. Il faut taire qu’apprendre cela aux enfants dans les écoles c’est les tromper et leur mentir.

Mais lorsque vous dites cela aux gens de gauche, au lieu de reconnaître que ce sont des faits indiscutables et les condamner, ils disent que c’est une horrible attaque de “l’extrême droite”. Tout est là. Et tout est dit.

C’est avec ce genre de problème que la bascule s’est faite pour Pierre et moi. Nous avons refusé de continuer à nous mentir et à mentir aux autres. Nous avons dit : nous voyons la réalité et nous en tirons toutes les leçons.

Breizh-info.com : Plutôt que de parler d’une forme “d’excommunication” que vous avez vécue, comme d’autres à différentes époques, n’est-ce pas finalement parce que vous n’avez pas changé sur le fond des choses et de vos idées que vous ne vous êtes plus reconnu dans l’extrême gauche telle que vous la viviez quotidiennement ?

Bernard Germain : Je ne pense pas que les choses s’expliquent ainsi. J’ai quitté l’extrême gauche sur un problème de dysfonctionnement du parti. En fait à cause de l’absence de démocratie interne. Pierre a rompu du fait des discours politiques de la LCR, parce qu’ils ne répondaient pas à ce qu’il attendait et pensait nécessaire.

Ce n’est qu’ensuite, que lui et moi, chacun avec son parcours, nous avons privilégié l’engagement pour la défense de la justice sociale à travers notre engagement syndical, lui à la CGT et moi à FO, plutôt que l’engagement politique qui nous avait déçus.

Quant à l’extrême gauche de l’époque elle a quasiment disparu. La gauche est devenue l’extrême gauche en relation avec le tournant Terra Nova de 2011 et le développement du wokisme qui provoquèrent l’abandon de la classe ouvrière au profit des immigrés et des minorités notamment sexuelles.

Il n’y a plus de gauche telle que nous l’avons connue durant notre jeunesse. La gauche aujourd’hui se résume à l’extrême gauche.

Breizh-info.com : Finalement, le gros problème de la gauche n’est-il pas qu’elle a fait passer (par la force et par le sang très souvent) ses idées et ses utopies avant le réel…? Des idées nobles, mais finalement incompatibles avec la nature humaine, ici, européenne ?

Bernard Germain : Je pense surtout que la gauche réécrit l’histoire après coup en s’y donnant le beau rôle. Ainsi, la colonisation est présentée comme une épouvantable entreprise conduite par des gens cupides et dénués de toute morale (la droite, pour tout un chacun). Sauf que c’est la gauche qui était à l’initiative de la colonisation. La droite voulait récupérer l’Alsace et la Lorraine (perdues en 1870) avant d’aller planter le drapeau français sur d’autres continents. Et il faut entendre les justifications de l’époque pour cette colonisation (“il est normal que les peuples supérieurs aillent éduquer les peuples inférieurs pour qu’ils s’élèvent afin d’atteindre notre niveau”).

De même, s’agissant de Pétain, la gauche n’a pas de mot assez durs pour condamner ce régime. Mais qui l’a mis en place ? C’est l’Assemblée Nationale issue du Front populaire qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain. C’est donc la gauche qui a mis en place Pétain. Et tout est comme cela. Sur d’innombrables sujets.

La vérité c’est qu’à peu près sur tous les sujets, la gauche s’est trompé. Et même la plupart des avancées sociales n’ont pas été obtenues par elle. Les gigantesques mouvements sociaux (1936, mai 1968, …) n’ont pas été déclenchés par les appareils, mais par des mouvements spontanés derrière lesquels les appareils couraient.

Et c’est justement en plongeant le nez dans l’histoire que le rôle des uns et des autres apparaît. Celui de la gauche est largement enjolivé et ne correspond pas à la vérité historique. Mais comme les gens ne lisent plus et qu’on n’apprend plus rien aux enfants dans les écoles, sauf des mensonges, peu de gens réagissent et les pires bêtises passent très facilement.

Breizh-info.com : A contrario, ne plus se reconnaitre dans la gauche extrême d’aujourd’hui, est ce forcément devoir se définir de droite ? N’est-ce pas tout simplement la fin d’un échiquier politique, tout comme la fin d’une série de régimes politiques qui ne sont tout simplement plus adaptés aux maux et aux aspirations qui traversent la société actuelle ?

Bernard Germain : Le monde n’est plus binaire en terme de gauche et de droite. Cette grille de lecture de la société ne fonctionne plus. Aujourd’hui, la ligne de clivage se situe sur le problèmes de la mondialisation. Il y a ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Y compris sa traduction pour notre continent : l’européisme.

On constate aujourd’hui le mariage de la carpe et du lapin face aux valeurs “identitaires” que nous défendons. Ainsi, des Européistes s’allient à des islamistes et des wokistes afin de mener le combat contre ce que nous défendons : notre identité, notre culture, notre nation, notre civilisation.

Même si on voit déjà des islamistes avoir des réactions agressives contre les LGBT dans plusieurs endroits, pour l’instant globalement ils poussent la roue dans le même sens. Les européistes parce qu’ils veulent un continent où les nations auraient disparu et les gens seraient réduits à un statut de consommateur, les islamistes car il veulent conquérir le continent pour en faire une terre d’islam et les wokistes parce qu’ils veulent détruire la société blanche et le patriarcat.

La gauche a totalement disparu du paysage politique. Aujourd’hui la gauche c’est l’extrême gauche et son identité politique c’est le wokisme.

Breizh-info.com : Quelles sont les solutions que les anciens syndicalistes que vous fûtes ont à proposer aujourd’hui, au service des travailleurs autochtones justement ? Et pour plus de justice sociale, cette justice qui a, quoi qu’en disent vos détracteurs, guidée une large partie de votre engagement jusqu’à aujourd’hui ? En quoi la question identitaire est-elle désormais indissociable de la question sociale pour les autochtones ?

Bernard Germain : Je crois que c’est Callac qui nous a donné la réponse. La défense de l’identité nationale, la préférence nationale sont des questions totalement liées à la justice sociale. J’ai écrit de nombreux articles sur ce sujet. Ainsi le fait que des familles ou des individus français, qui ont cotisé ou qui cotisent, se trouvent à la rue parce que la priorité est donnée pour l’attribution de logements sociaux à des gens qui viennent de l’autre bout de la terre, est-ce normal ? De même, est-il normal qu’une réforme des retraites soit imposée à la population qui n’en veut pas, pour un déficit de 15 milliards, alors qu’on dépense plus de 100 milliards par an pour l’immigration ? Enfin, les habitants de Callac ont clairement compris le problème quand ils ont vu qu’il y a avait des millions pour les immigrés venant à Callac, mais qu’il n’y avait pas un sou pour les habitants pauvres ou dans le besoin de leur localité.

A ce moment là, les gens font le lien entre défense de notre pays et de sa population avec défense de la justice sociale. Et quand la gauche dit ouvertement qu’elle préfère aider les immigrés que les français, les dernières illusions tombent et les gens comprennent que les vrais défenseurs des français et de la justice sociale, c’est nous. La gauche n’a que faire des couches “populaires” depuis son virage Terra Nova. C’en est la preuve éclatante.

Tant que ces questions sont vues à la télévision, les gens ne comprennent pas bien et se font facilement berner. Quand ils vivent les choses, les masques tombent et les gens voient bien qui les défend. Et ce n’est pas la gauche, mais les “identitaires” que nous sommes.

D’autant que chacun sait que les ONG sont les alliés des trafiquants d’êtres humains qui s’enrichissent de la misère humaine et de plus les gens commencent à voir que le droit d’asile est largement dénaturé par tous les avocats des ONG qui en font le principal moyen d’accès au territoire européen.

Propos recueillis par YV

Transgression, voyages du camp du "mal" vers le camp du "bien", Pierre Cassen et Bernard Germain, + 9 témoignages, préface de Jen-Yves Le Gallou, Synthèse nationale, collection "Idées", 224 pages, 22,00 € cliquez ici

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Alexandre Simonnot, délégué général du Parti de la France, prendra la parole samedi 24 juin à la manifestation pour la Liberté

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Affolé par la résistance contre l'invasion des villages, le régime et ses médias veulent intimider les "meneurs"

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Un communiqué de la Coordination Partout Callac :

Nous assistons en ce moment en France à une formidable opération politico-médiatique. Son objectif est des plus simples : faire céder ceux qui se battent pour défendre leur identité, leur culture, leur pays et leur civilisation face à une invasion migratoire qui ne cesse d’amplifier.

Dans ce combat, ceux qui se prétendent du côté du « bien » ne reculent devant rien pour imposer leur point de vue. Mensonges, calomnies, pressions en tous genres, campagnes de presse honteusement mensongères, procédures judiciaires abusives, tout est bon pour faire taire les patriotes.

Ainsi, pour ne prendre que deux exemples :

  • À Saint-Brevin, le collectif qui combat contre un CADA est traîné dans la boue, accusé de tout et n’importe quoi, convoqué chez les gendarmes alors qu’ils n’ont rien fait de mal ni commis aucun délit. Leur seul crime c’est de vouloir protéger leurs enfants alors que des inconscients veulent construire un CADA juste à côté de l’école. Est-ce un crime de vouloir protéger ses enfants ? À Saint-Brevin, on est en droit de se poser la question vu le traitement réservé à ceux qui veulent protéger les gosses. D’ailleurs, la nouvelle maire de Saint-Brevin a déposé 4 plaintes en moins de 15 jours.

  • À Callac, la présidente de l’Association « Les Amis de Callac et ses environs » a été convoquée à la gendarmerie et traitée comme une délinquante, alors qu’elle ne fait que défendre la population de son village. Son crime ? Dire « il faut d’abord aider les Français qui en ont besoin. Les abandonner pour aider des gens venant de l’autre bout de la terre est une faute et même une trahison de nos compatriotes ». C’est parce que pour certains Français, leurs compatriotes ne sont pas prioritaires que de malheureux Français doivent dormir dans les rues. Parce qu’elle a osé dire cela, et défend cette opinion, la présidente de l’association « Les Amis de Callac et ses environs » a de nombreuses plaintes déposées contre elle.

Et puis il y a la campagne incroyable menée par la presse nationale et régionale pour salir et combattre tous ceux qui entendent résister. Ces journaux bien-pensants nous accusent, sans aucune preuve, des pires violences et exactions. Toutes imaginaires. Mais lorsque des violences bien réelles ont lieu comme récemment à Brest lors d’une réunion de dédicace d’Éric Zemmour, là aucun bien-pensant ne dénonce les coupables qui sont invariablement les mêmes : l’extrême gauche et les antifas.

Pour les sites qui dénoncent ces faits, tels Riposte Laïque et les animateurs comme Pierre Cassen, ils sont très souvent poursuivis devant les tribunaux afin de leur faire rendre gorge. C’est d’ailleurs le cas en ce moment pour Pierre qui est à Montpellier pour comparaître au tribunal à cause d’une plainte de la responsable locale de la Ligue des Droits de l’Homme à qui l’une de ses productions n’a pas plu.

Quant aux auteurs d’articles, telle ma petite personne, le même sort nous est non moins souvent réservé. Allez hop, au tribunal parce que l’un de vos articles n’a pas plu à un membre du camp du bien. Moi ce sera à Lorient, certainement au moment de la rentrée de septembre.

On pourrait tirer de tout cela que les choses vont très mal et qu’il y a des raisons de s’inquiéter.

Moi, j’en tire la leçon inverse. Pour de plus en plus de Français, les masques tombent. Mais au lieu de baisser les bras, ils se disent : «Ce n’est pas possible d’accepter cela», et donc cela produit l’effet inverse.

Au lieu de se coucher, de plus en plus de gens se «réveillent» et se mobilisent.

Pour moi, c’est sûr, ceux qui veulent nous faire plier sont très loin d’avoir gagné la partie.

Source cliquez ici

10:35 Publié dans Callac 22, Communiqués de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

HISTOIRE DE L'ALSACE-LORRAINE D'HERMANN BICKLER RÉÉDITÉ PAR LES ÉDITIONS DU LORE

1040-1792-large.jpegAmi du Breton Olier Mordrel, Hermann Bickler (1904-1984) fut une grande figure de l’autonomisme alsacien-lorrain. Au fil des années, sa pensée se hissera à un niveau plus vaste, à la notion générale de germanité. Cela le conduisit notamment à être nommé Kreisleiter de Strasbourg et il fut reçu à la SS et nommé par Himmler au cours d’une cérémonie le 6 septembre 1940.

Dans sa préface qui offre d’excellents repères biographiques à travers les influences contemporaines à Bickler, Robert Steuckers rappelle à juste titre que cette Histoire de l’Alsace-Lorraine est la résultante des expériences militantes de l’auteur dans le combat alsacien-mosellan de l’entre deux-guerres.

Cette histoire passionnante s’échelonne de l’Antiquité, en passant par le commencement de l’empire allemand et son apogée, sans oublier la guerre de Trente Ans ou encore la domination française jusqu’à la Révolution, pour finir sur la situation de l’Alsace-Lorraine durant et après la Première Guerre mondiale.

Ce texte stimulant sur l’une de nos Patries charnelles induira le lecteur à relativiser la vision officielle de l’histoire.

Histoire de l'Alsace-Lorraine, Hermann Bickler, préface de Robert Steuckers, Éditions du Lore, 156 pages, 23,00 € 

10:23 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

jeudi, 22 juin 2023

St-Brévin : Énorme manipulation politico-médiatique !

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Un communiqué du Collectif de la Pierre Attelée :

Hier, mercredi 21 juin 2023, nous étions 8 à être convoqués dans plusieurs gendarmeries, suite aux plaintes déposées par la maire Dorothée Pacaud.

Bien sûr tout le monde en est sorti libre. Rien d’étonnant à cela puisque nous menons notre combat à visage découvert et sans recourir à des méthodes violentes ou douteuses, méthodes que nous réprouvons.

D’ailleurs, les gendarmes nous ont bien confirmé qu’ils n’avaient rien à nous reprocher.

Alors pourquoi cet acharnement contre notre collectif ?... parce que le maire de St-Brévin à peine installé a décidé qu’elle voulait faire taire les opposants au CADA et lance des procédures multiples en mettant une énorme pression sur les gendarmes. On cherche donc à nous intimider, à nous impressionner afin d’obtenir notre soumission. Peine perdue, nous ne nous inclinerons pas.

La presse bien pensante joue également un sale rôle dans cette affaire.

Elle n’a strictement aucune preuve pour justifier ses accusations mais cela ne l’empêche nullement de nous accuser sans détour, notamment d’avoir mis le feu aux véhicules et à la façade de la maison de Yannick Morez ?

Cette presse n’informe pas le lecteur, elle l’embrigade. Elle hurle avec les loups. Cette presse n’est qu’une presse de propagande qui fait honte à la profession de journaliste.

Elle a, en plus des accusations d’incendie portées contre notre collectif, produit des articles indiquant que les deux personnes gardées à vue étaient membres de notre collectif. Nouveau mensonge. Aucune des deux personnes concernées n’appartient à notre collectif. Par ailleurs, les gendarmes n’ont rien à reprocher à ces deux personnes. Elles ont donc été relâchées rapidement.

En revanche, notre collectif s’étonne de plusieurs faits :

 Pourquoi l’enquête est-elle menée uniquement dans un seul sens, en cherchant seulement des preuves de notre culpabilité ?

 Pourquoi aucune enquête n’est menée du côté opposé ? Ainsi, le soir de l’incendie des véhicules du maire, il y avait à quelques centaines de mètres seulement de son domicile des antifas sur le pont de St-Nazaire qui ont mis le feu. Curieusement aucune recherche n’a lieu de ce côté... et il se dit même que les caméras de vidéo-surveillance n’ont pas été regardées. Nous sommes prêts à parier que les enregistrements ont été effacés depuis.

 Sur le chantier du CADA, une grue a été endommagée ainsi que des mobiles-homes. Plusieurs jeunes, 5 selon nos informations, ont été interpellés. Ils sont membres de l’Ultra-gauche. Curieusement tout le monde fait silence sur cela, y compris la presse bien pensante si prompte à nous accuser et à se dire opposée à toute violence.

 Quant au chantier, il aurait du être arrêté le temps de l’enquête. Il se trouve qu’il n’a pas été arrêté parce qu’il ne faut pas retarder les travaux du CADA. Et puis une enquête sur l’Ultra gauche ce n’est pas à cela que veulent aboutir les bien pensants.

 Enfin la voiture d’un patriote a été brûlée lors de la manifestation du 25 avril devant la mairie. Les gendarmes ont identifié le coupable qui est un antifas, mais ne l’ont pas arrêté. Cela n’intéresse pas non plus les journalistes bien pensants. Lorsque c’est l’extrême gauche et les antifas, la presse fait silence.

Tout cela se passe dans une ambiance surréaliste avec des services de l’État complètement affolés, courant dans tous les sens, et redoutant surtout de se voir reprocher un manque d’implication pour protéger le maire et trouver les «coupables».

Loin de cette agitation et de l’hystérisation de la situation, le Collectif de la Pierre Attelée va continuer son combat pour protéger les enfants. Nous ne céderons jamais, car protéger les enfants est un combat non négociable.

Nous continuerons à nous battre à visage découvert sans nous laisser impressionner par les campagnes de presse mensongères et haineuses, ni par les pressions et procédures judiciaires de la mairie.

Nous nous battrons jusqu’au bout pour le retrait du CADA !

Le 22 juin 2023.
Le Collectif de la Pierre Attelée (collectif-non-au-cada@outlook.fr)

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Le talentueux chanteur Louis-Antoine se produira au Puy-en-Velay samedi 1er juillet

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Louis-Antoine avait donné un concert lors du Rendez-vous avec nos chères provinces, le 24 avril dernier, en Mayenne. Il sera samedi 1er juillet à 17 h à la Librairie Arts enracinés au Puy-en-Velay (43).

16:49 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pourquoi le monde va continuer à crever de chaud

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Il y a des logiques implacables. La terre se réchauffe, mais ce n’est pas de la faute de l’homme, ce qui n’est pas le cas des conséquences que cela entraîne dans le bourbier mondialiste et la financiarisation de l’économie. Le libéralisme tue non seulement les peuples, mais il tue plus encore leurs économies. La démonstration de Natacha Polony dans le dernier numéro de Marianne est sans appel. Comment sortir de ce suicide collectif où nous entraîne la course aux profits ?

Lire la suite ICI

Source : Marianne 22/06/2023

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mercredi, 21 juin 2023

L'entretien avec Didier Lecerf, auteur de "François de La Rocque, des tranchées au Parti social français", publié dans le dernier numéro de Lectures françaises

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Source Lectures françaises cliquez ici

Vous venez de publier, aux éditions Synthèse nationale, dirigées par Roland Hélie, un livre consacré à François de La Rocque. Pourquoi avoir choisi de travailler sur cette grande figure de la droite nationale antimarxiste, sociale et populaire des années 1930 dont beaucoup, aujourd’hui, ont oublié l’existence et dont les autres, notamment dans nos milieux au sens large, ont souvent l’image négative d’un velléitaire pusillanime qui aurait entraîné la foule de ses partisans dans une aventure politique stérile ?

Roland Hélie et moi-même avons fait ce choix pour tout un ensemble d’excellentes raisons parmi lesquelles, pour ne pas faire trop long, je n’en retiendrai que trois.

D’abord, le colonel de La Rocque, comme son grade nous le rappelle, c’est un militaire de carrière, un officier de l’armée française aux brillants états de service, toujours très bien noté, qui, de 1908 à 1928, a servi – au sens le plus noble du terme – la patrie avec dévouement et abnégation. Ce qui lui a valu, entre autres, la légion d’honneur et la croix de guerre avec cinq palmes et deux étoiles… Successivement, il a été affecté en Algérie, au Maroc (durant les premières années de la "pacification", sous le général Lyautey, de 1913 à 1916 - avec une blessure fortement incapacitante reçue au combat en août 1916 - puis pendant la guerre du Rif, sous le maréchal Pétain, en 1925-1926), en France, notamment sur le front, entre janvier 1917 et octobre 1918, puis à l’état-major du maréchal Foch, au côté de Maxime Weygand, entre 1919 et 1928, et enfin en Pologne, au sein de la Mission militaire française, de 1921 à 1923.

Ensuite, celui que ses partisans qualifiaient affectueusement de "patron", c’est aussi un chef politique qui, dans des conditions difficiles, a bâti avec courage, détermination, persévérance, mais également sens de la mesure et des responsabilités (en particulier vis-à-vis de ses adhérents), les deux plus grands mouvements de masse de la France moderne. Il est tout de même l’homme qui a réussi à attirer autour de lui, au sein des diverses associations du mouvement Croix de feu (Croix de feu, Briscards, Volontaires nationaux, Section sociale féminine…) puis du PSF, des centaines de milliers de Français de tout âge et de toute condition (jusqu’à un à deux millions en 1939), dans un souci constant de réconciliation et de rassemblement le plus large possible, pour le redressement, la grandeur, la puissance de la France, gage de sa sécurité et donc du maintien de la paix.

Enfin, selon ses propres mots, c’est un patriote ardent qui, élevé dans le catholicisme et « profondément croyant », est viscéralement attaché aux principes fondamentaux de la civilisation française. Son expérience du front l’a convaincu que la fraternité des tranchées, « ignorante, au moment de l’offrande totale, des différences de fortune, des rangs, des grades, contenait en elle toute l’essence de l’esprit chrétien ». Dès lors, il s’emploie à transposer « la doctrine chrétienne dans le civisme », puis à la mettre en œuvre « dans le "social" » et à l’élargir « dans tous les plans (politique, économique, etc.) ». À ses yeux, en effet, « le retour de la France aux règles et préceptes de la chrétienté est une question de mort ou de vie, d’immobilisation et de déchéance ou de requalification pour prendre la tête de tous les progrès humains ». Pour lui, la France doit « s’adapter, intérieurement et extérieurement » mais « en restant elle-même quant à son tempérament, à sa mystique, sa façon d’être ». François de La Rocque est aussi, fondamentalement, un catholique social. Il rejette bien sûr la notion de lutte des classes et considère l’engagement patriotique, civique, politique indissociable d’une action d’entraide et d’assistance, suivie, efficace, professionnalisée, en faveur des plus faibles, des déshérités, des victimes de la grande dépression des années 1930. Comme l’écrira une vingtaine d’années plus tard, son ami Robert Garric, fondateur des Équipes sociales et intime de Lyautey, le colonel « avait le sentiment, qui dépasse la politique, d’une urgence nationale, une sorte de grande blessure faite au-dedans de la patrie, une nécessité de reconstruire, de rassembler les différents courants, les différentes valeurs spirituelles du pays. (…) Il y avait chez lui la passion du social étendue très loin. Être social, pour lui, c’était tout simplement être humain, être avec les autres hommes, être pour l’amélioration de leur sort, pour leur progrès, pour leur rapprochement. (…) Il avait atteint ce point supérieur dans les destinées humaines où, résigné aux coups et aux blessures, résigné à l’incompréhension, il passait outre, avec ce que comporte le mot admirable de notre langue "passer outre" : savoir que l’on ne sera pas compris, qu’on pourra être discuté, qu’on pourra se voir contesté. Il admettait tout. Il savait bien qu’un combat engageant l’homme dépasse toujours le combat d’un intérêt personnel et d’une humeur particulière. Il était donné à quelque chose qui le dépassait : son pays, son Dieu, tout ce qui, en lui, dominait la notion de service personnel, et tout ce qui transformait son action en un appel au service des autres ».

Par conséquent, François de La Rocque mérite bien mieux que la caricature dont, encore trop souvent, il est l’objet. C’est un grand Français, un homme d’exception. Les centaines de milliers de nos compatriotes qu’il a ressemblés autour de lui, l’amour ou la haine qu’il a suscités en attestent. Par la manière dont il a conduit son existence, par son action au service des autres et du pays, par les épreuves subies, les sacrifices consentis, il a gagné le droit que l’on s’intéresse à lui, à sa pensée, à son œuvre. Faire en sorte qu’il ne soit pas oublié et, mieux, que lui et ses mouvements soient davantage connus me semble une question de justice. À travers l’écriture puis la promotion de cet ouvrage, c’est la tâche à laquelle j’essaie modestement de contribuer, à ma place et avec mes moyens…

Lire la suite

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Les Éditions de Chiré publient un livre consacré à Joseph de Maistre

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Au fil des étapes de sa vie et de ses oeuvres, bouleversé par la révolution, Joseph de Maistre fut confronté au mystère du gouvernement et inspiré par lui.

À la lecture des textes les plus significatifs, profonds et magnifiques, de chacune des grandes oeuvres du magistrat savoisien, le lecteur clairvoyant pourra constater, au-delà de toute désuétude, leur actualité supérieure.

Joseph de Maistre (1753-1821) est tout à la fois le plus brillant et le plus énigmatique penseur de la contre-révolution. Comment un jeune magistrat savoyard, initié à la franc-maçonnerie sur ses trente ans, a-t-il pu devenir l'adversaire résolu des Lumières et de la Révolution, en même temps que le plus pénétrant philosophe de l'Histoire en marche ? Celle de nos temps révolutionnaires et postrévolutionnaires. Patrick Malvezin, dans cet ouvrage issu de sa thèse de doctorat, nous invite à redécouvrir l'homme et l'oeuvre, jetant une vive lumière sur le mystère d'une vie et d'une pensée. Une indispensable introduction à l'oeuvre de Maistre.  

Patrick Malvezin est né à Paris en 1949. Après sa thèse à la Sorbonne intitulée : Joseph de Maistre, les conditions ontologiques du recours à la tradition dirigée par Pierre Boutang, il devint professeur, notamment en Afrique, puis directeur de lycée à Issoire, à Saint-Brieuc et enfin du Groupe scolaire l'Estran, une structure brestoise complexe de 3300 élèves. En 2005, Philippe Barthelet, en charge du considérable Dossier H consacré à Maistre, fait tout naturellement appel à Patrick Malvezin pour le chapitre "Politique et Métopolitique".

Joseph de Maistre ou le mystère du gouvernement, Patrick Malvezin, préface de l'abbé Alain Lorans, Editions de Chiré, juin 2023, 380 pages, 29,00 € cliquez ici

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Saint-Brevin : Dorothée Pacaud veut faire taire ses opposants, l'Etat en panique !

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Un communiqué de la Coordination Partout Callac :

La semaine dernière, Danielle Le Men, Présidente des « Amis de Callac et ses environs », était convoquée à la gendarmerie de Callac pour y répondre de son intervention devant la mairie de Saint-Brévin : lors de la dernière manifestation contre le CADA. Elle eut droit au grand jeu : photo face-profil et relevé complet d’empreintes.

Hier ce fut le tour de Pierre Cassen, animateur du site Riposte Laïque, d’être convoqué « en urgence » à la gendarmerie pour y répondre de plusieurs articles et commentaires sur le combat mené à Saint-Brévin.

Aujourd’hui, trois membres du Collectif de Saint-Brévin sont convoqués à la gendarmerie à Nantes (alors qu’il y a une gendarmerie à Saint-Brévin), sans doute pour y répondre de leurs actions contre l’installation du CADA à côté de l’école primaire et maternelle où vont leurs enfants, à moins que cela ne soit pour l'incendie de la maison du maire...

Manifestement c’est la panique au niveau de l’État, spécialement de son bras armé, la gendarmerie. La raison en est simple et porte un nom : Dorothée Pacaud, le nouveau maire de Saint-Brévin. Dès son élection elle s’est lancée dans une croisade judiciaire, avec trois plaintes déposées en moins de 10 jours et même une 4e si l’on en croit ses dernières déclarations. Son message est clair : avec Dorothée Pacaud, ça ne va pas se passer comme avec Yannick Morez. Gare aux opposants.

L’État pour sa part a bien reçu le message et ne veut surtout pas qu’on puisse lui reprocher son manque de réaction pour défendre le nouveau maire. Donc c’est panique à tous les étages et actions en tous sens dans l’affolement.

On comprend bien que Dorothée Pacaud souhaite en finir avec l’opposition au CADA, notamment en intimidant les opposants. Mais cela ne réglera nullement le problème de ce CADA.

Dorothée Pacaud s’est gentiment dédouanée de toute responsabilité en déclarant « la mairie n’a fait que vendre le terrain. Le CADA, c’est l’affaire et la responsabilité de l’État ». Certes, mais la mairie aurait également pu dire : « le risque est trop grand de mettre ce CADA à côté de l’école, donc nous ne vendons pas ce terrain ». Ce que la mairie n’a pas fait.

Pour la Coordination Partout Callac, en vendant ce terrain la mairie a engagé sa responsabilité et ne saurait s’exonérer de cette responsabilité en disant « le responsable ce n’est pas moi, c’est l’État ».

La Coordination Partout Callac, observe qu’aucun des acteurs de ce dossier ne répond aux questions de fond : Au nom du principe de précaution, surtout après Annecy, ne faut-il pas renoncer à mettre le CADA à côté de l’école ? Quelqu’un peut-il garantir qu’aucun accident ne va arriver à un ou plusieurs enfants si le CADA est installé à côté de l’école ? S’il arrive un accident a un ou plusieurs enfants du fait d’une ou plusieurs personnes du CADA, ceux qui auront pris la décision de placer le CADA à cet endroit plaideront-ils coupable devant le tribunal qui jugera les faits ?

La Coordination Partout Callac, condamne totalement les intimidations d’où qu’elles viennent contre les opposants au projet de CADA. Les opposants mènent leur action contre le CADA pour protéger leurs enfants. Qui ne défendrait pas ses enfants ? Attaquer, salir et traiter les opposants au projet de CADA comme des délinquants est ignoble et inacceptable.

La Coordination Partout Callac réaffirme son soutien le plus total à tous ceux qui mènent ce combat et sont de ce fait inquiétés que ce soit par la mairie de Saint-Brévin ou les services de l’État.

Coordination Partout Callac cliquez là

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21 juin 1973 : Ordre nouveau introduisait le problème de l'immigration dans le débat politique français

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Au début des années 1970, la droite nationale française n'était pas, c'est le moins que l'on puisse dire, au top de sa splendeur. Cependant, avec courage et panache, un jeune mouvement maintenait en vie l'idéal nationaliste. Ce mouvement, c'était Ordre nouveau... Durant son existence éphémère (1969-1973), Ordre nouveau suscita tout ce qui, dans les décennies qui suivirent, devait amener la droite nationale aux portes du pouvoir, à savoir le Front national et le combat contre l'immigration incontrôlée. 

C'est justement la dénonciation de cette immigration, si juteuse à la fois pour le grand patronat et pour les organisations marxistes, qui attira sur Ordre nouveau les foudres du Système. En effet, le 21 juin 1973, au Palais de la Mutualité à Paris, ON organisait la première grande réunion publique sur le thème "Halte à l'immigration sauvage !". La soirée fut épique... Une semaine plus tard, le 28 juin, le gouvernement prononçait sa dissolution. C'était il y a 50 ans... Et, depuis, la situation n'a pas cessé d'empirer.

Afin de marquer le 50e anniversaire de cette ultime campagne d'Ordre nouveau, il nous a semblé intéressant de mettre en ligne l'article que notre camarade et ami Philippe Pierson, hélas décédé en 2015, consacra à ce mouvement dans la revue Synthèse nationale (n°16, novembre-décembre 2009).

Roland Hélie 

LE TEMPS D’ORDRE NOUVEAU…

L’existence d’Ordre Nouveau a  été relativement brève. De sa naissance, en novembre 1969, à la dissolution de juin 1973, il ne s’est guère écoulé plus de trois années. Ordre Nouveau succédait à d’autres mouvements nationalistes au parcours plus ou moins météorique et même s’il s’est dans une large mesure prolongé dans le Parti des forces nouvelles (PFN), le « temps d’ON » fut bref et singulier. Cette singularité même fut porteuse d’avenir.

Contrairement à ce qu’on dit parfois, l’aventure n’a pas été sans lendemain. Celui qui croit à son combat ne milite jamais en vain.  Le « groupuscule avorton et paradeur »- ainsi que ses grands amis de la Ligue communiste le désignaient dans leur style inimitable – n’est pas resté sans héritage.

J’ai parlé d’une aventure. C’en fut une, en effet, et qui vit encore en nous. Nous avions eu vingt ans quelque part autour de mai 1968 et poussés par je ne sais quelle aberration, nous nous étions engagés dans le combat nationaliste à une époque où régnait une atmosphère de gauchisme assez comparable dans son unanimisme à la mode écolo d’aujourd’hui. A cette différence près que toutes les chapelles du gauchisme prônaient la révolution violente, en paroles, mais aussi en actions. Pour un lycéen, un étudiant, un jeune travailleur, s’affirmer militant de l’ULN (Union des lycéens nationalistes – branche lycéenne d’Ordre nouveau), du GUD (Groupe Union et Défense – branche étudiante) ou d’ON était assez concrètement dangereux.

D’où une première singularité : il était préférable de ne pas avoir de répugnance de principe pour l’affrontement physique, ou alors de savoir la garder pour soi.

Autre singularité : nous nous voulions en rupture. Avec la démocratie bourgeoise, version gaulliste ou libérale, avec le conformisme marxiste et marxisant, bien sûr, mais aussi avec nos aînés « nationaux ». Soyons clair : c’était très souvent - pas toujours –  injuste mais pour nous, tout ce qui dans la famille « nationale » avait plus de 30 ans (plus de 75% des adhérents n’avaient pas cet âge) était au mieux un honorable vaincu, au pire un vieux con (1). Nous ne voulions rien connaître des défaites du passé, sinon les enseignements à en tirer.

Nous avions notre propre style, nos propres emblèmes et signes de reconnaissance – comme le rat noir et ce graphisme particulier que l’on rencontre encore aujourd’hui dans les coins d’Europe les plus inattendus (2).

L’organisation était assez brouillonne et aléatoire. Il suffisait souvent d’adhérer pour se retrouver à son corps défendant responsable de plusieurs arrondissements parisiens ou d’un département entier.

Les cheveux étaient plutôt longs, nous pratiquions l’autodérision plus souvent qu’à notre tour et nul n’était plus moqué que le « mytho », celui qui se complaisait dans la nostalgie des combats d’hier. Nous préférions les Stones et les Who à la musique militaire, nous riions beaucoup, nous chantions, nous recevions des coups que nous rendions généreusement, nous buvions pas mal aussi…. Nous étions fêtards et bagarreurs et les petites militantes désireuses de protéger leur vertu avaient parfois fort à faire…Et « le mouvement » était toute notre vie.

Finalement, nous ne vivions pas si mal notre époque. Pour nous aussi, d’une certaine façon, mai 68 était passé par là. Nous savions que rien ne serait plus vraiment pareil, que cela nous plaise ou non, et incarner le nationalisme d’après 68 était très exactement ce que nous voulions.

Alors bien sûr, ce qui reste d’abord aux « anciens » ce sont des souvenirs épiques, tumultueux et des amitiés indéfectibles. Une vraie solidarité aussi… Comment pourrait-il en être autrement ?

Mais est-ce bien tout ? Sûrement pas, sinon l’héritage d’ON serait au final assez conforme à l’image qu’en donnaient nos adversaires : barres de fer et casques noirs, meetings homériques, bagarres sur les marchés et guère de  réflexion, ni de véritables visées politiques.

Dirigeants et militants avaient bel et bien une ligne et un objectif principal et le « style ON », dans ses excès même, n’en était qu’une traduction. Mais ce n’est pas dans les documents d’actualité de l’époque qu’on pourra s’informer là-dessus, tant l’occasion ne fut quasiment jamais donnée à ON d’exposer ses thèses dans les médias.

Nous n’y comptions guère d’ailleurs, tablant sur l’agressivité et le goût du spectaculaire pour obtenir une visibilité qui ne nous aurait jamais été accordée spontanément. Dans certaines circonstances et à condition de ne pas confondre le moyen et le but, un tel choix peut se justifier : il ne sert à rien de chercher à plaire à  des adversaires qui ont tous les moyens de vous ignorer sur le fond et tout intérêt à vous diffamer. De surcroît, compte tenu de l’ambiance de l’époque où le gauchisme faisait régner une atmosphère de terrorisme intellectuel mais aussi physique, le « style ON » n’était pas vraiment un obstacle au recrutement à condition de savoir éliminer détraqués et provocateurs (3).

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16:57 Publié dans Un peu d'Histoire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

Pèlerinage en Espagne sur les traces de la Reconquista du 22 au 24 juillet

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Le Chapitre François Athanase Charette, créé par des jeunes d'Academia Christiana participera au pèlerinage Notre Dame de Chrétienté en Espagne sur les traces de la Reconquista. Ce pélerinage se déroulera du 22 au 24 juillet. 

 Pour y participer avec ce chapitre français et des membres d'Academia Christiana, envoyez un mail à :

chapitrecharette@gmail.com

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De retour de Syrie, Claude Janvier donnera une conférence à Paris le samedi 8 juillet

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Mondialistes, islamistes et wokistes unis pour détruire le blanc hétéro patriote

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Bernard Germain

Les évènements de ces derniers jours confirment qu’un tournant s’est opéré, et qu’une à chasse à l’homme « blanc, hétérosexuel et patriote » est aujourd’hui lancée. Cela peut sembler étonnant, mais une alliance objective et indiscutable s’est réalisée sous nos yeux, qui allie des gens absolument différents : les mondialistes, dans leur version « européiste », les islamistes et l’extrême gauche dont l’identité politique est le wokisme.

On me demandera peut-être : comment des gens aussi différents peuvent-ils être alliés ? La réponse se trouve dans une formule : « les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». C’est ainsi que nous assistons au mariage de la carpe et du lapin.

Les européistes détestent ceux qui aiment leur pays, leur culture, leur identité et leur civilisation. Les européistes rêvent de la destruction des nations européennes et la réduction du continent à une simple zone géographique et sa population « européenne » a de simples consommateurs, dont peu importe qu’ils s’appellent Mustapha, Pierre, Sigmund, José ou Francesco. Donc ils combattent les patriotes et ceux qui entendent défendre leur nation et leur civilisation.

Les wokistes, c’est à dire ce qu’avant on appelait la « gauche » et qui est devenue l’extrême gauche mangée par LFI et sa machine de guerre NUPES qui a purement et simplement rayé de la carte la « gauche traditionnelle des années 1970-1980 ». Ces wokistes n’ont qu’un objectif : détruire la société blanche et patriarcale. Depuis le virage Terra Nova de 2011, terminé les « couches populaires », leur nouvelle base électorale et leurs alliés, ce sont les immigrés et les minorités notamment sexuelles.

Les islamistes, pour leur part ne cachent nullement leur objectif : l’Europe doit être conquise et devenir une terre d’islam.

Et ces gens si différents s’entendent, en apparence seulement, même si c’est incompréhensible. Eh oui, ces gens si différents ont un ennemi commun : l’homme blanc, hétérosexuel et sa société patriarcale, par ailleurs sa société est de tradition chrétienne et de culture grecque et latine. Pour tous, certes avec des raisons différentes, mais pour tous c’est cela qu’il faut abattre. Alors, par les temps qui courent, ils s’unissent pour détruire l’ennemi commun. Et ces derniers temps, les choses s’accélèrent sérieusement et nous rendent la vie plus compliquée.

Prenons par exemple ce qui s’est passé ce week-end à Brest. Eric Zemmour a fait une séance de dédicace dans un Hôtel de Brest. Rien que de très normal dans une démocratie. Sauf que nous sommes en France et, désolé d’en faire le constat, mais ce pays n’est plus une démocratie. En effet, le préfet - alors qu’il sait que des groupes politiques ultra-violents appellent à se mobiliser contre cette venue de Zemmour à Brest - ne fait rien pour protéger l’hôtel concerné.

Lorsque des centaines d’individus attaquent l’hôtel, des policiers finissent par arriver. Mais trop tard pour empêcher plusieurs vitrines d’être cassées et un jeune homme d’être blessé et envoyé à l’hôpital. De même, pas d’arrestation. Pas de garde à vue pour ces individus ultra-violents. Aucune poursuite engagée.

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00:33 Publié dans Bernard Germain | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

mardi, 20 juin 2023

Alexandre Hinger prendra la parole samedi 24 juin à la manifestation pour la Liberté

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Poor lonesome wokistes

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La chronique de Philippe Randa

Allons bon ! N’en déplaise aux adorateurs habituels de l’islamo-gauchisme, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des paradis fantasmé LGBTQXYZ (et plus si affinités).

Ainsi, outre-atlantique et plus précisément dans le Michigan, le drapeau bariolé des « M’sieurs-dames tout en un » vient d’être interdit par un maire et la totalité de son conseil municipal… musulman !

Le toujours bien informé site helvétique Lesobservateurs.ch livre en effet à ses lecteurs une traduction intégrale d’un article paru sur le site américain Breitbart News : « Le 13 juin, le conseil municipal entièrement musulman de la ville de Hamtramck a voté à l’unanimité pour approuver une résolution interdisant le déploiement du drapeau LGBTQ+ Pride sur les propriétés publiques de la ville. La résolution, proposée par le maire musulman Pro-Tem Muhammad Hassan, interdit également les drapeaux des groupes religieux, ethniques, raciaux, politiques ou d’orientation sexuelle. »

Et ce, au nom de la liberté religieuse et après des manifestations l’année précédente à Dearborn, autre ville du Michigan où des parents musulmans avaient exigé que la « saleté » et la « pornographie » soient retirées des écoles publiques, entre autres les livres LGBTQetc.etc. ; ils faisaient également remarquer que les couleurs bariolées étaient quelque peu inappropriées aux cotés des drapeaux des prisonniers de guerre (seuls autorisés avec le drapeau américain, ceux des États, des villes des États-Unis ou encore ceux d’autres pays) : « Des soldats américains se sont sacrifiés pour le drapeau américain, pas pour le drapeau de la fierté homosexuelle », ainsi que l’avaient fait remarquer assez justement des orateurs de la ville de Dearborn.

Et le site Breitbart News de rappeler encore qu’« en 2008, les chrétiens conservateurs ont fait un effort pour faire échouer une proposition de loi qui voulait “protéger les droits des homosexuels” et ont travaillé avec la communauté musulmane en organisant des rassemblements contre la proposition LGBTQ. »

Depuis plus d’un demi-siècle maintenant, on constate que ce qui se produit outre-atlantique arrive invariablement en France quelques années plus tard… Mauvais présage donc pour tous ceux qui font les yeux doux à nos islamistes hexagonaux dont ils favorisent la venue et mendient les bulletins de vote avec autant de cynisme que d’inconscience.

17:33 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |