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samedi, 16 mars 2013

A propos d'Anthony

bitmap-270x270.pngSerge Ayoub

Porte-parole de 3e Voie

Si la retenue et la décence nous interdisent de profiter d’un malheur pour essayer d’en faire notre promotion, nous comprenons l’inquiétude des camarades après l’agression du jeune Anthony, et leur désir d’avoir de ses nouvelles. Je peux comprendre le silence d’Anthony, le choc de la famille, leur refus de communiquer et je m’y plie. J’aurai compris la mauvaise foi des journalistes gauchistes de « Rue 89  » qui dénigrent jusqu’au sang des nôtres sur le bitume. Je me serai amusé de leurs déclarations fantaisistes affirmant sans rire qu’ils ont contacté tous les parents des Anthony de la région ! J’imagine le fichier secret des Anthony du monde entier détenu par ces mythomanes… Je souris de la révélation du retour au boulot d’un jeune homme qu’ils reconnaissent ne pas avoir contacté. Mais je comprends moins et n’admets plus que dans notre camp, toujours la même clique se serve de cet évènement pour encore, nous attaquer. Alors pour les amis et les salauds je vais expliquer ce que je sais : dans la nuit du 11 au 12 mars, Renaud m’annonce la sinistre nouvelle. Aussitôt je le contacte et lui demande confirmation du malheur. Il me renvoie vers le camarade d’infortune de cette soirée, un dénommé Greg. Ce dernier, agressé, lui aussi, avec Anthony me révèle qu’après s’être remis de ses commotions, est inquiet par le sang perdu d’Anthony, il contacte un ami commun qui lui annonce sa mort à l’hôpital. À plus de huit cent kilomètres de là, je demande que l’on contacte la compagne d’Anthony pour vérifier la mort du jeune homme, si cela est possible. On ne peut me reprocher d’avoir le tact de ne pas vouloir torturer plus la jeune fille. On me l’a dite en larmes, tout le monde le conçoit. Si je comprends l’amour, je ne peux m’imaginer qu’elle ment sciemment pour garder son Anthony près d’elle, loin de nous et des problèmes. Le reste n’est que bien normal, une police qui ne répond pas, des hôpitaux qui refusent d’en dire plus. A peine quelques heures plus tard et l’on apprend la bonne nouvelle de la bouche même de son camarade Greg. Il est est vivant, blessé, agressé mais vivant.

Les salauds douteront et la caravane passera. Le devoir nous intimait de nous associer publiquement à la douleur de sa famille. Notre mouvement travaille tous les jours pour notre cause, il n’a pas de temps a perdre en vaine publicité. De plus, tout le monde le sait, je ne suis pas adepte de la victimisation permanente, je n’ai pas le culte du martyr mais celui du héros.

En attendant de le voir ce 12 mai à la fête de Jeanne d’Arc parmi nous, je respecte la volonté de ses proches et me tais.

00:36 Publié dans Combat nationaliste et identitaire | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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