vendredi, 05 octobre 2012
Le CRIF se lasse de "l'antisémitisme obsessionnel" de Jean-Marie Le Pen
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Et nous, on se lasse de cette formidable houtspah qui consiste à prendre les goyim pour de parfaits abrutis ayant complètement oublié certains faits qui remontent à 1986. Explication de texte après la lecture du communiqué ci-après émanant du CRIF :
« Dans une interview accordée à Minute à l'occasion du 40e anniversaire de son parti, le président d'honneur du Front national a évoqué, à nouveau, un "pacte" imposé par une organisation juive, cette fois-ci le B’nai Brith, qui « interdirait à la droite française tout accord avec le parti d'extrême droite ». Mensonger et absurde, pour les représentants de la communauté juive.
Pour Richard Prasquier, président du CRIF, ces déclarations sont le fait de "la sénilité ou d'un antisémitisme obsessionnel, probablement les deux. Cette vision conspirationniste du monde, c'est une caractéristique des antisémites, malheureusement c'est bien le cas de Monsieur Le Pen". Il demande même à Marine Le Pen de lui retirer le titre de président d'honneur du Front National. "Elle devrait lui demander de se mettre au garage, et de ne plus faire de déclarations aussi provocantes." Le B'nai B'rith, l'une des plus anciennes organisations représentant la communauté juive, a réagi via son président en France, Serge Dahan : "Tout ceci relève du mensonge et de l'absurdité. En aucun cas, le B'nai B'rith n'a la capacité ni la volonté d'imposer quoi que ce soit.". »
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Et maintenant, l’explication de texte : Le Pen n’est nullement sénile, on peut lui reprocher bien des choses, mais pas ça. Rappelons au CRIF qui a la mémoire courte pour certaines choses, mais très longue pour d’autres, les faits suivants :
En 1986, grâce au tripatouillage de scrutin de Mitterrand, 35 députés FN entrent à l’Assemblée nationale. La LICRA, le CRIF et Cie ne couinent pas car c’est pour le bon motif : emmerder la droite classique au maximum et continuer à assurer la gauche contre les bourrasques électorales. Chirac, qui espère se faire élire président en 1988, et s’imagine donc avoir un besoin vital du vote qui n’existe pas, ne risque pas de sortir des rails. Bien trop dangereux. Il promettra donc tout ce qu’ « on » voudra lui faire promettre.
Et ce qu’il a promis en l’occurrence nous est complaisamment révélé par le journal Le Monde, en date du 26 mars 1986 : sous le titre Inquiétude dans la communauté juive, on peut lire :
« Enfin, les associations B’nai B’rith « lancent un appel à la vigilance, attirent l’attention des partis de la nouvelle majorité contre toute tentation de vouloir reprendre les slogans extrémistes sur l’insécurité et les idées xénophobes à l’encontre des immigrés » et « rappellent aux représentants de ces partis leurs engagements pris, au cours des forums du B’nai B’rith, devant la communauté, déclarations reprises après proclamation des résultats du vote, de ne s’allier en aucun cas au Front national ».
C’est pourtant clair, non ? Alors, que le CRIF et le B’nai B’rith ne viennent pas la ramener aujourd’hui. Et qu’ils aient au moins l’honnêteté d’assumer ce qu’ils firent promettre en 1986 aux représentants de la « nouvelle majorité ».
Devant ce diktat, que firent Chirac et la cohorte des « responsables » politiques terrorisés à l’idée de la fatwa qui les frapperait, via les médias, en cas d’insubordination? Ils s’aplatirent et rampèrent, comme d’habitude.
Pour « la communauté », l’essentiel était sauf : la droite restait divisée et la gauche triomphait. La gauche et les idées de gauche car avec Chirac, on restait dans le même trip.
On voit le résultat, aujourd’hui. Et s’ils dérouillent, qu’ils ne viennent pas se plaindre, en prime.
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