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jeudi, 09 mai 2013

Chronique de la France asservie et résistante...

2666464449.jpgRobert SPIELER 

RIVAROL N° 3092 du 3 mai 2013

 

LE SITE Atlantico a obtenu une vidéo tournée en cachette du « Mur des Cons » du Syndicat de la magistrature. Les photos des ennemis de ce syndicat, ennemis à abattre, sont exposées à la façon dont les maoïstes exposaient les portraits de leurs ennemis sur les murs d’infamie, avant de leur faire un sort. Parmi eux, de nombreux hommes politiques de droite, des intellectuels, des journalistes…

 

IL FAUT DISSOUDRE LE SYNDICAT DE LA MAGISTRATURE !

 

Le Syndicat de la Magistrature, créé en 1968, représente un tiers des magistrats de l’ordre judiciaire et avait appelé en 2012 à voter contre Nicolas Sarkozy. Christiane Taubira, la garde des Sceaux, avait d’ailleurs ouvert son 46e Congrès en novembre dernier. Sur le « Mur des Cons » sont exposées des dizaines de photos de personnalités classées à droite (du moins aux yeux du syndicat). On y retrouve Nicolas Sarkozy, mais aussi, Eric Woerth, Edouard Balladur, Nadine Morano, François Baroin, Luc Chatel, Michèle Alliot-Marie, Luc Ferry, Eric Besson, Christian Jacob, ou encore Patrick Balkany. Et puis, ma Christine y figure ! Mais pas Marine Le Pen… Certains sont cependant marqués d’un signe supplémentaire d’infamie : un autocollant du Front National. Le portrait de l’ancien ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux est souligné d’une mention qui se veut particulièrement injurieuse : « L’homme de Vichy ». Certains intellectuels, tels Jacques Attali, Alain Minc, Guy Sorman, ou encore Alexandre Adler, y figurent. On notera qu’ils sont tous juifs. D’où l’épouvantable question que les media n’ont pas osé poser : le Syndicat de la Magistrature ne serait-il pas antisémite ? Des journalistes ont aussi droit à l’opprobre : Eric Zemmour, bien entendu, l’ancien directeur du Figaro Etienne Mougeotte, et l’ancien patron de TF1, Patrick Le Lay ; l’éditorialiste du Figaro Yves Thréard, la journaliste Béatrice Schoenberg (épouse à la ville de Jean-Louis Borloo) ou encore le présentateur David Pujadas. Et… honneur à lui, Robert Ménard ! On se demande ce que fait là Pujadas, qui est un cireur de pompes de grande envergure. La liste n’est pas close. Le Mur des cons est d’ailleurs évolutif. Chaque magistrat syndiqué est invité à y placarder une prochaine victime : « Avant d’ajouter un con, vérifiez qu’il n’y est pas déjà ». L’ancien ministre de l’Education nationale, Luc Ferry, commente avec humour : « Je suis scotché. »

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LE GÉNÉRAL SCHMITT, PÈRE D’ANNE-LORRAINE EST UN “CON”

 

Philippe Schmitt, général en deuxième section, figure sur le Mur des cons du Syndicat de la Magistrature (SM). C’est Jean-Dominique Merchet, journaliste à Marianne (hebdo plutôt de gauche) qui le raconte. Philippe Schmitt a eu le désagréable surprise de s’y découvrir. Qu’a-t-il fait pour être ainsi jeté aux chiens ? Philippe Schmitt est le père d’Anne-Lorraine, assassinée de 34 coups de couteau dans le RER D, le 25 novembre 2007, par un récidiviste Thierry Devé-Oglou, condamné depuis lors à la réclusion à perpétuité. Anne-Lorraine se destinait au journalisme et se passionnait pour les questions de défense. Depuis sa mort, un prix portant son nom est décerné chaque année par l’Association des journalistes de défense (AJD). A la suite de ce drame, Philippe Schmitt a critiqué « les libérations irresponsables de violeurs récidivistes et le laxisme de certains juges d’application des peines » et s’est, avant de s’en éloigner, engagé au sein de l’Institut pour la Justice — un organisme plaidant pour une plus grande répression. Voilà, aux yeux du SM, les preuves de sa “connerie”. Constatant avec « stupeur et profond dégoût », sa présence sur le Mur des cons, Philippe Schmitt estime que « à travers cet acte, c’est la mémoire de notre fille qu’on insulte, ce sont aussi toutes les familles de victimes qui peuvent ainsi constater le mépris et la haine que ce syndicat de magistrats éprouve à leur égard ». Philippe Schmitt et son épouse ont chargé leur avocat « d’étudier les suites judiciaires à donner à cette lamentable affaire ». Félicitons le journaliste de Marianne pour son commentaire : « Si le Syndicat de la Magistrature conserve son Mur des cons, qu’il n’hésite pas à y faire figurer l’auteur de ces lignes. J’y serai, aux côtés de Philippe Schmitt notamment, en excellente compagnie. » Exigeons la dissolution du Syndicat de la Magistrature ! Guillaume Peltier et les représentants de la Droite forte proposent « d’interdire le syndicalisme dans la magistrature ». Interdisons en effet le syndicalisme dans la magistrature, mais aussi l’appartenance à la franc-maçonnerie !

 

JEAN-LUC MÉLENCHON PREMIER MINISTRE ?

 

Mélenchon, qui ne doute de rien, vient de déclarer sur Europe 1 qu’il se verrait bien à Matignon. La question qui lui était posée était : « François Hollande doit-il vous nommer Premier ministre ? » Mélenchon, a répondu, bravache : « Je travaille à cela. Bien sûr, c’est le but. François Hollande avait une chance de faire quelque chose de bien, il l’a ratée. Il peut se rattraper… Il peut me nommer Premier ministre. Je n’ai pas peur ! » Si Jean-Luc Mélenchon était nommé Premier ministre, j’en connais quelques-uns qui auraient intérêt à traverser le Rhin à la nage. Vite fait…

 

LES DERNIÈRES AVENTURES DE SÉGOLÈNE

 

Ségolène Royal vient d’être nommée vice-présidente de la Banque publique d’investissement (BPI). Un hochet, à vrai dire. Le vrai patron de la banque est Nicolas Dufourcq, le directeur général, avec lequel elle entretient des relations quelque peu tendues. Il y a une semaine, se tenait le deuxième conseil d’administration de la nouvelle entité. Une conférence de presse était programmée à l’issue du conseil. Que fit Ségolène ? Elle quitta précocement la réunion pour donner sa propre conférence de presse. Du coup, l’ambiance est curieusement exécrable au sein de la BPI…

 

LE COLOSSAL LAPSUS DE VALLS

 

Manuel Valls était interrogé, il y a quelques jours, au micro d’Europe 1, sur le mariage homosexuel. Il a commis cette déclaration grandiose : « Quand la droite reviendra au pouvoir, et j’espère que ce sera le plus longtemps possible, il n’y aura pas de remise en cause de la loi sur le mariage homosexuel. » Les Twitters se sont évidemment déchaînés, posant la question : « Manuel Valls, ministre d’ouverture ? ». Et que fit Europe 1 ? Il modifia les propos tenus par le ministre, écrivant sur son site : « Quand la droite reviendra au pouvoir, et j’espère que cela sera le plus tard possible ». Ils sont vraiment sympas, ces journalistes. En attendant, Manuel Valls n’en est pas à sa première gaffe. Récemment invité sur le plateau de France 2, au sujet de l’affaire Cahuzac, il avait déclaré : « Des ministres ont trahi ». Lesquels (en dehors de Cahuzac) ! Des noms !

 

LES “TÊTES DE NAZIS” DES MANIFESTANTS ANTI-MARIAGE HOMOSEXUEL

 

On n’avait pas trop fait attention, mais c’est vrai quand on y réfléchit. « La plupart des manifestants de la manif pour tous ont une tête de nazis ». C’est ce que vient d’écrire Sihem Souid, membre du cabinet du ministre de la Justice, Christiane Taubira, sur son compte tweeter. Et lui, il a une tête de quoi ? Manuel Valls, toujours lui, avait déjà évoqué Vichy pour diaboliser les manifestants opposés au mariage homosexuel. Alors qu’il avait fait gazer des enfants… Il fallait oser.

 

LA JUSTICE A PERDU LE DOSSIER VANNESTE

 

Christian Vanneste, ancien député, paraît-il de droite, avait, il y a un an, expliqué que le « lobby gay » disposait d’une puissance médiatique parfaitement disproportionnée. Il disait : « Fort de sa domination dans les media, il use d’une désinformation systématique, notamment fondée sur la victimisation des homosexuels ». Vanneste prenait en exemple la « légende de la déportation des homosexuels en France », propos confirmés par Serge Klarsfeld. Il déclara : « Je nie une politique de déportation des homosexuels français depuis le territoire national, par les Allemands, les collaborateurs ou les autorités de Vichy ». Il ajoutait assez perfidement que beaucoup d’homosexuels n’avaient pas eu à se plaindre de leur situation à cette époque, « à commencer par le ministre de Pétain, Abel Bonnard, et bien d’autres. » En effet. Abel Bonnard, ministre de ce qui deviendra l’« Education nationale » avait droit au beau surnom de “gestapette”… Quant à Benoist-Méchin, il eut l’insigne honneur de rencontrer le Führer à Berchtesgaden, sans que celui-ci ne lui impose le port du triangle rose. Mais revenons à Vanneste. Il avait assigné ceux qui osaient parler à son sujet de “négationnisme”. Prudent, il avait cependant déclaré n’avoir jamais « nié la déportation, ni les six millions de victimes de la Shoah », rappelant les propos très forts qu’il avait tenus à Auschwitz, au nom du groupe UMP. Oui, mais cela n’avait pas suffi… Le magazine L’Express avait cependant usé à son encontre de ce terme abominable : “négationniste”. Du coup, Vanneste, pas content, avait porté plainte. Le procès devait avoir lieu. Mais le procès n’aura pas lieu. Pourquoi ? Eh bien, le dossier, pardi, le dossier a disparu. Furieux, il écrit : « Lorsqu’une démocratie privilégie des minorités, elle n’est plus une démocratie. » Mais de quelles minorités parle-t-il ?

 

LE LOURD SOMMEIL DE MOSCOVICI

 

Les media internationaux en font des gorges chaudes. Pierre Moscovici s’est assoupi en pleines négociations européennes sur Chypre. Apparemment, ça ne passionnait pas plus que cela. Mais il s’en défend : « Non, je ne dors pas pendant les négociations », vient-il de tweeter. L’honneur de la France étant en jeu, nous voici rassurés… Au fait, à propos de Chypre : le ministre turc des Affaires européennes, Egemen Bagis, commentant avec ironie la crise financière à Nicosie, vient de déclarer : « La Turquie est prête à soutenir la partie grecque de Chypre si elle souhaite adopter la livre turque. » La partie nord de l’île grecque est occupée depuis 1974 par la Turquie. Mais peut-être Moscovici finira-t-il, comme la Belle au Bois dormant, par se réveiller au bout d’un siècle, d’un long, très long sommeil ?

 

LA “MORALE LAÏQUE” DE PEILLON

 

Le ministre de l’Education, Vincent Peillon, détaille la mise en place de cette nouvelle discipline, qui sera enseignée dans nos écoles dès 2015. Cet enseignement aura sa place, des programmes de CP jusqu’en terminale. Les auteurs de ce projet sont Alain Bergougnioux, secrétaire national à l’éducation du PS, un professeur féminin de philosophie de l’éducation (on craint, à raison, le pire) et le conseiller d’Etat Rémy Schwartz. Le but de cette nouvelle discipline ? « Enseigner et faire partager les valeurs de la République. » Elle inculquera aux élèves « des notions de morale universelle, et non religieuse, telles que le vivre ensemble (que c’est beau !) et l’égalité homme-femme en insistant sur le principe de laïcité. » Mais attention ! Les enseignants devront « veiller à ne blesser aucune conscience tout en transmettant des valeurs communes à tous les enfants, quelles que soient leurs croyances religieuses. » Mais ne s’agit-il pas d’un bourrage de crâne, digne des plus estimables dictatures ? Pas du tout ! Le Pingouin, qui a réponse à tout, comme tous les pingouins, démine le terrain : les cours de morale ne sont pas voués à enrégimenter les élèves, mais à « permettre à chacun de construire sa liberté dans le respect de celle des autres. » Il n’y a que les imbéciles pour se sentir obligés de le croire…

 

POURQUOI TANT DE HAINE À L’ENCONTRE DE FRIGIDE BARJOT ?

 

Le vote du projet de loi en faveur du mariage homosexuel a eu lieu, il y a quelques jours. Parmi ses opposants les plus déterminés, Henri Guaino a voté oui. Par erreur, il avait appuyé sur le faux bouton. Il est vrai que ce n’était pas si simple que cela. Il fallait choisir un des trois boutons : pour, contre et abstention, ce qui, dans le climat de coup d’Etat qui régnait à l’Assemblée, a considérablement ému Guaino, qui s’est trompé. Mais, rassurez-vous, il a corrigé son vote auprès des services. Pendant ce temps, Frigide Barjot était exfiltrée de l’Assemblée nationale sous les quolibets des pro-mariage gay, qui lui ont lancé : « Raciste, nazie, facho ! », ce qui est profondément injuste. Elle croisa, dans un état second, Jean-Luc Romero, conseiller régional homosexuel PS d’Ile-de-France, qui lui dit son fait. Frigide, après s’être extirpée de la foule, a tweeté plaintivement, dénonçant la “haine” et la “violence” dont elle avait été victime. Ça lui apprendra… Après tout, elle aurait pu se faire accompagner de quelques skinheads pour assurer sa protection.

18:22 Publié dans Chronique de la France asservie et résistante | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

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