jeudi, 31 mars 2011
LE RÉGIME ET LE SYSTÈME À BOUT DE SOUFFLE...
L'éditorial de Militant (cliquez ici) de ce mois :
L’on fait grand bruit au sujet de la future élection présidentielle de 2012. En revanche, les "cantonales" passent totalement inaperçues. Le nationalisme social que défend MILITANT affirme depuis toujours que le suffrage universel tel qu’il se pratique n’est qu’un leurre entièrement manipulé et totalement "dévoué" au régime pseudo démocratique qui régit la France depuis la fondation de la IIIème République. Quand se produisit la débâcle de 1940, la partitocratie parlementaire, dans sa grande majorité, s'était empressée de remettre le pouvoir au vainqueur de Verdun.
Le propos de cet "édito" n'est pas de porter un jugement de valeur sur l'État français du gouvernement de Vichy qui eut le "tort", malgré les nouvelles perspectives qu'il aurait pu ouvrir, de se déployer à une époque où le vainqueur allemand épisodique avait principalement étanché, à l'égard de la France, sa revanche de la déroute de la Première Guerre mondiale.
Nous ne reviendrons pas ici non plus sur la victoire des Alliés en 1945. Certes, le refus du général De Gaulle d'accepter la défaite de 1940 est devenu un fait historique incontestable, mais il est non moins évident que ce sont les démocraties capitalistes anglo-saxonnes qui gagnèrent la guerre et, s'il y eut en France d'authentiques résistants, ils ne purent tenir tête à l'occupant que grâce aux grands événements militaires effectués par les troupes anglo-saxonnes. En outre, n'oublions pas non plus que l'URSS tint, dans cette guerre, le rôle que la France avait tenu durant celle de 14-18. Ce sont les Soviétiques qui firent le principal sacrifice sanglant de tenir tête, de 1942 à 1943, jusqu'à Stalingrad de même que les Français s'étaient sacrifiés à Verdun en 1916 après avoir tenu tête durant les deux premières années de guerre.
À chaque fois, la démocratie internationaliste anglo-saxonne et apatride a volé au secours, à l'ultime moment, des démocraties défaillantes européennes.
En 1945, De Gaulle fut bien accueilli en triomphateur par ses compatriotes, ce qui n'empêche pas ce dernier de se voir évincé le 13 octobre 1946 par les anciens politiciens d'avant-guerre. Ce fut ainsi que la IVème République reprit cette partitocratie qui avait ruiné la France. Il fallut que surviennent les événements d'Algérie pour que De Gaulle reprenne le pouvoir comme président de la République en 1958.
Là encore De Gaulle, qui était un Français patriote mais pas politicien, démontre une fois de plus, comme il l'avait fait pendant la guerre, qu'il était bien souvent en opposition avec le capitalisme apatride. Lorsqu'en 1968, il qualifia Israël d'être "un peuple sûr de lui et dominateur", les internationalistes apatrides déclenchèrent mai 1968 et le contraignirent à quitter la carrière politique jusqu'à sa mort prochaine.
La Vème République, taillée sur mesure pour De Gaulle, vit arriver le bourgeois Giscard d'Estaing, le pseudo socialiste Mitterrand, l'inconséquent Chirac et l'inénarrable Sarkozy dans des costumes où ils ont flotté sans que la France puisse se dégager à la fois du capitalisme pervers et pourrissant de la fausse droite et de l'idéologie périmée d'un socialisme économique qui ne tient pas la route.
En général, il se trouve, à droite comme à gauche du régime, d'honnêtes citoyens qui sont maires ou conseillers généraux en qualité d'homme de terrain, proches de leurs administrés et confrontés aux problèmes quotidiens de la vie de leurs compatriotes.
S'il devait y avoir une VIème République, elle ne pourra être que profondément patriote, protectrice, affirmée de l'identité nationale et convaincue d'une transformation sociale impérative pour que le peuple français redevienne maître d'une économie à la portée de ses légitimes besoins. Oui ! Le peuple doit être souverain pour être sûr que la France survive.
Ce ne sont pas les partis actuels, de l'extrême gauche à l'extrême droite du système, qui seront capables de gouverner. Ils ne sont plus l'expression légitime de la grande inquiétude de nos compatriotes sur leur avenir et celui de leurs enfants.
Un jour proche, et le plus vite possible, doivent se regrouper d'authentiques patriotes, profondément sociaux, capables de démystifier la partitocratie actuelle.
C'est le nationalisme social qui se trouve garant du salut de la France.
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