lundi, 26 septembre 2011
Chronique de la France asservie et résistante...
Chronique de Robert Spieler
publiée dans Rivarol
(n°3014 du 23 septembre 2011)
Le « comique » Jamel Debbouze, qui vit dans les beaux quartiers parisiens, se la joue Bernard-Henri Lévy. Sauf que ce n’est pas en Libye, en Egypte ou en Tunisie qu’il prétend intervenir, mais en France.
Jamel Debbouze appelle à la révolution dans les banlieues
Il vient de lancer un message incendiaire à destination des banlieues et des enfants d’immigrés qui vont, dit-il, « s’énerver » et suivre les modèles tunisiens, libyens et égyptiens : « Au même titre que l’Egypte, que la Tunisie, ou encore l’Allemagne de l’Est, ils vont s’énerver, ils vont vouloir regagner leur liberté », a-t-il déclaré sur RTL. Jamel Debbouze fait partie de ces people qui, prétextant leur célébrité, prétendent penser et donner leur avis sur tous les sujets, y compris ceux qu’ils ignorent. Les plateaux de télévision abondent de ces crétins arrogants et ignares, d’autant plus arrogants qu’ils sont ignares. Et puis, les imbéciles ne savent jamais qu’ils le sont. C’est leur seule circonstance atténuante. En attendant, notre comique appelle les banlieues à se soulever. C’est, après tout, son droit. Comme c’est le nôtre de lui retirer la nationalité française et de le mettre, courtoisement, dans le premier avion à destination de son pays d’origine, le Maroc, où nous attendrons avec curiosité la réaction du pouvoir lorsque Jamel s’autorisera à appeler au soulèvement des banlieues de Casablanca ou de Rabat…
Interdiction de la manifestation anti-islamisation en Lorraine : trop drôle…
L’interdiction de la manifestation est évidemment un scandale, mais vous lirez dans mon article les raisons de mon hilarité. Rappelons les faits. La Nouvelle Droite Populaire, dont je suis le délégué général, avait décidé d’organiser, le 11 septembre, à Forbach en Lorraine, une manifestation en l’honneur de Charles V, duc de Lorraine qui contribua, aux côtés du roi Sobiewski de Pologne à écraser les Turcs, les 11 et 12 septembre 1683, devant les murs de Vienne, libérant ainsi l’Europe d’une menace mortelle. La manifestation avait été autorisée, sans problème, dans un premier temps par la préfecture. Mais les hordes se mirent à couiner. Le maire socialiste de Forbach, les sénateurs socialistes de Moselle, la CGT, la CFDT, les anarchistes, SOS racisme, des organisations gauchistes allemandes, Couleurs gaies (les homosexuels s’en sont mêlés aussi, on se demande pourquoi) ainsi qu’une myriade d’organisations de gauche et d’extrême-gauche demandèrent, non, pardon, exigèrent l’interdiction de la manifestation. Claude Guéant, ministre de l’intérieur obtempéra et demanda au Préfet de l’interdire. L’extrême-gauche avait, quant à elle, appelé à une contre-manifestation, qui, elle, ne fut pas interdite. Scandaleux. Mais lisez ce qui se passa… L’extrême-gauche avait choisi de manifester dans un quartier de Forbach à forte concentration d’immigrés. Histoire de leur démontrer leur sympathie, de leur exprimer leur soutien contre l’hydre raciste, fasciste et nazie. Tout ça partait d’un bon cœur. Las, les allogènes, dérangés sans doute dans leurs petits trafics et ne tolérant pas que l’on pénètre sur leur territoire se mirent à caillasser violemment les manifestants venus leur témoigner leur amour. Ceux-ci n’eurent d’autre alternative que de prendre les jambes à leur cou. Il y a quand même des moments où l’on rigole dans le combat politique.
Trêve de plaisanterie. Un recours pour excès de pouvoir sera déposé auprès du tribunal administratif dans l’objectif de faire annuler cette décision illégale. La Constitution du 11 octobre 1958 stipule, en effet, dans son préambule, « la libre communication des pensées et des opinions et le droit de manifestation. » Bon, certes… pour ce qui est de la libre communication des pensées et des opinions, nous savons à quoi nous en tenir…
Benoit Hamon s’en prend aux Blancs
Le porte-parole du PS se lâche sur BFM TV : « La question de la diversification des élites, elle est pour moi le point central. Le problème de la France est qu’elle se ressemble à elle-même (notez sa belle maîtrise de la langue) ou se reproduit éternellement, qu’elle est blanche (nous y voilà !), âgée dans les fonctions de responsabilité, et mâle : un homme blanc et de soixante ans, voilà qui dirige la France depuis des années et des années. » Sans doute, pour Benoit Hamon, le Président idéal pour la France serait socialiste, transsexuel, noir et âgé de 25 ans…
Libye, Egypte, Tunisie. : L’insupportable bêtise de nos dirigeants…
C’est parti, comme nous l’avions prévu. Les islamistes vont prendre le pouvoir dans ces trois pays. Le président du Conseil national de transition de Libye, Moustapha Abdeljalil, vient d’annoncer la couleur, lors de son premier discours tenu à Tripoli. L’islam sera la première source de législation. Ancien ministre de la justice de Kadhafi, il avait confirmé, par deux fois, la condamnation à mort des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien, accusés de façon délirante d’avoir inoculé le virus du sida à des centaines d’enfants libyens. Voilà où Sarkozy et Bernard-Henri Lévy nous ont menés. Un Etat islamiste de plus aux portes de l’Europe. Quant à l’Egypte « libérée » de la dictature de Moubarak, merci, tout va bien. Les frères musulmans, qui sont les grands vainqueurs de la « Révolution », ont proposé à Recep Erdogan, leader islamiste de Turquie, la création « d’un califat islamique en commun avec la Turquie ». Il serait intéressant de savoir ce qu’Israël pense des petites initiatives géopolitiques de Bernard-Henri Lévy et de Sarkozy. La restauration d’un empire ottoman islamiste à ses portes, pas sûr que ce soit bon pour eux…
Juif ou pas juif ?
Apple vient de commercialiser une application, sous le nom de « Juif ou pas juif ? », pour le tarif modique de 0,79 euro, qui vous permet, sur votre iPhone, d’identifier « des personnalités juives regroupées dans des catégories variées comme le cinéma, la musique, le business, les prix Nobel, les journalistes, les politiciens, les scientifiques… » 3501 personnalités y sont recensées. Chaque profil présente sa nationalité, sa profession, mais aussi sa filiation. S’ensuit pour chacun un classement par médailles selon son degré de judaïté. Elle est d’or si la mère est juive, d’argent s’il s’agit du père, de bronze si seuls les grands-parents le sont. Quant aux pauvres convertis, ils n’ont droit qu’à une médaille en chocolat. Cette initiative a suscité les couinements que l’on imagine. Le CRIF, l’Union des étudiants juifs de France, SOS racisme et la Licra exigent son retrait immédiat et leur décision de porter plainte contre le géant informatique américain. Le rabbin Haïm Korsia s’indigne : « Cela me rappelle La France juive de Drumont, qui fut un best-seller antisémite. » Stéphane Thirion, directeur d’Apple France, s’est immédiatement couché d’importance, déclarant son intention « de tout faire pour que l’application soit retirée ». Il s’est par ailleurs engagé à ce que des représentants d’Apple rencontrent les associations qui exigent que la marque à la pomme se dote rapidement d’une charte éthique pour éviter que de telles dérives se reproduisent.
Ah, au fait, l’auteur de l’application « Juif ou pas juif » ne s’appelle pas Jérôme Bourbon, mais Johann Lévy…
Mel Gibson crucifié
Mel Gibson avait été violemment attaqué pour les paroles « antisémites » qui figurent dans son film La Passion du Christ. En effet, la phrase tirée de l’Evangile « Que son sang (le sang du Christ) retombe sur nous et nos enfants » était prononcée dans le film, certes en araméen et sans être sous-titrée. Pas suffisant ! Houlà, pas suffisant pour le lobby. D’autant qu’en 2006, arrêté en état d’ivresse à Malibu, il avait invectivé le policier qui le contrôlait en déclarant : « Les juifs sont responsables de toutes les guerres du monde. » Face au tollé, la star avait fini par présenter ses excuses. Pas suffisant du tout… Et voici que Mel Gibson vient de se mettre en tête de réaliser un film (histoire peut-être de se racheter ?) sur un héros juif, Judas Maccabée, qui prit la direction de la révolte des maccabées contre l’empire séleucide au deuxième siècle avant Jésus-Christ. Mais il n’a pas le droit ! « Et pourquoi ne pas demander à un suprématiste blanc d’interpréter Martin Luther King ? C’est tout simplement une insulte pour les juifs » déclare le rabbin Marvin Hier, fondateur du Centre Simon Wiesenthal. Abraham Foxman, directeur national de la Ligue anti-diffamation explique sobrement : « Judas Maccabée mérite mieux ». Sans commentaires…
Théorie du « gender » et schizophrénie
David Reimer, né le 22 août 1965, était un garçon canadien en bonne santé. Il eut à subir une circoncision mal réalisée qui lui valut l’ablation du pénis. Poussant la logique « gender » (le terme n’était guère utilisé à l’époque) jusqu’au bout, son entourage, pensant bien faire, l’éleva comme une fille. C’est ce que l’on appelle une réassignation sexuelle. Avant l’adolescence de David, le psychologue John Money parlait d’une réassignation réussie et y voyait la preuve que l’identité sexuelle est essentiellement due à l’éducation. Déguisé en fille jusqu’à l’âge de quinze ans, David, devenu Brenda, voulut alors reprendre son identité masculine. Plus tard, il publia sa biographie dans laquelle il décourageait vivement de telles pratiques médicales. Il se suicida à l’âge de 38 ans.
A Worcester, en Grande-Bretagne, un petit garçon de 10 ans reprendra l’école habillé en fille. Sa mère, qui est sans doute une dingue de haute volée, explique que « dans son esprit, elle est une fille, mais elle a un corps de garçon. » La mère explique que son fils devait mentir auprès de ses camarades quant aux cadeaux qui lui étaient offerts à Noël, ne faisant pas état des poupées Barbie qu’on lui offrait. Sa dingue de mère explique : « Certaines personnes ont besoin de lunettes, d’autres d’un fauteuil roulant, ma fille a besoin de s’habiller en fille parce qu’elle est une fille. » Le directeur de l’établissement scolaire, au lieu d’appeler d’urgence les infirmiers psychiatriques, a décidé de convoquer une réunion afin d’expliquer la situation aux autres enfants, promettant d’assurer à l’enfant « tout le soutien dont il a besoin. » Il y a vraiment des baffes qui se perdent…
Un prêtre bénit les téléphones portables
On connaissait déjà les bénédictions de chiens, de chats, de motos ou de tracteurs, mais la modernité exige que l’on aille plus loin. Voici venu le temps d’une nouvelle célébration religieuse consistant cette fois à bénir les portables. Le père Gil Florini, curé-doyen de Nice officiera le 1er octobre à l’église Saint-Pierre-d’Arène, juste derrière le palace Negresco, à proximité de la promenade des Anglais. Le prêtre explique sa démarche en usant d’arguments d’une grande profondeur spirituelle: « Ca se fait dans d’autres pays » (Canada, Angleterre) ; « Les mobiles sont utiles, sauvent des vies, et il se dit même qu’ils ont aidé de récentes révolutions ». La cérémonie promet d’être joyeuse. « Il y aura un groupe gospel, une homélie explicative et un apéro après » déclare-t-il. Demandons à ce brave prêtre s’il accepterait de bénir les soupes de cochon…
Le Pen claque le bec à Cohn Bendit
Ca s’est passé il y a quelques jours au Parlement européen. Le très excité Cohn Bendit s’en prend à Jean-Marie Le Pen quant à ses déclarations suite à la tuerie de Norvège. « Quand un député français de ce parlement ose dire que le problème qui a eu lieu en Norvège, c’était pas le massacre, mais c’était la naïveté du gouvernement norvégien qui accepte la société multiculturelle, il faut que ce parlement dise que M. Le Pen est une honte pour ce parlement. »
Le Pen lui réplique : « J’ai porté un jugement politique sur la politique norvégienne. J’ai été mis en cause par le pédophile Cohn Bendit et j’ai le droit de répondre, le droit de rappeler qu’il a été mis en cause ici pour avoir hébergé un terroriste de la Fraction Armée Rouge. » Le président de la séance interrompt Le Pen qui fulmine : « Monsieur, vous ne me laissez pas la parole, on se croirait chez les bolcheviks, ici ! » Rappelons à nos lecteurs les propos tenus, il y a trente ans, par Cohn Bendit dans une émission télévisée de Bernard Pivot : « La sexualité d’un gosse, c’est quelque chose de fantastique. J’ai travaillé avec des petits qui avaient entre 4 et 6 ans. Vous savez quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique. » Pédophile !
C’est Arno Klarsfeld qui va gérer l’immigration.
L’avocat franco-israélien, proche de Nicolas Sarkozy (il fut aussi très, très proche de Carla Bruni), a quelques titres de gloire. Pas nombreux, à vrai dire. Celui d’avoir débarqué en rollers au procès Papon et de s’être engagé, en 2002, chez les garde-frontières israéliens. Ce farouche patriote israélien défend une politique nationaliste en Israël et se définit comme un antiraciste fanatique en France. Sarkozy lui avait confié, par le passé, des missions variées : Sur la loi, l’histoire et le devoir de mémoire ; sur la délinquance des mineurs ; ou encore une médiation auprès des clandestins (pardon, des sans-papiers) parents d’enfants scolarisés. Aujourd’hui, il vient d’être nommé par Sarkozy, président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Nul doute qu’il saura défendre les intérêts de la France d’abord…
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16:23 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
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