vendredi, 23 mars 2012
LA LIGNE DE FRONT...
Editorial de Militant de ce mois
Depuis quelques semaines, les médias occidentaux ne cessent de tirer à boulets rouges sur la Syrie de Bachar El Assad, dernier régime laïc et nationaliste du monde arabe depuis la destruction du régime baassiste de Saddam Hussein sous de faux et scandaleux prétextes en 2003. Or le régime de Damas avait, jusqu’à la déstabilisation actuelle, activée par Washington et différents services secrets occidentaux, assuré la paix et la concorde dans cet Etat multiconfessionnel où vit une forte communauté chrétienne. Est-ce son crime ?
Quelques mois auparavant, nous avions assisté à l'entreprise de diabolisation de Kadhafi et à son lynchage politique et physique, alors que celui-ci, depuis quelques années, contribuait pourtant à stabiliser la région sahélo-saharienne ; mais il voulait réduire en Libye les profits des grandes compagnies pétrolières et mettre en place un financement indépendant de l’Afrique : cela ne lui a pas été pardonné.
Quant à l'Iran d'Ahmadinejad, il est de plus en plus assourdi par les bruits de bottes qui se font entendre depuis l'Etat juif de Palestine qui joue les voltigeurs de pointe, envisageant froidement des frappes atomiques sur l'Iran dont chacun sait qu'elles feraient plusieurs millions de morts.
De même, la Russie de Vladimir Poutine est-elle vilipendée dans toute la "grande" presse. Son crime ? Refuser de passer sous les fourches caudines de Wall Street et de la City, de bloquer les menées du mondialisme dans son étranger proche, que ce soit sous forme d'un bouclier anti missile – en fait un bouclier anti-russe – déployé à ses frontières par l'Otan sous le fallacieux prétexte de se protéger de l'Iran, ou sous la forme de mouvements subversifs comme les "révolutions de couleur". Pour les mêmes raisons, la Biélorussie d'Alexandre Loukachenko est aussi ostracisée.
Nous pourrions continuer avec la Hongrie de Viktor Orban qui défend la morale naturelle et affirme les droits de la nation hongroise contre le diktat des sicaires de l’Union Européenne, cheval de Troie du mondialisme en Europe, mais aussi, outre Atlantique, avec le Venezuela de Chavez et même avec le régime castriste.
Le point commun de tous ces régimes et de ces hommes politiques est de refuser de se plier aux directives de la "communauté internationale". Mais qu'est-ce que cette "communauté internationale" dont nous ne cessons d'entendre parler ? C'est tout simplement le syndicat de défense de la finance mondialisée et de l'entité sioniste de Palestine. Nous y retrouvons comme agents exécutifs les dirigeants états-uniens et leurs alliés des classes politiques démocratiques du monde occidental.
C'est alors que nous comprenons que la ligne de front passe à l'intérieur de nos nations. Non pas entre la droite et la gauche, qui ne sont que les deux faces du janus démocratique et cosmopolite, mais entre ceux qui veulent le retour des nations, et en premier lieu à la restauration de leur souveraineté, notamment financière : il faut rejeter un endettement illégitime qui les enchaîne à des banksters sans visage qui noyautent des régimes stipendiés, tandis qu’ils encouragent l’immigration de masse inassimilable pour peser à la baisse sur les salaires des nationaux en procédant à une substitution de population et en réduisant les classes laborieuses à la loi d'airain à laquelle elles étaient parvenues à échapper au cours du XXe siècle. Mais elle passe aussi entre ceux qui soutiennent le sionisme international et ceux qui en dénoncent les intérêts qui ne sont pas ceux de notre civilisation : là se situe l'ultime ligne de front.
Conscient de cette réalité, MILITANT, fidèle à la doctrine nationaliste, réaffirme plus que jamais la nécessité du recouvrement d’un Etat national dont les nations d'Europe, et la France en particulier, ont été dépossédés.
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