lundi, 02 octobre 2023
FLAMBEE DE VIOLENCE AU KOSOVO, DISPARITION DU NAGORNY-KARABAKH : LES MAUVAISES FRONTIERES FONT LES BONNES GUERRES !
Le bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Fin septembre, des paramilitaires serbes, retranchés ensuite dans le monastère de Banjska, ont attaqué la police kosovare. Cette dernière a riposté, tuant plusieurs de ses adversaires. Un policier kosovar est mort dans cet échange de tirs, décès donnant lieu à un concert de pleurs de la part des officiels de Pristina, la capitale de cette ancienne province autonome de l’ex- Yougoslavie, dépecée dans les années 1990.
Kosovo/ Nagorny-Karabakh, « même combat » ?
Il y a plus d’une similitude entre la situation du Haut-Karabakh et celle du Kosovo. Ces deux régions, cœurs historiques de deux nations – Serbe et Arménienne - ont toutes deux été envahies par l’ennemi voisin – Albanais pour les uns, Azéri pour les autres - ce qui a entrainé leur effacement de la carte, partiellement pour la première, totalement pour la seconde. À l’heure où ces lignes sont écrites, les 9/10 ème du Nagorny-Karabakh sont vidés de leurs habitants arméniens. Une épuration ethnique qui n’avoue pas son nom. Les autorités de Bakou ont beau dire qu’elles respecteraient leurs droits, la façon dont leur soldatesque s’est comportée laisse peu d’espoirs aux irréductibles d’avoir une vie « normale » ! D’autant, déjà, que des responsables militaires de cette défunte République d’Artsakh ont été arrêtés, en tant que « criminels de guerre » selon les autorités de Bakou…
La chance d’une partie des Serbes du Kosovo, par rapport aux Arméniens de l’enclave proclamée indépendante lors de la chute de l’URSS en décembre 1991, est d’être accolée à la Mère-patrie, à partir de la partie nord de la ville mixte de Mitrovica, séparée par la rivière Ibar. Les autres villageois serbes, enclavés, ne doivent leur survie qu’à la molle protection de la KAFOR, la force d’interposition forte de 4500 soldats mise en place par l’OTAN. Le président Serbe Aleksander Vucic, massant des troupes à la frontière du Kosovo, a encore déclaré qu’il ne reconnaitrait jamais l’indépendance de cette ancienne province, « …même si vous devez nous tuer tous » ! (On n’est pas sorti de l’auberge…)
« Diviser pour régner » !
En 1921, Staline, alors commissaire aux nationalités de la nouvelle République bolchévique, appliquant au mieux la célèbre maxime « diviser pour régner », avait érigé en Oblast autonome l’enclave arménienne du Nagorny-Karabakh au sein de la République soviétique d’Azerbaïdjan, à la population majoritairement musulmane, alors que les Arméniens sont chrétiens depuis la nuit des temps. C’était introduire le ver dans le fruit ! Il savait ce qu’il faisait le Géorgien, qui allait s’emparer de tous les leviers de commandes de l’Empire communiste. Pendant toute la durée de vie de l’Union soviétique, les conflits ethniques, qui couvaient comme les braises sous la cendre, étaient contenus, contrôlés dans cet univers carcéral par « Le petit père des peuples ». Il avait pourtant semé, ici ou là, des petites bombes à retardement, qui n’ont explosé que bien après sa mort, intervenue en 1953. Les conflits, oui, ont explosé, comme en Moldavie, avec la sécession – réussie – de la Transnistrie et de la Gagaouzie - réglée, elle, pacifiquement - en Géorgie avec l’indépendance proclamée de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, l’Adjarie rentrant dans le rang avec un statut d’autonomie. Il aura fallu deux guerres et d’énormes concessions faites par Poutine au satrape Kadyrov, pour que la Tchétchénie calme ses velléités séparatistes. Le Tatarstan s’est assagi, lui aussi – jusqu’à quand ? – tandis que le Daghestan est toujours la proie d’une agitation islamiste.
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dimanche, 01 octobre 2023
Une société qui se renie ne peut engendrer que du mépris
Charles-Henri d'Elloy
Lorsque le président affirme qu’il n’y a pas de culture française, comment voulez-vous que des individus issus d’autres cultures s’assimilent à la culture française puisque celle-ci n’existe pas ? Pourtant, plus la France sera française, plus les immigrés, d’où qu’ils viennent, s’assimileront, y compris les jeunes musulmans. Pour donner une image parlante de l’assimilation à la française : il vaut mieux des « beurettes » en mini-jupe lisant du Montherlant, que des barbus dans les banlieues proférant des sourates. Cette assimilation est toujours possible, et ce sont les femmes qui l’illustrent le mieux. Il suffit de voir l’ancienne secrétaire d’État Jeannette Bougrab, l’ancien ministre Rachida Dati, la responsable politique Lydia Guirous, la journaliste Sonia Mabrouk, l’essayiste Malika Sorel, pour s’en rendre compte. Quant aux hommes, tous les musulmans ne sont pas des terroristes, et je suis persuadé que si la France arrête de se culpabiliser, de se flageller, et redevient fière et puissante, ils ne la rejetteront pas, bien au contraire. Malheureusement, les courants libertaires et nihilistes que nous retrouvons chez une gauche tiersmondiste écologiste et une droite libérale, et parfois même chez la droite nationale, ne facilitent pas l’assimilation. Par exemple, la légalisation du mariage entre personnes de même sexe est ressentie comme une provocation, non seulement envers bon nombre de Français de souche quoique la propagande veuille nous faire croire, mais aussi envers les musulmans qui ne peuvent reconnaître une telle loi. De même, en introduisant des idées funestes à l’école, telles que la théorie du genre, la communauté musulmane risque de s’éloigner de l’école de la république et donc de favoriser son repli sur elle-même. Il ne faut pas s’étonner après que le Coran supplante la loi. L’obstacle à l’assimilation vient des Français eux-mêmes, ou plutôt d’une certaine catégorie de Français qui passent leur temps à dénigrer la France et son passé, à commencer par le président Macron lui-même ! En affirmant que la France a commis un « crime contre l’humanité » en colonisant, non seulement il culpabilise nos ancêtres qui ne sont plus là pour répliquer, mais il donne des arguments de poids pour faire détester la France aux générations issues des anciens colonisés. Un président ne devrait pas jeter l’opprobre sur le passé de son pays. Il faut se garder de généraliser mais que ce soit dans l’Éducation nationale ou dans les milieux culturels, ceux qui détiennent le magistère moral ont le plus souvent une mentalité délétère anti-française qui ruine tout espoir de faire admirer et aimer la France par l’exemple. M. Pap Ndiaye, heureusement dégagé du gouvernement, illustre parfaitement ce tropisme consistant à dénigrer l’œuvre française. Son éviction du ministère ne changera pas grand-chose, tant l’Éducation nationale est infestée d’agents aux idées malfaisantes. Il est ahurissant de constater combien de professeurs, de journalistes et de « penseurs » patentés, c’est-à-dire ceux qui ont une influence morale sur la population, pratiquent la détraction à l’égard de leur pays, si bien que la France est devenue le seul pays au monde où il est de bon ton d’en dire du mal. M. Pap Ndiaye n’était que l’arbre qui cache la forêt, car M. Macron est tout autant atteint du syndrome autodestructeur, ainsi que toute une « élite » française. Cela n’est pas nouveau et remonte bien avant mai 1968 mais le phénomène s’est accentué ces cinquante dernières années. En 1983 l’essayiste Pascal Bruckner publiait un livre dont le titre en disait long : Le sanglot de l’homme blanc où il constatait que la gauche était parvenue à culpabiliser la société occidentale notamment à cause de la colonisation, ce pourquoi le phénomène avait pris une grande ampleur en France étant donné le passé colonisateur de notre pays. Sous le prétexte que ce sont les républicains de la Troisième République qui ont encouragé la colonisation au nom « du devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures » - ces propos de Jules Ferry vaudraient aujourd’hui à celui-ci d’être traduit devant la XVIIème chambre correctionnelle – une partie de la droite nationale actuelle tombe dans le panneau et désapprouve la période coloniale française. C’est un parti pris inepte et hypocrite. La France, comme toute puissance en expansion, a colonisé de tout temps mais pour des raisons officielles qui ont changé au cours des siècles. Que ce soit par des alliances, des mariages ou des conquêtes, les Rois de France agrandissaient leur royaume au nom de la supériorité du roi des Francs durant la féodalité, puis au nom de la conversion du monde aux principes de la Sainte Église catholique. La République a pris le relais mais au nom de la civilisation et des droits de l’Homme. La gauche a bien changé depuis. Il n’en demeure pas moins que la colonisation est un phénomène naturel à toute puissance en bonne santé, donc en expansion. Seules la formulation et les justifications diffèrent. De nos jours, la colonisation opère toujours mais sous les vocables de conquêtes économiques. Il est évident que les États-Unis, depuis la dernière guerre mondiale, colonisent le monde par le cinéma d’Hollywood, la nourriture, le mode de vie (on appelle cela le soft-power) mais aussi et plus sûrement par la finance, le numérique et le droit. Cela n’exclut pas la guerre quand les gouvernants américains la jugent utile. Les États-Unis n’ont pas hésité longtemps avant d’employer la force lorsqu’ils jugeaient nécessaire de préserver leurs intérêts : en 1995 en Bosnie-Herzégovine, en 1998 en Irak ; en 1999 en Yougoslavie (Serbie, Monténégro, Kosovo) , puis lors de l’intervention militaire en Libye. Justifiées à leurs yeux, ces interventions n’ont pas forcément été bénéfiques pour la France. Chaque pays voit l’opportunité d’une guerre à l’aune des bénéfices qu’il peut en tirer. Malheureusement, la France fait exception et se lance parfois dans des conflits contraires à ses intérêts. Ce cas de figure était flagrant dans notre position contre la Libye sous le quinquennat du président Sarkozy. À ce masochisme bien français, Roger Holeindre a répondu par un excellent pamphlet, Les sanglots de l’homme blanc commencent à me fatiguer, paru en 2010 aux éditions d’Héligoland.
Il n’y a pas que les politiques qui sont coupables d’engendrer la détestation de nous-même, il y a aussi, hélas, une grande partie des hiérarques de l’Église catholique, à commencer par le pape François qui passe son temps à culpabiliser l’Occident dans une optique tiersmondiste suicidaire. Sans compter les évêques de France acquis, pour la majeure partie d’entre eux, au relativisme aboutissant à un irénisme mortifère. Il ne faut surtout pas aller à contre-courant des idées du monde… Heureusement, il y a une réaction de jeunes clercs qui continuent de convertir à la foi catholique de toujours, seule planche de salut pour maintenir une cohésion nationale mais elle demeure encore trop ignorée. Malgré l’hostilité des prélats, un clergé traditionnaliste maintient une flamme d’espérance, édifiante pour les jeunes générations, en témoigne le succès des pèlerinages à travers la France. On ne dit pas assez que des musulmans se convertissent au christianisme grâce à ces prêtres traditionnalistes.
Pendant que la démographie des pays du tiers monde explose, en France, une politique alarmiste et anxiogène est menée pour soi-disant « sauver la planète ». Cela revient à dire que l’espèce humaine étant l’ennemi de la nature, il faut réduire son activité économique, ce qui, en d’autres termes, est l’habillage d’un déclin et l’amorce d’un encouragement à la dénatalité. Cette vision du monde à courte échéance, appelée élégamment par notre président « La transition écologique » est d’autant plus malhonnête que la population française ne représente même pas 1% de la population mondiale et que la France est un pays modèle en matière de pollution. Il faudrait donc se sacrifier pour l’exemple ? Nous sommes déjà exemplaires !
Un pays qui renie sa culture, à commencer par sa langue, qui se flagelle constamment, qui se culpabilise, qui humilie ses ressortissants, qui se dévirilise, qui perd ses fondements religieux et philosophiques, qui abandonne ses repères historiques et qui n’encourage pas sa jeunesse à prospérer est voué à mourir et son peuple à être remplacé. Nous ne le devons qu’à nous-mêmes.
Les « élites » ont trahi la Nation, à nous de rendre la France aux Français !
Chronique publiée dans le n°64 (été 2023) de la revue Synthèse nationale cliquez ici
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Tableau de la France contemporaine
André Siegfried (1875-1959) avait tracé la voie en 1913 avec son ouvrage Tableau de la France de l’Ouest. Jérôme Fourquet, sondeur et analyste politique reprend le flambleau mais en élargit la perspective à la France entière. Dans son dernier ouvrage, La France d’après (Seuil), il explore les tréfonds de notre société et dresse un tableau aussi bien politique qu’économique, social et culturel de notre pays. Sous l’effet conjugué de la société de consommation, de la désindustrialisation, de la déchristianisation, de l’islamisation et de l’américanisation, la France connaît une métamorphose radicale. Autant dire qu’il est important de se pencher sur le présent ouvrage pour mieux comprendre les mutations de notre société dans laquelle toutes les générations d’après guerre ne se reconnaissent plus du tout tant la France d’aujourd’hui est éclatée au point que l’on ne peut plus parler de La France mais des France !
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Source : Le Figaro Magazine, 30/09/2023
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samedi, 30 septembre 2023
Pierre De Gaulle - Ukraine : une guerre américaine de plus ?
La guerre en Ukraine a mis en évidence la dérive européenne. L’OTAN et les États-Unis, dont les financements, les armes, les renseignements et la logistique fournis à Kiev prouvent l’affrontement contre la Russie, sont parvenus à instaurer aux portes de l’Europe une guerre fratricide et meurtrière. Face à cet élan suicidaire, l’Union européenne suit pour son plus grand malheur.
La France, loin de sa politique non-alignée chère au général De Gaulle, embrasse en tout point les obsessions de Bruxelles, souvent dictées par Washington. Ses finances sont sous tutelle avec une dette explosive qui la place entre les mains des créanciers internationaux. Son indépendance, acquise notamment par un travail visionnaire sur le nucléaire civil, a été démantelée par des hommes politiques défendant des intérêts étrangers.
Dans la lignée de son grand-père, Pierre De Gaulle s’exprime pour redonner à la France l’envie d’être elle-même : une puissance indépendante sachant défendre les intérêts de son peuple. Il livre sa lecture de la guerre en Ukraine qui rompt les liens historiques entre Paris et Moscou et dénonce une attitude dangereuse de surenchère meurtrière. Il est temps pour la France de retrouver le chemin de son histoire.
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Samedi dans la rue : début de la reconquête ?
Bernard Germain
L’époque que nous vivons est proprement stupéfiante. Les assauts contre la démocratie sont absolument incessants et dans tous les domaines.
Ainsi :
- Éric Zemmour vient d’être condamné en première instance pour avoir dit à propos la de la PMA (procréation médicalement assistée) : « On a des caprices d’une petite minorité qui tient la main sur l’État et qui l’asservit à son profit et qui va d’abord désagréger la société, parce qu’on va avoir des enfants sans père et [que] je viens de vous dire que c’est une catastrophe et, deuxièmement, qui va faire payer ses caprices par tous les autres Français ». Décision du tribunal : 4 000 € d’amende plus des dommages intérêts et des frais d’avocats. L’association Stop Homophobie avait porté plainte contre ces propos tenus par Éric Zemmour le 15 octobre 2019 à la télévision.
- Autre exemple, la Licra a saisi la justice après un tweet dit « raciste » posté par Renaud Camus, qui est une personne présentée comme le chantre du « Grand Remplacement ». Et que dit le tweet ? « Une boîte de préservatifs offerte en Afrique, c’est trois noyés en moins en Méditerranée, 100 000 euros d’économie pour la Caf, deux cellules de prisons libérées et 3 cm de banquise préservée ».
- Troisième exemple, j’ai personnellement une procédure judiciaire en cours concernant le combat que nous avons mené, et gagné, à Callac. La gauche ne nous pardonnera jamais notre victoire et sa défaite. Nous avons donc été accusés de tout, nous avons été traînés dans la boue et calomniés. Et comme j’ai osé répondre à nos accusateurs, je me retrouve au tribunal avec Christine Tasin qui a publié ma réponse. Eux ont le droit de nous salir, mais ils nous contestent le droit de répondre. Nous n’avons selon eux que le droit de nous taire.
Ce ne sont que trois exemples, mais il y en a tant d’autres.
Ce qu’il faut bien prendre en compte c’est que tout est fait pour que les bien-pensants imposent leurs idées et fassent taire tous ceux qui ont le moindre désaccord avec eux.
Il faut dire que le système actuel est bien fait et très efficace :
- Il y a d’une part des lois (Pleven, Gayssot et Taubira) qui donnent tous les prétextes aux associations d’attaquer en justice quiconque émet un avis différent de la doxa des bien-pensants.
- Ensuite, il y a les subventions largement données aux associations concernées (SOS racisme, Licra, Crif, etc.) qui peuvent ainsi engager les procédures judiciaires. Ces subventions sont données par des élus et par l’État, c’est-à-dire avec nos impôts.
En fait, l’objectif est de faire taire les opposants. Et pour s’assurer que ce sera bien le cas, les associations bien-pensantes demandent des condamnations pécuniaires importantes pour ruiner les opposants qui, à un moment, n’ayant plus de quoi se défendre au tribunal sont obligés de se taire. Alors que les associations continuent à recevoir les subventions qui leur permettent de nous faire procès sur procès.
Le plus incroyable de l’histoire étant qu’il y a une inversion complète des rôles dans les problèmes en cause. Ceux qui violent les textes et les lois sont présentés comme des victimes. Ceux qui défendent les lois et leur pays sont présentés comme des salauds et des sans-cœur qu’il faut absolument détruire.
Si l’on prend le problème de l’immigration, on constate que les ONG qui sont complices des passeurs (mafia) et vont chercher les migrants presque sur les côtes des pays africains, ne sont nullement inquiétées. Elles sont même subventionnées par l’Europe, l’État et de nombreux départements, régions, villes et partis. Alors que ces gens devraient être arrêtés, jugés et condamnés et leurs bateaux saisis, notamment pour complicité avec des mafieux se livrant au trafic d’êtres humains.
Et bien c’est le contraire qui se produit. Ceux qui protestent contre les agissements des ONG et les dénoncent sont accusés d’être des racistes qui se moquent que des migrants se noient en Méditerranée.
C’est donc bien à une inversion complète des rôles que nous assistons. La presse et les gouvernants couvrant totalement cette incroyable transformation de la réalité. Même le Pape s’y est mis lors de sa messe au stade vélodrome de Marseille en parlant comme Mélenchon. De plus, cette méthode est aussi une véritable violation des principes les plus élémentaires de la démocratie, notamment une grave mise en cause de la liberté d’expression.
Le plus sidérant étant que ce sont des partis et des associations se réclamant de la « gauche » donc de la défense des libertés qui sont les pires fossoyeurs des valeurs qu’ils prétendent défendre.
Ainsi, tout récemment, les bien-pensants voulaient interdire l’usage de VPN afin d’empêcher d’aller de manière anonyme sur internet. Encore et toujours leur volonté maladive de vouloir pister et punir les gens qui ne font pas comme il faut ou comme les bien-pensants veulent. Heureusement ce projet semble avoir capoté.
Il y a aussi ce projet de loi qui serait en préparation qui prévoit que tout journaliste qui osera écrire que le réchauffement climatique n’est pas une réalité pourra être poursuivi et sanctionné par l’ARCOM. Manifestement, si ce projet passe, la liberté de la presse n’en aura plus pour longtemps. On rappellera que cette interdiction est déjà en vigueur à Radio France, un bastion des bien-pensants, qui écrit dans l’article 1 de sa charte que Radio France se tient « résolument du côté de la science, en sortant du champ du débat la crise climatique, son existence comme son origine humaine. Elle est un fait scientifique établi, pas une opinion parmi d’autres ». Mesure-t-on où en est arrivé Radio France ? Interdire de simplement discuter du réchauffement climatique. Peut-on donner un exemple plus criant de ce qu’est une dictature ?
Mais le plus important c’est de bien prendre en compte que ce sont les « défenseurs de la liberté » qui proposent et veulent mettre en œuvre de pareilles mesures liberticides.
Et ce sont les mêmes qui nous accusent d’être d’épouvantables personnages d’extrême droite menaçant gravement l’existence de la démocratie et de la République. On croit rêver.
C’est de cette manière et avec les mêmes arguments que la « gauche » a mis en place tous les régimes responsables de dizaines de millions de morts depuis le début du XXe siècle jusqu’à nos jours. Indiscutablement ils souhaitent recommencer en ce début de XXIe siècle.
C’est à la lumière de cette analyse qu’il faut voir ces éléments différents comme un tout. Les procès contre ceux qui refusent de capituler devant la doxa des bien-pensants, les calomnies et les pressions contre les médias et les journalistes qui veulent encore faire honnêtement leur travail, les accusations contre les patriotes qui entendent défendre leur pays et leur civilisation contre l’invasion migratoire que nous subissons, les agressions permanentes des wokistes et autres gauchistes pour détruire notre société, les actions et agressions des islamistes pour conquérir notre pays et en faire une terre d’islam, etc. Au total, il n’est pas encore minuit dans le siècle, mais on s’en rapproche.
Heureusement tout le monde n’a pas baissé les bras. Ainsi samedi, dans de nombreuses villes de France, manifesteront les patriotes qui défendent leur pays et soutiennent l’action des forces de l’ordre. La participation à ces manifestations sera un élément important pour mesurer le développement ou pas de la résistance des citoyens.
Alors, samedi, il sera important de manifester avec les patriotes. D’autant que ce sera la première vraie mobilisation pour défendre notre pays, depuis bien longtemps. Si ces manifestations sont un succès, elles marqueront sans doute le début d’un mouvement de reconquête de notre pays, ou au minimum le signal que les bien-pensants ne vont pas pouvoir y faire tout ce qu’ils veulent sans réaction du pays.
Le succès que je souhaite à ces rassemblement redonnera du baume au cœur et du moral aux patriotes. Ce sera peut-être aussi la première manifestation qui prouvera que la France n’a pas dit son dernier mot.
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Journal du chaos
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vendredi, 29 septembre 2023
Qui gouverne vraiment le monde ? - Claude Janvier
Qui gouverne vraiment le monde ? Avec Claude Janvier, écrivain polémiste, provocateur et disciple de Pierre Desproges. Auteur de "Les démasqués : L'oligarchie mondiale et ses méfaits" (KA'Editions)
Source : TOCSIN
22:38 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Le destin de l’Espagne, dans les mains du Roi Felipe VI
Michel Festivi
Comme je l’appréhendais et l’indiquais dans ma précédente chronique, le deuxième tour de la tentative d’investiture d’Alberto Nuñez Feijoo, Président du Parti Populaire, soutenu par Vox et quelques députés régionalistes de droite, s’est soldé par un nouvel échec.
Ce deuxième scrutin qui ne requérait que la majorité relative, a connu le même score que le précédent, 172 voix pour le bloc des droites, contre 178 voix pour la gauche, l’extrême gauche, les séparatistes catalans et basques et les indépendantistes de Catalogne (Junts : 7 députés). (Le regroupement « Frankenstein » selon l’analyse d’un commentateur espagnol avisé).
Désormais, le Roi va reprendre ses consultations avec les représentants de tous les partis ayant un groupe aux Cortès, pour désigner éventuellement un autre prétendant, qui ne pourrait être que Pedro Sanchez, le leader du PSOE, si tant est que le Roi fasse une désignation.
Si les chefs des groupes ERC, Bildu et Junts refusent, comme ils l’ont déjà fait, de se rendre chez le Roi, on pourrait conserver l’espoir, que ce dernier, dans un accès de courage politique décide de ne plus désigner personne, ce qui provoquerait de nouvelles élections, après la trêve des confiseurs.
Si par malheur pour l’Espagne, le Roi désignait Pedro Sanchez comme candidat à l’investiture, il dispose s’il fait le plein, de 178 voix, soit 2 de plus que la majorité absolue. Mais cela suppose qu’il promette à Junts, le parti de Carlos Puigdemont, actuellement réfugié en Belgique, car condamné pour forfaiture, une loi d’amnistie et un futur referendum sur l’indépendance de la Catalogne.
Ce jour, juste avant ce vote, l’Association des Procureurs espagnols a demandé à Bruxelles, de faire en sorte que l’Espagne soit condamnée et privée de fonds européens, si cette amnistie était promise et organisée. A juste titre, cette Association a sollicité que les institutions européennes prennent les mêmes mesures contre l’Espagne, que celles prises contre la Hongrie ou la Pologne.
Mais on sait que Madame Von Der Leyen, abhorre les gouvernements de droite, surtout s’ils sont souverainistes, mais adule les gouvernements de gauche. Les deux poids, deux mesures étant la règle de l’Union.
Pour l’instant, Pedro Sanchez cache son jeu et ses intentions, et s’est bien gardé d’intervenir dans les débats aux Cortès, laissant ses seconds couteaux le faire à sa place, et ce pour ne pas se découvrir.
Très justement, Santiago Abascal, le patron des 33 députés de Vox, a attaqué Sanchez de front en lui assénant « qu’il était le président le plus corrompu de l’histoire de l’Espagne », ce qui n’est que la triste réalité, puisqu’il a fait amnistier en totalité ou en partie, tous les barons socialistes qui avaient été condamnés à de la prison ferme par la Justice pour prévarications.
Pedro Sanchez s’était au demeurant bien gardé d’insérer dans son programme électoral, qu’il amnistierait les condamnés catalans et qu’il provoquerait un nouveau référendum sur l’indépendance de la Catalogne, tout en acceptant les voix et l’alliance des successeurs des tueurs terroristes basques représentés par le parti Bildu, ce qui a provoqué la grogne de quelques vieux barons socialistes.
Ce ne serait d’ailleurs pas la première fois que les gauches violent la constitution espagnole. Dans les années 1933/1936, elles ont fait exactement la même chose avec la loi fondamentale de décembre 1931, qu’elles avaient elles-mêmes établie, ce qui provoqua alors la guerre civile. Violer la constitution, c’est une spécialité des gauches en Espagne. Le peuple aurait dû s’en rappeler, mais il a la mémoire courte.
Que fera Felipe VI, la balle est désormais dans son camp. L’Espagne est plus que jamais à la croisée des chemins.
20:14 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Conférence de Victor Aubert à Toulouse le 5 octobre
Quand tout s'effondre, il faut bâtir des communautés chrétiennes solides où règnent, joie, charité et audace !
Comunautat Occitana, qui organise cette conférence à Toulouse, est un institut de formation politique chrétien qui a pour but de former les jeunes catholiques au niveau spirituel, philosophique et politique afin qu’ils s’engagent au service du Bien commun pour défendre le Vrai et le Beau. S’enraciner pour s’élever, telle est notre aspiration profonde.
Le cercle, basé à Toulouse et en Occitanie, proposera durant cette année une grande diversité d'activités :
Une conférence ouverte à tous, tous les deux mois.
Deux cercles de formation par mois minimum. Rencontres communautaires au moins deux fois minimum par mois.
Un week-end à la rencontre du réel une fois par trimestre, ouvert à tous.
Victor Aubert, président d'Academia Christiana aura la joie d'inaugurer le cercle Comunautat Occitana.
Inscription : comunautatoccitana@gmail.com
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L'énorme succès du pélerinage Feiz e Breizh 2023
Autre reportage cliquez ici
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Depuis douze ans la Syrie résiste à ses persécuteurs
Président du Mouvement international pour la souveraineté des peuples, l’écrivain syrien Adnan Azzam a organisé fin avril 2023 un « voyage d’amitié et de solidarité avec le peuple syrien pour briser l’embargo » dans le but d’appeler à une aide internationale en faveur de la Syrie. Ayant fait partie des personnalités participant à l’aventure, avec le général Delawarde, Claude Janvier nous livre ses impressions sur la situation en Syrie.
Lire la suite ICI
Source : Rivarol 27/9/2023
10:49 Publié dans Claude Janvier | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Philippe de Villiers commente Attali sur Cnews
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Le temps des guerres écologiques
Georges Feltin-Tracol
La chronique n°51 du 15 novembre 2022 intitulée « Vers la poliorcétique des cyborgs » recensait l’ouvrage collectif de Red Team, ce projet du ministère français des Armées qui réunit illustrateurs, auteurs de science-fiction, ingénieurs et militaires de carrière afin de réfléchir aux prochains conflits.
Toujours intitulé Ces guerres qui nous attendent 2030 – 2060. Saison 2 (éditions des Équateurs/PSL – Université Paris Sciences et Lettres, 2023, 210 p., 22 €), un nouvel ouvrage est paru sous la même signature qui rassemble Virginie Tournay, Laurent Genefort, Romain Lucazeau, Capitaine Numericus, François Schuiten et Saran Diakité Kaba avec une préface commune d’Alain Fuchs et de Cédric Denis-Rémis. Mais, à la différence du premier, on trouve aussi de courtes contributions de plusieurs spécialistes et un avant-propos des animateurs de ce programme, Nicolas Minvielle et Olivier Wathelet.
Ainsi apprend-on l’existence d’une Blue Team, un groupe de « militaires de différents corps » qui examine la véracité et la pertinence des hypothèses émises par Red Team. Il paraît évident que « l’initiative du collectif Red Team Défense, par sa dimension inédite et son engagement citoyen, est un nouvel outil d’anticipation qui contribue à l’orientation des efforts d’innovation et de défense ». Tout aussi ambitieux que le premier, ce nouveau livre explore deux facettes inattendues de la confrontation inter-étatique.
Le premier scénario part d’une uchronie un peu bancale. Dans ce monde perdure la Horde d’Or d’origine mongole qui contrôle les khanats de Königsberg et de Minsk et qui vient de s’emparer de la Ruthénie de Khief. Elle doit composer, à l’Est de l’Eurasie, avec l’Empire han et, à l’Ouest, avec la Ligue hanséatique qui regroupe entre autres la Francie occidentale, la Bretagne et la Bourgogne… La Horde et la Ligue traversent une ère de guerre froide. Or émerge « une cinquième révolution industrielle marquée par les biotechnologies ». Ces avancées techno-scientifiques concernent la « bio-ingénierie » et le travail sur l’ADN chez soi en utilisant un matériel perfectionné au coût assez faible. Au risque que l’homme perde toute maîtrise sur le vivant, il devient bientôt possible de fabriquer des chimères issues de manipulations génétiques audacieuses. À l’intersection de l’agronomie et de l’industrie militaire surgissent alors des armes nouvelles qui ne sont plus biologiques, mais « écosystémiques, c’est-à-dire capables de modifier un écosystème entier pour le rendre plus favorable à un camp dans un conflit ». Par exemple, la « surveillance basée sur des capteurs de mouvement constitués de filaments de mycélium ». L’historien militaire Michel Goya conclut que « la “ weaponization “ du vivant peut se jouer à la fois dans le microscopique, avec des virus et de l’ADN, et dans la macroscopique, avec des organismes animaux et végétaux ».
Le second scénario s’intéresse au déroulement d’une opération extérieure soumise aux contraintes de la sobriété énergétique et au respect absolu des réserves naturelles riches en biodiversité. En raison de la « décarbonation progressive de tous les systèmes militaires à tous les niveaux », les engins militaires roulent désormais au moteur électrique. Dans le même temps, « la carrière de chaque membre est indexée sur sa note énergétique ». Or les combattants portent une combinaison à camouflage actif et une série d’appareils très énergivores (casques à vision nocturne avec intelligence artificielle intégrée, sac de combat modulaire de 100 litres, chaussures de combat « intelligentes », etc.). Chaque soldat emploie en outre des drones-éclaireurs et des drones-batteries afin de réussir la mission.
La rareté des sources énergétiques disponibles oblige l’état-major à considérer un nouveau cadre opérationnel, surtout si « chaque opération est indexée sur un budget énergétique ». Dans ces conditions restrictives, « les armées se sont dotées de centrales électriques mobiles (flottantes ou terrestres) où les unités peuvent recharger leurs batteries ». Tant pour le port des tenues de combat que pour l’alimentation en énergie des troupes, le design prend dès lors une valeur cruciale. Qui aurait pensé que « le design, explique Édith Buser, directrice adjointe de la recherche de l’École nationale supérieure des arts décoratifs, est mobilisé sur des projets impliquant les sciences cognitives, l’IA, la chimie, la biologie, la médecine, la soft robotique mais aussi l’économie, le management, la sociologie, l’anthropologie ainsi que d’autres champs artistiques » ? Elle ajoute aussitôt que « chercheurs et doctorants sont impliqués dans des projets de recherche liés à la santé et au soin, au textile, à l’architecture, ou encore à la data visualisation de grandes masses de données ».
Ces supputations n’empêchent pas « le brouillard de la guerre » de perdurer, voire de s’épaissir, car l’application de la sobriété énergétique dépend en premier lieu de la volonté politique. On pourrait en effet croire que ce deuxième ouvrage contredit le premier qui met en avant les missiles hypervéloces et les forteresses à grand besoin d’énergie. La contradiction n’est qu’apparente. En fonction du déroulement des combats peuvent se succéder des phases d’intenses consommations énergétiques et d’autres à très basse consommation. L’art de la guerre prend vraiment des voies singulières.
Salutations flibustières !
« Vigie d’un monde en ébullition », n°85, mise en ligne le 26 septembre 2023 sur Radio Méridien Zéro.
00:40 Publié dans Georges Feltin-Tracol | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
jeudi, 28 septembre 2023
L'homme et les changements climatique : Alban d'Arguin invité de Guillaume Fiquet sur TV Libertés
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"Flic, le plus beau métier du monde", un nouveau livre de Sébastion Jallamion publié par Riposte laïque
Rencontre avec l'auteur :
Nous avons échangé, depuis la Suisse où il travaille, avec Sébastien Jallamion, auteur du dernier livre des “Editions Riposte Laïque”, intitulé “Flic le plus beau métier du monde”. Et cela à quelques jours des rassemblements nationaux de défense de la police, qui sont organisés dans toute la France…
Face à l’acharnement ahurissant dont j’ai été victime, les dés étaient pipés
Riposte Laïque : la plupart de nos lecteurs vous connaissent. Vous avez écrit 159 articles pour notre site, vous avez publié un livre, “A mort le flic” à nos éditions Riposte Laïque, et vous avez été évincé de la police, il y a bientôt dix ans, dans des conditions scandaleuses, que vous décrivez dans votre premier livre. cliquez ici
Comment avez-vous rebondi, après cet épisode forcément douloureux, et que devenez-vous, à présent ?
Sébastien Jallamion : Ce qui a été le plus difficile, c’est de devoir accepter l’injustice de cette décision. Je me suis battu en utilisant toutes les voies de recours possibles, mais avec des dés pipés. Quand la machine à broyer les fonctionnaires se met en marche, il n’y a généralement plus rien pour l’arrêter. Dans mon cas cependant, il y a eu un acharnement tellement évident et tellement disproportionné que de nombreux soutiens se sont manifestés. Parmi eux, j’ai eu la chance de trouver des amis sincères, mais aussi des personnes anonymes qui ont tenu à me témoigner leur solidarité. Je pense, au delà de ma combativité, que cela a contribué à m’aider à tenir le coup…
Aujourd’hui, après avoir compris que tout serait fait pour me mettre des bâtons dans les roues en France, j’ai fini par trouver un emploi stable, dans le secteur du bâtiment, dans un pays qui ne s’acharne pas sur ceux qui ont le tort de déplaire aux mauvaises personnes : la Suisse.
J’ai décidé de témoigner, par ce livre, sur l’homme que j’étais avant
Riposte Laïque : Vous nous avez proposé, il y a quelques mois, l’idée d’un complément à ce premier livre. Pourquoi cette idée ?
Sébastien Jallamion : Après avoir eu récemment ce que d’aucuns pourraient appeler un « passage à vide », sans doute lié à un manque de repos, j’ai pris quelques jours de recul afin de retrouver mes forces. J’ai réussi d’une manière assez simple : en me souvenant de qui j’étais. Et l’homme que je suis est indissociable de ce métier que j’ai exercé pendant 20 ans, et dont je considère que si la majorité de nos concitoyens le portent en haute estime, nombre de ses aspects restent méconnus du grand public. Je me suis dit que témoigner de mon expérience pourrait être utile, et c’est naturellement que j’ai proposé à Riposte Laïque d’éditer ce nouveau livre.
Je tiens à préciser que les droits d’auteurs auxquels je pourrais prétendre seront intégralement reversés à l’Orphelinat Mutualiste de la Police Nationale, et par ailleurs je me réjouis de contribuer à participer au fonctionnement de Riposte Laïque, dans un contexte où les attaques injustes visant à l’étrangler se font plus nombreuses.
Je n’oublie pas ceux qui m’ont tendu la main, que ce soit en m’offrant une tribune, ou en me permettant de nouer de nouvelles amitiés solides.
Riposte Laïque : Ce livre est à présent sorti, à nos éditions. Quelle comparaison faites-vous entre votre premier ouvrage, et celui-ci, que vous avez intitulé “Flic, le plus beau métier du monde”.
Sébastien Jallamion : Il n’a pas été écrit dans le même but, ni dans le même contexte. « A mort le flic ! » était un témoignage en urgence, rédigé comme un rapport de police, relatant le processus d’une mise à mort sociale, pour qu’il reste une trace de ce qui s’est réellement passé au cas où un malheur m’arrive.
« Flic, le plus beau métier du monde » est beaucoup plus personnel. J’y évoque mon parcours en décrivant mon ressenti, et j’ai ponctué mon récit de nombreuses anecdotes, toutes choisies en fonction de leur intérêt quant à la compréhension de ce qui se passe aujourd’hui, tant il est important de comprendre que la situation que nous connaissons trouve son origine dans les erreurs du passé. Je laisse aux lecteurs le soin de découvrir lesquelles.
J’ai toujours exercé mon métier au service de la population
Riposte Laïque : Quand on vous lit, vous paraissez toujours un policier dans l’âme. Malgré tout le mal que vous a fait l’institution, seriez-vous prêt, en cas d’amnistie, à reprendre du service ?
Sébastien Jallamion : Si seulement les choses pouvaient être aussi simples… Sur le plan pénal, tout est rentré dans l’ordre. Je n’ai aucune mention au casier judiciaire, seuls des antécédents farfelus voire ubuesques qu’on a tenté de me coller avec la volonté de me nuire. J’ai été relaxé lors des deux dernières procédures que l’on m’a intentées, et depuis je suis étonnement épargné par les tentatives de m’atteindre par la voie judiciaire.
Sur le plan administratif, il n’y a aucune « amnistie » possible. Reprendre du service n’est donc pas une hypothèse. J’ai même fait le deuil du milliers d’heures supplémentaires (et des poussières) que l’administration me doit. Mais admettons. Imaginons un instant que par un coup de baguette magique j’aie la possibilité d’être réintégré dans mes fonctions. Je ne reprendrais pas. Je continuerais, tout simplement, à faire ce que j’ai fait au cours de ces nombreuses années, avec la même volonté de servir, car je m’inscris en faux contre ceux qui penses que les policiers sont les « larbins » du système, ou encore une « milice » au service du pouvoir. C’est au service de la population que je me suis toujours senti, et je suis loin d’être le seul à avoir cette conception du métier.
La mauvaise foi de la gauche concernant la police me choque
Riposte Laïque : Serez-vous présent, ce samedi, à l’une des initiatives organisée en soutien aux forces de l’ordre, par le collectif “La France aime sa police” et que pensez-vous de cette initiative ?
Sébastien Jallamion : Je vais tenter en fonction de mon emploi du temps, qui je l’avoue me laisse très peu l’occasion de me libérer pour participer à ce genre d’événement. La distance est aussi un problème. Mais je l’espère et j’ai déjà témoigné de mon soutien aux organisateurs.
Je fais partie de ces Français qui ont été choqués de voir la mauvaise foi avec laquelle une certaine gauche a caricaturé la riposte d’un policier faisant partie d’un équipage ayant été agressé à Paris en marge de la manifestation du 23 septembre, dont le mot d’ordre est aussi scandaleux.
Je suis rassuré d’apprendre que le policier concerné ne fera l’objet d’aucune procédure administrative, et trouve normal d’organiser une manifestation témoignant du soutien de la population à sa police, même si je sais que certains de vos lecteurs ne partagent pas ce sentiment.
La Suisse est ce que devrait être la France…
Riposte Laïque : Vous travaillez en Suisse, depuis quelques années. Qu’est-ce qui vous surprend, dans ce pays, par rapport à la France ?
Sébastien Jallamion : Je ne suis pas surpris par ce qui se passe en Suisse, car là-bas tout est logique pour quelqu’un qui est doté de discernement. C’est plutôt ce qui se passe en France qui me surprend.
Pour vous citer un exemple, au cours des dernières émeutes qui se sont déroulées durant une période interminable en France, suite à la mort d’un délinquant ayant voulu échapper à un contrôle de police, un groupe d’individus ont par mimétisme reproduit les scènes de pillages qu’il voyaient en France dans la ville de Lausanne. La police (et certains passants) sont intervenus rapidement, et de nombreuses interpellations ont eu lieu le soir même et les jours suivants. Les auteurs encourent de lourdes peines, qui seront prononcées de manière certaines. Dès le lendemain cet épisode n’avait plus court.
Plus généralement, la Suisse est d’une certaine manière ce que devrait être la France si elle n’avait pas suivi aveuglément la voie menant à la dictature de l’UE.
Riposte Laïque : Avez-vous quelques autres projets, militants ou professionnels ?
Sébastien Jallamion : Je garderai pour moi mes projets professionnels mais ils consistent à persévérer dans la voie qui m’a permis de m’extraire de la pauvreté.
Pour ce qui est des projets militants, je reste fidèle à moi-même et continuerai comme je le peux d’essayer d’éclairer l’opinion sur des sujets relatifs à notre perte de souveraineté, à la sécurité, et à l’invasion migratoire dont il ne fait pas minimiser l’impact.
Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Sébastien ?
Sébastien Jallamion : Oui. Je tiens à adresser un message à tous ceux qui sont hostiles à la police dont ils ne voient qu’un aspect : celui de la violence exercée en opération de maintien de l’ordre et dont je suis le premier écœuré, s’agissant de la répression du mouvement des gilets jaunes dont j’ai été solidaire à la première heure… Lisez mon bouquin. Ensuite vous vous ferez votre opinion…
Je tiens enfin à remercier Robert Paturel pour sa préface, et Me Gabriel Versini pour sa postface de “Flic, le plus beau métier du monde”.
Propos recueillis par Pierre Cassen
Source cliquez là
Flic, le plus beau métier du monde, Sébastien Jallamion, préface de Robert Paturel , postface de Maître Gabriel Versini, éditions Riposte laïque, 164 pages, 17,00 € cliquez ici
19:01 Publié dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L'intervention de Bruno Gollnisch, le 10 septembre dernier, au cours de la Fête du cochon du PdF Bretagne.
14:31 Publié dans Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’Australie sans concession
"You will not make Australia home. Think again before you waste your money. Peoples mugglers are lying". « Vous n'élirez pas domicile en l'Australie. Réfléchissez bien avant de gaspiller vos économies. Les trafiguants d'êtres humains mentent. » Cette fermeté. les gouvernements australiens successits la font connaître aux migrants clandestins depuis 2014. Leur objectif est de contre-carrer le discours des ONG qui font miroiter un Eldorado aux capacités d'accueil sans limites.
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Source : Valeurs actuelles 28/9/2023
11:53 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Les 50 ans de la revue Eléments
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09:46 Publié dans Sortir en ville... ou à la campagne | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Quand Sandrine Rousseau vole au secours des encagoulés-barre-de-ferisés !
La chronique de Philippe Randa
Samedi 23 septembre à Paris, une voiture de policiers appelés pour une intervention totalement étrangère à une manifestation contre « les violences policières », est caillassée et attaquée par des énergumènes encagoulés et armés de barres de fer ; pour se dégager, un policier sort du véhicule en brandissant son arme : le tact dans l’agression étant d’estimer jusqu’où la « bravitude » devient dangereuse, les fiers guerriers de l’ultragauche (comme on dit désormais) font illico presto un sage rétropédalage. La voiture des forces de l’ordre peut donc poursuivre son chemin sans que le moindre coup de feu ait été tiré… pas même en l’air !
Tout est donc bien qui finit bien pour cette agression, sauf peut-être pour certains manifestants qui auraient pu préférer que le sang coule afin d’en tirer des bénéfices médiatiques.
Faute de sang médiatique, reste néanmoins l’exploitation politique : Sandrine Rousseau, députée écologiste de la capitale, a immédiatement, via un tweet indigné, volé au secours des encagoulés-barre-de-ferisés !
Les malheureux ayant été, très probablement, comme on l’imagine, traumatisés d’avoir été braqué par un policier – inadmissible intimidation policière, s’il en est – elle dénonce aussitôt : « Un geste inadmissible ! »
Entraver la mobilité de forces de police en caillassant leur véhicule, puis en le frappant n’étant certes aucunement une « attitude inadmissible », elle ! Qui plus avec des barres de fer qui, rappelons-le, sont, selon la législation des « armes par destination, c’est-à-dire un objet dont la fonction initiale est détournée afin de blesser ou tuer »…
Toute considération sans objet pour la passionaria écologiste qui n’aura donc pas jugé utile de manifester, ne serait-ce que pour la forme, sa désapprobation, son indignation, sa condamnation et réclamé avec force trémolo dans la voix la damnation (au moins morale)… des agresseurs des forces de l’ordre ! Bien au contraire !
Certes, la dame es-dingueries est coutumière des déclarations outrancières, inappropriées, scandaleuses ou simplement farfelues, au choix… et Satan sait que la palette de ses imprécations politiques est copieusement fournie.
Est-il nécessaire de répéter qu’elle n’aura sans doute été motivée, une fois de plus, que par l’obsession de faire parler d’elle ? Encore et toujours. Pour tout et n’importe quoi pourvu que « ça buzz », toujours plus haut, toujours plus fort !
Et toujours plus odieux, hélas !
08:41 Publié dans Philippe Randa | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
L’Espagne, hélas !
L’Espagne semble, hélas, se rapprocher de nouveau d’un gouvernement « Frankenstein » qui fracasserait le pays.
Michel Festivi
Depuis hier, les Cortès bruissent de nouveau. Après les élections législatives anticipées du 23 juillet qui ont laissé sans majorité le bloc des droites pour 4 sièges, Alberto Nuñez Feijoo, le Chef du Parti populaire, pressenti par le Roi Felipe VI, a soutenu avec un certain talent et une pugnacité que l’on ne lui connaissait pas, les grandes lignes de sa future politique, s’il était intronisé.
Or, ce jour, 28 septembre, par 172 votes contre 178, il a échoué. Feijo a rassemblé les 137 votants du PP, les 33 de Vox, 1 députés des Canaries et 1 du parti Navarrais. Il lui a manqué 4 votants pour parvenir à la majorité absolue de 176.
De l’autre côté, le PSOE a fait le plein de tous les opposants, réunissant sur le non, ses 121 députés, plus les 31 de l’extrême gauche, les 7 du parti indépendantiste catalan Junts, les 7 de la gauche séparatiste catalane ERC, les 6 voix des terroristes basques de Bildu, les 5 du parti national basque, qui une fois de plus s’est totalement compromis avec la gauche, l’extrême gauche et les anciens tueurs de Bildu, et 1 député du BNG les a aussi rejoints.
Il n’y a eu aucune surprise. Le 29 septembre, un nouveau et dernier vote aura lieu, cette fois à la majorité relative, mais on voit mal pourquoi et comment, certains opposants à Feijoo d’un jour s’abstiendraient un autre jour.
Déjà, le 17 août dernier, pour l’élection de la Présidence des Cortès, la socialiste Francina Armengol, avait obtenu 178 voix au 1er tour de scrutin. Dès lors à moins d’une immense surprise, Feijoo ne sera pas investi.
Pendant les débats, qui se sont étalés sur deux journées, répondant à chaque fois à chaque représentant des partis formant un groupe, il s’est battu avec courage et détermination, et n’a pas manqué de remercier Santiago Abascal, le patron de Vox pour son soutien. Mais cela n’a pas suffi.
Si donc les choses se passent ainsi, le Roi sera amené de nouveau, à s’entretenir avec tous les chefs de partis, puis à l’issue de ces nouvelles consultations, il décidera s’il désigne ou pas Pedro Sanchez, pour qu’il puisse présenter son investiture.
Cela pose d’énormes difficultés, car Sanchez sera obligé de promettre une loi d’amnistie en faveur des putschistes constitutionnels, qui ont violé la loi fondamentale de 1978, en instituant un référendum illégal en 2017 sur l’indépendance de la Catalogne, totalement interdit par la constitution.
Sanchez sera aussi vraisemblablement contraint de proposer une future organisation, d’une manière ou d’une d’autre, d’un référendum en vue de l’indépendance de la Catalogne, sachant que les Cortès viennent d’accepter que le Catalan, le Basque, le Galicien soient reconnus comme langues officielles du parlement, alors que la constitution ne prévoit leur usage que sur le territoire régional de chacune d’elle uniquement.
L’Union européenne devrait donner son feu vert ou pas, mais pour l’instant elle a réservé sa réponse, sachant que cela pose et va poser des problèmes considérables de traductions et de coûts exorbitants pour les finances publiques, sans compter la quasi impossibilité de dresser sur le champ les procès-verbaux des débats, ce qui, s’agissant d’une assemblée délibérative n’est pas sans difficultés juridiques et politiques majeures.
Vox avait d’ailleurs protesté avec véhémence en quittant la séance, et en remettant ostensiblement sur le bureau de la Présidence ses instruments d’écoute.
Bien évidemment, tout cela était planifié avec le PSOE de Pedro Sanchez, qui entend ainsi obtenir un soutien ferme et définitif du parti Junts, le plus en pointe sur ces sujets d’indépendance de la Catalogne, et ce au mépris total de l’unité de l’Espagne.
Un seul espoir pour l’Espagne et les espagnols qui refusent cet éclatement du pays, que le Roi ne désigne pas Pedro Sanchez, dans les jours qui viennent, au motif que, comme il y a quelques semaines, les partis basques et catalans avaient refusé de se rendre au Palais Royal, comme tous les autres partis, ce qui permettrait à Felipe VI, si cela advenait de nouveau, de déclarer qu’il n’est pas en possibilité de désigner Sanchez, sans avoir pu s’entretenir avec ses éventuels soutiens. Mais c’est un espoir particulièrement ténu.
Si cela survenait, les espagnols revoteraient à la mi-janvier. Dans le cas contraire, les révolutionnaires du PSOE, de l’extrême gauche, des partis séparatistes et indépendantistes gouverneraient le pays pour 4 années supplémentaires, avec en ligne de mire la disparition de l’Espagne.
08:38 Publié dans En Europe et ailleurs..., Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mercredi, 27 septembre 2023
Prise de parole d'Alexandre Simonnot - Fête du cochon du PdF Bretagne
15:30 Publié dans 09 - La 9e Journée de Synthèse nationale, Sacha de Roye | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
Damien Rieu le meilleurs allié de Marine Le Pen à Reconquête
Robert Spieler
Dans le cadre du procès opposant Karim Benzema à Damien Rieu, le militant de Reconquête a été relaxé ce mardi 19 septembre. Il était jugé pour diffamation après un tweet publié en 2020 comparant l’ancien footballeur international français à des jihadistes. Damien Rieu est devenu dans les années 2010 l’un des militants les plus médiatiques — notamment sur Twitter — du mouvement identitaire en France. Il est notamment cofondateur et porte-parole de Génération identitaire. Assistant parlementaire du député européen Philippe Olivier, il sera candidat du Rassemblement national dans le canton de Péronne (Somme) en 2021. Il rejoint ensuite le parti Reconquête, se ralliant à la candidature d’Éric Zemmour en vue de l’élection présidentielle de 2022. Candidat aux législatives en 2022, il obtient 10,66 % des voix. Bref, son pedigree de combattant identitaire peut sembler à première vue impeccable. Oui mais Monsieur Rieu est, comme Madame Le Pen, en recherche de respectabilité et de dédiabolisation. Il y a des gens qu’on ne tient plus trop à côtoyer. Des gens qui parlent trop fort, qui sont plus « rouge qui tache » que champagne et petits fours.
C’est le cas de Pierre Cassen, dirigeant de Riposte laïque, combattant contre l’invasion migratoire dans nos campagnes. Cassen, dont pourtant le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas spécialement judéocritique et anti- sioniste radical, était invité le 23 septembre par la fédération de Seine-et-Marne de Reconquête, à l’occasion d’une conférence intitulée « Ruralité et immigration ». Las, il a appris il y a une semaine que la direction nationale de Reconquête, par la voix de Damien Rieu, avait décidé de déprogrammer son invitation. Pierre Cassen, on le comprend, est évidemment furieux, d’autant qu’un problème s’était aussi posé à Callac et à Saint-Brévin, deux villes qui devaient accueillir une centaine de migrants, contre l’avis de la population. Le collectif « Partout Callac », auquel s’étaient agrégés de nombreux militants de Reconquête, piloté par Bernard Germain, son porte-parole, s’était mobilisé avec une remarquable efficacité, et avait réussi à faire reculer les complices de l’invasion. Son mot d’ordre : « Non à l’arrivée des migrants, parce que Callac doit rester Callac et la France doit rester la France », Mais la méthode employée n’avait pas plu à monsieur Rieu. Ses explications valent leur pesant de cacahuètes. Florilège : « Les manifestations et rassemblements« [...] représentent sou- vent des risques d’image ou physiques pour les participants et seraient “dangereuses” » ; « la violence des milices antifas n’autorise pas Reconquête! à inviter ses adhérents, souvent des familles et parfois des personnes âgées, à participer à un événement où les conditions de sécurité ne sont plus réunies » (comme les antifas sont toujours présents, interdiction aux militants de Reconquête de participer à des manifs !) Et puis, cette envolée grandiose : « Reconquête ! ne souhaite pas inviter ses adhérents à participer à des événements à côté de mouvements ou d’individus qui portent des idéologies ou des méthodes contraires à ses valeurs, et qui seront utilisés pour nuire à la cause. » C’est beau comme du Marine Le Pen. Mais qui sont ces “infréquentables” ? Civitas, le Parti de la France, les amis de Roland Hélie et de Synthèse nationale, ces deux derniers mouvements ayant pourtant activement soutenu la candidature présidentielle de Zemmour en 2022 ? Il y aurait eu des « mecs en noir », dit Monsieur Rieu. Complètement délirant... Et il poursuit : nous ne rassemblons pas « n’importe qui, n’importe quoi, n’importe comment ». Réponse de Bernard Germain : « N’as-tu pas l’impression qu’en agissant ainsi tu sabotes le combat contre l’invasion migratoire ? » Décidément, la stratégie de dédiabolisation et de normalisation est une maladie contagieuse.
Source : Rivarol 27/9/2023
09:21 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
mardi, 26 septembre 2023
Marsault a encore frappé
19:35 Publié dans Revue de presse | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La France aime sa police
19:31 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La jurisprudence européenne contre les nations et les peuples
Michel Festivi
On pourra faire toutes les plus belles déclarations du monde, lancer les plus vivifiantes pétitions de principe, la France et les français ne s’en sortiront pas sans que des mesures énergiques et radicales soient prises.
Deux essentiellement et très vite doivent être décidées. Tout d’abord quitter la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE), en dénonçant le plus rapidement possible ces traités, et deuxièmement partir avec pertes et fracas du Conseil de l’Europe qui soutant toute cette jurisprudence. Au passage, la France et les français feront des économies substantielles, comme l’importante rémunération de Monsieur Pap Ndiaye par exemple.
Aussi, et concomitamment, procéder à une révision constitutionnelle par référendum, pour faire ériger le droit positif constitutionnel français au-dessus des traités et des lois européennes ou internationales, bref modifier ce que les juristes désignent comme étant la hiérarchie des normes. C’est ainsi retrouver tout simplement sa souveraineté.
Parallèlement, et cela peut être entrepris sans attendre, il faut supprimer toutes les aides, tous les financements à toutes nos ONG pro-immigrationnistes qui amènent, avec l’argent du contribuable français qui travaille et qui peine, des milliers et des milliers de clandestins qui vont de surcroit peser d’un poids très lourd sur les finances publiques des pays européens et singulièrement de la France.
Au passage, annuler aussi toutes les subventions à toutes les associations soi-disant « culturelles » ou « humanitaires », qui vitupèrent la France et les français à longueur de temps et qui nous « crachent » en permanence à la figure.
C’est ce que semble indirectement et implicitement nous suggérer Monsieur Jean-Éric Schoettl, ancien secrétaire général du Conseil constitutionnel et auteur de « La démocratie au péril des prétoires » Gallimard, collection « le débat », 2022.
Le titre de sa tribune au Figaro Vox est intitulé : « Interdiction de refouler les migrants : « entre les intérêts de la France et la jurisprudence européenne, il faut choisir ». Car ce brillant juriste et ancien haut fonctionnaire nous éclaire : « Les décisions successives de la CEDH et, plus récemment de la CJUE, entravent la capacité des Etats à endiguer les flux migratoire » Cf le Figaro Vox, Tribune du 25/09/2023.
Compte tenu de cette jurisprudence européenne qu’il explicite brillamment et avec clarté, les migrants qui arrivent à Lampedusa, ne peuvent être refoulés. Dès lors, il pose la seule question qui vaille : « L’exécutif français est-il prêt à renverser la table de la loi européenne ? Prêt à affronter une levée de boucliers droits-de-l’hommiste venant non seulement de la gauche, des ONG, des médias et des organes de l’Union, mais encore d’une partie de sa majorité ? ».
C’est pourquoi d’ailleurs, le bla-bla de Monsieur Macron ce dimanche soir dernier est inconséquent et irresponsable.
Éric Schoettl appelle à une révision importante des traités car : « maîtriser les flux migratoires est, pour l’Europe, un impératif essentiel. Il commande une modification des traités (comme il commande en France une révision constitutionnelle) ».
Enfin, et pour finir sur une note d’espoir, le Conseil d’Etat, en référé, vient pour la deuxième fois, de rejeter des recours contre l’interdiction du port de l’abaya à l’école, recours présentés par le syndicat SUD éducation et par deux associations, la Voie Lycéenne et Le Poing levé (ça ne s’invente pas).
Si les collectivités, l’Etat, et tous les organismes publics arrêtaient de financer toutes ces associations qui œuvrent à l’encontre de la volonté de l’immense majorité des français (tous les sondages le prouvent), leur impact perdrait beaucoup en puissance et efficacité. Le Conseil d’Etat a une nouvelle fois jugé que : «au vu des éléments produits à l’instruction, le port de l’abaya et du qamis au sein des établissements scolaires, qui a donné lieu à une nombre de signalements en forte augmentation au cours de l’année scolaire 2022-2023, s’inscrit dans une logique d’affirmation religieuse. » CQFD et la boucle est bouclée pour ainsi dire.
08:49 Publié dans Michel Festivi | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
La radicalisation de l’extrême centre
Mathieu Block-Côté
On apprenait jeudi qu’une vaste coalition parlementaire transpartisane, excluant toutefois le RN, entend présenter en janvier une proposition de loi visant à bannir le « climatoscepticisme » des médias. L’objectif de cette proposition de loi est d’interdire dans le débat public toute remise en question des dérèglements climatiques, tout comme de leur cause anthropique. Ce point de départ devrait « échapper au débat contradictoire », cela au nom de la science, ou plus exactement, du « consensus scientifique ». Il s’agit donc, explicitement, de structurer le débat public de telle manière qu’il ne soit plus permis de questionner cette affirmation fondamentale.
Nous ne sommes pas de ceux qui contestent les présents dérèglements du climat mais il importe d’envisager les effets de cette judiciarisation du débat climatique. Ainsi, un ouvrage étonnant viendrait-il un jour relativiser une de ces affirmations qu’il ne devrait pas être permis d’en parler dans les médias. La censure permettrait de perfectionner notre expérience de la liberté d’expression. Le délit d’opinion représente désormais la poursuite de la liberté d’expression par d’autres moyens.
Une interrogation naîtra néanmoins quant à la définition juridiquement fixée du climatoscepticisme. Fait-il simplement référence à la négation pure et simple des changements climatiques ? Fait-il référence à la relativisation de la responsabilité humaine dans ces changements ? Gardons à l’esprit que l’hétérodoxie climatique est assimilée depuis un bon moment déjà au « négationnisme ». Ce terme ne pouvait être utilisé sans conséquences. On aurait tort de croire que les partisans du délit d’opinion s’arrêteront là. On entend souvent, avec raison, et prenons la peine de le dire puisqu’il en est encore permis de le faire, que la France est responsable d’une portion tout à fait minime des émissions contribuant aux changements climatiques.
Il est à peu près certain que ce rappel sera tôt ou tard assimilé
au climatoscepticisme. Faudra-t-il demain l’interdire ? De même, bien des écologistes tiennent le capitalisme pour responsable des dérèglements climatiques et considèrent qu’il ne sera vraiment possible de lutter contre eux qu’en entrant résolument dans une logique de décroissance. Faudra- t-il assimiler après-demain la défense du capitalisme à un climatoscepticisme voilé ? L’appel au bannissement des publicités des produits jugés « écocidaires » laisse croire que nous sommes déjà engagés dans cette direction.
Ne soyons toutefois pas surpris : l’appel au consensus scientifique est aujourd’hui de plus en plus fréquent quand vient le temps aujourd’hui de verrouiller le débat public. Ainsi, c’est la démographie qui explique aujourd’hui que le grand basculement démographique occidental serait une lubie conspirationniste, et même raciste. Le consensus scientifique serait incontestable : l’immigration massive ne transformerait pas en profondeur la composition démographique des sociétés occidentales. De même, ce serait apparemment le consensus scientifique de notre temps qui justifierait l’abolition du masculin et du féminin, catégories réactionnaires, et la promotion militante de la théorie du genre dans les écoles. La théorie du genre serait la révolution copernicienne de notre temps, et il ne devrait pas être non plus permis de la contester. Faudra-t-il demain interdire la remise en question de ces consensus scientifiques ?
Cette rhétorique n’est pas sans faire penser à ce qu’on appelait autrefois le marxisme scientifique. S’il était permis de débattre dans ses paramètres, d’autant qu’il s’agissait d’une théorie à souvent replâtrer tellement elle ne résistait pas à l’effet corrosif de la réalité, il n’était pas permis de les modifier, encore moins d’en sortir, à moins de consentir à l’accusation de déviationnisme. L’appel de plus en plus fort et de plus en plus entendu en faveur de l’institutionnalisation politique et juridique du consensus scientifique donne l’impression que le monde occidental poursuit aujourd’hui sans s’en rendre compte l’histoire de l’URSS. La science passe de la célébration du doute fécond à l’enthousiasme des certitudes juridiquement certifiées.
Un régime à vérités officielles est un régime idéocratique, qui tôt ou tard, embauchera des gardiens du dogme, invités à surveiller et même persécuter ceux qui douteront ouvertement de lui, et même ceux qui en douteront malicieusement ou à demi-mot. Cette proposition de loi témoigne d’une radicalisation de l’extrême centre qui juge nécessaire le passage de la délibération politique à la gouvernance technoscientifique et n’entend plus s’encombrer de l’humeur populaire et de l’incompétence présumée du commun des mortels. On s’amusera néanmoins à l’idée que ce régime se présente comme l’expression parachevée de l’idéal démocratique.
Source :Le Figaro 23/09/2023
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Mont Saint-Michel
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lundi, 25 septembre 2023
Prise de parole de Pierre Cassen - Fête du cochon du PdF Bretagne
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Alain Escada - Le point sur la dissolution de Civitas
En introduction de sa conférence « La doctrine sociale catholique face au chaos et à la tyrannie », donnée à Paris le 9 septembre 2023 sur invitation d’E&R Île-de-France, le président de Civitas Alain Escada a tenu à faire le point sur les menaces de dissolution pesant sur Civitas. ERTV vous propose cette vidéo en avant-première !
Source : E&R
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Ukraine : histoire du massacre d’un peuple
Le sort de la nation ukrainienne, et la manière impitoyable dont elle est sacrifiée par ses parrains d’outre-Atlantique, donnent la mesure la plus tangible de l’intensité du conflit dont ce pays est le théâtre, le mercenaire et la victime. Depuis que les négociations de paix de mars 2022 ont été annulées par l’intervention de Boris Johnson au nom de l’OTAN, les pertes humaines de cette guerre sont directement imputables à ceux qui ont voulu sa poursuite à n’importe quel prix. Elles sont colossales et augurent d’un désastre historique.
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Source : Antipresse
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