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mardi, 20 mars 2012

Des crimes odieux dans une société sans repères

Le billet de Patrick Parment

Assassiner des enfants ne peut justifier aucune cause si ce n’est celle de l’odieux. Dans l’assassinat de trois militaires maghrébins et de quatre écoliers juifs, il est évident que la première raison qui vient à l’esprit est celle d’un racisme primaire autant que brutal.

Toutefois, on ne saurait se satisfaire de cette simple explication.

Pourquoi un tel acte est-il rendu possible dans une société entièrement vouée à la consécration des droits de l’homme ? Parce que malgré, cela, cette société a perdu tout sens « communautaire » (au sens de communauté de destin), toute notion de solidarité et qu’elle est minée par un individualisme dévastateur. Au nom de cet individualisme, la société a versé entièrement dans la permissivité brouillant ainsi tous les repères sociaux : Pacs, mariage homosexuel, exposition médiatique de tous les déviants au nom d’une normalité pour le moins problématique ; une Eglise, catholique et protestante, qui affirme de moins en moins sa personnalité. Et ce à l’heure même où l’Etat lui-même favorise l’érection de mosquées sur des terres de vieille tradition chrétienne, reniant par là même son propre héritage et bafouant le sacro saint principe républicain de la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

L’autre facteur aggravant est celui d’une immigration incontrôlée que la classe politique a imposé aux forceps au peuple français. D’où son refus de tout référendum sur le sujet. Aux ordres du patronat, elle a toujours répondu de son désir de disposer d’une main d’œuvre bon marché afin de faire pression sur les syndicats et les travailleurs. Aujourd’hui, cette même classe politique est totalement débordée et la société, jusque dans ses institutions, est soumise à la loi des droits de l’homme. Il en résulte l’apparition d’un communautarisme où les Français de souche sont nettement moins bien traités que les communautés noire, maghrébine ou juive qui crient au racisme à la moindre occasion. Et l’appareil judiciaire, soumis à la même idéologie, notamment de la part de nombreux juges issus du Syndicat de la magistrature, participe aussi à ce brouillage des repères sociaux. Quand ce ne sont pas des organismes sans aucune légitimité comme SOS-Racisme, Observatoires bidons et autres Halde destinés à taper sur le moindre Gaulois qui passe… au nom d’une légitimité qui n’a de républicaine que le nom. 

Il n’est donc pas extravagant que des citoyens fragiles pètent les plombs et s’érigent en justiciers d’un jour.

 

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